Un enfant mort-né relance le débat sur la vie !
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Un enfant mort-né relance le débat sur la vie !
Un enfant mort-né relance le débat sur la vie ! Un nouveau regard sur l’avortement ?
A quelques semaines de l’anniversaire de Mai 68, la décision de la Cour de Cassation sur les «enfants nés sans vie» ravive les passions. Une «avancée considérable» pour les uns, une «brèche aux conséquences inquiétantes» pour les autres. Quels sont les véritables enjeux de cet arrêt de justice ? L’avortement est-il remis en cause ?
La récente décision de la Cour de Cassation concernant les «enfants nés sans vie», nous amène à retourner dans le passé, précisément le 10 novembre 2004, dans le Territoire de Belfort. Ce jour-là, une femme bien ordinaire, Nathalie Franze, accouche d’un fœtus de 20 semaines, né sans vie. La cause ? Quelques jours auparavant, une amniocentèse révèle une trisomie 21. Immédiatement, l’équipe médicale décide de procéder à une IMG. L’affaire aurait pu en rester là. Comme tant d’autres auparavant. Mais si le couple s’emmure dans un long silence en raison de leur souffrance, une sage-femme de cet hôpital, Agnès Terzibachian, veut mettre un terme à «la conspiration du silence» qui règne dans les services de maternité, quand la mort s’y invite. Selon ses dires, «on conseille aux femmes d’oublier vite pour mieux s’en remettre. Mais banaliser ce deuil ne les aide en rien».
Elle enterre le fœtus.
Persévérante dans son combat, Agnès Terzibachian parvient à convaincre son service et le Conseil Général de créer un lieu d’inhumation pour les fœtus. Dès lors, elle est consciente que son action va engendrer un véritable phénomène de société. Et nourrir le débat épineux sur les questions éthiques. Le 30 mai 2005, elle confie au journal Libération : «Les grossesses sont investies de plus en plus tôt, les couples voient leur enfant à l’échographie, ils se sentent très vite parents. Il y a des secrets de famille, des non-dits qui fabriquent des troubles transgénérationnels pour moins que ça». Et pourtant, lorsque Nathalie Franze décide d’enterrer son «enfant mort-né», elle raconte que certaines personnes de son entourage étaient «choquées», et confie à l’hebdomadaire : «Les gens me disaient ‘’mais enfin, Nathalie, tu n’as pas perdu d’enfant’’…»
Banalisation du deuil et des IMG, conspiration du silence au sein du Corps médical, troubles transgénérationnels, non-dits, ingérence surdosée de la médecine,… Autant de problématiques soulevées par un simple fœtus de 20 semaines ! Et l’affaire n’a pas été stoppée après le refus des juges en première instance. La Cour de Cassation en a décidé autrement et prononce dans son arrêté, ce mercredi 6 février, que «tout fœtus né sans vie pourra dorénavant être déclaré à l’état-civil». Une véritable révolution dans le domaine juridique, puisque jusqu’à présent, la justice se basait sur la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), datant de 1977, qui établit qu’un enfant est dit ‘’viable’’ après 22 semaines de grossesse, ou avec un poids supérieur à 500g.
Les réactions n’ont pas traîné.
Alors que dans un communiqué, l’Alliance pour les Droits de la Vie (ADV) salue la décision, en précisant qu’elle «répond à l’attente de femmes, de couples, et de familles qui souffrent de voir traiter comme des déchets hospitaliers les fœtus mort-nés», Maïté Albagly, la secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial se déclare «scandalisée» et qualifie cette décision «d’usine à gaz». Selon ses propos, la justice ouvre une brèche et «on va finir par déclarer un embryon dès la conception. On monte quelque chose qui à la longue peut mettre en cause l’avortement. C’est une machination qui se met tranquillement en place pour préparer le retour à un ordre moral sur la société». Il s’agit selon elle d’un retour en arrière dans l’acquis des droits des femmes.
Pour sa part, Serge Hefez, psychiatre et thérapeute familial, craint que les organisations anti-IVG ne s’engouffrent dans cette brèche ouverte. Il déclare pour Libération : «Les associations anti-IVG vont bien sûr s’emparer de cette jurisprudence pour appuyer leur argumentation». Une certitude, si on se réfère au communiqué d’ADV qui ne cache pas son rêve de voir cette décision «remettre en cause la loi sur l’avortement». Enfin, Marie-Laure Brival, médecin et présidente de l’Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic) se montre très inquiète et affirme qu’il s’agit d’une «menace directe pour le droit de la femme à disposer de son corps».
Primeur des droits de l’enfant ?
Toutes ces déclarations soulignent les véritables enjeux soulevés par cet arrêt de justice. Aujourd’hui, poser un regard plus humain sur les enfants mort-nés, en ne les considérant plus comme des «déchets hospitaliers», mais en leur offrant une véritable reconnaissance et en leur accordant un état civil, reviendrait à déclarer demain que la vie mérite le respect dès la conception. Quid de l’avortement ? A quelques semaines de la célébration des 40 ans de Mai 68, période marquée par l’insistance sur les droits de la femme, assisterions-nous à une prise de conscience sur les droits de l’enfant ? Faut-il «tourner la page Mai 68 une bonne fois pour toute», comme le suggère Nicolas Sarkozy ? Quoi qu’il en soit, un enfant mort-né est parvenu à pousser un cri en faveur de la vie !
Paul OHLOTT
http://www.topchretien.com/topinfo/?/29837/un-enfant-mortne-relance-le-debat-sur-la-vie-un-nouveau-regard-sur-lavortement
A quelques semaines de l’anniversaire de Mai 68, la décision de la Cour de Cassation sur les «enfants nés sans vie» ravive les passions. Une «avancée considérable» pour les uns, une «brèche aux conséquences inquiétantes» pour les autres. Quels sont les véritables enjeux de cet arrêt de justice ? L’avortement est-il remis en cause ?
La récente décision de la Cour de Cassation concernant les «enfants nés sans vie», nous amène à retourner dans le passé, précisément le 10 novembre 2004, dans le Territoire de Belfort. Ce jour-là, une femme bien ordinaire, Nathalie Franze, accouche d’un fœtus de 20 semaines, né sans vie. La cause ? Quelques jours auparavant, une amniocentèse révèle une trisomie 21. Immédiatement, l’équipe médicale décide de procéder à une IMG. L’affaire aurait pu en rester là. Comme tant d’autres auparavant. Mais si le couple s’emmure dans un long silence en raison de leur souffrance, une sage-femme de cet hôpital, Agnès Terzibachian, veut mettre un terme à «la conspiration du silence» qui règne dans les services de maternité, quand la mort s’y invite. Selon ses dires, «on conseille aux femmes d’oublier vite pour mieux s’en remettre. Mais banaliser ce deuil ne les aide en rien».
Elle enterre le fœtus.
Persévérante dans son combat, Agnès Terzibachian parvient à convaincre son service et le Conseil Général de créer un lieu d’inhumation pour les fœtus. Dès lors, elle est consciente que son action va engendrer un véritable phénomène de société. Et nourrir le débat épineux sur les questions éthiques. Le 30 mai 2005, elle confie au journal Libération : «Les grossesses sont investies de plus en plus tôt, les couples voient leur enfant à l’échographie, ils se sentent très vite parents. Il y a des secrets de famille, des non-dits qui fabriquent des troubles transgénérationnels pour moins que ça». Et pourtant, lorsque Nathalie Franze décide d’enterrer son «enfant mort-né», elle raconte que certaines personnes de son entourage étaient «choquées», et confie à l’hebdomadaire : «Les gens me disaient ‘’mais enfin, Nathalie, tu n’as pas perdu d’enfant’’…»
Banalisation du deuil et des IMG, conspiration du silence au sein du Corps médical, troubles transgénérationnels, non-dits, ingérence surdosée de la médecine,… Autant de problématiques soulevées par un simple fœtus de 20 semaines ! Et l’affaire n’a pas été stoppée après le refus des juges en première instance. La Cour de Cassation en a décidé autrement et prononce dans son arrêté, ce mercredi 6 février, que «tout fœtus né sans vie pourra dorénavant être déclaré à l’état-civil». Une véritable révolution dans le domaine juridique, puisque jusqu’à présent, la justice se basait sur la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), datant de 1977, qui établit qu’un enfant est dit ‘’viable’’ après 22 semaines de grossesse, ou avec un poids supérieur à 500g.
Les réactions n’ont pas traîné.
Alors que dans un communiqué, l’Alliance pour les Droits de la Vie (ADV) salue la décision, en précisant qu’elle «répond à l’attente de femmes, de couples, et de familles qui souffrent de voir traiter comme des déchets hospitaliers les fœtus mort-nés», Maïté Albagly, la secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial se déclare «scandalisée» et qualifie cette décision «d’usine à gaz». Selon ses propos, la justice ouvre une brèche et «on va finir par déclarer un embryon dès la conception. On monte quelque chose qui à la longue peut mettre en cause l’avortement. C’est une machination qui se met tranquillement en place pour préparer le retour à un ordre moral sur la société». Il s’agit selon elle d’un retour en arrière dans l’acquis des droits des femmes.
Pour sa part, Serge Hefez, psychiatre et thérapeute familial, craint que les organisations anti-IVG ne s’engouffrent dans cette brèche ouverte. Il déclare pour Libération : «Les associations anti-IVG vont bien sûr s’emparer de cette jurisprudence pour appuyer leur argumentation». Une certitude, si on se réfère au communiqué d’ADV qui ne cache pas son rêve de voir cette décision «remettre en cause la loi sur l’avortement». Enfin, Marie-Laure Brival, médecin et présidente de l’Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic) se montre très inquiète et affirme qu’il s’agit d’une «menace directe pour le droit de la femme à disposer de son corps».
Primeur des droits de l’enfant ?
Toutes ces déclarations soulignent les véritables enjeux soulevés par cet arrêt de justice. Aujourd’hui, poser un regard plus humain sur les enfants mort-nés, en ne les considérant plus comme des «déchets hospitaliers», mais en leur offrant une véritable reconnaissance et en leur accordant un état civil, reviendrait à déclarer demain que la vie mérite le respect dès la conception. Quid de l’avortement ? A quelques semaines de la célébration des 40 ans de Mai 68, période marquée par l’insistance sur les droits de la femme, assisterions-nous à une prise de conscience sur les droits de l’enfant ? Faut-il «tourner la page Mai 68 une bonne fois pour toute», comme le suggère Nicolas Sarkozy ? Quoi qu’il en soit, un enfant mort-né est parvenu à pousser un cri en faveur de la vie !
Paul OHLOTT
http://www.topchretien.com/topinfo/?/29837/un-enfant-mortne-relance-le-debat-sur-la-vie-un-nouveau-regard-sur-lavortement
maman78- Avec Saint Benoit
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Age : 40
Localisation : 66
Inscription : 11/04/2007
Re: Un enfant mort-né relance le débat sur la vie !
Si seulement il pouvait reconnaître que l'embryon est un enfant et non un "amas de cellule" se serait merveilleux.
maman78- Avec Saint Benoit
- Messages : 103
Age : 40
Localisation : 66
Inscription : 11/04/2007
Re: Un enfant mort-né relance le débat sur la vie !
BONNE NOUVELLE.... l'Esprit Saint agit : lisez ce lien : les infos
http://www.lesinfos.com/news65334.html
Tout foetus peut désormais être déclaré à l'état-civil
07/02/2008
Un fœtus mort né peut désormais être déclaré à l’état civil, quel que soit son poids ou la durée de la grossesse. C’est la décision qui a été rendu dans trois arrêts par la Cour de Cassation, mercredi.
Une décision importante puisqu’elle va servir de jurisprudence pour l’avenir. Jusqu’alors, un fœtus, de moins de vingt-deux semaines, né sans vie, n’était pas reconnu par l’état civil, ni considéré comme une personne juridique. Il n’avait pas, non plus, le droit à des obsèques. Ces foetus étaient simplement considérés comme une « pièce anatomique », comme un appendice… Ils étaient incinérés dans les hôpitaux.
Désormais, Tous les foetus pourront être déclarés à l’état civil dès lors qu’il y a eu accouchement.
Cette décision est importante et pourrait relancer le débat chez les opposant à l’IVG.
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http://www.lesinfos.com/news65334.html
Tout foetus peut désormais être déclaré à l'état-civil
07/02/2008
Un fœtus mort né peut désormais être déclaré à l’état civil, quel que soit son poids ou la durée de la grossesse. C’est la décision qui a été rendu dans trois arrêts par la Cour de Cassation, mercredi.
Une décision importante puisqu’elle va servir de jurisprudence pour l’avenir. Jusqu’alors, un fœtus, de moins de vingt-deux semaines, né sans vie, n’était pas reconnu par l’état civil, ni considéré comme une personne juridique. Il n’avait pas, non plus, le droit à des obsèques. Ces foetus étaient simplement considérés comme une « pièce anatomique », comme un appendice… Ils étaient incinérés dans les hôpitaux.
Désormais, Tous les foetus pourront être déclarés à l’état civil dès lors qu’il y a eu accouchement.
Cette décision est importante et pourrait relancer le débat chez les opposant à l’IVG.
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Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Un enfant mort-né relance le débat sur la vie !
Continuons de prier!!!!!
deicaritas- Aime la prière
- Messages : 35
Inscription : 13/11/2007
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