La dernière goutte de Sang
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La dernière goutte de Sang
La dernière goutte de Sang
Le soldat Longin descendit pensif les pentes du Calvaire. C'était le Vendredi Saint au soir. Il portait sur l'épaule la lance qui avait percé le côté du Crucifié.
Une goutte de sang était restée au bout du fer, vive, rouge ; elle allait tomber dans la poussière du chemin. Dieu lui fit un calice : Sur le bord du sentier, une tige poussa tout d'un coup, sur la tige un bouton se forma, le bouton s'ouvrit, c'était un lis blanc comme le manteau des anges. La goutte de sang tomba dans la corolle et la corolle se referma.
Longin n'avait pas vu le prodige, et il avait continué sa marche. Mais un des Archanges qui entouraient Ie Calvaire, s'était détaché des célestes Phalanges et il avait suivi le soldat. Il se prosterna et cueillit la fleur. Puis il prit son essor et dés qu'il fut dans le ciel, il planta le beau lis dans le jardin des anges.
A chaque printemps, une tige poussait mais le bouton ne s'ouvrait pas. Quatre ou cinq fois cependant, dans le cours des siècles, les pétales du lis parurent près de s'ouvrir ; ils laissèrent même échapper un parfum si suave, si suave… C'est quand il y avait sur la terre des âmes ardentes, éprises du Crucifié.
L'Archange prosterné, espérait alors que le beau lis allait s'épanouir, mais il ne s'ouvrait pas.
Seigneur, faites fleurir le lis du jardin des Anges.
Le Seigneur commanda au bouton de s'ouvrir. Un parfum, enivrant remplit tout le paradis. La corolle se pencha, la goutte de sang tomba.
Elle traversa toutes les sphères des Cieux. Les étoiles, qui la voyaient tomber, dardaient tous leurs rayons et la goutte de sang s'empourprait de mille feux.
Elle tomba, tomba, jusque sur un petit coin de la terre où il y avait une enfant de quatre ans prosternée dans une petite Église. C'était entre les deux élévations de la Messe.
L'enfant avait ses petits genoux nus par terre et elle disait une parole qu'elle se sentait portée a répéter toujours sans bien la comprendre :
O mon Dieu, je vous consacre ma pureté, et je vous fais voeu de perpétuelle chasteté.
Quand elle se releva, après la seconde élévation, elle vit une goutte de sang, brillante comme du feu qui tombait sur elle ; elle la recueillit dans ses petites mains, la porta à ses lèvres et, comme les petites fleurs boivent la goutte de rosée, elle but la goutte de sang. Dés lors, le coeur lui brilla toujours dans la poitrine.
L'enfant, c'était Marguerite-Marie, dans la petite Église du Château du Terreau, à Verosvres.
La dévotion du Sacré-Coeur venait d'être semée dans le monde avec la dernière goutte de Sang du côté percé sur le Calvaire.
Depuis ce temps, le Sang du Sacré-Coeur puisé au calice Eucharistique fait fleurir la chère dévotion dans les coeurs purs.
Abbe David (Révélé par Marie-Julie Jahenny,
1880-1941, la stigmatisée bretonne).
Le soldat Longin descendit pensif les pentes du Calvaire. C'était le Vendredi Saint au soir. Il portait sur l'épaule la lance qui avait percé le côté du Crucifié.
Une goutte de sang était restée au bout du fer, vive, rouge ; elle allait tomber dans la poussière du chemin. Dieu lui fit un calice : Sur le bord du sentier, une tige poussa tout d'un coup, sur la tige un bouton se forma, le bouton s'ouvrit, c'était un lis blanc comme le manteau des anges. La goutte de sang tomba dans la corolle et la corolle se referma.
Longin n'avait pas vu le prodige, et il avait continué sa marche. Mais un des Archanges qui entouraient Ie Calvaire, s'était détaché des célestes Phalanges et il avait suivi le soldat. Il se prosterna et cueillit la fleur. Puis il prit son essor et dés qu'il fut dans le ciel, il planta le beau lis dans le jardin des anges.
A chaque printemps, une tige poussait mais le bouton ne s'ouvrait pas. Quatre ou cinq fois cependant, dans le cours des siècles, les pétales du lis parurent près de s'ouvrir ; ils laissèrent même échapper un parfum si suave, si suave… C'est quand il y avait sur la terre des âmes ardentes, éprises du Crucifié.
L'Archange prosterné, espérait alors que le beau lis allait s'épanouir, mais il ne s'ouvrait pas.
Seigneur, faites fleurir le lis du jardin des Anges.
Le Seigneur commanda au bouton de s'ouvrir. Un parfum, enivrant remplit tout le paradis. La corolle se pencha, la goutte de sang tomba.
Elle traversa toutes les sphères des Cieux. Les étoiles, qui la voyaient tomber, dardaient tous leurs rayons et la goutte de sang s'empourprait de mille feux.
Elle tomba, tomba, jusque sur un petit coin de la terre où il y avait une enfant de quatre ans prosternée dans une petite Église. C'était entre les deux élévations de la Messe.
L'enfant avait ses petits genoux nus par terre et elle disait une parole qu'elle se sentait portée a répéter toujours sans bien la comprendre :
O mon Dieu, je vous consacre ma pureté, et je vous fais voeu de perpétuelle chasteté.
Quand elle se releva, après la seconde élévation, elle vit une goutte de sang, brillante comme du feu qui tombait sur elle ; elle la recueillit dans ses petites mains, la porta à ses lèvres et, comme les petites fleurs boivent la goutte de rosée, elle but la goutte de sang. Dés lors, le coeur lui brilla toujours dans la poitrine.
L'enfant, c'était Marguerite-Marie, dans la petite Église du Château du Terreau, à Verosvres.
La dévotion du Sacré-Coeur venait d'être semée dans le monde avec la dernière goutte de Sang du côté percé sur le Calvaire.
Depuis ce temps, le Sang du Sacré-Coeur puisé au calice Eucharistique fait fleurir la chère dévotion dans les coeurs purs.
Abbe David (Révélé par Marie-Julie Jahenny,
1880-1941, la stigmatisée bretonne).
Mariam- Pour le roi
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Re: La dernière goutte de Sang
Les larmes de la Mère des Douleurs
Les larmes de la Mère des Douleurs remplissent l'Ecriture et débordent sur tous les siècles. Toutes les mères, toutes les veuves, toutes les vierges qui pleurent n'ajoutent rien à cette éffusion surabondante qui suffirait pour laver les coeurs de dix mille mondes désespérés. Tous les blessés, tous les dénués et tous les opprimés, toute cette procession douloureuse qui encombre les atroces chemins de la vie, tiennent à l'aise dans les plis traînants du manteau d'azur de Notre-Dame-les-Sept-Douleurs. Toutes les fois que quelqu'un éclate de pleurs, dans le milieu de la foule ou dans la solitude, c'est elle-même qui pleure, parce que toutes les larmes lui appartiennent en sa qualité d'Impératrice de la Béatitude et de l'Amour.
Les larmes de Marie sont le Sang même de Jésus-Christ...
Les larmes de Marie sont le Sang même de Jésus-Christ, répandues d'une autre manière, comme sa compassion fut une sorte de crucifiement intérieur pour l'Humanité sainte de son Fils. Les lamres de Marie et le Sang de Jésus sont la double éffusion d'un même coeur et l'on peut dire que la compassion de la Sainte Vierge était la Passion sous sa forme la plus terrible.C'est ce qu'expriment ces paroles adressées à sainte Brigitte :
"L'affliction du Christ était mon affliction parce que son coeur était mon coeur ; car comme Adam et Eve ont vendu le monde pour une seule pomme, mon Fils et moi, nous avons racheté ce monde avec un seul Coeur."
Les larmes sont un legs de la Mère des Douleurs, legs tellement redoutable qu'on ne peut le dissiper dans les vaines affections du monde sans se rendre coupable d'une sorte de sacrilège. Sainte Rose de Lima disait que nos larmes sont à Dieu et que quiconque les verse sans songer à lui, les lui vole.
Léon Bloy
(Extrait de "Le Symbolisme de l'Apparition, )
P4572- Dans la prière
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