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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 21 Oct 2013 - 10:00

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile du jour :



Dieu donne la vraie vie


Prière d'introduction

Dieu éternel et tout-puissant, fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d’un cœur sans partage.

Demande

Seigneur, sois mon seul trésor !
Points de réflexion

1.« Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie de l’homme, fut-il dans l’abondance, ne dépend par de ses richesses. »

Jésus ne reproche pas d’avoir accumulé des richesses, fruit de son travail et des récoltes. Mais il veut montrer que la vraie richesse ne se trouve pas dans les biens matériels.

2. « Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu as mis de côté qui l’aura ? ».

Oui, c’est une folie de mettre toute son assurance dans les biens et de nous reposer comme si tout était joué. Comme dit Saint Paul : « De même que nous n’avons rien apporté en venant dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter. » (Tm 6,7)

Aujourd’hui, cela parait nous parait encore plus fou de vivre sans assurance vie. Mais quelle est la vraie assurance vie ? La vraie vie n’est pas seulement celle que nous vivons sur terre...

Et si aujourd’hui, « cette nuit », Jésus appelait chacun de nous à la conversion... A tout miser sur lui... A changer nos critères de richesse pour devenir « riche en vue de Dieu »...

Dialogue avec le Christ

Jésus, aide-moi à découvrir au milieu de ma journée, tout ce qui peut me rapprocher de toi et devenir ainsi riche de toi.

Résolution

S’arrêter pour prendre le temps pour « devenir riche en vue de Dieu » : un temps de prière ou de service pour les autres.

*

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jasus_19
Jésus le Chemin
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 21 Oct 2013 - 19:12

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


O Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. O notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen." 


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Images?q=tbn:ANd9GcRzleJ2kGtkIHuh-66hwt-VKV3FJ0hSR8G2Zr1oMwY1oooxUuoFRQ

Lundi 21 octobre 2013 :  Bienheureux Pino Puglisi, prêtre à Palerme et martyr (1937-1993), Sainte Laura Montoya Upegui, vierge et fondatrice (1874-1949)

Bienheureux Pino Puglisi, prêtre à Palerme et martyr de la Mafia (1937-1993):
Sainte Laura Montoya Upegui, vierge et fondatrice (1874-1949):

Qu’aurions-nous fait à la place de cet agriculteur « dont les terres avaient beaucoup rapporté » ? Probablement la même chose : n’est-ce pas agir de manière responsable que de créer un plan d’épargne pour mettre à l’abri les bénéfices d’une année féconde ? Bien sûr ses projets sont assez limités : se reposer, manger, boire, jouir de la vie ; mais - à condition de ne pas tomber dans cet hédonisme primaire - qu’y a-t-il de répréhensible à profiter de ses rentes ? Pourtant le Seigneur ne mâche pas ses mots : « Tu es fou » ; entendons : « insensé ». Comme l’étymologie de ce terme l’indique, il désigne celui qui a perdu le sens de sa vie, qui a oublié sa finalité véritable ; celui qui, aveuglé par l’appât d’une vie facile, s’installe ici-bas dans l’indifférence aux autres, et comme s’il devait y passer l’éternité. N’ayant de souci que pour sa sécurité et son confort, « n’amassant que pour lui-même », il souffre d’une double amnésie : il oublie de rendre grâce à Dieu, source de tout ce qu’il possède ; et il oublie de faire la part du pauvre. Certes il est légitime de profiter du fruit de notre travail, mais en nous souvenant que nous ne sommes que les gestionnaires des biens que le Seigneur nous confie pour subvenir à nos propres besoins, et partager avec nos frères en humanité moins favorisés. C’est précisément en partageant que nous constituons « un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas » (Lc 12, 33).

Il ne s’agit pas que d’une pieuse méditation sur le détachement des biens de ce monde : Benoît XVI discerne dans le principe de la gratuité, la dimension spécifiquement humaine de nos comportements, qu’il faut nécessairement honorer, si nous voulons parvenir à humaniser le développement économique, social et politique (Lettre encyclique Caritas in veritate, 34). Le Pape ajoute :
« Le principe de gratuité et la logique du don, comme expression de la fraternité, peuvent et doivent trouver leur place à l’intérieur de l’activité économique normale. C’est une exigence conjointe de la charité et de la vérité. (Ibid., 36). Si hier on pouvait penser qu’il fallait d’abord rechercher la justice et que la gratuité devait intervenir ensuite comme un complément, aujourd’hui, il faut dire que sans la gratuité on ne parvient même pas à réaliser la justice » (Ibid., 38).

Puissions-nous entendre ce message, et le mettre en pratique à notre échelle. La logique de la gratuité et du don procède de la conscience que l’autre ne peut me laisser indifférent, mais qu’il « m’oblige » au nom de notre commune humanité et de notre commune appartenance à la « famille de Dieu » (Ep 2, 19). Somme toute, c’est par la gratuité que la solidarité s’élève au niveau de la charité.

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Rh-jes10

"Il n'y a pas grand intérêt à être la personne la plus riche du cimetière"

Le fermier de la parabole d’aujourd’hui était tellement occupé à gagner de l’argent et à multiplier ses récoltes qu’il n’a jamais eu le temps
“de s’enrichir en vue de Dieu”.
Jésus n’accuse pas cet homme d’avoir du succès, de travailler fort pour améliorer sa condition de vie. Il le critique pour son égoïsme : Moi, moi, moi… Je vais faire ceci, je vais faire cela, je vais démolir mes granges, je vais rebâtir… mes récoltes, mes hangars, mon blé, ma personne!

Cet homme qui croit tout avoir, se dit en lui-même:
“Te voilà avec de grandes réserves. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence…”… Mais, Dieu lui dit : «Imbécile, cette nuit tu vas mourir! Et ton argent, qui l’aura?»

Dans la vie, on ne peut tout avoir. Il faut faire des choix. S’il n’y a que l’argent qui nous intéresse, plein d’autres choses importantes risquent d’être négligées. Ce n’est pas une question de bien ou de mal mais une question de priorités.
Il n’y a rien de mal à travailler sans relâche mais je n’aurai probablement plus le temps de me  consacrer à la famille et aux amis.
Il n’y a rien de mal à regarder la tv cinq ou six heures par jour mais il me restera peu de temps pour lire, pour parler avec les enfants et les amis, pour donner un coup de main à la paroisse.

Il n’y a rien de mal à jouer au golf tous les jours, mais je n’aurai probablement plus le temps de venir en aide à mes voisins malades.
En ouvrant notre coeur aux besoins des autres, c’est ainsi que nous devenons riches aux yeux de Dieu!

Il n’y a rien de mal à dépenser plusieurs milliers de dollars en voyage chaque année, mais je n’aurai probablement plus d’argent à partager avec ceux qui sont dans le besoin.
Il n’y a rien de mal à réserver les week-ends au loisir et aux sports mais le «jour du Seigneur» n’aura peut-être plus sa place dans ma vie. Etc.

Nous avons tous notre échelle de valeurs et, dans la vie, il faut savoir choisir. C’est sans doute la grande leçon de la parabole d’aujourd’hui: dans notre monde où nous avons tellement de possibilités et où la publicité nous offre toutes sortes d’expériences, où nous pouvons trouver une multitude de plaisirs et de points d’intérêts, où on nous invite à ne rien nous refuser, on peut facilement se dire : «Il n’y a rien de mal à jouir de la vie, à faire des achats extravagants, à voyager le plus possible. Il n’y a rien de mal... sauf qu’il faut aussi se poser la question: quoi d’autre est-ce que je pourrais faire!  
Dans le Confiteor on admettait « avoir péché en parole, en action et par omission! »
Il y a dans nos vies des omissions irresponsables, des omissions dangereuses : oublier Dieu, omettre de voir le besoin des autres, vivre dans une médiocrité de consommation.
Le Seigneur pourrait alors nous reprocher d’avoir négligé nos responsabilités chrétiennes : « J’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger, j’avais soif, j’étais nu, j’étais malade et en prison et vous n’êtes pas venus me visiter.»

C’est l’histoire du riche propriétaire et du pauvre Lazare. Le riche n’a rien fait de mal mais il n’a jamais vu le pauvre Lazare qui mourrait de faim à sa porte pendant que lui festoyait tous les jours.

Jésus nous offre une façon sûre de ne pas gaspiller notre vie en vain: “devenir riche aux yeux de Dieu”. Ouvrir un compte dans la banque de Dieu, là où les voleurs ne peuvent entrer, là ou la bourse est toujours stable! Dans cette banque, on n’a pas besoin d’avoir peur d’un crash économique!

Le Christ nous invite à ne pas agir en imbécile comme ce fermier imprudent qui s’identifie avec son or et son argent plutôt que de devenir un instrument de communion, de partage et d’entraide.  

«Imbécile, cette nuit même on te redemandera ta vie». Il est intéressant qu’en grec le mot « idiotes » (fou, imbécile) veuille dire « celui qui est seul ».
Ce texte d’aujourd’hui peut être pour chacun de nous une occasion de réfléchir sur les priorités qui animent notre vie de tous les jours, une occasion de nous demander quel usage que nous faisons de notre argent, de nos talents, de nos temps de loisir…
Le Christ nous rappelle que dans la vie, il y a une échelle de valeurs… tout n’est pas sur le même plan. Il  ne dit pas que l’argent est mauvais, mais il nous rappelle que l’argent comme les talents sont là pour être partagés. En ouvrant notre coeur aux besoins des autres, c’est ainsi que nous devenons riches aux yeux de Dieu!

Notre société occidentale, avec sa publicité 24 heures sur 24, peut facilement devenir une industrie de rêves pour «riches insensés».

Le Christ nous rappelle aujourd’hui que l'avenir comporte au moins un élément certain : notre mort. Tôt ou tard, il nous sera dit, à nous aussi : « Cette nuit même, on te redemandera ta vie. »



Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n° 38 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 231)
« Cette nuit même, on te redemande ta vie »

Seigneur, rends-moi digne de mépriser ma vie pour la vie qui est en toi. La vie dans ce monde est semblable à ceux qui se servent des lettres pour former des mots. Lorsqu'on le veut, on ajoute, on retranche, on change les lettres. Mais la vie du monde à venir est semblable à ce qui est écrit sans la moindre faute dans des livres scellés du sceau royal, où il n'y a rien à ajouter et où rien ne manque. Donc tant que nous sommes au milieu du changement, soyons attentifs à nous-mêmes. Tant que nous avons pouvoir sur le manuscrit de notre vie, sur ce que nous avons écrit de nos mains, efforçons-nous d'y ajouter ce que nous faisons de bien et effaçons les défauts de notre première conduite. Tant que nous sommes en ce monde, Dieu n'appose le sceau ni sur le bien ni sur le mal. Il ne le fait qu'à l'heure de notre exode, quand s'achève notre œuvre, au moment où nous allons partir.

Comme l'a dit saint Ephrem, il nous faut considérer que notre âme est semblable à un navire prêt au voyage mais qui ne sait pas quand va venir le vent, ou encore qu'elle est semblable à une armée qui ne sait pas quand va sonner la trompette qui annonce le combat. S'il dit cela du navire et de l'armée qui attendent une chose qui peut-être n'arrivera pas, combien faut-il que nous nous préparions avant que vienne ce jour brusquement, que soit jeté le pont et soit ouverte la porte du monde nouveau ? Puisse le Christ, le médiateur de notre vie, nous donner d'être prêts.


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 22 Oct 2013 - 9:38

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance




Mardi 22 Octobre 2013
Bienheureux Jean-Paul II

29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 5 : 12, 15b, 17à19, 20b et 21

Adam et JÉSUS CHRIST : « Là où le péché s'était multiplié, la grâce a surabondé

Frères, par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché. Si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la Grâce de DIEU a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, JÉSUS CHRIST. Si, à cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien plus, à cause de JÉSUS CHRIST et de LUI Seul, régneront-ils dans la Vie, ceux qui reçoivent en plénitude le Don de la Grâce qui les rend justes.
Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l'accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. En effet, de même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi. Là où le péché s'était multiplié, la grâce a surabondé.
Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la Grâce, Source de Justice, devait établir Son Règne pour donner la Vie Éternelle par JÉSUS CHRIST notre SEIGNEUR.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Psaume 39 (40) : 7et8a, 8b et 9, 10, 17

Que tous sachent ce que TU as fait pour moi !

Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
(Psaume 39 (40) entièrement)



R/ Me voici, SEIGNEUR : je viens faire Ta Volonté

TU ne voulais ni offrande ni sacrifice,
TU as ouvert mes oreilles ;
TU ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens. R/

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que TU veux que je fasse.
Mon DIEU, voilà ce que j'aime :
TA Loi me tient aux entrailles. » R/

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
SEIGNEUR, TU le sais. R/

TU seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui TE cherchent ;
toujours ils rediront : « Le SEIGNEUR est Grand ! »
ceux qui aiment Ton Salut. R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 35à38

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître devant le Fils de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)


Attendre le Retour du SEIGNEUR : exemple des serviteurs vigilants

JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, Je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/10/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Attendre le Retour du SEIGNEUR : exemple des serviteurs vigilants













Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 22 Oct 2013 - 10:15

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile du jour :



Attendre le retour du Seigneur


Prière d'introduction

Bienheureux Jean-Paul II, vous qui avez servi l’Église et vos frères, demandez au Père, pour nous, la force de dire « oui » à chaque instant de notre vie.

Demande

Seigneur, donne-moi la grâce de te servir dans mes frères.

Points de réflexion


1.Dans le psaume nous chantons « Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice ».


Le Seigneur nous veut nous, et non une offrande extérieure. Parce qu’il sait que c’est en se donnant à lui que nous serons heureux : « Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ».

2. Nous pouvons nous donner à lui par notre « oui ». Le chemin nous est montré par le « Fils l’aîné d’une multitude de frères » (Rm 8,29), notre aîné venu pour nous, pour nous conduire au Père.

Ce chemin c’est lui-même, c’est son exemple, lui qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20,28). Il nous montre donc comment être serviteurs. « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte ».

Voici le « oui » que nous pouvons prononcer par notre vie, à chaque instant. Ce « oui » n’est pas un devoir que nous aurions à rendre, mais une occasion en or de répondre à l’amour que Dieu a pour chacun de nous. Un « oui », petit ou grand, mais de toute la personne. Un « oui » que je peux lui donner de tout mon cœur maintenant et maintenant encore dans ce nouvel instant de vie.

3. « Heureux sont-ils ! » Il peut arriver qu’à l’invitation de se faire serviteur, nous ne bondissions pas de joie...

Un mensonge est fortement ancré dans le monde et en nous : il n’est pas bon d’être serviteur ! Ceci rappelle le « non serviam » qui a retenti dans le ciel. Parole de celui qui « n’a jamais été dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa nature propre, parce qu’il est menteur et père du mensonge » (Jn 8,44) affirme le Christ. D’après ce mensonge, nous pensons que nous sommes plus heureux en ne servant pas, et d’autre part qu’il vaut mieux ne pas se laisser servir et ne pas avoir besoin des autres.

Or Jésus parle du maître (Dieu) qui « prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ». Dieu n’est-il pas l’être suprêmement heureux ? Et servir ou se donner, ne serait-ce pas être d’une certaine manière comme lui ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, que surabonde en moi ta grâce ! Que même mes péchés ne m’effraient pas, puisque tu m’as gagné la vie éternelle, la vie avec toi !

Résolution

Servir aujourd’hui un de mes frères de tout mon cœur.


SOURCE : Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Lampe_10
Tenir sa lampe allumée
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 22 Oct 2013 - 13:34

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


"O Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. O notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen."  Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge


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Mardi 22 octobre 2013 : Bienheureuxx Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005), Saintes Nunilon et Alodie, vierges et martyres († 851)

Bienheureuxx Jean-Paul II « Le Géant de Dieu », Pape (263e) de 1978 à 2005:

Jésus nous invite à vivre notre vie ici-bas comme un temps d’attente. Non pas une attente passive, puisqu’il nous exhorte à « rester en tenue de service » et de veiller à ce que nos lampes demeurent allumées.

Les lampes renvoient à la parabole des vierges sages et des vierges insensées (Mt 25, 1-13). Dans les deux passages il s’agit d’attendre un Maître revenant de noces. En commentant la parabole des dix vierges, nous avions suggéré que l’huile nécessaire pour entretenir la flamme, symbolisait le désir, qui ne doit se nourrir que de la mémoire du Maître. Car l’huile des marchands, c'est-à-dire les désirs du monde, ne donne pas accès à la salle des noces : « Amen je vous le dis : je ne vous connais pas ! » (Mt 25, 12)
L’invitation à « rester en tenue de service » renvoie à la parabole des talents (Mt 25, 14-30) : là aussi il est question d’un Maître qui doit revenir, mais cette fois ce n’est pas tant l’attitude intérieure, que l’activité concrète qui est soulignée. Le bon serviteur est celui qui poursuit son travail comme si le Maître était toujours présent : il accomplit fidèlement la tâche qu’il lui a confiée, cherchant à faire fructifier son bien. Il est prêt à chaque instant à l’accueillir, puisqu’il demeure dans sa volonté.

Saint Luc a fondu en une seule les deux paraboles que l’on retrouve distinctes chez Saint Mathieu. Il suggère ainsi que Jésus nous invite à associer étroitement les deux attitudes : entretenir le désir de son retour par la méditation des Écritures et la prière qui tournent le regard de notre cœur vers celui qui vient ; et travailler avec ardeur à sa vigne pour qu’elle porte tout le fruit qu’il est en droit d’en attendre.

Les œuvres que nous sommes sensés accomplir ne sont pas forcément extraordinaires ; il s’agit plutôt d’actions qui révèlent leur origine par le dynamisme intérieur qui les habite : la charité confère aux gestes les plus simples un parfum caractéristique, celui de la gratuité. Toutes les œuvres du vieil homme, même celles qui témoignent de notre affection envers nos proches, sont plus ou moins intéressées : soit nous attendons en retour la réciprocité ou la reconnaissance ; soit, plus subtilement, nous nous recherchons dans la joie du don. Seule la charité surnaturelle est totalement gratuite parce que parfaitement désintéressée. C’est aussi pourquoi elle libère celui qui l’exerce, comme ceux qui en sont bénéficiaires.

Analysant nos motivations intérieures, Saint Augustin distingue trois étapes dans la croissance vers l’amour de charité : nous commençons par désirer être aimés : « amare amari » ; puis nous recherchons la jouissance du sentiment d’aimer : « amare amare » ; ce n’est que par le travail patient de la grâce, qu’au terme du chemin nous arrivons à aimer dans la simplicité du pur don de soi désintéressé : « amare » tout court.
Paradoxalement, ce n’est que lorsque nous aurons atteint ce décentrement de nous-mêmes dans le service gratuit de la charité fraternelle, que nous découvrirons la vraie liberté, et surtout : que nous serons disponibles pour accueillir le don de Dieu. Car aussi longtemps que nous voulons nous accaparer les choses et les personnes, nous demeurons imperméables à l’amour. Seul celui qui ose s’avancer sur le chemin du service désintéressé, parvient à vraiment se laisser aimer. Ou plutôt : il nous faut consentir à faire les premiers pas hésitants sur le chemin de la charité, pour voir venir à nous celui qui n’est qu’amour et dont le rayonnement est source de vie. C’est dans la mesure où nous nous laissons conduire par l’Esprit, qui nous apprend à servir dans la gratuité de l’amour, que nous découvrons le vrai visage du Christ : serviteur des serviteurs, qui « prenant la tenue de service, nous fait passer à table et nous sert chacun à notre tour ».

« Seigneur, je m’imagine être capable d’aimer, et je ne me rends pas compte que c’est moi que je recherche et que c’est encore moi que je sers en servant l’autre. Fais tomber les écailles de mes yeux, afin que je reconnaisse mon impuissance et que je crie de toute mes forces vers toi, qui seul peut me sauver. “Là où le péché s’est multiplié, la grâce n’a-t-elle pas surabondé” ? (1ère lect.) Oriente ma vie vers toi, Seigneur, donne-moi de désirer ardemment ton retour, de sanctifier ton Nom en toutes circonstances, et de finaliser mon agir sur la venue de ton Règne. Lors de ta venue, je pourrai alors t’entendre me dire : “Heureux serviteur qui est resté en tenue de service et qui a gardé sa lampe allumée : entre dans la joie de ton Maître”. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




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« Tu nous as choisis pour servir en ta présence »
Une méditation vers Diaconia 2013

Tu nous as choisis pour servir

Commençons par un court passage en Luc 17, 7-10. « Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘nous sommes de simples serviteurs, nous n’avons fait que notre devoir’. » Jésus fait appel à notre bon sens. Ces serviteurs font leur travail, qui est de servir à manger à table. Nous avons à être d’abord de bons professionnels, qui trouvent leur joie dans le travail bien fait, pour qui la conscience professionnelle est essentielle. Il faut dire que cela n’est plus toujours évident aujourd’hui dans les entreprises ou la fonction publique avec la pression qui est exercée sur les salariés…
‘Tu nous as choisis pour servir’ : il s’agit de trouver notre joie dans le simple service des autres, et pour les prêtres et les diacres dans l’exercice du ministère qui leur a été confié. Jésus nous dit … que cela devrait nous suffire ! Nous n’avons pas à attendre de gratification.

Allons voir maintenant un autre récit de Luc (12, 35-38). « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.». La tenue de service, le bleu de travail ou la blouse blanche à l’hôpital par exemple, cela signifie que nous sommes dans notre temps de travail, que nous avons une responsabilité à exercer, un travail qui nous est confié. Comment restons-nous en tenue de service dans notre vie quotidienne?

« Gardez vos lampes allumées. » Les serviteurs sont dans la nuit, ils sont d’astreinte, ils attendent de servir, d’ouvrir la porte au maitre à son retour des noces. Or il va se passer quelque chose d’inattendu, de renversant : « Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis, il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. » Le maitre se met en tenue de service ! Les serviteurs n’attendaient que de servir et voilà qu’ils sont servis par leur maitre !

La clé est un peu plus loin dans l’Evangile, au moment du dernier repas : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert[1] » (Lc 22, 27). Jésus se définit comme le servant, le serveur … le diacre !

Dans les Ecritures, une parole en appelle une autre. Je pense à celle-ci : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Mt 18,20) Si nous mettons ensemble les deux phrases, cela donne : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux comme celui qui sert. » Dans l’eucharistie, le Christ est présent, mais avons-nous conscience qu’il est présent ‘comme celui qui sert’ ?

Il y a là, me semble-t-il, un fondement du ministère des diacres. Le diaconat est ce ministère que l’Esprit Saint a insufflé au Concile pour signifier que l’horizon de l’Eglise est le service de l’humanité. Et pour signifier que dans ce service que vivent les chrétiens, c’est le Christ lui-même qui sert. La diaconie de l’Eglise est celle du Christ, en son Corps qui se tisse dans le quotidien des hommes. Les diacres particulièrement signifient cette dimension dans leur travail et dans leur quotidien, et dans l’eucharistie ils signifient que c’est le Christ dans sa présence réelle qui nous sert à table.

Si nous continuons à ‘enfiler les perles’ des paroles de l’Evangile, il nous faut ajouter cette phrase si forte de Jésus « Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20,28 et Mc10,45). Il est venu pour servir … Mais à part le geste symbolique du lavement des pieds, on ne voit pas beaucoup Jésus dans des activités ordinaires de service. En fait on le voit se mettre au service de l’humanité à restaurer chez une personne qui l’avait perdue (comme dans les guérisons des  possédés), au service d’un lien social à retrouver (avec les lépreux par exemple), mais aussi au service du rétablissement d’une communion de l’humanité avec son Dieu : C’est le sens de sa vie donnée ‘en rançon pour la multitude’, qu’il exprimera en parlant de ‘la nouvelle alliance en son sang’ (Lc 22, 20, 1Co 11, 25).

J’aime aussi une phrase de la première prière eucharistique pour la réconciliation : « Il est venu nouer entre l’humanité et Toi, Père, un lien si fort que rien ne pourra le défaire. » Etienne Grieu le dit bien et nous aide à comprendre ce don ‘pour la multitude’: « En Christ, c’est Dieu lui-même qui vient et l’on peut lire toute l’histoire de Jésus comme une unique tentative de renouer les liens défaits. Confronté à notre refus, il a malgré tout trouvé une issue, en se laissant atteindre par notre violence. On représente parfois le ‘Christ aux liens’ : les mains attachées, il a été dépossédé de sa dignité d’être libre et va être mené à la mort. Or de ces liens il a fait ce qui manifeste l’attachement irrévocable de Dieu à l’humanité et au monde. En lui, Dieu s’est lié à nous. Notre Dieu, en Christ, s’est engagé sans retour et sans reste envers nous, et cette invitation bouleverse l’humanité de fond en comble, sans lui faire violence, mais en appelant en elle ce qui est à naître. Voilà ce sur quoi repose la diaconie de l’Eglise : elle parie sur la capacité de l’humanité à mettre son habit de fête pour accueillir Celui qui vient la visiter.[2] »

On retrouve ici le thème du retour des noces. Revenons donc au récit de Luc en 12,42-44 : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé. Heureux serviteur, que son maitre, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare, il l’établira tous ses biens. » ‘Il l’établira’, c’est-à-dire il lui donnera une autorité et une responsabilité qui participe directement à celle du maître. ‘Sur tous ses biens’ : Les biens du Christ, ce sont peut-être justement ces liens que le Père veut renouer avec l’humanité. Nous sommes de simples serviteurs, mais nous pouvons découvrir la portée universelle de nos vies et de nos actes, et la responsabilité que nous avons par rapport à tous les hommes et à toute la terre. La mission que Jésus a vécue de renouer le lien entre Dieu et les hommes s’est jouée dans un temps et un espace limités : « J’ai été envoyé aux brebis perdues d’Israël », dit-il (Mt 15, 24). Mais la portée de ce qu’il a vécu est universelle : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance répandu pour la multitude » (Mc 14, 24). Pour nous aussi, le service que nous vivons est limité dans le temps et l’espace, mais dans le Corps du Christ il a une portée universelle.

Pour servir en ta présence

Notre méditation dans les récits évangéliques nous a amenés à suivre les mots servir et serviteurs. Mais il s’agit de servir ‘en sa présence’. Comment se manifeste cette présence ? Nous l’avons vu, il s’agit d’attendre le maitre quand il revient. L’arrivée du maitre, l’avènement du Fils de l’Homme, voilà une nouvelle piste que je vous invite à suivre, cette fois dans l’Evangile de Matthieu.

En Mt 24, 37-44, Jésus dit : « Soyez prêts car c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Et Jésus fait une comparaison avec le temps de Noé. « A cette  époque,  avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis : Tel sera aussi l’avènement du Fils de l’Homme. » Dans cette histoire du déluge, on mange et on boit, ou plutôt littéralement on se goinfre et on s’enivre. Les gens ‘ne se doutent de rien’. C’est le contraire de ‘veiller’. Matthieu place d’ailleurs ici l’épisode du serviteur qui donne à tous ‘la nourriture en temps voulu’. Ce serviteur, lui, est à son travail au moment du retour du maitre, c’est-à-dire de l’avènement du Fils de l’Homme.

Si nous continuons notre lecture, nous tombons sur le grand récit du ‘jugement dernier’. « Quand le Fils de l’Homme viendra … il dira : ‘venez à moi les bénis de mon Père, car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire’ » (Mt 25,35). Tout s’éclaire quand on met ensemble les deux textes : à l’époque de Noé, les gens mangent et boivent pour eux-mêmes, se goinfrent sans se préoccuper des autres. En Mt 25 les gens voient leurs frères dans le besoin et leur donnent à manger et à boire, ils veillent, comme le serviteur qui donne la nourriture en temps voulu. Il y a d’un coté des gens ‘qui ne se doutent de rien’, de l’autre des gens qui sont surpris : « Tu étais déjà là alors que nous t’attendions ? Tu avais faim et soif ? Mais on ne t’a jamais vu. » Et les autres : « Comment, moi, je ne t’aurais pas donné à manger et à boire ? Mais je ne t’ai jamais vu avoir faim et soif ! » Et le Fils de l’Homme répond : « Oui, tu mangeais et tu buvais, sans te douter de rien, sans voir ton frère à ta porte, sans voir ce petit dans le besoin qui est mon frère. »

Nous faisons ici deux découvertes :

D’abord celle de l’enjeu de l’avenir de la planète : Nous sommes avant le déluge. Nous mangeons et buvons, nous nous étalons dans l’hyper consommation, nous ne nous rendons pas compte que notre avenir est inexorablement lié à celui de la multitude qui n’a pas de quoi vivre, nous ne nous doutons de rien, nous ne discernons pas les menaces liées à ce monde qui se structure dans l’injustice.

Ensuite il y a ce qui se joue dans chaque rencontre avec nos frères humains : A chaque moment où l’un d’entre nous accueille l’autre comme un frère, se joue dans la trame de l’histoire l’avènement du Fils de l’Homme. Il commence à chaque moment de l’histoire, hier, aujourd’hui et demain, quand quelqu’un peut dire : ‘j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger’. Le lien indissoluble de Dieu et de l’humanité en Jésus-Christ s’est renoué, un fil a été tissé du Royaume de Dieu.

L’intérêt de cette découverte, c’est de ne pas faire de l’engagement pour et avec les autres une conséquence de la foi, mais le cœur de la foi. La diaconie n’est pas un prolongement éthique de l’Evangile. La Bonne Nouvelle, c’est l’évangélisation des relations entre les hommes, du tissu relationnel. Sinon nous risquons de nous épuiser dans l’action en cherchant ailleurs un ressourcement. Pour nos communautés aussi, les engagements solidaires sont des lieux sources pour la foi, des lieux d’expérience spirituelle et même sacramentelle d’une eucharistie hors les murs qui trouve son sens et son accomplissement dans l’eucharistie liturgique. C’est ce que nous découvrons dans la démarche vers Diaconia 2013.

Pour élargir notre vision, comme le fait Mt25 dans son grand scenario, je dirais ceci : L’avènement du Fils de l’Homme, c’est la récapitulation de la multitude de tous ces moments où chacun d’entre nous, chaque être humain, quelque soient ses convictions, a été confronté à un autre frère humain dans le besoin et a pu vivre avec lui une rencontre authentique. Et dans cette récapitulation, nous découvrirons que nous sommes tous frères du Fils de l’Homme, nous serons devenus un Corps de frères. Et nous découvrirons que cette multitude des rencontres et des liens tissés aura fait lever la pâte de notre monde et que ‘le Christ sera tout en tous’.

C’est ce que nous anticipons dans l’eucharistie, où nous vivons le renversement signalé en Luc 12 : Nous qui avons vécu le ‘sacrement du frère’ (‘j’avais faim et vous m’avez donné à manger’), nous découvrons que c’est le Ressuscité qui nous sert à table et qui nous donne à manger et à boire : « Prenez et mangez, prenez et buvez ». Et que nous donne-t-il à manger et à boire ? Lui-même, sa vie de chair et de sang, pour « qu’en  ayant part au Corps et au Sang du Christ nous soyons rassemblés par l’Esprit-Saint en un seul Corps. », ce Corps du Christ animé d’une vie nouvelle  fondée sur le don gratuit de la vie, une vie tissée de liens nouveaux, si forts que rien ne pourra les défaire.

C’est sur ce chemin que Diaconia 20113 voudrait nous conduire, un chemin où nous apprenons à lier ensemble les trois dimensions de l’Église dont parle Vatican II : le service, la parole et la célébration.

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Dominique Fontaine,
Vicaire général de la Mission de France (octobre 2011)



Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°11, 1 ; PG 44, 996 (trad. Canévet, La Colombe et la ténèbre, Cerf 1992, rev.)

« En tenue de service et la lampe allumée »

C'est pour que notre esprit se dégage de tout mirage que le Verbe nous invite à secouer des yeux de nos âmes ce lourd sommeil, afin que nous ne glissions pas hors des réalités véritables en nous attachant à ce qui n'a pas de consistance. C'est pourquoi il nous propose l’image de la vigilance, en nous disant : « Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées »… Le sens de ces symboles est bien clair. Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d'une conscience pure, car la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe. Éclairée par la vérité, son âme est dégagée du sommeil de l'illusion puisqu’aucun songe vain ne l’égare. Si nous accomplissons cela, selon ce que dit le Verbe, nous entrons dans une vie semblable à celle des anges…

Ce sont eux, en effet, qui attendent le Seigneur au retour de ses noces et qui sont assis aux portes du ciel avec des yeux vigilants, afin que le Roi de gloire (Ps 23,7) puisse y passer à nouveau, lorsqu'il reviendra des noces et rentrera dans la béatitude qui est au-dessus des cieux. « Sortant de là comme un Époux sort de sa chambre nuptiale » (Ps 18,6)…, il a uni à lui comme une vierge notre nature qui s'était prostituée aux idoles, l'ayant restituée à son intégrité virginale par la régénération sacramentelle. Les noces étant désormais achevées, puisque l'Église a été épousée par le Verbe…et introduite dans la chambre des mystères, les anges attendaient le retour du Roi de gloire vers la béatitude qui est conforme à sa nature.

C'est pourquoi le texte dit que notre vie doit être semblable à celle des anges. De même qu’ils vivent loin du vice et de l'illusion, prêts à accueillir la parousie du Seigneur, nous devons nous aussi rester éveillés aux portes de nos demeures et nous tenir prêts à obéir lorsqu’il viendra et frappera à la porte.



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 23 Oct 2013 - 9:32

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance




Mercredi 23 Octobre 2013
Saint Jean de Capistran, Prêtre

29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 6 : 12à18

De l'esclavage du péché au Service de DIEU

Frères,
il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. Ne mettez pas les membres de votre corps au service du péché pour mener le combat du mal : mettez-vous au contraire au Service de DIEU comme des vivants revenus de la mort, et offrez à DIEU vos membres pour le combat de Sa Justice. Car le péché n'aura plus sur vous aucun pouvoir : en effet, vous n'êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la Grâce de DIEU.
Alors ? Puisque nous ne sommes pas sujets de la Loi, mais de la grâce, allons-nous recommencer à pécher ? Absolument pas. Vous le savez bien : en vous mettant au service de quelqu'un pour lui obéir comme esclaves, vous voilà esclaves de celui à qui vous obéissez : soit du péché, qui est un chemin de mort ; soit de l'Obéissance à DIEU, qui est un Chemin de Justice. Mais rendons Grâce à DIEU : vous qui étiez esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur à l'enseignement de base auquel DIEU vous a soumis. Vous avez été libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Psaume 123 (124) : 2et3, 4et5, 7

Si le SEIGNEUR n’avait pas été pour nous…

Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.
(Psaume 123 (124) entièrement)



R/ Notre secours est dans le NOM du SEIGNEUR

Sans le SEIGNEUR qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère. R/

Alors le flot passait sur nous,
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés
par les flots en furie. R/

Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur ;
le filet s'est rompu :
nous avons échappé. R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 39à48

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître debout devant le Fils de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)


Attendre le Retour du SEIGNEUR : parabole de l'intendant fidèle

JÉSUS disait à Ses Disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'Homme viendra. »
Pierre dit alors : « SEIGNEUR, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le SEIGNEUR répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, Je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/10/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Attendre le Retour du SEIGNEUR : parabole de l'intendant fidèle













Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 23 Oct 2013 - 14:38

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


"O Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. O notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen."


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.4755023892841132&pid=15

Mercredi 23 octobre 2013 :  Saint Jean de Capistran, prêtre o.f.m. (1386-1456)


Saint Jean de Capistran, Prêtre o.f.m. :


Le caractère inattendu de la venue du Fils de l’Homme, entendons le Seigneur Jésus Christ ressuscité, ressort tout particulièrement de la comparaison utilisée par Jésus au début de l’évangile de ce jour. En fait, Jésus veut nous inviter à la vigilance pour être capable de le reconnaître lorsqu’il viendra et se présentera devant nous : « Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’Homme viendra ».

La question de Pierre pour savoir si cet avertissement s’adresse à tous ou seulement aux disciples amène Jésus à raconter la parabole de l’intendant fidèle. Celle-ci va nous permettre de comprendre que la vigilance dans l’attente du maître se joue dans notre fidélité responsable par rapport à la mission par lui confiée.

La parabole fait bien ressortir que l'administration des choses divines comme celle des biens de la terre requière à la fois fidélité et prudence : fidélité au Maître dans la fidélité aux dons et à la mission reçue de lui ; prudence dans l’usage de ces dons et dans l’exercice de cette mission.
Jésus lie ces deux attitudes au fait de donner « en temps voulu » aux âmes confiées leur « part de blé », plus exactement leur « mesure de froment ». En insistant sur le fait que ce bienfait doit venir en son temps, Jésus souligne qu’il lui est essentiel d’être ajusté à la capacité de celui qui le reçoit : ni trop, ni trop peu. Sinon, il deviendrait inutile.
L’homme qui gère ainsi la faim et par conséquent la croissance de ceux dont il a la responsabilité, Jésus n’hésite pas à le proclamer « bienheureux ». Plus soucieux de Dieu et de ceux qui lui sont confiés que de lui-même, il est entré dans la dynamique du don et du service. Totalement détaché de lui-même, il est libre et demeure dans la joie de son Maître.
A l’inverse, le mauvais serviteur, se soucie plus de lui-même que du Maître et de ceux dont il a la charge. Au lieu de veiller avec attention sur ses propres serviteurs, il les blesse et les meurtrit à coup de bâton. Mangeant, buvant, s’enivrant, il pense plus à se servir qu’à servir. Il se rend maître du service qui lui a été confié oubliant que ce dont il dispose pour accomplir sa mission est un don, tout comme celle-ci d’ailleurs.

Certes, il s’agit de développer les dons reçus mais l’intendant ne doit jamais oublier que c’est pour le service de celles et ceux que le Maître lui a confiés. Tous, quelle que soit notre vocation, nous nous sommes vus confier des dons à faire fructifier dans une mission de service de la charité. Chacun de nous devra rendre compte de la manière dont il s’est acquitté de sa responsabilité suivant la mesure de sa prise de conscience de ce qu’était la volonté du Seigneur : « Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre ».
« A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage ».
Il est important de remarquer ici que Jésus ne dit pas qu'il demandera davantage pour ce qu'il a donné, mais pour ce qu'il a confié comme un dépôt. Et il est encore plus essentiel de noter que c’est le bonheur qui est promis à celui qui se sera montré responsable de ce qui lui a été confié !

« Seigneur, c’est bien le bonheur que nous désirons ! Que ton Esprit Saint nous assiste pour œuvrer dans la fidélité et la prudence à ce que tu attends de nous dans nos familles, nos lieux de travail, nos communautés, selon l’appel de toi que nous avons reconnu et auquel nous avons choisi de répondre. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



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La parabole du Serviteur fidèle et avisé

"Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le maître a établi
sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en
temps voulu ?" – Matthieu 24:45.


Ce texte est le début de la seconde de quatre paraboles qui figurent dans
l’évangile selon Matthieu
à la suite du discours de Jésus sur sa Parousie dans
lesquelles il exhorte ses disciples à veiller en attendant son retour (24:45-47). Ce
discours a été prononcé sur le mont des oliviers peu avant sa mort. Cette
parabole a également été rapportée dans l’évangile selon Luc mais dans un
contexte tout différent (12:41-48).

On abuse parfois de cette parabole pour justifier l’autorité d’un petit groupe
d’hommes sur l’ensemble d’une communauté. Les institutions religieuses
tendent en général à identifier un intendant donnant la nourriture aux fidèles et
il est aisé de comprendre pourquoi. Cette position leur permet de justifier une
certaine autorité sur les fidèles en matière de doctrine. Ce détournement assez
courant a atteint son paroxysme chez les Témoins de Jéhovah. Le petit groupe
d’hommes qui est à la tête de cette organisation affirme constituer l’unique canal
par lequel Dieu communique avec les hommes.

Est-ce vraiment ce que Jésus a voulu enseigner ? Pour bien comprendre la
signification de ce récit, il faut d’abord définir ce qu’est une parabole puis le
situer dans son contexte précis.

Qu’est-ce qu’une parabole ?

Il ne faut pas confondre parabole et allégorie. Une allégorie est une histoire
construite qui sert à donner un enseignement précis et dans laquelle chaque
détail correspond à une réalité alors qu’une parabole est une simple comparaison
tirée de la vie quotidienne qui sert généralement à illustrer une vérité essentielle.
La parabole de l’intendant infidèle illustre bien cette différence fondamentale
(Luc 16:1-13)
. Si l’on cherche un sens à chaque détail, on est forcé d’admettre
que Jésus enseigne que la fin justifie les moyens. Or, il est évident que c’est la
sagesse pratique de cet homme que Jésus veut mettre en avant dans ce texte.
L’exemple de Paul avec les deux femmes, la servante et la femme libre, qui
représentent deux alliances est une allégorie comme l’apôtre l’indique lui-même
(Galates 4:22-31)
. Cependant, le Nouveau Testament contient quelques récits
appelés paraboles qui sont en réalité des allégories et notamment la parabole des
vignerons (Matthieu 21:33-39). C’est donc le contexte qui doit permettre
d’interpréter correctement un tel récit.


Examen du contexte

Le procédé ordinaire de Matthieu consiste à regrouper les paroles et les actes de
Jésus par sujets. Ainsi, son évangile contient cinq grands discours entrecoupés
de récits
qui suivent chacun un thème bien précis. Le cinquième discours, qui
contient la parabole qui nous intéresse
, a pour thème le retour de Jésus et
l’instauration du royaume de Dieu.

Le procédé ordinaire de Luc est tout différent. Il se propose de faire un exposé
suivi des événements concernant Jésus (1:3)
. Il prend soin de remettre chaque
enseignement dans sa situation historique même si son évangile ne suit pas non
plus un ordre strictement chronologique. Le contexte indiqué par Luc est donc à
privilégier même si Jésus a évidemment pu rappeler cette parabole lors de son
discours sur sa Parousie. De plus, son récit est plus détaillé que celui de
Matthieu.


Selon Luc donc, Jésus n’est pas encore monté à Jérusalem (9:51, 13:22), la foule
est rassemblée par milliers (12:1) et Jésus s’adresse à tous mais plus
particulièrement à ses disciples (v. 22). A un moment de son discours, Jésus
exhorte ses disciples à veiller en attendant son retour : "Soyez semblables, vous,
à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès
qu’il viendra et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant
trouvera en train de veiller ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera
mettre à table et, passant de l’un à l’autre, les servira. Qu’il vienne à la
deuxième ou à la troisième veille, s’il trouve les choses ainsi, heureux sontils
! Comprenez bien ceci : si le maître de la maison avait su à quelle heure le
voleur devait venir, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous
aussi, tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils
de l’homme va venir" (v. 36-40).

En rapport avec ces paroles, Pierre pose la question suivante : "Seigneur, est-ce
à nous que tu adresses cette parabole, ou à tous ?" (v. 41, Colombe)
. Pierre
souhaite donc savoir si cette magnifique promesse concerne uniquement le
cercle pour l’instant restreint des disciples, le petit troupeau, ou bien un
ensemble plus large de personnes susceptibles de se joindre à eux.

Jésus répond avec la question choisie comme texte d’introduction. En utilisant la
conjonction donc, il semble continuer de parler comme s’il ne tenait aucun
compte de la question de Pierre mais il va pourtant lui apporter une réponse
précise en mettant en scène ce serviteur fidèle et avisé à qui son maître a confié
une tâche importante.
La forme interrogative engage chaque auditeur à
s’interroger sur lui-même.

Cependant, Luc emploie le terme intendant plutôt que serviteur (12:42). Les
intendants ou économes
(du grec oikonomos) étaient aussi des serviteurs mais
occupaient parmi ceux-ci un rang plus élevé car une gestion leur avait été
confiée. On retrouve ce terme appliqué à des disciples à quatre reprises dans le
Nouveau Testament
. Paul dit que l’épiscope (du grec episkopos : surveillant) est
un intendant de Dieu (Tite 1:7)
. Par ailleurs, il dit en parlant des enseignants :
"Qu’on nous regarde comme des serviteurs du Christ et des intendants des
mystères de Dieu" (1 Corinthiens 4:1).
Pierre cependant étend l’usage de ce
terme à tous les disciples : "Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au
service des autres, comme de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu"
(1 Pierre 4:10).


Qui est le serviteur ?

Faut-il donc distinguer un groupe de disciples établis comme intendant collectif
sur le reste de la communauté pour leur donner l’enseignement ou Jésus a-t-il
simplement voulu attirer l’attention des disciples sur les qualités qui leur
permettront de veiller en les comparants à cet intendant ? Faut-il rechercher un
sens à chaque détail et tenter d’identifier ce que représentent la nourriture et les
biens ? Ces questions sont importantes car on cherche souvent à allégoriser les
paraboles pour en tirer des enseignements précis que l’on n’arrive pas à justifier
par des textes clairs.
Le contexte de cette parabole, chez Matthieu comme chez Luc, est l’exhortation
des disciples à veiller en attendant le retour du maître.
Cette exhortation
concerne évidemment tous les disciples.
Cela est d’ailleurs confirmé par les
paroles de Jésus rapportées dans le passage parallèle chez Marc qui paraît être la
réponse précise à la question de Pierre : "Ce que je vous dis à vous, je le dis à
tous : Veillez !" (13:37)
. Luc aura rapporté la question de Pierre et la parabole
de Jésus et Matthieu uniquement la parabole.
Marc aura rapporté la réponse
toujours dans un contexte où il est question de veiller mais en ne donnant ni la
question de Pierre, ni la parabole de Jésus.


Nous viendrait-il à l’esprit en lisant la parabole qui précède celle-ci chez Luc
(12:39) de penser que Jésus affirmait qu’il était un voleur ? Cet exemple a pour
but d’attirer l’attention sur l’importance de veiller et la comparaison ne porte
que sur un trait de ressemblance qui est à l’évidence celui-ci : Tout comme un
voleur ne prévient pas quand il arrive, Jésus reviendra à l’improviste.
En donnant la parabole du serviteur fidèle et avisé, Jésus cherche simplement à
montrer que tout comme celui-ci, chaque disciple sera récompensé ou puni en
fonction de la façon dont il aura accompli la tâche qui lui a été confiée. Pour
bien faire, chacun doit développer les mêmes qualités que cet intendant, la
fidélité et la prudence. Le contexte n’autorise manifestement pas à allégoriser ce
récit.

Le bon serviteur et celui qui devient mauvais

"Heureux ce serviteur, que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte
! Vraiment, je vous le dis, il l’établira sur tous ses biens" (v. 43-44)
.
C’est le maître à son arrivée (du grec erchomai) qui jugera si un serviteur a été
fidèle et avisé ou non. Cette arrivée est à mettre en rapport avec ces autres
paroles de Jésus : "Alors on verra le Fils de l’homme venant (de erchomai)
dans une nuée avec puissance et grande gloire" (Luc 21:27)
. A l’évidence,
aucun homme ou groupe d’hommes ne peut s’autoproclamer serviteur fidèle et
avisé et ainsi passer outre l’autorité du maître.

La récompense du serviteur fidèle et avisé sera une haute administration durant
le règne de Christ. On retrouve cette promesse dans le livre de l’Apocalypse :
"tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils
régneront sur la terre" (5:10, Colombe).


"Mais si ce serviteur dit en son coeur : ‘Mon maître tarde à venir’, et qu’il se
mette à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, boire et s’enivrer, le
maître de ce serviteur arrivera au jour qu’il n’attend pas et à l’heure qu’il ne
connaît pas ; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les infidèles." (v.
45-46).

Jésus décrit le comportement du mauvais serviteur. La cause de son infidélité est
que le maître tarde à revenir. Il s’est écoulé de longues années depuis que la
promesse a été faite, la foi en son retour s’est effritée et l’esprit du monde a pris
le dessus sur l’attente constante du maître.
Le maître promet la plus grande
sévérité au serviteur qui aura agit de la sorte, il sera considéré comme un
incroyant, un homme sans foi.

Le juste jugement de chaque serviteur

"Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’aura rien préparé
ou fait selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups. Quant à celui qui,
sans la connaître, aura par sa conduite mérité des coups, il n’en recevra
qu’un petit nombre. A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup
demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage" (v. 47-
48).


Le maître met en garde tous ses serviteurs mais selon le degré de connaissance
que chacun a de sa volonté. Le principe est le même que pour le péché :
"Quiconque aura péché sans la Loi, périra aussi sans la Loi ; et quiconque
aura péché sous la Loi, par la Loi sera jugé" (Romains 2:12).


Emmanuel Bertin
emmanuel@recherches-bibliques.info


 

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God, p. 73 (trad. La Joie du don, p. 68, rev)

« Heureux ce serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail »

Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd'hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir. Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l'arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire : « Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir ». Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants…

Mon Dieu, puisque tu es Jésus mon patient, daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent avec mes fautes et tenant compte de l'intention, car elle est de t'aimer et de te servir dans la personne de chacun de tes malades. Seigneur, augmente ma foi (Lc 17,5), bénis mes efforts et ma tâche, maintenant et à jamais.



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 24 Oct 2013 - 8:41

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance




Jeudi 24 Octobre 2013
Saint Antoine-Marie Claret, Évêque

29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 6 : 19à23

Le péché conduit à la mort ; le Service de DIEU conduit à la Vie Éternelle

Frères,
j'emploie ici un langage humain, adapté à votre faiblesse. Auparavant, vous aviez mis tout votre corps au service de l'impureté et du désordre, qui ne mènent qu'au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au Service de la Justice, qui mène à la Sainteté.
Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice.
Qu'avez-vous récolté alors, à commettre des actes que vous regrettez maintenant ? En effet, ces actes mènent à la mort.
Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de DIEU, vous y récoltez la Sainteté, et cela aboutit à la Vie Éternelle.
Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le Don Gratuit de DIEU, c'est la Vie Éternelle dans le CHRIST JÉSUS notre SEIGNEUR.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Psaume 1 : 1et2, 3et4a, 4bc à 6

Le Vrai Bonheur


R/ Heureux l'homme qui met sa foi dans le SEIGNEUR

Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la Loi du SEIGNEUR
et murmure Sa Loi jour et nuit ! R/

Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. R/

Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra. R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 49à53

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Elle est Vivante, la Parole de DIEU : plus tranchante qu'une épée, Elle pénètre les pensées de notre cœur. Alléluia. (He 4, 7)


JÉSUS, cause de division entre les hommes

JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la Terre, et comme Je voudrais qu'il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli !
Pensez-vous que Je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, Je vous le dis, mais plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=24/10/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






JÉSUS, cause de division entre les hommes













Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 24 Oct 2013 - 9:18

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

******

Méditation sur l’ évangile du jour :


Jésus, cause de division entre les hommes


Prière d'introduction

Seigneur Jésus, tu m’invites à passer ce moment avec toi pour que la lecture et la méditation de ta Parole me transforment : tu veux que je sache être ton témoin au quotidien, mais tu sais ma faiblesse... Tu sais aussi mes réticences plus ou moins conscientes... Accorde-moi la grâce de la générosité et de la force, pour être ce que tu attends de moi là où tu m’as placé...

Demande


Seigneur, accorde-moi la grâce d’être candide comme une colombe mais prudent comme le serpent, pour que je sache transmettre le feu de la foi dans les cœurs où sa vigueur diminue. Le Saint Père insiste sur la désaffection de ta parole au sein de ton Église et nous demande de « réchauffer le cœur des 99 brebis », lassées de bien des discours inefficaces...

Points de réflexion

1.Je suis venu allumer un grand feu sur la terre.

Seigneur, le feu dont tu parles et dont tu rêves ne peut être ni un feu de vengeance ni un feu dévastateur... mais c’est le feu dont parlait Jean Baptiste, le feu du baptême d’eau et d’Esprit Saint, feu de la conversion du pécheur... feu de purification. Il ne s’agit pas de changer ce qui se voit à l’extérieur, mais il faut arriver à une conversion au plus intime de moi-même.

Tu veux ma conversion, mais en même temps, tu nous as dit de nous méfier des faux prophètes, qui anesthésient notre conscience en nous démontrant que tout est relatif et que tout le monde n’a pas la même idée du bien et du mal... Aide-moi à être vigilant !

Seigneur, je sais que « par la faute d’un seul le mal est entré dans le monde »... et qu’alors nous avons perdu tout ce que nous avions reçu gratuitement... mais grâce à ton Incarnation, tu nous as rendu toutes nos chances de voir Dieu, de lui plaire, de le servir en servant ceux que tu as mis à nos côtés... Par ton humanité, tu nous ouvres la porte et nous fais entrer dans l’intimité divine...

Oui, ça, je le sais... mais tu m’invites à me convertir, à me purifier... et ce n’est possible que si je passe par la porte étroite...

Seigneur, j’ai besoin de toi... sans toi je vois et je sais très bien que ne peux rien faire !

Je voudrais découvrir cet Esprit d’amour qui me lie à toi... ce même Esprit qui me donnera la force et l’audace pour témoigner de ce qu’il y a de plus profond en moi... Oui, Seigneur, j’ai besoin d’audace pour témoigner de ma foi...

2. Je dois être baptisé d’un baptême.

Que veux-tu dire, Seigneur ? Ce baptême dont tu parles est-ce celui de Jean Baptiste, à la suite duquel il a vu l’Esprit Saint descendre sur toi sous la forme d’une colombe ? Seigneur, je ne comprends pas ce que tu veux dire : tu n’as pas besoin d’être purifié et tu n’as pas besoin non plus de recevoir cet Esprit, qui est déjà en toi et avec toi et avec le Père... Trinité Sainte dont les personnes sont inséparables...

Mais, ici aussi, en parlant de baptême tu évoques ta passion, ta mort et ta résurrection... et tu penses à ce jour formidable où l’Esprit Saint baptisera ton Église, ton Corps mystique... Il fallait que tu passes par la mort, que ta passion nous purifie de notre péché et que tu le prennes sur toi pour que l’Esprit Saint puisse descendre... Le soir de la Cène, tu as dit à tes disciples que si tu ne partais pas, l’Esprit ne pourrait pas venir.... Et tu leur as promis que lui, une fois venu, il révélerait la vérité tout entière...

Là, t’adressant à tes disciples, tu leur dis ton impatience de voir la transformation du monde par l’Esprit Saint...

3. Je ne suis pas venu établir la paix sur la terre.

Seigneur, aide-moi à comprendre ce que tu veux me dire.

. C’est vrai que nous sommes appelés à témoigner de toi et de ton mystère de salut au milieu de toutes les cultures et de toutes les civilisations... Jean Paul II avait ouvert son pontificat en disant « N’ayez pas peur, ouvrez les portes à l’Esprit Saint... ». C’est vrai que les actes des apôtres nous racontent comment l’Esprit Saint a totalement transformé les apôtres, les revêtant d’une force et les libérant de toute peur, ils eurent l’audace d’annoncer la résurrection du Christ. Ils se rassemblaient autour de Marie... Ils étaient fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières..
.
Être tes témoins, porter du fruit, toucher les cœurs... tout seul, isolé dans mon coin, c’est impossible : la fécondité vient de la communion entre tous les membres de ton Église... La première communauté n’avait qu’un seul cœur et qu’une seule âme... c’est-à-dire que chacun avait dû faire des efforts et se dépasser personnellement, pour vivre cette charité exemplaire... Seigneur est-ce que le feu dont tu parles n’est pas celui de cette charité à toute épreuve, qui nous unit les uns aux autres et nous rend forts pour la mission confiée ?

Dialogue avec le Christ

Tu nous as dit que nous étions le sel de la terre et la lumière du monde... mais que lorsque le sel s’affadit, la vie n’a plus aucun goût... A Rion, les jeunes ont été invités à « mettre le Christ dans leur vie pour qu’elle ait du goût ». Le Pape François commentait cette saveur en disant : « si nous voulons que la vie ait vraiment sens et plénitude, ... mets la foi dans ta vie et elle aura une boussole qui lui donne la direction ... Mets la foi, mets l’espérance, mets l’amour dans ta vie !... » Seigneur ce feu dont tu parles c’est celui qui doit brûler en moi et donner toute la chaleur que les autres attendent de mon témoignage...

Résolution

Méditer le plus souvent possible cette phrase de Catherine de Sienne : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu sur la terre ! ».

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jesus_18
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 24 Oct 2013 - 13:05

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


"O Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. O notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen."


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.5000455501907192&pid=15

Jeudi 24 octobre 2013 : Saint Antoine-Marie Claret, évêque (1807-1870), Saint Louis Guanella, prêtre et fondateur (1842-1915)

Saint Antoine-Marie Claret, évêque (1807-1870):
Saint Louis Guanella, prêtre et fondateur (1842-1915) :

Comment Paul peut-il nous dire que nous sommes devenus « esclaves de Dieu » ? Ce terme n’est-il pas synonyme d’aliénation, de non disposition de soi ? A quelle conception de Dieu cette image ne risque-t-elle pas de conduire ?

En fait l’Apôtre joue sur l’opposition entre la situation du pécheur - dont la liberté est aliénée au point d’être réduit à l’état d’
« esclave du péché » - et celle de l’homme régénéré, libéré du péché et de l’assujettissement à la loi, et vivant de la vie filiale dans l’Esprit. Pour souligner le contraste entre ces deux états, saint Paul emploie dans les deux versets le même terme - « esclave » - en ayant soin de différencier les fruits des deux esclavages : le premier conduit à la mort, le second à la sainteté. Autrement dit, le premier « maître » est homicide, le second est Source de vie nouvelle. Le premier nous ravit notre vie naturelle, le second nous donne part à sa propre vie divine - à condition de lui rester attachés par les liens d’un amour fidèle, à l’image de la fidélité de celui qui a livré sa vie pour nous arracher aux griffes de la mort. 

Pour adoucir quelque peu ce vocable qui fait frémir, rappelons-nous ce que Saint Paul nous disait dans la lecture que nous avons entendue hier :
« en vous mettant au service de quelqu’un pour lui obéir comme esclaves » ; c’est donc un choix libre et pas une contrainte subie. Le premier à avoir volontairement assumé la condition d’esclave, ce fut Jésus lui-même, comme l’Apôtre le précise aux Philippiens (Ph 2, 7) ; et il le fit pour nous libérer de l’esclavage mortifère du péché. Dans la droite ligne du sien, notre esclavage ne peut être qu’un esclavage d’amour, qui vise à ne pas perdre la grâce rédemptrice dont nous sommes bénéficiaires. Saint Ignace de Loyola n’hésite pas à remettre à Dieu sa liberté - devenant ainsi son « esclave » - pour être sûr de demeurer dans sa sainte volonté :

« Prenez, Seigneur, et recevez toute ma liberté,
Ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté,
Tout ce que j’ai et possède.
Vous me l’avez donné :
A vous, Seigneur, je le rends.
Tout est vôtre,
Disposez-en selon votre entière volonté.
Donnez-moi votre amour et votre grâce :
C’est assez pour moi. »


Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


  
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 10242410

« Je suis venu jeter un feu sur la terre »

Jésus n’est pas venu apporter la paix et la tranquillité, mais la lutte. Tous ceux qui se donneront à Lui devront lutter sans trève et sans merci contre eux-mêmes et contre les mentalités régnantes.

"Je suis venu jeter un feu sur la terre ; et combien Je voudrais qu’il fût déjà allumé !... Mais Je dois recevoir un baptême ; et combien Je suis angoissé jusqu’à ce qu’il soit accompli !... Et Jésus nous avertit de ce qui arrive à tout fidèle disciple, au coeur même de sa propre famille.

"Car Je suis venu séparer un homme de son père, et une fille de sa mère, et une belle-fille de sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison"

C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. La mentalité des fils et des filles est souvent diamatralement opposée à celle des parents, vis-à-vis de l’amour, vis-à-vis de l’Eglise, vis-à-vis de l’autorité et de la liberté, etc.

Et l’ami du Seigneur, aujourd’hui, dans le calme, doit savoir lutter contre les idées reçues pour rester, lui, fidèle.

Puisse-t-il le faire avec humour, au coeur du drame qu’il vivra au milieu des siens.

Avec le Christ, les chemins de la liberté deviennent les chemins de la contradiction, car on n’est pas forcément d’accord avec les siens si on suit Jésus et si l’on met en pratique ses paroles.

Il y a encore une autre lutte que Jésus annonce. Il s’y engage pour nous tracer le chemin, avec toute son énergie ; c’est le baptême où Il sera plongé,

Baptême de la souffrance et de la mort où Il s’immerge au moment de sa passion. Sa générosité se dévoile bien là. Il est impatient de se donner et d’être baptisé de ce baptême de sang que sera la croix.

Mais sa mort, qui apporte la réponse de la Résurrection, change le monde, le plonge dans la lumière et le feu de Dieu.

Jésus est un enthousiaste, dans le sens propre du mot, et Il brûle d’allumer ce feu dans tous les coeurs.

Il y a des moments dans la vie humaine où la souffrance est comme l’eau envahissante d’une marée inéluctable qui nous recouvre de ses flots.

Jésus a voulu connaître la déréliction de ceux qui perdent un enfant, de ceux qui voient mourir leur femme ou leur époux, de ceux qui voient ruiner leur réputation, s’effondrer leur équilibre matériel ou psychique.

C’est le sens de cette "agonie" où Il se trouve plongé à Gethsémani, et qui signifie "combat".

A ces moments, nous saurons que Jésus, et Lui seul, comprend nos détresses, et que c’est vers cet Emmanuel "Dieu avec nous" qu’il faut aller.

Seul Dieu, venu nous visiter dans le Fils de l’homme, l’Emmanuel, peut rendre crédible notre vocation à la vie éternelle, à travers la propre vie fragile et mortelle de son Fils Bien-Aimé, Jésus.

Oui, sa venue allume chez tous les hommes le feu de l’amour divin. La paille si ténue de l’homme s’embrase grâce à Lui du feu inextinguible du Buisson ardent.

Père Gabriel : http://oraweb.net/Je-suis-venu-jeter-un-feu-sur-la.html




Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Traité sur Saint Luc, 7, 131-132 (trad. SC 52 rev. Tournay)
http://jubilatedeo.centerblog.net/2946001--je-suis-venu-jeter-un-feu-sur-la-terre-


« Je suis venu jeter un feu sur la terre »

« Je suis venu mettre le feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ». Le Seigneur nous veut vigilants, attendant à tout moment la venue du Sauveur... Mais puisque le profit est mince et faible le mérite quand c'est la crainte du supplice qui empêche de s'égarer et puisque c'est l'amour qui a une valeur supérieure, le Seigneur lui-même...enflamme notre désir d'acquérir Dieu lorsqu'il dit :
« Je suis venu mettre le feu sur la terre ». Non pas certes le feu qui détruit, mais celui qui produit la volonté bonne, celui qui rend meilleurs les vases d'or de la maison du Seigneur en consumant le foin et la paille (1Co 3,12s), en dévorant toute la gangue du monde, amassée par le goût du plaisir terrestre, oeuvre de la chair qui doit périr.

C'est ce feu divin qui brûlait les os des prophètes, comme le déclare Jérémie :
« C'est devenu comme un feu ardent qui brûle dans mes os » (Jr 20,9). Car il y a un feu du Seigneur, dont il est dit : « Un feu brûlera devant lui » (Ps 96,3). Le Seigneur lui-même est un feu, dit-il, « qui brûle sans consumer » (Ex 3,2). Le feu du Seigneur est lumière éternelle ; à ce feu s'allument les lampes des croyants : « Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées » (Lc 12,35). C'est parce que les jours de cette vie étant encore nuit, une lampe est nécessaire. C'est ce feu que, selon le témoignage des disciples d'Emmaüs, le Seigneur avait lui-même mis en eux : « N'avions-nous pas le coeur brûlant, sur la route, tandis qu'il nous dévoilait les Ecritures ? » (Lc 24,32) Ils nous apprennent avec évidence quelle est l'action de ce feu, qui éclaire le fond du coeur de l'homme. C'est pour cela que le Seigneur viendra dans le feu (Is 66,15), pour consumer les vices au moment de la résurrection, combler par sa présence les désirs du chacun, et projeter sa lumière sur les mérites et les mystères.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.4892634617086947&pid=15

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 25 Oct 2013 - 9:40

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance




Vendredi 25 Octobre 2013
Dédicace des Églises Consacrées

29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 7 : 18à25a

La lutte dans l'homme entre le péché et la Grâce

Frères,
je sais que le bien n'habite pas en moi, je veux dire dans l'être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c'est d'avoir envie de faire le bien, mais non pas de l'accomplir.
Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas.
Si je fais ce que je ne voudrais pas, alors ce n'est plus moi qui accomplis tout cela, c'est le péché, lui qui habite en moi.
Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc en moi cette loi : ce qui est à ma portée, c'est le mal.
Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la Loi de DIEU.
Mais, dans tout mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mon corps.
Quel homme malheureux je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ?
Et pourtant, il faut rendre Grâce à DIEU par JÉSUS CHRIST notre SEIGNEUR.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Psaume 118 (119) : 66et68, 76et77, 93et94

Mystère et Merveille de la Loi de DIEU
(Psaume 118 (119) entièrement)

R/ Mon DIEU, enseigne-moi Tes Volontés

Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à Tes Volontés.
TOI, TU es Bon, TU fais du Bien :
apprends-moi Tes Commandements. R/

Que j'aie pour consolation Ton Amour
selon Tes Promesses à Ton Serviteur !
Que vienne à moi Ta Tendresse, et je vivrai :
Ta Loi fait mon plaisir. R/

Jamais je n'oublierai Tes Préceptes :
par eux TU me fais vivre.
Je suis à TOI : sauve-moi,
car je cherche Tes Préceptes. R/

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris




Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 54à59

Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)


Sachons reconnaître les signes des temps, car le jugement est proche

JÉSUS disait à la foule :
« Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L'aspect de la Terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?

Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris



Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=25/10/2013

Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/






Sachons reconnaître les signes des temps, car le jugement est proche













Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 25 Oct 2013 - 10:04

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

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Méditation pour l’ Evangile d’ aujourd’hui :



Sachons reconnaître les signes des temps



Prière d'introduction


Seigneur Jésus, le monde souffre d’un manque de réconciliation. Remplis mon cœur de Ta divine miséricorde afin que je puisse être un instrument de ton pardon, dans ce monde qui en a tant besoin.

Demande

Aide-moi, mon Dieu, à demander pardon et à pardonner.

Points de réflexion

1.Le Seigneur invite ses disciples à lire les signes des temps, pour voir ce qui est juste.

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à ouvrir nos cœurs au besoin des gens de notre temps et chercher à répondre à leurs besoins, avec le remède de l’Evangile. Le Seigneur en profite pour évoquer Lui-même un de ces signes, celui du pardon et de la réconciliation. En voyant les temps qui courent, ces paroles sont de grande actualité. Combien de pays sont déchirés par la guerre. Combien de familles tombent en ruine, à cause des litiges et du divorce. Combien de milieux de travail sont empoisonné par la rancune. Notre monde a besoin plus que jamais d’être guéri par le pardon et la miséricorde.

2. Le pardon n’est pas toujours facile a donner, surtout quand la personne que nous avons a pardonner ne reconnaît pas son tort, et ne cherche pas à se réconcilier. Nous sommes souvent tentés de rester dans la rancune.

Le refus de pardonner se présente comme une espèce de vengeance sur la personne qui nous a blessés. Nous oublions que nous sommes la première victime de nos rancunes. Nos rancunes nous dévorent intérieurement et nous font souffrir ! Elles nous enlèvent ce que nous avons de plus précieux, la joie et la paix de l’âme. Jésus nous invite à éviter la prison de la rancune, en cherchant à nous libérer vis-à-vis de notre adversaire par le pardon, le pardon donné. C’est le plus grand amour que nous pouvons vivre envers notre prochain. C’est l’amour que Dieu le Père avait pour son peuple choisi, quand il renouvelait sans cesse son Alliance avec eux en dépit de leur infidélité. Jésus Lui-même à vécu cet amour vis-à-vis de nous sur la Croix. Seigneur, donne moi la force, et le courage aussi, de pardonner.

3. Le pardon n’est pas facile à demander. Nous trouvons facilement des excuses à notre comportement. Nous pensons que le temps guérira tout seul les blessures que nous avons causées.

On présuppose que l’autre nous pardonne, sans que nous ayons à le lui demander. Nous restons dans l’anonymat, quand nous n’avons pas encore été reconnus coupables. Nous préférons rester dans le doute. Me pardonnera-t-il si je lui demande ? Parfois, il est vrai que nous n’avions pas l’intention de blesser l’autre... Et pourtant l’autre demeure dans la souffrance. Certes, le Seigneur ne nous demande pas d’être parfaits. Il demande simplement que nous soyons justes envers la personne que nous avons blessée, en lui demandant pardon. Nous croyons à tort que pour aimer quelqu’un il ne faut jamais être en porte-à- faux envers lui , quand en réalité la demande de pardon est synonyme d’amour, elle est une des plus hautes expressions de mon amour pour l’autre.

Ne pas demander pardon est signe d’indifférence et cela ne fait qu’aggraver la blessure de la personne que j’ai blessée.

Seigneur, donne moi le courage et la force de demander pardon, si j’ai blessé quelqu’un.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, qu’il est difficile de pardonner et de demander pardon. Je suis faible, aide moi à demander pardon. Je suis blessé, aide moi à pardonner. Fais- moi comprendre que le pardon est le chemin de la joie et la paix intérieure, que le pardon est le moyen d’aimer par excellence. Tu as parcouru le chemin du pardon pour moi, quand tu as dit du haut de la croix, « Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Merci Seigneur pour ce pardon et cette miséricorde infinie que tu me donnes chaque fois que je participe au Sacrement du Pardon. Aide-moi à vivre d’avantage le pardon envers mon prochain.

Résolution

Faire un examen de conscience. Ai-je négligé de demander pardon à quelqu’un que j’ai blessé ? Ai-je refusé de donner mon pardon à quelqu’un ? Prendre la résolution de leur donner ou de leur demander ce pardon. Si je n’arrive pas encore à le faire, demander au Seigneur qu’il me donne la grâce d’y arriver.


SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Pardon10
Pardonne à ton frère ou à ta sœur
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 25 Oct 2013 - 14:00

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


"O Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. O notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen."


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.4813684537230503&pid=15

Vendredi 25 octobre 2013 : Dédicace des églises dont on ignore la date de consécration, Saints Crépin et Crépinien, Martyrs († c. 285), Bienheureux Carlo Gnocchi, « génie de la charité chrétienne » (1902-1956)

Saints Crépin et Crépinien, Martyrs († v. 285):

Bienheureux Carlo Gnocchi, « génie de la charité chrétienne » (1902-1956):


La sagesse des paysans de Galilée (ou d’ailleurs) est légendaire. Ils connaissent si bien la nature que le moindre signe est porteur d’informations sur ce qui va venir. La luminosité du ciel, l’orientation du vent : rien n’est muet, tout parle à qui veut bien se donner la peine d’être attentif.

Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de discerner les chemins de Dieu. Nous pourrions dire que jusqu’à la venue du Christ, les hommes étaient excusables de ne pas parvenir à reconnaître les signes de sa présence ; car Dieu est pur Esprit, et en tant que tel, il échappe à notre perception. Nous sommes en effet des esprits incarnés qui ne peuvent acquérir de connaissance que par l’intermédiaire des sens, dont l’intelligence abstrait l’intelligible, qu’elle tente d’exprimer dans le concept.

C’est bien pourquoi Dieu s’est fait homme ; en Jésus le Verbe prend chair de notre chair afin de se rendre sensiblement présent parmi nous :
« Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie. Oui la vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage » (1 Jn 1, 1-2). Lorsque Jésus lance cette invective : « Esprits faux ! », il reproche à ses interlocuteurs de se boucher les oreilles pour ne pas entendre sa Parole de vérité, de fermer leurs yeux pour ne pas voir les signes qu’il accomplit et qui leur auraient permis de se convaincre, à partir d’une expérience « sensible » interprétée à la lumière des Ecritures, qu’il est le Messie attendu, celui qui ouvre le chemin vers le Père.

L’enjeu est pourtant de taille, comme Notre-Seigneur l’explicite dans la parabole qui suit ce reproche. Car
« l’adversaire » dont il est question, n’est autre que Dieu lui-même, dont nous nous sommes détournés, trompés par le discours mensonger du Serpent, qui nous l’a présenté comme un rival jaloux, c'est-à-dire précisément comme un « adversaire » avec lequel nous serions en procès. Or en Jésus-Christ, Dieu est descendu jusqu’à nous, il est venu marcher sur nos routes, afin de nous instruire tout en nous accompagnant sur le chemin qui nous conduit devant « le magistrat » - entendons le Père. C’est pour une conciliation que le Verbe s’est fait chair : « après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jn 1, 17). Nous sommes dans le temps de la miséricorde ; mais si nous refusons de l’accueillir, nous n’échapperons pas à la justice : « le juge nous livrera au percepteur des amendes, qui nous jettera en prison, dont nous ne sortirons pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime ».

C’est donc un vigoureux appel à la conversion que Jésus nous adresse. Inutile de nous mentir : nous ne paraîtrons pas devant Dieu sans passer par le Feu purificateur de la justice, à moins d’avoir accepté d’être plongés dans les grandes eaux de la miséricorde. Qui d’entre nous ne se reconnaît pas dans la description que donne Saint Paul du lamentable état de notre nature marquée par le péché : « Je sais bien que le bien n’habite pas en moi, je veux dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est d’avoir envie de faire le bien, mais pas de l’accomplir. Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas » (1ère lect.).

Efforçons-nous donc « pendant que nous sommes encore en chemin », de nous libérer envers Dieu de la dette insolvable de notre péché, en nous jetant dans les bras de sa miséricorde, qu’il nous tend en son Fils Jésus-Christ.

« Seigneur, “apprends-moi à bien saisir, à bien juger” (Ps 118) les temps où nous sommes et le triste état de mon humanité. Non pas pour m’apitoyer sur mon sort, ou pour me révolter contre ma condition, mais pour te “rendre grâce par Jésus-Christ notre Seigneur” : “en lui tu réalises tes promesses à ton serviteur ; par lui tu me fais vivre. Jamais je n’oublierai ta tendresse ; je suis à toi : sauve-moi, que j’aie pour consolation ton amour et que je vive” de ta miséricorde maintenant et toujours. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson





Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Photo_10


" Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux"


Tu dois savoir d'où vient pour toi l'existence, le souffle, l'intelligence et, ce qu'il y a de plus précieux, la connaissance de Dieu; l'espérance du Royaume des cieux, et celle de contempler la gloire que tu vois aujourd'hui de manière obscure, comme dans un miroir, mais que tu verras demain dans toute sa pureté et son éclat. D'où vient que tu sois fils de Dieu, héritier avec le Christ et, j'oserai le dire, que tu sois toi-même un dieu? D'où vient tout cela, et par qui?

Ou encore, pour parler de choses moins importantes, celles qui se voient: qui t'a donné de voir la beauté du ciel, la course du soleil, le cycle de la lune, les astres innombrables et, en tout cela, l'harmonie et l'ordre, qui les conduisent ainsi, à la manière d'une lyre bien accordée?

Qui donc t'a donné la pluie, l'agriculture, les aliments, les arts, l'administration, les lois, la cité, une vie civilisée, des relations familières avec tes semblables? D'où vient que, parmi les animaux, certains sont apprivoisés et domestiqués, tandis que d'autres fournissent ta nourriture? Qui t'a établi seigneur et roi de tout ce qui vit sur la terre? Qui donc, pour arrêter là cette énumération, t'a donné tout ce qui fait de toi un homme, supérieur à toutes les autres créatures?

N'est-ce pas celui qui, avant toute chose et en retour de tous ses dons, te demande d'aimer les hommes? Est-ce que nous ne serions pas méprisables si, après tout ce qu'il nous donne, de fait ou en espérance, nous ne lui apportions pas cette seule chose: aimer les hommes? Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n'a pas honte d'être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères?

Non, mes frères et mes amis, ne soyons pas les gérants malhonnêtes des biens qui nous ont été confiés. Ne risquons pas d'entendre saint Pierre nous dire: « Ayez honte, vous qui retenez le bien d'autrui. Imitez l'équité de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre. »
Ne nous donnons pas tant de peine pour amasser et conserver quand d'autres souffrent la peine de la pauvreté; car autrement nous subirions les malédictions et menaces acerbes du prophète Amos qui commencent ainsi : Ecoutez bien, vous qui dites: Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée paur gue nous puissions vendre, et le sabbat, pour que nous puissions ouvrir nos magasins?

Pratiquons nous-mêmes cette loi sublime et primordiale de Dieu, qui fait pleuvoir pour les justes et les pécheurs et qui fait lever son soleil également pour tous. Il déploie pour tous les immenses étendues de la terre en friche, les sources, les fleuves et les forêts; aux oiseaux il donne l'air, et l'eau à toutes les bêtes aquatiques. Il donne généreusement les ressources nécessaires à la vie de tous; celles-ci ne sont pas confisquées par les puissants, limitées par une loi, rationnées. Elles sont communes, abondantes et par conséquent Dieu les offre sans que personne soit frustré. Car il veut honorer par cette égalité dans ses dons l'égale dignité de la nature, et montrer toute la générosité de sa bienfaisance.

Des Discours de Saint Grégoire de Nazianze, évêque (Disc.14 sur l'amour des pauvres, 23-25; PG 35, 887-890)

Préparé par l'Institut de Spiritualité:
Université Pontificale St Thomas d'Aquin





Concile Vatican II
Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 1-2, 4, 10

Discerner les temps où nous sommes

Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. En effet, leur communauté croît en rassemblant des hommes unis dans le Christ, conduits par l'Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d'un message de salut qu'ils doivent proposer à tous. C’est pourquoi la communauté des chrétiens se reconnaît réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire… Le deuxième Concile du Vatican n'hésite donc pas à s'adresser, non seulement aux enfants de l'Église et à tous ceux qui invoquent le nom du Christ, mais à tous les hommes…

Pour accomplir sa tâche, l’Église a le devoir à tout moment de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future… Il est donc nécessaire de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons : ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique… Marqués par la situation complexe du monde actuel, un très grand nombre de nos contemporains ont beaucoup de mal à discerner les valeurs permanentes ; en même temps, ils ne savent pas comment les harmoniser avec les découvertes récentes. Partagés entre l’espoir et l’angoisse, s’interrogeant sur l’évolution actuelle du monde, ils sont en proie à l’inquiétude. Cette évolution appelle l’homme à apporter une réponse ; bien plus, elle l’oblige à y répondre…

L’Église, elle, croit que le Christ, mort et ressuscité pour tous, offre à l’homme, par son Esprit, la lumière et la force pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation… Elle croit aussi que la clé, le centre et la fin de toute l’histoire humaine se trouvent en son Seigneur et Maître.



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 26 Oct 2013 - 12:30

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412



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Samedi 26 octobre 2013 : Bienheureux Bonaventure de Potenza, prêtre o.f.m.  (1651-1711)

 
Bienheureux Bonaventure de Potenza, prêtre o.f.m.  (1651-1711):
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,1-11.

Frères, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n'y a plus de condamnation.
Car en me faisant passer sous sa loi, l'Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus m'a libéré, moi qui étais sous la loi du péché et de la mort.
En effet, quand Dieu a envoyé son propre Fils dans notre condition humaine de pécheurs pour vaincre le péché, il a fait ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine : il a détruit le péché dans l'homme charnel.
Il voulait ainsi que les exigences de la Loi se réalisent en nous, qui ne vivons pas sous l'emprise de la chair mais de l'Esprit.
En effet, sous l'emprise de la chair, on tend vers ce qui est charnel ; sous l'emprise de l'Esprit, on tend vers ce qui est spirituel ;
et la chair tend vers la mort, mais l'Esprit tend vers la vie et la paix.
Car la chair tend à se révolter contre Dieu, elle ne se soumet pas à loi de Dieu, elle n'en est même pas capable.
Sous l'emprise de la chair, on ne peut pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n'êtes pas sous l'emprise de la chair, mais sous l'emprise de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, votre corps a beau être voué à la mort à cause du péché, l'Esprit est votre vie, parce que vous êtes devenus des justes.
Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.



Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,1-9.

Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ? '
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas. ' »




Considérer les maux comme un châtiment lié à une faute est une manière d’appréhender les souffrances bien enracinée dans la mentalité humaine. Trouver une raison et un responsable au mal a toujours hanté la pensée de l’homme. Dans le cas du massacre commandité par Pilate, on peut se rabattre sur la responsabilité humaine de ce gouverneur violent, connu des historiens pour avoir toujours su réprimer les moindres mouvements de foule. Mais dans le cas de l’écroulement de la tour de Siloé où aucune volonté ni méchanceté humaine ne se voient impliquées, à qui attribuer la cause d’un tel désastre et pourquoi ? Nous sentons bien qu’il n’y a ici qu’un petit pas à faire pour renvoyer à Dieu la responsabilité d’une telle catastrophe soit directement pour l’avoir provoqué soit indirectement pour ne pas l’avoir empêchée. Et dans le cas où il en aurait été l’initiateur, serait-ce encore une forme de punition qu’il aurait infligée à ces hommes en raison de leurs péchés ?

Jésus ne veut pas dans ce passage d’évangile répondre à la question de Dieu et du mal. La manière dont il interroge ses interlocuteurs et les réponses qu’il donne lui-même en témoignent.
« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? […] Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? » Jésus met l’accent sur le fait que les victimes et les personnes épargnées ne sont ni plus innocentes ni plus coupables les unes que les autres. Il est aussi remarquable que ce que ce n’est pas l’innocence que Jésus relève mais le fait que tous sont pécheurs. L’absence de drame dans la vie de certains ne doit en aucun cas être perçue comme le signe de leur innocence. Tous sont pécheurs et tous ont à se convertir avant de se retrouver au moment de leur mort devant le Seigneur.
Jésus insiste à deux reprises :
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. […] si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus nous rappelle l’urgence de notre conversion. Le triste destin de ces hommes victimes de Pilate ou de la catastrophe de la tour de Siloé devrait réveiller nos consciences et nous conduire à une conversion salutaire. Nous aussi, tous nous sommes pécheurs et tous nous avons besoin de la miséricorde divine.
Ce réalisme spirituel est aujourd’hui comme hier la condition même de l’interprétation juste de l’avènement du Christ. Comment pourrions-nous reconnaître dans la venue du Fils de l’Homme, l’ultime grâce de salut, si nous n’avons pas la claire conscience d’être pécheurs et d’avoir besoin d’un Sauveur ? Si je remets à demain l’accueil de la miséricorde, cela signifie en réalité que je n’ai pas clairement conscience de mon état de pécheur et donc de mon besoin d’être sauvé. Que se passerait-t-il si je me retrouvais alors devant le Seigneur ? Serais-je disposer à l’accueillir comme mon Sauveur ?

La conversion ne peut donc attendre. Mais elle ne désigne pas pour autant un état définitif qui nous ferait dire :
« Ca y est, je suis converti ». Au cours de notre pèlerinage terrestre, elle signifie plutôt un chemin, une remise en question permanente et un appel toujours renouvelé à la grâce de Dieu pour tendre toujours davantage vers lui. C’est d’ailleurs pour nous fortifier sur cette route exigeante que Jésus nous donne à contempler le vigneron miséricordieux qui garde l’espérance et continue de croire en nous.

« Seigneur donne-nous cette vigilance de cœur qui nous permettra de voir ce qui dans nos vies ne correspond pas avec ce que nous professons. Merci pour ta patience et pour ta miséricorde envers nous qui tout en dénonçant notre péché nous en libère. Puissions-nous toujours l’accueillir et ne jamais remettre à demain un si beau cadeau de vie éternelle. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jesus-christ-pics-2213

Si vous ne vous convertissez pas...

...L’Eglise nous offre deux enseignements du Christ. S’ils sont effectivement présentés successivement au chapitre 13 de saint Luc, ils n’en demeurent pas moins très différents, au point que la lecture d’un des deux passages aurait été déjà suffisant pour nourrir notre méditation de ce jour.

Le premier enseignement concerne la question fondamentale des catastrophes. Qu’il s’agisse de drames aux causes humaines (comme le massacre par Pilate) ou de drames accidentels (comme la chute de la tour de Siloé), cet enseignement rejoint tous nos
« pourquoi » devant l’inacceptable souffrance.

Le deuxième enseignement est quant à lui une parabole, celle du figuier stérile. On comprend que le propriétaire est l’image de Dieu le Père, espérant de son arbre un fruit qui ne vient pas. Et le serviteur, c’est le Christ, soignant cet arbre dans l’espoir qu’il vienne à donner du fruit ; enfin, ce figuier c’est bien sûr chacun de nous, planté dans la terre de la vie quotidienne.

Deux enseignements bien différents, donc, tant dans leur forme que dans leur contenu. Mais si l’Eglise a voulu nous les présenter ensemble,  pour éclairer notre marche vers Pâques, c’est certainement qu’ainsi reliés, ils nous offrent un message essentiel pour ce Carême.

D’abord, quand il évoque les catastrophes, Jésus nous montre clairement qu’il ne vient pas assouvir notre curiosité du « pourquoi ». Bien entendu, nos « pourquoi » sont légitimes. Ils sont certainement une saine réaction de refus du mal et de la mort ; ils sont aussi sans doute nécessaires pour faire un deuil ou pour ne pas baisser les bras par fatalisme.

Mais le Christ nous révèle que nos
« pourquois » n’ont bien souvent pas de réponse : pourquoi un enfant qui meurt dans un accident ? Pourquoi une mère de famille qui décède du cancer ? Pourquoi un tremblement de terre ici, un tsumani ailleurs ? A chaque annonce d’un drame, surtout quand il nous touche de près, ce « pourquoi » revient à notre esprit.

Et  bien souvent, il s’accompagne de reproches faits au Seigneur : pourquoi as-tu laissé faire ? Tu ne pouvais donc pas intervenir ? Où est-elle, ta toute-puissance ; où est-il, ton amour pour tes enfants ? Au terme de ce Carême, vendredi saint, le Christ lui-même criera vers le Père :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Si le Fils de Dieu lui-même, portant sur la croix toutes nos souffrances, crie son « pourquoi », c’est sans doute que cette question n’a d’autre réponse véritable que la croix elle-même.

Or, la croix ne cesse de nous déconcerter. Notre premier étonnement, c’est l’exhortation du Christ que nous venons d’entendre :
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ». Certes, cette remarque surprenante est précédée d’une première plus facile à accueillir, quand le Christ interroge : « Pensez-vous que ces victimes étaient plus coupables que les autres ? - En bien non », répond-il sans hésitation. Le Seigneur coupe ainsi court à toute pensée d’une punition divine, qui reste encore parfois présent en nous quand nous nous disons : « qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour qu’il m’arrive ceci ou cela ? ». Non, on ne subit pas de drame parce qu’on aurait été plus pécheur que ceux à qui rien n’arrive. Les choses sont claires de ce côté-là.

Mais elles restent obscures, d’un autre côté, puisque le Christ continue en disant :
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ». Voilà qui semble parfaitement contredire ce qu’il a affirmé auparavant : il nous a dit que les pécheurs ne sont pas punis par des catastrophes. Mais il enseigne maintenant que, sans conversion, nous mourrons dramatiquement.

La cohérence entre ces deux affirmations nous invite donc à bien comprendre la vérité qui nous est ici révélée :
« périr de la même manière » ne concerne pas les modalités de cette mort, par assassinat ou par chute d’une tour ; il s’agit plutôt de voir que la mort est tombée sur les victimes  à l’improviste, sans qu’ils ne s’y attendent.

Alors, si vous ne vous convertissez pas, votre regard ne sera pas correctement orienté vers ce qui demeure ; vous ne serez pas prêts à mourir, pas en paix pour accueillir votre Sauveur. Si le Seigneur insiste à ce point sur l’urgence de la conversion, c’est que nous vivons sans doute trop souvent comme si les accidents, les maladies et tous les autres drames n’arrivaient qu’aux autres. Comme si la mort ne pouvait nous atteindre, ou pas maintenant. Nous reléguons alors la perspective de la fin de la vie à un « plus tard » qui nous fait reléguer l’exigence de conversion, elle aussi à plus tard.

Sauf quand une annonce dramatique vient mettre violemment cette réalité sous nos yeux, nous ne vivons certainement pas assez dans la conscience que la vie humaine est fragile : elle peut se terminer du jour au lendemain. Peut-être ne verrons-nous pas la fin de cette journée. Il n’y a pas à le craindre ; il y a juste à nous convertir !

N’attendez pas plus tard, ne pensez pas que vous avez des choses plus importantes à faire que vous convertir : il y a une véritable urgence, un rendez-vous à ne pas manquer, une vie de ressuscités à habiter dès maintenant.

Et c’est là qu’un lien intéressant peut être fait avec le deuxième enseignement de ce dimanche : s’il y a une urgence à nous convertir, le Christ fait cependant intervenir un délai. Montrant le figuier stérile, il demande au propriétaire :
« Seigneur, laisse-le encore cette année ». La Miséricorde de Dieu manifestée en Jésus-Christ nous offre un délai pour palier notre manque de conscience qu’il y a urgence. Un délai, comme ce temps du Carême : 40 jours d’une durée favorable à la conversion.

La Miséricorde nous offre ainsi le temps nécessaire à la perception qu’il n’y a plus de temps à perdre pour nous convertir. Mais elle nous révèle aussi ce qu’est cette conversion : autant le premier enseignement insistait sur notre responsabilité personnelle pour prendre conscience de la nécessité de changer, autant ce deuxième enseignement nous montre que la conversion est l’œuvre de la grâce :
« laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier », dit le serviteur, image du Christ.

Oui, c’est le Seigneur lui-même qui bêche notre terre et qui y met de l’engrais, pour que nous puissions porter du fruit. Il ne s’agit donc pas de nos petites forces, mais de notre accueil des bons produits que le Christ nous offre pour notre fécondité : ses sacrements, sa Parole, sa charité qui doit circuler entre nous… Autant de bons engrais pour que nous portions du fruit.

Ainsi, la conversion nous est d’abord révélée comme une prise de conscience (c’est le premier enseignement), mais pour laisser la grâce agir en nous (c’est le deuxième enseignement). La conversion, c’est la reconnaissance de la fragilité de la vie (premier enseignement), mais pour nous conduire à une surabondance de vie (deuxième enseignement). La conversion, c’est nous savoir mortels (premier enseignement) de manière à laisser agir celui-là seul qui a traversé la mort (deuxième enseignement).

Alors, convertissons-nous ! Et si, par le passé, notre figuier n’a pas toujours porté de fruit, ne concluons cependant pas qu’il ne pourra en donner à l’avenir. Croyons en l’avenir, il est dans les mains de Dieu et il nous mène à Lui.
« Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous », dit saint Paul. Soyons de joyeux sauvés !   N’enfermons pas les autres et ne nous enfermons pas nous-mêmes dans les stérilités et les morts du passé : croyons qu’il est possible, par l’œuvre de la grâce, de porter un fruit nouveau. Et de le porter dès maintenant, non pas demain.

Convertissez-vous.Amen.

http://www.sanctuaire-notredamedulaus.com/



Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
20ème sermon sur la Passion ; SC 74 bis (trad. SC p. 245 rev.)

« Si vous ne vous convertissez pas »

     Efforçons-nous d'être trouvés associés à la résurrection du Christ et de passer de la mort à la vie tandis que nous sommes encore en ce corps. Car, pour tout homme, passer par une conversion, de quelque nature qu'elle soit, passer d'un état à un autre, signifie la fin de quelque chose — n’être plus ce qu’on était — et le commencement d’une autre — être ce qu’on n’était pas. Mais il est important de savoir pour qui on meurt et pour qui on vit, car il y a une mort qui fait vivre et une vie qui fait mourir.

     Et c’est justement dans ce monde éphémère que l'on recherche l'une et l'autre ; c'est de la qualité de nos actions ici-bas que dépendra la différence des rétributions éternelles. Mourons donc au diable et vivons pour Dieu ; mourons au péché pour ressusciter à la justice ; que disparaisse l'être ancien pour que se lève l’être nouveau. Puisque, selon la parole de la Vérité, « Personne ne peut servir deux maîtres » (Mt 6,24), prenons pour maître non celui qui fait trébucher ceux qui sont debout pour les mener à la ruine, mais celui qui relève ceux qui sont tombés pour les conduire à la gloire.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 5b232911


Dernière édition par Lumen le Sam 26 Oct 2013 - 13:17, édité 2 fois (Raison : correction de mots et image)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 26 Oct 2013 - 12:57

Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui


Dieu nous invite à nous convertir


Prière d'introduction

Mon Dieu,
Donnez-moi la sérénité
D’accepter
Les choses que je ne puis changer,
Le courage
De changer les choses que je peux,
Et la sagesse
D’en connaître la différence.


Demande

Seigneur Jésus, toi qui me connais mieux que je me connaisse moi-même, toi qui sonde les cœurs, aidez-moi à chercher la conversion de mon cœur avec persévérance et patience.

Points de réflexion

1. Pilate venait de mettre à mort des Galiléens qui avaient pris des armes contre l’occupation romaine.

Dix-huit personnes sont mortes dans la chute de la tour de Siloé. Ces événements tragiques avaient bien évidement marqué les esprits et beaucoup de gens se demandaient si ce n’était pas une punition de la part de Dieu pour les péchés de ces victimes. Nous pensons souvent à la conversion du cœur de notre prochain. Nous voudrions qu’ils changent leur façon d’être, de penser, de vivre. Nous passons vite au jugement. Même si nous avons objectivement raison, le Seigneur nous fait comprendre que l’appel à la conversion est pour tous et que nous ne devons pas oublier que nous sommes, nous-même, les premiers concernés. Changer l’autre est souvent au-delà de nos possibilités mais changer soi-même est toujours à notre portée avec l’aide de la grâce de Dieu. Il y a des choses dans l’autres que je n’arriverai peut être jamais à changer. Demandons au Seigneur le courage et la sérénité de l’accepter et la confiance pour remettre la conversion de notre prochain entre ses mains. Demandons lui aussi de changer notre cœur. En tournant notre cœur d’avantage vers le Seigneur nous donnerons peut être envie aux autres à faire de même dans leur vie.

2. Dans la parabole du figuier stérile, le Seigneur nous invite à la patience et à la persévérance dans nos efforts pour convertir notre cœur.

Nous pouvons souvent nous décourager en constatant le peu de fruit ou de progrès dans notre cheminement de foi. Nous sommes parfois comme ce maître de la vigne qui a envie de tout couper. Cette attitude ne vient pas du Seigneur mais de notre orgueil blessé, d’une lassitude malsaine, ou même du démon qui souhaite mettre fin à notre cheminement dans la foi. L’attitude de Jésus envers nous est comme celui du vigneron. Il pose sur nous un regard plein de miséricorde, d’espérance et de confiance. La conversion du cœur est une œuvre qui s’étend sur toute une vie. Le Seigneur est toujours prêt à renouveler son pardon dans notre vie et à nous donner sa grâce pour nous permettre un nouveau départ. Est-ce que je donne l’occasion au Seigneur de mettre le doux parfum de son pardon et de sa miséricorde en participant régulièrement au sacrement de la Réconciliation ?

Est-ce que je nourris mon âme de sa Parole et de sa présence dans la prière et l’Eucharistie ?

Comme nous dit St Paul dans sa lettre, « Je peux tout supporter avec celui qui me donne la force. » (Phil 4, 13)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus me voici humble et petit devant toi. Tu m’appelles à la conversion du cœur. Faite que mon cœur soit chaque jour d’avantage à toi et fidèle à ta volonté. Viens changer en moi tout ce qui m’éloigne de ton amour et de mon prochain. Si mon cœur se laisse emporter par la lassitude, l’impatience ou le découragement viens rallumer en mon âme le feu de ton espérance. Marie, Mère de l’Espérance, toi qui n’a jamais abandonné la foi en ton Fils en dépit des difficultés et cela jusqu’au pied de la Croix, prie pour moi, pauvres pécheurs. Remplis mon cœur de ton espérance.

Résolution

En ce mois dédié à Notre Dame du Rosaire je prierai à ma Mère du Ciel un chapelet pour la conversion de mon cœur et des âmes qui me sont confiées.

SOURCE : Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jasus_20
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 26 Oct 2013 - 16:12

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance





Samedi 26 Octobre 2013

29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C



Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 1à9


Sans cesse, DIEU nous invite à nous convertir














Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 27 Oct 2013 - 11:38

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas, stp, pourrais-tu continuer à poster les lectures comme tu le faisais jusqu'à présent, petit frère en Christ ? Merci. 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.4959722014574270&pid=15

Dimanche 27 octobre 2013 : St Évariste, pape (5e) 97 à 105 et martyr († 108)

Saint Évariste, Pape (5e) de 97 à 105, Martyr († 108):
Livre de l'Ecclésiastique 35,12-14.16-18.

Le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes.
Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l'opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l'orphelin, ni la plainte répétée de la veuve.
Celui qui sert Dieu de tout son cœur est bien accueilli, et sa prière parvient jusqu'au ciel.
La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu'elle n'a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il ne s'arrête pas avant que le Très-Haut ait jeté les yeux sur lui, prononcé en faveur des justes et rendu justice.



Psaume 34(33),2-3.16.18.19.23.

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.



Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,6-8.16-18.

Me voici déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
Je me suis bien battu, j'ai tenu jusqu'au bout de la course, je suis resté fidèle.
Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du vainqueur : dans sa justice, le Seigneur, le juge impartial, me la remettra en ce jour-là, comme à tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire.
La première fois que j'ai présenté ma défense, personne ne m'a soutenu : tous m'ont abandonné. Que Dieu ne leur en tienne pas rigueur.
Le Seigneur, lui, m'a assisté. Il m'a rempli de force pour que je puisse annoncer jusqu'au bout l'Évangile et le faire entendre à toutes les nations païennes.
J'ai échappé à la gueule du lion ; le Seigneur me fera encore échapper à tout ce qu'on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer au ciel, dans son Royaume. A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,9-14.

Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »



Entre le Bon Dieu et nous, il y a un problème. Un problème de communication. Il a beau dire, il a beau faire, nous ne le comprenons pas. Ce n’est pas d’aujourd’hui. Déjà Ben Sirac le Sage, au IIème ou IIIème siècle avant notre ère, était obligé de rétablir le vérité : le Seigneur « ne fait pas de différence entre les hommes » ! Notre prière « parvient jusqu’au Ciel », il nous écoute. Dieu ne défavorise personne !

Une telle insistance montre que la question n’est pas évidente, elle trahit que, trop souvent, nous nous sentons victimes d’injustice. Peut-être quand nous n’obtenons pas ce que nous demandons. Peut-être quand nous considérons que les autres sont mieux exaucés que nous. Peut-être quand nous constatons que ceux qui ne font manifestement aucun effort pour vivre de l’Évangile connaissent prospérité et bonheur. Bref, que ce sont sur nos lèvres ou dans nos cœurs, le cri retentit comme une accusation :
« c’est injuste ! ». Dire que « c’est injuste » est en effet insinuer que Dieu n’est pas juste ou, pour le moins, que nous sommes plus capables que lui de discerner ce qui est juste.

Pour nous aider, Jésus nous entretient de la façon de bien prier. La semaine dernière, il nous incitait à la persévérance, rappelant que nous sommes toujours exaucés en Dieu et qu’il nous faut prier continuellement jusqu’à l’avènement du temps de Dieu. Cette semaine, il choisit d’inventer une petite parabole décrivant une situation très contrastée. Jésus rassemble dans le temple, au même moment, celui qui est prétendu par tous, à commencer par lui même, comme juste et pieux et celui qui est unanimement considéré comme le type des pécheurs publics. Jésus nous montre un pharisien et un publicain.

La prière du premier est une longue action de grâce. Cette action de grâce est réellement adressée à Dieu : il n’a pas l’orgueil de se mettre à la place de Dieu, ni même à sa hauteur. Ce pharisien dit clairement que sa justice lui vient de Dieu. Mais sa prière n’est autre que la liste de ses propres vertus. Plus exactement, la liste de tous les péchés qu’il n’a pas commis. Ce n’est pas si mauvais. Il se débrouille bien. Certes, il aurait pu évoquer les bonnes actions qu’il n’a pas commises alors qu’il en avait eu l’occasion. Mais il est honnête dans sa description.

Le second est conscient d’être pécheur. Il n’a pas besoin de faire une liste détaillée des péchés commis. Tout le jour ils sont devant sa face et pèsent sur son âme. Tout le jour il peut en lire la liste dans les yeux des gens qu’il croise. Ce publicain reconnaît ce qu’il a fait de mal. Mais on pourrait souligner que, s’il est honnête dans sa description, il ne parle pas de réparer les torts qu’il a commis…

Quelle est la différence entre ces deux hommes que Jésus veut mettre en évidence ? Tous les deux sont honnêtes dans ce qu’ils disent. Est-ce donc la capacité de reconnaître ses tords ? Il y a plus.

Si le publicain n’ose pas lever les yeux au ciel, sa prière est en effet un appel à la miséricorde :
« Mon Dieu, prends pitié » s’écrit-il. Il demande à Dieu de lui pardonner. Le pharisien n’avait pas demandé à être pardonné, et, plus fondamentalement, il n’a rien demandé à Dieu. Il n’attend rien de Dieu. Il n’est pas en relation avec le Seigneur, sa prière est centrée sur lui-même. Il n’y a de place dans son cœur pour personne d’autre. Si bien qu’il se contente d’avoir une image approximative de ses frères. Il les classe par catégories : les voleurs, les injustes, les adultères. Il n’en connaît aucun et les méprise tous.

Quand il rentre chez lui, lui qui n’a rien attendu de Dieu, est resté ce qu’il était : pauvre. Inconscient de la justice de Dieu. Il n’a pas connu le vrai visage du Seigneur, le Dieu qui ignore les comparatifs et qui offre l’absolu de son amour.

Ce visage, le publicain montre qu’il le connaît lorsqu’il se met à la dernière place dans le temple parce qu’il voit tous ses frères plus méritants que lui-même ; il montre qu’il connaît le visage de Dieu lorsqu’il se frappe la poitrine en se reconnaissant pécheur et en criant vers lui. La justice de Dieu ne se limite pas en effet à l’exigence de dire ce qui est mal dans nos vies. Elle consiste à recevoir un avenir renouvelé comme don de la bonté de Dieu. Le pécheur qui se bat la poitrine et crie vers Dieu attend que justice soit faite, c'est-à-dire qu’il attend que Dieu lui donne un avenir que le péché lui a volé. Et puisqu’il l’attend de Dieu, Dieu le lui donne. Quand il rentre chez lui, le publicain est devenu juste, il a reçu la possibilité d’un avenir avec le Seigneur, il est rendu capable de mettre en œuvre la volonté de notre Père des Cieux.

Ce publicain nous enseigne donc que la justice de Dieu est sa bonté, généreuse et gratuite, qui donne sens à nos existences en nous reconnaissant comme des personnes quand nous ne recevons de nos frères, et de nous-mêmes, que la condamnation. La justice de Dieu n’est pas seulement la miséricorde qui pardonne les péchés commis, elle est la miséricorde qui recrée notre capacité d’être en relation de confiance avec notre Dieu. La justice de Dieu est la preuve de sa fidélité. Elle fait passer de l’attitude du pharisien, qui croit qu’une personne est définie par ses qualités ou son absence de défauts, à l’attitude du publicain, qui a compris qu’il est devant Dieu un sujet aimé et qui est rendu capable d’agir et de porter les fruits de l’Esprit.

Ainsi résonne la sentence finale :
« Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé ». Celui qui se met en position de ne rien recevoir de Dieu sera un jour reconnu pour ce qu’il est : pauvre de tout. Et celui qui s’humilie recevra ce que sa prière mérite : il sera riche de Dieu et élevé à la dignité de fils adoptif.

Rendons gloire à celui qui a choisi d’incarner pour nous la justice de Dieu, à celui a accepté pour notre liberté que la miséricorde ait un visage, à celui qui a voulu que notre avenir porte son nom : Jésus, le Christ, notre Juge et notre Sauveur, l’Agneau vainqueur. À lui soit la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Frère Dominique

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


 
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Public10

Le pharisien et le publicain
                                                                                                                            Lc 18,9-14


Deux hommes prient le même Seigneur, dans le même temple. Et pourtant quelle différence dans la connaissance du vrai Dieu, quelle différence d'authenticité dans la prière!

² Pour le pharisien, la prière n'a qu'un pôle: le moi satisfait et sécurisé. Cet homme est, à ses yeux, le seul intact, le seul digne, l'artisan de sa propre perfection.
"Les autres" se laissent compromettre avec l'argent; "les autres" connaissent des aventures avec la femme d'autrui; "les autres" trempent dans des affaires injustes. D'autres encore, comme ce publicain, sont entrés dans le système fiscal de l'occupant, et leur métier leur salit les mains. Tandis que lui, le "séparé", l'homme à part, est demeuré inentamé, inattaquable.
Mais il confond la paix du cœur et l'autojustification. Pour lui la sainteté consiste à coïncider avec une image gratifiante de lui-même, à remplir les cases qu'il a lui-même tracées.

Il est le seul digne de l'amour de Dieu, ou du moins il a besoin d'être le seul à capter son estime. Il lui faut éliminer les autres pour se sentir aimé du Seigneur; et dès lors l'autre n'est plus le frère, mais le coupable. Il n'a jamais su
"être-avec" les autres devant Dieu, et pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. L'insécurité n'a plus de sens pour lui: il a mis Dieu à son service, il l'a satellisé, à portée de son orgueil.

Désormais toute son assurance repose sur ses œuvres: ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble. Par ailleurs ses jeûnes réguliers le rassurent sur la possession qu'il a de lui-même et le confirment dans son impression d'équilibre et de réussite.

Le plus étrange est que de tout cela il parvienne à faire une prière:
"Je te rends grâces, Seigneur, d'être l'unique à tes yeux;
 je te rends grâces de m'avoir élu pour être à part;
 je te rends grâces de n'être pas comme le reste des hommes;
 je te rends grâces de la lumière que tu me donnes sur moi-même et sur les autres."

Non content d'introduire dans sa prière tous ses mépris, toutes ses agressivités, non content d'écraser les autres pour se pousser devant Dieu au premier rang, il va s'imaginer que Dieu l'aurait choisi en excluant les autres, comme si le cœur de Dieu était trop petit pour aimer aux dimensions du monde.

² Le publicain, lui, ne vient pas au Temple pour trouver en Dieu un témoin de sa réussite, mais un confident de sa misère. Il se tient à distance, comme un homme qui n'aurait pas droit à l'amour de Dieu; et pourtant il est venu car il sait que l'amour n'est pas une question de droit.

Il n'ose pas lever les yeux, de peur de rencontrer un regard qu'il ne saurait supporter, le regard de Dieu, chargé d'amour, mais d'un amour tellement immérité! Il ne songe même pas à se comparer aux autres, car une première comparaison déjà l'a rendu humble, celle de sa vie lourde et lâche, fausse et mesquine, avec ce qu'il pressent de la bonté de Dieu.

Il a rejoint le sens du péché, qui ne consiste pas à nous imaginer criminel ni à nous charger de misères plus ou moins artificielles, mais à reconnaître humblement, avec une sorte d'évidence, combien le mensonge s'est installé dans nos vies, combien nous avons perdu la hâte du Royaume et combien peu nous savons aimer.
C'est alors que peut monter la vraie prière, celle qui traverse le dépit orgueilleux et exprime la vraie conversion, l'authentique retournement vers Dieu:
"Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis!"

² Les années passent, les illusions tombent, le temps se fait court: seule cette prière de pauvre peut nous ouvrir le chemin de la paix, parce qu'elle nous resitue devant Dieu dans notre vérité de créature, dans notre responsabilité de pécheurs, mais aussi dans la certitude de la victoire du Christ et dans l'espérance de ce qu'il nous prépare.


"Qui s'abaisse sera élevé": c'est le Seigneur qui l'a promis,et c'est lui qui le fera. Il saura restaurer dans son amour et élever tout près de lui, sur la même croix et dans la même gloire, ceux qui pour lui se seront abaissés dans l'humilité, la douceur et le service.
C'est notre espérance, et ce sera son œuvre:


                                        "Qui se libérera de ses basses manières
                                          si Toi-même ne viens l'élever jusqu'à Toi
                                          en pureté d'amour?
                                          Comment s'élèvera jusqu'à Toi, notre Père,
                                           l'homme venu d'en bas, si tu ne le secours
                                          de Ta main qui l'a fait?"



http://j.leveque-ocd.pagesperso-orange.fr/lu180914.htm




Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 85, 2-3 (trad. Perret, Cerf 1982, p. 129s rev.)

« Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »

       
« Tends l'oreille, Seigneur, écoute-moi car je suis pauvre et indigent » (Ps 85,1). Il ne tend pas l'oreille vers le riche, mais vers le pauvre et l'indigent, vers celui qui est humble et confesse ses fautes, vers celui qui implore la miséricorde, non vers celui qui est rassasié, qui s'élève, qui se vante comme s'il ne lui manquait rien, et qui va dire : « Je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme ce publicain. » Car ce pharisien riche exaltait ses mérites ; le pauvre publicain confessait ses péchés...

     Tous ceux qui refusent l'orgueil sont pauvres devant Dieu et nous savons qu'il tend son oreille vers les pauvres et les indigents. Ils ont reconnu que leur espoir ne peut pas reposer sur l'or ni sur l'argent ni sur ces biens qu'ils possèdent en abondance, pour un temps... Quand quelqu'un méprise en lui-même tout ce dont l'orgueil sait si bien se gonfler, c'est un pauvre de Dieu. Dieu incline vers lui son oreille car il sait les souffrances de son cœur...

     Apprenez donc à être pauvres et indigents, que vous ayez ou non quelque chose en ce monde. On peut trouver un mendiant orgueilleux et un riche pénétré du sentiment de sa misère.
« Dieu se refuse aux orgueilleux », qu'ils soient vêtus de soie ou couverts de haillons ; « il donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6; Pr 3,34), qu'ils possèdent des biens de ce monde ou qu'ils n'en possèdent pas. Dieu considère le dedans : c'est là qu'il pèse, là qu'il examine. Tu ne vois pas la balance de Dieu ; tes sentiments, tes projets, tes pensées, voilà ce qu'il met dans le plateau... S'il y a autour de toi ou en toi quelque chose qui te pousse à la suffisance, rejette-le. Que Dieu soit toute ton assurance. Sois pauvre de lui, afin qu'il te remplisse de lui-même.


La leçon à apprendre, c'est que nous ne possédons ni la piété religieuse du Pharisien, ni la repentance du Publicain, à travers laquelle nous pouvons être sauvés. Nous sommes appelés à nous voir nous-mêmes tels que nous sommes réellement dans la lumière de l'enseignement du Christ, Lui demandant de nous être miséricordieux, de nous délivrer du péché, et de nous guider sur le chemin du Salut. Lumen

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 27 Oct 2013 - 12:58

Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Church Croix Dove 

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Méditation sur l’ évangile d’ aujourd'hui :


" Pas mieux que les autres "



Prière d'introduction

Seigneur, me voici devant toi avec un sincère regret de t’avoir offensé, comme ce publicain qui n’avait à t’offrir que son cœur plein de repentir. Viens fortifier ma foi qui chancelle bien souvent. Viens raviver mon espérance et ma confiance en toi, que ta Miséricorde abonde dans ma vie. Viens remplir mon cœur de ton amour, afin que je puisse t’aimer, ainsi que mon prochain, comme toi tu nous a aimé.

Demande

Viens fortifier ma foi Seigneur !

Points de réflexion

1.Le pharisien. Dans ce passage de l’Evangile on peut voir Jésus corriger les pharisiens, qui souvent pensent être meilleurs que les autres.

En effet ce n’est pas la première fois que Jésus leur fait cette remarque. Cependant, quand on regarde les œuvres du pharisien de la parabole on peut se demander ce que Jésus lui reproche. Cet homme-là est honnête, on suppose qu’il connaît bien la Torah, il jeûne et, en plus, il donne de l’argent au Temple. On pourrait le comparer à un bon catholique qui va à la messe tous les dimanches, qui jeûne pendant le carême. Alors qu’est-ce que le Seigneur veut de plus ?

Tout cela est bien mais il lui manque l’humilité et l’amour pour son prochain. Il se croit meilleur que les autres, et pense être justifié grâce à ses propres forces

. Son orgueil l’empêche de voir ses faiblesses, ainsi que tous les bienfaits reçus de la part du Seigneur. Il peut parfois en être de même dans notre vie, on se croit meilleur parce qu’on se considère comme un catholique pratiquant. On va à la messe mais on n’a aucune pitié pour les autres, la miséricorde et la compassion ne se trouvent pas dans notre liste de vocabulaire. Le Seigneur nous invite donc à reconnaître nos limites et à mettre notre confiance plus en Lui que dans nos propres forces.

2. Le publicain. Le Christ veut des âmes qui l’aiment et des cœurs pleins de repentir.

Ce publicain de l’Evangile était un grand pécheur, on ne connaît pas les détails de sa vie mais ils ne devaient pas être glorieux. Toutefois il reconnaît ses fautes et regrette ses péchés. Il demande pardon à Dieu et se confie à sa Miséricorde. Et le Seigneur accepte la prière de cet homme car elle est faite avec humilité. Combien de pécheurs, au long de l’histoire, ont bénéficié de la miséricorde du Seigneur, car ils ont su reconnaître leur petitesse et demander pardon humblement au Seigneur. Il nous suffit de penser à Sainte Marie Madeleine, à Saint Paul ou encore à Saint Augustin, pour nous en rendre compte.

Notre passé avec toutes nos erreurs et toutes nos fautes, n’a pas d’importance, si l’on revient avec un cœur repenti. Le Seigneur sera toujours prêt a nous accueillir. Comme le Père dans la parabole du fils prodigue, Dieu nous attend avec les bras grand ouverts. C’est Lui qui justifie et sanctifie toutes choses, il nous suffit d’un peu d’humilité.

Demandons donc au Seigneur d’être capable de revenir à Lui, d’avoir cette confiance comme celle d’un enfant envers son Père, à l’exemple de Sainte Thérèse de Lisieux.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, toi qui sonde les reins et les cœurs, tu sais que bien souvent, même si notre orgueil nous pousse loin de toi, nous voulons t’aimer. Apprends-nous à être doux et humbles de cœur et que ton humilité soit notre modèle, pour avancer tout au long de notre vie.

Résolution

Prendre un moment dans la journée pour faire un petit examen de conscience, afin de remercier le Seigneur de toutes les grâces reçues et de demander pardon pour toutes nos fautes.


SOURCE : Catholique.org



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 27 Oct 2013 - 15:09

Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour mariejesus,
Bonjour AZUR,
Bonjour soeurs et frères en Jesus sign dans la Parole de DIEU qui s'est fait chair,


Jésus confiance





Dimanche 27 Octobre 2013

30ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C





Psaume 33 (34) : 2et3, 16et18

Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes

Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
(Psaume 33 (34) entièrement)



R/ Un pauvre a crié : DIEU l'écoute et le sauve

Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m'entendent et soient en fête ! /R

Le SEIGNEUR regarde les justes,
IL écoute, attentif à leurs cris.
Le SEIGNEUR entend ceux qui L'appellent :
de toutes leurs angoisses, IL les délivre. /R

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris

« Chants audio du Psaume 33 (34) »
Du CD, Signes :
http://www.mirari.fr/kOmv










Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 28 Oct 2013 - 12:24

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas, stp, pourrais-tu continuer à poster les lectures comme tu le faisais jusqu'à présent, petit frère en Christ ? Merci. 
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Th?id=H.4554741009548613&pid=15

Lundi 28 octobre 2013 : Saints Simon et Jude

Saints Simon le Cananéen et Jude Thaddée, Apôtres et martyrs (Ier siècle):
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,19-22.

Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu,
car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même.
En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu.



Psaume 19(18),2-3.4-5.

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Là, se trouve la demeure du soleil :



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.

En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.



Aujourd’hui l’Eglise nous invite à fêter saint Simon et saint Jude, apôtres. L’évangile nous précise que Simon était appelé « le zélote », sans doute pour avoir appartenu au parti extrémiste juif qui menait la guérilla contre l’envahisseur romain. Jude, « Judas fils de Jacques » selon les mots de Luc, appelé aussi « Thaddée » par Matthieu (10, 3) et par Marc (3, 18), est celui qui demanda à Jésus lors de la dernière Cène : « Seigneur, et qu’est-il advenu, que tu doives te manifester à nous et non pas au monde ? » (Jn 14, 22). Cette question lui valut cette merveilleuse promesse du Maître : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous ferons une demeure chez lui » (Jn 14, 23).

C’est donc bien peu de chose que nous rapportent les évangiles au sujet de ces deux apôtres, mais ce peu, lu à la lumière de l’appel du Seigneur sur chacun d’eux, n’en demeure pas moins riche d’enseignement pour nous.

Penchons-nous tout d’abord sur Simon le zélote. Lorsque Jésus l’appelle, il a devant lui un homme aux passions vives et exacerbées, au tempérament parfois emporté voire même violent. Mais cela ne saurait faire obstacle à la grâce de Dieu. Bien au contraire, en l’appelant, le Seigneur va transformer et convertir de façon positive au service de l’évangile le dynamisme et la fougue intérieure qui habite le cœur de cet homme. Comment ? Par sa douceur et son humilité. Désormais, apôtre du Christ, Simon ne luttera plus pour la mort de l’envahisseur mais pour la vie du pécheur. Son arme de combat ne sera plus l’épée de la haine mais le glaive de la Parole de miséricorde du Père.


Si nos violences intérieures ou nos duretés nous font parfois peur, la figure de Simon nous rappelle qu’elles ne sauraient mettre en échec l’appel du Seigneur sur nous. L’Agneau doux et humble, en se laissant clouer sur la croix, s’est montré définitivement vainqueur de la mort et du péché et a inscrit cette victoire au cœur de chacune de nos existences. A travers l’appel de Simon, un autre appel résonne à nos oreilles :
« Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos » (Mt 11, 29). Simon nous rappelle ainsi qu’être apôtre commence déjà par le rayonnement de cette transfiguration que le Seigneur opère dans chacune de nos vies lorsque nous accueillons la douceur et l’humilité qui jaillissent de son cœur ouvert. C’est alors seulement que notre témoignage extérieur, parce que porté par un cœur renouvelé et greffé sur celui-là même du Seigneur, peut porter un fruit qui demeure.

La promesse de Jésus à Jude vient quant à elle colorer d’une manière toute particulière l’appel à aimer et à se laisser aimer que le Seigneur adresse à ses apôtres.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous ferons une demeure chez lui » (Cf. Jn 14, 23). Il s’agit ici d’aimer Jésus et de faire l’expérience que dans cet amour c’est l’amour même du Père pour son Fils qui nous habite. Le Père nous aime le premier et en déversant en nous cet amour nous rend capable d’aimer son Fils comme lui-même l’aime. Unis aux Fils, nous sommes alors entraînés dans son propre mouvement d’amour pour le Père.

C’est donc l’amour du Père et du Fils - qui n’est rien de moins que l’Esprit Saint - que Jésus donne en partage à Jude. Autrement dit, en Jude, tout apôtre apprend qu’il est d’abord appelé à se laisser habiter par la Trinité et à vivre de sa vie : « nous viendrons vers lui et nous ferons une demeure chez lui ». Comment alors partager cet amour divin ? Le Seigneur répond :
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ». C’est donc en étant gardien de la Parole du Seigneur que tout apôtre est appelé à rendre présent la vie d’amour trinitaire au cœur du monde.

En faisant de chacun de nous ces apôtres, selon nos vocations respectives, c’est bien à être intendant d’un tel mystère que le Christ nous appelle : être les dépositaires de la douceur, de l’humilité et de l’amour même de Dieu en étant les gardiens de sa Parole.

« Seigneur, que cet appel résonne à nos oreilles ! Puisse le découragement ne pas nous accabler devant l’abîme qui existe peut-être entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce à quoi tu nous appelles. A travers saint Jude et saint Simon, tu nous apprends qu’aucune de nos déficiences ne saurait mettre en échec ton appel. Conduis-nous à nous accepter et à nous laisser aimer tels que nous sommes. Car c’est là le point de départ de tout apostolat. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Predic10

« Il y avait là...une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre »


     En tant que successeurs des apôtres, les évêques reçoivent du Seigneur, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, la mission d'enseigner toutes les nations et de prêcher l'Évangile à toute créature, afin que par la foi, le baptême et l'observance des commandements, tous les hommes parviennent au salut. Pour remplir cette mission, le Christ Seigneur a promis aux apôtres le Saint Esprit et le leur a envoyé du ciel le jour de la Pentecôte, afin qu'avec la force de cet Esprit ils soient ses témoins jusqu'aux extrémités de la terre, devant les nations, les peuples et les rois. Cette charge que le Seigneur a confiée aux pasteurs de son peuple est un véritable service, qui dans les saintes Écritures est appelé de façon significative diakonia, c'est-à-dire ministère…

     Parmi les charges principales des évêques, une place éminente revient à la prédication de l'Évangile. Les évêques, en effet, proclament la foi et amènent au Christ de nouveaux disciples ; ce sont des enseignants authentiques, revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple commis à leur soin les vérités de foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie. Ils éclairent ces mêmes vérités à la lumière du Saint Esprit en tirant du trésor de la révélation du neuf et de l'ancien ; ils les font fructifier et veillent à écarter de leur troupeau les erreurs qui le menacent. Les évêques, quand ils enseignent en communion avec le pontife romain, doivent être respectés par tous comme les témoins de la vérité divine et catholique. Les fidèles doivent accepter l'instruction donnée par leur évêque au nom de Jésus Christ en matière de foi et de morale et y adhérer avec un respect religieux.

(Références bibliques : Mt 28,18-20; Mc 16,15-16; Ac 1,8; 2,1s; 9,15; 1,17.25; Mt 13,52)

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise « Lumen gentium », § 24-25






Les foules dans les Évangiles
F. Droz


Dans le premier chapitre de l'Evangile de Luc, nous voyons la multitude calmement assemblée pour la prière. Dans l'avant-dernier chapitre, nous voyons une foule excitée crier: crucifie, crucifie-le. Un événement important s'est produit entre le premier et le dernier chapitre: un homme, fils de Dieu, né d'une vierge par la vertu du Saint-Esprit, est venu bouleverser la vie du peuple juif, comme il a aussi bouleversé notre vie: Jésus-Christ.

La foule

La foule a souvent joué un rôle important dans l'histoire de notre planète. Il ne faut pourtant pas lui donner une importance plus grande qu'elle n'a. Mais il ne faut pas non plus minimiser son influence: prise de la Bastille en juillet 1789; montée au pouvoir de Hitler dans les années 1930-1940 ; et plus récemment les événements de mai 1968 en France, pour ne citer que quelques faits connus de tous. Il est vrai que la foule ne gouverne pas le monde, mais il est aussi vrai qu'elle a, à des moments précis et limités, une influence non négligeable. Nous faisons la même constatation en lisant les évangiles: « Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient à mettre les mains sur Jésus à l'heure même, mais ils craignirent le peuple » (Luc 20: 19).

La foule en prière

En revenant aux évangiles nous lisons :
Luc 1 : 10 « Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l'heure du parfum »),
C'est l'image d'un peuple pieux, obéissant aux lois, et pour le moment du moins sans problème particulier. C'est le peuple élu, choisi par Dieu et qui vit surtout dans l'attente du Messie promis, dans le pays que Dieu lui a donné. La multitude peut vaquer à la prière à l'heure prévue.
I Tim.2 : 1-2 « J'exhorte donc avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ».
C'est le tableau que nous avons sous les yeux au début de l'évangile.

La foule accourt

Cette foule en prière aura bientôt du « pain sur la planche ». En plus de ses occupations habituelles, elle ira à la recherche d'un homme qui « fait des choses extraordinaires », « un grand prophète ». Cette foule, curieuse comme toutes les foules, veut voir des miracles.
Jean 6 : 2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.
Jean 6 : 14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
Plus loin, dans le même chapitre, la foule prend des barques pour aller à la recherche de ce Jésus.
Luc 6 : 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.
Luc 9 : 14 Or, il y avait environ 5000 hommes.
Sans cesse nous voyons la foule rechercher la présence de Jésus. C'est normal. Elle est avide de sensation. Mais en plus de cela, elle a de bonnes raisons de suivre Jésus :
Jean 8 : 30-32 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui... Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
Luc 13 : 17 Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.
Jean 7 : 46 Le huissiers répondirent : Jamais homme n'a parlé comme cet homme-
En lisant ces versets, on comprend pourquoi la multitude suivait Jésus. Elle avait raison, elle avait pressenti ce que Pierre exprime si bien :
Jean 6 : 68 Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.


La foule acclame

L'élan d'enthousiasme de cette foule pour Jésus trouve son apogée dans
Luc 19 : 36-40 Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix au ciel, et gloire dans les lieux très-hauts.
Des vêtements et des rameaux des arbres sont étendus sur le chemin du Seigneur. Une chose pourtant doit être notée : la foule l'acclame. la multitude hurle de joie, mais des pharisiens dans la foule se sentent gênés. Ils apostrophent le Seigneur : Maître (! ), reprends tes disciples. Ces cris sont insupportables pour ces érudits. Ils savent déjà que Jésus ne régnera pas sur eux (ils s'y opposeront de toute la force de leur pouvoir qui est grand), ils sont hostiles à celui que la foule appelle « Roi ». (IIs iront aussi protester auprès de Pilate lorsque celui-ci aura fait mettre cette inscription « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».) L'émotion qui a gagné ce peuple est si grande, le moment si solennel, que Jésus répond aux pharisiens cette admirable parole qui montre bien l'importance du moment :
Luc 19 : 40 Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront.
La suite des événements nous montre, hélas, que ce peuple voulait un roi terrestre venant pour les délivrer et n'a rien voulu savoir du Fils de Dieu venu pour sauver et affranchir les hommes.

La foule : crucifie, crucifie-le

Cette foule, qui vient d'acclamer, va brusquement faire volte-face et demander à Pilate de crucifier Jésus. Quelles sont les raisons de ce renversement de situation ? Avant toute chose. il faut mentionner qu'au jour des « Rameaux », l'heure n'était pas encore venue - cette expression revient souvent dans les évangiles - et tant que cette heure n'était pas venue, aucune puissance au monde ne pouvait clouer le Christ en croix.


Par contre, lorsque l'heure de la croix a sonné, la foule, que les chefs d'Israël redoutaient auparavant, hurle elle-même à la mort. Lors de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, les chefs ne criaient pas avec la foule, mais demandaient à Jésus de faire taire ses disciples. Cette fois, en revanche, ces mêmes chefs crient avec la multitude pour que Pilate crucifie Jésus :
Luc 23 : 23 Et leurs cris et ceux des principaux sacrificateurs eurent le dessus.
Ce changement d'attitude de la foule trouve aussi une explication dans le travail de sape que les dirigeants (principaux sacrificateurs, pharisiens, sadducéens, chefs, docteurs de la loi, scribes) ont habilement fait durant le ministère de Jésus. Il y a dans les évangiles de petites phrases révélatrices.

Outre que les évangiles sont des récits authentiques (comme toute la Bible), n'oublions pas qu'ils ont aussi été conservés pour notre instruction et voyons quelle a été l'attitude de la « classe dirigeante ». Procédons tout simplement par ordre :
Luc 6 : 11 ... s'entretenaient ensemble pour ce qu'ils pourraient faire à Jésus. Une menace vague, encore imprécise. mais déjà une menace ;
Luc 16 : 14 d'une menace secrète, ils passent aux moqueries publiques ;
Luc 20 : 19 ils cherchaient à mettre la main sur Jésus. On passe lentement aux actes ;
Luc 20 : 20 pour plus de sûreté, on envoie des agents secrets ;
Luc 22 : 2 Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir Jésus ;
Luc 22 : 54 Ils se saisissent de Jésus et le conduisent dans la maison du souverain sacrificateur.

Suivent procès et exécution.


Jean dans son évangile montre comment l'hostilité va en grandissant :
Jean 2 : 18 une simple question : quel miracle nous montres-tu ?
Jean 5 : 10 Les Juifs s'en prennent à un paralytique guéri. Une enquête commence.
Jean 5 : 18 Jésus doit mourir. C'est un blasphémateur aux yeux des chefs (v. Jean 19 : 7) .
Jean 7 : 30 lls cherchaient donc à le prendre ; et personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.
Jean 7 : 32 envoi des huissiers pour prendre Jésus.
Jean 8 : 3-11 Jésus est éprouvé publiquement. On cherche à le faire tomber dans un piège. Ce ne sera pas la seule fois. Toutes les tactiques sont bonnes pour essayer de faire naître le doute, pour combattre son influence, pour le faire taire.
Jean 8 : 48 Jésus est traité de samaritain (une injure), de démoniaque.
Jean 8 : 59 Tentative de lapidation.
Jean 9 : 13-34 Une enquête des pharisiens qui commencent à s'agiter sérieusement.
Jean 10 : 31 Nouvelle tentative de lapidation.
Jean 1 1 : 45 Un sanhédrin est assemblé. On arrive dans la phase finale. On prend les choses au sérieux. On veut en finir avec ce « gêneur ».
Jean 12 : 9 Jésus et Lazare sur la « liste noire ».
Judas. à la tête de la populace. se saisit de Jésus. Le procès a lieu. Nous retrouvons cette foule (Luc 18 : 25), qui réclame la mort de celui qu'elle avait suivi, de celui qu'elle avait acclamé, de qui elle avait tant reçu. Il serait pourtant injuste de terminer ici ce paragraphe, sans rendre justice à une autre foule. Celle qui n'a pas suivi ses chefs, celle qui est restée fidèle à Jésus et qui pleure devant le spectacle offert. L'heure ayant sonné, cette foule est devenue impuissante. La volonté de Dieu s'accomplit.

Cette dernière foule attristée nous pose une question. Amis chrétiens du XXe siècle, quelle est notre attitude ?
A quelle foule voulons-nous appartenir ?
A celle qui veut tout détruire (société, morale, piété). A la mini-foule des bienheureux. (Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre père de vous donner le royaume (Luc 12 : 32).
A celle qui veut faire régner le désordre. A celle qui se soumet aux autorités, selon Rom. 13 : 1.
A celle qui est conduite par des meneurs, des chefs sans freins, ni lois. A cette mini-foule des « 2 ou 3 réunis au nom du Seigneur » selon Matt. 18 : 20.
A celle qui se retire (Jean 6 : 66) A celle qui se joint au Seigneur (Actes 11 : 24) .
Que dans ces temps de troubles, de doute et de sécheresse spirituelle, le Seigneur nous donne le discernement nécessaire pour qu'll nous trouve dans la foule qui l'aime, l'adore et lui obéit.


http://www.promesses.org/arts/23p145-149f.html

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Dernière édition par Lumen le Lun 28 Oct 2013 - 13:30, édité 2 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 28 Oct 2013 - 12:55

Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

*****

Méditation pour l’ évangile d’ aujourd'hui :



Saint Simon et Jude : fidèles au Seigneur


Prière d'introduction

Seigneur, je place cette méditation entre tes mains. Je te remercie de me donner cette occasion de grandir dans mon amour pour ta sainte volonté.

Demande

Aide-moi, Seigneur, à persévérer, comme tes apôtres.
Points de réflexion

1.Des causes impossibles.

Dans certains pays, Saint Jude est le patron des causes perdues. Il était un parent de Jésus et il a écrit une des lettres du Nouveau Testament. Le fait qu’il soit le patron des causes perdues signifie, naturellement, que rien n’est impossible à Dieu. Quelle est la chose ?impossible’ pour moi en ce moment ? Quelle montagne spirituelle que je pense trop haute à escalader ? Est-ce vraiment ’impossible’ ou est-ce que je dois juste faire plus confiance et travailler plus intensément ?

2. L’ardeur pour le Royaume. On appelait saint Simon le ’zélote’.

Les zélotes étaient un groupe de personnes connues pour s’agiter politiquement face aux occupants romains. Si Simon appartenait à ce groupe, alors il a certainement eu du chemin à faire avant d’assimiler le message de Jésus au sujet du vrai royaume spirituel de Dieu. Le fait qu’il soit devenu un des apôtres signifie que le Christ a reconnu sa capacité à changer. Saint Simon pourrait peut-être être le saint patron du changement d’attitude ? alors il irait tout naturellement de pair avec Saint Jude. Conquérir nos propres attachements et manières de voir les choses peut paraître ?impossible’ en soi. Mais les apôtres nous apportent la preuve que le Christ est plus puissant que nos défauts, si nous avons le vrai désir de le suivre.

3. Les deuxièmes rôles. Quand nous pensons aux apôtres, Simon et Jude ne sont jamais les premiers à venir à l’esprit.

Cependant, nous n’avons pas tous besoin d’être une vedette pour contribuer pleinement à la mission. Simon et Jude étaient ainsi : des hommes fidèles au Christ et qui ont persévéré dans la mission qu’il leur avait confiée. Nous n’avons pas besoin d’être des stars, seulement d’être fidèles !

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu n’as pas choisi des superstars pour être tes apôtres, mais ils sont devenus quelque chose d’infiniment plus grand : des saints. Aide-moi à croire en la puissance de ta grâce pour me transformer et me rendre saint !

Résolution

Aujourd’hui je serai humble et je mettrai tout mon amour et toutes mes énergies à agir là où le Seigneur m’a semé

.
SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jude_f10
Jude

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Simon_10
Simon dit le Zélote




Dernière édition par Maud le Lun 28 Oct 2013 - 13:43, édité 1 fois
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 28 Oct 2013 - 13:25

Lundi 28 Octobre 2013
30ième semaine du Temps Ordinaire

Saint Simon et Saint Jude, Apôtres
(Couleur liturgique : Rouge)
Année C



Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 12à19


Les Douze Apôtres














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Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 29 Oct 2013 - 13:13

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

******

Méditation sur l’ évangile de ce jour : Mercredi 29 Octobre 2013


La théologie de ce qui est petit


Evangile selon St Luc, chapitre 13, 18-21

Jésus disait à la foule : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »
Il dit encore : « À quoi vais-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

Prière d'introduction

Jésus, toi qui n’as pas choisi d’être servi, mais de servir, toi qui a préféré le chemin de la simplicité du cœur à celui de la grandeur, ouvre mon esprit aujourd’hui à ta Parole transformante. Que veux-tu me dire en ce jour ?

Demande


Unissons aujourd’hui notre prière à l’intention du Pape François pour ce mois d’octobre : Pour l'évangélisation - La Journée Missionnaire Mondiale : Pour que la célébration de la Journée Missionnaire Mondiale rende tous les chrétiens conscients d'être non seulement destinataires, mais aussi annonciateurs de la Parole de Dieu.

Points de réflexion

1.Notre monde , à commencer par nous mêmes, a une soif immense de Dieu.

Nous voudrions qu’il soit connu et aimé de tous. Le pape François a d’ailleurs rappelé l’urgence de l’annonce de l’Evangile et l’a marquée comme une des priorités de son pontificat. Pourtant, ce n’est pas si simple de parler de Dieu autour de soi. Justement, parfois, pris d’un certain découragement, ce défi de la Nouvelle évangélisation peut nous sembler trop lourd, presque impossible :

« Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas ?

Tant d’efforts pour si peu de résultats... Ne nous replions pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais : il n’y a pas de situation que Dieu ne puisse changer. » (Pape François, homélie lors de la veillée pascale 2013)

2. La nouvelle évangélisation signifie oser annoncer avec l’humilité du petit grain ou l’humilité du levain dans la pâte.

En effet, toutes les grandes choses commencent toujours par un petit grain et les mouvements de masse sont toujours éphémères. Les grandes réalités commencent dans l’humilité. « La théologie de ce qui est petit est une catégorie fondamentale du Christianisme.

Notre foi part du principe que la grandeur particulière de Dieu se révèle précisément dans l’absence de puissance. (...) La plus petite force d’amour est plus grande que la plus grande force de destruction. » (Benoît XVI)

3. La nouvelle évangélisation et, donc, notre témoignage de chrétien doivent se soumettre au mystère du grain de moutarde, et ne doit pas prétendre produire tout de suite un grand arbre ! Nous ne devons pas avoir peur !

« Mon Père est toujours à l’œuvre », disait Jésus. Laissons-nous surprendre par Dieu ! « Ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut apporter dans notre vie ! » (Pape François) Dans la foi, chaque jour apporte une nouveauté ! Car l’aventure avec Dieu recommence chaque jour ! La foi nous emporte toujours plus haut, toujours plus loin ! Impossible de faire du sur-place ! Dieu veut se donner à nous et à tout homme et à toute femme. Il est à l’œuvre et c’est bien lui qui est à l’œuvre, pas nous ! Dieu est à l’œuvre en nous et dans le monde et dans les cœurs, rien ne lui échappe. C’est lui qui guide notre action.

C’est pour cela que l’annonce de l’Evangile dépasse nos propres actions. L’Evangile a la force de dépasser nos plans, nos visées, nos calculs... L’annonce de l’Evangile, Parole vivante de Dieu, est efficace d’elle-même ! Voilà pourquoi le découragement n’a pas sa place dans le cœur du chrétien !

Dialogue avec le Christ

Réveille en moi, Seigneur, la certitude de l’efficacité de ton message. Que je sois un simple témoin, mais rayonnant, de ton amour. Je me donne tout à toi pour que tu puisses agir dans le monde.

Résolution

Aujourd’hui, je serai un témoin de Jésus en rendant un service gratuit à quelqu’un.


SOURCE : Catholique.org




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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 29 Oct 2013 - 14:03

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
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Mardi 29 octobre 2013 :  Saint Gaetano Errico, prêtre et fondateur (1791-1860), Bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990)

Saint Gaetano Errico, prêtre et fondateur (1791-1860):
Bienheureuse Chiara Luce Badano, Gen du Mouvement des Focolari:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-25.

Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu.
Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu'elle l'a voulu, mais à cause de celui qui l'a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l'espérance
d'être, elle aussi, libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore.
Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps.
Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ?
Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.



Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie ;

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,18-21.

(En voir la lecture sur le poste précédent, Merci...)



« À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? » Jésus s’interroge, deux fois. La réponse n’est pas aisée, les choses du Ciel étant tellement différentes de celles de la terre. A sa question redoublée, Jésus donne deux réponses imagées, car aucune définition ne peut circonscrire le Royaume. Ses réponses possèdent cependant la simplicité et la force des paraboles et nous invitent à ne pas chosifier le Royaume de Dieu. Il est impossible de le représenter exactement, car il est vivant, il est changeant, à chaque instant il grandit dans le cœur de ceux qui l’accueillent.

Ainsi le Règne de Dieu n’est-il pas comparable à un grain de moutarde ni à du levain : cela voudrait seulement dire qu’il est minuscule, presque invisible à l’œil nu. Or, si le royaume de Dieu est presque invisible à l’œil nu, ce n’est pas faute de ne pas être parmi nous, c’est parce que pour se rendre compte de sa présence il faut ouvrir les yeux de la foi.

Le Règne de Dieu n’est donc pas comparable à une graine de moutarde seule, mais il « est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a jetée dans son jardin ». La graine n’est rien sans l’homme qui la jette en terre. Le royaume de Dieu est comparable à une graine plantée par un homme. Pour s’établir, le règne de Dieu a besoin de la collaboration de l’homme, il choisit de dépendre de lui dès sa fondation. Mais le verbe est au passé, la graine a déjà été portée en terre et elle a déjà pris racine, au point qu’elle est aujourd’hui un bel arbre, qui offre un branchage puissant pour que les oiseaux du ciel s’y abritent.

Y a-t-il eu, sur le moment, événement plus insignifiant aux yeux du monde que la Passion de notre Seigneur ? L’arbre de la Croix a été planté profondément en terre et s’est élevé, offrant à tous les pécheurs un refuge sûr pour s’abriter et vivre de la Miséricorde. Notre Seigneur Jésus, vrai homme, a jeté en terre ce germe du Royaume pour qu’il soit accessible à tous, aujourd’hui encore.

Mais
le Royaume n’est pas un événement du passé. Il n’est pas seulement cet arbre majestueux qui attire à lui tous les oiseaux du ciel. Il est aussi comparable « à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine ». Le travail quotidien d’une femme à son pétrin nous révèle que le Royaume est présent dans tous nos aujourd’huis et qu’il détient une force inimaginable. Le travail que fait cette femme n’est en effet pas banal. Aucune ménagère ne fait du pain avec trois mesures : cela représente environ 40 kilos de farine ! Mais c’est bien ainsi qu’est le règne de Dieu, généreux au-delà de toute proportion, et puissant jusqu’à vivifier plus de farine qu’on n’en pétrit jamais.

Seigneur Jésus, tu es le pain que Dieu nous offre, chaque jour. Sous son aspect fade et anodin, il nous donne la force pour la route, il nous donne une force qui pourrait animer tellement plus que nos fardeaux habituels. Donne-nous de le faire fructifier à sa juste valeur. Permets que chacune de nos communions à ton Corps fasse advenir de façon manifeste ton royaume au cœur de nos vies, qu’elles nous transforment en toi pour que le monde sache qu’il peut renoncer à ses chemins sans issue pour accourir vers toi, pour se réfugier à l’ombre de l’arbre de ta Croix.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jesus-11

Être levain dans la pâte


     Est-il rien de plus dérisoire qu'un chrétien qui ne se soucie pas des autres ? Ne prends pas comme prétexte ta pauvreté : la veuve qui a mis deux petites pièces dans le tronc du Temple (Mc 12,42) se lèverait contre toi ; Pierre aussi, qui disait au boiteux : « Je n'ai ni or ni argent » (Ac 3,6), et Paul, si pauvre qu'il avait souvent faim. N'objecte pas ta condition sociale, car les apôtres étaient humbles aussi et de basse condition. N'invoque pas ton ignorance, car ils étaient des hommes sans lettres. Même si tu étais esclave ou fugitif, tu pourrais toujours faire ce qui dépend de toi. Tel était Onésime dont Paul fait l'éloge (Phl; Col 4,9). Serais-tu de santé fragile ? Timothée l'était aussi. Oui, qui que nous soyons, n'importe qui peut être utile à son prochain, s'il veut vraiment faire ce qu'il peut.

     Vois-tu combien les arbres de la forêt sont vigoureux, beaux, élancés ? Et cependant, dans nos jardins, nous préférons des arbres fruitiers ou des oliviers couverts de fruits. De beaux arbres stériles..., tels sont les hommes qui ne considèrent que leur propre intérêt...

     Si le levain ne fait pas lever la pâte, il n'est pas un vrai ferment. Si un parfum n'embaume pas ceux qui approchent, pouvons-nous l'appeler un parfum ? Ne dis donc pas qu'il est impossible d'avoir une bonne influence sur les autres, car si tu es vraiment chrétien, il est impossible qu'il ne se passe rien ; cela fait partie de l'essence même du chrétien... Il serait aussi contradictoire de dire qu'un chrétien ne peut pas être utile à son prochain que de dénier au soleil la possibilité d'éclairer et de réchauffer.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 20 (trad. cf AELF)




Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et tout cela sera rajouté pour vous (Mat 6:33)

L'intention et l'acte


Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Matthieu 5, v. 20.

Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. La seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare : "Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être." Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Qui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. La pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus.

Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. Le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité! le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.


Car  c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Phil:2:13)

Oswald Chambers. http://jesuslerocherdemonsalut.over-blog.com

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Dernière édition par Lumen le Mer 30 Oct 2013 - 11:47, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 29 Oct 2013 - 14:52

Mardi 29 Octobre 2013
De la férie

30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C



Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 18à21


Parabole de la graine de moutarde et du levain














Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 30 Oct 2013 - 7:54

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile de ce jour : Mercredi 30 Octobre 2013


‘’ Face à la porte étroite’’


Evangile selon St Luc, chapitre 13, 22-30

Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.

Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ’Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ’Je ne sais pas d’où vous êtes.’

Alors vous vous mettrez à dire : ’Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’ Il vous répondra : ’Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’

Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.

Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

Prière d'introduction

Seigneur, envoie ton Esprit Saint pour me guider dans ma prière. Accorde-moi la grâce de faire une bonne méditation et d’y trouver toutes les grâces que tu veux me donner. En faisant une bonne méditation, je serai mieux préparé pour te suivre tout au long de la journée.

Demande

Seigneur, accorde-moi l’honnêteté, l’humilité et la sincérité nécessaires pour entrer par la porte étroite.

Points de réflexion

1.Une question qui fait peur.

C’est une question effrayante : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus ne répond pas directement à la question ; il donne des conseils. Il semble presque que Jésus évite la question, comme si la réponse serait trop décourageante. Il essaye d’encourager, mais en même temps il souligne la difficulté à réussir.

« Efforcez-vous, » dit- il, « d’entrer par la porte étroite. » "Efforcer" est le mot clé, puisque la porte est étroite, y entrer exige un effort soutenu.

2. Une réponse qui dérange.

Ces mots- beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas ? nous préoccupent. Quel pourcentage ? Combien ? De nos jours, nous aimons les statistiques précises. Jésus ne le dit pas, mais nous avons l’impression que ce sera plus que quelques uns. La possibilité d’échec est réelle. Qui échouera ?

Ce sont probablement les personnes qui ne prennent pas Jésus au sérieux, qui ne se donnent pas assez de mal, ceux qui aiment autre chose plus qu’ils n’aiment Jésus. C’est la raison pour laquelle l’Eglise souligne l’importance du détachement de toutes les créatures afin de remplir nos cœurs de Dieu. C’est le but de la vie ascétique.

3. Est-ce que mes références chrétiennes sont solides ?

Jésus poursuit en disant que beaucoup de personnes qui pensent qu’elles en font assez vont être étonnées de découvrir qu’elles n’en ont pas fait assez. Elles pensent avoir de bonnes références, mais en réalité elles sont insuffisantes. Ces personnes diront à Jésus qu’ils ont mangé et ont bu avec lui et qu’ils ont reçu l’eucharistie chaque dimanche. Ils témoigneront de combien de fois elles l’ont entendu prêcher et combien ils ont donné à la quête, mais ce ne sera pas suffisant.

Cependant, d’autres qui n’ont pas donné l’impression de vivre de manière sainte entrerons dans le royaume avant eux. Dans quel groupe serai-je ? Jésus m’avertit : ce n’est pas parce que j’ai le sentiment de faire assez pour lui que je vais être parmi les sauvés. Je dois le suivre avec autant de sincérité et d’honnêteté possible, en faisant la volonté de Dieu et non la mienne. À la fin de ma vie, la seule chose que j’emporterai pour l’éternité sera l’amour que j’ai pu montrer pour Dieu et pour mon voisin.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tes paroles me préoccupent. Je vois combien de fois je ne fais pas ce que je sais que je devrais faire pour toi. Je vois que je ne suis pas un guide sûr pour moi-même. Envoie ton Esprit Saint m’ouvrir les yeux pour voir où je suis en faute, avant qu’il ne soit trop tard. Envoie ?le moi pour me donner la force d’entrer par la porte étroite.

Résolution

Aujourd’hui j’examinerai ma conscience honnêtement pour voir si je dis ?non’ à Jésus dans quel qu’aspect de ma vie que ce soit ou si je me laisse aller à accepter de vivre de manière trop confortable. Le confort, particulièrement dans la vie spirituelle, est un signe que je « ne m’efforce pas d’entrer par la porte étroite. »

SOURCE : Catholique.org



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La porte étroite
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 30 Oct 2013 - 12:56

Bonjour Maud, 
Bonjour Nicolas,  
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon 
le Seigneur !
 Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Am17412


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 4604277-sainte-bible-croix-et-la-grille-globe-representant-le-monde

Mercredi 30 octobre 2013 :  Bienheureusese Bienvenue (Benvenuta) Boiani (1255-1292), Bienheureuxx Ange (Angelo) d'Acri, prêtre o.f.m. (1669-1739)

Bienheureuse Bienvenue Boiani, Tertiaire dominicaine (1255-1292):
Bienheureux Ange (Angelo) d'Acri, prêtre o.f.m. (1669-1739):
1ère lecture : Par l'intervention de l'Esprit Saint, Dieu fait de nous l'image de son Fils (Rm 8, 26-30)


Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables. Et Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l'Esprit : il sait qu'en intervenant pour les fidèles, l'Esprit veut ce que Dieu veut.

Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire.




Psaume : Ps 12, 4-5a, 5b-6


R/ J'espère en ta miséricorde, Seigneur.

Regarde, réponds-moi, Seigneur mon Dieu !
Donne la lumière à mes yeux,
garde-moi du sommeil de la mort ;
que l'adversaire ne crie pas : « Victoire ! »

Que l'ennemi n'ait pas la joie de ma défaite !
Moi, je prends appui sur ton amour ;
que mon cœur ait la joie de ton salut !
Je chanterai le Seigneur pour le bien qu'il m'a fait.



Evangile : La porte étroite, et l'appel universel au salut (Lc 13, 22-30)


Acclamation : Alléluia. Alléluia. De l'orient à l'occident, Dieu nous appelle à prendre place à la table de son royaume. Alléluia. (cf. Lc 13, 29)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 22-30

(Voir lecture sur le poste précédent, merci)


« Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Du temps de Jésus, la question faisait l’objet d’un débat à l'intérieur même du groupe des pharisiens. Jésus ne répond pas directement à la question qui porte sur le nombre des sauvés ; par contre il précise que « beaucoup » chercheront à entrer dans le Royaume sans y parvenir. Autrement dit : au lieu de perdre votre temps à discuter de manière stérile sur le nombre des élus, hâtez-vous plutôt de vous convertir, sans quoi vous pourriez bien faire partie du nombre de ceux qui restent dehors ! Pour bien se faire comprendre, Notre-Seigneur illustre son propos par une parabole.
Le Royaume de Dieu est comparé à une salle de banquet un peu originale : apparemment il n’y manque pas de place ; seulement la porte d’accès est particulièrement étroite, si bien que la foule se bouscule au portillon. Ce n’est qu’au prix d’un réel effort que les convives accèderont au festin bien mérité.
Les catégories mises en œuvre sont spatiales - dedans/dehors - et temporelles - premiers/derniers, sous-entendu : arrivés sur les lieux. La salle n’est pas indéfiniment accessible : à un moment imprévisible, le Maître de maison se lèvera pour fermer la porte, et il donnera le signal du début des festivités. Il sera dès lors trop tard pour accéder dans l’espace intérieur et participer au banquet.
On pourrait croire que les habitants de la ville sont privilégiés : étant sur place, ils ont moins de trajet à parcourir que les étrangers venant de loin. Or il n’en est rien : ceux qui tambourinent la porte en réclamant qu’elle leur soit ouverte, sont apparemment des proches du Maître, puisqu’ils prétendent avoir partagé son repas et bénéficié de ses enseignements. Par contre à l’intérieur on dénombre des hôtes venant
« de l’orient et de l’occident, du nord et du midi » : arrivés en dernier, ils se retrouvent aux premières places, aux côtés des patriarches et des prophètes, qui étaient déjà dans la maison depuis un certain temps. Tout semble indiquer que les proches, en raison même de leur proximité, n’ont pas cru bon de « s’efforcer d’entrer par la porte étroite ». Comptant sur les privilèges liés au statut de concitoyens du Maître, ils ont cru leur préséance assurée et ont laissé passer les étrangers, se réservant d’entrer dignement après la cohue.
La réaction du Maître de maison surprend : par deux fois il déclare ne pas savoir
« d’où » sont ceux qui l’interpellent derrière la porte. Ils ont beau argumenter d’une proximité géographique, la réponse semble insuffisante, puisqu’elle ne fait pas changer le Maître d’attitude. La seconde fois, celui-ci précise cependant le motif de leur mise à l’écart : « Éloignez-vous de moi, vous qui faites le mal ». Ceux qui restent dehors viennent donc d’un lieu où le mal est commis ; ce qui laisse supposer que tous ceux qui sont à l’intérieur, viennent d’un lieu où seul le bien a droit de citée. Si nous nous souvenons que « personne n’est bon sinon Dieu seul » (Lc 18, 19), il apparaît que les convives sont exclusivement ceux qui ont accueillis le message de grâce de Jésus, et sont devenus par la foi, « participants de la vie divine » (2 P 1, 4). « Personne en effet, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).
Pendant qu’il était au milieu d’eux, Jésus - car c’est bien de lui qu’il s’agit - n’a cessé d’avertir les chefs religieux d’Israël de l’urgence de la conversion - le passage par la
« porte étroite » - mais ils n’ont pas voulu entendre la portée de ses paroles. Nous aussi, jour après jour, le Seigneur nous invite à nous arracher à la dispersion dans l’extériorité pour nous recentrer sur l’essentiel : « Vous êtes ressuscités avec le Christ, insiste Saint Paul. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire » (Col 3, 1-4). Pour le redire dans les termes de la parabole de ce jour : quand le Christ Jésus reviendra - ou quand nous paraîtrons devant lui au terme de notre vie - seuls ceux parmi nous qui auront eu à cœur d’entretenir la flamme d’une « foi agissante par la charité » (Ga 5, 6), seront admis en sa présence et jouiront de son intimité.
Il n’y aura pas de préséance qui vaille : ni pour les juifs, ni pour les chrétiens ; il ne servira à rien d’argumenter que nous avons écouté assidument la Parole et participé fidèlement à l’Eucharistie : si ces pratiques ne nous ont pas conduits à une conversion de vie qui témoigne que nous sommes nés d’en haut - de la grâce divine - le Seigneur nous dira à nous aussi :
« Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous qui faites le mal ».
Puissions-nous prendre au sérieux ces paroles et discerner les temps où nous sommes. Le Maître de la maison s’est levé d’entre les morts et nous invite à le suivre : osons emprunter le passage étroit de sa Passion - c'est-à-dire de la mort à nous-mêmes et aux séductions de ce monde - pour participer à la gloire de sa Résurrection, et accéder au banquet des noces de l’Agneau.

« Seigneur, “nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour” (1ère lect.). Mais comment être sûr que je t’aime vraiment ? Ce n’est pas ma pauvre affectivité blessée et narcissique qui est digne de toi ! Je t’en supplie, Seigneur : envoie sur moi ton Esprit de charité ; qu’il vienne au secours de ma faiblesse, car je ne sais ni aimer, ni prier comme il faut (cf. 1ère lect.). Prenant alors appui sur ton amour, mon cœur connaîtra la joie de ton salut, et je pourrai te chanter pour le bien que tu m’as fait (cf. Ps 12). »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Etwog110

« Vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu »


     Scrutant le mystère de l’Église, ce saint Concile se souvient du lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament à la lignée d'Abraham. En effet, l’Église du Christ reconnaît que les débuts de sa foi et de son élection se trouvent déjà chez les patriarches, Moïse et les prophètes, selon le mystère divin du salut. Elle confesse que tous les fidèles du Christ, enfants d'Abraham selon la foi (Ga 3,7), sont inclus dans la vocation de ce patriarche et que le salut de l’Église est symboliquement préfiguré dans la sortie du peuple élu hors de la terre de servitude. C'est pourquoi l’Église ne peut pas oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde inexprimable, a daigné conclure l'antique Alliance, et qu'elle se nourrit de la racine de l'olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l'olivier sauvage que sont les païens (Rm 11,17s). L’Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les juifs et les païens par sa croix et en lui-même, des deux, a fait un seul (Ep 2,14s).

     L’Église reste également toujours attentive aux paroles de l'apôtre Paul au sujet de ceux de sa race « à qui appartiennent l'adoption filiale, la gloire, les alliances, la Loi, le culte, les promesses et les patriarches, et de qui le Christ  est né selon la chair » (Rm 9,4-5), le fils de la Vierge Marie. Elle se souvient aussi que les apôtres, fondements et colonnes de l’Église, sont nés du peuple juif, ainsi qu’un grand nombre des premiers disciples qui ont annoncé au monde l’Évangile du Christ.

Concile Vatican II
Déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », 4




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Dernière édition par Lumen le Mer 30 Oct 2013 - 18:12, édité 2 fois (Raison : Erreur de Textes)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 30 Oct 2013 - 13:12

Merci Nicolas de continuer à poster toutes les lectures.
J'estime ta façon de présenter les textes, meilleure que la
mienne. Elle me plaît beaucoup, j'ai l'impression d'ouvrir mon
Missel, c'est tout te dire !
Que Dieu te bénisse Nicolas, mon cher petit frère ainsi que Maud,
ma grande soeur.
Je Lui rends grâce de faire partie de votre équipe.
Vraiment merci à tout deux pour votre excellent travail au service
de la Parole de Dieu qui nous nourrit chaque jour.
Amicalement. Lumen


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Message par Invité Mer 30 Oct 2013 - 13:52

Mercredi 30 Octobre 2013
De la férie

30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert)
Année C



Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 22à30


La porte étroite, et l'appel universel au salut














Amicalement, fraternellement
Nicolas

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 31 Oct 2013 - 7:01

Bonjour Nicolas Very Happy 
Bonjour Lumen Very Happy 
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy 

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
sunny 

Bible Croix Dove 

****

Méditation sur l’ évangile de ce jour : Jeudi 31 Octobre 2013


Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort


Evangile selon St Luc, chapitre 13, 31-35

À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Va-t’en, pars d’ici : Hérode veut te faire mourir. »

Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem.

Prière d'introduction

Seigneur, vivre avec toi est mon bonheur. Je sais qu’il y a quelqu’un qui m’aime sans condition, qui a donné sa vie pour moi, qui m’attend au Ciel. Je veux que toute ma vie soit une manifestation de cet amour que tu as pour moi et qui déborde de mon cœur. Sanctifie, Seigneur, toutes mes pensées, mes paroles et mes actions.

Demande

Seigneur, que ma vie soit une réponse amoureuse à ton amitié.

Points de réflexion

1.« Il faut que je continue ma route aujourd’hui »

.Malgré la menace de mort, Jésus décide de continuer sa route. Les paroles de Jésus contrariaient Hérode, et elles continuent aujourd’hui encore d’importuner ceux qui vivent dans le mensonge. Le Christ refuse de fuir face au conflit, il ne se réfugie pas dans le sophisme de la « tolérance ».

Le vrai amour ne « tolère » pas l’autre, il l’aime, il veut son bien. En s’affrontant de la sorte à Hérode, Jésus sait qu’il risque la mort. Le chrétien qui a rencontré l’amour de Dieu et veut vivre dans le don de soi à son tour, se trouve devant la même question que le Christ : jusqu’où vais-je aimer ?

Quelle est la limite au don de moi-même pour mes frères ?

2. « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! ».

Le don du Christ au Calvaire, comme celui du chrétien dans sa vie quotidienne, n’est pas une démonstration de force ou un acte désespéré face à un monde égoïste. Le sacrifice du Christ sur la croix naît de son cœur, qui déborde d’amour pour les hommes. Cette phrase de l’Evangile exprime bien les sentiments du cœur du Christ sur la croix. Il est venu pour montrer aux hommes l’amour du Père et les hommes n’en n’ont pas voulu.

Le Christ ne s’est pas arrêté là, il a pris sur lui ce refus, il a accepté que Dieu soit mis à mort pour ressusciter, se réconcilier avec les hommes et les attirer à lui. Le cœur du chrétien pénètre cet amour de Dieu pour l’humanité : son témoignage de vie, la cohérence de sa vie chrétienne et le don de soi ne sont pas un défi autoréférentiel ou un masque social, ils sont le fruit de cette rencontre.

3. Les saints de tous les temps nous offrent un exemple de cette vie chrétienne vécue comme réponse à l’amour de Dieu.

Aujourd’hui nous fêtons Saint Quentin, qui évangélisa la Gaule au troisième siècle et mourut martyr. Au gouverneur romain qui pendant le procès s’étonnait que Quentin, fils d’un sénateur romain, en soit descendu à croire aux superstitions du christianisme, Quentin répondit : « La vraie noblesse, c’est de servir Dieu ».

Face aux tentations de la facilité, de l’orgueil et de l’hypocrisie, cette phrase pourrait devenir notre devise.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je te remercie pour le don de la foi. Aujourd’hui dans cet évangile tu me montres jusqu’où pourraient aller les conséquences de ma foi. Laisse-moi te dire que ton amitié vaut pour moi plus que tous les trésors du monde. Si je te possède, je n’ai besoin de rien, et si je te perds, à quoi me serviraient tous les biens du monde ?

Seigneur, j’accepte les épreuves que tu permets dans ma vie, mais ne permets jamais que je sois séparé de toi.

Résolution

Parler aujourd’hui de cet évangile avec quelqu’un, pour partager avec lui le fruit de ma prière.


SOURCE : Catholique.org




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 13 Jerusa10
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