halte aux confessions bidons

voilà j' ai été à la confession pour la 2e fois de ma vie, la dernière remontant à environ 12 ans, c' est un exercice pénible que je déteste tout particulièrement, même si j' approuve fortement de sens de ce sacrement, voilà donc je vais à St louis d' Antin, Paris,église de Paris ou les confessions se font toute la journée, histoire que je ne prenne pas une fausse excuse pour pas y aller j' attends patiemment mon tour et dans la douleur, je n' aime pas me confesser, mais bon la décision est prise de plus si je dis aux autres d' y aller, il faut commencer par m' écouter moi-même, et j' avais eu un mal fou à mettre les pieds là dedans

donc premier hic, on voit le prête et celui-ci nous voit, donc la sincerité de ma confession en prend un coup même inconsciemment
deuxième hic je parle durant 45s je dis pourquoi je viens, dans le cadre d' un pélérinage à notre dame du bac pour l' indulgence et je commence à confesser deux pêchés récurrents mais qui sont pas monstrueux mais qui sont pas glorieux
le prête ferme les yeux m' écoute durant les 30 secondes de ma confession ( je ne suis pas un gros parleur surtout en ça mon éducation bourgeoise m' ayant toujours ordonné de ne rien dire de mes défauts et autres informations stratégiques ), il me sort un discours de 25 s bidon sur chacun à ses tentations et qu' il nous faut les surmonter de prier por cela me fait lire l' acte de l’ acte de contrition, fais une ou deux phrases de prières, fais le signe de croix et m’indique la sortie
j’avoue que j’ étais étonné, je m’ attendais à une confession ou le prête me pousse dans mes retranchements ou il me permets de m’expliquer sur ces deux trucs, ou il me pose des questions et me permets de les résoudre, certes par la prière mais en me disant d’ avoir confiance en dieu etc. plutôt que la phrase de la société dieu dégage on va se débrouiller

bref ça a pas durer longtemps la prochaine confession aura lieu certainement dans 20 ans, j’ ai perdu de l’ estime pour le clergé en chemin, et j’ ai pas changé d’ un iota entre temps, la seule chose que j’ ai eu j’ ai bénéficié du pouvoir du prête de pardon des pêchés mais bon, j’ ai trouvé la confessions nulle de chez nulle, surtout que j’ y vais jamais à la confession

vos avis seraient les bienvenues

Il y a autant d'expériences de confessions qu'il y a de prêtres différents et qu'il y a de repentis différents.
Dommage de trancher de façon aussi catégorique sur une seule expérience.
Peut-être inconsciemment ne désirez-vous pas y retourner luttez contre cette tentation et soyez vainqueur pour vous-même et pour la gloire de Dieu dans cette victoire sur vous-même et contre le tentateur qui ne veut pas vous voir racheté et l'âme propre.
Il faut savoir que le pauvre confesseur doit faire avec toutes les sensibilités possibles et imaginables. S'il est trop dur face à un trop tendre, il va le démolir au lieu de le reconstruire. Si il est trop tendre face à quelqu'un qui désire être fortement recadré, on va lui reprocher de brader le sacrement.
Vous dites vous même que vous n'avez parlé que quelques dizaines de secondes, vous n'avez donc pas donné à ce prêtre les indices suffisants qui lui auraient permis de mieux vous comprendre et mieux vous rejoindre.

Pour ma part, lorsque je me confesse je suis assez rarement dans un confessionnal. Je suis assis sur une chaise à côté ou en face du prêtre qui me reçoit et j'établis un dialogue avec ce dernier, je suis acteur de ma confession et si en sortant je ne suis pas satisfait, je m'en prends plus à moi-même qu'au prêtre qui ne connait de moi que ce que j'ai bien voulu lui dire (si ce n'est pas le curé de ma paroisse, où je suis pratiquant régulier).

En résumé, prendre le temps "d'établir le contact" entre lui et vous et le reste dépendra beaucoup de votre personnalité et de la sienne.
Il y a finalement rarement deux confessions les mêmes ...
Courage, confiance, persévérance

Bonsoir Steellfingers

La démarche de la Confession a pour but de recentrer le sacrement de réconciliation sur ce qu’il est vraiment : une guérison de toute la personne. Le pardon de Dieu, l’amour infini dont nous faisons l’expérience dans le sacrement de réconciliation, nous donnent la force de changer de vie et par là même, d’ouvrir des perspectives nouvelles dans notre relation aux autres. Comme Zachée, qui, une fois guéri par le regard du Christ, est volontaire pour donner en surabondance à ceux qu’il a volés.

La confession, c’est découvrir au-delà de ses péchés un amour infini, celui de Dieu pour nous. « Laissez-vous réconcilier » nous dit saint Paul (2 Corinthiens 5, 17-21)

"Aussi, si quelqu'un est en Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ et a donné aux prêtres le ministère de travailler à cette réconciliation."

Je vous propose de revoir ces fils qui ont déjà traité de " La Confession " je pense que vous pouvez y trouver quelques réponses

https://lepeupledelapaix.forumactif.com/search?mode=searchbox&search_keywords=la+confession&show_results=topics

Qu'importe le prêtre qui vous confesse , voyez- en Lui l'image même du Christ qui descend humblement vers vous pour guérir votre âme et la purifier de vos péchés

Amicalement
Maud

là ou vous avez raison c' est que je dois y retourner ( mais dans un autre endroit), pour moi je trouve le confessional est indispensable, face à un prête, celui-ci peut nous reconnaître, d' ou notre insconcient qui va nous porter au mensonge, ainsi que le prête qui ne va pas nous blesser pour nous faire de mal, ce que je trouve stupide les gens ayant un égo et un non volonté de voir les choses en face déconcertante,

bref dans l' anonymat on n' a plus de raison de mentir personne n' étant là pour contrôler notre pensé, la vérité fusse de notre anonymat et on peut vraîment révèler la nature du pêché bref le confessional c' est très important, le prêt ne doit jamais savoir qui vient se confesser ou celui-ci doit être reconnaissable grace à un numéro par exemple qui aura pris soin de noter lui-même

ensuite les prêtes nous sortent des phrases toutes faites passe-partout, désolé mais c' est en amenant les gens à la vérité et au christ que l' on les sauve,et qu' ils viendront d' eux même j' ai toujours pensé que les gens ont besoin de rêgles, et d' un cadre souple dans la forme mais rigide sur le fond on ne peut transiger avec la vérité elle n' évolue pas et ne change pas

donc voilà prenons l' exemple de l' islam, un cadre rigide dans tous ses points et des imans qui n' ont pas peur de dire leurs dogmes, he bien aucun fidèles qui se sauvent mais tous viennent dans leur mosquée, imaginez vous l' effet qu' aurait la possibilité qu' on applique ces méthodes à la vrai religion catholique l' effet en serait décuplé

le clergé cherchent à plaire aux hommes et non au christ, ce n' est pas la bonne méthode, un prête dans la confession ne doit pas être insultant ni dégradant, mais vrai, je pense que l' on perd davantage de fidèles en étant mou, car ça donne l' impression que le clergé fait ça par automatisme, et qu' il s' en fout de ses pêchés, bref ça ne sert pas à grand chose, donc les gens ne vont plus à la confession

je connais beaucoup d' athé et la confession ne les intéresse pas si on vous la donne trop vite, pour eux le prête doit pousser dans la comprehension du pêché qu' a fait la personne lui poser des questions la rassurer dieu l' aime comprend sa faiblesse, bref il doit faire avec le pêcheur quelques prières ou le renvoyer en lui demandant certaines activités simple pour montrer sa bonne volonté et ensuite lui donner la confession

Steelfingers, votre témoignage m'interpelle car vous demandez de la rigidité, faites même une comparaison avec l'islam où tous viennent se bousculer dans les mosquées car il y a de la rigidité et vous nous dites et ne prenez pas mal mon intervention, mais donc vous nous dites que c'est la deuxième fois de votre existence que vous allez vous confesser, que la fois précédente remonte à 12 ans en arrière ! Je vous trouve bien parcimonieux pour ce sacrement si important. Aussi, pour quelqu'un qui attend des prêtres la rigueur, peut-être serait-ce bien de commencer à se l'appliquer à soi-même, sachant que dans le catholicisme et même si l'on remonte aux époques anciennes où les confessionnaux trônaient bien dans les églises et où les prêtres donnaient un autre enseignement, il était noté d'aller au moins une fois l'an se confesser, pour Pâques de préférence, d'où l'expression ancienne "faire ses Pâques".
J'ai pu aussi lire, suite à la confidence que vous en avez faites, que vous avez parlé de 30 à 45 secondes pour confesser deux pêchés récurrents.
Dommage que vous n'ayez pas eu en face de vous Padre Pio ou le Bon Saint Curé d'Ars auprès desquels votre ange gardien se serait empressé d'apporter à leur connaissance des faits que vous auriez pu oublier afin que votre âme soit bien la plus belle possible mais ne rêvons pas et pour en revenir à une réalité bien précise, comme vous le disait Jean, en parlant si peu :

vous n'avez donc pas donné à ce prêtre les indices suffisants qui lui auraient permis de mieux vous comprendre et mieux vous rejoindre.

Mais essayez, et je vous encourage, à aller au moins deux fois par mois, confesser ces péchés récurrents, et demandez à l'Esprit Saint de vous conduire vers un prêtre qui vous guidera dans votre quête de conseils et de compréhension. Mais si, par votre engagement personnel, vous fréquentez plus fréquemment le confessionnal, vous verrez de vous-même que vous progresserez. Oh, sans doute aurez-vous à lutter des mois encore, peut-être des années contre vos mêmes défauts, mais ceux-ci diminueront en intensité et surtout vous découvrirez tellement de choses qui, auparavant vous paraissaient anodines, voire étaient inexistantes à votre pensée et qui sont des blessures que vous infligez à Notre Seigneur, qui vous attend les bras ouverts dans Son Infinie Miséricorde.
Fraternellement

Steelfingers,

Derrière nos faiblesses spirituelles il y a nos faiblesses psychologiques.

Faiblesses psy dont la cause peut être facile à identifier ...ou pas..

A identifier au sein de notre histoire personnelle..Source d'équilibre ou de...névroses.

A identifier et, parfois, à ...accepter. ( à admettre)

Ce qui veut dire qu'il est bien d'avouer en confession ce qui nous semble s'inscrire en faux sur les commandements de Dieu ou de l'Eglise, dans nos comportements, mais qu'on reproduira nécessairement aussi longtemps qu'on ne sera pas au clair avec soi-même du point de vue psy...

Or il est assez évident qu'un prêtre exerçant le ministère de la Réconciliation dans une église parisienne (j'ai vécu à Paris, jeune) n'exerce pas dans les conditions idéales (ne serait-ce que de temps) pour entamer une discussion sérieuse relative à votre itinéraire et à votre personnalité en général (laquelle, comme vous le savez, est influencée par des facteurs aussi variés que la santé ou le milieu ).

Une discussion qui permettrait, de manière non accessoire, de mieux cerner la part de responsabilité que vous avez dans la répétition de ces "chutes" et donc de repartir peut-être plus apaisé et avec quelques conseils pertinents...

Steelfingers, il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir..Ce serait trop simple.

Or c'est justement en vivant avec cette idée fausse plus ou moins omniprésente en arrière-plan, que nous culpabilisons à outrance...

Pour que la volonté soit performante il faut qu'elle s'appuie sur des faits précis, des réalités bien comprises, qu'on s'appliquera ensuite à modifier dans le sens et dans la mesure où ils doivent ou peuvent l'être.

En résumé et en clair, idéalement, une bonne confession suppose une rencontre avec un prêtre disposant de temps ET d'une bonne formation psychologique outre que spirituelle.

Et bien entendu d'un réel et puissant désir de s'investir dans la compréhension de l'autre.

Je doute que vous puissiez espérer ce type de confession autrement que dans le cadre d'un rendez-vous . Avec un prêtre déjà connu ou..inconnu. Les deux présentant leur intérêt propre.

il est clair que j' aurai du y aller plus souvent, mais avouez un pêché est une chose dangereuse dans notre société ou tout peut servir pour détruire l' autre, voilà j' avais peur qu' on puisse savoir mes pêchés et défauts et ma confiance dans les prêtes est très endommagé, je trouve leur foi molle, je trouve leur engagement est plus un engagement humanitaire que dans la foi du christ, je n' approuve pas l' islam mais je peux dire que leur imans ont une foi souvent plus solide dans leurs fausses doctrines que nos prêtes dans nos doctrines révélés par dieu, cette confession m' a donné cette impression de molesse insupportable

mais bon on attend du prête qu' il soit meilleur que nous, quand je parle de rigidité je voulais davantage dire rigueur dans la doctrine de la foi, la rigueur et la discipline c' est ce qui structure un individu

enfin au niveau pratique de la foi je n' ai pas grand chose à me reprocher donc ne pensez pas que je viens à la messe une fois tout les 5 ans, j' y vais au moins une fois toute les semaines environ c' est à dire entre 45 et 55 fois par an environ, sans compter les prières environ chaque jour

je ne demandais pas 45 minutes, je demandais 6 minutes, je ne tiens pas à raconter ma vie, ni à raconter des problèmes psychologiques, j' en ai aucun,
mais j' y retournerai c' est promis

Steelfingers a écrit:mais j' y retournerai c' est promis

Là est l'essentiel

Amicalement,

Steelfingers a écrit:il est clair que j' aurai du y aller plus souvent, mais avouez un pêché est une chose dangereuse dans notre société ou tout peut servir pour détruire l' autre, voilà j' avais peur qu' on puisse savoir mes pêchés et défauts

Bonjour,

Si un prêtre révèle quoique ce soit que vous avez dit en confession, il est frappé automatiquement de la peine d'excommunication. Autrement dit, il est exclu de la communion avec l'Église, et ne peut plus recevoir les Sacrements. C'est la peine disciplinaire la plus grave qui existe dans l'Église catholique.

Seul le Pape peut lever cette excommunication, tandis que pour d'autres excommunications, les évêques peuvent lever celles-ci. Cela signifie qu'il s'agit là d'une offense très grave et inacceptable dans l'Église qu'un prêtre brise le secret de confession.

La confession est un Sacrement d'une grande importance, et ce que l'on dit au prêtre est tenu au plus strict secret.

Amicalement,

Emmanuel

Bonjour,

Je sais que je suis nouveau sur le forum, mais il me semble que la confession n'est "bidon" que si on y va sans l'intention réparer la relation avec Dieu que le péché à brisé. En d'autre terme, le pardon que le prêtre accorde ne vaut que si vous l'acceptez.

Si vous y allez avec cette intention, que le prêtre parle beaucoup ou peu, ce n'est pas l'important. L'important est de faire la démarche le coeur contrit et d'oser demander pardon à Dieu, et pas juste au prêtre. Comme m'a déjà dit un prêtre, "Je tiens le téléphone et toi tu parles". Et l'air de rien, c'est plus difficile, mais on se sent vraiment bien ensuite.

Steelfingers, tout le monde a des problèmes psychologiques..Qui ne relèvent pas toujours, Dieu merci, de la psychiatrie.. Mais enfin, il est indéniable qu'on passe une grande partie de son temps à rétablir un équilibre général toujours menacé de dérèglements... Et ce plus ou moins consciemment; plus ou moins automatiquement, selon le type de "croche-pied" qu'on rencontre.

Ceci dit, vos remarques ne sont pas outrancières et scandaleuses...Le sentiment que vous exprimez de vous être trouvé face à des personnes frileuses -vous employez le terme de molles- je l'ai éprouvé aussi....

Alors, c'est vrai, derrière le prêtre il y a le Christ. Et c'est bel et bien à Lui qu'on avoue ses fautes et demande pardon.... Mais il est non moins vrai que le Christ attend de ses ministres une attitude et des engagements qui favorisent le rapprochement des Hommes avec leur Dieu..

Ce qui veut dire que ne sont pas rares les cas où il serait bon que le prêtre s'engage résolument à garder contact et à accompagner... Parfois beaucoup plus encore, selon les problèmes du pénitent; leur nature, leur origine et leurs conséquences.. ( Ce qui suppose, bien évidemment, une confession-discussion assez complète pour ce faire).

Voilà pourquoi je récidive en suggérant de rencontrer les prêtres comme on rencontre un psy ou un médecin: sur rendez-vous... Qu'il soit réservé à la personne en difficulté une plage horaire suffisante pour un bilan approfondi et l'établissement d'un "plan de redressement", si je puis m'exprimer ainsi..

Maintenant, c'est vrai que comme je le dis souvent, l'idéal serait que tous les prêtres soient psy (chiatres, de préférence) ou...que tous les psy soient prêtres (lol)... Cela aiderait grandement.

Je me souviens que dans le cadre de l'émission "Le jour du Seigneur", sur France2 , assez récemment (courant 2012) la psychologie a été évoquée et fortement préconisée pour la formation des futurs prêtres , avec l'interview d' un prêtre diplômé en la matière.. .

Ce serait une très bonne chose ...

Et pour finir, je reviens deux secondes Steelfingers sur votre peur que vos péchés soient connus... Cette peur me surprend un peu car toute personne pratiquante connait le secret de la confession, à respecter absolument... D'où je vous pose la question: votre peur ne serait-elle pas plutôt une gêne à avouer certaines de vos faiblesses? Un peu de honte, quoi!

Si c'est le cas, rassurez-vous: il y a des moments où, au moment même où j'avoue les miennes, je voudrais rentrer dans un trou de souris!!!!

Et nous ne sommes sûrement pas les seuls! (lol)

Entre parenthèses, il existe un bon petit bouquin intitulé "Les péchés: que peut-on en dire?", par un certain Xavier Thévenot, si ma mémoire est bonne. Vous pourriez vous le procurer; une aide certaine à un examen de conscience sérieux et à la pose éventuelle d'un bémol à nos culpabilisations parfois excessives.

enfin, petite digression mais à peine: j'accorde beaucoup d'importance à la notion de péché collectif, de responsabilité collective. Je veux dire: que beaucoup de nos fautes sont la conséquence, au moins partielle, de l'insuffisace d'aide , d'amour et d'éducation reçue des tiers.

Pour illustrer ce point j'aime à citer une phrase d'une pertinence remarquable, tirée du film "Gladiator", prononcée par Marc Aurèle à son fils dont il ne voit que trop bien les défauts:

"Tes fautes de fils sont mes erreurs de père".

Et c'est souvent tellement vrai!

Ceci écrit, non pas pour culpabiliser les pères (lol) mais pour (parfois) déculpabiliser les fils!.

Personne n'est parfait...