Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
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Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Mgr Lionel Audet du Canada
La Nouvelle-France s’est transformée graduellement en un Royaume consacré au Christ-Roi et à l’Immaculée. Le christianisme est devenu prospère, les communautés religieuses grandissantes et les vocations sacerdotales nombreuses. Même à la fin du vingtième siècle, avant le lancement de la Révolution tranquille dans la province de Québec, nos familles nombreuses, stables et unies édifiaient le monde entier. En 1959, dans un sermon donné lors de la semaine sociale au Canada, basée sur «la Mission et les Droits de la Famille», Mgr Lionel Audet, qui était évêque auxiliaire dans le diocèse de Québec, a démontré «le sens des vraies valeurs» de nos ancêtres:
«Et parmi ces valeurs, a-t-il souligné, il en est une qu’il importe de signaler et dont nos pères avaient une si haute idée, je veux dire la famille chrétienne qui était pour eux une sorte de sanctuaire, une école de vertu et de sainteté.
«Qu’est-ce qui a fait la grandeur de cette famille de chez nous? C’est que pendant des siècles, elle a été fidèle aux lois saintes du mariage fixées par le Créateur, et que le catholicisme a été la loi suprême de sa vie. Les familles de cette qualité constituent la force des nations…
«Mgr François de Montmorency Laval, premier Évêque du Canada, s’était appliqué dès les débuts à pénétrer d’esprit chrétien les familles-souches de notre pays. Il leur avait proposé comme modèle à imiter la Sainte Famille de Nazareth. C’est les yeux fixés sur cet exemplaire à jamais béni que les premiers couples du Canada français apprirent leurs principaux devoirs qui sont de procréer des enfants, de les élever dans la crainte de Dieu et d’en faire des élus du paradis. Telle est la mission essentielle de la famille dans l’Église. Nos ancêtres furent fidèles à ces devoirs et ils n’ont pas craint de peupler les berceaux et de donner à l’Église et à la patrie une moisson précieuse d’enfants, la plus riche partie de leur mobilier.»
La Nouvelle-France s’est transformée graduellement en un Royaume consacré au Christ-Roi et à l’Immaculée. Le christianisme est devenu prospère, les communautés religieuses grandissantes et les vocations sacerdotales nombreuses. Même à la fin du vingtième siècle, avant le lancement de la Révolution tranquille dans la province de Québec, nos familles nombreuses, stables et unies édifiaient le monde entier. En 1959, dans un sermon donné lors de la semaine sociale au Canada, basée sur «la Mission et les Droits de la Famille», Mgr Lionel Audet, qui était évêque auxiliaire dans le diocèse de Québec, a démontré «le sens des vraies valeurs» de nos ancêtres:
«Et parmi ces valeurs, a-t-il souligné, il en est une qu’il importe de signaler et dont nos pères avaient une si haute idée, je veux dire la famille chrétienne qui était pour eux une sorte de sanctuaire, une école de vertu et de sainteté.
«Qu’est-ce qui a fait la grandeur de cette famille de chez nous? C’est que pendant des siècles, elle a été fidèle aux lois saintes du mariage fixées par le Créateur, et que le catholicisme a été la loi suprême de sa vie. Les familles de cette qualité constituent la force des nations…
«Mgr François de Montmorency Laval, premier Évêque du Canada, s’était appliqué dès les débuts à pénétrer d’esprit chrétien les familles-souches de notre pays. Il leur avait proposé comme modèle à imiter la Sainte Famille de Nazareth. C’est les yeux fixés sur cet exemplaire à jamais béni que les premiers couples du Canada français apprirent leurs principaux devoirs qui sont de procréer des enfants, de les élever dans la crainte de Dieu et d’en faire des élus du paradis. Telle est la mission essentielle de la famille dans l’Église. Nos ancêtres furent fidèles à ces devoirs et ils n’ont pas craint de peupler les berceaux et de donner à l’Église et à la patrie une moisson précieuse d’enfants, la plus riche partie de leur mobilier.»
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Père Marcel-Marie Desmarais(Canada)
La venue d'un enfant est une bénédiction
Les parents doivent mettre leur confiance en la Providence
Au Canada, trois millions d’avortements par année. Quelle honte ! Comment peut-on perpétuer notre nation en tuant nos propres enfants ? Dieu seul est le maître de la vie et de la mort. Un peuple qui se détourne de son Créateur, court vers sa propre destruction. La foi et la morale ne sont plus là pour mettre un frein à l’immoralité et la criminalité. La province de Québec bat les records dans le domaine de la dénatalité parmi les provinces du Canada, alors que jadis elle était un modèle par ses familles nombreuses, stables et unies. Voici un article tiré du livre «L’avortement, une tragédie» par Marcel-Marie Desmarais, O.P., livre publié en 1973:
Dans la province catholique de Québec, la chute vertigineuse du nombre de pratiquants en ces dernières années peut être considérée comme une des causes de la multiplication des avortements.
Les parents trouvaient dans leur foi des raisons multiples de considérer la venue d’un enfant comme une bénédiction.
Des collaboratrices de l’oeuvre de la création
A) L’épouse enceinte avait conscience de collaborer avec Dieu dans son œuvre de création. Et quand l’enfant étant né, elle admirait cette merveille vivante d’un petit homme qui, de toute évidence, n’est pas le simple produit des créatures aux puissances limitées, mais surtout le résultat de l’activité d’un être infini, Dieu.
B) Les parents chrétiens envisageaient leur mariage, non comme un perpétuel pique-nique, mais comme une noble aventure, (dans laquelle) il était normal que se mêlent les joies et les souffrances.
Les joies, c’était un avant-goût du paradis.
Les peines, c’était, comme pour saint Paul, une façon pour les parents éprouvés decompléter dans leur chair ce qui manque à la Passion du Christ.
C) Autrefois, comme aujourd’hui, élever une grosse famille coûtait cher.
Un calcul même sommaire, en noir sur blanc, aurait dû dissuader la plupart des parents à mettre au monde plus qu’un ou deux enfants. Leurs disponibilités financières, actuelles ou à venir, ne pouvaient permettre, sans imprudence, d’aller au-delà des limites bien précises.
Pourquoi les franchissait-on, quand même, ces limites ? Pourquoi se jetait-on à corps perdu, presque toujours joyeusement, dans l’énorme risque de la fécondité ?
On croyait à la Providence. Non pas à un Dieu qui viendrait au secours des fainéants à coups de miracles. Non pas à un Dieu dont la bonasserie permettrait aux croyants de se croiser les bras, avec l’assurance de tout recevoir rôti dans le bec.
Mais à un Dieu qui dit en somme: «Aide-toi le Ciel t’aidera.»
Nos parents avaient une certitude au fond du cœur: s’ils faisaient de leur mieux pour pourvoir aux besoins de leur nichée, Dieu ferait le reste pour suppléer à ce qui pouvait encore manquer.
Des paroles étonnantes de Jésus
Nos parents adhéraient de toute leur foi aux paroles déconcertantes de Jésus:
«Regardez les oiseaux du ciel, car ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas, et ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous, ne valez-vous pas plus qu’eux ?…
«Observez les lis des champs comment ils grandissent: ils ne peinent ni ne filent. Or, je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas vêtu comme l’un de ces lis. Or, si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui est aujourd’hui et demain sera jetée au four, n’en fera-t-il pas bien plus pour vous, homme de peu de foi !…
«Cherchez d’abord le Règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.» (Matthieu, VI, 26, ss.)
Nos parents ne croyaient pas pour autant que des anges viendraient à tout propos leur apporter, de la part de la Providence, des quartiers de bœuf et des sacs de farine.
Ils savaient que Dieu emploie des méthodes qui, pour être mystérieuses, n’en sont pas moins efficaces. Par exemple, Dieu soutient l’ingéniosité et la débrouillardise de ses fidèles. Ou encore, il inspire des gestes de charité dont profitent ses croyants.
Quoi qu’il en soit, je me souviendrai toujours des confidences d’un vieux couple:
«Nous avons élevé dix enfants. Nous avons travaillé d’arrache-pied, du lever au coucher du soleil, et souvent au-delà. Toutefois, nos efforts n’expliquent pas que nous ayons réussi à donner à chacun de nos dix enfants une instruction universitaire. Entre nos revenus et nos dépenses, il a toujours existé un écart considérable. Comment se fait-il, qu’en dépit des déficits chroniques, nous ayons toujours réussi à surnager ? La seule explication à notre avis, c’est que la Providence a toujours vu à ce que nous parvienne le surcroît promis aux âmes de bonne volonté.»
Avec de telles convictions, comment aurait-on songé à l’avortement ?
On faisait confiance à Dieu et à la vie. Et l’on était heureux. Au soir de leur existence terrestre, les vieux époux pouvaient dire: «On a eu un beau règne».
La venue d'un enfant est une bénédiction
Les parents doivent mettre leur confiance en la Providence
Au Canada, trois millions d’avortements par année. Quelle honte ! Comment peut-on perpétuer notre nation en tuant nos propres enfants ? Dieu seul est le maître de la vie et de la mort. Un peuple qui se détourne de son Créateur, court vers sa propre destruction. La foi et la morale ne sont plus là pour mettre un frein à l’immoralité et la criminalité. La province de Québec bat les records dans le domaine de la dénatalité parmi les provinces du Canada, alors que jadis elle était un modèle par ses familles nombreuses, stables et unies. Voici un article tiré du livre «L’avortement, une tragédie» par Marcel-Marie Desmarais, O.P., livre publié en 1973:
Dans la province catholique de Québec, la chute vertigineuse du nombre de pratiquants en ces dernières années peut être considérée comme une des causes de la multiplication des avortements.
Les parents trouvaient dans leur foi des raisons multiples de considérer la venue d’un enfant comme une bénédiction.
Des collaboratrices de l’oeuvre de la création
A) L’épouse enceinte avait conscience de collaborer avec Dieu dans son œuvre de création. Et quand l’enfant étant né, elle admirait cette merveille vivante d’un petit homme qui, de toute évidence, n’est pas le simple produit des créatures aux puissances limitées, mais surtout le résultat de l’activité d’un être infini, Dieu.
B) Les parents chrétiens envisageaient leur mariage, non comme un perpétuel pique-nique, mais comme une noble aventure, (dans laquelle) il était normal que se mêlent les joies et les souffrances.
Les joies, c’était un avant-goût du paradis.
Les peines, c’était, comme pour saint Paul, une façon pour les parents éprouvés decompléter dans leur chair ce qui manque à la Passion du Christ.
C) Autrefois, comme aujourd’hui, élever une grosse famille coûtait cher.
Un calcul même sommaire, en noir sur blanc, aurait dû dissuader la plupart des parents à mettre au monde plus qu’un ou deux enfants. Leurs disponibilités financières, actuelles ou à venir, ne pouvaient permettre, sans imprudence, d’aller au-delà des limites bien précises.
Pourquoi les franchissait-on, quand même, ces limites ? Pourquoi se jetait-on à corps perdu, presque toujours joyeusement, dans l’énorme risque de la fécondité ?
On croyait à la Providence. Non pas à un Dieu qui viendrait au secours des fainéants à coups de miracles. Non pas à un Dieu dont la bonasserie permettrait aux croyants de se croiser les bras, avec l’assurance de tout recevoir rôti dans le bec.
Mais à un Dieu qui dit en somme: «Aide-toi le Ciel t’aidera.»
Nos parents avaient une certitude au fond du cœur: s’ils faisaient de leur mieux pour pourvoir aux besoins de leur nichée, Dieu ferait le reste pour suppléer à ce qui pouvait encore manquer.
Des paroles étonnantes de Jésus
Nos parents adhéraient de toute leur foi aux paroles déconcertantes de Jésus:
«Regardez les oiseaux du ciel, car ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas, et ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous, ne valez-vous pas plus qu’eux ?…
«Observez les lis des champs comment ils grandissent: ils ne peinent ni ne filent. Or, je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas vêtu comme l’un de ces lis. Or, si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui est aujourd’hui et demain sera jetée au four, n’en fera-t-il pas bien plus pour vous, homme de peu de foi !…
«Cherchez d’abord le Règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.» (Matthieu, VI, 26, ss.)
Nos parents ne croyaient pas pour autant que des anges viendraient à tout propos leur apporter, de la part de la Providence, des quartiers de bœuf et des sacs de farine.
Ils savaient que Dieu emploie des méthodes qui, pour être mystérieuses, n’en sont pas moins efficaces. Par exemple, Dieu soutient l’ingéniosité et la débrouillardise de ses fidèles. Ou encore, il inspire des gestes de charité dont profitent ses croyants.
Quoi qu’il en soit, je me souviendrai toujours des confidences d’un vieux couple:
«Nous avons élevé dix enfants. Nous avons travaillé d’arrache-pied, du lever au coucher du soleil, et souvent au-delà. Toutefois, nos efforts n’expliquent pas que nous ayons réussi à donner à chacun de nos dix enfants une instruction universitaire. Entre nos revenus et nos dépenses, il a toujours existé un écart considérable. Comment se fait-il, qu’en dépit des déficits chroniques, nous ayons toujours réussi à surnager ? La seule explication à notre avis, c’est que la Providence a toujours vu à ce que nous parvienne le surcroît promis aux âmes de bonne volonté.»
Avec de telles convictions, comment aurait-on songé à l’avortement ?
On faisait confiance à Dieu et à la vie. Et l’on était heureux. Au soir de leur existence terrestre, les vieux époux pouvaient dire: «On a eu un beau règne».
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
De l’Encyclique Divini illius Magistri
«Ce qu’ils appellent éducation sexuelle»
Par Pie XI. 31 décembre 1929
Initiation téméraire
Il est un genre de naturalisme souverainement périlleux, qui, de nos temps, envahit le champ de l’éducation en cette matière extrêmement délicate qu’est la pureté des mœurs.
Très répandue est l’erreur de ceux qui, avec des prétentions dangereuses et une manière choquante de s’exprimer, se font les promoteurs de ce qu’ils appellent «l’éducation sexuelle». Ils se figurent faussement pouvoir prémunir la jeunesse contre les périls des sens, uniquement par des moyens naturels, tels que cette initiation téméraire et cette instruction préventive donnée à tous indistinctement, et même publiquement ou, ce qui est pire encore, cette manière d’exposer les jeunes gens, pour un temps, aux occasions, afin, dit-on, de les familiariser avec elles et de les endurcir contre les dangers.
Nature fragile
La grande erreur, ici, est de ne pas vouloir admettre la fragilité humaine, de faire abstraction de cette «autre loi dont parle l’Apôtre, qui lutte contre la loi de l’esprit»; de méconnaître les leçons de l’expérience montrant à l’évidence que, spécialement chez les jeunes gens, les fautes contre les bonnes mœurs sont moins en effet de l’ignorance intellectuelle que surtout de la faiblesse de la volonté, exposée aux occasions et privée des secours de la grâce.
Si, en matière aussi délicate, compte tenu de toutes les circonstances, une instruction individuelle devient nécessaire, en temps opportun, et de la part de qui a reçu de Dieu mission d’éducateur et grâce d’état, il reste encore à observer toutes les précautions que connaît si bien l’éducation chrétienne traditionnelle et que l’auteur Antoniano développe suffisamment en ces termes:
«Telle et si grande est notre misère, notre inclination au péché, que souvent ces choses mêmes que l’on nous présente comme remède au péché deviennent occasion et exaltation à ce même péché. Il importe donc extrêmement qu’un père, digne de ce nom, qui a à traiter avec son fils de matière aussi dangereuse, se tienne pour bien averti de ne pas descendre dans le détail des choses et des modes variées dont sait user l’hydre infernale pour empoisonner une si grande partie du monde. Autrement, au lieu d’éteindre le foyer du mal, il risquerait de l’allumer et de l’activer imprudemment dans le cœur encore simple et délicat de son enfant. Généralement parlant d’ailleurs, tant que dure l’enfance, il conviendra de se contenter de ces moyens qui, par eux-mêmes, font entrer dans l’âme la vertu de chasteté et ferment la porte au vice».
Coéducation
C’est une erreur du même genre et non moins pernicieuse à l’éducation chrétienne que cette méthode dite «coéducation des sexes», méthode fondée, elle aussi, aux yeux d’un grand nombre, sur un naturalisme négateur du péché originel.
En outre, pour tous ses tenants, elle provient d’une confusion d’idées déplorables, qui remplace la légitime communauté de vie entre les hommes par la promiscuité et le nivellement égalitaire. Le Créateur a ordonné et disposé la parfaite communauté de vie entre les deux sexes seulement dans l’unité du mariage; ensuite, elle les sépare graduellement dans la famille et dans la société. Il n’y a d’ailleurs dans la nature elle-même, qui a fait les sexes différents par leur organisme, par leurs inclinations, par leurs aptitudes, aucune raison qui montre que la promiscuité, et encore moins une égalité de formation, puissent ou doivent exister.
Les sexes, suivant les admirables desseins du Créateur, sont appelés à se compléter réciproquement dans la famille et dans la société, et justement par leur diversité même.
Cette diversité est donc à maintenir et à favoriser dans la formation et dans l’éducation, en sauvegardant la distinction nécessaire, avec une séparation correspondante, en rapport avec les âges différents et les différentes circonstances. Ces principes sont à appliquer en temps et lieu, suivant les règles de la prudence chrétienne à toutes les écoles, mais principalement durant l’adolescence, la période la plus délicate et la plus décisive de la formation. Dans les exercices de gymnastique ou de délassement que l’on ait particulièrement égard aux exigences de la modestie chrétienne chez la jeunesse féminine, pour laquelle sont de grave inconvenance tous genres d’exhibition et de publicité.
Crimes contre nature
Rappelons-nous ce qu’a dit la Sainte Vierge à Jacinthe de Fatima en 1917: «Le péché qui entraîne le plus grand nombre d’âmes en enfer, c’est celui de la chair».
Or, le plus grand malheur de notre temps, c’est l’ignorance religieuse en général et en particulier des vertus morales et surtout de la pureté.
De nos jours on n’aime pas parler de pureté, modestie, chasteté, mais la sexualité est exaltée… Un mot que sur les lèvres chrétiennes, on n’osait, autrefois, à peine prononcer. Aujourd’hui, la presse, la radio, la télévision, les discours, etc. nous rabattent les oreilles à la longueur de journées de ces termes grossiers évocateurs d’impureté.
Bien plus, l’enseignement sans Dieu a entrepris cette abomination de révéler à des petits innocents les mystères délicats de la transmission de la vie, mystères qui relèvent uniquement de la compétence des parents, aidés de la grâce de Dieu, à eux seuls conférée par le sacrement de mariage.
Au Québec, dans des écoles du Ministère de l’Éducation, la pilule est offerte aux jeunes filles à partir de l’âge de 12 ans et l’avortement est suggéré aux mineures concernées sans que les parents soient mis au courant. Quand cesseront tous ces crimes contre nature et contre Dieu? Quand arrêtera cette course vertigineuse vers les mœurs bestiales?
Il est temps de réagir contre cette décadence des mœurs qui met en péril la vie familiale et précipite les âmes en enfer.
«Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu!» — Béatitude de Notre-Seigneur.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous!
Paroles de Pie XII, 18 septembre 1951
Il est un terrain sur lequel l’éducation de l’opinion publique, sa rectification, s’imposent avec une urgence tragique. Elle s’est trouvée, sur ce terrain, pervertie par une propagande, que l’on n’hésiterait pas à appeler funeste, bien qu’elle émane cette fois de source catholique et qu’elle vise à agir sur les catholiques, même si ceux qui l’exercent, ne paraissent pas se douter qu’ils sont, à leur insu, illusionnés par l’esprit du mal.
Intolérable effronterie
Nous voulons parler ici d’écrits, livres et articles, touchant l’initiation sexuelle, qui souvent obtiennent aujourd’hui d’énormes succès de librairie et inondent le monde entier, envahissant l’enfance, submergeant la génération montante, troublant les fiancés et les jeunes époux.
Avec tout le sérieux, l’attention, la dignité que le sujet comporte, l’Église a traité la question d’une instruction en cette matière, telle que la conseillent ou le réclament, tant le développement physique normal de l’adolescent que les cas particuliers dans les diverses conditions individuelles. L’Eglise peut se rendre cette justice que, dans le plus profond respect pour la sainteté du mariage, elle a, en théorie et en pratique, laissé les époux libres en ce qu’autorise, sans offense au Créateur l’impulsion d’une nature saine et honnête.
On laisse atterré en face de l’intolérable effronterie d’une telle littérature: alors que, devant le secret de l’intimité conjugale, le paganisme lui-même semblait s’arrêter avec respect, il faut voir violer le mystère et en donner la vision — sensuelle et vécue — en pâture au grand public, à la jeunesse. Vraiment c’est à se demander si la frontière est encore suffisamment marquée entre cette initiation soi-disant catholique, et la presse ou l’illustration érotique et obscène, qui, de propos délibéré, vise la corruption ou exploite honteusement, par vil intérêt, les plus bas instincts de la nature déchue.
Ce n’est pas tout. Cette propagande menace encore le peuple catholique d’un double fléau, pour ne pas employer une expression plus forte. En premier lieu, elle exagère outre mesure l’importance et la portée, dans la vie, de l’élément sexuel.
Accordons que ces auteurs, du point de vue théorique, maintiennent encore les limites de la morale catholique; il n’en est pas moins vrai que leur façon d’exposer la vie sexuelle est de nature à lui donner dans l’esprit du lecteur moyen, et dans son jugement pratique, le sens et la valeur d’une fin en soi.
Elle fait perdre de vue la vraie fin primordiale du mariage, qui est la procréation et l’éducation de l’enfant, et le grave devoir des époux vis-à-vis de cette fin, que les écrits dont nous parlons laissent par trop dans l’ombre.
«Ce qu’ils appellent éducation sexuelle»
Par Pie XI. 31 décembre 1929
Initiation téméraire
Il est un genre de naturalisme souverainement périlleux, qui, de nos temps, envahit le champ de l’éducation en cette matière extrêmement délicate qu’est la pureté des mœurs.
Très répandue est l’erreur de ceux qui, avec des prétentions dangereuses et une manière choquante de s’exprimer, se font les promoteurs de ce qu’ils appellent «l’éducation sexuelle». Ils se figurent faussement pouvoir prémunir la jeunesse contre les périls des sens, uniquement par des moyens naturels, tels que cette initiation téméraire et cette instruction préventive donnée à tous indistinctement, et même publiquement ou, ce qui est pire encore, cette manière d’exposer les jeunes gens, pour un temps, aux occasions, afin, dit-on, de les familiariser avec elles et de les endurcir contre les dangers.
Nature fragile
La grande erreur, ici, est de ne pas vouloir admettre la fragilité humaine, de faire abstraction de cette «autre loi dont parle l’Apôtre, qui lutte contre la loi de l’esprit»; de méconnaître les leçons de l’expérience montrant à l’évidence que, spécialement chez les jeunes gens, les fautes contre les bonnes mœurs sont moins en effet de l’ignorance intellectuelle que surtout de la faiblesse de la volonté, exposée aux occasions et privée des secours de la grâce.
Si, en matière aussi délicate, compte tenu de toutes les circonstances, une instruction individuelle devient nécessaire, en temps opportun, et de la part de qui a reçu de Dieu mission d’éducateur et grâce d’état, il reste encore à observer toutes les précautions que connaît si bien l’éducation chrétienne traditionnelle et que l’auteur Antoniano développe suffisamment en ces termes:
«Telle et si grande est notre misère, notre inclination au péché, que souvent ces choses mêmes que l’on nous présente comme remède au péché deviennent occasion et exaltation à ce même péché. Il importe donc extrêmement qu’un père, digne de ce nom, qui a à traiter avec son fils de matière aussi dangereuse, se tienne pour bien averti de ne pas descendre dans le détail des choses et des modes variées dont sait user l’hydre infernale pour empoisonner une si grande partie du monde. Autrement, au lieu d’éteindre le foyer du mal, il risquerait de l’allumer et de l’activer imprudemment dans le cœur encore simple et délicat de son enfant. Généralement parlant d’ailleurs, tant que dure l’enfance, il conviendra de se contenter de ces moyens qui, par eux-mêmes, font entrer dans l’âme la vertu de chasteté et ferment la porte au vice».
Coéducation
C’est une erreur du même genre et non moins pernicieuse à l’éducation chrétienne que cette méthode dite «coéducation des sexes», méthode fondée, elle aussi, aux yeux d’un grand nombre, sur un naturalisme négateur du péché originel.
En outre, pour tous ses tenants, elle provient d’une confusion d’idées déplorables, qui remplace la légitime communauté de vie entre les hommes par la promiscuité et le nivellement égalitaire. Le Créateur a ordonné et disposé la parfaite communauté de vie entre les deux sexes seulement dans l’unité du mariage; ensuite, elle les sépare graduellement dans la famille et dans la société. Il n’y a d’ailleurs dans la nature elle-même, qui a fait les sexes différents par leur organisme, par leurs inclinations, par leurs aptitudes, aucune raison qui montre que la promiscuité, et encore moins une égalité de formation, puissent ou doivent exister.
Les sexes, suivant les admirables desseins du Créateur, sont appelés à se compléter réciproquement dans la famille et dans la société, et justement par leur diversité même.
Cette diversité est donc à maintenir et à favoriser dans la formation et dans l’éducation, en sauvegardant la distinction nécessaire, avec une séparation correspondante, en rapport avec les âges différents et les différentes circonstances. Ces principes sont à appliquer en temps et lieu, suivant les règles de la prudence chrétienne à toutes les écoles, mais principalement durant l’adolescence, la période la plus délicate et la plus décisive de la formation. Dans les exercices de gymnastique ou de délassement que l’on ait particulièrement égard aux exigences de la modestie chrétienne chez la jeunesse féminine, pour laquelle sont de grave inconvenance tous genres d’exhibition et de publicité.
Crimes contre nature
Rappelons-nous ce qu’a dit la Sainte Vierge à Jacinthe de Fatima en 1917: «Le péché qui entraîne le plus grand nombre d’âmes en enfer, c’est celui de la chair».
Or, le plus grand malheur de notre temps, c’est l’ignorance religieuse en général et en particulier des vertus morales et surtout de la pureté.
De nos jours on n’aime pas parler de pureté, modestie, chasteté, mais la sexualité est exaltée… Un mot que sur les lèvres chrétiennes, on n’osait, autrefois, à peine prononcer. Aujourd’hui, la presse, la radio, la télévision, les discours, etc. nous rabattent les oreilles à la longueur de journées de ces termes grossiers évocateurs d’impureté.
Bien plus, l’enseignement sans Dieu a entrepris cette abomination de révéler à des petits innocents les mystères délicats de la transmission de la vie, mystères qui relèvent uniquement de la compétence des parents, aidés de la grâce de Dieu, à eux seuls conférée par le sacrement de mariage.
Au Québec, dans des écoles du Ministère de l’Éducation, la pilule est offerte aux jeunes filles à partir de l’âge de 12 ans et l’avortement est suggéré aux mineures concernées sans que les parents soient mis au courant. Quand cesseront tous ces crimes contre nature et contre Dieu? Quand arrêtera cette course vertigineuse vers les mœurs bestiales?
Il est temps de réagir contre cette décadence des mœurs qui met en péril la vie familiale et précipite les âmes en enfer.
«Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu!» — Béatitude de Notre-Seigneur.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous!
Paroles de Pie XII, 18 septembre 1951
Il est un terrain sur lequel l’éducation de l’opinion publique, sa rectification, s’imposent avec une urgence tragique. Elle s’est trouvée, sur ce terrain, pervertie par une propagande, que l’on n’hésiterait pas à appeler funeste, bien qu’elle émane cette fois de source catholique et qu’elle vise à agir sur les catholiques, même si ceux qui l’exercent, ne paraissent pas se douter qu’ils sont, à leur insu, illusionnés par l’esprit du mal.
Intolérable effronterie
Nous voulons parler ici d’écrits, livres et articles, touchant l’initiation sexuelle, qui souvent obtiennent aujourd’hui d’énormes succès de librairie et inondent le monde entier, envahissant l’enfance, submergeant la génération montante, troublant les fiancés et les jeunes époux.
Avec tout le sérieux, l’attention, la dignité que le sujet comporte, l’Église a traité la question d’une instruction en cette matière, telle que la conseillent ou le réclament, tant le développement physique normal de l’adolescent que les cas particuliers dans les diverses conditions individuelles. L’Eglise peut se rendre cette justice que, dans le plus profond respect pour la sainteté du mariage, elle a, en théorie et en pratique, laissé les époux libres en ce qu’autorise, sans offense au Créateur l’impulsion d’une nature saine et honnête.
On laisse atterré en face de l’intolérable effronterie d’une telle littérature: alors que, devant le secret de l’intimité conjugale, le paganisme lui-même semblait s’arrêter avec respect, il faut voir violer le mystère et en donner la vision — sensuelle et vécue — en pâture au grand public, à la jeunesse. Vraiment c’est à se demander si la frontière est encore suffisamment marquée entre cette initiation soi-disant catholique, et la presse ou l’illustration érotique et obscène, qui, de propos délibéré, vise la corruption ou exploite honteusement, par vil intérêt, les plus bas instincts de la nature déchue.
Ce n’est pas tout. Cette propagande menace encore le peuple catholique d’un double fléau, pour ne pas employer une expression plus forte. En premier lieu, elle exagère outre mesure l’importance et la portée, dans la vie, de l’élément sexuel.
Accordons que ces auteurs, du point de vue théorique, maintiennent encore les limites de la morale catholique; il n’en est pas moins vrai que leur façon d’exposer la vie sexuelle est de nature à lui donner dans l’esprit du lecteur moyen, et dans son jugement pratique, le sens et la valeur d’une fin en soi.
Elle fait perdre de vue la vraie fin primordiale du mariage, qui est la procréation et l’éducation de l’enfant, et le grave devoir des époux vis-à-vis de cette fin, que les écrits dont nous parlons laissent par trop dans l’ombre.
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Initiation au satanisme, à la sorcellerie
Avec les livres démoniaques de Harry Potter
Dans la brochure «Finalités» de novembre 2004, dont le rédacteur Jean de Siebenthal est décédé le 6 février 2006, il y a l’article «Dix arguments contre Harry Potter» que nous publions ci-dessous. Cet article a été tiré du livre «Harry Potter «bon ou mauvais?», paru dans ZEITFRAGEN du 6 septembre 2004. Traduction faite par Denis Helfer.
1. Harry Potter est un projet global et à long terme pour modifier la culture. On veut détruire dans la jeune génération la réticence pour les pratiques magiques. C’est l’irruption dans la société des forces jadis vaincues par le christianisme.
2. Hogwarts, l’école de magie et de sorcellerie, est un monde clos de la violence, de l’horreur, de la malédiction et de l’ensorcellement, de la répulsion du sang, de la démence et de l’idéologie raciale. Il y règne un climat constant de menace qui se reporte sur le jeune lecteur.
3. Harry Potter ne combat pas le mal. De volume en volume apparaît plus clairement sa parenté avec Voldemort, le vrai méchant. Au cinquième tome il est lui-même possédé par Voldemort et sa personnalité est détruite.
4. Le monde des humains est humilié, le monde des sorcières et des magiciens est glorifié.
5. Il n’a aucune transcendance positive. Les symboles divins sont pervertis. Le surnaturel est exclusivement démoniaque.
6. Harry Pottter n’est pas un conte moderne. Dans les contes les sorcières sont nettement des créatures du mal et le héros se défait de leur pouvoir en pratiquant les vertus. Chez Harry Potter personne ne veut le bien.
7. Une manipulation émotionnelle et une confusion intellectuelle ne permettent plus au lecteur de distinguer le bien du mal.
8.C’est une grave faute contre la jeune génération: on veut la séduire et la détourner vers la magie. On veut remplir son imaginaire d’un monde régi par le mal, un monde à la fois sans issue et non digne d’efforts.
9. Quiconque tient à la diversité d’opinion doit se défendre contre cette entreprise médiatique, contre cette dictature des illusions.
10. La foi en un Dieu tout pur est systématiquement détruite.
L’endoctrinement scolaire avec Harry Potter est donc intolérant et est en contradiction avec l’esprit de notre constitution.
On peut donc, au nom de la foi et pour des motifs de conscience, refuser de participer à des activités scolaires sur le thème de Harry Potter
Avec les livres démoniaques de Harry Potter
Dans la brochure «Finalités» de novembre 2004, dont le rédacteur Jean de Siebenthal est décédé le 6 février 2006, il y a l’article «Dix arguments contre Harry Potter» que nous publions ci-dessous. Cet article a été tiré du livre «Harry Potter «bon ou mauvais?», paru dans ZEITFRAGEN du 6 septembre 2004. Traduction faite par Denis Helfer.
1. Harry Potter est un projet global et à long terme pour modifier la culture. On veut détruire dans la jeune génération la réticence pour les pratiques magiques. C’est l’irruption dans la société des forces jadis vaincues par le christianisme.
2. Hogwarts, l’école de magie et de sorcellerie, est un monde clos de la violence, de l’horreur, de la malédiction et de l’ensorcellement, de la répulsion du sang, de la démence et de l’idéologie raciale. Il y règne un climat constant de menace qui se reporte sur le jeune lecteur.
3. Harry Potter ne combat pas le mal. De volume en volume apparaît plus clairement sa parenté avec Voldemort, le vrai méchant. Au cinquième tome il est lui-même possédé par Voldemort et sa personnalité est détruite.
4. Le monde des humains est humilié, le monde des sorcières et des magiciens est glorifié.
5. Il n’a aucune transcendance positive. Les symboles divins sont pervertis. Le surnaturel est exclusivement démoniaque.
6. Harry Pottter n’est pas un conte moderne. Dans les contes les sorcières sont nettement des créatures du mal et le héros se défait de leur pouvoir en pratiquant les vertus. Chez Harry Potter personne ne veut le bien.
7. Une manipulation émotionnelle et une confusion intellectuelle ne permettent plus au lecteur de distinguer le bien du mal.
8.C’est une grave faute contre la jeune génération: on veut la séduire et la détourner vers la magie. On veut remplir son imaginaire d’un monde régi par le mal, un monde à la fois sans issue et non digne d’efforts.
9. Quiconque tient à la diversité d’opinion doit se défendre contre cette entreprise médiatique, contre cette dictature des illusions.
10. La foi en un Dieu tout pur est systématiquement détruite.
L’endoctrinement scolaire avec Harry Potter est donc intolérant et est en contradiction avec l’esprit de notre constitution.
On peut donc, au nom de la foi et pour des motifs de conscience, refuser de participer à des activités scolaires sur le thème de Harry Potter
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Le laïcisme intégral dans les écoles,
victoire de la Franc-maçonnerie
Paul Bégin, laïciste, ovationné par le Mouvement laïc québécois marxiste
Depuis 1993, le Mouvement laïc québécois, une création des Loges maçonniques, décerne le prix Condorcet à des personnes qui ont déployé un grand zèle pour la laïcité de l’État. La laïcité de l’Etat, c’est l’élimination de toute trace de catholicité dans les institutions publiques: les écoles, les hôpitaux, les municipalités, les parlements, les Corps législatifs, les Corps exécutifs, etc.
En 2005, le Mouvement laïc québécois a remis le prix Condorcet à Paul Bégin, ancien ministre péquiste. Ce démolisseur de notre chrétienté a contribué à la modification de la Charte québécoise pour y faire inclure l’égalité des droits pour tous les citoyens, ce qui a permis d’établir l’infâme loi du simulacre «mariage» des gais et du droit pour eux d’élever des enfants. Ses interventions législatives visaient, nous disent les journaux, «à l’application des principes laïcs dans les institutions publiques».
Daniel Baril, le président du Mouvement laïc québécois, ne tarissait pas d’éloges envers Paul Bégin pour ses démarches législatives et politiques démontrant son mépris envers l’Eglise et la morale catholique basée sur la loi de Dieu.
L’ancien ministre péquiste a aussi mérité des félicitations du Mouvement laïc québécois pour un plaidoyer qu’il avait jadis prononcé contre les tribunaux ecclésiastiques. Autrefois dans la province de Québec et dans tout le Canada, la réputation de l’Eglise était protégée par les tribunaux ecclésiastiques. Aujourd’hui les procès contre les ecclésiastiques, contre les communautés religieuses se font devant les tribunaux civils. Les démolisseurs du christianisme ont le champ libre pour intenter des procès contre l’Eglise. Des calomnies abondent des langues venimeuses.
Le plan des francs-maçons
La laïcisation des systèmes scolaires telle qu'en France, au Québec et ailleurs, a été conçue dans les Loges maçonniques qui ont juré la mort au christianisme. En 1910, des documents enlevés à la Loge canadienne-française de L’Émancipation, ont démontré le but principal des francs-maçons: obtenir un Ministère de l’Instruction Publique pour la province de Québec, afin de faire disparaître l’influence des parents et de l’Eglise sur les enfants, en enrôlant les petits et les adolescents dans les écoles d’État.
Dans la province de Québec, les ennemis de notre civilisation chrétienne se sont repris plus d’une fois pour remplacer le système scolaire d’écoles confessionnelles par un système scolaire neutre. En 1897, le secrétaire provincial Joseph Emery Robidoux avait présenté à l’Assemblée Législative un projet de loi pour dissoudre le système scolaire confessionnel dirigé par les évêques et le remplacer par la fondation d’un Ministère de l’Instruction Publique contrôlé par l’État. Grâce aux démarches du Bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, alors évêque de Saint- Hyacinthe, ce projet de loi, connu sous le nom de Bill Robidoux, fut heureusement renversé au début de l’année 1898. Le même jour du rejet de ce projet de loi par le Conseil Législatif, Mgr Moreau écrivait :
«Le triste Bill Robidoux est donc mort au Conseil. Quelles actions de grâces nous devons rendre au ciel pour cet heureux événement! Que notre cher Canada soit préservé à tout jamais de la hideuse plaie de l’instruction gratuite et obligatoire!»
La province de Québec a été préservée fort heureusement de cette «hideuse plaie» pendant 66 ans. Trois générations ont été protégées des effets néfastes d’écoles d’Etat. Pendant ces 66 ans, les francs-maçons n’ont pas capitulé. Ils continuaient toujours sournoisement leur œuvre de destruction et gagnaient des esprits, surtout dans la classe intellectuelle jusque dans les universités catholiques.
Mouvement laïc de langue française
Les francs-maçons ont cessé de cacher leur plan de déchristianisation avec le lancement de la révolution tranquille des années 1960. Les esprits émancipés et endoctrinés dans le marxisme et l’athéisme dévoilèrent leur identité. La franc- maçonnerie avait gagné bien des sujets de la classe intellectuelle. En 1961, les francs-maçons ont mis sur pied le «Mouvement laïc de langue française» pour lancer une attaque contre notre ancien système scolaire bi-confessionnel (catholique et protestant).
Création du Ministère de l’Education
Le Mouvement laïc de langue française voulait la disparition du Conseil de l’Instruction Publique et l’établissement d’un Ministère de l’Instruction Publique. En 1964 le Conseil de l’Instruction Publique, dirigé par les évêques, était dissous et remplacé par le Ministère de l’Education totalement contrôlé par l’Etat.
Cependant il y avait encore des Commissions Scolaires et des écoles catholiques de droit, même si de fait elles étaient athées comme le démontrent aujourd’hui ses fruits amers: des générations sans foi ni loi. Les agnostiques n’a- vaient pas réussi à établir officiellement l’athéisme du système scolaire. Le peuple ne voulait pas apostasier publiquement.
Le laïcisme intégral
De même que le Mouvement laïc de langue française avait reçu en 1961 la mission de promouvoir la création du maçonnique Ministère de l’Education, le «Mouvement laïc québécois», sorti des officines de la franc-maçonnerie dans les environs des années 1980, a reçu la mission de poursuivre la déchristianisation officielle du système scolaire du Québec, c’est-à-dire le laïcisme intégral.
Daniel Baril, président de la secte maçonnique, a milité fortement pour la déchristianisation officielle du système scolaire du Québec et pour l’abrogation de l’article 93 de la Constitution canadienne, qui protégeait les droits des parents en matière de religion et leur permettait d’avoir un système scolaire catholique selon leurs convictions religieuses. La loi 107 sur la restructuration scolaire, victoire des francs-maçons, a été le dernier coup de hache sur le système scolaire confessionnel du Québec. Les Commissions Scolaires confessionnelles ont été remplacées par des Commissions Scolaires linguistiques où la religion est définitivement bannie et l’initiation à la pureté remplacée par l’initiation à l’impudicité. L’athéisme officielle en éducation est la victoire des Francs-maçons.
«Le but secret», de la Loge maçonnique L’Émancipation, était «d’arriver à l’apostasie officielle de l’Etat, surtout en éducation».
Nous en sommes rendus à l’apostasie officielle en éducation. L’apostasie officielle de l’Etat se poursuit allègrement par l’application de lois infernales permettant tous les vices et la criminalité telle que l’avortement, l’euthanasie.
Que devons-nous faire face à cet assaut infernal de la Franc-maçonnerie? Les paroles du Pape Léon XIII dans la conclusion de son encyclique «Humanus Genus» sur la Secte des Francs-maçons, nous donnent la réponse:
“Du reste, nous savons très bien que nos communs labeurs, pour arracher du champ du Seigneur ces semences pernicieuses, seraient tout à fait impuissants si, du haut du ciel, le Maître de la vigne ne secondait ses efforts. Il est donc nécessaire d’implorer son assistance et son secours avec une grande ardeur et par des sollicitations réitérées, proportionnées à la nécessité des circonstances et à l’intensité du péril. Fière de ces précédents succès, la secte des francs-maçons lève insolemment la tête et son audace semble ne plus connaître de borne. Rattachés les uns aux autres par le lien d’une fédération criminelle et de leurs projets occultes, ces adeptes se prêtent un mutuel appui et se provoquent entre eux à oser et à faire le mal.
“A une si violente attaque doit répondre une défense énergique. Que les gens de bien s’unissent donc, eux aussi, et forment une immense coalition de prière et d’efforts.” — Le Pape Léon XIII.
Yvette Poirier
victoire de la Franc-maçonnerie
Paul Bégin, laïciste, ovationné par le Mouvement laïc québécois marxiste
Depuis 1993, le Mouvement laïc québécois, une création des Loges maçonniques, décerne le prix Condorcet à des personnes qui ont déployé un grand zèle pour la laïcité de l’État. La laïcité de l’Etat, c’est l’élimination de toute trace de catholicité dans les institutions publiques: les écoles, les hôpitaux, les municipalités, les parlements, les Corps législatifs, les Corps exécutifs, etc.
En 2005, le Mouvement laïc québécois a remis le prix Condorcet à Paul Bégin, ancien ministre péquiste. Ce démolisseur de notre chrétienté a contribué à la modification de la Charte québécoise pour y faire inclure l’égalité des droits pour tous les citoyens, ce qui a permis d’établir l’infâme loi du simulacre «mariage» des gais et du droit pour eux d’élever des enfants. Ses interventions législatives visaient, nous disent les journaux, «à l’application des principes laïcs dans les institutions publiques».
Daniel Baril, le président du Mouvement laïc québécois, ne tarissait pas d’éloges envers Paul Bégin pour ses démarches législatives et politiques démontrant son mépris envers l’Eglise et la morale catholique basée sur la loi de Dieu.
L’ancien ministre péquiste a aussi mérité des félicitations du Mouvement laïc québécois pour un plaidoyer qu’il avait jadis prononcé contre les tribunaux ecclésiastiques. Autrefois dans la province de Québec et dans tout le Canada, la réputation de l’Eglise était protégée par les tribunaux ecclésiastiques. Aujourd’hui les procès contre les ecclésiastiques, contre les communautés religieuses se font devant les tribunaux civils. Les démolisseurs du christianisme ont le champ libre pour intenter des procès contre l’Eglise. Des calomnies abondent des langues venimeuses.
Le plan des francs-maçons
La laïcisation des systèmes scolaires telle qu'en France, au Québec et ailleurs, a été conçue dans les Loges maçonniques qui ont juré la mort au christianisme. En 1910, des documents enlevés à la Loge canadienne-française de L’Émancipation, ont démontré le but principal des francs-maçons: obtenir un Ministère de l’Instruction Publique pour la province de Québec, afin de faire disparaître l’influence des parents et de l’Eglise sur les enfants, en enrôlant les petits et les adolescents dans les écoles d’État.
Dans la province de Québec, les ennemis de notre civilisation chrétienne se sont repris plus d’une fois pour remplacer le système scolaire d’écoles confessionnelles par un système scolaire neutre. En 1897, le secrétaire provincial Joseph Emery Robidoux avait présenté à l’Assemblée Législative un projet de loi pour dissoudre le système scolaire confessionnel dirigé par les évêques et le remplacer par la fondation d’un Ministère de l’Instruction Publique contrôlé par l’État. Grâce aux démarches du Bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, alors évêque de Saint- Hyacinthe, ce projet de loi, connu sous le nom de Bill Robidoux, fut heureusement renversé au début de l’année 1898. Le même jour du rejet de ce projet de loi par le Conseil Législatif, Mgr Moreau écrivait :
«Le triste Bill Robidoux est donc mort au Conseil. Quelles actions de grâces nous devons rendre au ciel pour cet heureux événement! Que notre cher Canada soit préservé à tout jamais de la hideuse plaie de l’instruction gratuite et obligatoire!»
La province de Québec a été préservée fort heureusement de cette «hideuse plaie» pendant 66 ans. Trois générations ont été protégées des effets néfastes d’écoles d’Etat. Pendant ces 66 ans, les francs-maçons n’ont pas capitulé. Ils continuaient toujours sournoisement leur œuvre de destruction et gagnaient des esprits, surtout dans la classe intellectuelle jusque dans les universités catholiques.
Mouvement laïc de langue française
Les francs-maçons ont cessé de cacher leur plan de déchristianisation avec le lancement de la révolution tranquille des années 1960. Les esprits émancipés et endoctrinés dans le marxisme et l’athéisme dévoilèrent leur identité. La franc- maçonnerie avait gagné bien des sujets de la classe intellectuelle. En 1961, les francs-maçons ont mis sur pied le «Mouvement laïc de langue française» pour lancer une attaque contre notre ancien système scolaire bi-confessionnel (catholique et protestant).
Création du Ministère de l’Education
Le Mouvement laïc de langue française voulait la disparition du Conseil de l’Instruction Publique et l’établissement d’un Ministère de l’Instruction Publique. En 1964 le Conseil de l’Instruction Publique, dirigé par les évêques, était dissous et remplacé par le Ministère de l’Education totalement contrôlé par l’Etat.
Cependant il y avait encore des Commissions Scolaires et des écoles catholiques de droit, même si de fait elles étaient athées comme le démontrent aujourd’hui ses fruits amers: des générations sans foi ni loi. Les agnostiques n’a- vaient pas réussi à établir officiellement l’athéisme du système scolaire. Le peuple ne voulait pas apostasier publiquement.
Le laïcisme intégral
De même que le Mouvement laïc de langue française avait reçu en 1961 la mission de promouvoir la création du maçonnique Ministère de l’Education, le «Mouvement laïc québécois», sorti des officines de la franc-maçonnerie dans les environs des années 1980, a reçu la mission de poursuivre la déchristianisation officielle du système scolaire du Québec, c’est-à-dire le laïcisme intégral.
Daniel Baril, président de la secte maçonnique, a milité fortement pour la déchristianisation officielle du système scolaire du Québec et pour l’abrogation de l’article 93 de la Constitution canadienne, qui protégeait les droits des parents en matière de religion et leur permettait d’avoir un système scolaire catholique selon leurs convictions religieuses. La loi 107 sur la restructuration scolaire, victoire des francs-maçons, a été le dernier coup de hache sur le système scolaire confessionnel du Québec. Les Commissions Scolaires confessionnelles ont été remplacées par des Commissions Scolaires linguistiques où la religion est définitivement bannie et l’initiation à la pureté remplacée par l’initiation à l’impudicité. L’athéisme officielle en éducation est la victoire des Francs-maçons.
«Le but secret», de la Loge maçonnique L’Émancipation, était «d’arriver à l’apostasie officielle de l’Etat, surtout en éducation».
Nous en sommes rendus à l’apostasie officielle en éducation. L’apostasie officielle de l’Etat se poursuit allègrement par l’application de lois infernales permettant tous les vices et la criminalité telle que l’avortement, l’euthanasie.
Que devons-nous faire face à cet assaut infernal de la Franc-maçonnerie? Les paroles du Pape Léon XIII dans la conclusion de son encyclique «Humanus Genus» sur la Secte des Francs-maçons, nous donnent la réponse:
“Du reste, nous savons très bien que nos communs labeurs, pour arracher du champ du Seigneur ces semences pernicieuses, seraient tout à fait impuissants si, du haut du ciel, le Maître de la vigne ne secondait ses efforts. Il est donc nécessaire d’implorer son assistance et son secours avec une grande ardeur et par des sollicitations réitérées, proportionnées à la nécessité des circonstances et à l’intensité du péril. Fière de ces précédents succès, la secte des francs-maçons lève insolemment la tête et son audace semble ne plus connaître de borne. Rattachés les uns aux autres par le lien d’une fédération criminelle et de leurs projets occultes, ces adeptes se prêtent un mutuel appui et se provoquent entre eux à oser et à faire le mal.
“A une si violente attaque doit répondre une défense énergique. Que les gens de bien s’unissent donc, eux aussi, et forment une immense coalition de prière et d’efforts.” — Le Pape Léon XIII.
Yvette Poirier
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
la crise de l’enseignement
Dans le dernier numéro de Nouvelles de Chrétienté (n°133 – février 2012), on peut lire un entretien avec le Professeur Jean de Viguerie sur l’utopie pédagogique qui sévit dans l’enseignement contemporain. Montrant le lien qui existe entre l’utopie pédagogique et l’utopie politique, le célèbre historien français n’hésite pas à affirmer que, pour les nouveaux pédagogues, « l’homme est une pâte à modeler. Il est surtout une cire que l’on modèle, que l’on façonne. Il n’est rien d’autre. Il est un être informe à la naissance, c’est Erasme qui le dit, et c’est une formule capitale. Elle est prononcée au XVIe siècle, mais elle est extrêmement actuelle : les chevaux naissent chevaux, mais l’être humain est fabriqué. Homines finguntur, les hommes sont fabriqués. Ils sont fabriqués (…) par le déversement du savoir dans le cerveau et par le modelage du pédagogue ».
A ce « despotisme des pédagogues », Jean de Viguerie oppose la vraie pédagogie : « De même que la vraie médecine considère l’être humain comme un matériau actif et va donc s’abstenir de l’écraser de médicaments, de même le pédagogue va considérer l’enfant comme actif (…) c’est-à-dire quelqu’un qui réagit, qui comprend, qui apprend, qui sait, qui connaît, qui dès la petite enfance connaît les principes premiers, qui sait par exemple que le tout est plus grand que la partie. Le vrai pédagogue, le vrai professeur considère l’enfant ainsi. Il a en face de lui non pas des pâtes à modeler, il a des êtres humains. Et c’est cela la vraie pédagogie. (…) Le maître doit exercer l’intelligence. Il est là pour l’exercer, pour la stimuler, mais non pas pour la fabriquer ».
l’abbé Philippe Bourrat, directeur de l’enseignement dans le district de France qui déclare sans ambages qu’un « traitement efficace du mal qui ronge l’éducation aujourd’hui devrait attaquer le fond du problème qui réside non seulement dans les méthodes employées, mais aussi dans le contenu des programmes de toutes les disciplines scolaires ».
Dans le dernier numéro de Nouvelles de Chrétienté (n°133 – février 2012), on peut lire un entretien avec le Professeur Jean de Viguerie sur l’utopie pédagogique qui sévit dans l’enseignement contemporain. Montrant le lien qui existe entre l’utopie pédagogique et l’utopie politique, le célèbre historien français n’hésite pas à affirmer que, pour les nouveaux pédagogues, « l’homme est une pâte à modeler. Il est surtout une cire que l’on modèle, que l’on façonne. Il n’est rien d’autre. Il est un être informe à la naissance, c’est Erasme qui le dit, et c’est une formule capitale. Elle est prononcée au XVIe siècle, mais elle est extrêmement actuelle : les chevaux naissent chevaux, mais l’être humain est fabriqué. Homines finguntur, les hommes sont fabriqués. Ils sont fabriqués (…) par le déversement du savoir dans le cerveau et par le modelage du pédagogue ».
A ce « despotisme des pédagogues », Jean de Viguerie oppose la vraie pédagogie : « De même que la vraie médecine considère l’être humain comme un matériau actif et va donc s’abstenir de l’écraser de médicaments, de même le pédagogue va considérer l’enfant comme actif (…) c’est-à-dire quelqu’un qui réagit, qui comprend, qui apprend, qui sait, qui connaît, qui dès la petite enfance connaît les principes premiers, qui sait par exemple que le tout est plus grand que la partie. Le vrai pédagogue, le vrai professeur considère l’enfant ainsi. Il a en face de lui non pas des pâtes à modeler, il a des êtres humains. Et c’est cela la vraie pédagogie. (…) Le maître doit exercer l’intelligence. Il est là pour l’exercer, pour la stimuler, mais non pas pour la fabriquer ».
l’abbé Philippe Bourrat, directeur de l’enseignement dans le district de France qui déclare sans ambages qu’un « traitement efficace du mal qui ronge l’éducation aujourd’hui devrait attaquer le fond du problème qui réside non seulement dans les méthodes employées, mais aussi dans le contenu des programmes de toutes les disciplines scolaires ».
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
http://qe.catholique.org/mariage/16204-quelle-education-chretienne-pour-nos-enfants
Quelle éducation chrétienne pour nos enfants ?
L’environnement dans lequel évoluent les jeunes aujourd’hui ne favorise pas l’éducation humaine, et encore moins l’ éducation religieuse. Or on constate que la première éducation conditionne très profondément l’attitude religieuse des adultes, qu’elle soit de poursuivre dans le sens de ce qu’ils ont reçu, ou d’en prendre le contre pied. Quelle est la responsabilité des parents chrétiens quant à l’éducation religieuse de leurs enfants et que peuvent-ils faire ?
Trop souvent on pense que l’éducation chrétienne consiste à transmettre un certain nombre de « valeurs » enseignées et promues par l’Eglise. Ces « valeurs » sont une formulation abstraite et idéaliste de ce que nous rêverions de devenir. Les jeunes d’aujourd’hui n’en sont pas dupes, et manifeste peu d’intérêt à cet égard.
L’éducation chrétienne se résume généralement à une formation morale relativement simple, à la transmission de certaines traditions, et d’un noyau dogmatique un peu rigide tournant autour du Credo. Une telle « transmission » peut ressembler davantage à une forme de dressage, qu’à une « éducation » . S’il y a aujourd’hui une redécouverte positive de la dimension spirituelle dans l’éveil à la foi et à la prière des tout-petits, les difficultés se retrouvent dès que l’enfant grandit, quant au contenu de l’éducation chrétienne.
Regardons comment le Christ « éduquait » ses disciples, selon les évangiles. Il rappelle bien parfois la nécessité d’obéir aux 10 commandements, mais formaliser le contenu de ses enseignements propres serait délicat. Il répond rarement aux questions - il en pose - et ne demeure jamais dans une réflexion abstraite. Il renvoie ses interlocuteurs à eux-mêmes, les invitant à s’ancrer dans leurs expériences. Jésus ne cherche pas d’abord à enseigner ou à transmettre quelque chose à ses apôtres mais Il les invite à vivre avec Lui, à découvrir le mystère de sa propre vie et de sa Personne, comme par apprentissage.
A la suite de Jésus, comprenons qu’éduquer un enfant, c’est l’aider à découvrir les choses lui-même, en lui permettant d’accéder au réel et en acceptant d’y faire face avec lui. Cela oblige les parents à poursuivre leur auto éducation et à accepter de se laisser ré-interroger, même si bien sûr, ils ont une longueur d’avance ! Eduquer ne consiste donc pas à faire passer ses convictions à force d’arguments affectifs, mais à aider l’autre à accéder aux lumières qu’on a vraiment découvertes afin qu’il puisse les faire siennes.
Les pauvres auxquels Jésus s’adresse dans l’Evangile n’ont pas les moyens de rêver un monde autre qu’il n’est. Ils sont plongés dans un réel humain et réclament un peu de lumière pour avancer. Leur question est celle de l’espérance. Ils ont plus besoin de la rencontre d’une personne par laquelle ils pourront recevoir une lumière que d’un enseignement fait de mots. En guise d’éducation Jésus donne sa Personne à découvrir. Il introduit ses disciples dans le secret de ce qu’Il vit. Il ne s’oppose pas à la Loi ; Il la désigne comme un cadre religieux utile mais impuissant à donner l’espérance, et comme en attente de sa Présence.
D’une façon analogue, éduquer un enfant en en se bornant à lui présenter la loi morale risque de le conduire vers le désespoir, car on y manque toujours : la loi ayant surtout pour but de nous rendre lucides sur notre incapacité à être vraiment humains sans la présence d’autrui et du Christ ! Remarquons que si on pense généralement à éviter le mal, on pense peu à éduquer à la créativité dans l’ordre de l’amour, à l’intelligence du bien. Jésus, Lui, s’occupe du bien, et fait découvrir sa dépendance positive envers le Père.
Pour éduquer, on n’a donc pas besoin de tout savoir. L’intérêt authentique - que l’enfant saura bien discerner - que nous manifesterons à l’égard du mystère du Christ sera plus fécond que des explications. Le contenu catéchétique n’a son sens que greffé sur une expérience de vie intérieure personnelle à l’égard de Dieu et dans la relation à autrui. Conduire vers le mystère est plus important que de formuler des définitions. Le cœur d’une véritable éducation chrétienne est de permettre à l’enfant de découvrir cet Autre qu’est Jésus, et en Lui, Dieu.
Concrètement, on doit tout d’abord éduquer l’enfant à adorer son Dieu : à découvrir Sa présence, et qui est Dieu pour lui. Cette découverte personnelle donnera d’ailleurs à l’enfant une vraie autonomie. Il est important ensuite de l’aider à se nourrir directement de la parole de Dieu qui devrait être dans une famille chrétienne comme une part de l’héritage. Les sacrements sont le troisième lieu de l’éducation chrétienne de l’enfant : on lui fera découvrir qu’ils ne sont pas tant des rites que des rendez-vous, comme l’engagement du Christ à rencontrer chacun et à être présent dans la communauté qu’Il a choisi de former. L’enseignement de l’Eglise n’a pas d’autres buts que d’éduquer notre palais à savourer la présence de Dieu dans sa Parole et dans ses sacrements.
Notons enfin que si autrefois on était éduqué en bonne part par le milieu environnant, aujourd’hui, la qualité d’engagement personnel de chacun est essentielle. Elle ne peut être limitée à celle des parents, elle concerne les frères et sœurs, grands parents, prêtres, religieux... C’est toute l’Eglise qui est invitée à être ce réseau éducatif, communauté de gens qui acceptent de se laisser traverser par le mystère et qui reçoivent la lumière les uns par les autres.
Quelle éducation chrétienne pour nos enfants ?
L’environnement dans lequel évoluent les jeunes aujourd’hui ne favorise pas l’éducation humaine, et encore moins l’ éducation religieuse. Or on constate que la première éducation conditionne très profondément l’attitude religieuse des adultes, qu’elle soit de poursuivre dans le sens de ce qu’ils ont reçu, ou d’en prendre le contre pied. Quelle est la responsabilité des parents chrétiens quant à l’éducation religieuse de leurs enfants et que peuvent-ils faire ?
Trop souvent on pense que l’éducation chrétienne consiste à transmettre un certain nombre de « valeurs » enseignées et promues par l’Eglise. Ces « valeurs » sont une formulation abstraite et idéaliste de ce que nous rêverions de devenir. Les jeunes d’aujourd’hui n’en sont pas dupes, et manifeste peu d’intérêt à cet égard.
L’éducation chrétienne se résume généralement à une formation morale relativement simple, à la transmission de certaines traditions, et d’un noyau dogmatique un peu rigide tournant autour du Credo. Une telle « transmission » peut ressembler davantage à une forme de dressage, qu’à une « éducation » . S’il y a aujourd’hui une redécouverte positive de la dimension spirituelle dans l’éveil à la foi et à la prière des tout-petits, les difficultés se retrouvent dès que l’enfant grandit, quant au contenu de l’éducation chrétienne.
Regardons comment le Christ « éduquait » ses disciples, selon les évangiles. Il rappelle bien parfois la nécessité d’obéir aux 10 commandements, mais formaliser le contenu de ses enseignements propres serait délicat. Il répond rarement aux questions - il en pose - et ne demeure jamais dans une réflexion abstraite. Il renvoie ses interlocuteurs à eux-mêmes, les invitant à s’ancrer dans leurs expériences. Jésus ne cherche pas d’abord à enseigner ou à transmettre quelque chose à ses apôtres mais Il les invite à vivre avec Lui, à découvrir le mystère de sa propre vie et de sa Personne, comme par apprentissage.
A la suite de Jésus, comprenons qu’éduquer un enfant, c’est l’aider à découvrir les choses lui-même, en lui permettant d’accéder au réel et en acceptant d’y faire face avec lui. Cela oblige les parents à poursuivre leur auto éducation et à accepter de se laisser ré-interroger, même si bien sûr, ils ont une longueur d’avance ! Eduquer ne consiste donc pas à faire passer ses convictions à force d’arguments affectifs, mais à aider l’autre à accéder aux lumières qu’on a vraiment découvertes afin qu’il puisse les faire siennes.
Les pauvres auxquels Jésus s’adresse dans l’Evangile n’ont pas les moyens de rêver un monde autre qu’il n’est. Ils sont plongés dans un réel humain et réclament un peu de lumière pour avancer. Leur question est celle de l’espérance. Ils ont plus besoin de la rencontre d’une personne par laquelle ils pourront recevoir une lumière que d’un enseignement fait de mots. En guise d’éducation Jésus donne sa Personne à découvrir. Il introduit ses disciples dans le secret de ce qu’Il vit. Il ne s’oppose pas à la Loi ; Il la désigne comme un cadre religieux utile mais impuissant à donner l’espérance, et comme en attente de sa Présence.
D’une façon analogue, éduquer un enfant en en se bornant à lui présenter la loi morale risque de le conduire vers le désespoir, car on y manque toujours : la loi ayant surtout pour but de nous rendre lucides sur notre incapacité à être vraiment humains sans la présence d’autrui et du Christ ! Remarquons que si on pense généralement à éviter le mal, on pense peu à éduquer à la créativité dans l’ordre de l’amour, à l’intelligence du bien. Jésus, Lui, s’occupe du bien, et fait découvrir sa dépendance positive envers le Père.
Pour éduquer, on n’a donc pas besoin de tout savoir. L’intérêt authentique - que l’enfant saura bien discerner - que nous manifesterons à l’égard du mystère du Christ sera plus fécond que des explications. Le contenu catéchétique n’a son sens que greffé sur une expérience de vie intérieure personnelle à l’égard de Dieu et dans la relation à autrui. Conduire vers le mystère est plus important que de formuler des définitions. Le cœur d’une véritable éducation chrétienne est de permettre à l’enfant de découvrir cet Autre qu’est Jésus, et en Lui, Dieu.
Concrètement, on doit tout d’abord éduquer l’enfant à adorer son Dieu : à découvrir Sa présence, et qui est Dieu pour lui. Cette découverte personnelle donnera d’ailleurs à l’enfant une vraie autonomie. Il est important ensuite de l’aider à se nourrir directement de la parole de Dieu qui devrait être dans une famille chrétienne comme une part de l’héritage. Les sacrements sont le troisième lieu de l’éducation chrétienne de l’enfant : on lui fera découvrir qu’ils ne sont pas tant des rites que des rendez-vous, comme l’engagement du Christ à rencontrer chacun et à être présent dans la communauté qu’Il a choisi de former. L’enseignement de l’Eglise n’a pas d’autres buts que d’éduquer notre palais à savourer la présence de Dieu dans sa Parole et dans ses sacrements.
Notons enfin que si autrefois on était éduqué en bonne part par le milieu environnant, aujourd’hui, la qualité d’engagement personnel de chacun est essentielle. Elle ne peut être limitée à celle des parents, elle concerne les frères et sœurs, grands parents, prêtres, religieux... C’est toute l’Eglise qui est invitée à être ce réseau éducatif, communauté de gens qui acceptent de se laisser traverser par le mystère et qui reçoivent la lumière les uns par les autres.
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Enfants : La publicité les rend matérialistes
Les enfants et la publicité ne font pas bon ménage selon une étude réalisée par l’université d’Amsterdam. Cette dernière s’est attardée sur des enfants âgés de 8 à 11 ans notamment en regardant l’impact de la télévision sur leur comportement.
Les enfants ont fait l’objet d’une enquête. Cette dernière révèle qu’ils commencent à devenir des « consommateurs » dès l’âge de 8 ans. Ils demandent donc à leurs parents des produits qu’ils voient à la télévision. Les chercheurs ont ainsi indiqué que le matérialisme se développait au fil des années notamment entre 8 et 11 ans. Ces résultats ont pu être obtenu en suivant près de 466 enfants et en observant leur comportement. En se fiant aux observations, les enfants souhaitent posséder les objets qu’ils voient à la télévision, mais s’ils ne les ont pas, ils ne sont pas malheureux.
L’auteur principal de l’étude, Suzanna Opree indique « contrairement à une idée reçue, le matérialisme chez les enfants de 8 à 11 ans ne conduit pas à moins de satisfaction. À l'inverse, nous avons découvert que ce sont les enfants qui sont les moins satisfaits dans leur vie qui deviennent les plus matérialistes avec le temps, mais seulement lorsqu'ils sont abreuvés de publicités ». Ainsi, la publicité apprendrait aux enfants que « les possessions sont un moyen d’accroître le bonheur ». Cela leur offre également l’opportunité d’obtenir un certain statut social.
D’autres enquêtes avaient mis en avant l’insatisfaction des enfants. Dans ce cas de figure, ils se révèlent être obsédés par les objets. Les chercheurs ont été plus loin dans leur étude notamment en tentant de trouver un lien entre le nombre de publicités regardées et le comportement. A priori, les résultats mettent en avant qu’il n’y a pas de « relation entre l’épanouissement des enfants et la quantité de publicité ». Ils sont tout simplement plus sensibles « les possessions sont moins importantes pour le bien-être d'un enfant que des liens familiaux forts et chaleureux ».
La publicité ne paraît pas nocive pour le développement, mais chez certains enfants elle pourrait développer un côté matérialiste un peu plus prononcé. Les parents ont également un rôle à jouer notamment en leur expliquant qu’il existe en ce monde d’autres sources de bonheur et que parfois le matériel n’est pas le plus important. Il paraît donc essentiel de leur enseigner les valeurs de l’amour ou de l’amitié. Les parents doivent agir lorsque leur enfant est encore jeune, car à l’état adulte, le phénomène est figé. Ainsi plus on est matérialiste, plus on est malheureux et l’inverse est également possible, plus on est malheureux, plus on devient matérialiste.
Source: 24matins.fr
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
La théorie du genre s'invite au lycée
Les nouveaux programmes de SVT (Sciences et Vie de la Terre) des Premières ES et L font référence à la « théorie du genre ». Une idéologie qui contredit la conviction chrétienne que l'on naît garçon ou fille. Et que Dieu créa l'homme et la femme l'un pour l'autre, pour qu'ils s'aiment et qu'ils transmettent la vie.
Que s'est-il passé ?
Dans un courrier daté du 27 mai 2011, le Secrétariat général de l'Enseignement catholique invite les chefs d'établissements au discernement quant au choix des manuels de SVT (Sciences et Vie de la Terre) pour les classes de 1ères ES et L. En effet, la réforme des programmes concerne notamment la sexualité humaine. Le chapitre intitulé « devenir homme ou femme » « privilégie le « genre » considéré comme une pure construction sociale, sur la différence sexuelle. L'identité masculine ou féminine, selon cette théorie, n'est donc pas un donné anthropologique mais une orientation » explique Claude Berruer, son Secrétaire général adjoint.
Qu'en pense l'Eglise catholique ?
« Les responsables de l'Enseignement catholique sont pleinement dans leur mission quand ils interpellent ces contenus, écrit Mgr Bernard Podvin, Porte-parole des évêques de France, dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne à paraître le 11 juin. Ce qui me préoccupe le plus est que l'on distille, dans les années lycéennes où la pensée ne fait que se forger, un subjectivisme et un relativisme. Sous argument que tout serait culturel, une manière de parler de la sexualité aurait été hégémonique et serait donc, aujourd'hui, à remplacer par une anthropologie alternative ? Qui dira aux jeunes et aux adultes que l'être humain a vocation à être unifié ? A la lumière de notre vie spirituelle, nous redisons avec Benoît XVI que le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création ».
Comment parler d'amour aux adolescents ?
Deux publications récentes proposent des pistes de réflexion et d'animation pour parler de la vie affective et de la sexualité aux jeunes. « Aime et fais ce que tu veux » par le Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC) et « L'éducation affective, relationnelle et sexuelle dans les établissements catholiques d'enseignement » s'adressent aux éducateurs.
On lira également la conférence de Jacques Arènes sur la problématique du genre, publiée dans la collection « Documents Episcopat » en 2006.
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Merci Lotfi.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
"Aime et fais ce que tu veux"
St Augustin, non?
Le hic c'est qu'on s'aperçoit vite que si l'on fait ce que l'on veut, y compris en amour (petit a) on sort très souvent ipso facto de l'Amour!
Cette phrase qui semble ouvrir très grand les portes de la liberté est en fait une phrase très restrictive.
St Augustin, non?
Le hic c'est qu'on s'aperçoit vite que si l'on fait ce que l'on veut, y compris en amour (petit a) on sort très souvent ipso facto de l'Amour!
Cette phrase qui semble ouvrir très grand les portes de la liberté est en fait une phrase très restrictive.
Delsanto- En adoration
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Delsanto a écrit:"Aime et fais ce que tu veux"
St Augustin
Cette phrase qui semble ouvrir très grand les portes de la liberté est en fait une phrase très restrictive.
Effectivement mon cher,vous avez raison:
Plus de détail sur cet Adage Augustinien
Aime et fais ce que tu veux ?
Par Jean Lédion
Par Jean Lédion
« Aime et fais ce que tu veux ! » Cet adage augustinien si souvent répété hors de son contexte, pourrait laisser croire que, pour Augustin, la vie chrétienne n’est pas une affaire d’observance puisqu’il s’agit en fait de vivre de charité. Or l’œuvre et la vie de l’évêque d’Hippone prouvent que c’est tout le contraire. Lorsque celui-ci se convertit à plus de trente ans, il ne se convertit pas à moitié, mais totalement. Et, lorsqu’à Pâques 387 il embrasse par le baptême la foi chrétienne, son désir est de la vivre de la manière la plus intégrale, c’est-à-dire sous sa forme la plus radicale, celle du monachisme. Déjà, à Cassissiacum, en 386, lorsqu’il se préparait au baptême , il commença à mener un début de vie communautaire avec ses amis, ses derniers élèves, son fils et sa mère. Mais nous ne savons que peu de choses des règles de vie qu’il pratiquait alors, ni celles qu’il instaura dans le premier monastère qu’il fonda en Afrique dans la maison paternelle.
« Voici ce que nous prescrivons d’observer dans le monastère »
C’est par ces quelques mots que commence la Règle de saint Augustin sous sa forme la plus ancienne. Après une brève exhortation de quatre lignes, elle indique ensuite quels sont les préceptes que l’on doit observer dans le monastère : « Soyez assidus à prier aux heures et temps établis » (II, 1) ; « Au début du repas jusqu’à la fin vous devez écouter la lecture habituelle » (III, 2) ; « Quand vous sortez allez ensemble, lorsque vous êtes arrivés restez ensemble » (IV, 2) ; etc.
Ainsi la vie d’Augustin va être délimitée par un certain nombre de prescriptions très terre-à-terre, comme celles que l’on vient de citer, qui vont l’accompagner toute sa vie puisque, même dans l’épiscopat, il continuera à vivre en moine, ayant transformé la maison épiscopale, où il était tenu de résider, en monastère de clercs.
Jean Lédion
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
L’enfant n’appartient pas à l’Etat !
Mgr Manier – Lettre pastorale (1927)
Mgr Manier – Lettre pastorale (1927)
Il faut faire justice de cette odieuse doctrine, renouvelée d’un paganisme abject, qui prétend que l’enfant appartient à l’Etat et que dès lors l’Etat a le droit de former à sa guise l’esprit et l’âme de ce jeune esclave d’une monstrueuse tyrannie.
La nature, le sang, l’amour protestent contre cette absurdité. Non, l’enfant n’est pas à l’Etat ; il lui devra plus tard l’impôt avec le tribut du sang, mais il appartient avant tout à son père et à sa mère, car il est le prolongement de leur vie, de leur nom, de leur honneur.
C’est la famille qui a le droit et la charge de former l’enfant, de l’orienter vers le bien et vers le vrai, en un mot de perfectionner la vie qu’elle lui a donnée. On l’a dit très justement, la naissance d’un enfant est la paternité commencée, et son éducation la paternité continuée.
Le père et la mère sont de droit naturel les éducateurs de leurs enfants. Leur autorité vient de Dieu, elle est une chose sacrée qui commande le respect et la soumission au foyer.
Aucun pouvoir public ne peut la confisquer à son profit sans commettre une injustice et, sil s’empare de l’enfant pour le façonner à sa manière contre le vœu des parents et trop souvent pour le confier à des maîtres impies, il s’abaisse à une révoltante oppression de conscience.
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
A Montréal, une école primaire annule sa « journée travestie » sous la pression des parents en colère
Québec – L’école primaire Félix Leclerc de Saint-Constant avait prévu d’organiser une « journée travestie » ce 5 février, dans le but «d’explorer la différence».
Les garçons étaient invités par leurs enseignantes à venir à l’école habillés en filles, de même que les filles devaient se vêtir en garçons.
Organisée dans l’esprit de la théorie du genre, cette journée a suscité une vive controverse dès que les parents en ont été informés.
Les plaintes des parents se sont rapidement accumulées à l’école si bien que la direction de celle-ci a décidé d’annuler cette activité.
Dans la presse locale, un père se disait «estomaqué» par cette «dérive».
Félicitons les parents qui ont eu la fermeté nécessaire pour résister avec vigueur à cet endoctrinement larvé.
http://www.medias-presse.info/a-montreal-une-ecole-primaire-annule-sa-journee-travestie-sous-la-pression-des-parents-en-colere/24894
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Merci cher Lotfi pour ces documents intéressants
L'école de la république se croit tout permis sur ce qu'il y a à transmettre aux enfants. En termes de savoirs académiques ce n'est pas vraiment discutable, quoique la qualité de l'enseignement devient de plus en plus déplorable. Mais en matière de vie sociale, il y a des débordements, c'est sûr...
L'école de la république se croit tout permis sur ce qu'il y a à transmettre aux enfants. En termes de savoirs académiques ce n'est pas vraiment discutable, quoique la qualité de l'enseignement devient de plus en plus déplorable. Mais en matière de vie sociale, il y a des débordements, c'est sûr...
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Merci "Lotfi" pour ces articles des plus intéressants !
Voici ce que j'ai trouvé au sujet de trois écoles primaires, où on enseignait aux enfants des choses ouvrant la porte toute grande au diable...
Trois écoles primaires de Lanaudière (au Québec) ont récemment permis à une enseignante et orthopédagogue de donner des ateliers parascolaires, pour aider les élèves «à réorganiser leur énergie» en utilisant une approche basée sur la théorie des chakras.
Cliquer sur ce lien :
Voici ce que j'ai trouvé au sujet de trois écoles primaires, où on enseignait aux enfants des choses ouvrant la porte toute grande au diable...
Trois écoles primaires de Lanaudière (au Québec) ont récemment permis à une enseignante et orthopédagogue de donner des ateliers parascolaires, pour aider les élèves «à réorganiser leur énergie» en utilisant une approche basée sur la théorie des chakras.
Cliquer sur ce lien :
La théorie des chakras au primaire | MARIE-CLAUDE ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Merci Gilles pour cet article
Tout est une question de résultats, apparemment, les moyens importent peu pour que les enfants se sentent bien dans leurs apprentissages...
Cependant, je n'ai pas compris le terme "groundés" dans l'article
Je me souviens, au lycée, ma prof d'espagnol avait voulu nous faire une petite séance de sophrologie pour nous montrer comment nous "relaxer" avant les examens. Pendant cette démonstration de sophrologie, je m'étais trouvée très mal à l'aise (la poitrine compressée, j'avais du mal à respirer), je l'avais signalé après à ma prof, elle m'avait dit que c'était simplement pour une seule fois, pour nous montrer comment nous y préparer si jamais on voulait le refaire. J'étais un peu troublée qu'elle nous fasse faire ça (dans un lycée privé, en plus...).
Tout est une question de résultats, apparemment, les moyens importent peu pour que les enfants se sentent bien dans leurs apprentissages...
Cependant, je n'ai pas compris le terme "groundés" dans l'article
Je me souviens, au lycée, ma prof d'espagnol avait voulu nous faire une petite séance de sophrologie pour nous montrer comment nous "relaxer" avant les examens. Pendant cette démonstration de sophrologie, je m'étais trouvée très mal à l'aise (la poitrine compressée, j'avais du mal à respirer), je l'avais signalé après à ma prof, elle m'avait dit que c'était simplement pour une seule fois, pour nous montrer comment nous y préparer si jamais on voulait le refaire. J'étais un peu troublée qu'elle nous fasse faire ça (dans un lycée privé, en plus...).
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Localisation : Sud de la France
Inscription : 04/07/2007
Re: Les Enfants face aux menaces Lucifériennes
Merci pour l'information cher Gilles
Merci pour votre témoignage chère Scala-Coeli
Merci pour votre témoignage chère Scala-Coeli
Lotfi- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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