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Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:21

Combien il m’était pénible de les voir entrer dans ma chambre, m’examiner et ensuite se réunir dans une salle pour discuter sur mon cas, me laissant sous le poids de la plus grande humiliation !
Pas même le plus grand criminel n’aurait pas été jugé par un tribu-nal avec autant de soin.
Si je pouvais ouvrir mon âme afin que l’on puisse voir ce qui se passe en elle et ce que j’ai vécu quotidiennement — car je revis ces jours ! — je le ferais pour le bien des âmes, en dévoilant combien je souffrais pour l’amour de Jésus et pour elles. Ce n’est que pour cela que je me suis soumise à de telles souffrances.
Quand mon directeur m’a proposé ces examens, ce fut pour moi un grand déchirement; une forte répulsion a jailli en moi ; mais l’obéissance l’ordonnais: je me suis réprimée et je les ai acceptés pour Jésus.
Il ne manquait plus que des médecins pour compléter mon cal-vaire !
Quelques-uns ont été pour moi de vrais bourreaux placés sur ma route.
Ceux-ci, après leurs consultations, ont décidé de m’envoyer à Porto. Ce fut très difficile pour moi de m’y soumettre. Je craignais le voyage, étant donné mon état de santé.
Quand mon médecin traitant, m’a fait connaître leur décision, je lui ai répondu :
— Vous même, en 1928, vous ne m’avez pas autorisé à aller à Fa-tima, et maintenant, alors que je suis bien plus souffrante, vous voulez m’envoyer à Porto ?
— C’est vrai que je ne l’ai pas voulu, mais maintenant je le veux.
Je lui ai demandé si mon Père spirituel était au courant de cette dé-cision. M’ayant répondu par l’affirmative, j’ai cédé à sa requête.
Le 6 décembre 1938, vers onze heures, j'ai été transportée de mon lit à l’ambulance.
Dans la matinée, plusieurs personnes amies sont venues me rendre visite; presque toutes ont pleuré. En ce qui me concerne, j’avais cherché à toutes les égayer, faisant semblant de ne rien souffrir.
Le voyage fut douloureux. Il nous a pris presque trois heures et demie, car nous devions faire plusieurs pauses, à cause de mon état de santé.
À Porto, dans le cabinet du docteur Roberto de Carvalho on m’a fait passer une radio. Il m’a traitée avec beaucoup de délicatesse et, en me donnant congé, il m’a dit :
— Pauvre fille, combien tu souffres !
De là j'ai été envoyée au Collège des Filles de Marie Immaculée, où j'ai été très bien traitée. Par contre, à cause des chaos de la route, j’ai failli m’évanouir, plus d’une fois. J’ai été examinée par le doc-teur Pessegueiro; cela n’a servi qu’à augmenter ma souffrance.
Le voyage de retour a été très pénible, lui aussi.
À peine rentrée dans ma petite chambre, j’ai été entourée par des personnes amies.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:22

« On parle de moi... »
Me voici de nouveau dans ma maisonnette. Je l’attendais avec an-xiété. Il paraît que bien des commentaires ont été faits. La popula-tion s’était insurgée contre ma mère, parce qu’elle avait autorisé mon transport à Porto. Elle se calmera de nouveau: en tout cas, que la volonté de Dieu soit faite. Je suis prête à tout. Je crois que le Seigneur me demande maintenant le plus grand sacrifice. On com-mence à en savoir quelque chose: par-ci, par-là, on raconte des choses sur moi.
On me rapporte que l’on parle de moi comme d’une sainte et, cela, je ne le voudrais pas. Quelle erreur ! Patience ! Quelques soient les choses qui adviennent ou que l’on dise, j’accepterai tout pour l’amour de Jésus. C’est Lui que demande de ne rien Lui refuser; et moi, je le veux. Mais, pauvre de moi, ce sont des moments très durs à passer. Et les doutes... les doutes, mon bon Père, combien ils me tourmentent. Si je ne vous avais pas pour me consoler, je ne sais pas ce qui serait de moi. Les médecins, jusqu’à ce jour, n’ont pas donné signe de vie.
Nous sommes repartis de Porto à 14,30 heures. Nous avons voyagé lentement et nous sommes arrivés à 18 heures: il faisait déjà nuit. Malgré cela, beaucoup de personnes se sont regroupées près de notre porte.
Je suis très malade ! Là, tout de suite, on est en train de bouillir de l’eau, parce que les couvertures n’arrivent pas à me réchauffer; j’ai de la fièvre et les douleurs sont terribles.
Je souffre tout pour l’amour de Jésus qui a tant souffert pour moi...
Odeurs nauséabondes...
J’ai commencé à sentir d’incroyables odeurs nauséabondes. Je ne supportais aucune personne à côté de moi, car toutes et tout avait pour moi l’odeur de chiens en putréfaction. On me faisait sentir des violettes, et même des parfums, mais j’écartais tout cela, car c’était toujours la même odeur nauséabonde que je sentais. Il m’est arrivé aussi d’avoir une très mauvaise allène, même les jours où je ne prenais aucun aliment et, dès que je mangeais quelque chose, je ressentais un vrai dégoût, car tout semblait avoir le goût de la mauvaise odeur que je sentais continuellement. Combien j’en au-rais à dire, si je pouvais écrire moi-même. Le courage m’en man-que, car même le souvenir m’est douloureux.
« Mademoiselle, ne vous évanouissez pas... »
Le 26 décembre 1938, j’ai reçu la visite du docteur Elísio de Moura qui m’a traitée avec beaucoup de cruauté. Il a essayé, avec vio-lence, de m’asseoir sur une chaise; n’y réussissant pas, il m’a jetée sur le lit et a fait diverses expériences qui m’ont causé des souf-frances horribles. Il m’a fermé la bouche, m’a renversée contre le mur, me faisant taper, avec force, la tête contre celui-ci. Me voyant au bord de l’évanouissement, il m’a dit :
— Mademoiselle Jeannette, ne vous évanouissez pas !
Involontairement j’ai pleuré, mais j’ai offert à Jésus mes larmes et toutes mes douleurs qui ont été considérables.
Je lui ai tout pardonné, parce qu’il était venu en tant que spécia-liste pour étudier mon cas.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:22

1939
LE SAINT-SIEGE
« Je ne mérite que l’oubli... »
Mon Père, combien je souffre ! Je voudrais me cacher pour de bon et que mon nom ne soit plus prononcé; ceci de mon vivant comme après ma mort ! Bien entendu, ce n’est pas moi qui le désire, mais la tribulation qui me consume. Je ne mérite que l’oubli et le mépris. Je vis dans une nuit et une obscurité continuelle. Je ne vois que des ténèbres, des ténèbres et rien d’autre, aussi loin que je regarde. Qu’il est obscur et terrible, le chemin que je dois suivre ! Pas même la moindre lumière pour me guider! Parfois je crois éclater à la vue du fardeau qui pèse sur moi.
« Le monde est suspendu à un fil... »
— Le monde est suspendu à un fil très fin... Ou le Pape se décide à le consacrer ou le monde sera puni !...
« Ma vie est bien pénible... »
Ma vie est bien pénible ! Comment puis-je vivre ainsi ? Je me sens dans un incroyable abandon ! Personne n’a pitié de moi ! Ma misère est la plus grande des misères. Je suis dans une tristesse pro-fonde ! Je me sens toute craintive et confuse devant Notre-Seigneur. Cependant il est là, dans cette même misère, y opérant tant de merveilles et me disant des paroles si belles ! Mais qui suis-je pour que Jésus me parle ainsi ? Je ne suis que la plus indigne de ses filles. Toutes les choses de ma vie me tourmentent et me rem-plissent de doutes...
Je me demande si Notre-Seigneur n’a pas horreur d’être en moi ! Cela me semble presque impossible qu’il ne s’en aille pas, épou-vanté, pour ne plus revenir.
(...)
Je ne peux pas penser au ciel. Je ne sais pas ce qui vient de là-haut dans mon cœur et qui veut attraper mon cœur pour l’y transporter.
Intervention du Saint-Siège
Le 5 janvier 1939, Monsieur le Curé, accompagné du chanoine Vi-lar, sont venus me visiter. Ce dernier est resté seul avec moi, pour me parler.
Nous avons parlé de plusieurs choses, pendant deux heures. En-suite, il m’a parlé du but de sa visite, en commençant ainsi :
— Ma visite vous paraîtra certainement étrange, car vous ne me connaissez pas.
Je lui ai dit :
— Je sais, certainement, pourquoi vous êtes venu.
Aussitôt il ajouta :
— Dites, dites, Alexandrina.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:22

Je me suis expliquée :
— Vous êtes envoyé par le Saint-Siège.
C’était ce que je ressentais dans mon âme à ce moment-là.
— C’est exact.
Et il m’a présenté quelques documents de Rome, et ensuite m’a po-sé quelques questions auxquelles j’ai répondu rondement. Je ne lui ai pas parlé de la Passion, par contre, lui, il m’en a parlé.
— Il me semble que quelque chose vous arrive depuis quelques mois...
Il a manifesté le désir d’y assister. Et, en effet, il est venu y assis-ter le vendredi suivant.
J’ai parlé de cela à mon directeur, lequel m’a conseillé de m’ouvrir à lui avec franchise.
Le chanoine est revenu quatre fois, mais, pour sa mission, que deux fois.
Si je ne me trompe, dès la première fois, il me dit :
— J’aurais préféré vous connaître dans d’autres circonstances, avant que je ne vienne, chargé d’une mission.
Il m’a confié le secret de son départ pour Rome, duquel, seul l’évêque était au courent.
Étant donné que je me sentais bien à l’aise pour parler avec lui et, ayant la permission de mon Père spirituel, nous avons beaucoup parlé de Jésus : je me suis sentie enveloppée dans une atmosphère de sainteté et de sagesse, comme bien peu de fois cela arrive, en conversant avec d’autres prêtres.
Je lui ai avoué que, par tempérament, je n’avais pas l’habitude de procéder de la même manière avec les autres, mais que lui, il m’inspirait confiance. Il m’a répondu :
— Vous faites bien de ne pas en parler : ils ne le comprendraient pas.
Quand il a pris congé de moi pour s’en retourner à Rome, j’ai pleu-ré. Il m’a promis de m’écrire et m’a demandé d’être son avocate. J’ai, en effet, reçu de lui plusieurs lettres, auxquelles j’ai répondu: nous avons aidé les événements par notre prière.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:23

Commentaires du petit peuple
Jésus me demandait de nouveau sacrifices. À cause des examens médicaux et de l’intervention du Saint-Siège, mon cas est devenu plus connu: pour moi, qui ne souhaitais que l’anonymat, cela fut un martyre.
Ma famille ne me rapportait pas les nouvelles qui circulaient, mais, malgré cela, j’ai appris les commentaires que l’on faisait sur ma vie.
Pauvres ignorants, combien de mensonges ils diffusaient !
Quelques-uns affirmaient que mon voyage à Porto avait pour but d’obtenir une pension du gouvernement de Salazar; ils parlaient même de chiffres absurdes et discordants; aucune tentative ne ré-ussissait pas à contredire de tels mensonges.
D’autres encore, disaient que j’y étais allée pour mesurer mon de-gré de sainteté sur une machine spéciale... Deolinda répliquait :
— Si cela était possible, j’irai moi aussi, pour contrôler à quel point j’en suis...
J’éprouvais de la peine en constatant l’ignorance qu’il y avait sur les choses du Seigneur.
D’autres encore propageaient que les prêtres qui me rendaient vi-site, recueillaient de l’argent dans les paroisses et me l’apportait et, que c’était pour cela que rien ne manquait jamais chez moi.
Autres, pour en finir, disaient que je faisais la «voyante»: en effet des personnes sont venues chez nous pour connaître leur avenir. Je les recevaient avec beaucoup de sérénité, feignant ne pas com-prendre leur manège, mais quand elles insistaient, je leur répon-dais :
— Je ne suis pas voyante, personne peut deviner l’avenir; seul le Seigneur le connaît.
« Je tremble... »
Mon Jésus, quelle répugnance, en regardant l’abîme incomparable de mes misères ! Et vous demeurez dans un pareil fumier, me comblant de tendresses et me disant de si belles choses ? N’est-il pas normal que j’en doute, que cela me paraisse impossible ? Je tremble et mon cœur déborde d’affliction.
« Donnez-moi de l’eau... »
Je cherche un peu de soulagement dans ma souffrance. J’attends l’heure de ma crucifixion. Je ne peux pas parler. Mon cœur galope. Dans mon âme c’est la rébellion, l’émeute. Je me trouve dans un état d’abandon effrayant. Il me semble cheminer au milieu de la haine de tous, de tribunal en tribunal.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:23

Pauvre de moi! Et je n’ai pas reçu Jésus! J’ai confiance qu’il sup-pléera dans la communion spirituelle, nonobstant la nausée que je sens de moi-même et l’horreur pour mon énorme misère.
Hier, la tempête s’est calmée. Au début je ressentais des choses horribles. Mon corps était tout transpercé comme par d’aiguës pointes. Moments terribles! Malgré un court soulagement, je suis toujours restée dans une nuit très obscure, dans une profonde tristesse.
Je peux dire que je suis restée toute la nuit à tenir compagnie à Jé-sus au Saint-Sacrement, me concentrant un peu sur la tragédie de la nuit du jeudi saint. Il me semblait que Jésus m’invitait au Jardin des Oliviers. Que de mouvements de foule ! Ces choses je les res-sentais dans mon âme.
Mon Père, tout ce que je dicte me semble mensonger. Combien de doutes ! Que d’effroi à l’approche de la Passion ! J’ai déjà dit à Deolinda que c’est un miracle que de pouvoir en résister: mon cœur ne bat presque plus. Que Jésus soit avec moi. Je n’ajoute rien, parce que je ne le peux pas...
Ajout de Deolinda
« Mon Père, quel vendredi: ce fut vraiment un jour de Passion! Avant que celle-ci ne commence, combien son visage était empreint d’affliction! Elle craignait ce jour et disait: “Combien j’aimerais qu’il fut déjà passé !” Je la réconfortais comme je le pouvais, la cares-sant, malgré que moi aussi j’étais remplie de peur et d’affliction ?
Pendant la Passion, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer et j’ai remarqué que presque toutes les personnes présentes pleuraient. Quel spectacle émouvant ! L’agonie du Jardin des Oliviers, fut lon-gue et afflictive. On entendait des gémissements très profonds et à un certain moment, elle suait le sang. De la flagellation, je ne vous en parle même pas, et non plus du couronnent d’épines ! Les coups de la flagellation la mirent à genoux; ses mains semblaient atta-chées. J’ai voulu lui mettre un coussin sous les genoux, mais elle changea de place, elle n’en voulait pas. Elle a les genoux en piteux état. Les coups sont innombrables... elle les reçut pendant bien longtemps... Il fallait en arriver là. Les coups de canne sur la tête couronnée d’épines, furent aussi très nombreux. Pendant la Passion elle vomit deux fois : uniquement de l’eau, car elle n’avait rien à l’estomac. La sueur était si abondante que ses cheveux en étaient trempés. En passant la main sur ses vêtements, j’ai pu constater qu’ils étaient aussi tout trempés.
À la fin du couronnement d’épines elle ressemblait à un cadavre. Le chanoine Borlido — de Viana do Castelo — et deux autres person-nes, ainsi que le docteur Almiro de Vasconcelos — de Penafiel — son épouse et sa sœur Judith, étaient présents ».
Ma souffrance fut bien douloureuse, pendant quelques jours. Les vomissements de sang et une soif brûlante continuèrent. Aucune eau n’était capable de ma rassasier. Je ne pouvais pas boire... J’ai passé des jours ayant l’eau qui me coulait sur les lèvres, mais sans pouvoir l’avaler. J’étais fatiguée et fatiguées aussi les personnes qui m’assistaient. Alors même qu’une grande quantité d’eau étais pas-sée sur mes lèvres, j’en demandais encore : — “Donnez-moi de l’eau, beaucoup d’eau, des sceaux d’eau!” — J’avais l’impression de brûler : aucune eau me rassasiait.
Je sentais des odeurs horribles. Je ne voulais pas que les personnes s’approchent de moi: elles sentais comme des chiens morts. On de donnait des violettes et des parfums à sentir, mais ils éloignaient tout: la même puanteur me tourmentait toujours.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:23

Les jours où je pouvais prendre quelques aliments, ceux-ci avaient pour moi un si mauvais goût que j’avais des nausées: toutes ces choses exhalaient des odeurs répugnantes.
Combien de choses j’aurais à dire si je pouvais décrire tout ce que je ressens ! Il m’en manque le courage, car il est très pénible de remémorer toutes ces choses.
— Courage ! Tout le Paradis est avec toi et la Maman du Ciel te regarde avec compassion et joie de voir la réparation que tu m’offres.
« Le monde est sur un volcan... »
— O Justice, ô Justice divine ! Le monde est sur un volcan en feu, qui d’un moment à l’autre va faire éruption et l’incendier ! Vengeance, vengeance d’un Dieu qui ne peut plus le supporter ! Malheureux, n’entends-tu pas la voix qui t’appelle ? Maudite ! Maudite !
« En quel monceau de ruines... »
— En quel monceau de ruines restera le monde ! C’est à cause de la gravité de ta malice ! Convertis-toi ! Rebrousse chemin ! Je te le demande le jour de la fête de mon divin Cœur !... Convertis-toi !... Il faut que tu rendes compte de tout !...
(...)
Pendant la Passion je me suis sentie bien abandonnée. Trois fois seulement il m’a adressé la parole. La première fois, quand le poids de la divine Justice est tombé sur moi, il me dit :
— Là, tu tiens ma place. Sur toi aussi tout cela est tombé. Aie courage ! C’est l’œuvre divine qui te donne des forces.
La deuxième fois, encore au Jardin des Oliviers :
— Moi aussi, je voyais en moi un très grand abîme, tout rempli immondice ; je me voyais couvert de toutes sortes de misères, et c’étaient les miennes.
Et le Seigneur me disait :
— Tout comme moi, tu es caution.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:24

La destruction du monde...
Cette nuit je l’ai passée sans fermer l’œil ; je n’ai eu que quelques minutes de repos. Je ne sens pas de consolation, mais il me plaît de ne par dormir, afin d’être toujours en veille, toujours veillant sur mon Jésus dans les Tabernacles.
Je n’en suis pas sûre, mais je crois qu’il devait être deux ou trois heures du matin : mon Dieu, quelle horreur ! Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était la destruction du monde ; tout était rasé : les maisons, les arbres, les toitures ; tout n’était qu’un monceau de ruines ! Quelle chose épouvantable ! Mélangé à tout cela, je voyais une foule innombrable qui se débattait; et par-dessus tous ces gens, de terribles serpents, si grands, si affreux ! Par contre, je n’ai pas vu une seule personne sortir de ces décombres. Un long mo-ment après, j’ai commencé à apercevoir la Bien-Aimée Mère du Ciel. Elle se déplaçait à une grande hauteur, la tête abaissée, l’air bien triste.
À mesure qu’elle avançait, les ruines disparaissaient ; tout est de-venu plat. Ce qui jusque-là n’était que décombres s’illuminait. Elle ne m’a rien dit: elle s’est arrêtée un moment, et ensuite elle a dis-paru.
Je me suis retrouvée en paix et, tout ce que j’avais ressenti comme affliction et peur a disparu également.
Quelque temps après, la destruction s’est répétée, ainsi que la vue des décombres, mais je n’ai pas revu la Petite-Maman.
Je n’ai pas su ce que cela signifiait; en tout cas, je n’ai pas eu l’impression qu’il s’agisse d’une illusion de ma part.
Au matin j’ai reçu mon Jésus avec une très grande froideur et une tristesse pareille à une nuit obscure. Et Notre-Seigneur m’a parlé, non pas d’un ton sévère, mais avec une profonde douleur :
— Je vais détruire le monde; je vais le précipiter en enfer, je vais le détruire ; je ne peux plus souffrir tant de malice, tant de méchanceté et de crimes. Dis-le à ton Directeur. Tu ne te trompes pas ; ce que tu as vu c’est sa destruction. C’est ce qu’il est sans le soutien de ma très Sainte Mère, et ce qu’il est avec Elle. Console-moi, soulage-moi... Laisse-moi t’accabler ; laisse-moi te faire souffrir.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:24

Le temps des doutes...
La fin de l'après-midi d'hier, c'est-à-dire jusqu’à 21 heures, environ, tout s’est passé régulièrement: je me sentais en paix et joyeuse.
De temps à autre les doutes revenaient, mais ils n'avaient même pas le temps de m'affliger : ma Petite-Maman chérie, en un instant me les dissipait. Je ne La voyais pas mais, je ne sais pas pourquoi, je sentais que c'était Elle.
À peine les doutes commençaient leur approche, immédiatement Elle venait et m’enlaçait si tendrement que tout ce qui était la cause de ma souffrance disparaissait.
« Maudite !... »
— Tu ne me crains pas. Tu n’éprouves pas de remords parce que le péché a endurci ta conscience : elle est morte ; le péché te l’a tuée. Maudite ! Tu cherches à te persuader que l’éternité n’existe pas. Pour la vie que tu mènes, il te plai-rait qu’elle n’existe pas. Malheureuse! Regarde comment tu vis ! Paie ! Rends-moi des comptes !
« Ton châtiment est si proche !... »
Jésus m’a visitée il y a peu ! C’est toujours pour me faire souffrir davantage, mais je ne peux pas vivre sans souffrance... Je sentais qu’il tremblait en moi et me disait :
— Quelle douleur ! Quelle douleur pour mon divin Cœur de voir le monde s’incendier dans les flammes brûlantes des passions et des vices ; de voir les individus, la société, tous les peuples engagés dans une guerre féroce. On dirait que l’enfer s’est transporté sur la terre. O monde, pauvre de toi, si tu ne te relèves pas ! O monde, pauvre de toi, si tu ne te convertis pas !... Ton châtiment est très proche ! C’est pour cela que je tremble de douleur, et non pas de froid !
Je sentais que, Notre-Seigneur, au-dedans de moi, levait les yeux et les bras vers le ciel, comme pour implorer le pardon pour la pau-vre humanité... et ceci m’obligeait à ressentir davantage de dou-leur, pour les tristesses de Notre-Seigneur... Quelle douleur pour l’âme ! C’était une agonie mortelle. Je me suis trouvée, et je me trouve encore dans d’horribles ténèbres.
« Elle t’accompagne pendant la Passion... »
— Ma fille, ma bien-aimée, à nous trois nous n'en faisons qu'un seul : moi, toi et ton Père spirituel ; que veux-tu d'autre ?
Elle t'accompagne toujours pendant ta Passion, comme Elle m’accompagna sur le chemin du Calvaire.
Avec de telles aides, je me suis sentie ravigotée.
« Le Cœur de ma Mère... »
— Le Cœur de ma Mère bénie est blessé par les outrages perpétrés contre lui. Tout ce qui blesse son Cœur, blesse aussi le mien; tout ce qui blesse le mien, blesse également le sien, tellement nos Cœurs sont unis. C’est pour cela que la consécration du monde lui donnera beaucoup d’honneur et de gloire : les langues maudites et impures qui pronon-cent des outrages contre Elle, seront ainsi vaincues et hu-miliées.
Dans les bras de Marie...
— Le sein maternel de ta Petite-Maman du ciel est le plus tendre et le plus doux : reposes-y.
Je me suis alors sentie entre les bras de la chère Maman qui me serait amoureusement. Ce furent des moments très doux qui me donnèrent la force nécessaire pour aller jusqu'au bout dans mon calvaire. Je sentais bien, que c'était Elle ! Et avec quelle bonté Elle m’enlaçait et me serrait contre son Cœur si saint !

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:25

1940
MARIE, COREDEMPTRICE
À Jésus par Marie...
Hier, puisque c'était le premier jour de l'année, je me suis consa-crée à Notre-Dame. Je lui ai demandé de me consacrer à Jésus et de me clouer à son divin Cœur.
Je Lui ai demandé d'être ma première protectrice parmi les saints que je choisis — comme protecteurs pendant la nouvelle année. Je Lui ai demandé des grâces pour mon âme et amour pour aimer Jé-sus. Je lui ai dit :
“Petite-Maman, je ne veux plus m'arrêter de vous demander de l'amour, pour ne jamais cesser d'aimer. Mais hélas, mon Jésus, j'avais l'impression que tout ce que je disais ne servait à rien. Mal-gré cela, la foi me permet de croire et d'être fidèle. Comment peut cheminer une aveugle qui ne connaît pas le chemin et qui a perdu toutes ses forces ?... Pauvre de moi : je suis cette aveugle! Je ne vous vois pas, je ne connais pas le chemin, je suis exténuée ! Mon Jésus, j'ai confiance! Petite-Maman, j'ai confiance! Aidez-moi, Vous. Conduisez-moi vers ma destinée: c'est au Ciel que je veux être conduite”.
Celui qui aime la Mère aime le Fils...
— Dis à ton directeur spirituel qu’il fasse connaître et aimer ma très Sainte Mère : celui qui aime la Mère aime le Fils... Dis-lui de prêcher que celui-là qui aimera ma très Sainte Mère ne se perdra pas ; en vain l’enfer tentera de le l’abattre.
Pendant que j’écoutais ces paroles, je me sentais serrée entre les Cœurs de Jésus et de la Maman du ciel. J’avais l’impression de me trouver sous une presse. J’avais tant de lumière, tant de paix, tant d’amour. Je peux dire que si Jésus ne m’avait pas aidée, je n’aurais pas continué de vivre: mon cœur ne pourrais pas résister...
La souffrance et la réparation
— En tous temps J'ai eu besoin d'âmes victimes, mais maintenant plus que jamais. Je t'ai destinée à être immolée en cette époque, pendant laquelle l’humanité est plongée dans un immense océan de boue, de vices. C'est de cela que Je t'ai enlevée du monde. C'est le vice le voleur de tout ce qui est à moi.
(...)
O vie combien amère ! J’ai l’impression de ne plus pouvoir vivre. Mon cœur est broyé. Les pierres qui servent à le triturer, ont la taille du monde. Le moulin ne cesse pas de moudre ; la douleur, elle non plus ne peut pas cesser; moi même, je ne le veux pas. O Jésus, c’est ma volonté d’être broyée, brisée par amour pour vous ! Étant donné que je ne sais pas vous prouver autrement mon amour, je veux, dans la douleur et dans l’amertume, que de mes lèvres ne sortent que ces paroles : tout pour votre amour ! La dou-leur est ma pierre précieuse, déjà, ici, sur la terre, elle est mon tré-sor. Je dépose tout entre vos mains, afin que vous en fassiez la distribution à qui vous voudrez...
— Dans la majorité des foyers, la crainte de Dieu est dispa-rue. Il n'y a plus de bons parents, il n'y a plus non plus de bons enfants... Quelle horreur sur les plages, dans les casi-nos et dans les maisons de vice. Ceux qui pourraient les se-courir, ne le font pas !... Toi, toi du moins, secours le monde, donne-Moi, dans la joie, la réparation que Je te de-mande, rends suave la douleur de mon divin Cœur.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:25

« Incendiez le monde... »
(...)
Je ne peux pas regarder le ciel parce que le cœur s’élève plus vé-loce qu’une fusée et ne tient pas dans ma poitrine. Il ne peut se reposer qu’en Jésus.
— Petite Maman, venez et prenez votre petite fille dans vos bras ; je veux vous donner mon cœur ; ce n’est que vous qui pouvez le remplir de votre amour afin que je puisse aimer Jésus. Incendiez-le avec des flammes si fortes d’amour afin que je puise incendier le monde. Jésus n’est pas aimé! Avec ma douleur et votre amour, je ferai en sorte qu’il soit aimé. Ce n’est que comme ça, que moi même je l’aimerai.
Douce Maman, comme il sera beau de voir tous les cœurs brûler pour Jésus d’un seul amour ! Je ne veux pas cesser d’être victime sans que ce feu soit allumé dans le monde...
« Je crains la douleur mais je l’aime... »
Vous devez être déjà saturé d’entendre tant de lamentations et tant de discours sur la douleur, mais la douleur est mon aliment, jour et nuit, toujours. Auguste aliment! J’ai atteint l’heure de ma Passion dans un état d’affliction et d’abandon. Je sentais comme si tous étaient révoltés contre moi. Je disais au Seigneur :
— Je crains la douleur, mais je l’aime. Le corps s’y prête moins, mais la volonté est forte: je suis prête pour la croix et pour l’amour.
Le cœur semblait s’effriter tellement il était écrasé ; j’avais du mal à respirer. Jésus est venu à moi et il m’a dit :
— Ma fille, allons dans le Jardin des Oliviers. Viens préparer l’aliment dont Jésus a tant besoin pour les pécheurs: ali-ment précieux qui leur donne vie éternelle, aliment béni qui leur donne la vie de la grâce. Courage, tu ne seras pas abandonnée : Jésus et la Maman du ciel viennent avec toi.
Durant la Passion, Jésus m’a parlé deux fois ; le reste du temps, je me suis sentie toute seule, couverte de tous les maux, remplie de honte devant Dieu, objet de sa divine Justice. Combien je me suis découragée! J’avais même l’impression que Jésus n’était pas avec moi. Il est venu, pourtant :
— Courage ! Les anges te survolent, et portent l’aliment aux pécheurs...
Alors, je me suis sentie un peu réconfortée, mais pour peu de temps. La deuxième fois, Jésus m’a dit :
— Courage, ma fille ! La colère de Dieu qui s’abat sur toi, ce n’est pas toi qui la provoques, mais ceux pour qui tu es l’expiatrice.
Ensuite j’ai cheminé toute seule. Quand tout a été fini, je suis res-tée comme endeuillée et triste. Jésus m’a transmis les souffrances et l’agonie de son divin Cœur ; moi, je les accueille parce que je veux le consoler.
Vive Jésus, vive la Maman du ciel ! Que règne la douleur, afin que règne l’amour !...

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:25

« Mon Jésus, je ne peux vivre sans vous!... »
Je suis abandonnée de tous; je ne reçois même pas mon Jésus. Ma croix devient plus pesante. Combien cela me coûte de ne pas rece-voir la Communion ! Si Jésus me manque, tout me manque. Encore aujourd’hui, me souvenant que je ne l’avais pas reçu, j’ai soupiré avec une profonde nostalgie et j’ai murmuré :
— “Deux jours déjà sans recevoir Jésus et combien d’autres encore, peut-être ! Quelle tristesse et quelle nostalgie ! Mon Jésus, je ne peux vivre sans vous. Venez! Faites de mon cœur votre demeure. Venez et régnez en moi ! Venez, mon tout ! Si cela ne vous déplaît pas, ô mon Jésus, choisissez pour moi d’autres souffrances, mais ne me privez pas de la Communion ! S’il était à moi, je vous donnerai le monde entier afin de pouvoir vous posséder, rien que pour avoir votre visite”.
Mon Père, combien douloureuse est ma souffrance et lourde ma croix! Je me sens épuisée. Oh, le vide que je sens par le manque de l’aliment eucharistique ! Quelle nostalgie. On dirait que mon cœur explose. Je ne sais pas comment tant d’âmes peuvent vivre des années, voire la vie entière, sans recevoir Jésus ! Malheureux, car ils ne le connaissent pas.
« Jésus, venez!... »
Jésus eucharistique, ma vie, ma joie, m’a manqué. La nostalgie que j’ai de Lui me consume.
— Jésus, venez ! Régnez dans mon cœur ! Vous seul êtes l’aliment de mon âme. Donnez-moi la vie de la grâce, donnez-moi votre amour. Venez décharger votre tristesse dans la mienne.
Par ma nostalgie infusez de la nostalgie que vous avez de prendre possession des cœurs qui ne vous aiment pas et vivent vous ou-bliant. Je veux par ma douleur rallumer votre amour sur la terre... Je veux me perdre en lui. Peu importe donner la vie. Souffrir reste toujours mon désir : c’est de la douleur que l’amour naît...
« O combien je veux le consoler !... »
Le jour s’est levé : j’avais un grand désir de recevoir la Commu-nion, mais je ne l’ai pas reçue. Quelle nostalgie ! J’ai demandé si monsieur le Curé ne pourrais venir m’apporter Jésus ; on me ré-pondit que non; je me suis résignée. J’ai offert à Jésus ce sacrifice afin de mériter l’amour de mes « quatre » : la très Sainte Trinité et la Maman du ciel. Je cherche en tout, même dans les plus petites choses, à Les consoler.
Et mon Jésus eucharistique ? O combien je veux le consoler et le couvrir d’amour ! Toutes les douleurs et tous les sacrifices sont oc-casion pour moi de consoler l’Abandonné, l’Oublié, le Prisonnier de l’Eucharistie...
O douleur bénie !...
O douleur, douleur bénie ! O croix, ô lit sacré, je veux que tu sois ma tombe, d’où je ne puisse plus sortir ! Tu es, ô croix bénie, l’immense trésor dont Jésus m’a enrichie ! Je te veux, je t’embrasse, je veux être clouée à toi, et être entourée d’épines ! C’est pour Jésus que je veux être blessée et avec Lui, sur l’autel, être immolée ! Heureuse fortune — celle de la croix — qui m’attend sur la terre ; elle me fera éternellement bienheureuse au ciel !...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:26

« Mon âme est morte... »
Mon cœur est toujours oppressé, mais toujours au milieu de vives flammes; ma poitrine est brûlante du côté gauche; c’est un feu in-candescent. La douleur ne consent aucune suavité, elle me pénètre de tous côtés.
L’abîme dans lequel je me trouve est nauséabond et honteux. Pour m’appuyer, je n’ai que de l’immondice. J’y suis enchaînée par de grosses chaînes de fer qui ne se cassent pas. Quelques fois j’essaie de me libérer et de sortir de cet immense abîme, mais je ne le peux pas, je n’en ai pas la force. Je suis si étroitement enchaînée que je n’arrive même pas à bouger.
Au milieu des épines qui me blessent et pénètrent dans tout mon être, mon cœur se tourne vers Jésus, il veut s’envoler vers Lui, mais il ne le peut pas et bas de l’aile au ras du sol. Quelle horrible affliction! Quelle douleur poignante, que de salir des ailes blanches dans la fange !
Mon Père, que signifie tout cela ? Je n’y comprends rien. Cela ne me dérange pas d’être salie et couverte par les maux d’autrui. Ce que je veux, c’est que tous deviennent justes et s’envolent vers Jé-sus. Mais le pire c’est que je vois comme si le mal venait de moi ; mais moi, je ne veux pas pécher, je ne veux pas déplaire à Jésus. Mais je me trouve un monstre abominable, une effrontée, une in-grate à son égard. J’ai peur et je tremble pour mon néant. Je sens la colère de Dieu sur moi et je ne peux pas lever mes yeux vers le ciel. Je me sens indigne de pardon et de compassion.
Mon âme est morte: elle expira dans l’obscurité; ni même Jésus, en y entrant, lui redonna la vie. Il m’a complètement oubliée, et moi, sans les yeux pour voir, je courre toujours, mais toujours disparate, dans une nuit très triste et obscure.
J’ai perdu toute énergie, je suis tombée dans le découragement. Mais je veux, avec tous les êtres de la terre, louer et aimer mon Jé-sus. Je voudrais rester toujours à genoux et les mains jointes, à entonner hymnes et louanges d’amour et d’action de grâces à mon Jésus, pour tout ce que je reçois de Lui...
« Ta passion ne s’arrêtera pas... »
— Je ne te parlerai plus, sauf en de rares exceptions.
Je ne viendrai plus, ni les vendredis, ni les premiers same-dis.
Ta passion ne s’arrêtera pas, elle continuera toujours, sans arrêt, et même plus douloureuse encore. Seulement ainsi elle sera complète. O combien elle sera grande ton agonie ! Toutes les merveilles et sciences divines, seront inscrites dans le livre de ta vie, un livre qui n’a jamais eu d’égal. Tous pourront venir dans le jardin que moi-même j’ai culti-vé, afin que tous puissent y cueillir des fleurs de vertu, des fleurs de pureté, des fleurs de grâce, des fleurs de charité, des fleurs d’héroïsme, des fleurs de toutes variétés.
Venez tous, cueillez, ce sont des fleurs célestes ! Après ce-la, vite viendra le Ciel. Combien belle sera ta mort : ce sera une mort entourée de la plus grande angoisse, mais aussi du plus grand amour !
Dis-moi, ma fille: pour qui offres-tu ces dernières souffran-ces de ta vie ?
— Pour ce qui sera de votre sainte Volonté, mon Jésus: c’est tout ce que je veux.
— Ma bien-aimée, ma fille, je veux que tu m’offres une par-tie de ces souffrances pour les prêtres, afin qu’ils possèdent la lumière divine et comprennent ma vie dans les âmes ; afin qu’ils la possèdent davantage et n’aient pas d’autre vie que la mienne. Tu l’offriras aussi pour ceux d’entre eux qui ne la comprennent pas, afin qu’ils l’étudient, pour que, ne l’étudiant pas et ne la comprenant pas, ils ne soient pas tentés de l’éteindre cette même vie dans les âmes. Tu prie-ras aussi pour tous les prêtres qui m’offensent gravement.
L’autre partie, ce sera pour le monde entier... car il t’appartient. Je te l’ai confié ! Tu peux me demander tout ce que tu voudras, pour tous. Ceux qui te connaissent, res-sentiront ton départ; mais tu poursuivras ta mission.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:26

Va, ma petite fille, va écrire tout ceci: tu as les lumières de l’Esprit Saint.
« Si elle ne m’avait pas aidée... »
Pendant la journée, dans mon affliction, je lève les yeux vers le Sa-cré-Cœur de Jésus et vers ma chère Petite-Maman. Jamais je n'ai regardé vers Eux sans qu'il me semble les voir me sourire avec bonté. Il fait déjà nuit et il me semble que Leur sourire me reste empreint dans l'âme et dans le cœur.
— Ma Maman, ma Petite-Maman chérie, ô combien, combien je veux l'aimer ! A quoi auraient servi ces longues années de lit si Elle n'avait pas veillé sur moi, si Elle ne m'avait pas aidée ?...
« Quel grand mal est le péché !... »
Mon Dieu, quelle nuit terrible dans mon âme !
Jésus a commencé par me dire :
— Le péché essaie de broyer et d’anéantir mon divin Cœur ! Quel grand mal est le péché ! Regarde les mauvais traite-ments que je reçois ! Sais-tu de qui ? De ceux qui les pre-miers devraient m’aimer, desquels j’attendais tout. Répare, si tu veux qu’ils se convertissent. Laisse-toi immoler si tu veux qu’ils soient sauvés ! Tu es leur victime...
« Mon cœur n’a presque plus de vie... »
Mon cœur n’a presque plus de vie: il est broyé au maximum. Je suis dans les ténèbres et presque sans foi en Jésus: tout est perdu; personne ne réussit à me sauver.
Mon âme semble émettre des cris d’une extrême affliction. Sa nuit est devenue immense pour recevoir Jésus Eucharistique. Et Lui, d’un ton de jugement, comme quelqu’un qui demande des comp-tes, me disait :
— Quel grand mal est le péché ! T’es morte à Dieu au lieu d’être morte au monde ! Convertis-toi, viens dans mon divin Cœur. Tu me fais souffrir par chaque peine et cruauté ; Je pleure parce que Je t’aime ! Pourquoi veux-tu me fuir ? Je pleure parce que Je t’ai créée et préparée pour Moi.
Et mon Jésus pleurait amèrement. Et c’est cette douleur de Jésus que mon cœur ne supportait pas, à moins qu’il ne souffre à ma place. Mais en me sentant ainsi blessée, je peux dire avec Lui :
— Quel grand mal est le péché ! Combien il est horrible ! Combien il blesse le Cœur d’un Dieu !
Mon Jésus, je ne veux pas Vous fuir ! Je veux Vous suivre ! Je veux que tous Vous suivent, qu’aucun ne Vous fuie. Laissez-moi écrire sur la terre avec mon sang:
La douleur est le chemin tracé par Jésus. La douleur est amour ; la douleur est union avec Dieu. L’âme qui souffre avec Jésus se sent attirée par Lui; désire la solitude afin de se rencontrer plus facile-ment avec Lui ; désire vivre de Lui et en Lui. Combien précieuse est la douleur! Quel bonheur pour l’âme qui souffre ! Elle ne se préoc-cupe que de Jésus; elle ne veut d’autre vie que celle de Jésus. Elle cherche son amour, sa gloire, le salut des âmes...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:26

« Avancer l’heure de la consécration... »
— Dis à ton directeur spirituel d’informer le Pape que s’il veut que monde soit sauvé, qu’il avance l’heure de la consécration à ma Mère. Qu’il la place à la tête de la ba-taille et la proclame Reine de la victoire et Messagère de la paix.
« Accompagnez-moi auprès de la Croix... »
La nuit est passée, le jour passe, et je ne m’alimente que de dou-leur...
Je lève mon regard vers la Maman du ciel et je lui dis :
— Maman chérie, accompagnez-moi auprès de la Croix du vôtre et mon cher Jésus ; laissez-moi souffrir avec Vous: je veux sentir Vos douleurs. Je veux aussi réparer tant de maux. Les âmes dorment dans le péché : par ma douleur , je veux les réveiller; par ma mort, je veux les ressusciter.
Maman chérie, faites que je reste comme Madeleine enlacée à la Croix de Jésus. Je veux verser des larmes de sang pour moi, pour les miens et pour les péchés de toute l’humanité. Petite Maman, je me sens surchargée de tous les crimes. Donnez-moi la douleur pour les pleurer et les détester. Demandez pardon pour moi à Jésus. Donnez-moi de l’amour afin que j’aime Jésus et qu’il puisse ainsi par cet amour oublier chaque méchanceté.
Mon Père, je suis tourmentée de mil façons : j’ai des doutes de toutes sortes. La pensée que je vous trompe et que je trompe beaucoup d’âmes me tourmente.
Mon cœur est une source ouverte : plus la douleur et l’agonie sont grandes, plus j’ai de sang à donner. Je sens qu’autour de moi y boivent, en grand nombre, je ne sais quoi. Ils boivent, boivent et semblent ne jamais se rassasier. Mais moi nom plus, je ne suis pas rassasiée du fait de ne pas pouvoir rassasier ; et je ne suis pas ras-sasiée parce que je n’ai pas d’amour pour aimer mon Jésus...
(...)
L’abandon dans lequel Jésus laisse mon âme, la manière dont Il descend dans mon cœur [dans la Communion], sans lumière ni flamme, sans me donner ni recevoir de l’amour, comme s’il y venait mort et que moi-même je sois morte, m’oblige presque à penser que j’ai une vie d’illusion et d’imposture.
Mais je dois croire que Jésus vit et règne en moi, qu’Il m’aime et ne m’abandonne pas, que je suis à Lui et que je ne vis que pour Lui. Ma vie a servi à Jésus...
— Jésus, pressez bien cette fine grappe et enlevez-en tout le jus... Je bénirai et j’aimerai la douleur : quand je serai au ciel, je ne souffrirai plus. La douleur m’a attachée à Vous, a créé en moi des liens d’un si grand amour...
J’aime la douleur, j’aime Jésus...
« Ma fille, viens sur mon Cœur... »
Dans l'après-midi j’ai récité les prières du mois de mai à ma chère Petite-Maman. Mon âme, pendant cette dévotion, se voyait libérée d'un poids qui l'écrasait et retrouvait la paix et la suavité.
À la fin j’ai cru entendre une voix très douce qui m'appelait :
— Ma fille, ma fille.
Mon âme se sentait encore plus soulevée.
Quelques instants plus tard, la même voix, de nouveau m'a appelée avec tendresse et douceur :
— Ma fille, ma fille, viens sur mon Cœur. Je t'invite à te re-poser entre mes bras très saints. Abandonne-toi sur mon Cœur de mère. Tu es la préférée de Marie. Oh ! combien tu es aimée par nos deux Cœurs !

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:27

Je me suis sentie entre les bras de la Maman, enlacée, caressée et couverte de tendresse.
Il n'est pas possible de comparer la douceur et la tendresse d'une mère de la terre avec celle de la Maman du ciel !...
Mon âme a été réconfortée: mon cœur en resta heureux pendant un peu près une heure.
« Compter pour rien... »
Je suis couverte de crimes et d’imperfections: j’ai honte de Jésus, je crains la justice du Père éternel.
Jésus, en descendant aujourd’hui dans mon cœur, a rendu plus suave ma douleur. Une petite flamme s’est allumée dans mon âme, mais elle s’est éteinte rapidement et je suis restée dans la plus grande obscurité... J’ai senti que la justice du Père éternel me dé-truisait, me réduisait en poussière.
— Mon Jésus, compter pour rien, par amour pour vous, c’est avoir la félicité sur la terre. Ma joie, même si vous ne permettez pas que je la ressente, c’est souffrir pour vous consoler et pour sauver les âmes. Avec vous je suis victorieuse.
Je veux vous prouver mon amour, mais je ne sais pas comment: je n’ai rien à vous donner.
Mon corps ? Cela fait bien longtemps qu’il vous appartient. Je vous l’ai donné afin qu’il soit martyrisé et crucifié.
Mon sang ? Même celui-là vous appartient. Qu’il serve au moins d’encre pour écrire sur toute la terre le mot « Amour » : amour pur et seulement pour Jésus.
Ma vie ? Elle ne m’appartient plus: elle aussi est à vous. vous êtes mort pour moi, pour me sauver et moi je meurs par amour pour vous et pour sauver les âmes.
O Jésus, que dois-je vous donner d’autre ?
Je veux que ma volonté soit votre, afin que la votre soit mienne. J’accepte, par amour pour vous, tout ce que Vous m’enverrez. Je ne veux que ce que vous voudrez ; même si pour cela je devais rester à plat ventre, enroulée dans la terre comme le verre le plus insigni-fiant...
« Mon Jésus, pressez bien cette faible grappe... »
L’abandon dans lequel Jésus laisse mon âme, la manière dont Il descend dans mon cœur, sans lumière ni flamme, sans me donner ni recevoir de l’amour, comme s’il y venait mort et que moi-même je sois morte, m’oblige presque à penser que j’ai une vie d’illusion et d’imposture.
Mais je dois croire que Jésus vit et règne en moi, qu’il m’aime et ne m’abandonne pas, que je suis à Lui et que je ne vis que pour Lui. Ma vie a servi à Jésus...
— Jésus, pressez bien cette faible grappe et enlevez-en tout le jus… Je bénirai et j’aimerai la douleur: quand je serai au ciel, je ne souffrirai plus. La douleur m’a attachée à Vous, a créé en moi des liens d’un si grand amour...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:27

J’aime la douleur, j’aime Jésus...
« Je suis un monde d’horreurs... »
Je suis un monde d'horreurs et d'épouvantables ténèbres. C'est ain-si que mon âme le ressent. Je rends grâces à mon Jésus de ne pas être moi-même ce que sent mon âme. Je serais bien tout cela si Lui, vu mon état de ténèbres, ne veillait pas sur moi, ne me soute-nait pas et, ma chère Petite-Maman, Elle, ne me portait toujours entre ses bras très saints, ne me protégeait pas de son divin man-teau.
Pauvre de moi, si Jésus et Marie n'avaient pas été là !
« Il me semble que Jésus soit parti... »
Je suis très malade. J’aimerais dire tant de choses, mais je ne peux pas... Je sens mon âme et mon corps comme sous une grille avec du feu au-dessous et par-dessus : je ne peux pas me retourner sans être brûlée... Même le cœur a sa douleur... combien il est op-primé...
Et il me semble que Jésus soit parti si loin, me laissant seule dans le monde, privée de tout confort. Je sens comme si l’on me privait de mon directeur. Serait-ce vrai ? Pouvez-vous au moins me dire, par charité, si en quelque chose, je suis pour vous cause de souf-france ?...
« Demandez et vous recevrez... »
Après une courte prière et l’offrande de moi-même, avec d’autres victimes, en union avec la Maman du Ciel, pour obtenir que le Por-tugal soit libéré du terrible mal de la guerre, j’ai été, tout à coup, écoutée; Jésus a bien voulu me répondre de suite :
— Demandez et vous recevrez. Demandez avec confiance. Le Portugal sera épargné. Mais, malheur à lui s’il ne corres-pond pas à une aussi grande grâce ! Aie confiance ; c’est Jésus qui te le dit, et il ne trompe jamais.
« Accrochons-nous à Jésus et à Marie... »
(...)
Je reste persuadée que vous, mon Père, vous m’informerez sur ce qui arrive, sans rien me cacher. Je vous le demande par charité; ne consentez pas que Sãozinha me trompe. Si l’on vous interdit de re-venir ici, je ne veux pas que vous en souffriez. Acceptons que Jésus presse sa grappe de raisin et réduise en poudre le grain de blé! Qu’il soit consolé et nous, souffrons. Cependant, accrochons-nous immédiatement à Jésus et à la Maman du ciel.
(...)
Combien je souffre à cause des doutes que ce soit moi, avec mon imagination, à faire toutes ces choses [Passion, extases, etc. ]. Quand viendrez-vous me tranquilliser, au moins pour quelques instants ? J’ai l’impression de mourir seule, abandonnée. Venez me secourir !
J’éprouve une très grande désolation parce que je crois que l’on me prive de mon Père spirituel. Je sais que vous avez été malade, mais personne ne m’en a rien dit. Malheureux celui qui est éloigné !...
« Sur la terre l’amour est presque disparu... »
Lundi, au commencement de la sainte Messe, disparaissait de mon âme cette nuit sans lumière qui ne me causait que la mort: les doutes ont disparu. Peu avant la Communion j’ai ressenti une force que je n’ai pas pu dominer: je me suis agenouillée et dans cette position j’ai reçu Jésus. Je suis restée longtemps ravie, tellement unie à Jésus qu’il me semblait me trouver dans une autre région.
J’avais de très fortes impulsions pour aimer Jésus et Il m’a dit ses désirs : — Sur la terre l’amour est presque disparu des cœurs. Voilà la raison des souffrances de Jésus: il n’y a pas d’amour pour réparer les péchés de l’humanité; on blesse son divin Cœur.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:27

— O Jésus, que puis-je faire pour cela ?... J’accepte tout, je ne veux pas vous voir souffrir... J’écrirai à Salazar. Lui, plus que tous les prêtres, peut mettre un terme à tant de péchés... J’en parlerai à mon Père spirituel et je ferai tout ce qu’il me permettra de faire... Voulez-vous que j’écrive à votre cher cardinal patriarche ? Les deux, ensemble, seront l’instrument pour sauver le Portugal et faire que votre très saint Cœur ne soit plus offensé. Je le ferai, ô Jésus ; mais j’aimerais que personne ne le sache, excepté eux et les per-sonnes que mon Père spirituel jugera opportun d’informer...
« Je crois mourir... »
Je crois mourir, rien que de penser à vendredi et aux souffrances qui m’attendent. Si Jésus ne prend pas ce pauvre corps pour souf-frir dans celui-ci et le soutenir, je ne résisterai pas: je mourrai. Je sens de continuels coups de marteau dans mon cœur. Une foule universelle lui donne l’assaut et le blesse. Toutes ces souffrances viennent sur moi, j’en suis dépositaire, mais elles sont destinées à Jésus: l’attaqué et le blessé, c’est le Cœur de Jésus.
Il me semble voir Jésus, les bras ouverts, me demandant compas-sion et de souffrir avec Lui... Le fait que Jésus se tourne vers une créature humaine et s’abaisse jusqu’à lui demander de souffrir avec Lui, m’anéantit : Lui qui est la force, la vie, tout, avoir besoin d’aide de cette pauvre qui n’est qu’un néant...
Je joins à cette lettre une lettre pour le Cardinal et une autre pour le Président Salazar. Ayez l'obligeance de la corriger et, si vous voyez que quelque chose n’est pas bien, faites-le moi savoir... J’ai écrit comme Jésus me l’a dit...
« La Maman contemplait l’humanité... »
Dimanche dernier, anniversaire de ma très chère Maman du ciel, une image, qui n’est toujours pas effacée, s’est imprimée dans mon âme.
Avec la venue de Jésus dans mon cœur, mes souffrances ce sont aggravées et ma nuit a augmenté. Je n’ai pas fait la fête à Jésus : je ne l’ai pas reçu avec joie, même si je le voulais et désirais brûler d’amour. Pauvre de moi !... À peine est-il descendu en moi, j’ai senti dans mon âme le portrait vivant de la très chère Petite-Maman qui, du haut du ciel, contemplait la pauvre humanité, son très saint Cœur souffrant d’une tristesse presque mortelle. La tête inclinée vers la terre, elle ne détournait pas son regard plein de tendresse et de compassion. Quelle douleur si forte et poignante !
Combien Elle souffre, la Maman chérie ! Nous sommes déjà mardi, et cette scène ne s’évanouit pas. C’est comme si elle était imprimée en moi pour toujours. Il y a à peine une heure, je l’ai vue de nou-veau inclinée vers la terre, impossible de lui faire détourner le re-gard : de ces yeux coulaient deux rivières de larmes, larmes de profonde douleur qui baignaient la terre. Moi aussi je voulais pleu-rer, essuyer ses pleurs et guérir la blessure du Cœur très aimant de Jésus. Je ne sais pas quoi faire pour Eux : par amour je fais sem-blant d’être joyeuse alors même que je suis toujours triste.
J’encourage et je console les malheureux et je n’ai pas qui me console. Mais je suis contente de la volonté de mon Seigneur. Je veux Le consoler dans ma détresse...
« Il faut que je souffre en silence... »
J’ai l’impression d’être infidèle à Jésus. Il veut et me fait compren-dre dans mon âme la grande nécessité que je souffre, mais que je souffre en silence, sans rien laisser apparaître. Je cherche à le faire du mieux que je peux, sans me confier à qui que ce soit, excepté Lui et la chère Petite-Maman. Quelquefois pourtant, involontaire-ment, une parole m’échappe. C’est pour cela que je dis être infidèle à mon Jésus: je ne suis pas encore constante dans ce qu’il veut, excepté de tout vous dire, mon Père, parce que Jésus me place dans l’âme la nécessité de me confier à vous...
« Votre cœur saignera toujours... »
Jésus m’a dit qu’il vous aime beaucoup et qu’il vous avait préparé des épines qui vous blesseront jusqu’à la mort ; que votre cœur saignera toujours ; mais vous ne devez pas craindre, car vous serez victorieux...

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:27

« J’accepte tout par amour pour vous... »
Combien terrible fut la tempête qui s’est déchaînée dans mon âme ! Il me semblait tout perdre: pour l’âme et pour le corps.
Lors de ces souffrances, pendant quelques instants, je suis arrivée jusqu’à me convaincre que l’on m’avait privé de mon directeur spi-rituel. Mon Dieu, je resterai sans lumière et sans vie !...
Je n’ai pas résisté et j’ai dû pleurer. J’ai offert mes larmes à Jésus et j’ai ouvert mes bras vers le ciel :
— Mon Jésus, j’accepte chaque sacrifice ; j’accepte tout par amour pour vous... Brisez-moi, mais donnez la paix au monde et sauvez les âmes. Je veux vous aimer ; et si par ma douleur je peux vous prouver mon amour, je suis prête à souffrir. Soutenez-moi, donnez-moi la force, mon Dieu !...
« Jésus veut ma souffrance silencieuse... »
Ma crucifixion s’est terminée il y a quelques heures... J’ai besoin de me confier et je ne peux le faire qu’avec vous. Jésus me veut silen-cieuse et tenace comme un rocher: Il veut que je souffre sans que l’on sache ce qui se passe en moi. Je sens que c’est lui qui place cette exigence dans mon âme. Il veut que ma douleur soit silen-cieuse comme la sienne: Il exige que je l’imite même en cela.
Ce matin, à mes souffrances et à mes peurs, se sont adjoint les souffrances et les larmes de Jésus : je n’en pouvais presque plus. Parmi le bruit, la curiosité et les blasphèmes autour de lui, Il m’a fait comprendre comment Il avait souffert tout cela en silence, comme s’il n’avait pas de lèvres pour parler. Ma détresse était si grande que quelquefois il m’est venu à l’esprit de dire à Jésus que je ne voulais pas la Passion, mais immédiatement je lui disais :
— Je veux, je l’accepte par amour pour vous. J’accepte chaque souffrance, même si, sur moi, devraient tomber, pour m’écraser, toutes les montagnes du monde...
« Je sens que vous souffrez... »
Je sens que vous souffrez. Je sens l’instrument avec lequel vous êtes blessé. Je sens clairement que cette douleur vous blessera jus-qu’à la fin.
Je ne sais pas de quel côté me tourner : tout est douleur, de vives douleurs dans l’âme et dans le corps. Je le veux et je l’accepte comme Jésus le veut...
« Le Saint-Père sera épargné... »
— La paix viendra, mais au prix de beaucoup de sang. Le Saint-Père sera épargné ; le dragon orgueilleux haineux qu’est le monde, n’osera pas le toucher dans son corps; mais son âme souffrira beaucoup.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:28

1941
LE DOCTEUR AZEVEDO
« Tu n’es pas seule... »
? Courage, ma fille, courage, épouse si chère ! Offre-moi ta douleur, offre-moi ton martyre, ta croix sans pareille. Tu n'es pas seule sur celle-ci, comme je te le fais sentir : Je suis avec toi et veille sur toi, ainsi que ma Mère bien-aimée. Te souviens-tu comment Elle t'est apparue dans la nuit du 16 au 17 en Immaculée Conception, titre que toi tu aimes tout particulièrement ? Elle est venue te réconforter, sans que tu le voies, Elle est venue veiller sur toi, comme une mère empressée veille auprès de son enfant endormi. Elle est venue te câliner et te couvrir de son manteau. Et toi, tu n'en as pas parlé dans le Journal que tu as dicté: je ne veux pas que tu agisses ainsi.
Avec une grande tristesse je lui ai dit :
— Pardonnez-moi, mon Jésus : j’ai douté de moi-même, je crai-gnais qu'il ne s'agisse que d'un rêve. O combien j'en suis attristée ! Si vous me réprimandiez pour mes péchés, je ne serais pas davan-tage attristée.
— Je ne te réprimande pas pour tes manquements : ceux-ci sont permis par moi mais je te réprimande parce que je veux que tu dises tout ce qui se passe en toi: c'est pour le bien des âmes.
« Ton Calvaire finira bientôt... »
— Ton Calvaire finira bientôt, mais pas avant que mes des-seins se soient réalisés. Courage ! Tu bénéficies de l’aide de ton Directeur, de ton Jésus et de ta Mère bénie !
Divines promesses...
— Je te promets, en ce samedi qui lui est consacré (à la Sainte Vierge), que ta vie sur terre ne durera pas bien long-temps. Je te promets aussi de t’accorder dans le ciel, par tes demandes et ton amour, ce que déjà maintenant je t’accorde sur la terre par ta douleur. Mais pour cela, ma fille, il faut que tu demandes au Saint-Père qu’il ait pitié de ton martyre et qu’il donne satisfaction aux sollicitations de Jésus, c’est-à-dire, consacrer le monde à ma Mère bénie.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:39

Bonjour Agneaucololivier,

Et oui c'est ce qui distingue des autres forums catholique.
La grande diversité du forum, et le nombre de sous forum.
Si vous voulez des sujet sur la foi de nombreux sous forums sont là pour vous:
Prière, théologie, foi catholique, les sacrements, pelerinage,etc...
et il doit y en avoir aussi pour tous le monde:
Ce forum catholique je pense et l'un des plus "ouvert d'esprit"
nous parlons même de l'orgone, des annunakis, mais aussi de la puce RFID,
Mais comme vous l'avez dit de la politique, la crise financière, ce qui est important!
Ce n'est pas parceque nous sommes chrétiens que nous devons nous voiler les yeux sur les réalités du monde contemporain.
Et pour ce qui est des messages il faut faire preuve de discernement.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:39

« Le médecin m’a écrit... »
(...)
Le médecin m’a écrit pour me dire qu’il était allé à Braga mais qu’il ne vous a pas trouvé; mais qu’il vous écrira pour vous informer sur ce qui se passe. Il a déjà parlé au docteur Abel Pacheco lequel est prêt à venir pour l’examen. Le médecin des maladies nerveuses ne vient pas et n’a pas assuré non plus de venir par la suite. Je ne connais pas encore le jour où je serai examinée. Me le communi-querez-vous ? Priez pour moi afin que Jésus me donne courage...
« Je voudrais fuir le monde... »
Mon Père, si seulement vous me donniez l’autorisation de demander à Jésus le paradis au plus vite !... Ce n’est pas pour fuir la douleur, mais parce que ma souffrance et ma crucifixion sont en train de de-venir trop connues. Je voudrais fuir le monde afin que personne d’autre ne me connaisse. Oh, combien de tourments ma crucifixion m'a apportée ! J’ai tant de nostalgie du temps où Jésus me parlait souvent et personne n’en savait rien de ma vie sinon celui qui en avait le droit...
« Je dois aller à Porto... »
Vers le soir pour combler ma souffrance, j’ai reçu du digne docteur Azevedo la nouvelle que jeudi, premier mai, le docteur Abel Pache-co, de Porto, allait venir pour pratiquer l’examen. Ce fut comme une lance qui m’aurait traversé le cœur et, cruellement le clouant sur la terre nue. Et c’était contre cette même terre que celui-ci sai-gnait de douleur. Le lundi est arrivé et je l’ai passé dans la même souffrance. Je voulais m’épancher de façon à chasser hors de moi la crainte et la honte qui me tourmentaient. Je me suis souvenue que c’était là une bonne occasion pour consoler et réparer pour mon Jé-sus, souffrant en silence avec Lui ; je Lui ai offert le sacrifice du si-lence et je Lui ai promis de ne pas en parler. Cela m’a été doulou-reux, mais avec Jésus j’ai vaincu... J’ai préparé avec soin et joie le petit autel de la Maman chérie... Je lui ai écrit une lettre et l’ai dé-posée à ses pieds pour le premier jour de son mois. Je suis confiante qu’elle me fera tout ce que je lui ai demandé...
Le jeudi est arrivé ; ce fut bien triste: j’attendais les médecins. Quel tourment ! J’ai dit trois fois : “Premier mai, comme tu es péni-ble! Qu’arrivera-t-il encore avant la fin ?”
À la Communion j’ai offert le sacrifice que je devais affronter ; je l’ai offert pour ces âmes qui s’en vont chez les médecins pour pê-cher et offenser Jésus. J’ai imploré la force du Ciel ; j’ai demandé la lumière et l’amour de l’Esprit Saint, le secours de la très Sainte Tri-nité, celle de Jésus Eucharistique, celle de la Petite-Maman, ainsi que celles de saint Joseph, de sainte Thérèse, de sainte Gemma, etc..
L’heure est arrivée et j’ai été examinée. Les souffrances du corps m'ont été douloureuses, mais celles de l’âme aussi. Quelle humilia-tion ! Aussitôt que les médecins sont partis, je voulais pleurer; ex-près, j’ai caché mes larmes. J’ai dit à Jésus que je ne pleurerais pas pour que Lui non plus, ne pleure pas les péchés du monde.
J’ai levé mon regard vers la Maman du ciel et je lui ai dit :
— Je suis prête pour un autre sacrifice... Dites-le à Jésus pour moi. Faites que je souffre ! Faites que j’aime ! Je veux mourir d’amour.
Pendant toute la journée, mon corps et mon âme étaient plongés dans une mer de douleur !...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:39

Partie à Porto...
Il est triste que le monde ne connaisse pas l’amour de Jésus pour les âmes! Nous le verrions davantage aimé et moins offensé. À la fin, Jésus m’a éclairée. Nous sommes partis à Porto. C’est sa vo-lonté afin d’augmenter ma souffrance. Que cela soit pour sa plus grande gloire. Combien j’ai de honte et de peur !...
« Unis ta douleur à la mienne... »
— Unis ta douleur à la mienne, ton amour au mien ; ce n’est que de cette manière le chemin de ton Calvaire pourra être plus suave ; ce n’est que de cette manière que les pécheurs pourront être sauvés ; ce n’est que de cette manière que la paix pourra venir dans le monde, et elle viendra vite. En-suite, le monde entier se réjouira d’être consacré au Cœur de la tienne et ma Mère bénie...
« Je me trouve dans une nuit obscure... »
Je me trouve dans une nuit obscure, sans la moindre goutte de ro-sée. Il n’y a pas de baume pour les douleurs de mon âme. Je vois de loin les coups qui blessent mon cœur. J’ai du mal à respirer sous le poids des humiliations. À l’idée des souffrances que me procurera mon voyage à Porto, je dis à moi-même :
— Je vais en jugement.
Opprimée et anéantie par cette douleur, je pense :
— C’est pour Jésus et pour les âmes !
Et alors tout mon être se transforme en une seule pensée :
— Dieu en tout et avant tout.
Je passerai toute ma vie ne pensant qu’à Dieu seul. Tout passe : Dieu seul reste. La pensée de Dieu enveloppe ciel et terre. Je m’abîme en Lui. Je peux l’aimer et penser à Lui pendant toute l’éternité. Cette pensée me soulage ; cependant c’est ainsi que j’adoucis ma douleur et que je peux sourire au tableau triste et douloureux qui se présente à moi. Je fais semblant d’avoir une grande joie de mon voyage à Porto, afin de rasséréner les miens et qu’ils ne comprennent pas la douleur qui habite mon cœur...
Première rencontre avec le docteur Azevedo.
Nouveaux examens médicaux
Le 29 janvier 1941 j’ai eu la visite d’un prêtre connu et de diverses autres personnes de la paroisse. Après une longue conversation, j’ai appris que parmi eux il y avait un médecin. J’ai rougi, non pas que j'ai menti au sujet de mes douleurs, mais parce que je ne m’y at-tendais pas. Il m’a parlé et est resté souriant. Je ne sais pas ce que j’ai éprouvé à son égard. J’étais bien loin de penser que peu de temps après il serait devenu mon médecin traitant.
Il [le Dr Azevedo] a commencé [son œuvre] en m’examinant minu-tieusement, avec beaucoup de délicatesse et de charité. À la fin de son examen, il a jugé opportun d’inviter le docteur Abel Pacheco et mon médecin traitant de l’époque.
Je suis restée très triste parce que j’étais saturée d’examens médi-caux, mais j’ai accepté la nouvelle épreuve comme étant la volonté de Dieu et pour le bien des âmes.
Le premier mai de la même année j’ai été examinée par le docteur Pacheco. L’examen a duré peu de minutes, mais il a été la cause de grandes souffrances pour le corps et pour l’âme : pour le corps parce que ses mains semblaient de fer ; pour l’âme parce que je ressentais déjà les humiliations et les résultats de cet examen.
Malgré tout cela, j’étais encore loin d’en voir le bout !

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:39

Retour à Porto
J’ai été informée par le docteur Azevedo qu’il serait mieux que je retourne à Porto afin de consulter le docteur Gomes de Araujo.
Pendant un mois j’ai prié pour savoir si c’était bien là la volonté de Dieu. Plus je demandais de la lumière et plus les ténèbres aug-mentaient et plus profonde devenait la souffrance de l’âme, car je ne savais pas quoi faire. Finalement, le Seigneur m’a dit qu’Il vou-lait que je parte.
Deuxième voyage à Porto
Mon état physique est assez grave. Ils craignaient de m’enlever de mon lit pour un aussi grand voyage. Moi même je craignais beau-coup: si rien que le fait de me toucher était cause de grandes souf-frances, comment pouvais-je aller aussi loin ?... Encouragée par les paroles du Seigneur, j’ai confié en lui et sous sa divine action, je me préparais pour partir à l’aube du 15 juillet 1941.
À quatre heures, j’avais déjà fait mes prières. Pour montrer que j’en étais contente, j’ai appelé ma sœur pour lui dire que “nous al-lions en ville”: rien que pour cacher ma douleur. Pendant que je lui disais cela, j’ai entendu la voiture qui arrivait chez nous.
Le docteur Azevedo et une personne amie sont entrés dans ma chambre. Après une courte conversation, pendant que ma sœur s’habillait, nous nous sommes préparés pour partir. Nous sommes partis à 4,30 heures, afin de ne pas alarmer la population ; il faisait encore nuit. En effet, nous sommes sortis du pays sans rencontrer personne.
Mon âme était encore ans dans un plus grand silence ! Plongée dans un abîme de tristesse, sans interrompre mon intime union avec Jésus, je voyageais Lui demandant toujours davantage de courage pour les examens qui m’attendaient et en offrant mon sa-crifice afin d’avoir son divin Amour et pour les âmes. J’invoquais aussi la Maman du ciel et les saints qui m’étaient les plus chers.
Rien ne m’attirait et, tout ce que je voyais me causait une profonde tristesse. De temps à autre ils interrompaient mon silence pour me demander si j’allais bien ; je les en remerciais sans même sortir de l’abîme dans lequel j’étais plongée.
Il faisait jour quand nous sommes arrivés à Trofa, chez la personne qui nous accompagnait: là je devais me reposer et recevoir mon Jé-sus, en attendant de repartir pour Porto.
Avant de reprendre le voyage, j’ai été portée dans le jardin et, soutenue par l’action divine, je me suis approchée de quelques pe-tites fleurs que j’ai cueillies en pensant :
— Le Seigneur, quand Il les a créées, savait déjà qu’aujourd’hui je serais venue les cueillir.
J’ai été photographiée à deux endroits différents et, de l’un à l’autre, je me suis déplacée toute seule, ce qui n’était plus jamais arrivé depuis que j’avais pris le lit, de la même façon que plus ja-mais je ne m’étais retournée dans mon lit sans aide de quelqu’un. Ce fut un miracle de Dieu, car sans Lui, je n’aurais pas pu le faire.
Nous avons repris le voyage: mon âme souffrait horriblement.
À quelques kilomètres de Porto, Jésus a retiré son action divine. J’ai commencé à ressentir les habituelles souffrances physiques qui m’ont tourmentée jusqu’à la fin du voyage. J’ai dit alors, non pas parce que je connaissais la distance, mais parce que mon état me l’a fait dire :

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:39

— Nous sommes déjà proches de Porto.
Quelqu’un a répondu :
— Nous y sommes, nous y sommes !
En effet, j’avais pu voir qu’il ne manquait plus que six kilomètres.
La sortie vers le cabinet a été douloureuse, autrement dit : martyre pour le corps, agonie pour l’âme; il me semblait que j’allais mourir.
Avant d’entrer dans la salle de visites, j’ai dit à celui qui me portait dans ses bras :
— Posez-moi, posez-moi, même si c’est sur le carrelage !
À ce même moment le médecin est arrivé et il me fit coucher sur un brancard, où je suis restée en attendant la visite. Quelques instants avant que je ne rentre dans le cabinet, Jésus m’a libérée de l’agonie de l’âme, ne me laissant que les souffrances physiques, afin que je puisse mieux résister.
La visite a été assez longue et douloureuse. Pendant que l’on me déshabillait, on m’encourageait et moi, me souvenant ce que l’on avait fait à Jésus, j’ai dit en moi-même :
— Même Jésus a été déshabillé.
Et je n’ai pensé à rien d’autre.
Le docteur Gomes de Araujo, même si un peu brusque, a été pru-dent et attentionné.
Pendant le retour à la maison, Jésus a exercé sur moi son action di-vine, afin que je résiste au voyage, mais il m’a laissée de nouveau l’âme angoissée.
Arrivés à Ribeirão on m’a fait reposer chez le docteur Azevedo afin d’attendre la nuit et de pouvoir rentrer au pays sans que personne s’en rende compte.
Que ce soit chez Monsieur Sampaio que chez le médecin j’ai été traitée avec beaucoup d’attentions, mais nul ne parvenait à me ré-conforter, alors même que je souriais pour cacher le plus possible ma douleur.

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:40

Il faisait déjà nuit quand nous avons repris le voyage. Tout m’invitait à un silence de plus en plus profond. J’étais indifférente à tout. Pendant le trajet, je n’ai rien vu d’autre que les fleurs du jar-din de Famalicão parce que quelqu’un me les avait signalées.
Nous sommes arrivés à la maison à minuit, obtenant ainsi, que per-sonne ne se soit rendu compte de notre absence.
Après ce voyage, mes souffrances physiques ont assez augmenté.
« Combien de choses me venaient à l’esprit !... »
Mon voyage à Porto et la publication de ma vie ont alarmé les su-périeurs de mon directeur spirituel à un tel point que peut-être il lui sera interdit de venir vers moi, de me porter assistance religieuse de laquelle j’ai besoin et enfin, de m’écrire et de recevoir de mes nouvelles !
Depuis lors, j’ai commencé à vivre d’illusions :
— Viendra-t-il aujourd’hui, viendra-t-il demain ?
Combien de choses me venaient à l’esprit ! La pensée de perdre le temps en divagations inutiles me tourmentait, mais je n’ai pas ré-ussi à détourner ma pensée de ce qui me faisait tant souffrir.
Ma vie est devenue un sacrifice total. Je peux même affirmer que je ne sais pas ce que c’est que d’être heureuse, cela aussi me peine. Je me sens à la fin de ma vie: j’attends l’éternité. Là seulement je pourrai remercier Jésus de m’avoir choisie pour cette vie de conti-nuel sacrifice, pour n’aimer que Lui, pour Lui sauver des âmes.
« Tes souffrances pour les prêtres... »
Préoccupée d’avoir Jésus sous les lèvres et dans le cœur, je suis ar-rivée dans ma pauvre maison et aussitôt j’ai été triturée par les douleurs qui me consumaient le corps, effet peut-être de l’examen et du voyage... Dans les heures de plus grande angoisse, Jésus me disait :
— Voici, ma fille, tes souffrances pour les prêtres. Souffre pour eux. La souffrance répare. Les ardeurs qui te brûlent, ce sont les ardeurs de leurs passions. Je me suis servi de l’examen médical pour te faire souffrir pour eux...
« Le poids des humiliations pèse sur moi... »
Mes douleurs, augmentées à cause de l’examen, continuent. Mais peu importe. Je peux ainsi en donner davantage à Jésus et Lui, Il peut les distribuer aux âmes. Je veux consoler son divin Cœur tel-lement blessé. Je veux que ma souffrance soit comme l’encens très fin qui s’envole continuellement vers le ciel.
Le poids des humiliations pèse sur moi et, savoir que j’ai pu être la cause d’humiliations pour vous et pour mon Père spirituel, m’afflige beaucoup. Veuillez me le pardonner. Je ne voudrais pas vous faire souffrir...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:40

« Il trompe les gens... »
Hier je n’ai pas eu de forces pour décrire les sentiments de mon âme et tout ce que j’ai souffert... L’heure de la crucifixion est arri-vée. Jésus ne m’a pas manqué, comme habituellement, afin d'atté-nuer ma douleur et me donner courage pour monter au Calvaire.
— Viens, ma fille, monte au Calvaire avec douceur et amour. Ta souffrance a pour moi la douceur du miel ; ta souffrance me donne beaucoup de consolation et sauve beaucoup de pécheurs. Courage ! Appuie-toi à ton Directeur, à ton Jésus et à ta Petite-Maman.
Je suis alors partie au Jardin des Oliviers, remplie de paix et de courage. Cette jouissance a été de courte durée. Soudain, Jésus m’a appelée :
— Ma fille, il y a à Lisbonne un prêtre qui est tout près de tomber en enfer. Il m’offense très gravement. Appelle ton Père spirituel, et demande-lui l’autorisation pour que je fasse souffrir, pendant la passion, d’une façon bien plus atroce, pour ce prêtre.
C’est ce que j’ai fait.
Comme mon Père spirituel m’y a autorisée, je suis de nouveau tombée au Jardin des Oliviers, afin d’y souffrir bien atrocement. Je sentais avec quelle gravité ce prêtre offensait Notre-Seigneur. Je sentais pareillement l’indignation de Notre-Seigneur contre lui. Jé-sus me disait :
— L’enfer ! L’enfer !...
Et j’avais l’impression que ce prêtre allait vraiment y tomber. Alors, moi, je disais :
— Non, non, mon Jésus ! Pas en enfer ! Il pèche, mais je serai sa victime; non pas uniquement lorsqu’il commet le péché, mais pen-dant tout le temps que vous voudrez.
Notre-Seigneur m’a dit alors :
— Il trompe les gens. Tous pensent qu’il est bon, mais il m’offense beaucoup.
Et moi, je disais :
— Il trompe les gens, mais vous, il ne vous trompe pas ; oubliez, mon Jésus; ayez compassion de lui.
Jésus m’a dit son nom : c’est le Père X...
Pendant presque tout le temps qu’a duré la Passion, j’ai ressenti son péché. Et Jésus était toujours très en colère contre lui, et me disait :
— En enfer ! En enfer !...
— Pas en enfer, mon Jésus ; je souffre pour lui. Immolé mon corps, mais épargnez-le des peines éternelles.
Et pendant toute la Passion je sentais la blessure qu’il produisait dans Cœur de Jésus. Quelle blessure si douloureuse ! C’était comme des épées qui, continuellement, blessaient mon pauvre cœur.
Mon corps a été horriblement mal traité, mais le prêtre n’est pas tombé en enfer; bénies souffrances !

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:41

« Ma Petite-Maman m’a embrassée... »
Lors des premiers moments de mon épuisement, j’ai senti que Jé-sus et la Maman me caressaient. Elle s’est placée à ma gauche et prenant ma tête, l’a posée sur son très saint Cœur et d'une voix très tendre m’a dit :
— Ma fille, aie courage : c'est pour mon amour, pour l’amour de mon Jésus...
La Petite-Maman m'a embrassée et m’a serrée très fort contre son Cœur, m’a fait voir la lumière qui pénétrait les âmes et son triom-phe à Elle...
Les visites de la Maman du Ciel se sont répétées: Elle me cares-sait, me prenait dans ses bras, me couvrait de sa douce tendresse.
La Maman qui console...
Hier, jeudi, j'étais envahie par la douleur et par la peur, et aveu-glée par les ténèbres... Je voguais dans les airs, perdue comme l'oi-seau qui dans la tempête cherche une branche où se poser. Je n'ai pas trouvé où me reposer.
Je me suis lancée entre les bras de la Maman et je Lui ai dit que j'offrais ma douleur afin que la paix revienne dans le monde.
J’ai senti quelques moments de soulagement.
Pauvre de moi, si à ces moments-là la Petite-Maman ne m'avait pas secourue! Je n'en pouvais déjà plus !
Vers le couronnement d’épines...
Je suis alors partie vers le couronnement d'épines. Mes souffrances augmentèrent. Je suis restée pour quelque temps dans le refuge du Cœur de la chère Petite-Maman: j’ai reçu de ses lèvres célestes un tendre réconfort et beaucoup d'amour, comme s'il s'agissait de l'eau d'une source pure et cristalline.
« J’aime tous ceux qui t’aiment... »
— Je t'aime parce que tu m'aimes et aimes mon Fils Jésus. Je t'aime parce que je vois en toi la candeur du lys et de l'iris, et leur parfum t'embaume.
J'aime tous ceux qui t'aiment et qui te soutiennent. Ils re-cevront tout de moi et de Jésus.
Visite d’un prêtre “journaliste”: – Ses conséquences.
Le 27 août 1941 j’ai eu la visite de Monsieur le curé accompagné du Père Terças et d’un autre prêtre. Cette visite fut pour moi très aga-çante, parce que j’ai dû faire le sacrifice de répondre devant tous à une série de questions du Père Terças. J’ai répondu consciencieu-sement à toutes les questions, car j’ai pensé qu’il était venu pour faire une étude, comme d’autres l’avaient fait. Cependant, le Sei-gneur seul sait combien cela m’a coûté de devoir parler de la “Passion” ; et c’est surtout sur celle-ci qu’il m’interrogea.
Monsieur le Curé m’a dit que le Révérend désirait revenir vendredi, 29 août. Je ne voulais pas y consentir sans consulter mon direc-teur mais, m’ayant dit qu’il devait repartir à Lisbonne ce jour-là, j’ai cédé à sa demande, lui disant :
— Je pense que vous ne venez pas ici par curiosité, n’est-ce pas ?
Ayant été rassurée sur ce point, j’ai accepté, même si sa visite un vendredi me déplaisait assez.
Il est venu, mais accompagné de trois prêtres. J’étais bien loin de penser que cette visite me préparait un nouveau calvaire : peu après il publia tout ce qu’il avait vu et tout ce qu’il avait appris sur moi.
Que le Seigneur accepte les souffrances qui m’ont été causées par cette publication qui mis sur la place publique mes secrets cachés pendant de longues années.
De temps à autre, les commentaires qui étaient faits sur moi, me venaient aux oreilles : c’étaient comme des épines que les gens in-volontairement m’enfonçaient dans l’âme. Ceux qui lisaient cette revue là ou écoutaient ce qui se disait sur moi, en recevaient des sensations diverses.
(...)

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:41

Je sais que très peu personnes me comprendront, mais à moi, une seule chose me suffit: Jésus comprend tout.
J’ai su qu'hier déjà on s’informait sur une certaine Alexandrina de Balasar et que des gens du village réclamaient la revue dans la-quelle on parlait de moi. J’ai beaucoup pleuré. Tournée vers le Ta-bernacle de l’église j’ai dit à Jésus :
— Vous avez permis que j’arrive à ce stade et Vous ne venez pas me chercher pour aller au ciel !
Tout d’un coup il m'est venu à l’esprit que je pouvais faire plaisir à Jésus et je me suis dite :
— Je ne pleure plus, parce que Jésus ne le veut pas. Je veux tout souffrir pour le salut des âmes et par amour pour Jésus et la Ma-man du ciel.
En effet, j’ai toujours le sourire, même si dans mon intérieur je pleure, parce que dans mon cœur seule la souffrance règne. La pu-blication de ma vie est comme une épine qui ne cessera jamais de me blesser...

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Message par Charles-Edouard Mer 14 Déc 2011 - 9:41

1942
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Recours à la Vierge...
Lors de ma préparation pour recevoir mon Jésus [dans l’Eucharistie], j’ai demandé à la Maman de me remplir d'amour et de me revêtir de sa grâce et de sa pureté, de rendre mon cœur pur comme quand j’ai reçu mon baptême, parce que Jésus comprends tout je voulais renaître en ce premier jour de la nouvelle année pour aimer mon Jésus et ne jamais l'offenser.
Cheminer sans lumière...
Jésus est venu et a allumé dans mon cœur un peu de son divin feu ; il m’a donné quelques rayons de sa lumière :
— Ma fille, l’heure de me donner la plus grande preuve d’amour et d’héroïsme est arrivée : cheminer sans lumière dans un complet abandon...
« Mon âme semble se déchirer... »
Mon âme semble se déchirer en morceaux. Ce ne fut que le 7 jan-vier, jour où vous êtes venu me voir, Père, que ma souffrance, aus-si bien physique que morale, a connu une pause. Il est vrai que Jésus me prive actuellement de tout, mais Il m’a donné encore quelques heures de soulagement et quelques moments de douceur et de suavité pour l’âme. Je m’en souviens avec peine et il me semble mentir, car maintenant je n’ai pas de lumière...
« Je veux vous donner des âmes... »
Vivre sans soutien me fait peur. J’ai tout perdu sur la terre et dans le ciel. Je veux savoir aveuglément que Jésus et la Maman du ciel ne m’ont pas abandonnée, mais je tombe dans le découragement, je reste abattue, plongée dans la détresse.
— Mon Dieu, mon Jésus, je crois en Vous, je crois en votre divin Amour pour moi. Je Vous aime et je veux vous donner des âmes.
Hier le médecin est resté ici presque deux heures. Jésus s’est servi de lui pour adoucir ma douleur... J’ai encore sur la terre quelqu’un qui a de la compassion pour moi. Cette pensée a redonné vie à ma fidélité...
Un journaliste de Lisbonne...
Hier, un journaliste de Lisbonne est venu ici ; je ne lui ai rien dit des choses de Jésus, mais le fait m’a fait souffrir. Presque tous les prêtes me cherchent: ils posent mil questions à Monsieur le Curé. Et tout cela à cause des écrits du Père Terças. Si seulement je pou-vais partir d’ici! Je ne voudrais pas être connue; j’aimerais me ca-cher...
Les feuilles du Père Terças...
Aujourd’hui Monsieur le Curé est venu me lire deux feuilles du Père Terças avec plusieurs demandes. Désirera-t-il continuer à parler de moi ? Je lui ai dit ne rien avoir révélé des choses du Seigneur et que je souffre du fait de lui avoir parlé. Ce n’est point la peur d’être prise en quelque mensonge: je pourrais être interrogée des milliers de fois que je dirais toujours la même chose, parce que la vérité n’a qu’un seul chemin. C’est la blessure que je ressens qui m’oblige à procéder de la sorte.
Vienne qui voudra: je ne parlerai cependant qu’avec l’autorisation de mon directeur...

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