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Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:16

Il me semblait entendre le tocsin pour le Saint-Père, entendre, au Portugal, le bruit et le fracas d’artillerie. Toutefois, j’ai gardé ma confiance à Jésus.
Tout ceci est arrivé le 14 octobre 1943, et déjà le 10 du même mois, le Seigneur m’avait dit plus ou mois la même chose...
Que le démon soit maudit, car il essayait de m’enlever la paix et de me faire perdre la confiance en celui qui ne trompe ni ne peut être trompé !
Mon confesseur étant venu, il a tout fait pour me tranquilliser et il y a réussi durant la confession.
Par la suite j’ai continué à prier pour le Saint-Père, et la souffrance que je ressentais à cause de lui s’est estompée jour après jour.
Les flammes du Cœur de Jésus...
Le jour du Christ-Roi, j’ai senti comme si mon corps et mon esprit mouraient, comme si mon existence sur la terre cessait. Je ne peux pas exprimer la douleur qui en résulta. Au contraire: je me sentais encore davantage au purgatoire ! Quelle douleur, mon Dieu ! Cer-tains jours je me sentais traversée par des flammes. Je pensais que cela était dû à la soif ardente ; je me suis trompée. Ce n’étaient point des flammes de la terre : elles avaient une splendeur mer-veilleuse. Elles me pénétraient pendant des heures, tourmentant mon corps et tous mes sens ; tout mon être en était pénétré et je souffrais de douleurs indicibles. Malgré cela, je sentais la nécessité de plonger dans ces flammes pour me purifier.
Comme le papillon est attiré par les flammes, moi aussi, j’y suis at-tirée, et les bras ouverts, j’entrais dans ce feu qui tourmentait mais ne consumait point, animée par un seul désir : libérée de ceci, je m’en vais à mon Jésus !
J’ignorais la signification de cette souffrance. Je ressentais et rien d’autre. J’ai su simplement la ressentir et rien d’autre. Jésus est venu me l’expliquer :
— ... Tu vis au Purgatoire. L’empêchement qui semble te sé-parer du monde, c’est moi qui l’ai permis. Maintenant, tu ne vis plus dans le monde, tu y es comme si tu n’y vivais plus. Ton tourment est inénarrable : je ne l’ai jamais donné à au-cune âme. Veux-tu me consoler de cette manière ? Veux-tu continuer cette souffrance ?
— Tout ce que vous voudrez, mon Jésus; tout ce que vous vou-drez !
— Si tu savais combien grand est le bien, que tu procureras aux âmes dès qu’elles apprendront de quelle manière tu as souffert ! Ton esprit est mort au monde ; ta vie est celle des âmes du Purgatoire. Mais tu ne souffres pas uniquement pour toi.
Vite, vite, il faut faire connaître au monde combien elles souffrent. Vite, vite, il faut libérer mes âmes, mes bien-aimées.
« Ta vie n’a rien d’humain... »
— (...) Ta vie n’a rien d’humain, elle est uniquement di-vine... Les ornements que je donne à mes épouses les plus chères ce sont des épines, et des plus aiguës. Mais toi, tu les transformes avec tant de douceur et amour qu’elles de-viennent toutes des pierres précieuses. Quelle merveille, quelle richesse est ton cœur, ô ma belle colombe! La pureté ne se tache pas; elle devient de plus en plus blanche et pure. Tu sens que ton esprit est mort ? C’est Moi qui le permets: il est mort pour le monde, mais il vit de plus en plus pour le Ciel. Le feu qui te tourmente signifie en réalité le feu du purgatoire. Je te purifie afin qu’après ta mort tu viennes directement à Moi. C’est ce que désire ma Mère bé-nie, afin que tu saches ce que souffrent les âmes qui y vont et qui nous sont chères. Souffre tout, offre tout pour elles.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:17

1944
TRANSFORMATIONS MYSTIQUES
« Ou vous aimer ou mourir ! »
A l’aide de la lampe électrique, je contemple l’image du Sacré-Cœur, que j’ai dans ma chambre, ainsi que celle de ma chère Pe-tite-Maman. Je demande leurs bénédictions, ainsi que de l’amour pour moi et pour tous ceux qui me sont chers, ainsi que pour le monde entier. J’ai moins de courage; je n’ai pas d’amour ; et aimer qui ? Mes misères m’oppriment.
Quelle honte ! Quelle confusion ! Le poids des humiliations tombe sur moi. Ma lutte ressent les censures, les rumeurs de tempêtes lointaines. Je chemine péniblement, terrorisée. Des épines sans nombre; une pluie d’épines tombe sur moi. Mon âme, mon cœur et mon corps tout entier s’en trouvent déchirés et trempés dans le sang. Je regardant derrière moi, je n’ai pas vu le passé ; tous les chemins parcourus ont disparu. Mon Dieu, quelle destruction ! De-vant moi, une gigantesque montagne. C’est impossible, je ne peux pas l’escalader, mais je ne peux pas non plus reculer d’un pas.
Tout d’un coup, je me suis retrouvée à genoux, les mains jointes, regardant vers le haut, j’ai invoqué le nom de Jésus et celui de la Petite-Maman. J’ai crié, crié, à l’intérieur de mon âme. Mon cri ne montait pas ; il restait accroché aux rochers de la montagne ; il s’imbibait dans mon sang et dans mes chairs déchirées pour mourir avec moi. L’agonie de mon âme augmentait ; je ne pouvais plus crier ; je ne voyais pas venir le moindre soutien.
Dans cette angoisse, les battements de mon cœur étaient si forts, que je croyais perdre la vie. Oh ! combien il est doux, mon Jésus, de mourir pour vous ! Ou vous aimer ou mourir ! Souffrir pour vous procurer des âmes !

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:17

« J’ai senti mon âme se détacher... »
J’ai senti mon âme se détacher de la terre et s’élever vers les hau-teurs ; à maintenir le corps contraint ici-bas, il resta comme un courent électrique qui le reliait à l’âme. Un tel détachement a été assez pénible pour mon corps. Mes yeux fixaient Jésus crucifié comme soulagement de mes douleurs. En attendant, mon âme se sentait dans le sein de la Petite-Maman qui, avec moi, soutenait son divin Fils mort.
Ce qui a donné lumière à mon intelligence, me faisant comprendre que tout ce que Jésus m’avait promis ne se réaliserait pas de la manière que je croyais être plus naturelle, autrement dit en allant au Ciel pour toujours, mais que je serais allée au Ciel pour revenir.
Cette lumière n’a pas été une impression momentanée. Elle m’a fait comprendre qu’une nouvelle transformation s'opérait en moi, me faisant convaincre que, certainement, je ne mourrais pas, et que Jésus avait fait allusion, évidemment, à ce nouvel état de mon âme.
Je n’ai plus jamais pensé à une mort physique.
« Je suis morte pour le monde... »
Une nouvelle transformation s’est opérée dans mon âme. Ce léger souffle de vie est mort complètement; je ne sens plus cette respi-ration qui de temps à autre je sentais. La douleur vit en moi: elle est de toutes sortes et genres. Je suis morte pour le monde. Tout est descendu dans la tombe afin d’y rester pour toujours. Quelle horreur, mon Dieu ! Je ne vis plus ; c’est ma douleur bien-aimée qui vit, ce n’est que mon inexplicable martyr qui vit. Est-ce que ce-ci, sans ma vie, donnera vie aux âmes ? Est-ce que je pourrai en-core être utile à l’humanité ? Est-ce que je pourrai encore vous ai-mer, mon Jésus, et consoler votre très saint Cœur ?
Pauvre de moi ! Après la haine et l’abandon, après l’oubli et le mé-pris, je descends dans la tombe.
Je vis déjà dans l’éternité sans avoir récupéré mon Père spirituel et sans jamais plus avoir la sainte Messe...
Mon éternité est sans lumière, c’est une éternité qui ne vous aime pas, qui ne vous loue pas, qui ne vous voit pas, qui ne jouit pas de vous. Terrible éternité ! Ne pas voir Jésus est une éternité morte. C’est ce que mon âme vit dans cette éternité, c’est ce que je res-sens. Quel que soit l’état de mon âme, hâtez-vous, Jésus, d’accomplir vos saintes promesses... Jésus, donnez vie aux âmes avec ma mort, avec mon éternité. Donnez-leur votre éternité, don-nez-leur le ciel, mon Jésus !

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:17

« Mon âme a été réconfortée... »
Dans l'après-midi j’ai récité les prières du mois de mai à ma chère Petite-Maman. Mon âme, pendant cette dévotion, se voyait libérée d'un poids qui l’écrasait et retrouvait la paix et la suavité.
À la fin j’ai cru entendre une voix très douce qui m'appelait :
— Ma fille, ma fille.
Mon âme se sentait plus soulevée.
Quelques instants plus tard, la même voix, de nouveau m'a appelée avec tendresse et douceur :
— Ma fille, ma fille, viens sur mon cœur. Je t'invite à te re-poser entre mes bras très saints. Abandonne-toi sur mon cœur de mère. Tu es la préférée de Marie. Oh ! combien tu es aimée par nos deux Cœurs !
Je me suis sentie entre les bras de la Maman, enlacée, caressée et couverte de tendresse.
Il n'est pas possible de comparer la douceur et la tendresse d'une mère de la terre avec celle de la Maman du Ciel !...
Mon âme a été réconfortée : mon cœur en resta heureux pendant un peu près une heure.
Une douloureuse ingratitude
J’étais dans une grande affliction et, après la Communion, je me suis confiée à Jésus, sans en attendre une réponse. Bon comme toujours, Il a daigné me soulager :
— Ma fille, dis à ta sœur que je suis en train de voir jus-qu’où va sa confiance en Moi. Près de ton calvaire, elle tient le rôle que tenait ma très sainte Mère auprès du mien. Dis-lui que je confie beaucoup en elle : s’il n’en était pas ainsi, je ne l’aurais pas attachée aussi étroitement à ton martyre.
Et se référant à celle qui nous faisait tant souffrir, Il dit :
— Allons, allons, courage ! Satan est enragé : il étend sur vous ses artifices infernaux, mais il ne vaincra pas ! Ayez confiance !
Elle est une insensée. Elle a été, envers vous, de la plus grande ingratitude ; mais, pardonnez-lui de tout votre cœur, comme je lui pardonne Moi-même. Si tu savais com-bien je souffre ! On me reçoit froidement dans la Commu-nion, par habitude. Combien en souffre mon Cœur !
« Je continue de lui rappeler sa promesse... »
Jésus, à plusieurs reprises, m’avait confirmé tout ce qu’il m’avait dit et promis au début de ma crucifixion : comme prix de mon accep-tation à me laisser crucifier, les portes de l’enfer seraient fermées depuis midi de vendredi à minuit de dimanche. Quand il a plu à Jé-sus de ne plus me crucifier, ou mieux, de changer la manière de me crucifier, je continue de lui rappeler sa promesse, parce que j’estimais avoir le même droit.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:17

Le 16 juin 1944 Jésus est venu et Il m’a dit :
— Ma fille, viens te reposer et te réconforter dans les bras de ta Petite-Maman. Tu es tendrement cajolée par Jésus et Marie.
Pendant que je parlais, je sentais leurs caresses.
— Tu es bercée par les anges. Je viens te dire, ma fille, les jours supplémentaires pendants lesquels, par ton mérite, l’enfer est clos : je t’accorde l’après-midi du jeudi en l’honneur de mon Eucharistie, pour l’amour que tu as en-vers Celle-ci, et pour l’amour qui m’a amené à y rester pri-sonnier ; je te concède le mercredi matin en l’honneur de saint Joseph que tu aimes tant; combien je désire, ma fille, le voir aimé ! Je veux que tu fasses connaître que celui qui aura pour lui une vraie et constante dévotion, ne m’offensera pas gravement au point de se perdre...
Je te concède ceci pour l’amour avec lequel tu te laisses crucifier.
« J’ai soif, j’ai soif, ma fille... »
— Jésus souffle sur toi et t’embrase...
J’unis mon Cœur au tien. J’habite en toi et toi en moi. Re-çois, reçois, ma petite fille, l’amour de ton Jésus. Reçois-le, enrichis-toi en, afin que tu le donnes aux âmes. J’ai soif, j’ai soif, ma fille, j’ai soif d’amour. Les âmes ne connaissent pas ma folie pour elles. Les pécheurs sont ingrats envers mon divin Cœur. Tu vois, tu vois, ma belle colombe ? Je suis toujours près à les recevoir ; je leur offre, je leur donne mon Cœur et je veux les y accueillir ; je veux les posséder.
— Jésus, Jésus, je ressens vos ardents désirs. Je vois votre divin Cœur ouvert. Ce fut l’amour, Jésus, ce fut l’amour qui vous a dé-chiré la poitrine. Ce fut encore l’amour qui vous a laissé être blessé de la sorte. Quelle blessure, quelle plaie si profonde !... Je vois que de celui-ci sortent des rayons brillants, enchanteurs, des rayons dorés. Embrasez-moi, Jésus, embrasez-moi dans ce feu divin ; fai-tes que je puisse embraser tous les cœurs, tous vos enfants...
Vous avez soif, vous avez soif, mon Jésus, vous avez soif de possé-der les âmes. Regardez, mon Amour, voyez ma soif ; c’est une soif qui me conserve. Vous voyez pourtant que mon seul et ardent désir est de les livrer toutes à votre Amour, à votre divin Cœur. Vous connaissez mes tourments. Regardez la torture dont souffre mon pauvre cœur. Vous savez bien, que souvent, j’aimerais vous dire : “Jésus, je n’en peux plus; je ne peux plus résister !” Mais je ne le veux pas, mon Amour, je ne veux pas vous parler ainsi. Accordez-moi votre grâce, accordez-moi votre force, donnez-moi encore et encore des souffrances, ô mon Jésus, ô mon Amour ! Hâtez-vous, mon Jésus ! Si je peux souffrir davantage, envoyez-moi encore des souffrances ; donnez-moi les vite, mais donnez-moi aussi les âmes.
— O beauté, ô beauté, ô enchantement de mes yeux divins ! Tu ne peux pas souffrir davantage, mais garde ton courage : Je suis avec toi, je veuille, je suis vainqueur, je triomphe. Ne vacille pas, ne tombes pas au point de m’offenser, mon divin Cœur n’a pas le courage de t’abandonner. Tu es ma victime la plus aimée. Tu as la mission la plus riche, la plus belle pour moi. Je te fais souffrir autant afin que tu me sau-ves beaucoup d’âmes.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:17

— O Jésus, si je vous aime, comme tant de fois vous me l’affirmez, si je vous aime vous et la Petite-Maman et je suis aimée d’Elle comme vous me le dites, et je le crois et j’ai confiance, que puis-je désirer d’autre, sinon vous aimer et vous sauver des pécheurs ? Crucifiez-moi, ô mon Jésus, ne m’épargnez pas, mon Amour, mes éloignez-les des peines de l’enfer! Ne manquez pas, mon Jésus, ne manquez pas à ce que vous m’avez promis. Gardez, Jésus, gardez, je vous en prie, les portes de l’enfer bien fermées. Placez-moi, mon Amour, placez-moi, devant elles. Emmenez-moi devant elles, comme je vous l’ai déjà dit, mon Amour, placez-moi là, devant leur seuil, comme une barrière ; jusqu’à ce que le monde soit monde, et qu’il y ait des pécheurs à sauver. Ou bien, mon Amour, laissez-moi dans le monde, tant qu’il existera ; appelez à vous tous les miens, tous ceux qui me sont chers ; laissez-moi seule ; vous me suffisez, mon Jésus...
— Combien elle est belle, combien belle est ta prière ! Quelle joie, quelle consolation pour moi ! O combien de bé-néfice pour les âmes ! Combien de grâces tu obtiens pour les ingrats de mon divin Cœur ! O monde, pourquoi ne connais-tu pas ma victime bien aimée ! Vite, vite, que la lumière soit faite ; que brille la lumière que Jésus désire. C’est à l’aide de cette lumière, ma fille bien-aimée, de cette lumière qui brille en toi, que les pécheurs vont voir le che-min, la vérité et la vie.
— O Jésus, Amour de mon cœur ! La Vérité c’est vous ; le vrai Chemin c’est vous ; l’unique Vie, c’est vous. Faites, ô Jésus, que tous vous suivent, que tous vous aiment ! Je ne veux que ce que vous voulez, je vous le demande de tout mon cœur, de toute mon âme. Donnez-moi le courage ; donnez-moi la force ; donnez-moi la grâce ; donnez-moi tout ce qui est à vous. Sans vous je ne peux rien ; sans vous je ne peux résister à tant de souffrance.
— Courage, ma petite fille, ne te décourage pas ! Tu le sais bien, tu demeures dans mon divin Cœur, à la place la plus élevée. Dans ma divine demeure, tu ne coures aucun ris-que. Repose-toi, repose-toi en moi ; repose, repose-toi pour toujours. Reçois, reçois la vie dont tu as besoin pour vivre. Vis uniquement de ma vie divine.
— Merci, merci, mon Jésus.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:18

« Jésus, mon seul aliment... »
À la tombée du jour, alors que la lumière du soleil s’enfonçait dans l’obscurité de la nuit; pour moi il n’y avait plus ni soleil ni jour, mais seulement nuit. Le découragement, l’abattement, la constante lutte m’étaient presque insupportables...
— Jésus, Petite-Maman, aidez-moi, ne me laissez pas tomber !
O mon Dieu, il me semble que le Ciel n’existe pas !... La lutte est continuelle et le doute me tourmente. Mon cri vers les saints sem-ble ne servir à rien.
Jésus, j’ai confiance ! Petite-Maman, j’ai confiance !
Mais le temps passe et aucun secours ne me vient. Je sens l’abandon de la terre et du Ciel. Pauvre de moi ! Je ne veux pas me tromper ni tromper personne.
Une nouvelle preuve d’amour de la part de Jésus est venue me soulager dans l’abîme de ténèbres et de mort. De ses divins bras il m’a inclinée sur son divin Côté et m’a donné à boire du sang de son Cœur. Merveille ! Bonté divine ! Je sentais le Sang du Cœur de Jé-sus pénétrer abondamment en moi, pendant que Jésus, tout dou-cement me disait :
— Courage, ma fille ! Mon Sang et ma Chair son ton aliment et ta vie.
Jésus m’a rassasiée, m’a fait revivre : le jour s’est levé, le soleil me réchauffa de ses rayons. Maintenant le monde ne pouvait rien contre moi. Combien il est bon, Jésus !
« Transformez-moi... entrez chez moi ! »
Je ne sais pas si c’est à cause de ma grande souffrance, je suis restée très accablée, presque oublieuse d’avoir reçu Jésus Eucha-ristique. Oh ! l’état de mon âme !
À l’improviste j’ai vu Jésus devant moi, cloué sur la Croix, mais aus-sitôt tout a disparu. Si je me sentais comme morte, morte je suis restée : il me semblait que pour moi la vie n’existait pas.
Quelques instants après, mon Bien-Aimé est venu, mais maintenant il était merveilleux : son visage était si beau, tout resplendissant, rempli de lumière. Il s’est approché de moi, m’affirmant, en même temps, qu’il me confiait son divin Cœur, avec une grande plaie d’où il sortait une énorme flamme brillante qui serait capable d’enflammer et de brûler le monde entier.
— Ma fille, cache en toi mon divin Cœur afin que les pé-cheurs ne puissent m’offenser.
Je ne sais pas comment le Cœur de Jésus m’a pénétrée. J’ai été plongée en Lui et Lui en moi. Combien grand est l’amour de Jésus !
Quelle transformation de mon âme ! Déjà j’avais vie, courage et force. Souffrance, combien tu es douce si supportée pour Jésus !
Mais, ô combien il est coûteux de vouloir consoler et de ne pas pouvoir le faire, garder son divin Cœur et ne savoir comment s’y prendre ! Pauvre Jésus, à qui avez-vous confié la garde de votre Cœur ! Où pourrai-je le cacher afin qu’il ne soit pas blessé ? Je ne suis que misère. Transformez-moi, purifiez-moi, et ensuite, entrez chez moi.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:18

Le souvenir de Foz do Douro
— O Jésus, est-il possible que la morte puisse parler, que le cœur d’un cadavre puisse avoir la nostalgie du Ciel, ainsi que le désir de voler vers vous, désireux de se cacher pour se plonger dans l’immensité de votre divin Amour ! Jésus, Jésus, c’est ma douleur qui vous parle... c’est une douleur qui rassemble en elle toutes les douleurs.
Jésus, je sens que mon corps n’est plus un cadavre où les vers de terre n’ont pas encore pénétré, un cadavre qui, quelques jours après avoir été descendu dans la tombe, pourrait être reconnu. Non, mon Jésus, je n’en possède même plus les cendres, tout a disparu.
O mon Dieu, quelle mort la mienne, quelle perte éternelle ! Écou-tez, Jésus, ayez pitié de moi ! Tournez votre regard vers moi, lisez ma douleur: c’est pour vous, et pour les âmes... Soutenez le poids que m’a causé la mort, voyez que sans vous je ne résiste pas à tant de nostalgie du Ciel ; il m’est impossible de rester ici alors que je désire ardemment vous aimer... La nuit n’a plus d’étoiles ; il n’y a plus de jour; il n’y a plus de soleil. O douleur, ô douleur, toi seule vis en moi, il n’y a que toi qui restes, mais tu n’aimes pas Jésus, tu ne vis pas pour Jésus ! Écoutez, Seigneur, mon cri ! Que ma cla-meur arrive jusqu’à vous ! Qu’en sera-t-il de moi, mon Dieu, qu’en sera-t-il de moi sans Vous ? O lutte, ô terrible lutte !...
Faites que je vous aime et vous fasse aimer ; j’ai faim de vous donner le monde entier.
O mon Jésus, en ce qui concerne la nostalgie des aliments, ce n’est pas moi, c’est mon corps qui a faim et soif, parce que moi, je n’existe plus !... Mais, c’est un cœur, c’est une âme qui, comme s’ils étaient à moi, ont faim et soif.
(...)
Jésus, cela fait un an que mon martyre à Foz a été terminé. Pen-dant ces derniers quarante jours j’ai remémoré tout ce que j’y ai souffert. Acceptez-vous, mon Jésus, ce martyr si douloureux ? Je ne suis pas retournée à Foz, mais je peux dire que j’ai presque souf-fert autant que lors de mon séjour dans cette maison. Vous avez fait en sorte que tout se renouvelle : j’ai tout revécu, mon Jésus. Acceptez ma souffrance et, pour amour pour les âmes, fermez l’enfer. Faites que je vous aime et vous fasse aimer. J'ai faim de vous donner le monde entier. Pauvre de moi, mon Jésus ! J'ai la nostalgie des aliments, mais ce n’est pas moi qui la souffre ; ce n’est pas mon corps qui a faim et soif parce que je n’existe déjà plus ; mais c’est un cœur, c’est une âme qui, comme s’ils étaient à moi, souffrent cette faim et cette soif.
Vous avez entendu, mon Jésus, que cette dure souffrance m’a fait dire: “je donnerais tout, je donnerais le monde, je donnerais la vie, s’il était possible, pour un peu d’alimentation”. Quelle envie, quelle envie, mon Jésus, de tout posséder pour tout vous donner !
Je veux vous aimer, je veux vous donner des âmes !...
Tournez vers moi votre divin regard, car je veux fixer le mien sur le vôtre.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:18

« Je vous sens à côté de moi... »
Ne pensez pas, mon bon Père Umberto, que mon silence soit un oubli. Je ne vous oublierai ni sur la terre ni au ciel. La cause de ce-lui-ci, ce sont les “cadeaux” de Jésus. Si vous saviez combien je souffre... Mais la souffrance importe peu; ce qu’il faut c’est consoler Jésus. Il me suffit que sa grâce et sa force ne me fassent pas dé-faut pour résister à tout... Je n’ai pas oublié vos intentions de prière ni celles des novices de votre sainte maison Salésienne... Par cha-rité, pardonnez-moi mes manquements. Je vous remercie de tout mon cœur et de toute mon âme pour tout ce que vous avez fait pour moi. Que Jésus vous récompense, vous comble de ses bien-faits et de son amour, car Lui seul connaît et sais le réconfort que vous m’avez apporté.
Je vous sens à côté de moi, et cela me procure du courage pour soutenir ma souffrance. Que Dieu soit béni. Je ne suis pas encore haïe de tout le monde...
Sans la Communion ?...
Nuit ténébreuse, atrocités de la mort ! Le cri de la douleur continue : écoutez-le, Jésus, c’est lui qui pleure, c’est lui qui invoque votre secours !... Je n’aperçois aucune lumière... Mon cœur sent qu’il a été comme lacéré, traversé par une lance bien effilée, avoir reçu une nouvelle et grave blessure, il sent qu’il ne peut plus être bles-sé...
Je suis dans un état de grande inquiétude; je ne sais pas ce que cela présage.
Quelle horreur ! La tempête se déchaîne, j’entends le sifflement des vents, je vois les éclairs annonceurs du tonnerre effrayant, je sens des menaces de destruction.
Tous sont partis terrorisés et moi, seule, au milieu de la mer, sans gouvernail, sans bateau, sans lumière, je suis menacée de plonger pour toujours dans cet abîme. Quelle horreur ! Quelle peur !... Mon Dieu, qu’est-ce qui m’attend encore ? Je m’abandonne entre vos bras très saints...

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Alexandrina - Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa  - Page 5 Empty Re: Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:18

« Me voici, prête à être immolée !... »
— Écoutez, mon Jésus, ma souffrance presque moribonde. Un coup très dur lui a été porté. O souffrance qui tue la douleur ! O souf-france qui ne peut être comprise que de vous ! Le regard fixé sur vous, ô Jésus, les calomnies, les humiliations, les mépris, les hai-nes, les oublis ont toute la douceur de votre Amour ! Qu’il m’arrive, ô Jésus, qu’il m’arrive tout ce qui vous fait plaisir ! Que mon nom meure, comme je sens qu’il arrivera à mon corps et à mon âme, afin que triomphe votre divin Amour dans les cœurs et votre Grâce dans les âmes. Me voici, mon Bien-Aimé, prête à être immolée. Mais comment résister à tout cela ? Regardez ce cœur qui éclate et se décompose dans la douleur : il ne peut pas supporter autant de tourments si vous ne lui venez pas en aide. Venez, mon Jésus, ai-dez-le, aidez-le ! Ils veulent me priver de tout: ils menacent même de me priver de la Communion, interdisant le curé de venir chez moi, sauf en cas de danger de mort, si je n’obéis pas.
J’obéis, j’obéis, ô mon Jésus, avec votre divine Grâce !
O sainte obéissance, je t’aime pour Jésus et pour les âmes !
On m’a mise sur la place publique sans mon consentement : je n’en savais rien. Et maintenant on voulait, au prix de ma souffrance, re-cueillir les plumes que le vent furieux a dispersées ! Comment le pourront-ils ? Ah mon Jésus, jamais plus, jamais plus ! Si seule-ment je pouvais vivre cachée, vous aimer comme je le désire tant, être toute à vous, sans limites, mais, sans avoir une vie pareille. Combien sont devenus saints sans avoir ce genre de vie ! Et moi, je ne suis que misère ! Quelle nostalgie de mes années passées ! Combien de colloques j’ai eu avec vous sans que personne ne le sa-che ! Je donnerais des vies, je donnerais des mondes pour vivre ca-chée. Pardonnez, mon Jésus, je n’ai pas à vouloir ; je n’ai pas à avoir de volonté propre.
Mon Dieu, si je savais au moins que par ma souffrance votre consolation était satisfaite ! Si seulement je pouvais vivre cachée dans cette chambre, où Vous seul et ces murs avez été les témoins de mes souffrances ! Si les miens et tous ceux qui me sont chers pouvait oublier que je vis ici et que je vis avec eux, ô, alors je ne souffrirais pas ! Je vois toutefois que celui qui souffre c’est votre divin Cœur ; ceux qui me sont chers souffrent avec moi et ne peu-vent pas m’oublier : ce qui me peine énormément. Combien de fois je ne peux même pas contenir mes larmes, aveuglée par la dou-leur ! Puis cette pensée me vient : il vaut mieux ne pas pleurer, Jé-sus est davantage content. Je pose mes yeux sur la croix où Il est crucifié ; je reste un moment à le contempler ; alors les larmes, qui semblaient ne plus tarir, cessent: je ressens une nouvelle vie.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:19

Mon Dieu, quelle terrible lutte ! Pauvre de moi sans Vous, Jésus et Petite-Maman ! Secourez-moi, je suis votre victime...
Jésus, ne permettez pas que je cède, ne consentez pas que mes lèvres s’arrêtent de répéter : “Jésus, je vous aime ! Je suis votre victime !
Que les hommes jugent comme ils veulent; peu importe. Donnez-moi votre certitude de me vaincre moi-même, de vous aimer et de vous donner des âmes.
Jésus, je ne vois ni mon passé ni mon présent, je ne vois que mon avenir: je vois mon sang couler parmi les épines; dans une nuit terrible et obscure ma souffrance avance et continue de vivre...
« Mon Dieu, quelle vie si mal comprise !... »
— Jésus, je regarde d’un côté et de l’autre et je ne vois personne ; je crains et je tremble ; quelle frayeur !...
Jésus, ne me laissez pas sans vous recevoir: que je perde tout, ab-solument tout, mais que je puisse avoir la Communion ; tout per-dre, mais vous posséder vous !...
Mon Dieu, quelle vie si mal comprise ! Si ce n’était par l’amour de vous et des âmes, je ne me serais pas soumise aux âpretés des hommes, je n’aurais pas à leur obéir.
Ces pensées défilaient rapides comme des éclairs. Je me suis sentie ensuite obligée toutes les joies avec l’amour de Jésus : Lui, Il est digne de tout. Les âmes, les âmes ! Cette pensée a vibré en moi, allumant des désirs plus fermes de marché parmi les épines...; il m’a mieux fait comprendre qui est Jésus et ce qu’est le monde...
Je sens la nostalgie de ma “Passion” du vendredi, mais j’ai peur des extases. Je crains le vendredi et le premier samedi, je crains n’importe quel jour ou n’importe quelle heure, mon Jésus, où vous daignez me parler. Serait-ce une imperfection ? Ayez compassion de moi, Jésus !...
Quelques heures après : la nuit était déjà bien avancée ; à la mai-son tout n’était que silence, seuls, ma douleur et ma lutte conti-nuaient.
À l’improviste, Jésus m’est apparu :
— Donne-moi la main, ma fille, ne t’ai-je pas promis de soulager ton accablement ? Allez, va dans les bras de la Petite-Maman, vas-y recevoir du réconfort.
Aussitôt je me suis retrouvée dans les bras de la Maman du Ciel et, comme une enfant, j’ai enroulé mes bras autour de son cou. Elle m’a enlacée doucement et m’a caressée, me couvrant de baisers. Je pleurais ; Elle m’essuyait les larmes à l’aide de son très saint Man-teau et me disait :
— Ne pleure pas. Console avec moi le mien et ton Jésus. Il est si offensé ! Allons, allons, prend courage !
Et Jésus :

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:19

— Ta douleur, ma fille, ton martyr arrache des artifices de Satan les âmes que lui, avec tant de rage m’avait prises. Courage... La tempête passe. Reçois Grâce, Amour et la Lu-mière de l’Esprit-Saint.
J’ai vu l’Esprit-Saint sous la forme d’une colombe qui laissait tomber d’en-Haut sur moi des rayons dorés et un déluge de lumière... J’en ai été fortifiée. Peu après, dans une douce paix, je me suis endor-mie.
« J’ai senti comme un assaut... »
Vers 14 heures, appuyée sur mes coussins et étendue sur ma croix dans un profond anéantissement, j’invoquais Jésus, seulement Jé-sus.
Quelques notes mélodieuses m’ont attirée. Tout d’abord j’ai pensé qu’il s’agissait de sons de la terre et je me suis mise à l’écoute pour découvrir d’où ils venaient. Ils m’arrivaient d’en-Haut. Je l’ai très bien compris et alors mon cœur a frémi avec tant de force qu’il n’en pouvait plus résister... Toute la tempête s’est estompée... Je me suis sentie toute remplie d’une grande douceur et suavité. L'har-monie était composée de beaucoup de sons, comme si émis par un très grand nombre d’instruments... Je les ai tous écoutés, mais l’un de ceux-ci parmi tant d’autres m’attirait plus particulièrement... Je ne sais combien de temps ce ravissement a duré... Peut-être bien une demie heure.
« J’ai ressenti comme un assaut... »
Après le soulagement qui m’a été accordé le 12, je suis retournée à mon état de tristesse. Le jour de l’Assomption de la Maman du Ciel est arrivé, et rien que de penser à la solennité... et à la jubilation du Ciel, il me semblait ne plus pouvoir résister davantage aux tourments de la terre.
Quelques minutes après la Communion, j’ai ressenti comme un as-saut au-dedans de moi. Il me semblait que c’était Jésus qui, comme un voleur, était entré et sorti de moi en un instant empor-tant avec lui le peu de vie qui était la vie de ma douleur. Je me suis sentie morte, mais j’ai continué de souffrir davantage du fait de me sentir privée du peu de vie qui était la vie de ma douleur. Je sentais que tout me manquait et j’étais scindée en deux morceaux: mon cadavre resté ici-bas et, là-haut, au Ciel, le butin qui était une partie de moi-même. Cette partie était plongée dans la joie abso-lue, sauf la vision de Dieu, mais ne donnait pas à la partie restée sur la terre aucun soulagement; bien au contraire, la laissait pros-ternée dans un abîme de souffrance sans fin. J’ai passé toute la journée dans une attente douloureuse de posséder cette autre par-tie de moi-même qui m’appartenait et sans laquelle je n’étais qu’un cadavre. Ce fut pour moi une journée interminable: je l’ai passée dans une continuelle plainte envers Jésus et la Maman du Ciel, alors que je me demandais :

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:19

— O mon Dieu, comment puis-je vivre sans vie ?
Vers le soir, j’ai de nouveau entendu l’harmonie du 12 de ce mois, et ceci a été pour moi comme un baume pour ma souffrance ; sans cela, je crois que je n’aurais pas résisté bien longtemps.
La nuit, je ne saurais dire à quelle heure, le butin m’a été restitué ; je m’en suis rendu compte parce que je me suis sentie revivre.
« Jésus m’a envoyé un prêtre... »
Je ne sais pas pourquoi je suis effrayée et pourquoi j’ai peur... Je me sens seule, complètement seule... La tempête continue... Vous seul, mon Dieu, pouvez m’aider; mais, pauvre de moi, il me semble que même vous m’avez abandonnée. Le cri de détresse n’arrive pas aux oreilles de personne. Que m’arrivera-t-il de plus, mon Dieu ? Je jette mon regard par la fenêtre de ma chambre : je n’y vois que des nuages ; je pose sur celles-ci mon regard admirant la grandeur du Créateur. Si les nuages s’évanouissent et que l’azur du Ciel ap-paraît, je ne puis résister à tant de nostalgie ! Je voudrais m’envoler vers lui, mais combien est grande la distance qui me sé-pare du firmament ! Je pleure, je pleure bien des larmes...
Les jours où je dois rester sans Communion approchent.
— Mon Dieu, comment ferai-je pour me priver de vous. Jésus, ma Petite-Maman chérie, venez à mon secours. Je ne puis vivre sans Jésus !
La Maman du Ciel a eu pitié de ma douleur. Jésus a veillé sur moi : il ne m’a pas laissé un seul jour sans le recevoir; il m’a envoyé le Père Umberto, salésien qui, pour quelques jours, s’est efforcé d’illuminer et de tranquilliser mon âme. J’ai senti qu’il me compre-nait: il m’insufflait du courage malgré ma grande souffrance. Après qu’il m’ait écoutée en confession, j’ai ressenti dans mon âme joie et suavité et, forcée par je ne sais quoi, j’ai chanté des cantiques à Jésus et à la Maman du Ciel.
Ensuite je suis retournée dans mon habituel état d’affliction, de douleur et de martyre...
« Jésus et Maman du Ciel écoutez-moi ! »
Après avoir reçu Jésus [Eucharistique], la souffrance de mon âme est devenue plus suave: mon Bien-Aimé m’accorda en cette occa-sion une plus grande intensité d’union, que j’avais déjà ressentie hier, dans le regard des personnes que j’aime et qui en ces derniers jours me haïssent...
Mais je suis rapidement retournée dans les douloureuses souffran-ces du corps et de l’âme.
— O mon Dieu, la tempête ne s’apaise point. Ayez pitié de moi : regardez comme je suis blessée ! On essaie de m’enlever de vos divins bras. Attachez-moi, attachez-moi à Vous, mon Jésus ! Ne permettez pas que l’on me sépare de Vous. Que je perde tout ce qui appartient à la terre, mais que je Vous possède !
Je me sens abandonnée, seule, seule et sans personne à qui recou-rir : Jésus, Petite-Maman, écoutez mon cri de détresse ! Je veux aimer Vos Cœurs très saints, mais je ne sais pas ce que c’est que l’amour ; je ne le connais pas; il me semble que l’amour n’existe pas sur la terre. Ayez pitié de mon affliction. Donnez-moi l’amour que je désire, que j’espère de Vous. Laissez que je me perde en Vous; que je me brûle dans vos divines ardeurs...

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:19

« Mon Jésus, mon cher Amour !... »
Je sens que mon cri reste suffoqué sous le monceau de cendres de mon pauvre corps, qui n’est plus un cadavre, comme je le ressen-tais un instant avant, mais cendre, seulement cendre. Mon Jé-sus !... Mon cœur n’est plus dans ma poitrine, tellement grande est son envie de vous aimer et de monter vers vous. Je ne dis pas bien, mon Jésus, ce cœur n’est pas le mien, et je ne sais même pas à qui il appartient. Où est-il le mien, mon Jésus ? À qui appartient celui-ci ? Tout est mort. Jésus, ayez pitié de moi. Ma volonté c’est la vô-tre, vous le savez bien ; oui, vous le savez bien, mon Amour. Re-gardez, je ne suis que misère, je ne suis que néant ; je ne peux rien sans vous. Ne m’abandonnez pas, mon Jésus. J’espère en vous ; j’ai confiance en vous. La lutte est terrible ! Écouter votre voix qui m’encourage et me confirme que tout cela est pour votre gloire, que c’est pour vous consoler, ne me suffit plus. J’en veux davan-tage, mon Jésus, j’ai besoin de plus, de bien davantage...
(...)
Le démon m’est apparu en diverses occasions, de jour comme de nuit; tantôt sous la forme d’un homme attaché par la ceinture, tantôt sous la forme d’un lion attaché par le cou. Il a essayé plu-sieurs fois de m’attaquer, mais n’est jamais parvenu à me toucher.
À côté de lui je me sens comme une enfant terrorisée, mais qui ne pondère pas le danger. Sous la forme d’un homme, il crache par terre et m’insulte, faisant semblant d’être écœuré de moi; d’autres fois il frappe des mains et ricane des sentiments malicieux dont il me juge capable et veut me convaincre que je suis fautive; d’autres fois encore, il prend des attitudes provocantes pour le mal.
Depuis que ces persécutions ont commencé, je sens, comme si mon corps était réduit en miettes, et mon intérieur, et mon cœur, sor-taient violemment de moi.
Mon cri, mon unique cri contre mon ennemi c’est : “Mon Jésus, je suis votre victime !”
(...)
Après la Communion, je me sentais découragée, abattue, je ne sa-vais rien dire à Jésus. Je m’efforçais de répéter très souvent :
— Mon cher Jésus, mon Amour, je suis toute à Vous !
Je n’ai rien dit d’autre pendant quelques minutes.
Jésus est venu :
— Cela me plaît beaucoup, ma fille, me console beaucoup, ma colombe bien-aimée, ton affirmation : “Mon Jésus, mon cher Amour, je vous aime, je suis toute à Vous”. Répète-la très souvent. Courage, ô mon aimée ! Ne crains pas les as-sauts du démon. Ce n’est que par ce sacrifice que tu peux réparer des crimes aussi graves. Donne-moi tout ce que je te demande pour ma gloire et pour le salut des âmes. C’est pour [t’aider à les supporter] que je t’ai donné un médecin très cher à mon divin Cœur.
Dis à mon cher Dom Umberto qu’il a été choisi par moi pour venir près de toi. Je n’interviens pas avec la fréquence qu’il aimerait pour l’étude [sur ton cas]. Mais, ayant reçu mes divines lumières, je veux qu’il aille vers ton Père spirituel, tant aimé de mon Cœur, à qui j’envoie tout mon amour : ensemble ils soutiendront et défendront ma divine cause, aidés par ceux qui sont de mes amis et qui ont soin de tout ce qui me regarde. Va, ma petite fille, donne l’abondance de mon divin amour à tous ceux qui sont autour de toi et qui t’aident: ils Me sont tous bien chers.
Dis à mon cher Père Umberto que le parfum est un parfum divin, c’est le parfum de tes vertus. Je dis cela parce qu’il en a besoin pour son étude.
(...)

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:19

Je me suis sentie obligée de m’agenouiller et de lever les bras au Ciel pour plus dignement louer le Seigneur. Je ressentais une envie irrésistible de me transformer en feu divin et de plonger dans celui-ci les cœurs et les âmes...
« J’étais un ver, dans un vaste cimetière... »
Aujourd’hui j’ai senti le démon au-dedans et à côté de moi. J’ai éprouvé une insupportable envie d’aimer Jésus, de lui donner des âmes, de le consoler, de le faire connaître. Toute remplie d’amour je lui répétais :
— Jésus, Jésus, amour, amour !
Dans cet état, je n’ai pu contenir les larmes au vu de ma misère, la fange dans laquelle je vis et qui me cause de l’horreur.
Mes désirs d’aimer ne valaient rien, tout était perdu. Je me sentais comme dans un vaste cimetière, presque sans vie, comme si je ne bougeais déjà plus. À peine couverte de cendres, je ressemblais à l’un de ces vers qui dans les pinèdes font leur résidence sous des monticules de terre et de bois en décomposition. Malgré tout cela, mon offrande à Jésus comme victime, inséparable de la crainte de l’offenser, restent toujours présentes. Paradoxe terrible et presque permanent : je vis sans vivre ; je souffre sans souffrir ; j’aime sans aimer.
« Je suis restée dans les ténèbres... »
Ce matin Jésus est venu, et descendant dans ce cimetière, il s’est joint aux vers et s’est recouvert des mêmes cendres. Il n’y avait que mort à l’intérieur de moi; une mort qui semblait se fondre dans le gémissement de toute l’humanité. Jésus n’a pas donné signe de vie au-dedans de moi : je suis restée dans les plus épaisses ténè-bres et dans une souffrance amère ; les âmes et l’amour de Jésus m’obligent à tout endurer...
« Acceptez mes larmes... »
Pendant deux jours j’ai mieux pu respirer: Jésus a daigné, pour quelque temps, soulager mes souffrances.
Aujourd’hui il m’a surchargée en plus du poids très aimant de sa croix. Je me sens aux portes de l’éternité. Deux violentes luttes avec le démon m’y ont propulsée. Mon Dieu, quelle terrible souf-france! J’ai lutté, j’ai imploré le secours de Jésus et de la Maman du Ciel, de saint Joseph... J’étais un monstre à l’intérieur d’un autre encore plus grand. Les yeux fixés sur le crucifix, j’ai répété des di-zaines de fois :
— Jésus, je suis votre victime. Acceptez mes larmes. Que chacune d’elles soient une mer d’amour dans laquelle je puisse cacher vos Tabernacles, afin qu’ils ne soient pas attaqués ni profanés par vos enfants.
J’ai souffert la première fois pour un prêtre qui se trouvait en grave danger, et la seconde fois pour tous les prêtres.
La rage du démon était terrible : il me semblait être entourée par une nuée ténébreuse qui m’empêchait de voir.
O mon Dieu, et les doutes d’avoir péché !… Je ne pouvais pas me souvenir que j’étais en présence de Dieu, que je l’avais en moi...
Il faisait déjà nuit quand Jésus est venu :

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:20

— Ma fille, entre toi et le démon, il y a une grande distance: entre vous deux, je m’y trouve. Ce sont des astuces à lui, mais ce qu’il te montre est faux. Je l’ai Moi-même attaché et je ne permets pas qu’il s’approche de toi. Courage, mon aimée. Tu es à moi, toute à moi !
Je me suis sentie revivre et je me suis tranquillisée pour quelque temps.
« J’ai pleuré des larmes de soulagement... »
Hier, sans que je m’y attende, Jésus, attendri par ma souffrance, a fait venir ici le Père Umberto, que je n’avais pas osé appeler. Ce ne fut qu’avec une certaine réserve que j’ai pu lui ouvrir mon âme: j’ai fait un énorme sacrifice pour parler; je l’ai offert à Jésus pour ceux qui, par malice, cachent leurs fautes. J’ai pleuré des larmes de soulagement et de pudeur; mais aussitôt, une grande paix est en-trée en moi, en même temps que de mon âme s’échappaient toutes les ténèbres, les doutes et tout ce qui causait ma souffrance... Je me sens aujourd’hui libérée des attaques du démon, mais je sens dans mon âme de terribles menaces: il est comme attaché et muet...
« Ce sont des merveilles... »
Ce matin j’avais à peine fait ma préparation pour recevoir Jésus, quand monsieur le curé est arrivé. L’Attendu de mon âme placé sur la petite table et les cierges allumés, le cure m’a dit :
— Voici que Jésus vient te rendre visite et te tenir en peu compa-gnie. Le Père Umberto viendra te le donner après.
À peine monsieur le curé était parti, une force provenant je ne sais d’où m’a obligée de me lever. Je me suis mise à genoux devant Jé-sus et je me suis inclinée vers Lui. Mon visage et mon cœur n’avaient jamais été aussi près de Lui. Quelle félicité la mienne ! Je l’ai intensément prié pour moi, pour tous ceux qui me sont chers et pour le monde entier. Je me suis sentie brûler dans ces flammes divines.
En outre, Jésus m’a parlé :
— Aime, aime, ma fille, n’aie pas d’autre préoccupation que celle de m’aimer et de me donner des âmes. Là où est Dieu rien ne manque : victoire, triomphe !
Je demandé aux anges de venir chanter des louanges avec moi. J’ai beaucoup chanté jusqu’à ce que le Père Umberto me donne l’ordre de me remettre au lit. Enflammée par l’amour divin, j’ai fait ma Communion.
Quelques instants après Jésus m’a dit :
— Ce sont des merveilles, ce sont des preuves que je donne. Dis, ma fille, à mon cher Dom Umberto que ce fut bien Moi qui le permit. Plus rien n’est nécessaire de ma part. Main-tenant il ne reste plus qu’à lutter, lutter, combattre le re-gard fixé sur Moi. La cause est mienne, elle est divine ! Pauvres hommes qui immolent de la sorte mes victimes ! Pauvres âmes qui blessent ainsi mon divin Cœur ! Je me console dans l’amour de cette colombe innocente, de cette victime tant aimée, maîtresse de mes trésors et de toute ma richesse. Que le monde entier vienne, qu’il vienne vite boire à cette source. C’est de l’eau qui lave et purifie, c’est un feu qui brûle et sanctifie.
— Mon Jésus, je vous aime, je suis toute à vous, je suis votre vic-time...
« Combien d’âmes reculent... »
— Combien d’âmes reculent !
Beaucoup, dès le début, beaucoup d’autres à moitié chemin. Elles veulent tout recevoir de moi, mais rien me donner ! Elles veulent réparer, mais sans immolation ni sacrifice.
Si tous les maîtres et sages de la sainte Église compre-naient sérieusement, profondément, ma vie divine dans les âmes, je serais bien plus aimé ; je recevrais bien plus de réparation.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:20

« Attention, Portugal !... »
— Écris tout, et donne-le à ceux qui prennent soin de toi et de ma divine cause. Cela suffit; ils résolvent tout.
Ma bien-aimée, dis au monde qu’il écoute la voix de Jésus résonner sur la plus haute montagne, au milieu de la plus terrible tempête.
Qu’il y ait changement de vie, que l’on prie, que l’on fasse pénitence.
Ou bien feu, sang et condamnation, ou réconciliation: feu de l’amour divin, paix et pardon.
Attention, Portugal ! C’est Jésus qui te met en garde par les lèvres de sa victime. Attention, monde entier ! Écoute la voix de Jésus ! Lève-toi, amende-toi, réconcilie-toi ! Écoute le Père qui t’appelle, te met en garde, qui veut te sauver.
Une pluie de sang...
Je suis morte, morte au monde, morte à tout. L’infime souffle de vie qui, depuis déjà un certain temps agonisait, s’est éteint. Cette force qui traînait la vie le long d’un immense cimetière, a complè-tement disparu.
(...)
Depuis quelques jours déjà, une pluie de sang qui venait d’en-Haut, a commencé à tomber. Il pleut du sang, continuellement. Cette pluie a tout d’abord mouillé et imbibé les cendres; ensuite, elle les a lavées jusqu’à ce qu’elles disparaissent; il n’en reste plus rien. Et le sang continue de tomber d’en-Haut. Il tombe sur ce qui est propre; il n’y a plus rien à laver. O mon Dieu, comment puis-je parler d’une chose qui n’existe pas !
(...)
Je veux souffrir, je veux réparer pour tous ceux qui pèchent en ce moment. Des heures se sont ainsi passées et je rentrais en moi pour parler aux Personnes divines de mon âme. Combien de fois je sens en moi leur royale présence ! Je sens l’Esprit Saint sur son trône, le trône de mon cœur, entre le Père et le Fils, et, eux, sur-tout, battent de leurs ailes blanches comme pour me réveiller et me dire qu’ils sont présents. Il m’éclaire de son amour, me gratifie des effusions de son divin feu... O si toutes les âmes connaissaient et sentaient en elles la présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
Visiteurs de toutes parts...
Jour après jour ma vie devient de plus en plus, à chaque moment, pénible et triste. L’ordre d’obéir m’oblige à vivre cachée, à ne rece-voir plus personne, devenant ainsi, petit à petit, oubliée. O mon Dieu, s’il ne tenait qu’à ma volonté, c’est cela même que je vou-drais, mais quel leurre ! Plus on me veut cachée, plus on me fait connaître. Des visiteurs arrivaient de toutes parts. La curiosité des médecins a été éveillée.
— Oh âmes, âmes, si vous saviez les souffrances qu’il faut endurer pour vous sauver !
— O mon Jésus, combien élevé est le prix pour la conquête de votre amour !
Ce matin, quand je me préparais pour la visite de mon Aimé, je me suis sentie triste et amère : mon Dieu, vous recevoir ainsi, si rem-plie de misère !
— Ayez pitié de moi, Jésus ! O Petite-Maman, purifiez mon cœur, mon corps et mon âme ! Préparez-moi pour la visite de Jésus !
Il est venu et m’a rassérénée : je le sentais dans mon âme. Il adoucit ma douleur en m'unissant toute à Lui.
Quelques instants après on m’a apporté la nouvelle que mes écrits, que nous croyions perdus et que le démon m’affirmait avoir dans sa main, étaient arrivés à destination. J’ai éprouvé une très grande joie et, étant donné que je venais de recevoir Jésus, j’ai profité pour le remercier plus intimement.
Peu après les visites ont commencé : Jésus m’a donné la force pour affronter d’aussi grands sacrifices.
Vers 14,30 heures cinq hommes sont entrés dans ma chambre ; j’ai eu aussitôt le pressentiment que l’un d’eux était médecin. Ils m’ont interrogée. Je ne sais pas pourquoi mon regard se fixait plus parti-culièrement sur l’un d’eux. J’ai su ensuite que celui-ci était méde-cin. Habitée par mon pressentiment, je répondais à toutes les questions et cherchais à m’expliquer de la meilleure manière que je pouvais sur ma maladie. Ce n’est pas pour autant que j’étais se-reine. O Jésus, vous seul savez tout ce que cela m’a coûté ! Mon Dieu, quand tout cela sera-t-il fini ? Certainement seulement avec ma mort.
Je répondais aussi avec fermeté, car la vérité n’a qu’un seul che-min. Ensuite ils ont porté la conversation sur l’alimentation. Quel rude coup ! Si seulement tout le monde l’ignorait !
— Alors, pourquoi ne mangez-vous pas ?

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:20

Je ne savais pas si je parlais à des personnes religieuses ou pas, toutefois, sans respect humain, j’ai répondu :
— Je fais la Communion tous les jours.
Il s’en est suivi un long et profond silence : pas un geste, pas un sourire. Peu après ils ont pris congé avec respect et délicatesse.
— Jésus, ma Petite-Maman, divin Esprit-Saint, donnez votre lu-mière à ces âmes : qu’elles soient à vous et suivent votre chemin.
Que mes humiliations et mes sacrifices soient salut pour tous.
« J’étais sur la croix... »
Avant quinze heures, j’ai senti dans ma tête les épines si profon-dément, qu’il me semblait, parfois, que ma tête se couvrait tout entière de sang.
J’étais sur la croix ; j’étais sur le Calvaire, sans lumière, sans joie, sans vie.
Qui n’a pas de vie, comment peut-il sentir ?
O mon Dieu, combien grands sont vos mystères !
« Je me suis sentie un rien... »
Fête du Christ-Roi. Au petit matin, lors de la préparation à la Com-munion, je me suis engagée à consoler Jésus : j’ai demandé à la Maman du Ciel de lui offrir mes prières et tous mes actes pour sa plus grande gloire et afin qu’il règne sur le monde entier et dans tous les cœurs. Je me suis offerte à Jésus par Marie...
Beaucoup de personnes sont venues me rendre visite : des deman-des étranges et désagréables m’ont fait beaucoup souffrir. Que tout cela soit par amour de Jésus et Marie ! Ce sont Eux qui me donnent la force pour sourire à tous et cacher ainsi ma souffrance.
Je me suis sentie un rien : un rien qui n’existe plus ; je me suis sentie morte et, avec moi, morte aussi toute l’humanité ; mais il s’agissait d’une mort qui n’avait jamais eu de vie. Qu’en sera-t-il de moi, mon Dieu ? Quel tourment ! Dans cette mort émergeaient des anxiétés presque insupportables d’aimer Jésus : aimer sans sentir, aimer sans connaître l’amour.
Je joins cette note : de terribles menaces du démon m’ont tour-mentée et m’ont remplie de peur et de terreur.
Mon Dieu, je ne veux que ce que vous voulez. Je suis prête à tout. Ne permettez pas que je vous offense.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:20

Luttes indescriptibles
Le démon est menteur, mais cette fois-ci il ne l’a pas été. Hier, avec des paroles grossières, il m’ordonnait de me préparer pour la nuit. Il a été de parole. Je ne sais pas avec précision, mais proba-blement vers les 22 ou 23 heures, il est venu avec toute la fureur et la malice infernales. Je ne veux même pas y penser. Quelle hor-reur ! J’ai lutté pendant longtemps.
Ma peur était qu’il arrive à obtenir de moi que je dise :
— Je ne veux pas Jésus ; je ne veux pas Marie ; je ne veux pas le Ciel. Je les hais ! Je leur tourne le dos ! Je veux le plaisir, je veux jouir.
Je ne peux pas le jurer, mais je crois que je ne l’ai pas dit.
Ce n’était que de temps à autre que je pouvais appeler Jésus et la Petite-Maman, m’offrant comme victime.
Dans les moments pendant lesquels il me semblait pécher sans au-tre possibilité, j’étreignais, comme je le pouvais mon crucifix et la Maman du Ciel, leur disant :
— Aimer, oui ! Pécher, non !
L’affliction de mon cœur a été si grande que pendant longtemps j’ai cru mourir.
Je me rappelais ensuite des promesses de Jésus et cela me ré-confortait.
Je veux le Ciel, mais je veux une mort d’amour. Je ne veux pas mourir entre les mains de Satan.
Je me voyais au bord d’un horrible précipice. Parmi les ténèbres de cet abîme on voyait de gros crochets, bien visibles. Très épouvan-tée parce qu’il me semblait que j’allais y tomber sans la moindre possibilité de m’en échapper, je me suis évanouie. Mon cœur bat-tait très fort: ma mort semblait éminente. Ce n’était que mentale-ment que j’arrivais à dire :
— O mon Jésus, si seulement je ne péchais pas, cette souffrance m’importerait peu !
Je suis ainsi restée dans cet accablement et cette triste agonie : le péché, le péché, quelle préoccupation !...
Mais Jésus est venu et m’a parlé :

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:20

— Tu ne pèches pas, tu ne pèches pas, ma fille ! Aie confiance, aie courage ! J’exige de toi cette réparation. As-tu vu cet abîme ? Par ta souffrance tu évites à un grand nombre d’âmes d’y tomber. Pendues à ces crochets elles restent prisonnières pour toujours...
« Jésus, je veux vous aimer !... »
Toussaint. — Très tôt, au petit matin, pendant que je me préparais à recevoir mon Jésus, j’ai chargé les Saints d'aimer pour moi Jésus, la Petite-Maman et la Très Sainte-Trinité. Dans le doute d'avoir of-fensé mon Jésus je Lui ai demandé pardon à plusieurs reprises pour tous mes péchés et j’ai prié la Vierge de Lui demander, Elle aussi, pardon pour moi : je voulais faire une communion très fervente et sainte.
Jésus est venu, et a ravivé en moi le désir d’un amour toujours plus grand. Assez troublée par ma misère, je n’osais pas fixer sur Lui mon regard ni Lui parler... Je cherchais à me cacher sous toutes les montagnes ; et je l’ai fait: j’ai couru vers celles-ci et toutes, elles sont tombées sur moi. Alors j’ai pu m’écrier :
— Jésus, mon amour n’a d’autre fin que de vous aimer. Je veux vous aimer, mais non pas pour paraître ni pour plaire aux créatures.
J’ai continué de demander l’amour de Jésus, sous le poids écrasant des terribles montagnes.
Je voulais vivre la vie du Ciel, dans la pensée de tout ce que se passait là-haut, en ce jour. Je voulais fêter les saints et louer le Seigneur avec eux, mais je ne le pouvais point. Je criais seule-ment :
— Jésus, je veux vous aimer !
Mais mon cri n’était pas entendu, ne sortais pas, restait suffoqué par les rochers.
— Que faire, mon Dieu ? J’accepte avec joie tout ce qui m’arrive de vos mains bénies. Je suis à vous et tout cela est pour vous.
De temps à autre, parmi ces désirs d’amour, intervenaient les me-naces du démon, jusqu’au moment où, la nuit arrivant, il est deve-nu furieux. Il utilisa tous les moyens et tous les noms mauvais ; il a même trouvé le moyen de me faire sentir dans l’âme des désirs de pécher.
Ce sont des choses à lui, car moi, je ne veux pas pécher. Je préfère des millions d’enfers à la plus petite faute...
« Tu es la reine de la douleur... »
— Ma reine ! Tu es ma reine, parce que je suis ton Roi, je suis sur ton trône, je règne en toi, tu es donc ma reine...
Je te donne encore davantage : le titre de reine de la dou-leur, reine de l’amour, reine des pécheurs. Tu régneras, tu triompheras sur eux.
(...)
— Je suis ton Époux, je suis ton Roi, Seigneur de tout ton être. Je t’ai fait dépositaire de tout ; je t’ai donné toutes mes richesses... Je t’ai fait puissante sur la terre et dans le Ciel... Bienheureux les pécheurs qui, au moment de leur mort, auront quelqu’un qui te les recommande et te les confie... Tu régneras, tu triompheras sur eux.
« O ma fille, ô bien-aimée de mon Jésus !... »
Jésus m’a déposée entre les bras de la Maman du Ciel. Avec com-bien de douceur et si affectueusement Elle m'a embrassée ! Mon visage était tout contre le sien, couvert de tendresse et de ses ca-resses! Je peux le dire : plus jamais je ne me suis sentie de la sorte. J'ai eu un avant goût du Ciel. J'avais l'impression d'être en-veloppée par un nuage.
— Maman, ma Petite-Maman, quel bonheur le mien !... Qu'est-ce que ce sera alors de jouir de vous au Ciel et pour toute l'éterni-té !...
— O ma fille, ô bien-aimée de mon Jésus, aie confiance, confie ! Dans peu de temps, bien peu, pour toi ce sera le Ciel, la joie éternelle. Je te le confirme, ma fille, les paroles du tien et mon Jésus : tu ne l'offenses pas. J'ai compassion de toi, de te voir au milieu d'aussi cruelles luttes, sachant combien tu aimes la pureté : c'est pour cela que je t'aime et que Jésus t’aime, Lui aussi. Il a besoin de ta réparation. Si seulement tu savais combien Il est offensé par les man-quements fréquents à la vertu de la sainte pureté !
Elle m’a caressée de nouveau et Elle-même m’a confiée à Jésus.
— Prends, mon Fils, prends ta fille. Donne-lui maintenant ton amour, comble-la de tes tendresses.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:21

(...)
Prise dans les affres de l’amour, et la douleur amère de mes fautes, le divin Esprit Saint a agité ses ailes, dans la partie la plus intime de mon âme. Il a fait avec moi comme les oiseaux font avec leurs petits, dans leur nid. Avec son bec de feu divin, il a alimenté mon cœur et ensuite, l’introduisant entre mes lèvres, il a alimenté tout mon être. Je me suis senti une vie toute nouvelle. Je pouvais aimer et servir mon Jésus. Ces moments sont brefs ; je retourne presque aussitôt sur ma croix, presque aussitôt je me retrouve sans vie.
« Bergère de Jésus... »
— Ma fille, tu es mon palais, le richissime tabernacle où j’habite. Ma fille, reine du martyre, reine de l’immolation. Reine oui, parce que ton martyre est supérieur à tout autre martyre et immolation. C’est pour cela que tu es reine. Ma fille, ma belle colombe, étoile étincelante, c’est par ton éclat et ta pureté que tu attires les âmes et les conduis à mon divin Cœur...
Courage, ma petite bergère ! Quand tu seras au ciel, on t’invoquera sous le titre de Bergère de Jésus et sous tous les titres sous lesquels je t’ai appelée.
(...)
L’après midi, je me suis sentie plongée dans une nuit obscure. Il me semblait que mon corps et mon âme tremblaient, comme s’il s’agissait d’une branche souffle par le vent. Les yeux de mon âme, et non pas ceux de mon corps, fixaient le ciel, sans savoir com-ment. Mon esprit s’exclamait : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnée ?” À cette exclamation, d’en-Haut, sont des-cendus sur moi, divers reflets, comme des reflets d’un soleil ra-dieux. Ces reflets venaient, comme des flèches, me pénétrer le cœur et l’âme; ils me donnaient la force de supporter ma grande frayeur.
« Mon âme vivait la tempête... »
(...)
Mes souffrances sont diverses. À certaines heures mon esprit vogue dans l'air, toujours plongé dans d’épouvantables ténèbres, sans trouver un endroit où il puisse se reposer un peu. Je veux sortir, je veux m’en aller, rejoindre le Ciel ; mais je ne le vois pas, je ne le trouve pas : pour le moment il n’existe pas. Jésus et la Petite-Maman n’y sont pas; ils n’entendent pas le cri qui les appelle, ne voient pas l’anxiété et le martyr de ce pauvre esprit. O mon Dieu, tout est perdu !
— O Jésus, pourquoi tant de souffrance ! Le Ciel n’existe-t-il pas ? N’y a-t-il plus d’âmes à sauver ? Tout a cessé d’exister.
O Jésus, je suis toujours votre victime, je crois en votre existence ! Je crois au Ciel où vous habitez et qui m’attend pour vous y aimer et vous y louer.
(...)
Tristes heures, tristes jours de mon existence... Heures terribles de grande confusion... Mon âme avait des fracas de tempête...
(...)
Mon Dieu, quelle destruction! Devant moi une épouvantable mon-tagne: je ne peux y monter, je ne peux pas non plus revenir sur mes pas.
Tout à coup je me suis retrouvée à genoux, les yeux tournés vers le Ciel et j’invoquais les noms de Jésus et Marie. J’ai crié fort du plus profond de mon âme mais mon cri n’est pas arrivé là-haut : il se dispersait contre les rochers de la montagne, il s’imbibait dans mon sang et dans mes chairs lacérées par les épines, pour mourir avec moi.
(...)
Le démon ne me tourmente pas de ses assauts, mais avec des arti-fices et des paroles scandaleuses. Il vient tout près de moi comme pour m’agresser, mais il ne me touche pas. Il me menace en me disant :
— Je dois détruire ton corps.
Et il ajoute beaucoup d’attitudes dégoûtantes.
— Pèche quand tu veux et comme tu veux !
Et faisant semblant d’être très content, il applaudit, danse et conti-nue ses ricanements.
— Regarde : Dom Umberto et le médecin ne reviendront plus ici ; ils t’ont abandonnée ; ils te croyaient une inno-cente alors que tu n’es qu’une...
Et il m’appela de tous les pires sobriquets. Avec d’autres ricane-ments il ajoute :
— Ils ont été interdits de venir ici.
— Mon Jésus, le père du mensonge ne me laisse pas. Il est mon ennemi, mais le votre aussi. J’ai besoin de quelqu’un qui me sou-tienne. Donnez-moi courage. Ne me laissez pas commettre le pé-ché. Je suis très pauvre, donnez-moi vos richesses; je suis dans l’obscurité, donnez-moi votre lumière. Je suis à vous, Jésus, je vis pour les âmes.
(...)

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:21

Mon agonie se transforme. O quelle horreur, quelle horreur, terrible horreur !
Mon Dieu, que m’arrive-t-il maintenant ? Mon âme est morte ; tout ce qui m’appartenait est mort. La mort de mon pauvre corps a été causée par les misères, la méchanceté, les crimes honteux. Sans âme, sans vie, sans rien, comment puis-je encore être là ? À qui appartiennent cette douleur et cette agonie ?
Jésus, je ne sais pas !... O, quelle triste confusion ! C’est presque du désespoir. O mon Jésus, ô Petite-Maman, qu’en sera-t-il de moi, si vous ne venez pas à mon aide ? Si vous, vous me manquez, qui pourra me soutenir. Sang de Jésus, douleurs de Marie, soyez ma force dans ce martyre, car si j’y suis, c’est par amour pour vous, pour l’amour des âmes. Je ne peut pas me complaire de la mort de mon âme ; j’ai envie de me révolter contre vous ! Je pense aux condamnés à l’enfer ! Combien plus pénible ne sera-t-il pas d’être condamnée pour toute l’éternité !
« Je détruirai ton corps... »
Nouveaux assauts du démon : cette nuit il est venu animé par une grande fureur...
— Je détruirai ton corps. Tu peux vivre aussi bien des plai-sirs, que d’amour. Il est bien plus agréable de pécher. Je t’entraînerai dans les plaisirs.
Ensuite, en ricanant :
— Tu vois ? Dom Umberto et le médecin ne reviendront plus ici: ils en ont été interdits.
Et il ajoutait des sobriquets indécents.
Le démon, quelquefois, a dit la vérité. Depuis quelques jours j’avais le pressentiment que l’on avait interdit le Père Umberto de venir me voir...
La lutte contre le maudit s’est prolongée pendant longtemps... Je suis restée exténuée de tant lutter.
(...)
Le matin suivant, quelques heures après la Communion, en voyant les miens manger des mets qui me plaisaient, j’ai ressenti une grande nostalgie, presque insupportable, de m’alimenter. Mais je suis restée silencieuse, offrant à Jésus le sacrifice et la nostalgie des aliments, pour ceux qui n’ont que du désir pour le péché et s’alimentent de choses qui offensent Jésus.
Un coup douloureux
Il était déjà tard quand j’ai eu des nouvelles qui confirmaient mes pressentiments. Mon Dieu, quelle profonde blessure dans mon cœur! On ne me le dit pas, mais j’ai été convaincue que le Père Umberto avait été interdit de venir jusqu’ici. Pour moi-même, j’ai dit : “Que la volonté du Seigneur soit faite! Bénie soit ma croix !”
J’ai pu lever mes mains et réciter le “Magnificat”, comme action de grâces.
— Acceptez, mon Jésus, encore cette offrande.
Une force inexplicable envahit mon cœur: je voulais chanter des hymnes de louange et d’actions de grâces. J’ai récité les prières du soir avec beaucoup d’enthousiasme et beaucoup d’énergie. Et puis ce furent des larmes, beaucoup de larmes autour de moi. J’ai adressé quelques paroles de réconfort, mais cela ne servit à rien. À côté de moi je voyais se creuser une sépulture pour ma sœur et c’était moi qui la creusait.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:21

— C’est moi, mon Jésus, qui suis en train d’ensevelir Deolinda, mais involontairement.
Et mon cœur saignait au profondément.
— O Jésus, ô Petite-Maman, que tout cela soit par amour pour vous et pour les âmes ! Que je reste seule, que tous m’abandonnent; mais Vous, ne m’abandonnez pas ! J’ai confiance, j’ai confiance en Vous.
« J’ai tout confié à Jésus... »
(...)
Une crainte m’a envahie. Avec les pressentiments que j’avais eus et qui s’étaient réalisés, et qui me faisaient tant souffrir, j’ai attendu le curé avec anxiété, pour voir s’il me disait avoir reçu l’ordre de ne plus me donner Jésus. Il est venu ; il ne m’a rien dit, mais la crainte continue. N’y aura-t-il que cela ? On m’a tout enlevé, sauf Vous, ô Jésus ! Tenteront-ils de le faire ?
— O mon Dieu, je mérite tout cela à cause de mes méchancetés et de mes misères ! Je suis sûre, mon Jésus, que s’ils procèdent de la sorte, vous y suppléerez d’une autre façon: je le sais bien, je ne vis que pour Vous.
Un prêtre est arrivé de Mogofores avec une famille. Cela me fut bien difficile ! De nouvelles épines m’ont blessée, car celui qui com-prenait si bien mon âme, n’est pas venu. J’ai cherché à cacher ma douleur par un sourire. J’ai expliqué mes pressentiments ; on m’a répondu en voilant le plus possible la vérité, mais j’ai tout compris. En prenant congé de lui, je ne sais pas expliquer la profonde dou-leur que j’ai ressentie. J’ai expérimenté une grande nostalgie de celui que la bêtise des hommes m’avait enlevé. J’ai tout confié à Jésus, pour tous j’ai demandé son pardon et son divin Amour.
Volonté de mon Dieu, combien je te désire et combien je t’aime !
Je me suis sentie plus forte, et ainsi j’ai pu couvrir, par mon sourire la douleur qui broyait mon âme...
« Que de leçons tu donnes au monde !... »
— Donne aux âmes ce que je te donne; donne aux âmes ta vie intime avec moi. Que de beautés, que de leçons tu don-nes au monde !
Bénie de mon Père, dépositaire de tout ce qui est divin ; puissante en tout, mais de tous les pouvoirs qui concernent les âmes...
O auxiliatrice des pécheurs, aide-les, lave-les dans le sang de ta douleur, purifie-les dans la plaie de ton cœur, plaie qui saigne uniquement pour eux et pour moi !...
« Mon nom parcourt le monde... »
Je dicterai ce qui se passe dans mon âme pour obéir, non pour sa-tisfaire mes désirs.
J’ai toujours devant moi l’énormité de mes misères passées et je crains toujours de nouvelles chutes. Quelle horreur, de voir tou-jours ce que j’ai été ! Comment puis-je, moi qui ne suis que misère, dire quelque chose de bien ? Elles sont bien tristes ces pensées et ces craintes! Ma confusion augmente, me voyant les mains vides... Je me mets en présence de Jésus sans rien, rien. Mon Dieu... sans vie pour pratiquer le bien, et sans amour pour vous aimer ! Pour aimer et pratiquer le bien, la vie est trop courte, et je ne la sens pas, je ne l’ai pas. Au contraire, dans l’attente de venir à Vous, ô Jésus, pour vous aimer et vous louer éternellement, même une heure devient une éternité ! Comment puis-je rester ici ? Ma vie qui appartient à je ne sais qui s’est enfouie là-haut et de là contemple le lieu où elle a laissé ce pauvre corps... elle lutte et souffre d’une manière que je ne sais même pas exprimer.
De dedans sortent des ondées de feu, feu qui brûle même ma lan-gue. Souvent je demande un peu d’eau pour mes lèvres, pour dire d’étancher ma soif. Impossible ! Les ardeurs ne cessent pas et je demande que l’on me donne de l’eau que je ne peux même pas avaler. Combien souffrent les damnés !...
Je continue d’entendre au loin les horreurs de la tempête. Je sens des cœurs révoltés contre moi: ils tentent d’effacer mon nom, ils tentent d’étouffer tout ce qui existe en moi, tandis que moi, entre ces quatre murs, je souffre l’indicible. Mon nom parcoure le monde comme une feuille que la tempête entraîne. Je suis poursuivie et calomniée.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:21

— Par qui, mon Jésus ? Vous le savez ! C’est pour toi et pour les âmes.
Je sens mon corps comme une masse de sang; je le sens comme étant placé entre deux montagnes qui l’écrasent jusqu’à le faire disparaître, le réduisant à néant...
Mon Dieu, tout est mort, tout est perdu ! Et je suis seule, sans per-sonne ! Entre ces deux montagnes, lieu de supplice, il ne rentre pas un rayon de lumière. Qui pourra me secourir ? Il n’y en a aucun. S’il en était possible et que moi je l’ai pu, j’irais à genoux demander de l’aide, afin que l’on libère celui qui souffre tant et duquel je souffre l’absence. Combien je recevrais davantage de lumière et combien davantage d’amour recevrait Jésus ! Si je le pouvais, j’irais à ge-noux devant ceux qui me font souffrir, pour leur demander :
— En quoi vous ai-je offensé, pour que vous me traitiez de la sorte ?...
(...)
Cela s’est passé la nuit, je ne sais pas à quelle heure : j’ai vu à côté de moi la Vierge de Fatima. Elle ne s'est pas arrêtée, Elle ne m’a pas parlé. J’ai compris qu'Elle était venue pour me montrer que je ne me trouvais pas seule, qu'Elle était à côté de moi.
Libérée ainsi de la tristesse qui m'habitait, une douce suavité m'en-vahit et alors j’ai pu m'endormir.
« Ma fille, ta douleur est ma consolation... »
(...) Aujourd’hui, après la Communion je me suis épanchée avec mon Jésus pour soulager ma souffrance, mais sans en attendre une réponse. Jésus incendia d’abord mon cœur avec de vives flammes... Puis il a commencé à me parler :
— Ma fille, ta douleur est ma consolation ; tes larmes sont pour moi des sourires, par la réparation que tu me procu-res. Courage pour toutes les épreuves passées et celles qui peuvent encore venir. Tu as ton Jésus. Que peux-tu crain-dre ? Tu as la grâce et la force pour combattre et vaincre des milliers de mondes. La victoire est mienne, seulement mienne. La gloire est mienne et de ceux qui en ont le soin de mes affaires.
J’ai acquis une nouvelle force et mon âme a été réconfor-tée. Cela a peu duré et je suis retombée dans la souffrance habituelle...
« Restez, Jésus, cela me suffit... »
(...)
Hélas ! le vendredi et le premier samedi arrivent: deux jours pen-dant lesquels vous me parlez. O Jésus, il a tant d’âmes qui ne connaissent rien de tout cela et qui pourtant vous aiment et sont saintes ! Moi aussi je pourrais vous aimer sans toutes ces choses. Eussé-je ma volonté ! Mais je ne l’ai pas et je ne la veux pas. C’est toujours pénible pour moi quand vous me donnez des consignes à transmettre à d’autres personnes. Quelques fois je l’ai fait, mais très peu. Je ne suis pas capable de le faire sinon par écrit et si par un quelconque motif j’y suis obligée; cela me coûte un énorme sa-crifice. Si cela n’est pas indispensable, je ne dis jamais : « Écoute ce que Jésus a dit... », même avec ma sœur, je ne prends jamais cette liberté ; je n’y arrive pas, j’ai honte.
Si le Seigneur se lamente de personnes en général, sans les nom-mer, quand je dicte, je me sens intimidé, j’aimerais l’occulter en disant le moins possible. Il en de même quand il parle de moi avec louange : Jésus seul sait combien cela me gêne et me fait souffrir.

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:21

Il était 14,30 heures quand j’ai entendu des pas. J’ai compris aus-sitôt qu’il s’agissait de monsieur le Curé. Quand je l’ai vu seul, sans que d’autres l’accompagnent, j’ai tout de suite compris que l’heure de nouvelles épreuves était arrivée.
Il est entré, s’est assit et, avant toute autre chose il m’a demandé qui était mon directeur spirituel, en ajoutant de suite :
— Je fais ceci, parce que j’y suis obligé. Cela me coûte beaucoup; mais aie patience : il est nécessaire que je procède ainsi car j’ai re-çu de nouvelles consignes, afin que certaines choses soient éclai-rées. Tu ne peux plus te confesser au Père Umberto. Moi-même je ne peux plus l’autoriser à célébrer la messe dans l’église paroissiale et non plus lui permettre de te porter la communion, sauf s’il me présente une autorisation écrite de l’archevêque.
Je Lui ai répondu :
— Nous obéirons, Monsieur le Curé. Béni et loué soit le Seigneur !
Il m’a demandé si je savais pourquoi il s’était rendu chez moi. J’ai répondu que je l’ignorais.
— Mais lui, est-il ton directeur spirituel ?
— Je me suis confessée à lui deux ou trois fois. Je ne suis pas la seule à le faire. Toutefois, j’avais remarqué qu’il comprenait bien mon âme. Mon confesseur c’est le Père Alberto Gomes et çà vous le savez.
— Mais est-il ton directeur ?
— Il m’a dirigée. Toutefois il m’a dit qu’il ne voulait en aucun cas s’ingérer ou se substituer à quelqu’un d’autre: c’est-à-dire le Père Pinho et le confesseur. Il ajouta même qu’il était convenable que le Père Alberto soit au courant que je m’étais confessée à lui.
Monsieur le Curé, avec beaucoup de charité m’a dit :
— Le Père Umberto peut venir ici te visiter, et peut aussi te conseiller par écrit.
L’interrogatoire terminé, il s’en alla.
À peine monsieur le curé était sorti, qu'une personne de la famille est entrée dans ma chambre, pour me demander s’il y avait du nouveau. En souriant je lui ai répondu :
— Ce sont les caresses de Jésus.
Et j’ai continué de sourire pendant toute la conversation. J’avais en moi une telle force que j’aurais été capable de tout accepter avec résignation et joie. Mais cette force devait durer peu de temps. J’ai pu encore dire à ma sœur quelques paroles de réconfort :
— Ne t’attristes pas ! Si Dieu est avec nous, qui pourra être contre nous ? Jésus est digne de tout notre amour. Que tout ceci soit en faveur des âmes.
Petit à petit je me suis écroulée sous le poids écrasant de la dou-leur: le cœur sembla s’arrêter par deux fois et il me semblait que j’allais perdre la vie. Quelques larmes me sont échappées : je les ai offerts à Jésus comme autant d’actes d’amour.
— Mon Dieu, par votre grâce, je n’ai aucun attachement au monde, non plus qu’aux créatures. Ce que je souhaite c’est vous recevoir, et peu m’importe que ce soit par un prêtre d’ici ou d’ailleurs. Vous êtes toujours le même, Jésus; vous êtes toujours le Désiré de mon âme. J’ai besoin de lumière et de quelqu’un qui me comprenne, et je suis privée de tout. Que votre volonté soit faite. Restez, Jésus, cela me suffit.
Mon médecin est arrivé et je me suis confiée à lui. Il m’a encoura-gée comme toujours. En prenant congé il ajouta :
— Alors, avez-vous du courage ?

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:22

— J’en ai, docteur, mais j’ai aussi un cœur pour souffrir ! Si seule-ment je ne l’avais que pour aimer !...
Le soir j’ai récité le “Magnificat” deux fois...
Je sens, mon Jésus, que mes épreuves ne s’arrêteront pas là. Arrive ce qui doit arriver : restez toujours avec moi. J’ai confiance, j’ai confiance et j’espère en vous.
« Je ne veux pas de vengeance... »
Un jour passe, passe une année, une autre encore, et moi, je me trouve toujours au milieu de souffrances de plus en plus grandes. Je ne sais pas comment peut-on souffrir de la sorte; comment peut-on résister à autant ? Je ne veux pas dire que je souffre, car ce n’est pas moi qui souffre: c’est Jésus qui souffre en moi. Mon âme a laissé la terre, mais continue de ressentir la douleur: elle se sent broyée, détruite...
Mon Dieu, combien coûte cette séparation de l’âme du corps ! Combien coûte de ne pas avoir de vie et de ressentir la douleur ! Tous s’éloignent de moi : je ne sens pas la présence de l’Esprit Saint ; je ne ressens pas de l’amour pour Jésus. De temps à autre j’ai envie de l’aimer : ce ne sont que des envies; c’est un amour qui naît pour mourir de suite, c’est un feu qui consume, mais qui est éteint; on ne voit aucun signe de flamme. O douleur qui tue l’amour ! O douleur, à qui appartiens-tu et pour qui souffres-tu !
— Jésus, je suis sur la cime du calvaire, clouée sur la croix. Ma peur et mon cri ne s’arrêtent pas. Pauvre de moi ! Mais il n’est pas en-tendu: il est étouffé par le souffle des vents, par la fureur de la tempête qui ne s’arrête pas, qui continue toujours. Il est étouffé par les hurlements de l’humanité révoltée contre moi.
Du haut de la croix je ne peux lever mes yeux vers Vous, ô Jésus ! J’ai honte, j’ai l’impression de ne pas être écoutée de vous... Dans ma détresse, je suis allée jusqu’à demander au docteur si je pou-vais m’enfuir dans un endroit où personne d’autre ne me trouve.
— Mon Jésus, j’aimerais partir, non pas pour m’enfuir, mais pour être oubliée, pour ne pas être une entrave pour les âmes, pour ne pas causé des troubles, comme le dit quelqu’un. Je ne demande pas vengeance, pour celui qui me fait souffrir. Je souhaite pour eux ce que je souhaite pour moi: abondance de grâces et l’Amour su-prême. Ce ne sont pas des paroles sorties uniquement de mes lè-vres ; elles viennent du plus profond de mon cœur et de mon âme...
O Jésus, je n’ai jamais cherché à tromper quelqu’un ! Cela ne m’est jamais venu à l’esprit de faire du bien pour être agréable aux créatures et pour passer pour quelqu’un de bien. Mais j’ai eu la tentation de Vous tromper, mon Jésus. Je sais que cela aurait été impossible ; mais vous savez que je ne l’ai pas pensé, que je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas. Grâces à vous je connais ma misère ; je suis mauvaise par ma propre faute, rien que par ma faute. Et par votre grâce, je confesse humblement l’être. Jamais je n’ai pensé me servir de vous pour remédier à mes maux, ni à ceux des miens; mais uniquement pour implorer votre secours et être toujours confiante dans vos moyens... Si seulement je pou-vais, Jésus, descendre de mon lit, passer la nuit sur le dur parquet pour faire pénitence et implorer vos divines grâces pour tous ceux qui souffrent à cause de moi ! Si seulement j’étais la seule à souf-frir ! Cela me fait beaucoup de peine que ceux qui me sont chers, et ceux à qui je dois tant, pour tout ce qu’ils ont fait pour moi, souffrent eux aussi...
Rappeler ce que le Christ a souffert
(Moments de la Passion)
(...)

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:22

À l’aube je me sentais en prison : triste, harassée, épouvantée et honteuse ?
Plus tard, les mains attachées et la tête douloureuse et sanguino-lente à cause des blessures de la couronne d’épines, j’avais l’impression d’être conduite par les chemins. Une multitude de curieux me regardait : les uns avec compassion, les autres avec dé-goût. J’entendais le tumulte du peuple : un énorme charivari ! Je me sentais seule. J’ai regardé vers Jésus crucifié : je me suis vue enlacée à la croix et j’ai dit à Jésus :
— Mon Jésus, qu’importe si tous m’abandonnent, si vous, vous ne m’abandonnez pas ? Si je vous possède et si vous êtes avec moi, je ne suis pas seule.
Dans l’après-midi, je me suis sentie sur la croix: l’âme clouée avec le corps, les deux dans une même douleur. L’âme élevait le regard vers le Ciel : elle n’y voyait que douleur et mort, elle ne pouvait rien dire à Jésus.
Il est venu, il est venu plein d’amour :
— Viens, ma fille, folle de douleur et d’amour, viens vers Moi. C’est douleur qui sauve, c’est folie d’amour pour Moi. Si le monde connaissait cette vie d’amour, cette union conjugale de Jésus avec l’âme vierge, avec l’âme qu’Il se choisit pour épouse ! Le monde l’ignore et, comme il l’ignore, il la calomnie, la méprise, la poursuit.
O ma belle colombe, tu es épouse et mère ; mère qui ne cesse d’être vierge. Tu es mère des pécheurs : ils sont les enfants de ta douleur, les enfants de ton sang, sang que tu perds goutte à goutte, enfants de ton amour. Du Ciel, ma fille, tu entendras très souvent les pécheurs t’appeler de-puis la terre et t’invoquer du doux nom de mère. T’invoqueront ainsi ceux qui ce verront libérés des mains du démon et reconnaîtront avoir été libérés par toi, s’approchant ainsi de mon divin cœur. Grande douleur, bienheureuse douleur !...
— Mon Jésus, combien je suis gênée et confuse ! Si je pouvais oc-culter tout cela ! Si seulement tout ceci pouvait rester entre Vous et moi ! Cela me rend confuse, en regardant ma misère !
— Tu sais déjà que j’ai besoin de ta misère pour cacher ma grandeur. Écris tout cela, écris, ma fille. Si ce que je dis restait dans le secret, cela ne servirait à rien, pour le monde. Mère des pécheurs, nouvelle co-rédemptrice, sauve-les. Jamais il n’y eut et jamais il n’y aura aucune autre vic-time immolée de cette manière, car jamais le besoin n’a été aussi grand qu’aujourd’hui, mais le monde a tant péché. Dix-neuf siècles se sont écoulés depuis que je suis venu sur la terre, et pourtant j’ai dû susciter une nouvelle âme coré-demptrice choisie par Moi pour rappeler au monde ce que le Christ a souffert, ce que c’est que la douleur, ce que c’est que l’amour et la folie pour les âmes. Tu es la nouvelle co-rédemptrice qui vient les sauver; tu es la nouvelle coré-demptrice qui rallume dans l’humanité l’amour de Jésus. Nouvelle corédemptrice qui sera rappelée jusqu’à ce que le monde existe.
Ma fille, tu es le livre sur lequel sont écrites, avec douleur et sang, en lettres d’or, toutes les sciences divines ! Cou-rage, mon aimée, ne crains pas la tempête, ne crains pas le bruit du tonnerre annonciateur des nuages qui font pleuvoir des grâces, de l’amour et de la manne céleste !
Rassasie-toi, ma fille: c’est d’amour et de manne que tu vis. Rassasie-toi afin que tu puisses en distribuer aux âmes.
— Merci, mon Jésus !

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:22

Je me suis sentie plongée dans l’amour de Jésus avec une telle in-tensité que, le colloque terminé, je pensais ne pas pouvoir suppor-ter le feu qui me dévorait le cœur...
« La douleur est fille de l’amour !... »
Nuit de douleur, nuit de ténèbres. Le démon est venu... Il m’est apparu sous la forme d’un serpent épouvantable. Il était aussi gros qu’une personne, recouvert d’écailles longues et dégoûtantes. Il s’enroulait de façon à paraître non pas un, mais une montagne de serpents. J’en suis restée troublée...
— Tu es condamnée à l’enfer ! Dis-moi que tu veux les plai-sirs; dis-moi que tu veux le péché ! Ou bien tu désistes de ton sacrifice comme victime ou je détruis ton corps et je t’engloutis.
Et en disant ceci, il faisait un mouvement comme pour m’avaler.
Dans les moments les plus désespérés, j’ai demandé l’aide du Ciel... Combien Jésus veille et défend celui qui ne veut pas l’offenser! J’ai été libérée. Bien que la nuit ait été lumineuse, je suis restée dans la plus grande obscurité et dans une tristesse de mort...
Au matin, après la Communion, Jésus m’a parlé avec son habituelle douceur :
— Ma fille, colombe aimée, lys blanc, viens et écoute-Moi. L’époux qui aime est fidèle, il confie à l’épouse ses douleurs et ses chagrins. Regarde comme je suis triste ! Mon Cœur est trop blessé. Les pécheurs n’arrêtent pas de le blesser. ils m’offensent toujours davantage par leur malhonnêteté et leur impudicité. Les plaisirs, la chair, la maudite chair ! Même par des prêtres je suis énormément offensé... Ils font désordre, scandalisent tant ! Courage ! Donne-Moi répara-tion par tes combats contre le démon...
La douleur est fille de l’amour. C’est par la douleur et l’amour que tu donnes vie à mes enfants. Cette douleur et cet amour ne pouvaient être partagés que par une victime à qui il a été donné d’accomplir sur la terre la mission la plus haute et la plus sublime.
Les amis de ma cause portent dans leurs mains l’étendard du triomphe et de la royauté divine.
Courage, ma fille. C’est Jésus qui te le demande: courage ! Je te rends semblable à Moi. Moi aussi j’ai été persécuté. En tous temps, mon Église et ce qui est à Moi ont été l’objet de persécutions. Comment ne devrait pas l’être, maintenant, ma cause la plus chère, la mission la plus difficile ? Cou-rage, mon aimée ! C’est la rage de Satan.
La Petite-Maman est venue ensuite se placer à ma droite. Elle m’a demandé d’être courageuse au nom de son divin Fils :
— Courage, courage, ma fille ! Je te demande, au nom de mon amour et au nom du tien et mon Jésus ! Accepte ; souffre tout. Console son Cœur blessé par les péchés du monde.
Et maintenant je viens confirmer les paroles de mon divin Fils. Tu es reine des pécheurs, tu es reine du monde. Ac-cepte mon très saint Manteau, il est à toi. Enveloppe-toi en lui, mets-le autours de tous ceux qui te sont chers et qui de plus près participent à ta souffrance. En prenant soin de la cause de mon Fils, ils sont chers à ton cœur, au mien et au Cœur de mon Fils Bien-Aimé. Ceux qui se sont associés à ta souffrance, ce sont ceux que nous voulons purifier et sanc-tifier. Place donc autour de toi tous les pécheurs. Tu peux couvrir le monde entier avec mon Manteau. Il est assez grand pour tous les couvrir. Accepte ma couronne. C’est moi-même qui la pose sur ta tête. Tu es reine !
Mon Dieu, que je suis gênée ! Comme j’étais petite, mesquine, de-vant la Petite-Maman !...
« Jésus m’a confié l’Humanité... »
(...)
Comme une colombe qui dans l’obscurité ne trouve pas son chemin, je bats, sur place les ailes liées, ne pouvant ni descendre ni partir, dans la crainte de tomber irrémédiablement. O mon Dieu, qu’en sera-t-il de moi ?...
Ce matin, assez tôt, la douleur que je ressentais en moi était assez grande : la répugnance et la gêne que me causait la vue de tout le peuple qui se préparait, dans l’attente de nouveaux événements, étaient assez fortes. Il me semblait voir des groupes, ici - là, fai-sant des commentaires.
Mon Dieu, le vendredi m’attend ! Quelle peur ! Tout ce que je res-sens et vois, vous est arrivé, Jésus ! Ce sont vos souffrances, celles que vous avez souffertes par amour pour moi !
Mon regard semble pénétrer au plus profond de la multitude qui s’agglutine sur la route. Mon âme ressent tout cela.
Sur le flanc d’une colline, près de l’entrée de la cité, je vois le fi-guier maudit par Jésus. Plus bas, quelqu’un porte sur la tête une cruche d’eau. Il y a des rencontres et des chuchotements; ils se parlent et se préparent pour de nouveaux événements. Je vois tout, je ressens tout. Combien je souffre en silence ! Le figuier, je me souviens l’avoir vu bien vert; aujourd’hui il est desséché, comme du bois sec pour le feu.
Je ne pensais pas tout à fait à tout cela. Toutefois, sentant que je commençais à revivre ces scènes, je cherchais à me distraire et à faire comme si je ne sentais rien. Efforts inutiles. Ces sentiments se ravivaient de plus en plus dans mon âme. Je faisais des efforts pour ne pas les ressentir, non pas pour fuir la douleur ni la volonté de mon Jésus, mais par peur de me tromper et d’être dans l’illusion. Je me suis toutefois convaincue que je n’étais point dans l’illusion. Jé-sus, en voyant la peur que j’avais de me tromper, ne pouvait me laisser dans le doute. Personne mieux que Lui ne sait que je ne veux tromper personne...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:23

« Ta douleur, est une douleur de salut !... »
(...)
Jésus est venu et il m’a réchauffée à la chaleur de son divin amour. Il m’a dit :
— Ta douleur, ma fille, est une douleur de salut. La mer immense de sang qui ruisselle de ton cœur est un lieu où sont immergés les pécheurs. C’est dans le sang de ta dou-leur qu’ils sont purifiés.
Tu es une deuxième arche de Noé. Je recueille en toi les pécheurs ; en toi, comme à l’intérieur de cette arche, je rassemble tout pour la vie du nouveau monde. Ta douleur, ton immolation ce sont des douleurs et des immolations da-vantage pour les âmes que pour les corps. Courage, ma pe-tite fille ! Ne crains rien. La pluie qui tombe sur la nouvelle arche n’est pas de condamnation, mais de salut : c’est une pluie d’humiliations, de mépris et de sacrifices. L’arche n’est pas en danger : elle vogue dans la haute mer. Une fois les flots de la persécution abaissés, le monde verra la ri-chesse du salut que l’arche contenait.
Ma petite fille, ma Mère bénie est avec moi, écoute ce qu’elle a à te dire.
— Ma fille, me voici avec mon divin Fils pour te confier l’Humanité et la renfermer dans ton cœur. La clef reste en-tre les mains de Jésus et dans celles de ta Petite-Maman. Je t’ai donné mon Manteau et ma couronne de reine : tu as été couronnée par moi. Sois la reine des pécheurs, du monde, choisie par Jésus et par Marie. Aujourd’hui, jour de ma conception Immaculée, nous te confirmons ton pouvoir royal. A partir de ce jour, il est entre tes main s; dirige-le, conserve-le. Conserve-le sur la terre comme tu les conser-veras et dirigeras ensuite au Ciel. J’ai choisi ce jour de fête en mon honneur, afin qu’en union avec moi soit fêté ce jour où je t’ai confié l’Humanité...
J’ai senti comme s’ils m’ouvraient le cœur. Après y avoir déposé quelque chose, ils l’ont fermé à clef. Ils l’ont réchauffé. Ensuite je me suis vue entre Jésus et Marie, comme sous une presse : telle-ment ils me seraient entre leurs divins Cœurs. J’avais l’impression de ne pas pouvoir résister à tant d’amour...
La Petite-Maman a poursuivi :
— Ma petite fille bien-aimée, reçois la vie de laquelle tu vis, reçois la vie du Ciel, reçois-la et donne-la aux âmes.
Puis, Jésus ajouta :
— Lys très pur, étoile scintillante qui brilleras nuit et jour, lumière qui guides les pécheurs, lumière et guide de tous ceux qui me suivront et m’aimeront d’un amour très pur et fort, courage, ne crains pas la guerre du monde...
— (...) O Conception pure, ô Mère de Jésus, conservez mon corps cloué sur la croix, enlacé à la croix !...
J’ai reçu de nouvelles consolations de Jésus et de la Maman du Ciel. Je leur ai fait l’offrande de moi-même, de ceux qui me sont chers et enfin du monde entier, en y incluant ceux qui me font souffrir da-vantage.
— Petite-Maman, je dépose l’Humanité entre vos mains... Sauvez-la. Vous seule le pouvez.
Je me sens si confuse et gênée pour cette offrande du monde. Que pourrais faire ma misère sans votre protection ? O Jésus, ô Petite-Maman, je me consacre à vous, comme le soldat qui veut combat-tre pour défendre votre royaume ! Je veux lutter et obéir : com-mandez ! Moi, avec votre grâce, je produirai des fruits, je serai forte. Avec la grâce et la force d’en-Haut, le monde sera sauvé...
Un petit rayon de lumière
Dans la matinée d’aujourd’hui, à cause de ma douleur, je n’ai pas pu faire mes prières, ni me préparer, comme je le dois, à recevoir la Communion.
L’âme se déchirait comme un chiffon usagé ; fil à fil, elle se pulvéri-sait, se dissolvait...
Même la venue de Jésus ne m’a procurée ni soulagement ni joie. Je suis restée dans le même état d’âme. Je l’ai remercié comme je l’ai pu.
Ensuite, je me mis à lire la correspondance que l’on m’avait confiée. La deuxième lettre que j’ai lue, a fait briller un petit rayon de lu-mière dans mon âme. Un poids écrasant qui m’opprimait tout mon être a été soulagé : sans pour autant faillir à la sainte obéissance, le Père Umberto a pu m’écrire pour alléger un peu ma souffrance et me donner quelque lumière au milieu des ténèbres.
Je ne sais comment, dans une impulsion d’amour, j’ai pu me mettre à genoux, lever les mains, réciter le “Magnificat” : prière que je fais toujours quand je reçois de Jésus une attention, soit qu’elle vienne me blesser, soit qu’elle vienne adoucir ma souffrance... Avec ma sœur et mes cousines nous avons chanté des louanges à Jésus-Hostie et à la Maman du Ciel.
Après cela, je suis retombé dans mon lit et retournée sous ma croix bien-aimée. La joie est vite tombée. J’accepte tout comme Jésus le veut. Je ne suis pas habituée à m’abandonner à la joie, mais si je l’étais, je ne me sentirais soulagée que pour peu de temps: tout à coup elle arrive, tout d'un coup elle s’en va. Les mêmes extases meurent comme des choses qui ne me concernent pas.
J’ai passé le reste de la journée plongée dans la souffrance, res-sentant dans mon âme l’humiliation par laquelle sont passés les pères Salésiens par ma faute. Pour avoir fait du bien et soulagé une pauvre âme, ils en ont souffert. Mais, comme il est doux de souffrir pour l’amour de Jésus et des âmes !...

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Message par Charles-Edouard Ven 16 Déc 2011 - 11:23

« Convertissez-vous, pécheurs !... »
(...)
Je suis fatiguée de tant de souffrances. Le corps s’y prête moins, mais la volonté est prête: elle désire ardemment et veut unique-ment la volonté divine.
Ces derniers jours j’ai commencé à ressentir, plus que jamais, et aujourd’hui d’une manière insupportable, le souci de sauver le monde...
Je veux tout le sacrifice, et de bonne volonté je me laisse immoler pour le sauver. Je désirerais avoir en main un poignard pour ouvrir dans mon cœur une plaie si profonde d’où coulerait assez de sang pour écrire sur toute la terre : “convertissez-vous, ô pécheurs, n’offensez plus Jésus ! Le Ciel est si beau ! Et Jésus nous a tous créés pour le Ciel”.
Je désirerais aller à genoux, par étapes, dans toutes les parties du monde, pour laisser bien visibles, sur chaque morceau de terre, écrites par mon sang ces paroles : “Pécheurs, convertissez-vous, convertissez-vous !”
Je ne sais pas ce que je dois faire de plus, mon Jésus, pour vous et pour les âmes.
Pendant la nuit j’ai subi les assauts du démon... J’ai vu des abîmes sans fin. Au milieu de nauséabonds détritus se trouvaient de gros serpents et d’énormes crocodiles qui tourmentaient et terrorisaient une multitude que je pense être des âmes qui y étaient tombées. Exténuée par la lutte, et craignant tomber là-dedans, je ne pouvais invoquer Jésus. Et le démon me disait :
— Invoque-moi, dis que tu veux de moi, que tu ne veux plus de Dieu, que tu veux le péché et les plaisirs.
(...)
Je vis les moments les plus terribles. Vers la fin de mon combat, j’ai pu invoquer le Ciel...
Dans le même endroit où se trouvaient les abîmes, j’ai vu apparaî-tre un beau jardin rempli de fleurs de diverses variétés. Elles étaient si belles ! Au milieu de celles-ci tombaient des rayons très brillants, plus brillants que l’or. J’ai contemplé tout cela sans en connaître la signification.
Au même moment, Jésus m’a dit :
— Les fleurs de ce beau jardin ce sont tes héroïques vertus. Leurs pétales sont fins, délicats ; leur parfum est attrayant ; les rayons ce sont ceux de mon divin Amour. Ne pleure pas, ma petite fille ; ta pureté ne se salit pas dans les combats livrés contre le démon ; tu en sors chaque fois bien plus pure, bien plus charmante. C’est la réparation que j’exige de toi. Si cette réparation n’avait pas lieu, ils tomberaient dans les abîmes où tu as vu tant et tant d’âmes, s’y tortil-lant éternellement...
« Je dois veiller et garder... »
Un nouveau tourment pour mon âme, qui me fait souffrir et qui ne me laisse jamais de repos : j’aimerais me cacher dans un coffre, que personne ne connaisse ni ne puisse ouvrir ; j’aimerais m’attacher les bras sur le cœur par un nœud tellement serré que nul ne puisse le desserrer, parce que je veux défendre je ne sais quoi qui m’a été confié et que je dois veiller et garder.
— Mon Dieu, je ne sais comment réussir à le défendre, à bien le garder, et à le conserver entièrement. Je me réfugie, ô Jésus, dans votre divin Cœur ; que celui-ci soit le coffre béni qui me garde pour toujours et garde aussi ce qui m’a été confié, et me cause autant de préoccupations ! En lui, je serai bien, je me sentirai sûre. Je ne courrai pas de risques, ni moi ni ce que je dois garder. Gardez-nous pour toujours.
« Celui qui souffre avec Moi est vainqueur avec Moi »

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