les noms de centaines de prêtres pédo. donnés aux autorités belges!

La justice a identifié une centaine de religieux pédophiles encore en vie et la majorité d'entre eux vivent en Flandre. Les faits dont ils se sont rendus coupables sont anciens mais le parquet fédéral a communiqué les identités des religieux pédophiles aux diverses autorités locales. Ces dernières doivent veiller à ce que ces religieux ne fassent pas d'autres victimes, indique samedi le journal Het Laatste Nieuws.

La liste des noms a été établie sur base des données récoltées lors des saisies effectuées pendant l'Opération Kelk - l'action judiciaire et les perquisitions menées notamment au Palais épiscopal - ainsi qu'auprès de la commission Adriaenssens.
Ces derniers mois, la liste a été complétée par des victimes d'abus sexuels qui ont relaté les abus sexuels dont elles avaient été victimes parfois des dizaines d'années auparavant.
Tous les parquets flamands ont reçu des noms de prêtres pédophiles. "Aucune région n'a été épargnée", indiquent des sources judiciaires. Certains procureurs ont déjà clairement fait savoir aux religieux concernés qu'ils sont au courant de leur passé.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/701136/le-parquet-donne-les-noms-de-centaines-de-pretres-pedophiles-aux-autorites.html

Opération Calice: l'Eglise assimilée à une organisation criminelle?

20/01/12 à 08:34

Dans le cadre de l'opération calice, le juge d'instruction Wim de Troy et plusieurs enquêteurs avaient effectué des perquisitions dans plusieurs diocèses en début de semaine. Selon nos confrères du journal "Le Soir", le juge d'instruction ne vise peut-être pas seulement à identifier les protecteurs de prêtres pédophiles. L'enquête cherche également à incriminer l'Eglise catholique en tant que bande organisée.

Ces recherches effectuées dans le cadre de "l'opération calice" concernent des faits présumés d'abus sexuels commis au sein même de l'Eglise. La notion d'organisation criminelle est maintenant évoquée. D'après le Soir, le juge d'instruction chercherait effectivement à appuyer cette thèse. Il partirait de ce postulat: l'Eglise aurait délibérément dissimulé les crimes sexuels en plus d'avoir couvert les auteurs.

Manque de réaction

En réalité, cette ligne de défense n'est pas neuve. Elle est déjà au centre d'une action civile, à Gand. Le terme "organisation criminelle" n'est pas utilisé comme tel, puisqu'il relève du pénal. Mais il y a bien un point commun entre les deux : c'est le manque de réaction de l'Eglise. L'hypothèse inquiète l'Eglise. L'avocat de l'Eglise, Fernand Keuleneer indique à ce sujet dans les colonnes du quotidien "Le Soir": "Cet objectif du juge d'instruction reste à démontrer. Où s'arrêtera-t-on? Je dénonce une justice qui entend faire le procès de l'histoire. Démocratiquement, c'est inquiétant."

Qui veut la peau de l’Eglise ?

Mis en ligne le 29/06/2010

Quel objectif le juge Wim De Troy – paraît-il franc-maçon – poursuit-il ? Pourquoi cet archarnement ? Une opinion de Pierre Piccinin, professeur d'histoire et de sciences politiques.

Jeudi dernier, une escouade policière a fait irruption à l’archevêché de Malines-Bruxelles, d’où elle a emporté nombre d’archives de la commission ecclésiastique en charge des cas de déviance sexuelle au sein de l’Eglise catholique. Débarquant en pleine conférence épiscopale, qui réunissait les évêques de Belgique, les forces de l’ordre ont séquestré les prélats neuf heures durant, après leur avoir confisqué leurs téléphones portables, ordinateurs et porte-documents. Seul le nonce apostolique, qui a fait valoir son passeport diplomatique, a pu quitter les lieux. Le Vatican, depuis, s’est officiellement indigné.

Mais que pouvait bien rechercher le juge Wim De Troy, en ordonnant aussi la profanation des tombes des archevêques inhumés dans la cathédrale ? Le trésor des Templiers ?

Et ce n’est pas tout : selon certaines sources, le juge De Troy serait franc-maçon, membre de cette puissante association secrète qui ambitionnerait d’imposer ses propres valeurs au monde et aurait juré la perte de l’Eglise. Tant qu’à faire dans l’ésotérisme et le roman à la mode : ceci expliquerait-il cela ? Voilà, en tout cas, qui ferait un bon scénario pour une série familiale à succès sur la RTBF.

Mais, trêve de plaisanterie : sur un plan moral, éthique. et juridique, cette affaire, hallucinante, serait ridicule si elle n’était grave et inadmissible.

Ce magistrat croyait-il vraiment aux prétendues révélations selon lesquelles "des dossiers de pédophilie avaient été cachés par l’Eglise dans les tombes des primats de Belgique" ? Pense-t-il que l’archevêché manque a ce point de place, à Malines ou ailleurs ?

Plus sérieusement : quel objectif Wim De Troy poursuivait-il par le biais de cette opération outrageante ? Qu’a-t-il donc cherché à faire ou à démontrer ? Pourquoi la presse avait-elle été avertie et se trouvait-elle sur place avant même le début de la perquisition ?

Certes, il y a des cas d’abus sexuels de la part de prêtres catholiques, mais, contrairement à ce que la tempête médiatique actuelle laisse croire, pas davantage que de la part d’autres professions, de médecins, de pasteurs protestants, de rabbins, de moniteurs de camps scouts, d’enseignants, de juges ! Ni Dutroux, ni Fourniret n’étaient prêtres.

Alors, pourquoi, depuis des mois, cet acharnement à rebondissements, tout particulier, à l’encontre de l’Eglise catholique ?

Ainsi, on comprendra la démission de la commission ecclésiastique, qui avait jusqu’à présent collaboré avec la justice belge.

Wim De Troy reste chargé de l’enquête sur l’Eglise

Jeudi 15 juillet 2010

On avait dit pis que pendre de son instruction. Selon certains confrères, les jours du juge d’instruction Wim De Troy à la tête de l’enquête sur les faits de pédophilie présumés au sein de l’Église belge étaient comptés. Or, il est toujours là… Le point.

Après les perquisitions menées dans les hautes sphères de l’Église belge, notamment à l’archevêché de Malines-Bruxelles, d’aucuns, dont le Vatican, s’étaient étonnés. Comment un magistrat avait-il osé ? En réaction, le parquet général de Bruxelles, se basant sur le code d’instruction criminelle, avait annoncé qu’il s’était saisi de l’affaire. Qu’il allait vérifier la régularité de tous les gestes posés par Wim De Troy.

Pour ce faire, il allait saisir la chambre des mises en accusation, une chambre à trois juges. Les pouvoirs de cette dernière lui permettent de laisser le juge à la tête de l’instruction. Mais ils lui confèrent aussi le droit de le dessaisir et de confier le dossier à un conseiller de la cour d’appel.

Ce mercredi, bien qu’en vacances, Wim De Troy est toujours à la tête de l’enquête. Et pourrait le rester un certain temps encore, selon une source bien informée.

En effet, la composition du siège de la chambre des mises en accusation est modifiée tous les 15 jours. Elle le sera ce vendredi et début août. Le juge a-t-il néanmoins du souci à se faire vu son étiquette de franc-maçon ? « Le premier président de la cour d’appel qui est chargé de composer le siège de la chambre des mises n’a pas la réputation d’être proche de l’Eglise, ponctue ce magistrat. Ça devrait être bon signe pour le juge… »