la valse des milliards
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la valse des milliards
La valse des milliards
Les pays de la zone euro sont tombés d'accord après 10 heures de négociations. Les banques se sont engagées sur un abandon de 50 % de leurs créances soit un effort de 100 milliards d'euros sur un total d'endettement public de la Grèce de 350 milliards d'euros. Cette contribution, associée à un effort des États de la zone euro de 130 milliards d'euros, devrait ramener la dette grecque de plus de 160% du PIB aujourd'hui à 120% en 2020... Si d'ici là, les dépenses ne continuent pas de grever le budget.
Pour faire face à ses obligations, Athènes recevra de nouveaux prêts de l'Europe et du FMI de 100 milliards d'euros également d'ici à fin 2014, dans le cadre d'un programme qui remplace celui de 109 milliards d'euros décidé en juillet.
En échange de l'effort demandé au secteur bancaire, un accord a été trouvé pour recapitaliser les établissements qui en auraient besoin. Les besoins ont été chiffrés à 106 milliards d'euros par l'Autorité bancaire européenne (EBA) mais les marchés estiment qu'ils sont nettement supérieurs. Le FMI parle de 200 milliards d'euros. Ceci représente une enveloppe de 8,8 milliards d'euros pour la France, 26 milliards pour l'Espagne, 14,7 milliards pour l'Italie et de 30 milliards pour la Grèce. Les banques allemandes devront être recapitalisées à hauteur de 5,2 milliards. Le Portugal aura 7,8 milliards d'euros.
Les moyens du fonds de secours de la zone euro (FESF) seront augmentés à 1000 milliards d'euros environ. Actuellement, le FESF est doté d'une capacité de prêts théorique de 440 milliards d'euros.
À ce dispositif serait ajouté un autre mécanisme : un fonds spécial adossé au FMI et accueillant les contributions de pays émergents comme la Chine et la Russie. La Chine et la Russie ont fait état de leur intérêt. L’histoire est loin d’être terminée, parce qu’il faudra obtenir des aides des pays émergents et du FMI, si possible d’ici au G20 de Cannes, qui rassemblera début novembre les principaux dirigeants de la planète. Evidemment, tout ceci ne sera pas gratuit.
Dernier dossier, le fédéralisme économique et budgétaire. La Finlande et les Pays-Bas ont obtenu que les pays qui ont des déficits excessifs voient leur budget examiné et commenté « avant leur adoption par le parlement national concerné ». La commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année.
Michel Janva
Les pays de la zone euro sont tombés d'accord après 10 heures de négociations. Les banques se sont engagées sur un abandon de 50 % de leurs créances soit un effort de 100 milliards d'euros sur un total d'endettement public de la Grèce de 350 milliards d'euros. Cette contribution, associée à un effort des États de la zone euro de 130 milliards d'euros, devrait ramener la dette grecque de plus de 160% du PIB aujourd'hui à 120% en 2020... Si d'ici là, les dépenses ne continuent pas de grever le budget.
Pour faire face à ses obligations, Athènes recevra de nouveaux prêts de l'Europe et du FMI de 100 milliards d'euros également d'ici à fin 2014, dans le cadre d'un programme qui remplace celui de 109 milliards d'euros décidé en juillet.
En échange de l'effort demandé au secteur bancaire, un accord a été trouvé pour recapitaliser les établissements qui en auraient besoin. Les besoins ont été chiffrés à 106 milliards d'euros par l'Autorité bancaire européenne (EBA) mais les marchés estiment qu'ils sont nettement supérieurs. Le FMI parle de 200 milliards d'euros. Ceci représente une enveloppe de 8,8 milliards d'euros pour la France, 26 milliards pour l'Espagne, 14,7 milliards pour l'Italie et de 30 milliards pour la Grèce. Les banques allemandes devront être recapitalisées à hauteur de 5,2 milliards. Le Portugal aura 7,8 milliards d'euros.
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Michel Janva
violaine- Avec les anges
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