Photos du Pape Benoit XVI
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Photos du Pape Benoit XVI
À la demande d'un ami du forum, voici quelques belles photos de notre Pape Benoit XVI !
Ces photos nous interpellent... allez annoncer la Bonne Nouvelle !
Tout pour la Gloire de Dieu et que son Règne Arrive !
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
LE MAGISTERE VIVANT
Merci pour ces très belles photos de notre bon pasteur!
Un Magistère vivant
L'Écriture et la Tradition elle-même dans les documents où elle s'est déposée, demandent à être toujours de nouveau interprétées.
L'histoire montre notamment ce qui peut être fait de l'Écriture lorsqu'elle est détachée de la communauté de foi qu'elle contribue à engendrer et à nourrir. A partir et au nom de cette Écriture n'ont cessé de se multiplier des mouvements fanatiques, "illuminés", anarchisants. Quant à la Tradition, qui pourrait prétendre en discerner tout seul les expressions fidèles et celles qui ne le seraient pas?
L'Église, qui lit et reconnaît sa foi dans l'Écriture et dans la Tradition, n'est pas une communauté informe. L'Écriture la première, présente l'Église primitive vivant sous la conduite des apôtres. C'est un des rôles de leurs successeurs, le pape et les évêques, de veiller (on parle alors de Magistère) à la rectitude de l'interprétation de la Parole de Dieu livrée dans l'Écriture Sainte et dans la Tradition. En effet, "la charge d'interpréter de façon authentique (c'est-à-dire officielle, avec l'autorité du Christ) la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul magistère vivant de l'Église qui est la personne même du pape dont l'autorité s'exerce au nom de Jésus Christ " (DV 10).
Un Magistère vivant
L'Écriture et la Tradition elle-même dans les documents où elle s'est déposée, demandent à être toujours de nouveau interprétées.
L'histoire montre notamment ce qui peut être fait de l'Écriture lorsqu'elle est détachée de la communauté de foi qu'elle contribue à engendrer et à nourrir. A partir et au nom de cette Écriture n'ont cessé de se multiplier des mouvements fanatiques, "illuminés", anarchisants. Quant à la Tradition, qui pourrait prétendre en discerner tout seul les expressions fidèles et celles qui ne le seraient pas?
L'Église, qui lit et reconnaît sa foi dans l'Écriture et dans la Tradition, n'est pas une communauté informe. L'Écriture la première, présente l'Église primitive vivant sous la conduite des apôtres. C'est un des rôles de leurs successeurs, le pape et les évêques, de veiller (on parle alors de Magistère) à la rectitude de l'interprétation de la Parole de Dieu livrée dans l'Écriture Sainte et dans la Tradition. En effet, "la charge d'interpréter de façon authentique (c'est-à-dire officielle, avec l'autorité du Christ) la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul magistère vivant de l'Église qui est la personne même du pape dont l'autorité s'exerce au nom de Jésus Christ " (DV 10).
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
L'interprétation des Saintes Écritures
L'église Catholique a la charge d'interpréter la Bible. Le clergé et les fidèles doivent comprendre la Bible dans le sens que le Magistère vivant de l'église( le pape ) l'interprète et cela de manière infaillible! Ces interprétations doivent s'accorder avec les décisions conciliaires, les écrits des Pères de l'église et la tradition.
L'église Catholique a la charge d'interpréter la Bible. Le clergé et les fidèles doivent comprendre la Bible dans le sens que le Magistère vivant de l'église( le pape ) l'interprète et cela de manière infaillible! Ces interprétations doivent s'accorder avec les décisions conciliaires, les écrits des Pères de l'église et la tradition.
Claudius- Invité
PRIMAUTÉ ET INFAILLIBILITÉ PONTIFICALE
PRIMAUTÉ ET INFAILLIBILITÉ PONTIFICALE
1) De même que la construction d’un édifice commence par la base, de même la notion de l’Église commence par celle du pape, qui est précisément établi par notre Seigneur Jésus Christ, le fondement de son Eglise. La notion de l’autorité sur laquelle a été fondée toute la constitution de l’Église étant ainsi posée, celle de toute la constitution de l’Église en découlera facilement ainsi que toute la hiérarchie. Il est remarquable, du reste, que quand notre Seigneur Jésus Christ a commencé à établir l’Église et a déterminé sa forme et sa constitution, il a commencé par déterminer le pouvoir de saint Pierre et par poser la primauté. Ainsi, on identifiera, ici encore, comme il le faut faire toujours autant que possible, l’ordre logique avec l’ordre historique; car l’histoire de l’établissement de l’Église procède en ceci précisément comme la constitution même de son corps.
2) De même que, parmi les moyens intrinsèques divinement établis pour produire la grâce, et confiés à l’Église de Jésus-Christ comme des vases précieux qui renferment les richesses spirituelles amassées par la Rédemption, l’Eucharistie est le centre, la source, le foyer de toutes grâces, le cratère du volcan de la grâce, vu que l’Eucharistie est le mémorial vrai, réel, et la reproduction de la Rédemption, le vase des mérites de Jésus-Christ, et que par elle doit passer et d’elle venir toute grâce achetée par la Rédemption et conférée par les autres sacrements; de même, dans l’Église, au milieu de toute l’organisation des ministères apostoliques, établis pour conférer la grâce avec vertu propre de la produire, parce que l’Église entière est porteur de la grâce, pleine de la grâce, imprégnée de la grâce, débordante de la grâce, comme le gâteau des abeilles est rempli et débordant de miel, de même, au milieu de cette organisation, le pape étant la source de tout ordre et de toute juridiction, commandant tout pouvoir ecclésiastique et tout acte au nom duquel se confère la grâce, le pape est la source de toute grâce, le porteur du sang de Jésus-Christ et des mérites de la Rédemption, le maître de ses trésors - constituit eum Dominum domus suae et principem omnis possessionis suae - le pape est chargé, enrichi, orné, débordant des mérites de Jésus-Christ qui coulent de lui sur le monde; il est le cratère du volcan du surnaturel, il est l’Eucharistie du ministère ecclésiastique et la VISIBILITE DU SAINT-ESPRIT !
Hors de l' Eglise point de salut!
1) De même que la construction d’un édifice commence par la base, de même la notion de l’Église commence par celle du pape, qui est précisément établi par notre Seigneur Jésus Christ, le fondement de son Eglise. La notion de l’autorité sur laquelle a été fondée toute la constitution de l’Église étant ainsi posée, celle de toute la constitution de l’Église en découlera facilement ainsi que toute la hiérarchie. Il est remarquable, du reste, que quand notre Seigneur Jésus Christ a commencé à établir l’Église et a déterminé sa forme et sa constitution, il a commencé par déterminer le pouvoir de saint Pierre et par poser la primauté. Ainsi, on identifiera, ici encore, comme il le faut faire toujours autant que possible, l’ordre logique avec l’ordre historique; car l’histoire de l’établissement de l’Église procède en ceci précisément comme la constitution même de son corps.
2) De même que, parmi les moyens intrinsèques divinement établis pour produire la grâce, et confiés à l’Église de Jésus-Christ comme des vases précieux qui renferment les richesses spirituelles amassées par la Rédemption, l’Eucharistie est le centre, la source, le foyer de toutes grâces, le cratère du volcan de la grâce, vu que l’Eucharistie est le mémorial vrai, réel, et la reproduction de la Rédemption, le vase des mérites de Jésus-Christ, et que par elle doit passer et d’elle venir toute grâce achetée par la Rédemption et conférée par les autres sacrements; de même, dans l’Église, au milieu de toute l’organisation des ministères apostoliques, établis pour conférer la grâce avec vertu propre de la produire, parce que l’Église entière est porteur de la grâce, pleine de la grâce, imprégnée de la grâce, débordante de la grâce, comme le gâteau des abeilles est rempli et débordant de miel, de même, au milieu de cette organisation, le pape étant la source de tout ordre et de toute juridiction, commandant tout pouvoir ecclésiastique et tout acte au nom duquel se confère la grâce, le pape est la source de toute grâce, le porteur du sang de Jésus-Christ et des mérites de la Rédemption, le maître de ses trésors - constituit eum Dominum domus suae et principem omnis possessionis suae - le pape est chargé, enrichi, orné, débordant des mérites de Jésus-Christ qui coulent de lui sur le monde; il est le cratère du volcan du surnaturel, il est l’Eucharistie du ministère ecclésiastique et la VISIBILITE DU SAINT-ESPRIT !
Hors de l' Eglise point de salut!
Claudius- Invité
La hiérarchie, avec à sa tête le pape, successeur de Pierre
La hiérarchie, avec à sa tête le pape, successeur de Pierre, le prince des apôtres, est dite d'institution divine:
"Si quelqu'un affirme que le bienheureux apôtre Pierre n'a pas été établi par Christ le Seigneur comme le chef des apôtres et le chef visible de toute l'Eglise militante, ou qu'il a reçu de notre Seigneur Jésus-Christ, de façon directe et immédiate, une primauté d'honneur, et non pas une primauté de juridiction véritable et authentique, qu'il soit anathème" (Vatican I, Session 4, Canon 1).
Cette doctrine est fondée sur les paroles bien connues du Christ dans Matthieu 16:18 ss. et Jean 21:15-17.
"Si donc quelqu'un dit que ce n'est pas en vertu de l'institution de Christ notre Seigneur ou en vertu d'un droit divine que le bienheureux Pierre a perpétuellement un successeur dans sa primauté sur toute l'Eglise, ou bien que le Pontife romain n'est pas le successeur du bienheureux Pierre dans cette primauté, qu'il soit anathème!" (Vatican I, Session 4, Canon 2).
"Nous enseignons et déclarons donc que l'Eglise romaine, par l'ordonnance du Seigneur, possède le principat du pouvoir ordinaire sur toutes les autres Eglises et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain qui est vraiment épiscopal, est immédiat: envers ce pouvoir, les pasteurs et les fidèles de tout rite et de tout rang, tant en particulier et séparément que tous ensemble, sont liés par un devoir de subordination hiérarchique et de véritable obéissance, non seulement dans les choses qui ont trait à la foi et aux moeurs, mais encore dans celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Eglise dans le monde entier... Telle est la doctrine de la vérité catholique dont nul ne peut s'écarter sans préjudice pour sa foi et son salut" (Vatican I, Session 4, Chapitre 3).
Citant la Constitution Dogmatique Lumen Gentium de Vatican II, le Catéchisme de l'Eglise Catholique affirme:
"Le Christ, en instituant les Douze, "leur donna la forme d'un collège, c'est-à-dire d'un groupe stable, et mit à leur tête Pierre, choisi parmi eux". "De même que saint Pierre et les autres apôtres constituent, de par l'institution du Seigneur, un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout". Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel il donna le nom de Pierre, la pierre de son Eglise. Il lui en a remis les clefs; il l'a institué pasteur de tout le troupeau. "Mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef". Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l'Eglise. Elle est continuée par les évêques sous la primauté du pape. Le pape, évêque de Rome et successeur de saint Pierre, "est principe perpétuel et visible et fondement de l'unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles". "En effet, le Pontife romain a sur l'Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours librement exercer". "Le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme uni au Pontife romain comme à son chef". Comme tel, ce collège est "lui aussi le sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Eglise, pouvoir cependant qui ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain"" (o.c., 880-883, p. 193).
"Le très saint concile déclare qu'en plus des autres degrés ecclésiastiques, les évêques qui sont les successeurs des apôtres, appartiennent principalement à cet ordre hiérarchique et ont été établis, comme le dit l'apôtre, par le Saint-Esprit pour régir l'Eglise de Dieu" (Concile de Trente, Session 23, Chapitre 4).
Les pouvoirs particuliers que le Christ a donnés à son Eglise en la personne des apôtres sont transmis au cours des siècles par la succession apostolique dans laquelle le prêtre entre par le sacrement de l'ordre. De même que Jésus-Christ a choisi les apôtres, le pape, en tant que son vicaire sur terre, choisit et ordonne les évêques, successeurs des apôtres. C'est chez eux, et non chez les prêtres, que se trouve le gouvernement de l'Eglise. Seuls les évêques gouvernent l'Eglise en union avec le pape. Par contre, ils partagent le sacerdoce avec d'autres ministres à qui ils confèrent le sacrement de l'ordre. L'ordination communique au prêtre un caractère indélébile:
"Si quelqu'un affirme que, par la sainte ordination, le Saint-Esprit n'est pas communiqué et que, par suite, l'évêque dit vainement: "Reçois le Saint-Esprit", ou bien que par elle n'est pas imprimé un caractère, ou bien que celui qui a été une fois prêtre pourrait redevenir laïc, qu'il soit anathème!" (Concile de Trente, Session 23, Canon 4).
Pape, archevêques, évêques, prêtres: tous détiennent le sacerdoce, les archevêques du pape, les évêques également, les prêtres des évêques. S'ils possèdent le même pouvoir d'ordre, celui qui consiste à exercer le sacerdoce proprement dit, ils ne détiennent pas tous le même pouvoir de gouvernement. Celui-ci est confié uniquement à l'épiscopat qui, lui, le détient du pape, lequel l'a reçu du Christ par l'intermédiaire de l'apôtre Pierre. Ainsi il existe dans l'Eglise Catholique une hiérarchie dite d'institution divine, par laquelle, comme à l'aide d'un canal, le salut parvient au simple fidèle.
"Si quelqu'un affirme que le bienheureux apôtre Pierre n'a pas été établi par Christ le Seigneur comme le chef des apôtres et le chef visible de toute l'Eglise militante, ou qu'il a reçu de notre Seigneur Jésus-Christ, de façon directe et immédiate, une primauté d'honneur, et non pas une primauté de juridiction véritable et authentique, qu'il soit anathème" (Vatican I, Session 4, Canon 1).
Cette doctrine est fondée sur les paroles bien connues du Christ dans Matthieu 16:18 ss. et Jean 21:15-17.
"Si donc quelqu'un dit que ce n'est pas en vertu de l'institution de Christ notre Seigneur ou en vertu d'un droit divine que le bienheureux Pierre a perpétuellement un successeur dans sa primauté sur toute l'Eglise, ou bien que le Pontife romain n'est pas le successeur du bienheureux Pierre dans cette primauté, qu'il soit anathème!" (Vatican I, Session 4, Canon 2).
"Nous enseignons et déclarons donc que l'Eglise romaine, par l'ordonnance du Seigneur, possède le principat du pouvoir ordinaire sur toutes les autres Eglises et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain qui est vraiment épiscopal, est immédiat: envers ce pouvoir, les pasteurs et les fidèles de tout rite et de tout rang, tant en particulier et séparément que tous ensemble, sont liés par un devoir de subordination hiérarchique et de véritable obéissance, non seulement dans les choses qui ont trait à la foi et aux moeurs, mais encore dans celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Eglise dans le monde entier... Telle est la doctrine de la vérité catholique dont nul ne peut s'écarter sans préjudice pour sa foi et son salut" (Vatican I, Session 4, Chapitre 3).
Citant la Constitution Dogmatique Lumen Gentium de Vatican II, le Catéchisme de l'Eglise Catholique affirme:
"Le Christ, en instituant les Douze, "leur donna la forme d'un collège, c'est-à-dire d'un groupe stable, et mit à leur tête Pierre, choisi parmi eux". "De même que saint Pierre et les autres apôtres constituent, de par l'institution du Seigneur, un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout". Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel il donna le nom de Pierre, la pierre de son Eglise. Il lui en a remis les clefs; il l'a institué pasteur de tout le troupeau. "Mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef". Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l'Eglise. Elle est continuée par les évêques sous la primauté du pape. Le pape, évêque de Rome et successeur de saint Pierre, "est principe perpétuel et visible et fondement de l'unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles". "En effet, le Pontife romain a sur l'Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours librement exercer". "Le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme uni au Pontife romain comme à son chef". Comme tel, ce collège est "lui aussi le sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Eglise, pouvoir cependant qui ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain"" (o.c., 880-883, p. 193).
"Le très saint concile déclare qu'en plus des autres degrés ecclésiastiques, les évêques qui sont les successeurs des apôtres, appartiennent principalement à cet ordre hiérarchique et ont été établis, comme le dit l'apôtre, par le Saint-Esprit pour régir l'Eglise de Dieu" (Concile de Trente, Session 23, Chapitre 4).
Les pouvoirs particuliers que le Christ a donnés à son Eglise en la personne des apôtres sont transmis au cours des siècles par la succession apostolique dans laquelle le prêtre entre par le sacrement de l'ordre. De même que Jésus-Christ a choisi les apôtres, le pape, en tant que son vicaire sur terre, choisit et ordonne les évêques, successeurs des apôtres. C'est chez eux, et non chez les prêtres, que se trouve le gouvernement de l'Eglise. Seuls les évêques gouvernent l'Eglise en union avec le pape. Par contre, ils partagent le sacerdoce avec d'autres ministres à qui ils confèrent le sacrement de l'ordre. L'ordination communique au prêtre un caractère indélébile:
"Si quelqu'un affirme que, par la sainte ordination, le Saint-Esprit n'est pas communiqué et que, par suite, l'évêque dit vainement: "Reçois le Saint-Esprit", ou bien que par elle n'est pas imprimé un caractère, ou bien que celui qui a été une fois prêtre pourrait redevenir laïc, qu'il soit anathème!" (Concile de Trente, Session 23, Canon 4).
Pape, archevêques, évêques, prêtres: tous détiennent le sacerdoce, les archevêques du pape, les évêques également, les prêtres des évêques. S'ils possèdent le même pouvoir d'ordre, celui qui consiste à exercer le sacerdoce proprement dit, ils ne détiennent pas tous le même pouvoir de gouvernement. Celui-ci est confié uniquement à l'épiscopat qui, lui, le détient du pape, lequel l'a reçu du Christ par l'intermédiaire de l'apôtre Pierre. Ainsi il existe dans l'Eglise Catholique une hiérarchie dite d'institution divine, par laquelle, comme à l'aide d'un canal, le salut parvient au simple fidèle.
Claudius- Invité
La mariologie
La mariologie
L'Eglise luthérienne considère la vierge Marie comme l'instrument privilégié choisi par Dieu pour donner naissance au Sauveur du monde, et cela par la virginité. Elle voit en elle un modèle d'humilité, de foi et d'obéissance, un merveilleux exemple à suivre. Là s'arrête l'honneur qu'elle lui rend. L'Eglise Catholique, au contraire, a donné naissance à des dogmes mariaux chargés de justifier le culte qu'elle lui rend.
Tout d'abord le dogme de l'immaculée conception:
"Nous définissons la doctrine qui affirme la bienheureuse vierge Marie, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège particuliers du Dieu tout-puissant, compte tenu des mérites du Christ, Sauveur du genre humain, préservée indemne de toute tâche de culpabilité originelle. Nous tenons cette doctrine pour révélée par Dieu; elle doit pour cela être crue avec fermeté et constance par tous les fidèles" (Bulle Ineffabilis Deus de Pie IX, 8 décembre 1854).
Ensuite le dogme de l'assomption de la vierge:
"Nous promulguons, déclarons et définissons, par l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, celle des bienheureux apôtres Pierre et Paul et par la nôtre, comme un dogme divinement révélé, que Marie, la mère de Dieu immaculée, toujours vierge, ayant achevé sa course terrestre, a été assumée dans la gloire céleste selon le corps et l'âme" (Constitution Apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII, 1° novembre 1950).
Reine du ciel, Avocate, Auxiliatrice, Secourable, Médiatrice de toutes grâces (Constitution Dogmatique Lumen Gentium, 62, Vatican II), Mère du genre humain, tels sont certains des titres qui lui sont donnés. Si Dieu doit être adoré du culte de latrie, Marie a droit au culte d'hyperdoulie, et les saints à celui de doulie. Ce culte se fonde sur ses mérites dits surabondants, par lesquels elle obtient l'exaucement des prières de la part de son Fils et dispense ainsi aux fidèles des grâces qu'on doit lui demander en l'invoquant.
"Toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge... découle de la surabondance des mérites du Christ. Elle s'appuie sur sa médiation, dont elle dépend en tout et d'où elle tire toute sa vertu" (Vatican II, Constitution Dogmatique Lumen Gentium, 60).
Marie est censée aussi jouer un rôle primordial dans la protection de l'Eglise et des croyants, participant ainsi à l'oeuvre de son Fils. Les fidèles catholiques sont appelés à célébrer les fêtes de Marie, se livrer à la dévotion à son coeur immaculé, réciter le rosaire et le chapelet, et invités à porter le scapulaire ou une médaille de Marie.
A un degré moindre, les saints ont droit à un culte semblable. Le rôle qu'ils ont joué dans l'Eglise et la surabondance de leurs bonnes oeuvres et mérites font qu'ils sont habilités à intercéder pour les fidèles auprès de Dieu et du Christ pour leur obtenir les grâces qu'ils leur demandent.
Ces dogmes sont réaffirmés dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique paru en 1992.
L'Eglise luthérienne considère la vierge Marie comme l'instrument privilégié choisi par Dieu pour donner naissance au Sauveur du monde, et cela par la virginité. Elle voit en elle un modèle d'humilité, de foi et d'obéissance, un merveilleux exemple à suivre. Là s'arrête l'honneur qu'elle lui rend. L'Eglise Catholique, au contraire, a donné naissance à des dogmes mariaux chargés de justifier le culte qu'elle lui rend.
Tout d'abord le dogme de l'immaculée conception:
"Nous définissons la doctrine qui affirme la bienheureuse vierge Marie, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège particuliers du Dieu tout-puissant, compte tenu des mérites du Christ, Sauveur du genre humain, préservée indemne de toute tâche de culpabilité originelle. Nous tenons cette doctrine pour révélée par Dieu; elle doit pour cela être crue avec fermeté et constance par tous les fidèles" (Bulle Ineffabilis Deus de Pie IX, 8 décembre 1854).
Ensuite le dogme de l'assomption de la vierge:
"Nous promulguons, déclarons et définissons, par l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, celle des bienheureux apôtres Pierre et Paul et par la nôtre, comme un dogme divinement révélé, que Marie, la mère de Dieu immaculée, toujours vierge, ayant achevé sa course terrestre, a été assumée dans la gloire céleste selon le corps et l'âme" (Constitution Apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII, 1° novembre 1950).
Reine du ciel, Avocate, Auxiliatrice, Secourable, Médiatrice de toutes grâces (Constitution Dogmatique Lumen Gentium, 62, Vatican II), Mère du genre humain, tels sont certains des titres qui lui sont donnés. Si Dieu doit être adoré du culte de latrie, Marie a droit au culte d'hyperdoulie, et les saints à celui de doulie. Ce culte se fonde sur ses mérites dits surabondants, par lesquels elle obtient l'exaucement des prières de la part de son Fils et dispense ainsi aux fidèles des grâces qu'on doit lui demander en l'invoquant.
"Toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge... découle de la surabondance des mérites du Christ. Elle s'appuie sur sa médiation, dont elle dépend en tout et d'où elle tire toute sa vertu" (Vatican II, Constitution Dogmatique Lumen Gentium, 60).
Marie est censée aussi jouer un rôle primordial dans la protection de l'Eglise et des croyants, participant ainsi à l'oeuvre de son Fils. Les fidèles catholiques sont appelés à célébrer les fêtes de Marie, se livrer à la dévotion à son coeur immaculé, réciter le rosaire et le chapelet, et invités à porter le scapulaire ou une médaille de Marie.
A un degré moindre, les saints ont droit à un culte semblable. Le rôle qu'ils ont joué dans l'Eglise et la surabondance de leurs bonnes oeuvres et mérites font qu'ils sont habilités à intercéder pour les fidèles auprès de Dieu et du Christ pour leur obtenir les grâces qu'ils leur demandent.
Ces dogmes sont réaffirmés dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique paru en 1992.
Claudius- Invité
L'eucharistie et le sacrifice de la messe
L'eucharistie et le sacrifice de la messe
Dans l'Eglise Catholique, on croit à la présence réelle du corps et du sang du Christ, et il faut s'en réjouir. Cf. PDL, p. 103 ss. Mais on y enseigne que le prêtre opère, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par l'ordination, la transsubstantiation, c'est-à-dire le changement de la substance du pain et du vin en substance du corps et du sang du Christ:
"Si quelqu'un affirme que dans le sacro-saint sacrement de l'Eucharistie la substance du pain et du vin demeure conjointe au corps et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ et nie cette conversion miraculeuse et unique de toute la substance du pain en corps et de toute la substance du vin en sang..., conversion que l'Eglise catholique appelle à juste titre transsubstantiation, qu'il soit anathème!" (Concile de Trente, Session 13, Canon 2; Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1376, p. 296).
D'autre part, l'Eglise Catholique célèbre en temps normal la communion sous une seule espèce et réserve la coupe aux prêtres, sous prétexte qu'en recevant le corps du Christ, on reçoit automatiquement son sang (concomitance):
"Si quelqu'un nie que le Christ tout entier est contenu dans le vénérable sacrement de l'Eucharistie sous chaque espèce et sous les diverses parties de celle-ci..., qu'il soit anathème" (Canon 3).
Les espèces consacrées sont par ailleurs objet de l'adoration des fidèles:
"Si quelqu'un affirme que, dans le saint sacrement de l'Eucharistie le Christ, le Fils unique de Dieu, ne doit pas être adoré, même extérieurement, d'un culte de latrie et que, par conséquent, il ne doit pas être honoré par des fêtes particulières ni porté en procession selon les louables et universels rites et coutumes de la sainte Eglise, ou bien qu'on ne doit pas l'exposer publiquement à l'adoration du peuple et que ses adorateurs sont des idolâtres, qu'il soit anathème!" (Canon 6).
Cependant, l'erreur la plus grave de l'Eglise Catholique, dans la doctrine de l'Eucharistie, est l'affirmation qu'elle constitue un sacrifice propitiatoire apporté à Dieu par l'Eglise:
"Si quelqu'un affirme qu'à la messe on n'offre pas à Dieu un sacrifice véritable et propre, ou que cette oblation consiste seulement en ce que Jésus-Christ nous est donné comme nourriture, qu'il soit anathème!" (Session 22, Canon 1).
"Si quelqu'un affirme que le sacrifice de la messe est seulement un sacrifice de louange et d'actions de grâces ou que c'est une simple commémoration du sacrifice réalisé sur la croix, et non pas un sacrifice propitiatoire, ou qu'il n'est utile qu'à celui qui le reçoit et qu'il ne doit pas être offert pour les vivants et les morts, pour leurs péchés, peines, satisfactions ou d'autres besoins, qu'il soit anathème!" (Canon 3).
"Si quelqu'un affirme que c'est une imposture de célébrer la messe en l'honneur des saints, afin d'obtenir leur intercession auprès de Dieu, selon l'intention de l'Eglise, qu'il soit anathème!" (Canon 5).
Le sacrifice de la messe est présenté comme la continuation, par renouvellement non sanglant, du sacrifice du Christ sur la croix. De nos jours, on parle plus volontiers d'une re-présentation ou actualisation du sacrifice de Golgotha. La messe est dite "perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu'à ce qu'il vienne" (Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1323, p. 285). Elle est "l'actualisation et l'offrande sacramentelle de son unique sacrifice" et "en applique le fruit" (o.c., 1362.1366, p. 293). C'est ainsi que l'Eglise devient participante des bienfaits de sa mort. Ce sacrifice possède donc une valeur méritoire. On comprend pourquoi les Réformateurs se sont insurgés avec tant de véhémence contre une doctrine qui nie finalement la suffisance et la perfection du sacrifice unique du Christ et attache au geste de l'Eglise une valeur méritoire. C'est encore une fois lier le pardon et le salut à l'institution visible qu'est l'Eglise, puisque le prêtre consacré est seul habilité à célébrer la messe. Le sacerdoce à l'action dans l'Eglise devient ainsi médiateur de la grâce et de la vie éternelle.
Dans l'Eglise Catholique, on croit à la présence réelle du corps et du sang du Christ, et il faut s'en réjouir. Cf. PDL, p. 103 ss. Mais on y enseigne que le prêtre opère, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par l'ordination, la transsubstantiation, c'est-à-dire le changement de la substance du pain et du vin en substance du corps et du sang du Christ:
"Si quelqu'un affirme que dans le sacro-saint sacrement de l'Eucharistie la substance du pain et du vin demeure conjointe au corps et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ et nie cette conversion miraculeuse et unique de toute la substance du pain en corps et de toute la substance du vin en sang..., conversion que l'Eglise catholique appelle à juste titre transsubstantiation, qu'il soit anathème!" (Concile de Trente, Session 13, Canon 2; Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1376, p. 296).
D'autre part, l'Eglise Catholique célèbre en temps normal la communion sous une seule espèce et réserve la coupe aux prêtres, sous prétexte qu'en recevant le corps du Christ, on reçoit automatiquement son sang (concomitance):
"Si quelqu'un nie que le Christ tout entier est contenu dans le vénérable sacrement de l'Eucharistie sous chaque espèce et sous les diverses parties de celle-ci..., qu'il soit anathème" (Canon 3).
Les espèces consacrées sont par ailleurs objet de l'adoration des fidèles:
"Si quelqu'un affirme que, dans le saint sacrement de l'Eucharistie le Christ, le Fils unique de Dieu, ne doit pas être adoré, même extérieurement, d'un culte de latrie et que, par conséquent, il ne doit pas être honoré par des fêtes particulières ni porté en procession selon les louables et universels rites et coutumes de la sainte Eglise, ou bien qu'on ne doit pas l'exposer publiquement à l'adoration du peuple et que ses adorateurs sont des idolâtres, qu'il soit anathème!" (Canon 6).
Cependant, l'erreur la plus grave de l'Eglise Catholique, dans la doctrine de l'Eucharistie, est l'affirmation qu'elle constitue un sacrifice propitiatoire apporté à Dieu par l'Eglise:
"Si quelqu'un affirme qu'à la messe on n'offre pas à Dieu un sacrifice véritable et propre, ou que cette oblation consiste seulement en ce que Jésus-Christ nous est donné comme nourriture, qu'il soit anathème!" (Session 22, Canon 1).
"Si quelqu'un affirme que le sacrifice de la messe est seulement un sacrifice de louange et d'actions de grâces ou que c'est une simple commémoration du sacrifice réalisé sur la croix, et non pas un sacrifice propitiatoire, ou qu'il n'est utile qu'à celui qui le reçoit et qu'il ne doit pas être offert pour les vivants et les morts, pour leurs péchés, peines, satisfactions ou d'autres besoins, qu'il soit anathème!" (Canon 3).
"Si quelqu'un affirme que c'est une imposture de célébrer la messe en l'honneur des saints, afin d'obtenir leur intercession auprès de Dieu, selon l'intention de l'Eglise, qu'il soit anathème!" (Canon 5).
Le sacrifice de la messe est présenté comme la continuation, par renouvellement non sanglant, du sacrifice du Christ sur la croix. De nos jours, on parle plus volontiers d'une re-présentation ou actualisation du sacrifice de Golgotha. La messe est dite "perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu'à ce qu'il vienne" (Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1323, p. 285). Elle est "l'actualisation et l'offrande sacramentelle de son unique sacrifice" et "en applique le fruit" (o.c., 1362.1366, p. 293). C'est ainsi que l'Eglise devient participante des bienfaits de sa mort. Ce sacrifice possède donc une valeur méritoire. On comprend pourquoi les Réformateurs se sont insurgés avec tant de véhémence contre une doctrine qui nie finalement la suffisance et la perfection du sacrifice unique du Christ et attache au geste de l'Eglise une valeur méritoire. C'est encore une fois lier le pardon et le salut à l'institution visible qu'est l'Eglise, puisque le prêtre consacré est seul habilité à célébrer la messe. Le sacerdoce à l'action dans l'Eglise devient ainsi médiateur de la grâce et de la vie éternelle.
Claudius- Invité
LA DEVISE DE BENOÎT XVI
Sa devise : "Coopérateur de la vérité"
« J'ai choisi pour devise épiscopale la parole extraite de la troisième lettre de saint Jean : "Coopérateurs de la vérité", premièrement parce que cela me paraissait faire le lien entre ma tâche précédente et ma nouvelle mission. Toute proportion gardée, il s'agit bien toujours de la même chose : rechercher la Vérité, se mettre à son service. Et, deuxièmement, parce que dans le monde actuel, la question de la Vérité a presque disparu, qu'elle paraît dépasser l'homme, et que sans elle tout disparaît, cette devise me sembla moderne dans le bon sens du terme. »
S.S Benoît XVI
« J'ai choisi pour devise épiscopale la parole extraite de la troisième lettre de saint Jean : "Coopérateurs de la vérité", premièrement parce que cela me paraissait faire le lien entre ma tâche précédente et ma nouvelle mission. Toute proportion gardée, il s'agit bien toujours de la même chose : rechercher la Vérité, se mettre à son service. Et, deuxièmement, parce que dans le monde actuel, la question de la Vérité a presque disparu, qu'elle paraît dépasser l'homme, et que sans elle tout disparaît, cette devise me sembla moderne dans le bon sens du terme. »
S.S Benoît XVI
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
Son programme
« Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire. »
S.S Benoît XVI
« Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire. »
S.S Benoît XVI
Claudius- Invité
SON NOM APOSTOLIQUE
son nom
Son nom
« Je fais l'expérience dans mon âme de sentiments contrastants en ces jours de début de mon ministère pétrinien : étonnement et gratitude envers Dieu, qui m'a surpris le premier en m'appelant à succéder à l'Apôtre Pierre ; inquiétude intérieure face à l'immensité de la tâche et des responsabilités qui m'ont été confiées. La certitude de l'aide de Dieu, de sa Très Sainte Mère, la Vierge Marie et des saints Protecteurs, me donne cependant sérénité et joie ; je suis également soutenu par la proximité spirituelle de tout le peuple de Dieu auquel, comme j'ai eu l'occasion de le répéter dimanche dernier, je continue à demander de m'accompagner par une prière incessante.
Après la pieuse disparition de mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II, je reprends aujourd'hui les traditionnelles audiences générales du mercredi. En cette première rencontre, je voudrais tout d'abord m'arrêter sur le nom que j'ai choisi en devenant Evêque de Rome et Pasteur universel de l'Eglise. J'ai voulu m'appeler Benoît XVI pour me rattacher en esprit au vénéré Pontife Benoît XV, qui a guidé l'Eglise au cours d'une période tourmentée en raison du premier conflit mondial.
Il fut un courageux et authentique prophète de paix et se prodigua avec un courage inlassable, tout d'abord pour éviter le drame de la guerre, puis pour en limiter les conséquences néfastes. C'est sur ses traces que je désire placer mon ministère au service de la réconciliation et de l'harmonie entre les hommes et les peuples, profondément convaincu que le grand bien de la paix est tout d'abord un don de Dieu, un don fragile et précieux à invoquer, à protéger et à édifier jour après jour avec la contribution de tous.
Le nom de Benoît évoque, en outre, la figure extraordinaire du grand "Patriarche du monachisme occidental", saint Benoît de Nursie, co-patron de l'Europe avec les saints Cyrille et Méthode. L'expansion progressive de l'Ordre bénédictin qu'il fonda a exercé une profonde influence sur la diffusion du christianisme dans tout le continent. Saint Benoît […] constitue un point de référence fondamental pour l'unité de l'Europe et un rappel puissant des incontournables racines chrétiennes de sa culture et de sa civilisation.
De ce Père du monachisme occidental, nous connaissons la recommandation laissée aux moines dans sa Règle : "Ne rien mettre absolument au-dessus du Christ" (Règle 72, 11; cf. 4, 21). Au début de mon service comme Successeur de Pierre, je demande à saint Benoît de nous aider à garder fermement le Christ au centre de notre vie. Qu'il soit toujours à la première place dans nos pensées et dans chacune de nos activités ! »
S.S Benoît XVI
Son nom
« Je fais l'expérience dans mon âme de sentiments contrastants en ces jours de début de mon ministère pétrinien : étonnement et gratitude envers Dieu, qui m'a surpris le premier en m'appelant à succéder à l'Apôtre Pierre ; inquiétude intérieure face à l'immensité de la tâche et des responsabilités qui m'ont été confiées. La certitude de l'aide de Dieu, de sa Très Sainte Mère, la Vierge Marie et des saints Protecteurs, me donne cependant sérénité et joie ; je suis également soutenu par la proximité spirituelle de tout le peuple de Dieu auquel, comme j'ai eu l'occasion de le répéter dimanche dernier, je continue à demander de m'accompagner par une prière incessante.
Après la pieuse disparition de mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II, je reprends aujourd'hui les traditionnelles audiences générales du mercredi. En cette première rencontre, je voudrais tout d'abord m'arrêter sur le nom que j'ai choisi en devenant Evêque de Rome et Pasteur universel de l'Eglise. J'ai voulu m'appeler Benoît XVI pour me rattacher en esprit au vénéré Pontife Benoît XV, qui a guidé l'Eglise au cours d'une période tourmentée en raison du premier conflit mondial.
Il fut un courageux et authentique prophète de paix et se prodigua avec un courage inlassable, tout d'abord pour éviter le drame de la guerre, puis pour en limiter les conséquences néfastes. C'est sur ses traces que je désire placer mon ministère au service de la réconciliation et de l'harmonie entre les hommes et les peuples, profondément convaincu que le grand bien de la paix est tout d'abord un don de Dieu, un don fragile et précieux à invoquer, à protéger et à édifier jour après jour avec la contribution de tous.
Le nom de Benoît évoque, en outre, la figure extraordinaire du grand "Patriarche du monachisme occidental", saint Benoît de Nursie, co-patron de l'Europe avec les saints Cyrille et Méthode. L'expansion progressive de l'Ordre bénédictin qu'il fonda a exercé une profonde influence sur la diffusion du christianisme dans tout le continent. Saint Benoît […] constitue un point de référence fondamental pour l'unité de l'Europe et un rappel puissant des incontournables racines chrétiennes de sa culture et de sa civilisation.
De ce Père du monachisme occidental, nous connaissons la recommandation laissée aux moines dans sa Règle : "Ne rien mettre absolument au-dessus du Christ" (Règle 72, 11; cf. 4, 21). Au début de mon service comme Successeur de Pierre, je demande à saint Benoît de nous aider à garder fermement le Christ au centre de notre vie. Qu'il soit toujours à la première place dans nos pensées et dans chacune de nos activités ! »
S.S Benoît XVI
Claudius- Invité
SON BLASON SE NOMME AUSSI HUMILITE
Son blason
Le blason de Benoît XVI supprime la tiare : il est surmonté de la mitre papale, au sommet de forme triangulaire, et est orné du pallium métropolite, qui a pris une si grande place (voir ci-dessous) dans l’inauguration de son pontificat, le dimanche 24 avril.
Tous les autres symboles figuraient sur le blason de son épiscopat à Munich et Freising :
- A gauche se trouve le "Maure de Freising", une tête d'Ethiopien couronnée qui figure depuis 1316 sur les blasons de l'évêché-principauté de Freising.
« Sur les armoiries des évêques de Freising figure depuis environ mille ans le Maure couronné : on ne sait pas bien ce qu'il signifie. Pour moi, il exprime l'universalité de l'Eglise, sans acception de personne, ni de race ni de classe, car nous sommes tous "un" dans le Christ (Galates trois, vingt huit). »
- Au centre du blason est représentée une coquille Saint-Jacques.
« J'ai choisi la coquille, car elle est d'abord signe de notre pèlerinage, de notre marche : "Nous n'avons pas de cité permanente sur le terre". Mais elle me rappelait aussi une légende selon laquelle saint Augustin, méditant sur le mystère de la Sainte Trinité, vit un enfant sur la plage jouer avec un coquillage, à l'aide duquel il essayait de puiser l'eau de la mer dans un trou. Et cette parole lui aurait été donnée : il est plus difficile à ton intelligence d'appréhender le mystère divin que de transvaser la mer entière dans un petit trou. Ainsi la coquille me rappelle mon grand maître saint Augustin, mes travaux de théologie et la grandeur du mystère qui dépasse toute science. »
- A droite figure l'ours de Saint Corbinian, l'évêque de Freising (680-730 après J.C.).
Joseph Ratzinger raconte la légende du saint : « Un ours dévora le cheval du saint évêque en route pour Rome. L'ours dut porter le chargement du cheval. » Le cardinal rapproche cette légende de l'interprétation que saint Augustin fait d'un verset de psaume : « Il avait choisi la vie de chercheur et avait été destiné par Dieu à être une "bête de somme", un bœuf docile qui tire la charrue de Dieu en ce monde. »
« L'ours qui remplaça le cheval - ou plutôt le mulet - de saint Corbinien et fut chargé de son fardeau, qui devint sa bête de somme (contre son gré), n'est-il pas l'image de ce que je dois faire et de ce que je suis ? Je suis devenu ton mulet chargé de ton joug, et c'est ainsi que je suis tout près de Toi pour toujours. »
« On raconte qu'à son arrivée à Rome Corbinien remit l'ours en liberté. Qu'il soit allé dans les Abruzzes ou retourné dans les Alpes, cela n'intéresse pas la légende. Quant à moi j'ai, entre-temps, fait mes valises pour Rome et depuis longtemps je marche, mes valises à la main, dans les rues de la Ville éternelle. J'ignore quand on me donnera congé, mais je sais que cela vaut pour moi aussi : "Je suis devenu ta bête de somme ; et c'est justement ce que je suis auprès de Toi". »
S.S Benoît XVI
Le blason de Benoît XVI supprime la tiare : il est surmonté de la mitre papale, au sommet de forme triangulaire, et est orné du pallium métropolite, qui a pris une si grande place (voir ci-dessous) dans l’inauguration de son pontificat, le dimanche 24 avril.
Tous les autres symboles figuraient sur le blason de son épiscopat à Munich et Freising :
- A gauche se trouve le "Maure de Freising", une tête d'Ethiopien couronnée qui figure depuis 1316 sur les blasons de l'évêché-principauté de Freising.
« Sur les armoiries des évêques de Freising figure depuis environ mille ans le Maure couronné : on ne sait pas bien ce qu'il signifie. Pour moi, il exprime l'universalité de l'Eglise, sans acception de personne, ni de race ni de classe, car nous sommes tous "un" dans le Christ (Galates trois, vingt huit). »
- Au centre du blason est représentée une coquille Saint-Jacques.
« J'ai choisi la coquille, car elle est d'abord signe de notre pèlerinage, de notre marche : "Nous n'avons pas de cité permanente sur le terre". Mais elle me rappelait aussi une légende selon laquelle saint Augustin, méditant sur le mystère de la Sainte Trinité, vit un enfant sur la plage jouer avec un coquillage, à l'aide duquel il essayait de puiser l'eau de la mer dans un trou. Et cette parole lui aurait été donnée : il est plus difficile à ton intelligence d'appréhender le mystère divin que de transvaser la mer entière dans un petit trou. Ainsi la coquille me rappelle mon grand maître saint Augustin, mes travaux de théologie et la grandeur du mystère qui dépasse toute science. »
- A droite figure l'ours de Saint Corbinian, l'évêque de Freising (680-730 après J.C.).
Joseph Ratzinger raconte la légende du saint : « Un ours dévora le cheval du saint évêque en route pour Rome. L'ours dut porter le chargement du cheval. » Le cardinal rapproche cette légende de l'interprétation que saint Augustin fait d'un verset de psaume : « Il avait choisi la vie de chercheur et avait été destiné par Dieu à être une "bête de somme", un bœuf docile qui tire la charrue de Dieu en ce monde. »
« L'ours qui remplaça le cheval - ou plutôt le mulet - de saint Corbinien et fut chargé de son fardeau, qui devint sa bête de somme (contre son gré), n'est-il pas l'image de ce que je dois faire et de ce que je suis ? Je suis devenu ton mulet chargé de ton joug, et c'est ainsi que je suis tout près de Toi pour toujours. »
« On raconte qu'à son arrivée à Rome Corbinien remit l'ours en liberté. Qu'il soit allé dans les Abruzzes ou retourné dans les Alpes, cela n'intéresse pas la légende. Quant à moi j'ai, entre-temps, fait mes valises pour Rome et depuis longtemps je marche, mes valises à la main, dans les rues de la Ville éternelle. J'ignore quand on me donnera congé, mais je sais que cela vaut pour moi aussi : "Je suis devenu ta bête de somme ; et c'est justement ce que je suis auprès de Toi". »
S.S Benoît XVI
Claudius- Invité
les deux signes papales
Les 2 signes du ministère pétrinien
Le Pallium : « Ce signe très ancien... peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’Évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. (…) En réalité, le symbolisme du pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie. (…) Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis... »
L’Anneau du pêcheur : « Pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. (…) Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort ; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. La tâche du pasteur, du pêcheur d’hommes, peut souvent apparaître pénible. Mais elle est belle et grande, parce qu’en définitive elle est un service rendu à la joie, à la joie de Dieu qui veut faire son entrée dans le monde. »
Le Pallium : « Ce signe très ancien... peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’Évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. (…) En réalité, le symbolisme du pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie. (…) Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis... »
L’Anneau du pêcheur : « Pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. (…) Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort ; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. La tâche du pasteur, du pêcheur d’hommes, peut souvent apparaître pénible. Mais elle est belle et grande, parce qu’en définitive elle est un service rendu à la joie, à la joie de Dieu qui veut faire son entrée dans le monde. »
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
Blason du Pape Benoît XVI
Pour faire suite au message de Claudius
Pour faire suite au message de Claudius
Danielle- Enfant de Dieu
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Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
LE REGNE SOCIAL DU CHRIST.
Le Christ, modèle pour un nouvel humanisme : réflexions de Benoît XVI
ROME, Jeudi 17 Novembre 2005 – Face à l’individualisme et au relativisme, le pape Benoît XVI évoque la mission des chrétiens de proposer un « nouvel humanisme » inspiré par le Christ, et aux académiciens pontificaux « d’indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui ».
Le pape a envoyé un message dans ce sens aux Académies pontificales qui ont tenu leur assemblée le 15 novembre en la nouvelle salle du synode, au Vatican, sur le thème : « Le Christ, le Fils de Dieu, homme parfait et mesure du véritable humanisme ».
Le pape a souligné l’intérêt de ce thème « étant donné son caractère central et essentiel pour la réflexion théologique comme pour l’expérience de foi de tout chrétien ».
Le pape en appelait aux académiciens en disant: « C’est pourquoi je m’adresse particulièrement à vous, chers et illustres académiciens, pour vous exhorter à promouvoir avec enthousiasme et avec passion, chacun dans son domaine d’étude et de recherche, l’édification de ce nouvel humanisme. A vous la tâche de proposer à nouveau, avec la compétence qui vous est propre, la beauté, la bonté, la vérité du visage du Christ, dans lequel tout homme est appelé à reconnaître ses traits les plus authentiques et originaux, le modèle à imiter toujours mieux. Telle est donc votre tâche ardue, votre haute mission: indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui, en présentant comme la vraie mesure de la maturité et de la plénitude humaine ».
« La culture actuelle, profondément marquée par un subjectivisme qui débouche souvent sur un individualisme extrême , ou sur du relativisme , soulignait le pape, conduit les hommes à se tourner vers la mesure unique de soi-même, en perdant de vue d’autres objectifs qui ne soient pas centrés sur le moi, qui devient le seul critère d’évaluation de la réalité comme de ses options personnelles ».
C’est ainsi que « l’homme tend à se replier toujours davantage sur lui-même, à s’enfermer dans un microcosme existentiel asphyxiant, où il n’y a pas de place pour les grands idéaux ouverts à la transcendance, à Dieu ».
« Au contraire, l’être humain qui dépasse son individualisme et ne s’enferme pas à l’intérieur de son égoïsme, est capable de regarder avec authenticité les autres et la création », faisait observer le pape.
Il prend ainsi conscience, continuait Benoît XVI, de « sa caractéristique essentielle de créature en continuel devenir, appelée à une croissance harmonieuse dans toutes ses dimensions, à commencer précisément par l’intériorité, pour arriver à la réalisation accomplie du projet que le Créateur a imprimé au plus profond de son être ».
Il soulignait : « Certaines tendances ou courants culturels tendent à laisser les hommes en état de mineurs, d’enfance, ou d’adolescence prolongée . La Parole de Dieu, au contraire, nous emmène de façon décidée à la maturité et nous invite à nous engager de toutes nos forces pour un concept d’humanité sublime ».
Citant la lettre de saint Paul aux Ephésiens (4, 14), comme lors de la messe du 18 avril dernier, « pro eligendo pontefice » le pape Ratzinger faisait encore remarquer que « les véritables disciples du Seigneur, loin de demeurer en l’état d’enfance, ballottés à tout vent de doctrine », « s’efforcent d’arriver à l’état d’homme parfait à la maturité de la plénitude du Christ » (4, 13)». (1)
« Jésus Christ, Fils de Dieu, donné par le Père, en l’humanité pour restaurer l’image défigurée par le péché, est l’homme parfait, mesure d’un humanisme authentique », expliquait le pape, avant de poursuivre en citant implicitement le Deutéronome, : « Tout être humain doit se confronter à lui, avec l’aide de la grâce, il doit tendre de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces, pour réaliser son existence en plénitude, pour répondre avec joie et avec enthousiasme à la très haute vocation inscrite dans son cœur (cf. Gaudium et spes, 22) ».
Benoît XVI
ROME, Jeudi 17 Novembre 2005 – Face à l’individualisme et au relativisme, le pape Benoît XVI évoque la mission des chrétiens de proposer un « nouvel humanisme » inspiré par le Christ, et aux académiciens pontificaux « d’indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui ».
Le pape a envoyé un message dans ce sens aux Académies pontificales qui ont tenu leur assemblée le 15 novembre en la nouvelle salle du synode, au Vatican, sur le thème : « Le Christ, le Fils de Dieu, homme parfait et mesure du véritable humanisme ».
Le pape a souligné l’intérêt de ce thème « étant donné son caractère central et essentiel pour la réflexion théologique comme pour l’expérience de foi de tout chrétien ».
Le pape en appelait aux académiciens en disant: « C’est pourquoi je m’adresse particulièrement à vous, chers et illustres académiciens, pour vous exhorter à promouvoir avec enthousiasme et avec passion, chacun dans son domaine d’étude et de recherche, l’édification de ce nouvel humanisme. A vous la tâche de proposer à nouveau, avec la compétence qui vous est propre, la beauté, la bonté, la vérité du visage du Christ, dans lequel tout homme est appelé à reconnaître ses traits les plus authentiques et originaux, le modèle à imiter toujours mieux. Telle est donc votre tâche ardue, votre haute mission: indiquer le Christ à l’homme d’aujourd’hui, en présentant comme la vraie mesure de la maturité et de la plénitude humaine ».
« La culture actuelle, profondément marquée par un subjectivisme qui débouche souvent sur un individualisme extrême , ou sur du relativisme , soulignait le pape, conduit les hommes à se tourner vers la mesure unique de soi-même, en perdant de vue d’autres objectifs qui ne soient pas centrés sur le moi, qui devient le seul critère d’évaluation de la réalité comme de ses options personnelles ».
C’est ainsi que « l’homme tend à se replier toujours davantage sur lui-même, à s’enfermer dans un microcosme existentiel asphyxiant, où il n’y a pas de place pour les grands idéaux ouverts à la transcendance, à Dieu ».
« Au contraire, l’être humain qui dépasse son individualisme et ne s’enferme pas à l’intérieur de son égoïsme, est capable de regarder avec authenticité les autres et la création », faisait observer le pape.
Il prend ainsi conscience, continuait Benoît XVI, de « sa caractéristique essentielle de créature en continuel devenir, appelée à une croissance harmonieuse dans toutes ses dimensions, à commencer précisément par l’intériorité, pour arriver à la réalisation accomplie du projet que le Créateur a imprimé au plus profond de son être ».
Il soulignait : « Certaines tendances ou courants culturels tendent à laisser les hommes en état de mineurs, d’enfance, ou d’adolescence prolongée . La Parole de Dieu, au contraire, nous emmène de façon décidée à la maturité et nous invite à nous engager de toutes nos forces pour un concept d’humanité sublime ».
Citant la lettre de saint Paul aux Ephésiens (4, 14), comme lors de la messe du 18 avril dernier, « pro eligendo pontefice » le pape Ratzinger faisait encore remarquer que « les véritables disciples du Seigneur, loin de demeurer en l’état d’enfance, ballottés à tout vent de doctrine », « s’efforcent d’arriver à l’état d’homme parfait à la maturité de la plénitude du Christ » (4, 13)». (1)
« Jésus Christ, Fils de Dieu, donné par le Père, en l’humanité pour restaurer l’image défigurée par le péché, est l’homme parfait, mesure d’un humanisme authentique », expliquait le pape, avant de poursuivre en citant implicitement le Deutéronome, : « Tout être humain doit se confronter à lui, avec l’aide de la grâce, il doit tendre de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces, pour réaliser son existence en plénitude, pour répondre avec joie et avec enthousiasme à la très haute vocation inscrite dans son cœur (cf. Gaudium et spes, 22) ».
Benoît XVI
Claudius- Invité
hors du magistère de l' Église point de Salut!
Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée d'un extrême à l'autre: du marxisme au libéralisme , jusqu'au libertinisme ; du collectivisme à l'individualisme radical ; de l'athéisme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Église, est souvent défini comme du fondamentalisme . Tandis que le relativisme , c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.
Benoît XVI
Benoît XVI
Claudius- Invité
EN DEHORS DE L' AMOUR POINT DE SALUT...
Nous possédons, en revanche, une autre mesure: le Fils de Dieu, l'homme véritable . C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ . C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c'est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ. Et c'est cette foi, - cette foi seule - qui crée l'unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos - en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants ballottés par les flots - une belle parole: faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l'existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie. La charité sans vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme "cymbale qui retentit"( dans le vide) (1 Co 13, 1).
Il n' y a pas de vérité authentique sans charité, il n' y a pas de véritable charité sans la vérité.
Benoît XVI
Il n' y a pas de vérité authentique sans charité, il n' y a pas de véritable charité sans la vérité.
Benoît XVI
Claudius- Invité
Ne nous conduisons pas comme les fils du tonnerre!
La Nouvelle Evangélisation selon Benoît XVI
CONFÉRENCE DE S. Em. LE CARD. JOSEPH RATZINGER
SUR LE THÈME DE LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
Dimanche 10 décembre 2000
la nouvelle évangélisation
Ici se cache également une tentation - la tentation de l’impatience, la tentation de chercher tout de suite le grand succès, de chercher les grands nombres. Ce n’est pas la méthode de Dieu. Pour le Royaume de Dieu, comme pour l’évangélisation, instrument et véhicule du Royaume de Dieu, est toujours valable la parabole du grain de sénevé (cf. Mc 4,31-32). Le Royaume de Dieu recommence toujours de nouveau sous ce signe. La nouvelle évangélisation ne peut pas signifier : attirer tout de suite par de nouvelles méthodes plus raffinées les grandes masses qui se sont éloignées de l’Eglise. Non - ce n’est pas cela la promesse de la nouvelle évangélisation. La nouvelle évangélisation signifie : ne pas se contenter du fait que du grain de sénevé a poussé le grand arbre de l’Eglise universelle, ne pas penser que le fait que dans ses branches toutes sortes d’oiseaux peuvent y trouver place suffit - mais oser de nouveau avec l’humilité du petit grain, en laissant Dieu choisir quand et comment il grandira (Mc 4,26-29). Toutes les grandes choses commencent toujours par un petit grain et les mouvements de masse sont toujours éphémères. Dans sa vision du processus de l’évolution, Teilhard de Chardin parle du "blanc des origines" : Le début des nouvelles espèces est invisible et introuvable pour la recherche scientifique. Les sources sont cachées - trop petites. Autrement dit : Les grandes réalités commencent dans l’humilité. Ne nous inquiétons pas de savoir si, et jusqu’à quel point, Teilhard a raison avec ses théories évolutionnistes ; la loi des origines invisibles dit une vérité - une vérité présente précisément dans l’agir de Dieu dans l’histoire : "Ce n’est pas parce que tu es grand que je t’ai élu, bien au contraire - tu es le plus petit des peuples ; je t’ai élu parce que je t’aime... " dit Dieu au peuple d’Israël dans l’Ancien Testament, et il exprime ainsi le paradoxe fondamental de l’histoire du salut : Certes, Dieu ne compte pas avec les grands nombres ; le pouvoir extérieur n’est pas le signe de sa présence. Une grande partie des paraboles de Jésus indiquent cette structure de l’agir divin et répondent ainsi aux préoccupations des disciples, qui attendaient du Messie bien d’autres succès et signes - des succès du genre de ceux offerts par Satan au Seigneur : Tout cela - tous les royaumes du monde - je te le donnerai... (Mt 4,9). Certes, Paul à la fin de sa vie a eu l’impression d’avoir porté l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre, mais les chrétiens étaient de petites communautés dispersées dans le monde, insignifiantes selon des critères séculiers.
En réalité, elles furent le levain qui pénètre de l’intérieur la pâte et portèrent en elles l’avenir du monde (cf. Mt 13,33). Un vieux proverbe dit : "Le succès n’est pas un nom de Dieu". La nouvelle évangélisation doit se soumettre au mystère du grain de sénevé, et ne doit pas prétendre produire tout de suite un grand arbre. Nous vivons tantôt dans la trop grande sécurité du grand arbre déjà existant, tantôt dans l’impatience d’avoir un arbre plus grand, plus vigoureux - nous devons au contraire accepter le mystère que l’Eglise est à la fois le grand arbre et le grain minuscule. Dans l’histoire du salut, c’est toujours en même temps Vendredi saint et Dimanche de Pâque...
Benoît XVI
PS: le Très Saint Père nous explique que nous devons accepter de vivre notre Foi en sachant que de toute façon nous serions toujours confrontés au mystère d' iniquité et cela jusqu' au jugement dernier.C' est le scandale de la Croix et elle est aussi " triomphante".Notre impatience, notre stress...Cela s' averre être de l' insoumission qui n' apporte que de la tristesse dans les coeurs en définitive et ne donnera pas envie aux non-croyants qui nous observent de l' extèrieur de se convertir.Toutes les croisades ont échoués.Ce n' était pas encore l' heure!Nous vivons sans-cesse le " vendrei-saint" et " la pâques" et cela jusqu' au Retour glorieux de Jésus avec Marie sa Très Sainte Mère.
Claudius sur un sirostratus
CONFÉRENCE DE S. Em. LE CARD. JOSEPH RATZINGER
SUR LE THÈME DE LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
Dimanche 10 décembre 2000
la nouvelle évangélisation
Ici se cache également une tentation - la tentation de l’impatience, la tentation de chercher tout de suite le grand succès, de chercher les grands nombres. Ce n’est pas la méthode de Dieu. Pour le Royaume de Dieu, comme pour l’évangélisation, instrument et véhicule du Royaume de Dieu, est toujours valable la parabole du grain de sénevé (cf. Mc 4,31-32). Le Royaume de Dieu recommence toujours de nouveau sous ce signe. La nouvelle évangélisation ne peut pas signifier : attirer tout de suite par de nouvelles méthodes plus raffinées les grandes masses qui se sont éloignées de l’Eglise. Non - ce n’est pas cela la promesse de la nouvelle évangélisation. La nouvelle évangélisation signifie : ne pas se contenter du fait que du grain de sénevé a poussé le grand arbre de l’Eglise universelle, ne pas penser que le fait que dans ses branches toutes sortes d’oiseaux peuvent y trouver place suffit - mais oser de nouveau avec l’humilité du petit grain, en laissant Dieu choisir quand et comment il grandira (Mc 4,26-29). Toutes les grandes choses commencent toujours par un petit grain et les mouvements de masse sont toujours éphémères. Dans sa vision du processus de l’évolution, Teilhard de Chardin parle du "blanc des origines" : Le début des nouvelles espèces est invisible et introuvable pour la recherche scientifique. Les sources sont cachées - trop petites. Autrement dit : Les grandes réalités commencent dans l’humilité. Ne nous inquiétons pas de savoir si, et jusqu’à quel point, Teilhard a raison avec ses théories évolutionnistes ; la loi des origines invisibles dit une vérité - une vérité présente précisément dans l’agir de Dieu dans l’histoire : "Ce n’est pas parce que tu es grand que je t’ai élu, bien au contraire - tu es le plus petit des peuples ; je t’ai élu parce que je t’aime... " dit Dieu au peuple d’Israël dans l’Ancien Testament, et il exprime ainsi le paradoxe fondamental de l’histoire du salut : Certes, Dieu ne compte pas avec les grands nombres ; le pouvoir extérieur n’est pas le signe de sa présence. Une grande partie des paraboles de Jésus indiquent cette structure de l’agir divin et répondent ainsi aux préoccupations des disciples, qui attendaient du Messie bien d’autres succès et signes - des succès du genre de ceux offerts par Satan au Seigneur : Tout cela - tous les royaumes du monde - je te le donnerai... (Mt 4,9). Certes, Paul à la fin de sa vie a eu l’impression d’avoir porté l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre, mais les chrétiens étaient de petites communautés dispersées dans le monde, insignifiantes selon des critères séculiers.
En réalité, elles furent le levain qui pénètre de l’intérieur la pâte et portèrent en elles l’avenir du monde (cf. Mt 13,33). Un vieux proverbe dit : "Le succès n’est pas un nom de Dieu". La nouvelle évangélisation doit se soumettre au mystère du grain de sénevé, et ne doit pas prétendre produire tout de suite un grand arbre. Nous vivons tantôt dans la trop grande sécurité du grand arbre déjà existant, tantôt dans l’impatience d’avoir un arbre plus grand, plus vigoureux - nous devons au contraire accepter le mystère que l’Eglise est à la fois le grand arbre et le grain minuscule. Dans l’histoire du salut, c’est toujours en même temps Vendredi saint et Dimanche de Pâque...
Benoît XVI
PS: le Très Saint Père nous explique que nous devons accepter de vivre notre Foi en sachant que de toute façon nous serions toujours confrontés au mystère d' iniquité et cela jusqu' au jugement dernier.C' est le scandale de la Croix et elle est aussi " triomphante".Notre impatience, notre stress...Cela s' averre être de l' insoumission qui n' apporte que de la tristesse dans les coeurs en définitive et ne donnera pas envie aux non-croyants qui nous observent de l' extèrieur de se convertir.Toutes les croisades ont échoués.Ce n' était pas encore l' heure!Nous vivons sans-cesse le " vendrei-saint" et " la pâques" et cela jusqu' au Retour glorieux de Jésus avec Marie sa Très Sainte Mère.
Claudius sur un sirostratus
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
PS: le Très Saint Père nous explique que nous devons accepter de vivre notre Foi en sachant que de toute façon nous serions toujours confrontés au mystère d' iniquité et cela jusqu' au jugement dernier.C' est le scandale de la Croix et elle est aussi " triomphante".Notre impatience, notre stress...Cela s' averre être de l' insoumission qui n' apporte que de la tristesse dans les coeurs en définitive et ne donnera pas envie aux non-croyants qui nous observent de l' extèrieur de se convertir.Toutes les croisades ont échoués.Ce n' était pas encore l' heure!Nous vivons sans-cesse le " vendrei-saint" et " la pâques" et cela jusqu' au Retour glorieux de Jésus avec Marie sa Très Sainte Mère.
C'est sûr que vu ainsi cela peut paraître décourageant... mais nous aurons les Grâces nécessaires... et cela durera peu de temps... Demeurons dans l'Espérance que la Nouvelle Pentecôte arrivera sous peu et que nous serons remplis de grâces...
L'Avertissement n'est pas si loin.... l'année 2007 sera une année de bénédictions et de grâces...dans plusieurs messages du Ciel notamment les messages reçus par le Père Melvin Doucette du Canada, alors Union de prières.... les jours seront comme raccourcis... pas le temps...mais les jours c'est dit dans l'un des messages... Pensez-vous que Dieu, Père Fils et Esprit Saint et Marie notre Mère nous laisseront ainsi tomber dans la désespérance? IMPOSSIBLE.... Ne nous laissons pas abattre par les apparences... Quand Dieu dira son "C'est Assez"... Il en sera ainsi !
Je me rends compte que la France est durement attaquée... nous ici nous sommes moins envahis par les ennemis... du moins je le pense..... Peut-être si l'Adversaire prend le pouvoir en votre beau pays, peut-être pourriez-vous venir vivre ici le temps que cela passe....En attendant le Grand Monarque...
L'Ile-du-Prince-Edouard est la seule province du Canada qui a refusé complètement la loi de l'avortement, c'est une terre bénie, présentement la Vierge Marie, Jésus, le Père Éternel visitent le Père Melvin Doucette et un sanctuaire sera érigé sous peu dans cette petite île toute "propre" des ennemis... Cette île est un lieu de Refuge. Parfois je me dis que si ça commence un jour à brasser au Québec,.... je crois que j'irais m'établir à cette île....au bout du Canada.... D'ailleurs cet été, j'ai l'intention si j'en ai les moyens de m'y rendre pour voir..... c'est à environ 14 heures en auto de chez moi.
Danielle- Enfant de Dieu
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LE SECRET DE L' AMOUR.
LE SECRET DE L' AMOUR.
La Bienheureuse Teresa a mis en pratique l’enseignement du Seigneur : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Et le message de cet humble témoin de l’amour divin s’est répandu dans le monde entier.
Chacun de vous, chers amis, est appelé à atteindre ce même degré d’amour COMME ELLE, mais seulement en recourant à l’indispensable soutien de la Grâce divine. Seule l’aide du Seigneur nous permet en effet d’échapper à la résignation devant l’ampleur de la tâche à accomplir et nous donne le courage de réaliser ce qui est humainement inconcevable. Le contact avec le Seigneur, par la prière, nous maintient dans l’humilité, nous rappelant que nous sommes des « serviteurs inutiles » (cf. Lc 17, 10). L'eucharistie est par-dessus tout la grande école de l’amour. En participant régulièrement et avec dévotion à la Messe, en prenant de longs temps d’adoration en présence de Jésus Eucharistie, il est plus facile de comprendre la longueur, la largeur, la hauteur, la profondeur de son amour, qui surpasse toute connaissance (cf. Ep 3, 17-18). En partageant le pain eucharistique avec nos frères de la communauté ecclésiale, nous sommes poussés, comme le fit la Vierge avec Élisabeth, à concrétiser « en hâte » l’amour du Christ dans un généreux service envers nos frères.
Benoît XVI
PS : le secret de l' amour dont parle le Très Saint Père qui est notre bon pasteur est que tout d' abord en préambule notre coeur pour aimer à ses limites humaines...
Or pour aimer d' une manière incommensurable nous avons besoin de l' amour divin seul remède efficace à tous les maux qui frappent les hommes et les femmes de notre temps( le sida, les victimes de la guerre, les SDF, et tous les autres martyrs).Or à nous pauvres pécheurs que nous sommes avec nos défaillances nous ne pouvons aimer toute l' humanité dans son ensemble et chacun en particulier!Le secret de l' amour divin dont nous parle S.S Benoît XVI c' est la " SURADORABLE EUCHARISTIE" qui va suppléer à notre amour humain assez limité et souvent mièvre.Pour cela il faut communier (régulièrement) nous dit le pape et ainsi nous pourrons et nous pouvons aimer presque à l' infinie grâce le Coeur Sacré et miséricordieux de Jésus en nous par sa sainte Hostie.C' est le miracle de l' amour-divin!
Claudius
La Bienheureuse Teresa a mis en pratique l’enseignement du Seigneur : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Et le message de cet humble témoin de l’amour divin s’est répandu dans le monde entier.
Chacun de vous, chers amis, est appelé à atteindre ce même degré d’amour COMME ELLE, mais seulement en recourant à l’indispensable soutien de la Grâce divine. Seule l’aide du Seigneur nous permet en effet d’échapper à la résignation devant l’ampleur de la tâche à accomplir et nous donne le courage de réaliser ce qui est humainement inconcevable. Le contact avec le Seigneur, par la prière, nous maintient dans l’humilité, nous rappelant que nous sommes des « serviteurs inutiles » (cf. Lc 17, 10). L'eucharistie est par-dessus tout la grande école de l’amour. En participant régulièrement et avec dévotion à la Messe, en prenant de longs temps d’adoration en présence de Jésus Eucharistie, il est plus facile de comprendre la longueur, la largeur, la hauteur, la profondeur de son amour, qui surpasse toute connaissance (cf. Ep 3, 17-18). En partageant le pain eucharistique avec nos frères de la communauté ecclésiale, nous sommes poussés, comme le fit la Vierge avec Élisabeth, à concrétiser « en hâte » l’amour du Christ dans un généreux service envers nos frères.
Benoît XVI
PS : le secret de l' amour dont parle le Très Saint Père qui est notre bon pasteur est que tout d' abord en préambule notre coeur pour aimer à ses limites humaines...
Or pour aimer d' une manière incommensurable nous avons besoin de l' amour divin seul remède efficace à tous les maux qui frappent les hommes et les femmes de notre temps( le sida, les victimes de la guerre, les SDF, et tous les autres martyrs).Or à nous pauvres pécheurs que nous sommes avec nos défaillances nous ne pouvons aimer toute l' humanité dans son ensemble et chacun en particulier!Le secret de l' amour divin dont nous parle S.S Benoît XVI c' est la " SURADORABLE EUCHARISTIE" qui va suppléer à notre amour humain assez limité et souvent mièvre.Pour cela il faut communier (régulièrement) nous dit le pape et ainsi nous pourrons et nous pouvons aimer presque à l' infinie grâce le Coeur Sacré et miséricordieux de Jésus en nous par sa sainte Hostie.C' est le miracle de l' amour-divin!
Claudius
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
Nous pourrons et nous pouvons aimer presque à l' infinie grâce au Coeur Sacré et miséricordieux de Jésus en nous par sa sainte Hostie.C' est le miracle de l' amour-divin!
O Marie l' Immaculée, Mère joyeuse, douloureuse et glorieuse de la Très Sainte Eucharistie rendez notre coeur semblable au Vôtre!
Amen!
O Marie l' Immaculée, Mère joyeuse, douloureuse et glorieuse de la Très Sainte Eucharistie rendez notre coeur semblable au Vôtre!
Amen!
Claudius- Invité
LA SCIENCE DE L' AMOUR!
à l'occasion de la XXI Journée Mondiale de la Jeunesse un étudiant pose une question au Très Saint-Père.
Saint-Père, je m'appelle Giovanni, j'ai 17 ans, je fais mes études au Lycée scientifique technologique « Giovanni Giorgi » à Rome et j'appartiens à la paroisse « Santa Maria Madre della Misericordia ».
Je vous demande de nous aider à mieux comprendre comment la révélation biblique et les théories scientifiques peuvent converger dans la recherche de la vérité. Nous sommes souvent conduits à croire que la science et la foi sont ennemies entre elles ; que la science et la technique sont la même chose ; que la logique mathématique a tout découvert ; que le monde est le fruit du hasard, et que si les mathématiques n'ont pas découvert le théorème-Dieu c'est tout simplement parce que Dieu n'existe pas. En somme, surtout lorsque nous faisons nos études, il n'est pas toujours facile de tout ramener à un projet divin, sous-jacent à la nature et à l'histoire de l'Homme. Ainsi, parfois, la foi vacille ou se réduit à un simple acte sentimental. Moi aussi, Saint-Père, comme tous les jeunes, j'ai soif de Vérité : mais comment puis-je faire pour harmoniser la science et la foi ?
la réponse de Benoît XVI ( à sa question)
Le grand Galilée a dit que Dieu a écrit le livre de la nature sous forme de langage mathématique. Il était convaincu que Dieu nous a donné deux livres : celui des Saintes Ecritures et celui de la nature. Et le langage de la nature — telle était sa conviction — c’est les mathématiques, qui sont donc un langage de Dieu, du Créateur. Réfléchissons à présent sur ce que sont les mathématiques : en soi, il s'agit d'un système abstrait, d'une invention de l'esprit humain, qui en tant que tel, dans sa pureté, n'existe pas. Il est toujours réalisé de manière approximative, mais — en tant que tel — c'est un système intellectuel, une grande invention géniale de l'esprit humain. La chose surprenante est que cette invention de notre esprit humain est vraiment la clef pour comprendre la nature, que la nature est réellement structurée de façon mathématique et que nos mathématiques, inventées par notre esprit, sont réellement l'instrument pour pouvoir travailler avec la nature, pour la mettre à notre service, pour l'instrumentaliser à travers la technique.
Cela me semble une chose presque incroyable qu'une invention de l'esprit humain et la structure de l'univers coïncident : les mathématiques, que nous avons inventées, nous donnent réellement accès à la nature de l'univers et nous le rendent utilisable. La structure intellectuelle du sujet humain et la structure objective de la réalité coïncident donc : la raison subjective et la raison objective dans la nature sont identiques. Je pense que cette coïncidence entre ce que nous avons pensé et la façon dont se réalise et se comporte la nature est une énigme et un grand défi, car nous voyons que, à la fin, c'est « une » raison qui les relie toutes les deux : notre raison ne pourrait pas découvrir cette autre, s'il n'existait pas une raison identique à la source de toutes les deux.
Dans ce sens, il me semble précisément que les mathématiques — dans lesquelles, en tant que telles, Dieu ne peut apparaître —, nous montrent la structure intelligente de l'univers. Certes, les théories du chaos existent également, mais elles sont limitées car si le chaos prenait le dessus, toute la technique deviendrait impossible. Ce n'est que parce que notre mathématique est fiable que la technique est fiable. Notre science, qui permet finalement de travailler avec les énergies de la nature, suppose une structure fiable, intelligente, de la matière. Et ainsi, nous voyons qu'il y a une rationalité subjective et une rationalité objective de la matière, qui coïncident. Naturellement, personne ne peut prouver — comme on le prouve par l'expérience, dans les lois techniques — que les deux soient réellement le fruit d'une unique intelligence, mais il me semble que cette unité de l'intelligence, derrière les deux intelligences, apparaît réellement dans notre monde. Et plus nous pouvons instrumentaliser le monde avec notre intelligence, plus apparaît le dessein de la Création.
A la fin, pour arriver à la question définitive, je dirais : Dieu existe, ou il n'existe pas. Il n'existe que deux options. Ou l'on reconnaît la priorité de la raison, de la Raison créatrice qui est à l'origine de tout et le principe de tout — la priorité de la raison est également la priorité de la liberté — ou l'on soutient la priorité de l'irrationnel, selon laquelle tout ce qui fonctionne sur notre terre ou dans notre vie ne serait qu'occasionnel, marginal, un produit irrationnel — la raison serait un produit de l'irrationalité. On ne peut pas en ultime analyse « prouver » l'un ou l'autre projet, mais la grande option du christianisme est l'option pour la rationalité et pour la priorité de la raison. Cela me semble une excellente option, qui nous montre que derrière tout se trouve une grande intelligence, à laquelle nous pouvons nous fier.
Mais le véritable problème contre la foi aujourd'hui me semble être le mal dans le monde : on se demande comment il peut être compatible avec cette rationalité du Créateur. Et ici, nous avons véritablement besoin du Dieu qui s'est fait chair et qui nous montre qu'Il n'est pas une raison mathématique, mais que cette raison originelle est également Amour. Si nous regardons les grandes options, l'option chrétienne est également aujourd'hui la plus rationnelle et la plus humaine. C'est pourquoi nous pouvons élaborer avec confiance une philosophie, une vision du monde qui soit fondée sur cette priorité de la raison, sur cette confiance que la Raison créatrice est amour, et que cet amour est Dieu!
Benoît XVI
PS : la science de l' amour!
(Claudius)
Saint-Père, je m'appelle Giovanni, j'ai 17 ans, je fais mes études au Lycée scientifique technologique « Giovanni Giorgi » à Rome et j'appartiens à la paroisse « Santa Maria Madre della Misericordia ».
Je vous demande de nous aider à mieux comprendre comment la révélation biblique et les théories scientifiques peuvent converger dans la recherche de la vérité. Nous sommes souvent conduits à croire que la science et la foi sont ennemies entre elles ; que la science et la technique sont la même chose ; que la logique mathématique a tout découvert ; que le monde est le fruit du hasard, et que si les mathématiques n'ont pas découvert le théorème-Dieu c'est tout simplement parce que Dieu n'existe pas. En somme, surtout lorsque nous faisons nos études, il n'est pas toujours facile de tout ramener à un projet divin, sous-jacent à la nature et à l'histoire de l'Homme. Ainsi, parfois, la foi vacille ou se réduit à un simple acte sentimental. Moi aussi, Saint-Père, comme tous les jeunes, j'ai soif de Vérité : mais comment puis-je faire pour harmoniser la science et la foi ?
la réponse de Benoît XVI ( à sa question)
Le grand Galilée a dit que Dieu a écrit le livre de la nature sous forme de langage mathématique. Il était convaincu que Dieu nous a donné deux livres : celui des Saintes Ecritures et celui de la nature. Et le langage de la nature — telle était sa conviction — c’est les mathématiques, qui sont donc un langage de Dieu, du Créateur. Réfléchissons à présent sur ce que sont les mathématiques : en soi, il s'agit d'un système abstrait, d'une invention de l'esprit humain, qui en tant que tel, dans sa pureté, n'existe pas. Il est toujours réalisé de manière approximative, mais — en tant que tel — c'est un système intellectuel, une grande invention géniale de l'esprit humain. La chose surprenante est que cette invention de notre esprit humain est vraiment la clef pour comprendre la nature, que la nature est réellement structurée de façon mathématique et que nos mathématiques, inventées par notre esprit, sont réellement l'instrument pour pouvoir travailler avec la nature, pour la mettre à notre service, pour l'instrumentaliser à travers la technique.
Cela me semble une chose presque incroyable qu'une invention de l'esprit humain et la structure de l'univers coïncident : les mathématiques, que nous avons inventées, nous donnent réellement accès à la nature de l'univers et nous le rendent utilisable. La structure intellectuelle du sujet humain et la structure objective de la réalité coïncident donc : la raison subjective et la raison objective dans la nature sont identiques. Je pense que cette coïncidence entre ce que nous avons pensé et la façon dont se réalise et se comporte la nature est une énigme et un grand défi, car nous voyons que, à la fin, c'est « une » raison qui les relie toutes les deux : notre raison ne pourrait pas découvrir cette autre, s'il n'existait pas une raison identique à la source de toutes les deux.
Dans ce sens, il me semble précisément que les mathématiques — dans lesquelles, en tant que telles, Dieu ne peut apparaître —, nous montrent la structure intelligente de l'univers. Certes, les théories du chaos existent également, mais elles sont limitées car si le chaos prenait le dessus, toute la technique deviendrait impossible. Ce n'est que parce que notre mathématique est fiable que la technique est fiable. Notre science, qui permet finalement de travailler avec les énergies de la nature, suppose une structure fiable, intelligente, de la matière. Et ainsi, nous voyons qu'il y a une rationalité subjective et une rationalité objective de la matière, qui coïncident. Naturellement, personne ne peut prouver — comme on le prouve par l'expérience, dans les lois techniques — que les deux soient réellement le fruit d'une unique intelligence, mais il me semble que cette unité de l'intelligence, derrière les deux intelligences, apparaît réellement dans notre monde. Et plus nous pouvons instrumentaliser le monde avec notre intelligence, plus apparaît le dessein de la Création.
A la fin, pour arriver à la question définitive, je dirais : Dieu existe, ou il n'existe pas. Il n'existe que deux options. Ou l'on reconnaît la priorité de la raison, de la Raison créatrice qui est à l'origine de tout et le principe de tout — la priorité de la raison est également la priorité de la liberté — ou l'on soutient la priorité de l'irrationnel, selon laquelle tout ce qui fonctionne sur notre terre ou dans notre vie ne serait qu'occasionnel, marginal, un produit irrationnel — la raison serait un produit de l'irrationalité. On ne peut pas en ultime analyse « prouver » l'un ou l'autre projet, mais la grande option du christianisme est l'option pour la rationalité et pour la priorité de la raison. Cela me semble une excellente option, qui nous montre que derrière tout se trouve une grande intelligence, à laquelle nous pouvons nous fier.
Mais le véritable problème contre la foi aujourd'hui me semble être le mal dans le monde : on se demande comment il peut être compatible avec cette rationalité du Créateur. Et ici, nous avons véritablement besoin du Dieu qui s'est fait chair et qui nous montre qu'Il n'est pas une raison mathématique, mais que cette raison originelle est également Amour. Si nous regardons les grandes options, l'option chrétienne est également aujourd'hui la plus rationnelle et la plus humaine. C'est pourquoi nous pouvons élaborer avec confiance une philosophie, une vision du monde qui soit fondée sur cette priorité de la raison, sur cette confiance que la Raison créatrice est amour, et que cet amour est Dieu!
Benoît XVI
PS : la science de l' amour!
(Claudius)
Claudius- Invité
UNE FOI NAÏVE ET PAR DEFINITION OBSCURANTISTE!
SAO PAULO, 11 mai 2007 (AFP) - Brésil: Benoît XVI dresse pour les évêques un plan de reconquête des fidèles
Le pape Benoît XVI a dressé vendredi à Sao Paulo devant les évêques brésiliens un plan de reconquête des millions de fidèles qui ont abandonné l'Eglise catholique pour les sectes, et condamné une nouvelle fois l'engagement du clergé dans les combats politiques.
Dans un discours au ton particulièrement ferme, le pape a demandé à l'épiscopat brésilien qui dirige "une des plus nombreuses populations catholiques du monde" d'envoyer des missionnaires dans les favelas et les campagnes reconquérir "une à une" les âmes perdues.
"Sauver les âmes une à une c'est cela, et pas autre chose, la finalité de l'Eglise", a-t-il dit devant les quelque 430 évêques réunis dans la cathédrale de Sao Paulo.
Benoît XVI a dressé un sombre tableau des "temps difficiles" que traverse son Eglise, déplorant à nouveau les "attaques" portées contre le mariage et la famille et "les crimes contre la vie commis au nom des droits à la liberté individuelle".
Au sein même de l'Eglise, le célibat des prêtres est "mis en cause" et la préférence est trop souvent donnée "aux questions idéologiques et politiques et même partisanes", a-t-il ajouté, dans une allusion à l'influence de la théologie de la libération parmi le clergé brésilien.
Cette Eglise est fragilisée par l'hémorragie des fidèles à la foi "fragile, parfois confuse, vacillante et naïve", attirés par "le prosélytisme actif des sectes" ou "incapables de résister aux assauts de l'agnosticisme, du relativisme et du laïcisme".
Pour les reconquérir, Benoît XVI a souhaité l'envoi "de missionnaires laïcs ou religieux" dans les "périphéries urbaines" et l'intérieur du pays.
"Si les personnes rencontrées vivent une situation de pauvreté, il faut les aider comme faisaient les premiers chrétiens en pratiquant la solidarité pour qu'elles se sentent vraiment aimées", a-t-il estimé.
Ces méthodes prônées par le pape sont proches de celles adoptées par les sectes protestantes dont il a cependant dénoncé "le prosélytisme agressif".
Le pape a aussi demandé aux évêques brésiliens de veiller à "une application plus correcte" des directives du Vatican sur la liturgie pour lui restituer son "caractère sacré". Il leur a aussi demandé de veiller à l'accompagnement spirituel des prêtres pour prévenir "le risque de déviations dans le domaine sexuel".
Enfin, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités criantes au Brésil, Benoît XVI leur a demandé de "promouvoir la recherche de solutions neuves inspirées de l'esprit chrétien", et de toujours examiner les questions économiques et sociales "du point de vue de la dignité de l'homme".
S.S Benoît XVI
Le pape Benoît XVI a dressé vendredi à Sao Paulo devant les évêques brésiliens un plan de reconquête des millions de fidèles qui ont abandonné l'Eglise catholique pour les sectes, et condamné une nouvelle fois l'engagement du clergé dans les combats politiques.
Dans un discours au ton particulièrement ferme, le pape a demandé à l'épiscopat brésilien qui dirige "une des plus nombreuses populations catholiques du monde" d'envoyer des missionnaires dans les favelas et les campagnes reconquérir "une à une" les âmes perdues.
"Sauver les âmes une à une c'est cela, et pas autre chose, la finalité de l'Eglise", a-t-il dit devant les quelque 430 évêques réunis dans la cathédrale de Sao Paulo.
Benoît XVI a dressé un sombre tableau des "temps difficiles" que traverse son Eglise, déplorant à nouveau les "attaques" portées contre le mariage et la famille et "les crimes contre la vie commis au nom des droits à la liberté individuelle".
Au sein même de l'Eglise, le célibat des prêtres est "mis en cause" et la préférence est trop souvent donnée "aux questions idéologiques et politiques et même partisanes", a-t-il ajouté, dans une allusion à l'influence de la théologie de la libération parmi le clergé brésilien.
Cette Eglise est fragilisée par l'hémorragie des fidèles à la foi "fragile, parfois confuse, vacillante et naïve", attirés par "le prosélytisme actif des sectes" ou "incapables de résister aux assauts de l'agnosticisme, du relativisme et du laïcisme".
Pour les reconquérir, Benoît XVI a souhaité l'envoi "de missionnaires laïcs ou religieux" dans les "périphéries urbaines" et l'intérieur du pays.
"Si les personnes rencontrées vivent une situation de pauvreté, il faut les aider comme faisaient les premiers chrétiens en pratiquant la solidarité pour qu'elles se sentent vraiment aimées", a-t-il estimé.
Ces méthodes prônées par le pape sont proches de celles adoptées par les sectes protestantes dont il a cependant dénoncé "le prosélytisme agressif".
Le pape a aussi demandé aux évêques brésiliens de veiller à "une application plus correcte" des directives du Vatican sur la liturgie pour lui restituer son "caractère sacré". Il leur a aussi demandé de veiller à l'accompagnement spirituel des prêtres pour prévenir "le risque de déviations dans le domaine sexuel".
Enfin, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités criantes au Brésil, Benoît XVI leur a demandé de "promouvoir la recherche de solutions neuves inspirées de l'esprit chrétien", et de toujours examiner les questions économiques et sociales "du point de vue de la dignité de l'homme".
S.S Benoît XVI
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
N'ayez pas peur du Christ! (Inauguration du pontificat de Benoît XVI)
Benoît XVI
ROME, Jeudi 24 avril 2005 (ZENIT.org) – Voici la traduction officielle en français de l’homélie du pape Benoît XVI, lors de la messe d’inauguration du pontificat , ce dimanche 24 avril 2005, sur le parvis de la place Saint-Pierre.
Messieurs les Cardinaux,
Chers Frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce,
Mesdames et Messieurs les Membres des Autorités et du Corps diplomatique,
Chers Frères et Sœurs,
Par trois fois, au cours de ces jours si intenses, le chant des litanies des saints nous a accompagné: durant les funérailles de notre Saint-Père Jean-Paul II ; à l’occasion de l’entrée des Cardinaux en Conclave, et aujourd’hui encore, nous les avons chantées à nouveau, accompagnées de l’invocation : Tu illum adjuva – soutiens le nouveau Successeur de saint Pierre. Chaque fois, de manière toute particulière, j’ai ressenti, pendant cette prière chantée, une grande consolation. Combien nous sommes-nous sentis abandonnés après le départ de Jean-Paul II ! Pendant plus de 26 ans, ce Pape a été notre pasteur et notre guide sur le chemin à travers ce temps. Il a franchi le seuil vers l’autre vie – entrant dans le mystère de Dieu. Mais il n’accomplissait pas ce passage tout seul. Celui qui croit n’est jamais seul – il ne l’est pas dans la vie, et pas même dans la mort. À ce moment-là, nous avons pu invoquer les saints de tous les siècles – ses amis, ses frères dans la foi, sachant qu’ils ont été le cortège vivant qui l’a accompagné dans l’au-delà, jusqu’à la gloire de Dieu. Nous savons que son arrivée était attendue. Nous savons désormais qu’il est parmi les siens et qu’il est vraiment chez lui.
De nouveau, nous avons été consolés alors que nous accomplissions l’entrée solennelle en conclave pour élire celui que le Seigneur avait choisi. Comment pouvions-nous reconnaître son nom ? Comment 115 évêques, provenant de toutes les cultures et de nombreux pays, pouvaient-ils trouver celui auquel le Seigneur désirait conférer la mission de lier et de délier ? Encore une fois, nous le savions : nous savions que nous n’étions pas seuls, nous nous savions entourés, conduits et guidés par les amis de Dieu. Et maintenant, en ce moment, moi-même, fragile serviteur de Dieu, je dois assumer cette charge inouïe, qui dépasse réellement toute capacité humaine. Comment puis-je faire cela ? Comment serai-je en mesure de le faire ? Vous tous, chers amis, vous venez d’invoquer la troupe innombrable des saints, représentés par certains des grands noms de l’histoire de Dieu avec les hommes. De cette manière, se ravive aussi en moi cette conscience: je ne suis pas seul. Je ne dois pas porter seul ce que, en réalité, je ne pourrais jamais porter seul. La troupe des saints de Dieu me protège, me soutient et me porte. Et votre prière, chers amis, votre indulgence, votre amour, votre foi et votre espérance m’accompagnent.
En effet, à la communauté des saints n’appartiennent pas seulement les grandes figures qui nous ont précédés et dont nous connaissons les noms. Nous sommes tous la communauté des saints, nous, les baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous qui vivons du don de la chair et du sang du Christ, par lesquels Il a voulu nous transformer et nous rendre semblables à Lui. Oui, l’Église est vivante – telle est la merveilleuse expérience de ces jours-ci. Au cours des journées tristes de la maladie et de la mort du Pape, précisément, s’est manifesté de manière merveilleuse à nos yeux le fait que l’Église est vivante. Et l’Église est jeune. Elle porte en elle l’avenir du monde et c’est pourquoi elle montre aussi à chacun de nous le chemin vers l’avenir. L’Église est vivante et nous le voyons : nous faisons l’expérience de la joie que le Ressuscité a promise aux siens. L’Église est vivante – elle est vivante parce que le Christ est vivant, parce qu’Il est vraiment ressuscité. Dans la souffrance, présente sur le visage du Saint-Père, au cours des jours de Pâques, nous avons contemplé le mystère de la Passion du Christ et nous avons en même temps touché ses plaies. Mais en ces jours, nous avons aussi pu, de manière profonde, toucher le Ressuscité. Il nous a été donné de faire l’expérience de la joie qu’Il a promise, après un court temps de ténèbres, comme un fruit de sa résurrection.
L’Église est vivante – ainsi, je vous salue avec une grande joie et une profonde gratitude, vous tous qui êtes ici rassemblés, chers Frères Cardinaux et Évêques, chers Frères prêtres, chers diacres, chers agents pastoraux et catéchistes. Je vous salue, vous les religieux et les religieuses, témoins de la présence transfigurante de Dieu. Je vous salue, vous, les fidèles laïcs, engagés dans le vaste espace de la construction du Règne de Dieu qui se répand dans le monde, dans tous les lieux de vie. Mes paroles se font aussi affectueuses dans le salut que j’adresse à tous ceux qui, renés par le sacrement du Baptême, ne sont pas encore dans la pleine communion avec nous ; et à vous, chers Frères du peuple juif, auxquels nous sommes liés par un grand patrimoine spirituel commun qui plonge ses racines dans les promesses irrévocables de Dieu. Enfin, ma pensée – presque comme une onde qui se répand – va à tous les hommes de notre temps, croyants et non croyants.
Chers amis ! En ce moment, je n’ai pas besoin de présenter un programme de gouvernement. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, dans mon message du mercredi 20 avril, certains aspects de ce que je considère comme de ma charge; je ne manquerai pas de le faire en d’autres circonstances. Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire. Au lieu d’exposer un programme, je voudrais simplement commenter les deux signes qui, sur le plan liturgique, représentent le début du ministère pétrinien. En fait, tous les deux sont le reflet exact de ce qui a été proclamé dans les lectures de ce jour.
Le premier signe est le Pallium, tissu en pure laine, qui est placé sur mes épaules. Ce signe très ancien, que les Évêques de Rome portent depuis la fin du IVe siècle, peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’Évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et qui nous enlève notre liberté. Connaître ce que Dieu veut, connaître quel est le chemin de la vie – telle était la joie d’Israël, tel était son grand privilège. Telle est aussi notre joie : la volonté de Dieu ne nous aliène pas, elle nous purifie – parfois même de manière douloureuse – et nous conduit ainsi à nous-mêmes. De cette manière, nous ne Le servons pas seulement Lui-même, mais nous servons aussi le salut de tout le monde, de toute l’histoire.
En réalité, le symbolisme du Pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie. La parabole de la brebis perdue que le berger cherche dans le désert était pour les Pères de l’Église une image du mystère du Christ et de l’Église. L’humanité – nous tous – est la brebis perdue qui, dans le désert, ne trouve plus son chemin. Le Fils de Dieu ne peut pas admettre cela; Il ne peut pas abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, Il abandonne la gloire du Ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la Croix. Il la charge sur ses épaules, Il porte notre humanité, Il nous porte nous-mêmes. Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le Pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ. Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le Pallium devient le symbole de la mission du pasteur, dont parle la deuxième lecture et l’Évangile. La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction.
L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude. Le symbole de l’agneau a encore un autre aspect. Dans l’Orient ancien, il était d’usage que les rois se désignent eux-mêmes comme les pasteurs de leur peuple. C’était une image de leur pouvoir, une image cynique: les peuples étaient pour eux comme des brebis, dont le pasteur pouvait disposer selon son bon vouloir. Tandis que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu Lui-même un agneau, Il s’est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés et tués. C’est précisément ainsi qu’Il se révèle comme le vrai pasteur: « Je suis le bon pasteur... et je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10, 14 ss.). Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu: Il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’Il frappe durement, qu’Il terrasse le mal et qu’Il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de Sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes.
( suite )
Benoît XVI
ROME, Jeudi 24 avril 2005 (ZENIT.org) – Voici la traduction officielle en français de l’homélie du pape Benoît XVI, lors de la messe d’inauguration du pontificat , ce dimanche 24 avril 2005, sur le parvis de la place Saint-Pierre.
Messieurs les Cardinaux,
Chers Frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce,
Mesdames et Messieurs les Membres des Autorités et du Corps diplomatique,
Chers Frères et Sœurs,
Par trois fois, au cours de ces jours si intenses, le chant des litanies des saints nous a accompagné: durant les funérailles de notre Saint-Père Jean-Paul II ; à l’occasion de l’entrée des Cardinaux en Conclave, et aujourd’hui encore, nous les avons chantées à nouveau, accompagnées de l’invocation : Tu illum adjuva – soutiens le nouveau Successeur de saint Pierre. Chaque fois, de manière toute particulière, j’ai ressenti, pendant cette prière chantée, une grande consolation. Combien nous sommes-nous sentis abandonnés après le départ de Jean-Paul II ! Pendant plus de 26 ans, ce Pape a été notre pasteur et notre guide sur le chemin à travers ce temps. Il a franchi le seuil vers l’autre vie – entrant dans le mystère de Dieu. Mais il n’accomplissait pas ce passage tout seul. Celui qui croit n’est jamais seul – il ne l’est pas dans la vie, et pas même dans la mort. À ce moment-là, nous avons pu invoquer les saints de tous les siècles – ses amis, ses frères dans la foi, sachant qu’ils ont été le cortège vivant qui l’a accompagné dans l’au-delà, jusqu’à la gloire de Dieu. Nous savons que son arrivée était attendue. Nous savons désormais qu’il est parmi les siens et qu’il est vraiment chez lui.
De nouveau, nous avons été consolés alors que nous accomplissions l’entrée solennelle en conclave pour élire celui que le Seigneur avait choisi. Comment pouvions-nous reconnaître son nom ? Comment 115 évêques, provenant de toutes les cultures et de nombreux pays, pouvaient-ils trouver celui auquel le Seigneur désirait conférer la mission de lier et de délier ? Encore une fois, nous le savions : nous savions que nous n’étions pas seuls, nous nous savions entourés, conduits et guidés par les amis de Dieu. Et maintenant, en ce moment, moi-même, fragile serviteur de Dieu, je dois assumer cette charge inouïe, qui dépasse réellement toute capacité humaine. Comment puis-je faire cela ? Comment serai-je en mesure de le faire ? Vous tous, chers amis, vous venez d’invoquer la troupe innombrable des saints, représentés par certains des grands noms de l’histoire de Dieu avec les hommes. De cette manière, se ravive aussi en moi cette conscience: je ne suis pas seul. Je ne dois pas porter seul ce que, en réalité, je ne pourrais jamais porter seul. La troupe des saints de Dieu me protège, me soutient et me porte. Et votre prière, chers amis, votre indulgence, votre amour, votre foi et votre espérance m’accompagnent.
En effet, à la communauté des saints n’appartiennent pas seulement les grandes figures qui nous ont précédés et dont nous connaissons les noms. Nous sommes tous la communauté des saints, nous, les baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous qui vivons du don de la chair et du sang du Christ, par lesquels Il a voulu nous transformer et nous rendre semblables à Lui. Oui, l’Église est vivante – telle est la merveilleuse expérience de ces jours-ci. Au cours des journées tristes de la maladie et de la mort du Pape, précisément, s’est manifesté de manière merveilleuse à nos yeux le fait que l’Église est vivante. Et l’Église est jeune. Elle porte en elle l’avenir du monde et c’est pourquoi elle montre aussi à chacun de nous le chemin vers l’avenir. L’Église est vivante et nous le voyons : nous faisons l’expérience de la joie que le Ressuscité a promise aux siens. L’Église est vivante – elle est vivante parce que le Christ est vivant, parce qu’Il est vraiment ressuscité. Dans la souffrance, présente sur le visage du Saint-Père, au cours des jours de Pâques, nous avons contemplé le mystère de la Passion du Christ et nous avons en même temps touché ses plaies. Mais en ces jours, nous avons aussi pu, de manière profonde, toucher le Ressuscité. Il nous a été donné de faire l’expérience de la joie qu’Il a promise, après un court temps de ténèbres, comme un fruit de sa résurrection.
L’Église est vivante – ainsi, je vous salue avec une grande joie et une profonde gratitude, vous tous qui êtes ici rassemblés, chers Frères Cardinaux et Évêques, chers Frères prêtres, chers diacres, chers agents pastoraux et catéchistes. Je vous salue, vous les religieux et les religieuses, témoins de la présence transfigurante de Dieu. Je vous salue, vous, les fidèles laïcs, engagés dans le vaste espace de la construction du Règne de Dieu qui se répand dans le monde, dans tous les lieux de vie. Mes paroles se font aussi affectueuses dans le salut que j’adresse à tous ceux qui, renés par le sacrement du Baptême, ne sont pas encore dans la pleine communion avec nous ; et à vous, chers Frères du peuple juif, auxquels nous sommes liés par un grand patrimoine spirituel commun qui plonge ses racines dans les promesses irrévocables de Dieu. Enfin, ma pensée – presque comme une onde qui se répand – va à tous les hommes de notre temps, croyants et non croyants.
Chers amis ! En ce moment, je n’ai pas besoin de présenter un programme de gouvernement. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, dans mon message du mercredi 20 avril, certains aspects de ce que je considère comme de ma charge; je ne manquerai pas de le faire en d’autres circonstances. Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire. Au lieu d’exposer un programme, je voudrais simplement commenter les deux signes qui, sur le plan liturgique, représentent le début du ministère pétrinien. En fait, tous les deux sont le reflet exact de ce qui a été proclamé dans les lectures de ce jour.
Le premier signe est le Pallium, tissu en pure laine, qui est placé sur mes épaules. Ce signe très ancien, que les Évêques de Rome portent depuis la fin du IVe siècle, peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’Évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et qui nous enlève notre liberté. Connaître ce que Dieu veut, connaître quel est le chemin de la vie – telle était la joie d’Israël, tel était son grand privilège. Telle est aussi notre joie : la volonté de Dieu ne nous aliène pas, elle nous purifie – parfois même de manière douloureuse – et nous conduit ainsi à nous-mêmes. De cette manière, nous ne Le servons pas seulement Lui-même, mais nous servons aussi le salut de tout le monde, de toute l’histoire.
En réalité, le symbolisme du Pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie. La parabole de la brebis perdue que le berger cherche dans le désert était pour les Pères de l’Église une image du mystère du Christ et de l’Église. L’humanité – nous tous – est la brebis perdue qui, dans le désert, ne trouve plus son chemin. Le Fils de Dieu ne peut pas admettre cela; Il ne peut pas abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, Il abandonne la gloire du Ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la Croix. Il la charge sur ses épaules, Il porte notre humanité, Il nous porte nous-mêmes. Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le Pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ. Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le Pallium devient le symbole de la mission du pasteur, dont parle la deuxième lecture et l’Évangile. La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction.
L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude. Le symbole de l’agneau a encore un autre aspect. Dans l’Orient ancien, il était d’usage que les rois se désignent eux-mêmes comme les pasteurs de leur peuple. C’était une image de leur pouvoir, une image cynique: les peuples étaient pour eux comme des brebis, dont le pasteur pouvait disposer selon son bon vouloir. Tandis que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu Lui-même un agneau, Il s’est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés et tués. C’est précisément ainsi qu’Il se révèle comme le vrai pasteur: « Je suis le bon pasteur... et je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10, 14 ss.). Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu: Il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’Il frappe durement, qu’Il terrasse le mal et qu’Il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de Sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes.
( suite )
Claudius- Invité
Re: Photos du Pape Benoit XVI
( suite et fin)
Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. « Sois le pasteur de mes brebis », dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence, qu’Il nous donne dans le Saint-Sacrement. Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres.
Le deuxième signe par lequel la liturgie d’aujourd’hui nous présente le commencement du ministère pétrinien est la remise de l’anneau du pêcheur. L’appel de Pierre à devenir pasteur, que nous avons entendu dans l’Évangile, fait suite au récit d’une pêche abondante: après une nuit au cours de laquelle ils avaient jeté les filets sans succès, les disciples voient sur le rivage le Seigneur ressuscité. Il leur enjoint de retourner pêcher une nouvelle fois et voici que le filet devient si plein qu’ils ne réussirent plus à le ramener. 153 gros poissons: « Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré » (Jn 21,11). Cet événement, qui a lieu au terme du parcours terrestre de Jésus avec ses disciples, correspond à un récit des commencements : les disciples n’avaient alors rien pêché durant toute la nuit; Jésus avait alors invité Simon à avancer une nouvelle fois au large. Et Simon, qui ne s’appelait pas encore Pierre, donna cette réponse admirable: Maître, sur ton ordre, je vais jeter les filets ! Et voici la confirmation de la mission : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras » (Lc 5,1-11).
Aujourd’hui encore, l’Église et les successeurs des Apôtres sont invités à prendre le large sur l’océan de l’histoire et à jeter les filets, pour conquérir les hommes au Christ – à Dieu, au Christ, à la vraie vie. Les Pères ont aussi dédié un commentaire très particulier à cette tâche singulière. Ils disent ceci : pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. Il est soustrait à son élément vital pour servir de nourriture à l’homme. Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. Il en va ainsi – dans la mission de pêcheur d’hommes, à la suite du Christ, il faut tirer les hommes hors de l’océan salé de toutes les aliénations vers la terre de la vie, vers la lumière de Dieu. Il en va ainsi : nous existons pour montrer Dieu aux hommes. Seulement là où on voit Dieu commence véritablement la vie. Seulement lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, nous connaissons ce qu’est la vie. Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ. Il n’y a rien de plus beau que de Le connaître et de communiquer aux autres l’amitié avec Lui. La tâche du pasteur, du pêcheur d’hommes, peut souvent apparaître pénible. Mais elle est belle et grande, parce qu’en définitive elle est un service rendu à la joie, à la joie de Dieu qui veut faire Son entrée dans le monde.
Je voudrais encore souligner une chose: de l’image du pasteur et de celle du pêcheur émerge de manière très explicite l’appel à l’unité. « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16), dit Jésus à la fin du discours du bon pasteur. Le récit des 153 gros poissons se conclut avec la constatation joyeuse: « Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré » (Jn 21,11). Hélas, Seigneur bien-aimé, aujourd’hui le filet s’est déchiré, aurions-nous envie de dire avec tristesse! Mais non – nous ne devons pas être tristes! Réjouissons-nous de ta promesse, qui ne déçoit pas, et faisons tout ce qui est possible pour parcourir la route vers l’unité que tu as promise. Faisons mémoire d’elle comme des mendiants dans notre prière au Seigneur: oui Seigneur, souviens-toi de ce que tu as promis. Fais que nous ne soyons qu’un seul Pasteur et qu’un seul troupeau! Ne permets pas que ton filet se déchire et aide-nous à être des serviteurs de l’unité!
En ce moment, je me souviens du 22 octobre 1978, quand le Pape Jean-Paul II commença son ministère ici, sur la Place Saint-Pierre. Les paroles qu’il prononça alors résonnent encore et continuellement à mes oreilles: « N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ ». Le Pape parlait aux forts, aux puissants du monde, qui avaient peur que le Christ les dépossède d’une part de leur pouvoir, s’ils l’avaient laissé entrer et s’ils avaient concédé la liberté à la foi. Oui, il les aurait certainement dépossédés de quelque chose: de la domination de la corruption, du détournement du droit, de l’arbitraire. Mais il ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de l’homme, à sa dignité, à l’édification d’une société juste. Le Pape parlait en outre à tous les hommes, surtout aux jeunes. En quelque sorte, n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie ? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle ? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté ? Et encore une fois le Pape voulait dire: Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et Il donne tout. Celui qui se donne à Lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen.
Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. « Sois le pasteur de mes brebis », dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence, qu’Il nous donne dans le Saint-Sacrement. Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres.
Le deuxième signe par lequel la liturgie d’aujourd’hui nous présente le commencement du ministère pétrinien est la remise de l’anneau du pêcheur. L’appel de Pierre à devenir pasteur, que nous avons entendu dans l’Évangile, fait suite au récit d’une pêche abondante: après une nuit au cours de laquelle ils avaient jeté les filets sans succès, les disciples voient sur le rivage le Seigneur ressuscité. Il leur enjoint de retourner pêcher une nouvelle fois et voici que le filet devient si plein qu’ils ne réussirent plus à le ramener. 153 gros poissons: « Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré » (Jn 21,11). Cet événement, qui a lieu au terme du parcours terrestre de Jésus avec ses disciples, correspond à un récit des commencements : les disciples n’avaient alors rien pêché durant toute la nuit; Jésus avait alors invité Simon à avancer une nouvelle fois au large. Et Simon, qui ne s’appelait pas encore Pierre, donna cette réponse admirable: Maître, sur ton ordre, je vais jeter les filets ! Et voici la confirmation de la mission : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras » (Lc 5,1-11).
Aujourd’hui encore, l’Église et les successeurs des Apôtres sont invités à prendre le large sur l’océan de l’histoire et à jeter les filets, pour conquérir les hommes au Christ – à Dieu, au Christ, à la vraie vie. Les Pères ont aussi dédié un commentaire très particulier à cette tâche singulière. Ils disent ceci : pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. Il est soustrait à son élément vital pour servir de nourriture à l’homme. Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. Il en va ainsi – dans la mission de pêcheur d’hommes, à la suite du Christ, il faut tirer les hommes hors de l’océan salé de toutes les aliénations vers la terre de la vie, vers la lumière de Dieu. Il en va ainsi : nous existons pour montrer Dieu aux hommes. Seulement là où on voit Dieu commence véritablement la vie. Seulement lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, nous connaissons ce qu’est la vie. Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ. Il n’y a rien de plus beau que de Le connaître et de communiquer aux autres l’amitié avec Lui. La tâche du pasteur, du pêcheur d’hommes, peut souvent apparaître pénible. Mais elle est belle et grande, parce qu’en définitive elle est un service rendu à la joie, à la joie de Dieu qui veut faire Son entrée dans le monde.
Je voudrais encore souligner une chose: de l’image du pasteur et de celle du pêcheur émerge de manière très explicite l’appel à l’unité. « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16), dit Jésus à la fin du discours du bon pasteur. Le récit des 153 gros poissons se conclut avec la constatation joyeuse: « Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré » (Jn 21,11). Hélas, Seigneur bien-aimé, aujourd’hui le filet s’est déchiré, aurions-nous envie de dire avec tristesse! Mais non – nous ne devons pas être tristes! Réjouissons-nous de ta promesse, qui ne déçoit pas, et faisons tout ce qui est possible pour parcourir la route vers l’unité que tu as promise. Faisons mémoire d’elle comme des mendiants dans notre prière au Seigneur: oui Seigneur, souviens-toi de ce que tu as promis. Fais que nous ne soyons qu’un seul Pasteur et qu’un seul troupeau! Ne permets pas que ton filet se déchire et aide-nous à être des serviteurs de l’unité!
En ce moment, je me souviens du 22 octobre 1978, quand le Pape Jean-Paul II commença son ministère ici, sur la Place Saint-Pierre. Les paroles qu’il prononça alors résonnent encore et continuellement à mes oreilles: « N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ ». Le Pape parlait aux forts, aux puissants du monde, qui avaient peur que le Christ les dépossède d’une part de leur pouvoir, s’ils l’avaient laissé entrer et s’ils avaient concédé la liberté à la foi. Oui, il les aurait certainement dépossédés de quelque chose: de la domination de la corruption, du détournement du droit, de l’arbitraire. Mais il ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de l’homme, à sa dignité, à l’édification d’une société juste. Le Pape parlait en outre à tous les hommes, surtout aux jeunes. En quelque sorte, n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie ? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle ? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté ? Et encore une fois le Pape voulait dire: Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et Il donne tout. Celui qui se donne à Lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen.
Claudius- Invité
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