Le Christ à travers le miroir.
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Le Christ à travers le miroir.
Le premier film consacré aux chroniques de Narnia, le Lion, l’Armoire magique et la Sorcière blanche, vient de sortir au cinéma. Réalisé par Andrew Adamson avec des moyens considérables, il devrait connaître un grand succès auprès d’un public familial amateur d’histoires féeriques, comme l’a montré le succès de l’adaptation du Seigneur des Anneaux. Au-delà de la fascination que l’on peut avoir pour les prouesses techniques très réussies de ce film, en particulier pour la représentation des personnages mythologiques, l’intérêt de ce dernier est d’abord de présenter au public français l’auteur des Chroniques de Narnia, Clive Staple Lewis. Il permet ensuite de s’interroger sur les rapports entre les mythes et le christianisme.
Une vision “intégraliste”
Dans un monde qui se repaganise, la tendance des chrétiens pourraient être de repousser toute mythologie dans les brumes du monde antique. Pourtant, la démarche de Lewis, comme de son ami Tolkien, n’était pas d’éteindre les mythes mais de les réinterpréter à la lecture du message chrétien, de refonder les mythes, d’en créer de nouveaux à la lumière de deux mille ans de christianisme. Tolkien et Lewis ont une vision intégrale du monde où la culture et la religion forment un tout harmonieux et une louange du Créateur. On sait combien Lewis doit à Tolkien d’avoir retrouvé la foi lorsque l’auteur du Seigneur des Anneaux lui affirmait que le Christ était bien un mythe mais un mythe devenu vrai, incarné, inscrit dans l’histoire. Il n’a eu de cesse depuis ce moment d’approfondir cette notion très éclairante et d’amener ses lecteur à interpréter le travail de l’imagination à la lumière de la Révélation. Pour autant, les Chroniques de Narnia ne sont pas chrétiennes et ne sont pas une allégorie des Évangiles. Lewis s’en défendait mais le chemin de l’imagination merveilleuse lui paraissait un bon moyen pour rencontrer un jour le Christ.
Dans son œuvre, Lewis veut ramener l’homme à sa dimension réaliste, casser l’abstraction toujours plus complexe qui mène le monde à travers un nominalisme qui privilégie la parcellisation et la numérotation au détriment d’un réalisme du verbe et de la personne prise dans son entier. Au centre de sa pensée, comme le rappelle fort opportunément Irène Fernandez dans son livre Mythe, raison ardente – imagination et réalité selon CS Lewis, paru aux éditions Ad Solem, on trouve “une certaine expérience et une certaine idée de l’imagination comme exploration de la réalité et comme rupture de la clôture du monde”. Il s’agit bien d’une tentative de revivification de la fonction poétique de l’imagination par le récit féerique.
L’imaginaire comme ancrage dans le réel
Narnia pourrait prêter le flan à la critique de l’allégorie. Quoi de plus tentant dans cette histoire. Le cycle complet des chroniques, souligne Irène Fernandez,”nous fait assister à la création d’un monde par la parole d’une figure théophanique (le lion Aslan), à son rachat par la mort et la résurrection de cette même figure, à son jugement dernier et à son passage à l’éternité, tous les épisodes étant vécus à la lumière de ces souvenirs et de cette possibilité”. Avouons qu’un public chrétien peut être sensible à cette histoire qui doit lui en rappeler une autre ! Certaines églises évangéliques américaines ont annoncé clairement la couleur en incluant la projection de ce film dans leur programme de catéchèse.
Pourtant, Clive Staple Lewis, comme avant lui Tolkien, n’avait pas de plan établi et ce n’est qu’après coup que l’éclairage chrétien, sans doute inconscient, est venu transparaître en filigrane dans l’élaboration des contes. L’auteur est juste parti d’un constat : “Supposons qu’un monde comme Narnia existe, et supposons qu’il ait besoin de rédemption comme le nôtre, imaginons donc…”
Nulle logique dans l’esprit de Lewis et encore moins de souci de cohérence, ce qui faisait bondir Tolkien. Seul compte pour l’auteur le réalisme du monde dans lequel pénètre le lecteur. Ce souci est bien rendu par les images du film dans lequel, même si les animaux parlent, ils restent des animaux. Aslan est un lion sauvage qui a une attitude de lion. Les loukoums de la reine Jadis, les poissons frits des castors sont autant d’éléments réels du monde que nous connaissons et qui nous permettent d’ancrer le féerique dans le réel.
Une histoire ouverte
Narnia est un monde unitaire et unifié où la nature et les êtres vivants vivent dans une symbiose harmonieuse. Loin d’un écologisme sirupeux qui évacuerait l’homme de la Nature, l’intention de Lewis, comme de Tolkien d’ailleurs, est d’arriver à retrouver le chemin de l’unité, hors des voies d’une technologie dominatrice. Narnia, rappelle Irène Fernandez, est ce monde “où l’homme doit certes régner, mais non en maître absolu. Les techniques de possession humaine du monde y sont franchement découragées, et les rêveries technologiques y sont toujours le fait de personnages négatifs”.
La perception de la réalité du monde de Narnia s’impose enfin à nous par le fait que ce monde existe sans l’intervention humaine. Lewis ne se présente que comme le narrateur de chroniques présentant des moments de crise dans l’existence de Narnia. Les être humains y entrent et en sortent sans que soit remise en question l’existence même du monde. Au lecteur de continuer l’élaboration de ces chroniques en appuyant son imagination créatrice sur une histoire non close, complètement ouverte.
laurent Mabire
Une vision “intégraliste”
Dans un monde qui se repaganise, la tendance des chrétiens pourraient être de repousser toute mythologie dans les brumes du monde antique. Pourtant, la démarche de Lewis, comme de son ami Tolkien, n’était pas d’éteindre les mythes mais de les réinterpréter à la lecture du message chrétien, de refonder les mythes, d’en créer de nouveaux à la lumière de deux mille ans de christianisme. Tolkien et Lewis ont une vision intégrale du monde où la culture et la religion forment un tout harmonieux et une louange du Créateur. On sait combien Lewis doit à Tolkien d’avoir retrouvé la foi lorsque l’auteur du Seigneur des Anneaux lui affirmait que le Christ était bien un mythe mais un mythe devenu vrai, incarné, inscrit dans l’histoire. Il n’a eu de cesse depuis ce moment d’approfondir cette notion très éclairante et d’amener ses lecteur à interpréter le travail de l’imagination à la lumière de la Révélation. Pour autant, les Chroniques de Narnia ne sont pas chrétiennes et ne sont pas une allégorie des Évangiles. Lewis s’en défendait mais le chemin de l’imagination merveilleuse lui paraissait un bon moyen pour rencontrer un jour le Christ.
Dans son œuvre, Lewis veut ramener l’homme à sa dimension réaliste, casser l’abstraction toujours plus complexe qui mène le monde à travers un nominalisme qui privilégie la parcellisation et la numérotation au détriment d’un réalisme du verbe et de la personne prise dans son entier. Au centre de sa pensée, comme le rappelle fort opportunément Irène Fernandez dans son livre Mythe, raison ardente – imagination et réalité selon CS Lewis, paru aux éditions Ad Solem, on trouve “une certaine expérience et une certaine idée de l’imagination comme exploration de la réalité et comme rupture de la clôture du monde”. Il s’agit bien d’une tentative de revivification de la fonction poétique de l’imagination par le récit féerique.
L’imaginaire comme ancrage dans le réel
Narnia pourrait prêter le flan à la critique de l’allégorie. Quoi de plus tentant dans cette histoire. Le cycle complet des chroniques, souligne Irène Fernandez,”nous fait assister à la création d’un monde par la parole d’une figure théophanique (le lion Aslan), à son rachat par la mort et la résurrection de cette même figure, à son jugement dernier et à son passage à l’éternité, tous les épisodes étant vécus à la lumière de ces souvenirs et de cette possibilité”. Avouons qu’un public chrétien peut être sensible à cette histoire qui doit lui en rappeler une autre ! Certaines églises évangéliques américaines ont annoncé clairement la couleur en incluant la projection de ce film dans leur programme de catéchèse.
Pourtant, Clive Staple Lewis, comme avant lui Tolkien, n’avait pas de plan établi et ce n’est qu’après coup que l’éclairage chrétien, sans doute inconscient, est venu transparaître en filigrane dans l’élaboration des contes. L’auteur est juste parti d’un constat : “Supposons qu’un monde comme Narnia existe, et supposons qu’il ait besoin de rédemption comme le nôtre, imaginons donc…”
Nulle logique dans l’esprit de Lewis et encore moins de souci de cohérence, ce qui faisait bondir Tolkien. Seul compte pour l’auteur le réalisme du monde dans lequel pénètre le lecteur. Ce souci est bien rendu par les images du film dans lequel, même si les animaux parlent, ils restent des animaux. Aslan est un lion sauvage qui a une attitude de lion. Les loukoums de la reine Jadis, les poissons frits des castors sont autant d’éléments réels du monde que nous connaissons et qui nous permettent d’ancrer le féerique dans le réel.
Une histoire ouverte
Narnia est un monde unitaire et unifié où la nature et les êtres vivants vivent dans une symbiose harmonieuse. Loin d’un écologisme sirupeux qui évacuerait l’homme de la Nature, l’intention de Lewis, comme de Tolkien d’ailleurs, est d’arriver à retrouver le chemin de l’unité, hors des voies d’une technologie dominatrice. Narnia, rappelle Irène Fernandez, est ce monde “où l’homme doit certes régner, mais non en maître absolu. Les techniques de possession humaine du monde y sont franchement découragées, et les rêveries technologiques y sont toujours le fait de personnages négatifs”.
La perception de la réalité du monde de Narnia s’impose enfin à nous par le fait que ce monde existe sans l’intervention humaine. Lewis ne se présente que comme le narrateur de chroniques présentant des moments de crise dans l’existence de Narnia. Les être humains y entrent et en sortent sans que soit remise en question l’existence même du monde. Au lecteur de continuer l’élaboration de ces chroniques en appuyant son imagination créatrice sur une histoire non close, complètement ouverte.
laurent Mabire
Dernière édition par john le Jeu 9 Déc 2010 - 1:25, édité 1 fois
j1234- Veut-etre un saint/e
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j1234- Veut-etre un saint/e
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Les écrivains catholiques incarnent laconscience universelle
la suite du monde de Narnia du même auteur
L' odyssée du passeur d' aurore sort le 08 Decembre au cinéma.
https://www.youtube.com/watch?v=RLj4aXINr9M&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=TnFNClGqpPo&feature=related
J' ai lu les chroniques du monde de Narnia, c' est une allégorie spirituelle accéssible à tous les enfants sur le thême de la Résurrection et de la lutte entre les enfants d' Abel et les serviteurs de Caïn, il aborde le sujet difficile de la mort des êtres que nous aimons et d' une vie future.J' ai placé le comentaire excellent de Laurent Mabire pour debuter ce nouveau post.Il minimise un peu le prosélytisme bénéfique voulu par monsieur LEWIS dans son oeuvre , sans-doute par snobisme.Toutefois il dit quelque-chose qui me plaît beaucoup alors j' ai jugé bon de rendre hommage à sa critique très pertinente pour avoir ecrit ceci : Dans un monde qui se repaganise, la tendance des chrétiens pourraient être de repousser toute mythologie dans les brumes du monde antique. Pourtant, la démarche de Lewis, comme de son ami Tolkien, n’était pas d’éteindre les mythes mais de les réinterpréter à la lecture du message chrétien, de refonder les mythes, d’en créer de nouveaux à la lumière de deux mille ans de christianisme.
L' odyssée du passeur d' aurore sort le 08 Decembre au cinéma.
https://www.youtube.com/watch?v=RLj4aXINr9M&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=TnFNClGqpPo&feature=related
J' ai lu les chroniques du monde de Narnia, c' est une allégorie spirituelle accéssible à tous les enfants sur le thême de la Résurrection et de la lutte entre les enfants d' Abel et les serviteurs de Caïn, il aborde le sujet difficile de la mort des êtres que nous aimons et d' une vie future.J' ai placé le comentaire excellent de Laurent Mabire pour debuter ce nouveau post.Il minimise un peu le prosélytisme bénéfique voulu par monsieur LEWIS dans son oeuvre , sans-doute par snobisme.Toutefois il dit quelque-chose qui me plaît beaucoup alors j' ai jugé bon de rendre hommage à sa critique très pertinente pour avoir ecrit ceci : Dans un monde qui se repaganise, la tendance des chrétiens pourraient être de repousser toute mythologie dans les brumes du monde antique. Pourtant, la démarche de Lewis, comme de son ami Tolkien, n’était pas d’éteindre les mythes mais de les réinterpréter à la lecture du message chrétien, de refonder les mythes, d’en créer de nouveaux à la lumière de deux mille ans de christianisme.
j1234- Veut-etre un saint/e
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j1234- Veut-etre un saint/e
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LA FOI SOULEVE DES MONTAGNES
Clive Staples Lewis est né le 29 novembre 1898 à Belfast en Irlande du Nord. Il était professeur de littérature dans une des deux plus prestigieuses universités britanniques : l'Université d'Oxford. Il est considéré comme un des plus grands écrivains et philosophes britanniques du XX° Siècle, et il est surtout connu dans le milieu chrétien comme un fameux théologien et apologète. Pourtant, rien ne le destinait a priori à devenir connu dans le monde entier comme philosophe chrétien ! Au contraire, à l'âge de 30 ans alors qu'il était jeune professeur à Oxford, il était athée convaincu. Comment donc a-t-il pu changer aussi radicalement ? Il raconte son cheminement d'une façon très détaillée dans son autobiographie, Surpris par la Joie... enfin, je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça une autobiographie, dans la mesure où les 3/4 ne parlent pas de sa vie mais des livres qu'il a lus à différents moments de sa vie. Il y aurait énormément de choses à dire, pas facile du tout de résumer... je vais néanmoins essayer de faire une synthèse pour que mon article ne soit pas trop long.
Sa famille appartient à l'Eglise anglicane, et Lewis est élevé dans la foi chrétienne, mais il écrit dans son autobiographie que ses parents ne participaient à la vie de l'église que d'une façon formelle, parce qu'ils considèrent que la religion fait partie des devoirs de la vie publique comme le service militaire ou le payement des impôts, mais sans avoir de réelle foi personnelle. C'est toutefois par les cantiques de l'Eglise anglicane qu'alors que Lewis n'est qu'un enfant naîtra sa passion pour la littérature et la poésie. Pendant son adolescence, il découvre les mythologies, d'abord nordique puis celte et grecque, et il est fasciné par ses nouveaux mondes merveilleux. C'est durant cette période qu' il s'éloigne de la foi chrétienne, et à l'âge de 15 ans il devient athée.
Immédiatement après, le jeune Lewis passera par une courte période où il s'intéresse à l'occultisme, notamment à la Rose-Croix. Il expliquera plus tard que même s'il ne croyait désormais plus en l'existence d'un quelconque Dieu, il avait encore besoin de spirituel dans sa vie. Toutefois cette période ne durera que très peu de temps : très vite, il en arrivera à la conclusion que puisqu'il n'existe ni Dieu ni rien d'autre en-dehors du monde matériel, toute forme de spiritualité est vaine.
Pendant ses années d'études à Oxford, puis pendant ses premières années en tant que professeur dans la même Université, Lewis est athée par conviction. En même temps, il reste fasciné de mythologie, et il passe des heures a rêver à ces univers grandioses. Et presque paradoxalement, ce sont ces rêves qui, sans qu'il ne s'y attende lui-même, vont le conduire à la foi chrétienne.
L'évolution de la pensée de Lewis dure plusieurs années, et plusieurs dizaines de pages dans son autobiographie, il serait donc beaucoup trop long de la décrire en détail ici. Une personne, en particulier, jouera un grand rôle dans la conversion de Lewis : son collègue à Oxford qui est rapidement devenu son meilleur ami, J.R.R. Tolkien. Tolkien est catholique pratiquant, et en même temps il est lui aussi fasciné par les mondes mythologiques... et même, il pense que toutes ces mythologies préfigurent l'Evangile chrétien. Par ses longues discussions avec Tolkien, et par de multiples lectures à-travers les années, l'athéisme de Lewis est de plus en plus ébranlé.
C'est en 1929, à l'âge de 32 ans, que C.S. Lewis se met à genoux dans sa chambre pour la toute première fois de sa vie, et qu'il prie pour confier sa vie à ce Dieu dont il a pendant si longtemps nié l'existence. Toutefois, ce Dieu n'est pas encore pour lui le Dieu chrétien, le Dieu de la Bible : il s'agit uniquement d'une conversion au théisme, à un Dieu inconnu et inconnaissable, totalement étranger à l'humanité, qui ne se trouve dans aucune religion et dans aucun Livre saint. A partir de ce moment-là, Lewis participera régulièrement aux cultes de la chapelle anglicane de l'Université, pas parce qu'il se considère comme chrétien mais seulement parce qu'il estime qu'il a le devoir d'une façon ou d'une autre de rendre un culte à ce Dieu qu'il a découvert. Mais le temps passe, et petit à petit, au fur et à mesure qu'il redécouvre les fondements de la foi chrétienne, Lewis se rend compte que le personnage de Jésus est radicalement différent de tous les autres personnages mythologiques. Dans un de ces livres, il écrit : Il n'y a que deux possibilités : ou bien Jésus-Christ est le plus grand fou, le psychopathe le plus dangereux de toute l'histoire de l'humanité, ou bien il est réellement le Fils de Dieu et le Sauveur du monde. Le texte des Evangiles ne nous laisse pas d'autre choix."
Lewis affirme qu'il n'y a pas un instant précis auquel il est devenu chrétien, sa conversion au christianisme est le fruit d'un long cheminement de pensée. Mais c'est 3 ans environ après avoir découvert la foi en Dieu, à 35 ans donc, qu'il en arrive à la certitude que l'Evangile est la vérité et qu'il déclare ouvertement qu'il est chrétien.
Lewis devient un membre fidèle de l'Eglise anglicane (à la déception de son ami Tolkien qui espérait qu'il se convertisse au catholicisme). Vers la fin de sa vie, il se rapproche de la tendance "high Anglican", une branche de l'Eglise anglicane qui est restée proche de la théologie catholique. Et il passe la plus grande partie de son temps libre à écrire des livres qui parlent de la foi chrétienne, tout en restant le plus large possible pour éviter les particularismes des différentes tendances et dénominations. Son idée : rendre le message de l'Evangile facilement compréhensible à tous, en le débarrassant de toutes les notions secondaires pour se concentrer uniquement sur l'essentiel : Jésus-Christ mort sur la croix à notre place. Les Chroniques de Narnia, une série de 7 livres fantastiques pour enfants, sont ses œuvres les plus connues aujourd'hui.
En lisant le premier tome vous avez l' impression de revivre la génèse avec Adam et Eve et l' origine du péché originel.C' est admirablement bien écrit, le génie de cet écrivain s' exprime par la simplicité.Les mots sonnent à nos oreilles comme des notes de musique!
Sa famille appartient à l'Eglise anglicane, et Lewis est élevé dans la foi chrétienne, mais il écrit dans son autobiographie que ses parents ne participaient à la vie de l'église que d'une façon formelle, parce qu'ils considèrent que la religion fait partie des devoirs de la vie publique comme le service militaire ou le payement des impôts, mais sans avoir de réelle foi personnelle. C'est toutefois par les cantiques de l'Eglise anglicane qu'alors que Lewis n'est qu'un enfant naîtra sa passion pour la littérature et la poésie. Pendant son adolescence, il découvre les mythologies, d'abord nordique puis celte et grecque, et il est fasciné par ses nouveaux mondes merveilleux. C'est durant cette période qu' il s'éloigne de la foi chrétienne, et à l'âge de 15 ans il devient athée.
Immédiatement après, le jeune Lewis passera par une courte période où il s'intéresse à l'occultisme, notamment à la Rose-Croix. Il expliquera plus tard que même s'il ne croyait désormais plus en l'existence d'un quelconque Dieu, il avait encore besoin de spirituel dans sa vie. Toutefois cette période ne durera que très peu de temps : très vite, il en arrivera à la conclusion que puisqu'il n'existe ni Dieu ni rien d'autre en-dehors du monde matériel, toute forme de spiritualité est vaine.
Pendant ses années d'études à Oxford, puis pendant ses premières années en tant que professeur dans la même Université, Lewis est athée par conviction. En même temps, il reste fasciné de mythologie, et il passe des heures a rêver à ces univers grandioses. Et presque paradoxalement, ce sont ces rêves qui, sans qu'il ne s'y attende lui-même, vont le conduire à la foi chrétienne.
L'évolution de la pensée de Lewis dure plusieurs années, et plusieurs dizaines de pages dans son autobiographie, il serait donc beaucoup trop long de la décrire en détail ici. Une personne, en particulier, jouera un grand rôle dans la conversion de Lewis : son collègue à Oxford qui est rapidement devenu son meilleur ami, J.R.R. Tolkien. Tolkien est catholique pratiquant, et en même temps il est lui aussi fasciné par les mondes mythologiques... et même, il pense que toutes ces mythologies préfigurent l'Evangile chrétien. Par ses longues discussions avec Tolkien, et par de multiples lectures à-travers les années, l'athéisme de Lewis est de plus en plus ébranlé.
C'est en 1929, à l'âge de 32 ans, que C.S. Lewis se met à genoux dans sa chambre pour la toute première fois de sa vie, et qu'il prie pour confier sa vie à ce Dieu dont il a pendant si longtemps nié l'existence. Toutefois, ce Dieu n'est pas encore pour lui le Dieu chrétien, le Dieu de la Bible : il s'agit uniquement d'une conversion au théisme, à un Dieu inconnu et inconnaissable, totalement étranger à l'humanité, qui ne se trouve dans aucune religion et dans aucun Livre saint. A partir de ce moment-là, Lewis participera régulièrement aux cultes de la chapelle anglicane de l'Université, pas parce qu'il se considère comme chrétien mais seulement parce qu'il estime qu'il a le devoir d'une façon ou d'une autre de rendre un culte à ce Dieu qu'il a découvert. Mais le temps passe, et petit à petit, au fur et à mesure qu'il redécouvre les fondements de la foi chrétienne, Lewis se rend compte que le personnage de Jésus est radicalement différent de tous les autres personnages mythologiques. Dans un de ces livres, il écrit : Il n'y a que deux possibilités : ou bien Jésus-Christ est le plus grand fou, le psychopathe le plus dangereux de toute l'histoire de l'humanité, ou bien il est réellement le Fils de Dieu et le Sauveur du monde. Le texte des Evangiles ne nous laisse pas d'autre choix."
Lewis affirme qu'il n'y a pas un instant précis auquel il est devenu chrétien, sa conversion au christianisme est le fruit d'un long cheminement de pensée. Mais c'est 3 ans environ après avoir découvert la foi en Dieu, à 35 ans donc, qu'il en arrive à la certitude que l'Evangile est la vérité et qu'il déclare ouvertement qu'il est chrétien.
Lewis devient un membre fidèle de l'Eglise anglicane (à la déception de son ami Tolkien qui espérait qu'il se convertisse au catholicisme). Vers la fin de sa vie, il se rapproche de la tendance "high Anglican", une branche de l'Eglise anglicane qui est restée proche de la théologie catholique. Et il passe la plus grande partie de son temps libre à écrire des livres qui parlent de la foi chrétienne, tout en restant le plus large possible pour éviter les particularismes des différentes tendances et dénominations. Son idée : rendre le message de l'Evangile facilement compréhensible à tous, en le débarrassant de toutes les notions secondaires pour se concentrer uniquement sur l'essentiel : Jésus-Christ mort sur la croix à notre place. Les Chroniques de Narnia, une série de 7 livres fantastiques pour enfants, sont ses œuvres les plus connues aujourd'hui.
En lisant le premier tome vous avez l' impression de revivre la génèse avec Adam et Eve et l' origine du péché originel.C' est admirablement bien écrit, le génie de cet écrivain s' exprime par la simplicité.Les mots sonnent à nos oreilles comme des notes de musique!
Dernière édition par john le Jeu 9 Déc 2010 - 3:21, édité 2 fois
j1234- Veut-etre un saint/e
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Re: Le Christ à travers le miroir.
Mardi, la Reine Elizabeth II a bravé le froid pour assister à l'avant-première du troisième volet de la série littéraire adaptée au cinéma Le monde de Narnia. Projetée à Leicester Square, la séance a également réuni d'autres personnalités royales telles que le Duc d'Édimbourg, des stars du film comme Liam Nelson et Simon Pegg, ainsi que des icônes de la télévision britannique et notamment de l'émission The X Factor, à savoir Joe McElderry ou Rebecca Ferguson et le boys band One Direction. Tout ce beau monde a donc admiré les effets 3D dans lesquels les petits Britanniques pourront se plonger le 9 décembre prochain.
j1234- Veut-etre un saint/e
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Le miroir du Christ
cette bande annonce concerne le premier film Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique qui n' est plus en salle.Il est possible de le commander en DVD par internet sur fnac.com ou ailleurs.C' est un beau cadeau de Noël à faire pour vos enfants.Ce premier long métrage demeurera un chef d' oeuvre cinématographique qui n' a pas occulté la dimension christique de l' oeuvre de C.S Lewis.Il y a dans le film une sceïne époustouflante attrait à la résurrection et des moments privilégiés concernant l' amitié entre les êtres.Les chroniques de Narnia en livre on pourra le trouver facilement aux editions Gallimard.Je fais un petit clin d' oeuil humoristique à Eustache le petit garçon très drôle dans l' odyssée du passeur d' aurore.Il est vraiment attachant et sa couardise est compréhensible lorsque l' on se retrouve propulsé dans un autre monde en passant au travers d' une toile de peinture.
j1234- Veut-etre un saint/e
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Le miroir du Christ
Pendant la guerre les enfants londoniens devaient partir se réfugier dans la campagne chez l' habitant.Avec les bombardements de l' aviation allemande le gouvernement anglais avait pris cette décision raisonnable.Les séparations étaient douloureuses vous vous en doutez bien!Lucie et Susanne, Edmund et Peter ne s' attendaient pas à vivre une experience hors du temps dans un royaume surnaturel...
Une porte qui s' ouvre sur un autre monde, la porte d' une armoire .
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j1234- Veut-etre un saint/e
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Bonne préparation à la sainte nuit de Noël!
la seconde partie.
j1234- Veut-etre un saint/e
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Re: Le Christ à travers le miroir.
la neige qui est tombée sur le royaume de France avant la saison de l' hiver est un signe que nous pouvons interpréter comme un message d' espérance préfigurant cette France nouvelle qui va recouvrir bientôt la blancheur immaculée de sa robe baptismale par un retour vers le Christ dans son plus jeune âge, celui de Jésus-Enfant et vers Marie à laquelle ce royaume a été consacré.En l' an de grâce 496 la sainte nuit de Noël CLOVIS premier Roi très chrétien d' une longue lignée recevait le baptême des mains consacrées de l' Evêque Rémi, Jésus-Enfant remettait sa propre couronne très gracieuse au fils de David la déposant sur son auguste tête devant laquelle s' inclinera l' univers et cela jusqu' à la fin des temps.Tant que dureront les étoiles qui illuminent la voute céleste l' empire de Clovis demeurera.
L' esprit de l' enfance spirituelle est la clef du bonheur, un avant goût du Paradis avec son beau Ciel bleu azuré et ses neiges éternelles sous nos pieds nus qui ne prendront pas froid dans le jardin des délices.
https://www.youtube.com/watch?v=DBgCZ70lI7A&feature=related
L' esprit de l' enfance spirituelle est la clef du bonheur, un avant goût du Paradis avec son beau Ciel bleu azuré et ses neiges éternelles sous nos pieds nus qui ne prendront pas froid dans le jardin des délices.
https://www.youtube.com/watch?v=DBgCZ70lI7A&feature=related
j1234- Veut-etre un saint/e
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Re: Le Christ à travers le miroir.
Discours de Benoît XVI aux artistes
Chers amis, laissons ces fresques nous parler aujourd'hui, en nous attirant vers le but ultime de l'histoire humaine. Le Jugement dernier, qui trône derrière moi, rappelle que l'histoire de l'humanité est mouvement et ascension, qu'elle est une tension inépuisable vers la plénitude, vers le bonheur ultime, vers un horizon qui dépasse toujours le présent alors qu'il le traverse. Cependant, dans son caractère dramatique, cette fresque place également devant nos yeux le danger de la chute définitive de l'homme, une menace qui pèse sur l'humanité lorsqu'elle se laisse séduire par les forces du mal.
La fresque lance cependant un cri prophétique puissant contre le mal ; contre toute forme d'injustice. Mais pour les croyants, le Christ ressuscité est le Chemin, la Vérité et la Vie. Pour celui qui le suit fidèlement, il est la Porte qui introduit à ce « face à face », à cette vision de Dieu dont naît sans aucune limite le bonheur plein et définitif.
Michel-Ange offre ainsi à notre vision l'Alpha et l'Omega, le Principe et la Fin de l'histoire, et il nous invite à parcourir avec joie, courage et espérance l'itinéraire de la vie.
La beauté dramatique de la peinture de Michel-Ange, avec ses couleurs et ses formes, se fait donc annonce d'espérance, invitation puissante à élever le regard vers l'horizon ultime. Le lien profond entre beauté et espérance constituait également le noyau essentiel du suggestif Message que Paul VI adressa aux artistes, lors de la clôture du Concile œcuménique Vatican II, le 8 décembre 1965 : « A vous tous, proclama-t-il solennellement - l'Eglise du Concile dit à travers Notre voix : si vous êtes les amis de l'art véritable, vous êtes Nos amis ! » (Enchiridion Vaticanum, 1, p. 305). Et il ajouta : « Ce monde dans lequel Nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l'usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l'admiration. Et cela grâce à vos mains... Rappelez-vous que vous êtes les gardiens de la beauté de notre monde » (ibid.).
Le moment actuel est malheureusement marqué, non seulement par des phénomènes négatifs au niveau social et économique, mais aussi par un affaiblissement de l'espérance, par un certain manque de confiance dans les relations humaines, c'est la raison pour laquelle augmentent les signes de résignation, d'agressivité, de désespoir.
Jean-Paul II, dans la Lettre aux Artistes, cite, à ce propos, ces vers d'un poète polonais, Cyprian Norwid : « La beauté est pour susciter l'enthousiasme dans le travail, / le travail est pour renaître » (n. 3). Et plus avant il ajoute : « Parce qu'il est recherche de la beauté, fruit d'une imagination qui va au-delà du quotidien, l'art est, par nature, une sorte d'appel au Mystère. Même lorsqu'il scrute les plus obscures profondeurs de l'âme ou les plus bouleversants aspects du mal, l'artiste se fait en quelque sorte la voix de l'attente universelle d'une rédemption » (n. 10). Et dans sa conclusion, il affirme : « La beauté est la clé du mystère et elle renvoie à la transcendance » (n. 16).
http://www.lepetitplacide.org/article-discours-de-benoit-xvi-aux-artistes--39920568.html
Chers amis, laissons ces fresques nous parler aujourd'hui, en nous attirant vers le but ultime de l'histoire humaine. Le Jugement dernier, qui trône derrière moi, rappelle que l'histoire de l'humanité est mouvement et ascension, qu'elle est une tension inépuisable vers la plénitude, vers le bonheur ultime, vers un horizon qui dépasse toujours le présent alors qu'il le traverse. Cependant, dans son caractère dramatique, cette fresque place également devant nos yeux le danger de la chute définitive de l'homme, une menace qui pèse sur l'humanité lorsqu'elle se laisse séduire par les forces du mal.
La fresque lance cependant un cri prophétique puissant contre le mal ; contre toute forme d'injustice. Mais pour les croyants, le Christ ressuscité est le Chemin, la Vérité et la Vie. Pour celui qui le suit fidèlement, il est la Porte qui introduit à ce « face à face », à cette vision de Dieu dont naît sans aucune limite le bonheur plein et définitif.
Michel-Ange offre ainsi à notre vision l'Alpha et l'Omega, le Principe et la Fin de l'histoire, et il nous invite à parcourir avec joie, courage et espérance l'itinéraire de la vie.
La beauté dramatique de la peinture de Michel-Ange, avec ses couleurs et ses formes, se fait donc annonce d'espérance, invitation puissante à élever le regard vers l'horizon ultime. Le lien profond entre beauté et espérance constituait également le noyau essentiel du suggestif Message que Paul VI adressa aux artistes, lors de la clôture du Concile œcuménique Vatican II, le 8 décembre 1965 : « A vous tous, proclama-t-il solennellement - l'Eglise du Concile dit à travers Notre voix : si vous êtes les amis de l'art véritable, vous êtes Nos amis ! » (Enchiridion Vaticanum, 1, p. 305). Et il ajouta : « Ce monde dans lequel Nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l'usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l'admiration. Et cela grâce à vos mains... Rappelez-vous que vous êtes les gardiens de la beauté de notre monde » (ibid.).
Le moment actuel est malheureusement marqué, non seulement par des phénomènes négatifs au niveau social et économique, mais aussi par un affaiblissement de l'espérance, par un certain manque de confiance dans les relations humaines, c'est la raison pour laquelle augmentent les signes de résignation, d'agressivité, de désespoir.
Jean-Paul II, dans la Lettre aux Artistes, cite, à ce propos, ces vers d'un poète polonais, Cyprian Norwid : « La beauté est pour susciter l'enthousiasme dans le travail, / le travail est pour renaître » (n. 3). Et plus avant il ajoute : « Parce qu'il est recherche de la beauté, fruit d'une imagination qui va au-delà du quotidien, l'art est, par nature, une sorte d'appel au Mystère. Même lorsqu'il scrute les plus obscures profondeurs de l'âme ou les plus bouleversants aspects du mal, l'artiste se fait en quelque sorte la voix de l'attente universelle d'une rédemption » (n. 10). Et dans sa conclusion, il affirme : « La beauté est la clé du mystère et elle renvoie à la transcendance » (n. 16).
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j1234- Veut-etre un saint/e
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Monsieur Soucolline- Aime le chapelet
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dans le froid le réverbère éclaire Lucie et chasse les ténèbres!
au pied d' un réverbère Lucie rencontra son destin et il avait des racines qui sortait de terre, c' était l' arbre de la Croix qui devait apporter la lumière et le Salut du monde.
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LA TACTIQUE DU DIABLE
C. S. Lewis connaît bien la nature humaine ! Sous une forme ludique, et par le jeu d'une mise en scène originale, il donne la parole à un vieux démon tentateur qui fait part de son expérience à une nouvelle recrue. Wormwood, le jeune démon, a mission d'entrainer sa victime sur la mauvaise pente. Screwtape, le démon expérimenté lui propose une véritable stratégie de sabotage de la foi d'un jeune chrétien grâce aux multiples pièges qu'il lui tend.
Et pour que la leçon soit complète, Screwtape lui fait part de sa parfaite connaissance des détours secrets de l'âme humaine : combien fragiles sont les bonnes résolutions ! Que de défauts intimes se cachent derrière nos apparentes qualités !
Mais Screwtape avoue aussi, bien malgré lui, que tous les démons de l'enfer sont démunis face à l'amour inconditionnel de Dieu et son inépuisable capacité à pardonner l'homme qui reconnaît sa défaillance. Et sa tentative pour soustraire sa victime à la protection divine sera finalement mise en échec.
L'approche humoristique de C. S. Lewis n'enlève rien à la finesse et à la pertinence de sa réflexion. Nous nous reconnaissons sans peine dans le miroir qu'il nous tend.
La lecture de ce chef d'oeuvre de C. S. Lewis nous révèle - derrière la façade qui le cache - notre vrai Moi et - derrière les caricatures qui le masquent - le vrai visage du Malin. Il nous aidera à vivre dans la confiance et la sérénité.
Famillechretienne.fr
Un livre à découvrir....
Et pour que la leçon soit complète, Screwtape lui fait part de sa parfaite connaissance des détours secrets de l'âme humaine : combien fragiles sont les bonnes résolutions ! Que de défauts intimes se cachent derrière nos apparentes qualités !
Mais Screwtape avoue aussi, bien malgré lui, que tous les démons de l'enfer sont démunis face à l'amour inconditionnel de Dieu et son inépuisable capacité à pardonner l'homme qui reconnaît sa défaillance. Et sa tentative pour soustraire sa victime à la protection divine sera finalement mise en échec.
L'approche humoristique de C. S. Lewis n'enlève rien à la finesse et à la pertinence de sa réflexion. Nous nous reconnaissons sans peine dans le miroir qu'il nous tend.
La lecture de ce chef d'oeuvre de C. S. Lewis nous révèle - derrière la façade qui le cache - notre vrai Moi et - derrière les caricatures qui le masquent - le vrai visage du Malin. Il nous aidera à vivre dans la confiance et la sérénité.
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Re: Le Christ à travers le miroir.
CS LEWIS est un merveilleux petit garçon qui devait nous offrir une vision du christianisme belle et lumineuse.La transfiguration de nos ames au mont THABOR à la suite du CHRIST en guise de proposition.
La sorçière blanche symbolise la révolte contre DIEU, ce fameux orgueil intellectuel.
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Dim 22 Jan 2012 - 21:38, édité 2 fois
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cet air qui me fait vibrer à chaque fois que je l' écoute.
Ce que réalise ce monsieur est une prouesse technique, il mérite tout notre respect.Ses joues toutes gonflées cela vous semblera peut-être étrange, c' est un instrument à vent et il a besoin de beaucoup d' air voilà-tout.J' ai fais trois ans de cornemuse, c' est très physique aussi!
Narnia Lullaby
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Re: Le Christ à travers le miroir.
magnifique merci beaucoup
Nicolas77- Contemplatif
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Re: Le Christ à travers le miroir.
Pendant la guerre les enfants londoniens devaient partir se réfugier dans la campagne chez l' habitant.Avec les bombardements de l' aviation allemande le gouvernement anglais avait pris cette décision raisonnable.Les séparations étaient douloureuses vous vous en doutez bien!Lucie et Susanne, Edmund et Peter ne s' attendaient pas à vivre une experience hors du temps dans un royaume surnaturel...
Une porte qui s' ouvre sur un autre monde, la porte d' une armoire .
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Mr Tumnus invite Lucie sous son parapluie.Quelle délicate attention!
La rencontre inoubliable entre Mr Tumnus le gentil faune et la merveilleuse Lucie.Tout cela au pied d' un réverbère pas comme les autres.On découvrira plus tard que c' est l' arbre de la Croix...
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