PRESSE PROSTITUEE ET MONDIALISEE
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les menaces à la liberté et à la Vie :: LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (N.O.M.)
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PRESSE PROSTITUEE ET MONDIALISEE
PRESSE PROSTITUEE ET MONDIALISEE : SEULES 4 AGENCES VENDUES A L’INDUSTRIE, A LA FINANCE ET AU COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL, GERENT LES FLUX MONDIAUX DE L’INFORMATION !
Chers amis,
VOICI LA PREUVE ULTIME SELON LAQUELLE LES AGENCES DE PRESS DES MASS MÉDIAS SONT VENDUES AUX INTÉRÊTS MONDIALISTES, FINANCIERS ET MILITAIRES, AINSI QU’AU CARTEL DU PÉTROLE, DES PRODUITS CHIMIQUES ET DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES. Twisted Evil Surprised Mad Exclamation
Une bonne raison supplémentaire de se méfier de ce que l’on lit dans les journaux ou de ce que l’on entend à la TV ou à la radio… Rolling Eyes
SEULES 4 AGENCES DE PRESSE DIRIGENT LES FLUX MONDIAUX DES INFORMATIONS ! Shocked ON EN ARRIVE PRESQUE À UN MONOPOLE MONDIAL. Surprised Exclamation
L’article édifiant, dans lequel nous retrouvons des noms d’individus, de sociétés et d’organismes mondialistes bien connus, ci-dessous…
BONNE RÉVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE, BONNE TYRANNIE ET BONNE MORT ! Exclamation Vic.
Source : http://libertesinternets.wordpress.com/2008/03/06/les-agences-de-presse-du-nouvel-ordre-mondial/
LES AGENCES (DE PRESSE) DU NOUVEL ORDRE MONDIAL
Le 6 mars 2008
Posté par libertesinternets
Geoffrey Geuens - Michel Collon.info - 04/03/2008
4 GRANDES AGENCES DE PRESSE CONTROLENT AUJOURD’HUI L’ESSENTIEL DE L’INFO INTERNATIONALE. En 1992, dans Attention, médias ! (pp. 208-209), nous avions analysé leur QUASI-MONOPOLE MONDIAL. Aujourd’hui, Geoffrey Geuens montre l’INTEGRATION toujours plus poussée DE CES AGENCES DITES « d’information » DANS LES ROUAGES DU POUVOIR ECONOMIQUE ET POLITIQUE. (Michel Collon)
Structurellement INTEGREES AUX DISPOSITIFS DE MAINTIEN DE L’ORDRE POLITIQUE, IDEOLOGIQUE ET SYMBOLIQUE DU CAPITALISME, LES AGENCES INTERNATIONALES DE PRESSE DEMEURENT, AUJOURD’HUI, L’UN DES PRINCIPAUX RELAIS DES INTERETS DES MULTINATIONALES ET LE CŒUR MEME DU COMPLEXE MEDIATICO-INDUSTRIEL. Haut-parleur de la haute finance, « lubrifiant du capital », selon l’expression désormais célèbre de Marx, L’INFORMATION EST PLUS QUE JAMAIS SOUS CONTROLE DU POUVOIR ECONOMIQUE.
En mai 2000, Sun Myung Moon, principal dirigeant de la secte du même nom, annonçait avoir acheté, par l’entremise de sa société de médias News World Communications, longtemps perçue comme une arme de propagande « occidentale » au service de la cause anti-communiste, l’agence United Press International (UPI). La Secte Moon complétait ainsi son Empire industriel, lequel comptait déjà, parmi ses nombreuses propriétés, des écoles, des hôtels, des banques, des journaux et magazines ainsi qu’une usine d’armement.
Aujourd’hui, UPI est dirigée par quelques-unes des figures les plus marquantes du monde de la finance et de la politique de ces dernières années. Son rédacteur en chef, John O’Sullivan, a été conseiller privé de Margaret Thatcher et le fondateur du New Atlantic Initiative, l’un des plus puissants think tanks travaillant simultanément au renforcement des RELATIONS TRANSATLANTIQUES, à la défense inconditionnelle de l’OTAN ainsi qu’à L’ETABLISSEMENT D’UNE ZONE COMMERCIALE DE LIBRE ECHANGE ET DE COMMERCE ENTRE LES DEUX BLOCS NORD-AMERICAIN ET EUROPEEN.
Les dirigeants de cet influent organisme sont, entre autres, Vaclav Havel, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt, Henry Kissinger et Edwin Feulner, le président de la Fondation Heritage, considérée par d’aucuns comme la plus influente boîte à idées des Etats-Unis et cataloguée par certains à l’extrême-droite de l’échiquier politique. D’ailleurs, O’Sullivan est aussi directeur d’études dans cette même institution.
Ian Campbell, correspondant économique pour UPI, a été, quant à lui, chef économiste pour la BANQUE néerlandaise ABN Amro.
Martin Walker, directeur de la correspondance internationale, est un ancien membre du comité de rédaction de la revue International Affairs, le journal de l’Institut pour les Affaires Internationales (RIIA). Mieux connu sous le nom de Chatham House, cet organisme travaille, lui aussi, à la promotion et au soutien des relations entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. AU SERVICE DES MULTINATIONALES AMERICAINES ET BRITANNIQUES, CE CLUB DE L’ELITE MONDIALE EST PRESIDE PAR LORD MARSHALL OF KNIGHTSBRIDGE, LE PRESIDENT DE BRITISH AIRWAYS, VICE-PRESIDENT DE BRITISH TELECOM ET ADMINISTRATEUR DE L’OLIGOPOLE FINANCIER HSBC.
Quant à Martin Hutchinson, rédacteur « économie » chez UPI, il a longtemps travaillé pour la CITIBANK. Enfin, on précisera que le responsable « maison » pour la politique nationale, Peter Roff est l’ancien directeur politique de Newt Gingrich, la figure désormais légendaire de l’ultra-droite américaine, bien connu pour avoir incité « les propriétaires des médias et les annonceurs les plus importants à attaquer vigoureusement les socialistes dans les salles de rédaction »(1).
Reuters, au cœur de la Triade
REUTERS EST ELLE AUSSI PARTICULIEREMENT REPRESENTATIVE DES RELATIONS QUI SE NOUENT, AU NIVEAU MONDIAL, ENTRE L’INFORMATION ET LES PRINCIPALES PUISSANCES ECONOMIQUES, DIPLOMATIQUES ET MILITAIRES QUE SONT LES ETATS-UNIS, L’EUROPE ET LE JAPON. Présidée par Sir Christopher Hogg, aujourd’hui administrateur de GLAXOSMITHKLINE et Air Liquide, après avoir été président des MULTINATIONALES DE L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE Courtaulds et Allied Domecq, l’agence Reuters compte parmi ses administrateurs Roberto Mendoza, ancien vice-président de JP MORGAN CHASE & CO, ancien directeur de la banque d’affaires GOLDMAN SACHS ; Ed Kozel, administrateur de Cisco Systems ; Richard Olver, directeur de la COMPAGNIE PETROLIERE BP AMOCO ; John Craven, administrateur-délégué de la compagnie financière MERRILL LYNCH INTERNATIONAL, ancien directeur de la DEUTSCHE BANK et vice-président de SG Warburg ; ou encore Ian Strachan, ancien directeur d’EXXON MOBIL et président d’ESSO Hong-Kong et Chine.
Il existe également une structure interne au groupe dont l’objectif est d’assurer, à long terme, l’indépendance, l’intégrité et la liberté de l’agence à l’égard des pressions gouvernementales ou encore financières.
Créée pour faire barrage à une éventuelle prise de contrôle « hostile » de l’agence, la société privée Reuters Founders Share est aujourd’hui présidée par le Suédois Pehr Gyllenhammar. FONDATEUR DE LA TABLE RONDE DES INDUSTRIELS EUROPEENS, AMI PERSONNEL D’ETIENNE DAVIGNON ET D’HENRY KISSINGER, CET ANCIEN PATRON DE VOLVO EST AUJOURD’HUI A LA TETE DE CGNU, ADMINISTRATEUR DE LAGARDERE ET DE LA BANQUE D’AFFAIRES LAZARD. Par ailleurs, Gyllenhammar est MEMBRE DU CONSEIL INTERNATIONAL DE LA CHASE MANHATTAN BANK, DE RENAULT-NISSAN ET DE TOSHIBA.
Siège également au conseil de Reuters Founders Share, le Norvégien Uffe Ellemann-Jensen. Président du Parti Libéral Européen et ancien vice-président de l’Internationale Libérale, il est actuellement administrateur de plusieurs filiales du holding A.P. Möller Group (pétrole, gaz, aéronautique, armement).
On citera également le nom de Jacques de Larosière de Champfeu. ANCIEN DIRECTEUR GENERAL DU FMI ET ANCIEN PRESIDENT DE LA BERD (BANQUE EUROPEENNE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT), ACTUEL ADMINISTRATEUR DE FRANCE TELECOM, ALSTOM ET POWER CORPORATION OF CANADA, IL EST AUSSI, DEPUIS PEU, LE CONSEILLER DU PRESIDENT DE LA BANQUE BNP PARIBAS.
Quant à Toyoo Gyohten, également administrateur de Reuters Founders Share, il n’est autre que l’ancien vice-ministre des Finances du Japon et l’actuel PRESIDENT DE L’INSTITUT POUR LES AFFAIRES MONETAIRES INTERNATIONALES. Conseiller de la Bank of Tokyo-Mitsubishi, GYOHTEN EST EGALEMENT MEMBRE DU COMITE EXECUTIF DE LA COMMISSION TRILATERALE ET DU COMITE INTERNATIONAL DU COUNCIL ON FOREIGN RELATIONS (CFR), DEUX INSTITUTIONS MAJEURES DU « NOUVEL ORDRE MONDIAL ».
Reuters, le porte-parole du complexe militaro-industriel
LE CFR EST, EN EFFET, AUJOURD’HUI CONSIDERE COMME LE VERITABLE SECRETARIAT D’ETAT AMERICAIN AUX CLASSES DOMINANTES. SON PRESIDENT HONORAIRE N’EST AUTRE QUE DAVID ROCKEFELLER, LE PRESIDENT DU CONSEIL INTERNATIONAL DE LA CHASE MANHATTAN BANK ; QUANT A SON ACTUEL PRESIDENT, PETER G.PETERSON, IL EST ADMINISTRATEUR DE SONY ET ANCIEN SECRETAIRE D’ETAT AU COMMERCE SOUS NIXON.
On retrouve également parmi les dirigeants du CFR des personnalités telles que Carla A.Hills (ancienne Secrétaire au Commerce des Etats-Unis, administratrice d’AOL Time Warner et de Chevron), Martin Feldstein (ancien conseiller économique du Président Reagan), John Deutch (ancien directeur de la CIA, aministrateur de RAYTHEON, Schlumberger Petroleum et Citigroup) ou encore GEORGE SOROS.
Par ailleurs, le conseil international du CFR compte dans ses rangs Percy Barnevik (patron du FORUM ECONOMIQUE MONDIAL DE DAVOS et administrateur de GENERAL MOTORS), PETER SUTHERLAND (PRESIDENT DE GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL ET DE BP AMOCO, ANCIEN DIRECTEUR GENERAL DE L’OMC ET ANCIEN COMMISSAIRE EUROPEEN), Michel Rocard (ancien Premier Ministre français), Moshe Arens (ancien Ministre de la Défense et ambassadeur d’Israël) ou encore Moeen Qureshi (ANCIEN DIRIGEANT DE LA BANQUE MONDIALE, ancien Premier Ministre du Pakistan et actuel membre du conseil de surveillance de General Electric).
EN REALITE, COMME ON LE VOIT, L’AGENCE REUTERS EST DIRECTEMENT PLACEE SOUS LA TUTELLE DU CAPITAL ET DE SES RELAIS POLITIQUES. ELLE COMPTE EN SON SEIN NON SEULEMENT DES REPRESENTANTS DES PRINCIPALES ORGANISATIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES (FMI, Banque Mondiale) ET DES PLUS PUISSANTS OLIGOPOLES FINANCIERS (HSBC, Golman Sachs, JP Morgan Chase, Merrill Lynch, etc.), MAIS EGALEMENT QUELQUES-UNES DES FIGURES LES PLUS MARQUANTES DE L’IMPERIALISME CONTEMPORAIN (Rockefeller, Gyllenhammar, Gyohten), « ORGANISE » SUR LE MODELE DE LA TRIADE ETATS-UNIS – EUROPE – JAPON .
Enfin, LES PRINCIPAUX SECTEURS DU NOUVEAU COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL SONT, EUX AUSSI, REPRESENTES AU SEIN DES INSTANCES DIRIGEANTES DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE PRESSE qu’il s’agisse de l’aéronautique et de l’armement (United Technologies, Lagardère, British Aerospace), de l’électronique de défense et des télécoms (Cisco System, France Telecom), de l’industrie chimique (GlaxoSmithKline) ou encore de l’industrie énergétique (Exxon Mobil, BP Amoco, Alstom, Air Liquide, AP Möller Group).
Ces LIAISONS ENTRE REUTERS ET CERTAINS DES ACTEURS LES PLUS EN VUE DE LA MILITARISATION CROISSANTE DE L’ECONOMIE, EN TETE DESQUELS LES INDUSTRIELS DE LA DEFENSE ET DU PETROLE, permettent d’expliquer, dans une large mesure, la couverture médiatique des derniers grands conflits militaires laquelle, on le sait, repose sur le
flot d’informations déversées par les grandes agences internationales.
EN METTANT A JOUR L’INFRASTRUCTURE MASQUEE DES AGENCES DE PRESSE, NOUS AVONS TENTE D’ECLAIRER L’OPINION PUBLIQUE SUR LES PRESSIONS QUI PEUVENT S’EXERCER SUR LES REDACTIONS ET METTRE A MAL, CONSCIEMMENT ET AVEC CERTAINES COMPLICITES, LA LIBERTE D’INFORMER DANS LE MONDE.
INFILTREES AU CŒUR DES AGENCES DE PRESSE, LES MULTINATIONALES ONT TISSE LEUR TOILE, PAR-DELA L’ENTRELACEMENT DES DIRECTOIRES ET DES ALLIANCES.
Geoffrey GEUENS
Assistant à l’Université de Liège, auteur de deux ouvrages :
Tous pouvoirs confondus (Anvers, EPO) et Le Complexe médiatico-industriel. Le journalisme belge sous contrôle (Bruxelles, Labor/Espace de libertés)
(1) CHOMSKY Noam et McCHESNEY Robert, Propagande, medias et démocratie, Montréal, Ecosociété, 2000, p.185.
(2) Nous utilisons le terme de « triade » sans que cela ne suppose, à l’instar des thèses professées par Toni Negri, l’existence d’un seul et même Empire. Cette dernière représentation, partagée par une fraction des « anti-mondialistes », est une mystification répondant au fantasme néolibéral du grand marché mondial. En réalité, l’analyse détaillée des relations entre les multinationales et leur Etat respectif ainsi que l’évidente exacerbation des tensions entre grandes puissances mettent en évidence la nature des relations de concurrence profonde et de complicité tacite entre les trois principaux blocs.
Chers amis,
VOICI LA PREUVE ULTIME SELON LAQUELLE LES AGENCES DE PRESS DES MASS MÉDIAS SONT VENDUES AUX INTÉRÊTS MONDIALISTES, FINANCIERS ET MILITAIRES, AINSI QU’AU CARTEL DU PÉTROLE, DES PRODUITS CHIMIQUES ET DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES. Twisted Evil Surprised Mad Exclamation
Une bonne raison supplémentaire de se méfier de ce que l’on lit dans les journaux ou de ce que l’on entend à la TV ou à la radio… Rolling Eyes
SEULES 4 AGENCES DE PRESSE DIRIGENT LES FLUX MONDIAUX DES INFORMATIONS ! Shocked ON EN ARRIVE PRESQUE À UN MONOPOLE MONDIAL. Surprised Exclamation
L’article édifiant, dans lequel nous retrouvons des noms d’individus, de sociétés et d’organismes mondialistes bien connus, ci-dessous…
BONNE RÉVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE, BONNE TYRANNIE ET BONNE MORT ! Exclamation Vic.
Source : http://libertesinternets.wordpress.com/2008/03/06/les-agences-de-presse-du-nouvel-ordre-mondial/
LES AGENCES (DE PRESSE) DU NOUVEL ORDRE MONDIAL
Le 6 mars 2008
Posté par libertesinternets
Geoffrey Geuens - Michel Collon.info - 04/03/2008
4 GRANDES AGENCES DE PRESSE CONTROLENT AUJOURD’HUI L’ESSENTIEL DE L’INFO INTERNATIONALE. En 1992, dans Attention, médias ! (pp. 208-209), nous avions analysé leur QUASI-MONOPOLE MONDIAL. Aujourd’hui, Geoffrey Geuens montre l’INTEGRATION toujours plus poussée DE CES AGENCES DITES « d’information » DANS LES ROUAGES DU POUVOIR ECONOMIQUE ET POLITIQUE. (Michel Collon)
Structurellement INTEGREES AUX DISPOSITIFS DE MAINTIEN DE L’ORDRE POLITIQUE, IDEOLOGIQUE ET SYMBOLIQUE DU CAPITALISME, LES AGENCES INTERNATIONALES DE PRESSE DEMEURENT, AUJOURD’HUI, L’UN DES PRINCIPAUX RELAIS DES INTERETS DES MULTINATIONALES ET LE CŒUR MEME DU COMPLEXE MEDIATICO-INDUSTRIEL. Haut-parleur de la haute finance, « lubrifiant du capital », selon l’expression désormais célèbre de Marx, L’INFORMATION EST PLUS QUE JAMAIS SOUS CONTROLE DU POUVOIR ECONOMIQUE.
En mai 2000, Sun Myung Moon, principal dirigeant de la secte du même nom, annonçait avoir acheté, par l’entremise de sa société de médias News World Communications, longtemps perçue comme une arme de propagande « occidentale » au service de la cause anti-communiste, l’agence United Press International (UPI). La Secte Moon complétait ainsi son Empire industriel, lequel comptait déjà, parmi ses nombreuses propriétés, des écoles, des hôtels, des banques, des journaux et magazines ainsi qu’une usine d’armement.
Aujourd’hui, UPI est dirigée par quelques-unes des figures les plus marquantes du monde de la finance et de la politique de ces dernières années. Son rédacteur en chef, John O’Sullivan, a été conseiller privé de Margaret Thatcher et le fondateur du New Atlantic Initiative, l’un des plus puissants think tanks travaillant simultanément au renforcement des RELATIONS TRANSATLANTIQUES, à la défense inconditionnelle de l’OTAN ainsi qu’à L’ETABLISSEMENT D’UNE ZONE COMMERCIALE DE LIBRE ECHANGE ET DE COMMERCE ENTRE LES DEUX BLOCS NORD-AMERICAIN ET EUROPEEN.
Les dirigeants de cet influent organisme sont, entre autres, Vaclav Havel, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt, Henry Kissinger et Edwin Feulner, le président de la Fondation Heritage, considérée par d’aucuns comme la plus influente boîte à idées des Etats-Unis et cataloguée par certains à l’extrême-droite de l’échiquier politique. D’ailleurs, O’Sullivan est aussi directeur d’études dans cette même institution.
Ian Campbell, correspondant économique pour UPI, a été, quant à lui, chef économiste pour la BANQUE néerlandaise ABN Amro.
Martin Walker, directeur de la correspondance internationale, est un ancien membre du comité de rédaction de la revue International Affairs, le journal de l’Institut pour les Affaires Internationales (RIIA). Mieux connu sous le nom de Chatham House, cet organisme travaille, lui aussi, à la promotion et au soutien des relations entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. AU SERVICE DES MULTINATIONALES AMERICAINES ET BRITANNIQUES, CE CLUB DE L’ELITE MONDIALE EST PRESIDE PAR LORD MARSHALL OF KNIGHTSBRIDGE, LE PRESIDENT DE BRITISH AIRWAYS, VICE-PRESIDENT DE BRITISH TELECOM ET ADMINISTRATEUR DE L’OLIGOPOLE FINANCIER HSBC.
Quant à Martin Hutchinson, rédacteur « économie » chez UPI, il a longtemps travaillé pour la CITIBANK. Enfin, on précisera que le responsable « maison » pour la politique nationale, Peter Roff est l’ancien directeur politique de Newt Gingrich, la figure désormais légendaire de l’ultra-droite américaine, bien connu pour avoir incité « les propriétaires des médias et les annonceurs les plus importants à attaquer vigoureusement les socialistes dans les salles de rédaction »(1).
Reuters, au cœur de la Triade
REUTERS EST ELLE AUSSI PARTICULIEREMENT REPRESENTATIVE DES RELATIONS QUI SE NOUENT, AU NIVEAU MONDIAL, ENTRE L’INFORMATION ET LES PRINCIPALES PUISSANCES ECONOMIQUES, DIPLOMATIQUES ET MILITAIRES QUE SONT LES ETATS-UNIS, L’EUROPE ET LE JAPON. Présidée par Sir Christopher Hogg, aujourd’hui administrateur de GLAXOSMITHKLINE et Air Liquide, après avoir été président des MULTINATIONALES DE L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE Courtaulds et Allied Domecq, l’agence Reuters compte parmi ses administrateurs Roberto Mendoza, ancien vice-président de JP MORGAN CHASE & CO, ancien directeur de la banque d’affaires GOLDMAN SACHS ; Ed Kozel, administrateur de Cisco Systems ; Richard Olver, directeur de la COMPAGNIE PETROLIERE BP AMOCO ; John Craven, administrateur-délégué de la compagnie financière MERRILL LYNCH INTERNATIONAL, ancien directeur de la DEUTSCHE BANK et vice-président de SG Warburg ; ou encore Ian Strachan, ancien directeur d’EXXON MOBIL et président d’ESSO Hong-Kong et Chine.
Il existe également une structure interne au groupe dont l’objectif est d’assurer, à long terme, l’indépendance, l’intégrité et la liberté de l’agence à l’égard des pressions gouvernementales ou encore financières.
Créée pour faire barrage à une éventuelle prise de contrôle « hostile » de l’agence, la société privée Reuters Founders Share est aujourd’hui présidée par le Suédois Pehr Gyllenhammar. FONDATEUR DE LA TABLE RONDE DES INDUSTRIELS EUROPEENS, AMI PERSONNEL D’ETIENNE DAVIGNON ET D’HENRY KISSINGER, CET ANCIEN PATRON DE VOLVO EST AUJOURD’HUI A LA TETE DE CGNU, ADMINISTRATEUR DE LAGARDERE ET DE LA BANQUE D’AFFAIRES LAZARD. Par ailleurs, Gyllenhammar est MEMBRE DU CONSEIL INTERNATIONAL DE LA CHASE MANHATTAN BANK, DE RENAULT-NISSAN ET DE TOSHIBA.
Siège également au conseil de Reuters Founders Share, le Norvégien Uffe Ellemann-Jensen. Président du Parti Libéral Européen et ancien vice-président de l’Internationale Libérale, il est actuellement administrateur de plusieurs filiales du holding A.P. Möller Group (pétrole, gaz, aéronautique, armement).
On citera également le nom de Jacques de Larosière de Champfeu. ANCIEN DIRECTEUR GENERAL DU FMI ET ANCIEN PRESIDENT DE LA BERD (BANQUE EUROPEENNE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT), ACTUEL ADMINISTRATEUR DE FRANCE TELECOM, ALSTOM ET POWER CORPORATION OF CANADA, IL EST AUSSI, DEPUIS PEU, LE CONSEILLER DU PRESIDENT DE LA BANQUE BNP PARIBAS.
Quant à Toyoo Gyohten, également administrateur de Reuters Founders Share, il n’est autre que l’ancien vice-ministre des Finances du Japon et l’actuel PRESIDENT DE L’INSTITUT POUR LES AFFAIRES MONETAIRES INTERNATIONALES. Conseiller de la Bank of Tokyo-Mitsubishi, GYOHTEN EST EGALEMENT MEMBRE DU COMITE EXECUTIF DE LA COMMISSION TRILATERALE ET DU COMITE INTERNATIONAL DU COUNCIL ON FOREIGN RELATIONS (CFR), DEUX INSTITUTIONS MAJEURES DU « NOUVEL ORDRE MONDIAL ».
Reuters, le porte-parole du complexe militaro-industriel
LE CFR EST, EN EFFET, AUJOURD’HUI CONSIDERE COMME LE VERITABLE SECRETARIAT D’ETAT AMERICAIN AUX CLASSES DOMINANTES. SON PRESIDENT HONORAIRE N’EST AUTRE QUE DAVID ROCKEFELLER, LE PRESIDENT DU CONSEIL INTERNATIONAL DE LA CHASE MANHATTAN BANK ; QUANT A SON ACTUEL PRESIDENT, PETER G.PETERSON, IL EST ADMINISTRATEUR DE SONY ET ANCIEN SECRETAIRE D’ETAT AU COMMERCE SOUS NIXON.
On retrouve également parmi les dirigeants du CFR des personnalités telles que Carla A.Hills (ancienne Secrétaire au Commerce des Etats-Unis, administratrice d’AOL Time Warner et de Chevron), Martin Feldstein (ancien conseiller économique du Président Reagan), John Deutch (ancien directeur de la CIA, aministrateur de RAYTHEON, Schlumberger Petroleum et Citigroup) ou encore GEORGE SOROS.
Par ailleurs, le conseil international du CFR compte dans ses rangs Percy Barnevik (patron du FORUM ECONOMIQUE MONDIAL DE DAVOS et administrateur de GENERAL MOTORS), PETER SUTHERLAND (PRESIDENT DE GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL ET DE BP AMOCO, ANCIEN DIRECTEUR GENERAL DE L’OMC ET ANCIEN COMMISSAIRE EUROPEEN), Michel Rocard (ancien Premier Ministre français), Moshe Arens (ancien Ministre de la Défense et ambassadeur d’Israël) ou encore Moeen Qureshi (ANCIEN DIRIGEANT DE LA BANQUE MONDIALE, ancien Premier Ministre du Pakistan et actuel membre du conseil de surveillance de General Electric).
EN REALITE, COMME ON LE VOIT, L’AGENCE REUTERS EST DIRECTEMENT PLACEE SOUS LA TUTELLE DU CAPITAL ET DE SES RELAIS POLITIQUES. ELLE COMPTE EN SON SEIN NON SEULEMENT DES REPRESENTANTS DES PRINCIPALES ORGANISATIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES (FMI, Banque Mondiale) ET DES PLUS PUISSANTS OLIGOPOLES FINANCIERS (HSBC, Golman Sachs, JP Morgan Chase, Merrill Lynch, etc.), MAIS EGALEMENT QUELQUES-UNES DES FIGURES LES PLUS MARQUANTES DE L’IMPERIALISME CONTEMPORAIN (Rockefeller, Gyllenhammar, Gyohten), « ORGANISE » SUR LE MODELE DE LA TRIADE ETATS-UNIS – EUROPE – JAPON .
Enfin, LES PRINCIPAUX SECTEURS DU NOUVEAU COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL SONT, EUX AUSSI, REPRESENTES AU SEIN DES INSTANCES DIRIGEANTES DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE PRESSE qu’il s’agisse de l’aéronautique et de l’armement (United Technologies, Lagardère, British Aerospace), de l’électronique de défense et des télécoms (Cisco System, France Telecom), de l’industrie chimique (GlaxoSmithKline) ou encore de l’industrie énergétique (Exxon Mobil, BP Amoco, Alstom, Air Liquide, AP Möller Group).
Ces LIAISONS ENTRE REUTERS ET CERTAINS DES ACTEURS LES PLUS EN VUE DE LA MILITARISATION CROISSANTE DE L’ECONOMIE, EN TETE DESQUELS LES INDUSTRIELS DE LA DEFENSE ET DU PETROLE, permettent d’expliquer, dans une large mesure, la couverture médiatique des derniers grands conflits militaires laquelle, on le sait, repose sur le
flot d’informations déversées par les grandes agences internationales.
EN METTANT A JOUR L’INFRASTRUCTURE MASQUEE DES AGENCES DE PRESSE, NOUS AVONS TENTE D’ECLAIRER L’OPINION PUBLIQUE SUR LES PRESSIONS QUI PEUVENT S’EXERCER SUR LES REDACTIONS ET METTRE A MAL, CONSCIEMMENT ET AVEC CERTAINES COMPLICITES, LA LIBERTE D’INFORMER DANS LE MONDE.
INFILTREES AU CŒUR DES AGENCES DE PRESSE, LES MULTINATIONALES ONT TISSE LEUR TOILE, PAR-DELA L’ENTRELACEMENT DES DIRECTOIRES ET DES ALLIANCES.
Geoffrey GEUENS
Assistant à l’Université de Liège, auteur de deux ouvrages :
Tous pouvoirs confondus (Anvers, EPO) et Le Complexe médiatico-industriel. Le journalisme belge sous contrôle (Bruxelles, Labor/Espace de libertés)
(1) CHOMSKY Noam et McCHESNEY Robert, Propagande, medias et démocratie, Montréal, Ecosociété, 2000, p.185.
(2) Nous utilisons le terme de « triade » sans que cela ne suppose, à l’instar des thèses professées par Toni Negri, l’existence d’un seul et même Empire. Cette dernière représentation, partagée par une fraction des « anti-mondialistes », est une mystification répondant au fantasme néolibéral du grand marché mondial. En réalité, l’analyse détaillée des relations entre les multinationales et leur Etat respectif ainsi que l’évidente exacerbation des tensions entre grandes puissances mettent en évidence la nature des relations de concurrence profonde et de complicité tacite entre les trois principaux blocs.
Christine2- Avec Saint Benoit
- Messages : 113
Localisation : SDF
Inscription : 22/05/2010
Re: PRESSE PROSTITUEE ET MONDIALISEE
(New York, 25 septembre 1880 – John Swinton, journaliste) .
( Source : Labor’s Untold Story, by Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, published by United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)
Lors d’un banquet new-yorkais auquel avaient été conviés le gratin des journalistes et éditorialistes et alors qu’un invité proposa de lever un toast à la « liberté de la presse », le célèbre John Swinton, rédacteur en chef du New York Times et invité d’honneur, s’était agacé des contorsions sémantiques de confrères obséquieux :
« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées.
On me paie un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico.
Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent.
Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes.
Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez
aussi bien que moi ! ».
( Source : Labor’s Untold Story, by Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, published by United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)
Lors d’un banquet new-yorkais auquel avaient été conviés le gratin des journalistes et éditorialistes et alors qu’un invité proposa de lever un toast à la « liberté de la presse », le célèbre John Swinton, rédacteur en chef du New York Times et invité d’honneur, s’était agacé des contorsions sémantiques de confrères obséquieux :
« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées.
On me paie un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico.
Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent.
Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes.
Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez
aussi bien que moi ! ».
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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Inscription : 04/04/2019
Maurice d'Elbée- Aime la Divine Volonté
- Messages : 825
Inscription : 06/09/2019
Re: PRESSE PROSTITUEE ET MONDIALISEE
Liberté de la presse à nouveau en "mouvement " drones et utilisation cameras individuelles compris
l'article 24 a été voté
Article 24
[size=16]TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES AU SECTEUR DE LA SÉCURITÉ PRIVÉE
Article 7 à Article 19
TITRE III
VIDÉOPROTECTION ET CAPTATION D’IMAGES
(Drones appelés aeronef , ou cameras aeroportées yc. cameras privées )
Article 20 à Article 22
[/size]
l'article 24 a été voté
Article 24
I. – Le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 35 quinquies ainsi rédigé :
« Art. 35 quinquies. – Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »
II. – L’article 35 quinquies de la loi du 28 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne font pas obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, dans le cadre des procédures qu’elles diligentent, d’images et éléments d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale.
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi#tocUniqueId29 A noter aussi les autres articles
A noter aussi les autres articles
[size=16]TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES AU SECTEUR DE LA SÉCURITÉ PRIVÉE
Article 7 à Article 19
TITRE III
VIDÉOPROTECTION ET CAPTATION D’IMAGES
(Drones appelés aeronef , ou cameras aeroportées yc. cameras privées )
Article 20 à Article 22
[/size]
Article 21
Le titre IV du livre II du chapitre Ier du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :
1° Le chapitre unique devient un chapitre Ier et son intitulé est ainsi rédigé :
« Chapitre Ier
« Caméras individuelles » ;
2° L’article L. 241‑1 est ainsi modifié :
a) À la fin du troisième alinéa, les mots : « ainsi que la formation et la pédagogie des agents » sont remplacés par les mots : « , la formation et la pédagogie des agents ainsi que l’information du public sur les circonstances de l’intervention » ;
b) Après le même alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque la sécurité des agents de la police nationale ou des militaires de la gendarmerie nationale ou la sécurité des biens et des personnes est menacée, les images captées et enregistrées au moyen de caméras individuelles peuvent être transmises en temps réel au poste de commandement du service concerné et aux personnels impliqués dans la conduite et l’exécution de l’intervention. » ;
c) La dernière phrase du quatrième alinéa est supprimée ;
d) Après le quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les caméras sont équipées de dispositifs techniques permettant de garantir l’intégrité des enregistrements lorsqu’ils sont consultés dans le cadre de l’intervention. »
Article 22
Le titre VI du titre II du code de la sécurité intérieure est complété par un chapitre II ainsi rédigé :
« Chapitre II
« Caméras aéroportées
« Art. L. 242‑1. – Les dispositions du présent chapitre déterminent les conditions dans lesquelles les autorités publiques mentionnées aux articles L. 242‑5 et L. 242‑6 peuvent procéder au traitement d’images au moyen de caméras installées sur des aéronefs.
« Art. L. 242‑2. – Lorsqu’elles sont mises en œuvre sur la voie publique, les opérations mentionnées aux articles L. 242‑5 et L. 242‑6 sont réalisées de telle sorte qu’elles ne visualisent pas les images de l’intérieur des domiciles ni, de façon spécifique, celles de leurs entrées.
« Les images captées peuvent être transmises en temps réel au poste de commandement du service concerné.
« Art. L. 242‑3. – Le public est informé par tout moyen approprié de la mise en œuvre de dispositifs aéroportés de captation d’images et de l’autorité responsable, sauf lorsque les circonstances l’interdisent ou que cette information entrerait en contradiction avec les objectifs poursuivis.
« Art. L. 242‑4. – Les traitements prévus aux articles L. 242‑5 et L. 242‑6 ne peuvent être mis en œuvre de manière permanente.
« L’autorité responsable tient un registre des traitements mis en œuvre précisant la finalité poursuivie, la durée des enregistrements réalisés ainsi les personnes ayant accès aux images, y compris le cas échéant au moyen d’un dispositif de renvoi en temps réel.
« Hors le cas où ils sont utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, les enregistrements sont conservés pour une durée de trente jours.
« Art. L. 242‑5. – Dans l’exercice de leurs missions de prévention des atteintes à la sûreté de l’État, la défense ou la sécurité publique et de prévention, de recherche, de constatation ou de poursuite des infractions pénales, les services de l’État concourant à la sécurité intérieure et à la défense nationale peuvent procéder, au moyen de caméras installées sur des aéronefs, à la captation, l’enregistrement et la transmission d’images aux fins d’assurer :
« 1° La sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au publics, lorsque les circonstances font craindre des troubles graves à l’ordre public, ainsi que l’appui des personnels au sol en vue de maintenir ou de rétablir l’ordre public ;
« 2° La prévention d’actes de terrorisme ;
« 3° Le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ;
« 4° La protection des bâtiments et installations publics et de leurs abords ;
« 5° La sauvegarde des installations utiles à la défense nationale ;
« 6° La régulation des flux de transport ;
« 7° La surveillance des littoraux et des zones frontalières ;
« 8° Le secours aux personnes ;
« 9° La formation et la pédagogie des agents.
« Art. L. 242‑6. – Dans l’exercice de leurs missions de prévention, de protection et de lutte contre les risques de sécurité civile, de protection des personnes et des biens et de secours d’urgence, les services d’incendie et de secours, les formations militaires de la sécurité civile, la brigade des sapeurs‑pompiers de Paris et le bataillon des marins‑pompiers de Marseille peuvent procéder en tous lieux, au moyen de caméras installées sur des aéronefs, à la captation, l’enregistrement et la transmission d’images aux fins d’assurer :
« 1° La prévention des risques naturels ou technologiques ;
« 2° Le secours aux personnes et la défense contre l’incendie ;
« 3° La formation et la pédagogie des agents.
« Art. L. 242‑7. – Les modalités d’application du présent chapitre et d’utilisation des données collectées sont précisées par un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés. »
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