Paix au Proche-Orient: L'engagement d'Obama...

par **Gilles** Ven 24 Sep 2010 - 3:35

Paix au Proche-Orient:
L'engagement d'Obama

Mise à jour le jeudi 23 septembre 2010 à 21 h 08

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Photo: La Presse Canadienne /AP/Henny Ray Abrams

Le président Obama devant les Nations unies.

Lors de son discours, très attendu, à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, le président américain Barack Obama a tenté de donner un nouveau souffle aux négociations israélo-palestiniennes, alors que ces dernières traversent un moment crucial.
M. Obama a exhorté le monde à soutenir ses efforts en vue de mettre fin au conflit au Proche-Orient.
Il a invité les protagonistes de la région à puiser dans les traditions de tolérance du judaïsme, du christianisme et de l'islam pour aboutir à un traité de paix.
« Si nous faisons cela, quand nous reviendrons ici l'année prochaine, nous pourrions avoir un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations unies : un État de Palestine indépendant vivant en paix avec Israël », a-t-il déclaré.
Le président américain a ajouté qu'il allait mettre tout son poids politique et diplomatique dans la balance, avec les risques que cela comporte pour lui, pour forger une paix entre les Israéliens et les Palestiniens.
M. Obama a également demandé au gouvernement israélien la reconduction du moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie.
« Le moratoire sur les colonies juives a changé les choses sur le terrain et amélioré l'atmosphère des discussions [...]Notre position sur cette question est bien connue. Nous pensons que le moratoire doit être prolongé », a-t-il déclaré.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a menacé de quitter les discussions si Israël ne reconduit pas son moratoire sur la colonisation en Cisjordanie.
De son côté, le premier ministre israélien avait annoncé la semaine dernière qu'il ne prolongerait pas le moratoire de dix mois, mais a suggéré qu'il pourrait limiter l'ampleur des nouvelles constructions.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a promis quant à lui de faire avec le quartette (Union européenne, Russie, États-Unis et ONU) tout ce qui est possible pour que les négociations soient couronnées de succès. Mais il a mis en les deux parties contre « tout acte qui entraverait le progrès » dans les négociations.

Le cas de l'Iran évoqué
Par ailleurs, le président américain a affirmé qu'une solution diplomatique était toujours possible dans le dossier du nucléaire iranien.
« Les États-Unis et la communauté internationale essaient de résoudre leurs différents avec l'Iran, et la porte de reste ouverte à la diplomatie, si l'Iran choisit de l'emprunter. », a-t-il indiqué.

Le président iranien suscite la colère
Évoquant un « complot » américain dans les attentats du 11 septembre lors de son discours devant l'Assemblée générale, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a suscité la colère des délégations européennes et américaine qui ont quitté la salle.

M. Ahmadinejad a déclaré : « quelques éléments à l'intérieur du gouvernement américain ont orchestré l'attentat pour inverser le déclin de l'économie américaine et son emprise sur le Moyen-Orient de manière à sauver le régime sioniste. »

« La majorité du peuple américain de même que d'autres nations et des politiciens sont d'accord avec ce point de vue », a-t-il ajouté.

Parlant d'une autre théorie sur l'attentat, le président iranien a ajouté qu'il avait « été mené par un groupe terroriste, mais le gouvernement américain l'a soutenu et a tiré avantage de cette situation ».

Il a cité une troisième théorie : « un groupe terroriste très puissant et complexe, capable de passer au travers avec succès de toutes les couches de systèmes de renseignement et de sécurité américains, a perpétré l'attentat ».

« C'est le principal point de vue mis en avant par les dirigeants américains », a-t-il dit.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters

Gilles. Ville de Québec - Canada