Lamenais philosophe du XIXè sicèle et le N.W.O

La pensée philosophe chrétien du XIXème demeurent toujours aussi éclatante d'actualité pour parler du Nouvel Ordre Mondial. En son temps Il ne s'était pas trompé.


De Lamennais soulève dans son oeuvre le problème de l'exploitation et de l'asservissement du peuple par les élites politiques et économiques de la société libérale.

La critique du libéralisme économique Lamennais se présente sous la forme d'une interprétation mystique et religieuse de l'histoire fondée sur le christianisme.

A travers sa vision du monde social Lamennais fait preuve d'un grand manichéisme.

La société industrielle du monde libéral (où la valeur des échanges humains est l'argent et non l'homme ; et où l'échange économique est l'archétype de l'échange social) est considérée par Lamennais comme étant l'oeuvre du diable.

La cause des inégalités sociales résulte du non respect des enseignements de justice du Christ.

Dans le monde social, il y a en définitive les forces du bien et les forces du mal qui s'affrontent.

Le peuple est le siège de l'esprit de Dieu. Le peuple veut ce que Dieu veut : c'est à dire la liberté et la justice. Le peuple tient ses droits de Dieu : leur cause est commune.

De l'autre côté, l'organisation matérielle et économique du libéralisme est l'oeuvre du prince des anges déchus : Satan dont la volonté est de défaire l'oeuvre de Dieu.

La pensée de Lamennais s'articule autour de deux principes. En premier lieu, il y a la liberté. Le peuple est asservit. Pour cela il doit rompre ses chaînes qui ne sont que l'oeuvre du diable et non la volonté de Dieu. En second lieu, il y a l'ordre. Il y a une réserve et une limite au principe de liberté. Lamennais n'est pas favorable à l'idée de révolution. L'établissement de la justice sociale et de la vraie liberté (c'est à dire celle du Christ) doit s'effectuer dans le strict respect de la justice, du droit d'autrui et surtout de la propriété.

Lamennais préconise un juste milieu entre l'ordre et la liberté. Il faut établir un équilibre politique entre les deux humeurs sociales que sont la puissance du nombre (le peuple) et la puissance de l'argent (la bourgeoisie). L’ambiguïté de la pensée de Lamennais tient au fait qu'il prône à la fois la révolution ainsi que la non-révolution.

Le peuple selon Lamenais travaille par nécessité. Cela regroupe ceux qui effectuent le travail, qui travaillent et qui permettent à la société d'exister. "Car point de vie sans travail et partout le travail est la destinée du peuple".

Mais la société réserve l'asservissement. Elle le condamne à travers son labeur à une condition proche de la bête : le "cheval" ou le "boeuf" ; "Elle lui crée sous des noms divers une servitude sans terme et une misère sans espérance".

Le responsable de cette situation est le capitalisme qui exploite le travail des autres en ne tenant compte que de l'argent et du profit.

Le capitaliste selon l'art de la rhétorique trompe les exploités en leur faisant croire qu'il agit pour leur bien.

Derrière le langage, en réalité l'entrepreneur se conduit injustement, en entretenant avec ses frères d'autres rapports que ceux qui naissent de l'égalité divine entre les hommes afin de les utiliser à son profit.

" Dieu ne vous a pas faits pour être le troupeau de quelques autres hommes. Il vous a faits pour vivre librement en société comme des frères".

Selon cette citation, Lamennais considère le capitalisme comme étant illégal devant la Loi de Dieu.

Chez Lamennais, le peuple c'est donc à la fois le travail comme punition du péché originel, mais aussi l'incarnation de l'esprit de Dieu.

Pourtant le peuple n'a pas à se retourner contre ses oppresseurs. Car se sont aussi ses frères ! Tous les hommes forment ensembles une société, dont le fondement est celui de la propriété privée. Ainsi la justice sociale voudrait que chacun ait le droit d'être libre et de posséder des biens suffisants pour subvenir à leurs besoins d'existence.

Lamennais affirme le droit à tous à la propriété.

La propriété est considérée comme source de liberté. C'est le lien de l'ordre et de la liberté. Dans la société où règne les commandements du Christ, la propriété est à la fois la source de l'ordre et de la liberté.

Toutes les causes de l'asservissement proviennent de Lucifer. Il faut lutter contre la fausse lumière de Lucifer et restaurer la vraie lumière du Christ. Le règne social du Christ est fondé sur la liberté, la justice, et la fraternité.

La société est pervertie car Satan agit à travers la parole de ceux qui prétendent connaître la vérité. L'art de la rhétorique permet de donner plus de force persuasive au discours du mauvais. Cette rhétorique est utilisée pour justifier l'ordre établit des plus forts contre les plus faibles.

L'asservissement prend source dans l'usage de la parole : la phraséologie.

C'est par la parole que l'on doit combattre pour rétablir l'ordre voulu par Dieu.

Lamennais est un fervent démocrate.

Il est contre la Révolution car elle tranche le débat politique par des moyens de violence. Il accorde une grande importance à la question de l'enseignement libre et de la liberté de conscience. La parole peut servir soit à tromper soit à sauver.

Le peuple est exclu des débats politiques parce qu'il n'est pas entièrement citoyen. Il n'est qu'un citoyen passif. Tandis que les notables sont des citoyens actifs.

Les citoyens actifs se sont fait les protes paroles de la démocratie et de la nation. En réalité ils ont usurpé le droit de vote universel pour en faire un privilège. C'est à dire un droit particulier à un groupe. Le peuple doit accéder à la pleine citoyenneté sans attendre de s'enrichir, n'en déplaise à Guizot (apôtre du suffrage censitaire) !

Le peuple est capable d'entendre ses intérêts et peut lui même les administrer.