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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

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Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 15:37

Voici tout d'abord en introduction l'article de Wikipédia sur le sujet, afin que tout le monde ait les idées claires.

Quelles que soient les limites de l'article ci-dessous, il apparaît comme une base solide de discussion.

Le sédévacantisme (de l'expression latine sede vacante, « le trône de saint Pierre étant vacant », utilisée entre la mort d'un pape et l'élection de son successeur) est une position religieuse défendue par une minorité de catholiques du courant traditionaliste. Ils affirment que depuis 1958 (mort de Pie XII) ou 1963 (mort de Jean XXIII), le siège de Pierre est vacant et que les papes qui se sont succédé depuis ne sont que des usurpateurs.
Sommaire

[masquer]
// Doctrine [modifier]

Les sédévacantistes ne reconnaissent pas la légitimité et donc l'autorité des pontifes régnant à Rome actuellement en raison de leur supposée défaillance dans la Foi catholique. Ils estiment que l'assistance du Saint-Esprit dont le Souverain pontife jouit le préserve de toute errance dans l'enseignement des vérités catholiques ; ce qui est d'ailleurs un dogme de la foi catholique.Pour eux, la ratification des décrets du IIe concile du Vatican et en particulier celui sur la liberté religieuse Dignitatis humanæ serait incompatible avec la possession du Souverain pontificat car cette doctrine aurait été précédemment explicitement condamnée par Pie IX dans son encyclique Quanta Cura. Nostra Ætate, le nouveau Code de Droit canon — qui aurait procédé à l'inversion des fins du mariage — et également certains actes (réunions œcuméniques notamment à Assise sont considérés par les sédévacantistes comme scandaleux et relevant du schisme, de l'hérésie, de l'apostasie pour Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI.Certains s'appuient sur la bulle Cum ex apostolatus officio du Pape Paul IV, qui énonce en 1559 : « S'il apparaissait (...) qu'un Souverain Pontife lui-même, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi Catholique est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux, est nulle, sans valeur, non avenue. » Rejet du magistère récent [modifier]

Tous les sédévacantistes rejettent les réformes du concile Vatican II, et tous les enseignements postérieurs au concile. En conséquence, ils refusent aussi les nouvelles règles disciplinaires du Code de droit canonique de 1983.Ils considèrent le rituel des sacres épiscopaux institué par Paul VI en 1968, comme tout à fait invalide (à l'égal du sacre des évêques anglicans), tout comme le nouveau rituel des ordinations sacerdotales ou de la « nouvelle messe ».Certains y ajoutent le rejet de certains enseignements antérieurs à la mort de Pie XII, comme les modifications apportées au rite de la Semaine Sainte entre 1955 et 1960, ou les réformes du Bréviaire entérinées par Saint Pie X, les considérant comme les prémices du bouleversement des années 1970 et la marque des influences néfastes au sein de l'Église. La dénonciation du « complot maçonnique » [modifier]

Des sédévacantistes étayent leur position par l'existence d'un plan, ou complot, ourdi par la Franc-maçonnerie et différentes sociétés secrètes, ayant pour but la destruction du pouvoir temporel et spirituel de la papauté. Ce complot fut très tôt dénoncé : Clément XII condamna la Franc-maçonnerie par la bulle In eminenti de 1738. D'autre part, des travaux comme ceux de l'abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, mirent au jour un grand nombre de documents inconnus jusqu'alors, tels des correspondances privées entre différents membres de la secte des Illuminés de Bavière. Les papiers secrets de la Haute Vente des Carbonari tombés entre les mains du pape Grégoire XVI évoquent des intentions perverses des Francs-maçons : « Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n'aura besoin que d'être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde. »La plupart des sédévacantistes se fondent sur ces études pour renforcer leur thèse. Différences avec la Fraternité Saint-Pie-X [modifier]

Quoique réfractaires au « conciliabule Vatican II », comme ils le nomment, les sédévacantistes ne sont pas pour autant favorables à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX). En effet, si les origines de ces mouvements sont communes, la FSSPX refuse d'admettre la vacance du Saint-Siège, et fait de l'adhésion formelle aux thèses sédévacantistes un motif d'exclusion. Pour elle, il faut reconnaître l’autorité du pape régnant, sans pour autant lui obéir en tout et a fortiori le suivre dans ses erreurs supposées[1].Pour les sédévacantistes, cette « politique » porte en elle une contradiction interne : pour l'évêque sédévacantiste Mgr Dolan,[2] « la FSSPX s'est opposée à l’apostasie conciliaire non pas avec une réponse vraiment catholique mais plutôt avec la réponse du jugement privé par lequel les doctrines, les décrets et les disciplines universelles de ce qu’ils pensent être l’Église sont sujets à leurs avis privés », position qu'il estime condamnée par l'Église, notamment par la bulle Unam sanctam : « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain ».Dans la première prière du canon de la messe tridentine le nom du pape régnant est mentionné. C'est une prière qui demande au Christ de gouverner son Église en union avec (una cum) le Pape, les évêques et tous ceux qui professent la foi catholique. Cette prière signifie donc que le pape régnant fait l'unité de l'Église en tant qu'instrument de Jésus-Christ qui gouverne l'Église. Contrairement aux autres traditionalistes les sédévacantistes refusent d'être en communion avec la hiérarchie de l'Église qui pour eux serait une fausse hiérarchie. Ils omettent donc le passage "una cum" dans leurs messes. Présence sur Internet [modifier]

L'avènement d'Internet a donné à certains groupes sédévacantistes l'occasion de tenter à donner à leurs thèses une plus large audience. Une des caractéristiques de ces sites est de reproduire et commenter des photos ou montages visant à « démontrer » la généralisation des abus liturgiques les plus choquants ou à « prouver » l'apostasie formelle des papes[réf. nécessaire]. Parmi les supports les plus classiques, on trouve une photo de Jean-Paul II supposé embrasser le Coran[3] ou des photos du pape Benoît XVI allumant un chandelier à sept branches (la menorah des Juifs)[4]. Le thème du « complot » y est omniprésent, en particulier le prétendu « complot maçonnique » à l'intérieur de l'Église catholique. Les sédévacantistes accusent ouvertement plusieurs papes ou cardinaux d'être ou d'avoir été des francs-maçons. Malgré les apparences, cette thématique ne date pas du concile Vatican II. Elle apparaît au lendemain de la crise moderniste, où des personnalités marginales comme Ernest Jouin ou André de La Franquerie développent le même type de théories. Entre autres exemples, le cardinal Mariano Rampolla del Tindaro, mort en 1913, a été l'objet des mêmes accusations que, cinquante ans plus tard, le pape Jean XXIII.Les sédévacantistes expriment également une critique très virulente contre les autres courants traditionalistes et certaines de leurs personnalités, les cibles les plus classiques étant l'abbé Franz Schmidberger, ancien supérieur de la FSSPX, considéré comme un "infiltré", et l'évêque Richard Williamson, accusé d'être rosicrucien[5].Nombre de ces sites présentent en outre une forte tonalité apocalyptique. Pour eux, la fin du XXe siècle marque le début d'une période d'apostasie généralisée, l'Église se trouve sans chef. Tout cela annonce la prochaine venue de l'Antéchrist. Diversité [modifier]

Le sédévacantisme actuel est un terme générique qui regroupe plusieurs tendances. Les sédévacantistes ne sont pas tous du rite latin : il y a aussi des sédévacantistes dans les rites catholiques orientaux.[réf. nécessaire] Les derniers papes reconnus par les sédévacantistes [modifier]

Les sédévacantistes reconnaissent tous en Pie XII un pape légitime. La plupart émettent des doutes sur la légitimité de Jean XXIII. Leurs critiques s'appuient sur l'ambiguïté qu'ils trouvent à l'encyclique Pacem in Terris et sur certains témoignages évoquant l'hétérodoxie de ce pape. La majorité des sédévacantistes le rejette donc tout à fait et estime que son élection en 1958 est douteuse.Le critère permettant de distinguer ceux qui admettent la légitimité de Jean XXIII est leur acceptation du Missel de 1962. Les sédévacantistes complets et les sédéprivatistes [modifier]

On distingue habituellement les sédévacantistes complets qui considèrent celui qui est sur le trône de Pierre comme un imposteur. Ils se réfèrent aux écrits de saint Robert Bellarmin qui fut un grand défenseur de la papauté et qui écrivit différents traités, dont l'un est particulièrement célèbre et apprécié des sédévacantistes complets : De Romano Pontifice. Cet ouvrage en latin n'a jamais été traduit ni publié dans une autre langue.[6]Les sédéprivatistes pensent que les successeurs de Pie XII sont papes matériellement, mais non formellement (materialiter sed non formaliter). Ces derniers (qu'on appelle aussi guérardiens ou cassiciacumistes) adhèrent à la Thèse de Cassiciacum, élaborée par le dominicain Guérard des Lauriers pour tenter d'expliquer l'actuelle vacance du siège apostolique. Pour certains, cette thèse serait battue en brèche par la bulle du Pape Paul IV Cum ex Apostolatus et par les données fondamentales de la philosophie scolastique qui enseigne qu'il ne peut y avoir de matière sans forme... Les conclavistes [modifier]

À différentes occasions, de très petits groupes de sédévacantistes, considérant que l'Église ne pouvait rester sans pape, ont pris l'initiative d'organiser des « conclaves », qui ont débouché sur l'élection d'un certain nombre d'antipapes. De telles élections ont eu lieu en 1990 (David Bawden, se faisant appeler le pape Michel), 1994 (Victor von Pentz, pape Lin II), 1998 (Lucian Pulvermacher, pape Pie XIII, chef de la true Catholic Church et décédé en 2009), 2006 (Oscar Michaelli, pape Léon XIV).Chacun de ces prétendants n'a qu'une poignée de fidèles et la plupart des sédévacantistes rejettent tout conclavisme.Parallèlement, un certain nombre de personnages affirment tenir leurs droits à la papauté d'une révélation divine, comme Clemente Domínguez, fondateur de l'« Église catholique palmarienne », qui s'est fait appeler le pape Clément. Ces mouvements sont souvent présentés comme conclavistes, même s'ils ne partagent pas toutes les idées des autres groupes sédévacantistes ou conclavistes. Genèse du sédévacantisme [modifier]

Naissance des thèses sédévacantistes [modifier]

En août 1971, le jésuite mexicain Joaquin Saenz y Arriaga publie un livre La Nouvelle Église Montinienne dont la conclusion est que le pape Paul VI avait fondé une nouvelle religion, distincte du catholicisme romain traditionnel. En 1973, il publie un autre travail, Sede Vacante, où il affirme nettement que Paul VI, ayant versé dans l'hérésie, avait perdu son autorité papale en vertu de la bulle de Paul IV Cum ex Apostolatus reprise dans le code de droit canon de 1917. Les sédévacantistes s'appuient sur le secret de La Salette pour justifier leurs positions.Les écrits de Saenz donnèrent naissance au mouvement sédévacantiste, mené au Mexique par les pères Saenz, Carmona et Zamora, aux États-Unis par les pères François E. Fenton et Burton Fraser, et en France par le père Guérard des Lauriers (dominicain, qui a développé la thèse dite de Cassiciacum), le père Barbara ou encore le père Vinson. Établissement d'une succession apostolique discutée [modifier]

Article détaillé : Évêque errant.
Plusieurs personnes adhérant aux thèses sédévacantistes se sont vu conférer l'ordination épiscopale par l'archevêque de Hué, Mgr Pierre-Martin Ngô Dinh Thuc. Ce fut le seul évêque de l'Église catholique romaine auquel on attribua avec persistance des sentiments sédévacantistes, même si la réalité de ces sentiments reste discutée. Il sacra notamment Clemente Domínguez en 1976, Guérard des Lauriers. L'Eglise catholique, par un communiqué laconique, a indiqué qu'elle ne prenait pas en considération ces sacres, sans que la formulation retenue puisse traduire un avis clair sur leur validité.Deux évêques particulièrement connus sillonnent l'Amérique et l'Europe en conférant les ordres sacrés : Mgr Daniel Lytle Dolan et Mgr Donald Sanborn de l'association sacerdotale Instauratio Catholica. Leurs lignées respectives remontent aussi à Mgr Thuc.Toujours aux États-Unis, en 1993, l'évêque-émérite catholique d'Arecibo (Porto Rico), Mgr Alfredo José Isaac Cecilio Francesco Méndez-Gonzalez C.S.C., consacra le père Clarence Kelly à l'épiscopat pour la Fraternité Sacerdotale Saint Pie V (FSSPV). La FSSPV est une fraternité de quelques prêtres sédévacantistes, originellement issus de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X créée par Mgr Marcel Lefebvre. Cette FSSPV maintient un séminaire près de New York.Du point de vue de l'Église catholique, toutes ces ordinations sont illicites puisque faites sans mandat pontifical. La question de leur validité, en revanche, n'a jamais été tranchée officiellement. Suivant les théologiens, cette validité est acceptée ou non. Liste des principaux papes selon les courants conclavistes [modifier]

Afin d'éviter de se "perdre" avec les différentes tendances, les fusions, scissions, cette liste est présentée par ordre de date de naissance des "papes"

  • Clément XV (Michel Collin) (1905-1974), prêtre du diocèse de Nancy. Dit avoir eu en 1963 une révélation céleste qui le désigne comme Pape sous le nom de Clément XV. Il prêche une doctrine ultra traditionnelle empreinte de messianisme extra-terrestre. A sa retraite en 1968, sa mouvance connaît diverses scissions, Grégoire XVII se proclame son successeur.
  • Emmanuel 1er (Gino Frediani, né en 1913). Autoproclamé pape (1973-1984) en Italie. Décédé en 1984 sans succession, ses fidèles attendant sa résurrection !
  • Pie XIII, (Lucian Pulvermacher, né en 1918 et décédé en 2009) élu suite à un conclave par téléphone en 1998, auparavant une petite assemblée de religieux avait décrété que les quatre papes ayant succédé à Pie XII étaient des usurpateurs, et qu'il fallait occuper le siège vacant... [7]
  • Pierre II, (Maurice Archieri, né en 1923). Mécanicien automobile en retraite habitant Le Perreux en banlieue parisienne, investi par l'opération du Saint-Esprit (ce sont ses propres termes) en 1995. Son fils Jean-Marie Archieri, (né en 1951) lui succedera.[8]
  • Grégoire XVII (ou Jean-Grégoire XVII) Jean-Gaston Tremblay, Ce canadien, né en 1928 se proclame le successeur de Clément XV en 1968. Installé à Sainte-Jovite au Québec. A nommé son successeur qui sera une femme, Grégoria XVIII !
  • Pierre II (né en 1934) de son vrai nom Manuel Alonso Corral, auparavant "Père Isidore" a pris la succession de Grégoire XVII (Dominguez) en 2005 à la mort de ce dernier.
  • Grégoire XVII (Clemente Domínguez) (1946-2005). Andalou. A la mort de Paul VI, en 1978, il affirma avoir reçu un message de la Vierge, et se proclama successeur du pontife, sous le nom de Grégoire XVII. Il fonde l'Ordre des Carmélites de la Sainte face, excommunie Jean-Paul II, béatifie le général Franco et crée un Vatican dissident.
  • Linus II (Victor Von Pentz, Sud-Africain né en 1953, vivant en Angleterre), élu par un conclave réuni à Assise en Italie en 1994. Quatre jours plus tard, ses partisans tentent de pénétrer au Vatican pour l'installer à la place de Jean-Paul II mais se font refouler par la police.
  • Michael 1er (David Allen Bawden) Américain. Né en 1959, proclamé pape depuis 1990, prétend que Paul VI était le diable lui-même ! [9]
  • Pierre II (William Kamm, allemand né en 1950, vivant en Australie). La Vierge Marie lui aurait directement conseillé de sélectionner pour épouses 12 reines et 72 princesses, qui lui permettraient de redévelopper la race humaine après sa destruction par une boule de feu. Condamné à 10 ans de prison pour agression sexuelle !
Notes et références [modifier]


  1. La position de la FSSPX à l'égard des thèses sédévacantistes est détaillée dans cet article : Ce siège est-il vacant ? [archive]
  2. Conférence de Mgr Dolan [archive]
  3. Par exemple sur le site Church Revolution in Pictures [archive].
  4. Par exemple sur ce site [archive]
  5. Voir ce site [archive].
  6. Il existe sur http://www.fisheaters.com/bellarmine.html une traduction en anglais de l'important chapitre 30 du livre II. On peut en lire ici le début de la traduction française :
    La quatrième opinion est celle de Cajetan, pour qui le pape manifestement hérétique n'est pas ipso facto destitué, mais peut et doit être déposé par l'Église. À mon avis, une telle opinion est indéfendable. En premier lieu, en effet, il est prouvé par des arguments d'autorité et de raison que l'hérétique manifeste est ipso facto destitué. L'argument d'autorité se fonde sur saint Paul (Tite, c. 3), qui stipule que l'hérétique doit être évité après avoir été deux fois averti, donc après s'être montré manifestement obstiné, et ainsi avant toute excommunication ou sentence judiciaire. Et c'est ce que saint Jérôme écrit quand il ajoute que les autres pécheurs sont exclus de l'Église par une sentence d'excommunication, mais que c'est de leur propre fait que les hérétiques s'exilent et se séparent eux-mêmes du corps du Christ. Or, un Pape qui reste Pape ne peut pas être évité, car comment pourrait-on nous demander d'éviter notre propre tête? Comment pouvons-nous nous séparer d'un membre qui nous est uni ?
    Ce principe est le plus sûr. Le non-chrétien ne peut en aucun cas être pape, comme Cajetan l'admet lui-même (ib. c. 26). La raison en est qu'il ne peut pas être la tête puisqu'il n'est pas membre, or celui qui n'est pas chrétien n'est pas membre de l'Église, et un hérétique manifeste n'est pas un chrétien, comme l'enseignent clairement saint Cyprien (lib. 4, Epist. 2), saint Athanase (Scr. 2 cont. Arian.), saint Augustin (Lib. De Grat. Christ. cap. 20), saint Jérôme (contra Lucifer) et d'autres ; l'hérétique manifeste ne peut pas donc être pape.
  7. Site de pie XIII [archive]
  8. site de Pierre II du Perreux [archive]
  9. site de Michael 1er [archive]

Voir aussi [modifier]

Bibliographie [modifier]

Thèses sédévacantistes

  • Mystère d'Iniquité (PDF 3,03 Mo) Enquête théologique, historique et canonique
  • Sur la vacance du Siège apostolique auteur collectif, Carmel Sancta Maria, 4790 Reuland 143, Belgique, 332 pages
  • L’Église éclipsée ? Auteur collectif, Les Amis du Christ Roi, Éditions Delacroix, B.P. 18, 35430 Châteauneuf, 298 pages.
  • Petrus es tu ? Abbé Francesco-Maria Paladino, éditions Delacroix.
Liens internes [modifier]


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Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 16:08

En tout premier lieu je me permets de rappeler quelques repères et valeurs fondamentales du christianisme en 10 points :

1°) LA VERTU EST DANS LE JUSTE MILIEU.

2°) LA VÉRITÉ EN TANT QUE PRINCIPE N'ADMET PAS DE CONTRADICTION DANS SES THÈSES.

3°) LE SACREMENT DE L'ORDRE EST ADMINISTRE PAR UN ÉVÊQUE ÉLU VALIDEMENT, C'EST A DIRE QUI SE SITUE DANS LA CONTINUITÉ DE LA SUCCESSION APOSTOLIQUE SANS INTERRUPTION NI CÉSURE.

4°) TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BÂTIRAI MON ÉGLISE (MT 16,18).

5°) TOUT POUVOIR TEMPOREL DOIT ÊTRE SOUMIS A L'AUTORITÉ DU SOUVERAIN PONTIFE PASTEUR DE LA SAINTE ÉGLISE UNIVERSELLE.

6°) TOUTE AUTORITÉ VIENT DE DIEU SELON LA SAINTE ÉCRITURE.

7°) NOUS AVONS LE DROIT ET LE DEVOIR DE NE PAS OBÉIR A UNE AUTORITÉ QUELLE QUELLE SOIT SI ELLE S'OPPOSE DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT AU COMMANDEMENTS DIVINS ET AUX PRÉCEPTES ÉVANGÉLIQUES.

8°) TOUTE PERSONNE EST INFINIMENT AIMÉE PAR DIEU ET AUCUNE NE PEUT ÊTRE JUGÉE PAR QUICONQUE, DIEU SEUL EN A LE POUVOIR ET L'AUTORITÉ, DIEU SEUL JUGE EN VÉRITÉ.

9°) LA FRANC-MAÇONNERIE A UNE INFLUENCE CERTAINE SUR LES MEMBRES DE LA SAINTE ÉGLISE DU CHRIST DONT BEAUCOUP ONT FAIT PARTIE OU FONT ACTUELLEMENT PARTIE DE LA LA FRANC-MAÇONNERIE DITE ECCLÉSIASTIQUE.

10°) LE CONCILE VATICAN II DANS SES TEXTES EST L'ŒUVRE DE L'ESPRIT-SAINT MAIS SON APPLICATION A GRANDEMENT ÉTÉ INFLUENCÉE PAR L'ESPRIT FRANC-MAÇON.

En remerciant par avance le Saint-Esprit de Dieu d'illuminer nos intelligences et d'ouvrir nos cœurs, car Dieu passe par chacun de nous pour avancer vers la Vérité qu'Il est Lui-même.

Que tout le Ciel se joigne à nous pour faire advenir la lumière de la Vérité, sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Michel Archange.

Bien cordialement dans l'unique Église du Christ, indéfectible et apostolique.

Joannes Maria.
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Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 16:38

Puisque j'observe qu'aucune personne n'ose encore se manifester, j'ajoute :

11°) TOUT SCHISME DANS L'ÉGLISE VIENT NÉCESSAIREMENT DE L'HOMME ET NON DE DIEU.
Joannes Maria
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Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 19:06

Il me semble que les 11 points suffisent puisqu'il n'y a aucune manifestation.

Je reste toutefois disponible pour tout échange sur le sujet.

Merci Jésus merci Marie.

Joannes Maria.
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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par larisson héléna Lun 13 Sep 2010 - 23:57

Merci pour la défense de l'église romaine catholique,apostolique et sainte.
Notre pape Benoit XVI est vraiment un saint homme vivant parmi une meute de loups.
Notre pape Jean Paul II était un saint homme.
Pauvre humanité comme votre coco est dure a entendre et votre nuque raide.
Prions pour l'unité des chrétiens.
Arrêter ces critiques et tous ces mensonges qui détruisent l'unité en Christ.
revenez à la vrai foi.
Dieu est amour, humble, miséricordieux, il n'attend que l'ouverture de vos cœurs pour y faire sa demeure.
La vérité est l'obéissance à notre Saint Père.


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Message par s153A8 Mar 14 Sep 2010 - 0:00

TOUT A FAIT D ACCORD

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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par Joannes Maria Mar 14 Sep 2010 - 10:10

par l'intermédiaire d'un ami :

La Question: Actualités
Tradition catholique contre-révolutionnaire
Flux Articles Commentaires
Le sédévacantisme est une erreur !
6 septembre 2010 par La Question


Le sédévacantisme est un poison spirituel très dangereux !

Le pape n’a pas de supérieur sur la terre capable de le juger,

Seul Jésus-Christ peut démettre le pape de ses fonctions.

La thèse sédévacantiste (Le mot « sédévacantisme » est composé de deux mots latins qui signifient « la Chaire [du Pape] est vacante »), que l’on rencontre parfois dans le milieu traditionaliste, est simplement une thèse erronée, inexacte et fausse, que nous ne devons, ni ne pouvons tolérer dans un esprit de charité, car le sédévacantisme est un poison spirituel très dangereux. Il conduit à une attitude qui n’est pas catholique mais schismatique !

Les mirages séducteurs du sédévacantisme, éloignent de l’Église et des sacrements. L’état d’esprit des sédévacantiste est caractérisé par une idée fixe, qui est presque une obsession : l’éloignement de la hiérarchie suprême de l’Eglise de la foi catholique intégrale. Apparemment, leur esprit s’est figé sur le problème du pape hérétique, qui leur apparaît comme étant très sérieux et sans remède. C’est un cas typique, de par son pessimisme outré, de « Désolation Spirituelle ».

Or, contrairement à ce qu’imaginent les sédévacantistes plusieurs, docteurs, théologiens et papes ont enseigné qu’un pape peut professer des hérésies contre la foi. Le pape Adrien VI († 1523) dit que : « Si dans l’Église Romaine, on considère la tête ou le pontife, il est hors de question qu’un Pape peut errer dans les domaines touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne une hérésie par son jugement propre ou par ses décrets. En vérité, beaucoup de Pontifes Romains ont été hérétiques« . Honorius (625-638), par exemple, a été condamné en 680 par le 3e Concile de Constantinople à cause de ses lettres au Patriarche Sergius, lesquelles étaient favorables à l’hérésie Monothélite. Le dernier en date à avoir été hérétique, fut le Pape Jean XXII (†1334). » Le Bienheureux Pape Pie IX (†1878) a reconnu le danger qu’un pape soit hérétique et « enseigne (…) contrairement à la foi Catholique », et il a ordonné: « ne le suivez pas ». Il dit encore: « Si, dans le futur, un pape enseigne quoi que ce soit contre la foi Catholique, ne le suivez pas. » (Lettre à Mgr. Brizen). Par ailleurs un document pontifical officiel admet qu’un pape peut tomber dans l’hérésie. Il s’agit d’un document du Pape Adrien II, daté de plus de 200 ans après la mort d’Honorius: « Après sa mort, Honorius a été anathématisé par l’Église d’Orient; mais nous ne devons pas oublier qu’il était accusé d’hérésie, le seul crime qui rendait légitime la résistance des inférieurs aux ordres de leurs supérieurs et le refus de leurs doctrines malicieuses. »

Selon Francisco Suarez (1548-1617),

la juridiction ecclésiale peut être parfaitement maintenue, après que le clerc soit tombé dans l’hérésie.

Évidemment l’Écriture Sainte et la Tradition enseignent clairement qu’il y a une profonde incompatibilité in radice (dans la racine) entre la condition d’hérétique et la possession d’un titre de juridiction ecclésiastique, parce qu’un hérétique cesse d’être un membre de l’Église. Cependant une telle incompatibilité n’est pas absolue, c’est pourquoi les théologiens utilisent l’expression in radice (à la racine). De la même manière qu’une plante peut rester verte un certain temps après avoir été déracinée, de même la juridiction peut être maintenue, quoique de manière précaire après que le clerc soit tombé dans l’hérésie (cf. Suarez). Les théologiens basent leur argumentation sur le Droit Canon, Can. 2314: « Tous les apostats de la foi Chrétienne, et chaque véritable hérétique et schismatique encourent l’excommunication ipso facto. S’ils ne respectent pas les avertissements, ils seront privés de leur bénéfice, dignité, office… et, s’ils sont clercs, après les avertissements nécessaires, ils seront déposés. » Puis, le Can. 2264 déclare illicite, mais pas automatiquement invalide, les actes de juridiction posés par quelqu’un qui a été excommunié: « Un acte de juridiction posé par une personne excommuniée, que ce soit au for interne ou au for interne, est illicite; cependant si une sentence condamnatoire a été prononcée, il devient invalide, sans porter préjudice aux prescriptions du Can. 2261; sinon il est valide. »

De ce fait le pape hérétique perd donc effectivement son pontificat sur une déclaration officielle d’hérésie. Néanmoins, et c’est là que réside la difficulté majeure, il est clair qu’une telle déclaration ne peut être juridique, car le pape n’a pas de supérieur sur la terre qui soit capable de le juger, de la sorte même s’il tombe dans une hérésie notoire, le pape ne perd jamais son pontificat. Ce serait seulement un acte non juridique par lequel Jésus-Christ Lui-même démettrait le pape de ses fonctions. Telle est l’opinion défendue par Cajetan et Suarez

Il y a donc deux dangers gigantesques potentiels dans le sédévacantisme : le risque de tomber dans l’hérésie du Conciliarisme – qui a été condamnée par l’Église (en effet qui peut nous dire, de façon certaine, qu’une déclaration d’hérésie venant d’un groupe d’évêques n’est pas une tentative de déposition?) – et de tomber gravement dans le subjectivisme en s’imaginant compétent, à la place du Christ, puisque le pape n’a pas de supérieur sur cette terre, pour juger et déposer le Souverain Pontife, ce qui est une pure folie.

Peu importe comment ils essayent de justifier leur position, il nous faut admettre que la thèse sédévacantiste n’est pas basée sur des faits objectifs, mais plutôt sur du subjectivisme luthérien. Le seul critère objectif requis par la théologie Catholique pour la reconnaissance d’un vrai pape est la reconnaissance de l’élu par les cardinaux, les évêques et par toute l’Église. Dans le cerveau des sédévacantistes, ce critère ne peut plus être objectif, mais devra nécessairement faire appel à une source qui est fondamentalement subjective, même si on essayera de se justifier en la faisant apparaître comme objective. Ainsi, parce que l’attitude sédévacantiste n’est pas basée sur les principes sûrs et objectifs de la théologie, mais sur le subjectivisme qui fait imaginer que le pape est déposé, elle fonctionne comme un puissant repoussoir à l’égard de l’Eglise et agit dans l’esprit selon le mode de la « Désolation Spirituelle » qui est un mal intérieur de l’âme extrêmement grave.



Le subjectivisme, caractéristique du sédévacantisme,

agit dans l’esprit selon le mode de la « Désolation Spirituelle »,

mal intérieur de l’âme extrêmement grave.

Dans le livre des Exercices Spirituels, St. Ignace de Loyola donne les règles du Discernement des Esprits. Voici celles qui devraient être appliquées au cas de Désolation Spirituelle des sédévacantistes: contre-attaquer la tentation par la prière et la pénitence (6e règle); poser un acte de volonté par lequel on refuse de se laisser enfermer dans une controverse qu’on est pas qualifié pour résoudre (12e règle). Pour atteindre ce but, il faut pratiquer une stricte discipline intellectuelle et une mortification de la volonté propre, autrement dit l’humilité. Dans notre vie de tous les jours, il y a beaucoup de problèmes que nous sommes incapables de résoudre, car nous ne sommes pas qualifiés pour. Il nous faut savoir le reconnaître avec humilité. Plus encore, il est nécessaire de calmer et de dédramatiser le problème du pape: quand vous allez apparaître devant St. Pierre, ne pensez pas qu’il vous demandera quelle opinion vous avez eu au sujet de l’un de ses successeurs. Soyons clair: nous ne prétendons pas vouloir évacuer le problème réel de l’Église depuis Vatican II, mais simplement donner quelques règles simples de discipline intellectuelle pour dédramatiser la question sédévacantiste, qui apparaît clairement comme un cas de Désolation Intellectuelle. Souvenons-nous toujours que le démon est un menteur. Il se sert du parasite sédévacantiste pour détourner certaines âmes pieuses des moyens de sanctification, la messe et les sacrements. Soyez sur vos gardes !





St. Ignace enseigne qu’il faut, en cas de Désolation Spirituelle,

contre-attaquer la tentation par la prière et la pénitence .



Quand nous apparaîtrons devant le Christ, il ne nous demandera pas notre opinion sur la légitimité des pontificats de Jean XXIII, Paul VI ou Jean-Paul II. Il nous demandera plutôt si nous avons gardé la foi, et si nous l’avons nourrie en assistant à la messe et en recevant les sacrements.

Certes nous résistons aux autorités ecclésiastiques quand elles s’écartent de la Tradition. Cependant soyons clairs: ce n’est pas par un jugement particulier que nous choisissons ce que nous voulons suivre dans les enseignements des Papes Jean XXIII, Paul XVI, Jean-Paul II ou Benoît XVI, mais c’est en vertu du critère objectif qu’est la Tradition.

Nous professons une communion parfaite avec Pierre et son successeur légitime, le Pape, et pour rien au monde nous ne nous séparerons de Pierre,
le Rocher sur lequel Jésus-Christ a fondé son Église !

Nous avons le droit de refuser les documents officiels qui s’écartent des 2000 ans de Tradition. Citons quelques théologiens de renom. St. Thomas d’Aquin enseigne que, dans des situations extrêmes, il est licite de s’opposer publiquement à une décision papale, comme St. Paul résista à St. Pierre (Galates 2,14). Mais comme Catholiques, nous sommes tenus de croire que l’Église est Une, Sainte, Catholique et Apostolique et nous désirons de tout notre cœur mourir dans cette foi, car hors de l’Église il n’y a pas de salut. Nous professons aussi une communion parfaite avec Pierre et avec son successeur légitime, et pour rien au monde nous ne nous séparerons de Pierre, le Rocher sur lequel Jésus-Christ a fondé son Église. Nous croyons fermement à l’infaillibilité pontificale telle qu’elle a été définie par le Premier Concile du Vatican. Nous reconnaissons que le pouvoir du pape n’est pas absolu, mais qu’il est délimité par la Sainte Écriture et la Tradition.

Enfin à Dieu seul nous rendons une obéissance illimitée et inconditionnelle !

Les sacrements de l’Eglise sont valides !
11 septembre 2010 par La Question

Les rites de l’Eglise catholique, ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides !

Il n’est pas rare d’entendre dire que Vatican II, par sa réforme liturgique, a falsifié tous les sacrements, soit en eux-mêmes soit dans les cérémonies qui les entourent. On les a tellement modifié répètent les sédévacantistes, que la plupart d’entre eux sont devenus inefficaces et invalides. Ainsi, beaucoup s’interrogent parmi les fidèles attachés à la Tradition : est-ce que les sacrements, les ordinations de l’Eglise post-conciliaire sont valides ? Plus grave encore, quelques uns soutiennent l’idée selon laquelle Benoît XVI ne serait pas Pape parce que non validement consacré évêque.

Or, déclarer tout de go invalide un sacrement conféré par l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est absolument inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience ! N’oublions pas qu’en matière liturgique le Magistère romain a tout pouvoir légal pour abroger un ancien rituel et le remplacer par un autre, l’usage constant de l’Église le démontre depuis des siècles.

Déclarer invalide un sacrement conféré dans l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience !

Certes l’Eglise, sous l’emprise du modernisme, fut audacieuse en changeant la manière de conférer les sacrements. Mais pour qu’un sacrement soit valide, il faut la matière, la forme et l’intention. Cela, le pape même ne peut le changer. Précisons d’abord, sur le plan historique, que depuis le simple rite de l’imposition des mains accompli par les Apôtres (cf. l’ordination d’Étienne dans Ac 6, 6) jusqu’à la veille du Concile, la piété multiséculaire de l’Église avait ajouté, depuis le dixième siècle, dans le Pontifical romain, bon nombre de rites secondaires allégoriques, visant à exalter, expliquer visuellement aux fidèles peu cultivés la dignité que conférait l’ordination sacerdotale.

Ces rites jouaient le même rôle que les vitraux dans les cathédrales, enseignant en images aux fidèles les Mystères de la foi, éclairant par là leur piété. Mais tout compte fait, une cathédrale sans vitraux… demeure cathédrale tout autant ! Or ces rites secondaires foisonnaient à tel point qu’en 1439, dans son décret aux Arméniens, le pape Eugène IV fut obligé de préciser que la matière du sacrement était une chose, et l’imposition des mains la forme nécessaire à l’ordination.

Or dans la constitution apostolique Sacramentum Ordinis de 1947, Pie XII contredit formellement le Décret aux Arméniens d’Eugène IV en établissant que la matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire. Cela n’a donc pas une importance si considérable. Il s’ensuit que la modification par le nouveau Pontifical romain de 1968 du texte qui a été abrégée en vue de faire ressortir le rite essentiel du sacrement qui est l’imposition des mains, est légitime, même si elle suprime une part importante de la cérémonie.

La matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire.

L’Autorité souveraine de l’Église a pu dans les siècles et peut encore aujourd’hui changer le geste ou les paroles sacramentels, sans altérer la validité et l’essentiel du sacrement qui est ailleurs. La doctrine constante de l’Eglise est que le prêtre est revêtu d’un caractère sacré indélébile : Tu es sacerdos in æternum. Il a beau faire, devant les anges, devant Dieu, dans l’éternité, il restera prêtre ou évêque. Rappelons trois vérités incontestables :

- 1° Le développement des rites est normal et traditionnel.

- 2° Le Souverain Pontife a tout pouvoir, de par les promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de réformer les rites sacramentels sans que la validité en souffre.

- 3° Juger soi-même de l’invalidité des rites à l’encontre de l’Autorité et de l’usage de « l’Église qui était, est et sera toujours l’infaillible interprète et fidèle législatrice des volontés de Notre-Seigneur », revient à renier la foi en la Sainte Église catholique, article de notre Credo.

Les prêtres ordonnés selon le nouvel Ordo, sont effectivement prêtres.

Les sacro-saints rites ont été changés, il est vrai, et on peut le regretter énormément, mais n’imaginons pas que désormais des milliers de faux prêtres et de faux évêques, voire un faux pape, sont en circulation depuis qu’il y a eu des ordinations selon le nouveau rite ! Une accusation aussi démente mène droit au sédévacantisme que nous avons fermement dénoncé dans ses dangers et funestes conséquences, et conduit à la conclusion que l’Église romaine n’existe plus aujourd’hui, affirmations absolument inacceptables, foles et terrifiantes, car cela signifierait que Satan est vainqueur et a triomphé du Christ !

« Si un laïc était élu Pape, le charisme de l’infaillibilité lui est accordé dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »

Pie XII

Certes, la Réforme liturgique dans son ensemble, la réforme des rites du sacrement de l’ordre incluse, est moralement inacceptable et s’éloigne de façon impressionnante de la foi catholique telle qu’elle a été définie par le Concile de Trente. Mais, on l’oublie trop rapidement, ce qui fait un Pape c’est son élection par le conclave, ceci avant même sa consécration, telle est la source de sa légitimité, fut-il laïc. C’est ce que dira Pie XII dans un discours prononcé en français au IIème Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, congrès qui eut lieu à Rome le 5 octobre 1957 :

« Si un laïc était élu Pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; mais le pouvoir d’enseigner et de gouverner ainsi que le charisme de l’infaillibilité lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »

(Discours, Documentation catholique, n° 1264, p. 1415).

On le voit, un laïc, élu à la papauté, peut avoir le pouvoir de juridiction et de magistère, avec le charisme de l’infaillibilité, et donc être vraiment Pape formellement, immédiatement, étant encore laïc et avant d’avoir reçu la consécration épiscopale (et même l’ordination sacerdotale), contrairement aux prétentions des nouveaux et originaux “sédévacantistes”. Si un laïc peut être un Pape à part entière disposant de l’infaillibilité du seul fait de son élection par le conclave, comment considérer que les Papes depuis Vatican II, tous prêtres et évêques élus selon le mode traditionnel, ne le soient pas. Ceci n’a strictement aucun sens !

Par conséquent, si le rite de la Messe et celui des sacrements, y compris celui de l’ordination épiscopale, qui ont été promulgués après Vatican II par un Pape légitime, et c’est bien le cas pour tous ceux qui se sont succédés sur la chaire de Pierre depuis 1962, ces rites sont, bien que douteux et hautement contestables sur le plan liturgique – ceci est certain – des rites de l’Eglise catholique, ils ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides. Les prêtres selon le nouvel Ordo sont donc effectivement prêtres, les évêques entièrement évêques et les sacrements qu’ils célèbrent, les ordinations qu’ils effectuent, parfaitement valides et authentiques.
Joannes Maria
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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par Her Sam 2 Oct 2010 - 15:09

LE SEDEVACANTISME EST UN PECHE MORTEL !

La Question | 2 octobre 2010 at 12:57

« Sans la monarchie romaine, il n'y a plus d'Église. »

- Joseph de Maistre, Du Pape, 1819 -


Le sédévacantisme est tombé dans le piège du libre examen
dont se firent les avocats Calvin et Luther !

En effet, à constater l’émoi visible de ceux qui s’enferment avec entêtement dans l’option dramatique du schisme, il semble que nos modestes exercices de clarification aient provoqué un certain trouble dans ce petit monde égaré par les vapeurs du libre examen qui reproduit, avec une rare conformité en adoptant hideusement leur identique attitude apostate, le comportement de Calvin et l’hérésie de Luther.

Nous ne reprendrons pas ligne par ligne le tissu des lassantes contrevérités régulièrement assénées par l’idéologie diffusant sataniquement la pensée d’une vacance du Saint-Siège. Cet exercice a montré depuis bien déjà trop longtemps sont inutilité, notamment envers les esprits bornés enfermés dans le sinistre cachot de leurs funestes illusions. Nous nous bornerons simplement à mettre en lumière, une fois encore, la puissante fausseté de l’unique thèse qui forme le tout du discours sédévacantiste, à savoir l’hypothétique absence actuelle d’un pape sur le trône de Pierre et des conséquences terrifiantes qui en découleraient dont en premier l’invalidité des sacrements.

I. Il y a déjà eu des papes hérétiques !

La première difficulté qui apparaît nettement au regard de l’Histoire, avant que nous nous penchions sur celle qui consiste à se demander qui a autorité pour décréter que le Pape « a renoncé à la foi catholique et soutient l’hérésie » , c’est qu’il y eut des précédents en la personne de Papes, sans même évoquer la vie scandaleuse, désordonnée, prévaricatrice, impie, criminelle et corrompue de certains, motif d’un grand trouble, qui enseignèrent ou soutinrent notoirement l’hérésie. Aussi humiliant que cela soit pour l’Eglise, il apparaît manifestement à l’examen que plusieurs Papes se sont fourvoyés dans l’erreur en matière de foi, s’y sont obstinés jusqu’à condamner les tenants de l’orthodoxie, parfois avec une certaine solennité :

- Libère est connu pour sa défaillance coupable de décembre 359, quand il accepte de signer, sous la contrainte de l’Empereur qui le tient prisonnier à Byzance, un formulaire semi-arien.

- Vigile, en 553, favorise l’hérésie en refusant de déclarer clairement la doctrine de l’Église qui affirme deux volontés dans le Christ, l’une divine, l’autre humaine.

- Boniface IV adopte en 612, une attitude non moins équivoque, et Saint Colomban la lui reprochera dans une Lettre d’une impressionnante véhémence !

- Honorius est, de tous les papes hérétiques, le plus célèbre et sans doute le plus gravement coupable qui lui valut l’anathème du VIe Concile de Constantinople, en 680, confirmé par le pape Léon II et repris par tous les grands Conciles œcuméniques jusqu’à l’époque moderne.

- Jean XXII, en Avignon, le jour de la Toussaint 1331, dit que les morts n’entreront dans la vision béatifique qu’à la résurrection, à la fin du monde !

Nous constatons ainsi, sans peine, en quoi l’éventualité qu’un Pape professe une erreur n’est pas chose nouvelle pour l’Eglise. D’ailleurs le Canon 2264 déclare illicite, mais pas automatiquement invalide, les actes de juridiction posés par quelqu’un qui a été excommunié: « Un acte de juridiction posé par une personne excommuniée, que ce soit au for interne ou au for interne, est illicite; cependant si une sentence condamnatoire a été prononcée, il devient invalide, sans porter préjudice aux prescriptions du Can. 2261; sinon il est valide. » Donc le clerc hérétique ne perd pas automatiquement ses fonctions, mais doit être déposé en bonne et due forme par l’autorité légitime avant d'affirmer qu'il n'est plus autoriré à exercer sa charge, autorité qui n’est point humaine et donc bien délicate à convoquer. Nous pouvons en conclure que l’hérésie, même externe, n’enlève pas automatiquement la juridiction.


Seul le Christ peut juger le Pape !

De la sorte, si théoriquement un Pape devrait être déposé s’il enseigne l’hérésie, concrètement il ne l’est jamais pour la simple et bonne raison qu’il n’existe nulle instance ecclésiale possédant l’autorité nécessaire pour procéder à cette déposition. En effet, quelles que soient les fautes personnelles, les prévarications, les scandales, les crimes, les forfaitures, quels que soient les actes schismatiques et les enseignements hérétiques dont les Pontifes constitués en autorité peuvent se rendre coupables, nul n’est habilité de son propre mouvement, de par sa décision personnelle à déclarer déchu de sa charge et dépouillé de ses pouvoirs un membre quelconque de la hiérarchie catholique.

Ceci est juridiquement impossible, spirituellement impensable, formellement irréalisable.


Le Pape n’a pas de supérieur sur la terre !

De ce fait si le Pape hérétique devrait perdre son pontificat sur une déclaration officielle d’hérésie, néanmoins, et c’est là que réside la difficulté majeure, il est clair qu’une telle déclaration ne peut être légalement exécutée, car le Pape n’a pas de supérieur sur la terre qui soit capable de le juger et de le démettre de sa fonction. De la sorte, même s’il tombe dans une hérésie notoire, ce qu’à Dieu ne plaise, le Pape ne perd jamais son pontificat.

Le Cardinal Mgr Ngô-Dinh-Thuc (1897-1984) , excommunié pour la consécration de l'antipape Domínguez, est à l’origine de tous les sacres sédévacantistes et conclavistes,
responsable d’une multitude de lignées épiscopales hérétiques ayant des liens étroits
avec les Vieux Catholiques et avec toutes sortes de sectes et de sectaires,
dont des sociétés maçonniques !


II. Les dangers du sédévacantismes

Mais il y a surtout deux dangers gigantesques potentiels dans le sédévacantisme :

- Le risque de tomber gravement dans le subjectivisme en s’imaginant compétent, à la place du Christ, puisque le Pape n’a pas de supérieur sur cette terre, pour juger et déposer dans son esprit et selon l’effet du libre examen le Souverain Pontife, ce qui est une pure folie.

- Le péril absolu de tomber dans l’hérésie majeure et terrifiante du conciliarisme, ou conclavisme – qui a été condamnée par l’Église (en effet qui peut nous dire, de façon certaine, qu’une déclaration d’hérésie venant d’un groupe d’évêques n’est pas une tentative de déposition ?), dont on sait qu’elle fait surgir des prétendus « Papes », élus par de pseudos évêques, et dont la conséquence directe est l’éclatement en d’innombrables morceaux disparates et de groupuscules ennemis, de la sainte unité de l’Eglise, dès lors brisée, morcelée et infectée irrémédiablement par l’esprit de secte.


La conséquence directe du sédévacantisme est l’éclatement en d’innombrables morceaux disparates de la sainte unité de l’Eglise !


De la sorte, peu importe comment les sédévacantistes essayent de justifier leur position, il nous faut admettre que leur thèse périlleuse est capable de briser définitivement l’Eglise, et qu’elle n’est pas basée sur des décisions juridiques légitimes, mais sur un jugement subjectivif tout droit héritier de Luther.

Le seul critère objectif requis par la théologie catholique pour la reconnaissance d’un vrai Pape, est la reconnaissance de l’élu par les cardinaux réunis en conclave, puis par les évêques et par toute l’Église.

Dans le cerveau des sédévacantistes, ce critère a disparu et ne peut plus être objectif, mais doit nécessairement faire appel à une source qui est fondamentalement personnelle, subjective, même si on essaye de la justifier, à grand renfort de multiples citations, en la faisant apparaître comme objective.


III. L’absence de Pape est impossible

Par ailleurs, un autre problème important du sédévacantisme se signale à l’examen de ses positions, c’est son incapacité à pouvoir expliquer comment l’Église peut continuer d’exister d’une manière visible, alors qu’elle aurait été dépouillée de sa tête. Le sédévacantisme est à ce titre prisonnier d’une erreur formelle indépassable, liée à une interprétation étroite de la bulle de Paul IV, qui ruine toute sa thèse qui tient d’ailleurs en quelques mots : « Nul pape ne peut être hérétique, hors le pape soutenant Vatican II professe des hérésies, donc il n’est pas pape. »

Mais cette façon d’envisager le problème n’est logique qu’en apparence, car l’Histoire nous apprend que par le passé des papes ont soutenu des thèses hérétiques. Que l’Eglise a même reconnu des antipapes lors du grand schisme d’Occident, et que des conciles soutinrent des opinions condamnables. Le sédévacantisme est donc le pur produit d’un syllogisme, d’un hiatus intellectuel, d’une méthode argumentaire schizophrénique.

De plus, il ne faut jamais l’oublier, le jugement des fidèles constatant que les Papes soutiennent l’erreur, pour être éventuellement juste, ne peut cependant avoir force d’autorité canonique pour destituer ou déposer des Papes qui professent l’hérésie. Tout le problème est là. Les sédévacantistes excédent par leur attitude leur capacité légale en tant que membres de l’Eglise et finalement, en s’écartant de la Rome conciliaire par leur jugement subjectif personnel, se font Protestants en croyant demeurer catholiques. Il faut donc, d’obligation certaine, pour éviter cette situation schismatique, rejeter l’hérésie mais reconnaître le Pape quel qu’il soit, tant qu’il n’est pas déposé, non dans ce qu’il enseigne évidemment, mais dans ce qu’il représente comme successeur légitime, même très indigne, de Pierre.

Ainsi donc, bien que le constat des sédévacantistes soit juste lorsqu’ils pointent du doigt les dégâts occasionnés par Vatican II, leur logique est cependant faussée et leur solution inexacte, car sortir de l’Eglise et s’en écarter en établissant des hiérarchies parallèles, en ne reconnaissant plus le Pape comme légitime successeur de Pierre, est une erreur absolue doublée d’une faute gravissime, car c’est abandonner l’épouse mystique du Christ aux brigands.


Mgr Lefebvre le déclarait positivement :

« (…) ceux qui affirment qu'il n'y a pas de Pape simplifient trop les problèmes. La réalité est plus complexe. Si l'on se penche sur la question de savoir si un pape peut être hérétique on s'aperçoit que le problème n'est pas aussi simple qu'on le croirait… » (La Nouvelle Messe et le Pape, 8 novembre 1979).

La remarque de Mgr Lefebvre, montrant en quoi il est très délicat d’affirmer de façon péremptoire qu’un Pape est ou n’est pas hérétique, se double également pour nous d’une certitude fondée en raison naturelle et en conviction surnaturelle, certitude que nous recevons du célèbre auteur Du Pape, le comte Joseph de Maistre, qui fit tant pour défendre l’institution de la Papauté :
« Sans la monarchie romaine, il n'y a plus d'Église. »

Voilà notre conviction profonde, et la raison de notre position légitimiste en matière d’autorité ecclésiale, qui rejoint celle de Joseph de Maistre : la monarchie romaine fonde, fait et établit l’Eglise, et nul ne peut de sa propre volonté, du haut d'un imaginaire tribunal surgi de son jugement subjectif de simple laïc, voire de prêtre, d’évêque ou même de cardinal, décider de son propre chef de ne plus reconnaître le Souverain Pontife. Rien ne dépasse en valeur, la nécessité, par économie de suppléance vitale, la préservation absolue de l'institution Pontificale, d’autant en temps de crise extrême telle que nous la connaissons aujourd'hui, car une cessation de la visibilité de la charge pétrinienne conduirait à un mal plus grand encore facteur d’une destruction certaine pour l’Eglise.

Or, une interrogation suit immédiatement ce que nous venons d’affirmer : cette monarchie, à la faveur du dernier concile, a-t-elle disparue, a-t-elle était abrogée, détruite, modifié ?

La réponse est NON ! Par miracle Vatican II n’a pas touché à la Papauté.

Par miracle Vatican II n’a pas touché à la Papauté !

Dès lors, si la fonction est intacte, si rien, par l’effet d’un grâce toute spéciale, n’a été modifié, perverti, transformé des éléments de la charge Pontificale, oeuvrons et prions pour que d’elle surgisse, à la faveur de la Divine Providence, un bon Pape qui, en convoquant un Vatican III de Tradition restaurera la foi de l’Eglise.

Conclusion

Nous le voyons, l’affirmation hâtive de la thèse sédévacantiste ne permet pas de résoudre une interrogation majeure et centrale, celle de savoir comment l’Église peut-elle continuer d’exister sans un pape à sa tête ? Si l’on suit la conviction des partisans de la vacance du Saint-Siège l’Eglise n’existerait plus. Mais dès lors qu’il y a l’Eglise, et Eglise il y a, il y bien un Pape qui la gouverne.


« les Portes de l’Hadès ne prévaudront jamais contre l'Eglise. »
(Matthieu XVI, 18)


Il n’y a donc au fond qu’une seule question à poser aux sédévacantistes, qui est celle-ci :

Pensez-vous que le Christ soit un menteur, un fabulateur ou un ignorant lorsqu’il déclare : « les Portes de l’Hadès ne prévaudront jamais contre l'Eglise. » (Mt XVI, 18) ?

Si tel n’est pas le cas, pourquoi donc faites-vous cependant de lui un menteur, un fabulateur et un ignorant, en méprisant la Sainte Ecriture, en proclamant, à l’exemple des différentes sectes Protestantes qui se sont séparées de l’Eglise, que les forces de l’Enfer ont triomphé de l’épouse du Christ depuis Vatican II en considérant qu’il n’y plus de successeur sur le trône de l’apôtre Pierre à Rome et que son siège est vacant ?

On le constate ainsi avec effroi, l’implicite de tous les textes sédévacantistes, c’est tout simplement que Notre-Seigneur Jésus-Christ nous aurait menti dans l’Evangile en déclarant, évoquant l’Eglise : « Et portae inferi non paraevalebunt adversus eam ».

Ainsi, au fallacieux prétexte de défendre la Tradition, le sédévacantisme soutient la négation de la parole de Notre-Seigneur dans l’Evangile, collabore à la destruction de la Chaire de l’Apôtre Pierre, et nie l’assurance de l’assistance permanente de Jésus-Christ lui-même auprès de son Epouse mystique :

« Voici que Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des temps. »

Le sédévacantisme est donc un péché mortel !


Her
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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par pax et bonum Sam 2 Oct 2010 - 16:59

Bonjour.
Je suis globalement d'accord avec les 11 propositions de Joannes maria,avec un bémol pour la première et la dernière:
11°) TOUT SCHISME DANS L'ÉGLISE VIENT NÉCESSAIREMENT DE L'HOMME ET NON DE DIEU.
Là,j'irai plus loin en disant que toute division vient du diviseur:diabolos. L'homme qui divise est animé par des esprits plus grands et intelligents qui mesurent les conséquences de la division,ce que ne fait pas l'homme.

1°)la vertu est au milieu

Cette sentence ne résonne pas pour moi comme une parole révélée,mais humaine,comme un dicton d'une sagesse toute humaine où il ne s'agit pas de vertu,mais de mesure.
Le Christ ne se situe pas "au milieu"(et de quoi?). IL EST.
Et il y a de bonnes chances pour que l'Antéchrist paraisse comme l'homme du juste milieu,ce qui rassurera les masses qui lui seront favorables.
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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par Joannes Maria Sam 2 Oct 2010 - 17:46


Oui c'est très exact, mais la vertu et le Christ ne sont pas à confondre, ce serait une grosse erreur.

Tels n'étaient pas mes propos.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

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LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER Empty Re: LE SEDEVACANTISME : CE QUI EST A GARDER CE QUI EST A REJETER

Message par Her Dim 3 Oct 2010 - 9:41

pax et bonum a écrit:Bonjour.
Je suis globalement d'accord avec les 11 propositions de Joannes maria,avec un bémol pour la première et la dernière:
11°) TOUT SCHISME DANS L'ÉGLISE VIENT NÉCESSAIREMENT DE L'HOMME ET NON DE DIEU.
Là,j'irai plus loin en disant que toute division vient du diviseur:diabolos. L'homme qui divise est animé par des esprits plus grands et intelligents qui mesurent les conséquences de la division,ce que ne fait pas l'homme.

1°)la vertu est au milieu

Cette sentence ne résonne pas pour moi comme une parole révélée,mais humaine,comme un dicton d'une sagesse toute humaine où il ne s'agit pas de vertu,mais de mesure.
Le Christ ne se situe pas "au milieu"(et de quoi?). IL EST.
Et il y a de bonnes chances pour que l'Antéchrist paraisse comme l'homme du juste milieu,ce qui rassurera les masses qui lui seront favorables.


Bonjour P&B,

Décidément, je ne suis jamais d'accord avec vous :

Je constate que vous n'étiez pas présent à la dernière conférence du Père Luigi Cenci OFM Conv. de Tarbes, à Bayonne pour les université d'été...
Je n'y ai pas appris grand chose mais j'y ai retenu une perle rare : Chaque fois qu'il y a eu des divisions dans la famille franciscaine, elles ont toujours été suscitées par des Saints qui ont voulu pousser la famille franciscaine qui s'affadissait à un retour vers les charismes du fondateur qu'on a trop vite oublié.

Ensuite, Joannes a raison pour cette notion de "Milieu" car c'est toujours au "Milieu" que Dieu se manifeste... au "Milieu" du Buisson Ardent... au "Milieu" du propiatoire de l'Arche d'Alliance...

Comme vous avez l'air tout à fait remis de votre dernière bastonnade hormis le petit mensonge concernant Chattanooga/Rhône (Il vaut mieux rien mettre), je vous propose de vous préparer à la bastonnade suivante qui ne saurait tarder...

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Message par Her Dim 3 Oct 2010 - 9:44

Hercule a écrit:
pax et bonum a écrit:Bonjour.
Je suis globalement d'accord avec les 11 propositions de Joannes maria,avec un bémol pour la première et la dernière:
11°) TOUT SCHISME DANS L'ÉGLISE VIENT NÉCESSAIREMENT DE L'HOMME ET NON DE DIEU.
Là,j'irai plus loin en disant que toute division vient du diviseur:diabolos. L'homme qui divise est animé par des esprits plus grands et intelligents qui mesurent les conséquences de la division,ce que ne fait pas l'homme.

1°)la vertu est au milieu

Cette sentence ne résonne pas pour moi comme une parole révélée,mais humaine,comme un dicton d'une sagesse toute humaine où il ne s'agit pas de vertu,mais de mesure.
Le Christ ne se situe pas "au milieu"(et de quoi?). IL EST.
Et il y a de bonnes chances pour que l'Antéchrist paraisse comme l'homme du juste milieu,ce qui rassurera les masses qui lui seront favorables.


Bonjour P&B,

Décidément, je ne suis jamais d'accord avec vous :

Je constate que vous n'étiez pas présent à la dernière conférence du Père Luigi Cenci OFM Conv. de Tarbes, à Bayonne pour les université d'été...
Je n'y ai pas appris grand chose mais j'y ai retenu une perle rare : Chaque fois qu'il y a eu des divisions dans la famille franciscaine, elles ont toujours été suscitées par des Saints qui ont voulu pousser la famille franciscaine qui s'affadissait à un retour vers les charismes du fondateur qu'on a trop vite oublié.

Toutes les grandes familles spirituelles ont vu naître dans leur rangs des tempéraments de feu pour ramener leur ordre aux véritables charismes de leur fondateur, comme nous l'a si bien rappelé notre cher Jean-Paul II.

Ensuite, Joannes a raison pour cette notion de "Milieu" car c'est toujours au "Milieu" que Dieu se manifeste... au "Milieu" du Buisson Ardent... au "Milieu" du propiatoire de l'Arche d'Alliance...

Comme vous avez l'air tout à fait remis de votre dernière bastonnade hormis le petit mensonge concernant Chattanooga/Rhône (Il vaut mieux rien mettre), je vous propose de vous préparer à la bastonnade suivante qui ne saurait tarder...

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Message par Her Ven 8 Oct 2010 - 15:25

"pax et bonum"Bonjour.
Je suis globalement d'accord avec les 11 propositions de Joannes maria, avec un bémol pour la première et la dernière :

--//--

1°)la vertu est au milieu

Cette sentence ne résonne pas pour moi comme une parole révélée,mais humaine,comme un dicton d'une sagesse toute humaine où il ne s'agit pas de vertu,mais de mesure.
Le Christ ne se situe pas "au milieu"(et de quoi?). IL EST.
Et il y a de bonnes chances pour que l'Antéchrist paraisse comme l'homme du juste milieu,ce qui rassurera les masses qui lui seront favorables.

Bonjour Pax & Bonum,

Je vous avais déjà répondu sur cette notion de MILIEU la où Dieu se manifeste dans la Bible, mais permettez que je vous en remette une seconde couche pour être certain que vous avez bien compris.

Il s'agit de l'extrait de l'ouvrage d'un ami, Don Raymond
- Ultime Avertissement au Monde - chez Hovine :

"...Cela introduit le discours du pain de vie de Jésus, les pains restants justifient Sa recommandation :

En effet, comme le remarque fort justement Yves Germain , dans les Ecritures, tout ce qui est AU CENTRE est à considérer en premier. Quelques exemples parmi tant d’autres :

“L’arbre de vie est au milieu du jardin.” (Gn 2,9)

“Moi, le Seigneur, je suis au milieu du pays (à l’intérieur) (Ex 8,18)

“Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et tu traceras une croix sur le front des hommes.” (Ez 9,1.4.6)

“Au centre se trouvera le sanctuaire.” (Ez 48,Cool

“Je suis au milieu d’Israël (au sein)” (Joël 2,27)

“Ils le crucifièrent : Jésus au milieu...” (Jn 19,18)
(cf. Yves Germain, L’Apocalypse de St Jean, éd. Mambré)

Nous ne manquerons pas d’y ajouter ces exemples révélateurs. Les douze pierres qui entoureront l’Arche d’Alliance ou Arche de Dieu, sont significativement prises du milieu du Jourdain dont les eaux se sont miraculeusement retirées :

“Emportez-vous d’ici du milieu du Jourdain... douze pierres...” (Jos 4,3)

“Passez en avant de l’Arche d’Alliance de YHWH, votre Dieu, au milieu du Jourdain...” (Jos 4,5)
”Ils emportèrent douze pierres du milieu du Jourdain, selon ce que YHWH avait dit...” (Jos 4,Cool

“Quant aux douze pierres, Josué les fit dresser au milieu du Jourdain...” (Jos 4,9)

“Et les prêtres qui portaient l’Arche s’étaient arrêtés au milieu du Jourdain...” (Jos 4,10)

Et dans le texte même de l’Apocalypse :
“Je vis sept candélabres et au milieu des candélabres quelqu’un semblable à un FIls d’Homme.” (Ap 1,13)
“Voici ce que dit... celui qui marche au milieu des 7 candélabres d’or.” (Ap 2,1)
“Au milieu du trône et tout autour du trône (de Dieu), quatre animaux...” (Ap 4,6)
“L’Agneau qui est au milieu du trône sera le Pasteur.” (Ap 7,17)
“Au milieu de la place se trouvait l’Arbre de Vie...” (Ap 22,2)

Tous ces exemples prouvent sans exception que la notion de milieu concerne directement ou indirectement Dieu. Le milieu est l’expression d’une réalité divine visible ou cachée. Pour sceller l’Alliance avec Dieu, Abraham “fend par le milieu ” les animaux du sacrifice. Le verbe ou la forme hébraïque karath qui conclue l’Alliance, signifie littéralement : “couper une alliance” (Gn 15,10.18; cf Jr 34,18; 1 Sam 11,1-2, 18,3; 1 R 8,9). Au moment de la mort du Christ scellant dans Son Sang l’Alliance Nouvelle de Dieu avec les hommes, le rideau du Temple, séparant le saint du Saint des Saints qui avait abrité l’Arche d’Alliance, “se fend de haut en bas, en deux ” (Mt 27,51) ou “se fend par le milieu ” ! (Luc 25,45) En rappel du Sacrifice de Notre-Seigneur, le prêtre “brise en deux ” l’hostie consacrée.

Si nous “fendons en deux” l’Apocalypse, le MILIEU exact de ce texte composé de 22 chapitres, se trouve entre le 11ème et le 12ème. Or cette CHARNIERE souligne précisément de manière surprenante la succession de l’ANCIENNE et de la NOUVELLE ALLIANCE ! *La dernière phrase du chapitre 11 offre la vision de la réapparition de l’ARCHE D’ALLIANCE; *la première phrase du chapitre 12 qui suit, le signe de la Femme céleste, depuis toujours identifiée à la Vierge :

*11,19. Alors s’ouvrit le Temple de Dieu, celui qui est dans le ciel, et l’ARCHE DE SON ALLIANCE apparaut dans son Temple. Et ce furent des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre et une forte grêle.

*12,1. Puis un grand signe parut dans le ciel: UNE FEMME REVETUE DU SOLEIL, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles.

///////////////////////////////////////////////

Bonne méditation
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