Le jour où la «3ème guerre mondiale» a failli commencer... !
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Le jour où la «3ème guerre mondiale» a failli commencer... !
Le 3 novembre 1983, le jour ou la «3ème guerre mondiale» a failli commencer...
« Nous ne commençons pas la 3ème guerre mondiale ou Pearl Harbour, nous sommes les Etats-Unis d’Amérique. »
Peter Pry – CIA Analyst
Le 3 novembre 1983, des officiers de haut rang de l’OTAN venant de toute l’Europe et d’Amérique du Nord descendent dans un bunker situé en Belgique pour une opération annuelle de communication de routine baptisée «Able Archer».
«Able archer» est un wargame, un jeu de rôle militaire destiné à anticiper des difficultés opérationnelles lors d’une opération de grande envergure. Le scénario, classique pour ce type d’exercice, va d’un simple incident de frontière entre les deux Allemagnes à une guerre nucléaire totale en passant par toutes les étapes diplomatico militaires de ce genre de crise. Sans s’en rendre compte une seule seconde, les protagonistes d’Able Archer, ont failli transformer cet exercice de routine en prélude de la 3ème guerre mondiale.
En effet, cette opération arrive à un moment critique, un des points les plus bas des relations entre les deux blocs depuis 1963. À cette époque, l’URSS déploie un missile SS20 par semaine et de l’autre côté de l’Atlantique, la doctrine de Reagan est, qu’au pire, la parité entre les deux pays constitue un minimum pour pouvoir négocier.
Élu sur un message clair, «America is back», après la débâcle iranienne de Jimmy Carter, Ronald Reagan vient de livrer son discours le plus agressif sur le sujet en qualifiant l’URSS d’Empire du Mal (Evil Empire) et en parlant de lutte entre le bien et le mal.
La réponse américaine aux SS20, s’appelle Pershing 2, un missile balistique, posté en Europe de l’Ouest à seulement 6 ou 7 minutes de leurs objectifs en territoire soviétique, de quoi exacerber l’inquiétude des responsables politiques et militaires qui y voient la possibilité pour l’Ouest d’effectuer une frappe surprise tactique afin de désorganiser l’Etat major et d’empêcher une riposte à une seconde frappe, massive cette fois.
À la tête de l’URSS, un homme âgé (70 ans) et malade (un grave problème rénal), secondé par un premier cercle dont la moyenne d’âge est de 74/75 ans. Hantés à l’idée d’avoir une subir une nouvelle opération «Barbarossa» mais cette fois atomique l’état-major russe est sous tension permanente. Le moto de Iouri Andropov est « ne pas manquer » sous entendu le petit signe qui préviendra que les Américains attaquent. le prix du sang pour les transfusions, les déplacements des diplomates, le nombre de fenêtres éclairées dans les ministères de la Défense des pays de l’OTAN, tous les indicateurs sont quotidiennement scrutés à la recherche de quelque message subliminal.
Et puis arrive Star Wars, pas le film de George Lucas, mais le programme d’Initiative de Défense Stratégique, qui vient ajouter au glaive, le bouclier et achevé de déséquilibré le rapport de force stratégique entre les deux nations.
Le 31 août 1983, l’ordre de tirer sur un avion-espion américain qui va se révéler être le vol 007 de la Korean Airlines, un 747 avec 269 personnes à bord, témoigne du niveau de stress qui atteint l’appareil soviétique à cette époque. Certains analystes russes, pensent même que cet événement peut également fournir l’alibi que l’Ouest attend pour tout déclencher.
À ce stade, Moscou est littéralement persuadé que l’Ouest est à tout moment le doigt sur le bouton, en train de compter les secondes qui restent avant de déclencher le feu nucléaire. Et au jeu du « ne pas manquer » d’Andropov, une opération « full scale » de l’OTAN ne risque pas de passer inaperçue. Ce type d’exercice est perçu par les soviétiques comme un acte provocant, destiné à déstabiliser ou tester leur capacité à réagir. De plus, l’Etat major est persuadé qu’un tel exercice constituerait un rideau de fumée idéal pour le lancement d’une vraie guerre.
Impressionnée par le volume des communications échangées, la sensibilité des Soviétiques atteint son paroxysme. En gros l’avant-dernière marche de leur DefCon. Et quand, dans sa dernière phase « Able Archer » ordonne le tir des missiles le monde est à « ça » de vivre l’apocalypse.
« Ça » pourtant, n’arrivera pas et aura même, finalement des conséquences plutôt positives. Traumatisé par le fait d’être passés à coté d’une guerre nucléaire sans jamais sans être rendu compte, le gouvernement américain, quand il comprend ce qui c’est passé, réalise l’importance d’améliorer la communication avec son vieil ennemi. Et quand, cinq ans plus tard, un journaliste pose à Ronald Reagan visitant la place rouge accompagné de Gorbatchev, la question « Pensez-vous toujours que l’URSS soit l’empire du mal », celui-ci répond, un peu piteusement non, la guerre froide est finie, ou presque.
Voila l’histoire racontée par « 1983 – The Brink of Apocalypse », un formidable documentaire de Channel 4. Et quand je dis formidable, je pèse mes mots. Recherche documentaire, interviews exclusives de 1er ordre de personnalités influentes de l’époque et des deux camps (Robert McFarlane, Conseiller national pour la sécurité du Président Reagan, Vladimir Kryuchkov, le patron du KGB en 1983, pour n’en citer que deux), petite touche de reconstitution, bande son new-wave de rigueur (Franky goes to Hollywood, David Bowie, Bronsky beat, PIL) : que du bon !
Il faut entendre Robert McFarlane évoquer la projection du « Jour d’après » devant Ronald Reagan à Camp David et de l’impact que le film avait pu avoir sur l’état d’esprit du président. Impression confirmée par l’intéressé lui-même dans ses mémoires. Pour son 1er brief sur une Single Integrated Operation Plan (SIOP), la version US d’un wargame, Reagan note : le 1er chiffre sur lequel je suis tombé était une statistique qui indiquait qu’au moins 150 millions d’Américains mourraient en cas de guerre nucléaire, même en cas de victoire. Et il y avait toujours des gens au Pentagone pour croire qu’une guerre nucléaire était gagnable, je pensais qu’ils étaient dingues.
Vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=UUGq0JdupNY
Gilles. Ville de Québec - Canada
« Nous ne commençons pas la 3ème guerre mondiale ou Pearl Harbour, nous sommes les Etats-Unis d’Amérique. »
Peter Pry – CIA Analyst
Le 3 novembre 1983, des officiers de haut rang de l’OTAN venant de toute l’Europe et d’Amérique du Nord descendent dans un bunker situé en Belgique pour une opération annuelle de communication de routine baptisée «Able Archer».
«Able archer» est un wargame, un jeu de rôle militaire destiné à anticiper des difficultés opérationnelles lors d’une opération de grande envergure. Le scénario, classique pour ce type d’exercice, va d’un simple incident de frontière entre les deux Allemagnes à une guerre nucléaire totale en passant par toutes les étapes diplomatico militaires de ce genre de crise. Sans s’en rendre compte une seule seconde, les protagonistes d’Able Archer, ont failli transformer cet exercice de routine en prélude de la 3ème guerre mondiale.
En effet, cette opération arrive à un moment critique, un des points les plus bas des relations entre les deux blocs depuis 1963. À cette époque, l’URSS déploie un missile SS20 par semaine et de l’autre côté de l’Atlantique, la doctrine de Reagan est, qu’au pire, la parité entre les deux pays constitue un minimum pour pouvoir négocier.
Élu sur un message clair, «America is back», après la débâcle iranienne de Jimmy Carter, Ronald Reagan vient de livrer son discours le plus agressif sur le sujet en qualifiant l’URSS d’Empire du Mal (Evil Empire) et en parlant de lutte entre le bien et le mal.
La réponse américaine aux SS20, s’appelle Pershing 2, un missile balistique, posté en Europe de l’Ouest à seulement 6 ou 7 minutes de leurs objectifs en territoire soviétique, de quoi exacerber l’inquiétude des responsables politiques et militaires qui y voient la possibilité pour l’Ouest d’effectuer une frappe surprise tactique afin de désorganiser l’Etat major et d’empêcher une riposte à une seconde frappe, massive cette fois.
À la tête de l’URSS, un homme âgé (70 ans) et malade (un grave problème rénal), secondé par un premier cercle dont la moyenne d’âge est de 74/75 ans. Hantés à l’idée d’avoir une subir une nouvelle opération «Barbarossa» mais cette fois atomique l’état-major russe est sous tension permanente. Le moto de Iouri Andropov est « ne pas manquer » sous entendu le petit signe qui préviendra que les Américains attaquent. le prix du sang pour les transfusions, les déplacements des diplomates, le nombre de fenêtres éclairées dans les ministères de la Défense des pays de l’OTAN, tous les indicateurs sont quotidiennement scrutés à la recherche de quelque message subliminal.
Et puis arrive Star Wars, pas le film de George Lucas, mais le programme d’Initiative de Défense Stratégique, qui vient ajouter au glaive, le bouclier et achevé de déséquilibré le rapport de force stratégique entre les deux nations.
Le 31 août 1983, l’ordre de tirer sur un avion-espion américain qui va se révéler être le vol 007 de la Korean Airlines, un 747 avec 269 personnes à bord, témoigne du niveau de stress qui atteint l’appareil soviétique à cette époque. Certains analystes russes, pensent même que cet événement peut également fournir l’alibi que l’Ouest attend pour tout déclencher.
À ce stade, Moscou est littéralement persuadé que l’Ouest est à tout moment le doigt sur le bouton, en train de compter les secondes qui restent avant de déclencher le feu nucléaire. Et au jeu du « ne pas manquer » d’Andropov, une opération « full scale » de l’OTAN ne risque pas de passer inaperçue. Ce type d’exercice est perçu par les soviétiques comme un acte provocant, destiné à déstabiliser ou tester leur capacité à réagir. De plus, l’Etat major est persuadé qu’un tel exercice constituerait un rideau de fumée idéal pour le lancement d’une vraie guerre.
Impressionnée par le volume des communications échangées, la sensibilité des Soviétiques atteint son paroxysme. En gros l’avant-dernière marche de leur DefCon. Et quand, dans sa dernière phase « Able Archer » ordonne le tir des missiles le monde est à « ça » de vivre l’apocalypse.
« Ça » pourtant, n’arrivera pas et aura même, finalement des conséquences plutôt positives. Traumatisé par le fait d’être passés à coté d’une guerre nucléaire sans jamais sans être rendu compte, le gouvernement américain, quand il comprend ce qui c’est passé, réalise l’importance d’améliorer la communication avec son vieil ennemi. Et quand, cinq ans plus tard, un journaliste pose à Ronald Reagan visitant la place rouge accompagné de Gorbatchev, la question « Pensez-vous toujours que l’URSS soit l’empire du mal », celui-ci répond, un peu piteusement non, la guerre froide est finie, ou presque.
Voila l’histoire racontée par « 1983 – The Brink of Apocalypse », un formidable documentaire de Channel 4. Et quand je dis formidable, je pèse mes mots. Recherche documentaire, interviews exclusives de 1er ordre de personnalités influentes de l’époque et des deux camps (Robert McFarlane, Conseiller national pour la sécurité du Président Reagan, Vladimir Kryuchkov, le patron du KGB en 1983, pour n’en citer que deux), petite touche de reconstitution, bande son new-wave de rigueur (Franky goes to Hollywood, David Bowie, Bronsky beat, PIL) : que du bon !
Il faut entendre Robert McFarlane évoquer la projection du « Jour d’après » devant Ronald Reagan à Camp David et de l’impact que le film avait pu avoir sur l’état d’esprit du président. Impression confirmée par l’intéressé lui-même dans ses mémoires. Pour son 1er brief sur une Single Integrated Operation Plan (SIOP), la version US d’un wargame, Reagan note : le 1er chiffre sur lequel je suis tombé était une statistique qui indiquait qu’au moins 150 millions d’Américains mourraient en cas de guerre nucléaire, même en cas de victoire. Et il y avait toujours des gens au Pentagone pour croire qu’une guerre nucléaire était gagnable, je pensais qu’ils étaient dingues.
Vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=UUGq0JdupNY
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Le jour où la «3ème guerre mondiale» a failli commencer... !
Il suffit quelquefois de peu. L’incroyable histoire de ce lieutenant-colonel russe Stanislav Yevgrafovich Petrov le prouve !
Son travail, dans un poste de lancement de missiles nucléaires, était à se préparer à une attaque américaine, et répliquer si besoin. La tension était à l’époque à son maximum (les Russes avaient abattu un avion civil coréen de New York quinze jours auparavant). Au soir du 26 septembre 1983, voilà que l’ordinateur signale un missile nucléaire en provenance des États-Unis. Petrov préfère attendre : « car si les Américains attaquaient, ils ne lanceraient pas un seul missile. »
pensa-t-il.
Mais voilà qu’un autre est signalé, puis deux, trois, quatre et finalement cinq. Alors que son écran géant lui ordonne de frapper, Petrov continue de trouver cela louche. Alors il ne déclenche pas l’attaque. Il avait eu amplement raison. Une position rare et étrange du soleil avait trompé l’ordinateur, qui avait pris des rayons de lumière pour des missiles.
Aucune bombe n’allait tomber sur Moscou, aucune sur les États-Unis en retour. Petrov fut congratulé une demi-heure, pour ensuite être condamné pour ne pas avoir suivi le protocole. Il fut bon pour la retraite prématurée et 200$ de pension par mois ! Cet homme avait pourtant sauvé le monde. Il méritait bien plus qu’Obama de recevoir le prix Nobel de la paix.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislav_Petrov
*******************************************************
Mise à jour le jeudi 1 août 2013 à 15 h 43 HAE
Le discours d'Élisabeth II était prêt en cas de 3e guerre mondiale
Les relations entre l'Union soviétique et l'Occident étaient si tendues il y a trente ans que les responsables anglais avaient rédigé un discours que devait prononcer la reine Élisabeth II en cas de déclenchement d'une guerre nucléaire, comme le révèlent des archives rendues publiques jeudi.
Le discours de la reine aurait pu être diffusé au printemps 1983 sur fond de tensions entre les États-Unis et l'Union soviétique, durant l'année où le président américain Ronald Reagan avait décrit l'Union soviétique comme « l'empire du mal ».
Rédigé par des responsables gouvernementaux, le discours hypothétique faisait partie d'un protocole secret conçu pour préparer l'Angleterre à la menace d'une Troisième Guerre mondiale.
Dans ce discours, la reine devait appeler les Anglais à rester unis et déterminés face à la « folie de la guerre ».
Le texte commence en faisant allusion au traditionnel discours prononcé par la reine Élisabeth II à Noël. « Les horreurs de la guerre n'auraient pas pu sembler plus éloignées de ma famille alors que je partageais la joie de Noël avec la famille de plus en plus grande du Commonwealth », aurait eu à dire la reine.
« Aujourd'hui, la folie de la guerre se répand à travers le monde et notre courageux pays doit une fois de plus se préparer à survivre face à l'adversité ».
La reine devait poursuivre ainsi : « Je n'ai jamais oublié la peine et la fierté que j'ai ressenties tandis que j'étais devant la radio dans la chambre avec ma sœur, à écouter les mots de mon père [le roi George VI] ce jour décisif de 1939 [au début de la Seconde Guerre mondiale] ».
« À aucun moment je n'ai imaginé que ce solennel et terrible devoir me reviendrait », aurait dû poursuivre la reine.
Le discours mentionnait également le second fils de la reine, le prince Andrew, qui servait à l'époque dans la Royal Navy.
« Si les familles restent unies et déterminées, abritent ceux qui sont seuls et sans protection, la volonté de survivre de notre pays ne pourra être brisée », aurait pu dire la reine.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le jour où la «3ème guerre mondiale» a failli commencer... !
Guerre Froide : L'homme Qui Sauva Le Monde le Documentaire
HD 2015
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, en pleine guerre froide, le lieutenant-colonel Petrov est de service.
Petrov a prévenu sa hiérarchie que ce qui était en train de se dérouler n'était qu’une fausse alerte, et comme le dit Wired, «il suppliait le ciel d’avoir raison». Et il avait raison. S’il avait fait le choix inverse, l’état-major aurait probablement lancé une attaque nucléaire de riposte sur les Etats-Unis et ses alliés. Qui auraient à leur tour probablement répliqué.
«C’était mon travail, mais ils ont eu de la chance que je sois aux manettes ce soir-là.»
Ses collègues et lui, en bon professionnels de l’armée, avaient été formés à transmettre l’information coûte que coûte.
Petrov est encore en vie, rapporte Wired, et vit de sa petite pension militaire dans un village près de Moscou.
http://www.slate.fr/monde/78394/stanislav-petrov-guerre-froide
HD 2015
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, en pleine guerre froide, le lieutenant-colonel Petrov est de service.
Petrov a prévenu sa hiérarchie que ce qui était en train de se dérouler n'était qu’une fausse alerte, et comme le dit Wired, «il suppliait le ciel d’avoir raison». Et il avait raison. S’il avait fait le choix inverse, l’état-major aurait probablement lancé une attaque nucléaire de riposte sur les Etats-Unis et ses alliés. Qui auraient à leur tour probablement répliqué.
«C’était mon travail, mais ils ont eu de la chance que je sois aux manettes ce soir-là.»
Ses collègues et lui, en bon professionnels de l’armée, avaient été formés à transmettre l’information coûte que coûte.
Petrov est encore en vie, rapporte Wired, et vit de sa petite pension militaire dans un village près de Moscou.
http://www.slate.fr/monde/78394/stanislav-petrov-guerre-froide
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