Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
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Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Les signes annonciateurs d’une troisième guerre mondiale s’accumulent.
par Eberhard Hamer (www.mittelstandsinstitut-niedersachsen.de)
Les USA traversent, non seulement en raison du rachat des dettes des banques par l’Etat, mais aussi de leur dette publique qui avait déjà énormément augmenté – leurs crédits à l’étranger leur coûtent 1 milliard de dollars par jour – leur pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Si les flux financiers cessent ou s’ils se détournent du dollar, les USA sont en faillite.
Pourtant les USA ne font pas un effort d’économie suffisant pour réduire leur dette publique croissante. Ils n’augmentent pas les impôts pour accroître leurs recettes, ne tentent guère de rogner sur les budgets publics, surtout pas sur leur budget militaire, celui qui a le plus augmenté.
Il faut dire que les USA, en divers endroits du monde, ont engagé au total 200 000 soldats. C’est pourquoi personne n’a compris que le plus grand chef de guerre du monde ait reçu le Prix Nobel de la paix bien qu’il ait renforcé ses troupes. Peut-être était-ce une mesure préventive, car la guerre en Iran dépend avant tout de lui.
Les exemples de chefs politiques qui, confrontés à un échec économique, ont choisi la guerre comme dernier recours pour se maintenir au pouvoir abondent dans l’histoire.
C’est encore plus vrai lorsqu’un pays connaît des crises économiques successives et que la guerre semble le seul moyen d’en sortir. C’est ainsi que les USA ont surmonté leur plus grave crise économique du XXe siècle en entrant dans la Première Guerre mondiale, la crise économique mondiale en entrant dans la Seconde, et ils pourraient donc être tentés de résoudre la troisième crise écono¬mique de la même manière. Les deux guerres mondiales ont en effet permis aux Etats-Unis non seulement de venir à bout de leurs deux plus gros endettements, mais aussi de devenir la première puissance économique mondiale. La tentation est donc forte d’essayer une troi¬sième fois le même remède.
Dans ce contexte toute une série de préparatifs de guerre semblent alarmants :
1. Le Premier ministre israélien, un homme d’extrême-droite, est un va-t-en-guerre imprévisible. Il se plaint constamment d’avoir reçu de la part de l’Iran des menaces variées dont aucune n’a jusqu’ici résisté à l’examen. Mais il hausse de plus en plus le ton et au cours des derniers mois il a fait la tournée des principales capitales mondiales pour y chercher un soutien. Il paraît même que Madame Merkel lui a juré la fidélité des Nibelungen, comme l’avait fait avant les précédentes guerres mondiales Guillaume II aux Autrichiens ou les ¬Anglais et les Français à la Pologne.
2. Israël a déjà positionné les sous-marins nucléaires qu’elle a achetés à l’Allemagne, armés de missiles à ogives nucléaires, en face de l’Iran et, non content d’avoir reconstruit et pointé sur l’Iran la base de lancement géorgienne que les Russes avaient détruite il y a un an et demi, y a fait envoyer un renfort de 90 spécialistes Etats-Uniens.
3. De semaine en semaine la presse, sous l’influence d’Israël, hausse le ton à l’égard de l’Iran pour différents motifs – une cam¬pagne de propagande analogue à celle qui a permis de faire accepter, voire soutenir la guerre en Irak dans le monde entier en répandant des affirmations mensongères.
4. Les préparatifs militaires ne chôment pas non plus. Certes les troupes états-¬uniennes n’ont toujours pas réussi à «pacifier» les deux pays voisins, l’Irak et l’Afgha¬nistan. Mais ils y entraînent à la guerre la plus grosse concentration de troupes au monde. En outre, ils ont regroupé au large de l’Iran la plus grosse flotte militaire qu’ils aient jamais réunie. Le comité du Nobel a donc fait un bon calcul en cette affaire: pas de guerre en Iran sans l’assentiment du Président des USA, surtout s’il s’agit d’un Prix Nobel de la paix. Toutefois la pression des banques, des multinationales, du lobby de l’armement, de l’armée et du lobby israélien pourrait contraindre les USA à entrer en guerre, si Israël menait une première frappe contre l’Iran et que les puissances précitées voulaient protéger leurs intérêts.
N’oublions pas que les USA ne sont pas seulement la nation la plus endettée du monde, mais aussi que l’effondrement de leur de¬vise sig¬nifie celui de leur empire. La soi-disant «unique puissance hégémonique mondiale» implose en ce moment exactement comme l’a fait l’URSS il y a vingt ans. Les Chinois ont déjà fait comprendre qu’ils ne reconnaissent plus son hégémonie. Le Président des Etats-Unis se trouve donc, si Israël frappe, face à un dilemme désespéré: doit-il continuer à s’enliser dans les sables mouvants de la crise financière, économique et sociale ou chercher le salut dans une guerre mondiale, qui a déjà permis deux fois aux Etats-Unis d’en sortir gagnants.
Le danger d’une nouvelle guerre mondiale n’a jamais été aussi grand depuis la fin de la Seconde. C’est à juste titre que depuis un an les mises en garde aux USA se sont accrues, venant surtout de certains milieux intellectuels européens. Mais nous ne pourrons pas l’empêcher.
Une guerre en Iran ne resterait pas un événement limité, même si au départ il ne s’agissait que de missiles.
Aux côtés de l’Iran se rangeraient les Chinois, directement ou indirectement, et probablement les Russes, pour ne pas laisser les troupes états-uniennes s’approcher de leurs frontières et la puissance des USA devenir excessive.
Les membres de l’OTAN seraient contraints de se ranger aux côtés d’Israël et des USA, surtout s’ils avaient auparavant prêté le serment des Nibelungen. Il faut donc nous attendre à voir l’Europe participer, elle aussi, à la guerre.
Quelles seraient pour nous les conséquences d’une troisième guerre mondiale en Iran ?
1. Toute guerre avec l’Iran entraînerait la fermeture immédiate du détroit d’Ormuz et un dramatique renchérissement du pétrole, et ceci d’autant plus que la guerre se prolongerait. Du pétrole plus cher, c’est toujours des coûts plus élevés pour l’économie et les consommateurs. Nous devons donc nous attendre à des pénuries, des restrictions et des augmentations de prix pour les biens de consommation.
2. Toute guerre nécessite un surcroît d’armement. L’industrie mondiale de l’armement – et en particulier aux USA – se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple l’automobile, le textile, les chantiers navals, l’aéronautique et d’autres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.
3. Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers toxiques et de banquiers gangsters; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps l’inflation maintiendra le dollar jusqu’à la fin de la guerre. C’est seulement après la guerre, comme d’habitude, que l’on procédera au grand nettoyage et qu’on expiera les péchés de la finance de guerre.
Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on l’a déjà vu avec les guerres d’Irak et d’Afghanistan. La guerre n’appauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il n’y a pas d’argent pour financer une guerre, on devra recourir à l’inflation, comme lors des deux premières guerres mondiales; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.
S’ils entrent en guerre avec l’Iran, les USA mobiliseront aussi l’OTAN («clause de ¬défense collective»). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement s’ac¬quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux d’un «maintien de la paix». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.
Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par l’aide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent d’engendrer de véritables redressements de cap.
La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.
(Traduction Horizons et débats)
La politique occidentale de l’affrontement avec l’Iran se heurte à l’opposition du Mouvement des non-alignés.
Depuis que le nouveau directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukia Amano, largement soutenu par les puissances occidentales, a affirmé dans son rapport sur l’Iran présenté mi-février – sans toutefois ap¬porter de réelles preuves – que ce pays travaillerait probablement au développement d’une ogive nucléaire, les gouvernements des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne et de l’Allemagne font entendre leur voix pour exiger des sanctions plus appuyées.
Pour l’instant, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas encore en possession d’un texte de résolution contre l’Iran. Il est uniquement question d’éventuels projets de sanctions de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne. Ainsi, le «New York Times» du 3 mars laissait entendre qu’il y aurait un projet de résolution en route, fruit d’une entente entre le gouvernement américain et les gouvernements engagés de l’Union européenne. Selon ce projet, les sanctions devraient toucher brutalement les échanges bancaires, la circulation maritime et le secteur des assurances, ainsi que les fortunes à l’étranger et les possibilités de déplacements d’Iranien «suspects». Seraient visés tout particulièrement les gardes révolutionnaires qui détiendraient une part essentielle de l’économie iranienne. L’industrie pétrolière iranienne ne serait pas touchée directement.
Il est intéressant de constater que, selon un article de «Spiegel Online» du 23 février, les projets de l’UE iraient plus loin, comme cela ressort d’un rapport secret de 13 pages, intitulé «Non-Paper on political and economic context of sanctions against Iran». Il est proposé dans ce rapport de s’en prendre énergiquement au secteur financier, aux assurances d’investissements en Iran ainsi qu’au secteur de l’énergie. Si ces projets étaient exécutés, la population iranienne aurait à en souffrir gravement dans sa vie quotidienne.
Le fait que le Conseil de sécurité n’ait pas encore produit de texte de résolution viendrait du fait que la Russie et la Chine s’y opposent. D’autres pays, membres actuels du Conseil de sécurité, tels que la Turquie, le Brésil et le Liban, préfèrent miser sur des négociations plutôt que sur des sanctions.
Il est vrai que le gouvernement des Etats-Unis, de même que la chancelière alle¬mande, Angela Merkel, ont déclaré vouloir appliquer des sanctions plus contraignantes, même sans l’aval du Conseil de sécurité. Le gouvernement allemand renforce son influence sur les autres gouvernements de l’Union européenne pour qu’ils acceptent des sanctions plus dures, cela surtout depuis la visite du gouvernement et du président israéliens à Berlin.
Les Etats-Unis, l’UE et leurs alliés se heurtent à la résistance du Mouvement des non-alignés (NAM) qui regroupe 118 pays. Le 25 février, il a protesté auprès du Conseil des gouverneurs de l’AIEA contre le rapport du nouveau directeur sur l’Iran et assuré ce pays de leur soutien de sa position en ma¬tière nucléaire.
Toutefois, on ne trouve pas ce document sur le site Internet de l’AIEA, mais seulement sur des sites iraniens, notamment www.presstv.ir/pop/Print/?id=120019 ou english.farsnews.com/printable.php.
Dans sa déclaration le Mouvement des non-alignés met l’accent sur le droit sans réserve de tous les Etats d’utiliser l’énergie nucléaire dans des projets pacifiques. Ces pays font savoir leur refus de sanctions renforcées par leur volonté de mettre en avant la diplomatie et le dialogue, considérés comme la seule voie menant à une solution durable. De plus, ils mettent en garde «envers toute attaque, voire simplement la menace d’une attaque, contre des installations nucléaires pacifiques qui présenteraient un grave danger pour les populations et l’environnement et seraient une grave violation du droit international». Ce groupe d’Etats vise la conclusion sur une base internationale d’une interdiction de toute attaque ou menace d’attaque.
Il apparaît donc que ce sont uniquement les gouvernements américain, d’une partie de l’Union européenne et surtout d’Israël qui menacent gravement l’Iran. On ne peut cependant pas désigner qui, au-delà des sanctions, envisagerait le déclenchement d’une guerre. Le gouvernement américain ne se prononce pas en la matière, les gouvernements de l’Union européenne se positionnent en ordre dispersé – le gouvernement allemand a jusqu’à présent déclaré fermement qu’il s’oppose au déclenchement d’une guerre. Le gouvernement israélien envisage, lui, l’éventualité d’une attaque.
Mais les gouvernements américain, de l’Union européenne et israélien ne représentent nullement la «communauté internationale». La grande majorité des pays de ce monde sait très bien où l’accentuation du conflit mènerait la planète et veut s’engager sur une autre voie.
Source : http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2088
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Lilia non laborant neque nent.
par Eberhard Hamer (www.mittelstandsinstitut-niedersachsen.de)
Les USA traversent, non seulement en raison du rachat des dettes des banques par l’Etat, mais aussi de leur dette publique qui avait déjà énormément augmenté – leurs crédits à l’étranger leur coûtent 1 milliard de dollars par jour – leur pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Si les flux financiers cessent ou s’ils se détournent du dollar, les USA sont en faillite.
Pourtant les USA ne font pas un effort d’économie suffisant pour réduire leur dette publique croissante. Ils n’augmentent pas les impôts pour accroître leurs recettes, ne tentent guère de rogner sur les budgets publics, surtout pas sur leur budget militaire, celui qui a le plus augmenté.
Il faut dire que les USA, en divers endroits du monde, ont engagé au total 200 000 soldats. C’est pourquoi personne n’a compris que le plus grand chef de guerre du monde ait reçu le Prix Nobel de la paix bien qu’il ait renforcé ses troupes. Peut-être était-ce une mesure préventive, car la guerre en Iran dépend avant tout de lui.
Les exemples de chefs politiques qui, confrontés à un échec économique, ont choisi la guerre comme dernier recours pour se maintenir au pouvoir abondent dans l’histoire.
C’est encore plus vrai lorsqu’un pays connaît des crises économiques successives et que la guerre semble le seul moyen d’en sortir. C’est ainsi que les USA ont surmonté leur plus grave crise économique du XXe siècle en entrant dans la Première Guerre mondiale, la crise économique mondiale en entrant dans la Seconde, et ils pourraient donc être tentés de résoudre la troisième crise écono¬mique de la même manière. Les deux guerres mondiales ont en effet permis aux Etats-Unis non seulement de venir à bout de leurs deux plus gros endettements, mais aussi de devenir la première puissance économique mondiale. La tentation est donc forte d’essayer une troi¬sième fois le même remède.
Dans ce contexte toute une série de préparatifs de guerre semblent alarmants :
1. Le Premier ministre israélien, un homme d’extrême-droite, est un va-t-en-guerre imprévisible. Il se plaint constamment d’avoir reçu de la part de l’Iran des menaces variées dont aucune n’a jusqu’ici résisté à l’examen. Mais il hausse de plus en plus le ton et au cours des derniers mois il a fait la tournée des principales capitales mondiales pour y chercher un soutien. Il paraît même que Madame Merkel lui a juré la fidélité des Nibelungen, comme l’avait fait avant les précédentes guerres mondiales Guillaume II aux Autrichiens ou les ¬Anglais et les Français à la Pologne.
2. Israël a déjà positionné les sous-marins nucléaires qu’elle a achetés à l’Allemagne, armés de missiles à ogives nucléaires, en face de l’Iran et, non content d’avoir reconstruit et pointé sur l’Iran la base de lancement géorgienne que les Russes avaient détruite il y a un an et demi, y a fait envoyer un renfort de 90 spécialistes Etats-Uniens.
3. De semaine en semaine la presse, sous l’influence d’Israël, hausse le ton à l’égard de l’Iran pour différents motifs – une cam¬pagne de propagande analogue à celle qui a permis de faire accepter, voire soutenir la guerre en Irak dans le monde entier en répandant des affirmations mensongères.
4. Les préparatifs militaires ne chôment pas non plus. Certes les troupes états-¬uniennes n’ont toujours pas réussi à «pacifier» les deux pays voisins, l’Irak et l’Afgha¬nistan. Mais ils y entraînent à la guerre la plus grosse concentration de troupes au monde. En outre, ils ont regroupé au large de l’Iran la plus grosse flotte militaire qu’ils aient jamais réunie. Le comité du Nobel a donc fait un bon calcul en cette affaire: pas de guerre en Iran sans l’assentiment du Président des USA, surtout s’il s’agit d’un Prix Nobel de la paix. Toutefois la pression des banques, des multinationales, du lobby de l’armement, de l’armée et du lobby israélien pourrait contraindre les USA à entrer en guerre, si Israël menait une première frappe contre l’Iran et que les puissances précitées voulaient protéger leurs intérêts.
N’oublions pas que les USA ne sont pas seulement la nation la plus endettée du monde, mais aussi que l’effondrement de leur de¬vise sig¬nifie celui de leur empire. La soi-disant «unique puissance hégémonique mondiale» implose en ce moment exactement comme l’a fait l’URSS il y a vingt ans. Les Chinois ont déjà fait comprendre qu’ils ne reconnaissent plus son hégémonie. Le Président des Etats-Unis se trouve donc, si Israël frappe, face à un dilemme désespéré: doit-il continuer à s’enliser dans les sables mouvants de la crise financière, économique et sociale ou chercher le salut dans une guerre mondiale, qui a déjà permis deux fois aux Etats-Unis d’en sortir gagnants.
Le danger d’une nouvelle guerre mondiale n’a jamais été aussi grand depuis la fin de la Seconde. C’est à juste titre que depuis un an les mises en garde aux USA se sont accrues, venant surtout de certains milieux intellectuels européens. Mais nous ne pourrons pas l’empêcher.
Une guerre en Iran ne resterait pas un événement limité, même si au départ il ne s’agissait que de missiles.
Aux côtés de l’Iran se rangeraient les Chinois, directement ou indirectement, et probablement les Russes, pour ne pas laisser les troupes états-uniennes s’approcher de leurs frontières et la puissance des USA devenir excessive.
Les membres de l’OTAN seraient contraints de se ranger aux côtés d’Israël et des USA, surtout s’ils avaient auparavant prêté le serment des Nibelungen. Il faut donc nous attendre à voir l’Europe participer, elle aussi, à la guerre.
Quelles seraient pour nous les conséquences d’une troisième guerre mondiale en Iran ?
1. Toute guerre avec l’Iran entraînerait la fermeture immédiate du détroit d’Ormuz et un dramatique renchérissement du pétrole, et ceci d’autant plus que la guerre se prolongerait. Du pétrole plus cher, c’est toujours des coûts plus élevés pour l’économie et les consommateurs. Nous devons donc nous attendre à des pénuries, des restrictions et des augmentations de prix pour les biens de consommation.
2. Toute guerre nécessite un surcroît d’armement. L’industrie mondiale de l’armement – et en particulier aux USA – se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple l’automobile, le textile, les chantiers navals, l’aéronautique et d’autres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.
3. Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers toxiques et de banquiers gangsters; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps l’inflation maintiendra le dollar jusqu’à la fin de la guerre. C’est seulement après la guerre, comme d’habitude, que l’on procédera au grand nettoyage et qu’on expiera les péchés de la finance de guerre.
Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on l’a déjà vu avec les guerres d’Irak et d’Afghanistan. La guerre n’appauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il n’y a pas d’argent pour financer une guerre, on devra recourir à l’inflation, comme lors des deux premières guerres mondiales; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.
S’ils entrent en guerre avec l’Iran, les USA mobiliseront aussi l’OTAN («clause de ¬défense collective»). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement s’ac¬quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux d’un «maintien de la paix». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.
Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par l’aide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent d’engendrer de véritables redressements de cap.
La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.
(Traduction Horizons et débats)
La politique occidentale de l’affrontement avec l’Iran se heurte à l’opposition du Mouvement des non-alignés.
Depuis que le nouveau directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukia Amano, largement soutenu par les puissances occidentales, a affirmé dans son rapport sur l’Iran présenté mi-février – sans toutefois ap¬porter de réelles preuves – que ce pays travaillerait probablement au développement d’une ogive nucléaire, les gouvernements des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne et de l’Allemagne font entendre leur voix pour exiger des sanctions plus appuyées.
Pour l’instant, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas encore en possession d’un texte de résolution contre l’Iran. Il est uniquement question d’éventuels projets de sanctions de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne. Ainsi, le «New York Times» du 3 mars laissait entendre qu’il y aurait un projet de résolution en route, fruit d’une entente entre le gouvernement américain et les gouvernements engagés de l’Union européenne. Selon ce projet, les sanctions devraient toucher brutalement les échanges bancaires, la circulation maritime et le secteur des assurances, ainsi que les fortunes à l’étranger et les possibilités de déplacements d’Iranien «suspects». Seraient visés tout particulièrement les gardes révolutionnaires qui détiendraient une part essentielle de l’économie iranienne. L’industrie pétrolière iranienne ne serait pas touchée directement.
Il est intéressant de constater que, selon un article de «Spiegel Online» du 23 février, les projets de l’UE iraient plus loin, comme cela ressort d’un rapport secret de 13 pages, intitulé «Non-Paper on political and economic context of sanctions against Iran». Il est proposé dans ce rapport de s’en prendre énergiquement au secteur financier, aux assurances d’investissements en Iran ainsi qu’au secteur de l’énergie. Si ces projets étaient exécutés, la population iranienne aurait à en souffrir gravement dans sa vie quotidienne.
Le fait que le Conseil de sécurité n’ait pas encore produit de texte de résolution viendrait du fait que la Russie et la Chine s’y opposent. D’autres pays, membres actuels du Conseil de sécurité, tels que la Turquie, le Brésil et le Liban, préfèrent miser sur des négociations plutôt que sur des sanctions.
Il est vrai que le gouvernement des Etats-Unis, de même que la chancelière alle¬mande, Angela Merkel, ont déclaré vouloir appliquer des sanctions plus contraignantes, même sans l’aval du Conseil de sécurité. Le gouvernement allemand renforce son influence sur les autres gouvernements de l’Union européenne pour qu’ils acceptent des sanctions plus dures, cela surtout depuis la visite du gouvernement et du président israéliens à Berlin.
Les Etats-Unis, l’UE et leurs alliés se heurtent à la résistance du Mouvement des non-alignés (NAM) qui regroupe 118 pays. Le 25 février, il a protesté auprès du Conseil des gouverneurs de l’AIEA contre le rapport du nouveau directeur sur l’Iran et assuré ce pays de leur soutien de sa position en ma¬tière nucléaire.
Toutefois, on ne trouve pas ce document sur le site Internet de l’AIEA, mais seulement sur des sites iraniens, notamment www.presstv.ir/pop/Print/?id=120019 ou english.farsnews.com/printable.php.
Dans sa déclaration le Mouvement des non-alignés met l’accent sur le droit sans réserve de tous les Etats d’utiliser l’énergie nucléaire dans des projets pacifiques. Ces pays font savoir leur refus de sanctions renforcées par leur volonté de mettre en avant la diplomatie et le dialogue, considérés comme la seule voie menant à une solution durable. De plus, ils mettent en garde «envers toute attaque, voire simplement la menace d’une attaque, contre des installations nucléaires pacifiques qui présenteraient un grave danger pour les populations et l’environnement et seraient une grave violation du droit international». Ce groupe d’Etats vise la conclusion sur une base internationale d’une interdiction de toute attaque ou menace d’attaque.
Il apparaît donc que ce sont uniquement les gouvernements américain, d’une partie de l’Union européenne et surtout d’Israël qui menacent gravement l’Iran. On ne peut cependant pas désigner qui, au-delà des sanctions, envisagerait le déclenchement d’une guerre. Le gouvernement américain ne se prononce pas en la matière, les gouvernements de l’Union européenne se positionnent en ordre dispersé – le gouvernement allemand a jusqu’à présent déclaré fermement qu’il s’oppose au déclenchement d’une guerre. Le gouvernement israélien envisage, lui, l’éventualité d’une attaque.
Mais les gouvernements américain, de l’Union européenne et israélien ne représentent nullement la «communauté internationale». La grande majorité des pays de ce monde sait très bien où l’accentuation du conflit mènerait la planète et veut s’engager sur une autre voie.
Source : http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2088
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Je me suis permis de mettre l'article sur mon blog.
Chp 9 Apocalypse 3ème guerre mondial près de l'Euphrate 250 000 000 de chars. C'est exactement ce qui se passe.
Chp 9 Apocalypse 3ème guerre mondial près de l'Euphrate 250 000 000 de chars. C'est exactement ce qui se passe.
saintmichel- Pour le roi
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Inscription : 12/05/2009
Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Merci saintmichel.
Je vais relire l'Apocalypse.
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Chp9 Apocalypse v 13 :
Le sixième ange fit sonner sa trompette : j'entendis une voix venant des cornes de l'autel d'or qui se trouve devant Dieu. 14 Elle disait du sixième ange qui tenait la trompette : Libère les quatre anges qui sont enchaînés sur le grand fleur Euphrate. 15 On libéra les quatre anges qui se tenaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année où ils devaient mettre à mort le tiers des hommes. 16 Et le nombre de troupes de la cavalerie était : deux myriades de myriades. J'en entendis le nombre. 17 Tels m'apparurent, dans la vision, les chevaux et leurs cavaliers : ils portaient des cuirasses de feu, d'hyacinthe et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lion, et leurs bouches vomissaient le feu, la fumée et le soufre. 18 Par ces trois fléaux, le feu, la fumée, et le soufre, que vomissaient leurs bouches, le tiers des hommes périt. 19 Car le pouvoir des chevaux réside dans leurs bouches ainsi que dans leurs queues. En effet, leurs queues ressemblent à des serpents, elles ont des têtes et par là peuvent nuire. 20 Quant au restant des hommes, ceux qui n'étaient pas morts sous le coup des fléaux, ils ne se repentirent pas des oeuvres de leurs mains, ils continuèrent à adorer les démons, les idoles d'or ou d'argent, de bronze, de pierre ou de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher. 21 Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres ni de leurs sortilèges, de leurs débauches ni de leurs vols.
Le sixième ange fit sonner sa trompette : j'entendis une voix venant des cornes de l'autel d'or qui se trouve devant Dieu. 14 Elle disait du sixième ange qui tenait la trompette : Libère les quatre anges qui sont enchaînés sur le grand fleur Euphrate. 15 On libéra les quatre anges qui se tenaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année où ils devaient mettre à mort le tiers des hommes. 16 Et le nombre de troupes de la cavalerie était : deux myriades de myriades. J'en entendis le nombre. 17 Tels m'apparurent, dans la vision, les chevaux et leurs cavaliers : ils portaient des cuirasses de feu, d'hyacinthe et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lion, et leurs bouches vomissaient le feu, la fumée et le soufre. 18 Par ces trois fléaux, le feu, la fumée, et le soufre, que vomissaient leurs bouches, le tiers des hommes périt. 19 Car le pouvoir des chevaux réside dans leurs bouches ainsi que dans leurs queues. En effet, leurs queues ressemblent à des serpents, elles ont des têtes et par là peuvent nuire. 20 Quant au restant des hommes, ceux qui n'étaient pas morts sous le coup des fléaux, ils ne se repentirent pas des oeuvres de leurs mains, ils continuèrent à adorer les démons, les idoles d'or ou d'argent, de bronze, de pierre ou de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher. 21 Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres ni de leurs sortilèges, de leurs débauches ni de leurs vols.
saintmichel- Pour le roi
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Inscription : 12/05/2009
Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
C'est terrible...
Merci d'avoir pris le temps de mettre ce texte en ligne.
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Merci d'avoir pris le temps de mettre ce texte en ligne.
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Localisation : Beauraing - Belgique
Inscription : 26/09/2007
Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Il a qualifié son manque de coopération d’« irresponsable » :
Medvedev avertit l’Iran
Ce retour de Moscou au « droit chemin » américain a évidemment fait plaisir outre-Atlantique. L’ours blanc semble bien apprivoisé.
Le président russe, si diplomate jusque-là avec son allié Ahmadinejad dans le dossier du nucléaire, n’en peut manifestement plus. Ses dernières accointances avec Barack Obama y sont sans doute pour quelque chose. Lentement et par doses homéopathiques, Dmitri Medvedev s’aligne progressivement sur la ligne d’attaque de ses partenaires du Conseil de sécurité, moins la Chine. Hier, le jeune président russe qui a déjà avoué son admiration pour son « ami » Obama, a haussé le ton en direction des dirigeants iraniens qu’il a qualifiés crûment d’« irresponsables ».
Pour un président russe, c’est une première. Cela risque même de froisser son « co-président » Poutine, gardien du temple de la glorieuse Russie qui ne se laisse pas dicter la conduite à tenir à l’égard de ses partenaires arabes et musulmans. Pis encore, Poutine ne cache pas sa sainte méfiance vis-à-vis des Etats-Unis. Medvedev lui, a franchi la ligne rouge : « Jusqu’à présent, l’Iran n’a pas fait montre de la compréhension voulue et continue à se comporter d’une manière irresponsable », a-t-il déclaré à une radio du Danemark, où il entame une visite d’Etat de deux jours. Plus menaçant, le président Russe a précisé que « Si l’Iran persiste dans cette attitude alors, de notre côté, nous n’excluons rien, y compris des sanctions. » « Il est clair que les sanctions sont, par nature, mauvaises et sont rarement efficaces.
Cependant, lorsque tous les autres moyens sont épuisés, nous n’avons pas d’autre choix », a-t-il souligné. Voilà qui confirme la réddition de la Russie au club des sanctions contre l’Iran et qui conforte l’éventualité d’une résolution contraignante. Et ce retour de Moscou au « droit chemin » a évidemment fait plaisir outre-Atlantique. Pour cause, l’ours blanc semble bien apprivoisé. Le département d’Etat américain s’était déclaré, lundi, satisfait de sa coopération avec la Russie sur l’Iran qu’il a qualifiée de « constructive et efficace ».
L’ours blanc apprivoisé
Les positions de Washington et de Moscou sur le dossier nucléaire iranien n’ont jamais été aussi proches, selon la diplomatie américaine. « Les dirigeants russes ont réaffirmé leur volonté de travailler activement, dans le cadre du Conseil de sécurité de l’Onu, sur la nouvelle résolution américaine relative au programme nucléaire iranien », avait déclaré le sous-secrétaire d’Etat américain, Daniel Russell. Selon lui, la Russie a fait preuve d’un « sens des responsabilités et a adopté une position constructive et efficace ». Eh oui, à Washington, quand une grande puissance déclare l’Iran « irresponsable », elle est fait forcément preuve de responsabilité et à droit à de la respectabilité de l’oncle Sam. Le couple Obama-Medvedev semble uni pour le meilleur (sanctionner l’Iran) et contre le pire (réduction des arsenaux nucléaires). Ahmadinejad devrait désormais se contenter de l’amitié de Lula et Ho-Jintao pour espérer bomber encore le torse.
Par Hassan Moali
Source: www.elwatan.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
bonjour,
je voudrais porter une petite précision l'Euphrate est en train de s'assécher, Ce grand fleuve diminue considérablement, énigme ?????
je voudrais porter une petite précision l'Euphrate est en train de s'assécher, Ce grand fleuve diminue considérablement, énigme ?????
anlise- Contemplatif
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
C'est écrit que le fleuve s'achesserait relisez bien les passages. Nous aloons mourir de soif relisez attentivement l'Apocalypse de St Jean nous vivons les derniers instant. La guerre contre l'Iran n'est plus qu'une question de semaine à présent.
saintmichel- Pour le roi
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Gille je recopie ton article et le met sur mon blog si tu n'y vois pas d'inconvénients. Merci.
saintmichel- Pour le roi
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Apocalypse chp 10 v 7
Mais aux jours où l'on entendra le septième ange, quand il commencera de sonner de sa trompette, alors sera l'accomplissement du mystère de Dieu, comme il en fit l'annonce à ses serviteurs les prophètes.
Ne s'agit il pas du fameux avertissement ?
Mais aux jours où l'on entendra le septième ange, quand il commencera de sonner de sa trompette, alors sera l'accomplissement du mystère de Dieu, comme il en fit l'annonce à ses serviteurs les prophètes.
Ne s'agit il pas du fameux avertissement ?
saintmichel- Pour le roi
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
chp 11 v 5
Si quelqu'un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis. Oui si quelqu'un voulait leur nuire, ainsi lui faudrait-il mourir. 6 Ils ont pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n'arrose les jours de leur prophétie.
Si quelqu'un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis. Oui si quelqu'un voulait leur nuire, ainsi lui faudrait-il mourir. 6 Ils ont pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n'arrose les jours de leur prophétie.
saintmichel- Pour le roi
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Note rassurante dans Daniel :
Chap 12 V 1
En ce temps-là, ton peuple en réchapera, quiconque se trouvera inscrit dans le Livre. V 2 Beaucoup de ceux qui dorment dans le sol poussiéreux se réveilleront, ceux-ci pour la vie éternelle, ceux-là pour l'opprobe, pour l'horreur éternelle. 3 Les gens réfléchis resplendiront, comme la splendeur du firmament, eux qui ont rendu la multitude juste, comme les étoiles à tout jamais.
Chap 12 V 1
En ce temps-là, ton peuple en réchapera, quiconque se trouvera inscrit dans le Livre. V 2 Beaucoup de ceux qui dorment dans le sol poussiéreux se réveilleront, ceux-ci pour la vie éternelle, ceux-là pour l'opprobe, pour l'horreur éternelle. 3 Les gens réfléchis resplendiront, comme la splendeur du firmament, eux qui ont rendu la multitude juste, comme les étoiles à tout jamais.
saintmichel- Pour le roi
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Bonsoir cher "saintmichel" !
Certainement, vous avez toute ma "bénédition" pour déposer mes textes sur votre blog ! De plus, j'y dépose toujours la source.
En voici un autre qui en intéressera plus d'un, je crois !.....
Mercredi 28 avril 2010 3 28 /04 /2010 08:24
Iran: les Israéliens certains de devoir agir seuls. J. Benillouche
Iran: les Israéliens certains de devoir agir seuls
Les autorités distribuent à la population des équipements de protection individuelle, un masque à gaz et des antidotes contre les armes chimiques et bactériologiques.
http://www.slate.fr/story/20387/nucleaire-israeliens-iran-guerre-agir-seuls
Mercredi 28 Avril 2010
Lassés des tergiversations américaines sur le problème iranien, les israéliens songent de plus en plus à se désolidariser de la doctrine Obama sur le Moyen-Orient. Benjamin Netanyahou a rejeté, jeudi 22 avril, les demandes de Barack Obama de geler la construction à Jérusalem. Il montre d'une part qu'il ne se pliera plus aux injonctions américaines mais que d'autre part, le problème palestinien devient secondaire à ses yeux face au programme nucléaire iranien. Il considère que les Etats-Unis lambinent pour gagner du temps qui sert à l'Iran pour se doter d'armes de destruction. Le gouvernement communique peu pour ne pas être accusé de propos bellicistes tandis que l'Etat-major évite toute déclaration intempestive. Ce silence semble cependant plus inquiétant que les habituelles mises en garde des militaires israéliens chargés souvent de hausser le ton pour impressionner l'adversaire.
Sécurisation à outrance
Plusieurs faits démontrent que Tsahal poursuit ses programmes de sécurisation et prend au sérieux les provocations iraniennes. Il détient seul la responsabilité de la survie de la population. Les autorités israéliennes distribuent actuellement, à sept millions d'habitants, des équipements de protection individuelle, un masque à gaz et un paquet d'antidotes, contre les armes chimiques et bactériologiques. Sans chercher à alarmer sa population, le gouvernement envisage toutes les éventualités et qualifie cette mesure de «technique» sans aucune allusion à une éventuelle guerre.
La police a effectué, sans préavis le 15 avril, des manœuvres civiles d'envergure en grandeur nature dans plusieurs villes. Tel-Aviv s'est trouvée paralysée durant plusieurs heures pour permettre de tester la réaction en temps réel des services d'urgence et de sauvetage de l'Etat. Enfin, les sirènes d'alerte sont testées périodiquement. Ce type d'exercice n'avait pas eu lieu depuis la Guerre des Six Jours.
Ces gesticulations pourraient être assimilées à des actions d'intoxication à destination de l'opinion arabe et occidentale mais les militaires estiment que le principe de précaution n'est pas un luxe. Les officiers parlent ouvertement des nombreux exercices effectués par les troupes qui ont été remises à niveau depuis la guerre du Liban de l'été 2006 mais chuchotent quand il s'agit de préciser que les réservistes spécialistes en high-tech sont à présent, plus souvent que d'ordinaire, conviés à mettre à jour leurs connaissances liées à la technologie des radars et des missiles anti radars.
La Turquie hors-jeu
Avigdor Lieberman, le ministre des affaires étrangères persona non grata en occident, est très actif et agit avec une grande discrétion dans les anciens pays de l'URSS dont il est originaire pour compenser la défaillance des alliés historiques d'Israël à commencer par la Turquie. Il est le seul à n'avoir pas été surpris par la volte-face d'Ankara qu'il voyait se profiler de longue date.Tayyip Erdogan avait levé le voile sur son changement de stratégie dès 2004 en qualifiant Israël «d'Etat terroriste» quand il avait éliminé le Cheikh Yassine. Il avait invité à Ankara en février 2006 le chef du Hamas Khaled Mashaal avec les honneurs réservés aux personnalités et enfin avait traité Shimon Pérès «d'expert en assassinat» à la conférence de Davos de janvier 2009. Or la Turquie, qui mettait à la disposition d'Israël ses bases aériennes d'entrainement et son espace aérien, entrait dans le dispositif stratégique militaire, indispensable pour une attaque contre l'Iran. Lieberman a donc agi dans l'ombre pour compenser cette alliance en se tournant vers plusieurs pays du Caucase dont la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Les dirigeants israéliens ont définitivement intégré l'idée qu'ils devront agir seuls pour diminuer le danger mortel du programme nucléaire d'Ahmadinejad. Ils s'organisent comme s'ils ne devaient plus compter sur l'aide des Etats-Unis et de leurs bases en Irak. Ils ont définitivement exclu de leurs options militaires la collaboration de la Turquie avec laquelle les relations se sont dégradées au point que les demandes d'armement d'Ankara sont à présent rejetées. Erdogan avait réclamé des systèmes de missiles israéliens, des roquettes antichars «Spike», des missiles «Barak-8»pour la marine et des blindés «Namer» pour le transport de troupes. Israël a seulement accepté d'honorer la commande antérieure de drones dont l'annulation avait été un temps envisagée par l'Etat juif.
La carte du Caucase
Lieberman a réussi à aider discrètement son pays à remplacer la Turquie, le seul allié musulman. Des entreprises israéliennes équipent l'armée géorgienne par le biais de ventes d'armement sophistiqué, d'entrainement des fantassins et d'expertises sur les méthodes de sécurité. Les rapports sont facilités par le ministre de la défense géorgien, Davit Kezerashvili, ancien immigré israélien parlant couramment l'hébreu et par les nombreux hommes d'affaires géorgiens installés en Israël. La présence israélienne est ainsi officielle à quelques encablures de l'Iran.
Par ailleurs, la visite du ministre israélien des affaires étrangères en Azerbaïdjan, le 9 février, entrait dans cette stratégie de conquête d'espace puisque ce pays a des frontières communes avec l'Iran. La République d'Azerbaïdjan, à majorité musulmane mais sous influence occidentale, est inquiète du rôle joué par son voisin iranien et a donc signé en urgence avec l'Etat d'Israël, depuis septembre 2008, des contrats d'armement de plusieurs centaines de millions de dollars. Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a justifié le renforcement de ses liens avec Israël par sa volonté de se prémunir contre «la menace iranienne». Son pays est un exemple de tolérance pour une communauté juive prospère et en sécurité. Certains experts affirment que, sous couvert d'assistance technique, Israël aurait un pied et un œil sur la frontière avec l'Iran. Aliyev pourrait permettre à l'aviation israélienne de se ravitailler à son retour d'une action de frappe contre les installations nucléaires iraniennes. L'utilisation du Caucase entrerait ainsi dans la nouvelle stratégie israélienne.
Le fossé se creuse avec Washington
Cette nouvelle donne explique ainsi la patience d'Israël qui est convaincu qu'il doit, dans l'intérêt de sa sécurité, se défaire de la mainmise américaine. Netanyahou a choisi l'anniversaire des 150 ans de Théodore Herzl pour rappeler le 18 avril les paroles du visionnaire qui avait conseillé:«qu'il ne fallait pas compter sur l'aide des étrangers ni sur la générosité des donateurs et qu'il ne fallait pas non plus espérer voir les pierres se ramollir».Ce message semblait destiné aux américains qui excluent ouvertement une action militaire contre le programme nucléaire iranien alors que les israéliens croient de moins en moins à l'efficacité de négociations et de sanctions de l'ONU pour empêcher Ahmadinejad de développer ses armes atomiques et de menacer leur survie.
Michelle Flournoy, sous-secrétaire à la défense, a estimé le 21 avril que «la force militaire est une option de dernier recours. Elle n'est pas sur la table pour le moment.» Et simultanément, Sergueï Kirienko, président de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique, a annoncé que le réacteur nucléaire de Bouchehr construit par la Russie devait fonctionner à compter du mois d'Août 2010.
Les dirigeants israéliens ne s'expliquent pas l'attitude alambiquée des américains puisque selon le New York Times du 18 avril, le secrétaire d'Etat américain à la Défense Robert Gates aurait diffusé une circulaire au sein de la Maison Blanche, dans laquelle il estimait que les Etats-Unis n'avaient «aucune politique efficace à proposer pour empêcher l'Iran de se procurer l'arme nucléaire et qu'ils devaient se préparer sérieusement à ce que Téhéran se dote d'un potentiel nucléaire et à ce que des organisations terroristes entre en possession de telles armes». Ils ne comprennent pas non plus la position des militaires américains qui semblent résignés à baisser les bras. L'Amiral Michael Mullen, chef d'état-major des armées des États-Unis, intervenant à l'Université de Columbia, s'est montré inquiet des retombées «imprévisibles» d'une offensive militaire contre les installations nucléaires de Téhéran en déclarant que: «la diplomatie, le dialogue et les sanctions doivent, à mon avis, être utilisés pour tenter de dissuader l'Iran de poursuivre son programme».
Les israéliens sont impatients d'agir tandis que les Etats-Unis, qui sentent l'imminence d'une action militaire, tentent de faire pression sur le maillon faible de la coalition, le travailliste Ehoud Barak. Il semble prêt à accepter les conditions posées par les américains alors que certains de ses amis envisagent sérieusement de quitter la coalition si le parti centriste Kadima n'était pas invité à un gouvernement d'union nationale. Le ministre Ben Eliezer a estimé qu'Israël «risquait, par sa politique, d'être isolé de plus en plus sur la scène internationale et de subir les effets de la crise avec les Etats-Unis » alors que l'ancien vice-ministre de la défense, Ephraïm Sneh, défend une thèse opposée: «nous n'avons pas l'autorisation et nous n'avons pas besoin de la permission des Etats-Unis».
Avertissements au Liban et à la Syrie...
Ces prises de position n'entament en rien la détermination des militaires qui testent tous les scénarios consécutifs à une action contre l'Iran. Ils ont transmis par l'intermédiaire des américains un engagement stipulant qu'ils n'avaient aucun contentieux avec le Liban et donc, qu'ils n'avaient pas l'intention de l'attaquer. Cependant, ils tiendront Beyrouth pour responsable si des roquettes ou des Scuds étaient tirés par le Hezbollah sur le territoire israélien parce que Jérusalem considère désormais «le Hezbollah comme une unité de l'armée syrienne basée au sud-Liban». Ils ont précisé par ailleurs la liste des cibles civiles, militaires et industrielles qui seraient totalement détruites dans l'heure où le Liban choisirait la lutte armée.
Les mêmes menaces ont été adressées à la Syrie en l'exhortant à maintenir le calme aux frontières qui règne depuis plusieurs années. Mais les israéliens craignent qu'elle n'agisse par Hezbollah interposé qui reçoit des syriens des équipements militaires et surtout des missiles Scud capables d'atteindre Israël. Ram Dor, officier supérieur, a estimé à la radio militaire israélienne que: «La Syrie veut devenir une puissance régionale très influente grâce à ses liens proches avec l'Iran et le Hezbollah». Il a précisé par ailleurs que l'Union européenne lui avait proposé en vain une coopération économique qui a été refusée. La Syrie semble ainsi vouloir prendre le chemin de la confrontation avec Israël.
Le «Sunday Times» du 18 avril rapporte qu'Israël aurait adressé un sérieux avertissement à Bachar El Assad à la suite du récent transfert au Hezbollah de missiles de longue portée: «Si ces missiles sont tirés sur Israël, la Syrie sera considérée comme directement responsable, et c'est elle qui subira les foudres de Tsahal au point de la renvoyer à l'âge de pierre». Un ministre israélien cité dans le journal britannique a confirmé les mêmes menaces qui ont été adressées au Liban: «en cas d'utilisation de cet armement, Tsahal détruirait notamment les centrales électriques, les ports, les réserves de carburant et d'autres infrastructure stratégiques sur le territoire syrien».
Israël est mis au pied du mur devant le danger nucléaire iranien et pour l'éloigner, il est prêt à prendre le risque de mettre en danger sa population. Il craint moins les attaques d'un Iran lointain que celles du Hezbollah aux ordres de l'Iran. La décision particulièrement difficile et dont les conséquences sont incalculables est aujourd'hui entre les seules mains de Benjamin Netanyahou.
Jacques Benillouche
LIRE EGALEMENT SUR LE MEME SUJET: Nucléaire: la guerre secrète entre Israël et l'Iran, Netanyahou a les moyens de tenir tête à Obama,L'Iran sous la menace des bombes et Liban-Israël: une guerre entre le printemps et l'été.
Image de Une: Un F-15 israélien Baz Ratner / Reuters
Gilles. Ville de Québec - Canada
Certainement, vous avez toute ma "bénédition" pour déposer mes textes sur votre blog ! De plus, j'y dépose toujours la source.
En voici un autre qui en intéressera plus d'un, je crois !.....
Mercredi 28 avril 2010 3 28 /04 /2010 08:24
Iran: les Israéliens certains de devoir agir seuls. J. Benillouche
Iran: les Israéliens certains de devoir agir seuls
Les autorités distribuent à la population des équipements de protection individuelle, un masque à gaz et des antidotes contre les armes chimiques et bactériologiques.
http://www.slate.fr/story/20387/nucleaire-israeliens-iran-guerre-agir-seuls
Lassés des tergiversations américaines sur le problème iranien, les israéliens songent de plus en plus à se désolidariser de la doctrine Obama sur le Moyen-Orient. Benjamin Netanyahou a rejeté, jeudi 22 avril, les demandes de Barack Obama de geler la construction à Jérusalem. Il montre d'une part qu'il ne se pliera plus aux injonctions américaines mais que d'autre part, le problème palestinien devient secondaire à ses yeux face au programme nucléaire iranien. Il considère que les Etats-Unis lambinent pour gagner du temps qui sert à l'Iran pour se doter d'armes de destruction. Le gouvernement communique peu pour ne pas être accusé de propos bellicistes tandis que l'Etat-major évite toute déclaration intempestive. Ce silence semble cependant plus inquiétant que les habituelles mises en garde des militaires israéliens chargés souvent de hausser le ton pour impressionner l'adversaire.
Sécurisation à outrance
Plusieurs faits démontrent que Tsahal poursuit ses programmes de sécurisation et prend au sérieux les provocations iraniennes. Il détient seul la responsabilité de la survie de la population. Les autorités israéliennes distribuent actuellement, à sept millions d'habitants, des équipements de protection individuelle, un masque à gaz et un paquet d'antidotes, contre les armes chimiques et bactériologiques. Sans chercher à alarmer sa population, le gouvernement envisage toutes les éventualités et qualifie cette mesure de «technique» sans aucune allusion à une éventuelle guerre.
La police a effectué, sans préavis le 15 avril, des manœuvres civiles d'envergure en grandeur nature dans plusieurs villes. Tel-Aviv s'est trouvée paralysée durant plusieurs heures pour permettre de tester la réaction en temps réel des services d'urgence et de sauvetage de l'Etat. Enfin, les sirènes d'alerte sont testées périodiquement. Ce type d'exercice n'avait pas eu lieu depuis la Guerre des Six Jours.
Ces gesticulations pourraient être assimilées à des actions d'intoxication à destination de l'opinion arabe et occidentale mais les militaires estiment que le principe de précaution n'est pas un luxe. Les officiers parlent ouvertement des nombreux exercices effectués par les troupes qui ont été remises à niveau depuis la guerre du Liban de l'été 2006 mais chuchotent quand il s'agit de préciser que les réservistes spécialistes en high-tech sont à présent, plus souvent que d'ordinaire, conviés à mettre à jour leurs connaissances liées à la technologie des radars et des missiles anti radars.
La Turquie hors-jeu
Avigdor Lieberman, le ministre des affaires étrangères persona non grata en occident, est très actif et agit avec une grande discrétion dans les anciens pays de l'URSS dont il est originaire pour compenser la défaillance des alliés historiques d'Israël à commencer par la Turquie. Il est le seul à n'avoir pas été surpris par la volte-face d'Ankara qu'il voyait se profiler de longue date.Tayyip Erdogan avait levé le voile sur son changement de stratégie dès 2004 en qualifiant Israël «d'Etat terroriste» quand il avait éliminé le Cheikh Yassine. Il avait invité à Ankara en février 2006 le chef du Hamas Khaled Mashaal avec les honneurs réservés aux personnalités et enfin avait traité Shimon Pérès «d'expert en assassinat» à la conférence de Davos de janvier 2009. Or la Turquie, qui mettait à la disposition d'Israël ses bases aériennes d'entrainement et son espace aérien, entrait dans le dispositif stratégique militaire, indispensable pour une attaque contre l'Iran. Lieberman a donc agi dans l'ombre pour compenser cette alliance en se tournant vers plusieurs pays du Caucase dont la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Les dirigeants israéliens ont définitivement intégré l'idée qu'ils devront agir seuls pour diminuer le danger mortel du programme nucléaire d'Ahmadinejad. Ils s'organisent comme s'ils ne devaient plus compter sur l'aide des Etats-Unis et de leurs bases en Irak. Ils ont définitivement exclu de leurs options militaires la collaboration de la Turquie avec laquelle les relations se sont dégradées au point que les demandes d'armement d'Ankara sont à présent rejetées. Erdogan avait réclamé des systèmes de missiles israéliens, des roquettes antichars «Spike», des missiles «Barak-8»pour la marine et des blindés «Namer» pour le transport de troupes. Israël a seulement accepté d'honorer la commande antérieure de drones dont l'annulation avait été un temps envisagée par l'Etat juif.
La carte du Caucase
Lieberman a réussi à aider discrètement son pays à remplacer la Turquie, le seul allié musulman. Des entreprises israéliennes équipent l'armée géorgienne par le biais de ventes d'armement sophistiqué, d'entrainement des fantassins et d'expertises sur les méthodes de sécurité. Les rapports sont facilités par le ministre de la défense géorgien, Davit Kezerashvili, ancien immigré israélien parlant couramment l'hébreu et par les nombreux hommes d'affaires géorgiens installés en Israël. La présence israélienne est ainsi officielle à quelques encablures de l'Iran.
Par ailleurs, la visite du ministre israélien des affaires étrangères en Azerbaïdjan, le 9 février, entrait dans cette stratégie de conquête d'espace puisque ce pays a des frontières communes avec l'Iran. La République d'Azerbaïdjan, à majorité musulmane mais sous influence occidentale, est inquiète du rôle joué par son voisin iranien et a donc signé en urgence avec l'Etat d'Israël, depuis septembre 2008, des contrats d'armement de plusieurs centaines de millions de dollars. Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a justifié le renforcement de ses liens avec Israël par sa volonté de se prémunir contre «la menace iranienne». Son pays est un exemple de tolérance pour une communauté juive prospère et en sécurité. Certains experts affirment que, sous couvert d'assistance technique, Israël aurait un pied et un œil sur la frontière avec l'Iran. Aliyev pourrait permettre à l'aviation israélienne de se ravitailler à son retour d'une action de frappe contre les installations nucléaires iraniennes. L'utilisation du Caucase entrerait ainsi dans la nouvelle stratégie israélienne.
Le fossé se creuse avec Washington
Cette nouvelle donne explique ainsi la patience d'Israël qui est convaincu qu'il doit, dans l'intérêt de sa sécurité, se défaire de la mainmise américaine. Netanyahou a choisi l'anniversaire des 150 ans de Théodore Herzl pour rappeler le 18 avril les paroles du visionnaire qui avait conseillé:«qu'il ne fallait pas compter sur l'aide des étrangers ni sur la générosité des donateurs et qu'il ne fallait pas non plus espérer voir les pierres se ramollir».Ce message semblait destiné aux américains qui excluent ouvertement une action militaire contre le programme nucléaire iranien alors que les israéliens croient de moins en moins à l'efficacité de négociations et de sanctions de l'ONU pour empêcher Ahmadinejad de développer ses armes atomiques et de menacer leur survie.
Michelle Flournoy, sous-secrétaire à la défense, a estimé le 21 avril que «la force militaire est une option de dernier recours. Elle n'est pas sur la table pour le moment.» Et simultanément, Sergueï Kirienko, président de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique, a annoncé que le réacteur nucléaire de Bouchehr construit par la Russie devait fonctionner à compter du mois d'Août 2010.
Les dirigeants israéliens ne s'expliquent pas l'attitude alambiquée des américains puisque selon le New York Times du 18 avril, le secrétaire d'Etat américain à la Défense Robert Gates aurait diffusé une circulaire au sein de la Maison Blanche, dans laquelle il estimait que les Etats-Unis n'avaient «aucune politique efficace à proposer pour empêcher l'Iran de se procurer l'arme nucléaire et qu'ils devaient se préparer sérieusement à ce que Téhéran se dote d'un potentiel nucléaire et à ce que des organisations terroristes entre en possession de telles armes». Ils ne comprennent pas non plus la position des militaires américains qui semblent résignés à baisser les bras. L'Amiral Michael Mullen, chef d'état-major des armées des États-Unis, intervenant à l'Université de Columbia, s'est montré inquiet des retombées «imprévisibles» d'une offensive militaire contre les installations nucléaires de Téhéran en déclarant que: «la diplomatie, le dialogue et les sanctions doivent, à mon avis, être utilisés pour tenter de dissuader l'Iran de poursuivre son programme».
Les israéliens sont impatients d'agir tandis que les Etats-Unis, qui sentent l'imminence d'une action militaire, tentent de faire pression sur le maillon faible de la coalition, le travailliste Ehoud Barak. Il semble prêt à accepter les conditions posées par les américains alors que certains de ses amis envisagent sérieusement de quitter la coalition si le parti centriste Kadima n'était pas invité à un gouvernement d'union nationale. Le ministre Ben Eliezer a estimé qu'Israël «risquait, par sa politique, d'être isolé de plus en plus sur la scène internationale et de subir les effets de la crise avec les Etats-Unis » alors que l'ancien vice-ministre de la défense, Ephraïm Sneh, défend une thèse opposée: «nous n'avons pas l'autorisation et nous n'avons pas besoin de la permission des Etats-Unis».
Avertissements au Liban et à la Syrie...
Ces prises de position n'entament en rien la détermination des militaires qui testent tous les scénarios consécutifs à une action contre l'Iran. Ils ont transmis par l'intermédiaire des américains un engagement stipulant qu'ils n'avaient aucun contentieux avec le Liban et donc, qu'ils n'avaient pas l'intention de l'attaquer. Cependant, ils tiendront Beyrouth pour responsable si des roquettes ou des Scuds étaient tirés par le Hezbollah sur le territoire israélien parce que Jérusalem considère désormais «le Hezbollah comme une unité de l'armée syrienne basée au sud-Liban». Ils ont précisé par ailleurs la liste des cibles civiles, militaires et industrielles qui seraient totalement détruites dans l'heure où le Liban choisirait la lutte armée.
Les mêmes menaces ont été adressées à la Syrie en l'exhortant à maintenir le calme aux frontières qui règne depuis plusieurs années. Mais les israéliens craignent qu'elle n'agisse par Hezbollah interposé qui reçoit des syriens des équipements militaires et surtout des missiles Scud capables d'atteindre Israël. Ram Dor, officier supérieur, a estimé à la radio militaire israélienne que: «La Syrie veut devenir une puissance régionale très influente grâce à ses liens proches avec l'Iran et le Hezbollah». Il a précisé par ailleurs que l'Union européenne lui avait proposé en vain une coopération économique qui a été refusée. La Syrie semble ainsi vouloir prendre le chemin de la confrontation avec Israël.
Le «Sunday Times» du 18 avril rapporte qu'Israël aurait adressé un sérieux avertissement à Bachar El Assad à la suite du récent transfert au Hezbollah de missiles de longue portée: «Si ces missiles sont tirés sur Israël, la Syrie sera considérée comme directement responsable, et c'est elle qui subira les foudres de Tsahal au point de la renvoyer à l'âge de pierre». Un ministre israélien cité dans le journal britannique a confirmé les mêmes menaces qui ont été adressées au Liban: «en cas d'utilisation de cet armement, Tsahal détruirait notamment les centrales électriques, les ports, les réserves de carburant et d'autres infrastructure stratégiques sur le territoire syrien».
Israël est mis au pied du mur devant le danger nucléaire iranien et pour l'éloigner, il est prêt à prendre le risque de mettre en danger sa population. Il craint moins les attaques d'un Iran lointain que celles du Hezbollah aux ordres de l'Iran. La décision particulièrement difficile et dont les conséquences sont incalculables est aujourd'hui entre les seules mains de Benjamin Netanyahou.
Jacques Benillouche
LIRE EGALEMENT SUR LE MEME SUJET: Nucléaire: la guerre secrète entre Israël et l'Iran, Netanyahou a les moyens de tenir tête à Obama,L'Iran sous la menace des bombes et Liban-Israël: une guerre entre le printemps et l'été.
Image de Une: Un F-15 israélien Baz Ratner / Reuters
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Re: Beaucoup de signes annonciateurs d'une 3ème Guerre mondiale
Israël/Syrie: si attaque, l'Iran ripostera
AFP
30/04/2010 | Mise à jour : 15:03
L'Iran ripostera si Israël lance une attaque contre la Syrie, a affirmé aujourd'hui le vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi à la fin d'une visite de deux jours à Damas.
"Nous serons aux côtés de la Syrie contre toute menace (...) et si les violeurs de la terre palestinienne veulent tenter quelque chose nous leur couperons les pieds", a déclaré M. Rahimi lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre syrien Mohammad Naji Otri.
"La Syrie est un pays fort, prêt à contrer les menaces. Sans aucun doute, l'Iran soutiendra la Syrie par tous les moyens et de toutes ses forces (...) face aux ennemis et aux violeurs de la terre de Palestine", a insisté M. Rahimi selon la traduction arabe de ses déclarations en persan.
Pour M. Rahimi, dont le pays est un proche allié de la Syrie, "les menaces israéliennes (proférées contre Damas) sont sans importance", car "personne ne réussira à ébranler l'amitié et l'appui iraniens à la Syrie".
Le président israélien Shimon Peres a récemment accusé la Syrie de fournir au Hezbollah libanais des missiles Scud, susceptibles d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël.
Mardi, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a accusé la Syrie et l'Iran de livrer au Hezbollah des roquettes et des missiles de plus en plus sophistiqués, estimant que cela "déstabilisait" la région.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, à son tour a averti hier le président syrien Bachar al-Assad que ses "décisions pourraient signifier la guerre ou la paix dans la région".
Un transfert d'armes de la Syrie au Hezbollah, "en particulier de missiles à longue portée", menacerait la sécurité d'Israël, "déstabiliserait profondément la région" et violerait la résolution de l'ONU régulant les importations d'armes au Liban, a-t-elle souligné.
Durant la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah, le mouvement chiite libanais avait tiré plus de 4.000 roquettes contre le nord d'Israël. Le conflit a fait plus de 1.200 morts côté libanais en majorité des civils, et 160 côté israélien.
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