Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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MARIE CLAUDE
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Charles-Edouard
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Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant : sa soeur Pauline puis sa soeur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire". Proclamée patronne des missions de l'Eglise universelle et docteur de l'Eglise en 1997.
"Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue"
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant : sa soeur Pauline puis sa soeur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire". Proclamée patronne des missions de l'Eglise universelle et docteur de l'Eglise en 1997.
"Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue"
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Bonjour
j'aimerai avoir un renseignement sur SainteThèrèse de Lisieux es ce qu'elle avait une cicatrice au niveau du coup, ou y aurait 'il une autre Sainte qui en aurait une ?
Merci beaucoup de vos réponses c'est tres important
Nina
j'aimerai avoir un renseignement sur SainteThèrèse de Lisieux es ce qu'elle avait une cicatrice au niveau du coup, ou y aurait 'il une autre Sainte qui en aurait une ?
Merci beaucoup de vos réponses c'est tres important
Nina
nina- Près de Jésus Christ
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Moi je crois que c'est Sainte Rita qui avait une plaie au front.......
Philomènerenée- Contre la puce électronique
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Inscription : 09/03/2007
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Oui merci est désolé pour mon erreur
Peut-etre pourriez vous aider Nina?
Peut-etre pourriez vous aider Nina?
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Bonjour Nina,
voici ce qui s'est passé pour Sainte Rita
LE DON DE L'EPINE
" De cet amour, elle fut largement récompensée: alors
que le bienheureux Jacques de la Marche, de l'ordre des Frères Mineurs, prêchait
à Cascia un Vendredi saint, il se laissa emporter par sa ferveur à parler avec
tant de passion des douleurs atroces subies par le Sauveur que les auditeurs en
eurent le cœur tout embrasé. Rita, émue plus que tout autre, se sentit gagnée
par un violent désir de participer aux tourments du Christ d'une façon ou d'une
autre. S'étant donc retirée dans sa cellule, elle se jeta aux pieds du Crucifix,
qui se trouve aujourd'hui encore dans l'oratoire du monastère, et, en versant
des larmes amères, le supplia de lui accorder ne serait-ce qu'une toute petite
partie de ses souffrances. Alors, par un prodige extraordinaire, une épine de la
couronne du Christ vint aussitôt lui blesser le front, de telle sorte que
jusqu'à sa mort la plaie s'y imprima irrémédiablement, comme on peut encore s'en
rendre compte sur sa sainte dépouille mortelle.
SOUFFRANCE ET SOLITUDE
" Cette grâce si spéciale et si grande donna
l'occasion à Rita de s'exercer à de nombreuses vertus en toute quiétude et
tranquillité; car la plaie, en plus de la terrible souffrance qu'elle
provoquait, en venait quelquefois à se putréfier et dégageait des odeurs si
fétides que, pour ne pas donner la nausée à ses compagnes, elle vivait en
perpétuelle solitude, et n'avait plus comme interlocuteur qu'elle-même et Dieu.
Demeurant dans le recueillement, et pleine d'un esprit de mortification
généreux, elle tirait encore des faveurs célestes matière à confusion et
humilité.
Vous pouvez connaître davantage la vie de cette Sainte sur le site :
http://www.maranatha.be/Activites/Rita/Vie.htm
voici ce qui s'est passé pour Sainte Rita
LE DON DE L'EPINE
" De cet amour, elle fut largement récompensée: alors
que le bienheureux Jacques de la Marche, de l'ordre des Frères Mineurs, prêchait
à Cascia un Vendredi saint, il se laissa emporter par sa ferveur à parler avec
tant de passion des douleurs atroces subies par le Sauveur que les auditeurs en
eurent le cœur tout embrasé. Rita, émue plus que tout autre, se sentit gagnée
par un violent désir de participer aux tourments du Christ d'une façon ou d'une
autre. S'étant donc retirée dans sa cellule, elle se jeta aux pieds du Crucifix,
qui se trouve aujourd'hui encore dans l'oratoire du monastère, et, en versant
des larmes amères, le supplia de lui accorder ne serait-ce qu'une toute petite
partie de ses souffrances. Alors, par un prodige extraordinaire, une épine de la
couronne du Christ vint aussitôt lui blesser le front, de telle sorte que
jusqu'à sa mort la plaie s'y imprima irrémédiablement, comme on peut encore s'en
rendre compte sur sa sainte dépouille mortelle.
SOUFFRANCE ET SOLITUDE
" Cette grâce si spéciale et si grande donna
l'occasion à Rita de s'exercer à de nombreuses vertus en toute quiétude et
tranquillité; car la plaie, en plus de la terrible souffrance qu'elle
provoquait, en venait quelquefois à se putréfier et dégageait des odeurs si
fétides que, pour ne pas donner la nausée à ses compagnes, elle vivait en
perpétuelle solitude, et n'avait plus comme interlocuteur qu'elle-même et Dieu.
Demeurant dans le recueillement, et pleine d'un esprit de mortification
généreux, elle tirait encore des faveurs célestes matière à confusion et
humilité.
Vous pouvez connaître davantage la vie de cette Sainte sur le site :
http://www.maranatha.be/Activites/Rita/Vie.htm
Philomènerenée- Contre la puce électronique
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Inscription : 09/03/2007
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Bonsoir
merci beaucoup de vos réponses, mais il n'y aurait donc pas une Sainte avec une blessure au coup , une cicatrice plutot?
Merci Nina
merci beaucoup de vos réponses, mais il n'y aurait donc pas une Sainte avec une blessure au coup , une cicatrice plutot?
Merci Nina
nina- Près de Jésus Christ
- Messages : 27
Inscription : 07/12/2006
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Il y a MARIAM la petite Arabe , voir biographie selon Amédée Bruno. Je ne sais pas si elle avait une cicatrice au cou mais en fait oui selon toute vraisemblance.
Voici l'histoire =
Elle a fuit sa famille car celle ci voulait la marier de force , elle a alors trouvée réfuge et son hôte lui a alors conseillée de se convertir à l'ISLAM, celle-ci horrifiée par cette proposition repoussa violemment cette proposition.
Le musulman choqué, et ivre de colère sorti son sabre et lui trancha la gorge ! puis l'abandonna dan,s une rue.
Elle fut, aidée par une " Dame" qui l'emmena et la soigna dans une grotte et lui fit boire "une soupe " délicieuse dont elle ne retrouva jamais le goût dans une autre occasion de sa vie.
La dame était la Sainte Vierge et lors d'examens médicaux beaucoup plus tard on s'aperçut qu'elle n'avait plus de trachée !
Alors sans doute oui, avait t-elle une cicatrice au cou .
MARIAM LA PETITE ARABE.
Voici l'histoire =
Elle a fuit sa famille car celle ci voulait la marier de force , elle a alors trouvée réfuge et son hôte lui a alors conseillée de se convertir à l'ISLAM, celle-ci horrifiée par cette proposition repoussa violemment cette proposition.
Le musulman choqué, et ivre de colère sorti son sabre et lui trancha la gorge ! puis l'abandonna dan,s une rue.
Elle fut, aidée par une " Dame" qui l'emmena et la soigna dans une grotte et lui fit boire "une soupe " délicieuse dont elle ne retrouva jamais le goût dans une autre occasion de sa vie.
La dame était la Sainte Vierge et lors d'examens médicaux beaucoup plus tard on s'aperçut qu'elle n'avait plus de trachée !
Alors sans doute oui, avait t-elle une cicatrice au cou .
MARIAM LA PETITE ARABE.
phil- Contre la puce électronique
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Inscription : 28/02/2008
Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Refoulant mes larmes, je descendis rapidement l'escalier… » (25 décembre 1886)
« J'étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité... je pleurais comme une Madeleine et lorsque je commençais à me consoler..., je pleurais d'avoir pleuré... Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte, Jésus le doux petit Enfant d'une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière... en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençais pour ainsi dire, 'une course de géant !...' Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l'enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion. Nous revenions de la messe de minuit où j'avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et puissant. En arrivant aux Buissonnets je me réjouissais d'aller prendre mes souliers dans la cheminée, cet antique usage nous avait causé tant de joie pendant notre enfance que Céline voulait continuer à me traiter comme un bébé puisque j'étais la plus petite de la famille... Papa aimait à voir mon bonheur, à entendre mes cris de joie en tirant chaque surprise des souliers enchantés, et la gaîté de mon Roi chéri augmentait beaucoup mon bonheur, mais Jésus voulant me montrer que je devais me défaire des défauts de l'enfance m'en retira aussi les innocentes joies, il permit que Papa fatigué de la messe de minuit éprouvât de l'ennui en voyant mes souliers dans la cheminée et qu'il dît ces paroles qui me percèrent le cœur : 'Enfin, heureusement que c'est la dernière année !...' Je montais alors l'escalier pour aller défaire mon chapeau, Céline connaissant ma sensibilité et voyant des larmes briller dans mes yeux eut aussi bien envie d'en verser, car elle m'aimait beaucoup et comprenait mon chagrin : 'Ô Thérèse ! me dit-elle, ne descends pas, cela te ferait trop de peine de regarder tout de suite dans tes souliers. Mais Thérèse n'était plus la même, Jésus avait changé son cœur ! Refoulant mes larmes, je descendis rapidement l'escalier et comprimant les battements de mon cœur, je pris mes souliers et les posant devant Papa, je tirai joyeusement tous les objets, ayant l'air heureuse comme une reine. Papa riait, il était aussi redevenu joyeux et Céline croyait rêver !... la petite Thérèse avait retrouvé la force d'âme qu'elle avait perdue à 4 ans et demi et c'était pour toujours... En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel... En un instant l'ouvrage que je n'avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !... ».
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face (manuscrit A Folio Recto-Verso)
« J'étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité... je pleurais comme une Madeleine et lorsque je commençais à me consoler..., je pleurais d'avoir pleuré... Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte, Jésus le doux petit Enfant d'une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière... en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençais pour ainsi dire, 'une course de géant !...' Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l'enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion. Nous revenions de la messe de minuit où j'avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et puissant. En arrivant aux Buissonnets je me réjouissais d'aller prendre mes souliers dans la cheminée, cet antique usage nous avait causé tant de joie pendant notre enfance que Céline voulait continuer à me traiter comme un bébé puisque j'étais la plus petite de la famille... Papa aimait à voir mon bonheur, à entendre mes cris de joie en tirant chaque surprise des souliers enchantés, et la gaîté de mon Roi chéri augmentait beaucoup mon bonheur, mais Jésus voulant me montrer que je devais me défaire des défauts de l'enfance m'en retira aussi les innocentes joies, il permit que Papa fatigué de la messe de minuit éprouvât de l'ennui en voyant mes souliers dans la cheminée et qu'il dît ces paroles qui me percèrent le cœur : 'Enfin, heureusement que c'est la dernière année !...' Je montais alors l'escalier pour aller défaire mon chapeau, Céline connaissant ma sensibilité et voyant des larmes briller dans mes yeux eut aussi bien envie d'en verser, car elle m'aimait beaucoup et comprenait mon chagrin : 'Ô Thérèse ! me dit-elle, ne descends pas, cela te ferait trop de peine de regarder tout de suite dans tes souliers. Mais Thérèse n'était plus la même, Jésus avait changé son cœur ! Refoulant mes larmes, je descendis rapidement l'escalier et comprimant les battements de mon cœur, je pris mes souliers et les posant devant Papa, je tirai joyeusement tous les objets, ayant l'air heureuse comme une reine. Papa riait, il était aussi redevenu joyeux et Céline croyait rêver !... la petite Thérèse avait retrouvé la force d'âme qu'elle avait perdue à 4 ans et demi et c'était pour toujours... En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel... En un instant l'ouvrage que je n'avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !... ».
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face (manuscrit A Folio Recto-Verso)
P4572- Dans la prière
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Voici donc les dernières paroles de celle qui a témoigné d'un amour immense jusqu'au dernier instant. La beauté de ce passage révèle la grandeur de son amour. Qui pourra comprendre ces mots si ce n'est celui ou celle qui accepte de plonger dans le mystère de l'amour et de la souffrance.
Cependant, ce passage, bien plus que de faire craindre la mort, doit susciter l'admiration et l'envie de dépasser en amour cette grande soeur qu'est Ste Thérèse pour vous (je l'espère) autant que pour moi.
Jeudi 30 septembre 1897, jour de sa précieuse mort :
(recueilli par ses soeurs)
Le matin je la gardai pendant la Messe. Elle ne me disait pas un mot. Elle était épuisée, haletante ; ses souffrances, je le devinais, étaient inexprimables. Un moment, elle joignit les mains et regardant la statue de la Sainte Vierge :
- Oh ! je l'ai priée avec une ferveur ! Mais c'est l'agonie toute pure, sans aucun mélange de consolation.
Je lui dis quelques paroles de compassion et d'affection et j'ajoutai qu'elle m'avait bien édifiée pendant sa maladie.
- Et vous, les consolations que vous m'avez données ! Ah ! elles sont bien grandes !
Toute la journée, sans un instant de répit, elle demeura on peut le dire sans exagération, dans de véritables tourments.
Elle paraissait à bout de forces et cependant, a notre grande surprise, elle pouvait se remuer, s'asseoir dans son lit.
- Voyez, nous disait-elle, ce que j'ai de force aujourd'hui ! Non, je ne vais pas mourir ! J'en ai encore pour des mois, peut-être des années !
- Et si le bon Dieu le voulait, dit Notre Mère, l'accepteriez-vous ?
Elle commença à répondre, dans son angoisse :
Il le faudrait bien...
Mais se reprenant aussitôt, elle dit avec un accent de résignation sublime en retombant sur ses oreillers :
Je le veux bien !
J'ai pu recueillir ces exclamations, mais il est bien impossible d'en rendre l'accent :
Je ne crois plus à la mort pour moi... Je ne crois plus qu'à la souffrance... Eh bien, tant mieux !
O mon Dieu !...
Je l'aime le bon Dieu !
O ma bonne Sainte Vierge, venez à mon secours !
Si c'est ça l'agonie, qu'est-ce que c'est que la mort ?
Ah ! mon bon Dieu !... Oui, il est bien bon, je le trouve bien bon...
En regardant la Sainte Vierge :
- Oh ! vous savez que j'étouffe !
A moi :
- Si vous saviez ce que c'est que d'étouffer !
- Le bon Dieu va vous aider, ma pauvre petite, et ce sera bientôt fini.
- Oui mais, quand ?
... Mon Dieu, ayez pitié de votre pauvre petite fille ! Ayez-en pitié !
A Notre Mère :
- O ma Mère, je vous assure que le calice est plein jusqu'au bord !...
...Mais le bon Dieu ne va pas m'abandonner, bien sûr...
...Il ne m'a jamais abandonnée.
... Oui, mon Dieu, tout ce que vous voudrez, mais ayez pitié de moi !
...Mes petites soeurs ! mes petites soeurs, priez pour moi !
...Mon Dieu ! mon Dieu ! Vous qui êtes si bon ! ! !
...Oh ! oui, vous êtes bon ! je le sais...
Après Vêpres, Notre Mère posa sur ses genoux une image de N. D. du Mont Carmel.
Elle la regarda un instant et dit, quand Notre Mère lui eut assuré qu'elle caresserait bientôt la Sainte Vierge comme l'Enfant Jésus sur cette image :
- O ma Mère, présentez-moi bien vite à la Sainte Vierge, je suis un bébé qui n'en peut plus !... Préparez-moi à bien mourir.
Notre Mère lui répondit qu'ayant toujours compris et pratiqué l'humilité, sa préparation était faite. Elle réfléchit un instant et prononça humblement ces paroles :
- Oui, il me semble que je n'ai jamais cherché que la vérité ; oui, j'ai compris l'humilité du coeur... il me semble que je suis humble.
Elle répéta encore :
- Tout ce que j'ai écrit sur mes désirs de la souffrance. Oh ! c'est quand même bien vrai !
...Et je ne me repens pas de m'être livrée à l'Amour.
Avec insistance :
Oh ! non, je ne m'en repens pas, au contraire !
Un peu plus tard :
Jamais je n'aurais cru qu'il était possible de tant souffrir ! jamais ! jamais ! Je ne puis m'expliquer cela que par les désirs ardents que j'ai eus de sauver des âmes.
Vers 5 heures, j'étais seule près d'elle. Son visage changea tout à coup, je compris que c'était la dernière agonie.
Lorsque la Communauté entra dans l'infirmerie, elle accueillit toutes les soeurs avec un doux sourire. Elle tenait son Crucifix et le regardait constamment.
Pendant plus de deux heures, un râle terrible déchira sa poitrine. Son visage était congestionné, ses mains violacées, elle avait les pieds glacés et tremblait de tous ses membres. Une sueur abondante perlait en gouttes énormes sur son front et ruisselait sur ses joues. Elle était dans une oppression toujours croissante et jetait parfois pour respirer de petits cris involontaires.
Pendant ce temps si plein d'angoisse pour nous, on entendait par la fenêtre - et j'en souffrais beaucoup - tout un ramage de rouges-gorges, et d'autres petits oiseaux, mais si fort, si près et si longtemps ! Je priais le bon Dieu de les faire taire, ce concert me perçait le coeur et j'avais peur qu'il fatigue notre pauvre petite Thérèse.
A un moment elle semblait avoir la bouche si desséchée que Sr Geneviève, pensant la soulager, lui mit sur les lèvres un petit morceau de glace. Elle l'accepta en lui faisant un sourire que je n'oublierai jamais. C'était comme un suprême adieu.
A 6 heures, quand l'Angelus sonna, elle regarda longuement la statue de la Sainte Vierge.
Enfin. à 7 heures et quelques minutes, Notre Mère ayant congédié la communauté, elle soupira :
- Ma Mère ! N'est-ce pas encore l'agonie ?... Ne vais-je pas mourir ?...
- Oui, ma pauvre petite, c'est l'agonie, mais le bon Dieu veut peut-être la prolonger de quelques heures.
Elle reprit avec courage :
- Eh bien !... allons !... Allons !...
Oh ! je ne voudrais pas moins longtemps souffrir...
Et regardant son Crucifix :
Oh ! je l'aime...
Mon Dieu... je vous aime !......
(puis dernier soupir)
Cependant, ce passage, bien plus que de faire craindre la mort, doit susciter l'admiration et l'envie de dépasser en amour cette grande soeur qu'est Ste Thérèse pour vous (je l'espère) autant que pour moi.
Jeudi 30 septembre 1897, jour de sa précieuse mort :
(recueilli par ses soeurs)
Le matin je la gardai pendant la Messe. Elle ne me disait pas un mot. Elle était épuisée, haletante ; ses souffrances, je le devinais, étaient inexprimables. Un moment, elle joignit les mains et regardant la statue de la Sainte Vierge :
- Oh ! je l'ai priée avec une ferveur ! Mais c'est l'agonie toute pure, sans aucun mélange de consolation.
Je lui dis quelques paroles de compassion et d'affection et j'ajoutai qu'elle m'avait bien édifiée pendant sa maladie.
- Et vous, les consolations que vous m'avez données ! Ah ! elles sont bien grandes !
Toute la journée, sans un instant de répit, elle demeura on peut le dire sans exagération, dans de véritables tourments.
Elle paraissait à bout de forces et cependant, a notre grande surprise, elle pouvait se remuer, s'asseoir dans son lit.
- Voyez, nous disait-elle, ce que j'ai de force aujourd'hui ! Non, je ne vais pas mourir ! J'en ai encore pour des mois, peut-être des années !
- Et si le bon Dieu le voulait, dit Notre Mère, l'accepteriez-vous ?
Elle commença à répondre, dans son angoisse :
Il le faudrait bien...
Mais se reprenant aussitôt, elle dit avec un accent de résignation sublime en retombant sur ses oreillers :
Je le veux bien !
J'ai pu recueillir ces exclamations, mais il est bien impossible d'en rendre l'accent :
Je ne crois plus à la mort pour moi... Je ne crois plus qu'à la souffrance... Eh bien, tant mieux !
O mon Dieu !...
Je l'aime le bon Dieu !
O ma bonne Sainte Vierge, venez à mon secours !
Si c'est ça l'agonie, qu'est-ce que c'est que la mort ?
Ah ! mon bon Dieu !... Oui, il est bien bon, je le trouve bien bon...
En regardant la Sainte Vierge :
- Oh ! vous savez que j'étouffe !
A moi :
- Si vous saviez ce que c'est que d'étouffer !
- Le bon Dieu va vous aider, ma pauvre petite, et ce sera bientôt fini.
- Oui mais, quand ?
... Mon Dieu, ayez pitié de votre pauvre petite fille ! Ayez-en pitié !
A Notre Mère :
- O ma Mère, je vous assure que le calice est plein jusqu'au bord !...
...Mais le bon Dieu ne va pas m'abandonner, bien sûr...
...Il ne m'a jamais abandonnée.
... Oui, mon Dieu, tout ce que vous voudrez, mais ayez pitié de moi !
...Mes petites soeurs ! mes petites soeurs, priez pour moi !
...Mon Dieu ! mon Dieu ! Vous qui êtes si bon ! ! !
...Oh ! oui, vous êtes bon ! je le sais...
Après Vêpres, Notre Mère posa sur ses genoux une image de N. D. du Mont Carmel.
Elle la regarda un instant et dit, quand Notre Mère lui eut assuré qu'elle caresserait bientôt la Sainte Vierge comme l'Enfant Jésus sur cette image :
- O ma Mère, présentez-moi bien vite à la Sainte Vierge, je suis un bébé qui n'en peut plus !... Préparez-moi à bien mourir.
Notre Mère lui répondit qu'ayant toujours compris et pratiqué l'humilité, sa préparation était faite. Elle réfléchit un instant et prononça humblement ces paroles :
- Oui, il me semble que je n'ai jamais cherché que la vérité ; oui, j'ai compris l'humilité du coeur... il me semble que je suis humble.
Elle répéta encore :
- Tout ce que j'ai écrit sur mes désirs de la souffrance. Oh ! c'est quand même bien vrai !
...Et je ne me repens pas de m'être livrée à l'Amour.
Avec insistance :
Oh ! non, je ne m'en repens pas, au contraire !
Un peu plus tard :
Jamais je n'aurais cru qu'il était possible de tant souffrir ! jamais ! jamais ! Je ne puis m'expliquer cela que par les désirs ardents que j'ai eus de sauver des âmes.
Vers 5 heures, j'étais seule près d'elle. Son visage changea tout à coup, je compris que c'était la dernière agonie.
Lorsque la Communauté entra dans l'infirmerie, elle accueillit toutes les soeurs avec un doux sourire. Elle tenait son Crucifix et le regardait constamment.
Pendant plus de deux heures, un râle terrible déchira sa poitrine. Son visage était congestionné, ses mains violacées, elle avait les pieds glacés et tremblait de tous ses membres. Une sueur abondante perlait en gouttes énormes sur son front et ruisselait sur ses joues. Elle était dans une oppression toujours croissante et jetait parfois pour respirer de petits cris involontaires.
Pendant ce temps si plein d'angoisse pour nous, on entendait par la fenêtre - et j'en souffrais beaucoup - tout un ramage de rouges-gorges, et d'autres petits oiseaux, mais si fort, si près et si longtemps ! Je priais le bon Dieu de les faire taire, ce concert me perçait le coeur et j'avais peur qu'il fatigue notre pauvre petite Thérèse.
A un moment elle semblait avoir la bouche si desséchée que Sr Geneviève, pensant la soulager, lui mit sur les lèvres un petit morceau de glace. Elle l'accepta en lui faisant un sourire que je n'oublierai jamais. C'était comme un suprême adieu.
A 6 heures, quand l'Angelus sonna, elle regarda longuement la statue de la Sainte Vierge.
Enfin. à 7 heures et quelques minutes, Notre Mère ayant congédié la communauté, elle soupira :
- Ma Mère ! N'est-ce pas encore l'agonie ?... Ne vais-je pas mourir ?...
- Oui, ma pauvre petite, c'est l'agonie, mais le bon Dieu veut peut-être la prolonger de quelques heures.
Elle reprit avec courage :
- Eh bien !... allons !... Allons !...
Oh ! je ne voudrais pas moins longtemps souffrir...
Et regardant son Crucifix :
Oh ! je l'aime...
Mon Dieu... je vous aime !......
(puis dernier soupir)
P4572- Dans la prière
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
et peu avant :
Dernière lettre de sainte Thérèse à l'abbé Bellière
J.M.J.T.
Carmel de Lisieux 10 Août 1897
Jésus +
Mon cher petit Frère,
Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction. J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !... Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son amour, ah ! qu'il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.
Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière. Il vous semble que participant à la justice, à la sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la miséricorde infinie du Seigneur ? Je crois que les Bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous.
la suite :
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/01.php
Dernière lettre de sainte Thérèse à l'abbé Bellière
J.M.J.T.
Carmel de Lisieux 10 Août 1897
Jésus +
Mon cher petit Frère,
Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction. J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !... Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son amour, ah ! qu'il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.
Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière. Il vous semble que participant à la justice, à la sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la miséricorde infinie du Seigneur ? Je crois que les Bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous.
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blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
"Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue"[/quote]
MARIE CLAUDE- Débutant
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Lorsqu'on lit la vie de Sainte Thérèse d'Avila ou de Sainte Thérèse de Lisieux, on est frappé par le fait qu'elles font continuellement référence à leur "faiblesse". La vie de ces femmes héroïques - et il y en a beaucoup - nous enseigne que la conscience et l'acceptation de sa propre faiblesse, associée à une confiance sans limite dans l'amour et la puissance de Dieu, donne à ces âmes privilégiées une force extraordinaire parce que surnaturelle. La force naturelle ne peut pas se mesurer à la force surnaturelle.
P4572- Dans la prière
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Sainte thérèse de l'enfant jésus et de la Sainte face
Merci Panetier pour tes écrits pour sur sainte Thérèse, et je vais te raconté une petite histoire que j'ai eu avec elle.
Il y A quelques années de cela je n'étais pas bien du tout car je venais juste de connaitre Jésus et je ne savais plus ou j'en étais , et puis un jour je tombe sur le livre de sainte Thérèse de l'enfant jésus , l'histoire d'une Âme et après l'avoir lu j'ai presque sautée au plafond tellement son histoire m'avais plu.
Il y A quelques années de cela je n'étais pas bien du tout car je venais juste de connaitre Jésus et je ne savais plus ou j'en étais , et puis un jour je tombe sur le livre de sainte Thérèse de l'enfant jésus , l'histoire d'une Âme et après l'avoir lu j'ai presque sautée au plafond tellement son histoire m'avais plu.
soso- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Quel livre merveilleux que " l'histoire d'une âme " ( manuscrits autobiographiques ).
En ce qui me concerne, j'ai mis 6 mois à le lire car, à presque chaque page mon âme méditait et parfois s'envolait.
Depuis quelques années, je lui ai demandé qu'elle soit ma grande soeur , qu'elle m'inspire et me guide.
Je ne suis pas déçu de son accompagnement.
En ce qui me concerne, j'ai mis 6 mois à le lire car, à presque chaque page mon âme méditait et parfois s'envolait.
Depuis quelques années, je lui ai demandé qu'elle soit ma grande soeur , qu'elle m'inspire et me guide.
Je ne suis pas déçu de son accompagnement.
P4572- Dans la prière
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus m'accompagne depuis bien longtemps... ma voie spirituelle est celle de l'enfance.
Hannah
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Lilia non laborant neque nent.
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Hannah,
A dire vrai, je vous trouve insaisisable, d'une intelligence certaine,d'un style littéraire appliqué, d'une culture développée, mais d'une spiritualité que je trouve ambigue.
Si Thérèse vous accompagne,alors on aura aussi des proximités.
Mes humbles respects,
Michel
A dire vrai, je vous trouve insaisisable, d'une intelligence certaine,d'un style littéraire appliqué, d'une culture développée, mais d'une spiritualité que je trouve ambigue.
Si Thérèse vous accompagne,alors on aura aussi des proximités.
Mes humbles respects,
Michel
P4572- Dans la prière
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
La petite voie
La petite voie de Thérèse est une voie réservée aux petites âmes, comme elle le dit elle-même. Cette petite voie vers Dieu, n'est pas nécessairement plus facile, mais plus courte, plus directe, en vue de favoriser l'accès à la sainteté.
Il ne faut pas s'y tromper, sa petite voie est aussi la voie étroite de l'Évangile dont Jésus dit que peu s'y engagent.
Inspirée par le Seigneur, Thérèse donne à cette voie un élan nouveau, fondé sur l'esprit d'enfance. C'est une voie toute simple qui ouvre le cour à l'initiative divine.
Thérèse « veut chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. » (Ms C, 2v°)
Cette petite voie, qu'elle compare à l'ascenseur, c'est dans l'Écriture qu'elle la trouve, ce qui lui confère une valeur incomparable quant à la doctrine et une force quant à l'esprit.
Pour appuyer sa doctrine de la petite voie, Thérèse cite le prophète Isaïe ainsi que le Livre des Proverbes : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. » (Is 66, 13, 12) et « Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. » (Pr 9, 4).
C'est la réponse que Thérèse cherchait et qui a « dépassé son attente ». Mais, concrètement, quelle est donc cette petite voie de Thérèse ?
C'est elle qui le dit : « la voie de la confiance simple et amoureuse. » (LT 261)
Rien ne pourra lui faire quitter cette petite voie.
Déclaration du Pape Jean-Paul II aux J.M.J. à Paris, le dimanche 24 août 1997
Thérèse découvre que sa vocation est d'être au coeur de l'Église l'amour même. Thérèse, humble et pauvre,trace la Petite Voie des enfants qui s'en remettent au Père avec une « confiance audacieuse ».
Centre de son message, son attitude spirituelle est proposée à tous les fidèles.
L'enseignement de Thérèse, véritable science de l'amour, est l'expression lumineuse de sa connaissance du mystère du Christ et de son expérience personnelle de la grâce ; elle aide les hommes et les femmes d'aujourd'hui, et elle aidera ceux de demain, à mieux percevoir les dons de Dieu et à répandre la Bonne Nouvelle de son Amour infini. Carmélite et apôtre, maîtresse de sagesse spirituelle de beaucoup de personnes consacrées ou de laïcs,
patronne des missions, sainte Thérèse occupe une place de choix dans l'Église. Sa doctrine éminente mérite d'être reconnue parmi les plus fécondes.
A. Désir de sainteté et expérience de faiblesse
Voyons comment Thérèse en est venue à découvrir la « petite voie ».
Celle-ci apparaît comme une issue, la seule issue, dans la situation contrastée qu'elle vit.
C'est en effet un contraste, un paradoxe qu'elle éprouve : d'une part, elle ressent en elle un désir immense, débordant de sainteté ; d'autre part, elle fait l'expérience quotidienne, répétée de sa faiblesse et de ses « imperfections ».
Que je devienne une grande sainte
Thérèse enfant s'enthousiasmait pour les ouvres éclatantes des saints et des saintes, en particulier celles de la « Vénérable Jeanne d'Arc ». Elle avait un grand désir de l'imiter ; elle pensait qu'elle aussi « était née pour la gloire ». Mais quelle gloire ? Elle a reçu une grâce qu'elle regarde rétrospectivement « comme l'une des plus grandes de sa vie ».
« Le Bon Dieu me fit comprendre que ma gloire à moi ne paraîtrait pas aux yeux mortels, qu'elle consisterait à devenir une grande Sainte !!! » (Ms A, 32)
Non pas des prouesses éclatantes et connues de son vivant, mais une grande sainteté.
Thérèse évoque ensuite « la confiance audacieuse de devenir une grande Sainte » qu'elle a gardée toute sa vie, mais en découvrant progressivement tout ce que cette sainteté impliquait.
Le désir de la sainteté apparaît ainsi comme une constante dans le cheminement de Thérèse. En mars 1888, quelques jours avant d'entrer au Carmel (elle a alors 15 ans), Thérèse écrit à sour Agnès de Jésus (sa sour Pauline) : « Je veux être une sainte. » (LT 45).
Ce « je veux », répété, dénote un certain volontarisme ! Elle écrit à son père au début de son postulat au Carmel : « Je tâcherai de faire ta gloire en devenant une grande sainte » (LT 52). Mère Marie de Gonzague, à cette époque, verse de l'huile sur le feu : « Vous devez devenir une deuxième sainte Thérèse ! » Rien de moins !
Elle se recommande à la prière de sour Marthe de Jésus : « Demandez à Jésus que je devienne une grande sainte. » (LT 80)
Il est important de noter que pour Thérèse le contenu de la sainteté, c'est l'amour.
Dans une lettre à sour Agnès de Jésus, elle s'exclame : « Jésus. Je voudrais tant l'aimer !. L'aimer plus qu'il n'a jamais été aimé !. Mon seul désir est de faire toujours la volonté de Jésus ! » (LT 74)
Le P. Conrad De Meester résume bien la pensée de Thérèse : « La sainteté, c'est la pleine floraison de toutes les possibilités d'amour chez l'homme. » (Les mains vides, Foi Vivante, no 144, p.77)
Qu'importe si je tombe à chaque instant!
Dans une lettre à Céline, Thérèse cite une conférence de retraite du P. Pichon : « La sainteté ! Il faut la conquérir à la pointe de l'épée, il faut souffrir. il faut agoniser !. » (LT 89)
Dans ces propos du jésuite, la sainteté apparaît comme une conquête héroïque !
Plus intéressant est ce que nous dit Thérèse sur l'expérience de sa faiblesse : « Qu'importe, mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c'est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter en vos bras. Si vous ne le faites pas, c'est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m'inquiéter, mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d'amour !... Je ne puis croire que vous m'abandonniez ! » (LT 89)
L'expérience de sa faiblesse n'empêche pas Thérèse de désirer la sainteté, ou la perfection évangélique.
Elle encourage sa sour Céline : « Je ne te dirai pas de viser à la sainteté séraphique (de sainte Thérèse), mais bien d'être parfaite comme ton Père céleste est parfait ! Ah ! Céline, nos désirs infinis ne sont donc ni des rêves, ni des chimères puisque Jésus nous a lui-même fait ce commandement ! » (LT 107)
On peut rapprocher ces lignes de Thérèse et la discussion qu'elle a eue avec le P. Blino, lors de la retraite de 1890. Le prédicateur croit déceler de l'orgueil et de la présomption :
- Modérez vos désirs téméraires !
- Pourquoi, mon Père, puisque Notre Seigneur a dit : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" ! (Guy Gaucher, Histoire d'une vie, p. 114)
Thérèse éprouve fortement le contraste entre son désir de sainteté, de perfection, son désir d'aimer Jésus à la folie et l'expérience constante de sa faiblesse, de sa pauvreté (avec ses «fautes », ses « infidélités », les petits sacrifices qu'elle laisse échapper.), bref son incapacité à parvenir à cette sainteté, cette perfection si désirée.
Progressivement, Thérèse comprend que la sainteté n'est pas le résultat d'un effort volontariste ou le trophée d'une conquête, mais ne peut advenir que comme un don reçu gratuitement, une sainteté reçue de Celui qui seul est Saint.
La volonté de conquête se transforme petit à petit en réceptivité pour le don.
Ce changement de perspective, qui prépare la découverte de la « petite voie », se situe dans les années 1893-1894. Il apparaît de manière assez claire dans la correspondance de Thérèse. C'est ainsi qu'elle écrit à Céline, en juillet 1893 (LT 142) : « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. »
L'amour est perçu ici comme un amour reçu.
Ou encore : « C'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien. » Il faut bien comprendre : c'est Jésus qui donne et Thérèse qui reçoit.
La petite voie de Thérèse est une voie réservée aux petites âmes, comme elle le dit elle-même. Cette petite voie vers Dieu, n'est pas nécessairement plus facile, mais plus courte, plus directe, en vue de favoriser l'accès à la sainteté.
Il ne faut pas s'y tromper, sa petite voie est aussi la voie étroite de l'Évangile dont Jésus dit que peu s'y engagent.
Inspirée par le Seigneur, Thérèse donne à cette voie un élan nouveau, fondé sur l'esprit d'enfance. C'est une voie toute simple qui ouvre le cour à l'initiative divine.
Thérèse « veut chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. » (Ms C, 2v°)
Cette petite voie, qu'elle compare à l'ascenseur, c'est dans l'Écriture qu'elle la trouve, ce qui lui confère une valeur incomparable quant à la doctrine et une force quant à l'esprit.
Pour appuyer sa doctrine de la petite voie, Thérèse cite le prophète Isaïe ainsi que le Livre des Proverbes : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. » (Is 66, 13, 12) et « Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. » (Pr 9, 4).
C'est la réponse que Thérèse cherchait et qui a « dépassé son attente ». Mais, concrètement, quelle est donc cette petite voie de Thérèse ?
C'est elle qui le dit : « la voie de la confiance simple et amoureuse. » (LT 261)
Rien ne pourra lui faire quitter cette petite voie.
Déclaration du Pape Jean-Paul II aux J.M.J. à Paris, le dimanche 24 août 1997
Thérèse découvre que sa vocation est d'être au coeur de l'Église l'amour même. Thérèse, humble et pauvre,trace la Petite Voie des enfants qui s'en remettent au Père avec une « confiance audacieuse ».
Centre de son message, son attitude spirituelle est proposée à tous les fidèles.
L'enseignement de Thérèse, véritable science de l'amour, est l'expression lumineuse de sa connaissance du mystère du Christ et de son expérience personnelle de la grâce ; elle aide les hommes et les femmes d'aujourd'hui, et elle aidera ceux de demain, à mieux percevoir les dons de Dieu et à répandre la Bonne Nouvelle de son Amour infini. Carmélite et apôtre, maîtresse de sagesse spirituelle de beaucoup de personnes consacrées ou de laïcs,
patronne des missions, sainte Thérèse occupe une place de choix dans l'Église. Sa doctrine éminente mérite d'être reconnue parmi les plus fécondes.
A. Désir de sainteté et expérience de faiblesse
Voyons comment Thérèse en est venue à découvrir la « petite voie ».
Celle-ci apparaît comme une issue, la seule issue, dans la situation contrastée qu'elle vit.
C'est en effet un contraste, un paradoxe qu'elle éprouve : d'une part, elle ressent en elle un désir immense, débordant de sainteté ; d'autre part, elle fait l'expérience quotidienne, répétée de sa faiblesse et de ses « imperfections ».
Que je devienne une grande sainte
Thérèse enfant s'enthousiasmait pour les ouvres éclatantes des saints et des saintes, en particulier celles de la « Vénérable Jeanne d'Arc ». Elle avait un grand désir de l'imiter ; elle pensait qu'elle aussi « était née pour la gloire ». Mais quelle gloire ? Elle a reçu une grâce qu'elle regarde rétrospectivement « comme l'une des plus grandes de sa vie ».
« Le Bon Dieu me fit comprendre que ma gloire à moi ne paraîtrait pas aux yeux mortels, qu'elle consisterait à devenir une grande Sainte !!! » (Ms A, 32)
Non pas des prouesses éclatantes et connues de son vivant, mais une grande sainteté.
Thérèse évoque ensuite « la confiance audacieuse de devenir une grande Sainte » qu'elle a gardée toute sa vie, mais en découvrant progressivement tout ce que cette sainteté impliquait.
Le désir de la sainteté apparaît ainsi comme une constante dans le cheminement de Thérèse. En mars 1888, quelques jours avant d'entrer au Carmel (elle a alors 15 ans), Thérèse écrit à sour Agnès de Jésus (sa sour Pauline) : « Je veux être une sainte. » (LT 45).
Ce « je veux », répété, dénote un certain volontarisme ! Elle écrit à son père au début de son postulat au Carmel : « Je tâcherai de faire ta gloire en devenant une grande sainte » (LT 52). Mère Marie de Gonzague, à cette époque, verse de l'huile sur le feu : « Vous devez devenir une deuxième sainte Thérèse ! » Rien de moins !
Elle se recommande à la prière de sour Marthe de Jésus : « Demandez à Jésus que je devienne une grande sainte. » (LT 80)
Il est important de noter que pour Thérèse le contenu de la sainteté, c'est l'amour.
Dans une lettre à sour Agnès de Jésus, elle s'exclame : « Jésus. Je voudrais tant l'aimer !. L'aimer plus qu'il n'a jamais été aimé !. Mon seul désir est de faire toujours la volonté de Jésus ! » (LT 74)
Le P. Conrad De Meester résume bien la pensée de Thérèse : « La sainteté, c'est la pleine floraison de toutes les possibilités d'amour chez l'homme. » (Les mains vides, Foi Vivante, no 144, p.77)
Qu'importe si je tombe à chaque instant!
Dans une lettre à Céline, Thérèse cite une conférence de retraite du P. Pichon : « La sainteté ! Il faut la conquérir à la pointe de l'épée, il faut souffrir. il faut agoniser !. » (LT 89)
Dans ces propos du jésuite, la sainteté apparaît comme une conquête héroïque !
Plus intéressant est ce que nous dit Thérèse sur l'expérience de sa faiblesse : « Qu'importe, mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c'est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter en vos bras. Si vous ne le faites pas, c'est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m'inquiéter, mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d'amour !... Je ne puis croire que vous m'abandonniez ! » (LT 89)
L'expérience de sa faiblesse n'empêche pas Thérèse de désirer la sainteté, ou la perfection évangélique.
Elle encourage sa sour Céline : « Je ne te dirai pas de viser à la sainteté séraphique (de sainte Thérèse), mais bien d'être parfaite comme ton Père céleste est parfait ! Ah ! Céline, nos désirs infinis ne sont donc ni des rêves, ni des chimères puisque Jésus nous a lui-même fait ce commandement ! » (LT 107)
On peut rapprocher ces lignes de Thérèse et la discussion qu'elle a eue avec le P. Blino, lors de la retraite de 1890. Le prédicateur croit déceler de l'orgueil et de la présomption :
- Modérez vos désirs téméraires !
- Pourquoi, mon Père, puisque Notre Seigneur a dit : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" ! (Guy Gaucher, Histoire d'une vie, p. 114)
Thérèse éprouve fortement le contraste entre son désir de sainteté, de perfection, son désir d'aimer Jésus à la folie et l'expérience constante de sa faiblesse, de sa pauvreté (avec ses «fautes », ses « infidélités », les petits sacrifices qu'elle laisse échapper.), bref son incapacité à parvenir à cette sainteté, cette perfection si désirée.
Progressivement, Thérèse comprend que la sainteté n'est pas le résultat d'un effort volontariste ou le trophée d'une conquête, mais ne peut advenir que comme un don reçu gratuitement, une sainteté reçue de Celui qui seul est Saint.
La volonté de conquête se transforme petit à petit en réceptivité pour le don.
Ce changement de perspective, qui prépare la découverte de la « petite voie », se situe dans les années 1893-1894. Il apparaît de manière assez claire dans la correspondance de Thérèse. C'est ainsi qu'elle écrit à Céline, en juillet 1893 (LT 142) : « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. »
L'amour est perçu ici comme un amour reçu.
Ou encore : « C'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien. » Il faut bien comprendre : c'est Jésus qui donne et Thérèse qui reçoit.
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Soirées Pétales de roses : écrivez une lettre à sainte Thérèse
Chaque année, au moment de la fête de la Petite Thérèse, le 1er octobre, la Communauté des Béatitudes organise dans le monde entier des soirées Pétales de roses. Ces veillées de louange, de témoignages et de demandes d’intercession par l’intermédiaire d’une lettre adressée à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, sont très attendues.
Sur le même sujet
« Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre », déclarait, peu avant sa mort, Thérèse de l’Enfant-Jésus. [...] Vous verrez, ce sera comme une pluie de roses.* » En 1992, la Communauté des Béatitudes prend l’image au pied de la lettre : lors de la première session qu’elle organise à Lisieux, la communauté prévoit une veillée d’intercession dans la basilique. Les participants sont alors invités à écrire une « lettre de demande » à Thérèse, tandis que du haut de la coupole, sont déversés sur l’assemblée des milliers de pétales de roses. Une démarche originale et audacieuse, à l’image de la plus grande sainte des temps modernes. Une façon convaincante aussi de dire à ceux qui demandent : « Ayez confiance ! »
L’expérience fait école et se répand ; les unes après les autres, les maisons de la Communauté des Béatitudes mettent en place des soirées Pétales de roses. Aujourd’hui, elles existent dans le monde entier : France, mais aussi Allemagne, Italie, République Tchèque, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande, Hong-Kong… Au-delà des particularités « maisons », ces soirées, qui sont d’ailleurs plutôt des après-midi, possèdent de nombreux points communs : dates autour du 1er octobre, même décors soignés, programme similaire (témoignages, temps de louange, lecture et commentaire d’un passage de la Parole). Et surtout, même démarche de la « lettre ».
Les prévoyants (surtout des habitués) ont préparé à l’avance leur lettre. Aux autres, on remet une feuille de papier, un stylo et une enveloppe. Chacun se recueille et écrit. Les lettres reflètent la souffrance humaine : « Thérèse, je voudrais tellement me marier », écrit Violaine. « Donne-nous un enfant », implore un couple. « Guéris mon mari alcoolique », supplie Simone. « Trouve du travail à Jérôme, au chômage depuis trois ans », demande un jeune homme. Certaines âmes pures et poétiques rédigent de touchantes missives : « Dans cette pluie de roses, implore délicatement Benjamin, 14 ans, mets de côté si possible un pétale et réserves-en un fragment pour mon oncle malade… »
Achevées, les lettres sont glissées dans les enveloppes, sur lesquelles chacun écrit son adresse. Elles sont alors déposées dans une corbeille, au pied de l’autel, sur fond de beaux chants thérésiens. Dans un an, à la veille des nouvelles soirées, elles seront réexpédiées à leur auteur. Du contenu jusqu’à la démarche elle-même, la lettre aura alors été bien souvent oubliée…
Thérèse exauce-t-elle toujours ? « La démarche n’est pas magique, précise Sœur Marie de La Trinité, membre de la Communauté des Béatitudes. Thérèse ne répond pas toujours, car parfois ce que l’on demande n’est pas bon. Parfois aussi, il faut demander longtemps : Thérèse éprouve notre confiance. La démarche requiert aussi un investissement personnel. » C’est pourquoi la Communauté propose aux participants de compléter la lettre par un trentain (ou une neuvaine) à Thérèse. « Chacun est invité à lever son petit pied, comme le disait Thérèse », précise Sœur Marie de la Trinité.
Sainte Thérèse répand cependant largement ses pétales. « Chaque année, nous voyons revenir des personnes remplies de reconnaissance : qui avec un bébé dans les bras, qui avec un fiancé ou un conjoint », déclare Sœur Marie. Nombreux sont ceux qui témoignent que Thérèse leur a donné l’impossible : un emploi ou un logement inespéré, une réconciliation impensable…
« Quand la demande n’est pas juste, Thérèse répond à sa façon », ajoute Sœur Marie. Ainsi, Omid, exilée en France et souffrant d’un état dépressif sévère, avait demandé à Thérèse la grâce de rentrer dans son pays, pensant ainsi guérir. L’année suivante, quelques jours avant les journées, alors que sa demande n’a pas été exaucée, elle est mystérieusement « tirée hors du ravin de la mort ». « Un vrai miracle, confie-t-elle, à travers lequel Thérèse m’a montré que Dieu guérit là où il veut . »
Élisabeth de Baudoüin
* « À Sœur Marie du Sacré-Cœur qui lui disait : “Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez, [Thérèse répondit] – Oh ! non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses”. » Extrait du Carnet Jaune, derniers entretiens, ou Œuvres complètes de Thérèse de Lisieux (p. 1013).
Pour plus de renseignements : www.feuetlumière.org
Soirées Pétales de roses en France
• le 2 octobre à Autrey (Alsace)
• le 3 octobre à Beaune (Bourgogne)
• le 2 octobre à Nouan-le-Fuzelier (Centre)
• le 2 octobre aux Essarts (Haute-Normandie)
• le 9 et le 23 octobre à Lisieux (Haute-Normandie)
• le 2 octobre à Cordes (Midi-Pyrénées)
• le 25 septembre et le 2 octobre à Blagnac (Midi-Pyrénées)
• le 2 et le 3 octobre à Nay (Midi-Pyrénées)
• le 2 octobre à Cambrai (Nord-Pas-de-Calais)
• le 2 et le 3 octobre à Chalonnes (Pays de la Loire)
• le 2 octobre aux Sables d’Olonnes (Pays de la Loire). Voir l'annonce dans l'Agenda de Famille Chrétienne.
• le 9 octobre à Valcluse (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
• le 25 septembre et le 2 octobre à Pont-Saint-Esprit (Rhône-Alpes)
Élisabeth de Baudoüin
Chaque année, au moment de la fête de la Petite Thérèse, le 1er octobre, la Communauté des Béatitudes organise dans le monde entier des soirées Pétales de roses. Ces veillées de louange, de témoignages et de demandes d’intercession par l’intermédiaire d’une lettre adressée à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, sont très attendues.
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« Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre », déclarait, peu avant sa mort, Thérèse de l’Enfant-Jésus. [...] Vous verrez, ce sera comme une pluie de roses.* » En 1992, la Communauté des Béatitudes prend l’image au pied de la lettre : lors de la première session qu’elle organise à Lisieux, la communauté prévoit une veillée d’intercession dans la basilique. Les participants sont alors invités à écrire une « lettre de demande » à Thérèse, tandis que du haut de la coupole, sont déversés sur l’assemblée des milliers de pétales de roses. Une démarche originale et audacieuse, à l’image de la plus grande sainte des temps modernes. Une façon convaincante aussi de dire à ceux qui demandent : « Ayez confiance ! »
L’expérience fait école et se répand ; les unes après les autres, les maisons de la Communauté des Béatitudes mettent en place des soirées Pétales de roses. Aujourd’hui, elles existent dans le monde entier : France, mais aussi Allemagne, Italie, République Tchèque, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande, Hong-Kong… Au-delà des particularités « maisons », ces soirées, qui sont d’ailleurs plutôt des après-midi, possèdent de nombreux points communs : dates autour du 1er octobre, même décors soignés, programme similaire (témoignages, temps de louange, lecture et commentaire d’un passage de la Parole). Et surtout, même démarche de la « lettre ».
Les prévoyants (surtout des habitués) ont préparé à l’avance leur lettre. Aux autres, on remet une feuille de papier, un stylo et une enveloppe. Chacun se recueille et écrit. Les lettres reflètent la souffrance humaine : « Thérèse, je voudrais tellement me marier », écrit Violaine. « Donne-nous un enfant », implore un couple. « Guéris mon mari alcoolique », supplie Simone. « Trouve du travail à Jérôme, au chômage depuis trois ans », demande un jeune homme. Certaines âmes pures et poétiques rédigent de touchantes missives : « Dans cette pluie de roses, implore délicatement Benjamin, 14 ans, mets de côté si possible un pétale et réserves-en un fragment pour mon oncle malade… »
Achevées, les lettres sont glissées dans les enveloppes, sur lesquelles chacun écrit son adresse. Elles sont alors déposées dans une corbeille, au pied de l’autel, sur fond de beaux chants thérésiens. Dans un an, à la veille des nouvelles soirées, elles seront réexpédiées à leur auteur. Du contenu jusqu’à la démarche elle-même, la lettre aura alors été bien souvent oubliée…
Thérèse exauce-t-elle toujours ? « La démarche n’est pas magique, précise Sœur Marie de La Trinité, membre de la Communauté des Béatitudes. Thérèse ne répond pas toujours, car parfois ce que l’on demande n’est pas bon. Parfois aussi, il faut demander longtemps : Thérèse éprouve notre confiance. La démarche requiert aussi un investissement personnel. » C’est pourquoi la Communauté propose aux participants de compléter la lettre par un trentain (ou une neuvaine) à Thérèse. « Chacun est invité à lever son petit pied, comme le disait Thérèse », précise Sœur Marie de la Trinité.
Sainte Thérèse répand cependant largement ses pétales. « Chaque année, nous voyons revenir des personnes remplies de reconnaissance : qui avec un bébé dans les bras, qui avec un fiancé ou un conjoint », déclare Sœur Marie. Nombreux sont ceux qui témoignent que Thérèse leur a donné l’impossible : un emploi ou un logement inespéré, une réconciliation impensable…
« Quand la demande n’est pas juste, Thérèse répond à sa façon », ajoute Sœur Marie. Ainsi, Omid, exilée en France et souffrant d’un état dépressif sévère, avait demandé à Thérèse la grâce de rentrer dans son pays, pensant ainsi guérir. L’année suivante, quelques jours avant les journées, alors que sa demande n’a pas été exaucée, elle est mystérieusement « tirée hors du ravin de la mort ». « Un vrai miracle, confie-t-elle, à travers lequel Thérèse m’a montré que Dieu guérit là où il veut . »
Élisabeth de Baudoüin
* « À Sœur Marie du Sacré-Cœur qui lui disait : “Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez, [Thérèse répondit] – Oh ! non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses”. » Extrait du Carnet Jaune, derniers entretiens, ou Œuvres complètes de Thérèse de Lisieux (p. 1013).
Pour plus de renseignements : www.feuetlumière.org
Soirées Pétales de roses en France
• le 2 octobre à Autrey (Alsace)
• le 3 octobre à Beaune (Bourgogne)
• le 2 octobre à Nouan-le-Fuzelier (Centre)
• le 2 octobre aux Essarts (Haute-Normandie)
• le 9 et le 23 octobre à Lisieux (Haute-Normandie)
• le 2 octobre à Cordes (Midi-Pyrénées)
• le 25 septembre et le 2 octobre à Blagnac (Midi-Pyrénées)
• le 2 et le 3 octobre à Nay (Midi-Pyrénées)
• le 2 octobre à Cambrai (Nord-Pas-de-Calais)
• le 2 et le 3 octobre à Chalonnes (Pays de la Loire)
• le 2 octobre aux Sables d’Olonnes (Pays de la Loire). Voir l'annonce dans l'Agenda de Famille Chrétienne.
• le 9 octobre à Valcluse (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
• le 25 septembre et le 2 octobre à Pont-Saint-Esprit (Rhône-Alpes)
Élisabeth de Baudoüin
P4572- Dans la prière
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Mafnifique Sainte avec de merveilleuses formules , toutes issues d'une grande intelligence telles que :
" DIEU SEUL SUFFIT. "
" VOULEZ VOUS AIDRE JESUS A SAUVER DES AMES "
" JESUS EST L' ASCENSEUR DE DIEU."
" DIEU SEUL SUFFIT. "
" VOULEZ VOUS AIDRE JESUS A SAUVER DES AMES "
" JESUS EST L' ASCENSEUR DE DIEU."
phil- Contre la puce électronique
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Ste-Thérèse de Lisieux | (Aussi appelée "Thérèse de l’Enfant Jésus"). Neuvième enfant de Louis Martin, un horloger de la ville d’Alençon (Orne), et d’Azélie-Marie Geurin, une dentelière, qui décède avant que Thérèse n’ait atteint l’âge de 5 ans. Devenu veuf, son père décide de déménager la famille à Lisieux afin qu’une tante des enfants puisse s’occuper d’eux. Deux de ses sœurs étant devenues Carmélites, Thérèse tente de les imiter mais son admission est refusée en raison de son jeune âge (elle a 15 ans). Quelques mois plus tard, cependant, au cours d’un pèlerinage à Rome elle réussit à obtenir une dérogation du Pape Léon XIII, et elle fait son entrée au Carmel à la fin de la même année. En 1894, elle commence à rédiger ses mémoires à la demande de Mère Agnès, sa supérieure. L’œuvre (L’histoire d’une âme) connaît un grand succès et est traduite en plusieurs langues. À 22 ans, elle est nommée assistante-maîtresse des novices mais elle est de santé fragile et souffre d’une tuberculose qui lui enlève la vie à 24 ans. En 1997, elle est proclamée Docteure de l’Église par le Pape Jean-Paul II (1873-1897) Sainte-Thérèse est la patronne des missions africaines, des équipages aériens et de nombreux diocèses sur les quatre continents. Elle est invoquée pour la guérison du Sida et des maladies des poumons. Source de l'image : More Than a Feeling - A Little Flower (site maintenant hors ligne) Galerie d'images de Ste-Thérèse : Catholic Forum |
Tout sur la petite Thérèse de Lisieux
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Sa famille
- Louis Martin (père de sainte Thérèse de Lisieux)
- Zélie Guérin (mère de Thérèse de Lisieux)
- Marie (Soeur Marie du Sacré-Coeur) (Sœur de sainte Thérèse de Lisieux)
- Pauline (Mère Agnès de Jésus) (Soeur de sainte Thérèse de Lisieux)
- Léonie (Soeur Françoise-Thérèse) (Soeur de sainte Thérèse de Lisieux)
- Céline (Soeur Geneviève de la Sainte Face) (Soeur de sainte Thérèse de Lisieux)
Sa vie
- Les grandes étapes de sa vie et de sa glorification
- Une vie tout ordinaire (par Monseigneur Guy Gaucher, Evêque auxiliaire de Bayeux et Lisieux)
Ses écrits
Son message
Ses photos
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Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sainte Therese de l'Enfant Jésus
Bonjour panetier,
Merci pour ces beaux textes sur Sainte Thérése.
Il y à deux ans je suis aller à cette fête de Pétales de Roses de la Petite Thérése à Nouan- le Fuzelier. Une magnifique fête que j`ai vraiment aimé.
Merci aussi à toi cher Gilles pour ton texte avec photos et videos que l`on peux voir.
Toutes mes amitiés à vous panetier et Gilles,
Manuela.
Merci pour ces beaux textes sur Sainte Thérése.
Il y à deux ans je suis aller à cette fête de Pétales de Roses de la Petite Thérése à Nouan- le Fuzelier. Une magnifique fête que j`ai vraiment aimé.
Merci aussi à toi cher Gilles pour ton texte avec photos et videos que l`on peux voir.
Toutes mes amitiés à vous panetier et Gilles,
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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blanche- Combat avec l'Archange Michel
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