L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
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Sylvie
carine
Gilles
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: DEMONOLOGIE, EXORCISME, L'ANTECHRIST
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L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
À visionner ! ...
https://www.dailymotion.com/video/x6dtsp_planete-choc-l-exorciste-l-histoire_news
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
@ Gilles,
une petite parenthèse :
votre sujet me remémore un documentaire que j'avais vu concernant le film poltergeist, reportage nous apprenant tous les décès violents ou rapides de différents acteurs de ce film, ainsi que de cameraman, faits étant cités comme une malédiction autour de ce film.
A l'inverse, le tournage du film "La Passion" a donné lieu à d'innombrables conversions et miracles divers (des personnes dépendantes de drogues ou cigarettes, réussissant, cette fois-là, à mettre fin à leurs dépendances)
Ce sont des faits qui peuvent témoigner de ces réalités invisibles à nos yeux mais pourtant présentes.
une petite parenthèse :
votre sujet me remémore un documentaire que j'avais vu concernant le film poltergeist, reportage nous apprenant tous les décès violents ou rapides de différents acteurs de ce film, ainsi que de cameraman, faits étant cités comme une malédiction autour de ce film.
A l'inverse, le tournage du film "La Passion" a donné lieu à d'innombrables conversions et miracles divers (des personnes dépendantes de drogues ou cigarettes, réussissant, cette fois-là, à mettre fin à leurs dépendances)
Ce sont des faits qui peuvent témoigner de ces réalités invisibles à nos yeux mais pourtant présentes.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Dans la première vidéo de ce sujet, il est dit que le jeune garçon qui était possédé vit encore de nos jours, et qu'il vit en retrait du monde. Dommage que nous ne puissions avoir son témoignage.
Merci Gilles pour ce sujet intéressant.
Merci Gilles pour ce sujet intéressant.
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
... il faut voir le film d'Emily Rose, qui raconte l'histoire vraie d'Anneliese Michel..... terrible !
(Une parenthèse : j'ai connu un prêtre exorciste (moderniste) qui après avoir fait une longue conférence sur la possession, (parlant surtout de maladie psychiatrique).... quittant l'estrade pour se diriger vers le fond de la salle vint saluer une amie. Son beau-frère étant présent et athée (!) s'adressa au prêtre exorciste : "... vous savez mon Père, je ne crois pas du tout à la possession". Le prêtre, en lui tapant sur l'épaule lui répondit : "... je vous rassure, moi non plus !". Ce prêtre était l'exorciste attitré ces dernières années pour la Gironde.)
Depuis sa naissance le 21 septembre 1952, Anneliese Michel mena d'abord une vie normale, caractérisée seulement par une grande piété. Du jour au lendemain, sa vie bascula.
Un jour de 1968 elle commença à trembler et à ne plus savoir contrôler son corps. Lors de ses crises, elle perdait sa voix, ne pouvait plus appeler ses parents pour leur demander de l'aide. Un neurologue diagnostiqua qu'elle souffrait d'épilepsie et elle fut admise à l'hôpital pour un traitement.
Après ses premières attaques, elle crut voir des visages démoniaques en train de grimacer lors de sa prière quotidienne, elle avait aussi l'impression d'entendre des voix. Anneliese en parla aux médecins qui ne savaient plus comment l'aider.
Au début de l'année 1973, les parents d'Anneliese demandèrent à plusieurs prêtres d'exorciser leur fille, mais ils pensaient qu'il lui suffisait de continuer de prendre ses médicaments. De plus, pour pratiquer un exorcisme, il fallait que la personne possédée répondît à des caractéristiques bien spécifiques : parler une langue qu'elle n'avait jamais apprise, avoir des pouvoirs surnaturels et se sentir gênée par des objets religieux.
En 1974, un prêtre l'examina et accepta qu'on pratiquât un exorcisme, mais sa hiérarchie le lui interdit. Son état alors empira et les crises devinrent de plus en plus violentes. Elle insultait les autres membres de sa famille, les battait et les mordait.
Elle refusait de manger, prétendant que les démons ne lui permettaient pas de le faire. Elle dormait à même le sol. On pouvait l'entendre toute la journée en train de hurler, de briser les crucifix et de détruire des peintures représentant Jésus.
En 1975, après avoir vérifié l'état de sa possession, le clergé autorisa un exorcisme fondé sur le rituel romain. On constata qu'Anneliese était possédée par plusieurs démons dont il fallait la libérer : Lucifer ainsi que Fleischmann (prêtre franque déshonoré du XVIe siècle), et d'autres âmes damnées qui se manifestaient à travers elle.
A partir de 1975, on pratiqua un ou deux exorcismes sur elle chaque semaine. Parfois, les crises étaient tellement fortes qu'il fallait trois hommes pour la maîtriser si on ne l'enchaînait pas. Malgré cela, elle put reprendre un semblant de vie normale (retourner à l'école, passer un concours…).
Cependant, les attaques ne cessèrent pas. De plus en plus souvent elle se trouvait paralysée et inconsciente. Elle refusait complètement de manger. Ses nombreuses génuflexions (plus de 600 de suite), provoquèrent une rupture au niveau des genoux. Quarante cassettes audio furent enregistrées lors des exorcismes afin de conserver les détails.
Le dernier exorcisme eut lieu le 30 juin 1976. À ce stade, Anneliese souffrait d'une pneumonie. Elle avait le visage émacié et souffrait d'une grande fièvre. Elle était exténuée physiquement. Mais elle restait consciente de sa situation. Sa mère enregistra sa mort.
Un procureur fit alors une enquête à la suite de laquelle les deux prêtres exorcistes et les parents d'Anneliese furent inculpés de négligence ayant entraîné la mort (car les médecins affirmaient qu'elle était épileptique et psychotique).
Les prêtres exorcistes firent écouter des enregistrements des différents exorcismes qu'ils avaient pratiqués, au cours desquels on pouvait distinguer la voix de deux démons en train de se disputer, se demandant lequel des deux partirait le premier du corps d'Anneliese.
Les parents et les deux prêtres furent condamnés à 6 mois de prison.
La vidéo ci dessous contient un enregistrement audio de l'exorcisme d'Anneliese Michel ou l'on entend notemment la voix des démons qui parle par sa bouche.
(Une parenthèse : j'ai connu un prêtre exorciste (moderniste) qui après avoir fait une longue conférence sur la possession, (parlant surtout de maladie psychiatrique).... quittant l'estrade pour se diriger vers le fond de la salle vint saluer une amie. Son beau-frère étant présent et athée (!) s'adressa au prêtre exorciste : "... vous savez mon Père, je ne crois pas du tout à la possession". Le prêtre, en lui tapant sur l'épaule lui répondit : "... je vous rassure, moi non plus !". Ce prêtre était l'exorciste attitré ces dernières années pour la Gironde.)
Depuis sa naissance le 21 septembre 1952, Anneliese Michel mena d'abord une vie normale, caractérisée seulement par une grande piété. Du jour au lendemain, sa vie bascula.
Un jour de 1968 elle commença à trembler et à ne plus savoir contrôler son corps. Lors de ses crises, elle perdait sa voix, ne pouvait plus appeler ses parents pour leur demander de l'aide. Un neurologue diagnostiqua qu'elle souffrait d'épilepsie et elle fut admise à l'hôpital pour un traitement.
Après ses premières attaques, elle crut voir des visages démoniaques en train de grimacer lors de sa prière quotidienne, elle avait aussi l'impression d'entendre des voix. Anneliese en parla aux médecins qui ne savaient plus comment l'aider.
Au début de l'année 1973, les parents d'Anneliese demandèrent à plusieurs prêtres d'exorciser leur fille, mais ils pensaient qu'il lui suffisait de continuer de prendre ses médicaments. De plus, pour pratiquer un exorcisme, il fallait que la personne possédée répondît à des caractéristiques bien spécifiques : parler une langue qu'elle n'avait jamais apprise, avoir des pouvoirs surnaturels et se sentir gênée par des objets religieux.
En 1974, un prêtre l'examina et accepta qu'on pratiquât un exorcisme, mais sa hiérarchie le lui interdit. Son état alors empira et les crises devinrent de plus en plus violentes. Elle insultait les autres membres de sa famille, les battait et les mordait.
Elle refusait de manger, prétendant que les démons ne lui permettaient pas de le faire. Elle dormait à même le sol. On pouvait l'entendre toute la journée en train de hurler, de briser les crucifix et de détruire des peintures représentant Jésus.
En 1975, après avoir vérifié l'état de sa possession, le clergé autorisa un exorcisme fondé sur le rituel romain. On constata qu'Anneliese était possédée par plusieurs démons dont il fallait la libérer : Lucifer ainsi que Fleischmann (prêtre franque déshonoré du XVIe siècle), et d'autres âmes damnées qui se manifestaient à travers elle.
A partir de 1975, on pratiqua un ou deux exorcismes sur elle chaque semaine. Parfois, les crises étaient tellement fortes qu'il fallait trois hommes pour la maîtriser si on ne l'enchaînait pas. Malgré cela, elle put reprendre un semblant de vie normale (retourner à l'école, passer un concours…).
Cependant, les attaques ne cessèrent pas. De plus en plus souvent elle se trouvait paralysée et inconsciente. Elle refusait complètement de manger. Ses nombreuses génuflexions (plus de 600 de suite), provoquèrent une rupture au niveau des genoux. Quarante cassettes audio furent enregistrées lors des exorcismes afin de conserver les détails.
Le dernier exorcisme eut lieu le 30 juin 1976. À ce stade, Anneliese souffrait d'une pneumonie. Elle avait le visage émacié et souffrait d'une grande fièvre. Elle était exténuée physiquement. Mais elle restait consciente de sa situation. Sa mère enregistra sa mort.
Un procureur fit alors une enquête à la suite de laquelle les deux prêtres exorcistes et les parents d'Anneliese furent inculpés de négligence ayant entraîné la mort (car les médecins affirmaient qu'elle était épileptique et psychotique).
Les prêtres exorcistes firent écouter des enregistrements des différents exorcismes qu'ils avaient pratiqués, au cours desquels on pouvait distinguer la voix de deux démons en train de se disputer, se demandant lequel des deux partirait le premier du corps d'Anneliese.
Les parents et les deux prêtres furent condamnés à 6 mois de prison.
La vidéo ci dessous contient un enregistrement audio de l'exorcisme d'Anneliese Michel ou l'on entend notemment la voix des démons qui parle par sa bouche.
invité1- Combat avec Sainte Marie
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Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Les confessions de l'exorciste du Vatican
Possessions et rites sataniques, confrontations directes avec les démons, sectes du Mal implantées au coeur de Rome... dans ses Confessions (1), le père Gabriele Amorth, exorciste en chef de la cité du Vatican, raconte ses années de combat, de corps-à-corps avec les puissances infernales, par le biais de scènes dignes du Moyen Age. En avant- première, Le Figaro Magazine vous présente les bonnes feuilles de cet ouvrage, publié sous forme d'entretiens, où les questions sont posées par le journaliste de La Stampa, Marco Tosatti.
«Je me suis recommandé à la Madone... Et puis je me prénomme Gabriele, l'archange est mon saint patron.»
Ordonné prêtre en 1954, Don Gabriele, 85 ans, est depuis 1986 l'exorciste en chef de la cité du Vatican et de l'archidiocèse de Rome. « Plus un exorciste est animé par la foi, plus puissante est son action », affirme-t-il, ce qui l'amène à pourchasser le diable partout où il croit le voir, y compris au sein du Vatican - ce qui peut laisser perplexe, même si Paul VI a dit que « la fumée de Satan » était bel et bien entrée dans l'Eglise...
Révolté par la progressive disparition de ce qu'il définit lui-même comme une « profession », le père Amorth a fondé l'Association internationale des exorcistes, visant à perpétuer les cultes de conjuration du démon. Par des rites et des prières de délivrance, il officie toujours « du matin au soir », malgré son grand âge, pour soulager de leurs souffrances des personnes qui n'ont pas trouvé de recours dans la médecine et la psychiatrie.
"C'est en 1986 que vous avez reçu du cardinal Poletti (2) la charge d'exorciste. Voilà maintenant vingt ans et plus que vous menez cette bataille. En quoi votre vie a-t-elle changé ?
A présent, je me consacre entièrement à la pratique des exorcismes. Or, je vois que les besoins sont immenses et les exorcistes peu nombreux. Si bien que je travaille du matin au soir, sept jours par semaine, y compris à Noël et à Pâques. A chaque fois, je me rends compte d'une chose: au grand silence sur le diable, qui naît souvent au sein de l'Eglise elle-même, s'oppose une volonté profonde de savoir, venue des fidèles et des gens simples. Il ne fait aucun doute qu'être exorciste m'a beaucoup renforcé dans ma foi et dans la prière. Pendant que le cardinal Poletti rédigeait le document me confiant la charge d'exorciste, je me suis recommandé à la Madone: « Enveloppe-moi dans ton manteau et protège-moi, je t'appartiens. » Et puis je me prénomme Gabriele, l'archange est mon saint patron...
Que pensiez-vous du démon, avant ?
Pour dire la vérité, je ne m'en souciais pas du tout. Je savais qu'il existait, bien sûr. Je croyais à l'Evangile. A Modène, ville dont je suis originaire, je n'avais jamais entendu parler des exorcistes. Il est vrai qu'à l'époque nombre de prêtres n'abordaient pour ainsi dire jamais ces sujets-là: le démon, la possession, les exorcismes... J'ai été ordonné prêtre en 1954, année mariale et centenaire de l'Immaculée Conception. Plus de cinquante ans ont passé. Mais en ce temps-là comme de nos jours, s'il y a quelque chose de très important, c'est la formation des prêtres. L'instruction qu'il convient de leur donner, précisément en ce qui concerne la réalité du diable et le ministère de l'exorcisme. Et c'est d'autant plus valable à présent que nombre de jeunes ne vont plus à l'église, mais assistent au contraire à des séances de spiritisme, consultent des envoûteurs, des cartomanciennes, et ainsi de suite. Je pense qu'il est fondamental de les informer afin de les tenir éloignés de ces dangers. Et pour les informer, il faudrait des prêtres bien préparés. Or, une bonne partie du clergé en sait vraiment peu sur la question...
Le jour où j'ai dû faire face à un cas évident de possession diabolique, j'ai compris que la réalité de l'action satanique et de la prière d'exorcisme ne relevait pas du passé, qu'il ne fallait surtout pas la cantonner aux temps anciens ou à l'époque de Jésus. Elle existe de nos jours aussi bien! Satan agit plus que jamais; il s'efforce encore de conduire le plus grand nombre d'âmes possibles à la mort éternelle. Dès le début de mon ministère, j'ai compris qu'il existe deux catégories de possédés, et que ces catégories s'opposent. Il y a les personnes possédées du fait de leurs erreurs, et celles qui le sont du fait de leur amour pour Dieu. Je puis le confirmer en me fondant sur les Ecritures et sur la tradition. Je me rappelle un cas qui m'a beaucoup touché personnellement. Il s'agit d'un excellent séminariste. Faute d'avoir été exorcisé par mes soins, il a quitté le séminaire au bout de deux ans, et finalement perdu sa vocation. Tout est arrivé dans des circonstances fort délicates, douloureuses même, sur lesquelles je ne veux pas m'étendre. Je puis dire toutefois que l'expérience a représenté pour moi un grand choc révélateur, et m'a fait comprendre comment l'on devait s'y prendre pour contrarier l'action du démon, surtout quand elle vise les personnes consacrées.
(...) Il faut reconnaître qu'en dépit des progrès de la technologie moderne, c'est seulement en tant qu'exorcistes que nous sommes capables de procéder à des distinctions rapides dans les événements et les situations qu'il nous faut affronter. Le démon n'a ni barrière ni limite quand il s'agit de s'aliéner des personnes ou des âmes. Quand on se place dans une perspective historique, et que l'on compare les cas actuels et ceux qui ont été publiés, ceux que nous considérons comme des exemples classiques de possession ou de vexations démoniaques, il semble que les choses aient beaucoup changé. Ce qui était regardé jadis de telle ou telle façon, nous le voyons aujourd'hui comme une forme de maladie mentale. Ensuite vient l'exorcisme. On commence à vérifier ce qu'il en est, à provoquer l'individu. Alors, et alors seulement, il est possible de dire si ce qui avait été étiqueté comme maladie mentale en est vraiment une, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'un maléfice. Car nous devons toujours nous fonder sur des signes et des phénomènes observables ; on peut aussi pratiquer des provocations silencieuses - avoir sur soi l'Eucharistie, par exemple, à l'insu de tout le monde -, en utilisant l'eau bénite, le sel bénit, ou l'eau servant aux liturgies pascales. On observe ce que les gens acceptent ou refusent de boire. Ils reconnaissent toujours l'eau bénite et le sel bénit. Pendant des années, on m'a craché à la figure: c'était quand il y avait une présence démoniaque dans la personne.
Nous devons rester attentifs, car dans le monde où nous vivons et travaillons, le démon cherche à détruire le pouvoir de l'Eglise en ruinant le sacerdoce du Christ. Nous devons aussi apprendre à travailler avec nos collègues médecins, y compris dans le champ de la santé mentale: ils peuvent apporter à l'Eglise une aide significative. (...) Bien des patients se sont adressés à moi après avoir consulté un médecin. J'ai même établi un usage : on ne peut venir me voir sans un certificat attestant que l'on s'est scrupuleusement soumis à des consultations de spécialistes. En effet, une personne qui souffre doit toujours commencer par aller voir un médecin.
Vous appartenez à une congrégation religieuse. Comment votre travail y est-il jugé ?
C'est un ministère difficile et incompris que celui de l'exorciste. En ce qui me concerne, on m'aime tellement que j'en suis à ma 23e affectation... on me chasse, on me chasse, on me chasse de partout... mais si l'on crie, c'est parce qu'on ne veut pas écouter. On m'a chassé de tous les lieux où j'ai exorcisé, ici à Rome (...) C'est ainsi ! Les évêques, même ceux qui nomment des exorcistes, le font de mauvaise grâce, en général. Si encore ils s'informaient ! Comment ça se passe, combien nous sommes, ne faudrait-il pas en nommer davantage, combien de personnes sont touchées... si encore ils réunissaient les exorcistes pour étudier la situation. Mais non. Rien. Ils nomment quelqu'un, et l'exorciste se débrouille. Ils ne s'en occupent pas...
Quand vos patients arrivent chez vous et entrent dans votre cabinet, sont-ils déjà en fureur ?
Il arrive qu'ils le soient. Il faut même parfois que leurs proches les portent. Il est aussi des cas où l'on rit et plaisante, où l'on s'efforce de maintenir une ambiance sereine. Entre deux séances, on marque une pause. On blague un peu. Bref, le climat est détendu.
Naturellement, l'atmosphère pendant la séance doit toujours être au recueillement, puisque nous prions beaucoup. Et dans les cas les plus difficiles et les plus rares, ceux qui présentent une possession démoniaque, les gens entrent en transe. On parle de possession démoniaque quand il y a possession par le démon; autrement, ce sont des vexations.
Padre Pio (3), par exemple, était un cas de vexation. Selon plusieurs témoignages, le démon le battait et le fouettait jusqu'au sang. (...) En général, pour effrayer le Padre Pio, le démon prenait la forme d'un chien méchant. Il essayait de le terroriser. De le tromper, aussi, et, dans ce cas, il prenait la forme de Jésus, de la Madone, de son Supérieur, de son directeur spirituel, de son père gardien. Il entrait dans la cellule et lui donnait des ordres.
Padre Pio, perplexe, retournait voir le père gardien et lui demandait: « Père gardien, vous m'avez vraiment dit de faire telle ou telle chose ? Le père gardien répondait: «Mais non. Je ne suis même pas venu te voir! Padre Pio comprenait qu'il avait eu affaire au démon. D'autres fois, le diable lui apparaissait sous la forme de filles nues. Il le provoquait par des tentations en l'attirant sur le terrain de la chasteté. (...)
Les vexations, donc. Disons qu'elles se manifestent principalement comme des sortes de plaisanteries méchantes perpétrées par le démon. Car l'ennemi est capable de se livrer à des « blagues » vraiment cruelles. Et il ne s'en prive pas (...) Le diable s'amuse !
«Le démon m'a peut-être raconté un bobard»
La femme dont il sera question à présent est une veuve de 50 ans. Elle a une fille et deux petits- enfants. Elle explique que ses ennuis ont commencé aussitôt après son mariage. Elle souffre d'asthme, elle est sujette à des évanouissements ainsi qu'à des douleurs gastriques et intestinales; elle vomit des choses bizarres, comme des cheveux ou des haricots crus... Elle entend des coups frappés dans la maison, les meubles vibrent. Elle a le sentiment d'être détestée par plusieurs de ses parents et amis, en particulier par sa belle-mère qui ne l'a jamais acceptée comme épouse de son fils unique.
Après quelques minutes d'exorcisme, elle entre en transe et le démon commence à parler. Il menace la malade, et même l'exorciste. Je lui dis: «Tu ne peux rien me faire, parce que je suis un ministre du Christ! Tu ne peux rien faire sans sa permission, même pas prononcer un mot, même pas faire un geste. Tu dois lui obéir et tu dois obéir aussi à Lucifer ton chef. Avec mon exorcisme, tu es battu.» Il réagit à l'exorcisme, puis il réagit aussi au «Dieu soit béni», ainsi qu'au «Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception». Je reprends alors: «Tu trembles, hein, quand tu entends le nom de Marie! Elle te fait peur parce qu'elle ne t'a jamais été soumise par le péché ! Parce qu'elle n'a pas le péché originel, et parce qu'elle t'a écrasé la tête avec son fils Jésus!» Il m'interrompt: «Tu sais avec quel pied?» Je me prends à son jeu: «vec quel pied? Voyons un peu... Ça m'intéresserait bien de le savoir !» Sa réponse: «Avec le pied droit. » J'insiste: «Pourquoi avec le pied droit ? » Il réplique: «Parce que c'est le plus fort et le plus résolu.» J'en reste sans voix. Puis le doute me saisit: il m'a peut-être raconté un bobard. Le lendemain, l'occasion se présente de m'entretenir avec mon évêque. Je lui raconte l'épisode. Il me répond que cette histoire de pied droit est une sottise. Car la Madone, en vérité, n'a rien écrasé de matériel, elle ne s'est pas servie de son pied; nous sommes là dans le domaine de la théologie, pas de la physique. Satan a bien été mis en échec et son règne a bien été détruit, mais la chose doit s'entendre d'un point de vue spirituel.
Huit jours plus tard, au cours de l'exorcisme de cette même femme, alors qu'elle est déjà hors d'elle-même, que ses yeux se révulsent et qu'elle se tord comme un serpent dans des spasmes atroces, l'intrus prononce des offenses et des menaces dirigées en particulier contre l'exorciste. Il laisse échapper aussi des étourderies. C'est alors que je l'interromps : « Dis donc, Lucifer ! Oui, toi ! L'autre jour, cette histoire de pied... » Le malin réplique aussitôt d'une voix glacée qui me pétrifie: «Je me moquais de toi !»
Etait-ce une leçon pour m'empêcher de céder à la curiosité?»
(1) Père Gabriele Amorth, entretiens avec Marco Tosatti, Confessions-Mémoires de l'exorciste officiel du Vatican, Editions Michel Lafon, 280 p., 17,95 €. En librairie le 23 septembre.
(2) Ugo Poletti (1914-1997), cardinal-vicaire de Rome et président de la Conférence épiscopale italienne.
(3) Capucin italien, le padre Pio (1887-1968) a reçu les stigmates. Il a été canonisé en 2002 sous le nom de saint Pio de Pietrelcina.
Possessions et rites sataniques, confrontations directes avec les démons, sectes du Mal implantées au coeur de Rome... dans ses Confessions (1), le père Gabriele Amorth, exorciste en chef de la cité du Vatican, raconte ses années de combat, de corps-à-corps avec les puissances infernales, par le biais de scènes dignes du Moyen Age. En avant- première, Le Figaro Magazine vous présente les bonnes feuilles de cet ouvrage, publié sous forme d'entretiens, où les questions sont posées par le journaliste de La Stampa, Marco Tosatti.
«Je me suis recommandé à la Madone... Et puis je me prénomme Gabriele, l'archange est mon saint patron.»
Ordonné prêtre en 1954, Don Gabriele, 85 ans, est depuis 1986 l'exorciste en chef de la cité du Vatican et de l'archidiocèse de Rome. « Plus un exorciste est animé par la foi, plus puissante est son action », affirme-t-il, ce qui l'amène à pourchasser le diable partout où il croit le voir, y compris au sein du Vatican - ce qui peut laisser perplexe, même si Paul VI a dit que « la fumée de Satan » était bel et bien entrée dans l'Eglise...
Révolté par la progressive disparition de ce qu'il définit lui-même comme une « profession », le père Amorth a fondé l'Association internationale des exorcistes, visant à perpétuer les cultes de conjuration du démon. Par des rites et des prières de délivrance, il officie toujours « du matin au soir », malgré son grand âge, pour soulager de leurs souffrances des personnes qui n'ont pas trouvé de recours dans la médecine et la psychiatrie.
"C'est en 1986 que vous avez reçu du cardinal Poletti (2) la charge d'exorciste. Voilà maintenant vingt ans et plus que vous menez cette bataille. En quoi votre vie a-t-elle changé ?
A présent, je me consacre entièrement à la pratique des exorcismes. Or, je vois que les besoins sont immenses et les exorcistes peu nombreux. Si bien que je travaille du matin au soir, sept jours par semaine, y compris à Noël et à Pâques. A chaque fois, je me rends compte d'une chose: au grand silence sur le diable, qui naît souvent au sein de l'Eglise elle-même, s'oppose une volonté profonde de savoir, venue des fidèles et des gens simples. Il ne fait aucun doute qu'être exorciste m'a beaucoup renforcé dans ma foi et dans la prière. Pendant que le cardinal Poletti rédigeait le document me confiant la charge d'exorciste, je me suis recommandé à la Madone: « Enveloppe-moi dans ton manteau et protège-moi, je t'appartiens. » Et puis je me prénomme Gabriele, l'archange est mon saint patron...
Que pensiez-vous du démon, avant ?
Pour dire la vérité, je ne m'en souciais pas du tout. Je savais qu'il existait, bien sûr. Je croyais à l'Evangile. A Modène, ville dont je suis originaire, je n'avais jamais entendu parler des exorcistes. Il est vrai qu'à l'époque nombre de prêtres n'abordaient pour ainsi dire jamais ces sujets-là: le démon, la possession, les exorcismes... J'ai été ordonné prêtre en 1954, année mariale et centenaire de l'Immaculée Conception. Plus de cinquante ans ont passé. Mais en ce temps-là comme de nos jours, s'il y a quelque chose de très important, c'est la formation des prêtres. L'instruction qu'il convient de leur donner, précisément en ce qui concerne la réalité du diable et le ministère de l'exorcisme. Et c'est d'autant plus valable à présent que nombre de jeunes ne vont plus à l'église, mais assistent au contraire à des séances de spiritisme, consultent des envoûteurs, des cartomanciennes, et ainsi de suite. Je pense qu'il est fondamental de les informer afin de les tenir éloignés de ces dangers. Et pour les informer, il faudrait des prêtres bien préparés. Or, une bonne partie du clergé en sait vraiment peu sur la question...
Le jour où j'ai dû faire face à un cas évident de possession diabolique, j'ai compris que la réalité de l'action satanique et de la prière d'exorcisme ne relevait pas du passé, qu'il ne fallait surtout pas la cantonner aux temps anciens ou à l'époque de Jésus. Elle existe de nos jours aussi bien! Satan agit plus que jamais; il s'efforce encore de conduire le plus grand nombre d'âmes possibles à la mort éternelle. Dès le début de mon ministère, j'ai compris qu'il existe deux catégories de possédés, et que ces catégories s'opposent. Il y a les personnes possédées du fait de leurs erreurs, et celles qui le sont du fait de leur amour pour Dieu. Je puis le confirmer en me fondant sur les Ecritures et sur la tradition. Je me rappelle un cas qui m'a beaucoup touché personnellement. Il s'agit d'un excellent séminariste. Faute d'avoir été exorcisé par mes soins, il a quitté le séminaire au bout de deux ans, et finalement perdu sa vocation. Tout est arrivé dans des circonstances fort délicates, douloureuses même, sur lesquelles je ne veux pas m'étendre. Je puis dire toutefois que l'expérience a représenté pour moi un grand choc révélateur, et m'a fait comprendre comment l'on devait s'y prendre pour contrarier l'action du démon, surtout quand elle vise les personnes consacrées.
(...) Il faut reconnaître qu'en dépit des progrès de la technologie moderne, c'est seulement en tant qu'exorcistes que nous sommes capables de procéder à des distinctions rapides dans les événements et les situations qu'il nous faut affronter. Le démon n'a ni barrière ni limite quand il s'agit de s'aliéner des personnes ou des âmes. Quand on se place dans une perspective historique, et que l'on compare les cas actuels et ceux qui ont été publiés, ceux que nous considérons comme des exemples classiques de possession ou de vexations démoniaques, il semble que les choses aient beaucoup changé. Ce qui était regardé jadis de telle ou telle façon, nous le voyons aujourd'hui comme une forme de maladie mentale. Ensuite vient l'exorcisme. On commence à vérifier ce qu'il en est, à provoquer l'individu. Alors, et alors seulement, il est possible de dire si ce qui avait été étiqueté comme maladie mentale en est vraiment une, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'un maléfice. Car nous devons toujours nous fonder sur des signes et des phénomènes observables ; on peut aussi pratiquer des provocations silencieuses - avoir sur soi l'Eucharistie, par exemple, à l'insu de tout le monde -, en utilisant l'eau bénite, le sel bénit, ou l'eau servant aux liturgies pascales. On observe ce que les gens acceptent ou refusent de boire. Ils reconnaissent toujours l'eau bénite et le sel bénit. Pendant des années, on m'a craché à la figure: c'était quand il y avait une présence démoniaque dans la personne.
Nous devons rester attentifs, car dans le monde où nous vivons et travaillons, le démon cherche à détruire le pouvoir de l'Eglise en ruinant le sacerdoce du Christ. Nous devons aussi apprendre à travailler avec nos collègues médecins, y compris dans le champ de la santé mentale: ils peuvent apporter à l'Eglise une aide significative. (...) Bien des patients se sont adressés à moi après avoir consulté un médecin. J'ai même établi un usage : on ne peut venir me voir sans un certificat attestant que l'on s'est scrupuleusement soumis à des consultations de spécialistes. En effet, une personne qui souffre doit toujours commencer par aller voir un médecin.
Vous appartenez à une congrégation religieuse. Comment votre travail y est-il jugé ?
C'est un ministère difficile et incompris que celui de l'exorciste. En ce qui me concerne, on m'aime tellement que j'en suis à ma 23e affectation... on me chasse, on me chasse, on me chasse de partout... mais si l'on crie, c'est parce qu'on ne veut pas écouter. On m'a chassé de tous les lieux où j'ai exorcisé, ici à Rome (...) C'est ainsi ! Les évêques, même ceux qui nomment des exorcistes, le font de mauvaise grâce, en général. Si encore ils s'informaient ! Comment ça se passe, combien nous sommes, ne faudrait-il pas en nommer davantage, combien de personnes sont touchées... si encore ils réunissaient les exorcistes pour étudier la situation. Mais non. Rien. Ils nomment quelqu'un, et l'exorciste se débrouille. Ils ne s'en occupent pas...
Quand vos patients arrivent chez vous et entrent dans votre cabinet, sont-ils déjà en fureur ?
Il arrive qu'ils le soient. Il faut même parfois que leurs proches les portent. Il est aussi des cas où l'on rit et plaisante, où l'on s'efforce de maintenir une ambiance sereine. Entre deux séances, on marque une pause. On blague un peu. Bref, le climat est détendu.
Naturellement, l'atmosphère pendant la séance doit toujours être au recueillement, puisque nous prions beaucoup. Et dans les cas les plus difficiles et les plus rares, ceux qui présentent une possession démoniaque, les gens entrent en transe. On parle de possession démoniaque quand il y a possession par le démon; autrement, ce sont des vexations.
Padre Pio (3), par exemple, était un cas de vexation. Selon plusieurs témoignages, le démon le battait et le fouettait jusqu'au sang. (...) En général, pour effrayer le Padre Pio, le démon prenait la forme d'un chien méchant. Il essayait de le terroriser. De le tromper, aussi, et, dans ce cas, il prenait la forme de Jésus, de la Madone, de son Supérieur, de son directeur spirituel, de son père gardien. Il entrait dans la cellule et lui donnait des ordres.
Padre Pio, perplexe, retournait voir le père gardien et lui demandait: « Père gardien, vous m'avez vraiment dit de faire telle ou telle chose ? Le père gardien répondait: «Mais non. Je ne suis même pas venu te voir! Padre Pio comprenait qu'il avait eu affaire au démon. D'autres fois, le diable lui apparaissait sous la forme de filles nues. Il le provoquait par des tentations en l'attirant sur le terrain de la chasteté. (...)
Les vexations, donc. Disons qu'elles se manifestent principalement comme des sortes de plaisanteries méchantes perpétrées par le démon. Car l'ennemi est capable de se livrer à des « blagues » vraiment cruelles. Et il ne s'en prive pas (...) Le diable s'amuse !
«Le démon m'a peut-être raconté un bobard»
La femme dont il sera question à présent est une veuve de 50 ans. Elle a une fille et deux petits- enfants. Elle explique que ses ennuis ont commencé aussitôt après son mariage. Elle souffre d'asthme, elle est sujette à des évanouissements ainsi qu'à des douleurs gastriques et intestinales; elle vomit des choses bizarres, comme des cheveux ou des haricots crus... Elle entend des coups frappés dans la maison, les meubles vibrent. Elle a le sentiment d'être détestée par plusieurs de ses parents et amis, en particulier par sa belle-mère qui ne l'a jamais acceptée comme épouse de son fils unique.
Après quelques minutes d'exorcisme, elle entre en transe et le démon commence à parler. Il menace la malade, et même l'exorciste. Je lui dis: «Tu ne peux rien me faire, parce que je suis un ministre du Christ! Tu ne peux rien faire sans sa permission, même pas prononcer un mot, même pas faire un geste. Tu dois lui obéir et tu dois obéir aussi à Lucifer ton chef. Avec mon exorcisme, tu es battu.» Il réagit à l'exorcisme, puis il réagit aussi au «Dieu soit béni», ainsi qu'au «Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception». Je reprends alors: «Tu trembles, hein, quand tu entends le nom de Marie! Elle te fait peur parce qu'elle ne t'a jamais été soumise par le péché ! Parce qu'elle n'a pas le péché originel, et parce qu'elle t'a écrasé la tête avec son fils Jésus!» Il m'interrompt: «Tu sais avec quel pied?» Je me prends à son jeu: «vec quel pied? Voyons un peu... Ça m'intéresserait bien de le savoir !» Sa réponse: «Avec le pied droit. » J'insiste: «Pourquoi avec le pied droit ? » Il réplique: «Parce que c'est le plus fort et le plus résolu.» J'en reste sans voix. Puis le doute me saisit: il m'a peut-être raconté un bobard. Le lendemain, l'occasion se présente de m'entretenir avec mon évêque. Je lui raconte l'épisode. Il me répond que cette histoire de pied droit est une sottise. Car la Madone, en vérité, n'a rien écrasé de matériel, elle ne s'est pas servie de son pied; nous sommes là dans le domaine de la théologie, pas de la physique. Satan a bien été mis en échec et son règne a bien été détruit, mais la chose doit s'entendre d'un point de vue spirituel.
Huit jours plus tard, au cours de l'exorcisme de cette même femme, alors qu'elle est déjà hors d'elle-même, que ses yeux se révulsent et qu'elle se tord comme un serpent dans des spasmes atroces, l'intrus prononce des offenses et des menaces dirigées en particulier contre l'exorciste. Il laisse échapper aussi des étourderies. C'est alors que je l'interromps : « Dis donc, Lucifer ! Oui, toi ! L'autre jour, cette histoire de pied... » Le malin réplique aussitôt d'une voix glacée qui me pétrifie: «Je me moquais de toi !»
Etait-ce une leçon pour m'empêcher de céder à la curiosité?»
(1) Père Gabriele Amorth, entretiens avec Marco Tosatti, Confessions-Mémoires de l'exorciste officiel du Vatican, Editions Michel Lafon, 280 p., 17,95 €. En librairie le 23 septembre.
(2) Ugo Poletti (1914-1997), cardinal-vicaire de Rome et président de la Conférence épiscopale italienne.
(3) Capucin italien, le padre Pio (1887-1968) a reçu les stigmates. Il a été canonisé en 2002 sous le nom de saint Pio de Pietrelcina.
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Tout d'abord je tiens à dire que le film l'exorcisme est le film d'épouvante qui m'a le plus effrayé. Habituellement je réagis peu à ce genre ...mais là pardon !
Ce qui m'étonne le plus, me rend perplexe et démuni ...ce n'est pas le cas de la possession en lui même.
C'est bien le fait que les [b]exorcismes[/b n'en ont pas eu raison. La pauvre fille est morte à 25 ans apres avoir été martyrisé.
Hors si l'on voit la vie des saints Mariam la petite arabe par exemple, qui apres les assauts de satan déclare lorsque la vierge Marie apparaît pour la sauver ;" Ah il faut le voir courir et se sauver lorsque la Sainte mère du Christ apparaît"
" Regardez comme il court, non mais regardez comme il court !..." et la sainte de le suivre sur son passage et de bénir chaque épis, chaque fleur qu'il aurait touché en passant dans le jardin...
N'est ce pas saint Bernard qui disait ? " Satan tremble à la simple évocation de la Sainte mère de Dieu "
et là les multiples exorcismes n'ont rien pu. Y aurait t-il une autre histoire ? une histoire cachée ?
La jeune allemande , je n'en sais rien...je cherche des hypotheses devant mon désarroi...n'aurait t elle pas eu des pratiques illicites avec la magie ?
MERCI de votre point de vue
Ce qui m'étonne le plus, me rend perplexe et démuni ...ce n'est pas le cas de la possession en lui même.
C'est bien le fait que les [b]exorcismes[/b n'en ont pas eu raison. La pauvre fille est morte à 25 ans apres avoir été martyrisé.
Hors si l'on voit la vie des saints Mariam la petite arabe par exemple, qui apres les assauts de satan déclare lorsque la vierge Marie apparaît pour la sauver ;" Ah il faut le voir courir et se sauver lorsque la Sainte mère du Christ apparaît"
" Regardez comme il court, non mais regardez comme il court !..." et la sainte de le suivre sur son passage et de bénir chaque épis, chaque fleur qu'il aurait touché en passant dans le jardin...
N'est ce pas saint Bernard qui disait ? " Satan tremble à la simple évocation de la Sainte mère de Dieu "
et là les multiples exorcismes n'ont rien pu. Y aurait t-il une autre histoire ? une histoire cachée ?
La jeune allemande , je n'en sais rien...je cherche des hypotheses devant mon désarroi...n'aurait t elle pas eu des pratiques illicites avec la magie ?
MERCI de votre point de vue
phil- Contre la puce électronique
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Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
il n'est pas nécessaire qu"elle ai eu des pratiques illicites
les possédés d'ilfurt , étaient des jumeaux possédés dès leur naissance , d'après certains écrits , se serait leur père
ce cas date de la fin du 19é ,
les possédés d'ilfurt , étaient des jumeaux possédés dès leur naissance , d'après certains écrits , se serait leur père
ce cas date de la fin du 19é ,
s153A8- Avec Saint Joseph
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Inscription : 12/06/2008
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
si DIEU permet certaines choses , c'est pour prouver que le diable et l'enfer existent
mes neveux et nièces , ont tous appris au cathéchisme , que le diable n'existe pas , et que l'enfer , c'est les hommes [et les femmes]qui transforment le quotidien en enfer
mes neveux et nièces , ont tous appris au cathéchisme , que le diable n'existe pas , et que l'enfer , c'est les hommes [et les femmes]qui transforment le quotidien en enfer
s153A8- Avec Saint Joseph
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Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
J'ai vu en film l'histoire d'Emily Rose.C'est terrifiant.
Salomé je suis d'accord avec vous, beaucoup de personnes croient d'ailleurs que les "cathos" sont des ringards, croyant à des "histoires de bonnes femmes", des sornettes, que tout ça c'est dépassé...Si elles savaient.Mais justement, elles ne savent pas et sont bien à plaindre.Il y aurait un tel travail d'information à faire et Satan a si bien réussi son oeuvre de déstabilisation de l'Eglise.Beaucoup ne retiennent que les prêtres pédophiles, le scandale de la banque du Vatican et les medias grossissent l'amalgame attisant encore la confusion et la désinformation.Les oeuvres de Satan sont bien réelles.
Salomé je suis d'accord avec vous, beaucoup de personnes croient d'ailleurs que les "cathos" sont des ringards, croyant à des "histoires de bonnes femmes", des sornettes, que tout ça c'est dépassé...Si elles savaient.Mais justement, elles ne savent pas et sont bien à plaindre.Il y aurait un tel travail d'information à faire et Satan a si bien réussi son oeuvre de déstabilisation de l'Eglise.Beaucoup ne retiennent que les prêtres pédophiles, le scandale de la banque du Vatican et les medias grossissent l'amalgame attisant encore la confusion et la désinformation.Les oeuvres de Satan sont bien réelles.
vero57- Combat avec l'Archange Michel
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Inscription : 16/01/2010
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
CERTAINS OSENT DIRE QUE LE DIABLE N'EXISTE PAS....
-INVITE- Avec l'Archange Saint Michel
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Inscription : 29/08/2010
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
eh oui c'est sa plus grande ruse.
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1875
Inscription : 26/12/2009
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Observations sur le film Le Rite qui reprend à la sauce hollywoodienne le thème de l'exorcisme. Commentaires du Père Joseph-Marie Verlinde sur le genre cinématographique.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Ceci est un documentaire que j'ai fais comme un témoignage pour convaincre de l'existence des démons. Exorcisme et sacerdoce d'un pasteur évangelique. Joie , foi, ferveur Sud Americaine...Et pauvres, ceux pour lesquels Jésus est venu.
Philipe- Va recevoir Jésus Christ
- Messages : 47
Inscription : 08/02/2012
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
Les auteurs du livre "Le diable ,l'exorciste et le psychanalyste" seront invités ce soir sur C8 dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut Les Terriens"
https://www.youtube.com/watch?v=aFE0Tb0tNmc&t=1350s
https://www.youtube.com/watch?v=aFE0Tb0tNmc&t=1350s
jacques58fan- Combat l'antechrist
- Messages : 2263
Inscription : 22/01/2016
Re: L'EXORCISME : LA VRAIE HISTOIRE : LE DIABLE EXISTE !
J'ai regardé un petit bout de votre vidéo. Le Père Maurice Bellot s'était vanté sur Paris-Match de ne jamais avoir fait un grand exorcisme de toute sa vie ! Il ne mérite aucune confiance.
Priez pour que les évêques nomment de bons exorcistes dans leurs diocèses !
Priez pour que les évêques nomment de bons exorcistes dans leurs diocèses !
Michel-Pierre- J'adore l'Eucharistie
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