Documents inédits de Jean Paul II publiés dans un livre...
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Documents inédits de Jean Paul II publiés dans un livre...
Documents inédits de Jean Paul II publiés dans un livre du postulateur, Mgr Slawomir Oder |
Le 27 janvier 2010 - (E.S.M.) - Alors que le Saint-Père Benoît XVI vient d'autoriser la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant les "vertus héroïques" de son prédécesseur Jean Paul II, Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause du pape polonais, vient de publier un livre intitulé "Pourquoi est-il saint", révélant de nouveaux témoignages et des documents inédits. |
Le livre : "Pourquoi est-il saint"
Documents inédits de Jean Paul II publiés dans un livre du postulateur, Mgr Slawomir Oder
Le 27 janvier 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Parmi des documents inédits du pape Jean Paul II publiés dans un livre du postulateur de la cause, figurent un texte où le Jean Paul II envisage la possibilité de démissionner “en cas d’infirmité jugée inguérissable“.
Alors que le Saint-Père Benoît XVI vient d'autoriser la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant les "vertus héroïques" de son prédécesseur Jean Paul II, Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause du pape polonais, vient de publier un livre intitulé "Pourquoi est-il saint", révélant de nouveaux témoignages et des documents inédits.
Parmi ceux-ci figurent un texte où le pape envisage la possibilité de démissionner “en cas d’infirmité jugée inguérissable“ ainsi qu’une “lettre ouverte“ de Jean Paul II faisant suite à la tentative d’assassinat du Turc Ali Agça, en 1981.
Cet ouvrage, présenté à la presse le 26 janvier 2010, souligne en outre le profond attachement du pape polonais au sanctuaire marial de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), mais aussi la pratique de “mortifications“ de Karol Wojtyla.
Avant même de procéder à la présentation de son livre, à paraître le 27 janvier chez Rizzoli, Mgr Oder a abordé la question de la date de la béatification du pape polonais. “Nous sommes arrivés à un bon point, nous avons achevé la partie importante du procès que constitue la reconnaissance des vertus canoniques, maintenant, il manque le sceau de Dieu qu’est le miracle“, dont la reconnaissance “est à l’étude à la Congrégation pour les causes des saints“, a affirmé le postulateur. Cependant, a-t-il prévenu, tant que le conseil des médecins chargé d’étudier le miracle ne se sera pas réuni, “nous ne pourrons pas dire avec certitude quand le pape pourra être proclamé bienheureux“.
Lettre de démission
Parmi les sujets abordés dans "Pourquoi est-il saint" figure la question de la démission du pape polonais, qui avait fait l’objet de nombreuses rumeurs au début des années 2000 dans la presse italienne, alimentée par la dégradation progressive de sa santé. Ainsi, rapporte Mgr Oder, “peu avant de fêter ses 75 ans, le pape consulta de manière informelle les responsables de la secrétairerie d’Etat et ses amis et collaborateurs les plus proches et discuta avec eux de l’éventualité d’appliquer à lui-même la norme de droit Canon“ concernant la démission des évêques. Jean Paul II s’est particulièrement entretenu avec le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, “mais, à la fin, il s’en remit à la volonté de Dieu“, explique le prélat.
En 1994, révèle l’ouvrage, Jean Paul II avait d’ailleurs rédigé un texte “probablement destiné à être lu à haute voix (au collège des cardinaux ? )“, où il affirmait avoir déclaré par écrit qu’il renoncerait à sa charge “en cas d’infirmité jugée inguérissable et empêchant d’exercer (suffisamment) les fonctions du ministère pétrinien“.
Le livre du postulateur polonais recèle un autre document important, la “lettre ouverte“ inédite - 2 feuilles manuscrites barrées d’une croix – sur l’attentat manqué du 13 mai 1981 Place Saint-Pierre, que le pape devait lire 5 mois après, lors de l’audience générale du 21 octobre. “Au final, Jean Paul II jugea qu’il n’était pas opportun de la publier, probablement pour des raisons de prudence liées aux enquêtes en cours“, explique l’auteur. Dans ce texte, le pape jugeait important que “même un épisode semblable à celui du 13 mai (l’attentat, ndlr) ne parvienne pas à ouvrir un abysse entre un homme et un autre, à créer un silence qui signifie la rupture de toute communication“.
Mortifications
Au terme de son livre, Mgr Oder souligne par ailleurs que, “lorsqu’aucune infirmité ne lui faisait vivre l’expérience de la douleur“, le pape “infligeait lui-même à son corps des douleurs et des mortifications“. “Souvent, il passait la nuit à même le sol“, explique le postulateur, ajoutant: “Comme certains membres de son proche entourage ont pu l’entendre de leurs propres oreilles, en Pologne comme au Vatican, Karol Wojtyla se flagellait“. “Dans son armoire, au milieu des tuniques, sur un portemanteau“ se trouvait ainsi “une ceinture spéciale (…) qu’il utilisait comme fouet et qu’il apportait toujours à Castel Gandolfo“.
Au cours de la présentation de son ouvrage, Mgr Oder a aussi souhaité souligner le caractère “mystique“ de Jean Paul II, qui fait l’objet d’un chapitre entier. Evoquant l’attachement particulier du pape polonais envers la Vierge Marie, le livre met en exergue cette confidence: “Si je n’étais pas pape, je serais déjà à Medjugorje pour me confesser“. Cette petite localité, située à 25 kilomètres au sud-ouest de Mostar (Bosnie-Herzégovine), serait depuis 1981 le théâtre d’apparitions de la "Gospa", la Vierge Marie. Pour l’heure, les différents évêques de Mostar n’ont jamais reconnu les apparitions, pas plus que les instances romaines de l’Eglise catholique.
L’auteur s’arrête enfin sur “la très riche documentation découverte dans les archives des services secrets polonais,“ “qui faisait aussi transparaître une certaine admiration“ de la part de ceux qui avaient élaboré les documents sur la personnalité du pape, considéré comme “l’adversaire le plus dangereux du régime communiste polonais“.
Alors que le Saint-Père Benoît XVI vient d'autoriser la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant les "vertus héroïques" de son prédécesseur Jean Paul II, Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause du pape polonais, vient de publier un livre intitulé "Pourquoi est-il saint", révélant de nouveaux témoignages et des documents inédits.
Parmi ceux-ci figurent un texte où le pape envisage la possibilité de démissionner “en cas d’infirmité jugée inguérissable“ ainsi qu’une “lettre ouverte“ de Jean Paul II faisant suite à la tentative d’assassinat du Turc Ali Agça, en 1981.
Cet ouvrage, présenté à la presse le 26 janvier 2010, souligne en outre le profond attachement du pape polonais au sanctuaire marial de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), mais aussi la pratique de “mortifications“ de Karol Wojtyla.
Avant même de procéder à la présentation de son livre, à paraître le 27 janvier chez Rizzoli, Mgr Oder a abordé la question de la date de la béatification du pape polonais. “Nous sommes arrivés à un bon point, nous avons achevé la partie importante du procès que constitue la reconnaissance des vertus canoniques, maintenant, il manque le sceau de Dieu qu’est le miracle“, dont la reconnaissance “est à l’étude à la Congrégation pour les causes des saints“, a affirmé le postulateur. Cependant, a-t-il prévenu, tant que le conseil des médecins chargé d’étudier le miracle ne se sera pas réuni, “nous ne pourrons pas dire avec certitude quand le pape pourra être proclamé bienheureux“.
Lettre de démission
Parmi les sujets abordés dans "Pourquoi est-il saint" figure la question de la démission du pape polonais, qui avait fait l’objet de nombreuses rumeurs au début des années 2000 dans la presse italienne, alimentée par la dégradation progressive de sa santé. Ainsi, rapporte Mgr Oder, “peu avant de fêter ses 75 ans, le pape consulta de manière informelle les responsables de la secrétairerie d’Etat et ses amis et collaborateurs les plus proches et discuta avec eux de l’éventualité d’appliquer à lui-même la norme de droit Canon“ concernant la démission des évêques. Jean Paul II s’est particulièrement entretenu avec le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, “mais, à la fin, il s’en remit à la volonté de Dieu“, explique le prélat.
En 1994, révèle l’ouvrage, Jean Paul II avait d’ailleurs rédigé un texte “probablement destiné à être lu à haute voix (au collège des cardinaux ? )“, où il affirmait avoir déclaré par écrit qu’il renoncerait à sa charge “en cas d’infirmité jugée inguérissable et empêchant d’exercer (suffisamment) les fonctions du ministère pétrinien“.
Le livre du postulateur polonais recèle un autre document important, la “lettre ouverte“ inédite - 2 feuilles manuscrites barrées d’une croix – sur l’attentat manqué du 13 mai 1981 Place Saint-Pierre, que le pape devait lire 5 mois après, lors de l’audience générale du 21 octobre. “Au final, Jean Paul II jugea qu’il n’était pas opportun de la publier, probablement pour des raisons de prudence liées aux enquêtes en cours“, explique l’auteur. Dans ce texte, le pape jugeait important que “même un épisode semblable à celui du 13 mai (l’attentat, ndlr) ne parvienne pas à ouvrir un abysse entre un homme et un autre, à créer un silence qui signifie la rupture de toute communication“.
Mortifications
Au terme de son livre, Mgr Oder souligne par ailleurs que, “lorsqu’aucune infirmité ne lui faisait vivre l’expérience de la douleur“, le pape “infligeait lui-même à son corps des douleurs et des mortifications“. “Souvent, il passait la nuit à même le sol“, explique le postulateur, ajoutant: “Comme certains membres de son proche entourage ont pu l’entendre de leurs propres oreilles, en Pologne comme au Vatican, Karol Wojtyla se flagellait“. “Dans son armoire, au milieu des tuniques, sur un portemanteau“ se trouvait ainsi “une ceinture spéciale (…) qu’il utilisait comme fouet et qu’il apportait toujours à Castel Gandolfo“.
Au cours de la présentation de son ouvrage, Mgr Oder a aussi souhaité souligner le caractère “mystique“ de Jean Paul II, qui fait l’objet d’un chapitre entier. Evoquant l’attachement particulier du pape polonais envers la Vierge Marie, le livre met en exergue cette confidence: “Si je n’étais pas pape, je serais déjà à Medjugorje pour me confesser“. Cette petite localité, située à 25 kilomètres au sud-ouest de Mostar (Bosnie-Herzégovine), serait depuis 1981 le théâtre d’apparitions de la "Gospa", la Vierge Marie. Pour l’heure, les différents évêques de Mostar n’ont jamais reconnu les apparitions, pas plus que les instances romaines de l’Eglise catholique.
L’auteur s’arrête enfin sur “la très riche documentation découverte dans les archives des services secrets polonais,“ “qui faisait aussi transparaître une certaine admiration“ de la part de ceux qui avaient élaboré les documents sur la personnalité du pape, considéré comme “l’adversaire le plus dangereux du régime communiste polonais“.
Sources : radiovm
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.01.2010 - T/Jean Paul II
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.01.2010 - T/Jean Paul II
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