Serment d'Hippocrate
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Serment d'Hippocrate
http://fr.wikipedia.org/wiki/Serment_d'Hippocrate
Nous allons faire une comparaison très intéressante. La conclusion sera facile...
Le serment d'Hippocrate est un serment traditionnel prêté généralement par les médecins en Occident avant de commencer à exercer.
Serment d'origine :
« Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. »
« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille1.
Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. »
« Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissè-je avoir un sort contraire. »
version en 1996 par les médecins français :
« Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leur raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. »
on remarquera ceci : Le serment que font les médecins et pharmaciens en France n'est pas le serment d'Hippocrate d'origine, même s'il en est inspiré. L'une des principales différences est que le serment d'Hippocrate interdit explicitement de pratiquer l'avortement ; il prescrit aussi des devoirs face à celui qui a enseigné la médecine.
Comprenne qui veut... en attendant, des millions de bébés encore dans le sein de leur mère, meurent dans le monde !
Mim/Lau
Nous allons faire une comparaison très intéressante. La conclusion sera facile...
Le serment d'Hippocrate est un serment traditionnel prêté généralement par les médecins en Occident avant de commencer à exercer.
Serment d'origine :
« Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. »
« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille1.
Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. »
« Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissè-je avoir un sort contraire. »
version en 1996 par les médecins français :
« Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leur raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. »
on remarquera ceci : Le serment que font les médecins et pharmaciens en France n'est pas le serment d'Hippocrate d'origine, même s'il en est inspiré. L'une des principales différences est que le serment d'Hippocrate interdit explicitement de pratiquer l'avortement ; il prescrit aussi des devoirs face à celui qui a enseigné la médecine.
Comprenne qui veut... en attendant, des millions de bébés encore dans le sein de leur mère, meurent dans le monde !
Mim/Lau
invité1- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009
Re: Serment d'Hippocrate
Pourquoi la suppression de cette petite phrase qui figurait dans le serment d'origine :
Depuis la légalisation de l'avortement, l'enfant dans le ventre de sa mère n'est plus reconnu en tant que "personne", pas d'existence légale !
Donc dorénavant, depuis la loi Simone Weil, avorter n'est pas tuer !
D'où dépénalisation de l'acte et suppression de cette phrase dans le nouveau serment...
Lau
je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif
Depuis la légalisation de l'avortement, l'enfant dans le ventre de sa mère n'est plus reconnu en tant que "personne", pas d'existence légale !
Donc dorénavant, depuis la loi Simone Weil, avorter n'est pas tuer !
D'où dépénalisation de l'acte et suppression de cette phrase dans le nouveau serment...
Lau
invité1- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009
Re: Serment d'Hippocrate
Un serment d’hypocrite en somme, plus en phase avec la société moderne !MadameMim a écrit:Pourquoi la suppression de cette petite phrase qui figurait dans le serment d'origine :je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif
Mais il y a encore un item contre l’euthanasie, je pense qu’il va être lui aussi « modernisé » sous peu…
Si, dans le cas d’un héritage : si le père meurt alors que l’enfant vient d’être conçu, c’est l’enfant l’héritier. Par contre, si le père vit, il n’est rien. C’est donc la mort du père qui donne la vie à l’embryon… Voilà où nous en sommes, comprenne qui peut !MadameMim a écrit:Depuis la légalisation de l'avortement, l'enfant dans le ventre de sa mère n'est plus reconnu en tant que "personne", pas d'existence légale !
Question perfide : une femme qui perd son mari alors que son enfant a moins de 12 semaines perd de facto son droit à l’avortement… peut-elle saisir la Halde pour discrimination ? Ce serait rigolo que cela se produise !
Houlà ! Simone Veil, pas Weil ! Ne mêlons pas la grande philosophe à la crevure des avortoirs !MadameMim a écrit: Donc dorénavant, depuis la loi Simone Weil, avorter n'est pas tuer !
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1117
Age : 56
Localisation : Picardie
Inscription : 24/09/2008
Re: Serment d'Hippocrate
Bref, avec l'adoption par certains médecins (ils ne sont quand même pas tous à mettre dans le même sac) de l'avortement, de la vaccination et de l'euthanasie, le serment d'Hippocrate est devenu le serment d'Hypocrite !
Et dire que leur devise est "primum non nocere" (avant tout, ne pas nuire) !
Et dire que leur devise est "primum non nocere" (avant tout, ne pas nuire) !
isabella- Avec Saint Joseph
- Messages : 1455
Inscription : 29/08/2007
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