HONDURAS: COUP D'ETAT ORCHESTRE PAR OBAMA !
Page 1 sur 1
HONDURAS: COUP D'ETAT ORCHESTRE PAR OBAMA !
Eh bien ! Une fois encore, la preuve est faite en ce qui concerne la caractéristique totalitaire et dangereuse du gouvernement Obama (et des gens du nouvel ordre mondial qui le guident).
HONDURAS : LE REPUGNANT COUP D’ETAT ORCHESTRE PAR L’IMMONDE GOUVERNEMENT OBAMA !
Chers amis,
Les Etats-Unis viennent à nouveau de commettre un acte de terrorisme international en organisant le coup d’état militaire du Honduras qui a évincé le président JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES !
L’article qui suit nous explique les raisons pour lesquelles Zelaya était devenu très encombrant pour l’impérialisme américain.
Le président Zelaya avait à cœur de construire un gouvernement moins répressif, moins centralisé, avec davantage de démocratie et de transparence, et qui tentait de réintégrer les enfants des gangs ou « maras » au sein de la société (notamment par des programmes d’éducation et de réinsertion, avec une instruction publique gratuite pour tous). Je ne dis pas que ce gouvernement était parfait, mais simplement que le président Zelaya souhaitait améliorer les choses dans son pays par rapport à ce que son sinistre prédécesseur, le président Maduro (un ami du gouvernement américain, qui défendait une politique d’état-policier brutal et qui a conclu des accords avec le FMI – nouvel ordre mondial) avait réalisé.
On notera au passage que l’état-policier et la répression brutale, sous Maduro (dont le fils, il est vrai, avait été odieusement torturé t assassiné par les gangs ou maras), n’a pas enrayé la propagation du crime… Un exemple sur lequel cogiter, dans nos sociétés où le sécuritaire à tout prix est en train de s’imposer !
ZELAYA A ETE VICTIME DE SES DIFFERENDS AVEC LES USA ET DE SON OBSTRUCTION A L’IMPERIALISME INFECT DU GOUVERNEMENT AMERICAIN.
ZELAYA DECIDA PAR EXEMPLE DE REAFFECTER LA BASE MILITAIRE DE SOTO CANO, ABRITANT UN CONTINGENT DE SOLDATS AMERICAINS SUR LE TERRITOIRE HONDURIEN, AU TRAFIC COMMERCIAL. Or, Soto Cano est une BASE D’ECOUTE INDISPENSABLE AU RENSEIGNEMENT MILITAIRE US DANS LA REGION. Les militaires et dictateurs du gouvernement américain n’ont évidemment pas apprécié cette manœuvre. C’est que, voyez-vous, les USA se réservent en effet le droit de pouvoir IMPOSER leurs bases militaires, et ce sur le territoire de pays souverains !
AFIN DE LUTTER CONTRE LES EFFETS NEFASTES DE LA CRISE ECONOMIQUE, ZELAYA S’EST AUSSI ET SURTOUT TOURNE VERS L’ALTERNATIVE BOLIVARIENNE DES AMERIQUES (ALBA), UNE ORGANISATION INTER-GOUVERNEMENTALE INITIEE PAR LE VENEZUELA (GRAND ADVERSAIRE DES USA EN AMERIQUE DU SUD). L’ALBA GARANTIT EN EFFET LA SECURITE ALIMENTAIRE ET ENERGETIQUE DE SES MEMBRES, ET COORDONNE EN OUTRE DES PROGRAMMES DE SANTE PUBLIQUE. AUSSI, LE AOUT 2008, ZELAYA SIGNAIT-IL L’ADHESION DE SON PAYS, LE HONDURAS, A L’ALBA. UN ACTE QUI, SELON LES PRINCIPES NEVROSES ET PSYCHOPATHES DES USA, A FAIT TOMBER LE HONDURAS DANS LE CAMP DES « ETATS VOYOUS ». C’est ainsi que Zelaya est devenu un « ennemi » des USA car il avait conclu une alliance avec des pays opposés à la dictature américaine, et ce afin de préserver son peuple des ravages de la crise économique ! Nous voyons donc là une nouvelle preuve de l’iniquité et de la folie des dirigeants inhumains des Etats-Unis, pour lesquels mieux vaut qu’un dirigeant étranger laisse son peuple et son pays crouler sous la crise économique plutôt que de rompre une alliance servile avec les USA !
Tout ceci a eu pour conséquence le coup d’état militaire, savamment orchestré par le gouvernement américain, comme cela est expliqué dans l’article qui suit. Nous voyons donc là, dans les faits, que Barack Hussein Obama, sous ses beaux discours et ses sourires hypocrites, est tout aussi dangereux (sinon davantage) que George W. Bush !
Enfin, vous noterez dans l’article qui suit le rôle absolument abject que les putes des mass médias, au Honduras et à travers le monde entier, ont systématiquement joué dès qu’il y avait un accroc dans les relations avec les USA, diffusant à grande échelle des campagnes de presse mensongères et diffamatoires à l’encontre de Zelaya (tout comme elles l’avaient fait à l’encontre de Hugo Chavez, par ailleurs). Ceci constitue une nouvelle preuve que les mass médias putassiers sont vendus aux atlantistes et aux mondialistes.
Je vous propose à présent de découvrir l’article, ci-dessous…
BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE ET BONNE DICTATURE ! Vic.
HONDURAS : LE REPUGNANT COUP D’ETAT ORCHESTRE PAR L’IMMONDE GOUVERNEMENT OBAMA !
Chers amis,
Les Etats-Unis viennent à nouveau de commettre un acte de terrorisme international en organisant le coup d’état militaire du Honduras qui a évincé le président JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES !
L’article qui suit nous explique les raisons pour lesquelles Zelaya était devenu très encombrant pour l’impérialisme américain.
Le président Zelaya avait à cœur de construire un gouvernement moins répressif, moins centralisé, avec davantage de démocratie et de transparence, et qui tentait de réintégrer les enfants des gangs ou « maras » au sein de la société (notamment par des programmes d’éducation et de réinsertion, avec une instruction publique gratuite pour tous). Je ne dis pas que ce gouvernement était parfait, mais simplement que le président Zelaya souhaitait améliorer les choses dans son pays par rapport à ce que son sinistre prédécesseur, le président Maduro (un ami du gouvernement américain, qui défendait une politique d’état-policier brutal et qui a conclu des accords avec le FMI – nouvel ordre mondial) avait réalisé.
On notera au passage que l’état-policier et la répression brutale, sous Maduro (dont le fils, il est vrai, avait été odieusement torturé t assassiné par les gangs ou maras), n’a pas enrayé la propagation du crime… Un exemple sur lequel cogiter, dans nos sociétés où le sécuritaire à tout prix est en train de s’imposer !
ZELAYA A ETE VICTIME DE SES DIFFERENDS AVEC LES USA ET DE SON OBSTRUCTION A L’IMPERIALISME INFECT DU GOUVERNEMENT AMERICAIN.
ZELAYA DECIDA PAR EXEMPLE DE REAFFECTER LA BASE MILITAIRE DE SOTO CANO, ABRITANT UN CONTINGENT DE SOLDATS AMERICAINS SUR LE TERRITOIRE HONDURIEN, AU TRAFIC COMMERCIAL. Or, Soto Cano est une BASE D’ECOUTE INDISPENSABLE AU RENSEIGNEMENT MILITAIRE US DANS LA REGION. Les militaires et dictateurs du gouvernement américain n’ont évidemment pas apprécié cette manœuvre. C’est que, voyez-vous, les USA se réservent en effet le droit de pouvoir IMPOSER leurs bases militaires, et ce sur le territoire de pays souverains !
AFIN DE LUTTER CONTRE LES EFFETS NEFASTES DE LA CRISE ECONOMIQUE, ZELAYA S’EST AUSSI ET SURTOUT TOURNE VERS L’ALTERNATIVE BOLIVARIENNE DES AMERIQUES (ALBA), UNE ORGANISATION INTER-GOUVERNEMENTALE INITIEE PAR LE VENEZUELA (GRAND ADVERSAIRE DES USA EN AMERIQUE DU SUD). L’ALBA GARANTIT EN EFFET LA SECURITE ALIMENTAIRE ET ENERGETIQUE DE SES MEMBRES, ET COORDONNE EN OUTRE DES PROGRAMMES DE SANTE PUBLIQUE. AUSSI, LE AOUT 2008, ZELAYA SIGNAIT-IL L’ADHESION DE SON PAYS, LE HONDURAS, A L’ALBA. UN ACTE QUI, SELON LES PRINCIPES NEVROSES ET PSYCHOPATHES DES USA, A FAIT TOMBER LE HONDURAS DANS LE CAMP DES « ETATS VOYOUS ». C’est ainsi que Zelaya est devenu un « ennemi » des USA car il avait conclu une alliance avec des pays opposés à la dictature américaine, et ce afin de préserver son peuple des ravages de la crise économique ! Nous voyons donc là une nouvelle preuve de l’iniquité et de la folie des dirigeants inhumains des Etats-Unis, pour lesquels mieux vaut qu’un dirigeant étranger laisse son peuple et son pays crouler sous la crise économique plutôt que de rompre une alliance servile avec les USA !
Tout ceci a eu pour conséquence le coup d’état militaire, savamment orchestré par le gouvernement américain, comme cela est expliqué dans l’article qui suit. Nous voyons donc là, dans les faits, que Barack Hussein Obama, sous ses beaux discours et ses sourires hypocrites, est tout aussi dangereux (sinon davantage) que George W. Bush !
Enfin, vous noterez dans l’article qui suit le rôle absolument abject que les putes des mass médias, au Honduras et à travers le monde entier, ont systématiquement joué dès qu’il y avait un accroc dans les relations avec les USA, diffusant à grande échelle des campagnes de presse mensongères et diffamatoires à l’encontre de Zelaya (tout comme elles l’avaient fait à l’encontre de Hugo Chavez, par ailleurs). Ceci constitue une nouvelle preuve que les mass médias putassiers sont vendus aux atlantistes et aux mondialistes.
Je vous propose à présent de découvrir l’article, ci-dessous…
BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE ET BONNE DICTATURE ! Vic.
Dernière édition par Patmos le Jeu 2 Juil 2009 - 11:56, édité 1 fois
Patmos- Avec Saint Joseph
- Messages : 1284
Inscription : 08/12/2008
Re: HONDURAS: COUP D'ETAT ORCHESTRE PAR OBAMA !
Source : http://www.voltairenet.org/article160801.html
Le premier coup d’État militaire de l’administration Obama
LE SOUTHCOM PREND LE POUVOIR DANS UN ÉTAT MEMBRE DE L’ALBA
par Thierry Meyssan
En remettant en question la présence militaire US à Soto Cano et en adhérant à l’ALBA, le Honduras a suscité la colère de Washington. DES MILITAIRES FORMES A L’ÉCOLE DES AMERIQUES ET ENCADRES PAR DES CONSEILLERS US ONT RENVERSE LE PRESIDENT CONSTITUTIONNEL MANUEL ZELAYA ET ONT INSTALLE A SA PLACE SON RIVAL DE TOUJOURS AU SEIN DU PARTI LIBERAL, ROBERTO MICHELETTI. THIERRY MEYSSAN REVIENT SUR LES ENJEUX DE CETTE CONFRONTATION QUI MARQUE LA VOLONTE DE L’ADMINISTRATION OBAMA DE REPRENDRE EN MAIN L’AMERIQUE LATINE.
29 JUIN 2009
Depuis
Beyrouth (Liban)
NUL NE PENSAIT QUE LA CRISE OPPOSANT LE HONDURAS AUX ÉTATS-UNIS POURRAIT SE CONCLURE PAR UN COUP D’ÉTAT MILITAIRE. Washington semblait avoir renoncé à ces méthodes, quoi que l’administration Bush ait encore récemment soudoyé des militaires pour renverser le président constitutionnel du Venezuela (12 avril 2002) [1] et qu’elle ait envoyé les forces spéciales enlever elles-mêmes le président constitutionnel d’Haïti (29 février 2004) [2]. Mais les communicants de la Maison-Blanche avaient suffisamment mis en scène le large sourire du sémillant Barack Obama pour que l’opinion publique internationale ait cru que les États-Unis avaient changé et qu’ils avaient abandonné leur ambition impériale.
LES CINQ ÉTATS DE L’EX-REPUBLIQUE FEDERALE D’AMERIQUE CENTRALE (Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras et Nicaragua) OFFRENT UN INTERET STRATEGIQUE PARTICULIER PUISQU’ILS FORMENT LE LIEU DE PASSAGE ENTRE DEUX CONTINENTS ET DEUX OCEANS. Cependant, aucun de ces États ne dispose de ressources particulières. Par contre, chacun D’ENTRE EUX PEUT ETRE UTILISE POUR CONTROLER LA ZONE. Ainsi durant la révolution sandiniste au Nicaragua, Washington utilisa le Honduras comme base arrière de la contre-révolution. Sous la direction de John Negroponte, l’ambassade des États-Unis à Tegucigalpa était devenue le quartier général des « contras » nicaraguayens et de leurs escadrons de la mort. Dans cette perspective, L’EVOLUTION ANTI-IMPERIALISTE DU HONDURAS, après le retour au pouvoir des Sandinistes au Nicaragua, représentant moins un problème en soi qu’un danger de « contamination ».
En quoi donc l’évolution du domino hondurien représentait-il un tel danger que Washington décide de recourir aux vieilles méthodes au risque d’anéantir tous ses efforts de communication ?
La présidence de Maduro et les élections de 2005
Comme toute l’Amérique centrale, le Honduras est en proie aux maras (gangs), dont le plus célèbre est le Mara Salvatrucha. Il s’agit de bandes d’enfants, asservis par la dépendance aux drogues et organisés selon des rites mystico-criminels [3]. Ils commettent toutes sortes de violences, parfois d’une barbarie inouïe, et dans certains cas de vrais massacres.
EN 2001, LE CANDIDAT NATIONALISTE RICARDO RODOLFO MADURO JOEST AVAIT ETE ELU POUR LUTTER CONTRE LE CRIME, APRES QUE SON FILS DE 25 ANS EUT ETE ENLEVE, TORTURE ET ASSASSINE. LES OBSEQUES DU JEUNE HOMME S’ETAIENT MUEES EN MANIFESTATION NATIONALE. DES SON ACCESSION A LA PRESIDENCE, RICARDO MADURO AVAIT ORDONNE DE SPECTACULAIRES OPERATIONS ANTI-GANGS. IL AVAIT DEVELOPPE L’ARSENAL DES POLICIERS ET AVAIT FAIT SORTIR LES MILITAIRES DES CASERNES POUR LEUR PRETER MAIN FORTE. SOUTENU PAR LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, IL AVAIT FAIT ADOPTER UNE LOI CONDAMNANT A 5 ANS DE PRISON MINIMUM LA SIMPLE APPARTENANCE A UN MARA. BIEN QUE LA LOI AIT ETE COPIEE AU GUATEMALA ET AU SALVADOR, ELLE FUT ULTERIEUREMENT INVALIDEE PAR LA COUR CONSTITUTIONNELLE CAR ELLE RENDAIT DES INDIVIDUS RESPONSABLES PAR ASSOCIATION DE CRIMES QU’ILS N’AVAIENT PAS COMMIS. CES MESURES FIRENT EXPLOSER LA POPULATION CARCERALE ET SE SOLDERENT PAR DES MUTINERIES SANGLANTES DANS LES PRISONS. EN DEFINITIVE, FAUTE DE TRAITER LES CAUSES SOCIALES DE CE PHENOMENE DE MASSE, CES INITIATIVES N’ENRAYERENT PAS LA PROPAGATION DU CRIME.
En 2005, le candidat nationaliste à sa succession, « Pepe » Lobo, considèrait que les maras ne pouvaient être éradiqués qu’au travers d’une guerre. Dans une sorte de surenchère, il proposa donc de rétablir la peine de mort par référendum avec possibilité de la prononcer collectivement contre les gangs. Cependant, une étude menée au Salvador voisin avait montré que 51,9 % de ces criminels ont entre 11 et 15 ans. Le Honduras aurait donc du tuer nombre de ses propres enfants. À l’opposé, le candidat libéral, MANUEL ZELAYA, PROPOSAIT UNE APPROCHE PLUS RAISONNABLE, non seulement fondée sur la répression, mais INCLUANT DE VRAIES TENTATIVES D’EDUCATION ET D’INSERTION DE CES ENFANTS.
Le bilan du président Ricardo Maduro était également discutable au plan économique.
Ancien gouverneur de la Banque centrale et brillant homme d’affaire (concessionnaire Xerox et directeur du fonds d’investissement La Paz), MADURO A NEGOCIE AVEC LE FMI ET LE CLUB DE PARIS LA REDUCTION DE LA DETTE, MAIS EN CONTREPARTIE, IL A ETE OBLIGE D’AUGMENTER LES TAXES ET DE REDUIRE LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES ; une politique qui a exclusivement pesé sur les classes moyennes. IL A AUSSI FAIT ADHERER SON PAYS A L’ACCORD DE LIBRE-ECHANGE ÉTATS-UNIS/AMERIQUE CENTRALE, SANS RENCONTRER D’OPPOSITION POLITIQUE PARTICULIERE, MALGRE LES CONSEQUENCES DESASTREUSES POUR LES PETITES EXPLOITATIONS AGRICOLES. LES EXCELLENTES RELATIONS DU PRESIDENT MADURO AVEC SON HOMOLOGUE ETATS-UNIEN, GEORGE W. BUSH, SE CONCRETISERENT AVEC L’ENVOI DE 370 HOMMES EN IRAK, où ils servirent avec les Espagnols dans la zone placée sous administration polonaise. Toutefois, il fut politiquement contraint de retirer ce contingent lorsque l’Espagne de Zapatero se retira. Au demeurant, le mandat de Ricardo Maduro se termina dans une ambiance grotesque avec un divorce à grand spectacle.
Le libéral de gauche JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES proposa une alternative séduisante. Pour faire des économies budgétaires, il ENTENDAIT REDUIRE LE TRAIN DE VIE DE L’ÉTAT PLUTOT QUE DE FERMER DES SERVICES PUBLICS. POUR AUGMENTER LES RECETTES DE L’ÉTAT, IL PROPOSA DE FACILITER L’EMPLOI DANS LES SECTEURS A FORTE MAIN D’ŒUVRE. POUR LUTTER CONTRE LA CRIMINALITE JUVENILE, IL ANNONÇA SON INTENTION DE DOTER TOUTES LES ECOLES D’ORDINATEURS ET DE RENDRE L’INSTRUCTION PUBLIQUE GRATUITE POUR TOUS.
EN 2005, LORS D’UN SCRUTIN A UN SEUL TOUR, LES ELECTEURS L’ELIRENT AVEC 49,9 % DES VOIX, ET LUI DONNERENT 48,4 % DES SIEGES AU CONGRES (LA CHAMBRE UNIQUE). Son principal concurrent, le nationaliste de droite Porfirio Lobo Sosa, n’obtint que 46,2 % des voix et 42,9 % des sièges au Congrès. Les résultats étaient si serrés qu’ils furent contestés, pour être enfin validés après deux semaines d’incertitudes. Trois petits partis se sont retrouvés en position d’arbitres au Congrès : l’Union démocratique, la Démocratie chrétienne et enfin Innovation et unité.
La présidence de Manuel Zelaya
Rien ne laissait prévoir que le rancher MANUEL ZELAYA ENTRERAIT EN CONFLIT OUVERT AVEC WASHINGTON, d’autant que la majorité relative dont il disposait n’encourageait pas à une rupture politique.
EN PREMIER LIEU, ZELAYA A POURSUIVI LA DECENTRALISATION QU’IL AVAIT INITIE LORSQU’IL AVAIT OCCUPE DES FONCTIONS MINISTERIELLES PAR LE PASSE. IL S’AGISSAIT DE RAPPROCHER LES CENTRES DE DECISION DES CITOYENS POUR RENFORCER LE POUVOIR POPULAIRE ET LA TRANSPARENCE. CETTE REFORME A FAIT SURGIR UN CLIVAGE ENTRE LA CLASSE POLITIQUE CORROMPUE DE LA CAPITALE ET LES NOUVEAUX NOTABLES LOCAUX. ELLE A AUSSI MIS EN LUMIERE LE CONTROLE PAR LES MILITAIRES D’UNE PARTIE DE L’ECONOMIE [4]
Surtout, MANUEL ZELAYA ANNONÇA EN JUIN 2006 QUE LA BASE AERIENNE DE SOTO CANO [5], ABRITANT UN CONTINGENT US, SERAIT AFFECTEE AU TRAFIC COMMERCIAL. DEVANT LA REACTION DU PENTAGONE, LE MINISTRE DE LA DEFENSE HONDURIEN ENVISAGEA DE RECULER EN EVOQUANT UN COUT D’EQUIPEMENT TROP IMPORTANT, MAIS LE PRESIDENT ZELAYA MAINTINT SA DECISION. OFFICIELLEMENT SOTO CANO EST UNE PETITE BASE AVEC 190 MILITAIRES ET 730 PERSONNELS CIVILS. SA PISTE EST LA SEULE D’AMERIQUE CENTRALE CAPABLE D’ACCUEILLIR DE GROS TRANSPORTEURS DE TROUPES. FORT BRAVO EST LA SEULE ANTENNE DU SOUTHCOM HORS USA [6]. SURTOUT, SOTO CANO EST UNE BASE D’ECOUTE RELIEE A DEUX UNITES SECRETES CERRO LA MOLE ET SWAN ISLAND. CE DISPOSITIF EST INDISPENSABLE AU RENSEIGNEMENT MILITAIRE US DANS LA REGION. CURIEUSEMENT, AUCUN TRAITE N’A JAMAIS ETE SIGNE ENTRE LES DEUX PAYS POUR PRECISER LE STATUT DE CES INSTALLATIONS.
ALORS QUE LE PRESIDENT JOUISSAIT D’UNE FORTE POPULARITE, UNE SOUDAINE CAMPAGNE DE PRESSE L’ACCUSA de ne pas tenir ses promesses, d’être incapable d’améliorer le niveau de vie et de juguler le crime. De fait, il ne pouvait protéger le pays de la hausse mondiale des prix du pétrole, tandis que QUANTITE DE REPORTAGES A SENSATIONS DONNAIENT L’IMPRESSION D’UNE EXPLOSION DES MARAS. MANUEL ZELAYA Y REPONDIT EN CONTRAIGNANT LES MEDIAS AUDIOVISUELS PRIVES A RETRANSMETTRE PLUSIEURS HEURES D’INTERVIEWS DE MEMBRES DE SON GOUVERNEMENT.
WASHINGTON MANIFESTA SON IRRITATION EN DIMINUANT SES PROGRAMMES D’AIDE A LA POPULATION, MAIS MAINTINT SES PROGRAMMES DE SECURITE. Les États-Unis accordent en effet des moyens importants au Honduras pour qu’il réalise sur son territoire des éléments de ses plans de lutte contre le crime organisé, le trafic des stupéfiants et le terrorisme. Washington finance par exemple l’équipement high tech de Puerto Cortés pour que tous les containers qui y transitent à destination des États-Unis soient scannés.
Au demeurant, WASHINGTON DISPOSE DE PUISSANTS MOYENS DE PRESSION SUR TEGUCIGALPA. SI 7 MILLIONS DE HONDURIENS VIVENT ANS LEUR PAYS, PRES D’1 MILLION SUPPLEMENTAIRE VIT AUX ÉTATS-UNIS, NOTAMMENT DEPUIS LES DEVASTATIONS DUES AU CYCLONE MITCH, en 1998. 78 000 d’entre eux ont un statut temporaire, plusieurs fois renouvelé, et peuvent faire l’objet de reconduite à la frontière sur simple décision administrative.
Le président continua son action contre la corruption, contraignant plusieurs hauts fonctionnaires à la démission. En retour, certains d’entre eux commencèrent à comploter. On découvrit que l’ancien directeur de la compagnie de téléphones publics avait placé le président sur écoutes.
TANDIS QU’ECLATAIT AUX ÉTATS-UNIS LA CRISE DES SUBPRIMES ET QUE L’ON ASSISTAIT AU RENCHERISSEMENT MONDIAL DES ALIMENTS DE BASE, LE PRESIDENT ZELAYA S’EST LOGIQUEMENT TOURNE VERS L’ALTERNATIVE BOLIVARIENNE DES AMERIQUES (ALBA), UNE ORGANISATION INTER-GOUVERNEMENTALE INITIEE PAR LE VENEZUELA. CELLE-CI GARANTIT LA SECURITE ALIMENTAIRE ET ENERGETIQUE DE SES MEMBRES, ET COORDONNE EN OUTRE DES PROGRAMMES DE SANTE PUBLIQUE.
Cette décision rencontrait un fort soutien populaire, mais suscitait l’inquiétude des classes moyennes déjà frappées par la politique économique de Maduro, puis par la crise économique mondiale.
LE 25 AOUT 2008, MANUEL ZELAYA rendait hommage au « Guérillero héroïque » Ernesto Che Guevara et, devant une foule de 100 000 personnes, SIGNAIT A TEGUCIGALPA L’ADHESION DE SON PAYS S A L’ALBA en présence des présidents bolivien, Evo Morales, nicaraguayen Daniel Ortega, vénézuélien Hugo Chavez, et du vice-président cubain Carlos Laje. Le président dominicain Leonel Fernández s’était fait représenter.
LE HONDURAS VENAIT DE BASCULER DU COTE DES NATIONS REBELLES.
Le premier coup d’État militaire de l’administration Obama
LE SOUTHCOM PREND LE POUVOIR DANS UN ÉTAT MEMBRE DE L’ALBA
par Thierry Meyssan
En remettant en question la présence militaire US à Soto Cano et en adhérant à l’ALBA, le Honduras a suscité la colère de Washington. DES MILITAIRES FORMES A L’ÉCOLE DES AMERIQUES ET ENCADRES PAR DES CONSEILLERS US ONT RENVERSE LE PRESIDENT CONSTITUTIONNEL MANUEL ZELAYA ET ONT INSTALLE A SA PLACE SON RIVAL DE TOUJOURS AU SEIN DU PARTI LIBERAL, ROBERTO MICHELETTI. THIERRY MEYSSAN REVIENT SUR LES ENJEUX DE CETTE CONFRONTATION QUI MARQUE LA VOLONTE DE L’ADMINISTRATION OBAMA DE REPRENDRE EN MAIN L’AMERIQUE LATINE.
29 JUIN 2009
Depuis
Beyrouth (Liban)
NUL NE PENSAIT QUE LA CRISE OPPOSANT LE HONDURAS AUX ÉTATS-UNIS POURRAIT SE CONCLURE PAR UN COUP D’ÉTAT MILITAIRE. Washington semblait avoir renoncé à ces méthodes, quoi que l’administration Bush ait encore récemment soudoyé des militaires pour renverser le président constitutionnel du Venezuela (12 avril 2002) [1] et qu’elle ait envoyé les forces spéciales enlever elles-mêmes le président constitutionnel d’Haïti (29 février 2004) [2]. Mais les communicants de la Maison-Blanche avaient suffisamment mis en scène le large sourire du sémillant Barack Obama pour que l’opinion publique internationale ait cru que les États-Unis avaient changé et qu’ils avaient abandonné leur ambition impériale.
LES CINQ ÉTATS DE L’EX-REPUBLIQUE FEDERALE D’AMERIQUE CENTRALE (Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras et Nicaragua) OFFRENT UN INTERET STRATEGIQUE PARTICULIER PUISQU’ILS FORMENT LE LIEU DE PASSAGE ENTRE DEUX CONTINENTS ET DEUX OCEANS. Cependant, aucun de ces États ne dispose de ressources particulières. Par contre, chacun D’ENTRE EUX PEUT ETRE UTILISE POUR CONTROLER LA ZONE. Ainsi durant la révolution sandiniste au Nicaragua, Washington utilisa le Honduras comme base arrière de la contre-révolution. Sous la direction de John Negroponte, l’ambassade des États-Unis à Tegucigalpa était devenue le quartier général des « contras » nicaraguayens et de leurs escadrons de la mort. Dans cette perspective, L’EVOLUTION ANTI-IMPERIALISTE DU HONDURAS, après le retour au pouvoir des Sandinistes au Nicaragua, représentant moins un problème en soi qu’un danger de « contamination ».
En quoi donc l’évolution du domino hondurien représentait-il un tel danger que Washington décide de recourir aux vieilles méthodes au risque d’anéantir tous ses efforts de communication ?
La présidence de Maduro et les élections de 2005
Comme toute l’Amérique centrale, le Honduras est en proie aux maras (gangs), dont le plus célèbre est le Mara Salvatrucha. Il s’agit de bandes d’enfants, asservis par la dépendance aux drogues et organisés selon des rites mystico-criminels [3]. Ils commettent toutes sortes de violences, parfois d’une barbarie inouïe, et dans certains cas de vrais massacres.
EN 2001, LE CANDIDAT NATIONALISTE RICARDO RODOLFO MADURO JOEST AVAIT ETE ELU POUR LUTTER CONTRE LE CRIME, APRES QUE SON FILS DE 25 ANS EUT ETE ENLEVE, TORTURE ET ASSASSINE. LES OBSEQUES DU JEUNE HOMME S’ETAIENT MUEES EN MANIFESTATION NATIONALE. DES SON ACCESSION A LA PRESIDENCE, RICARDO MADURO AVAIT ORDONNE DE SPECTACULAIRES OPERATIONS ANTI-GANGS. IL AVAIT DEVELOPPE L’ARSENAL DES POLICIERS ET AVAIT FAIT SORTIR LES MILITAIRES DES CASERNES POUR LEUR PRETER MAIN FORTE. SOUTENU PAR LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, IL AVAIT FAIT ADOPTER UNE LOI CONDAMNANT A 5 ANS DE PRISON MINIMUM LA SIMPLE APPARTENANCE A UN MARA. BIEN QUE LA LOI AIT ETE COPIEE AU GUATEMALA ET AU SALVADOR, ELLE FUT ULTERIEUREMENT INVALIDEE PAR LA COUR CONSTITUTIONNELLE CAR ELLE RENDAIT DES INDIVIDUS RESPONSABLES PAR ASSOCIATION DE CRIMES QU’ILS N’AVAIENT PAS COMMIS. CES MESURES FIRENT EXPLOSER LA POPULATION CARCERALE ET SE SOLDERENT PAR DES MUTINERIES SANGLANTES DANS LES PRISONS. EN DEFINITIVE, FAUTE DE TRAITER LES CAUSES SOCIALES DE CE PHENOMENE DE MASSE, CES INITIATIVES N’ENRAYERENT PAS LA PROPAGATION DU CRIME.
En 2005, le candidat nationaliste à sa succession, « Pepe » Lobo, considèrait que les maras ne pouvaient être éradiqués qu’au travers d’une guerre. Dans une sorte de surenchère, il proposa donc de rétablir la peine de mort par référendum avec possibilité de la prononcer collectivement contre les gangs. Cependant, une étude menée au Salvador voisin avait montré que 51,9 % de ces criminels ont entre 11 et 15 ans. Le Honduras aurait donc du tuer nombre de ses propres enfants. À l’opposé, le candidat libéral, MANUEL ZELAYA, PROPOSAIT UNE APPROCHE PLUS RAISONNABLE, non seulement fondée sur la répression, mais INCLUANT DE VRAIES TENTATIVES D’EDUCATION ET D’INSERTION DE CES ENFANTS.
Le bilan du président Ricardo Maduro était également discutable au plan économique.
Ancien gouverneur de la Banque centrale et brillant homme d’affaire (concessionnaire Xerox et directeur du fonds d’investissement La Paz), MADURO A NEGOCIE AVEC LE FMI ET LE CLUB DE PARIS LA REDUCTION DE LA DETTE, MAIS EN CONTREPARTIE, IL A ETE OBLIGE D’AUGMENTER LES TAXES ET DE REDUIRE LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES ; une politique qui a exclusivement pesé sur les classes moyennes. IL A AUSSI FAIT ADHERER SON PAYS A L’ACCORD DE LIBRE-ECHANGE ÉTATS-UNIS/AMERIQUE CENTRALE, SANS RENCONTRER D’OPPOSITION POLITIQUE PARTICULIERE, MALGRE LES CONSEQUENCES DESASTREUSES POUR LES PETITES EXPLOITATIONS AGRICOLES. LES EXCELLENTES RELATIONS DU PRESIDENT MADURO AVEC SON HOMOLOGUE ETATS-UNIEN, GEORGE W. BUSH, SE CONCRETISERENT AVEC L’ENVOI DE 370 HOMMES EN IRAK, où ils servirent avec les Espagnols dans la zone placée sous administration polonaise. Toutefois, il fut politiquement contraint de retirer ce contingent lorsque l’Espagne de Zapatero se retira. Au demeurant, le mandat de Ricardo Maduro se termina dans une ambiance grotesque avec un divorce à grand spectacle.
Le libéral de gauche JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES proposa une alternative séduisante. Pour faire des économies budgétaires, il ENTENDAIT REDUIRE LE TRAIN DE VIE DE L’ÉTAT PLUTOT QUE DE FERMER DES SERVICES PUBLICS. POUR AUGMENTER LES RECETTES DE L’ÉTAT, IL PROPOSA DE FACILITER L’EMPLOI DANS LES SECTEURS A FORTE MAIN D’ŒUVRE. POUR LUTTER CONTRE LA CRIMINALITE JUVENILE, IL ANNONÇA SON INTENTION DE DOTER TOUTES LES ECOLES D’ORDINATEURS ET DE RENDRE L’INSTRUCTION PUBLIQUE GRATUITE POUR TOUS.
EN 2005, LORS D’UN SCRUTIN A UN SEUL TOUR, LES ELECTEURS L’ELIRENT AVEC 49,9 % DES VOIX, ET LUI DONNERENT 48,4 % DES SIEGES AU CONGRES (LA CHAMBRE UNIQUE). Son principal concurrent, le nationaliste de droite Porfirio Lobo Sosa, n’obtint que 46,2 % des voix et 42,9 % des sièges au Congrès. Les résultats étaient si serrés qu’ils furent contestés, pour être enfin validés après deux semaines d’incertitudes. Trois petits partis se sont retrouvés en position d’arbitres au Congrès : l’Union démocratique, la Démocratie chrétienne et enfin Innovation et unité.
La présidence de Manuel Zelaya
Rien ne laissait prévoir que le rancher MANUEL ZELAYA ENTRERAIT EN CONFLIT OUVERT AVEC WASHINGTON, d’autant que la majorité relative dont il disposait n’encourageait pas à une rupture politique.
EN PREMIER LIEU, ZELAYA A POURSUIVI LA DECENTRALISATION QU’IL AVAIT INITIE LORSQU’IL AVAIT OCCUPE DES FONCTIONS MINISTERIELLES PAR LE PASSE. IL S’AGISSAIT DE RAPPROCHER LES CENTRES DE DECISION DES CITOYENS POUR RENFORCER LE POUVOIR POPULAIRE ET LA TRANSPARENCE. CETTE REFORME A FAIT SURGIR UN CLIVAGE ENTRE LA CLASSE POLITIQUE CORROMPUE DE LA CAPITALE ET LES NOUVEAUX NOTABLES LOCAUX. ELLE A AUSSI MIS EN LUMIERE LE CONTROLE PAR LES MILITAIRES D’UNE PARTIE DE L’ECONOMIE [4]
Surtout, MANUEL ZELAYA ANNONÇA EN JUIN 2006 QUE LA BASE AERIENNE DE SOTO CANO [5], ABRITANT UN CONTINGENT US, SERAIT AFFECTEE AU TRAFIC COMMERCIAL. DEVANT LA REACTION DU PENTAGONE, LE MINISTRE DE LA DEFENSE HONDURIEN ENVISAGEA DE RECULER EN EVOQUANT UN COUT D’EQUIPEMENT TROP IMPORTANT, MAIS LE PRESIDENT ZELAYA MAINTINT SA DECISION. OFFICIELLEMENT SOTO CANO EST UNE PETITE BASE AVEC 190 MILITAIRES ET 730 PERSONNELS CIVILS. SA PISTE EST LA SEULE D’AMERIQUE CENTRALE CAPABLE D’ACCUEILLIR DE GROS TRANSPORTEURS DE TROUPES. FORT BRAVO EST LA SEULE ANTENNE DU SOUTHCOM HORS USA [6]. SURTOUT, SOTO CANO EST UNE BASE D’ECOUTE RELIEE A DEUX UNITES SECRETES CERRO LA MOLE ET SWAN ISLAND. CE DISPOSITIF EST INDISPENSABLE AU RENSEIGNEMENT MILITAIRE US DANS LA REGION. CURIEUSEMENT, AUCUN TRAITE N’A JAMAIS ETE SIGNE ENTRE LES DEUX PAYS POUR PRECISER LE STATUT DE CES INSTALLATIONS.
ALORS QUE LE PRESIDENT JOUISSAIT D’UNE FORTE POPULARITE, UNE SOUDAINE CAMPAGNE DE PRESSE L’ACCUSA de ne pas tenir ses promesses, d’être incapable d’améliorer le niveau de vie et de juguler le crime. De fait, il ne pouvait protéger le pays de la hausse mondiale des prix du pétrole, tandis que QUANTITE DE REPORTAGES A SENSATIONS DONNAIENT L’IMPRESSION D’UNE EXPLOSION DES MARAS. MANUEL ZELAYA Y REPONDIT EN CONTRAIGNANT LES MEDIAS AUDIOVISUELS PRIVES A RETRANSMETTRE PLUSIEURS HEURES D’INTERVIEWS DE MEMBRES DE SON GOUVERNEMENT.
WASHINGTON MANIFESTA SON IRRITATION EN DIMINUANT SES PROGRAMMES D’AIDE A LA POPULATION, MAIS MAINTINT SES PROGRAMMES DE SECURITE. Les États-Unis accordent en effet des moyens importants au Honduras pour qu’il réalise sur son territoire des éléments de ses plans de lutte contre le crime organisé, le trafic des stupéfiants et le terrorisme. Washington finance par exemple l’équipement high tech de Puerto Cortés pour que tous les containers qui y transitent à destination des États-Unis soient scannés.
Au demeurant, WASHINGTON DISPOSE DE PUISSANTS MOYENS DE PRESSION SUR TEGUCIGALPA. SI 7 MILLIONS DE HONDURIENS VIVENT ANS LEUR PAYS, PRES D’1 MILLION SUPPLEMENTAIRE VIT AUX ÉTATS-UNIS, NOTAMMENT DEPUIS LES DEVASTATIONS DUES AU CYCLONE MITCH, en 1998. 78 000 d’entre eux ont un statut temporaire, plusieurs fois renouvelé, et peuvent faire l’objet de reconduite à la frontière sur simple décision administrative.
Le président continua son action contre la corruption, contraignant plusieurs hauts fonctionnaires à la démission. En retour, certains d’entre eux commencèrent à comploter. On découvrit que l’ancien directeur de la compagnie de téléphones publics avait placé le président sur écoutes.
TANDIS QU’ECLATAIT AUX ÉTATS-UNIS LA CRISE DES SUBPRIMES ET QUE L’ON ASSISTAIT AU RENCHERISSEMENT MONDIAL DES ALIMENTS DE BASE, LE PRESIDENT ZELAYA S’EST LOGIQUEMENT TOURNE VERS L’ALTERNATIVE BOLIVARIENNE DES AMERIQUES (ALBA), UNE ORGANISATION INTER-GOUVERNEMENTALE INITIEE PAR LE VENEZUELA. CELLE-CI GARANTIT LA SECURITE ALIMENTAIRE ET ENERGETIQUE DE SES MEMBRES, ET COORDONNE EN OUTRE DES PROGRAMMES DE SANTE PUBLIQUE.
Cette décision rencontrait un fort soutien populaire, mais suscitait l’inquiétude des classes moyennes déjà frappées par la politique économique de Maduro, puis par la crise économique mondiale.
LE 25 AOUT 2008, MANUEL ZELAYA rendait hommage au « Guérillero héroïque » Ernesto Che Guevara et, devant une foule de 100 000 personnes, SIGNAIT A TEGUCIGALPA L’ADHESION DE SON PAYS S A L’ALBA en présence des présidents bolivien, Evo Morales, nicaraguayen Daniel Ortega, vénézuélien Hugo Chavez, et du vice-président cubain Carlos Laje. Le président dominicain Leonel Fernández s’était fait représenter.
LE HONDURAS VENAIT DE BASCULER DU COTE DES NATIONS REBELLES.
Patmos- Avec Saint Joseph
- Messages : 1284
Inscription : 08/12/2008
Re: HONDURAS: COUP D'ETAT ORCHESTRE PAR OBAMA !
Le coup d’État militaire
DES OFFICIELS US ONT ADMIS AUPRES DU NEW YORK TIMES ETRE ENTRES EN CONTACT AVEC LES PUTSCHISTES CES DERNIERS JOURS, mais —selon eux— en vue de les dissuader de faire un coup [7]. Selon ce témoignage, CES CONTACTS AURAIENT CESSE DIMANCHE (C’EST-A-DIRE ALORS QUE LE COUP AVAIT COMMENCE).
OR, LA PETITE ARMEE HONDURIENNE EST ENTIEREMENT EQUIPEE, FORMEE ET ENCADREE PAR LES ÉTATS-UNIS. Elle obéit certes à son chef, le président de la République, puis à son chef d’état-major. Mais en pratique, ELLE EST LARGEMENT CONTROLEE PAR LE SOUTHCOM DEPUIS SOTO CANO ET MIAMI [8].
Précisément, LE PENTAGONE A PRECIPITAMMENT INSTALLE LE NOUVEAU COMMANDANT DU SOUTHCOM, LE GENERAL DOUGLAS M. FRASER, JEUDI DERNIER, POUR SUIVRE LE COUP.
QUOIQU’IL EN SOIT, L’OPERATION A ETE CONÇUE DE LONGUE DATE. COMME L’ATTAQUE DES BATIMENTS OFFICIELS MOLDAVES, LE NETTOYAGE DE LA VALLEE DE SWAT, L’EXTERMINATION DES TIGRES TAMOULS OU LA « REVOLUTION VERTE » EN IRAN, ELLE A ETE PLANIFIEE PAR L’ADMINISTRATION BUSH, PUIS CONFIRMEE ET EXECUTEE PAR L’ADMINISTRATION OBAMA, APRES AVOIR ETE HABILLEE DES ORIPEAUX DE LA LEGALITE.
LA TENSION S’EST CONCENTREE LORSQUE LE PRESIDENT ZELAYA A CONVOQUE —POUR LE DIMANCHE 28 JUIN— UN REFERENDUM AUTORISANT L’ELECTION D’UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE. Immédiatement, une CAMPAGNE DE PRESSE INTERNATIONALE a été initiée pour présenter cette initiative comme exclusivement vouée à autoriser Manuel Zelaya à briguer immédiatement un second mandat. Ce qui est faux, puisque l’élection de l’assemblée constituante aurait eu lieu le jour de la prochaine élection présidentielle et que la constitution n’aurait pu être modifiée que beaucoup plus tard. Le président n’aurait donc pas pu être candidat à sa propre succession. MAIS APRES AVOIR ACCUSE MENSONGEREMENT HUGO CHAVEZ DE VOULOIR ETRE « PRESIDENT A VIE », IL FALLAIT ACCUSER SON ALLIE MANUEL ZELAYA DE MARCHER SUR LUI AUSSI VERS LA DICTATURE.
Le 9 juin, le Congrès a adopté une loi constitutionnelle interdisant un référendum à moins de 180 jours de l’élection présidentielle. La Cour suprême a déclaré le référendum illégal (mais pas anti-constitutionnel) bien que la loi de modification soit elle-même anticonstitutionnelle.
Toutefois, s’appuyant sur cette décision LE CHEF D’ETAT-MAJOR, LE GENERAL ROMEO VASQUEZ, A BLOQUE L’ORGANISATION DU REFERENDUM.
LE PRESIDENT S’EST ALORS RENDU LUI-MEME SUR UNE BASE MILITAIRE POUR « DELIVRER » LE MATERIEL ELECTORAL ET A REVOQUE LE CHEF D’ETAT-MAJOR POUR INSUBORDINATION.
COMME TOUS LES GOLPISTES LATINO-AMERICAINS, LE GENERAL ROMEO VASQUEZ A ETE FORME PAR LES USA A L’ÉCOLE DES AMERIQUES, DE SINISTRE REPUTATION.
DIMANCHE 28 JUIN 2009, VERS 5 H 30 DU MATIN (HEURE LOCALE), L’ELECTRICITE ET LES LIGNES TELEPHONIQUES FILAIRES ET HERTZIENNES ONT ETE COUPEES. DES COMMANDOS ENCAGOULES [9] ONT INVESTI LA RESIDENCE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET L’ONT CONTRAINT A LES SUIVRE. IL A ETE EXPULSE VERS LE COSTA RICA EN PYJAMA. AU MOINS HUIT MINISTRES, DONT LA MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, AINSI QUE DIVERSES PERSONNALITES, DONT LE MAIRE DE SAN PEDRO SULA (LA SECONDE VILLE DU PAYS) ONT ETE ARRETES. LORSQUE L’ELECTRICITE A ETE RETABLIE, LES MEDIAS AUDIO-VISUELS ONT ANNONCE QUE LE COUVRE-FEU ETAIT DECRETE ET LE REFERENDUM ET LES OFFICES RELIGIEUX DOMINICAUX ANNULES.
Dans l’après-midi, les députés ayant été autorisés à circuler, le Congrès s’est réuni en séance extraordinaire. LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE, ROBERTO MICHELETTI, A DONNE LECTURE D’UNE LETTRE, DATEE DU VENDREDI 26 JUIN, DU PRESIDENT MANUEL ZELAYA DONNANT SA DEMISSION. PERSONNE NE S’EST ETONNE DE CETTE MISSIVE ANTI-DATEE. CONSTATANT LA VACANCE DE LA PRESIDENCE, LE CONGRES A DESIGNE SON PRESIDENT COMME PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. DE SON COTE, LA COUR CONSTITUTIONNELLE A PRECISE DANS UN COMMUNIQUE ORWELLIEN QUE L’ARMEE AVAIT DEFENDU LA CONSTITUTION ET EMPECHE LE PRESIDENT ZELAYA DE FAIRE UN COUP REFERENDAIRE. LA COUR A SOUTENU QUE LE CHEF D’ETAT-MAJOR AVAIT CERTAINEMENT BLOQUE LE REFERENDUM EN TOUTE LEGALITE, S’IL AVAIT AGIT SUR ORDONNANCE D’UN JUGE.
AFIN QUE NUL N’IGNORE LE VERITABLE ENJEU DE CETTE OPERATION, LES MILITAIRES ONT PLACE AUX ARRETS LES AMBASSADEURS OU CHARGES D’AFFAIRE DES ÉTATS MEMBRES DE L’ALBA.
LA TECHNIQUE UTILISEE POUR LE COUP N’EST PAS SANS RAPPELER CELLE D’HAÏTI EN 2004 CONTRE LE PRESIDENT JEAN-BERTRAND ARISTIDE : ENLEVEMENT AU PETIT MATIN PAR DES SOLDATS ENCAGOULES ET APPARITION D’UNE LETTRE DE DEMISSION.
LA MANIERE DONT LES AGENCES DE PRESSE ATLANTISTES ONT RELATE MENSONGEREMENT LE CONTENTIEUX ELECTORAL POUR DONNER UNE APPARENCE DE LEGALITE AU COUP D’ÉTAT MONTRE LA PREMEDITATION DE L’OPERATION PAR WASHINGTON. LE TRAITEMENT DU COUP LUI-MEME, EN OCCULTANT L’ENJEU CENTRAL DE LA BASE DE SOTO CANO ET LES LIENS ENTRE MILITAIRES HONDURIENS ET ETATS-UNIENS, MANIFESTE UNE VOLONTE DE DEDOUANER L’ADMINISTRATION OBAMA.
Thierry Meyssan
DES OFFICIELS US ONT ADMIS AUPRES DU NEW YORK TIMES ETRE ENTRES EN CONTACT AVEC LES PUTSCHISTES CES DERNIERS JOURS, mais —selon eux— en vue de les dissuader de faire un coup [7]. Selon ce témoignage, CES CONTACTS AURAIENT CESSE DIMANCHE (C’EST-A-DIRE ALORS QUE LE COUP AVAIT COMMENCE).
OR, LA PETITE ARMEE HONDURIENNE EST ENTIEREMENT EQUIPEE, FORMEE ET ENCADREE PAR LES ÉTATS-UNIS. Elle obéit certes à son chef, le président de la République, puis à son chef d’état-major. Mais en pratique, ELLE EST LARGEMENT CONTROLEE PAR LE SOUTHCOM DEPUIS SOTO CANO ET MIAMI [8].
Précisément, LE PENTAGONE A PRECIPITAMMENT INSTALLE LE NOUVEAU COMMANDANT DU SOUTHCOM, LE GENERAL DOUGLAS M. FRASER, JEUDI DERNIER, POUR SUIVRE LE COUP.
QUOIQU’IL EN SOIT, L’OPERATION A ETE CONÇUE DE LONGUE DATE. COMME L’ATTAQUE DES BATIMENTS OFFICIELS MOLDAVES, LE NETTOYAGE DE LA VALLEE DE SWAT, L’EXTERMINATION DES TIGRES TAMOULS OU LA « REVOLUTION VERTE » EN IRAN, ELLE A ETE PLANIFIEE PAR L’ADMINISTRATION BUSH, PUIS CONFIRMEE ET EXECUTEE PAR L’ADMINISTRATION OBAMA, APRES AVOIR ETE HABILLEE DES ORIPEAUX DE LA LEGALITE.
LA TENSION S’EST CONCENTREE LORSQUE LE PRESIDENT ZELAYA A CONVOQUE —POUR LE DIMANCHE 28 JUIN— UN REFERENDUM AUTORISANT L’ELECTION D’UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE. Immédiatement, une CAMPAGNE DE PRESSE INTERNATIONALE a été initiée pour présenter cette initiative comme exclusivement vouée à autoriser Manuel Zelaya à briguer immédiatement un second mandat. Ce qui est faux, puisque l’élection de l’assemblée constituante aurait eu lieu le jour de la prochaine élection présidentielle et que la constitution n’aurait pu être modifiée que beaucoup plus tard. Le président n’aurait donc pas pu être candidat à sa propre succession. MAIS APRES AVOIR ACCUSE MENSONGEREMENT HUGO CHAVEZ DE VOULOIR ETRE « PRESIDENT A VIE », IL FALLAIT ACCUSER SON ALLIE MANUEL ZELAYA DE MARCHER SUR LUI AUSSI VERS LA DICTATURE.
Le 9 juin, le Congrès a adopté une loi constitutionnelle interdisant un référendum à moins de 180 jours de l’élection présidentielle. La Cour suprême a déclaré le référendum illégal (mais pas anti-constitutionnel) bien que la loi de modification soit elle-même anticonstitutionnelle.
Toutefois, s’appuyant sur cette décision LE CHEF D’ETAT-MAJOR, LE GENERAL ROMEO VASQUEZ, A BLOQUE L’ORGANISATION DU REFERENDUM.
LE PRESIDENT S’EST ALORS RENDU LUI-MEME SUR UNE BASE MILITAIRE POUR « DELIVRER » LE MATERIEL ELECTORAL ET A REVOQUE LE CHEF D’ETAT-MAJOR POUR INSUBORDINATION.
COMME TOUS LES GOLPISTES LATINO-AMERICAINS, LE GENERAL ROMEO VASQUEZ A ETE FORME PAR LES USA A L’ÉCOLE DES AMERIQUES, DE SINISTRE REPUTATION.
DIMANCHE 28 JUIN 2009, VERS 5 H 30 DU MATIN (HEURE LOCALE), L’ELECTRICITE ET LES LIGNES TELEPHONIQUES FILAIRES ET HERTZIENNES ONT ETE COUPEES. DES COMMANDOS ENCAGOULES [9] ONT INVESTI LA RESIDENCE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET L’ONT CONTRAINT A LES SUIVRE. IL A ETE EXPULSE VERS LE COSTA RICA EN PYJAMA. AU MOINS HUIT MINISTRES, DONT LA MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, AINSI QUE DIVERSES PERSONNALITES, DONT LE MAIRE DE SAN PEDRO SULA (LA SECONDE VILLE DU PAYS) ONT ETE ARRETES. LORSQUE L’ELECTRICITE A ETE RETABLIE, LES MEDIAS AUDIO-VISUELS ONT ANNONCE QUE LE COUVRE-FEU ETAIT DECRETE ET LE REFERENDUM ET LES OFFICES RELIGIEUX DOMINICAUX ANNULES.
Dans l’après-midi, les députés ayant été autorisés à circuler, le Congrès s’est réuni en séance extraordinaire. LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE, ROBERTO MICHELETTI, A DONNE LECTURE D’UNE LETTRE, DATEE DU VENDREDI 26 JUIN, DU PRESIDENT MANUEL ZELAYA DONNANT SA DEMISSION. PERSONNE NE S’EST ETONNE DE CETTE MISSIVE ANTI-DATEE. CONSTATANT LA VACANCE DE LA PRESIDENCE, LE CONGRES A DESIGNE SON PRESIDENT COMME PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. DE SON COTE, LA COUR CONSTITUTIONNELLE A PRECISE DANS UN COMMUNIQUE ORWELLIEN QUE L’ARMEE AVAIT DEFENDU LA CONSTITUTION ET EMPECHE LE PRESIDENT ZELAYA DE FAIRE UN COUP REFERENDAIRE. LA COUR A SOUTENU QUE LE CHEF D’ETAT-MAJOR AVAIT CERTAINEMENT BLOQUE LE REFERENDUM EN TOUTE LEGALITE, S’IL AVAIT AGIT SUR ORDONNANCE D’UN JUGE.
AFIN QUE NUL N’IGNORE LE VERITABLE ENJEU DE CETTE OPERATION, LES MILITAIRES ONT PLACE AUX ARRETS LES AMBASSADEURS OU CHARGES D’AFFAIRE DES ÉTATS MEMBRES DE L’ALBA.
LA TECHNIQUE UTILISEE POUR LE COUP N’EST PAS SANS RAPPELER CELLE D’HAÏTI EN 2004 CONTRE LE PRESIDENT JEAN-BERTRAND ARISTIDE : ENLEVEMENT AU PETIT MATIN PAR DES SOLDATS ENCAGOULES ET APPARITION D’UNE LETTRE DE DEMISSION.
LA MANIERE DONT LES AGENCES DE PRESSE ATLANTISTES ONT RELATE MENSONGEREMENT LE CONTENTIEUX ELECTORAL POUR DONNER UNE APPARENCE DE LEGALITE AU COUP D’ÉTAT MONTRE LA PREMEDITATION DE L’OPERATION PAR WASHINGTON. LE TRAITEMENT DU COUP LUI-MEME, EN OCCULTANT L’ENJEU CENTRAL DE LA BASE DE SOTO CANO ET LES LIENS ENTRE MILITAIRES HONDURIENS ET ETATS-UNIENS, MANIFESTE UNE VOLONTE DE DEDOUANER L’ADMINISTRATION OBAMA.
Thierry Meyssan
Patmos- Avec Saint Joseph
- Messages : 1284
Inscription : 08/12/2008
Sujets similaires
» LE COMPLOT D'ASSASSINAT : UN COUP DE PUB POUR OBAMA !
» RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
» Malik Obama, le frère d’Obama rejoint le Hamas : Jérusalem est à nous
» Le Honduras va avoir son "Krizevac"
» Concerto pour orchestre et pistolet
» RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
» Malik Obama, le frère d’Obama rejoint le Hamas : Jérusalem est à nous
» Le Honduras va avoir son "Krizevac"
» Concerto pour orchestre et pistolet
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum