RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
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RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
Créé le 28-06-2012
Réforme de la santé : le plus beau jour d’Obama...
Les juges de la Cour suprême américaine ont validé la réforme qui permet à 30 millions d'Américains supplémentaires d'avoir une assurance maladie. Une victoire historique pour Obama.
Ils n’ont pas osé. Osé invalider une réforme après laquelle courent tous les présidents depuis près d’un siècle, sous prétexte qu’une loi fédérale ne pouvait forcer les citoyens à commercer – en l’occurrence, contracter une assurance maladie – entre eux. La constitutionnalité de ce "mandat individuel" n’aurait jamais dû faire le moindre doute : George Washington, en 1792, n’avait pas hésité à signer une loi sur les milices obligeant les conscrits à acquérir mousquet et munitions.
Le mandat survit, donc, simplement requalifié comme impôt par les 9 juges. On ne saurait surestimer l’importance de cette victoire pour Obama : en pleine tempête économique, il n’avait pas hésité à miser tout son capital politique sur cette réforme historique, sachant que sa fenêtre de tir politique se refermerait vite. Il s’en est d’ailleurs fallu de très peu, au terme d’une lutte épique de près de deux ans, pour que les Républicains ne le fasse échouer.
Obama réussit là où Clinton a échoué
Historique ? Ce président a réussi là où ses prédécesseurs – Bill Clinton en particulier – avaient échoué : il donne au pays le plus riche de la planète une assurance maladie digne de sa prospérité. Dans le système actuel, quelque 40 millions d’Américains vivent sans couverture maladie : des adultes privés de traitements anti-cancéreux, des enfants sans médecin de famille, des salariés qui perdent tout droit à la santé quand ils se retrouvent au chômage. Et cela, dans un système de santé bureaucratique, inefficace, inégalitaire qui est le plus coûteux de la planète !
La demi-surprise, ce jeudi, est venue du président de la Cour suprême, John Roberts, qui a fait pencher la balance en faveur de la loi, tandis qu’Anthony Kennedy, souvent le vote clé, estimait que la loi était "invalide dans son intégralité". Roberts savait que tout son règne serait défini – et potentiellement entaché – par cette décision, la plus importante prise par la Cour en près d’un demi-siècle. Les Sages ont certes écorné une disposition de la loi prévoyant l’expansion de l’aide médicale aux plus pauvres : les Etats, qui gèrent cette aide, seront libres de refuser cette expansion. Mais dans ce cas, ils perdront les fonds qui vont avec…
Une victoire politique immense...
Victoire de fond pour Obama, et victoire politique immense, à un peu plus de quatre mois de la présidentielle. Les Républicains, pour qui "Obamacare" est devenu une obsession, vont voir rouge et faire campagne sur l’annulation de cette loi détestée. Comme dans les années 1930 avec Roosevelt, comme dans les années 1970 avec Johnson (garantissant une assurance maladie aux personnes âgées), la droite américaine est révulsée à l’idée d’un gouvernement empiétant sur les sacro-saintes libertés individuelles. Même s’il s’agit de permettre à quelque 30 millions d’Américains supplémentaires d’être couverts par l’assurance maladie.
Mitt Romney aura quelques munitions : la loi, ultra-complexe et n’entrant pleinement en vigueur qu’en 2014, reste mal comprise des Américains. Mais quand on leur détaille une à une les mesures qu’elle contient, ils y sont favorables. Et même en cas de victoire de Romney en novembre, la droite sait qu’elle aura toutes les peines du monde à revenir sur cette réforme : il lui faudrait une majorité à la Chambre et une super-majorité au Sénat, difficiles à imaginer.
C’est ce qui fait enrager les conservateurs, et fait de cette victoire la plus belle de toute la présidence Obama.
Par Philippe Boulet-Gercourt
Réforme de la santé : le plus beau jour d’Obama...
Les juges de la Cour suprême américaine ont validé la réforme qui permet à 30 millions d'Américains supplémentaires d'avoir une assurance maladie. Une victoire historique pour Obama.
Ils n’ont pas osé. Osé invalider une réforme après laquelle courent tous les présidents depuis près d’un siècle, sous prétexte qu’une loi fédérale ne pouvait forcer les citoyens à commercer – en l’occurrence, contracter une assurance maladie – entre eux. La constitutionnalité de ce "mandat individuel" n’aurait jamais dû faire le moindre doute : George Washington, en 1792, n’avait pas hésité à signer une loi sur les milices obligeant les conscrits à acquérir mousquet et munitions.
Le mandat survit, donc, simplement requalifié comme impôt par les 9 juges. On ne saurait surestimer l’importance de cette victoire pour Obama : en pleine tempête économique, il n’avait pas hésité à miser tout son capital politique sur cette réforme historique, sachant que sa fenêtre de tir politique se refermerait vite. Il s’en est d’ailleurs fallu de très peu, au terme d’une lutte épique de près de deux ans, pour que les Républicains ne le fasse échouer.
Obama réussit là où Clinton a échoué
Historique ? Ce président a réussi là où ses prédécesseurs – Bill Clinton en particulier – avaient échoué : il donne au pays le plus riche de la planète une assurance maladie digne de sa prospérité. Dans le système actuel, quelque 40 millions d’Américains vivent sans couverture maladie : des adultes privés de traitements anti-cancéreux, des enfants sans médecin de famille, des salariés qui perdent tout droit à la santé quand ils se retrouvent au chômage. Et cela, dans un système de santé bureaucratique, inefficace, inégalitaire qui est le plus coûteux de la planète !
La demi-surprise, ce jeudi, est venue du président de la Cour suprême, John Roberts, qui a fait pencher la balance en faveur de la loi, tandis qu’Anthony Kennedy, souvent le vote clé, estimait que la loi était "invalide dans son intégralité". Roberts savait que tout son règne serait défini – et potentiellement entaché – par cette décision, la plus importante prise par la Cour en près d’un demi-siècle. Les Sages ont certes écorné une disposition de la loi prévoyant l’expansion de l’aide médicale aux plus pauvres : les Etats, qui gèrent cette aide, seront libres de refuser cette expansion. Mais dans ce cas, ils perdront les fonds qui vont avec…
Une victoire politique immense...
Victoire de fond pour Obama, et victoire politique immense, à un peu plus de quatre mois de la présidentielle. Les Républicains, pour qui "Obamacare" est devenu une obsession, vont voir rouge et faire campagne sur l’annulation de cette loi détestée. Comme dans les années 1930 avec Roosevelt, comme dans les années 1970 avec Johnson (garantissant une assurance maladie aux personnes âgées), la droite américaine est révulsée à l’idée d’un gouvernement empiétant sur les sacro-saintes libertés individuelles. Même s’il s’agit de permettre à quelque 30 millions d’Américains supplémentaires d’être couverts par l’assurance maladie.
Mitt Romney aura quelques munitions : la loi, ultra-complexe et n’entrant pleinement en vigueur qu’en 2014, reste mal comprise des Américains. Mais quand on leur détaille une à une les mesures qu’elle contient, ils y sont favorables. Et même en cas de victoire de Romney en novembre, la droite sait qu’elle aura toutes les peines du monde à revenir sur cette réforme : il lui faudrait une majorité à la Chambre et une super-majorité au Sénat, difficiles à imaginer.
C’est ce qui fait enrager les conservateurs, et fait de cette victoire la plus belle de toute la présidence Obama.
Par Philippe Boulet-Gercourt
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
@ Gilles
que dire de tout cela , voilà un avis différent !
Victoire (à la Pyrrhus?) pour l'Obamacare
La Cour suprême des États-Unis a déclaré aujourd'hui compatible avec la Constitution la principale réforme instituée par Obama pendant son mandat: le contrôle de l'assurance-santé par l'Etat fédéral. Le principal point d'achoppement de cette loi était l'obligation faite d'acquérir une assurance-santé, sous peine d'amende.
C'est donc une victoire pour Obama, mais une victoire qui pourrait s'avérer pyrrhique.
En effet, la Cour ne parvient à sauver la loi qu'en déclarant que l'amende en cas de défaut d'assurance n'est pas une amende mais une taxe.
Le tour de passe-passe est manifeste, et a pour effet d'indigner et de mobiliser les opposants à la loi (qui sont majoritaires dans le pays) autour de Romney, puisque seule la victoire de ce dernier peut maintenant bloquer son application. A contrario, une invalidation de la loi aurait privé Romney d'un des sujets les plus mobilisateurs dans son électorat.
De plus, la logique retenue par la Cour attire d'autant plus l'attention sur les contradictions d'Obama lui-même: il avait juré avec véhémence que les amendes de l'Obamacare n'étaient pas des taxes, puis ses représentants devant la Cour avaient plaidé qu'elles l'étaient.
Il reste que cette décision (comme une autre sur l'immigration il y a quelques jours) indique un glissement à gauche de la Cour, et notamment de son Président, le Juge Roberts (bien entendu, l'AFP continue à dire que la Cour est "de tendance conservatrice"...). Une évolution inquiétante, qui affaiblit un des seuls obstacles à l'extension du pouvoir fédéral face aux Etats comme face aux individus.
Le Salon Beige
que dire de tout cela , voilà un avis différent !
Victoire (à la Pyrrhus?) pour l'Obamacare
La Cour suprême des États-Unis a déclaré aujourd'hui compatible avec la Constitution la principale réforme instituée par Obama pendant son mandat: le contrôle de l'assurance-santé par l'Etat fédéral. Le principal point d'achoppement de cette loi était l'obligation faite d'acquérir une assurance-santé, sous peine d'amende.
C'est donc une victoire pour Obama, mais une victoire qui pourrait s'avérer pyrrhique.
En effet, la Cour ne parvient à sauver la loi qu'en déclarant que l'amende en cas de défaut d'assurance n'est pas une amende mais une taxe.
Le tour de passe-passe est manifeste, et a pour effet d'indigner et de mobiliser les opposants à la loi (qui sont majoritaires dans le pays) autour de Romney, puisque seule la victoire de ce dernier peut maintenant bloquer son application. A contrario, une invalidation de la loi aurait privé Romney d'un des sujets les plus mobilisateurs dans son électorat.
De plus, la logique retenue par la Cour attire d'autant plus l'attention sur les contradictions d'Obama lui-même: il avait juré avec véhémence que les amendes de l'Obamacare n'étaient pas des taxes, puis ses représentants devant la Cour avaient plaidé qu'elles l'étaient.
Il reste que cette décision (comme une autre sur l'immigration il y a quelques jours) indique un glissement à gauche de la Cour, et notamment de son Président, le Juge Roberts (bien entendu, l'AFP continue à dire que la Cour est "de tendance conservatrice"...). Une évolution inquiétante, qui affaiblit un des seuls obstacles à l'extension du pouvoir fédéral face aux Etats comme face aux individus.
Le Salon Beige
violaine- Avec les anges
- Messages : 6385
Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
Re: RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
Bonjour,
Pour suivre la politique américaine au quotidien, la cour est à majorité conservatrice, à 5 contre 4.
Pour les européens et les canadiens, la réalité américaine est dure à saisir.
Le parti démocrate, le parti d'Obama, serait considéré comme un parti de droite, ou de centre-droit, tant au Canada, que dans bien des pays d'Europe.
Le "tour de passe-passe" dont on parle ci-dessus, n'est pas tant dans la décision juridique elle-même. Il est facile depuis longtemps de constater que l'obligation de souscrire à une assurance-santé privée, sans quoi une pénalité serait imposée, était l'équivalent d'une taxe, ou pouvait être considéré comme un crédit d'impôt à l'endroit de tous les détenteurs d'assurance-maladie.
Le problème, avec cette réalité, est que le mot "taxe", aux États-Unis, est si toxique, politiquement, qu'au moment de construire la loi, on a cherché par tous les moyens à utiliser d'autres mots pour ce crédit d'impôt ou "taxe". Par exemple, "amende" ou "pénalité". Devant la Cour Suprême, tout en argumentant sur le pouvoir élargi de taxation du gouvernement, on a surtout insisté sur "la clause de régulation du commerce" pour justifier la constitutionnalité de la loi, voulant valider celle-ci, si possible sans parler de taxation.
Obama croît que la loi était valide sous la "clause du commerce": cela a été invalidé par les juges à 5 contre 4.
Cependant, la loi a été validée encore une fois à 5 contre 4, en vertu des pouvoirs de taxation.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'inquiétant dans cette décision. Au contraire, les américains sont encore loin de bénéficier de l'assurance-maladie publique dont profitent la plupart des citoyens du monde civilisé. Ce dont nous bénéficions, au Canada et en Europe, est appelée avec suspiçion la "médecine socialisée", par beaucoup d'américains. En effet, le gouvernement contrôle entièrement le système de santé.
Aux États-Unis, ce sont les compagnies privées d'assurances, et les hôpitaux privés, qui contrôlent le système de santé. Beaucoup de gens font faillite, s'ils tombent gravement malades, étant parfois forcés à vendre leur maison, pour payer leurs traitements.
Beaucoup de gens se font carrément refuser toute assurance, car ils ont eu une maladie dans leur jeunesse, ou encore se font jeter dehors de leur assurance-santé, lorsqu'ils tombent malades, et coûtent trop cher à la compagnie d'assurance.
La Doctrine sociale de l'Église encourage un accès pour tous aux soins de santé, et demande à ce que tous les pays évitent des situations douloureuses, comme celles que vivent des millions d'américains.
La réforme de santé du Président Obama vise à régler beaucoup de ces problèmes, et, en tant que catholiques désirant suivre l'enseignement de Jésus, et ceux de la Doctrine sociale de l'Église, nous ne pouvons que nous réjouir, pour cet avancement. Quel paradoxe, que le pays le plus riche au monde, soit celui qui ait le plus de difficulté à prendre soin de la santé de ses propres citoyens.
Amicalement,
Emmanuel
Pour suivre la politique américaine au quotidien, la cour est à majorité conservatrice, à 5 contre 4.
Pour les européens et les canadiens, la réalité américaine est dure à saisir.
Le parti démocrate, le parti d'Obama, serait considéré comme un parti de droite, ou de centre-droit, tant au Canada, que dans bien des pays d'Europe.
Le "tour de passe-passe" dont on parle ci-dessus, n'est pas tant dans la décision juridique elle-même. Il est facile depuis longtemps de constater que l'obligation de souscrire à une assurance-santé privée, sans quoi une pénalité serait imposée, était l'équivalent d'une taxe, ou pouvait être considéré comme un crédit d'impôt à l'endroit de tous les détenteurs d'assurance-maladie.
Le problème, avec cette réalité, est que le mot "taxe", aux États-Unis, est si toxique, politiquement, qu'au moment de construire la loi, on a cherché par tous les moyens à utiliser d'autres mots pour ce crédit d'impôt ou "taxe". Par exemple, "amende" ou "pénalité". Devant la Cour Suprême, tout en argumentant sur le pouvoir élargi de taxation du gouvernement, on a surtout insisté sur "la clause de régulation du commerce" pour justifier la constitutionnalité de la loi, voulant valider celle-ci, si possible sans parler de taxation.
Obama croît que la loi était valide sous la "clause du commerce": cela a été invalidé par les juges à 5 contre 4.
Cependant, la loi a été validée encore une fois à 5 contre 4, en vertu des pouvoirs de taxation.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'inquiétant dans cette décision. Au contraire, les américains sont encore loin de bénéficier de l'assurance-maladie publique dont profitent la plupart des citoyens du monde civilisé. Ce dont nous bénéficions, au Canada et en Europe, est appelée avec suspiçion la "médecine socialisée", par beaucoup d'américains. En effet, le gouvernement contrôle entièrement le système de santé.
Aux États-Unis, ce sont les compagnies privées d'assurances, et les hôpitaux privés, qui contrôlent le système de santé. Beaucoup de gens font faillite, s'ils tombent gravement malades, étant parfois forcés à vendre leur maison, pour payer leurs traitements.
Beaucoup de gens se font carrément refuser toute assurance, car ils ont eu une maladie dans leur jeunesse, ou encore se font jeter dehors de leur assurance-santé, lorsqu'ils tombent malades, et coûtent trop cher à la compagnie d'assurance.
La Doctrine sociale de l'Église encourage un accès pour tous aux soins de santé, et demande à ce que tous les pays évitent des situations douloureuses, comme celles que vivent des millions d'américains.
La réforme de santé du Président Obama vise à régler beaucoup de ces problèmes, et, en tant que catholiques désirant suivre l'enseignement de Jésus, et ceux de la Doctrine sociale de l'Église, nous ne pouvons que nous réjouir, pour cet avancement. Quel paradoxe, que le pays le plus riche au monde, soit celui qui ait le plus de difficulté à prendre soin de la santé de ses propres citoyens.
Amicalement,
Emmanuel
Re: RÉFORME DE LA SANTÉ : LE PLUS BEAU JOUR D'OBAMA ! MERCI MONSIEUR OBAMA
Merci cher Emmanuel pour tes bonnes explications.
Tu aurais fait un excellent analyste politique !
Sincèrement et fraternellement...
Gilles de Québec.
Tu aurais fait un excellent analyste politique !
Sincèrement et fraternellement...
Gilles de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
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