Ahmadinejad accuse le gouvernement israélien de racisme
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Ahmadinejad accuse le gouvernement israélien de racisme
Conférence de durban 2 : Mahmoud Ahmadinejad a accusé le gouvernement israélien de racisme envers les Palestiniens "en prenant comme prétexte la souffrance des Juifs", provoquant le départ de plusieurs délégués, notamment ceux de l'Union européenne. Le discours du président iranien est un "appel intolérable à la haine raciste, il bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme", déclare le chef de l'Etat français dans un communiqué. Le président français "condamne totalement" les propos de Mahmoud Ahmadinejad et appelle à une réaction "d'extrême fermeté de l'Union européenne". Les Etats-Unis, les Pays-Bas, l'Australie et l'Allemagne, ainsi que le Canada, l'Italie et Israël avaient décidé le boycottage de la conférence, craignant qu'elle ne serve de tremplin à des critiques sans mesure contre Israël. La France avait annoncé sa participation lundi matin, prévenant qu'à la première "provocation", elle quitterait la salle. "J'ai indiqué très clairement que la France ne tolèrerait pas que quiconque prenne la conférence en otage et s'en serve comme d'une tribune pour tenir des propos haineux", explique le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dans un communiqué. CELA "DÉPASSE CE QUE NOUS REDOUTIONS" Pour Bernard Kouchner, "ce geste de protestation" doit provoquer une "prise de conscience" internationale. "Face à des attitudes comme celle que vient d'adopter le président iranien, aucun compromis n'est possible", insiste-t-il. Le Parti socialiste avait réclamé le départ de la délégation française pendant le discours iranien "pour marquer fortement la condamnation par la France des attaques et débordements dont il est coutumier". La France était représentée à la conférence de "Durban II" par son ambassadeur auprès des Nations unies à Genève, Jean-Baptiste Mattei qui a été un des premiers à quitter la salle. "Il est dommage que M. Ahmadinejad tente de prendre cette conférence en otage", a-t-il déclaré à sa sortie. "Nous sommes prêts à des discussions sérieuses mais ce qui vient de se passer dépasse ce que nous redoutions". Les Nations unies organisent la conférence de "Durban II" dans l'espoir de surmonter les séquelles laissées par son premier forum sur le racisme tenu en 2001 en Afrique du Sud. Israël et les Etats-Unis s'en étaient retirés parce que des pays arabes avaient tenté d'y assimiler le sionisme au racisme. Bien qu'il ne fasse pas allusion à Israël et au Proche-Orient, le texte négocié cette année "réaffirme" le contenu d'une déclaration adoptée à Durban qui fustigeait l'Etat juif. Après de longues discussions, le projet de déclaration finale rédigé la semaine dernière est "acceptable", avait cependant défendu Bernard Kouchner dans la matinée. "Israël n'est pas stigmatisé, la diffamation des religions (...) n'est pas mentionnée, la liberté d'expression est réaffirmée", avait-il expliqué sur France Info. Le PS français réclame que la condamnation de l'antisémitisme et de l'Holocauste ainsi que le refus de toute discrimination, notamment à l'égard des femmes et des homosexuels figurent "explicitement" dans la déclaration finale. |
source : L'express
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Ahmadinejad accuse le gouvernement israélien de racisme
Bien que cette réaction honteuse d'Ahmadinejad ait été prévisible, il est à remarquer qu'aucun effort de communication ou de raisonnement n'a été fait.
Une fois encore, à quoi sert d'organiser une coûteuse réunion par ces temps de crise, si aucune volonté de débattre n'est présente ?
Ceux qui ont boycotté la conférence ont aussi fait preuve de mauvaise volonté.
La déclaration du président iranien était évidemment inacceptable et faisait elle aussi preuve d'une mauvaises volonté et de beaucoup de mauvaise foi, mais n'était-ce pas le bon moment pour lui faire remarquer ses torts ?
Au lieu de cela, nous nous retrouvons avec une nouvelle atteinte à la liberté d'expression. Rien n'empêchait Ahmadinejad de faire sa déclaration putride, et l'ensemble des membres présents de condamner ensuite sa position odieuse et de lui expliquer pourquoi cette position était raciste et ignoble !
Ce que je crains, c'est que cette énième "provocation" serve ultimement à venir renforcer les positions belliqueuses et impérialistes visant à déclarer la guerre à l'Iran...
Et s'il faut condamner l'antisémitisime et les positions négationnistes, je ne vois absolument pas ce que la défense de l'homosexualité (un péché) vient faire dans cette réunion !
On dirait que les suppôts de Satan, fussent-ils du PS français, ont encore une fois tout fait pour faire avancer les projets démoniaques...
Une fois encore, à quoi sert d'organiser une coûteuse réunion par ces temps de crise, si aucune volonté de débattre n'est présente ?
Ceux qui ont boycotté la conférence ont aussi fait preuve de mauvaise volonté.
La déclaration du président iranien était évidemment inacceptable et faisait elle aussi preuve d'une mauvaises volonté et de beaucoup de mauvaise foi, mais n'était-ce pas le bon moment pour lui faire remarquer ses torts ?
Au lieu de cela, nous nous retrouvons avec une nouvelle atteinte à la liberté d'expression. Rien n'empêchait Ahmadinejad de faire sa déclaration putride, et l'ensemble des membres présents de condamner ensuite sa position odieuse et de lui expliquer pourquoi cette position était raciste et ignoble !
Ce que je crains, c'est que cette énième "provocation" serve ultimement à venir renforcer les positions belliqueuses et impérialistes visant à déclarer la guerre à l'Iran...
Et s'il faut condamner l'antisémitisime et les positions négationnistes, je ne vois absolument pas ce que la défense de l'homosexualité (un péché) vient faire dans cette réunion !
On dirait que les suppôts de Satan, fussent-ils du PS français, ont encore une fois tout fait pour faire avancer les projets démoniaques...
Patmos- Avec Saint Joseph
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Inscription : 08/12/2008
Re: Ahmadinejad accuse le gouvernement israélien de racisme
Bonjour Patmos !
Merci pour votre judicieux commentaire... Je vous donne bien raison; organiser une telle réunion coûteuse en ces temps de crise financière est une pure folie !
Je me demande à quoi servira cette réunion s'il n'y a aucun dialogue ? Encore une fois, on divise les deux camps: "les méchants et les bons" ! Mais en vérité, qui est qui ???
Je vous laisse un autre article sur cette réunion, en vous souhaitant une bonne journée.
Conférence sur le racisme
Ahmadinejad sème la colère
Sans surprise, le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dans le cadre de la conférence de l'ONU sur le racisme, a provoqué lundi l'ire des représentants de l'Union européenne, qui ont quitté la salle.
Le président iranien a qualifié Israël de « gouvernement raciste ». « Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive », a expliqué M. Ahmadinejad.
« Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des États-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée », a-t-il lancé.
« Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de [leurs] partisans », a-t-il poursuivi.
Les représentants européens présents ont par la suite quitté la salle, sous les huées des participants.
« Dès lors qu'Israël était stigmatisé à la tribune par le président iranien, nous en avons tiré les conséquences en nous retirant de la salle pour bien marquer notre rejet absolu de tels propos », a expliqué l'ambassadeur de France, Jean-Baptiste Mattéi.
Après ce discours de plus de 30 minutes, l'ONU a dénoncé « le langage » utilisé par le président iranien.
Le porte-parole de la haute-commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay, a estimé que le discours « était totalement déplacé pour une conférence destinée à faire fleurir la diversité et la tolérance ».
Quelques heures auparavant, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde M. Ahmadinejad contre tout amalgame entre sionisme et racisme, lors d'une rencontre en tête-à-tête.
De son côté, le président français, Nicolas Sarkozy, a dénoncé un « appel intolérable à la haine raciste » après le discours du président iranien.
Les États-Unis ont également exprimé leur indignation après des propos contre Israël du président iranien. L'ambassadeur adjoint des États-Unis à l'ONU, Alejandro Wolff, a qualifié de « honteuses », « exécrables » et « haineuses » les déclarations de M. Ahmadinejad.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a toutefois ajouté que Washington restait ouvert au dialogue avec l'Iran.
« Si l'Iran veut des relations différentes avec la communauté internationale, il doit abandonner cette rhétorique horrible », a précisé Robert Wood, un porte-parole du département d'État.
Par ailleurs, Israël a rappelé lundi son ambassadeur en Suisse pour protester contre la rencontre, la veille à Genève, entre le président de la Confédération helvétique, Hans-Rudolf Merz, et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Des absences remarquées
Outre le Canada et Israël, qui ont fait savoir depuis longtemps qu'ils n'y seraient pas, les États-Unis, l'Italie, les Pays-Bas, l'Australie et l'Allemagne boudent cette conférence, qui fait suite à celle, très acrimonieuse, tenue en 2001 à Durban, en Afrique du Sud.
L'administration Obama a fait savoir en fin de semaine qu'elle n'y participerait pas en raison du langage « souvent complètement hypocrite et contre-productif » inclus dans le projet de déclaration finale.
La haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme s'est dite « choquée et profondément déçue » par la décision de Washington. « J'espère que les États membres qui, à mon grand regret, ne sont pas ici se joindront malgré tout aux efforts pour rendre tangibles les changements dans les vies des victimes du racisme », a-t-elle déclaré.
Le projet de déclaration qui circule à Genève, entériné vendredi par le comité préparatoire de la conférence, ne fait plus mention d'Israël et du Moyen-Orient, et ne contient pas le concept de « diffamation des religions », qui avait échaudé les pays occidentaux. Il contient toutefois toujours un paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste, maintenu, selon l'AFP, contre l'avis de l'Iran.
Des séquelles longues à panser
La première conférence de Durban, qui s'était achevée quatre jours avant le 11 septembre 2001, avait été le théâtre de controverses du même type. Les États-Unis et Israël avaient claqué la porte avant la fin, furieux d'un avant-projet de déclaration qui critiquait l'État hébreu et assimilait le sionisme à du racisme.
Durban II devait toutefois permettre de surmonter ces séquelles. Une intention qui semble compromise, selon Juliette de Rivero, représentante de l'ONG Human Watch International (HRW). Sans représentation américaine, la réunion de Genève manque de poids, a-t-elle estimé. « Pour nous, c'est très décevant, c'est vraiment une occasion manquée pour les États-Unis », a ajouté la porte-parole.
Le Canada, premier pays à décliner l'invitation
Dès janvier 2008, le secrétaire d'État au Multiculturalisme et à l'Identité canadienne, Jason Kenney, avait annoncé l'intention du gouvernement conservateur de ne pas assister à la conférence de Genève. Il se disait échaudé par le précédent rendez-vous de Durban.
M. Kenney avait précisé qu'en prévision de Durban 2009, la Libye a été élue à la présidence de la conférence, et Cuba en occupe la vice-présidence, en plus d'être rapporteur. D'importantes rencontres préparatoires ont été convoquées pendant les grandes fêtes juives, ce qui a empêché les représentants israéliens d'y participer.
Il avait aussi noté que l'Iran, un pays qui a appelé à la destruction d'Israël, fait partie du comité d'organisation.
Et d'ajouter que le Canada souhaite combattre, et non pas promouvoir, le racisme.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
Gilles. Ville de Québec - Canada
Merci pour votre judicieux commentaire... Je vous donne bien raison; organiser une telle réunion coûteuse en ces temps de crise financière est une pure folie !
Je me demande à quoi servira cette réunion s'il n'y a aucun dialogue ? Encore une fois, on divise les deux camps: "les méchants et les bons" ! Mais en vérité, qui est qui ???
Je vous laisse un autre article sur cette réunion, en vous souhaitant une bonne journée.
Conférence sur le racisme
Ahmadinejad sème la colère
Photo: AFP/FABRICE COFFRINI Le président iranien lors de son discours à Genève |
Le président iranien a qualifié Israël de « gouvernement raciste ». « Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive », a expliqué M. Ahmadinejad.
« Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des États-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée », a-t-il lancé.
« Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de [leurs] partisans », a-t-il poursuivi.
Les représentants européens présents ont par la suite quitté la salle, sous les huées des participants.
« Dès lors qu'Israël était stigmatisé à la tribune par le président iranien, nous en avons tiré les conséquences en nous retirant de la salle pour bien marquer notre rejet absolu de tels propos », a expliqué l'ambassadeur de France, Jean-Baptiste Mattéi.
Après ce discours de plus de 30 minutes, l'ONU a dénoncé « le langage » utilisé par le président iranien.
Le porte-parole de la haute-commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay, a estimé que le discours « était totalement déplacé pour une conférence destinée à faire fleurir la diversité et la tolérance ».
Quelques heures auparavant, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde M. Ahmadinejad contre tout amalgame entre sionisme et racisme, lors d'une rencontre en tête-à-tête.
De son côté, le président français, Nicolas Sarkozy, a dénoncé un « appel intolérable à la haine raciste » après le discours du président iranien.
Les États-Unis ont également exprimé leur indignation après des propos contre Israël du président iranien. L'ambassadeur adjoint des États-Unis à l'ONU, Alejandro Wolff, a qualifié de « honteuses », « exécrables » et « haineuses » les déclarations de M. Ahmadinejad.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a toutefois ajouté que Washington restait ouvert au dialogue avec l'Iran.
« Si l'Iran veut des relations différentes avec la communauté internationale, il doit abandonner cette rhétorique horrible », a précisé Robert Wood, un porte-parole du département d'État.
Par ailleurs, Israël a rappelé lundi son ambassadeur en Suisse pour protester contre la rencontre, la veille à Genève, entre le président de la Confédération helvétique, Hans-Rudolf Merz, et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Des absences remarquées
Outre le Canada et Israël, qui ont fait savoir depuis longtemps qu'ils n'y seraient pas, les États-Unis, l'Italie, les Pays-Bas, l'Australie et l'Allemagne boudent cette conférence, qui fait suite à celle, très acrimonieuse, tenue en 2001 à Durban, en Afrique du Sud.
L'administration Obama a fait savoir en fin de semaine qu'elle n'y participerait pas en raison du langage « souvent complètement hypocrite et contre-productif » inclus dans le projet de déclaration finale.
La haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme s'est dite « choquée et profondément déçue » par la décision de Washington. « J'espère que les États membres qui, à mon grand regret, ne sont pas ici se joindront malgré tout aux efforts pour rendre tangibles les changements dans les vies des victimes du racisme », a-t-elle déclaré.
Le projet de déclaration qui circule à Genève, entériné vendredi par le comité préparatoire de la conférence, ne fait plus mention d'Israël et du Moyen-Orient, et ne contient pas le concept de « diffamation des religions », qui avait échaudé les pays occidentaux. Il contient toutefois toujours un paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste, maintenu, selon l'AFP, contre l'avis de l'Iran.
Des séquelles longues à panser
La première conférence de Durban, qui s'était achevée quatre jours avant le 11 septembre 2001, avait été le théâtre de controverses du même type. Les États-Unis et Israël avaient claqué la porte avant la fin, furieux d'un avant-projet de déclaration qui critiquait l'État hébreu et assimilait le sionisme à du racisme.
Durban II devait toutefois permettre de surmonter ces séquelles. Une intention qui semble compromise, selon Juliette de Rivero, représentante de l'ONG Human Watch International (HRW). Sans représentation américaine, la réunion de Genève manque de poids, a-t-elle estimé. « Pour nous, c'est très décevant, c'est vraiment une occasion manquée pour les États-Unis », a ajouté la porte-parole.
Le Canada, premier pays à décliner l'invitation
Dès janvier 2008, le secrétaire d'État au Multiculturalisme et à l'Identité canadienne, Jason Kenney, avait annoncé l'intention du gouvernement conservateur de ne pas assister à la conférence de Genève. Il se disait échaudé par le précédent rendez-vous de Durban.
M. Kenney avait précisé qu'en prévision de Durban 2009, la Libye a été élue à la présidence de la conférence, et Cuba en occupe la vice-présidence, en plus d'être rapporteur. D'importantes rencontres préparatoires ont été convoquées pendant les grandes fêtes juives, ce qui a empêché les représentants israéliens d'y participer.
Il avait aussi noté que l'Iran, un pays qui a appelé à la destruction d'Israël, fait partie du comité d'organisation.
Et d'ajouter que le Canada souhaite combattre, et non pas promouvoir, le racisme.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Ahmadinejad accuse le gouvernement israélien de racisme
Genève-ONU et Saint Siège: racisme et discrimination |
Le 21 avril 2009 - (E.S.M.) - Le Saint Siège par sa position unique d'observateur permanent, doit aider à la négociation. Nous ne pouvons pas nous laisser conditionner par des positions politiques contingentes et nous dérober; nous devons aller aux racines du racisme et de la discrimination pour contribuer à leur élimination, pour affirmer la dignité de chaque personne. Pas de risque pour le Saint Siège à la veille du voyage du Pape Benoît XVI en Terre Sainte. |
Mgr Silvano Maria Tomasi
Genève-ONU et Saint Siège: racisme et discrimination
Genève-ONU et Saint Siège: racisme et discrimination, lu sur le Suisse romain
Le 21 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Malgré l'incident, hélas attendu, prévisible et sérieux provoqué par le Président iranien Ahmadinejad, l'ambassadeur auprès des Nations Unies, son Excellence l'archevêque Silvano Maria Tomasi explique la présence du Saint Siège à Genève
"Il n'y a pas d'incompréhensions, le Saint Siège par sa position unique d'observateur permanent, doit aider à la négociation. Nous ne pouvons pas nous laisser conditionner par des positions politiques contingentes et nous dérober; nous devons aller aux racines du racisme et de la discrimination pour contribuer à leur élimination, pour affirmer la dignité de chaque personne, ceci est capitale. Pas de risque donc pour le Saint Siège à la veille du voyage du Pape Benoît XVI en Terre Sainte (8-15 mai). Notre position est comprise par tous les pays".
Le Père Lombardi précise que "présence ne signifie pas assentiment, sinon quelle serait le rôle de la discussion ?"
Un texte de 143 brefs paragraphes, certes imparfaits et pas partagés par tous, servira de base aux discussions. Le problème est l'article 1 de Duban 2001: la discrimination israélienne envers les palestiniens; Israël est l'unique pays cité. Mais des pas positifs ont été faits: condamnation de l'antisémitisme, de l'islamophobie, de la christianophobie, et la Shoah ne doit pas être oublié. Pour le diplomate, "il faut donc renforcer les institutions internationales".
( de Guido Vecchi, Corriere della Sera, 20 avril 2009, pg 2 )Traduit et résumé de l'italien par le Suisse romain
Extrait d’une interview de Radio Vatican à monseigneur Silvano Maria Tomasi
“Du point de vue du Saint-Siège, nous nous intéressons avant tout à la substance de cette conférence, dans un contexte de nouvelles formes de racisme qui se manifestent par des discriminations à l’égard de groupes d’émigrés, de communautés indigènes, de groupes économiquement marginalisés. Nous voyons donc la nécessité de renouveler, ce que les Nations Unies proposent, l’effort commun de la Communauté internationale pour combattre le racisme dans toutes ses manifestations. Le point de départ est qu’il s’agit d’une question éthique, à savoir que l’on ne peut pas violer la dignité de personne, toutes les personnes sont les fils de Dieu et ont donc la même valeur. Face à cette nécessité, la présence aux négociations et à la conférence même, nous semble nécessaire au jour d’aujourd’hui, justement pour faciliter ce chemin de la communauté internationale à la recherche de nouvelles modalités pour combattre les discriminations.
Certes, l’absence de certains pays génère un certain malaise, vu que l'on ne comprend pas bien ce choix après que le dernier document négocié – qui sera le texte sur lequel la conférence se basera pour approuver ses conclusions – a éliminé tous les points qui étaient à l’origine du désaccord. Et en particulier, je voudrais citer la question de l’antisémitisme: ce document réaffirme qu’il faut combattre toute forme d’antisémitisme, d’islamophobie et de christianophobie”. (misna)
► Déclaration du Saint Siège suite au discours tenu par le Président iranien à la Conférence de Genève - 21.04.09
► Durban II, un espoir ou un paradoxe ? - 20.04.09
"Il n'y a pas d'incompréhensions, le Saint Siège par sa position unique d'observateur permanent, doit aider à la négociation. Nous ne pouvons pas nous laisser conditionner par des positions politiques contingentes et nous dérober; nous devons aller aux racines du racisme et de la discrimination pour contribuer à leur élimination, pour affirmer la dignité de chaque personne, ceci est capitale. Pas de risque donc pour le Saint Siège à la veille du voyage du Pape Benoît XVI en Terre Sainte (8-15 mai). Notre position est comprise par tous les pays".
Le Père Lombardi précise que "présence ne signifie pas assentiment, sinon quelle serait le rôle de la discussion ?"
Un texte de 143 brefs paragraphes, certes imparfaits et pas partagés par tous, servira de base aux discussions. Le problème est l'article 1 de Duban 2001: la discrimination israélienne envers les palestiniens; Israël est l'unique pays cité. Mais des pas positifs ont été faits: condamnation de l'antisémitisme, de l'islamophobie, de la christianophobie, et la Shoah ne doit pas être oublié. Pour le diplomate, "il faut donc renforcer les institutions internationales".
( de Guido Vecchi, Corriere della Sera, 20 avril 2009, pg 2 )Traduit et résumé de l'italien par le Suisse romain
Extrait d’une interview de Radio Vatican à monseigneur Silvano Maria Tomasi
“Du point de vue du Saint-Siège, nous nous intéressons avant tout à la substance de cette conférence, dans un contexte de nouvelles formes de racisme qui se manifestent par des discriminations à l’égard de groupes d’émigrés, de communautés indigènes, de groupes économiquement marginalisés. Nous voyons donc la nécessité de renouveler, ce que les Nations Unies proposent, l’effort commun de la Communauté internationale pour combattre le racisme dans toutes ses manifestations. Le point de départ est qu’il s’agit d’une question éthique, à savoir que l’on ne peut pas violer la dignité de personne, toutes les personnes sont les fils de Dieu et ont donc la même valeur. Face à cette nécessité, la présence aux négociations et à la conférence même, nous semble nécessaire au jour d’aujourd’hui, justement pour faciliter ce chemin de la communauté internationale à la recherche de nouvelles modalités pour combattre les discriminations.
Certes, l’absence de certains pays génère un certain malaise, vu que l'on ne comprend pas bien ce choix après que le dernier document négocié – qui sera le texte sur lequel la conférence se basera pour approuver ses conclusions – a éliminé tous les points qui étaient à l’origine du désaccord. Et en particulier, je voudrais citer la question de l’antisémitisme: ce document réaffirme qu’il faut combattre toute forme d’antisémitisme, d’islamophobie et de christianophobie”. (misna)
► Déclaration du Saint Siège suite au discours tenu par le Président iranien à la Conférence de Genève - 21.04.09
► Durban II, un espoir ou un paradoxe ? - 20.04.09
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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