Le roi du Sacré-Coeur face à la dictature du nouvel ordre mondial. Premier épisode

par **saint-michel** Mar 29 Aoû 2023 - 19:57

Chers amis,

Voici le début d’une série de récits rédigés sous forme de conte mettant en scène le roi du Sacré-Cœur, ce roi attendu depuis plusieurs siècles selon la tradition catholique, face à la tyrannie du nouvel ordre mondial.

Bien que ce récit soit imaginaire, il met en scène le roi « Henri V de la Croix » à notre époque, le jour de la saint Augustin.

« Henri priait à genou dans un jardin composé d’arbres en cette fraîche soirée du 28 août 2023. Le terrain était pentu et il commençait à faire sombre dans le parc du calvaire de Valfleury. On pouvait distinguer le magnifique ouvrage érigé le 2 octobre 1881 par le cardinal Caverot. L’homme agenouillé regardait le ciel nuageux et marmonnait des paroles incompréhensibles. Il semblait s’adresser au Seigneur et la scène faisait penser à celle du Jardin des Oliviers avant la trahison de Judas Iscariote. Henri était seul et pourtant, c’est comme si les apôtres dormaient au pied d’un arbre pendant que Jésus-Christ considérait Sa crucifixion. À n’en pas douter, Henri méditait sur la Crucifixion de Notre-Seigneur.

Henri n’était pas très grand. Malgré son âge, ses cheveux étaient encore bruns. Ses traits de visage étaient doux et l’on pouvait y deviner une souffrance passée. À l’approche de la cinquantaine, Henri pleurait sur la France qui avait perdu sa gloire et sa splendeur. La laideur satanique s’était abattue depuis la révolution française sur son sol. La France de cette année 2023 était à l’image de son président : décadente, hypocrite, servile envers le système et athée. La France ressemble à la Jérusalem avant sa destruction en l’an 70 par les légions de l’empereur Titus. La fille aînée de l’Église n’est plus que l’ombre d’elle-même. La république a affadi le sel au point de pouvoir le jeter. La France semble se complaire dans cette turpitude.

Henri pleurait souvent sur les ruines de la France dans une solitude organisée. Bien que marié, il avait besoin de se retrouver seul au pied de la Croix pour prier et méditer. Il profitait de ces moments pour louer le Seigneur et lui rendre gloire.

Quelques rares amis croyaient encore en Dieu. La plupart des gens se contentaient de survivre dans cette malheureuse époque. Combien cette attitude sacrilège pesait sur le cœur d’Henri, lui qui n’était pourtant ni prince ni comte. C’était un homme issu d’une famille modeste et ouvrière dont une partie provenait de l’étranger. Henri était un homme à la peau blanche, mais, il était de sang mêlé, les origines de sa famille étant nombreuses.

Combien Henri aurait aimé vivre dans une époque où la gloire du Christ était visible. Combien il aurait souhaité se retrouver aux côtés du grand saint Augustin ou encore auprès de saint François de Sales. Il était également admirateur de l’histoire de France et de ses rois. Combien il aimait le bon roi saint Louis qui a participé à la grandeur et au rayonnement de la France en Europe. Toutefois, Henri se sentait bien trop indigne pour vivre au temps du Christ. Il aurait eu trop peur d’entendre Jésus-Christ lui dire, comme à saint Pierre : « arrière satan, tu m’es insupportable ! Tes pensées sont celles d’un homme et non pas celles de Dieu ».

De nos jours, les églises étaient souvent vides et parfois même délabrées. Comment avait-on pu laisser les magnifiques œuvres du passé dans l’oubli au mépris d’un présent gouverné par la tyrannie de l’Internet. D’autant plus que la finance subventionne les technologies numériques dans le but d’imposer une tyrannie mondiale. En soi, la technologie est un outil neutre dont l’utilisation dépend de ce que les forces dominantes veulent en faire. De nos jours, les hommes qui se sont créés des fortunes en abusant du profit n’ont bien souvent aucune éthique si ce n’est celle visant à faire prospérer leurs propres intérêts. Combien certains d’entre eux seraient prêts à faire taire les rebelles à l’aide de produits toxiques, produits vendus à prix d’or par des laboratoires alliés pour qu’ils puissent s’enrichir davantage. Ces hommes ont méprisé les commandements de Dieu :

« Que votre conduite soit exempte d’avarice, vous contentant de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit: « Je ne le délaisserai point et ne t’abandonnerai point »; de sorte que nous pouvons dire en toute assurance: « Le Seigneur est mon secours, je ne craindrai rien; que pourraient me faire les hommes ? » (Épître aux Hébreux 13:5) »

L’humanité se rapproche de plus en plus de l’époque de l’antéchrist : les institutions mondiales utilisent la technologie afin de lui préparer une voie royale. Ainsi, ce profanateur s’assoirait dans un trône en proclamant qu’il est comparable à d.ieu. Or, Dieu n’est pas maître du monde puisqu’il est, dès le commencement, créateur et souverain de toute chose. Dieu est un Père aimant et non un tyran. Seul Lucifer, l’ange déchu est une grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Dieu aurait la capacité d’anéantir en un seul instant la création pour lui éviter de sombrer en enfer. Toutefois, comme l’humanité est composée de justes et de mauvais, Notre Père laisse le monde évoluer dans la temporalité jusqu’au Jugement Dernier.

Ce jour-là, jour béni pour les Justes, les réprouvés seront humiliés. Si nous prenons l’exemple des milliardaires de notre siècle, ceux-ci pleureraient de honte devant leurs comportements infâmes révélés devant l’humanité toute entière, et ce, depuis le commencement. Comment pourraient-ils ne pas rougir de honte face aux saints qui ont jonché la planète au fil du temps ? Eux, qui ont donné leur vie pour la foi en Jésus-Christ seraient outrés de voir ces milliardaires ayant agi comme les derniers des imposteurs pour jouir des richesses matérielles, et ce, au détriment des peuples.

Ces milliardaires possèdent l’esprit de leur maître fictif Thanos, personnage diabolique de l’univers d’un comics très connu, dont « l’objectif principal était d’amener la stabilité à l’univers en y éradiquent la moitié de toute forme de vie, estimant que sa conséquente population provoquerait à terme l’épuisement de ses ressources et le condamnerait. »

Dès que l’on annonce que la terre est trop peuplée, la question vient inévitablement : « qui doit disparaître ? Vous, moi, nous, les pauvres, les malades, les handicapés ? Qui ?! ». Pour les milliardaires les plus pervers, les masses dites inutiles, comme au temps du Covid, doivent être éclipsées. Ainsi, un épicier serait bien moins utile qu’un infirmier et un médecin qu’un ingénieur en informatique. Dans le tout-numérique, les intellectuels formés aux enjeux futuristes sont les plus indispensables et les autres sont des laissés pour compte. Les collaborateurs les plus zélés sont élevés au rang de « Magister Militum » dans la néo-civilisation barbare. Ce qui les caractérise n’est pas la vertu mais l’abjection la plus basse causée par un aveuglement : la délation et le zèle sont vivement encouragés comme dans les heures les plus sombres de l’histoire du XXe siècle.

Henri savait qu’il ne pourrait rien faire sans l’aide providentielle de Dieu. Il était dans l’incapacité de gagner n’importe quelle bataille par ses propres forces. Il était conscient de sa misère et s’il devait avoir un grand destin ce n’était que pour servir Dieu. Il était un serviteur ordinaire et ne devait rien à lui-même. L’humilité était comme inscrite en lui après avoir connu une enfance dominée par l’orgueil et l’irraison. Il avait été trop semblable aux méchants pour ne pas comprendre leur malice. En cela, il ressemblait beaucoup à saint Augustin qui a été dominé par les bas instincts une grande partie de sa vie, ce qui lui a valu de surabonder dans la grâce à la fin de sa vie. Finalement, dans sa jeunesse, Henri avait été semblable aux hommes qu’il combattait.

Le Christ semblait lui avoir donné le don de percevoir le mal dans l’âme des méchants. C’était un don douloureux qui soulevait chez lui de nombreuses questions et pouvait même lui donner de fortes angoisses existentielles. Était-il digne d’aller au Paradis s’il portait sur lui les péchés de l’humanité puisqu’il n’était qu’un homme. La conscience de ses faiblesses le faisait se rabaisser pour ressembler davantage à un serviteur. Henri était protecteur des souffrants. Il voyait le Christ chez ceux qui portaient une lourde croix. Il aimait plus particulièrement d’un amour paternel les enfants, tous les enfants. L’innocence était une grande vertu pour Henri, et, en cela, il souhaitait la cultiver chez lui et chez autrui. Tandis que les aficionados du CAC 40 voulaient dépraver l’enfance, Henri voulait rendre leur pureté aux enfants qui naîtraient sous son règne.

Henri savait pertinemment que pour devenir roi, son peuple devait changer en profondeur. Un peuple dont l’égoïsme est la clé de voûte ne saurait tolérer un roi depuis la décapitation du bon Louis XVI. Il faudrait qu’une grande malédiction s’abatte sur la France pour que la psychologie des foules change en profondeur. C’est par la Justice de Dieu que la nation pourrait être sauvée. Un peuple peut transformer un pays par sa soif de Dieu lors de certaines périodes providentielles. Hélas, il faudrait que beaucoup meurent pour que la France redevienne royaliste. Henri serait, en ces temps, comparable à saint Louis puisqu’il serait le bon berger de son peuple et non pas un homme aveuglé par des ambitions personnelles incontrôlées.

Si les milliardaires voulaient transformer l’humanité pour la rendre compatible avec le numérique, et ce, à grands renforts de technologies géniques, Henri voulait la rendre semblable au Christ en poursuivant l’œuvre du grand saint Augustin. Pour cela, il devrait faire disparaître le matérialisme et faire entrer son peuple dans la Cité de Dieu. Pour Henri, les commandements du Christ étaient la voie étroite qui assureraient la survie de la France.

Il se demandait comment amener la France à la conversion avant les châtiments : c’était peine perdue à cause de l’influence médiatique de l’ensemble des institutions, organisations et autres entités. Seule la main de Dieu pouvait convertir le cœur de son peuple. Ce jour n’était malheureusement pas encore arrivé. S’il se présentait devant la foule, il deviendrait la risée de la population. Henri devait rester caché dans l’ombre jusqu’à ce que la France soit touchée par les fléaux prophétisés. En ces temps-là, la population serait capable d’entendre son appel.

Des bruits de pas en provenance du chemin de Croix de Valfleury firent sortir Henri de ses prières. Un homme grisonnant s’approchait d’un pas souple dans sa direction. Il serrait précieusement un vieux livre et semblait peiné. L’homme interpella Henri lorsqu’il parvint à sa hauteur.

« Bonjour Monsieur ! Excusez-moi, est-ce que vous êtes là pour le chapelet organisé par le site de la « France prie » ? demanda l’homme en fixant Henri d’un regard bienveillant.
– Bonjour cher Monsieur, non, je ne suis pas venu pour prier le chapelet. Pour tout vous dire, je ne savais pas que quelqu’un avait organisé une prière commune en cet ancien lieu de pèlerinage. C’est vraiment une belle initiative, répliqua Henri.
– Est-ce que ça vous dérangerait de prier avec moi ? demanda l’homme. De nos jours, il est difficile de trouver des fidèles. Nous sommes bien souvent seuls dans ces lieux sacrés.
– Hélas ! Les églises sont encore désertes. Quelques rares personnes y viennent pour prier silencieusement. Les confessionnaux sont vides, les âmes sont esseulées, dit Henri.
– Vous avez dit « encore désertes », comme si vous sous-entendiez que les églises pourraient de nouveau se remplir. J’en profite pour me présenter, je m’appelle Pierre.
– Heureux de vous connaître Pierre. Vous avez bien compris. Effectivement, je suis persuadé que la France connaîtra une belle floraison. Ne sommes-nous pas appelés à la Vigne par le Seigneur ? rétorqua Henri.
– C’est une marque d’espérance qui n’est pas fréquente de nos jours. Pour ma part, j’ai peur que la France oublie ses racines. Je ne reconnais plus mon pays, dit Pierre d’un ton attristé.
– Faisons confiance au Seigneur. Dieu ne nous a jamais abandonné. La foi est certes difficile à conserver en notre époque, mais nous devons être forts »

Suite au prochain épisode…

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