Témoignage d'une vierge consacrée au milieu d'une banlieue communiste
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Témoignage d'une vierge consacrée au milieu d'une banlieue communiste
Je vous invite à lire ce magnifique témoignage d'une Vierge consacrée qui essaye de témoigner silencieusement de Jésus dans une banlieue de Paris marquée par le communisme et l'islam.
https://www.lavie.fr/christianisme/temoignage/isabelle-de-la-garanderie-je-nai-pas-choisi-daller-en-reseau-deducation-prioritaire-mais-jai-decide-dy-rester-86745.php?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1676644846-1
Isabelle de La Garanderie : « Je n’ai pas choisi d’aller en réseau d’éducation prioritaire, mais j’ai décidé d’y rester »
Théologienne et vierge consacrée, cette professeure de français témoigne de l’Évangile dans un établissement public en banlieue épineuse. Ou comment se donner les moyens d’une laïcité réconciliée.
J’avais 9 ans lorsqu’on m’a proposé de servir la messe dans ma paroisse, à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Ce service a été pour moi un véritable lieu de croissance dans la foi. Mon âme d’enfant pressentait que l’eucharistie ne se résumait pas à un vieux monsieur faisant des gestes incompréhensibles !
Sans avoir encore les mots pour le dire, je savais qu’au-delà des apparences il y avait un je-ne-sais-quoi de plus grand : quelqu’un se rendait présent. Et je puisais à cette source la force de vivre l’Évangile au jour le jour.
Lancée dans la vie chrétienne grâce au service de l’autel, j’ai été une adolescente croyante, engagée. Aumônerie jusqu’en terminale, confirmation, animation d’un groupe de servants d’autel, Journées mondiales de la jeunesse (JMJ)… Je cochais un peu toutes les cases !
Et puis l’été de mes 21 ans, avant de reprendre les cours à la Sorbonne où j’étudiais les lettres dans l’optique d’enseigner, je suis allée me poser à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret). Lors de ce séjour, je me suis confessée à un moine, et quelque chose est survenu ! Avant, j’étais capable de dire : « Jésus m’aime », mais ce n’était que des mots. Ce jour-là, j’ai fait l’expérience de l’amour infini de Dieu pour moi.
La question de la vocation se posait dans mon cœur, mais j’en avais terriblement peur. L’été suivant, j’ai enfin osé me confier au moine, et sa réponse m’a libérée : « Vie consacrée ou mariage, tout est possible du moment que c’est un chemin avec le Seigneur. » Le fait de me sentir libre, et non à l’étroit comme je le craignais, m’a permis d’avancer.
J’ai commencé par observer des couples chrétiens, puis j’ai regardé du côté de la vie monastique et des congrégations apostoliques, notamment enseignantes. Ce que vivaient ces personnes était magnifique, mais il y avait en moi cet appel, de plus en plus clair, à me donner tout entière dans la vie ordinaire.
Lorsque j’ai découvert la figure de Madeleine Delbrêl, je me suis aussitôt sentie proche de cette femme qui a vécu l’Évangile dans le monde. La communauté qu’elle a formée avec quelques compagnes en banlieue communiste n’a eu aucune postérité. Pourtant, aujourd’hui, de nombreuses personnes redécouvrent sa spiritualité et s’en inspirent. Cette vie qui en apparence semblait ratée a une fécondité a posteriori extraordinaire. Cela doit nous faire réfléchir : pour juger du fruit d’un arbre, il faut du temps.
Presque au même moment, mon accompagnateur m’a parlé des vierges consacrées. Ça a fait tilt ! De plus, la dimension diocésaine de cet ordre avait du sens pour l’enfant du diocèse de Nanterre que j’étais. Je me suis mise à cheminer vers ce choix de vie potentiel après mon année de stage dans un lycée à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), en tant que professeure de français.
Pour que ma raison soit elle aussi impliquée, j’ai insisté pour étudier au Centre Sèvres où j’avais déjà suivi un enseignement de grec biblique. C’était important pour moi d’avoir une formation théologique d’un niveau à peu près équivalent à ma formation profane.
J’avais grandi à quelques kilomètres de là sans soupçonner qu’une telle misère puisse exister. Des familles cabossées, des situations sociales catastrophiques, des horreurs inimaginables… Cette année tellement dure a été une forme d’appel dans l’appel : « Seigneur, ce sont ces petits-là que tu m’appelles à servir. » Je n’avais pas choisi d’aller en réseau d’éducation prioritaire (Rep). En revanche, j’ai décidé d’y rester.
Dans ce collège, le plus pauvre d’Argenteuil, on affronte tant de galères qu’on est obligés de partager et une entraide se fait jour. J’ai peu à peu réussi à créer des liens fraternels avec mes collègues, agnostiques ou musulmans. Avant ma consécration dans l’ordre des vierges consacrées, à laquelle un tiers d’entre eux ont assisté, j’ai organisé une soirée spéciale vocation !
« Je ne comprends pas bien ce que tu vis mais, quand tu en parles, je vois que c’est une histoire d’amour, et c’est ça qui compte », m’a dit une consœur. Tous ont magnifiquement accueilli ma démarche. Certains ont changé de regard sur la religion catholique. D’autres me remettaient des intentions de prière. J’ai mille belles anecdotes ! Mon arrivée au lycée il y a quatre ans a été plus compliquée… Il a fallu que je montre patte blanche car le côté « consacrée » ne passait pas.
Cela passe par une certaine présence (il m’arrive de m’asseoir dans le couloir pour écouter tel jeune qui a besoin de vider son sac). Cela signifie aussi être exigeante avec eux, leur apporter un enseignement de qualité, leur faire découvrir les grandes œuvres de la littérature française. Je crois en eux souvent bien plus qu’eux-mêmes. « Avec Argenteuil sur mon CV, ça ne sert à rien », me disent-ils souvent. Mais ils peuvent se battre et réaliser de belles choses, j’en suis convaincue et j’essaie de les en persuader.
« Les vrais, les seuls regards d’amour sont ceux qui nous espèrent », écrivait le prêtre et poète Paul Baudiquey. C’est ce regard-là que je vise, et je n’y arrive pas tout le temps ! Les gamins me rappellent constamment que je ne suis pas à la hauteur de l’Évangile. En cela, ils sont de puissants instruments de conversion pour moi, surtout quand ils sont pénibles (rires).
Des amis me font remarquer que je ne peux pas aller à la messe en semaine. En effet, mais outre les laudes, les vêpres et les complies que je récite chez moi (c’est ma colonne vertébrale), je prie aussi en classe. Pas très longtemps, certes, mais intensément : « Seigneur, aide-moi ! Esprit saint, donne-moi les mots justes ! » Le soir pendant mon temps d’intercession, et parfois le matin en allant au travail, je confie aussi chaque élève au Seigneur, en Lui disant tout simplement : « Garde-le dans ton amour. Veille sur lui en cette journée… »
De même que la parole d’une mère engagée dans les instances de l’établissement et dont le fils était alors en pleine descente aux enfers : « Vous n’avez pas le droit d’en parler, mais nous, parents d’élèves, nous savons que vous êtes très croyante. Ça compte beaucoup pour nous, musulmans. »
Enseigner en banlieue défavorisée demande une telle énergie qu’une usure s’installe. Y compris chez les professeurs qui le font par vocation. Pour ma part, la prière est ce qui me donne de tenir et d’aller au lycée avec enthousiasme et espérance. Elle est comme mon centre de gravité.
L’étude m’aide aussi à m’équilibrer humainement (je suis en deuxième année de doctorat). Il y a une forme de fécondation mutuelle entre ce que je vis à Argenteuil et mes études théologiques dont le fil conducteur est le « je » de la foi et ce « nous » que nous formons ensemble. Les Pères de l’Église avaient une vive conscience de ce « nous » ecclésial. À l’heure de l’individualisme et des affaires qui nous sont révélées, ils ont un message à nous transmettre : l’Église ne se réduit pas à l’institution, elle est un « nous » bâti sur le Christ. Elle est un corps que nous avons à devenir toujours plus, à chaque eucharistie, afin que, nourris par Lui, nous puissions être témoins de l’Évangile dans le monde
https://www.lavie.fr/christianisme/temoignage/isabelle-de-la-garanderie-je-nai-pas-choisi-daller-en-reseau-deducation-prioritaire-mais-jai-decide-dy-rester-86745.php?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1676644846-1
Isabelle de La Garanderie : « Je n’ai pas choisi d’aller en réseau d’éducation prioritaire, mais j’ai décidé d’y rester »
Théologienne et vierge consacrée, cette professeure de français témoigne de l’Évangile dans un établissement public en banlieue épineuse. Ou comment se donner les moyens d’une laïcité réconciliée.
J’avais 9 ans lorsqu’on m’a proposé de servir la messe dans ma paroisse, à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Ce service a été pour moi un véritable lieu de croissance dans la foi. Mon âme d’enfant pressentait que l’eucharistie ne se résumait pas à un vieux monsieur faisant des gestes incompréhensibles !
Sans avoir encore les mots pour le dire, je savais qu’au-delà des apparences il y avait un je-ne-sais-quoi de plus grand : quelqu’un se rendait présent. Et je puisais à cette source la force de vivre l’Évangile au jour le jour.
Lancée dans la vie chrétienne grâce au service de l’autel, j’ai été une adolescente croyante, engagée. Aumônerie jusqu’en terminale, confirmation, animation d’un groupe de servants d’autel, Journées mondiales de la jeunesse (JMJ)… Je cochais un peu toutes les cases !
Et puis l’été de mes 21 ans, avant de reprendre les cours à la Sorbonne où j’étudiais les lettres dans l’optique d’enseigner, je suis allée me poser à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret). Lors de ce séjour, je me suis confessée à un moine, et quelque chose est survenu ! Avant, j’étais capable de dire : « Jésus m’aime », mais ce n’était que des mots. Ce jour-là, j’ai fait l’expérience de l’amour infini de Dieu pour moi.
La question de la vocation
J’avais la certitude que je ne pouvais plus vivre comme avant. Un truc s’était passé et je ne savais pas quoi faire avec ! Un mois plus tard, j’ai donc écrit au moine pour lui demander de m’accompagner. Il m’a d’abord aidée à bâtir une vie de prière solide, en me faisant découvrir l’oraison silencieuse et la lectio divina.La question de la vocation se posait dans mon cœur, mais j’en avais terriblement peur. L’été suivant, j’ai enfin osé me confier au moine, et sa réponse m’a libérée : « Vie consacrée ou mariage, tout est possible du moment que c’est un chemin avec le Seigneur. » Le fait de me sentir libre, et non à l’étroit comme je le craignais, m’a permis d’avancer.
J’ai commencé par observer des couples chrétiens, puis j’ai regardé du côté de la vie monastique et des congrégations apostoliques, notamment enseignantes. Ce que vivaient ces personnes était magnifique, mais il y avait en moi cet appel, de plus en plus clair, à me donner tout entière dans la vie ordinaire.
Lorsque j’ai découvert la figure de Madeleine Delbrêl, je me suis aussitôt sentie proche de cette femme qui a vécu l’Évangile dans le monde. La communauté qu’elle a formée avec quelques compagnes en banlieue communiste n’a eu aucune postérité. Pourtant, aujourd’hui, de nombreuses personnes redécouvrent sa spiritualité et s’en inspirent. Cette vie qui en apparence semblait ratée a une fécondité a posteriori extraordinaire. Cela doit nous faire réfléchir : pour juger du fruit d’un arbre, il faut du temps.
Presque au même moment, mon accompagnateur m’a parlé des vierges consacrées. Ça a fait tilt ! De plus, la dimension diocésaine de cet ordre avait du sens pour l’enfant du diocèse de Nanterre que j’étais. Je me suis mise à cheminer vers ce choix de vie potentiel après mon année de stage dans un lycée à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), en tant que professeure de français.
Pour que ma raison soit elle aussi impliquée, j’ai insisté pour étudier au Centre Sèvres où j’avais déjà suivi un enseignement de grec biblique. C’était important pour moi d’avoir une formation théologique d’un niveau à peu près équivalent à ma formation profane.
Un appel dans l’appel
J’étais aux JMJ de Rio lorsque j’ai appris que l’on m’envoyait dans un collège d’éducation prioritaire, à Argenteuil (Val-d’Oise). Énorme claque ! Pour être honnête, les débuts ont été difficiles. Je me souviendrai toujours de la première remise de bulletins : j’ai pleuré en rentrant chez moi.J’avais grandi à quelques kilomètres de là sans soupçonner qu’une telle misère puisse exister. Des familles cabossées, des situations sociales catastrophiques, des horreurs inimaginables… Cette année tellement dure a été une forme d’appel dans l’appel : « Seigneur, ce sont ces petits-là que tu m’appelles à servir. » Je n’avais pas choisi d’aller en réseau d’éducation prioritaire (Rep). En revanche, j’ai décidé d’y rester.
Dans ce collège, le plus pauvre d’Argenteuil, on affronte tant de galères qu’on est obligés de partager et une entraide se fait jour. J’ai peu à peu réussi à créer des liens fraternels avec mes collègues, agnostiques ou musulmans. Avant ma consécration dans l’ordre des vierges consacrées, à laquelle un tiers d’entre eux ont assisté, j’ai organisé une soirée spéciale vocation !
« Je ne comprends pas bien ce que tu vis mais, quand tu en parles, je vois que c’est une histoire d’amour, et c’est ça qui compte », m’a dit une consœur. Tous ont magnifiquement accueilli ma démarche. Certains ont changé de regard sur la religion catholique. D’autres me remettaient des intentions de prière. J’ai mille belles anecdotes ! Mon arrivée au lycée il y a quatre ans a été plus compliquée… Il a fallu que je montre patte blanche car le côté « consacrée » ne passait pas.
Une laïcité réconciliée
Il faut se donner les moyens d’une laïcité réconciliée. Plus je respecte l’obligation de neutralité à laquelle je suis tenue en tant que fonctionnaire d’État, plus mes relations sont bonnes avec mes collègues. Idem avec les élèves. Je ne suis pas là pour leur dire : « Jésus t’aime. » Je suis là pour les aimer comme Jésus les aime. Pour les voir comme Dieu les voit, à savoir infiniment aimés et aimables, capables du meilleur.Cela passe par une certaine présence (il m’arrive de m’asseoir dans le couloir pour écouter tel jeune qui a besoin de vider son sac). Cela signifie aussi être exigeante avec eux, leur apporter un enseignement de qualité, leur faire découvrir les grandes œuvres de la littérature française. Je crois en eux souvent bien plus qu’eux-mêmes. « Avec Argenteuil sur mon CV, ça ne sert à rien », me disent-ils souvent. Mais ils peuvent se battre et réaliser de belles choses, j’en suis convaincue et j’essaie de les en persuader.
« Les vrais, les seuls regards d’amour sont ceux qui nous espèrent », écrivait le prêtre et poète Paul Baudiquey. C’est ce regard-là que je vise, et je n’y arrive pas tout le temps ! Les gamins me rappellent constamment que je ne suis pas à la hauteur de l’Évangile. En cela, ils sont de puissants instruments de conversion pour moi, surtout quand ils sont pénibles (rires).
Des amis me font remarquer que je ne peux pas aller à la messe en semaine. En effet, mais outre les laudes, les vêpres et les complies que je récite chez moi (c’est ma colonne vertébrale), je prie aussi en classe. Pas très longtemps, certes, mais intensément : « Seigneur, aide-moi ! Esprit saint, donne-moi les mots justes ! » Le soir pendant mon temps d’intercession, et parfois le matin en allant au travail, je confie aussi chaque élève au Seigneur, en Lui disant tout simplement : « Garde-le dans ton amour. Veille sur lui en cette journée… »
Un « nous » ecclésial
Quand un lycéen cherche mon nom sur Internet, il ne tombe que sur des trucs « cathos ». S’il m’en parle, je suis obligée de couper court à la conversation. Malgré tout et malgré moi, des choses passent. Avant ma consécration par exemple, une élève m’a dit : « Vous n’êtes pas mariée et vous n’avez pas d’enfants, c’est pour ça que vous nous aimez autant ! » Cette remarque m’a réjouie.De même que la parole d’une mère engagée dans les instances de l’établissement et dont le fils était alors en pleine descente aux enfers : « Vous n’avez pas le droit d’en parler, mais nous, parents d’élèves, nous savons que vous êtes très croyante. Ça compte beaucoup pour nous, musulmans. »
Enseigner en banlieue défavorisée demande une telle énergie qu’une usure s’installe. Y compris chez les professeurs qui le font par vocation. Pour ma part, la prière est ce qui me donne de tenir et d’aller au lycée avec enthousiasme et espérance. Elle est comme mon centre de gravité.
L’étude m’aide aussi à m’équilibrer humainement (je suis en deuxième année de doctorat). Il y a une forme de fécondation mutuelle entre ce que je vis à Argenteuil et mes études théologiques dont le fil conducteur est le « je » de la foi et ce « nous » que nous formons ensemble. Les Pères de l’Église avaient une vive conscience de ce « nous » ecclésial. À l’heure de l’individualisme et des affaires qui nous sont révélées, ils ont un message à nous transmettre : l’Église ne se réduit pas à l’institution, elle est un « nous » bâti sur le Christ. Elle est un corps que nous avons à devenir toujours plus, à chaque eucharistie, afin que, nourris par Lui, nous puissions être témoins de l’Évangile dans le monde
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1876
Inscription : 26/12/2009
COLLET et Marie mamùke aiment ce message
Re: Témoignage d'une vierge consacrée au milieu d'une banlieue communiste
Merci pour ce très beau témoignage qui me réconforte et qui m'encourage sur ce chemin, sur cette façon de voir l'autre, celui que Notre Seigneur met sur notre chemin.
J'ai fait aussi cette expérience en accompagnant récemment un petit groupe dans leur formation professionnelle. J'ai décidé de prier pour eux chaque jour, de les présenter dans ma prière à notre Seigneur.
C'est lui qui me les a confié et je remercie pour cela. C'est une autre façon de voir et elle implique un regard d'amour même dans des situations difficiles. En effet ce n'est plus celui qui est en face de moi qui est le problème mais le fait que cette situation me pose problème ! Je suis présent à ce moment et dans ces conditions, précisément parce que c'est de cela dont j'ai le plus besoin ! Et il en va aussi de même pour chacun de nous.
En acceptant cela, j'ai reconsidéré ma relation aux autres et je prie désormais pour tous ceux que je rencontre, ceux que je croise, ceux avec qui je travail, ceux avec qui je fais du sport.
Cela me change et change ma relation aux autres que je regardes comme une bénédiction.
Encore merci pour votre témoignage
J'ai fait aussi cette expérience en accompagnant récemment un petit groupe dans leur formation professionnelle. J'ai décidé de prier pour eux chaque jour, de les présenter dans ma prière à notre Seigneur.
C'est lui qui me les a confié et je remercie pour cela. C'est une autre façon de voir et elle implique un regard d'amour même dans des situations difficiles. En effet ce n'est plus celui qui est en face de moi qui est le problème mais le fait que cette situation me pose problème ! Je suis présent à ce moment et dans ces conditions, précisément parce que c'est de cela dont j'ai le plus besoin ! Et il en va aussi de même pour chacun de nous.
En acceptant cela, j'ai reconsidéré ma relation aux autres et je prie désormais pour tous ceux que je rencontre, ceux que je croise, ceux avec qui je travail, ceux avec qui je fais du sport.
Cela me change et change ma relation aux autres que je regardes comme une bénédiction.
Encore merci pour votre témoignage
COLLET- Combat avec Sainte Marie
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Age : 64
Localisation : Normandie
Inscription : 20/05/2013
vinz 109 aime ce message
Re: Témoignage d'une vierge consacrée au milieu d'une banlieue communiste
Il faut se donner les moyens d’une laïcité réconciliée.
Que veut dire "laïcité réconciliée ?"
Plus je respecte l’obligation de neutralité à laquelle je suis tenue en tant que fonctionnaire d’État, plus mes relations sont bonnes avec mes collègues.
Je viens de comprendre : c'est l'acceptation de l'invisibilité !
Cette dame à la foi si remarquable serait plus utile ailleurs, là où elle pourrait à minima témoigner de sa foi et donc porter des fruits. Que peut espérer récolter un agriculteur là où il lui est interdit de semer ?
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2066
Inscription : 26/06/2016
Re: Témoignage d'une vierge consacrée au milieu d'une banlieue communiste
Vous posez une question intéressante qui a beaucoup interrogé st Charles de Foucault quand il se trouvait dans le Sahara algérien au milieu des Touaregs. Lui aussi se demandait s'il ne ferait pas mieux d'évangéliser directement ses voisins musulmans mais finalement il choisit de vouloir être un témoin silencieux : la présence invisible du Christ au milieu d'un monde qui ne le connaît pas ou le rejette en prônant simplement la fraternité telle que le Christ l'enseigne.
Et puis croyez-moi l'évangélisation directe n'est pas toujours source de réussite cela peut même provoquer l'effet inverse (et ayant failli perdre la foi à cause d'une jeunesse-lumière je vous garantis que je sais de quoi je parle...).
Et puis croyez-moi l'évangélisation directe n'est pas toujours source de réussite cela peut même provoquer l'effet inverse (et ayant failli perdre la foi à cause d'une jeunesse-lumière je vous garantis que je sais de quoi je parle...).
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1876
Inscription : 26/12/2009
Marie mamùke aime ce message
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