Au milieu des cendres, une statue de la Vierge est le symbole de la su
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Au milieu des cendres, une statue de la Vierge est le symbole de la su
Lundi 19 novembre 2012
Mark Lennihan / A. P
La Madonne de Breezy Point , encore debout après que plus de 100 maisons aient été rasées par le feu, est devenue un lieu de foi.
Par SAMUEL G. FREEDMAN
Où la maison McNulty se trouvait autrefois au coin d’Oceanside et de Gotham, à quelques pâtés de maisons de l'océan Atlantique sur la langue de terre dans le Queens appelée Breezy Point, il reste maintenant là une ruine calcinée, tordue. Les inondations et incendies n'ont laissé derrière elles rien d'autre que la fondation. Dans celle-ci sont parsemés une baignoire délogée, une enveloppe de climatiseur cabossée en forme d'hélice, une boîte aux lettres recouverte de cendres.
Comme si toute cette perte n'était pas une perte suffisante, la tempête a épargné quelques rappels tourmentés de la vie avant son arrivée. Dans la coque roussie d'un placard en cèdre, des rideaux de fenêtres étaient soigneusement empilés. Trois rouleaux de serviettes en papier sont posés sur une étagère de rangement, toastés aussi délicatement brun que les guimauves barbecue.
Alors, oui, à l'angle de Oceanside Avenue et de Gotham Walk, la maison héritée par la nièce Regina, des McNultys, personnes âgées, après la mort du couple, est un lieu de tragédie. C'est aussi, étonnamment, un lieu de foi. Car la seule partie de la maison à demeurer intact fut une statue de la Vierge que Marie McNulty avait placée dans son jardin il y a des années.
La statue est l'un des seuls décombres reconnaissables de la bande de Breezy Point où plus de 100 maisons rasées par le feu tandis qu'une inondation empêchait les pompiers de l'atteindre. Depuis que les eaux se sont retirées au début du 30 octobre, l'image de la Vierge de Breezy Point a atteint la nation, voire le monde, à travers de vives photos de presse. Les pèlerins sont venus pour déposer des offrandes : un bouquet de roses jaunes, quatre quarter (4 pièces de 25 cents $), une bougie votive, une carte commémorative pour les victimes du 11 septembre, un avertissement écrit que la guérison commence par l'acceptation.
Ellen Mathis Kail s'est agenouillée au sanctuaire cinq jours après la catastrophe. Elle avait passé 30 étés à Breezy Point et regardé ses parents épargner pendant des décennies pour acheter un bungalow sur Gotham Walk. Elle s’était mariée à l'église paroissiale, Saint-Thomas More, quelques rues plus loin.
Vivant à Denver, enseignante de quatrième année à Saint Vincent de Paul, une école catholique, Mme Kail avait suivi l'actualité sombre de l'approche de la tempête. Le 29 octobre, quand elle a vu un message sur Facebook disant « Breezy Point brûle », elle a envoyé un message texte à son amie d'enfance, Meg Dolan.
« S'il vous plaît, Meg, » écrivit-elle, « avant que je ne le dise à mes parents, il y a t’il une chance que ceci puisse n’être qu’une très mauvaise rumeur ?"
Mme Dolan lui a envoyé un texte en retour, « Tout n'est que dévastation. »
Le lendemain matin, les enseignants et les étudiants de Saint-Vincent de Paul ont commencé à écrire des cartes. Mme Kail s'envola pour New York avec un sac plein d’eux le 2 novembre. Au début, dit-elle, elle avait pensé voir Mme Dolan ou l'un des curés pour les donner aux familles déplacées. Mais lors, de sa marche à travers les débris le long de Gotham, elle a remarqué la statue et a mis les cartes aux pieds de Marie.
« Je suis un enfant de Denver, « a écrit un garçon, «et mon professeur est Ellen. J'aime son accent, c'est drôle. Mais je suis tellement désolé pour vos maisons. Mais Dieu fera quelque chose de bon de ceci et Dieu va vous protéger Petits et Grands. Ne vous en faites pas ! »
Mme Kail remarqua un pot de violettes à l'extérieur d'une autre maison détruite. D'une certaine manière les fleurs étaient encore en vie. Elle a déménagé le pot à côté de la Madone.
« Il était si sombre, si horrible, » a déclaré, Mme Kail, 44 ans. « Et j'ai pensé que si je laissais un peu de couleur, un peu d'espoir, cela égayerait la journée de quelqu'un, juste pour que quelqu'un prie pour eux."
L'un des premiers photographes de la scène, Frank Franklin II de l'Associated Press, a atteint le coin de Oceanside et Gotham à 6 heures du matin le 30 octobre.
Serpentant à travers les champs de débris noircis, il s’est senti saisi par la statue de la Vierge Marie. Bien qu’élevé par des parents protestants, M. Franklin a fréquenté une école secondaire catholique et il a immédiatement perçu un sens plus profond.
«C'est bizarre comment j'ai été attiré par elle, » a rappelé, M. Franklin, 40 ans. « Je ne suis pas la personne la plus religieuse dans le monde, mais je sais ce que sont ces images. Quand j'ai fait cette image, je savais que ça allait trouver un écho chez les gens. Ce que je ne pouvais pas imaginer c’est à quel point. »
Par le biais de son compte Twitter, M. Franklin a entendu des gens qui ont vu sa photo sur papier ou en ligne. « Une image merveilleuse, » a t’on écrit sur Twitter. Un autre a écrit: «Un symbole de foi. » L'après-midi du 16 novembre, une recherche Google pour « "Breezy Point Madonna » a récupéré plus de 400.000 résultats.
Ce qui est arrivé spontanément parle à un thème plus large dans le Catholicisme. Selon Timothy Matovina, professeur de théologie à l'Université de Notre Dame, la vénération de Marie, ou la dévotion mariale, a tendance à se répartir en trois catégories. L'un implique des apparitions; la seconde concerne des statues associées à des miracles en réponse à la prière; la troisième, à Breezy Point, se centre sur une image de Marie qui survit d'une certaine façon extraordinaire.
« Au milieu de cette terrible tragédie, voici une image Sainte, une image sacrée, qui l’a traversée», dit le Dr Matovina. "Il y a un sentiment que vous avez été écrasé, mais pas abandonné. »
La semaine dernière, Mgr Michael J. Curran, le curé de St. Thomas More, se tenait devant la statue. Un pompier à la retraite à proximité arpentait les ruines de sa maison, il a salué le Monseigneur, puis a presque fondu en larmes.
« Ce sera un symbole de la souffrance », a déclaré de la statue Msgr. Curran, « mais aussi de notre renaissance de nos cendres. Ce sera un symbole de ce que nous avons vécu, mais aussi de notre résurrection. Ce sera un rappel que malgré tous les biens que nous avons perdu, Dieu ne nous a jamais abandonné. »
Traduction : monSeigneur et monDieu
Source : The New York Times.com
Pour voir la photo :
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-au-milieu-des-cendres-une-statue-de-la-vierge-est-le-symbole-de-la-survie-16-novembre-2012-112595921.html
Mark Lennihan / A. P
La Madonne de Breezy Point , encore debout après que plus de 100 maisons aient été rasées par le feu, est devenue un lieu de foi.
Par SAMUEL G. FREEDMAN
Où la maison McNulty se trouvait autrefois au coin d’Oceanside et de Gotham, à quelques pâtés de maisons de l'océan Atlantique sur la langue de terre dans le Queens appelée Breezy Point, il reste maintenant là une ruine calcinée, tordue. Les inondations et incendies n'ont laissé derrière elles rien d'autre que la fondation. Dans celle-ci sont parsemés une baignoire délogée, une enveloppe de climatiseur cabossée en forme d'hélice, une boîte aux lettres recouverte de cendres.
Comme si toute cette perte n'était pas une perte suffisante, la tempête a épargné quelques rappels tourmentés de la vie avant son arrivée. Dans la coque roussie d'un placard en cèdre, des rideaux de fenêtres étaient soigneusement empilés. Trois rouleaux de serviettes en papier sont posés sur une étagère de rangement, toastés aussi délicatement brun que les guimauves barbecue.
Alors, oui, à l'angle de Oceanside Avenue et de Gotham Walk, la maison héritée par la nièce Regina, des McNultys, personnes âgées, après la mort du couple, est un lieu de tragédie. C'est aussi, étonnamment, un lieu de foi. Car la seule partie de la maison à demeurer intact fut une statue de la Vierge que Marie McNulty avait placée dans son jardin il y a des années.
La statue est l'un des seuls décombres reconnaissables de la bande de Breezy Point où plus de 100 maisons rasées par le feu tandis qu'une inondation empêchait les pompiers de l'atteindre. Depuis que les eaux se sont retirées au début du 30 octobre, l'image de la Vierge de Breezy Point a atteint la nation, voire le monde, à travers de vives photos de presse. Les pèlerins sont venus pour déposer des offrandes : un bouquet de roses jaunes, quatre quarter (4 pièces de 25 cents $), une bougie votive, une carte commémorative pour les victimes du 11 septembre, un avertissement écrit que la guérison commence par l'acceptation.
Ellen Mathis Kail s'est agenouillée au sanctuaire cinq jours après la catastrophe. Elle avait passé 30 étés à Breezy Point et regardé ses parents épargner pendant des décennies pour acheter un bungalow sur Gotham Walk. Elle s’était mariée à l'église paroissiale, Saint-Thomas More, quelques rues plus loin.
Vivant à Denver, enseignante de quatrième année à Saint Vincent de Paul, une école catholique, Mme Kail avait suivi l'actualité sombre de l'approche de la tempête. Le 29 octobre, quand elle a vu un message sur Facebook disant « Breezy Point brûle », elle a envoyé un message texte à son amie d'enfance, Meg Dolan.
« S'il vous plaît, Meg, » écrivit-elle, « avant que je ne le dise à mes parents, il y a t’il une chance que ceci puisse n’être qu’une très mauvaise rumeur ?"
Mme Dolan lui a envoyé un texte en retour, « Tout n'est que dévastation. »
Le lendemain matin, les enseignants et les étudiants de Saint-Vincent de Paul ont commencé à écrire des cartes. Mme Kail s'envola pour New York avec un sac plein d’eux le 2 novembre. Au début, dit-elle, elle avait pensé voir Mme Dolan ou l'un des curés pour les donner aux familles déplacées. Mais lors, de sa marche à travers les débris le long de Gotham, elle a remarqué la statue et a mis les cartes aux pieds de Marie.
« Je suis un enfant de Denver, « a écrit un garçon, «et mon professeur est Ellen. J'aime son accent, c'est drôle. Mais je suis tellement désolé pour vos maisons. Mais Dieu fera quelque chose de bon de ceci et Dieu va vous protéger Petits et Grands. Ne vous en faites pas ! »
Mme Kail remarqua un pot de violettes à l'extérieur d'une autre maison détruite. D'une certaine manière les fleurs étaient encore en vie. Elle a déménagé le pot à côté de la Madone.
« Il était si sombre, si horrible, » a déclaré, Mme Kail, 44 ans. « Et j'ai pensé que si je laissais un peu de couleur, un peu d'espoir, cela égayerait la journée de quelqu'un, juste pour que quelqu'un prie pour eux."
L'un des premiers photographes de la scène, Frank Franklin II de l'Associated Press, a atteint le coin de Oceanside et Gotham à 6 heures du matin le 30 octobre.
Serpentant à travers les champs de débris noircis, il s’est senti saisi par la statue de la Vierge Marie. Bien qu’élevé par des parents protestants, M. Franklin a fréquenté une école secondaire catholique et il a immédiatement perçu un sens plus profond.
«C'est bizarre comment j'ai été attiré par elle, » a rappelé, M. Franklin, 40 ans. « Je ne suis pas la personne la plus religieuse dans le monde, mais je sais ce que sont ces images. Quand j'ai fait cette image, je savais que ça allait trouver un écho chez les gens. Ce que je ne pouvais pas imaginer c’est à quel point. »
Par le biais de son compte Twitter, M. Franklin a entendu des gens qui ont vu sa photo sur papier ou en ligne. « Une image merveilleuse, » a t’on écrit sur Twitter. Un autre a écrit: «Un symbole de foi. » L'après-midi du 16 novembre, une recherche Google pour « "Breezy Point Madonna » a récupéré plus de 400.000 résultats.
Ce qui est arrivé spontanément parle à un thème plus large dans le Catholicisme. Selon Timothy Matovina, professeur de théologie à l'Université de Notre Dame, la vénération de Marie, ou la dévotion mariale, a tendance à se répartir en trois catégories. L'un implique des apparitions; la seconde concerne des statues associées à des miracles en réponse à la prière; la troisième, à Breezy Point, se centre sur une image de Marie qui survit d'une certaine façon extraordinaire.
« Au milieu de cette terrible tragédie, voici une image Sainte, une image sacrée, qui l’a traversée», dit le Dr Matovina. "Il y a un sentiment que vous avez été écrasé, mais pas abandonné. »
La semaine dernière, Mgr Michael J. Curran, le curé de St. Thomas More, se tenait devant la statue. Un pompier à la retraite à proximité arpentait les ruines de sa maison, il a salué le Monseigneur, puis a presque fondu en larmes.
« Ce sera un symbole de la souffrance », a déclaré de la statue Msgr. Curran, « mais aussi de notre renaissance de nos cendres. Ce sera un symbole de ce que nous avons vécu, mais aussi de notre résurrection. Ce sera un rappel que malgré tous les biens que nous avons perdu, Dieu ne nous a jamais abandonné. »
Traduction : monSeigneur et monDieu
Source : The New York Times.com
Pour voir la photo :
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-au-milieu-des-cendres-une-statue-de-la-vierge-est-le-symbole-de-la-survie-16-novembre-2012-112595921.html
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: Au milieu des cendres, une statue de la Vierge est le symbole de la su
Merci Lardida
Merci Mon Dieu, Merci Maman"Il y a un sentiment que vous avez été écrasé, mais pas abandonné. »
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
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