Non à la gouvernance des laïcs dans les paroisses

Dans de nombreuses paroisses, les laïcs dirigent tout et le curé est invité a suivre les directives des équipes liturgiques.
Je propose pour éviter cela que le curé appose une signature sur la feuille de chant du dimanche et reprenne les rênes car l'église n'est pas une démocratie mais une théocratie.

Extrait du droit canonique :

Can. 519 - Le curé est le pasteur propre de la paroisse qui lui est remise en exerçant, sous l'autorité de l'Évêque diocésain dont il a été appelé à partager le ministère du Christ, la charge pastorale de la communauté qui lui est confiée, afin d'accomplir pour cette communauté les fonctions d'enseigner, de sanctifier et de gouverner avec la collaboration éventuelle d'autres prêtres ou de diacres, et avec l'aide apportée par des laïcs, selon le droit.

source :
https://www.vatican.va/archive/cod-iuris-canonici/fra/documents/cic_libro2_cann515-552_fr.html

« Parmi les contestataires d’un autre âge qui sévissent dans nos paroisses, il existe une catégorie spéciale et particulièrement irritante : les « mamies-bigoudis ».

Comme leur surnom l’indique, ce sont des femmes, retraitées (parfois assez tôt), au « brushing » tantôt soigné, tantôt mis en ordre à l’aide de bigoudis, qui sévissent dans toutes les paroisses rurales et dans presque toutes les paroisses urbaines.

Vraies religieuses en civil ou laïques frustrées de la prêtrise, ces dames dirigent les paroisses et n’en font qu’à leur tête, ignorant superbement les règles liturgiques, les enseignements de l’Église, et jusqu’au curé qu’elles chaperonnent assidûment.

Totalement persuadées d’agir dans la droite ligne des décisions du Concile Vatican II, elles seraient surprises, si elles l’avaient lu, d’y découvrir que « dans les célébrations liturgiques, chacun, ministre et fidèle, en s’acquittant de sa fonction, fera seulement et totalement ce qui lui revient en vertu de la nature des choses et des normes liturgiques. » (Cf. Constitution Sacrosanctum Concilium)

Entrez dans une église un dimanche matin, une demi-heure avant le début de la messe. Le prêtre n’est pas encore arrivé : il célèbre ailleurs et, sitôt la messe terminée, il saute dans sa voiture pour la messe suivante à quelques kilomètres. Vous pensez naïvement qu’en arrivant en avance vous allez pouvoir en profiter pour vous recueillir et prier dans le silence.

Espoir vite déçu ! Déjà en entrant, alors que vous cherchez vainement l’eau bénite au fond du bénitier vide, qu’une de ces dames estime inutile de remplir, vous êtes dévisagé par une des animatrices de garde, à l’entrée, qui distribue la feuille de chants. Il est possible, si elles ne sont pas assez nombreuses, que sans vous connaître et de leur propre initiative, elles vous demandent sur votre bonne tête si vous voulez bien donner un « coup de main » en distribuant la communion.


Avisez-vous de refuser en précisant que vous n’êtes ni prêtre ni diacre, et vos oreilles siffleront dans les minutes qui suivent. Enfin installé sur votre banc, vous assistez à un incessant ballet de dames très sérieuses tournant au milieu du sanctuaire dont l’accès est pourtant réservé au prêtre et aux servants de messe. Mais ce caractère sacré est totalement occulté : l’espace où se trouve l’autel est au contraire une sorte de « scène » qui va de la sacristie au tabernacle, du présentoir à journaux au centre de la nef, du micro à l’ambon, et où se prépare l’autocélébration de la sacro-sainte « équipe liturgique ».

Lire la suite : Les « mamies-bigoudis » où l’art de détruire la Liturgie de l’Eglise - La Jeunesse de Dieu

A lire :

Quant à l'article ci-haut datant de 2007 et tiré du site Diakonos mais relayé par l'autre site dit de Notre-Dame des Neiges, je parle de cet envoi de Gilles ci-haut : c'est de la poudre aux yeux. 

Car les prétendus "abus" liturgiques découlent bel et bien de la direction des choses impulsée depuis par cette révolution dans l'Église de 1962-1965. Ce n'est pas une erreur. La volonté aura toujours été clairement affiché de faire les choses différemment, plus souplement, moins rigidement, pour impliquer la participation active des fidèles, pour diversifier l'expérience, pour laisser place à une certaine initiative locale, à la culture du lieu, du milieu.

Il n'est tout simplement pas vrai, faux, mensonger, d'y laisser entendre que les officiels à Rome seraient bouleversés, ne trouvant plus le sommeil, parce que leur vrai désir à eux serait en réalité trahi ou contrefait par de fort vilaines mamies en bas, par le vugus pecus des paroisses qui n'y entendrait jamais rien. Pas vrai ! La situation éclatée actuelle qui perdure mais elle perdure parce que nos hiérarques le veulent bien justement. Ces hiérarques sont d'accord avec le changement et l'évolution des choses, tout comme papa François est d'accord avec des messes incluant des danseurs de tango devant l'autel, tantôt des cracheurs de feu ou des acrobates chinois; à moins que ce ne soit des danseuses africaines aux seins nus  

Il faudrait un jour qu'un grand nombre de catholiques sur les forums virtuels cessent de prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. 

Les décideurs en haut lieu sont d'accord avec le principe même de la diversité, de l'éclatement pour rejoindre supposément les sensibilités particulières de ceux-ci ou ceux-là, et quand bien même il leur arriverait parfois de déplorer, en parole, le fait qu'untel pourrait être allé trop loin  ... ou être un peu en avance sur son temps ?

Dans le sujet.

Ces vidéos concernent la liturgie telle qu'elle devrait être selon Vatican II.
Chacun reconnaitra qu'il y a de ce côté-là un sacré problème...
Il y a toute une série qui fait suite.

Pour ceux ceux qui ne feraient le plus souvent que s'arrêter aux manchettes, photos ou quelques clips vidéos de dix secondes ...



Attention !

Voici ce que contient la page du site de la FSSPX, celle-là même (si, si, amenée par Gilles) nous contant l'anecdote des prêtres "arc-en-ciel" de Zurich qui concélèbrent avec des laïcs et/ou des femmes également. On s'arrête un peu pour lire, si vous voulez bien.   

Ici :

Enfin, ces abus sacrilèges ne doivent pas nous étonner : la révolution liturgique et théologique mise en place par le concile Vatican II ne pouvait pas ne pas aboutir à cette situation.

Le rédacteur de l'article propose qu'il n'y aurait justement pas à s'étonner, non pas à tomber des nues, ni à sembler tout à coup avoir été trahi par quelque Judas de paroisse, quelque délinquant(e)s éloigné(e)s et isolé (e)s. Non. 

Non

Parce que le «fruit délicieux observé» (mauvais fruit) émane tout simplement de la même autorité ayant mise en place le concile Vatican II; que le fruit n'est qu'aboutissement naturel de ce qui a bien été décidé et voulu en haut lieu. Ce n'est là ni hasard ni accident. Les soi-disant "abus liturgiques" prospèrent, continuent d'exister, se développent mais tout simplement parce qu'ils sont acceptés, largement supportés ou facilement tolérés par les évêques, et jusque chez celui qui siège à Rome.

veilleur a écrit:Dans de nombreuses paroisses, les laïcs dirigent tout et le curé est invité a suivre les directives des équipes liturgiques.
Je propose pour éviter cela que le curé appose une signature sur la feuille de chant du dimanche et reprenne les rênes car l'église n'est pas une démocratie mais une théocratie.

L'ex créateur du site internet "pro liturgia" est plus radical que vous. Pour lui, la solution est de mettre toutes les équipes liturgiques à la porte.

Il suffit de l'écouter dans les vidéos de Dumouch pour avoir un panel à peu près complet des aberrations qui se passent en matière liturgique.


Personnellement, j'ai été témoin, quelques fois, à travers mes contacts avec différents monastères de l'emprise que peuvent avoir des laïcs sur les communautés jusque dans l'administration interne.

Je pense que c'est une constante dans l'histoire qu'une partie de la population est plus facilement que l'autre contaminée par l'air du temps et chose fondamentale à mon avis est l'emprise que l'état peut exercer sur les jeunes générations au moment de leut formation spirituelle, intellectuelle et mécaniquement, on en retrouve les effets des dizaines d'années plus tard : ex faire une messe spécifique pour les enfants, ou pour les jeunes (ce qui pour moi est une erreur, une sottise sans nom).

Je pense qu'en écoutant l'ensemble des vidéos de Dumouch et Denis Crouan, on commence à réfléchir de façon plus juste en remarquant bien que les difficultés actuelles ne datent pas des années 60.

Ce qui est en train de se passer avec la possible réinitialisation va secouer le cocotier et les consciences. Il y aura clairement un partage des eaux.

NB : cette sottise, on la retrouve parfaitement dans le monde habituel du travail qui aime tellement détruire de qui fonctionne.

Ceci pour nous faire sourire :