Remarques sur le Prions en Église
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Remarques sur le Prions en Église
Bonjour,
A trouvé un commentaire intéressant qui convient bien à la présente période liturgique, et qui constituerait en même temps une flèche décochée à l'endroit du Prions à l'Église, une critique que j'estimerais méritée. Ayant été moi-même abonné de cette publication, pendant quelques années, j'ai pu constater aussi à quel point ce livret de messe charriait maintenant un point de vue franchement hétérodoxe par rapport aux enseignements de l'Église. Je n'achète plus.
Mais voici :
Depuis des décennies, le Prions en Église nous a habitués à des commentaires privilégiant le doute sur les textes bibliques. Manière supposée de paraître intelligent ou véritable ignorance, personne ne le sait. Par contre, dans le dernier Prions en Église, nous avons droit à une affirmation péremptoire fondée sur du vent.
Voici cet exemple dans le Prions en Église du 3 janvier contenant les textes liturgiques célébrant la grande fête de l’épiphanie, visite des mages à l’enfant Roi :
« Un peu de théologie éloigne de l’historicité des évangiles. Beaucoup en rapproche. »
Plutôt que la vulgarisation bébête que l’on retrouve dans le Prions, regardons ce que nous disent les experts de la question. D’abord René Laurentin, dans l’œuvre magistrale et de référence Les Évangiles de l’enfance du Christ, Vérité de Noël au-delà des mythes. Rappelons que le père Laurentin « a fait partie d’une Commission établie à Rome, par la Congrégation de la foi, pour élucider l’historicité des Évangiles de l’enfance. » Voici quelques extraits de son chef d’œuvres, sur les caractères du récit de l’enfance chez Matthieu :
Le [feu] pape Benoit XVI, dans son livre magnifique L’enfance de Jésus traite aussi de la question des rois mages, en un chapitre. Voici sa conclusion :
Source : François Gilles
A trouvé un commentaire intéressant qui convient bien à la présente période liturgique, et qui constituerait en même temps une flèche décochée à l'endroit du Prions à l'Église, une critique que j'estimerais méritée. Ayant été moi-même abonné de cette publication, pendant quelques années, j'ai pu constater aussi à quel point ce livret de messe charriait maintenant un point de vue franchement hétérodoxe par rapport aux enseignements de l'Église. Je n'achète plus.
Mais voici :
Depuis des décennies, le Prions en Église nous a habitués à des commentaires privilégiant le doute sur les textes bibliques. Manière supposée de paraître intelligent ou véritable ignorance, personne ne le sait. Par contre, dans le dernier Prions en Église, nous avons droit à une affirmation péremptoire fondée sur du vent.
Voici cet exemple dans le Prions en Église du 3 janvier contenant les textes liturgiques célébrant la grande fête de l’épiphanie, visite des mages à l’enfant Roi :
En lisant ce paragraphe, on peut penser tout de suite à une paraphrase de la célèbre citation de Louis Pasteur."Prions en Église"
Matthieu est le seul évangéliste à rapporter la visite des mages. Il ne s’agit pas d’un reportage historique. Au cours des âges, on s’est permis d’ajouter bien des données au texte évangélique. On a imaginé que les mages étaient trois rois, nommés Melchior, Gaspar et Balthasar, que le premier avait la peau blanche, le deuxième, jaune, et le troisième, noir. La légende a peut-être voulu donner aux mages un nombre parfait, les rendre plus réels en leur trouvant un nom et en faire des gens importants venus d’ailleurs pour honorer le nouveau-né de Bethléem. (P. 30.)
« Un peu de théologie éloigne de l’historicité des évangiles. Beaucoup en rapproche. »
Plutôt que la vulgarisation bébête que l’on retrouve dans le Prions, regardons ce que nous disent les experts de la question. D’abord René Laurentin, dans l’œuvre magistrale et de référence Les Évangiles de l’enfance du Christ, Vérité de Noël au-delà des mythes. Rappelons que le père Laurentin « a fait partie d’une Commission établie à Rome, par la Congrégation de la foi, pour élucider l’historicité des Évangiles de l’enfance. » Voici quelques extraits de son chef d’œuvres, sur les caractères du récit de l’enfance chez Matthieu :
Abbé Laurentin
Son récit est plus schématique, construit, stylisé, et cela pourrait mettre en défiance, quoique le merveilleux y soit fort discret : l’intervention de Dieu par la voie des songes situe le surnaturel au niveau minimum : un songe n’est pas un miracle. Des mages, il ne fait pas des rois, bien que la logique du récit et des allusions bibliques l’y portent. La tradition postérieure n’aura pas tant de scrupule. Il évite toute mégalomanie. L’enfance de Jésus se déroule sans miracle, ni triomphes humains. Sa généalogie manifeste un souci documentaire consciencieux que nous examinerons plus loin. Il est clair qu’il a eu le souci d’écrire, non une légende ou un roman, mais la relation stylisée d’événements réels, crédibles pour ses contemporains, parmi lesquels les adversaires ne manquaient pas. Et l’on n’a pas connaissance qu’il se soit attiré des démentis.
Plusieurs traits recoupent les données historiques ; il y avait bien des astrologues voyageurs en Orient. Qumran a conservé un horoscope du Messie. (p. 379)
L’épopée des mages a paru légendaire. On a voulu y voir la simple mise en scène des textes bibliques, implicitement cités dans le filigrane du récit : Le Psaume 72 prédisait que des rois venus d’Orient se prosterneraient devant le Messie, en offrant de l’or et de l’encens (Mt 2,11). Mais précisément, Matthieu ne fait pas de ces mages des rois, comme ces textes y invitaient. Et ces textes ne parlent point de myrrhe. Ils n’ont donc pas produit le récit.
C’est l’événement qui suggère cette allusion, biblique, sans extrapolation ni mégalomanie. Soares Prabhu, remarquable expert de la méthode historico-critique, porté, par cette méthode même, à expliquer, autant qu’il est possible, les textes par les textes, considère ce récit comme peu explicable par cette voie. Une tradition factuelle lui paraît la source la plus probable : le récit vient normalement d’un événement, d’un fait et non d’une projection fictive.
Que des mages viennent, en quête d’un roi, sur la foi des étoiles, précise Xavier Léon-Dufour (qui critique ici un certain radicalisme de Brown), « ce n’est absolument pas impossible puisque, vers l’an 70, un mage nommé Tiridatès est venu adorer Néron. Pourquoi ne pas dire que si toute preuve négative manque, il subsiste un indice de non-impossibilité ». (P. 431-432.)
Le [feu] pape Benoit XVI, dans son livre magnifique L’enfance de Jésus traite aussi de la question des rois mages, en un chapitre. Voici sa conclusion :
Joseph Ratzinger
Au terme de ce long chapitre se pose la question : comment devons-nous comprendre tout cela ? S’agit-il vraiment d’une histoire qui a eu lieu, ou est-ce seulement une méditation théologique exprimée sous forme d’histoires ? […] Daniélou lui-même […] arrive à la conviction qu’il s’agit d’événements historiques dont la signification a été théologiquement interprétée par la communauté judéo-chrétienne et par Matthieu.
Pour le dire simplement : c’est aussi ma conviction. Il faut cependant constater qu’au cours des cinquante dernières années, dans l’évaluation de l’historicité, un changement d’opinion s’est vérifié, qui ne se fonde pas sur de nouvelles connaissances historiques, mais sur une attitude différente face à l’Écriture sacrée et au message chrétien dans son ensemble. Alors que Gerhard Delling, dans le quatrième volume de Theologisches Wörterbuch zum neuen testament (1942), tenait l’historicité du récit sur les Mages encore assurée de façon convaincante par la recherche historique (cf. p. 362, note 11), désormais des exégètes de claire orientation ecclésiale comme Ernst Nellessen ou Rudof Pesch sont opposés à l’historicité ou au moins laissent cette question ouverte.
Face à cette situation, la prise de position soigneusement réfléchie de Klaus Berger, dans son commentaire de 2011 sur tout le Nouveau Testament, est digne d’attention : « Même dans le cas d’une unique attestation […] il faut supposer — jusqu’à preuve du contraire — que les évangélistes n’entendent pas tromper leurs lecteurs, mais veulent raconter des faits historiques […] Contester par pur soupçon l’historicité de ce récit va au-delà de toute compétence imaginable d’historiens. (p.20)
Je ne peux qu’être d’accord avec cette affirmation. Les deux chapitres du récit de l’enfance chez Matthieu ne sont pas une méditation exprimée sous forme d’histoires ; au contraire, Matthieu nous raconte la véritable histoire, qui a été méditée et interprétée théologiquement, et ainsi il nous aide à comprendre plus profondément le mystère de Jésus. (BENOIT XVI, L’enfance de Jésus. Éditions Flammarion, 2012, p. 167 à 169.)
Source : François Gilles
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Remarques sur le Prions en Église
Toujours sur le Prions en Église ...
Le Prions en Église, c’est plus d’une centaine de milliers d’abonnements, que ce soient des particuliers qui veulent « lire » la messe, ou des paroisses qui veulent fournir cet outil aux fidèles.
Un tirage de plus de cent mille représente des millions de dollars annuellement. Mais si tous connaissent le Prions en Église, que savons-nous de ceux qui le dirigent et se servent de vos dollars pour éditer des livres sérieux à la Hans Küng*… ?
Dans une société où la première règle pour se faire une idée sur un sujet est de connaître les sources, voici une présentation, par eux-mêmes, de ce que pensent les membres dirigeants du réseau Prions en Église/Novalis… Bien sûr ces passages sont complétés par des louanges aussi de l’Église, mais cela n’empêche pas que ce qui suit a bien été écrit et publié. (Ces extraits sont tous tirés du livre récemment paru [2020] chez Novalis, Entre l’arbre et l’écorce. Fidélité et obéissance dans l’Église d’aujourd’hui.)
Jean Grou, rédacteur en chef du Prions en Église et de Vie liturgique, il travaille chez Novalis depuis 2004 :
Jonathan Guilbault est éditeur du Prions en Église et de Novalis :
____________
* Hans Küng est un théologien moderniste — mouvement de pensée hérétique promouvant le changement et non le développement de la doctrine catholique ainsi que l'interprétation purement symbolique des Saintes Écritures (dans un sens humain excluant Dieu) — il mit en doute l'infaillibilité pontificale à deux reprises, lors de la publication d'Humanum Vitæ de Paul VI et lors de la publication d'Evangelium Vitæ de Jean-Paul II. Il a été interdit d'enseignement en 1979 par la Congrégation pour la doctrine de la foi parce qu'il s'était « écarté de la vérité de la foi catholique ». Il soutient notamment le divorce et la contraception.
Source : Augustin Hamilton
Le Prions en Église, c’est plus d’une centaine de milliers d’abonnements, que ce soient des particuliers qui veulent « lire » la messe, ou des paroisses qui veulent fournir cet outil aux fidèles.
Un tirage de plus de cent mille représente des millions de dollars annuellement. Mais si tous connaissent le Prions en Église, que savons-nous de ceux qui le dirigent et se servent de vos dollars pour éditer des livres sérieux à la Hans Küng*… ?
Dans une société où la première règle pour se faire une idée sur un sujet est de connaître les sources, voici une présentation, par eux-mêmes, de ce que pensent les membres dirigeants du réseau Prions en Église/Novalis… Bien sûr ces passages sont complétés par des louanges aussi de l’Église, mais cela n’empêche pas que ce qui suit a bien été écrit et publié. (Ces extraits sont tous tirés du livre récemment paru [2020] chez Novalis, Entre l’arbre et l’écorce. Fidélité et obéissance dans l’Église d’aujourd’hui.)
Jean Grou, rédacteur en chef du Prions en Église et de Vie liturgique, il travaille chez Novalis depuis 2004 :
Jean Grou
Alors la question se pose : qu’en est-il de ma fidélité ?
Si je considère la question à partir des enseignements de l’Église magistérielle, du moins ceux véhiculés lors de cours de catéchèse ou de théologie, ou encore par des documents officiels (Catéchisme de l’Église catholique, encycliques, etc.), je pourrais conclure que je ne vis pas vraiment en toute fidélité ou en parfaite obéissance. » (p.13)
« Me considérant comme membre à part entière de cette Église, non seulement en ma qualité de baptisé mais aussi comme chrétien résolument engagé dans mon milieu, dans ma communauté, je ne saurais écarter du revers de la main la parole de ceux — je ne dirai pas ici de “ceux et celles” — qui font autorité dans la sphère catholique romaine. Il m’apparaît important ici de porter un regard critique et sans complaisance. En effet, bien des positions et enseignements de l’Église catholique romaine officielle ne me semblent pas parfaitement ajustés à l’Évangile, particulièrement en ce qui a trait au statut des femmes et en matière de morale sexuelle.
[…]
Dans ce contexte et en toute cohérence, ne devrais-je pas simplement quitter le bateau ? Ma fidélité, mon désir de demeurer fidèle sont peut-être après tout des signes de faiblesse, de manque de courage… Ou bien je pourrais me joindre à une autre confession chrétienne, moins hiérarchique, plus ouverte sur le plan de la morale sexuelle et plus avancée quant au statut des femmes dans l’Église, et dans la société en général. Je connais des personnes qui ont fait ce mouvement, et je les envie parfois.
Mais pour l’instant, je n’envisage pas de telles avenues. Je reste résolument attaché à l’Église catholique romaine, malgré ses défauts, ses lenteurs, ses péchés, son aveuglement sur une part de la réalité, etc. Je la vois un peu comme une famille que je n’ai pas choisie, qui est bien imparfaite, me déçoit parfois et arrive à me mettre en colère. » (p.17-18)
« Le fait de ne pas être en parfaite obéissance avec les enseignements du magistère me semble être un potentiel de fécondité. En effet, la dissidence et les voix discordantes sont autant d’interpellations susceptibles de provoquer des remises en question et de ramener la réflexion et la pensée sur le terrain, dans la réalité concrète des hommes et des femmes d’aujourd’hui. J’oserais même croire qu’il s’agit d’appels à la conversion pour l’Église, dans le sens d’une transformation en profondeur, d’un changement radical. » (p. 20)
Jonathan Guilbault est éditeur du Prions en Église et de Novalis :
Jonathan Guilbault
« Tout d’abord, mes désaccords avec l’enseignement officiel de l’Église, de plus en plus nombreux et déchirants, m’ont convaincu de quitter le cheminement vers le presbytérat.
[…]
Nous ne pouvons plus, nous ne devons plus obéir de la même manière qu’il le fut demandé à nos ancêtres dans la foi. » (p.162)
« L’enseignement magistériel en matière de sexualité regorge d’exemples où la cohérence interne du discours doctrinal de l’Église l’emporte sur le réel.
Prenons l’homosexualité. D’un côté, il y a l’enseignement officiel condamnant les actes homosexuels, et son opposition à la reconnaissance de toute union conjugale digne de ce nom entre personnes de même sexe. Cet enseignement repose essentiellement sur quelques rares versets bibliques. Ces passages ont été exploités jusqu’à l’accouchement de thèses subtiles sur une certaine conception (simpliste et archaïque) de la loi naturelle, sur la complémentarité censément normative des sexes, sur le narcissisme supposé du désir homosexuel, etc.
De l’autre côté, il y a l’épreuve des faits et des études statistiques. Quiconque va par le monde, les yeux, l’esprit et le cœur ouverts, se sent ridicule, voire répugnant, de qualifier de “désordonné”, de “péché”, de “révolte contre Dieu” et de “danger pour l’enfant” l’effort des personnes homosexuelles pour faire face aux tempêtes et vicissitudes de l’existence par leur alliance, corps et âme, au sein d’une famille.
À ce sujet, puisque le magistère de l’Église est d’évidence frappé de cécité, puisqu’il tente de faire entrer dans le polygone complexe du réel dans le cercle parfait de sa doctrine, je ne peux pas lui obéir, au sens strict. Ma fidélité va à l’amour qui a fait ses preuves hors des livres de théologie du 13e siècle. » (p. 165-166)
« Mais du point de vue de la vie de l’âme, la fidélité, pour un chrétien, n’est pas une hydre à quatre têtes : être fidèle au réel est la même chose qu’être fidèle au Christ, être fidèle à soi-même signifie, quand on y regarde de plus près, être fidèle à l’Église, etc.
Autrement dit, ces pôles ne sont pas distincts, indépendants. Ils sont, pour l’esprit, quatre facettes d’une même fidélité fondamentale à l’amour et à la vérité. Mais lorsque je critique tel enseignement de l’Église au nom du réel ? Quand je n’obéis pas à tel précepte magistériel sous prétexte que ce serait me trahir ? C’est encore et toujours être fidèle à l’Église. » (p.172)
____________
* Hans Küng est un théologien moderniste — mouvement de pensée hérétique promouvant le changement et non le développement de la doctrine catholique ainsi que l'interprétation purement symbolique des Saintes Écritures (dans un sens humain excluant Dieu) — il mit en doute l'infaillibilité pontificale à deux reprises, lors de la publication d'Humanum Vitæ de Paul VI et lors de la publication d'Evangelium Vitæ de Jean-Paul II. Il a été interdit d'enseignement en 1979 par la Congrégation pour la doctrine de la foi parce qu'il s'était « écarté de la vérité de la foi catholique ». Il soutient notamment le divorce et la contraception.
Source : Augustin Hamilton
Cinci- Avec Saint Joseph
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territoire en héritage aime ce message
Re: Remarques sur le Prions en Église
Je vous explique : "le Prions en Eglise" tout comme le journal La Croix d'ailleurs appartiennent au groupe Bayard qui est une maison d'édition appartenant aux Assomptionnistes. Or je pense que vous le savez les Augustins de l'Assomption ne sont pas vraiment des modèles de conservatisme que ce soit sur le plan de la doctrine comme sur le plan de la liturgie. Bon avec les plus jeunes cela change tout doucement (ils commencent à remettre leur habit de religieux) mais on efface pas 50 ans de relativisme et de olé olé d'un trait de plume. Parce que question abus liturgique je peux vous garantir que vous êtes servi avec eux c'est vraiment "l'aile gauche" de l'Eglise et j'exagère pas ! En outre les actionnaires du groupe Bayard sont les mêmes que ceux du journal Le Monde (oui vous avez bien lu). Je pense que vous avez compris
vinz 109- Contemplatif
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BENEDICTE 2 et murielmax aiment ce message
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