Le Pape François en voyage au Canada du 24 au 30 juillet

Bonjour,

 Pour rien au monde je ne souhaiterais assister à l'une ou l'autre des étapes de ce voyage diplomatique du Vatican en sol canadien. Je ne cautionne ni la démarche ni les organisateurs de ce voyage, ni non plus l'esprit dans lequel tout cela se fait. 

J'oppose un refus global. 


D'abord, il s'agit d'un non lieu. La campagne délirante à propos d'un soi-disant «génocide» d'indiens lié à des pensionnats gérés par des religieux catholiques : il s'agissait d'une vulgaire fake news. 

Ce qu'expliquait un article du National Post du printemps dernier. Un journal canadien anglais sérieux. 

L'année des tombes : comment les médias du monde entier se sont trompés sur les tombes des pensionnats


La couverture a déclenché des protestations, des incendies d'églises et la condamnation des rivaux de mauvaise foi du Canada, mais les reportages de l'été dernier sur la honte historique reconnue depuis longtemps du pays n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé. Rapports de Terry Glavin.

https://nationalpost.com/opinion/the-year-of-the-graves-how-the-worlds-media-got-it-wrong-on-residential-school-graves 

Parmi les faits saillants de l'article et traduit ici en français.

C'est ainsi que tout a commencé, il y a un an cette semaine : « Histoire horrible » : un charnier d'enfants autochtones signalé au Canada. Le 28 mai 2021, c'est ainsi que le New York Times a titré la première d'une série d'été de "découvertes" horribles qui ont précipité une descente dans des paroxysmes de honte, de culpabilité et de rage qui ont balayé le pays



[...]


Quant aux plus récents tumultes : pas un seul charnier n'a été découvert au Canada l'année dernière. Les nombreux sites de tombes anonymes qui ont fait la une des journaux internationaux étaient soit des cimetières déjà connus, soit ils restent encore aujourd'hui des sites de spéculation, non vérifiés en tant que véritables sites de sépulture. Pas un seul enfant parmi les 3 201 enfants inscrits au registre des décès dans les pensionnats indiens de 2015 de la Commission de vérité et réconciliation ne se trouvait dans aucun de ces endroits. Dans aucun de ces endroits, des restes humains n'ont été découverts.



[...]




Mais il y avait quelque chose de complètement surréaliste dans les éruptions de l'année dernière. Il est difficile de voir comment la vérité ou la réconciliation ont quelque chose à voir avec cela.





L'une des images les plus totémiques de l'été turbulent de 2021 représentait le premier ministre Justin Trudeau tenant un ours en peluche, agenouillé devant un petit drapeau marquant l'emplacement d'une tombe près de l'ancien pensionnat Marieval sur la réserve Cowessess dans la vallée Qu'Appelle en Saskatchewan.



Sauf que ce n'était pas le cimetière d'un pensionnat que l'on venait de découvrir. 


Le cimetière où Trudeau s'est agenouillé était un cimetière catholique, un cimetière communautaire. Enfants et adultes, autochtones et colons, y ont été enterrés, remontant des générations. Le Centre National Vérité et Réconciliation, successeur de la Commission Vérité et Réconciliation, répertorie neuf élèves décédés à Marieval dans le siècle entre l'ouverture de l'école et sa fermeture en 1997.





La « découverte » de tombes anonymes au cimetière de Marieval a été l'une des sensations les plus dramatiques qui ont fait la une des journaux l'été dernier. Le titre du 24 juin dans le Washington Post était typique : Des centaines de tombes découvertes dans un ancien pensionnat pour enfants autochtones au Canada. Le nombre de tombes qui auraient été découvertes : 751.





Sauf que ce n'est pas ce qui s'est passé.


Les habitants de Cowessess ont noté dès le départ qu'ils n'avaient découvert aucune tombe; les croix et les pierres tombales avaient disparu dans des circonstances contestées des décennies plus tôt, et un radar pénétrant dans le sol avait été amené pour énumérer et localiser l'emplacement de chaque enterrement. Le chef des Cowesses, Cadmus Delorme , a déclaré à CBC News : « Il s'agit d'un lieu de sépulture catholique romain. Ce n'est pas une sépulture de pensionnat.




C'est aussi que les références initiales à la «fosse commune» semblaient donner du crédit à une théorie du complot de type QAnon popularisée par un ministre blanc défroqué de l'Église Unie dans les années 1990. Parmi ses nombreuses affirmations sans fondement, il y avait un archipel national de fosses communes secrètes contenant les restes de milliers d'enfants assassinés par des prêtres, et derrière le scandale se trouvait une vaste dissimulation orchestrée par des dirigeants autochtones, des premiers ministres et le Vatican.

Bref, le Vatican ne combat nullement le délire qui ressort d'une certaine interprétation malveillante des choses et comme produite à travers un prisme déformant. Le Vatican se plie à tout ce qui donne prise à une fausse vision de l'histoire. C'est dérangeant.

Une observation intéressante à signaler aussi dans l'article :

«Il est également vrai que si les manifestations de Black Lives Matter autour du meurtre de George Floyd reposaient presque entièrement sur la prémisse que la police est beaucoup plus susceptible de tirer et de tuer des Noirs que des Blancs, les données nationales sur la criminalité indiquent que le contraire pourrait être le cas.


 C'était la même chose avec les graves controverses des pensionnats l'année dernière : les affirmations se résumaient à une substitution de ce qui était connu par ce qu'on nous demandait de croire.


C'est directement lié à quelque chose d'autre qui se passe partout en Amérique du Nord.


 Le journalisme traditionnel subit un déclin rapide et débilitant ainsi que la confiance du public dans les médias « grand public ». Les États-Unis ont perdu 1 800 salles de rédaction au cours des 20 dernières années. Au cours de l'année qui a précédé l'histoire de Kamloops, 50 journaux communautaires ont été fermés au Canada et 2 000 emplois en journalisme ont été perdus.


Dans ces conditions de pauvreté, il est beaucoup plus facile pour les journalistes d'interpréter les événements de manière à soutenir un «récit» idéologiquement rigide que de se lancer dans le dur labeur de construire des histoires vraies à partir du matériau de construction de faits concrets.

Bref, nous sommes de plus en plus mal informés, pour s'en tenir aux médias de masse. Pas une découverte. On le savait. Mais ça fait du bien quand même de le lire dans un journal sérieux. 

En épluchant un article comme celui-ci, par contraste, l'on saisira toute la désinformation ordinaire à l'oeuvre :

https://www.journaldemontreal.com/2022/04/01/abus-dans-les-pensionnats-le-pape-francois-presente-ses-excuses

Quand le pape devrait se rouler dans la poussière, vêtu grossièrement d'un sac de jute autour des reins ...

L'article de Kennedy Hall sur Lifesite à propos de cette affaire.

Mainstream media admits Trudeau’s anti-Catholic ‘mass grave’ narrative was a hoax

A year ago distressing claims were made that “mass graves” of dead and abandoned Indigenous Canadian children had been found on the grounds of former Indian Residential Schools. The news of what was alleged to be a bloody stain on the legacy of both the Catholic Church and the Canadian Government spread around the world faster than coronavirus propaganda.





In the minds of an increasingly bigoted and anti-Catholic public, the Catholic Church was yet again caught red handed in an atrocity against children.
As a result, dozens of churches in Canada were burned to the ground, others were vandalized, and Catholics were excoriated by friends and family for belonging to such a damnable organization that could now add “mass murder of indigenous children” to its litany of undesirable characteristics.

Justin Trudeau, always quick to prove his deep commitment to apostacy, did not miss a beat in demanding that the Holy Father come and make amends in Canada for the “nearly 1000 bodies” found in mass graves.

Well, it turns out that the whole thing was a complete farce – a sham, a hoax, an utter falsity.
After a year of chaos and hatred directed towards Roman Catholics, it is the legacy media that is now admitting how wrong the whole affair has been.



https://www.lifesitenews.com/blogs/trudeaus-anti-catholic-mass-grave-narrative-proven-to-be-a-hoax-by-legacy-media/

Traduction :

Les médias grand public admettent que le récit du "charnier" anticatholique de Trudeau était un canular.


Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des "fosses communes" d'enfants autochtones canadiens morts ou abandonnés avaient été découvertes sur le terrain d'anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui serait une tache sanglante sur l'héritage de l'Église catholique et du gouvernement canadien s'est répandue dans le monde entier plus vite que la propagande du coronavirus.

Dans l'esprit d'un public de plus en plus bigot et anticatholique, l'Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d'atrocité envers les enfants

En conséquence, des douzaines d'églises au Canada ont été incendiées, d'autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été excoriés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi maudite qui pouvait désormais ajouter le "meurtre en masse d'enfants autochtones" à sa litanie de caractéristiques indésirables

Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l'apostasie, n'a pas manqué d'exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les "près de 1000 corps" retrouvés dans des fosses communes.



Eh bien, il s'avère que tout cela n'était qu'une farce - une imposture, un canular, une fausseté totale.

Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.