(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
16 avril –
saint Benoît-Joseph Labre ()-
né 1748 26 mars à Amettes (Artois) - 1783 16 avril à Rome -
Pas-de-Calais
-Béatifié en 1860 Rome par Pie IX
-Canonisé en 1881 Rome par Léon XIII
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Benoît naquit à Amettes, petite ville d'Artois, près de Boulogne-sur-Mer,
l'aîné d'une famille de quinze enfants de Jean-Baptiste Labre et d'Anne-Barbe Gransire
son père, un cultivateur, possédait quelques hectares de terre
et la mère tenait une mercerie.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance par son oncle et parrain,
François-Joseph Labre, vicaire d'Ames et ensuite curé d'Érin.
Très tôt, Benoît manifesta une piété exceptionnelle.
Ses parents songèrent pour lui à l'état ecclésiastique.
Il était destiné à devenir un saint encore plus particulier que les autres,
et comme son Maître le Christ, un signe de contradiction...
Mais quel sera son cheminement?
Âgé de 12 ans, il est accueilli à l'âge de douze ans par son oncle, curé d'Érin,
chez qui il restera six ans et demi. Cet oncle veut continuer son éducation
et lui inculquer les principes de la langue latine.
Benoît-Joseph fait alors sa première communion et reçoit la confirmation.
Vers l'âge de 16 ans, un changement s'opère :
il délaisse l'étude du latin pour se plonger dans les nombreux livres de piété de la bibliothèque de son oncle
et, plus particulièrement, les sermons du père Le Jeune, dit l'Aveugle, prêtre oratorien.
Il est marqué par sa spiritualité rigoriste et, pris de scrupules,
n'ose plus recevoir la communion.
À 18 ans, c'est le moment où il annonce son intention d'entrer dans la vie monastique,
âge auquel il est profondément affecté par la mort de son oncle,
qui avait contribué à soigner des paroissiens atteints du typhus
et qui, après avoir lui-même contracté la maladie, y avait succombé.
Il fait un bref retour chez ses parents, il y reste 2 années. Il a alors vingt ans.
Il tente d'être accepté la Trappe et encore refusé par la trappe de Soligny, car encore trop jeune.
Le 12 août 1769, il quitte définitivement le domicile paternel et retourne,
sur recommandation de l'évêque de Boulogne, à la chartreuse de Neuville,
mais en sort dès le mois d'octobre.
Pour le prieur, il n'a pas vocation à être chartreux.
Il l'annonce le 20 octobre à ses parents dans une lettre ;
c'est une des deux lettres de Benoît furent conservées.
Elle témoigne de sa confiance : « Le bon Dieu m'assistera
et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée.
... J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »
Comme il l'a indiqué à ses parents, il prend l'habit religieux
à l'abbaye de Sept-Fons le 11 novembre 1769 et prend le nom de frère Urbain.
Il est à nouveau assailli de scrupules, n'ose plus communier ni recevoir l'absolution par défaut de contrition.
Le registre du noviciat indique : « renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête ».
Il devient un pèlerin mendiant qui parcourut les routes d'Europe.
Surnommé le « Vagabond de Dieu »,
il est considéré comme un fol-en-Christ.
vagabond de Dieu, ou encore ce qu'on pourrait appeler «un clochard mystique ».
Il se rend alors à Paray-le-Monial puis, à l'approche de Lyon,
à Dardilly, Pierre Vianney, le grand-père de Jean-Marie Vianney,
offre son hospitalité à ce vagabond.
Partout refusé, Benoît-Joseph trouve finalement sa vocation religieuse dans une vie de mendiant et de pèlerin,
allant de sanctuaire en sanctuaire. Ce que la mendicité lui donne sera le plus souvent partagé avec d'autres pauvres,
ce qui lui vaut une réputation de sainteté.
Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les Litanies de la Sainte Vierge
près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité.
Selon les témoignages verbaux des personnes qui l'ont vu au cours de ses pérégrinations,
il parcourt à pied près de 30 000 km dans toute l'Europe, de la France à l'Espagne, de la Suisse à l'Italie.
Durant sept ans, sur les routes d'Europe, il va marcher, marcher encore et toujours.
Il visite les sanctuaires les plus célèbres et, bien entendu il se rendit à Rome.
Cet ermite itinérant, ou ce fou à cause du Christ (on les appelle fol en Christ)
vécut dans une prière continuelle. Il traîne avec lui, dans sa besace, quelques livres,
dont un bréviaire,
le Nouveau Testament
et la célèbre Imitation de Jésus-Christ.
Il porte sur la poitrine un crucifix, ses mains égrènent un rosaire.
Il mendie son pain, mais donne souvent à d'autres le peu qu'il reçoit.
Son vêtement est en un tel état qu'il tombe en loques.
Il est dévoré par la vermine. Son genre de vie en édifie certains, il en scandalise d'autres.
On le soupçonne quand un vol a été commis, ou quand une personne fut agressée.
Son dernier voyage à Rome fit qu'il y mourra.
C'est là que ce pauvre de Jésus-Christ, fol en Christ meurt
dans une paix profonde dont témoigne son masque mortuaire.
Dès l'annonce de son décès ce n'est qu'un cri, poussé surtout par les enfants :
«Le saint est mort, le saint est mort ! »
De la bouche des enfants, des tout-petits, tu t'es ménagé une louage, est-il écrit dans un psaume.
Benoît-Joseph Labre n'avait que 35 ans.
Dieu suscite parfois de ces êtres exceptionnels afin de nous rappeler,
trop soucieux de s' installer sur la terre,
que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente:
Matthieu 6:
«25 " Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez.
La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?»
L'appel adressé jadis à Abraham, le père des croyants, retentit toujours :
Pars... Marche vers le pays que je te destine.
Notre patrie n'est pas de ce monde.
Heureux ceux qui l'ont compris...
---
À suivre.
16 avril –
saint Benoît-Joseph Labre ()-
né 1748 26 mars à Amettes (Artois) - 1783 16 avril à Rome -
Pas-de-Calais
-Béatifié en 1860 Rome par Pie IX
-Canonisé en 1881 Rome par Léon XIII
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Benoît naquit à Amettes, petite ville d'Artois, près de Boulogne-sur-Mer,
l'aîné d'une famille de quinze enfants de Jean-Baptiste Labre et d'Anne-Barbe Gransire
son père, un cultivateur, possédait quelques hectares de terre
et la mère tenait une mercerie.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance par son oncle et parrain,
François-Joseph Labre, vicaire d'Ames et ensuite curé d'Érin.
Très tôt, Benoît manifesta une piété exceptionnelle.
Ses parents songèrent pour lui à l'état ecclésiastique.
Il était destiné à devenir un saint encore plus particulier que les autres,
et comme son Maître le Christ, un signe de contradiction...
Mais quel sera son cheminement?
Âgé de 12 ans, il est accueilli à l'âge de douze ans par son oncle, curé d'Érin,
chez qui il restera six ans et demi. Cet oncle veut continuer son éducation
et lui inculquer les principes de la langue latine.
Benoît-Joseph fait alors sa première communion et reçoit la confirmation.
Vers l'âge de 16 ans, un changement s'opère :
il délaisse l'étude du latin pour se plonger dans les nombreux livres de piété de la bibliothèque de son oncle
et, plus particulièrement, les sermons du père Le Jeune, dit l'Aveugle, prêtre oratorien.
- Le Père Le Jeune:
- --le Père Le Jeune né 1592- 1672, théologien français oratorien
Dans la mission d'Orange, le père Lejeune
fut le premier à prêcher non par controverse en chaire,
mais sur les places, en insistant sur les ressemblances
entre catholicisme et protestantisme afin de refaire l'unité dans l'Église.
Dans la mission de Grignan, qui suivit celle d'Orange,
il donna des conférences aux curés et aux vicaires
pour mieux les former à leur sacerdoce.
Dans ses 20 dernières années missionnaires
le père Lejeune consacra ses missions dans le diocèse de Limoges.
Il en parcourut la plupart des paroisses, à la tête d'une société de missionnaires
qu'il avait lui-même formés. Les 2 dernières années dues à l'âge et les infirmités,
il fut contraint à ne plus sortir de sa chambre, et il y donna des cours de catéchisme.
Il y mourut enfin à l'âge de quatre-vingts ans, le 19 août 1672.
Une foule en grand nombre vint alors lui rendre hommage et chercher des reliques,
et dit-on plaisamment, si nombreuses qu'elle faillit faire s'écrouler le plancher.
Il est marqué par sa spiritualité rigoriste et, pris de scrupules,
n'ose plus recevoir la communion.
À 18 ans, c'est le moment où il annonce son intention d'entrer dans la vie monastique,
âge auquel il est profondément affecté par la mort de son oncle,
qui avait contribué à soigner des paroissiens atteints du typhus
et qui, après avoir lui-même contracté la maladie, y avait succombé.
Il fait un bref retour chez ses parents, il y reste 2 années. Il a alors vingt ans.
Il tente d'être accepté la Trappe et encore refusé par la trappe de Soligny, car encore trop jeune.
Le 12 août 1769, il quitte définitivement le domicile paternel et retourne,
sur recommandation de l'évêque de Boulogne, à la chartreuse de Neuville,
mais en sort dès le mois d'octobre.
Pour le prieur, il n'a pas vocation à être chartreux.
Il l'annonce le 20 octobre à ses parents dans une lettre ;
c'est une des deux lettres de Benoît furent conservées.
Elle témoigne de sa confiance : « Le bon Dieu m'assistera
et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée.
... J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »
Comme il l'a indiqué à ses parents, il prend l'habit religieux
à l'abbaye de Sept-Fons le 11 novembre 1769 et prend le nom de frère Urbain.
Il est à nouveau assailli de scrupules, n'ose plus communier ni recevoir l'absolution par défaut de contrition.
Le registre du noviciat indique : « renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête ».
Il devient un pèlerin mendiant qui parcourut les routes d'Europe.
Surnommé le « Vagabond de Dieu »,
il est considéré comme un fol-en-Christ.
vagabond de Dieu, ou encore ce qu'on pourrait appeler «un clochard mystique ».
Il se rend alors à Paray-le-Monial puis, à l'approche de Lyon,
à Dardilly, Pierre Vianney, le grand-père de Jean-Marie Vianney,
offre son hospitalité à ce vagabond.
Partout refusé, Benoît-Joseph trouve finalement sa vocation religieuse dans une vie de mendiant et de pèlerin,
allant de sanctuaire en sanctuaire. Ce que la mendicité lui donne sera le plus souvent partagé avec d'autres pauvres,
ce qui lui vaut une réputation de sainteté.
Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les Litanies de la Sainte Vierge
près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité.
Selon les témoignages verbaux des personnes qui l'ont vu au cours de ses pérégrinations,
il parcourt à pied près de 30 000 km dans toute l'Europe, de la France à l'Espagne, de la Suisse à l'Italie.
Durant sept ans, sur les routes d'Europe, il va marcher, marcher encore et toujours.
Il visite les sanctuaires les plus célèbres et, bien entendu il se rendit à Rome.
Cet ermite itinérant, ou ce fou à cause du Christ (on les appelle fol en Christ)
vécut dans une prière continuelle. Il traîne avec lui, dans sa besace, quelques livres,
dont un bréviaire,
le Nouveau Testament
et la célèbre Imitation de Jésus-Christ.
Il porte sur la poitrine un crucifix, ses mains égrènent un rosaire.
Il mendie son pain, mais donne souvent à d'autres le peu qu'il reçoit.
Son vêtement est en un tel état qu'il tombe en loques.
Il est dévoré par la vermine. Son genre de vie en édifie certains, il en scandalise d'autres.
On le soupçonne quand un vol a été commis, ou quand une personne fut agressée.
Son dernier voyage à Rome fit qu'il y mourra.
C'est là que ce pauvre de Jésus-Christ, fol en Christ meurt
dans une paix profonde dont témoigne son masque mortuaire.
Dès l'annonce de son décès ce n'est qu'un cri, poussé surtout par les enfants :
«Le saint est mort, le saint est mort ! »
De la bouche des enfants, des tout-petits, tu t'es ménagé une louage, est-il écrit dans un psaume.
Benoît-Joseph Labre n'avait que 35 ans.
Dieu suscite parfois de ces êtres exceptionnels afin de nous rappeler,
trop soucieux de s' installer sur la terre,
que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente:
Matthieu 6:
«25 " Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez.
La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?»
L'appel adressé jadis à Abraham, le père des croyants, retentit toujours :
Pars... Marche vers le pays que je te destine.
Notre patrie n'est pas de ce monde.
Heureux ceux qui l'ont compris...
---
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 18 Avr 2022 - 9:59, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
17 avril –
sainte Katéri Tekakwitha ()-
née 1656 26 mars à Amettes (Artois) - 1680 17 avril à Kahnawake, Nouvelle-France
-née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie- ( Kahnawake anciennement connue sous le nom de Caughnawaga, réserve indienne où résident
des autochtones de
la Première Nation des Mohawks de Kahnawàke.
Elle est située en Montérégie, au sud-ouest
de la Province de Québec.
-béatifiée en 1980 le 22 juin à Rome par Jean-Paul II;
-canonisée en 2012 le 21 octobre à Rome par Benoît XVI-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Kateri est née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie;
Auriesville est un hameau
dans le comté de Montgomery (État de New York aux U.S.A.)-
À l'époque de la Nouvelle-France, ce lieu était un village iroquois nommé Ossernenon.
Auriesville : c'est à cet endroit que
les missionnaires jésuites René Goupil
et Isaac Jogues
furent martyrisés en compagnie de Guillaume Couture
et tués (1642 pour le frère René Goupil, 1646 pour Isaac Jogues).
C'est aussi le lieu de naissance de sainte Kateri Tekakwitha née en 1656.
Un ‘sanctuaire national des Martyrs Nord-Américains'
fut construit à Auriesville et honore la mémoire des jésuites morts pour la foi.
Le frère René Goupil, les pères Isaac Jogues,
Jean de Brébeuf,
Gabriel Lalemant,
Charles Garnier,
Noël Chabanel
et Antoine Daniel,
ainsi que l'oblat laïque Jean de La Lande (tués par les Iroquois)
ont été canonisés par le pape Pie XI en 1930.
-le frère René Goupil est fêté le 29 septembre (seul)
et avec les martyrs canadiens 19 octobre
le 26 septembre au Canada…
-------------------------
Kateri Tekakwitha est née d’un père mohawk et d’une mère algonquine, des nations pourtant ennemies...
Sa jeunesse parmi les siens, participe à la vie et à la gouvernance de son clan
partageant les rites spirituels de son peuple.
Toute jeune, comme plusieurs de ses compatriotes, elle est atteinte de la petite vérole,
une maladie apportée par les peuples européens, qui la défigure et la rend presque aveugle.
Plusieurs en meurent, dont ses parents et son jeune frère.
À 10 ans, des soldats français détruisent son village.
Son clan se relocalise de l’autre côté de la rivière.
Des missionnaires jésuites s’y installent peu après et fondent une mission.
Elle se lie d’amitié avec eux et sa vie sera transformée.
Curieuse, elle découvre et apprend alors avec joie la spiritualité chrétienne,
qui rejoint pour elle similaire certains aspects de la sienne.
À 20 ans, elle reçoit le baptême et pratique alors sa foi de façon exemplaire,
aux dires des témoins de l’époque: elle prie Dieu au cœur de la forêt,
comme le faisait son peuple, et s’emploie à rester fidèle à l’amour que lui enseigne l’Évangile.
Intimidée par des membres de son clan,
elle quitte son village et rejoint la mission Saint-François-Xavier à Kahnawake.
Les gens qui l’entourent admirent alors son courage, sa ténacité et sa profonde spiritualité.
Elle meurt à 24 ans après une longue maladie.
Le 21 octobre 2012, Kateri est reconnue officiellement comme la première sainte autochtone,
et
devient ainsi patronne de l’environnement et des premiers peuples.
Cette fête en mémoire de Kateri Tekakwitha nous offre l’occasion de réfléchir
aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs autochtones d’ici (au Québec),
de prier pour eux et avec eux et de nous ouvrir à la richesse de leurs cultures et de leurs spiritualités.
Kateri peut-elle être cette femme inspirante qui pourra nous aider à découvrir
et à mieux comprendre les premiers peuples dont elle faisait partie?
Peut-elle nous aider à bâtir des ponts entre nos différentes cultures autochtones et allochtones
pour apprendre à mieux nous apprécier?
À instaurer plus de solidarité et de fraternité entre nous?
Faisons appel à elle pour qu’elle nous guide jusqu’à la source du Grand Mystère afin que nous y puisions ce dont
nous avons besoin pour marcher dans la justice, le pardon et la réconciliation.
---
À suivre.
17 avril –
sainte Katéri Tekakwitha ()-
née 1656 26 mars à Amettes (Artois) - 1680 17 avril à Kahnawake, Nouvelle-France
-née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie- ( Kahnawake anciennement connue sous le nom de Caughnawaga, réserve indienne où résident
des autochtones de
la Première Nation des Mohawks de Kahnawàke.
Elle est située en Montérégie, au sud-ouest
de la Province de Québec.
-béatifiée en 1980 le 22 juin à Rome par Jean-Paul II;
-canonisée en 2012 le 21 octobre à Rome par Benoît XVI-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Kateri est née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie;
Auriesville est un hameau
dans le comté de Montgomery (État de New York aux U.S.A.)-
À l'époque de la Nouvelle-France, ce lieu était un village iroquois nommé Ossernenon.
Auriesville : c'est à cet endroit que
les missionnaires jésuites René Goupil
et Isaac Jogues
furent martyrisés en compagnie de Guillaume Couture
et tués (1642 pour le frère René Goupil, 1646 pour Isaac Jogues).
C'est aussi le lieu de naissance de sainte Kateri Tekakwitha née en 1656.
Un ‘sanctuaire national des Martyrs Nord-Américains'
fut construit à Auriesville et honore la mémoire des jésuites morts pour la foi.
Le frère René Goupil, les pères Isaac Jogues,
Jean de Brébeuf,
Gabriel Lalemant,
Charles Garnier,
Noël Chabanel
et Antoine Daniel,
ainsi que l'oblat laïque Jean de La Lande (tués par les Iroquois)
ont été canonisés par le pape Pie XI en 1930.
-le frère René Goupil est fêté le 29 septembre (seul)
et avec les martyrs canadiens 19 octobre
le 26 septembre au Canada…
-------------------------
Kateri Tekakwitha est née d’un père mohawk et d’une mère algonquine, des nations pourtant ennemies...
- biographie de Kateri Tekakwitha dans le contexte des Premières Nations:
---
SUITE
---
SUITE
Sa jeunesse parmi les siens, participe à la vie et à la gouvernance de son clan
partageant les rites spirituels de son peuple.
Toute jeune, comme plusieurs de ses compatriotes, elle est atteinte de la petite vérole,
une maladie apportée par les peuples européens, qui la défigure et la rend presque aveugle.
Plusieurs en meurent, dont ses parents et son jeune frère.
À 10 ans, des soldats français détruisent son village.
Son clan se relocalise de l’autre côté de la rivière.
Des missionnaires jésuites s’y installent peu après et fondent une mission.
Elle se lie d’amitié avec eux et sa vie sera transformée.
Curieuse, elle découvre et apprend alors avec joie la spiritualité chrétienne,
qui rejoint pour elle similaire certains aspects de la sienne.
À 20 ans, elle reçoit le baptême et pratique alors sa foi de façon exemplaire,
aux dires des témoins de l’époque: elle prie Dieu au cœur de la forêt,
comme le faisait son peuple, et s’emploie à rester fidèle à l’amour que lui enseigne l’Évangile.
Intimidée par des membres de son clan,
elle quitte son village et rejoint la mission Saint-François-Xavier à Kahnawake.
- Aujourd'hui la Mission:
Les gens qui l’entourent admirent alors son courage, sa ténacité et sa profonde spiritualité.
Elle meurt à 24 ans après une longue maladie.
Le 21 octobre 2012, Kateri est reconnue officiellement comme la première sainte autochtone,
et
devient ainsi patronne de l’environnement et des premiers peuples.
Cette fête en mémoire de Kateri Tekakwitha nous offre l’occasion de réfléchir
aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs autochtones d’ici (au Québec),
de prier pour eux et avec eux et de nous ouvrir à la richesse de leurs cultures et de leurs spiritualités.
Kateri peut-elle être cette femme inspirante qui pourra nous aider à découvrir
et à mieux comprendre les premiers peuples dont elle faisait partie?
Peut-elle nous aider à bâtir des ponts entre nos différentes cultures autochtones et allochtones
pour apprendre à mieux nous apprécier?
À instaurer plus de solidarité et de fraternité entre nous?
Faisons appel à elle pour qu’elle nous guide jusqu’à la source du Grand Mystère afin que nous y puisions ce dont
nous avons besoin pour marcher dans la justice, le pardon et la réconciliation.
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
bienheureuse Marie de l'Incarnation ()-
née 1565 1er février à Paris - 1618 18 avril à Pontoise
Madame Acarie
Barbe Jeanne Avrillot dite Soeur Marie de l'Incarnation [Mme Acarie]
-béatifiée en 1791 par le pape Pie VI, elle est fêtée le 18 avril.
Sa devise: Trop est avare à qui Dieu ne suffit.
D'abord animatrice d'un cercle religieux, elle introduisît en France l'ordre des Carmes déchaux.
---------.
ATTENTION : à ne pas confondre Madame Acarie
avec
Marie Guyart 1599-1672 qui a le nom de Marie de l'Incarnation
Elle est fêtée 30 avril-
elle fut béatifiée 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II
puis canonisée 3 avril 2014 par le pape François -
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Bien sûr nous ne lirons ici qu'un très bref aperçu
de la biographie de Sœur Marie de l'incarnation, madame Acarie.
La future Marie de l'Incarnation dont il est question en ce jour du 18 avril,
naquit à Paris, alors que celle qui sera fêtée le 30 avril était née à Tours à 240 kilomètres
de distance de la ville natale de la bienheureuse (Madame Acarie) qui figure au martyrologe depuis 1791.
Élevée chez des religieuses, elle aurait désiré suivre le même genre de vie.
Barbe Avrillot était issue de la haute bourgeoisie de finances, proche des Guise.
Née fille de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlatreux (près de Luzarches).
Maître des comptes de la Chambre de Paris,
chevalier de la Reine de Navarre, et de Marie Lhuillier,
provenant d'une famille très ancienne.
Elle est baptisée à l'église Saint-Merri. Son père sera très tôt un ligueur convaincu.
Barbe a trois petits frères.
Enfant, Barbe est confiée à sa tante Isabelle Lhuillier, clarisse à Notre-Dame de Longchamp.
Chez ces religieuses, elle apprend à lire, à chanter et à prier.
Dans ce couvent, à l'âge de 14 ans, les filles doivent choisir entre la vie religieuse et le mariage.
Or, en 1580, la peste et le choléra sévissent à Paris :
Barbe choisit d'être religieuse à l'Hôtel-Dieu dans l'intention de servir les pauvres malades.
Mais ses parents opposèrent à son entrée en religion et la donnèrent en mariage à Pierre Acarie,
avec qui elle aurait 6 enfants: 3 fille, 3 garçons...
Elle devait demeurer longtemps dans le monde avant de réaliser son rêve
et devint célèbre sous le nom de «Madame Acarie».
Pendant la dernière guerre de Religion, en 1589, à l'issue la bataille de Senlis,
qui fit plus de 1 200 morts, l'hôpital Saint-Gervais est rempli de blessés.
Barbe Acarie va tous les jours à l’hôpital avec sa belle-mère
pour panser les blessés. Durant le siège de Paris par Henri IV,
qui durerait de mai à septembre 1590, Barbe passe des journées entières à l'Hôtel-Dieu avec les blessés,
et elle se dévoue également sans compter aux soins des blessés et des malades de la peste.
Toujours pendant ce siège, Barbe Acarie distribue aux affamés
« le pain de sa propre bouche. Cela avec tant de dextérité que ni son mari, ni sa belle-mère ne s'en aperçoivent ».
Pierre ayant fait des emprunts pour financer la Ligue,
voit tous les biens du couple confisqués et saisis par les créanciers.
Ils sont ruinés, sans ressources: Barbe doit trouver asile chez une cousine.
Son mari est même enlevé dans son monastère, et Barbe doit contracter un nouvel emprunt pour payer sa rançon.
Elle affronte de nombreuses épreuves et aux humiliations pour rétablir la situation de son époux, et en 1599,
elle obtient du roi la grâce de son mari.
Son habileté à dénouer les affaires de son époux
et à lui obtenir très rapidement la grâce du roi la laissera célèbre dans tout Paris.
Cependant, une grave chute de cheval lui occasionne diverses fractures (jambes, hanche)
qui la laisseront handicapée pour le restant de ses jours.
Par la suite, d'autres chutes et fractures seront très douloureuses et réduiront davantage sa mobilité.
Elle continuera néanmoins à s'investir dans les actions sociales des alentours,
notamment en faveur des prostituées. Durant le très froid hiver de 1608,
Barbe accueille dans son hôtel particulier, situé dans le Marais, un grand nombre de malheureux.
On parle d'elle comme d'une ''Mystique hors du cloître'', qu'elle connut avant que d'y entrer ...
Cela parut si étrange, de la part d'une femme vivant dans le monde, épouse et mère de famille,
qu'on vit là une maladie et que l'on chercha à l'en guérir.
Les saignées qu'elle allait subir n'eurent bien entendu aucune conséquence
sur les effets mystérieux de la grâce !
Dès cette époque, Madame Acarie entra en contact avec de futurs saints contemporains :
François de Sales, né 1567-1622 fête 24 janvier
Vincent de Paul né 1581-1660 fête 27 septembre...
On la consultait sur des questions relevant de la direction spirituelle.
Mais son titre de gloire fut l'établissement en France des carmels
issus de la réforme de sainte Thérèse d'Avila. --née 1515- 1582 fête 15 octobre béatifiée 1614; canonisée 1622--
Celle-ci lui apparut et lui demanda de travailler à cette œuvre,
l'assurant qu'elle viendrait à bout des obstacles qui ne manqueraient pas de surgir.
Il en fût comme prédit :
elle reçut l'aide des plus grands du royaume de France.
Le premier carmel fut construit et c'est la reine Marie de Médicis
qui posa la première pierre du chœur de sa chapelle.
Les trois filles de Madame Acarie devinrent carmélites.
Elle-même fut avertie surnaturellement
qu'elle prendrait un jour l'habit des filles de sainte Thérèse.
Après la mort de son mari, 17 novembre 1613
elle entre au Carmel d'Amiens, le 15 février 1614 comme sœur laie (ou sœur converse),
sous le nom de Marie de l'Incarnation.
Très affaiblie, elle est malade et souffre continuellement.
Mais elle parle, enseigne et prodigue ses conseils aux novices,
et aux carmélites.
En décembre 1616, elle se retire au carmel de Pontoise. Elle y meurt le 18 avril 1618.
La rumeur se propage très rapidement,
« Une multitude de peuple se trouva dehors et devant l'église ».
Cette phrase circulait dans l'assemblée : La sainte est morte, la sainte est morte.
Sa fille, Marguerite Acarie (1590–1660), était aussi devenue religieuse carmélite
le 15 septembre 1605 au couvent de l'Incarnation de Paris,
sous le nom de Marguerite du Saint-Sacrement.
Les deux autres filles de Barbe :
Marie et Geneviève entrent également au couvent de l'Incarnation le 23 mars 1608.
----------..
À suivre.
18 avril –
bienheureuse Marie de l'Incarnation ()-
née 1565 1er février à Paris - 1618 18 avril à Pontoise
Madame Acarie
Barbe Jeanne Avrillot dite Soeur Marie de l'Incarnation [Mme Acarie]
-béatifiée en 1791 par le pape Pie VI, elle est fêtée le 18 avril.
Sa devise: Trop est avare à qui Dieu ne suffit.
D'abord animatrice d'un cercle religieux, elle introduisît en France l'ordre des Carmes déchaux.
---------.
ATTENTION : à ne pas confondre Madame Acarie
avec
Marie Guyart 1599-1672 qui a le nom de Marie de l'Incarnation
Elle est fêtée 30 avril-
elle fut béatifiée 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II
puis canonisée 3 avril 2014 par le pape François -
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Bien sûr nous ne lirons ici qu'un très bref aperçu
de la biographie de Sœur Marie de l'incarnation, madame Acarie.
La future Marie de l'Incarnation dont il est question en ce jour du 18 avril,
naquit à Paris, alors que celle qui sera fêtée le 30 avril était née à Tours à 240 kilomètres
de distance de la ville natale de la bienheureuse (Madame Acarie) qui figure au martyrologe depuis 1791.
Élevée chez des religieuses, elle aurait désiré suivre le même genre de vie.
Barbe Avrillot était issue de la haute bourgeoisie de finances, proche des Guise.
Née fille de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlatreux (près de Luzarches).
Maître des comptes de la Chambre de Paris,
chevalier de la Reine de Navarre, et de Marie Lhuillier,
provenant d'une famille très ancienne.
Elle est baptisée à l'église Saint-Merri. Son père sera très tôt un ligueur convaincu.
Barbe a trois petits frères.
Enfant, Barbe est confiée à sa tante Isabelle Lhuillier, clarisse à Notre-Dame de Longchamp.
Chez ces religieuses, elle apprend à lire, à chanter et à prier.
Dans ce couvent, à l'âge de 14 ans, les filles doivent choisir entre la vie religieuse et le mariage.
Or, en 1580, la peste et le choléra sévissent à Paris :
Barbe choisit d'être religieuse à l'Hôtel-Dieu dans l'intention de servir les pauvres malades.
Mais ses parents opposèrent à son entrée en religion et la donnèrent en mariage à Pierre Acarie,
avec qui elle aurait 6 enfants: 3 fille, 3 garçons...
Elle devait demeurer longtemps dans le monde avant de réaliser son rêve
et devint célèbre sous le nom de «Madame Acarie».
Pendant la dernière guerre de Religion, en 1589, à l'issue la bataille de Senlis,
qui fit plus de 1 200 morts, l'hôpital Saint-Gervais est rempli de blessés.
Barbe Acarie va tous les jours à l’hôpital avec sa belle-mère
pour panser les blessés. Durant le siège de Paris par Henri IV,
qui durerait de mai à septembre 1590, Barbe passe des journées entières à l'Hôtel-Dieu avec les blessés,
et elle se dévoue également sans compter aux soins des blessés et des malades de la peste.
Toujours pendant ce siège, Barbe Acarie distribue aux affamés
« le pain de sa propre bouche. Cela avec tant de dextérité que ni son mari, ni sa belle-mère ne s'en aperçoivent ».
Pierre ayant fait des emprunts pour financer la Ligue,
voit tous les biens du couple confisqués et saisis par les créanciers.
Ils sont ruinés, sans ressources: Barbe doit trouver asile chez une cousine.
Son mari est même enlevé dans son monastère, et Barbe doit contracter un nouvel emprunt pour payer sa rançon.
Elle affronte de nombreuses épreuves et aux humiliations pour rétablir la situation de son époux, et en 1599,
elle obtient du roi la grâce de son mari.
Son habileté à dénouer les affaires de son époux
et à lui obtenir très rapidement la grâce du roi la laissera célèbre dans tout Paris.
Cependant, une grave chute de cheval lui occasionne diverses fractures (jambes, hanche)
qui la laisseront handicapée pour le restant de ses jours.
Par la suite, d'autres chutes et fractures seront très douloureuses et réduiront davantage sa mobilité.
Elle continuera néanmoins à s'investir dans les actions sociales des alentours,
notamment en faveur des prostituées. Durant le très froid hiver de 1608,
Barbe accueille dans son hôtel particulier, situé dans le Marais, un grand nombre de malheureux.
On parle d'elle comme d'une ''Mystique hors du cloître'', qu'elle connut avant que d'y entrer ...
Cela parut si étrange, de la part d'une femme vivant dans le monde, épouse et mère de famille,
qu'on vit là une maladie et que l'on chercha à l'en guérir.
Les saignées qu'elle allait subir n'eurent bien entendu aucune conséquence
sur les effets mystérieux de la grâce !
Dès cette époque, Madame Acarie entra en contact avec de futurs saints contemporains :
François de Sales, né 1567-1622 fête 24 janvier
Vincent de Paul né 1581-1660 fête 27 septembre...
On la consultait sur des questions relevant de la direction spirituelle.
Mais son titre de gloire fut l'établissement en France des carmels
issus de la réforme de sainte Thérèse d'Avila. --née 1515- 1582 fête 15 octobre béatifiée 1614; canonisée 1622--
Celle-ci lui apparut et lui demanda de travailler à cette œuvre,
l'assurant qu'elle viendrait à bout des obstacles qui ne manqueraient pas de surgir.
Il en fût comme prédit :
elle reçut l'aide des plus grands du royaume de France.
Le premier carmel fut construit et c'est la reine Marie de Médicis
qui posa la première pierre du chœur de sa chapelle.
Les trois filles de Madame Acarie devinrent carmélites.
Elle-même fut avertie surnaturellement
qu'elle prendrait un jour l'habit des filles de sainte Thérèse.
Après la mort de son mari, 17 novembre 1613
elle entre au Carmel d'Amiens, le 15 février 1614 comme sœur laie (ou sœur converse),
sous le nom de Marie de l'Incarnation.
Très affaiblie, elle est malade et souffre continuellement.
Mais elle parle, enseigne et prodigue ses conseils aux novices,
et aux carmélites.
En décembre 1616, elle se retire au carmel de Pontoise. Elle y meurt le 18 avril 1618.
La rumeur se propage très rapidement,
« Une multitude de peuple se trouva dehors et devant l'église ».
Cette phrase circulait dans l'assemblée : La sainte est morte, la sainte est morte.
Sa fille, Marguerite Acarie (1590–1660), était aussi devenue religieuse carmélite
le 15 septembre 1605 au couvent de l'Incarnation de Paris,
sous le nom de Marguerite du Saint-Sacrement.
Les deux autres filles de Barbe :
Marie et Geneviève entrent également au couvent de l'Incarnation le 23 mars 1608.
----------..
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim 24 Avr 2022 - 10:37, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
21 avril –
saint Anselme de Cantorbéry (commémoraison)-
né 1033 Aoste dans le Piémont, Italie - 1109 21 avril
à Cantorbéry Angleterre
-docteur de l'Église
-on l'appela le ''docteur Magnifique'' (Doctor magnificus)-
-canonisé en 1494 par le
pape Alexandre VI 214e pape 1492- 1503
-proclamé Docteur de l'Église en 1720 par Clément XI 1700- 1721 243e pape.
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : -Colossiens 1: 24-29; Matthieu 22: 34-40 -
- -au bréviaire - - -Prière de saint Anselme -
----------.
Anselme connut une jeunesse difficile, qui le disposât à devenir plus tard
un excellent pédagogue !
Né à Aoste en 1033, dans une famille noble, il fut d'abord confié à un maître
dont l'éducation trop sévère déclencha chez lui une crise de conscience grave
qui aurait pu le faire sombrer dans l'égarement.
De surcroît , il y eut mésentente entre son père et lui, ce qui l'amena à quitter le domicile paternel.
Nous sommes vers 1055.
Clerc formé par les bénédictins de l'église d'Aoste,
en rupture avec son père et ses maîtres dès l'âge de quinze ans,
il décide, à la mort de sa mère, vers 1056, de rejoindre l'enseignement d'un écolâtre renommé.
Il quitte Aoste en compagnie d'un condisciple pour la Bourgogne, puis la France.
De là, il gagne, en 1059, Avranches dont dépend la prestigieuse abbaye du Mont-Saint-Michel...
La mort de son père lui fait envisager un retour en Savoie et une vie de patricien.
Par la suite, en 1060, après une hésitation sur sa vocation, il suit le conseil
qu'il a sollicité , de l'archevêque de Rouen, Maurille.
Il renonce à se faire ermite et choisit de devenir moine de la toute nouvelle abbaye du Bec,
préférée à celle qui luji précède, l'abbaye de Cluny.
L'abbaye du Bec possède en effet toutes les traductions
des auteurs de l'Antiquité élaborées par Boèce.
Tout en prenant en charge l'enseignement de la grammaire dispensé à ses condisciples,
il achève son trivium en étudiant la dialectique et la rhétorique sous la direction
du savant prieur Lanfranc, et au côté d'Yves de Chartres.
Il devint l''Abbé à du Bec et contribua à sa célébrité.
Sa bonté, sa patience furent appréciées dans cette communauté.
Anselme d'Aoste,
Anselme du Bec,
Anselme de Cantorbéry,
celui en qui on peut saluer l'initiateur de la pensée médiévale
a porté successivement ces trois noms.
Le premier rappelle sa naissance en Piémont (1033),
le deuxième sa vie monastique en terre normande (1063-1090),
le troisième son épiscopat anglais (1093-1109).
Mais le nom d'Anselme suffit pour désigner parmi les saints
l'une des figures les plus attirantes par son charisme de sympathie,
en même temps qu'un des évêques qui, au long des siècles,
ont lutté avec le plus de courage pour arracher l'Église à l'emprise du pouvoir :
«Dieu, dit ce contemporain du pape Grégoire VII,1073- 1085 157e pape
n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Le nom d'Anselme est surtout celui d'un homme assoiffé de Dieu,
de « l'Être si parfait qu'on ne puisse concevoir rien de meilleur ».
L'enfant qui rêvait de faire l'ascension des plus hautes montagnes
pour trouver Dieu à leur sommet annonçait le moine et l'évêque
dont tout l'effort serait de « chercher à comprendre ce qu'il croit »,
de pénétrer les profondeurs de la sagesse de Dieu (P 1),
non pour satisfaire un appétit démesuré de connaissance,
mais pour découvrir la saveur ineffable de la Vérité :
«Dieu, je t'en prie, fais que je te connaisse, que je t'aime, que je trouve mon bonheur en toi. »
Plusieurs centaines de ses lettres nous ont été conservées.
Adressées à des gens les plus divers, elles témoignent de son influence hors de son cloître.
Une influence qui s'étendit même Outre-Manche (Guillaume le Conquérant régnait alors en Angleterre),
où il prit une part importante à la réforme des monastères.
Puis il fut nommé, contre son gré, archevêque de Cantorbéry.
Il devenait ainsi primat d'Angleterre et premier baron du royaume.
Ces honneurs, cependant, furent contrebalancés par le poids des épreuves.
Il eut à lutter contre les prétentions des rois à gouverner l'Église.
Il connut de ce fait deux fois l'exil, laissant l'exemple d'un évêque courageux
et légitimement intransigeant.
« Le Christ, affirmera-t-il, n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Il mourut en 1109, épuisé par les luttes, et heureusement réconcilié avec les responsables du pouvoir temporel.
Pasteur dont le cœur et l'esprit n'ont jamais séparé
les deux commandements de la charité qui n'ont font qu'un,
Anselme a été un penseur de grande valeur.
Il a contribué à introduire plus systématiquement la raison
dans les études théologiques, afin d'approcher toujours de plus près le mystère de Dieu.
En mettant ainsi l'intelligence au service de la foi,
il avait frayé le chemin à la théologie moderne.
On étudie toujours ses grands ouvrages.
---.
vidéo vodeus
abonnement requis et gratuit pour visionner:
cliquer sur l'adresse du lien:
https://vodeus.tv/video/21-avril-saint-anselme-526
À l'origine de ce que Kant nomme l'argument ontologique,
saint Anselme est un des écrivains majeurs de l'Occident médiéval.
Auteur du Monologion et du Proslogion,
il est l'un des fondateurs de la théologie scolastique.
Suivant le principe directeur de la Fides quaerens intellectum – la foi en quête de l'intellect –,
il recherche au sein de l'Église une correspondance entre la foi en Dieu et la raison humaine.
Ses thèses sont commentées par les scolastiques qui lui succèdent,
notamment Abélard et Thomas d'Aquin.
En tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres – ,
adopté en 1442 au concile de Florence.
À partir de ce dogme, il jette les bases de la théorie de la satisfaction
que précisera saint Thomas d'Aquin,
et que Calvin interprétera dans un sens propitiatoire pour fonder sa théologie de la grâce.
En tant qu'archevêque de Canterbury, il impose la réforme grégorienne,
transfère les investitures à Rome
et donne à l'Église d'Angleterre la direction que suivra Thomas Beckett.
------------------
À suivre.
21 avril –
saint Anselme de Cantorbéry (commémoraison)-
né 1033 Aoste dans le Piémont, Italie - 1109 21 avril
à Cantorbéry Angleterre
-docteur de l'Église
-on l'appela le ''docteur Magnifique'' (Doctor magnificus)-
-canonisé en 1494 par le
pape Alexandre VI 214e pape 1492- 1503
-proclamé Docteur de l'Église en 1720 par Clément XI 1700- 1721 243e pape.
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : -Colossiens 1: 24-29; Matthieu 22: 34-40 -
- -au bréviaire - - -Prière de saint Anselme -
- Prière de saint Anselme:
« Mon âme, as-tu trouvé ce que tu cherchais?
Tu cherchais Dieu, et tu as trouvé
qu'il était supérieur à tous les êtres
et tel qu'on ne peut rien penser de meilleur que lui;
qu'il était la vie même, la lumière, la sagesse, la bonté,
l'éternelle béatitude et la bienheureuse éternité;
et qu'il l'était toujours et partout.
Seigneur mon Dieu, toi qui m'as créé et racheté,
réponds au désir de mon âme, en lui déclarant ce qui diffère en toi de ce qu'elle a vu,
afin qu'elle contemple à découvert l'objet de son désir.
Elle s'applique à mieux voir et elle ne voit que ténèbres au-delà de ce qu'elle a vu;
ou plutôt elle ne voit pas de ténèbres, car il n'y en a pas en toi,
mais elle voit qu'elle ne peut voir davantage,
bornée qu'elle est par ses propres ténèbres.
Vraiment, Seigneur, elle est inaccessible, la lumière où tu habites.
Nul autre que toi, vraiment, ne peut pénétrer en cette lumière, et là te contempler à découvert.
C'est pour cela, en vérité, que je ne peux la voir:
elle est trop éclatante pour ma vue.
Et pourtant, tout ce que je vois, c'est grâce à elle que je le distingue,
comme un œil trop fragile voit, grâce au soleil, tout ce qu'il aperçoit,
sans pouvoir cependant regarder le soleil lui-même.
Mon intelligence demeure impuissante devant ta lumière; elle est trop éclatante.
L'œil de mon âme est incapable de la recevoir,
et il ne supporte même pas de rester longtemps fixé sur elle.
Mon regard est blessé par son éclat, dépassé par son étendue;
il se perd dans son immensité et reste confondu devant sa profondeur.
Ô lumière souveraine et inaccessible!
Ô vérité totale et bienheureuse!
Que tu es donc loin de moi,
et pourtant je suis si près de toi
Tu échappes presque entièrement à ma vue, tandis que je suis, moi, tout entier sous ton regard.
En tout lieu rayonne la plénitude de ta présence, et je ne te vois pas.
C'est en toi que j'agis et que j'ai l'existence, pourtant je ne puis atteindre jusqu'à toi.
Tu es en moi, tu es tout alentour de moi,
et je ne puis te percevoir.
Je t'en prie, mon Dieu, fais que je te connaisse,
fais que je t'aime pour que ma joie soit en toi.
Et si je ne le peux pleinement en cette vie,
puissé-je du moins y progresser tous les jours, jusqu'à parvenir à la plénitude.
Qu'en cette vie ta connaissance croisse en moi,
et qu'elle soit achevée au dernier jour;
que grandisse en moi ton amour et qu'il soit parfait dans la vie à venir,
pour que ma joie, déjà grande ici-bas en espérance, soit alors achevée dans la réalité.
Seigneur Dieu, par ton Fils tu nous as donné l'ordre, ou mieux, le conseil, de demander;
et tu as promis que nous serions exaucés,
afin que notre joie soit parfaite.
Je te fais, Seigneur, la prière que tu nous suggères par celui qui est notre Conseiller admirable.
Puissé-je recevoir ce que tu as promis par ta Vérité, pour que ma joie soit parfaite.
Dieu vrai, je te fais cette prière; exauce-moi pour que ma joie soit parfaite.
Que désormais ce soit la méditation de mon esprit et la parole de mes lèvres.
Que ce soit l'amour de mon cœur et le discours de ma bouche,
que ce soit la faim de mon âme, la soif de ma chair et le désir de tout mon être,
jusqu'à ce que j'entre dans la joie du Seigneur,
Dieu unique en trois Personnes, béni pour les siècles. Amen. »
----------.
Anselme connut une jeunesse difficile, qui le disposât à devenir plus tard
un excellent pédagogue !
Né à Aoste en 1033, dans une famille noble, il fut d'abord confié à un maître
dont l'éducation trop sévère déclencha chez lui une crise de conscience grave
qui aurait pu le faire sombrer dans l'égarement.
De surcroît , il y eut mésentente entre son père et lui, ce qui l'amena à quitter le domicile paternel.
Nous sommes vers 1055.
Clerc formé par les bénédictins de l'église d'Aoste,
en rupture avec son père et ses maîtres dès l'âge de quinze ans,
il décide, à la mort de sa mère, vers 1056, de rejoindre l'enseignement d'un écolâtre renommé.
Il quitte Aoste en compagnie d'un condisciple pour la Bourgogne, puis la France.
De là, il gagne, en 1059, Avranches dont dépend la prestigieuse abbaye du Mont-Saint-Michel...
La mort de son père lui fait envisager un retour en Savoie et une vie de patricien.
Par la suite, en 1060, après une hésitation sur sa vocation, il suit le conseil
qu'il a sollicité , de l'archevêque de Rouen, Maurille.
Il renonce à se faire ermite et choisit de devenir moine de la toute nouvelle abbaye du Bec,
préférée à celle qui luji précède, l'abbaye de Cluny.
L'abbaye du Bec possède en effet toutes les traductions
des auteurs de l'Antiquité élaborées par Boèce.
Tout en prenant en charge l'enseignement de la grammaire dispensé à ses condisciples,
il achève son trivium en étudiant la dialectique et la rhétorique sous la direction
du savant prieur Lanfranc, et au côté d'Yves de Chartres.
Il devint l''Abbé à du Bec et contribua à sa célébrité.
Sa bonté, sa patience furent appréciées dans cette communauté.
Anselme d'Aoste,
Anselme du Bec,
Anselme de Cantorbéry,
celui en qui on peut saluer l'initiateur de la pensée médiévale
a porté successivement ces trois noms.
Le premier rappelle sa naissance en Piémont (1033),
le deuxième sa vie monastique en terre normande (1063-1090),
le troisième son épiscopat anglais (1093-1109).
Mais le nom d'Anselme suffit pour désigner parmi les saints
l'une des figures les plus attirantes par son charisme de sympathie,
en même temps qu'un des évêques qui, au long des siècles,
ont lutté avec le plus de courage pour arracher l'Église à l'emprise du pouvoir :
«Dieu, dit ce contemporain du pape Grégoire VII,1073- 1085 157e pape
n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Le nom d'Anselme est surtout celui d'un homme assoiffé de Dieu,
de « l'Être si parfait qu'on ne puisse concevoir rien de meilleur ».
L'enfant qui rêvait de faire l'ascension des plus hautes montagnes
pour trouver Dieu à leur sommet annonçait le moine et l'évêque
dont tout l'effort serait de « chercher à comprendre ce qu'il croit »,
de pénétrer les profondeurs de la sagesse de Dieu (P 1),
non pour satisfaire un appétit démesuré de connaissance,
mais pour découvrir la saveur ineffable de la Vérité :
«Dieu, je t'en prie, fais que je te connaisse, que je t'aime, que je trouve mon bonheur en toi. »
Plusieurs centaines de ses lettres nous ont été conservées.
Adressées à des gens les plus divers, elles témoignent de son influence hors de son cloître.
Une influence qui s'étendit même Outre-Manche (Guillaume le Conquérant régnait alors en Angleterre),
où il prit une part importante à la réforme des monastères.
Puis il fut nommé, contre son gré, archevêque de Cantorbéry.
Il devenait ainsi primat d'Angleterre et premier baron du royaume.
Ces honneurs, cependant, furent contrebalancés par le poids des épreuves.
Il eut à lutter contre les prétentions des rois à gouverner l'Église.
Il connut de ce fait deux fois l'exil, laissant l'exemple d'un évêque courageux
et légitimement intransigeant.
« Le Christ, affirmera-t-il, n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Il mourut en 1109, épuisé par les luttes, et heureusement réconcilié avec les responsables du pouvoir temporel.
Pasteur dont le cœur et l'esprit n'ont jamais séparé
les deux commandements de la charité qui n'ont font qu'un,
Anselme a été un penseur de grande valeur.
Il a contribué à introduire plus systématiquement la raison
dans les études théologiques, afin d'approcher toujours de plus près le mystère de Dieu.
En mettant ainsi l'intelligence au service de la foi,
il avait frayé le chemin à la théologie moderne.
On étudie toujours ses grands ouvrages.
---.
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À l'origine de ce que Kant nomme l'argument ontologique,
- L'argument théologique:
L'argument ontologique est un argument qui vise à prouver l'existence de Dieu.
Il est dit ontologique, car il appuie sa preuve sur la définition de ce qu'est l'être (ontos) de Dieu :
il est dans l'être de Dieu d'exister.
On considère généralement que Boèce (6e siècle) est le premier à avoir proposé
un argument de ce genre, mais c'est sa formulation par Anselme de Cantorbéry
au11e siècle qui rend l'argument célèbre.
À l'époque moderne, la version cartésienne de l'argument a été particulièrement influente,
faisant l'objet de plusieurs critiques qui conduiront à rejeter la valeur des arguments ontologiques en général.
saint Anselme est un des écrivains majeurs de l'Occident médiéval.
Auteur du Monologion et du Proslogion,
il est l'un des fondateurs de la théologie scolastique.
Suivant le principe directeur de la Fides quaerens intellectum – la foi en quête de l'intellect –,
il recherche au sein de l'Église une correspondance entre la foi en Dieu et la raison humaine.
Ses thèses sont commentées par les scolastiques qui lui succèdent,
notamment Abélard et Thomas d'Aquin.
En tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres – ,
adopté en 1442 au concile de Florence.
À partir de ce dogme, il jette les bases de la théorie de la satisfaction
que précisera saint Thomas d'Aquin,
et que Calvin interprétera dans un sens propitiatoire pour fonder sa théologie de la grâce.
En tant qu'archevêque de Canterbury, il impose la réforme grégorienne,
transfère les investitures à Rome
et donne à l'Église d'Angleterre la direction que suivra Thomas Beckett.
------------------
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
23 avril –
saint Georges (commémoraison)-
né 3e siècle - 1109 23 avril
à Mazaca (Kayseri), Nicomédie, Bithynie, Empire romain
Cappadoce, Empire romain -
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : -Apocalypse 12: 10-12; Jean 12: 24-26 -
- -au bréviaire - - -Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges -
---
Ce que nous savons de sûr contraste étonnamment avec sa grande popularité.
Un culte établi ne repose jamais sur RIEN, reconnaissant d'autant plus que, dans le sens inverse,
l'aversion qu'aurait la mentalité populaire contre une figure régnante,
aurait plus d'emprise à faire passer à l'histoire leur mémoire survécue.
Les récits peuvent être embellis, leur authenticité
n'en demeure pas moins éprouvée pour avoir passé concrètement à l'histoire .
Une représentation du XIIe siècle de saint George dans une église du village russe de Staraya Ladoga
Soldat de l'armée romaine, il fut martyrisé au début du 4e siècle,
lors de la persécution de Dioclétien.
Un des traits des événements qui a été surtout retenu par les artistes :
son combat avec le dragon. Georges, comme tous les saints,
a effectivement lutté contre les forces occultes du mal,
symbolisées ici par cet animal fabuleux,
souvent représenté avec des ailes, des griffes et une queue de serpent.
C'est par le sang de l'Agneau et le témoignage de sa parole
qu'il a vaincu cet ennemi du genre humain,
que l'on figure par un dragon (les forces du mal)
Apocalypse 12:
« 10- Et j'entendis une voix clamer dans le ciel :
" Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu,
et la domination à son Christ, puisqu'on a jeté bas l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
11- Mais eux l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole dont ils ont témoigné,
car ils ont méprisé leur vie jusqu'à mourir.
12- Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants.
Malheur à vous, la terre et la mer, car le Diable est descendu chez vous,
frémissant de colère et sachant que ses jours sont comptés. "
13- Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança
à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle.»
ainsi qu'il est dit dans la première lecture.
Mais cette victoire suppose aussi la participation au don
que Jésus a fait de sa propre vie : Amen, amen, je vous le dis :
si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
s'il meurt il donne beaucoup de fruit,
un fruit qui n'est rien d'autre que la victoire sur Satan.
Les faits extraordinaires rapportés dans la passion de saint Georges
ne doivent pas nous faire oublier que cette victoire sur les forces du mal
n'implique pas forcément d'accomplir des prodiges.
Cela est possible dans le banal quotidien, dans des occupations
qui ne donnent pas droit de cité dans la Légende dorée :
nous pouvons, nous aussi, contribuer à terrasser le Dragon
si nous vivons selon l'esprit de l'Évangile...
Saint Georges est patron de l'Angleterre depuis le temps des croisades.
L'actuelle basilique patriarcale de Constantinople a été mise sous son patronage.
---
-Au missel:
Au temps de Pâques l'Église aime à faire mémoire des Martyrs.
En eux le Seigneur Jésus continue à se manifester comme le Témoin fidèle;
en eux le Corps du Christ tout entier revit le mystère pascal de son Chef.
C'est ainsi que saint Georges fut appelé à ''imiter la Passion'' du Seigneur (P 1).
La tradition est unanime à honorer en lui un soldat mis à mort pour la foi.
Son culte est attesté depuis la fin du 4e siècle à Lydda (Lod), près de Tel Aviv.
Mais pourquoi ce culte devait-il gagner si rapidement l'Orient et l'Occident?
C'est là un des secrets de la Providence, qui confie à certains de ses élus,
par-delà la mort, une mission dont l'ampleur est sans commune mesure avec le
souvenir qu'a pu laisser les exploits dans leur vie.
Saint Georges «le Triomphateur », que l'Angleterre choisit pour patron au temps des Croisades,
apparaît parmi les saints comme le soldat qui a endossé l'armure de Dieu (cf. Éphésiens 6 : 13)
pour mener le combat contre les forces du mal.
C'est pourquoi les yeux de l'homme opprimé se sont toujours tournés vers lui avec confiance.
----.
Diaporama: différentes illustrations de saint Georges au cours des siècles:
se servir des flèches aux extrémités pour faire défiler...
https://en.wikipedia.org/wiki/Saint_George#/media/File:Hans_S%C3%BC%C3%9F_von_Kulmbach_(zugeschr.)_-_Heiliger_Georg.jpg
23 avril –
saint Georges (commémoraison)-
né 3e siècle - 1109 23 avril
à Mazaca (Kayseri), Nicomédie, Bithynie, Empire romain
Cappadoce, Empire romain -
-----------------------------------------------------------------------
- Lectures : -Apocalypse 12: 10-12; Jean 12: 24-26 -
- -au bréviaire - - -Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges -
---
- Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges:
« La fête de ce jour, mes bien-aimés, ajoute à notre joie de la gloire pascale;
comme une pierre précieuse incrustée dans de l'or, elle la rehausse
par la beauté de son propre éclat.
Certes, saint Georges a été transféré d'une armée à une autre armée,
puisqu'il a échangé la fonction de tribun militaire, qu'il exerçait sur terre,
pour l'engagement dans l'armée chrétienne.
Et vraiment, comme un courageux soldat,
il commença par distribuer tous ses biens aux pauvres, il rejeta le fardeau des richesses terrestres;
ainsi, libre de ses mouvements, armé à la légère et portant la cuirasse de la foi,
il se plongea au plus fort de la mêlée, en bouillant guerrier du Christ.
De telles paroles nous enseignent à l'évidence qu'on est incapable
de combattre courageusement et utilement pour la foi,
si l'on craint encore de rejeter les ressources terrestres.
Mais saint Georges, embrasé
par le feu du Saint Esprit
et protégé invinciblement
par l'étendard de la croix, s'est attaqué si vaillamment au roi criminel,
qu'il a vaincu, en la personne de ce lieutenant,
le grand chef de tous les criminels,
et qu'il a excité les chœurs des soldats du Christ à combattre avec courage.
L'arbitre suprême et invisible assistait au combat, selon les plans de sa libre volonté,
s'il permettait aux impies de déployer leur violence,
s'il a livré les membres de son martyr aux mains des bourreaux,
il a cependant gardé sous sa protection incessante
l'âme qui se confiait en la citadelle inexpugnable de la foi.
Ce guerrier de l'armée du ciel, frères très chers, ne nous contentons pas de l'admirer:
imitons-le. Dès maintenant, que notre esprit s'élève vers la récompense de la gloire céleste.
Alors, en fixant notre cœur dans la contemplation de celle-ci, nous serons inébranlables,
soit que le monde nous cajole et nous sourie,
soit qu'il fasse entendre les grondements menaçants de ses contradictions.
Selon le précepte de saint Paul, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit,
afin de pouvoir un jour entrer dans ce temple de la béatitude
vers lequel nous portons maintenant l'attention de notre intelligence.
Quelqu'un veut-il s'offrir lui-même à Dieu en sacrifice,
dans le tabernacle du Christ,
qui est l'Église?
Il est nécessaire qu'après s'être purifié dans le bain du baptême,
il revête la parure des diverses vertus, selon qu'il est écrit: Que tes prêtres se revêtent de la justice.
Ainsi, celui qui par le baptême renaît dans le Christ
comme un homme nouveau ne doit pas reprendre les insignes de la mortalité ;
il doit déposer l'homme ancien
pour revêtir l'homme nouveau;
renouvelé par sa recherche d'une conduite pure,
il continuera à vivre dans cette nouveauté.
Ainsi donc, lavés de la crasse du vieux péché et transfigurés par l'éclat de la vie nouvelle,
célébrons dignement le mystère pascal et suivons en vérité l'exemple des bienheureux martyrs. »
Ce que nous savons de sûr contraste étonnamment avec sa grande popularité.
Un culte établi ne repose jamais sur RIEN, reconnaissant d'autant plus que, dans le sens inverse,
l'aversion qu'aurait la mentalité populaire contre une figure régnante,
aurait plus d'emprise à faire passer à l'histoire leur mémoire survécue.
Les récits peuvent être embellis, leur authenticité
n'en demeure pas moins éprouvée pour avoir passé concrètement à l'histoire .
Une représentation du XIIe siècle de saint George dans une église du village russe de Staraya Ladoga
Soldat de l'armée romaine, il fut martyrisé au début du 4e siècle,
lors de la persécution de Dioclétien.
Un des traits des événements qui a été surtout retenu par les artistes :
son combat avec le dragon. Georges, comme tous les saints,
a effectivement lutté contre les forces occultes du mal,
symbolisées ici par cet animal fabuleux,
souvent représenté avec des ailes, des griffes et une queue de serpent.
C'est par le sang de l'Agneau et le témoignage de sa parole
qu'il a vaincu cet ennemi du genre humain,
que l'on figure par un dragon (les forces du mal)
Apocalypse 12:
« 10- Et j'entendis une voix clamer dans le ciel :
" Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu,
et la domination à son Christ, puisqu'on a jeté bas l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
11- Mais eux l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole dont ils ont témoigné,
car ils ont méprisé leur vie jusqu'à mourir.
12- Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants.
Malheur à vous, la terre et la mer, car le Diable est descendu chez vous,
frémissant de colère et sachant que ses jours sont comptés. "
13- Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança
à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle.»
ainsi qu'il est dit dans la première lecture.
Mais cette victoire suppose aussi la participation au don
que Jésus a fait de sa propre vie : Amen, amen, je vous le dis :
si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
s'il meurt il donne beaucoup de fruit,
un fruit qui n'est rien d'autre que la victoire sur Satan.
Les faits extraordinaires rapportés dans la passion de saint Georges
ne doivent pas nous faire oublier que cette victoire sur les forces du mal
n'implique pas forcément d'accomplir des prodiges.
Cela est possible dans le banal quotidien, dans des occupations
qui ne donnent pas droit de cité dans la Légende dorée :
nous pouvons, nous aussi, contribuer à terrasser le Dragon
si nous vivons selon l'esprit de l'Évangile...
Saint Georges est patron de l'Angleterre depuis le temps des croisades.
L'actuelle basilique patriarcale de Constantinople a été mise sous son patronage.
---
-Au missel:
Au temps de Pâques l'Église aime à faire mémoire des Martyrs.
En eux le Seigneur Jésus continue à se manifester comme le Témoin fidèle;
en eux le Corps du Christ tout entier revit le mystère pascal de son Chef.
C'est ainsi que saint Georges fut appelé à ''imiter la Passion'' du Seigneur (P 1).
La tradition est unanime à honorer en lui un soldat mis à mort pour la foi.
Son culte est attesté depuis la fin du 4e siècle à Lydda (Lod), près de Tel Aviv.
Mais pourquoi ce culte devait-il gagner si rapidement l'Orient et l'Occident?
C'est là un des secrets de la Providence, qui confie à certains de ses élus,
par-delà la mort, une mission dont l'ampleur est sans commune mesure avec le
souvenir qu'a pu laisser les exploits dans leur vie.
Saint Georges «le Triomphateur », que l'Angleterre choisit pour patron au temps des Croisades,
apparaît parmi les saints comme le soldat qui a endossé l'armure de Dieu (cf. Éphésiens 6 : 13)
pour mener le combat contre les forces du mal.
C'est pourquoi les yeux de l'homme opprimé se sont toujours tournés vers lui avec confiance.
----.
Diaporama: différentes illustrations de saint Georges au cours des siècles:
se servir des flèches aux extrémités pour faire défiler...
https://en.wikipedia.org/wiki/Saint_George#/media/File:Hans_S%C3%BC%C3%9F_von_Kulmbach_(zugeschr.)_-_Heiliger_Georg.jpg
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
24 avril –
saint Fidèle de Sigmaringen (commémoraison)-
né 1578 1er octobre Allemagne - 1622 24 avril Seewis im Prättigau, en Suisse-
Sigmaringen (Haut Danube)
-canonisé par Benoît XIV en 1743.
------------------------------
- Lectures : -2 Corinthiens 6: 4-10; Jean 17: 20-26 -
- -au bréviaire - - -Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV -
---
---
Marc Rey (Marc Roy), n'entra en religion que tardivement.
Il fut d'abord un excellent juriste dont la charité le fit surnommer l'avocat des pauvres.
C'est seulement à l'âgé de 35 ans qu'il demanda son admission
au couvent des capucins, des frères mineurs de saint François d'Assise.
En religion à sa communauté capucine, reçut le nom de Fidèle.
Le testament qu'il rédigea ... un extrait :
«Afin d'imiter parfaitement mon Sauveur, je vivrai constamment
dans une extrême pauvreté,
dans la chasteté et l'obéissance,
dans les souffrances et les persécutions,
dans une austère pénitence, une grande humilité, une sincère charité...»
Ce que Paul disait avec d'autres mots aux chrétiens de Corinthe dans le passage de sa lettre choisie pour cette fête.
2 Corinthiens 6
^«4 Nous nous recommandons en tout comme des ministres de Dieu :
par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses,
dans les angoisses, 5- sous les coups,
dans les prisons,
dans les désordres,
dans les fatigues,
dans les veilles,
dans les jeûnes ;
6- par la pureté,
par la science,
par la patience,
par la bonté,
par un esprit saint,
par une charité sans feinte,
7- par la parole de vérité,
par la puissance de Dieu ;
par les armes offensives et défensives de la justice ;
8- dans l'honneur et l'ignominie, dans la mauvaise et la bonne réputation ;
tenus pour imposteurs, et pourtant véridiques ;
9- pour gens obscurs, nous pourtant si connus ;
pour gens qui vont mourir, et nous voilà vivants ;
pour gens qu'on châtie, mais sans les mettre à mort ;
10- pour tristes, nous qui sommes toujours joyeux ;
pour pauvres, nous qui faisons tant de riches ;
pour gens qui n'ont rien, nous qui possédons tout.»
Désirait-il réaliser ce programme en restant caché comme simple religieux dans son couvent?
La Providence décide bien souvent autrement que nos perspectives.
Il fut nommé supérieur d'une communauté capucine.
Lui un premier vécut comme le serviteur de tous.
Ses talents d'orateur en firent un prédicateur de première ligne.
Il passait une demi-heure devant le Saint Sacrement avant de monter en chaire.
On l’appelait l’ange de la paix, ou l’avocat des pauvres , tant il savait prêcher par l’érudition et la foi.
Si la prière de Jésus pour l'unité a été choisie comme évangile,
c'est parce que Fidèle de Sigmaringen
chercha avec sollicitude à regrouper les frères séparés.
Il témoigna de cette charité en demandant à Dieu de pardonner
à ceux qui ne professaient pas le même Credo que lui.
Il subira le martyre en clamant la foi catholique, l'universelle foi qui dit bien
que nous partageons une même foi,
celle qui s'exerce par la charité.
Cette prière fut aussi la dernière qu'il prononça.
Il mourut de mort violente le 24 avril1622, en Suisse,
assassiné dans une église, à l'instigation de calvinistes.
Fidèle de Sigmaringen, parce qu'il fut l'une des nombreuses victimes des guerres fratricides de religion,
est l'un des saints que l'on invoque pour qu'il aide les chrétiens
à travailler à ce '' Qu'ils soient un! '' se réalise.
Jean 17:
«20Ce n'est pas pour eux seulement que je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi,
afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. »
---
À suivre.
24 avril –
saint Fidèle de Sigmaringen (commémoraison)-
né 1578 1er octobre Allemagne - 1622 24 avril Seewis im Prättigau, en Suisse-
Sigmaringen (Haut Danube)
-canonisé par Benoît XIV en 1743.
------------------------------
- Lectures : -2 Corinthiens 6: 4-10; Jean 17: 20-26 -
- -au bréviaire - - -Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV -
---
- Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV:
« Il a déployé la plénitude de sa charité en soulageant et en secourant extérieurement son prochain ;
ouvrant à tous les malheureux des bras paternels,
il faisait vivre de véritables troupes de pauvres par les aumônes qu'il recueillait de partout.
Il remédiait à l'abandon des orphelins et des veuves
en leur procurant du secours auprès des puissants et des princes.
Sans relâche il apportait aux prisonniers tout le réconfort, spirituel et corporel, dont il était capable;
il visitait assidûment tous les malades, leur apportait de la joie
et, après les avoir réconciliés avec Dieu, les fortifiait pour le dernier combat.
En ce genre, il n'a jamais moissonné plus de mérites que
lorsque l'armée autrichienne, cantonnée dans les Grisons,
presque tout entière frappée par une épidémie,
s'offrait à la maladie et à la mort comme une proie digne de pitié.
Cet homme de foi, Fidèle par son nom et par sa vie,
se distingua, en même temps que par sa charité, par son ardeur pour défendre la foi.
Il la prêcha inlassablement, et peu de jours avant de la confirmer par son sang,
dans son dernier sermon, il laissa comme son testament en prononçant ces paroles:
« O foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable,
bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ.
Qu'est-ce qui a fait que les saints Apôtres et martyrs ont subi de durs combats
et de cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection?
Qu'est-ce qui a conduit les anciens moines
à dédaigner les plaisirs,
à mépriser les honneurs,
à piétiner les richesses pour mener au désert une vie céleste,
sinon la foi vive?
De nos jours, qu'est-ce qui entraîne les chrétiens
à rejeter la facilité,
à renoncer au confort,
à supporter les épreuves,
à souffrir une vie pénible?
C'est la foi vive, qui agit par la charité.
C'est elle qui a fait abandonner les biens présents par l'espérance des biens futurs
et,
en échange des biens présents,
recevoir les biens du monde a venir.»
---
Marc Rey (Marc Roy), n'entra en religion que tardivement.
Il fut d'abord un excellent juriste dont la charité le fit surnommer l'avocat des pauvres.
C'est seulement à l'âgé de 35 ans qu'il demanda son admission
au couvent des capucins, des frères mineurs de saint François d'Assise.
En religion à sa communauté capucine, reçut le nom de Fidèle.
Le testament qu'il rédigea ... un extrait :
«Afin d'imiter parfaitement mon Sauveur, je vivrai constamment
dans une extrême pauvreté,
dans la chasteté et l'obéissance,
dans les souffrances et les persécutions,
dans une austère pénitence, une grande humilité, une sincère charité...»
Ce que Paul disait avec d'autres mots aux chrétiens de Corinthe dans le passage de sa lettre choisie pour cette fête.
2 Corinthiens 6
^«4 Nous nous recommandons en tout comme des ministres de Dieu :
par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses,
dans les angoisses, 5- sous les coups,
dans les prisons,
dans les désordres,
dans les fatigues,
dans les veilles,
dans les jeûnes ;
6- par la pureté,
par la science,
par la patience,
par la bonté,
par un esprit saint,
par une charité sans feinte,
7- par la parole de vérité,
par la puissance de Dieu ;
par les armes offensives et défensives de la justice ;
8- dans l'honneur et l'ignominie, dans la mauvaise et la bonne réputation ;
tenus pour imposteurs, et pourtant véridiques ;
9- pour gens obscurs, nous pourtant si connus ;
pour gens qui vont mourir, et nous voilà vivants ;
pour gens qu'on châtie, mais sans les mettre à mort ;
10- pour tristes, nous qui sommes toujours joyeux ;
pour pauvres, nous qui faisons tant de riches ;
pour gens qui n'ont rien, nous qui possédons tout.»
Désirait-il réaliser ce programme en restant caché comme simple religieux dans son couvent?
La Providence décide bien souvent autrement que nos perspectives.
Il fut nommé supérieur d'une communauté capucine.
Lui un premier vécut comme le serviteur de tous.
Ses talents d'orateur en firent un prédicateur de première ligne.
Il passait une demi-heure devant le Saint Sacrement avant de monter en chaire.
On l’appelait l’ange de la paix, ou l’avocat des pauvres , tant il savait prêcher par l’érudition et la foi.
Si la prière de Jésus pour l'unité a été choisie comme évangile,
c'est parce que Fidèle de Sigmaringen
chercha avec sollicitude à regrouper les frères séparés.
Il témoigna de cette charité en demandant à Dieu de pardonner
à ceux qui ne professaient pas le même Credo que lui.
Il subira le martyre en clamant la foi catholique, l'universelle foi qui dit bien
que nous partageons une même foi,
celle qui s'exerce par la charité.
Cette prière fut aussi la dernière qu'il prononça.
Il mourut de mort violente le 24 avril1622, en Suisse,
assassiné dans une église, à l'instigation de calvinistes.
Fidèle de Sigmaringen, parce qu'il fut l'une des nombreuses victimes des guerres fratricides de religion,
est l'un des saints que l'on invoque pour qu'il aide les chrétiens
à travailler à ce '' Qu'ils soient un! '' se réalise.
Jean 17:
«20Ce n'est pas pour eux seulement que je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi,
afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. »
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
25 avril –
saint Marc (fête)-
né v 5 peut-être en Galilée ou à Cyrène - v 68 Alexandrie, Égypte
------------------------------
- Lectures : -- 1 Pierre 5 : 5-14; Marc 16 : 23-24 –
- -au bréviaire -1ère lecture de la Lettre aux Éphésiens 4 : 1-16; Bâtir le Corps du Christ dans l’unité.
- -Traité de saint Irénée contre les hérésies. La foi de l’Église. -
---
Marc est l'auteur du second évangile des trois synoptiques.
Choisi pour travailler à l’Évangélisation auprès des Apôtres,
il n’a pas été témoin oculaire des faits qu'il rapporte;
il reçoit son enseignement des Apôtres dont Simon-Pierre de qui il se fait l'interprète.
Écrit sans prétention littéraire, son Évangile reflète bien la personnalité du premier des Apôtres,
comme lui, un homme direct, concret, observateur, à qui rien n'échappe.
Dans les Évangiles on pense qu'il se présente lui-même dans son récit de la Passion,
lorsqu'il nous parle d'un jeune homme attiré par le tumulte causé à l'arrestation de Jésus,
et qui suivait le groupe, peut-être par simple curiosité,
en tout cas qui laisse présagé qu'il y aura une suite par ses engagements qu'on lui reconnaît...
Couvert seulement d'un drap, quand on voulut se saisir de lui, il lâcha le drap et nu il s’enfuira.
Par la suite, le ''curieux'' devint l'un des disciples conquis du Seigneur.
Ici et là il est fait mention de lui dans les autres textes du Nouveau Testament,
dans les Actes des Apôtres surtout,
où il est nommé Jean-Marc. Il possédait une maison à Jérusalem.
Il seconda Paul et Barnabé, mais trop jeune sans doute pour supporter toutes les épreuves inhérentes à la mission,
il les abandonna et retourna à Jérusalem.
Cependant, nous le retournera encore avec saint Paul, car celui-ci le fit demander
par son disciple Timothée
2 Timothée 4: 11«Prends Marc et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère.»
Nous apprenons aussi qu'il collabora avec Pierre.
Dans la première lecture, celui-ci l'appelle affectueusement Marc, mon fils (1Pierre 5: 13).
Par la suite on le reconnaît être à l'origine de la fondation de la première communauté de l'Église d'Alexandrie,
où il est vénéré depuis le 4e siècle. On voit de plus que par la suite, il est honoré au 5e siècle comme martyr.
On suit ses traces: son corps fut amené à Venise en (826) 828 par deux marchands.
Désormais son nom sera lié à celui de cette cité dans son histoire...
Dans l'iconographie traditionnelle, il est symbolisé par un lion
— allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel (1 : 10-14) —
parce qu'il commence son évangile par la prédication
de Jean le Baptiste :
lion dont la voix rugit dans le désert.
Dans l'évangile choisi pour cette fête, Jésus demande à ses disciples
de proclamer partout la Bonne Nouvelle du salut.
Marc l'a fait par l'apostolat de la prédication et par l'écriture.
L’Église adopte l'impact de son inspiration en reconnaissant son œuvre
comme elle se devait de le proclamer en la rendant officiellement choisie
pour figurer parmi les 4 Évangiles universellement autorisés?
Saint Marc est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
----.
À suivre.
25 avril –
saint Marc (fête)-
né v 5 peut-être en Galilée ou à Cyrène - v 68 Alexandrie, Égypte
------------------------------
- Lectures : -- 1 Pierre 5 : 5-14; Marc 16 : 23-24 –
- -au bréviaire -1ère lecture de la Lettre aux Éphésiens 4 : 1-16; Bâtir le Corps du Christ dans l’unité.
- -Traité de saint Irénée contre les hérésies. La foi de l’Église. -
---
Marc est l'auteur du second évangile des trois synoptiques.
Choisi pour travailler à l’Évangélisation auprès des Apôtres,
il n’a pas été témoin oculaire des faits qu'il rapporte;
il reçoit son enseignement des Apôtres dont Simon-Pierre de qui il se fait l'interprète.
Écrit sans prétention littéraire, son Évangile reflète bien la personnalité du premier des Apôtres,
comme lui, un homme direct, concret, observateur, à qui rien n'échappe.
Dans les Évangiles on pense qu'il se présente lui-même dans son récit de la Passion,
lorsqu'il nous parle d'un jeune homme attiré par le tumulte causé à l'arrestation de Jésus,
et qui suivait le groupe, peut-être par simple curiosité,
en tout cas qui laisse présagé qu'il y aura une suite par ses engagements qu'on lui reconnaît...
Couvert seulement d'un drap, quand on voulut se saisir de lui, il lâcha le drap et nu il s’enfuira.
Par la suite, le ''curieux'' devint l'un des disciples conquis du Seigneur.
Ici et là il est fait mention de lui dans les autres textes du Nouveau Testament,
dans les Actes des Apôtres surtout,
où il est nommé Jean-Marc. Il possédait une maison à Jérusalem.
Il seconda Paul et Barnabé, mais trop jeune sans doute pour supporter toutes les épreuves inhérentes à la mission,
il les abandonna et retourna à Jérusalem.
Cependant, nous le retournera encore avec saint Paul, car celui-ci le fit demander
par son disciple Timothée
2 Timothée 4: 11«Prends Marc et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère.»
Nous apprenons aussi qu'il collabora avec Pierre.
Dans la première lecture, celui-ci l'appelle affectueusement Marc, mon fils (1Pierre 5: 13).
Par la suite on le reconnaît être à l'origine de la fondation de la première communauté de l'Église d'Alexandrie,
où il est vénéré depuis le 4e siècle. On voit de plus que par la suite, il est honoré au 5e siècle comme martyr.
On suit ses traces: son corps fut amené à Venise en (826) 828 par deux marchands.
Désormais son nom sera lié à celui de cette cité dans son histoire...
Dans l'iconographie traditionnelle, il est symbolisé par un lion
— allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel (1 : 10-14) —
parce qu'il commence son évangile par la prédication
de Jean le Baptiste :
lion dont la voix rugit dans le désert.
Dans l'évangile choisi pour cette fête, Jésus demande à ses disciples
de proclamer partout la Bonne Nouvelle du salut.
Marc l'a fait par l'apostolat de la prédication et par l'écriture.
L’Église adopte l'impact de son inspiration en reconnaissant son œuvre
comme elle se devait de le proclamer en la rendant officiellement choisie
pour figurer parmi les 4 Évangiles universellement autorisés?
Saint Marc est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
----.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
27 avril –
bienheureux Nicolas Roland (fête)-
né 1642 Baslieux-les-Reims 8 décembre - 1768 Reims 27 avril
---.
-fondateur des sœurs du Saint Enfant Jésus-
-béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
------------------------------
- Lectures : -- –
- -au bréviaire -aucun- - - -
--------------
Nicolas Roland est le Fils de Jean-Baptiste Roland (né 1611-1673),
commissaire de guerre et marchand d'étoffes.
Son parrain fut son oncle, Matthieu Beuvelet.
En 1650, il entra au Collège des Jésuites de Reims situé près de l'église Saint-Maurice
pour se destiner à la prêtrise.
En 1653, il reçoit la tonsure de l'évêque Mgr Pouy à l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames.
Clerc, il entama des études de rhétorique et de théologie.
À la fin de ses premières études, il attendit provisoirement de les compléter
afin de voyager, et en 1660, il compléta à Paris ses études de philosophie et de théologie,
préalablement exigées…
Ce fut très probablement chez les Jésuites, puisqu’il demeura au collège des Bons Amis,
où il devint membre de plusieurs sociétés de piété, faisant montre de l'enthousiasme
et de l'activité qui allaient se refléter durant sa vie tout entière :
l'Association des Amis du jésuite Jean Bagot
et la société de Saint Vincent de Paul.
Il pense un temps devenir jésuite.
Attiré par l'œuvre des missionnaires, il aurait souhaité partir en mission pour le Siam, ce qui n'a pas eu lieu.
Fait diacre en 1664, il fut ordonné prêtre le 3 mars 1665.
En 1666, il habite rue Barbâtre et y mena une vie de pauvreté et de charité.
Il prit contact avec le séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet
où officiait son oncle et s'y forma à la spiritualité d'Adrien Bourdoise,
à celle de Jean-Jacques Olier et prit connaissance du mouvement de rénovation du clergé français.
Il passa quelques mois à l'église Saint-Amand de Rouen,
pour suivre l'enseignement d'Antoine de la Haye. Après cet épisode, sa maison se transforma en une sorte de séminaire où les jeunes gens qui se destinaient à la prêtrise venaient chercher son soutien et son aide.
De toutes les activités apostoliques, c'est l'éducation qui l'attira le plus ;
ce goût fut fortement influencé par la publication des Bans de Charles Démia en 1668.
À Rouen, il fit la connaissance d'un autre défenseur de l'éducation des pauvres, Nicolas Barré.
1621- 1686 fête 21 octobre: bienheureux-
Le 15 octobre 1670, il soutient l'orphelinat fondé à Reims par Marie Varlet.
Il pria Nicolas Barre de lui envoyer deux professeurs issus des "sœurs de la providence",
François Duval et Anne Le Cœur,
avec qui il allait fonder la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus,
consacrée à l'éducation des pauvres et des orphelines.
En 1672, le Père Nicolas rencontra un jeune rémois, Jean-Baptiste de La Salle, - 1651- 1719 fête 7 avril-
dont il sera un temps son directeur de conscience.
Tous deux ils s'encouragèrent pour leur œuvre respective ;
ils correspondirent et se rencontrèrent régulièrement,
Jean-Baptiste de La Salle résidant au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris.
En plus de son œuvre il prit également en charge quelques écoles du voisinage et l'orphelinat.
Le 13 juillet ouvrit la première école dirigée par les sœurs. L'année suivante,
il fit don de tous ses biens à la jeune congrégation
et multiplia les activités en faveur des nécessiteux,
se rendant à Paris pour tenter de faire reconnaître la communauté, en vain.
DIAPORAMA et bande dessinée:
ATTENDRE LE DÉROULEMENT quelques secondes
http://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/vie-de-nicolas-roland/
En mars et avril 1673, il participa à une grande prédication
et à une campagne apostolique avec l'aide des prêtres de l'Oratoire.
Le 19 avril 1678, il fut cloué au lit par de violents maux de tête.
Le 23, il rédigea son testament, dans lequel il exprime son souhait
que l'institut soit pris en charge par Saint Jean-Baptiste de La Salle et Nicolas Rogier.
Il mourut en paix le 27 avril et fut enterré à la chapelle des sœurs le 29, âgé de 36 ans,
laissant inachevé un immense programme apostolique.
À sa suite, Jean-Baptiste de La Salle
fonda la congrégation de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes
pour l'éducation humaniste et chrétienne des pauvres.
Il fut béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
. Une rue à Reims porte actuellement son nom.
----
À suivre
27 avril –
bienheureux Nicolas Roland (fête)-
né 1642 Baslieux-les-Reims 8 décembre - 1768 Reims 27 avril
---.
-fondateur des sœurs du Saint Enfant Jésus-
-béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
------------------------------
- Lectures : -- –
- -au bréviaire -aucun- - - -
--------------
Nicolas Roland est le Fils de Jean-Baptiste Roland (né 1611-1673),
commissaire de guerre et marchand d'étoffes.
Son parrain fut son oncle, Matthieu Beuvelet.
En 1650, il entra au Collège des Jésuites de Reims situé près de l'église Saint-Maurice
pour se destiner à la prêtrise.
En 1653, il reçoit la tonsure de l'évêque Mgr Pouy à l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames.
Clerc, il entama des études de rhétorique et de théologie.
À la fin de ses premières études, il attendit provisoirement de les compléter
afin de voyager, et en 1660, il compléta à Paris ses études de philosophie et de théologie,
préalablement exigées…
Ce fut très probablement chez les Jésuites, puisqu’il demeura au collège des Bons Amis,
où il devint membre de plusieurs sociétés de piété, faisant montre de l'enthousiasme
et de l'activité qui allaient se refléter durant sa vie tout entière :
l'Association des Amis du jésuite Jean Bagot
- Jean Bagot fondateur de la société des Bons Amis:
Jean Bagot né le 9 juillet 1591 à Rennes, mort le 23 août 1664 à Paris,
est un jésuite français. Théologien, il est l'auteur de quelques écrits polémiques.
Il fonde la société des Bons Amis, perçue comme le germe du séminaire des Missions étrangères.
Il est censeur des livres et théologien du général des jésuites,
puis recteur du collège de Clermont,
confesseur du jeune Louis XIV,
et enfin supérieur de la maison professe de Paris.
et la société de Saint Vincent de Paul.
Il pense un temps devenir jésuite.
Attiré par l'œuvre des missionnaires, il aurait souhaité partir en mission pour le Siam, ce qui n'a pas eu lieu.
Fait diacre en 1664, il fut ordonné prêtre le 3 mars 1665.
En 1666, il habite rue Barbâtre et y mena une vie de pauvreté et de charité.
Il prit contact avec le séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet
où officiait son oncle et s'y forma à la spiritualité d'Adrien Bourdoise,
- La vie de monsieur Bourdoise:
à celle de Jean-Jacques Olier et prit connaissance du mouvement de rénovation du clergé français.
Il passa quelques mois à l'église Saint-Amand de Rouen,
pour suivre l'enseignement d'Antoine de la Haye. Après cet épisode, sa maison se transforma en une sorte de séminaire où les jeunes gens qui se destinaient à la prêtrise venaient chercher son soutien et son aide.
De toutes les activités apostoliques, c'est l'éducation qui l'attira le plus ;
ce goût fut fortement influencé par la publication des Bans de Charles Démia en 1668.
À Rouen, il fit la connaissance d'un autre défenseur de l'éducation des pauvres, Nicolas Barré.
1621- 1686 fête 21 octobre: bienheureux-
Le 15 octobre 1670, il soutient l'orphelinat fondé à Reims par Marie Varlet.
Il pria Nicolas Barre de lui envoyer deux professeurs issus des "sœurs de la providence",
François Duval et Anne Le Cœur,
avec qui il allait fonder la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus,
consacrée à l'éducation des pauvres et des orphelines.
En 1672, le Père Nicolas rencontra un jeune rémois, Jean-Baptiste de La Salle, - 1651- 1719 fête 7 avril-
dont il sera un temps son directeur de conscience.
Tous deux ils s'encouragèrent pour leur œuvre respective ;
ils correspondirent et se rencontrèrent régulièrement,
Jean-Baptiste de La Salle résidant au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris.
En plus de son œuvre il prit également en charge quelques écoles du voisinage et l'orphelinat.
Le 13 juillet ouvrit la première école dirigée par les sœurs. L'année suivante,
il fit don de tous ses biens à la jeune congrégation
et multiplia les activités en faveur des nécessiteux,
se rendant à Paris pour tenter de faire reconnaître la communauté, en vain.
DIAPORAMA et bande dessinée:
ATTENDRE LE DÉROULEMENT quelques secondes
http://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/vie-de-nicolas-roland/
En mars et avril 1673, il participa à une grande prédication
et à une campagne apostolique avec l'aide des prêtres de l'Oratoire.
Le 19 avril 1678, il fut cloué au lit par de violents maux de tête.
Le 23, il rédigea son testament, dans lequel il exprime son souhait
que l'institut soit pris en charge par Saint Jean-Baptiste de La Salle et Nicolas Rogier.
Il mourut en paix le 27 avril et fut enterré à la chapelle des sœurs le 29, âgé de 36 ans,
laissant inachevé un immense programme apostolique.
À sa suite, Jean-Baptiste de La Salle
fonda la congrégation de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes
pour l'éducation humaniste et chrétienne des pauvres.
Il fut béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
. Une rue à Reims porte actuellement son nom.
----
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
28 avril –
saint Pierre Chanel (commémoraison)-
né 1803 12 juillet Cuet, Ain - 1841 Reims 28 avril Futuna, Polynésie
---.
-béatifié 17 novembre 1889 par Léon XIII;
-canonisation 12 juin 1954 par Pie XII...
-premier martyr de l'Océanie-
-------------------------------------------
- Lectures : -- 1 Corinthiens 9 : 16-23; Matthieu 28 : 15-20 -– -bréviaire–
- -au bréviaire -aucun- - - --Éloge de saint Pierre Chanel
--------------
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley.
né à la ferme de la Potière à Cuet dans la commune de Montrevel-en-Bresse (Ain).
Il a évangélisé l'île de Futuna, en Polynésie, N.-E. des -iles Fidji dans l'océan Pacifique Sud,
Le 15 juillet 1827, il est ordonné prêtre et exerce d'abord comme vicaire à Ambérieu-en-Bugey puis comme curé à Crozet.
Il enseigne pendant cinq ans au Petit Séminaire de Belley.
Son rêve aurait été de partir en mission aux États-Unis... Mais il exerça
successivement les fonctions de professeur de 6e la première année,
de directeur spirituel,
d'économe
les deux années suivantes, celle de vice-supérieur de la maison des maristes.
Puis curé d'une petite paroisse, il remplira par la suite plusieurs fonctions au petit séminaire.
C'est alors que survint l'appel missionnaire.
C'est en 1831, qu'il entra à la Société de Marie (S. M.)
dont les membres sont prêtres, pères, frères et sœurs maristes,
congrégation cléricale à vœux simples, de droit pontifical, fraîchement fondée fondée en 1822
par Jean-Claude-Marie Colin et officiellement approuvée par Grégoire XVI en 1836.
Le pape François en a souligné les bienfaits l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation,
qu'il souligna comme « grande famille riche de témoins ».
Il en devint l'un des premiers membres de cette jeune communauté.
Dès l'approbation de cette nouvelle société missionnaire,
le pape Grégoire XVI déterminé prévoyait d'envoyer des missionnaires en Océanie
et à confier cette mission à la Société de Marie naissante.
Pierre Chanel se porte volontaire, et, le 24 décembre 1836, il s'embarque au Havre,
sur La Delphine, en compagnie de Mgr Pompallier, vicaire de l'Océanie occidentale,
création récente de Rome (1835) confiée à la Société de Marie,
pour un voyage de dix mois qui les conduisit ainsi à l'île de Futuna.
cliquer sur le lien (VODEUS abonnement requis et gratuit pour visionner...)
https://vodeus.tv/video/pierre-chanel-premier-martyr-doceanie-1856
C'est ainsi que Pierre-Marie Chanel débarqua, le 7 novembre 1837,
avec quelques compagnons, dans l'île de Futuna.
On se représente l'enthousiasme du jeune missionnaire,
répondant enfin généreusement à l'appel que Jésus avait adressé à ses Apôtres avant son départ :
De toutes les nations faites des disciples.
Tout s'annonçait bien pour les nouveaux arrivants en Polynésie.
Le roi les avait accueillis très favorablement.
Au bout de trois ans, le Père Chanel écrivit à un confrère en France :
«Je n'ai point quitté la vallée des larmes en venant aux antipodes :
c'est bien moi qui puis dire : Je suis un serviteur inutile.»
Cependant 'heure de Dieu arrivât.
Des jeunes se laissent d'abord gagner à Jésus-Christ.
Parmi eux se trouve le fils du roi.
Mais voilà que les anciens, les chefs, le roi lui-même commencent
à s'inquiéter du progrès de l'évangélisation.
La mort du Père Chanel est décidée. Des assassins pénètrent dans sa case.
Un coup de massue et un coup de lance n'ont fait que le blesser.
Un ministre, qui fait partie du groupe des agresseurs, l'achève
en lui assénant un coup de machette au crâne ...
Il fallait un martyr. La mort tragique de Pierre Chanel
avait déclenché la conversion en masse de l'île.
Le sacrifice du premier missionnaire catholique de l'Océanie portât ses fruits.
---.
À suivre.
28 avril –
saint Pierre Chanel (commémoraison)-
né 1803 12 juillet Cuet, Ain - 1841 Reims 28 avril Futuna, Polynésie
---.
-béatifié 17 novembre 1889 par Léon XIII;
-canonisation 12 juin 1954 par Pie XII...
-premier martyr de l'Océanie-
-------------------------------------------
- Lectures : -- 1 Corinthiens 9 : 16-23; Matthieu 28 : 15-20 -– -bréviaire–
- -au bréviaire -aucun- - - --Éloge de saint Pierre Chanel
- Éloge de saint Pierre Chanel:
« Pierre Chanel, dès qu'il eut prononcé ses vœux de religion dans la Société de Marie,
fut envoyé sur sa demande aux missions d'Océanie
et débarqua à l'île Futuna, dans l'Océan Pacifique,
où le nom du Christ n'avait pas encore été annoncé.
Le frère qui l'a toujours accompagné raconte ainsi sa vie de missionnaire:
«Brûlé, dans ses travaux, par l'ardeur du soleil, souffrant souvent de la faim,
il rentrait à la maison trempé de sueur, anéanti par la fatigue;
il était pourtant toujours vaillant, alerte et joyeux
comme s'il revenait d'un endroit délicieux;
et cela non pas une fois, mais presque chaque jour.
Il ne refusait jamais rien aux habitants de Futuna, pas même à ceux qui le persécutaient,
les excusant toujours et ne les repoussant jamais, si grossiers et désagréables qu'ils fussent.
Il déployait une douceur incomparable envers tous et de toutes manières, sans aucune exception.
Il n'est donc pas surprenant que les indigènes l'aient appelé
''l'homme au cœur parfait'', lui qui avait dit un jour à un confrère:
Dans une mission aussi difficile, il faut que nous soyons des saints.
Chaque jour, il annonçait le Christ et l'Évangile, mais il recueillait peu de fruits.
Sans se décourager, il poursuivait sa tâche de missionnaire,
à la fois humanitaire et religieuse, en s'appuyant sur l'exemple et les paroles du Christ:
L'un sème, l'autre moissonne.
Il implorait assidûment le secours de la Mère de Dieu, pour qui il avait une grande dévotion.
« Laissons faire la Sainte Vierge, elle saura bien arranger toute chose. »
Sa prédication de la religion chrétienne supprima le culte des mauvais esprits
que les chefs de Futuna favorisaient pour garder le peuple sous leur domination.
C'est pourquoi ils l'assassinèrent très cruellement, en espérant
que la mort de Pierre détruirait les semences de christianisme qu'il avait jetées.
Mais lui-même avait dit, la veille de son martyre:
« Peu importe que je meure, la religion du Christ est assez enracinée
dans cette île pour que ma mort ne la fasse pas disparaître ».
Le sang du martyr bénéficia en premier lieu aux habitants de Futuna
qui, peu d'années après, avaient tous accepté la foi du Christ;
mais aussi aux autres îles d'Océanie,
où existent maintenant de florissantes églises chrétiennes
qui invoquent saint Pierre Chanel comme leur premier martyr. »
--------------
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley.
né à la ferme de la Potière à Cuet dans la commune de Montrevel-en-Bresse (Ain).
Il a évangélisé l'île de Futuna, en Polynésie, N.-E. des -iles Fidji dans l'océan Pacifique Sud,
Le 15 juillet 1827, il est ordonné prêtre et exerce d'abord comme vicaire à Ambérieu-en-Bugey puis comme curé à Crozet.
Il enseigne pendant cinq ans au Petit Séminaire de Belley.
Son rêve aurait été de partir en mission aux États-Unis... Mais il exerça
successivement les fonctions de professeur de 6e la première année,
de directeur spirituel,
d'économe
les deux années suivantes, celle de vice-supérieur de la maison des maristes.
Puis curé d'une petite paroisse, il remplira par la suite plusieurs fonctions au petit séminaire.
C'est alors que survint l'appel missionnaire.
C'est en 1831, qu'il entra à la Société de Marie (S. M.)
dont les membres sont prêtres, pères, frères et sœurs maristes,
congrégation cléricale à vœux simples, de droit pontifical, fraîchement fondée fondée en 1822
par Jean-Claude-Marie Colin et officiellement approuvée par Grégoire XVI en 1836.
Le pape François en a souligné les bienfaits l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation,
qu'il souligna comme « grande famille riche de témoins ».
Il en devint l'un des premiers membres de cette jeune communauté.
Dès l'approbation de cette nouvelle société missionnaire,
le pape Grégoire XVI déterminé prévoyait d'envoyer des missionnaires en Océanie
et à confier cette mission à la Société de Marie naissante.
Pierre Chanel se porte volontaire, et, le 24 décembre 1836, il s'embarque au Havre,
sur La Delphine, en compagnie de Mgr Pompallier, vicaire de l'Océanie occidentale,
création récente de Rome (1835) confiée à la Société de Marie,
pour un voyage de dix mois qui les conduisit ainsi à l'île de Futuna.
cliquer sur le lien (VODEUS abonnement requis et gratuit pour visionner...)
https://vodeus.tv/video/pierre-chanel-premier-martyr-doceanie-1856
C'est ainsi que Pierre-Marie Chanel débarqua, le 7 novembre 1837,
avec quelques compagnons, dans l'île de Futuna.
On se représente l'enthousiasme du jeune missionnaire,
répondant enfin généreusement à l'appel que Jésus avait adressé à ses Apôtres avant son départ :
De toutes les nations faites des disciples.
Tout s'annonçait bien pour les nouveaux arrivants en Polynésie.
Le roi les avait accueillis très favorablement.
Au bout de trois ans, le Père Chanel écrivit à un confrère en France :
«Je n'ai point quitté la vallée des larmes en venant aux antipodes :
c'est bien moi qui puis dire : Je suis un serviteur inutile.»
Cependant 'heure de Dieu arrivât.
Des jeunes se laissent d'abord gagner à Jésus-Christ.
Parmi eux se trouve le fils du roi.
Mais voilà que les anciens, les chefs, le roi lui-même commencent
à s'inquiéter du progrès de l'évangélisation.
La mort du Père Chanel est décidée. Des assassins pénètrent dans sa case.
Un coup de massue et un coup de lance n'ont fait que le blesser.
Un ministre, qui fait partie du groupe des agresseurs, l'achève
en lui assénant un coup de machette au crâne ...
Il fallait un martyr. La mort tragique de Pierre Chanel
avait déclenché la conversion en masse de l'île.
Le sacrifice du premier missionnaire catholique de l'Océanie portât ses fruits.
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 30 Avr 2022 - 11:37, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois d'avril -
29 avril –
sainte Catherine de Sienne (mémoire)-
Stigmatisation de sainte Catherine, Domenico Beccafumi, XVI, Getty museum.
née 1347 à Sienne en Toscane, Italie - 1380 Rome, États pontificaux-
---. Docteur de l’Église
-canonisée 1461 à Rome par le pape Pie II;
-élevé au rand de docteur de l'Église 3 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-sainte Catherine est la seule femme dont l'Église catholique a reconnu les stigmates;
-patronne des communications, déclarée
de Rome (en 1866 par Pie IX),
de l'Italie(en 1939 par Pie XII)
et de l'Europe (en 1999 par Jean-Paul II)-
L'an passé il y avait 36 docteurs de l'Église;
le nombre est passé à 37 le 21 janvier 2022 avec saint Irénée de Lyon (fête 28 juin)
------------------------------
Il y a ainsi actuellement 37 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
_____________________________________________
- Lectures : -- 1 Jean 1: 5-2: 2; Luc 10: 38-42 -–
- -au bréviaire - - - -Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne -
------------
Catherine naquit dans une famille nombreuse, et plutôt modeste.
Très tôt, malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père y était davantage favorable—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Elle n'entra pas tout de suite dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène auparavant dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d' ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches familiaux et des voisins;
mais cette mortification du corps préparait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être même la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On lui attribut le témoignage de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
(Catherine de Sienne escorte le pape Grégoire XI à Rome, le 17 janvier 1377,
fresque anachronique de Giorgio Vasari(1511-1574).
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
cliquer sur le lien.
Vie de sainte Catherine de Sienne
NOTE: tout en haut vous pouvez positionner en marquant le nombre 66
à la sélection des pages pour aller immédiatement à la 1ère partie...
ou 62 pour le prologue et ainsi de suite selon la préférence...
Appréciez!
--------------
--------------
-À suivre
29 avril –
sainte Catherine de Sienne (mémoire)-
Stigmatisation de sainte Catherine, Domenico Beccafumi, XVI, Getty museum.
née 1347 à Sienne en Toscane, Italie - 1380 Rome, États pontificaux-
---. Docteur de l’Église
-canonisée 1461 à Rome par le pape Pie II;
-élevé au rand de docteur de l'Église 3 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-sainte Catherine est la seule femme dont l'Église catholique a reconnu les stigmates;
-patronne des communications, déclarée
de Rome (en 1866 par Pie IX),
de l'Italie(en 1939 par Pie XII)
et de l'Europe (en 1999 par Jean-Paul II)-
L'an passé il y avait 36 docteurs de l'Église;
le nombre est passé à 37 le 21 janvier 2022 avec saint Irénée de Lyon (fête 28 juin)
------------------------------
Il y a ainsi actuellement 37 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
_____________________________________________
- Lectures : -- 1 Jean 1: 5-2: 2; Luc 10: 38-42 -–
- -au bréviaire - - - -Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne -
- Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne:
« Ô Divinité éternelle, ô éternelle Trinité,
par l’union de la divine nature tu as donné
un si grand prix au sang de ton Fils unique !
Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond :
plus j’y cherche et plus je te trouve ;
plus je trouve et plus je te cherche.
Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme,
tu rassasies l’âme de telle sorte qu’elle demeure indigente et affamée,
parce qu’elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière, ô lumière, éternelle Trinité. ~
J’ai goûté et j’ai vu avec la lumière de mon intelligence
et dans ta lumière, éternelle Trinité,
et l’immensité de ton abîme et la beauté de ta créature.
Alors, j’ai vu qu’en me revêtant de toi, je deviendrais ton image,
parce que tu me donnes, Père éternel, quelque chose de ta puissance et de ta sagesse.
Cette sagesse est l’attribut de ton Fils unique.
Quant au Saint Esprit, qui procède de toi, Père, et de ton Fils,
il m’a donné la volonté qui me rend capable d’aimer.
Car toi, éternelle Trinité, tu es le Créateur, et moi la créature ;
aussi ai-je connu, éclairée par toi, dans la nouvelle création
que tu as faite de moi par le sang de ton Fils unique,
que tu as été saisie d’amour pour la beauté de ta créature.
Abîme ! Éternelle Trinité ! Divinité ! Océan profond !
Et que pourrais-tu me donner de plus grand que toi-même ?
Tu es le feu qui brûle toujours et ne s’éteint jamais ;
tu consumes par ton ardeur tout amour égoïste de l’âme.
Tu es le feu qui dissipe toute froideur,
et tu éclaires les esprits de ta lumière,
cette lumière par laquelle tu m’as fait connaître ta vérité. ~
C’est dans la foi, ce miroir de la lumière, que je te connais :
tu es le souverain bien,
bien qui surpasse tout bien,
bien qui donne le bonheur,
bien qui dépasse toute idée et tout jugement ;
beauté au-dessus de toute beauté, sagesse au-dessus de toute sagesse :
car tu es la sagesse elle-même, tu es l’aliment des anges
qui, dans l’ardeur de ton amour, s’est donné aux hommes.
Tu es le vêtement qui couvre ma nudité,
tu nourris les affamés de ta douceur,
car tu es douce, sans nulle amertume, ô éternelle Trinité.
------------
Catherine naquit dans une famille nombreuse, et plutôt modeste.
Très tôt, malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père y était davantage favorable—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Elle n'entra pas tout de suite dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène auparavant dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d' ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches familiaux et des voisins;
mais cette mortification du corps préparait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être même la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On lui attribut le témoignage de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
(Catherine de Sienne escorte le pape Grégoire XI à Rome, le 17 janvier 1377,
fresque anachronique de Giorgio Vasari(1511-1574).
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
cliquer sur le lien.
Vie de sainte Catherine de Sienne
NOTE: tout en haut vous pouvez positionner en marquant le nombre 66
à la sélection des pages pour aller immédiatement à la 1ère partie...
ou 62 pour le prologue et ainsi de suite selon la préférence...
Appréciez!
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-À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-30 avril saint Pie V
(en latin Pius V, en italien Pio V)
( commémoraison )
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
-lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
- -au bréviaire - - - -Commentaire de saint Augustin sur l'Évangile de Jean -
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles.)
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
---
À suivre.
(en latin Pius V, en italien Pio V)
( commémoraison )
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
-lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
- -au bréviaire - - - -Commentaire de saint Augustin sur l'Évangile de Jean -
- Commentaire de saint Augustin sur cette pierre se construit mon Église:
« Outre bien d'autres remèdes que Dieu ne cesse d'offrir au genre humain pour ses misères,
lorsque les temps furent accomplis et que lui-même savait que cela devait se faire,
il envoya son Fils unique, par qui il avait créé l'univers,
afin qu'en demeurant Dieu il devienne homme
et soit le médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ.
Ceux qui croiraient en lui, affranchis de tous leurs péchés par le bain de la nouvelle naissance,
seraient délivrés de la damnation éternelle.
Ils vivraient dans la foi, l'espérance et la charité,
ils chemineraient en ce monde, à travers des tentations pénibles et dangereuses;
mais ils marcheraient, soutenus par les réconforts corporels et spirituels de Dieu,
jusqu'à ce qu'ils le voient, en suivant le chemin que le Christ est pour eux.
Et parce que ceux qui y marchent ne sont pas eux-mêmes indemnes de
ces péchés qui s'infiltrent par suite de la faiblesse de cette vie,
il leur a donné un remède efficace:
l'aumône, qui viendrait en aide à leur prière,
où il leur a enseigné à dire:
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs.
L'Église agit ainsi, par une espérance bienheureuse, en cette vie difficile ;
cette Église que l'Apôtre Pierre, à cause de sa primauté dans l'apostolat,
représentait tout entière en sa personne.
En ce qui le concerne personnellement, il était
un seul homme par nature,
un seul chrétien par grâce
et, par une grâce plus riche,
un seul et même premier Apôtre.
Mais Jésus lui a dit: Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux:
tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.
Alors Pierre signifiait l'Église entière qui, en ce monde,
est secouée par toutes sortes d'épreuves,
comme par des pluies, des inondations, des ouragans,
mais qui ne tombe pas parce qu'elle a été fondée sur la pierre,
d'où l'Apôtre a reçu son nom.
Et si le Seigneur dit: Sur cette pierre je bâtirai mon Église,
c'est parce que Pierre avait dit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Sur cette pierre que tu viens de confesser, dît Jésus, je bâtirai mon Église.
En effet, la pierre, c'était le Christ.
Et sur ce fondement, Pierre à son tour a été bâti.
Les fondements, personne ne peut en poser d'autres que celles qui existent déjà..
ces fondements, c'est Jésus Christ.
Donc l'Église qui est fondée sur le Christ, a reçu de lui, en la personne de Pierre,
les clés du Royaume des cieux,
c'est-à-dire le pouvoir de lier et de délier les péchés.
Cette Église, en aimant et en suivant le Christ, est donc libérée de tout mal.
Mais elle le suit davantage chez ceux qui luttent jusqu'à la mort pour la vérité. »
- La bulle de saint Pie V Quo primo tempore:
Un édict se situe dans un contexte.
Où est-il pour que ceux qui prétendent que saint Pie V avait lancé une forme de liturgie que les traditionnalistes utilisent aujourd'hui contre Vatican II?
La liturgie se faisait avec Pie V plus universellement déclarée afin que l'Église veille à son UNITÉ face au protestantisme qui avait gravement enfreint son autorité telle que fondée par le Christ...
? La perpétuité annoncée se restreint au vivant d'un pontife et tant et aussi longtemps que l'Église maintiendra cette obéissance, comme l'a dit d'ailleurs le pontife de son temps, Pie V qui parle d'obéir à l'Église, ... à Notre obéissance et à celle de la Sainte Église Romaine ...
Il n'a pas prétendu avoir une ascendance sur les règnes après lui?
Et il est bien dit la raison, de ce contexte au temps tel que mentionné,
dixit dans la même bulle...
«abandonner à l’avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens soient-ils»
Cela ne parle pas de l'avenir et le Pontife n'en avait pas l'intention. C'aurait été de s'immiscer dans le pontificat des autres après lui, alors que l'autorité d'un pape se termine à sa mort et est confiée au suivant, et ainsi de suite... Tel est le sens de perpétuité, qui pourra se continuer selon l'authentification renouvelée par chaque pontificat: voilà ce qu'il faut entendre par l'obéissance à l'Église que Pie V proclamait. Et ce fut respecté selon l'autorité désignée à chaque règne. Chaque règne est bien authentifié. L'autorité annoncée par voix universelle se faisait plus accentuée et se devait l'être devant l'essor d'un protestantisme qui avait osé défié l'autorité de l'Église:
et on entend par Église celle concertée et donc en concertation de décisions à faire connaître à l'ensemble de sa juridiction obligée.
L'Église conserve ces décisions tant et aussi longtemps qu'elle les juge appropriées et cela dure bien souvent pendant des siècles. Comme ce fut le cas. Ce missel prévalait sur l'ensemble du monde occidental tel que stipulé. Précisons que la même bulle autorisait des exceptions...
Par exemple:
Si par la bulle Quo primum tempore, le pape rend obligatoire l'utilisation des nouveaux textes pour tous les diocèses de l'Église latine, il mentionnait des exceptions spécifiquement pour les lieux et diocèses où la liturgie eucharistique était célébrée suivant un rite au moins biséculaire.
Entre autres, le rite ambrosien,
le rite mozarabe
le rite cartusien (c'était les monastères des Chartreux)
qui respectèrent avec approbation légalement leur existence reconnue.
AINSI EXPRIMÉE:
Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutume de célébrer la messe ; mais si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage, de l’avis de l’Évêque ou du Prélat, ou de l’ensemble du Chapitre, Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle, elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.
Le pape Pie V rendait obsolète ce qui était ancien pour l'ensemble de tous les diocèses tenus d'observer la même psalmodie et les prières rendues universelles, dans un même ordo comme l'Église l'a toujours fait par la suite... Il faut bien se renseigner. Et le seul but c'est de préserver l'unité dans l'Église acclamée universellement par voix autorisée. Cette universalité ne change pas. Comme il le dit lui-même.
ce qui est convenable et normal puisqu’il sied qu’il n’y ait dans l’Église de Dieu qu’une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe...
Toute autre interprétation désignerait la non reconnaissance de l'Église établie devant être reconnue universellement et acquiescer à son autorité, qui est celle de son temps.
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
- Mettons les choses au clair:
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html
Le Missel romain du Concile Vatican II.
La première édition typique du Missel romain après 1570
qui ne porte plus comme titre Missale romanum ex decreto ss. Concilii Tridentini restitutum
est publiée en 1970 par le pape Paul VI,
qui l'a promulguée par la constitution apostolique Missale romanum du 3 avril 1969 .
Toutefois il DEMEURE ...
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles.)
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
- catéchisme Trente:
- catéchisme de l'Église catholique aujourd'hui inchangé dans sa doctrine:
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
1er mai –
saint Joseph, travailleur ou artisan (commémoraison)-
-
--- En vénérant dans son travail ce témoin protecteur de la sainte Famille,
privilégié de l’Incarnation, l’Église rappelle la dignité du travail de l’homme;
l'homme à qui Dieu a confié la création pour y cultiver le sol et la garder.
Elle propose un modèle pour la sanctification de la vie quotidienne
à l'intérieur de la famille assistée et de tout cadre nourricier-
- Lectures : -- Genèse 1: 26-2: 3 - OU Colossiens 3: 14-24; Matthieu 13: 54-58 -–
- -au bréviaire - - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps. -
---
Une autre page d’histoire : cf en partie avec l'abbé Marcel Driot.
- Le 19 mars, nous célébrons la solennité de saint Joseph.
Aujourd'hui, l'Église l'honore en tant que travailleur manuel.
Les évangiles nous apprennent qu'il exerçait le métier de charpentier.
le charpentier désignait à bien des époques tout travail du bois.
L'origine de cette fête fut instituée par Pie XII en 1955.
On y réfléchit sur cette activité importante de l'homme qu'est le travail.
Nous y sommes aidés par les lectures de cette célébration,
et par les récents et importants documents des papes.
- - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps.
« Par son travail et son génie créateur, l'homme s'est toujours efforcé
de donner un plus large développement à sa vie.
Mais aujourd'hui, aidé surtout par la science et la technique,
il a étendu sa maîtrise sur presque toute la nature et il ne cesse de l'étendre;
grâce notamment à la multiplication des moyens d'échange de toutes sortes entre les nations,
la famille humaine prend conscience d'elle-même et se constitue
peu à peu comme formant une seule communauté au sein de l'univers.
Il en résulte que l'homme se procure désormais par sa propre industrie
des biens qu'autrefois il attendait avant tout de forces supérieures.
Devant cette immense entreprise qui englobe maintenant tout le genre humain,
de nombreuses interrogations s'élèvent parmi les hommes.
Quels sont le sens et la valeur de toute cette activité?
Comment faut-il employer toutes ces richesses?
À quel but tendent ces efforts individuels et collectifs?
L'Église garde le dépôt de la parole divine,
où elle puise les principes de l'ordre religieux et social.
Elle n'a pas toujours, pour autant, une réponse immédiate à chacune de ces questions.
Mais elle désire joindre la lumière de la Révélation
à l'expérience de tous pour éclairer le chemin où l'humanité vient de s'engager.
Pour les croyants, une chose est certaine: considérée en elle-même,
l'activité humaine, individuelle et collective,
ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles,
s'évertuent à améliorer leurs conditions de vie, cet effort répond au dessein de Dieu.
L'homme, en effet, créé à l'image de Dieu, a reçu l'ordre
de soumettre la terre et tout ce qu'elle contient,
de gouverner l'univers avec sainteté et justice.
En reconnaissant Dieu comme le Créateur de toutes choses,
il doit rapporter à Lui son être et l'univers entier,
afin que, par la soumission de toutes choses à l'homme,
le nom de Dieu soit glorifié par toute la terre.
Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes.
Car ces hommes et ces femmes qui, en gagnant leur vie et celle de leur famille,
exercent leurs activités de manière à bien servir la société,
ont le droit de considérer que leur travail développe l'œuvre du Créateur,
qu'il contribue au bien-être de leurs frères,
et que leur savoir-faire personnel collabore à l'accomplissement du plan divin dans l'histoire.
Par conséquent, les chrétiens ne doivent pas penser que
les résultats du génie et du courage de l'homme contredisent la puissance de Dieu,
et que la créature raisonnable se pose en rivale du Créateur.
Au contraire, ils sont persuadés que les victoires de l'humanité
sont un signe de la grandeur divine et l'aboutissement de son mystérieux dessein.
Mais plus le pouvoir de l'homme progresse, plus sa responsabilité, individuelle et collective, s'élargit.
On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde
et ne les incite pas à se désintéresser du bonheur de leurs semblables;
il les oblige beaucoup plus étroitement au devoir d'y travailler. »
----
La vision chrétienne du travail s'enracina d'ailleurs dans celle du premier peuple de Dieu.
Le travail manuel était alors perçu comme abject, et réservé aux esclaves
et aux petites gens asservis à leurs conditions de vie.
Toutefois il était en honneur chez les plus grands maîtres en Israël,
qui possédaient et exerçaient un métier artisanal.
Si le travail est organisé de telle sorte qu'il devient un facteur de déshumanisation,
incompatible de ce fait avec la dignité humaine,
il s'oppose aux vues du Créateur,
qui le veut, au contraire, source de sagesse et d'équilibre.
Mais il faut aller plus loin.
Le texte de la Genèse nous enseigne que l'homme est chargé
de poursuivre l'œuvre créatrice de Dieu.
Genèse 1: 26 2: 3
«26- Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance,
et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux,
toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
27- Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
28- Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la;
dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.
29- Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre,
et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.
30- À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre
et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes et il en fut ainsi.
31- Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
2:1- Ainsi furent achevés le ciel et la terre, avec toute leur armée.
2- Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait
et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait.
3- Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait chômé après tout son ouvrage de création. »
Paul, dans sa lettre aux Colossiens, met le travail en relation avec la charité :
celui qui l'exerce sert la communauté,
et son labeur vient ainsi s'insérer dans la nouvelle création en l'Esprit.
Colossiens 3: 14-24:
«Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !
18- Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19- Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
20- Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur.
21- Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22- Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas, non d'une obéissance tout extérieure
qui cherche à plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître.
23- Quel que soit votre travail,
faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24- sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers.
C'est le Seigneur Christ que vous servez ... »
Joseph a vécu, en servant dans sa tâche, de bon cœur et de toute son âme,
ce que nous comprenons mieux aujourd’hui dans l'Église ;
et l'exercice de son métier n'est pas étranger à sa sainteté.
Par ailleurs, un saint n'est jamais séparé du seul Saint de Dieu,
Jésus-Christ, qui a lui-même exercé cette profession auprès de son père adoptif de la terre.
Le faisant, il a donc sanctifié le labeur de l'homme,
comme il a sanctifié le mariage à Cana,
comme les eaux du Jourdain lors de son baptême
Il a racheté et tout sanctifié nos autres activités que nous luji confions avec assurance.
En instituant cette fête, Pie XII formulait
le souhait qu'elle soit coefficient de paix entre les hommes.
Puisse saint Joseph nous aider à faire de ce souhait une réalité !
---
À suivre.
1er mai –
saint Joseph, travailleur ou artisan (commémoraison)-
-
--- En vénérant dans son travail ce témoin protecteur de la sainte Famille,
privilégié de l’Incarnation, l’Église rappelle la dignité du travail de l’homme;
l'homme à qui Dieu a confié la création pour y cultiver le sol et la garder.
Elle propose un modèle pour la sanctification de la vie quotidienne
à l'intérieur de la famille assistée et de tout cadre nourricier-
- Lectures : -- Genèse 1: 26-2: 3 - OU Colossiens 3: 14-24; Matthieu 13: 54-58 -–
- -au bréviaire - - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps. -
---
Une autre page d’histoire : cf en partie avec l'abbé Marcel Driot.
- Le 19 mars, nous célébrons la solennité de saint Joseph.
Aujourd'hui, l'Église l'honore en tant que travailleur manuel.
Les évangiles nous apprennent qu'il exerçait le métier de charpentier.
le charpentier désignait à bien des époques tout travail du bois.
L'origine de cette fête fut instituée par Pie XII en 1955.
On y réfléchit sur cette activité importante de l'homme qu'est le travail.
Nous y sommes aidés par les lectures de cette célébration,
et par les récents et importants documents des papes.
- - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps.
« Par son travail et son génie créateur, l'homme s'est toujours efforcé
de donner un plus large développement à sa vie.
Mais aujourd'hui, aidé surtout par la science et la technique,
il a étendu sa maîtrise sur presque toute la nature et il ne cesse de l'étendre;
grâce notamment à la multiplication des moyens d'échange de toutes sortes entre les nations,
la famille humaine prend conscience d'elle-même et se constitue
peu à peu comme formant une seule communauté au sein de l'univers.
Il en résulte que l'homme se procure désormais par sa propre industrie
des biens qu'autrefois il attendait avant tout de forces supérieures.
Devant cette immense entreprise qui englobe maintenant tout le genre humain,
de nombreuses interrogations s'élèvent parmi les hommes.
Quels sont le sens et la valeur de toute cette activité?
Comment faut-il employer toutes ces richesses?
À quel but tendent ces efforts individuels et collectifs?
L'Église garde le dépôt de la parole divine,
où elle puise les principes de l'ordre religieux et social.
Elle n'a pas toujours, pour autant, une réponse immédiate à chacune de ces questions.
Mais elle désire joindre la lumière de la Révélation
à l'expérience de tous pour éclairer le chemin où l'humanité vient de s'engager.
Pour les croyants, une chose est certaine: considérée en elle-même,
l'activité humaine, individuelle et collective,
ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles,
s'évertuent à améliorer leurs conditions de vie, cet effort répond au dessein de Dieu.
L'homme, en effet, créé à l'image de Dieu, a reçu l'ordre
de soumettre la terre et tout ce qu'elle contient,
de gouverner l'univers avec sainteté et justice.
En reconnaissant Dieu comme le Créateur de toutes choses,
il doit rapporter à Lui son être et l'univers entier,
afin que, par la soumission de toutes choses à l'homme,
le nom de Dieu soit glorifié par toute la terre.
Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes.
Car ces hommes et ces femmes qui, en gagnant leur vie et celle de leur famille,
exercent leurs activités de manière à bien servir la société,
ont le droit de considérer que leur travail développe l'œuvre du Créateur,
qu'il contribue au bien-être de leurs frères,
et que leur savoir-faire personnel collabore à l'accomplissement du plan divin dans l'histoire.
Par conséquent, les chrétiens ne doivent pas penser que
les résultats du génie et du courage de l'homme contredisent la puissance de Dieu,
et que la créature raisonnable se pose en rivale du Créateur.
Au contraire, ils sont persuadés que les victoires de l'humanité
sont un signe de la grandeur divine et l'aboutissement de son mystérieux dessein.
Mais plus le pouvoir de l'homme progresse, plus sa responsabilité, individuelle et collective, s'élargit.
On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde
et ne les incite pas à se désintéresser du bonheur de leurs semblables;
il les oblige beaucoup plus étroitement au devoir d'y travailler. »
----
La vision chrétienne du travail s'enracina d'ailleurs dans celle du premier peuple de Dieu.
Le travail manuel était alors perçu comme abject, et réservé aux esclaves
et aux petites gens asservis à leurs conditions de vie.
Toutefois il était en honneur chez les plus grands maîtres en Israël,
qui possédaient et exerçaient un métier artisanal.
Si le travail est organisé de telle sorte qu'il devient un facteur de déshumanisation,
incompatible de ce fait avec la dignité humaine,
il s'oppose aux vues du Créateur,
qui le veut, au contraire, source de sagesse et d'équilibre.
Mais il faut aller plus loin.
Le texte de la Genèse nous enseigne que l'homme est chargé
de poursuivre l'œuvre créatrice de Dieu.
Genèse 1: 26 2: 3
«26- Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance,
et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux,
toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
27- Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
28- Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la;
dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.
29- Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre,
et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.
30- À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre
et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes et il en fut ainsi.
31- Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
2:1- Ainsi furent achevés le ciel et la terre, avec toute leur armée.
2- Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait
et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait.
3- Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait chômé après tout son ouvrage de création. »
Paul, dans sa lettre aux Colossiens, met le travail en relation avec la charité :
celui qui l'exerce sert la communauté,
et son labeur vient ainsi s'insérer dans la nouvelle création en l'Esprit.
Colossiens 3: 14-24:
«Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !
18- Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19- Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
20- Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur.
21- Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22- Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas, non d'une obéissance tout extérieure
qui cherche à plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître.
23- Quel que soit votre travail,
faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24- sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers.
C'est le Seigneur Christ que vous servez ... »
Joseph a vécu, en servant dans sa tâche, de bon cœur et de toute son âme,
ce que nous comprenons mieux aujourd’hui dans l'Église ;
et l'exercice de son métier n'est pas étranger à sa sainteté.
Par ailleurs, un saint n'est jamais séparé du seul Saint de Dieu,
Jésus-Christ, qui a lui-même exercé cette profession auprès de son père adoptif de la terre.
Le faisant, il a donc sanctifié le labeur de l'homme,
comme il a sanctifié le mariage à Cana,
comme les eaux du Jourdain lors de son baptême
Il a racheté et tout sanctifié nos autres activités que nous luji confions avec assurance.
En instituant cette fête, Pie XII formulait
le souhait qu'elle soit coefficient de paix entre les hommes.
Puisse saint Joseph nous aider à faire de ce souhait une réalité !
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
2 mai –
saint Athanase d'Alexandrie (mémoire)-
né v 295 - 373
Docteur de l’Église.
- Lectures : -- 1 Jean 5: 1-5; Matthieu 10: 22-25-–
- -au bréviaire - - -Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe
---
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
...
---------------------
voir aussi l'année précédente (2020)
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#466487
et
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#466493------
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni la police,
ni la souffrance.
vidéo vodeus
abonnement requis et gratuit pour visionner:
https://vodeus.tv/video/le-concile-de-nicee-et-larianisme-2619
---
À suivre.
2 mai –
saint Athanase d'Alexandrie (mémoire)-
né v 295 - 373
Docteur de l’Église.
- Lectures : -- 1 Jean 5: 1-5; Matthieu 10: 22-25-–
- -au bréviaire - - -Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe
- Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe:
« Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel,
est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant.
En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence,
car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père.
Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son amour pour nous, et il s'est manifesté à nous. ~
Il a eu pitié de notre race,
Il a eu compassion de notre faiblesse ;
il a condescendu à notre corruption ;
il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ;
il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé,
ni échouer ce que son Père avait accompli en créant les hommes.
Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre.
Car il ne voulait pas seulement être dans un corps, ou seulement se manifester.
S'il avait voulu seulement se manifester, il aurait pu réaliser cette théophanie avec plus de puissance.
Mais non : c'est notre corps qu'il a pris. ~
Dans le sein de la Vierge, il construisit pour lui-même le temple de son corps ;
il en fit son instrument adapté, pour se faire connaître et pour y demeurer.
Après avoir pris parmi nos corps un corps de même espèce,
comme nous sommes tous soumis à la corruption de la mort,
il le livra à la mort pour nous tous, et l'offrit à son père.
Il a fait cela par amour pour les hommes.
Ainsi, puisque tous mourraient en lui, la loi soumettant les hommes à la corruption serait annulée :
en effet, elle déploierait toute sa force contre le corps du Seigneur,
et elle n'aurait plus désormais le pouvoir de frapper ses pareils, les hommes.
Le Verbe rendrait incorruptibles de nouveau les hommes revenus à la corruption ;
il leur communiquerait la vie du fait de sa mort :
par le corps qu'il s'était approprié et par la grâce de la résurrection,
il écarterait la mort loin d'eux, comme une paille consumée par le feu. ~
Le Verbe prit un corps capable de mourir afin que ce corps,
en participant au Verbe qui est au-dessus de tout,
devienne capable de mourir pour tous, reste incorruptible grâce au Verbe qui y demeure,
et enfin délivre de la corruption tous les hommes par la grâce de la résurrection.
Le Verbe offrit donc à la mort le corps qu'il avait pris,
comme un sacrifice et une victime sans aucune tache,
et aussitôt il anéantit la mort en en délivrant tous les hommes ses pareils
par l'offrande de ce corps qui leur ressemble.
Il est juste que le Verbe de Dieu, supérieur à tous, qui offrait son propre temple,
son corps, en rançon pour tous, ait payé notre dette par sa mort.
Uni à tous les hommes par un corps semblable,
il est juste que le Fils incorruptible de Dieu revête tous les hommes d'incorruptibilité,
selon la promesse apportée par sa résurrection.
Car la corruption elle-même, impliquée dans la mort,
n'a plus aucun pouvoir sur les hommes
à cause du Verbe qui demeure parmi eux dans un corps unique. »
---
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
...
---------------------
voir aussi l'année précédente (2020)
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#466487
et
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#466493------
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni la police,
ni la souffrance.
vidéo vodeus
abonnement requis et gratuit pour visionner:
https://vodeus.tv/video/le-concile-de-nicee-et-larianisme-2619
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
3 mai –
saints Philippe et Jacques le Mineur (fête)-
-
- Lectures : -- 1 Corinthiens 15: 1-8; Jean 14: 6-14-–
- -au bréviaire - - -Traité de Tertullien sur la prédication apostolique. -
----
Philippe l'un des Douze; le quatrième pour certains (je dirais le CINQUIÈME) appelé par Jésus.
Comme pour les deux frères fils de Jonas, Pierre et André, il était originaire de Bethsaïde.
On le retrouve à maintes fois dans les Évangiles...
Enthousiaste, il incite Nathanaël à venir rencontrer le Seigneur : Viens et vois, lui dit-il.
Avant l'épisode de la multiplication des pains, Jésus se tourne vers lui:
« Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Au temps dela dernière Pâque,
des Grecs s'adressent à Philippe alors qu'ils sont venus à Jérusalem pour la fête de Pâque juive :
Nous voudrions voir Jésus.
Tous les apôtres étaient déjà connus de la foule comme étant les premiers disciples...
À la dernière Cène :
Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit;
ce qui amena Jésus à semer le début du sens doctrinal essentiel de notre foi
qui sera développé par la suite par l'Église... :
les liens du Fils avec le Père.
Après l'Ascension, on relate le moment où Philippe revient au Cénacle pour prier, avec Marie et les Apôtres.
Par la suite: place à la tradition:
Il aurait évangélisé la région qui se situe à l'emplacement de l'actuelle Turquie.
Nous croyons que c'est là qu'il serait mort, martyr.
L'histoire de Jacques le Mineur , fils d'Alphée le frère de saint Joseph (c'est pourquoi il est dit frère du Seigneur)
(le Mineur pour le distinguer
de Jacques le Majeur , fils de Zébédée, fêté le 25 juillet,
frère de saint Jean que Jésus appelait les fils du tonnerre Marc 3: 17) -
Il a tenu un rôle important dans la communauté primitive de Jérusalem.
L'épître de Jacques est-elle de lui? Elle est dite de Jacques serviteur de Dieu
et du Seigneur Jésus-Christ.
Paul, dans la liste de ceux qu'il nomme avoir vu le Seigneur ressuscité,
mentionne Jacques, sans préciser -1 Corinthiens 15: 7
Il est précisé toutefois dans Galates 1:
« 18- Ensuite, après trois ans, je montai à Jérusalem rendre visite à Céphas
et demeurai auprès de lui quinze jours :
19- je n'ai pas vu d'autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur ... »
Ainsi qu'à quatre autres endroits.
Eusèbe un écrivain des premiers siècles, né 265- 340
a parlé de la sainteté de Jacques:
Consacré à Dieu dans une vie d'ascèse et de prière,
il l'implorait pour le peuple ;
au point tel que
«la peau de ses genoux était devenue calleuse comme celle d'un chameau».
Cette réflexion imagée en dit long sur l'intimité d'un homme avec son Seigneur.
Il serait mort martyr à Jérusalem.
Philippe est inscrit au catalogue des saints séparément dans l'Église orthodoxe au 11 octobre,
et Jacques le Mineur au 9 octobre.
---
Référé en partie du missel:
La tradition veut que, lors de la dédicace de la basilique romaine des Douze-Apôtres,
on ait déposé sous l'autel les reliques des saints Philippe et Jacques (ler mai vers 565).
est une basilique mineure de Rome datant du 6e siècle,
dédiée initialement aux apôtres Jacques le Mineur et Philippe (reliques),
par la suite elle sera dédiée aux Douze. Elle se trouve dans la région de Trevi.
Elle est sous la garde de l'Ordre des franciscains conventuels...
----
À suivre.
3 mai –
saints Philippe et Jacques le Mineur (fête)-
-
- Lectures : -- 1 Corinthiens 15: 1-8; Jean 14: 6-14-–
- -au bréviaire - - -Traité de Tertullien sur la prédication apostolique. -
- Traité de Tertullien sur la prédication apostolique:
Tertullien 160- 220 écrivain de langue latine issu d'une famille berbère romanisée et païenne.
Il se convertit au christianisme à la fin du 2e siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage.
« Le Christ Jésus notre Seigneur, pendant son séjour sur terre,
déclarait lui-même ce qu'il était, ce qu'il avait été,
de quelle volonté du Père il était chargé, quel devoir il prescrivait à l'homme,
soit ouvertement à la foule, soit à part, à ses disciples dont il avait choisi douze
pour vivre à ses côtés et être plus tard les docteurs des nations.
Après la chute de l'un d'eux, il ordonna aux onze autres
au moment de retourner chez son Père, après la résurrection,
d'aller et d'enseigner les nations,
et de les baptiser dans le Père, le Fils et l'Esprit Saint.
Aussitôt donc les Apôtres — ce terme signifie « envoyés » —
choisirent par le sort le douzième apôtre, Matthias, en remplacement de Judas,
selon l'autorité de la prophétie du psaume de David.
Ils reçurent la force promise de l'Esprit Saint, pour faire des miracles et parler en langues.
Ils établirent d'abord en Judée la foi en Jésus Christ
et instituèrent les Églises,
puis ils partirent de par le monde,
et annoncèrent aux nations la même doctrine et la même foi.
Et dans chaque cité ils fondèrent des Églises, auxquelles dès lors les autres Églises
empruntèrent la bouture de la foi et la semence de l'enseignement,
et l'empruntent tous les jours pour devenir elles-mêmes des Églises.
Et par cela, elles aussi sont considérées comme apostoliques,
en tant que rejetons des Églises apostoliques.
Tout doit nécessairement être caractérisé par l'origine.
Voilà pourquoi tant de si grandes Églises ne sont que l'Église primitive dont toutes procèdent.
Elles sont toutes primitives, toutes apostoliques, puisque toutes sont une.
Pour attester cette unité, elles se communiquent la paix,
elles échangent le nom de frères, et se rendent les devoirs de l'hospitalité.
Ces lois n'existent par nulle autre raison que la tradition unique d'un même mystère.
Qu'ont prêché les Apôtres : c'est-à-dire : que leur a révélé le Christ ?
Cela ne doit pas être prouvé autrement que par ces mêmes Églises
que les Apôtres ont
eux-mêmes fondées,
qu'eux-mêmes ils ont instruites,
tant de vive voix, comme on dit,
que plus tard par des lettres.
Le Seigneur avait vraiment dit un jour :
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais vous ne pourriez les supporter maintenant ;
en ajoutant toutefois :
Quand sera venu l'Esprit de vérité, il vous conduira à toute vérité.
Par là-même, il montre qu'ils n'ont rien ignoré,
ceux à qui il avait promis la possession de toute vérité par l'Esprit de vérité.
Et il accomplit sa promesse puisque les Actes des Apôtres attestent la descente de l'Esprit Saint. »
----
Philippe l'un des Douze; le quatrième pour certains (je dirais le CINQUIÈME) appelé par Jésus.
Comme pour les deux frères fils de Jonas, Pierre et André, il était originaire de Bethsaïde.
On le retrouve à maintes fois dans les Évangiles...
Enthousiaste, il incite Nathanaël à venir rencontrer le Seigneur : Viens et vois, lui dit-il.
Avant l'épisode de la multiplication des pains, Jésus se tourne vers lui:
« Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Au temps dela dernière Pâque,
des Grecs s'adressent à Philippe alors qu'ils sont venus à Jérusalem pour la fête de Pâque juive :
Nous voudrions voir Jésus.
Tous les apôtres étaient déjà connus de la foule comme étant les premiers disciples...
À la dernière Cène :
Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit;
ce qui amena Jésus à semer le début du sens doctrinal essentiel de notre foi
qui sera développé par la suite par l'Église... :
les liens du Fils avec le Père.
Après l'Ascension, on relate le moment où Philippe revient au Cénacle pour prier, avec Marie et les Apôtres.
Par la suite: place à la tradition:
Il aurait évangélisé la région qui se situe à l'emplacement de l'actuelle Turquie.
Nous croyons que c'est là qu'il serait mort, martyr.
L'histoire de Jacques le Mineur , fils d'Alphée le frère de saint Joseph (c'est pourquoi il est dit frère du Seigneur)
(le Mineur pour le distinguer
de Jacques le Majeur , fils de Zébédée, fêté le 25 juillet,
frère de saint Jean que Jésus appelait les fils du tonnerre Marc 3: 17) -
Il a tenu un rôle important dans la communauté primitive de Jérusalem.
L'épître de Jacques est-elle de lui? Elle est dite de Jacques serviteur de Dieu
et du Seigneur Jésus-Christ.
Paul, dans la liste de ceux qu'il nomme avoir vu le Seigneur ressuscité,
mentionne Jacques, sans préciser -1 Corinthiens 15: 7
Il est précisé toutefois dans Galates 1:
« 18- Ensuite, après trois ans, je montai à Jérusalem rendre visite à Céphas
et demeurai auprès de lui quinze jours :
19- je n'ai pas vu d'autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur ... »
Ainsi qu'à quatre autres endroits.
Eusèbe un écrivain des premiers siècles, né 265- 340
a parlé de la sainteté de Jacques:
Consacré à Dieu dans une vie d'ascèse et de prière,
il l'implorait pour le peuple ;
au point tel que
«la peau de ses genoux était devenue calleuse comme celle d'un chameau».
Cette réflexion imagée en dit long sur l'intimité d'un homme avec son Seigneur.
Il serait mort martyr à Jérusalem.
Philippe est inscrit au catalogue des saints séparément dans l'Église orthodoxe au 11 octobre,
et Jacques le Mineur au 9 octobre.
---
Référé en partie du missel:
La tradition veut que, lors de la dédicace de la basilique romaine des Douze-Apôtres,
on ait déposé sous l'autel les reliques des saints Philippe et Jacques (ler mai vers 565).
est une basilique mineure de Rome datant du 6e siècle,
dédiée initialement aux apôtres Jacques le Mineur et Philippe (reliques),
par la suite elle sera dédiée aux Douze. Elle se trouve dans la région de Trevi.
Elle est sous la garde de l'Ordre des franciscains conventuels...
----
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 61
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
4 mai –
bienheureuse Marie-Léonie Paradis ( )-
née 12 mai 1840 à L’Acadie1840 - 1912 3 mai, Sherbrooke
Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
-béatifiée 11 septembre 1984, lors du voyage de Jean-Paul II au Québec;
Béatification de Marie-Léonie Paradis en 1984 à Montréal
cliquer sur le lien pour visionner la vidéo:
https://www.facebook.com/watch/?v=1593865997292840
-fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille
-Lecture—-
-– -bréviaire— - aucun - - --. - -
---.
-------------------------------------------------
Pour subvenir aux besoins de sa famille, le père d’Élodie Paradis s’installe
vers 1845 dans le rang de la Tortue, non loin du village de Saint-Philippe-de-Laprairie,
où il loue un moulin désaffecté et y scie du bois, moud du grain et carde de la laine.
Quand Élodie atteint ses neuf ans,
sa mère décide de l’envoyer au pensionnat des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Laprairie (La Prairie).
La même année, son père s’exile en Californie pour y chercher de l’or,
et la famille vit un temps à Napierville,
où Élodie poursuit ses études, mais pour quelques mois seulement :
elle retourne en 1850 au pensionnat de Laprairie.
Ayant appris par un voisin, le jeune Camille Lefebvre,
(voir ce qu'il devînt:
http://www.biographi.ca/fr/bio/lefebvre_camille_12F.html )
l’existence d’une communauté de religieuses au sein de la famille de Sainte-Croix,
Élodie se présente (elle a 14 ans ) au noviciat des Sœurs marianites de Sainte-Croix
à Saint-Laurent, sur l'île de Montréal, le 21 février 1854.
C’est en vain que son père tente de la ramener à la maison à son retour de Californie.
Elle est acceptée comme novice sous le nom de sœur Marie-de-Sainte-Léonie.
En 1856, elle enseigne à Sainte-Scholastique (Mirabel)
puis prononce ses vœux le 22 août 1857.
Elle sera ensuite enseignante, surveillante et secrétaire
de la supérieure à Varennes, Saint-Laurent et Saint-Martin (Laval).
En 1862, elle est envoyée à New York,
où les marianites dirigent
un orphelinat,
un ouvroir
et une école pour les enfants pauvres de la paroisse St Vincent de Paul.
Huit ans plus tard, elle se joint à la branche américaine
des Sœurs marianites de Sainte-Croix
et va en Indiana pour enseigner le français
et les travaux à l’aiguille aux sœurs qui se destinent à l’enseignement.
Après un court séjour au Michigan, sœur Marie-Léonie est appelée
en 1874 à diriger un groupe de novices et de postulantes
au collège Saint-Joseph de Memramcook, au Nouveau-Brunswick.
Ce collège, fondé en 1864 par son compatriote Camille Lefebvre,
a besoin de recrues pour les « soins de l’économie domestique
et de la bonne tenue du département culinaire » de cette maison.
C’est là qu’Élodie Paradis pourra répondre à ce
qu’elle estime être sa vocation dans la conjoncture du moment :
auxiliaire et collaboratrice des pères de Sainte-Croix
dans l’œuvre d’éducation auprès des jeunes Acadiens.
La situation matérielle précaire du collège
à cause d’un manque de personnel de soutien essentiel à sa bonne marche,
mais aussi le faible niveau d’instruction des Acadiens
et l’absence d’établissements pour accueillir les filles aspirant à la vie religieuse,
vont confirmer sœur Marie-Léonie dans son projet.
Le 26 août 1877, 14 Acadiennes accueillies dans l’ouvroir qu’elle dirige endossent un habit particulier ;
en 1880, le chapitre général des pères de Sainte-Croix accepte l’idée
d’une nouvelle fondation pour les besoins des collèges,
l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.
De l’avis d’Alfred-Valère Roy, successeur du Père Camille Lefebvre,
l’action de ce dernier et de la fondatrice a contribué
« à sauver la nationalité acadienne
menacée et vouée à l’anglification »
aussi bien par les Irlandais catholiques que par les protestants.
Nommée supérieure de la nouvelle communauté, mère Marie-Léonie
tente à maintes reprises d’obtenir de l’évêque de Saint-Jean,
au Nouveau-Brunswick, Mgr John Sweeny,
( voir sa biographie:
http://www.biographi.ca/fr/bio/sweeny_john_13F.html )
l’approbation de sa famille religieuse, mais en vain.
En 1895, elle rencontre l’évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque,
( voir sa biographie:
http://www.biographi.ca/fr/bio/la_rocque_paul_15F.html ) )
en quête de personnel domestique pour son séminaire ;
celui-ci accepte de recevoir dans son diocèse la maison mère
et le noviciat des Petites Sœurs et de leur accorder son approbation.
Après 21 ans passés en Acadie, la fondatrice et son œuvre s’installent
le 5 octobre 1895 au 10 de la rue Peel à Sherbrooke.
Le 26 janvier 1896, l’évêque accorde l’approbation canonique,
qui consacre la reconnaissance de l’institut par l’Église.
Mère Marie-Léonie s’applique dès lors à donner une règle de vie à son institut
et à développer chez les sœurs un esprit
empreint de simplicité souriante,
de générosité
et de fraternité.
Cette générosité rayonne jusqu’à l’étranger et est symbolisée par l’adoption d’une petite fille kabyle.
« Elle était toute de cœur », dira Mgr Larocque de mère Marie-Léonie.
Après avoir assuré la formation intellectuelle des sœurs illettrées,
elle poursuit leur formation humaine et spirituelle
dans sa correspondance avec elles après leur départ de Sherbrooke.
Mère Marie-Léonie meurt le 3 mai 1912 à la veille de ses 72 ans.
Au cours de sa vie, elle a présidé à 38 fondations
au Québec,
au Nouveau-Brunswick,
en Ontario
et aux États-Unis,
la plupart dans les collèges, quelques-unes dans les évêchés.
Au moment de sa mort, l’institut compte quelque 635 membres.
Élodie Paradis a été béatifiée à Montréal le 11 septembre 1984,
dans le cadre de la visite du pape Jean-Paul II au Canada.
L’Église a ainsi voulu reconnaître « une femme d’avant-garde »,
qui avait su répondre aux besoins de son époque
en fondant le premier institut destiné à assister les prêtres dans leur œuvre d’éducation.
Sans cette aide, certains collèges n’auraient pu survivre
car ils n’avaient pas les moyens d’engager du personnel laïque rémunéré.
..................................................
consultation bibliographique
dictionnaire biographique du Canada.
http://www.biographi.ca/fr/
-Eugène Nadeau, Mère Léonie - Fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, Éd. Fides, Montréal, 1950.
Marie-Gabriel Perras, Message de Mère Marie-Léonie au clergé, à ses filles, à son peuple... 1953.
Les archives du Centre Marie-Léonie Paradis-
---
À suivre.
4 mai –
bienheureuse Marie-Léonie Paradis ( )-
née 12 mai 1840 à L’Acadie1840 - 1912 3 mai, Sherbrooke
Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
-béatifiée 11 septembre 1984, lors du voyage de Jean-Paul II au Québec;
Béatification de Marie-Léonie Paradis en 1984 à Montréal
cliquer sur le lien pour visionner la vidéo:
https://www.facebook.com/watch/?v=1593865997292840
-fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille
-Lecture—-
-– -bréviaire— - aucun - - --. - -
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-------------------------------------------------
Pour subvenir aux besoins de sa famille, le père d’Élodie Paradis s’installe
vers 1845 dans le rang de la Tortue, non loin du village de Saint-Philippe-de-Laprairie,
où il loue un moulin désaffecté et y scie du bois, moud du grain et carde de la laine.
Quand Élodie atteint ses neuf ans,
sa mère décide de l’envoyer au pensionnat des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Laprairie (La Prairie).
La même année, son père s’exile en Californie pour y chercher de l’or,
et la famille vit un temps à Napierville,
où Élodie poursuit ses études, mais pour quelques mois seulement :
elle retourne en 1850 au pensionnat de Laprairie.
Ayant appris par un voisin, le jeune Camille Lefebvre,
(voir ce qu'il devînt:
http://www.biographi.ca/fr/bio/lefebvre_camille_12F.html )
l’existence d’une communauté de religieuses au sein de la famille de Sainte-Croix,
Élodie se présente (elle a 14 ans ) au noviciat des Sœurs marianites de Sainte-Croix
à Saint-Laurent, sur l'île de Montréal, le 21 février 1854.
C’est en vain que son père tente de la ramener à la maison à son retour de Californie.
Elle est acceptée comme novice sous le nom de sœur Marie-de-Sainte-Léonie.
En 1856, elle enseigne à Sainte-Scholastique (Mirabel)
puis prononce ses vœux le 22 août 1857.
Elle sera ensuite enseignante, surveillante et secrétaire
de la supérieure à Varennes, Saint-Laurent et Saint-Martin (Laval).
En 1862, elle est envoyée à New York,
où les marianites dirigent
un orphelinat,
un ouvroir
et une école pour les enfants pauvres de la paroisse St Vincent de Paul.
Huit ans plus tard, elle se joint à la branche américaine
des Sœurs marianites de Sainte-Croix
et va en Indiana pour enseigner le français
et les travaux à l’aiguille aux sœurs qui se destinent à l’enseignement.
Après un court séjour au Michigan, sœur Marie-Léonie est appelée
en 1874 à diriger un groupe de novices et de postulantes
au collège Saint-Joseph de Memramcook, au Nouveau-Brunswick.
Ce collège, fondé en 1864 par son compatriote Camille Lefebvre,
a besoin de recrues pour les « soins de l’économie domestique
et de la bonne tenue du département culinaire » de cette maison.
C’est là qu’Élodie Paradis pourra répondre à ce
qu’elle estime être sa vocation dans la conjoncture du moment :
auxiliaire et collaboratrice des pères de Sainte-Croix
dans l’œuvre d’éducation auprès des jeunes Acadiens.
La situation matérielle précaire du collège
à cause d’un manque de personnel de soutien essentiel à sa bonne marche,
mais aussi le faible niveau d’instruction des Acadiens
et l’absence d’établissements pour accueillir les filles aspirant à la vie religieuse,
vont confirmer sœur Marie-Léonie dans son projet.
Le 26 août 1877, 14 Acadiennes accueillies dans l’ouvroir qu’elle dirige endossent un habit particulier ;
en 1880, le chapitre général des pères de Sainte-Croix accepte l’idée
d’une nouvelle fondation pour les besoins des collèges,
l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.
De l’avis d’Alfred-Valère Roy, successeur du Père Camille Lefebvre,
l’action de ce dernier et de la fondatrice a contribué
« à sauver la nationalité acadienne
menacée et vouée à l’anglification »
aussi bien par les Irlandais catholiques que par les protestants.
Nommée supérieure de la nouvelle communauté, mère Marie-Léonie
tente à maintes reprises d’obtenir de l’évêque de Saint-Jean,
au Nouveau-Brunswick, Mgr John Sweeny,
( voir sa biographie:
http://www.biographi.ca/fr/bio/sweeny_john_13F.html )
l’approbation de sa famille religieuse, mais en vain.
En 1895, elle rencontre l’évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque,
( voir sa biographie:
http://www.biographi.ca/fr/bio/la_rocque_paul_15F.html ) )
en quête de personnel domestique pour son séminaire ;
celui-ci accepte de recevoir dans son diocèse la maison mère
et le noviciat des Petites Sœurs et de leur accorder son approbation.
Après 21 ans passés en Acadie, la fondatrice et son œuvre s’installent
le 5 octobre 1895 au 10 de la rue Peel à Sherbrooke.
Le 26 janvier 1896, l’évêque accorde l’approbation canonique,
qui consacre la reconnaissance de l’institut par l’Église.
Mère Marie-Léonie s’applique dès lors à donner une règle de vie à son institut
et à développer chez les sœurs un esprit
empreint de simplicité souriante,
de générosité
et de fraternité.
Cette générosité rayonne jusqu’à l’étranger et est symbolisée par l’adoption d’une petite fille kabyle.
« Elle était toute de cœur », dira Mgr Larocque de mère Marie-Léonie.
Après avoir assuré la formation intellectuelle des sœurs illettrées,
elle poursuit leur formation humaine et spirituelle
dans sa correspondance avec elles après leur départ de Sherbrooke.
Mère Marie-Léonie meurt le 3 mai 1912 à la veille de ses 72 ans.
Au cours de sa vie, elle a présidé à 38 fondations
au Québec,
au Nouveau-Brunswick,
en Ontario
et aux États-Unis,
la plupart dans les collèges, quelques-unes dans les évêchés.
Au moment de sa mort, l’institut compte quelque 635 membres.
Élodie Paradis a été béatifiée à Montréal le 11 septembre 1984,
dans le cadre de la visite du pape Jean-Paul II au Canada.
L’Église a ainsi voulu reconnaître « une femme d’avant-garde »,
qui avait su répondre aux besoins de son époque
en fondant le premier institut destiné à assister les prêtres dans leur œuvre d’éducation.
Sans cette aide, certains collèges n’auraient pu survivre
car ils n’avaient pas les moyens d’engager du personnel laïque rémunéré.
..................................................
consultation bibliographique
dictionnaire biographique du Canada.
http://www.biographi.ca/fr/
-Eugène Nadeau, Mère Léonie - Fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, Éd. Fides, Montréal, 1950.
Marie-Gabriel Perras, Message de Mère Marie-Léonie au clergé, à ses filles, à son peuple... 1953.
Les archives du Centre Marie-Léonie Paradis-
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
Pour les 5 et 6 mai: voir l'an passé
7 mai – sainte Flavie Domitille
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée - de Peter Paul Rubens (1577–1640)
- née ? ------martyre v 98 -
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
... À tout chercheur s'intéressant aux anciens martyrs de la Ville éternelle-
Appréciez!
https://www.aasm.ch/pages/echos/ESM062018.pdf
AUSSI
https://books.google.ca/books?id=OaFfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le nom de Flavie Domitille a longtemps été jumelée
aux noms d'autres martyrs des premiers siècles,
comme
Nérée et Achillée,
ces deux saints maintenant fêtés seuls le 12 mai
(avec des dates approximatives dans certaines biographies...
Au fond c'est sans importance ne retenant que l'offrande de leur vie) .
Ces derniers auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques et valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même semble-t-il.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu avec un vœu perpétuel de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
éprouvant une grande déception, furieux de sa décision la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles :
on les brûla vives.
---
À suivre.
Pour les 5 et 6 mai: voir l'an passé
7 mai – sainte Flavie Domitille
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée - de Peter Paul Rubens (1577–1640)
- née ? ------martyre v 98 -
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
... À tout chercheur s'intéressant aux anciens martyrs de la Ville éternelle-
Appréciez!
https://www.aasm.ch/pages/echos/ESM062018.pdf
AUSSI
https://books.google.ca/books?id=OaFfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le nom de Flavie Domitille a longtemps été jumelée
aux noms d'autres martyrs des premiers siècles,
comme
Nérée et Achillée,
ces deux saints maintenant fêtés seuls le 12 mai
(avec des dates approximatives dans certaines biographies...
Au fond c'est sans importance ne retenant que l'offrande de leur vie) .
Ces derniers auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques et valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même semble-t-il.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu avec un vœu perpétuel de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
éprouvant une grande déception, furieux de sa décision la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles :
on les brûla vives.
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
8 mai 1945 :
La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie
et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe
marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.
Ce jour est appelé par les anglophones le Victory in Europe Day
ou V-E Day pour « Jour de la Victoire en Europe » ;
le mot Europe est ajouté par les Américains
pour le différencier du Victory over Japan Day ou V-J Day
qui correspond au 2 septembre 1945,
jour de la signature de la capitulation du Japon ;
pour mémoire les pertes humaines
pendant la Seconde Guerre mondiale
ont été de l’ordre de 60 millions de morts.
--------------
-KTO
découvrez leur histoire, à travers
de très nombreux et poignants témoignages,
d'émouvantes images d'archives
ainsi que d'inoubliables séquences tournées
au sein même de lieux de mémoire exceptionnels.
Un magnifique message d'espoir.
Puis
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
cf https://www.ktotv.com/page/pretre-guerre-mondiale
La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie
et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe
marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.
Ce jour est appelé par les anglophones le Victory in Europe Day
ou V-E Day pour « Jour de la Victoire en Europe » ;
le mot Europe est ajouté par les Américains
pour le différencier du Victory over Japan Day ou V-J Day
qui correspond au 2 septembre 1945,
jour de la signature de la capitulation du Japon ;
pour mémoire les pertes humaines
pendant la Seconde Guerre mondiale
ont été de l’ordre de 60 millions de morts.
--------------
-KTO
En ce 8 mai, découvrez deux documentaires inédits
sur ces prêtres et religieux
qui ont resisté face à la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.
Dans le film documentaire "La Foi jusqu'au Sacrifice", découvrez leur histoire, à travers
de très nombreux et poignants témoignages,
d'émouvantes images d'archives
ainsi que d'inoubliables séquences tournées
au sein même de lieux de mémoire exceptionnels.
Un magnifique message d'espoir.
Dans "Block 26, 8 mois à Dachau",
le père Gérard Pierré témoigne de son quotidien de prêtre à Dachau.
Enfermé avec plusieurs autres frères prêtres dans cet enfer concentrationnaire,
il raconte comment ils ont tenté de maintenir intacte
leur vie spirituelle et sacerdotale, unis aux souffrances des déportés.
A l'occasion de la commémoration
de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945
La Foi jusqu'au sacrifice
Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.
Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie. Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d'avoir vécu et font l'objet d'un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d'émouvantes images d'archives ainsi que d'inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d'espoir.
Puis
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
Production Crescendo Media Films (2020), 52 min.
De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.
cf https://www.ktotv.com/page/pretre-guerre-mondiale
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
9 mai –
Camille de Soyécourt ()-
Mère Camille, appelée aussi
Mère Camille de l'Enfant-Jésus
de l’Ordre des Carmes déchaux
née 1757, 25 juin Paris - - 1849. 9 mai. Paris
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Mère Thérèse-Camille de l'Enfant-Jésus, était une carmélite dont son amour héroïque
passe à l'histoire de l'Église par son zèle pour la gloire de Dieu et son grand amour et intercessions pour l'Église.
comme certains visages qui se démarquent au sein de l'immense cortège des carmélites arrachées à leurs cloîtres.
Dans le contexte de la Révolution française, parmi les plus célèbres, nous retrouvons
sans nul doute la Mère Thérèse-Camille de l'Enfant Jésus,
professe du monastère parisien de la rue de Grenelle.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
On peut affirmer qu'elle est l'''âme de la Restauration du Carmel français''...
-sources: entre autres
Restauration des Carmels de France au XIXe siècle-
https://www.carmel.asso.fr/Revolution-et-persecutions-religieuses-18e-19e-siecles.html
biographie cliquer sur ce lien:
https://books.google.ca/books?id=NG4dBzojnMAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Appréciez!
CANEVAS-résumé-
Camille de Soyécourto: prit le nom de religion Camille de l'Enfant-Jésus .
Elle devînt la restauratrice de l'Ordre du Carmel en France à partir de 1796.
Elle était la fille du marquis de Soyécourt.
Camille fut placée encore enfant chez les religieuses de la Visitation.
À 16 ans, elle décide de se faire religieuse mais ses parents s'y opposent
car ils désirent la marier prestigieusement...
Elle resta ferme dans son désir de se consacrer à la vocation religieuse
et attendit la majorité alors à 25 ans pour entrer au Carmel.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Elles s'installent en petit groupe dans des appartements et poursuivent leur vie conventuelle.
Plusieurs sont arrêtées, dont sœur Thérèse-Camille, qui, à la suite d'une incarcération, sera libérée.
Après un temps de va et vient , elle revint à Paris pour fonder une communauté religieuse clandestine.
En 1796, toute sa famille avait péri durant la Révolution,
et elle hérite des biens familiaux et commence à financer différentes actions
de soutien au clergé et aux religieuses sortant de prison ou dans la misère.
En 1797, elle rachète le Couvent des Carmes et y installe son « couvent clandestin »,
qui va devenir ''la plaque tournante de tout le carmel français''.
Pour avoir soutenu le pape Pie VII et les « cardinaux noirs »,
mère Camille est exilée à Guise par Napoléon 1er de 1811 à 1813.
De retour à Paris, elle poursuit son action
de restauration du Carmel
et
de soutien au clergé, comme aux autres communautés religieuses.
En 1845, elle vend le couvent des Carmes à l'archevêque de Paris
(pour y faire une École de hautes études ecclésiastiques),
et s' installe avec ses religieuses dans un nouveau couvent établi spécialement pour elles.
Elle décède le 9 mai 1849 à l'âge de 91 ans. Son procès en béatification a été ouvert en 1938.
---
À suivre.
9 mai –
Camille de Soyécourt ()-
Mère Camille, appelée aussi
Mère Camille de l'Enfant-Jésus
de l’Ordre des Carmes déchaux
née 1757, 25 juin Paris - - 1849. 9 mai. Paris
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Mère Thérèse-Camille de l'Enfant-Jésus, était une carmélite dont son amour héroïque
passe à l'histoire de l'Église par son zèle pour la gloire de Dieu et son grand amour et intercessions pour l'Église.
comme certains visages qui se démarquent au sein de l'immense cortège des carmélites arrachées à leurs cloîtres.
Dans le contexte de la Révolution française, parmi les plus célèbres, nous retrouvons
sans nul doute la Mère Thérèse-Camille de l'Enfant Jésus,
professe du monastère parisien de la rue de Grenelle.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
On peut affirmer qu'elle est l'''âme de la Restauration du Carmel français''...
-sources: entre autres
Restauration des Carmels de France au XIXe siècle-
https://www.carmel.asso.fr/Revolution-et-persecutions-religieuses-18e-19e-siecles.html
biographie cliquer sur ce lien:
https://books.google.ca/books?id=NG4dBzojnMAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Appréciez!
CANEVAS-résumé-
Camille de Soyécourto: prit le nom de religion Camille de l'Enfant-Jésus .
Elle devînt la restauratrice de l'Ordre du Carmel en France à partir de 1796.
Elle était la fille du marquis de Soyécourt.
- La noble famille de Soyécourt:
La Maison de Soyécourt ou encore Saucourt est une ancienne famille noble de Picardie
dont l'essentiel des possessions était situé dans le Santerre où se trouvait la seigneurie de Soyécourt.
Née au 11e siècle elle disparut en 1794.
Camille fut placée encore enfant chez les religieuses de la Visitation.
À 16 ans, elle décide de se faire religieuse mais ses parents s'y opposent
car ils désirent la marier prestigieusement...
Elle resta ferme dans son désir de se consacrer à la vocation religieuse
et attendit la majorité alors à 25 ans pour entrer au Carmel.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Elles s'installent en petit groupe dans des appartements et poursuivent leur vie conventuelle.
Plusieurs sont arrêtées, dont sœur Thérèse-Camille, qui, à la suite d'une incarcération, sera libérée.
Après un temps de va et vient , elle revint à Paris pour fonder une communauté religieuse clandestine.
En 1796, toute sa famille avait péri durant la Révolution,
et elle hérite des biens familiaux et commence à financer différentes actions
de soutien au clergé et aux religieuses sortant de prison ou dans la misère.
En 1797, elle rachète le Couvent des Carmes et y installe son « couvent clandestin »,
qui va devenir ''la plaque tournante de tout le carmel français''.
Pour avoir soutenu le pape Pie VII et les « cardinaux noirs »,
- Les cardinaux ''noirs'':
L’histoire désigne sou s le n om de Cardinaux noirs les membres d u Sacré Collège qui ,
par scrupule de conscience et par respect des lois ecclésiastiques , s’abstinrent , le 2 avril
1810, d’assister à la cérémonie religieuse du
mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise .
Dans sa colère , l'empereur exila ces 13 Prélats, confisqua leurs biens , saisit leurs revenus , supprima leurs traitements , et leur interdit de porter les marques de la dignité cardinalice . Des vêtements noirs , au lieu de la soutane , un chapeau de la barrette et des bas rouges tels sont l’origine et le motif de cette appellation .
PLUS d'information:
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file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/NapoleonEtlesCardinauxNoirs_10392193.pdf
Lien direct:
les cardinaux noirs (1810-1814) / par M. Geoffroy de Grandmaison Geoffroy de Grandmaison
https://books.google.ca/books?id=fE5EAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
mère Camille est exilée à Guise par Napoléon 1er de 1811 à 1813.
De retour à Paris, elle poursuit son action
de restauration du Carmel
et
de soutien au clergé, comme aux autres communautés religieuses.
En 1845, elle vend le couvent des Carmes à l'archevêque de Paris
(pour y faire une École de hautes études ecclésiastiques),
et s' installe avec ses religieuses dans un nouveau couvent établi spécialement pour elles.
Elle décède le 9 mai 1849 à l'âge de 91 ans. Son procès en béatification a été ouvert en 1938.
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
10 mai –
saint Jean d'Avila ( )-
né 1499 6 janvier Espagne - 1569 10 mai Espagne
-docteur de l'Église : proclamé le 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI;
-béatifié 4 avril 1894 à Rome par le pape Léon XIII;
-canonisé 31 mai 1970 à Rome par le pape Paul VI -
-saint patron de l'Andalousie et du clergé séculier espagnol-
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Il a influencé le concile de Trente sur la réforme des séminaires.
Jean d'Avila est né à Almodóvar del Campo et mort à Montilla,
Jean d'Avila surnommé l'Apôtre de l'Andalousie prédicateur de grande renommée,
est l'auteur d'une œuvre prolifique, digne d'un maître spirituel qui jusqu'au jour de sa mort (1569)
il fut le conseiller d'un grand nombre de prêtres et de religieuses;
choisi par: ...
entre autres
sainte Thérèse d'Avila née 1502-1582- fête 15 octobre,
son directeur spirituel pendant quelques années dont il lui fut d'une grande assistance dans sa réforme de l'Ordre du Carmel,
ainsi que face aux difficultés et aux critiques de certains membres du clergé ;
c'est à lui qu'elle adressa son autobiographie, le Livre de la vie.
saint François Borgia né 1510-1572 - fête 10 octobre,
administrateur du Royaume
qui l'a connu en1539 lorsque Jean d'Avila, chargé de célébrer les funérailles
de l'impératrice-reine Isabelle, l'épouse de Charles Quint,
séduit par sa spiritualité, change radicalement de vie,
et décida alors d'abandonner la charge de vice-roi de Catalogne
pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.
saint Jean de Dieu né 1495-1550 - fête 8 mars,
alors appelé João Cidade ...
sans oublier saint Ignace de Loyola né 1491-1556 - fête 31 juillet,
En 1547, Jean d'Avila et saint Ignace de Loyola se rencontrent et se lient d'amitié.
Ils se partagent plusieurs lettres. Ignace, qui sera le fondateur de la Compagnie de Jésus,
aurait bien aimé que Jean se joigne à lui dans sa fondation, mais celui-ci refuse,
afin de préserver la destinée de sa propre Compagnie religieuse.
Il lui restera un bon conseiller dans la fondation de la Compagnie de Jésus,
et un soutien utile face aux critiques et aux difficultés, comme il en existe pour tout fondateur.
Ainsi Jean d'Avila donna une grande impulsion dans le développement des Jésuites en Espagne
et dirigea spirituellement un grand nombre d'entre eux.
Jean d'Avila eut une grande influence sur le renouveau catholique espagnol au XVIe siècle,
par la richesse de son enseignement.
--------------
Bref résumé:
Son père descend d'une famille juive convertie au catholicisme
pour pouvoir rester en Espagne.
À l'âge de 14 ans, Jean s'en va étudier à l'université de Salamanque,
comme il est d'usage pour un garçon d'une famille riche;
fait ses humanités, étudie le droit et les arts,
la philosophie et la théologie.
Mais trois ans plus tard il décide soudainement de rentrer chez lui.
De retour dans sa famille, il demande à ses parents l'autorisation
pour vivre en reclus dans une cabane au fond du jardin;
il désire pratiquer la vie d'ermite,
s'adonner au jeûne et à la prière continuelle.
En 1520 (il a vingt-et-un ans) un franciscain de passage,
édifié par la vie que mène ce jeune homme,
convainc ses parents de l'envoyer dans l'université d'Alcalá,
fondée par le cardinal Francisco Jimenez de Cisneros.
Après la mort de ses parents il distribua toute sa fortune aux pauvres.
Il devient prêtre en 1525.
Il désirait partir en mission pour conquérir le Nouveau Monde, mais
l'archevêque de Séville lui déclara lors d'un entretien :
"Vos Indes sont ici, à Séville !"
Mgr Alfonso Manrique de Lara y Solís le charge d'organiser
des missions populaires dans toute l'Andalousie pour raviver la foi chrétienne dans ses terres.
Il prêche dans les églises et sur les places publiques.
Sa notoriété d'orateur lui fit vite une grande réputation
qui s'étend rapidement auprès de toutes les classes sociales,
nobles et pauvres, religieux et laïcs.
Sa première grande conquête fut
la conversion de doña Sancha Carillo,
dame d'honneur de l'impératrice,
qui se retira au couvent après s'être confessée à lui.
C'est d'ailleurs pour elle que Jean d'Avila écrira son œuvre Audi filia (Écoute ma fille),
pour la guider vers la sainteté, écrit qu'il composera
lors d'un séjour en prison.
En effet, en 1531 Jean d'Avila est dénoncé à l'Inquisition:
il fut accusé d'hérésie.
On le soupçonne d'illuminisme et de luthéranisme,
à cause de certains de ses propos dans ses sermons
que les accusateurs n'avaient de toute façon
rien compris concernant la vie spirituelle.
Ce n'est pas nouveau ce genre d'accusation.
Il fut emprisonné à Séville à l'automne 1532.
Après de nombreux interrogatoires, la sentence est rendue le 5 juillet 1533:
on ne reconnut rien d'hérétique dans son enseignement,
et on déclara que ses propos avaient été dénaturés.
L'un des juges parle de "potins de sacristie".
C'est au cours de son emprisonnement,
qu'il rédigea l'ensemble de son œuvre Audi filia.
C'est aussi au cours de cette période qu'il aurait reçu
une grande perception du mystère du Christ,
comme le rapporte son biographe Louis de Grenade, prédicateur et écrivain dominicain.
Il lui aurait confié : "J'ai appris bien plus durant ma captivité
que pendant toutes mes années d'études."
En 1540, Jean d'Avila s'installe à Baeza.
Préoccupé par l'éducation des plus jeunes, surtout ceux qui désiraient devenir prêtres,
il fonde une université,
qui deviendra un point de référence en l'Espagne jusqu'au XIXe siècle.
Il crée aussi une quinzaine de collèges,
qui sont considérés comme
les ancêtres des séminaires,
que par la suite le concile de Trente mettra en place.
Il fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages à caractère de dévotion
parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle entre tous les états ...,
qui eurent un succès extraordinaire
dans la seconde moitié du 17e siècle
et qui furent traduits et diffusés dans toute l'Europe.
De nombreux évêques le consultent,
comme saint Thomas de Villeneuve
et saint Barthélemy des Martyrs;
ils reconnaissent l'utilité de sa méthode catéchétique,
et la diffusent dans leurs diocèses.
Contemporain du concile de Trente (1542-1563),
Jean d'Avila n'y participe pas
mais aura une part active en coulisse.
Des Pères conciliaires le consultent
et certains s'inspirent de ses méthodes
afin de les mettre en avant pour l'Église universelle.
-les reliques de saint Jean d'Avila
Urne contenant les reliques du saint dans l'église de Montilla
sont exposées à la vénération des fidèles
dans l'église de La Encarnación à Montilla.
-Œuvre écrite de saint Jean d'Avila:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jeandavila/savie.html#_Toc529164668
***
+
Appréciez! Pourra être mis en pdf...
https://books.google.ca/books?id=6vOwTu7RK2gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
10 mai –
saint Jean d'Avila ( )-
né 1499 6 janvier Espagne - 1569 10 mai Espagne
-docteur de l'Église : proclamé le 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI;
-béatifié 4 avril 1894 à Rome par le pape Léon XIII;
-canonisé 31 mai 1970 à Rome par le pape Paul VI -
-saint patron de l'Andalousie et du clergé séculier espagnol-
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Il a influencé le concile de Trente sur la réforme des séminaires.
Jean d'Avila est né à Almodóvar del Campo et mort à Montilla,
Jean d'Avila surnommé l'Apôtre de l'Andalousie prédicateur de grande renommée,
est l'auteur d'une œuvre prolifique, digne d'un maître spirituel qui jusqu'au jour de sa mort (1569)
il fut le conseiller d'un grand nombre de prêtres et de religieuses;
choisi par: ...
entre autres
sainte Thérèse d'Avila née 1502-1582- fête 15 octobre,
son directeur spirituel pendant quelques années dont il lui fut d'une grande assistance dans sa réforme de l'Ordre du Carmel,
ainsi que face aux difficultés et aux critiques de certains membres du clergé ;
c'est à lui qu'elle adressa son autobiographie, le Livre de la vie.
saint François Borgia né 1510-1572 - fête 10 octobre,
administrateur du Royaume
qui l'a connu en1539 lorsque Jean d'Avila, chargé de célébrer les funérailles
de l'impératrice-reine Isabelle, l'épouse de Charles Quint,
séduit par sa spiritualité, change radicalement de vie,
et décida alors d'abandonner la charge de vice-roi de Catalogne
pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.
saint Jean de Dieu né 1495-1550 - fête 8 mars,
alors appelé João Cidade ...
sans oublier saint Ignace de Loyola né 1491-1556 - fête 31 juillet,
En 1547, Jean d'Avila et saint Ignace de Loyola se rencontrent et se lient d'amitié.
Ils se partagent plusieurs lettres. Ignace, qui sera le fondateur de la Compagnie de Jésus,
aurait bien aimé que Jean se joigne à lui dans sa fondation, mais celui-ci refuse,
afin de préserver la destinée de sa propre Compagnie religieuse.
Il lui restera un bon conseiller dans la fondation de la Compagnie de Jésus,
et un soutien utile face aux critiques et aux difficultés, comme il en existe pour tout fondateur.
Ainsi Jean d'Avila donna une grande impulsion dans le développement des Jésuites en Espagne
et dirigea spirituellement un grand nombre d'entre eux.
Jean d'Avila eut une grande influence sur le renouveau catholique espagnol au XVIe siècle,
par la richesse de son enseignement.
--------------
Bref résumé:
Son père descend d'une famille juive convertie au catholicisme
pour pouvoir rester en Espagne.
À l'âge de 14 ans, Jean s'en va étudier à l'université de Salamanque,
comme il est d'usage pour un garçon d'une famille riche;
fait ses humanités, étudie le droit et les arts,
la philosophie et la théologie.
Mais trois ans plus tard il décide soudainement de rentrer chez lui.
De retour dans sa famille, il demande à ses parents l'autorisation
pour vivre en reclus dans une cabane au fond du jardin;
il désire pratiquer la vie d'ermite,
s'adonner au jeûne et à la prière continuelle.
En 1520 (il a vingt-et-un ans) un franciscain de passage,
édifié par la vie que mène ce jeune homme,
convainc ses parents de l'envoyer dans l'université d'Alcalá,
fondée par le cardinal Francisco Jimenez de Cisneros.
Après la mort de ses parents il distribua toute sa fortune aux pauvres.
Il devient prêtre en 1525.
Il désirait partir en mission pour conquérir le Nouveau Monde, mais
l'archevêque de Séville lui déclara lors d'un entretien :
"Vos Indes sont ici, à Séville !"
Mgr Alfonso Manrique de Lara y Solís le charge d'organiser
des missions populaires dans toute l'Andalousie pour raviver la foi chrétienne dans ses terres.
Il prêche dans les églises et sur les places publiques.
Sa notoriété d'orateur lui fit vite une grande réputation
qui s'étend rapidement auprès de toutes les classes sociales,
nobles et pauvres, religieux et laïcs.
Sa première grande conquête fut
la conversion de doña Sancha Carillo,
dame d'honneur de l'impératrice,
qui se retira au couvent après s'être confessée à lui.
C'est d'ailleurs pour elle que Jean d'Avila écrira son œuvre Audi filia (Écoute ma fille),
pour la guider vers la sainteté, écrit qu'il composera
lors d'un séjour en prison.
En effet, en 1531 Jean d'Avila est dénoncé à l'Inquisition:
il fut accusé d'hérésie.
On le soupçonne d'illuminisme et de luthéranisme,
à cause de certains de ses propos dans ses sermons
que les accusateurs n'avaient de toute façon
rien compris concernant la vie spirituelle.
Ce n'est pas nouveau ce genre d'accusation.
Il fut emprisonné à Séville à l'automne 1532.
Après de nombreux interrogatoires, la sentence est rendue le 5 juillet 1533:
on ne reconnut rien d'hérétique dans son enseignement,
et on déclara que ses propos avaient été dénaturés.
L'un des juges parle de "potins de sacristie".
C'est au cours de son emprisonnement,
qu'il rédigea l'ensemble de son œuvre Audi filia.
C'est aussi au cours de cette période qu'il aurait reçu
une grande perception du mystère du Christ,
comme le rapporte son biographe Louis de Grenade, prédicateur et écrivain dominicain.
Il lui aurait confié : "J'ai appris bien plus durant ma captivité
que pendant toutes mes années d'études."
En 1540, Jean d'Avila s'installe à Baeza.
Préoccupé par l'éducation des plus jeunes, surtout ceux qui désiraient devenir prêtres,
il fonde une université,
qui deviendra un point de référence en l'Espagne jusqu'au XIXe siècle.
Il crée aussi une quinzaine de collèges,
qui sont considérés comme
les ancêtres des séminaires,
que par la suite le concile de Trente mettra en place.
Il fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages à caractère de dévotion
parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle entre tous les états ...,
qui eurent un succès extraordinaire
dans la seconde moitié du 17e siècle
et qui furent traduits et diffusés dans toute l'Europe.
De nombreux évêques le consultent,
comme saint Thomas de Villeneuve
et saint Barthélemy des Martyrs;
ils reconnaissent l'utilité de sa méthode catéchétique,
et la diffusent dans leurs diocèses.
Contemporain du concile de Trente (1542-1563),
Jean d'Avila n'y participe pas
mais aura une part active en coulisse.
Des Pères conciliaires le consultent
et certains s'inspirent de ses méthodes
afin de les mettre en avant pour l'Église universelle.
-les reliques de saint Jean d'Avila
Urne contenant les reliques du saint dans l'église de Montilla
sont exposées à la vénération des fidèles
dans l'église de La Encarnación à Montilla.
-Œuvre écrite de saint Jean d'Avila:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jeandavila/savie.html#_Toc529164668
***
+
Appréciez! Pourra être mis en pdf...
https://books.google.ca/books?id=6vOwTu7RK2gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Brève histoire-
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans le livre Les saints du jour de l'abbé Marcel Driot livre le 11 mai,
alors qu'il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
-cliquer sur le lien
-le 3e fut saint Aymard (né v 910954) -démissionna en 954------------------fête 5 octobre)
-cliquer sur le lien
Les saints abbés de Cluny,
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,né v 750-821 11 février
-cliquer sur le lien
puis il fut envoyé à Cluny.
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
-cliquer sur le lien
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
-cliquer sur le lien
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans le livre Les saints du jour de l'abbé Marcel Driot livre le 11 mai,
alors qu'il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
-cliquer sur le lien
- saint Bernon:
- Il fonde en 890 le monastère de Gigny,
puis en 909, Guillaume Ier d'Aquitaine
lui confie la fondation de l'abbaye de Cluny.
Il place le monastère sous la règle de saint Benoît
réformée par Benoît d'Aniane.
Il prit l'habit religieux au monastère de Baume-les-Moines
(Abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs),
dont il devint prieur.
Il contribua à diffuser la réforme monastique et réforma plusieurs abbayes,
dont celle de Souvigny.
Cette dernière, ainsi que Déols dans le diocèse de Bourges
et Sauxillanges en Auvergne,
firent partie des principales donations
qui, du temps de son abbatiat,
vinrent enrichir le nouvel établissement.
Il donna sa démission en 926,
et partagea ses abbayes entre Vidon (ou Guy),
son neveu auquel il donna Baume, Gigny et Mouthier-en-Bresse
et à Odon son disciple,
l'ancien chanoine de Tours, Cluny, et, en Berry, Déols et Massay.
-le 3e fut saint Aymard (né v 910954) -démissionna en 954------------------fête 5 octobre)
-cliquer sur le lien
- saint Aymard:
- Aymard de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny
de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954,
onze ans avant sa mort le 5 octobre 965.
Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny,
duquel il poursuivit l'œuvre.
Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul,
qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.
Considéré comme bienheureux (revoir la spécification) par l'Église catholique, sa mémoire est fêtée le 19 novembre.
L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste
et un abbatiat court, mais Aymard en six ans d'abbatiat
réussit à augmenter considérablement les possessions et les acquis de l'abbaye de Cluny,
grâce à plus de deux cent cinquante donations
(Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84),
principalement dans le Mâconnais,
le Charolais
et la Bresse.
Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis
attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul
comme son successeur, acte garanti
par plus de deux fois plus de moines
que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque.
En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny
des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny,
il en affirme l’importance sur l’ensemble de l’Ecclesia cluniacensis naissante.
Les saints abbés de Cluny,
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,né v 750-821 11 février
-cliquer sur le lien
- saint Benoît d'Aniane:
- Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre,
il vécut d'abord à la cour de Pépin III.
À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine,
et le réalisa malgré l'opposition de son père.
Du fait des circonstances et de sa générosité,
il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique
qui avait perdu un peu de sa ferveur d'antan.
Il fut encouragé en cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne,
qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire,
et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté.
Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais,
Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme.
Mais, heureusement ayant découvert la sagesse et la modération
de la Règle de Benoît de Nurcie,
c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps,
qu'il appliquera dans sa réforme des monastères.
De fait, et jusqu'à nos jours, cette Règle s'imposera partout, du moins son esprit.
Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection.
Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été
le père nourricier
et le second fondateur du monachisme bénédictin,
passa le reste de sa vie à visiter les monastères,
c'est-à-dire à encourager les moines à persévérer.
Il mourut le 11 février 821.
Sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin,
des personnages de la cour vinrent à son chevet.
Son biographe ajoute :
«Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines,
que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.»
Il ne figure pas au calendrier romain, (toutefois à vérifier)
mais il est fêté ce jour dans l'ordre bénédictin.
puis il fut envoyé à Cluny.
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
-cliquer sur le lien
- abbé Pons de Melgueil:
- Brièvement: ... Il est convoqué à Rome par Calixte II,
qui a reçu des plaintes de ses moines.
La raison de cette brusque convocation n'est pas connue avec certitude.
On l'attribue traditionnellement au rejet par Pons du privilège de l'exemption,
qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale ;
on a suggéré plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens,
s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire.
On ignore s'il a alors donné sa démission
ou s'il a été déposé par le pape.
Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin,
puis la Terre sainte.
Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint
et se voit confier la Sainte Lance
lors d'une sortie contre les Sarrasins.
Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur,
l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef.
Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122.
Mais, déjà âgé, il meurt
au bout de trois mois
et est remplacé par le traditionaliste
Pierre de Montboissier,
que la postérité appellera Pierre le Vénérable.
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
-cliquer sur le lien
- Abélard:
- (Abaelardus en latin),
Pierre alias Petrus en religionnote
(né au Pallet près de Nantes
- mort au prieuré Saint-Marcel près de Chalon-sur-Saône),
est un philosophe,
dialecticien
et théologien chrétien,
père de la scolastique
et inventeur du conceptualisme. ...
il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage
au sortir d'un Haut Moyen Âge carolingien
À développer le cas échéant
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
13 mai –
Notre-Dame de Fatima (mémoire facultative)-
- -
-
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
L'Église et Fatima-
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
«En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain»:
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la «Dame toute vêtue de blanc»
invite les enfants à prier le chapelet
«pour obtenir la fin de la guerre»
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion,
la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants
sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien noue même une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes mortifères du XXe siècle,
notamment le communisme. Le 31 octobre 1942,
en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée sous
le signe de la paix dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981
Mais c’est indéniablement Jean-Paul II qui entretiendra
le rapport le plus intime avec Fatima;
le Pape Polonais en est persuadé: c’est uniquement à Marie qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
«Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort»,
écrira-t-il d’ailleurs à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
Il s’y rendra à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
13 mai et 13 octobre
13 mai –
Notre-Dame de Fatima (mémoire facultative)-
- -
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- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
L'Église et Fatima-
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
«En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain»:
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la «Dame toute vêtue de blanc»
invite les enfants à prier le chapelet
«pour obtenir la fin de la guerre»
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion,
la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants
sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien noue même une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes mortifères du XXe siècle,
notamment le communisme. Le 31 octobre 1942,
en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée sous
le signe de la paix dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981
Mais c’est indéniablement Jean-Paul II qui entretiendra
le rapport le plus intime avec Fatima;
le Pape Polonais en est persuadé: c’est uniquement à Marie qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
«Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort»,
écrira-t-il d’ailleurs à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
Il s’y rendra à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
13 mai et 13 octobre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
--- 14 mai saint Matthias Apôtre (fête)
L’apôtre Matthias par l’atelier de Simone Martini (1319), Met, New York, États-Unis.
- 1er siècle )
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
- -au bréviaire - - - - Homélie de saint Jean Chrysostome sur les Actes des Apôtres -
------
- -au bréviaire - - - - L'homélie de saint Jean Chrysostome
-Bouche d'Or : -saint Jean Chrysostome né 349-404 fête 13 septembre -
« En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla.
Parce qu’il est fervent, lui à qui le troupeau avait été confié par le Christ,
et parce qu’il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole.
Frères, il faut choisir parmi nous.
Il remet la décision à la foule, il rend les candidats dignes de respect,
et il écarte toute animosité envers les autres.
Car les décisions importantes engendrent toujours de pareils inconvénients.
Quoi donc ? Est-ce que Pierre ne permettait pas au groupe de choisir ?
Certes, mais pour qu’il ne paraisse pas avoir des préférences, il s’abstient.
Autrement le Saint Esprit aurait été laissé à l’écart.
On en présenta deux, disent les Actes, Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Ce n’est pas Pierre qui les a présentés, mais tous les assistants.
Quant à lui, il a fait une proposition en montrant qu’elle ne venait pas de lui,
mais qu’elle remontait à une prophétie.
Il s’est conduit comme un interprète, non comme un maître.
Il faut donc, dit-il, choisir parmi les hommes qui nous ont accompagnés.
Remarquez comment il veut que ces nouveaux Apôtres soient des témoins oculaires.
Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d’importance à ce point.
Parmi les hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il leur indique qu’ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples.
En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient. Voyez comment il est dit :
C’était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean.
C’est exact, car aucun n’a connu ce qui a précédé, mais ils l’ont appris du Saint Esprit.
Jusqu’au jour où il nous a été enlevé.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection.
Pierre n’a pas dit : témoin de tout le reste, mais seulement témoin de la résurrection.
Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire :
Celui qui mangeait,
qui buvait,
qui a été crucifié,
c’est celui-là qui est ressuscité.
Par conséquent, il ne fallait pas qu’il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles.
Ce qu’on exigeait, c’était qu’il soit témoin de la résurrection.
Tout le reste avait été manifesté et proclamé.
Tandis que la résurrection s’était accomplie dans le secret, elle n’était manifeste que pour quelques-uns.
Alors tous ensemble se mettent en prière et disent :
Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes,
montre-nous. Toi, et non pas nous.
C’était bien le moment de l’invoquer comme celui qui connaît les cœurs,
car c’était à lui de faire l’élection, pas à eux.
Ils parlaient ainsi avec confiance car il fallait absolument en élire un.
Et ils ne disent pas : Choisis, mais :
Montre-nous l’élu et, selon le texte, celui que tu as choisi,
car ils savent que Dieu a tout décidé à l’avance.
On tira au sort. Ils ne se jugeaient pas encore dignes de choisir par eux-mêmes ;
c’est pourquoi ils veulent être éclairés par un signe. »
----.
Ce que nous savons de Mathias a été consigné
par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste),
et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort,
et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, rien de sûr de lui ne nous est connu.
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie,
où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée
pour y annoncer l'Évangile.
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle.
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines ;
tout comme ce fut le cas des choix pour élire les Anciens mis à la tête des communautés.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze
tout le temps de la vie publique du Christ,
ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture,
et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines,
c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise est différente.
Quant au choix des Apôtres, leur formation l'exige.
Et ce commandement du Seigneur doit prévaloir dans ''son entreprise'':
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Il est fêté le 9 août dans l'Église orthodoxe.
À suivre
--- 14 mai saint Matthias Apôtre (fête)
L’apôtre Matthias par l’atelier de Simone Martini (1319), Met, New York, États-Unis.
- 1er siècle )
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
- -au bréviaire - - - - Homélie de saint Jean Chrysostome sur les Actes des Apôtres -
------
- -au bréviaire - - - - L'homélie de saint Jean Chrysostome
-Bouche d'Or : -saint Jean Chrysostome né 349-404 fête 13 septembre -
« En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla.
Parce qu’il est fervent, lui à qui le troupeau avait été confié par le Christ,
et parce qu’il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole.
Frères, il faut choisir parmi nous.
Il remet la décision à la foule, il rend les candidats dignes de respect,
et il écarte toute animosité envers les autres.
Car les décisions importantes engendrent toujours de pareils inconvénients.
Quoi donc ? Est-ce que Pierre ne permettait pas au groupe de choisir ?
Certes, mais pour qu’il ne paraisse pas avoir des préférences, il s’abstient.
Autrement le Saint Esprit aurait été laissé à l’écart.
On en présenta deux, disent les Actes, Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Ce n’est pas Pierre qui les a présentés, mais tous les assistants.
Quant à lui, il a fait une proposition en montrant qu’elle ne venait pas de lui,
mais qu’elle remontait à une prophétie.
Il s’est conduit comme un interprète, non comme un maître.
Il faut donc, dit-il, choisir parmi les hommes qui nous ont accompagnés.
Remarquez comment il veut que ces nouveaux Apôtres soient des témoins oculaires.
Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d’importance à ce point.
Parmi les hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il leur indique qu’ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples.
En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient. Voyez comment il est dit :
C’était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean.
C’est exact, car aucun n’a connu ce qui a précédé, mais ils l’ont appris du Saint Esprit.
Jusqu’au jour où il nous a été enlevé.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection.
Pierre n’a pas dit : témoin de tout le reste, mais seulement témoin de la résurrection.
Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire :
Celui qui mangeait,
qui buvait,
qui a été crucifié,
c’est celui-là qui est ressuscité.
Par conséquent, il ne fallait pas qu’il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles.
Ce qu’on exigeait, c’était qu’il soit témoin de la résurrection.
Tout le reste avait été manifesté et proclamé.
Tandis que la résurrection s’était accomplie dans le secret, elle n’était manifeste que pour quelques-uns.
Alors tous ensemble se mettent en prière et disent :
Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes,
montre-nous. Toi, et non pas nous.
C’était bien le moment de l’invoquer comme celui qui connaît les cœurs,
car c’était à lui de faire l’élection, pas à eux.
Ils parlaient ainsi avec confiance car il fallait absolument en élire un.
Et ils ne disent pas : Choisis, mais :
Montre-nous l’élu et, selon le texte, celui que tu as choisi,
car ils savent que Dieu a tout décidé à l’avance.
On tira au sort. Ils ne se jugeaient pas encore dignes de choisir par eux-mêmes ;
c’est pourquoi ils veulent être éclairés par un signe. »
----.
Ce que nous savons de Mathias a été consigné
par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste),
et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort,
et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, rien de sûr de lui ne nous est connu.
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie,
où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée
pour y annoncer l'Évangile.
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle.
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines ;
tout comme ce fut le cas des choix pour élire les Anciens mis à la tête des communautés.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze
tout le temps de la vie publique du Christ,
ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture,
et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines,
c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise est différente.
Quant au choix des Apôtres, leur formation l'exige.
Et ce commandement du Seigneur doit prévaloir dans ''son entreprise'':
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Il est fêté le 9 août dans l'Église orthodoxe.
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de mai -
--- 14 mai
En fait: pas toujours le 14 mai,
mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques.
- au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie
sous le vocable de Consolatrice des Affligés,
patronne principale du Luxembourg.
L’on parle pour la première fois de cette statue le 8 décembre 1624,
lorsqu’elle fut portée en procession par le Père Jacques Brocquart S.J.
et des étudiants devant les fortifications de la Ville de Luxembourg.
En 1794 elle trouva sa place dans l’ancienne église jésuite.
Cette statue en bois de tilleul polychrome, haute de 0,73 m,
est du type des statues représentant l’Immaculée Conception.
Elle se présente normalement au pèlerin en robe brodée,
selon une tradition de la fin du Moyen Age. -(VOIR dans les liens)-
L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg
se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude
pour le maintien du peuple dans la foi catholique
menacée, alors, par les infiltrations de la Réforme protestante.
Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage,
il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste,
de la famine et de la guerre.
Une autre page:
À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants
se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés
installée dans une chapelle érigée sur le glacis
au-delà des fortifications et consacrée en 1628.
Dès 1639, le premier « Livre des miracles »
mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image.
Comme l’invocation de la Consolatrice remporte
un succès grandissant auprès de la population,
on instaure cette même année une semaine consacrée
plus particulièrement au pèlerinage dont
le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui
le fondement des célébrations annuelles de l’Octave.
En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins,
on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours
à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité.
À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis.
cf- À compléter:
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
--------------------------
Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés
-
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
-ne pas cliquer sur l'image mais sur le lien:
abonnement (inscription) requis et gratuit pour visionner sur vodeus
https://vodeus.tv/video/marie-consolatrice-a-notre-dame-du-verdelais-2013
__________________
Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins
à célébrer les 350 ans de l’élection
de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg,
en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican.
Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg,
qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge
visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire,
où la miséricorde du Seigneur est annoncée
avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans
de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg »,
écrit notamment le pape François :
« Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde,
auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes
qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale.
Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite
les églises,
les communautés,
les maisons de retraite
et les écoles du Luxembourg.
L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg
et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave »,
c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles
à vénérer la Vierge dans la cathédrale,
où est conservée sa statue:
une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________
C'est la Vierge Marie qui fut la première
et la plus grande consolatrice
de son Fils toute sa vie.
4e station du Chemin de Croix-
---
À suivre.
--- 14 mai
En fait: pas toujours le 14 mai,
mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques.
- au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie
sous le vocable de Consolatrice des Affligés,
patronne principale du Luxembourg.
L’on parle pour la première fois de cette statue le 8 décembre 1624,
lorsqu’elle fut portée en procession par le Père Jacques Brocquart S.J.
et des étudiants devant les fortifications de la Ville de Luxembourg.
En 1794 elle trouva sa place dans l’ancienne église jésuite.
Cette statue en bois de tilleul polychrome, haute de 0,73 m,
est du type des statues représentant l’Immaculée Conception.
Elle se présente normalement au pèlerin en robe brodée,
selon une tradition de la fin du Moyen Age. -(VOIR dans les liens)-
L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg
se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude
pour le maintien du peuple dans la foi catholique
menacée, alors, par les infiltrations de la Réforme protestante.
Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage,
il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste,
de la famine et de la guerre.
Une autre page:
À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants
se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés
installée dans une chapelle érigée sur le glacis
au-delà des fortifications et consacrée en 1628.
Dès 1639, le premier « Livre des miracles »
mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image.
Comme l’invocation de la Consolatrice remporte
un succès grandissant auprès de la population,
on instaure cette même année une semaine consacrée
plus particulièrement au pèlerinage dont
le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui
le fondement des célébrations annuelles de l’Octave.
En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins,
on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours
à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité.
À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis.
cf- À compléter:
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
--------------------------
Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés
-
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
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Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins
à célébrer les 350 ans de l’élection
de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg,
en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican.
Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg,
qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge
visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire,
où la miséricorde du Seigneur est annoncée
avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans
de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg »,
écrit notamment le pape François :
« Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde,
auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes
qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale.
Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite
les églises,
les communautés,
les maisons de retraite
et les écoles du Luxembourg.
L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg
et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave »,
c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles
à vénérer la Vierge dans la cathédrale,
où est conservée sa statue:
une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________
C'est la Vierge Marie qui fut la première
et la plus grande consolatrice
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À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.Bryand a écrit:Les saints du mois de mai -
--- 14 mai
En fait: pas toujours le 14 mai,
mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques.
- au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie
sous le vocable de Consolatrice des Affligés,
patronne principale du Luxembourg.
L’on parle pour la première fois de cette statue le 8 décembre 1624,
lorsqu’elle fut portée en procession par le Père Jacques Brocquart S.J.
et des étudiants devant les fortifications de la Ville de Luxembourg.
En 1794 elle trouva sa place dans l’ancienne église jésuite.
Cette statue en bois de tilleul polychrome, haute de 0,73 m,
est du type des statues représentant l’Immaculée Conception.
Elle se présente normalement au pèlerin en robe brodée,
selon une tradition de la fin du Moyen Age. -(VOIR dans les liens)-
L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg
se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude
pour le maintien du peuple dans la foi catholique
menacée, alors, par les infiltrations de la Réforme protestante.
Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage,
il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste,
de la famine et de la guerre.
Une autre page:
À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants
se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés
installée dans une chapelle érigée sur le glacis
au-delà des fortifications et consacrée en 1628.
Dès 1639, le premier « Livre des miracles »
mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image.
Comme l’invocation de la Consolatrice remporte
un succès grandissant auprès de la population,
on instaure cette même année une semaine consacrée
plus particulièrement au pèlerinage dont
le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui
le fondement des célébrations annuelles de l’Octave.
En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins,
on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours
à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité.
À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis.
cf- À compléter:
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
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Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés
-
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
-ne pas cliquer sur l'image mais sur le lien:
abonnement (inscription) requis et gratuit pour visionner sur vodeus
https://vodeus.tv/video/marie-consolatrice-a-notre-dame-du-verdelais-2013
__________________
Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins
à célébrer les 350 ans de l’élection
de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg,
en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican.
Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg,
qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge
visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire,
où la miséricorde du Seigneur est annoncée
avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans
de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg »,
écrit notamment le pape François :
« Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde,
auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes
qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale.
Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite
les églises,
les communautés,
les maisons de retraite
et les écoles du Luxembourg.
L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg
et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave »,
c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles
à vénérer la Vierge dans la cathédrale,
où est conservée sa statue:
une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________
C'est la Vierge Marie qui fut la première
et la plus grande consolatrice
de son Fils toute sa vie.
4e station du Chemin de Croix-
---
À suivre.
Invité- Invité
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Est-ce faisable et ainsi serait-ce une bonne idée Moyi?Moyi le soleil a écrit:...
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.
Adam et Ève ne figurent guère au calendrier liturgique,
ni même au martyrologe même si des chrétiens les ont fêtés au Moyen Age?
La fête de la Nativité prédomine le 24 décembre.
Adam et Ève n'ont même jamais été canonisés...
Mais ce sont des justes, nous le croyons
Nous pourrions certainement, le 24 décembre,
(jour de leur fête ''populaire'' (qui n'est pas une mémoire, ni commémoraison)
plus ''populaire'' que religieusement établie au Moyen Âge...)
aborder ce qu'ont dit de leur salut les Pères de l'Église et les docteurs de l'Église pour notre méditation...
concernant leur délivrance des enfers (schéol et non la géhenne) qui est une chose certaine,
leur délivrance anticipée, comme tous les justes délivrés lors de la visite du Christ en ces lieux
où ils attendaient leur affranchissement.
Pour moi, comme pour beaucoup, ce sont des ''saints'' qui ont dû beaucoup souffrir,
''saints'' dans le sens qu'ils ont été purifiés sanctifiés et justifiés par le sang versé au Sacrifice du Christ.
Au Moyen Âge des chrétiens les ont fêtés... non comme saints
mais plutôt comme justes et premiers sauvés (premiers après la Vierge Marie première rachetée
qui reçut la grâce d'être immaculé dès sa conception en vue de la Rédemption de l'humanité:
ainsi dans cette Rédemption Adam et Ève furent les premiers sauvés de l'humanité pécheresse
en tant que pécheurs rachetés et repentants...
À pré-méditer:
Adam et Ève sont une figure collective (et non historique) de l'humanité figurant en même temps que tous ont péché afin que renfermés dans le péché tous reçoivent aussi leur salut par la miséricorde Dieu...Romains 5: «Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,»
Romains 11 «Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde.»
Je verrai à chercher à cette date (car le lexique suit les saints du jour) et rassembler les propos intéressants des Pères de l'Église, car la promesse de la Rédemption (Nativité en vue de réaliser la promesse fêtée au jour du 24 et 25 décembre) remonte au temps de la Transgression.
Cordialement!
Bryand
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Et j'aimerais aussi savoir si tu vas parler de Saint-Saturnin de Toulouse, qui a son jour de fête tous les 29 Novembre dans le calendrier liturgique ?Bryand a écrit:Est-ce faisable et ainsi serait-ce une bonne idée Moyi?Moyi le soleil a écrit:...
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.
Adam et Ève ne figurent guère au calendrier liturgique,
ni même au martyrologe même si des chrétiens les ont fêtés au Moyen Age?
La fête de la Nativité prédomine le 24 décembre.
Adam et Ève n'ont même jamais été canonisés...
Mais ce sont des justes, nous le croyons
Nous pourrions certainement, le 24 décembre,
(jour de leur fête ''populaire'' (qui n'est pas une mémoire, ni commémoraison)
plus ''populaire'' que religieusement établie au Moyen Âge...)
aborder ce qu'ont dit de leur salut les Pères de l'Église et les docteurs de l'Église pour notre méditation...
concernant leur délivrance des enfers (schéol et non la géhenne) qui est une chose certaine,
leur délivrance anticipée, comme tous les justes délivrés lors de la visite du Christ en ces lieux
où ils attendaient leur affranchissement.
Pour moi, comme pour beaucoup, ce sont des ''saints'' qui ont dû beaucoup souffrir,
''saints'' dans le sens qu'ils ont été purifiés sanctifiés et justifiés par le sang versé au Sacrifice du Christ.
Au Moyen Âge des chrétiens les ont fêtés... non comme saints
mais plutôt comme justes et premiers sauvés (premiers après la Vierge Marie première rachetée
qui reçut la grâce d'être immaculé dès sa conception en vue de la Rédemption de l'humanité:
ainsi dans cette Rédemption Adam et Ève furent les premiers sauvés de l'humanité pécheresse
en tant que pécheurs rachetés et repentants...
À pré-méditer:
Adam et Ève sont une figure collective (et non historique) de l'humanité figurant en même temps que tous ont péché afin que renfermés dans le péché tous reçoivent aussi leur salut par la miséricorde Dieu...Romains 5: «Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,»
Romains 11 «Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde.»
Je verrai à chercher à cette date (car le lexique suit les saints du jour) et rassembler les propos intéressants des Pères de l'Église, car la promesse de la Rédemption (Nativité en vue de réaliser la promesse fêtée au jour du 24 et 25 décembre) remonte au temps de la Transgression.
Cordialement!
Bryand
Invité- Invité
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bien sûr! Je prends note. Je préparerai quelque chose en pensant à ta fête Moyi...Moyi le soleil a écrit:Et serais-tu d'accord pour parler de Saint-Saturnin de Toulouse, qui a son jour de fête tous les 29 Novembre, jour d'ailleurs aussi de mon anniversaire ?Bryand a écrit:...Moyi le soleil a écrit:...
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.
Saint Saturnin que l'on appelle aussi saint Sernin.
1er Évêque de Toulouse (sud-ouest de la France) : il est bien Français... Toulouse, donc sûrement pas bien loin de ta région.
Mais le jour de ta fête figurent plus de 20 saints (es) au martyrologe :
-saint Abib (VIe siècle)
-bienheureux Alfred Simon Colomina jésuite martyr en Espagne ( 1936)
-bienheureux Bernardo Francisco de Hoyos jésuite espagnol ( 1735)
-saint Brendan de Birr ( 573)
-bienheureux Édouard Burden prêtre et martyr en Angleterre ( 1588)
-saint François-Antoine Fasani prêtre de l'Ordre des Mineurs conventuels ( 1742)
-bienheureux George Errington, William Gibson et William Knight martyrs lui aussi en Angleterre ( 1596)
-saint Giraud abbé martyr ( 1029)
-sainte Hathumode Abbesse de Gandersheim ( v. 874)
-sainte Illuminée martyre en Ombrie (IVe siècle)
-saint Jacques de Saroug évêque de Batna en Syrie ( v. 524)
-le vénérable José María Arizmendiarrieta prêtre espagnol ( 1976)
-bienheureuse Marie-Madeleine de l'Incarnation
fondatrice de l'institut de l'Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement (1824)
-saint Paramon (IIIe siècle)
-saint Philomène (NOM MASCULIN) martyr en Galatie (v. 274)
-bienheureux Pierre Berthelot Pilote, carme et cosmographe ( 1638)
-saint Pityroun (IVe siècle)
-saint Radbod évêque d'Utrecht aux Pays-Bas ( 917)
-sainte Rosata martyre ( 1702)
-saint Saturnin martyr ( 305)
-bienheureux Walderic ( 817)
selon la liste de nominis...
Bryand
Dernière édition par Bryand le Lun 16 Mai 2022 - 15:06, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Cette fois-ci j'aimerais te demander s'il est possible que certains autres papes, qui n'eurent jamais de procédure de béatification, et de canonisation vont-ils en avoir un jour ?Bryand a écrit:Bien sûr! Je prends note. Je préparerai quelque chose en pensant à ta fête Moyi...Moyi le soleil a écrit:Et serais-tu d'accord pour parler de Saint-Saturnin de Toulouse, qui a son jour de fête tous les 29 Novembre, jour d'ailleurs aussi de mon anniversaire ?Bryand a écrit:...Moyi le soleil a écrit:...
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.
Saint Saturnin que l'on appelle aussi saint Sernin.
1er Évêque de Toulouse (sud-ouest de la France) : il est bien Français... Toulouse, donc sûrement pas bien loin de ta région.
Mais le jour de ta fête figurent plus de 20 saints (es) au martyrologe :
-saint Abib (VIe siècle)
-bienheureux Alfred Simon Colomina jésuite martyr en Espagne (:cross: 1936)
-bienheureux Bernardo Francisco de Hoyos jésuite espagnol (:cross: 1735)
-saint Brendan de Birr (:cross: 573)
-bienheureux Édouard Burden prêtre et martyr en Angleterre (:cross: 1588)
-saint François-Antoine Fasani prêtre de l'Ordre des Mineurs conventuels (:cross: 1742)
-bienheureux George Errington, William Gibson et William Knight martyrs lui aussi en Angleterre (:cross: 1596)
-saint Giraud abbé martyr (:cross: 1029)
-sainte Hathumode Abbesse de Gandersheim (:cross: v. 874)
-sainte Illuminée martyre en Ombrie (IVe siècle)
-saint Jacques de Saroug évêque de Batna en Syrie (:cross: v. 524)
-le vénérable José María Arizmendiarrieta prêtre espagnol (:cross: 1976)
-bienheureuse Marie-Madeleine de l'Incarnation
fondatrice de l'institut de l'Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement (:cross: 1824)
-saint Paramon (IIIe siècle)
-saint Philomène (NOM MASCULIN) martyr en Galatie (:cross: v. 274)
-bienheureux Pierre Berthelot Pilote, carme et cosmographe (:cross: 1638)
-saint Pityroun (IVe siècle)
-saint Radbod évêque d'Utrecht aux Pays-Bas (:cross: 917)
-sainte Rosata martyre (:cross: 1702)
-saint Saturnin martyr (:cross: 305)
-bienheureux Walderic (:cross: 817)
selon la liste de nominis...
Bryand
Invité- Invité
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Moyi,Moyi le soleil a écrit:Cette fois-ci j'aimerais te demander s'il est possible que certains autres papes, qui n'eurent jamais de procédure de béatification, et de canonisation vont-ils en avoir un jour ?Bryand a écrit:Bien sûr! Je prends note. Je préparerai quelque chose en pensant à ta fête Moyi...Moyi le soleil a écrit:Et serais-tu d'accord pour parler de Saint-Saturnin de Toulouse, qui a son jour de fête tous les 29 Novembre, jour d'ailleurs aussi de mon anniversaire ?Bryand a écrit:...Moyi le soleil a écrit:...
J'aimerais savoir si tu vas également parler d'Adam et Eve, dans le calendrier liturgique ? Leur fête est le 24 Décembre.
Saint Saturnin que l'on appelle aussi saint Sernin.
1er Évêque de Toulouse (sud-ouest de la France) : il est bien Français... Toulouse, donc sûrement pas bien loin de ta région.
Mais le jour de ta fête figurent plus de 20 saints (es) au martyrologe :
-saint Abib (VIe siècle)
-bienheureux Alfred Simon Colomina jésuite martyr en Espagne (:cross: 1936)
-bienheureux Bernardo Francisco de Hoyos jésuite espagnol (:cross: 1735)
-saint Brendan de Birr (:cross: 573)
-bienheureux Édouard Burden prêtre et martyr en Angleterre (:cross: 1588)
-saint François-Antoine Fasani prêtre de l'Ordre des Mineurs conventuels (:cross: 1742)
-bienheureux George Errington, William Gibson et William Knight martyrs lui aussi en Angleterre (:cross: 1596)
-saint Giraud abbé martyr (:cross: 1029)
-sainte Hathumode Abbesse de Gandersheim (:cross: v. 874)
-sainte Illuminée martyre en Ombrie (IVe siècle)
-saint Jacques de Saroug évêque de Batna en Syrie (:cross: v. 524)
-le vénérable José María Arizmendiarrieta prêtre espagnol (:cross: 1976)
-bienheureuse Marie-Madeleine de l'Incarnation
fondatrice de l'institut de l'Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement (:cross: 1824)
-saint Paramon (IIIe siècleer
-saint Philomène (NOM MASCULIN) martyr en Galatie (:cross: v. 274)
-bienheureux Pierre Berthelot Pilote, carme et cosmographe (:cross: 1638)
-saint Pityroun (IVe siècle)
-saint Radbod évêque d'Utrecht aux Pays-Bas (:cross: 917)
-sainte Rosata martyre (:cross: 1702)
-saint Saturnin martyr (:cross: 305)
-bienheureux Walderic (:cross: 817)
selon la liste de nominis...
Bryand
Le lexique doit demeurer uniquement historique et rester biographique sur le saint du jour et connexe...
Pour les questions c'est en mp ou en ouvrant un nouveau sujet...
Cordialement!
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