Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
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Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
Lecture patristique Mardi 24 novembre: fidèle à la Parole des Apotres 2P1,12; Lettre de st Paul le Bal-Thing (1843)
27 novembre 2019 https://www.aelf.org/2019-11-27/romain/lectures
Bien-aimés : Il y a eu des prophètes de mensonge dans le peuple, comme il y aura parmi vous des maîtres de mensonge, qui introduiront des hérésies menant à la perdition et renieront le Maître souverain qui les a rachetés. Ils préparent pour bientôt leur perdition. Beaucoup les suivront dans leurs débauches ; à cause d’eux, suivre le chemin de la vérité fera l’objet d’outrages, et dans leur cupidité, ils vous exploiteront par des discours factices ; leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil.
Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement. Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice. Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ; il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend. Mais il a délivré Loth, le juste, accablé par la conduite débauchée de ces gens dévoyés : en effet, avec ce qu’il voyait et entendait, ce juste, en habitant au milieu d’eux, mettait, jour après jour, son âme de juste à la torture, à cause de leurs actions contraires à la loi. Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir,
R/ LE SEIGNEUR SAIT DÉLIVRER DE L'ÉPREUVE LES HOMMES AU COEUR FIDÈLE.
Garde-toi des faux prophètes qui viennent déguisés en brebis.Chez un grand nombre, l'amour se refroidira, tiens jusqu'au bout : tu seras sauvé.
HOMÉLIE DU IVÈME SIÈCLE « VISITE TA VIGNE, PROTÈGE-LA »
Dieu, jadis, a livré ouvertement Jérusalem à ses ennemis, dans sa colère contre les Juifs ; ceux qui le haïssaient les ont dominés, et il n’y a plus eu de fête ni de sacrifice. C’est ainsi qu’il s’irrite contre une âme qui transgresse son commandement, et qu’il la livre à ses ennemis, les démons et les mauvais désirs ; car, en l’égarant, ils l’ont totalement détruite. ~
Ainsi qu’une maison, si son maître ne l’habite plus [en éloignant le juste] , s’enfonce dans les ténèbres, le mépris et la ruine, se remplit de crasse et d’ordures ; de même, l’âme qui est délaissée par son Maître que le chœur des Anges accompagne, est remplie par les ténèbres du péché, la honte des mauvais désirs et un complet mépris. Malheur à la route où personne ne marche plus, où la voix de l’homme ne se fait plus entendre ! Elle devient un repaire de bêtes fauves. Malheur à l’âme, si le Seigneur n’y marche plus, et si la voix n’en fait pas fuir les bêtes fauves de la méchanceté spirituelle ! Malheur à la maison que son maître n’habite plus ! Malheur à la terre qui n’a plus de cultivateur pour la travailler ! Malheur au navire, s’il n’a plus de pilote, car il se perd, emporté par les flots et la tempête ! Malheur à l’âme, si elle n’a plus en elle le vrai pilote, le Christ, car, livrée sur la mer à la cruauté des ténèbres, ballottée par les flots de passions, secouée par les esprits mauvais, elle trouve finalement sa perte. Malheur à l’âme, si elle n’a pas le Christ pour la cultiver attentivement, afin qu’elle puisse produire les fruits savoureux de l’Esprit ! Car, abandonnée, remplie de ronces et de chardons, elle n’a de fruits que pour le feu. Malheur à l’âme, si elle n’a pas son Maître, le Christ, habitant en elle ! Car, déserte, elle est remplie par la puanteur des passions et elle devient l’auberge du vice.
Quand le cultivateur entreprend de travailler la terre, il doit prendre les outils et les vêtements appropriés à son travail. Il en va de même du Christ, ce roi céleste et ce cultivateur véritable ; lorsqu’il est venu vers l’humanité rendue déserte par le vice, il a revêtu un corps et porté sa croix en guise d’instrument, il a travaillé l’âme désolée, il a arraché les ronces et les chardons des esprits mauvais, il a déraciné l’ivraie du péché et brûlé toute la paille de ses iniquités. Et lorsqu’il l’a ainsi travaillée par le bois de la croix, il y a planté le jardin magnifique de l’Esprit qui produit toutes sortes de fruits délicieux et désirables pour le Maître qui est Dieu.
Bref il ya de quoi pour les personnes concernées ne pas pouvoir dormir la nuit ....
ce 27 novembre, (" homelie audio vous avez 10 minutes ?" )c'est
- l'anniversaire du couronnement de Clovis (dans la semaine du Christ Roi) ,
- le 222è jour d'introduction de St Joseph dans le canon de la messe ( 2 Pi 2, 2 ) ,
- et le 555è jour apres l'instauration de la fête de Marie Mère de l Eglise (la Grâce dans les 3 Blancheurs)
Dernière édition par azais le Mar 22 Déc 2020 - 23:06, édité 45 fois
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
et 28 novembre 2019 https://www.aelf.org/2019-11-28/romain/lectures
LECTURE : À L'ÉPREUVE DU MAL (2P 2, 9-22)
Bien-aimés : Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir, ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur. Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ; ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous. Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction. Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice, mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète. Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée. En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement. Ils leur promettent la liberté, alors qu’eux-mêmes sont esclaves de la corruption : on est, en effet, esclave de ce qui vous domine. si des hommes, par la vraie connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ont échappé aux souillures du monde, et qu’ils se trouvent à nouveau empêtrés et dominés par elles, leur état est pire à la fin qu’au début. Il aurait mieux valu pour eux ne pas avoir connu le chemin de la justice que de l’avoir connu et de s’être détournés du saint commandement qui leur avait été transmis. Il leur arrive ce que dit en vérité le proverbe : Le chien retourne à son vomissement, et : La truie, sitôt lavée, se vautre dans la boue.
RÉPONS les hommes au cœur fidèle.
Puisque l'Esprit est votre vie, laissez-vous conduire par l'Esprit.
Qui sème dans l'Esprit récoltera de l'Esprit la vie éternelle.
HOMÉLIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE MATTHIEU
Tant que nous demeurons des brebis, nous sommes vainqueurs ; serions-nous entourés par des milliers de loups, nous sommes sauvés et nous l’emportons. Mais si nous devenons des loups, nous sommes dominés, parce que le secours du berger nous abandonne. Car il n’est pas le berger des loups, mais des brebis. Il s’éloigne, il quitte la place, parce que tu ne lui permets pas de montrer sa puissance. Il leur dit en quelque sorte : « Ne soyez pas épouvantés de ce que je vous envoie au milieu des loups, de ce que je vous ordonne d’être pareils à des brebis et à des colombes. Car j’aurais pu agir à l’opposé, ne vous exposer à aucun péril, ne pas faire de vous des brebis plus faibles que les loups, et vous rendre plus redoutables que des lions. Mais il convient que j’agisse comme je l’ai fait. Cela vous donne plus de gloire, cela proclame ma puissance. » Il le disait à saint Paul : Ma grâce te suffit ; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. C’est donc moi qui ai voulu vous rendre ainsi. Donc, lorsqu’il dit : Je vous envoie comme des brebis, il leur laisse entendre : Ne perdez pas courage ; je sais, je sais parfaitement que vous serez capables de résister à tous vos ennemis.
Puis, afin qu’ils agissent par eux-mêmes, que tout ne semble pas leur être donné gratuitement et qu’on n’estime pas qu’ils sont couronnés sans avoir rien fait, il ajoute : Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.Mais, diront-ils, que pourra faire notre prudence au milieu de pareils dangers ? Comment pourrons-nous avoir de la prudence, quand nous serons secoués par toutes ces tempêtes ? Si prudente que soit une brebis, que pourra-t-elle faire au milieu des loups, et de loups aussi nombreux ? Si candide que soit la colombe, à quoi cette candeur servira-t-elle, lorsqu’elle sera assaillie par tant de faucons ? À rien chez des animaux, mais dans votre cas la prudence et la candeur ont beaucoup de prix. Voyons cependant quelle prudence est exigée ici. Celle du serpent, dit le Seigneur. Celui-ci abandonne tout, même s’il faut que son corps soit tranché ; il n’y tient pas tellement, pourvu qu’il conserve sa tête. De même toi ; excepté la foi, abandonne tout : ton argent, ton corps et même ta vie s’il faut l’abandonner. Car la foi est la tête et la racine : si tu gardes et que tu perdes tout, tu regagneras tout sous une forme plus parfaite. Aussi le Seigneur ne prescrit-il pas seulement la simplicité et la naïveté, ni seulement la prudence ; il a uni les deux pour qu’elles deviennent de la vertu. Il faut adopter la prudence du serpent pour éviter les blessures mortelles, et la candeur de la colombe pour ne pas rendre la pareille à ceux qui nous traitent injustement ni nous venger de ceux qui complotent contre nous. Autrement la prudence ne servirait à rien. ~
On ne doit pas s’imaginer que ces commandements soient irréalisables. Le Seigneur connaît mieux que personnes la nature des choses : il sait que ce n’est pas par la violence qu’on vient à bout de la violence, mais par la douceur.
Dans "homelie audio vous avez 10minutes" :
Ce jour qui s'est ouvert ...est celui du Règne du Roi de l'Univers attendu, du Verbe de Dieu qui tranche ( 222) , de la Grâce (555) qui vient dans les 3 dimensions de l'homme ... pour ceux qui sont dans les 3 blancheurs et entrés dans l'Amour glorieux de Jésus Marie Joseph Joie et Bonheur ... Grâce qui vient dans les 3 dimensions de l'homme : tout espoir n'est pas perdu , pour personne et pour tous ceux qui " agissent par eux-mêmes, que tout ne semble pas leur être donné gratuitement et qu’on n’estime pas qu’ils sont couronnés sans avoir rien fait"
LECTURE : À L'ÉPREUVE DU MAL (2P 2, 9-22)
Bien-aimés : Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir, ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur. Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ; ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous. Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction. Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice, mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète. Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée. En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement. Ils leur promettent la liberté, alors qu’eux-mêmes sont esclaves de la corruption : on est, en effet, esclave de ce qui vous domine. si des hommes, par la vraie connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ont échappé aux souillures du monde, et qu’ils se trouvent à nouveau empêtrés et dominés par elles, leur état est pire à la fin qu’au début. Il aurait mieux valu pour eux ne pas avoir connu le chemin de la justice que de l’avoir connu et de s’être détournés du saint commandement qui leur avait été transmis. Il leur arrive ce que dit en vérité le proverbe : Le chien retourne à son vomissement, et : La truie, sitôt lavée, se vautre dans la boue.
RÉPONS les hommes au cœur fidèle.
Puisque l'Esprit est votre vie, laissez-vous conduire par l'Esprit.
Qui sème dans l'Esprit récoltera de l'Esprit la vie éternelle.
HOMÉLIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE MATTHIEU
Tant que nous demeurons des brebis, nous sommes vainqueurs ; serions-nous entourés par des milliers de loups, nous sommes sauvés et nous l’emportons. Mais si nous devenons des loups, nous sommes dominés, parce que le secours du berger nous abandonne. Car il n’est pas le berger des loups, mais des brebis. Il s’éloigne, il quitte la place, parce que tu ne lui permets pas de montrer sa puissance. Il leur dit en quelque sorte : « Ne soyez pas épouvantés de ce que je vous envoie au milieu des loups, de ce que je vous ordonne d’être pareils à des brebis et à des colombes. Car j’aurais pu agir à l’opposé, ne vous exposer à aucun péril, ne pas faire de vous des brebis plus faibles que les loups, et vous rendre plus redoutables que des lions. Mais il convient que j’agisse comme je l’ai fait. Cela vous donne plus de gloire, cela proclame ma puissance. » Il le disait à saint Paul : Ma grâce te suffit ; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. C’est donc moi qui ai voulu vous rendre ainsi. Donc, lorsqu’il dit : Je vous envoie comme des brebis, il leur laisse entendre : Ne perdez pas courage ; je sais, je sais parfaitement que vous serez capables de résister à tous vos ennemis.
Puis, afin qu’ils agissent par eux-mêmes, que tout ne semble pas leur être donné gratuitement et qu’on n’estime pas qu’ils sont couronnés sans avoir rien fait, il ajoute : Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.Mais, diront-ils, que pourra faire notre prudence au milieu de pareils dangers ? Comment pourrons-nous avoir de la prudence, quand nous serons secoués par toutes ces tempêtes ? Si prudente que soit une brebis, que pourra-t-elle faire au milieu des loups, et de loups aussi nombreux ? Si candide que soit la colombe, à quoi cette candeur servira-t-elle, lorsqu’elle sera assaillie par tant de faucons ? À rien chez des animaux, mais dans votre cas la prudence et la candeur ont beaucoup de prix. Voyons cependant quelle prudence est exigée ici. Celle du serpent, dit le Seigneur. Celui-ci abandonne tout, même s’il faut que son corps soit tranché ; il n’y tient pas tellement, pourvu qu’il conserve sa tête. De même toi ; excepté la foi, abandonne tout : ton argent, ton corps et même ta vie s’il faut l’abandonner. Car la foi est la tête et la racine : si tu gardes et que tu perdes tout, tu regagneras tout sous une forme plus parfaite. Aussi le Seigneur ne prescrit-il pas seulement la simplicité et la naïveté, ni seulement la prudence ; il a uni les deux pour qu’elles deviennent de la vertu. Il faut adopter la prudence du serpent pour éviter les blessures mortelles, et la candeur de la colombe pour ne pas rendre la pareille à ceux qui nous traitent injustement ni nous venger de ceux qui complotent contre nous. Autrement la prudence ne servirait à rien. ~
On ne doit pas s’imaginer que ces commandements soient irréalisables. Le Seigneur connaît mieux que personnes la nature des choses : il sait que ce n’est pas par la violence qu’on vient à bout de la violence, mais par la douceur.
Dans "homelie audio vous avez 10minutes" :
Ce jour qui s'est ouvert ...est celui du Règne du Roi de l'Univers attendu, du Verbe de Dieu qui tranche ( 222) , de la Grâce (555) qui vient dans les 3 dimensions de l'homme ... pour ceux qui sont dans les 3 blancheurs et entrés dans l'Amour glorieux de Jésus Marie Joseph Joie et Bonheur ... Grâce qui vient dans les 3 dimensions de l'homme : tout espoir n'est pas perdu , pour personne et pour tous ceux qui " agissent par eux-mêmes, que tout ne semble pas leur être donné gratuitement et qu’on n’estime pas qu’ils sont couronnés sans avoir rien fait"
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 29 novembre 2019
https://www.aelf.org/2019-11-29/romain/lectures
VERSET
V/ Tu es mon rempart et mon refuge :
j'espère en ta parole.
LECTURE : LE JOUR DU SEIGNEUR VIENDRA SÛREMENT (2P 3, 1-18)
Bien-aimés, c’est déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et l’autre, je fais appel à votre mémoire, afin de réveiller en vous une intelligence claire, pour que vous vous souveniez des paroles dites à l’avance par les saints prophètes, et du commandement de vos apôtres, qui est celui du Seigneur et Sauveur.
Sachez d’abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront avec leurs moqueries, allant au gré de leurs convoitises, et disant : « Où en est la promesse de son avènement ? En effet, depuis que les pères se sont endormis dans la mort, tout reste pareil depuis le début de la création. »
En prétendant cela, ils oublient que, jadis, il y avait des cieux, ainsi qu’une terre sortie de l’eau et constituée au milieu de l’eau grâce à la parole de Dieu. Par ces mêmes éléments, le monde d’alors périt dans les eaux du déluge. Mais les cieux et la terre de maintenant, la même parole les réserve et les garde pour le feu, en vue du jour où les hommes impies seront jugés et périront.
Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion. Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété, vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. Et dites-vous bien que la longue patience de notre Seigneur, c’est votre salut, comme vous l’a écrit également Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il dit encore dans toutes les lettres où il traite de ces sujets ; on y trouve des textes difficiles à comprendre, que torturent des gens sans instruction et sans solidité, comme ils le font pour le reste des Écritures : cela les mène à leur propre perdition.
Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen.
RÉPONS
R/ Il vient, le jour du Seigneur, comme un voleur.
Mille ans, pour le Seigneur, sont comme un jour, et un jour comme mille ans.
Grande est la patience de Dieu, elle laisse à tous le temps du repentir.
Veillons dans l'amour et la prière, pour hâter l'avènement du jour de Dieu.
TRAITÉ DE SAINT CYPRIEN SUR LA CONDITION MORTELLE DE L'HOMME
« Notre cité, à nous, est dans les cieux »
Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts à obéir sans tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs de la récompense céleste, alors que nous venons à lui de mauvais gré ! Pourquoi demandons-nous dans la prière que le règne des cieux vienne, si nous prenons un tel plaisir à la captivité de la terre ? Pourquoi insistons-nous par des supplications répétées pour que le jour du règne se hâte, si nos plus grands désirs et nos vœux les plus ardents sont pour servir ici-bas le démon, plutôt que pour régner avec le Christ ? ~
Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa lettre, nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les désirs de la chair : N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout ce qu’il y a dans le monde — les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil et la richesse —, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Le monde passera, avec ses désirs. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours. Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce que nous croyons. ~
Nous devons considérer, mes frères bien-aimés, et méditer continuellement que nous avons renoncé au monde, que nous passons ici-bas, provisoirement, comme des étrangers et des voyageurs. Accueillons avec joie le jour qui fixe à chacun son véritable domicile, qui nous délivre de ce monde et de ses filets pour nous rendre au Paradis et au Royaume. Quel exilé ne serait pas pressé de rentrer dans sa patrie ? ~ Nous tenons le ciel pour notre patrie. ~ Un grand nombre de ceux que nous aimons nous y attendent : une immense foule de pères, de fils, de frères nous désirent. Ils sont déjà sûrs de leur propre salut, et encore inquiets du nôtre. Quel bonheur partagé, pour eux et pour nous, de nous revoir, et de nous embrasser ! Quel bonheur, dans ce royaume céleste, de ne plus craindre la mort ! Quelle félicité parfaite et perpétuelle, de vivre pour l’éternité !
C’est là que se trouvent le glorieux groupe des Apôtres, la troupe jubilante des prophètes, le peuple innombrable des martyrs, victorieux dans les combats et les souffrances. C’est là que se trouvent les vierges triomphantes qui ont vaincu par l’énergie de leur continence les convoitises charnelles ; c’est là que sont récompensés les miséricordieux qui ont accompli la justice en donnant aux pauvres nourriture et aumônes et qui ont observé les préceptes du Seigneur en transférant leur patrimoine de la terre dans les trésors du ciel.
Hâtons-nous de les rejoindre, frères bien-aimés, par un désir plein d’impatience. ~ Que Dieu voie en nous cette pensée, que le Christ Seigneur découvre cette résolution de notre âme et de notre foi. Il nous donnera d’autant plus largement sa gloire que nous l’aurons plus fortement désirée.
https://www.aelf.org/2019-11-29/romain/lectures
VERSET
V/ Tu es mon rempart et mon refuge :
j'espère en ta parole.
LECTURE : LE JOUR DU SEIGNEUR VIENDRA SÛREMENT (2P 3, 1-18)
Bien-aimés, c’est déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et l’autre, je fais appel à votre mémoire, afin de réveiller en vous une intelligence claire, pour que vous vous souveniez des paroles dites à l’avance par les saints prophètes, et du commandement de vos apôtres, qui est celui du Seigneur et Sauveur.
Sachez d’abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront avec leurs moqueries, allant au gré de leurs convoitises, et disant : « Où en est la promesse de son avènement ? En effet, depuis que les pères se sont endormis dans la mort, tout reste pareil depuis le début de la création. »
En prétendant cela, ils oublient que, jadis, il y avait des cieux, ainsi qu’une terre sortie de l’eau et constituée au milieu de l’eau grâce à la parole de Dieu. Par ces mêmes éléments, le monde d’alors périt dans les eaux du déluge. Mais les cieux et la terre de maintenant, la même parole les réserve et les garde pour le feu, en vue du jour où les hommes impies seront jugés et périront.
Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion. Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété, vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. Et dites-vous bien que la longue patience de notre Seigneur, c’est votre salut, comme vous l’a écrit également Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il dit encore dans toutes les lettres où il traite de ces sujets ; on y trouve des textes difficiles à comprendre, que torturent des gens sans instruction et sans solidité, comme ils le font pour le reste des Écritures : cela les mène à leur propre perdition.
Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen.
RÉPONS
R/ Il vient, le jour du Seigneur, comme un voleur.
Mille ans, pour le Seigneur, sont comme un jour, et un jour comme mille ans.
Grande est la patience de Dieu, elle laisse à tous le temps du repentir.
Veillons dans l'amour et la prière, pour hâter l'avènement du jour de Dieu.
TRAITÉ DE SAINT CYPRIEN SUR LA CONDITION MORTELLE DE L'HOMME
« Notre cité, à nous, est dans les cieux »
Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts à obéir sans tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs de la récompense céleste, alors que nous venons à lui de mauvais gré ! Pourquoi demandons-nous dans la prière que le règne des cieux vienne, si nous prenons un tel plaisir à la captivité de la terre ? Pourquoi insistons-nous par des supplications répétées pour que le jour du règne se hâte, si nos plus grands désirs et nos vœux les plus ardents sont pour servir ici-bas le démon, plutôt que pour régner avec le Christ ? ~
Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa lettre, nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les désirs de la chair : N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout ce qu’il y a dans le monde — les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil et la richesse —, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Le monde passera, avec ses désirs. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours. Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce que nous croyons. ~
Nous devons considérer, mes frères bien-aimés, et méditer continuellement que nous avons renoncé au monde, que nous passons ici-bas, provisoirement, comme des étrangers et des voyageurs. Accueillons avec joie le jour qui fixe à chacun son véritable domicile, qui nous délivre de ce monde et de ses filets pour nous rendre au Paradis et au Royaume. Quel exilé ne serait pas pressé de rentrer dans sa patrie ? ~ Nous tenons le ciel pour notre patrie. ~ Un grand nombre de ceux que nous aimons nous y attendent : une immense foule de pères, de fils, de frères nous désirent. Ils sont déjà sûrs de leur propre salut, et encore inquiets du nôtre. Quel bonheur partagé, pour eux et pour nous, de nous revoir, et de nous embrasser ! Quel bonheur, dans ce royaume céleste, de ne plus craindre la mort ! Quelle félicité parfaite et perpétuelle, de vivre pour l’éternité !
C’est là que se trouvent le glorieux groupe des Apôtres, la troupe jubilante des prophètes, le peuple innombrable des martyrs, victorieux dans les combats et les souffrances. C’est là que se trouvent les vierges triomphantes qui ont vaincu par l’énergie de leur continence les convoitises charnelles ; c’est là que sont récompensés les miséricordieux qui ont accompli la justice en donnant aux pauvres nourriture et aumônes et qui ont observé les préceptes du Seigneur en transférant leur patrimoine de la terre dans les trésors du ciel.
Hâtons-nous de les rejoindre, frères bien-aimés, par un désir plein d’impatience. ~ Que Dieu voie en nous cette pensée, que le Christ Seigneur découvre cette résolution de notre âme et de notre foi. Il nous donnera d’autant plus largement sa gloire que nous l’aurons plus fortement désirée.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 30 novembre 2019
https://www.aelf.org/2019-11-30/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Ils ont publié l'œuvre de Dieu, ils ont compris ses merveilles.
LECTURE : NOUS PRÊCHONS UN MESSIE CRUCIFIÉ (1CO 1,18-31; 2, 1-5)
Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai. Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ? Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
RÉPONS
R/ Le langage de la croix est puissance de Dieu.
Celui qui ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut être mon disciple, dit le Seigneur.
Fixant son regard sur Jésus qui passait, le Baptiste dit : Voici l'Agneau de Dieu.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux qui avait écouté Jean et suivi Jésus.
HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE JEAN Nous avons trouvé le Messie
André, après avoir demeuré auprès de Jésus et avoir beaucoup appris, n’a pas gardé ce trésor pour lui : il se hâte de courir auprès de son frère, pour le faire participer aux biens qu’il a reçus. Considère ce qu’il dit à son frère : Nous avons trouvé le Messie (autrement dit le Christ). Vois-tu comment il a fait connaître ce qu’il venait d’apprendre en si peu de temps ? Il montre et l’autorité du Maître qui a persuadé ses disciples, et l’ardeur de ceux-ci qui s’en sont préoccupés d’emblée, dès le début. Son propos vient d’une âme qui désire avec angoisse l’avènement du Messie, qui attend son arrivée du ciel sur la terre, qui est comblée de joie de voir apparaître ce qu’elle attendait, et qui se hâte de faire participer les autres à cette bonne nouvelle. C’est montrer une amitié vraiment fraternelle, une affection profonde et un naturel plein de sincérité, que de se communiquer ainsi les richesses spirituelles.
Remarque combien, dès le début, Pierre a un esprit docile et obéissant, car il accourut sans tarder. Il le conduisit à Jésus, dit l’évangéliste. Mais que personne ne condamne cette facilité, comme s’il avait accueilli aveuglément l’invitation de son frère. Il est probable que celui-ci lui avait parlé en détail et longuement. Mais les évangélistes suppriment beaucoup de choses par souci de concision. D’ailleurs on ne dit pas que Pierre a cru aussitôt, mais que son frère le conduisit à Jésus pour le lui confier, afin que Pierre soit entièrement instruit par lui. Car l’autre disciple était là et participait à l’entretien.
Lorsque Jean Baptiste a dit : C’est l’Agneau, et : Il baptise dans l’Esprit Saint, il a confié au Christ le soin d’enseigner lui-même plus clairement cette doctrine. À plus forte raison André a-t-il fait de même, car il ne se jugeait pas capable de tout expliquer. Il a conduit son frère à la source même de la lumière, avec tant de hâte et de joie, pour ne pas le laisser attendre si peu que ce soit.
RÉPONS
R/ Tous ceux qui veulent plaire à Dieu connaîtront la souffrance.
Nous nous affirmons en tout comme des ministres de Dieu, constants dans les tribulations, les détresses, les angoisses.
On nous tient pour affligés, et nous sommes toujours joyeux, pour gens qui n’ont rien, et nous possédons tout.
Reste fidèle jusqu’à la mort, dit le Seigneur, et je te donnerai la couronne de vie.
https://www.aelf.org/2019-11-30/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Ils ont publié l'œuvre de Dieu, ils ont compris ses merveilles.
LECTURE : NOUS PRÊCHONS UN MESSIE CRUCIFIÉ (1CO 1,18-31; 2, 1-5)
Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai. Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ? Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
RÉPONS
R/ Le langage de la croix est puissance de Dieu.
Celui qui ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut être mon disciple, dit le Seigneur.
Fixant son regard sur Jésus qui passait, le Baptiste dit : Voici l'Agneau de Dieu.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux qui avait écouté Jean et suivi Jésus.
HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE JEAN Nous avons trouvé le Messie
André, après avoir demeuré auprès de Jésus et avoir beaucoup appris, n’a pas gardé ce trésor pour lui : il se hâte de courir auprès de son frère, pour le faire participer aux biens qu’il a reçus. Considère ce qu’il dit à son frère : Nous avons trouvé le Messie (autrement dit le Christ). Vois-tu comment il a fait connaître ce qu’il venait d’apprendre en si peu de temps ? Il montre et l’autorité du Maître qui a persuadé ses disciples, et l’ardeur de ceux-ci qui s’en sont préoccupés d’emblée, dès le début. Son propos vient d’une âme qui désire avec angoisse l’avènement du Messie, qui attend son arrivée du ciel sur la terre, qui est comblée de joie de voir apparaître ce qu’elle attendait, et qui se hâte de faire participer les autres à cette bonne nouvelle. C’est montrer une amitié vraiment fraternelle, une affection profonde et un naturel plein de sincérité, que de se communiquer ainsi les richesses spirituelles.
Remarque combien, dès le début, Pierre a un esprit docile et obéissant, car il accourut sans tarder. Il le conduisit à Jésus, dit l’évangéliste. Mais que personne ne condamne cette facilité, comme s’il avait accueilli aveuglément l’invitation de son frère. Il est probable que celui-ci lui avait parlé en détail et longuement. Mais les évangélistes suppriment beaucoup de choses par souci de concision. D’ailleurs on ne dit pas que Pierre a cru aussitôt, mais que son frère le conduisit à Jésus pour le lui confier, afin que Pierre soit entièrement instruit par lui. Car l’autre disciple était là et participait à l’entretien.
Lorsque Jean Baptiste a dit : C’est l’Agneau, et : Il baptise dans l’Esprit Saint, il a confié au Christ le soin d’enseigner lui-même plus clairement cette doctrine. À plus forte raison André a-t-il fait de même, car il ne se jugeait pas capable de tout expliquer. Il a conduit son frère à la source même de la lumière, avec tant de hâte et de joie, pour ne pas le laisser attendre si peu que ce soit.
RÉPONS
R/ Tous ceux qui veulent plaire à Dieu connaîtront la souffrance.
Nous nous affirmons en tout comme des ministres de Dieu, constants dans les tribulations, les détresses, les angoisses.
On nous tient pour affligés, et nous sommes toujours joyeux, pour gens qui n’ont rien, et nous possédons tout.
Reste fidèle jusqu’à la mort, dit le Seigneur, et je te donnerai la couronne de vie.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 1er décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-01/romain/lectures#office_lecture
VERSET
Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
LECTURE : RÉQUISITOIRE DU PROPHÈTE CONTRE SON PEUPLE (IS 1, 1-18) VISION D’ISAÏE, fils d’Amots,
– ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem, au temps d’Ozias, de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda.
Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. J’ai fait grandir des enfants, je les ai élevés, mais ils se sont révoltés contre moi. Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas.
Malheur à vous, nation pécheresse, peuple chargé de fautes, engeance de malfaiteurs, fils pervertis ! Ils abandonnent le Seigneur, ils méprisent le Saint d’Israël, ils lui tournent le dos. Où donc faut-il vous frapper encore, vous qui multipliez les reniements ? Toute la tête est malade, tout le cœur est atteint ; de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact : partout blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile.
Votre pays n’est que désolation, vos villes sont consumées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent sous vos yeux, c’est une désolation, comme un désastre venu des étrangers. Ce qui reste de la fille de Sion est comme une hutte dans une vigne, comme un abri dans un potager, comme une ville assiégée.
Si le Seigneur de l’univers ne nous avait laissé un petit reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe !
Que m’importe le nombre de vos sacrifices ? – dit le Seigneur. Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n’y prends pas plaisir. Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes ; j’ai horreur de votre encens. Les nouvelles lunes, les sabbats, les assemblées, je n’en peux plus de ces crimes et de ces fêtes. Vos nouvelles lunes et vos solennités, moi, je les déteste : elles me sont un fardeau, je suis fatigué de le porter. Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux.
Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.
RÉPONS
R/ Le sang de Jésus nous purifie de tout péché.
Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront.
Apprenez à faire le bien, recherchez le droit.
CATÉCHÈSE PRÉBAPTISMALE DE SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM Les deux avènements du Christ
Nous annonçons l'avènement du Christ : non pas un avènement seulement, mais aussi un second, qui est beaucoup plus beau que le premier. Celui-ci, en effet, comportait une signification de souffrance, et celui-là porte le diadème de la royauté divine.
Le plus souvent, en effet, tout ce qui concerne notre Seigneur Jésus Christ est double.
Double naissance : l'une, de Dieu avant les siècles, l'autre, de la Vierge à la plénitude des siècles.
Double descente : l'une, imperceptible comme celle de la pluie sur la toison, la seconde, éclatante, celle qui est à venir.
Dans le premier avènement, il est enveloppé de langes dans la crèche ; dans le second, il est revêtu de lumière comme d'un manteau. Dans le premier, il a subi la croix, ayant méprisé la honte; dans le second, il viendra escorté par l'armée des anges, en triomphateur.
Nous ne nous arrêtons pas au premier avènement : nous attendons aussi le second. Comme nous avons dit, lors du premier : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, nous le répéterons encore pour le second ; en accourant avec les anges à la rencontre du Seigneur, nous lui dirons en l'adorant : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Le Sauveur ne viendra pas pour être jugé de nouveau, mais pour juger ceux qui l'ont traduit en jugement. Lui qui a gardé le silence lors du premier jugement, il rappellera leur crime aux misérables qui ont osé le mettre en croix, en disant : Voilà ce que tu as fait, et j'ai gardé le silence. Alors il est venu selon le dessein de miséricorde et il enseignait les hommes par persuasion. Mais, lors du second avènement, ils seront contraints de reconnaître sa royauté.
Le prophète Malachie a parlé des deux avènements. Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Voilà pour le premier.
Et aussitôt il ajoute pour le second : Le messager de l'Alliance que vous désirez, voici qu'il vient, le Seigneur tout-puissant. Qui pourra soutenir sa vue ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier.
Saint Paul veut parler aussi de ces deux avènements lorsqu'il écrit à Tite : La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur. Tu vois comment il a parlé du premier avènement, dont il rend grâce ; et du second, que nous attendons.
Donc, notre Seigneur Jésus Christ viendra du ciel. Il viendra vers la fin de ce monde, avec gloire, au dernier jour. Car la fin du monde arrivera et ce monde créé sera renouvelé.
RÉPONS
En regardant au loin, je vois venir la puissance de Dieu et la nuée couvrant toute la terre.
R/ Allons au devant de lui, car il vient régner sur son peuple.
Prêtez l'oreille, habitants de l’univers, riches et pauvres, ensemble !
Pasteur d'Israël, écoute ; toi qui trônes sur les chérubins, resplendis !
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles qu'il entre, le roi de gloire!
En regardant au loin, je vois venir la puissance de Dieu et la nuée couvrant toute la terre.
https://www.aelf.org/2019-12-01/romain/lectures#office_lecture
VERSET
Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
LECTURE : RÉQUISITOIRE DU PROPHÈTE CONTRE SON PEUPLE (IS 1, 1-18) VISION D’ISAÏE, fils d’Amots,
– ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem, au temps d’Ozias, de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda.
Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. J’ai fait grandir des enfants, je les ai élevés, mais ils se sont révoltés contre moi. Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas.
Malheur à vous, nation pécheresse, peuple chargé de fautes, engeance de malfaiteurs, fils pervertis ! Ils abandonnent le Seigneur, ils méprisent le Saint d’Israël, ils lui tournent le dos. Où donc faut-il vous frapper encore, vous qui multipliez les reniements ? Toute la tête est malade, tout le cœur est atteint ; de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact : partout blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile.
Votre pays n’est que désolation, vos villes sont consumées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent sous vos yeux, c’est une désolation, comme un désastre venu des étrangers. Ce qui reste de la fille de Sion est comme une hutte dans une vigne, comme un abri dans un potager, comme une ville assiégée.
Si le Seigneur de l’univers ne nous avait laissé un petit reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe !
Que m’importe le nombre de vos sacrifices ? – dit le Seigneur. Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n’y prends pas plaisir. Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes ; j’ai horreur de votre encens. Les nouvelles lunes, les sabbats, les assemblées, je n’en peux plus de ces crimes et de ces fêtes. Vos nouvelles lunes et vos solennités, moi, je les déteste : elles me sont un fardeau, je suis fatigué de le porter. Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux.
Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.
RÉPONS
R/ Le sang de Jésus nous purifie de tout péché.
Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront.
Apprenez à faire le bien, recherchez le droit.
CATÉCHÈSE PRÉBAPTISMALE DE SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM Les deux avènements du Christ
Nous annonçons l'avènement du Christ : non pas un avènement seulement, mais aussi un second, qui est beaucoup plus beau que le premier. Celui-ci, en effet, comportait une signification de souffrance, et celui-là porte le diadème de la royauté divine.
Le plus souvent, en effet, tout ce qui concerne notre Seigneur Jésus Christ est double.
Double naissance : l'une, de Dieu avant les siècles, l'autre, de la Vierge à la plénitude des siècles.
Double descente : l'une, imperceptible comme celle de la pluie sur la toison, la seconde, éclatante, celle qui est à venir.
Dans le premier avènement, il est enveloppé de langes dans la crèche ; dans le second, il est revêtu de lumière comme d'un manteau. Dans le premier, il a subi la croix, ayant méprisé la honte; dans le second, il viendra escorté par l'armée des anges, en triomphateur.
Nous ne nous arrêtons pas au premier avènement : nous attendons aussi le second. Comme nous avons dit, lors du premier : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, nous le répéterons encore pour le second ; en accourant avec les anges à la rencontre du Seigneur, nous lui dirons en l'adorant : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Le Sauveur ne viendra pas pour être jugé de nouveau, mais pour juger ceux qui l'ont traduit en jugement. Lui qui a gardé le silence lors du premier jugement, il rappellera leur crime aux misérables qui ont osé le mettre en croix, en disant : Voilà ce que tu as fait, et j'ai gardé le silence. Alors il est venu selon le dessein de miséricorde et il enseignait les hommes par persuasion. Mais, lors du second avènement, ils seront contraints de reconnaître sa royauté.
Le prophète Malachie a parlé des deux avènements. Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Voilà pour le premier.
Et aussitôt il ajoute pour le second : Le messager de l'Alliance que vous désirez, voici qu'il vient, le Seigneur tout-puissant. Qui pourra soutenir sa vue ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier.
Saint Paul veut parler aussi de ces deux avènements lorsqu'il écrit à Tite : La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur. Tu vois comment il a parlé du premier avènement, dont il rend grâce ; et du second, que nous attendons.
Donc, notre Seigneur Jésus Christ viendra du ciel. Il viendra vers la fin de ce monde, avec gloire, au dernier jour. Car la fin du monde arrivera et ce monde créé sera renouvelé.
RÉPONS
En regardant au loin, je vois venir la puissance de Dieu et la nuée couvrant toute la terre.
R/ Allons au devant de lui, car il vient régner sur son peuple.
Prêtez l'oreille, habitants de l’univers, riches et pauvres, ensemble !
Pasteur d'Israël, écoute ; toi qui trônes sur les chérubins, resplendis !
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles qu'il entre, le roi de gloire!
En regardant au loin, je vois venir la puissance de Dieu et la nuée couvrant toute la terre.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 2 décembre 2019
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VERSET
V/ Montre-nous, Seigneur, ta bonté, donne-nous enfin le Sauveur.
LECTURE : PROMESSES ENTHOUSIASTES POUR UN AVENIR LOINTAIN (Is1,21-27; 2,1-5)
Comment ! Elle s’est prostituée, la cité fidèle ! Le droit y régnait, la justice l’habitait, et maintenant, ce sont les meurtriers. Ton argent n’est plus que scories, ton meilleur vin est mêlé d’eau. Tes princes sont des rebelles, complices de voleurs, tous avides de cadeaux, courant les pots-de-vin ; ils ne rendent pas justice à l’orphelin, la cause de la veuve ne les touche pas. Voilà pourquoi – oracle du Maître et Seigneur de l’univers, Force d’Israël – : Malheur ! Je prendrai ma revanche sur mes adversaires, je me vengerai de mes ennemis. Je ramènerai ma main sur toi ; comme le fait la potasse, j’ôterai tes scories, j’enlèverai tous tes déchets. Je rendrai tes juges tels que jadis, tes conseillers comme autrefois. Alors on t’appellera « Ville de justice », « Cité fidèle ». Par le droit, Sion sera délivrée ; ils le seront par la justice, ceux des siens qui se convertiront.
Parole d’Isaïe, fils d’Amots, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.
Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
RÉPONS
R/ Venez, montons à la maison du Seigneur !
Le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Il nous annoncera toute chose.
Il nous enseignera ses voies, nous suivrons ses sentiers.
LETTRE PASTORALE DE SAINT CHARLES BORROMÉE Le sens de l'Avent.
Voici, mes bien-aimés, ce temps célébré avec tant de ferveur, et, comme dit l'Esprit Saint, temps de la faveur divine, période de salut, de paix et de réconciliation ; temps jadis désiré très ardemment par les vœux et les aspirations instantes des anciens prophètes et patriarches, et qui a été vu enfin par le juste Siméon avec une joie débordante ! Puisqu'il a toujours été célébré par l'Église avec tant de ferveur, nous-mêmes devons aussi le passer religieusement dans les louanges et les actions de grâce adressées au Père éternel pour la miséricorde qu'il a manifestée dans ce mystère.
Oui, par cet avènement de son Fils unique, en vertu de son immense amour pour nous, pécheurs, il l'a envoyé alors pour nous délivrer de la tyrannie et de l'empire du démon, nous inviter à aller au ciel, nous faire pénétrer dans les mystères célestes, nous montrer la Vérité en personne, nous former à la pureté des mœurs, nous donner les germes des vertus, nous enrichir des trésors de sa grâce et enfin nous adopter pour ses fils et pour héritiers de la vie éternelle.
Du fait que ce mystère est revécu chaque année par l'Église, nous sommes exhortés à rappeler sans cesse le souvenir de tant d'amour envers nous. Cela nous enseigne aussi que l'avènement du Christ n'a pas profité seulement à ceux qui vivaient à l'époque du Sauveur, mais que sa vertu devait être communiquée aussi à nous tous ; du moins si nous voulons, par le moyen de la foi et des sacrements, accueillir la grâce qu'il nous a méritée et diriger notre vie selon cette grâce en lui obéissant.
L'Église nous demande encore de comprendre ceci : de même qu'il est venu au monde une seule fois en s'incarnant, de même, si nous enlevons tout obstacle de notre part, il est prêt à venir à nous de nouveau, à toute heure et à tout instant, pour habiter spirituellement dans nos cœurs avec l'abondance de ses grâces.
Aussi l'Église, comme une mère très affectueuse et très préoccupée de notre salut, à l'occasion de ce temps, nous enseigne, par des hymnes, des cantiques, et par toutes les paroles et les rites que lui a inspirés le Saint-Esprit, comment accueillir avec gratitude un si grand bienfait et comment nous enrichir de ses fruits. Ainsi notre âme se disposera à l'avènement du Christ avec autant de soin que s'il devait encore venir au monde, et de la manière même dont les pères de l'Ancien Testament, par leurs paroles comme par leurs exemples, nous ont appris à les imiter
RÉPONS
R/ Que l'univers chante et crie de joie : Car le Seigneur vient.
Je vis un ciel nouveau, une nouvelle terre ; plus de pleurs, plus de cris, plus de peine : Car le Seigneur vient.
Dieu aura sa demeure parmi nous, nous serons son peuple et lui, Dieu, sera avec nous : Car le Seigneur vient.
Nous ne chercherons plus l'éclat du soleil, la gloire de Dieu nous illuminera :Car le Seigneur vient.
Que l'univers chante et crie de joie : Car le Seigneur vient.
https://www.aelf.org/2019-12-02/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Montre-nous, Seigneur, ta bonté, donne-nous enfin le Sauveur.
LECTURE : PROMESSES ENTHOUSIASTES POUR UN AVENIR LOINTAIN (Is1,21-27; 2,1-5)
Comment ! Elle s’est prostituée, la cité fidèle ! Le droit y régnait, la justice l’habitait, et maintenant, ce sont les meurtriers. Ton argent n’est plus que scories, ton meilleur vin est mêlé d’eau. Tes princes sont des rebelles, complices de voleurs, tous avides de cadeaux, courant les pots-de-vin ; ils ne rendent pas justice à l’orphelin, la cause de la veuve ne les touche pas. Voilà pourquoi – oracle du Maître et Seigneur de l’univers, Force d’Israël – : Malheur ! Je prendrai ma revanche sur mes adversaires, je me vengerai de mes ennemis. Je ramènerai ma main sur toi ; comme le fait la potasse, j’ôterai tes scories, j’enlèverai tous tes déchets. Je rendrai tes juges tels que jadis, tes conseillers comme autrefois. Alors on t’appellera « Ville de justice », « Cité fidèle ». Par le droit, Sion sera délivrée ; ils le seront par la justice, ceux des siens qui se convertiront.
Parole d’Isaïe, fils d’Amots, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.
Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
RÉPONS
R/ Venez, montons à la maison du Seigneur !
Le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Il nous annoncera toute chose.
Il nous enseignera ses voies, nous suivrons ses sentiers.
LETTRE PASTORALE DE SAINT CHARLES BORROMÉE Le sens de l'Avent.
Voici, mes bien-aimés, ce temps célébré avec tant de ferveur, et, comme dit l'Esprit Saint, temps de la faveur divine, période de salut, de paix et de réconciliation ; temps jadis désiré très ardemment par les vœux et les aspirations instantes des anciens prophètes et patriarches, et qui a été vu enfin par le juste Siméon avec une joie débordante ! Puisqu'il a toujours été célébré par l'Église avec tant de ferveur, nous-mêmes devons aussi le passer religieusement dans les louanges et les actions de grâce adressées au Père éternel pour la miséricorde qu'il a manifestée dans ce mystère.
Oui, par cet avènement de son Fils unique, en vertu de son immense amour pour nous, pécheurs, il l'a envoyé alors pour nous délivrer de la tyrannie et de l'empire du démon, nous inviter à aller au ciel, nous faire pénétrer dans les mystères célestes, nous montrer la Vérité en personne, nous former à la pureté des mœurs, nous donner les germes des vertus, nous enrichir des trésors de sa grâce et enfin nous adopter pour ses fils et pour héritiers de la vie éternelle.
Du fait que ce mystère est revécu chaque année par l'Église, nous sommes exhortés à rappeler sans cesse le souvenir de tant d'amour envers nous. Cela nous enseigne aussi que l'avènement du Christ n'a pas profité seulement à ceux qui vivaient à l'époque du Sauveur, mais que sa vertu devait être communiquée aussi à nous tous ; du moins si nous voulons, par le moyen de la foi et des sacrements, accueillir la grâce qu'il nous a méritée et diriger notre vie selon cette grâce en lui obéissant.
L'Église nous demande encore de comprendre ceci : de même qu'il est venu au monde une seule fois en s'incarnant, de même, si nous enlevons tout obstacle de notre part, il est prêt à venir à nous de nouveau, à toute heure et à tout instant, pour habiter spirituellement dans nos cœurs avec l'abondance de ses grâces.
Aussi l'Église, comme une mère très affectueuse et très préoccupée de notre salut, à l'occasion de ce temps, nous enseigne, par des hymnes, des cantiques, et par toutes les paroles et les rites que lui a inspirés le Saint-Esprit, comment accueillir avec gratitude un si grand bienfait et comment nous enrichir de ses fruits. Ainsi notre âme se disposera à l'avènement du Christ avec autant de soin que s'il devait encore venir au monde, et de la manière même dont les pères de l'Ancien Testament, par leurs paroles comme par leurs exemples, nous ont appris à les imiter
RÉPONS
R/ Que l'univers chante et crie de joie : Car le Seigneur vient.
Je vis un ciel nouveau, une nouvelle terre ; plus de pleurs, plus de cris, plus de peine : Car le Seigneur vient.
Dieu aura sa demeure parmi nous, nous serons son peuple et lui, Dieu, sera avec nous : Car le Seigneur vient.
Nous ne chercherons plus l'éclat du soleil, la gloire de Dieu nous illuminera :Car le Seigneur vient.
Que l'univers chante et crie de joie : Car le Seigneur vient.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 3 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-03/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : CE JOUR-LÀ, DIEU INTERVIENDRA AVEC ÉCLAT (IS 2, 6-22; 4, 2-6)
Seigneur, tu as délaissé ton peuple, la maison de Jacob, car ils sont remplis des superstitions de l’Orient, ils exercent la divination comme les Philistins, ils applaudissent aux pratiques étrangères. Le pays est rempli d’or et d’argent, on ne peut compter ses trésors ! Le pays est rempli de chevaux, on ne peut compter ses chars ! Le pays est rempli de faux dieux : les gens se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqué.
L’être humain sera humilié, l’homme sera abaissé, tu ne saurais lui pardonner. Entre dans les rochers, cache-toi dans la poussière, épouvanté, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté. Les regards arrogants des humains seront abaissés, et la prétention des hommes sera humiliée.
Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là. Oui, pour le Seigneur de l’univers, il y aura un jour contre tout orgueil et toute prétention, contre tout ce qui s’élève et sera abaissé, contre tous les cèdres du Liban, prétentieux et altiers, contre tous les chênes du Bashane, contre toute haute montagne, et toute colline élevée, contre toutes les tours arrogantes, et tout rempart fortifié, contre tout vaisseau de Tarsis, et tout navire de grand prix.
L’arrogance des humains sera humiliée ; la prétention des hommes sera abaissée. Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là. Et les faux dieux, tous à la fois, disparaîtront.
Entrez dans les cavernes des rochers, dans les grottes souterraines, épouvantés, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté, quand il se dressera pour terrifier la terre.
Ce jour-là, les hommes jetteront les faux dieux d’or et d’argent qu’ils s’étaient fabriqués pour les adorer ; ils les jetteront aux taupes et aux chauves-souris. Eux, ils entreront dans les creux des rochers et dans les fentes des falaises, épouvantés, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté, quand il se dressera pour terrifier la terre.
Cessez de vous appuyer sur l’être humain : sa vie tient à un souffle ; et quelle est sa valeur ?
Ce jour-là, le Germe que fera grandir le Seigneur sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur splendeur. Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits à Jérusalem pour y vivre. Quand le Seigneur aura lavé la souillure des filles de Sion, purifié Jérusalem du sang répandu, en y faisant passer le souffle du jugement, un souffle d’incendie, alors, sur toute la montagne de Sion, sur les assemblées qui s’y tiennent, le Seigneur créera une nuée pendant le jour et, pendant la nuit, une fumée avec un feu de flammes éclatantes. Et au-dessus de tout, comme un dais, la gloire du Seigneur : elle sera, contre la chaleur du jour, l’ombre d’une hutte, un refuge, un abri contre l’orage et la pluie.
RÉPONS
R/ Nous verrons le Fils de l’homme venir avec puissance et grande gloire !
Ce jour-là, l'orgueil humain baissera les yeux, le Seigneur sera exalté, lui seul !
Ce jour-là le germe du Seigneur deviendra l'honneur et la parure de son peuple.
LETTRES DE FRANÇOIS XAVIER À S. IGNACE (1542 ET 1544)
Nous sommes allés à des villages de néophytes, baptisés voici peu d’années. Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais, car elle est très stérile et très pauvre. Les chrétiens indigènes, privés de prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont chrétiens. Il n’y a personne pour leur célébrer les sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les commandements de Dieu.
Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été. Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit, ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche. Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j’ai commencé à saisir que le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.
Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres, le Pater noster et l’Ave Maria. J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons chrétiens.
Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des chrétiens. J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »
De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !
Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s’entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »
RÉPONS
Ouvriers de la paix, la moisson vous attend : pour réconcilier le monde, n'emportez que l'amour.À ceux qui vous accueillent, comme à ceux qui vous chassent, annoncez la nouvelle :
R/ Le Royaume de Dieu est là, tout près de vous
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VERSET
V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : CE JOUR-LÀ, DIEU INTERVIENDRA AVEC ÉCLAT (IS 2, 6-22; 4, 2-6)
Seigneur, tu as délaissé ton peuple, la maison de Jacob, car ils sont remplis des superstitions de l’Orient, ils exercent la divination comme les Philistins, ils applaudissent aux pratiques étrangères. Le pays est rempli d’or et d’argent, on ne peut compter ses trésors ! Le pays est rempli de chevaux, on ne peut compter ses chars ! Le pays est rempli de faux dieux : les gens se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqué.
L’être humain sera humilié, l’homme sera abaissé, tu ne saurais lui pardonner. Entre dans les rochers, cache-toi dans la poussière, épouvanté, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté. Les regards arrogants des humains seront abaissés, et la prétention des hommes sera humiliée.
Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là. Oui, pour le Seigneur de l’univers, il y aura un jour contre tout orgueil et toute prétention, contre tout ce qui s’élève et sera abaissé, contre tous les cèdres du Liban, prétentieux et altiers, contre tous les chênes du Bashane, contre toute haute montagne, et toute colline élevée, contre toutes les tours arrogantes, et tout rempart fortifié, contre tout vaisseau de Tarsis, et tout navire de grand prix.
L’arrogance des humains sera humiliée ; la prétention des hommes sera abaissée. Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là. Et les faux dieux, tous à la fois, disparaîtront.
Entrez dans les cavernes des rochers, dans les grottes souterraines, épouvantés, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté, quand il se dressera pour terrifier la terre.
Ce jour-là, les hommes jetteront les faux dieux d’or et d’argent qu’ils s’étaient fabriqués pour les adorer ; ils les jetteront aux taupes et aux chauves-souris. Eux, ils entreront dans les creux des rochers et dans les fentes des falaises, épouvantés, loin du Seigneur, loin de l’éclat de sa majesté, quand il se dressera pour terrifier la terre.
Cessez de vous appuyer sur l’être humain : sa vie tient à un souffle ; et quelle est sa valeur ?
Ce jour-là, le Germe que fera grandir le Seigneur sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur splendeur. Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits à Jérusalem pour y vivre. Quand le Seigneur aura lavé la souillure des filles de Sion, purifié Jérusalem du sang répandu, en y faisant passer le souffle du jugement, un souffle d’incendie, alors, sur toute la montagne de Sion, sur les assemblées qui s’y tiennent, le Seigneur créera une nuée pendant le jour et, pendant la nuit, une fumée avec un feu de flammes éclatantes. Et au-dessus de tout, comme un dais, la gloire du Seigneur : elle sera, contre la chaleur du jour, l’ombre d’une hutte, un refuge, un abri contre l’orage et la pluie.
RÉPONS
R/ Nous verrons le Fils de l’homme venir avec puissance et grande gloire !
Ce jour-là, l'orgueil humain baissera les yeux, le Seigneur sera exalté, lui seul !
Ce jour-là le germe du Seigneur deviendra l'honneur et la parure de son peuple.
LETTRES DE FRANÇOIS XAVIER À S. IGNACE (1542 ET 1544)
Nous sommes allés à des villages de néophytes, baptisés voici peu d’années. Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais, car elle est très stérile et très pauvre. Les chrétiens indigènes, privés de prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont chrétiens. Il n’y a personne pour leur célébrer les sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les commandements de Dieu.
Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été. Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit, ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche. Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j’ai commencé à saisir que le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.
Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres, le Pater noster et l’Ave Maria. J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons chrétiens.
Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des chrétiens. J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »
De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !
Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s’entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »
RÉPONS
Ouvriers de la paix, la moisson vous attend : pour réconcilier le monde, n'emportez que l'amour.À ceux qui vous accueillent, comme à ceux qui vous chassent, annoncez la nouvelle :
R/ Le Royaume de Dieu est là, tout près de vous
azais- MEDIATEUR
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lectures de la liturgie des heures , 4 décembre 2019
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VERSET
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
LECTURE : CETTE VIGNE SACCAGÉE, C'EST LA MAISON D'ISRAËL (IS 5, 1-7) Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne.
Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais. Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée. J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
RÉPONS
R/ Plus jamais nous n'irons loin de toi, laisse-nous vivre et invoquer ton nom.
La vigne que tu as prise en Égypte, tu l'as replantée en écartant les nations. Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Dieu de l'univers, reviens ! Interviens pour cette vigne, pour la souche que ta main a plantée !
SERMON DE SAINT BERNARD POUR L’AVENT Il viendra parmi nous, le Verbe de Dieu.
Nous savons qu'il y a une triple venue du Seigneur. La troisième se situe entre les deux autres. Celles-ci, en effet, sont manifestes, celle-là, non.
Dans sa première venue, il a paru sur la terre et il a vécu avec les hommes, lorsque — comme lui-même en témoigne — ils l'ont vu et l'ont pris en haine. Mais lors de sa dernière venue, toute chair verra le salut de notre Dieu et ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé. La venue intermédiaire, elle, est cachée : les élus seuls la voient au fond d'eux-mêmes, et leur âme est sauvée. Ainsi il est venu d'abord dans la chair et la faiblesse ; puis, dans l'entre-deux, il vient en esprit et en puissance ; enfin il viendra dans la gloire et la majesté.
Cette venue intermédiaire est vraiment comme la voie par laquelle on passe de la première à la dernière : dans la première le Christ fut notre rédemption, dans la dernière il apparaîtra comme notre vie, et entre temps il est notre repos et notre consolation.
Mais pour que personne ne risque de penser que ce que nous disons de cette venue intermédiaire est une invention de notre part, écoutez ce que dit le Seigneur lui-même : Si quelqu'un m'aime, il gardera mes paroles, et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui. Ailleurs j'ai lu en effet : Qui craint Dieu fera le bien. Mais je perçois qu'ici Jésus exprime quelque chose de plus en disant de celui qui l'aime : il gardera mes paroles. Mais où les gardera-t-il ? — Dans son cœur, sans aucun doute. Comme le dit le prophète : Dans mon cœur je conserve tes ordres pour ne point faillir envers toi.
Voici comment il te faut garder la parole de Dieu : Heureux, en effet, ceux qui la gardent. Qu'on la fasse donc entrer dans ce qu'on peut appeler les entrailles de l'âme ; qu'elle passe dans les mouvements de ton cœur et dans ta conduite. Consomme ce qui est bien, et ton âme y trouvera avec joie de quoi s'y nourrir largement. N'oublie pas de manger ton pain pour ne pas laisser ton cœur se dessécher ; de bonne et grasse nourriture rassasie ton âme.
Si de la sorte tu t'es mis à garder en toi la parole de Dieu, nul doute qu'elle ne te garde aussi. Le Fils viendra à toi, avec le Père ; il viendra, le grand prophète, qui rétablira Jérusalem ; c'est lui qui fait toutes choses nouvelles. Voici en effet ce qu'accomplira sa venue : alors, de même que nous sommes à l'image de l'homme pétri de terre, de même nous serons à l'image de celui qui vient du ciel. Comme le vieil Adam s'est répandu à travers l'homme tout entier et y a pris toute la place, de la même manière il faut que le Christ occupe toute la place, lui qui a créé l'homme dans sa totalité, qui le rachète intégralement et le glorifie dans son entier.
RÉPONS
R/ Viens bientôt, Sauveur du monde, Lève-toi, clarté d'en haut ; Vrai soleil du jour nouveau, Viens percer la nuit profonde.
Ta naissance dans l’histoire transfigure nos tourments En douleurs d’enfantement Où, déjà, surgit ta gloire.
https://www.aelf.org/2019-12-04/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
LECTURE : CETTE VIGNE SACCAGÉE, C'EST LA MAISON D'ISRAËL (IS 5, 1-7) Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne.
Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais. Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée. J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
RÉPONS
R/ Plus jamais nous n'irons loin de toi, laisse-nous vivre et invoquer ton nom.
La vigne que tu as prise en Égypte, tu l'as replantée en écartant les nations. Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Dieu de l'univers, reviens ! Interviens pour cette vigne, pour la souche que ta main a plantée !
SERMON DE SAINT BERNARD POUR L’AVENT Il viendra parmi nous, le Verbe de Dieu.
Nous savons qu'il y a une triple venue du Seigneur. La troisième se situe entre les deux autres. Celles-ci, en effet, sont manifestes, celle-là, non.
Dans sa première venue, il a paru sur la terre et il a vécu avec les hommes, lorsque — comme lui-même en témoigne — ils l'ont vu et l'ont pris en haine. Mais lors de sa dernière venue, toute chair verra le salut de notre Dieu et ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé. La venue intermédiaire, elle, est cachée : les élus seuls la voient au fond d'eux-mêmes, et leur âme est sauvée. Ainsi il est venu d'abord dans la chair et la faiblesse ; puis, dans l'entre-deux, il vient en esprit et en puissance ; enfin il viendra dans la gloire et la majesté.
Cette venue intermédiaire est vraiment comme la voie par laquelle on passe de la première à la dernière : dans la première le Christ fut notre rédemption, dans la dernière il apparaîtra comme notre vie, et entre temps il est notre repos et notre consolation.
Mais pour que personne ne risque de penser que ce que nous disons de cette venue intermédiaire est une invention de notre part, écoutez ce que dit le Seigneur lui-même : Si quelqu'un m'aime, il gardera mes paroles, et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui. Ailleurs j'ai lu en effet : Qui craint Dieu fera le bien. Mais je perçois qu'ici Jésus exprime quelque chose de plus en disant de celui qui l'aime : il gardera mes paroles. Mais où les gardera-t-il ? — Dans son cœur, sans aucun doute. Comme le dit le prophète : Dans mon cœur je conserve tes ordres pour ne point faillir envers toi.
Voici comment il te faut garder la parole de Dieu : Heureux, en effet, ceux qui la gardent. Qu'on la fasse donc entrer dans ce qu'on peut appeler les entrailles de l'âme ; qu'elle passe dans les mouvements de ton cœur et dans ta conduite. Consomme ce qui est bien, et ton âme y trouvera avec joie de quoi s'y nourrir largement. N'oublie pas de manger ton pain pour ne pas laisser ton cœur se dessécher ; de bonne et grasse nourriture rassasie ton âme.
Si de la sorte tu t'es mis à garder en toi la parole de Dieu, nul doute qu'elle ne te garde aussi. Le Fils viendra à toi, avec le Père ; il viendra, le grand prophète, qui rétablira Jérusalem ; c'est lui qui fait toutes choses nouvelles. Voici en effet ce qu'accomplira sa venue : alors, de même que nous sommes à l'image de l'homme pétri de terre, de même nous serons à l'image de celui qui vient du ciel. Comme le vieil Adam s'est répandu à travers l'homme tout entier et y a pris toute la place, de la même manière il faut que le Christ occupe toute la place, lui qui a créé l'homme dans sa totalité, qui le rachète intégralement et le glorifie dans son entier.
RÉPONS
R/ Viens bientôt, Sauveur du monde, Lève-toi, clarté d'en haut ; Vrai soleil du jour nouveau, Viens percer la nuit profonde.
Ta naissance dans l’histoire transfigure nos tourments En douleurs d’enfantement Où, déjà, surgit ta gloire.
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Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 5 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-05/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux îles lointaines.
LECTURE : DES PAYS TRADITIONNELLEMENT ENNEMIS SERONT RÉCONCILIÉS (IS 16, 1-5; 17, 4-
Envoyez au maître du pays un agneau, depuis La Roche au désert, vers la montagne de la fille de Sion. Des oiseaux qui s’enfuient, une nichée dispersée, telles seront les filles de Moab, aux gués de l’Arnon. Moab dit à Juda : « Fais des plans ! Prends une décision ! En plein midi, fais-nous une ombre comme la nuit, cache les expulsés, ne trahis pas les fugitifs ! Que les expulsés de Moab trouvent chez toi un asile, sois un abri pour eux face au dévastateur. Quand l’oppression aura disparu, quand la dévastation aura pris fin, quand sera parti du pays celui qui le foulait, un trône s’établira sur la fidélité ; et, pour la maison de David, siégera sur ce trône avec loyauté le juge qui cherche le droit et fait prompte justice. »
Ce jour-là, la gloire de Jacob faiblira, sa chair s’amaigrira. Ce sera comme à la moisson, quand le blé est ramassé, que les épis sont recueillis à brassée et rassemblés au val des Rephaïm ; il n’y restera presque rien à glaner, comme à la cueillette des olives : deux ou trois olives à la cime des plus hautes branches, quatre ou cinq sur les meilleurs rameaux – oracle du Seigneur, le Dieu d’Israël.
Ce jour-là, l’homme regardera vers Celui qui l’a fait et portera les yeux vers le Saint d’Israël. Il ne regardera plus vers les autels faits de ses mains ; il ne verra plus ce que ses doigts avaient fait, ni les poteaux sacrés, ni les colonnes à encens.
RÉPONS
R/ Le Père ne juge personne, tout le jugement il l'a remis au Fils !
En ces jours-là, je ferai lever pour David un germe de justice.
Son trône s'affermira dans la douceur, son jugement s'établira dans la fidélité.
COMMENTAIRE DE SAINT ÉPHREM SUR L'ÉVANGILE CONCORDANT « Veillez... »
Le Christ a dit, pour empêcher les disciples de l'interroger sur le moment de son avènement : Quant à l'heure, personne ne la connaît, pas même les Anges, pas même le Fils. Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates. Il nous a caché cela pour que nous veillions, et pour que chacun d'entre nous pense que cela pourra se produire pendant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, son avènement aurait été quelque chose de banal, et les nations et les siècles dans lesquels il se produira ne l'auraient pas désiré. Il a bien dit qu'il viendrait, mais il n'a pas précisé à quel moment, et ainsi toutes les générations et tous les siècles l'attendent ardemment.
Bien que le Seigneur ait fait connaître les signes de son avènement, on ne voit pas clairement leur terme ; car ces signes, dans un changement constant, sont venus et sont passés, et ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier.
Les justes et les prophètes le désiraient, parce qu'ils estimaient qu'il paraîtrait de leur temps ; de même, aujourd'hui, chacun des fidèles désire le recevoir de son temps, et cela d'autant plus qu'il n'a pas dit clairement le jour de son apparition. Il voulait surtout, lui qui domine les nombres et le temps, qu'on ne le crût pas soumis à un commandement et à une heure. Ce qu'il a établi lui-même, comment cela lui serait-il caché, alors qu'il a décrit les signes de son avènement ? Il a mis ces signes en relief pour que, dès le premier jour, tous les peuples et les siècles pensent que l'avènement du Christ se ferait de leur temps.
Veillez, car, lorsque le corps sommeille, c'est la nature qui nous domine et notre action est alors dirigée non par notre volonté, mais par l'impulsion de la nature. Et lorsque règne sur l'âme une lourde torpeur de faiblesse et de tristesse, c'est l'ennemi qui la domine et la mène contre son propre gré. La force domine la nature, et l'ennemi domine l'âme.
C'est pourquoi notre Seigneur a parlé de la vigilance de l'âme et de celle du corps, afin que le corps ne sombre pas dans un lourd sommeil, ni l'âme dans l'engourdissement. Comme dit l'Écriture: Veillez, comme il est juste. Et encore: Je m'éveille, et je suis encore avec toi. Et enfin: Ne perdez pas courage. C'est pourquoi nous ne perdons pas courage dans le ministère qui nous est confié.
RÉPONS
R/ Debout ! Le Seigneur vient ! Une voix prophétique a surgi du désert.
Un désir, une attente ont mûri nos esprits. Préparons-nous ! Le Seigneur vient !
https://www.aelf.org/2019-12-05/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux îles lointaines.
LECTURE : DES PAYS TRADITIONNELLEMENT ENNEMIS SERONT RÉCONCILIÉS (IS 16, 1-5; 17, 4-
Envoyez au maître du pays un agneau, depuis La Roche au désert, vers la montagne de la fille de Sion. Des oiseaux qui s’enfuient, une nichée dispersée, telles seront les filles de Moab, aux gués de l’Arnon. Moab dit à Juda : « Fais des plans ! Prends une décision ! En plein midi, fais-nous une ombre comme la nuit, cache les expulsés, ne trahis pas les fugitifs ! Que les expulsés de Moab trouvent chez toi un asile, sois un abri pour eux face au dévastateur. Quand l’oppression aura disparu, quand la dévastation aura pris fin, quand sera parti du pays celui qui le foulait, un trône s’établira sur la fidélité ; et, pour la maison de David, siégera sur ce trône avec loyauté le juge qui cherche le droit et fait prompte justice. »
Ce jour-là, la gloire de Jacob faiblira, sa chair s’amaigrira. Ce sera comme à la moisson, quand le blé est ramassé, que les épis sont recueillis à brassée et rassemblés au val des Rephaïm ; il n’y restera presque rien à glaner, comme à la cueillette des olives : deux ou trois olives à la cime des plus hautes branches, quatre ou cinq sur les meilleurs rameaux – oracle du Seigneur, le Dieu d’Israël.
Ce jour-là, l’homme regardera vers Celui qui l’a fait et portera les yeux vers le Saint d’Israël. Il ne regardera plus vers les autels faits de ses mains ; il ne verra plus ce que ses doigts avaient fait, ni les poteaux sacrés, ni les colonnes à encens.
RÉPONS
R/ Le Père ne juge personne, tout le jugement il l'a remis au Fils !
En ces jours-là, je ferai lever pour David un germe de justice.
Son trône s'affermira dans la douceur, son jugement s'établira dans la fidélité.
COMMENTAIRE DE SAINT ÉPHREM SUR L'ÉVANGILE CONCORDANT « Veillez... »
Le Christ a dit, pour empêcher les disciples de l'interroger sur le moment de son avènement : Quant à l'heure, personne ne la connaît, pas même les Anges, pas même le Fils. Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates. Il nous a caché cela pour que nous veillions, et pour que chacun d'entre nous pense que cela pourra se produire pendant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, son avènement aurait été quelque chose de banal, et les nations et les siècles dans lesquels il se produira ne l'auraient pas désiré. Il a bien dit qu'il viendrait, mais il n'a pas précisé à quel moment, et ainsi toutes les générations et tous les siècles l'attendent ardemment.
Bien que le Seigneur ait fait connaître les signes de son avènement, on ne voit pas clairement leur terme ; car ces signes, dans un changement constant, sont venus et sont passés, et ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier.
Les justes et les prophètes le désiraient, parce qu'ils estimaient qu'il paraîtrait de leur temps ; de même, aujourd'hui, chacun des fidèles désire le recevoir de son temps, et cela d'autant plus qu'il n'a pas dit clairement le jour de son apparition. Il voulait surtout, lui qui domine les nombres et le temps, qu'on ne le crût pas soumis à un commandement et à une heure. Ce qu'il a établi lui-même, comment cela lui serait-il caché, alors qu'il a décrit les signes de son avènement ? Il a mis ces signes en relief pour que, dès le premier jour, tous les peuples et les siècles pensent que l'avènement du Christ se ferait de leur temps.
Veillez, car, lorsque le corps sommeille, c'est la nature qui nous domine et notre action est alors dirigée non par notre volonté, mais par l'impulsion de la nature. Et lorsque règne sur l'âme une lourde torpeur de faiblesse et de tristesse, c'est l'ennemi qui la domine et la mène contre son propre gré. La force domine la nature, et l'ennemi domine l'âme.
C'est pourquoi notre Seigneur a parlé de la vigilance de l'âme et de celle du corps, afin que le corps ne sombre pas dans un lourd sommeil, ni l'âme dans l'engourdissement. Comme dit l'Écriture: Veillez, comme il est juste. Et encore: Je m'éveille, et je suis encore avec toi. Et enfin: Ne perdez pas courage. C'est pourquoi nous ne perdons pas courage dans le ministère qui nous est confié.
RÉPONS
R/ Debout ! Le Seigneur vient ! Une voix prophétique a surgi du désert.
Un désir, une attente ont mûri nos esprits. Préparons-nous ! Le Seigneur vient !
azais- MEDIATEUR
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Inscription : 10/02/2016
Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 6 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-06/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut, selon ta promesse.
LECTURE : L'ÉGYPTE ET L'ASSYRIE SE CONVERTIRONT (IS 19, 16-25)
Ce jour-là, l’Égypte, comme les femmes, sera tremblante et terrifiée quand le Seigneur de l’univers lui-même élèvera la main contre elle. Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle. Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ». Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur. Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera. Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira. Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira. Ce jour-là, il y aura une route pour relier l’Égypte et Assour. Assour viendra en Égypte, et l’Égypte en Assour ; et l’Égypte avec Assour servira le Seigneur. Ce jour-là, entre l’Égypte et Assour, Israël viendra en troisième, bénédiction au milieu de la terre, que bénira le Seigneur Dieu de l’univers en disant : « Bénis soient l’Égypte, mon peuple, Assour, l’ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage. »
RÉPONS
R/ Seigneur, tu veux que tous les hommes soient sauvés !
Dans l'oppression, ils crieront vers toi, et tu leur enverras un Sauveur.
On viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, pour prendre place au festin du Royaume.
ENTRETIEN DE SAINT ANSELME SUR L'EXISTENCE DE DIEU Le désir de Dieu.
Allons, courage, pauvre homme ! Fuis un peu tes occupations, dérobe-toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant tes lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout, sauf Dieu ou ce qui peut t'aider à le chercher.
Ferme la porte et mets-toi à sa recherche.
À présent, parle, mon cœur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : Je cherche ton visage; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche.
Et maintenant, toi, Seigneur mon Dieu, enseigne à mon cœur où et comment te chercher, où et comment te trouver. Seigneur, si tu n'es pas ici, où te chercherai-je en ton absence ?
Et si tu es partout, pourquoi ta présence m'est-elle invisible ?
Certes, tu habites une lumière inaccessible. Mais où est-elle, cette lumière inaccessible ? Comment accéder à une lumière inaccessible ? Qui donc m'y conduira et m'y introduira pour que je t'y voie ? Et puis, à quels indices, sous quels traits te chercher ?
Je ne t'ai jamais vu, Seigneur mon Dieu, je ne connais pas ton visage. Que peut faire, très haut Seigneur, que peut faire ton lointain exilé ? Que peut faire ton serviteur tourmenté de ton amour et rejeté loin de ta face ? Il aspire à te voir, et ta face est trop éloignée de lui.
Il désire t'aborder et ta demeure est inabordable. Il souhaite te trouver et il ne sait où tu es. Il ambitionne de te chercher, et il ignore ton visage. Seigneur, tu es mon Dieu, tu es mon Maître, et je ne t'ai jamais vu. Tu m'as créé et recréé, tu m'as pourvu de tous mes biens, et je ne te connais pas encore. Bref, j'ai été créé pour te voir, et je n'ai pas encore réalisé ce pour quoi j'ai été créé.
Et toi, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ? Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ? Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ? Regarde-nous, Seigneur, exauce-nous, éclaire-nous, montre-toi à nous. Rends-nous ta présence, pour notre bonheur, toi dont l'absence est pour nous un tel malheur.
Pitié de nos laborieux efforts vers toi, nous ne pouvons rien sans toi.
Enseigne-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche; car je ne puis te chercher si tu ne me l'enseignes, ni te trouver si tu ne te montres. En mon désir, puissé-je te chercher, et, dans ma recherche, te désirer; dans mon amour, puissé-je te trouver et, en te trouvant, t’aimer.
RÉPONS
R/ Ce soir peut-être aux pas d'un inconnu, Nos yeux liront les routes de Jésus,
Visage d'homme aux traits marqués de coups,Cortège d'hommes aux poings levés vers nous : Te voir, Seigneur, en tout homme né Sous le soleil pour ta liberté.
ORAISON
Déploie, Seigneur, ta puissance et viens : puisque, dans le péril où nous mettent nos péchés, nous ne pouvons obtenir que de toi la délivrance et le salut. Toi qui règnes.
https://www.aelf.org/2019-12-06/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut, selon ta promesse.
LECTURE : L'ÉGYPTE ET L'ASSYRIE SE CONVERTIRONT (IS 19, 16-25)
Ce jour-là, l’Égypte, comme les femmes, sera tremblante et terrifiée quand le Seigneur de l’univers lui-même élèvera la main contre elle. Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle. Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ». Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur. Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera. Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira. Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira. Ce jour-là, il y aura une route pour relier l’Égypte et Assour. Assour viendra en Égypte, et l’Égypte en Assour ; et l’Égypte avec Assour servira le Seigneur. Ce jour-là, entre l’Égypte et Assour, Israël viendra en troisième, bénédiction au milieu de la terre, que bénira le Seigneur Dieu de l’univers en disant : « Bénis soient l’Égypte, mon peuple, Assour, l’ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage. »
RÉPONS
R/ Seigneur, tu veux que tous les hommes soient sauvés !
Dans l'oppression, ils crieront vers toi, et tu leur enverras un Sauveur.
On viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, pour prendre place au festin du Royaume.
ENTRETIEN DE SAINT ANSELME SUR L'EXISTENCE DE DIEU Le désir de Dieu.
Allons, courage, pauvre homme ! Fuis un peu tes occupations, dérobe-toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant tes lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout, sauf Dieu ou ce qui peut t'aider à le chercher.
Ferme la porte et mets-toi à sa recherche.
À présent, parle, mon cœur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : Je cherche ton visage; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche.
Et maintenant, toi, Seigneur mon Dieu, enseigne à mon cœur où et comment te chercher, où et comment te trouver. Seigneur, si tu n'es pas ici, où te chercherai-je en ton absence ?
Et si tu es partout, pourquoi ta présence m'est-elle invisible ?
Certes, tu habites une lumière inaccessible. Mais où est-elle, cette lumière inaccessible ? Comment accéder à une lumière inaccessible ? Qui donc m'y conduira et m'y introduira pour que je t'y voie ? Et puis, à quels indices, sous quels traits te chercher ?
Je ne t'ai jamais vu, Seigneur mon Dieu, je ne connais pas ton visage. Que peut faire, très haut Seigneur, que peut faire ton lointain exilé ? Que peut faire ton serviteur tourmenté de ton amour et rejeté loin de ta face ? Il aspire à te voir, et ta face est trop éloignée de lui.
Il désire t'aborder et ta demeure est inabordable. Il souhaite te trouver et il ne sait où tu es. Il ambitionne de te chercher, et il ignore ton visage. Seigneur, tu es mon Dieu, tu es mon Maître, et je ne t'ai jamais vu. Tu m'as créé et recréé, tu m'as pourvu de tous mes biens, et je ne te connais pas encore. Bref, j'ai été créé pour te voir, et je n'ai pas encore réalisé ce pour quoi j'ai été créé.
Et toi, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ? Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ? Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ? Regarde-nous, Seigneur, exauce-nous, éclaire-nous, montre-toi à nous. Rends-nous ta présence, pour notre bonheur, toi dont l'absence est pour nous un tel malheur.
Pitié de nos laborieux efforts vers toi, nous ne pouvons rien sans toi.
Enseigne-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche; car je ne puis te chercher si tu ne me l'enseignes, ni te trouver si tu ne te montres. En mon désir, puissé-je te chercher, et, dans ma recherche, te désirer; dans mon amour, puissé-je te trouver et, en te trouvant, t’aimer.
RÉPONS
R/ Ce soir peut-être aux pas d'un inconnu, Nos yeux liront les routes de Jésus,
Visage d'homme aux traits marqués de coups,Cortège d'hommes aux poings levés vers nous : Te voir, Seigneur, en tout homme né Sous le soleil pour ta liberté.
ORAISON
Déploie, Seigneur, ta puissance et viens : puisque, dans le péril où nous mettent nos péchés, nous ne pouvons obtenir que de toi la délivrance et le salut. Toi qui règnes.
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 7 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-07/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Dieu révèle à Jacob sa parole, ses volontés et ses lois à Israël.
LECTURE : LE GUETTEUR ANNONCE LA CHUTE (IS 21, 6-12)
Ainsi m’a parlé le Seigneur : « Va, place un guetteur : ce qu’il voit, qu’il l’annonce ! S’il voit un char attelé de deux chevaux un attelage d’âne ou de chameau, qu’il fasse attention, qu’il redouble d’attention ! » Et le veilleur a crié : « Au poste de guet, Seigneur, je me tiens tout le jour. À mon poste de garde, je reste debout toute la nuit. Voici ce qui vient : sur un char attelé de deux chevaux un homme qui parle et dit : “Elle est tombée, Babylone, elle est tombée, et toutes les statues de ses dieux gisent par terre, brisées.” » À vous, fils de mon peuple, qui êtes battus comme les grains de mon aire, ce que j’ai entendu de la part du Seigneur de l’univers, Dieu d’Israël, je vous l’annonce. Proclamation sur Douma. Une voix me crie de Séïr: «Veilleur, où en est la nuit? Veilleur, où donc en est la nuit?» Le veilleur répond: «Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez. »
RÉPONS
R/ Veillons, car nous ne savons ni le jour ni l'heure !
Le veilleur a crié : Sur la tour de guet, je me tiens tout le jour !
Le veilleur a crié : Voici le matin, et puis encore la nuit ; convertissez-vous au Seigneur !
LETTRE DE S. AMBROISE A CONSTANCE Ambroise à Constance, son frère dans l’épiscopat.
Tu as reçu la charge du sacerdoce. Assis à la poupe du navire de l’Église, tu le gouvernes au milieu des flots. Tiens la barre de la foi, afin que les dures tempêtes de ce monde ne réussissent pas à te faire dévier. La mer est grande et vaste, mais ne crains rien, car c’est le Seigneur qui a établi le monde sur les mers et l’a fondé sur les fleuves.
Il n’est donc pas étonnant que, dans les remous du monde, l’Église du Seigneur demeure inébranlable, puisqu’elle est bâtie sur la pierre de l’Apôtre et qu’elle demeure sur sa fondation infrangible, malgré les assauts de la mer en furie. Les flots l’inondent sans pouvoir la secouer, et bien que les éléments de ce monde en s’entrechoquant fassent retentir souvent un grand vacarme, elle peut cependant offrir aux hommes en détresse un havre de salut parfaitement sûr.
Cependant, si elle est ballottée par la mer, elle court avec les fleuves ; tu comprends qu’il s’agit de ces grands fleuves dont il est dit : Les fleuves ont élevé leur voix. Ce sont en effet des fleuves qui couleront de son sein ; il s’agit de celui qui recevra la boisson donnée par le Christ, et qui s’abreuvera de l’Esprit Saint. Ce sont donc ces fleuves, lorsqu’ils débordent de la grâce de l’Esprit, qui élèvent leur voix.
Il y a aussi un fleuve qui inonde les hommes de Dieu comme un torrent, un fleuve dont l’élan réjouit l’âme pacifique et tranquille. Celui qui bénéficie de ce fleuve abondant, comme Pierre et Paul, élève la voix ; et de même que les Apôtres, par leur voix sonore, ont répandu jusqu’aux extrémités de la terre la prédication évangélique, celui-là aussi se met à annoncer la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus.
Écoute donc la parole du Christ, pour que ta voix se répande. Recueille l’eau du Christ, celle qui loue le Seigneur.
Rassemble l’eau qui vient d’horizons divers, et que répandent les nuées, symbole des prophètes.
Celui qui recueille l’eau des montagnes, qui attire à lui ou qui boit l’eau des sources, la répand lui aussi, comme une nuée. Remplis donc de cette eau les profondeurs de ton esprit, pour que la terre s’en imprègne et soit irriguée par ses propres sources.
Donc celui qui lit et qui comprend beaucoup de choses se gorge d’eau et, une fois qu’il en est gorgé, il la déverse sur les autres ; c’est pourquoi l’Écriture dit : Si les nuées sont pleines de pluie, elles la déversent sur la terre.
Que tes discours soient donc abondants, qu’ils soient purs et transparents. Ainsi, dans ton enseignement moral, tu verseras dans les oreilles de tes auditeurs beaucoup de douceur, tu charmeras ton peuple par la grâce de tes paroles, et il te suivra volontiers là où tu le conduis.
Que tes paroles soient pleines de sagesse. Salomon dit en effet : Les armes de l’intelligence, ce sont les lèvres du sage. Et ailleurs : Que tes lèvres s’attachent à la science, c’est-à-dire : que le sens de tes discours soit évident, que leur signification soit claire, que ta parole et ton exposé n’aient pas besoin d’être appuyés par une affirmation extérieure, mais soient garantis par leurs propres armes. Que nulle parole privée de sens ne sorte de ta bouche pour se perdre dans le vide.
RÉPONS
R/ Ô Christ, tu es venu dans le monde pour sauver les pécheurs.
Je rends grâce au Seigneur Jésus : il m'a jugé assez fidèle pour m'appeler à son service. En moi la grâce du Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est dans le Christ Jésus.
https://www.aelf.org/2019-12-07/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Dieu révèle à Jacob sa parole, ses volontés et ses lois à Israël.
LECTURE : LE GUETTEUR ANNONCE LA CHUTE (IS 21, 6-12)
Ainsi m’a parlé le Seigneur : « Va, place un guetteur : ce qu’il voit, qu’il l’annonce ! S’il voit un char attelé de deux chevaux un attelage d’âne ou de chameau, qu’il fasse attention, qu’il redouble d’attention ! » Et le veilleur a crié : « Au poste de guet, Seigneur, je me tiens tout le jour. À mon poste de garde, je reste debout toute la nuit. Voici ce qui vient : sur un char attelé de deux chevaux un homme qui parle et dit : “Elle est tombée, Babylone, elle est tombée, et toutes les statues de ses dieux gisent par terre, brisées.” » À vous, fils de mon peuple, qui êtes battus comme les grains de mon aire, ce que j’ai entendu de la part du Seigneur de l’univers, Dieu d’Israël, je vous l’annonce. Proclamation sur Douma. Une voix me crie de Séïr: «Veilleur, où en est la nuit? Veilleur, où donc en est la nuit?» Le veilleur répond: «Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez. »
RÉPONS
R/ Veillons, car nous ne savons ni le jour ni l'heure !
Le veilleur a crié : Sur la tour de guet, je me tiens tout le jour !
Le veilleur a crié : Voici le matin, et puis encore la nuit ; convertissez-vous au Seigneur !
LETTRE DE S. AMBROISE A CONSTANCE Ambroise à Constance, son frère dans l’épiscopat.
Tu as reçu la charge du sacerdoce. Assis à la poupe du navire de l’Église, tu le gouvernes au milieu des flots. Tiens la barre de la foi, afin que les dures tempêtes de ce monde ne réussissent pas à te faire dévier. La mer est grande et vaste, mais ne crains rien, car c’est le Seigneur qui a établi le monde sur les mers et l’a fondé sur les fleuves.
Il n’est donc pas étonnant que, dans les remous du monde, l’Église du Seigneur demeure inébranlable, puisqu’elle est bâtie sur la pierre de l’Apôtre et qu’elle demeure sur sa fondation infrangible, malgré les assauts de la mer en furie. Les flots l’inondent sans pouvoir la secouer, et bien que les éléments de ce monde en s’entrechoquant fassent retentir souvent un grand vacarme, elle peut cependant offrir aux hommes en détresse un havre de salut parfaitement sûr.
Cependant, si elle est ballottée par la mer, elle court avec les fleuves ; tu comprends qu’il s’agit de ces grands fleuves dont il est dit : Les fleuves ont élevé leur voix. Ce sont en effet des fleuves qui couleront de son sein ; il s’agit de celui qui recevra la boisson donnée par le Christ, et qui s’abreuvera de l’Esprit Saint. Ce sont donc ces fleuves, lorsqu’ils débordent de la grâce de l’Esprit, qui élèvent leur voix.
Il y a aussi un fleuve qui inonde les hommes de Dieu comme un torrent, un fleuve dont l’élan réjouit l’âme pacifique et tranquille. Celui qui bénéficie de ce fleuve abondant, comme Pierre et Paul, élève la voix ; et de même que les Apôtres, par leur voix sonore, ont répandu jusqu’aux extrémités de la terre la prédication évangélique, celui-là aussi se met à annoncer la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus.
Écoute donc la parole du Christ, pour que ta voix se répande. Recueille l’eau du Christ, celle qui loue le Seigneur.
Rassemble l’eau qui vient d’horizons divers, et que répandent les nuées, symbole des prophètes.
Celui qui recueille l’eau des montagnes, qui attire à lui ou qui boit l’eau des sources, la répand lui aussi, comme une nuée. Remplis donc de cette eau les profondeurs de ton esprit, pour que la terre s’en imprègne et soit irriguée par ses propres sources.
Donc celui qui lit et qui comprend beaucoup de choses se gorge d’eau et, une fois qu’il en est gorgé, il la déverse sur les autres ; c’est pourquoi l’Écriture dit : Si les nuées sont pleines de pluie, elles la déversent sur la terre.
Que tes discours soient donc abondants, qu’ils soient purs et transparents. Ainsi, dans ton enseignement moral, tu verseras dans les oreilles de tes auditeurs beaucoup de douceur, tu charmeras ton peuple par la grâce de tes paroles, et il te suivra volontiers là où tu le conduis.
Que tes paroles soient pleines de sagesse. Salomon dit en effet : Les armes de l’intelligence, ce sont les lèvres du sage. Et ailleurs : Que tes lèvres s’attachent à la science, c’est-à-dire : que le sens de tes discours soit évident, que leur signification soit claire, que ta parole et ton exposé n’aient pas besoin d’être appuyés par une affirmation extérieure, mais soient garantis par leurs propres armes. Que nulle parole privée de sens ne sorte de ta bouche pour se perdre dans le vide.
RÉPONS
R/ Ô Christ, tu es venu dans le monde pour sauver les pécheurs.
Je rends grâce au Seigneur Jésus : il m'a jugé assez fidèle pour m'appeler à son service. En moi la grâce du Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est dans le Christ Jésus.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures de la liturgie des heures , 8 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-08/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
LECTURE : VALSE DES CHEFS DU GOUVERNEMENT ROYAL (IS 22, 8B-23)
En regardant, ce jour-là, vers l’arsenal du palais royal, vous avez vu comme elles sont nombreuses, les brèches de la Cité de David. Vous avez recueilli les eaux dans le réservoir inférieur. Vous avez recensé les maisons de Jérusalem, démoli des maisons pour renforcer le rempart. Vous avez creusé un bassin entre les deux remparts pour les eaux de l’ancien réservoir. Mais vous n’avez pas regardé vers Celui qui est à l’œuvre ; Celui qui façonne tout depuis longtemps, vous ne l’avez pas vu. Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, appelait à pleurer, à se lamenter, à se raser la tête, à se vêtir de toile à sac. Et voilà qu’on se réjouit, on fait la fête ; on tue le bœuf, on égorge le mouton ; on mange de la viande, on boit du vin : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
Mais le Seigneur de l’univers m’a fait entendre cette révélation : « J’en fais serment : cette faute ne vous sera jamais remise, jusque dans la mort ». Il l’a dit, le Seigneur, Dieu de l’univers.
Ainsi parle le Seigneur, Dieu de l’univers : « Va trouver ce ministre, Shebna, le maître du palais, et dis-lui : Ici, quel est ton bien ? Qui sont les tiens, ici, pour t’y faire creuser un tombeau, toi qui te creuses un tombeau sur une hauteur, et te fais tailler une demeure dans le roc ? Voici que le Seigneur va te rejeter, il va te rejeter, grand homme, t’empaqueter comme un paquet, t’enrouler, t’envoyer rouler comme une boule vers un pays aux vastes étendues. C’est là-bas que tu vas mourir, là-bas, dans tes chars prestigieux, toi, le déshonneur de la maison de ton maître. Je vais te chasser de ton poste, t’expulser de ta place.
Et, ce jour-là, j’appellerai mon serviteur, Éliakim, fils d’Helcias. Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ton écharpe, je lui remettrai tes pouvoirs : il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda.Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David : s’il ouvre, personne ne fermera ; s’il ferme, personne n’ouvrira. Je le planterai comme une cheville dans un endroit solide ; il sera un trône de gloire pour la maison de son père.
RÉPONS
R/ Seigneur, ouvre-nous la porte des vainqueurs : nous entrerons pour te rendre grâce !
Voici le Véritable, dit le Seigneur, celui qui tient la clef de David : j'ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer.
Tu as peu de force, pourtant tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom !
COMMENTAIRE D'EUSÈBE DE CÉSARÉE SUR ISAÏE L'avènement au désert. La Bonne Nouvelle sur la montagne.
Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits les sentiers de notre Dieu. Cette parole montre clairement que les événements prophétisés ne se produiront pas à Jérusalem, mais au désert ; c'est là que la gloire du Seigneur apparaîtra et que toute chair aura connaissance du salut de Dieu. Et c'est ce qui s'est accompli réellement et littéralement lorsque Jean Baptiste proclama dans le désert du Jourdain que le salut de Dieu se manifesterait, car c'est là que le salut de Dieu est apparu. En effet, le Christ avec sa gloire s'est fait connaître à tous : lorsqu'il eut été baptisé, le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d'une colombe et y demeura ; et la voix du Père lui rendit témoignage : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le.
Le prophète parlait ainsi parce que Dieu devait résider dans le désert, qui est inaccessible au monde. Toutes les nations païennes étaient désertées par la connaissance de Dieu, et toutes étaient inaccessibles aux justes et aux prophètes de Dieu. C'est pour cela que cette voix ordonne de préparer le chemin au Verbe de Dieu et de rendre unie la route inaccessible et raboteuse afin que notre Dieu, en venant résider chez nous, puisse y avancer.
Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Ces paroles s'accordent tout à fait avec le sens de celles qui ont précédé, et elles ont raison de mentionner les évangélistes, les porteurs de la Bonne Nouvelle, car elles annoncent aux hommes la Bonne Nouvelle de l'avènement de Dieu, après avoir parlé de la voix qui crie dans le désert. En effet la parole concernant les évangélistes du Sauveur vient à la suite de la prophétie concernant Jean Baptiste.
Qui donc est cette Sion, sinon très certainement celle que les anciens appelaient Jérusalem ? En effet, c'était bien une montagne, comme le montre cette affirmation de l'Écriture : La montagne de Sion où tu fis ta demeure ; et l'Apôtre : Vous êtes venus vers la montagne de Sion. N'est-ce pas une façon de parler qui désigne le groupe des Apôtres, choisis dans le peuple ancien, dans le peuple de la circoncision ? Telle est en effet Sion ou Jérusalem, qui a reçu en héritage le salut de Dieu et qui, elle-même, est située sur la hauteur, sur la montagne même de Dieu, c'est-à-dire sur le Verbe, son Fils unique : il lui ordonne de monter sur la haute montagne pour annoncer la bonne nouvelle du salut. Or, quel est celui qui annonce la bonne nouvelle, sinon le groupe des évangélistes ? Et qu'est-ce qu'évangéliser ? C'est proclamer à tous les hommes et, avant tous, aux cités de Juda, l'avènement du Christ sur la terre.
RÉPONS
Saisis de joie, vous demandez : Quel sera cet enfant ? C'est lui le messager de la première espérance. Accueillez-le de la part du Seigneur : Il vient tracer le chemin de l’Epoux et préluder au chant des Noces.
R/ Béni soit le Dieu fidèle, il vient nous donner son amour.
Il se souvient de l'Alliance sainte, jadis annoncée par les prophètes.
Il nous suscite une force de salut dans la maison de David son serviteur.
https://www.aelf.org/2019-12-08/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
LECTURE : VALSE DES CHEFS DU GOUVERNEMENT ROYAL (IS 22, 8B-23)
En regardant, ce jour-là, vers l’arsenal du palais royal, vous avez vu comme elles sont nombreuses, les brèches de la Cité de David. Vous avez recueilli les eaux dans le réservoir inférieur. Vous avez recensé les maisons de Jérusalem, démoli des maisons pour renforcer le rempart. Vous avez creusé un bassin entre les deux remparts pour les eaux de l’ancien réservoir. Mais vous n’avez pas regardé vers Celui qui est à l’œuvre ; Celui qui façonne tout depuis longtemps, vous ne l’avez pas vu. Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, appelait à pleurer, à se lamenter, à se raser la tête, à se vêtir de toile à sac. Et voilà qu’on se réjouit, on fait la fête ; on tue le bœuf, on égorge le mouton ; on mange de la viande, on boit du vin : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
Mais le Seigneur de l’univers m’a fait entendre cette révélation : « J’en fais serment : cette faute ne vous sera jamais remise, jusque dans la mort ». Il l’a dit, le Seigneur, Dieu de l’univers.
Ainsi parle le Seigneur, Dieu de l’univers : « Va trouver ce ministre, Shebna, le maître du palais, et dis-lui : Ici, quel est ton bien ? Qui sont les tiens, ici, pour t’y faire creuser un tombeau, toi qui te creuses un tombeau sur une hauteur, et te fais tailler une demeure dans le roc ? Voici que le Seigneur va te rejeter, il va te rejeter, grand homme, t’empaqueter comme un paquet, t’enrouler, t’envoyer rouler comme une boule vers un pays aux vastes étendues. C’est là-bas que tu vas mourir, là-bas, dans tes chars prestigieux, toi, le déshonneur de la maison de ton maître. Je vais te chasser de ton poste, t’expulser de ta place.
Et, ce jour-là, j’appellerai mon serviteur, Éliakim, fils d’Helcias. Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ton écharpe, je lui remettrai tes pouvoirs : il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda.Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David : s’il ouvre, personne ne fermera ; s’il ferme, personne n’ouvrira. Je le planterai comme une cheville dans un endroit solide ; il sera un trône de gloire pour la maison de son père.
RÉPONS
R/ Seigneur, ouvre-nous la porte des vainqueurs : nous entrerons pour te rendre grâce !
Voici le Véritable, dit le Seigneur, celui qui tient la clef de David : j'ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer.
Tu as peu de force, pourtant tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom !
COMMENTAIRE D'EUSÈBE DE CÉSARÉE SUR ISAÏE L'avènement au désert. La Bonne Nouvelle sur la montagne.
Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits les sentiers de notre Dieu. Cette parole montre clairement que les événements prophétisés ne se produiront pas à Jérusalem, mais au désert ; c'est là que la gloire du Seigneur apparaîtra et que toute chair aura connaissance du salut de Dieu. Et c'est ce qui s'est accompli réellement et littéralement lorsque Jean Baptiste proclama dans le désert du Jourdain que le salut de Dieu se manifesterait, car c'est là que le salut de Dieu est apparu. En effet, le Christ avec sa gloire s'est fait connaître à tous : lorsqu'il eut été baptisé, le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d'une colombe et y demeura ; et la voix du Père lui rendit témoignage : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le.
Le prophète parlait ainsi parce que Dieu devait résider dans le désert, qui est inaccessible au monde. Toutes les nations païennes étaient désertées par la connaissance de Dieu, et toutes étaient inaccessibles aux justes et aux prophètes de Dieu. C'est pour cela que cette voix ordonne de préparer le chemin au Verbe de Dieu et de rendre unie la route inaccessible et raboteuse afin que notre Dieu, en venant résider chez nous, puisse y avancer.
Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Ces paroles s'accordent tout à fait avec le sens de celles qui ont précédé, et elles ont raison de mentionner les évangélistes, les porteurs de la Bonne Nouvelle, car elles annoncent aux hommes la Bonne Nouvelle de l'avènement de Dieu, après avoir parlé de la voix qui crie dans le désert. En effet la parole concernant les évangélistes du Sauveur vient à la suite de la prophétie concernant Jean Baptiste.
Qui donc est cette Sion, sinon très certainement celle que les anciens appelaient Jérusalem ? En effet, c'était bien une montagne, comme le montre cette affirmation de l'Écriture : La montagne de Sion où tu fis ta demeure ; et l'Apôtre : Vous êtes venus vers la montagne de Sion. N'est-ce pas une façon de parler qui désigne le groupe des Apôtres, choisis dans le peuple ancien, dans le peuple de la circoncision ? Telle est en effet Sion ou Jérusalem, qui a reçu en héritage le salut de Dieu et qui, elle-même, est située sur la hauteur, sur la montagne même de Dieu, c'est-à-dire sur le Verbe, son Fils unique : il lui ordonne de monter sur la haute montagne pour annoncer la bonne nouvelle du salut. Or, quel est celui qui annonce la bonne nouvelle, sinon le groupe des évangélistes ? Et qu'est-ce qu'évangéliser ? C'est proclamer à tous les hommes et, avant tous, aux cités de Juda, l'avènement du Christ sur la terre.
RÉPONS
Saisis de joie, vous demandez : Quel sera cet enfant ? C'est lui le messager de la première espérance. Accueillez-le de la part du Seigneur : Il vient tracer le chemin de l’Epoux et préluder au chant des Noces.
R/ Béni soit le Dieu fidèle, il vient nous donner son amour.
Il se souvient de l'Alliance sainte, jadis annoncée par les prophètes.
Il nous suscite une force de salut dans la maison de David son serviteur.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures liturgie des heures , 9 décembre 2019 Fete solennelle de l’IMMACULEE CONCEPTION
https://www.aelf.org/2019-12-09/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Le Seigneur m'a comblée de joie, il m'a revêtue de sainteté.
LECTURE : LÀ OÙ LE PÉCHÉ A PROLIFÉRÉ, LA GRÂCE A SURABONDÉ (RM 5, 12-21)
Frères : Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir. Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification. Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même En effet, de même que parl’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
J'exulte de joie dans le Seigneur et mon esprit tressaille en mon Dieu. Il m'a revêtue des vêtements du salut et m'a couverte du manteau de la justice. Le Seigneur fera germer l'action de grâce devant toutes les nations.
PRIÈRE DE S. ANSELME À MARIE
Le ciel et les astres, la terre et les fleuves, le jour et la nuit, et tout ce qui obéit ou sert à l'homme, se félicite d'être par toi, ô notre Dame, rendu en quelque sorte à sa beauté première, et même doté d'une grâce nouvelle et ineffable. Car tous, pour ainsi dire, étaient morts, alors que dépouillés de leur dignité naturelle, qui est d'être au pouvoir et au service de ceux qui louent Dieu — c'est là le motif même de leur création — ils étaient opprimés et dégradés par un culte idolâtrique, étranger au but de leur existence. Ils se réjouissent donc d'être comme ressuscités, puisque désormais les voilà soumis à la domination et embellis par l'usage des adorateurs du vrai Dieu. Ils ont comme exulté lorsque leur fut accordée la faveur, nouvelle et inestimable, non seulement de sentir invisiblement au-dessus d'eux la royauté de Dieu, leur propre Créateur, mais encore de le voir les sanctifier visiblement, dans leur sphère à eux, en en faisant lui-même usage. Tels sont les si grands biens échus à l'univers, par le fruit béni du sein de Marie, la bénie.
Par la plénitude de ta grâce, Marie, les êtres retenus en enfer se réjouissent d'être libérés, et les créatures au-delà du ciel d'être restaurées. Oui, c'est bien par ce glorieux Fils de ta glorieuse virginité que tous les justes disparus avant sa mort vivifiante exultent de voir la fin de leur captivité, et les anges, le relèvement de leur cité à moitié détruite.
Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir !
Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature, non seulement pour la nature créée, de la part de son Créateur, mais aussi pour le Créateur, de la part de sa création !
Dieu a donné son Fils, fruit unique de son cœur, qui était son égal et qu'il aimait comme lui-même : il l'a donné à Marie, et, du sein de Marie, il en fait son Fils, non pas quelqu'un d'autre, mais le même en personne, de sorte qu'il est par sa nature le même Fils unique de Dieu et de Marie. Toute la création est l'œuvre de Dieu, et Dieu est né de Marie ! Dieu a tout créé, et Marie a enfanté Dieu ! Dieu qui a tout formé, s'est formé lui-même du sein de Marie, et ainsi il a refait tout ce qu'il avait fait. Lui qui a pu tout faire de rien, n'a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite.
Dieu est donc le Père de toutes les choses créées, et Marie la mère de toutes les choses recréées.
Dieu est le Père de la création universelle, et Marie la mère de la rédemption universelle. Car Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé.
Dieu a engendré celui sans qui absolument rien n'existe, et Marie a enfanté celui sans qui absolument rien n'est bon.
Oui, le Seigneur est vraiment avec toi : il t'a fait un don tel que la nature entière t'est grandement redevable, à toi, en même temps qu'à lui.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
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VERSET
V/ Le Seigneur m'a comblée de joie, il m'a revêtue de sainteté.
LECTURE : LÀ OÙ LE PÉCHÉ A PROLIFÉRÉ, LA GRÂCE A SURABONDÉ (RM 5, 12-21)
Frères : Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir. Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification. Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même En effet, de même que parl’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
J'exulte de joie dans le Seigneur et mon esprit tressaille en mon Dieu. Il m'a revêtue des vêtements du salut et m'a couverte du manteau de la justice. Le Seigneur fera germer l'action de grâce devant toutes les nations.
PRIÈRE DE S. ANSELME À MARIE
Le ciel et les astres, la terre et les fleuves, le jour et la nuit, et tout ce qui obéit ou sert à l'homme, se félicite d'être par toi, ô notre Dame, rendu en quelque sorte à sa beauté première, et même doté d'une grâce nouvelle et ineffable. Car tous, pour ainsi dire, étaient morts, alors que dépouillés de leur dignité naturelle, qui est d'être au pouvoir et au service de ceux qui louent Dieu — c'est là le motif même de leur création — ils étaient opprimés et dégradés par un culte idolâtrique, étranger au but de leur existence. Ils se réjouissent donc d'être comme ressuscités, puisque désormais les voilà soumis à la domination et embellis par l'usage des adorateurs du vrai Dieu. Ils ont comme exulté lorsque leur fut accordée la faveur, nouvelle et inestimable, non seulement de sentir invisiblement au-dessus d'eux la royauté de Dieu, leur propre Créateur, mais encore de le voir les sanctifier visiblement, dans leur sphère à eux, en en faisant lui-même usage. Tels sont les si grands biens échus à l'univers, par le fruit béni du sein de Marie, la bénie.
Par la plénitude de ta grâce, Marie, les êtres retenus en enfer se réjouissent d'être libérés, et les créatures au-delà du ciel d'être restaurées. Oui, c'est bien par ce glorieux Fils de ta glorieuse virginité que tous les justes disparus avant sa mort vivifiante exultent de voir la fin de leur captivité, et les anges, le relèvement de leur cité à moitié détruite.
Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir !
Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature, non seulement pour la nature créée, de la part de son Créateur, mais aussi pour le Créateur, de la part de sa création !
Dieu a donné son Fils, fruit unique de son cœur, qui était son égal et qu'il aimait comme lui-même : il l'a donné à Marie, et, du sein de Marie, il en fait son Fils, non pas quelqu'un d'autre, mais le même en personne, de sorte qu'il est par sa nature le même Fils unique de Dieu et de Marie. Toute la création est l'œuvre de Dieu, et Dieu est né de Marie ! Dieu a tout créé, et Marie a enfanté Dieu ! Dieu qui a tout formé, s'est formé lui-même du sein de Marie, et ainsi il a refait tout ce qu'il avait fait. Lui qui a pu tout faire de rien, n'a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite.
Dieu est donc le Père de toutes les choses créées, et Marie la mère de toutes les choses recréées.
Dieu est le Père de la création universelle, et Marie la mère de la rédemption universelle. Car Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé.
Dieu a engendré celui sans qui absolument rien n'existe, et Marie a enfanté celui sans qui absolument rien n'est bon.
Oui, le Seigneur est vraiment avec toi : il t'a fait un don tel que la nature entière t'est grandement redevable, à toi, en même temps qu'à lui.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
azais a écrit: lectures liturgie des heures , 9 décembre 2019 Fete solennelle de l’IMMACULEE CONCEPTION
https://www.aelf.org/2019-12-09/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Le Seigneur m'a comblée de joie, il m'a revêtue de sainteté.
LECTURE : LÀ OÙ LE PÉCHÉ A PROLIFÉRÉ, LA GRÂCE A SURABONDÉ (RM 5, 12-21)
Frères : Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir. Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification. Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même En effet, de même que parl’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
J'exulte de joie dans le Seigneur et mon esprit tressaille en mon Dieu. Il m'a revêtue des vêtements du salut et m'a couverte du manteau de la justice. Le Seigneur fera germer l'action de grâce devant toutes les nations.
PRIÈRE DE S. ANSELME À MARIE
Le ciel et les astres, la terre et les fleuves, le jour et la nuit, et tout ce qui obéit ou sert à l'homme, se félicite d'être par toi, ô notre Dame, rendu en quelque sorte à sa beauté première, et même doté d'une grâce nouvelle et ineffable. Car tous, pour ainsi dire, étaient morts, alors que dépouillés de leur dignité naturelle, qui est d'être au pouvoir et au service de ceux qui louent Dieu — c'est là le motif même de leur création — ils étaient opprimés et dégradés par un culte idolâtrique, étranger au but de leur existence. Ils se réjouissent donc d'être comme ressuscités, puisque désormais les voilà soumis à la domination et embellis par l'usage des adorateurs du vrai Dieu. Ils ont comme exulté lorsque leur fut accordée la faveur, nouvelle et inestimable, non seulement de sentir invisiblement au-dessus d'eux la royauté de Dieu, leur propre Créateur, mais encore de le voir les sanctifier visiblement, dans leur sphère à eux, en en faisant lui-même usage. Tels sont les si grands biens échus à l'univers, par le fruit béni du sein de Marie, la bénie.
Par la plénitude de ta grâce, Marie, les êtres retenus en enfer se réjouissent d'être libérés, et les créatures au-delà du ciel d'être restaurées. Oui, c'est bien par ce glorieux Fils de ta glorieuse virginité que tous les justes disparus avant sa mort vivifiante exultent de voir la fin de leur captivité, et les anges, le relèvement de leur cité à moitié détruite.
Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir !
Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature, non seulement pour la nature créée, de la part de son Créateur, mais aussi pour le Créateur, de la part de sa création !
Dieu a donné son Fils, fruit unique de son cœur, qui était son égal et qu'il aimait comme lui-même : il l'a donné à Marie, et, du sein de Marie, il en fait son Fils, non pas quelqu'un d'autre, mais le même en personne, de sorte qu'il est par sa nature le même Fils unique de Dieu et de Marie. Toute la création est l'œuvre de Dieu, et Dieu est né de Marie ! Dieu a tout créé, et Marie a enfanté Dieu ! Dieu qui a tout formé, s'est formé lui-même du sein de Marie, et ainsi il a refait tout ce qu'il avait fait. Lui qui a pu tout faire de rien, n'a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite.
Dieu est donc le Père de toutes les choses créées, et Marie la mère de toutes les choses recréées.
Dieu est le Père de la création universelle, et Marie la mère de la rédemption universelle. Car Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé.
Dieu a engendré celui sans qui absolument rien n'existe, et Marie a enfanté celui sans qui absolument rien n'est bon.
Oui, le Seigneur est vraiment avec toi : il t'a fait un don tel que la nature entière t'est grandement redevable, à toi, en même temps qu'à lui.
RÉPONS
Voici la nouvelle Genèse : en toi, Vierge immaculée, la grâce originelle refleurit. Notre terre n'est plus maudite, nous la verrons bientôt donner le fruit de vie.
R/ Avec toi, Marie, Mère du Sauveur, nous glorifions la puissance de Dieu.
Merci @Azaïs de nous offrir ce beau Fil de lecture des heures, merveilleuse façon de commencer l'année liturgique et de vivre le temps de l'Avent !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures liturgie des heures , 10 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-10/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : EN CE JOUR-LÀ, LE SEIGNEUR TRIOMPHERA (IS 24, 19-23; 25, 1-5)
La terre se brise, se brise en morceaux ! La terre éclate, elle vole en éclats ! La terre frémit, frémit tout entière ! La terre vacille, vacille comme un ivrogne, comme une cabane branlante ; son forfait pèse sur elle, elle tombe sans pouvoir se relever. Ce jour-là, il arrivera que le Seigneur viendra sévir là-haut, contre l’armée d’en haut, et sur la terre contre les rois de la terre. Ils seront entassés, enchaînés dans un cachot, prisonniers d’une prison. Après de nombreux jours, on sévira contre eux.
La lune rougira, le soleil se couvrira de honte. Car, sur le mont Sion et à Jérusalem, le Seigneur de l’univers régnera : devant les anciens resplendira sa gloire.
Seigneur, tu es mon Dieu, je t’exalte, je rends grâce à ton nom, car tu as accompli projets et merveilles, sûrs et stables depuis longtemps. Tu as changé la ville en tas de pierres, la cité fortifiée, en champ de ruines ; la citadelle des étrangers n’est plus une ville, jamais elle ne sera rebâtie : voilà pourquoi un peuple fort reconnaît ta gloire, les cités des nations tyranniques te craignent. Tu es devenu forteresse pour le faible, forteresse pour le malheureux en sa détresse, un abri contre l’orage, une ombre contre la chaleur : le souffle des tyrans n’est que pluie d’orage sur un mur. Comme une chaleur étouffante sur la terre desséchée, tu étouffes le vacarme des étrangers ; comme faiblit la chaleur à l’ombre d’un nuage, ainsi faiblit le chant de victoire des tyrans.
RÉPONS
R/ Seigneur, tu es mon Dieu, je t'exalte et je célèbre ton nom !
Tu as accompli ton merveilleux dessein, enveloppé de silence aux siècles éternels.
Tu es un refuge pour le faible, un refuge pour le pauvre dans la détresse.
ACTES DU IIÈME CONCILE DU VATICAN « Les derniers temps sont arrivés pour nous »
Dans le Christ nous sommes tous appelés à faire partie de l'Église, et c'est en elle que nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu. Mais elle n'atteindra son achèvement que dans la gloire du ciel, lorsque viendra le temps du rétablissement de toutes choses, lorsque, avec le genre humain, le monde entier lui aussi, qui est intimement uni à l'homme et qui atteint par l'homme le but qui est le sien, sera parfaitement rassemblé dans le Christ.
Le Christ, élevé au-dessus de la terre, a attiré à lui tous les hommes ; ressuscité d'entre les morts, il a envoyé sur ses disciples son Esprit qui donne la vie ; et, par cet Esprit, le Christ a établi son Corps, qui est l'Église, comme le sacrement universel du salut. Siégeant à la droite du Père, il agit continuellement dans le monde pour conduire les hommes à son Église, pour les unir à lui-même au moyen d'elle, pour les rendre participants de sa vie glorieuse en leur offrant en nourriture son propre Corps et son Sang.
Ce rétablissement, qui nous a été promis et que nous attendons, a déjà commencé dans le Christ ; il a progressé par l'envoi du Saint-Esprit et par celui-ci il se poursuit dans l'Église. C'est en elle que la foi nous enseigne le sens de notre vie terrestre elle-même, du moment que, dans l'espérance des biens futurs, nous conduisons vers sa fin la tâche que le Père nous a chargés d'accomplir dans le monde, et que nous faisons ainsi notre salut.
Ainsi déjà les derniers temps sont arrivés pour nous. Le renouvellement du monde est irrévocablement établi et se trouve anticipé en ce monde d'une manière déjà réelle. En effet, déjà sur terre, l'Église rayonne d'une sainteté véritable, quoique inachevée.
Mais en attendant que se réalisent les cieux nouveaux et la terre nouvelle où la justice habite, l'Église en pèlerinage porte la figure de ce monde qui passe, dans ses sacrements et ses institutions qui appartiennent à notre époque. Sa propre vie s'écoule au milieu des créatures qui gémissent encore maintenant dans les douleurs de l'enfantement, et qui attendent la manifestation des fils de Dieu.
RÉPONS
Les temps sont accomplis, le royaume de Dieu est tout proche ;
R/ Voici le temps favorable ! Voici le jour du salut !
Redressez-vous : c'est l'heure de l'espérance.
le Seigneur aujourd’hui vous appelle. Venez à lui : c'est l'heure de l'évangile !
Pressez le pas : c'est l'heure où Dieu fait revivre !
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VERSET
V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : EN CE JOUR-LÀ, LE SEIGNEUR TRIOMPHERA (IS 24, 19-23; 25, 1-5)
La terre se brise, se brise en morceaux ! La terre éclate, elle vole en éclats ! La terre frémit, frémit tout entière ! La terre vacille, vacille comme un ivrogne, comme une cabane branlante ; son forfait pèse sur elle, elle tombe sans pouvoir se relever. Ce jour-là, il arrivera que le Seigneur viendra sévir là-haut, contre l’armée d’en haut, et sur la terre contre les rois de la terre. Ils seront entassés, enchaînés dans un cachot, prisonniers d’une prison. Après de nombreux jours, on sévira contre eux.
La lune rougira, le soleil se couvrira de honte. Car, sur le mont Sion et à Jérusalem, le Seigneur de l’univers régnera : devant les anciens resplendira sa gloire.
Seigneur, tu es mon Dieu, je t’exalte, je rends grâce à ton nom, car tu as accompli projets et merveilles, sûrs et stables depuis longtemps. Tu as changé la ville en tas de pierres, la cité fortifiée, en champ de ruines ; la citadelle des étrangers n’est plus une ville, jamais elle ne sera rebâtie : voilà pourquoi un peuple fort reconnaît ta gloire, les cités des nations tyranniques te craignent. Tu es devenu forteresse pour le faible, forteresse pour le malheureux en sa détresse, un abri contre l’orage, une ombre contre la chaleur : le souffle des tyrans n’est que pluie d’orage sur un mur. Comme une chaleur étouffante sur la terre desséchée, tu étouffes le vacarme des étrangers ; comme faiblit la chaleur à l’ombre d’un nuage, ainsi faiblit le chant de victoire des tyrans.
RÉPONS
R/ Seigneur, tu es mon Dieu, je t'exalte et je célèbre ton nom !
Tu as accompli ton merveilleux dessein, enveloppé de silence aux siècles éternels.
Tu es un refuge pour le faible, un refuge pour le pauvre dans la détresse.
ACTES DU IIÈME CONCILE DU VATICAN « Les derniers temps sont arrivés pour nous »
Dans le Christ nous sommes tous appelés à faire partie de l'Église, et c'est en elle que nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu. Mais elle n'atteindra son achèvement que dans la gloire du ciel, lorsque viendra le temps du rétablissement de toutes choses, lorsque, avec le genre humain, le monde entier lui aussi, qui est intimement uni à l'homme et qui atteint par l'homme le but qui est le sien, sera parfaitement rassemblé dans le Christ.
Le Christ, élevé au-dessus de la terre, a attiré à lui tous les hommes ; ressuscité d'entre les morts, il a envoyé sur ses disciples son Esprit qui donne la vie ; et, par cet Esprit, le Christ a établi son Corps, qui est l'Église, comme le sacrement universel du salut. Siégeant à la droite du Père, il agit continuellement dans le monde pour conduire les hommes à son Église, pour les unir à lui-même au moyen d'elle, pour les rendre participants de sa vie glorieuse en leur offrant en nourriture son propre Corps et son Sang.
Ce rétablissement, qui nous a été promis et que nous attendons, a déjà commencé dans le Christ ; il a progressé par l'envoi du Saint-Esprit et par celui-ci il se poursuit dans l'Église. C'est en elle que la foi nous enseigne le sens de notre vie terrestre elle-même, du moment que, dans l'espérance des biens futurs, nous conduisons vers sa fin la tâche que le Père nous a chargés d'accomplir dans le monde, et que nous faisons ainsi notre salut.
Ainsi déjà les derniers temps sont arrivés pour nous. Le renouvellement du monde est irrévocablement établi et se trouve anticipé en ce monde d'une manière déjà réelle. En effet, déjà sur terre, l'Église rayonne d'une sainteté véritable, quoique inachevée.
Mais en attendant que se réalisent les cieux nouveaux et la terre nouvelle où la justice habite, l'Église en pèlerinage porte la figure de ce monde qui passe, dans ses sacrements et ses institutions qui appartiennent à notre époque. Sa propre vie s'écoule au milieu des créatures qui gémissent encore maintenant dans les douleurs de l'enfantement, et qui attendent la manifestation des fils de Dieu.
RÉPONS
Les temps sont accomplis, le royaume de Dieu est tout proche ;
R/ Voici le temps favorable ! Voici le jour du salut !
Redressez-vous : c'est l'heure de l'espérance.
le Seigneur aujourd’hui vous appelle. Venez à lui : c'est l'heure de l'évangile !
Pressez le pas : c'est l'heure où Dieu fait revivre !
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures liturgie des heures , 11 décembre 2019
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VERSET
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
LECTURE : CONFIANCE EN DIEU SAUVEUR (IS 25, 6-12; 26, 1-6)
Le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.
Mais Moab sera piétiné sur place, comme la paille est piétinée dans le fumier. Là, il étendra les mains, comme un nageur les étend pour nager ; malgré ses mouvements habiles, Dieu rabattra son arrogance.
Moab, les bastions inaccessibles de tes murailles, il les renverse, il les abat, les jette à terre, dans la poussière.
En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ! Le Seigneur a mis pour sauvegarde muraille et avant-mur. Ouvrez les portes ! Elle entrera, la nation juste, qui se garde fidèle. Immuable en ton dessein, tu préserves la paix, la paix de qui s’appuie sur toi. Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel. .
RÉPONS
R/ Voici notre Dieu : de lui nous espérons le salut !
Lui, le Prince de la vie, il fera disparaître la mort pour toujours !
Il essuiera les larmes de nos yeux, il ôtera la honte de la terre.
SERMON DE SAINT AUGUSTIN SUR LE PSAUME 109 « Ce qu'il a promis, Dieu a aussi la puissance de l'accomplir »
Dieu a fixé un temps pour ses promesses, et un temps pour accomplir ce qu'il a promis. Le temps des promesses était le temps des prophètes, jusqu'à Jean Baptiste ; à partir de lui et jusqu'à la fin, c'est le temps d'accomplir ce qui a été promis.
Il est fidèle, Dieu qui s'est fait notre débiteur, non en recevant quelque chose de nous, mais en nous promettant de si grandes choses. C'était peu de promettre : il a voulu encore s'engager par écrit, comme en dressant avec nous un contrat de ses promesses ; ainsi, lorsqu'il commencerait à s'acquitter de ses promesses, nous pourrions considérer dans l'Écriture l'ordre dans lequel il s'acquitterait de ce qu'il a promis. C'est pourquoi le temps de la prophétie, comme nous l'avons déjà dit souvent, était la prédiction des promesses.
Il a promis le salut éternel, la vie bienheureuse sans fin avec les anges, et l'héritage qui ne peut se flétrir, la gloire éternelle, la douceur de son visage, la demeure de sa sainteté dans les cieux, et par la résurrection des morts, désormais aucune crainte de mourir. Telle est sa promesse, comme le but vers lequel se porte tout notre élan, et quand nous y serons parvenus, nous n'aurons plus rien à rechercher, plus rien à exiger. Mais selon quel ordre nous parviendrons à ce but final, il nous l'a montré par ses promesses et ses annonces.
En effet, il a promis aux hommes la divinité, aux mortels l'immortalité, aux pécheurs la justification, aux humiliés la glorification. ~
Cependant, mes frères, ce que Dieu promettait paraissait incroyable aux hommes : qu'à partir de cette mortalité, de cette corruption, de cet état humilié, de cette poussière et de cette cendre, ils égaleraient les anges de Dieu. Aussi n'a-t-il pas seulement fait un contrat écrit avec eux, pour qu'ils croient, mais il a établi un médiateur de leur foi. Non pas un prince, un ange ou un archange, mais son Fils unique. Ainsi devait-il montrer et donner par son Fils lui-même le chemin par lequel il nous conduirait à cette fin qu'il nous a promise.
Mais c'était trop peu pour Dieu, de donner son Fils pour qu'il montre le chemin ; il a fait de lui le chemin, par lequel tu irais sous sa direction, le chemin que tu suivrais.
Aussi le Fils de Dieu, qui devait venir chez les hommes, devait s'unir à l'homme ; par la nature qu'il épouserait, il devait devenir homme, destiné à mourir, à ressusciter, à monter au ciel, à siéger à la droite du Père, à accomplir parmi les nations ce qu'il avait promis. Et après avoir accompli ses promesses parmi les nations, il devait encore accomplir celle de revenir, et d'exiger ce qu'il a demandé ; de séparer les sujets de sa colère des sujets de sa miséricorde ; de donner aux impies ce dont il les a menacés, et aux justes ce qu'il leur a promis.
Tout cela donc devait être prophétisé, devait être annoncé, devait être souligné comme devant venir, afin que sa venue ne cause pas de frayeur, mais soit vécu avec foi.
RÉPONS
R/ De tout mon cœur je crie vers Dieu ! Mon cri semble tomber à rien.
De tout mon cœur, le Seigneur crie vers Dieu / Dieu l'entend, et il vient.
Le Seigneur est amour, nous faisons cœur à deux,
Dieu fait cœur avec lui, Car le Seigneur est Dieu : Voilà ce que fait un ami !
Le Seigneur a tout l'homme en amour,
Tout homme ne le sait pas.
Le Seigneur veut tout homme d'amour,
Il donne tout, pour qu'il le soit.
Il s'est fait corps au corps humain,
Mon sang peut passer par son cœur ;
Il lui donne sa force et sa fin :
Voilà ce que fait le Seigneur !
Dans sa nuit de confiance, il l'envoie
Porter à tout le corps son amour ;
Il le rappelle de sa voix
Pour le recharger en amour.
Tendrement il se fait des sujets,
Patiemment, il leur forme des yeux
Pour qu'ils témoignent de la vérité :
Voilà ce que fait notre Dieu !
https://www.aelf.org/2019-12-11/romain/lectures
Le Seigneur a tout l'homme en amour,
Tout homme ne le sait pas.
Le Seigneur veut tout homme d'amour,
Il donne tout, pour qu'il le soit.
Il s'est fait corps au corps humain,
Mon sang peut passer par son cœur ;
Il lui donne sa force et sa fin :
Voilà ce que fait le Seigneur !
Dans sa nuit de confiance, il l'envoie
Porter à tout le corps son amour ;
Il le rappelle de sa voix
Pour le recharger en amour.
Tendrement il se fait des sujets,
Patiemment, il leur forme des yeux
Pour qu'ils témoignent de la vérité :
Voilà ce que fait notre Dieu !
VERSET
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
LECTURE : CONFIANCE EN DIEU SAUVEUR (IS 25, 6-12; 26, 1-6)
Le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.
Mais Moab sera piétiné sur place, comme la paille est piétinée dans le fumier. Là, il étendra les mains, comme un nageur les étend pour nager ; malgré ses mouvements habiles, Dieu rabattra son arrogance.
Moab, les bastions inaccessibles de tes murailles, il les renverse, il les abat, les jette à terre, dans la poussière.
En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ! Le Seigneur a mis pour sauvegarde muraille et avant-mur. Ouvrez les portes ! Elle entrera, la nation juste, qui se garde fidèle. Immuable en ton dessein, tu préserves la paix, la paix de qui s’appuie sur toi. Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel. .
RÉPONS
R/ Voici notre Dieu : de lui nous espérons le salut !
Lui, le Prince de la vie, il fera disparaître la mort pour toujours !
Il essuiera les larmes de nos yeux, il ôtera la honte de la terre.
SERMON DE SAINT AUGUSTIN SUR LE PSAUME 109 « Ce qu'il a promis, Dieu a aussi la puissance de l'accomplir »
Dieu a fixé un temps pour ses promesses, et un temps pour accomplir ce qu'il a promis. Le temps des promesses était le temps des prophètes, jusqu'à Jean Baptiste ; à partir de lui et jusqu'à la fin, c'est le temps d'accomplir ce qui a été promis.
Il est fidèle, Dieu qui s'est fait notre débiteur, non en recevant quelque chose de nous, mais en nous promettant de si grandes choses. C'était peu de promettre : il a voulu encore s'engager par écrit, comme en dressant avec nous un contrat de ses promesses ; ainsi, lorsqu'il commencerait à s'acquitter de ses promesses, nous pourrions considérer dans l'Écriture l'ordre dans lequel il s'acquitterait de ce qu'il a promis. C'est pourquoi le temps de la prophétie, comme nous l'avons déjà dit souvent, était la prédiction des promesses.
Il a promis le salut éternel, la vie bienheureuse sans fin avec les anges, et l'héritage qui ne peut se flétrir, la gloire éternelle, la douceur de son visage, la demeure de sa sainteté dans les cieux, et par la résurrection des morts, désormais aucune crainte de mourir. Telle est sa promesse, comme le but vers lequel se porte tout notre élan, et quand nous y serons parvenus, nous n'aurons plus rien à rechercher, plus rien à exiger. Mais selon quel ordre nous parviendrons à ce but final, il nous l'a montré par ses promesses et ses annonces.
En effet, il a promis aux hommes la divinité, aux mortels l'immortalité, aux pécheurs la justification, aux humiliés la glorification. ~
Cependant, mes frères, ce que Dieu promettait paraissait incroyable aux hommes : qu'à partir de cette mortalité, de cette corruption, de cet état humilié, de cette poussière et de cette cendre, ils égaleraient les anges de Dieu. Aussi n'a-t-il pas seulement fait un contrat écrit avec eux, pour qu'ils croient, mais il a établi un médiateur de leur foi. Non pas un prince, un ange ou un archange, mais son Fils unique. Ainsi devait-il montrer et donner par son Fils lui-même le chemin par lequel il nous conduirait à cette fin qu'il nous a promise.
Mais c'était trop peu pour Dieu, de donner son Fils pour qu'il montre le chemin ; il a fait de lui le chemin, par lequel tu irais sous sa direction, le chemin que tu suivrais.
Aussi le Fils de Dieu, qui devait venir chez les hommes, devait s'unir à l'homme ; par la nature qu'il épouserait, il devait devenir homme, destiné à mourir, à ressusciter, à monter au ciel, à siéger à la droite du Père, à accomplir parmi les nations ce qu'il avait promis. Et après avoir accompli ses promesses parmi les nations, il devait encore accomplir celle de revenir, et d'exiger ce qu'il a demandé ; de séparer les sujets de sa colère des sujets de sa miséricorde ; de donner aux impies ce dont il les a menacés, et aux justes ce qu'il leur a promis.
Tout cela donc devait être prophétisé, devait être annoncé, devait être souligné comme devant venir, afin que sa venue ne cause pas de frayeur, mais soit vécu avec foi.
RÉPONS
R/ De tout mon cœur je crie vers Dieu ! Mon cri semble tomber à rien.
De tout mon cœur, le Seigneur crie vers Dieu / Dieu l'entend, et il vient.
Le Seigneur est amour, nous faisons cœur à deux,
Dieu fait cœur avec lui, Car le Seigneur est Dieu : Voilà ce que fait un ami !
Le Seigneur a tout l'homme en amour,
Tout homme ne le sait pas.
Le Seigneur veut tout homme d'amour,
Il donne tout, pour qu'il le soit.
Il s'est fait corps au corps humain,
Mon sang peut passer par son cœur ;
Il lui donne sa force et sa fin :
Voilà ce que fait le Seigneur !
Dans sa nuit de confiance, il l'envoie
Porter à tout le corps son amour ;
Il le rappelle de sa voix
Pour le recharger en amour.
Tendrement il se fait des sujets,
Patiemment, il leur forme des yeux
Pour qu'ils témoignent de la vérité :
Voilà ce que fait notre Dieu !
azais- MEDIATEUR
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Inscription : 10/02/2016
Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
( désolé pour hier il était pas parti ... )
lectures liturgie des heures , 12 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-12/romain/lectures
Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux îles lointaines.
LECTURE : ARDENTE PRIÈRE D'ESPÉRANCE (IS 26, 7-21)
Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme.
Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous, mais de toi seul nous faisons mémoire, de ton seul nom. Ceux-là sont morts, ils ne revivront pas ; ce sont des ombres, ils ne se relèveront pas : voilà pourquoi tu interviens, tu les extermines, tu effaces jusqu’à leur mémoire.
Tu as fait grandir la nation, Seigneur, tu as fait grandir notre nation, tu en es glorifié, tu as repoussé toutes les limites du pays.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer. Nous étions devant toi, Seigneur, comme la femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent : nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie.
Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.
Va, mon peuple, rentre dans tes maisons, ferme sur toi les portes ; cache-toi un court instant, pendant que passe la colère.
Car voici le Seigneur qui sort de son lieu saint pour châtier la faute des habitants de la terre ; la terre laissera voir le sang versé et ne recouvrira plus ses victimes.
RÉPONS
R/ Ta rosée, Seigneur, est une rosée de lumière, la terre donnera la vie aux ombres. Les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, ceux qui l'auront entendue vivront !
SERMON DE SAINT PIERRE CHRYSOLOGUE SUR L’INCARNATION L'amour désire voir Dieu.
Dieu, voyant le monde ravagé par la crainte, agit sans cesse pour le rappeler à lui avec amour, le solliciter par la grâce, le soutenir par la charité, et l'envelopper de tendresse. Voilà pourquoi il a purifié la terre qui vieillissait dans le péché par le châtiment du déluge ; il appelle Noé à engendrer un monde nouveau ; il le sollicite par d'affectueuses paroles, il lui donne confiance par sa familiarité, il l'instruit paternellement des événements présents, il le réconforte par la grâce en vue des épreuves futures. Il ne lui commande pas, mais en le faisant participer à son œuvre, il enferme dans l'arche tout l'avenir du monde, afin que cette association aimante chasse la crainte servile, et que cet amour commun conserve ce qui avait été sauvé par une œuvre commune.
Voilà pourquoi il appelle Abraham à sortir du paganisme, il anoblit son nom, il en fait le père de la foi ; il l'accompagne dans son voyage, il le protège des étrangers, il l'enrichit ; il en fait un vainqueur, il lui donne le gage de ses promesses, il le fait échapper aux outrages ; il devient aimablement son hôte, il l'émerveille en lui donnant un descendant qu'il n'espérait plus ; afin que comblé de tant de bienfaits, choyé par une telle douceur d'amour divin, il apprenne à aimer Dieu, non à le craindre ; à l'honorer en l'aimant, non en le redoutant.
Voilà pourquoi il réconforte par des songes Jacob fuyant son frère, il le provoque au combat lors de son retour, il le terrasse en l'étreignant comme fait un lutteur, afin qu'il aime le père qui lutte avec lui, au lieu de le craindre.
Voilà pourquoi il appelle Moïse dans sa langue maternelle, il l'interpelle avec la tendresse d'un père, il l'invite à être le libérateur de son peuple.
Mais à cause de tous ces faits que nous avons rappelés, où la flamme de l'amour divin embrase les cœurs, où l'ivresse de l'amour de Dieu se répand dans tous les sentiments de l'homme, certains, de leur âme blessée, ont voulu voir Dieu par leurs yeux de chair. Dieu que le monde ne peut contenir, comment le regard humain, si étroit, pouvait-il le saisir ? Mais le code de l'amour ne considère pas ce que celui-ci peut être, ce qu'il doit et ce qu'il peut faire. L'amour ignore le jugement, il manque de raison, il ignore la mesure. L'amour ne se laisse pas consoler par l'impossibilité, il n'admet pas que la difficulté soit un remède. L'amour, s'il n'obtient pas l'objet de ses désirs, détruit celui qui aime, et c'est pourquoi il va là où il se laisse entraîner, non là où il doit aller. L'amour engendre le désir, s'enflamme d'ardeur, son ardeur le porte au-delà de ce qui lui est accordé. À quoi bon insister ?
Il est impossible que l'amour ne voie pas ce qu'il aime ; voilà pourquoi tous les saints ont jugé sans valeur tout ce qu'ils avaient obtenu, s'ils ne voyaient pas le Seigneur. Voilà pourquoi l'amour qui désire voir Dieu, s'il manque de jugement, a pourtant une piété ardente. Voilà pourquoi Moïse ose dire : Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, montre-moi ton visage. Et le psalmiste : Montre-moi ton visage. Enfin, c'est pour cela que les païens ont fabriqué des idoles : afin de voir de leurs yeux, au milieu de leurs erreurs, ce qu'ils adoraient.
RÉPONS
R/ Dieu lève-toi sur les cieux : que ta gloire domine la terre !
lectures liturgie des heures , 12 décembre 2019
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Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux îles lointaines.
LECTURE : ARDENTE PRIÈRE D'ESPÉRANCE (IS 26, 7-21)
Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme.
Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous, mais de toi seul nous faisons mémoire, de ton seul nom. Ceux-là sont morts, ils ne revivront pas ; ce sont des ombres, ils ne se relèveront pas : voilà pourquoi tu interviens, tu les extermines, tu effaces jusqu’à leur mémoire.
Tu as fait grandir la nation, Seigneur, tu as fait grandir notre nation, tu en es glorifié, tu as repoussé toutes les limites du pays.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer. Nous étions devant toi, Seigneur, comme la femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent : nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie.
Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.
Va, mon peuple, rentre dans tes maisons, ferme sur toi les portes ; cache-toi un court instant, pendant que passe la colère.
Car voici le Seigneur qui sort de son lieu saint pour châtier la faute des habitants de la terre ; la terre laissera voir le sang versé et ne recouvrira plus ses victimes.
RÉPONS
R/ Ta rosée, Seigneur, est une rosée de lumière, la terre donnera la vie aux ombres. Les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, ceux qui l'auront entendue vivront !
SERMON DE SAINT PIERRE CHRYSOLOGUE SUR L’INCARNATION L'amour désire voir Dieu.
Dieu, voyant le monde ravagé par la crainte, agit sans cesse pour le rappeler à lui avec amour, le solliciter par la grâce, le soutenir par la charité, et l'envelopper de tendresse. Voilà pourquoi il a purifié la terre qui vieillissait dans le péché par le châtiment du déluge ; il appelle Noé à engendrer un monde nouveau ; il le sollicite par d'affectueuses paroles, il lui donne confiance par sa familiarité, il l'instruit paternellement des événements présents, il le réconforte par la grâce en vue des épreuves futures. Il ne lui commande pas, mais en le faisant participer à son œuvre, il enferme dans l'arche tout l'avenir du monde, afin que cette association aimante chasse la crainte servile, et que cet amour commun conserve ce qui avait été sauvé par une œuvre commune.
Voilà pourquoi il appelle Abraham à sortir du paganisme, il anoblit son nom, il en fait le père de la foi ; il l'accompagne dans son voyage, il le protège des étrangers, il l'enrichit ; il en fait un vainqueur, il lui donne le gage de ses promesses, il le fait échapper aux outrages ; il devient aimablement son hôte, il l'émerveille en lui donnant un descendant qu'il n'espérait plus ; afin que comblé de tant de bienfaits, choyé par une telle douceur d'amour divin, il apprenne à aimer Dieu, non à le craindre ; à l'honorer en l'aimant, non en le redoutant.
Voilà pourquoi il réconforte par des songes Jacob fuyant son frère, il le provoque au combat lors de son retour, il le terrasse en l'étreignant comme fait un lutteur, afin qu'il aime le père qui lutte avec lui, au lieu de le craindre.
Voilà pourquoi il appelle Moïse dans sa langue maternelle, il l'interpelle avec la tendresse d'un père, il l'invite à être le libérateur de son peuple.
Mais à cause de tous ces faits que nous avons rappelés, où la flamme de l'amour divin embrase les cœurs, où l'ivresse de l'amour de Dieu se répand dans tous les sentiments de l'homme, certains, de leur âme blessée, ont voulu voir Dieu par leurs yeux de chair. Dieu que le monde ne peut contenir, comment le regard humain, si étroit, pouvait-il le saisir ? Mais le code de l'amour ne considère pas ce que celui-ci peut être, ce qu'il doit et ce qu'il peut faire. L'amour ignore le jugement, il manque de raison, il ignore la mesure. L'amour ne se laisse pas consoler par l'impossibilité, il n'admet pas que la difficulté soit un remède. L'amour, s'il n'obtient pas l'objet de ses désirs, détruit celui qui aime, et c'est pourquoi il va là où il se laisse entraîner, non là où il doit aller. L'amour engendre le désir, s'enflamme d'ardeur, son ardeur le porte au-delà de ce qui lui est accordé. À quoi bon insister ?
Il est impossible que l'amour ne voie pas ce qu'il aime ; voilà pourquoi tous les saints ont jugé sans valeur tout ce qu'ils avaient obtenu, s'ils ne voyaient pas le Seigneur. Voilà pourquoi l'amour qui désire voir Dieu, s'il manque de jugement, a pourtant une piété ardente. Voilà pourquoi Moïse ose dire : Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, montre-moi ton visage. Et le psalmiste : Montre-moi ton visage. Enfin, c'est pour cela que les païens ont fabriqué des idoles : afin de voir de leurs yeux, au milieu de leurs erreurs, ce qu'ils adoraient.
RÉPONS
R/ Dieu lève-toi sur les cieux : que ta gloire domine la terre !
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
lectures liturgie des heures , 13 décembre 2019
https://www.aelf.org/2019-12-13/romain/lectures#office_lecture
VERSET
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut, selon ta promesse.
LECTURE : RESTAURATION D'ISRAËL (IS 27, 1-13)
Ce jour-là, le Seigneur châtiera de son épée dure et grande et forte, Léviathan, le serpent fuyard, Léviathan, le serpent tortueux ; il tuera le dragon de la mer. Ce jour-là, chantez la vigne exquise ! Moi, le Seigneur, j’en suis le gardien ; je l’arrose en temps voulu. De peur qu’on ne la visite, je la garde nuit et jour.
Je ne suis plus en fureur, mais si je trouve des épines et des ronces, je leur ferai la guerre, je les brûlerai toutes, à moins que l’on cherche ma protection, que l’on fasse la paix avec moi, oui, qu’avec moi on fasse la paix.
À l’avenir, Jacob s’enracinera, Israël fleurira et poussera ses bourgeons, la face du monde sera couverte de fruits. Israël a-t-il été frappé, comme le Seigneur avait frappé ceux qui le frappaient ? A-t-il été égorgé, comme il avait égorgé ses égorgeurs ? Il l’a condamné au bannissement, à la déportation, il l’a chassé par le souffle violent d’un jour de vent d’est. C’est ainsi que sera expiée la faute de Jacob ; et tel sera le fruit de la rémission de son péché : il traitera toutes les pierres des autels comme les pierres à chaux que l’on pulvérise, poteaux sacrés et colonnes à encens ne se dresseront plus. La ville fortifiée, à l’écart, est un lieu dépeuplé, abandonné comme un désert. Le veau y viendra paître ; là, il se couchera, il saccagera ses arbustes. Ses rameaux qui ont séché seront brisés : des femmes viennent qui les brûlent. Oui, ce peuple est sans discernement, voilà pourquoi Celui qui l’a fait n’en a pas compassion : Celui qui l’a façonné ne lui fera pas grâce. Il arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur fera le battage des épis depuis l’Euphrate jusqu’au Torrent d’Égypte ; quant à vous, fils d’Israël, vous serez glanés un par un. Il arrivera, en ce jour-là, que l’on sonnera de la grande trompe ; ils viendront, ceux qui étaient perdus au pays d’Assour, et ceux qui étaient dispersés au pays d’Égypte ; ils se prosterneront devant le Seigneur, sur sa montagne sainte, à Jérusalem.
RÉPONS
R/ Qu'il vienne, le Fils de l’homme avec puissance et grande gloire ! Il enverra ses anges rassembler les élus d'une extrémité des cieux à l'autre. Il rassemblera dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
TRAITÉ DE S. AMBROISE SUR LA VIRGINITÉ
Tu fais partie du peuple saint , et certainement tu fais partie des vierges, puisque tu éclaires la grâce de ton corps par la splendeur de ton âme (c’est ainsi, en effet, que tu ressembles le plus à l’Église). Donc, établie dans ta chambre pendant la nuit, médite sans relâche sur le Christ et espère à tous moments sa venue.
Telle que le Christ t’a désirée, c’est ainsi que le Christ t’a choisie. Aussi entre-t-il chez toi sans obstacle, et il ne peut y manquer, lui qui a promis qu’il entrerait. Embrasse donc celui que tu as cherché ; approche-toi de lui et tu recevras sa lumière ; retiens-le, demande-lui de ne pas s’en aller si vite, supplie-le de ne pas s’éloigner. En effet, la parole de Dieu court rapidement : elle ne se laisse pas saisir par la nonchalance, ni retenir par la paresse. Que ton âme, à son appel, aille à sa rencontre ; et qu’elle persévère sur le chemin tracé par la parole céleste, car celle-ci passe rapidement.
Que dit-elle donc, l’épouse du Cantique ? Je l’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé mais il ne m’a pas écoutée. Ne crois pas que tu déplaises parce qu’il est parti si vite, toi qui as appelé, qui as demandé, qui as ouvert : il permet que nous soyons souvent éprouvés. Et que dit-il dans l’Évangile aux foules qui lui demandent de ne pas les quitter ? — Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle de la parole de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Mais, même s’il te semble qu’il s’éloigne de toi, sors, et cherche encore. Et qui d’autre que la sainte Église peut t’enseigner comment retenir le Christ ? Mais elle te l’a déjà enseigné, si tu comprends ce que tu lis : À peine avais-je dépassé les gardes, j’ai trouvé celui que j’aime ; je l’ai saisi et ne le lâcherai plus.
Qu’est-ce donc qui retient le Christ ? Ce ne sont ni les chaînes de l’injustice ni les cordes matérielles ; il est attaché par les liens de l’amour, par des brides spirituelles, par l’affection de l’âme.
Si tu veux, toi aussi, retenir le Christ, recherche-le sans craindre la douleur ; car c’est souvent dans les supplices, entre les mains des persécuteurs, qu’on le trouve le mieux.
"À peine les avais-je dépassés", dit l’épouse du Cantique. C’est en effet dans un court délai, après un bref instant, lorsque tu auras échappé aux mains des persécuteurs et que tu auras résisté aux puissance du monde que le Christ viendra à ta rencontre et ne te laissera plus souffrir longtemps.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui trouve le Christ, peut dire : Je l’ai saisi et ne le lâcherai plus ;
" je le ferai entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue". Qu’est-ce que la maison de ta mère et sa chambre, sinon l’intimité la plus profonde de ton être ? Garde-la, cette maison, purifie-la dans ce qu’elle a de plus secret. Ainsi, lorsque ta maison sera sans aucune tache, ~ elle s’élèvera comme une demeure spirituelle pour être un sacerdoce saint, cimentée sur la pierre angulaire, et le Saint-Esprit y habitera.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui l’implore ainsi, n’est pas abandonnée par lui ; bien plus, il vient souvent la visiter, car il est avec nous jusqu’à la fin du monde.
RÉPONS
R/ J'ouvre mon cœur, Seigneur, à ta parole de lumière.
Cantique pour moi que tes volontés en ma demeure d'étranger. Heureux les humbles, heureux les pauvres : tu leur découvres le secret du Royaume !
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VERSET
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut, selon ta promesse.
LECTURE : RESTAURATION D'ISRAËL (IS 27, 1-13)
Ce jour-là, le Seigneur châtiera de son épée dure et grande et forte, Léviathan, le serpent fuyard, Léviathan, le serpent tortueux ; il tuera le dragon de la mer. Ce jour-là, chantez la vigne exquise ! Moi, le Seigneur, j’en suis le gardien ; je l’arrose en temps voulu. De peur qu’on ne la visite, je la garde nuit et jour.
Je ne suis plus en fureur, mais si je trouve des épines et des ronces, je leur ferai la guerre, je les brûlerai toutes, à moins que l’on cherche ma protection, que l’on fasse la paix avec moi, oui, qu’avec moi on fasse la paix.
À l’avenir, Jacob s’enracinera, Israël fleurira et poussera ses bourgeons, la face du monde sera couverte de fruits. Israël a-t-il été frappé, comme le Seigneur avait frappé ceux qui le frappaient ? A-t-il été égorgé, comme il avait égorgé ses égorgeurs ? Il l’a condamné au bannissement, à la déportation, il l’a chassé par le souffle violent d’un jour de vent d’est. C’est ainsi que sera expiée la faute de Jacob ; et tel sera le fruit de la rémission de son péché : il traitera toutes les pierres des autels comme les pierres à chaux que l’on pulvérise, poteaux sacrés et colonnes à encens ne se dresseront plus. La ville fortifiée, à l’écart, est un lieu dépeuplé, abandonné comme un désert. Le veau y viendra paître ; là, il se couchera, il saccagera ses arbustes. Ses rameaux qui ont séché seront brisés : des femmes viennent qui les brûlent. Oui, ce peuple est sans discernement, voilà pourquoi Celui qui l’a fait n’en a pas compassion : Celui qui l’a façonné ne lui fera pas grâce. Il arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur fera le battage des épis depuis l’Euphrate jusqu’au Torrent d’Égypte ; quant à vous, fils d’Israël, vous serez glanés un par un. Il arrivera, en ce jour-là, que l’on sonnera de la grande trompe ; ils viendront, ceux qui étaient perdus au pays d’Assour, et ceux qui étaient dispersés au pays d’Égypte ; ils se prosterneront devant le Seigneur, sur sa montagne sainte, à Jérusalem.
RÉPONS
R/ Qu'il vienne, le Fils de l’homme avec puissance et grande gloire ! Il enverra ses anges rassembler les élus d'une extrémité des cieux à l'autre. Il rassemblera dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
TRAITÉ DE S. AMBROISE SUR LA VIRGINITÉ
Tu fais partie du peuple saint , et certainement tu fais partie des vierges, puisque tu éclaires la grâce de ton corps par la splendeur de ton âme (c’est ainsi, en effet, que tu ressembles le plus à l’Église). Donc, établie dans ta chambre pendant la nuit, médite sans relâche sur le Christ et espère à tous moments sa venue.
Telle que le Christ t’a désirée, c’est ainsi que le Christ t’a choisie. Aussi entre-t-il chez toi sans obstacle, et il ne peut y manquer, lui qui a promis qu’il entrerait. Embrasse donc celui que tu as cherché ; approche-toi de lui et tu recevras sa lumière ; retiens-le, demande-lui de ne pas s’en aller si vite, supplie-le de ne pas s’éloigner. En effet, la parole de Dieu court rapidement : elle ne se laisse pas saisir par la nonchalance, ni retenir par la paresse. Que ton âme, à son appel, aille à sa rencontre ; et qu’elle persévère sur le chemin tracé par la parole céleste, car celle-ci passe rapidement.
Que dit-elle donc, l’épouse du Cantique ? Je l’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé mais il ne m’a pas écoutée. Ne crois pas que tu déplaises parce qu’il est parti si vite, toi qui as appelé, qui as demandé, qui as ouvert : il permet que nous soyons souvent éprouvés. Et que dit-il dans l’Évangile aux foules qui lui demandent de ne pas les quitter ? — Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle de la parole de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Mais, même s’il te semble qu’il s’éloigne de toi, sors, et cherche encore. Et qui d’autre que la sainte Église peut t’enseigner comment retenir le Christ ? Mais elle te l’a déjà enseigné, si tu comprends ce que tu lis : À peine avais-je dépassé les gardes, j’ai trouvé celui que j’aime ; je l’ai saisi et ne le lâcherai plus.
Qu’est-ce donc qui retient le Christ ? Ce ne sont ni les chaînes de l’injustice ni les cordes matérielles ; il est attaché par les liens de l’amour, par des brides spirituelles, par l’affection de l’âme.
Si tu veux, toi aussi, retenir le Christ, recherche-le sans craindre la douleur ; car c’est souvent dans les supplices, entre les mains des persécuteurs, qu’on le trouve le mieux.
"À peine les avais-je dépassés", dit l’épouse du Cantique. C’est en effet dans un court délai, après un bref instant, lorsque tu auras échappé aux mains des persécuteurs et que tu auras résisté aux puissance du monde que le Christ viendra à ta rencontre et ne te laissera plus souffrir longtemps.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui trouve le Christ, peut dire : Je l’ai saisi et ne le lâcherai plus ;
" je le ferai entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue". Qu’est-ce que la maison de ta mère et sa chambre, sinon l’intimité la plus profonde de ton être ? Garde-la, cette maison, purifie-la dans ce qu’elle a de plus secret. Ainsi, lorsque ta maison sera sans aucune tache, ~ elle s’élèvera comme une demeure spirituelle pour être un sacerdoce saint, cimentée sur la pierre angulaire, et le Saint-Esprit y habitera.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui l’implore ainsi, n’est pas abandonnée par lui ; bien plus, il vient souvent la visiter, car il est avec nous jusqu’à la fin du monde.
RÉPONS
R/ J'ouvre mon cœur, Seigneur, à ta parole de lumière.
Cantique pour moi que tes volontés en ma demeure d'étranger. Heureux les humbles, heureux les pauvres : tu leur découvres le secret du Royaume !
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
LECTURE : AVERTISSEMENTS À JÉRUSALEM (IS 29, 1-
Malheur ! Ariel, Ariel, cité où campa David ! Ajoutez une année à l’année, que s’accomplisse le cycle des fêtes, et j’opprimerai Ariel : il ne sera que plaintes et complaintes, il ne sera pour moi qu’un ariel, un brasier d’autel. Contre toi, tout autour, je dresserai le camp, j’érigerai contre toi des remblais, j’élèverai contre toi des fortifications. Tu seras si abaissée que ta parole semblera venir de terre, de la poussière elle montera assourdie, comme celle d’un revenant ta voix viendra de la terre, et de la poussière ta parole ne sera que chuchotement.Mais la foule de tes ennemis n’est que poudre fine, la foule des tyrans n’est que paille au vent. Tout à coup, en un instant, le Seigneur de l’univers interviendra dans le tonnerre, avec tremblement et fracas, dans l’ouragan et la tempête, dans la flamme d’un feu dévorant.
Comme disparaît un songe, une vision de nuit, telle est la foule de toutes les nations mobilisées contre Ariel, tous ceux qui l’assiègent dans sa forteresse, et qui l’oppriment. Comme un affamé rêve qu’il mange et s’éveille le ventre creux, comme un assoiffé rêve qu’il boit et s’éveille épuisé, le gosier sec, ainsi en sera-t-il de la foule de toutes les nations mobilisées contre le mont Sion.
R/ Ne crains pas, Jérusalem, dans son amour éternel, ton rédempteur a pitié de toi. A l'improviste tu seras visité et Dieu dispersera tes ennemis.
Comme l'éclair qui part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme à son avènement.
LE CANTIQUE SPIRITUEL (1584) DE S. JEAN DE LA CROIX
Malgré tous les mystères et toutes les merveilles que les saints docteurs ont découverts ou que les saintes âmes ont pu contempler ici-bas, la plus grande partie en reste encore à dire et même à concevoir. Ce qui est dans le Christ est inépuisable ! C’est comme une mine abondante remplie d’une infinité de filons avec des richesses sans nombre ; on a beau y puiser, on n’en voit jamais le terme ; bien plus, chaque repli renferme ici et là de nouveaux filons à richesses nouvelles ; ce qui faisait dire à saint Paul du Christ : Dans le Christ se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance de Dieu.
Mais l’âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, comme nous l’avons dit, elle ne passe pas d’abord et n’entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ; il faut, de plus, qu’elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles, et qu’elle se soit exercée longtemps dans la spiritualité ; ces faveurs sont en effet d’un ordre inférieur : ce sont des dispositions pour arriver aux cavernes élevées de la connaissance des mystères du Christ, la plus haute sagesse à laquelle on puisse parvenir ici-bas.
Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir à la profondeur de la sagesse et des richesses de Dieu sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières, l’âme y mettant sa joie et ses désirs (afin de comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur) ! L’âme qui désire vraiment la sagesse désire aussi vraiment entrer plus avant dans les profondeurs de la Croix qui est le chemin de la vie ; mais peu y entrent. Tous veulent entrer dans les profondeurs de la sagesse, des richesses et des délices de Dieu, mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu : on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit.
R/ Qui nous fera comprendre pourquoi l'homme peine à chercher sans jamais atteindre ? Ce que l'œil n'a pas vu, ni l'oreille entendu,ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme, voilà ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. À nous, Dieu l'a révélé par l'Esprit, car l'Esprit sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu.
ORAISON
Dieu qui inspiras à ton prêtre saint Jean un extraordinaire amour de la croix et le renoncement total à lui-même, fais qu'en nous attachant à le suivre, nous parvenions à la contemplation éternelle de ta gloire.https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=1zY7BPPd0BQ&feature=emb_logo
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
LITURGIE DES HEURES , 3 è Dimanche Avent 15 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-15/romain/lectures#office_lecture
V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
MISE EN GARDE ET ASSURANCE (IS 29, 13-24)
Le Seigneur dit : Parce que ce peuple s’approche de moi en me glorifiant de la bouche et des lèvres, alors que son cœur est loin de moi, parce que la crainte qu’ils ont de moi n’est que précepte enseigné par les hommes, eh bien ! j’émerveillerai encore ce peuple par des merveilles de merveilles, et la sagesse de leurs sages se perdra et l’intelligence des intelligents disparaîtra.
Malheur ! Dans un profond secret, loin du Seigneur ils cachent leur projet, et leur ouvrage est fait dans l’obscurité ; ils se disent : « Qui nous voit ? Qui nous reconnaît ? »
C’est le monde à l’envers ! L’argile se prend-elle pour le potier ? L’ouvrage va-t-il dire de son fabricant : « Il ne m’a pas fabriqué », et le pot va-t-il dire du potier : « Il n’y connaît rien » ?
Ne le savez-vous pas ? Encore un peu, très peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera pareil à une forêt. Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’Israël.
Car ce sera la fin des tyrans, l’extermination des moqueurs, et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal faire, ceux qui font condamner quelqu’un par leur témoignage, qui faussent les débats du tribunal et sans raison font débouter l’innocent.
C’est pourquoi le Seigneur, lui qui a libéré Abraham, parle ainsi à la maison de Jacob : « Désormais Jacob n’aura plus de honte, son visage ne pâlira plus ; car, quand il verra chez lui ses enfants, l’œuvre de mes mains, il sanctifiera mon nom, il sanctifiera le Dieu Saint de Jacob, il tremblera devant le Dieu d’Israël. Les esprits égarés découvriront l’intelligence, et les récalcitrants accepteront qu’on les instruise. »
R/ En ces jours-là, les sourds entendront, les yeux des aveugles s'ouvriront. Que les humbles se réjouissent, que les pauvres exultent dans le Seigneur. Désormais, dit le Seigneur, Jacob n'aura plus de honte, il verra l'œuvre de mes mains.
SERMON DE SAINT AUGUSTIN LA NATIVITÉ DE JEAN BAPTISTE La voix qui prépare la route à la Parole.
Jean était la voix, mais le Seigneur au commencement était la Parole. Jean, une voix pour un temps ; le Christ, la Parole au commencement, la Parole éternelle.
Enlève la parole, qu'est-ce que la voix ? Là où il n'y a rien à comprendre, c'est une sonorité vide.
La voix sans la parole frappe l'oreille, elle n'édifie pas le cœur.
Cependant, découvrons comment les choses s'enchaînent dans notre propre cœur qu'il s'agit d'édifier. Si je pense à ce que je dis, la parole est déjà dans mon cœur ; mais lorsque je veux te parler, je cherche comment faire passer dans ton cœur ce qui est déjà dans le mien.
Si je cherche donc comment la parole qui est déjà dans mon cœur pourra te rejoindre et s'établir dans ton cœur, je me sers de la voix, et c'est avec cette voix que je te parle : le son de la voix conduit jusqu'à toi l'idée contenue dans la parole ; alors, il est vrai que le son s'évanouit ; mais la parole que le son a conduite jusqu'à toi est désormais dans ton cœur sans avoir quitté le mien.
Lorsque la parole est passée jusqu'à toi, n'est-ce donc pas le son qui semble dire lui-même : Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue ? Le son de la voix a retenti pour accomplir son service, et il a disparu, comme en disant : Moi, j'ai la joie en plénitude.
Retenons la parole, ne laissons pas partir la parole conçue au fond de nous.
Tu veux voir comment la voix s'éloigne, tandis que demeure la divinité de la Parole ?
Où est maintenant le baptême de Jean ? Il a accompli son service, et il a disparu. Maintenant le baptême du Christ se multiplie.
Tous nous croyons au Christ, nous espérons le salut dans le Christ : c'est cela que la voix faisait entendre.
Il est difficile de distinguer la parole de la voix, et c'est pourquoi on a pris Jean pour le Christ. On a pris la voix pour la parole ; mais la voix s'est fait connaître afin de ne pas faire obstacle à la parole.
Je ne suis pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète. On lui réplique : Qui es-tu donc ? Il répond : Je suis la voix qui crie à travers le désert : Préparez la route pour le Seigneur.
La voix qui crie à travers le désert, c'est la voix qui rompt le silence. Préparez la route pour le Seigneur, cela revient à dire : Moi, je retentis pour faire entrer le Seigneur dans le cœur ; mais il ne daignera pas y venir, si vous ne préparez pas la route.
Que signifie : Préparez la route, sinon : Priez comme il faut ? Que signifie : Préparez la route, sinon : Ayez d'humbles pensées ?
Jean donne un exemple d'humilité. On le prend pour le Messie, il affirme qu'il n'est pas ce qu'on pense, et il ne profite pas de l'erreur d'autrui pour se faire valoir. S'il avait dit : Je suis le Messie, on l'aurait cru très facilement, puisqu'on le croyait avant même qu'il ne parle. Il l'a nié : il s'est fait connaître, il s'est défini, il s'est abaissé. Il a vu où se trouvait le salut. Il a compris qu'il n'était que la lampe, et il a craint qu'elle ne soit éteinte par le vent de l'orgueil.
R/
Il est au milieu de vous, celui que vous ne connaissez pas ; préparez le chemin du Seigneur, écoutez sa voix, amis de l'Époux, pour que votre joie soit parfaite. Réjouissez-vous dans le Seigneur ! Réjouissez-vous, car il est proche ! Ta complaisance, Seigneur, est pour la terre, tu fais revenir les captifs de Jacob. N'est-ce pas toi qui reviens nous vivifier ? Et ton peuple en toi se réjouit. Justice marchera devant lui, et paix sur la trace de ses pas.
https://www.aelf.org/2019-12-15/romain/lectures#office_lecture
V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
MISE EN GARDE ET ASSURANCE (IS 29, 13-24)
Le Seigneur dit : Parce que ce peuple s’approche de moi en me glorifiant de la bouche et des lèvres, alors que son cœur est loin de moi, parce que la crainte qu’ils ont de moi n’est que précepte enseigné par les hommes, eh bien ! j’émerveillerai encore ce peuple par des merveilles de merveilles, et la sagesse de leurs sages se perdra et l’intelligence des intelligents disparaîtra.
Malheur ! Dans un profond secret, loin du Seigneur ils cachent leur projet, et leur ouvrage est fait dans l’obscurité ; ils se disent : « Qui nous voit ? Qui nous reconnaît ? »
C’est le monde à l’envers ! L’argile se prend-elle pour le potier ? L’ouvrage va-t-il dire de son fabricant : « Il ne m’a pas fabriqué », et le pot va-t-il dire du potier : « Il n’y connaît rien » ?
Ne le savez-vous pas ? Encore un peu, très peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera pareil à une forêt. Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’Israël.
Car ce sera la fin des tyrans, l’extermination des moqueurs, et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal faire, ceux qui font condamner quelqu’un par leur témoignage, qui faussent les débats du tribunal et sans raison font débouter l’innocent.
C’est pourquoi le Seigneur, lui qui a libéré Abraham, parle ainsi à la maison de Jacob : « Désormais Jacob n’aura plus de honte, son visage ne pâlira plus ; car, quand il verra chez lui ses enfants, l’œuvre de mes mains, il sanctifiera mon nom, il sanctifiera le Dieu Saint de Jacob, il tremblera devant le Dieu d’Israël. Les esprits égarés découvriront l’intelligence, et les récalcitrants accepteront qu’on les instruise. »
R/ En ces jours-là, les sourds entendront, les yeux des aveugles s'ouvriront. Que les humbles se réjouissent, que les pauvres exultent dans le Seigneur. Désormais, dit le Seigneur, Jacob n'aura plus de honte, il verra l'œuvre de mes mains.
SERMON DE SAINT AUGUSTIN LA NATIVITÉ DE JEAN BAPTISTE La voix qui prépare la route à la Parole.
Jean était la voix, mais le Seigneur au commencement était la Parole. Jean, une voix pour un temps ; le Christ, la Parole au commencement, la Parole éternelle.
Enlève la parole, qu'est-ce que la voix ? Là où il n'y a rien à comprendre, c'est une sonorité vide.
La voix sans la parole frappe l'oreille, elle n'édifie pas le cœur.
Cependant, découvrons comment les choses s'enchaînent dans notre propre cœur qu'il s'agit d'édifier. Si je pense à ce que je dis, la parole est déjà dans mon cœur ; mais lorsque je veux te parler, je cherche comment faire passer dans ton cœur ce qui est déjà dans le mien.
Si je cherche donc comment la parole qui est déjà dans mon cœur pourra te rejoindre et s'établir dans ton cœur, je me sers de la voix, et c'est avec cette voix que je te parle : le son de la voix conduit jusqu'à toi l'idée contenue dans la parole ; alors, il est vrai que le son s'évanouit ; mais la parole que le son a conduite jusqu'à toi est désormais dans ton cœur sans avoir quitté le mien.
Lorsque la parole est passée jusqu'à toi, n'est-ce donc pas le son qui semble dire lui-même : Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue ? Le son de la voix a retenti pour accomplir son service, et il a disparu, comme en disant : Moi, j'ai la joie en plénitude.
Retenons la parole, ne laissons pas partir la parole conçue au fond de nous.
Tu veux voir comment la voix s'éloigne, tandis que demeure la divinité de la Parole ?
Où est maintenant le baptême de Jean ? Il a accompli son service, et il a disparu. Maintenant le baptême du Christ se multiplie.
Tous nous croyons au Christ, nous espérons le salut dans le Christ : c'est cela que la voix faisait entendre.
Il est difficile de distinguer la parole de la voix, et c'est pourquoi on a pris Jean pour le Christ. On a pris la voix pour la parole ; mais la voix s'est fait connaître afin de ne pas faire obstacle à la parole.
Je ne suis pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète. On lui réplique : Qui es-tu donc ? Il répond : Je suis la voix qui crie à travers le désert : Préparez la route pour le Seigneur.
La voix qui crie à travers le désert, c'est la voix qui rompt le silence. Préparez la route pour le Seigneur, cela revient à dire : Moi, je retentis pour faire entrer le Seigneur dans le cœur ; mais il ne daignera pas y venir, si vous ne préparez pas la route.
Que signifie : Préparez la route, sinon : Priez comme il faut ? Que signifie : Préparez la route, sinon : Ayez d'humbles pensées ?
Jean donne un exemple d'humilité. On le prend pour le Messie, il affirme qu'il n'est pas ce qu'on pense, et il ne profite pas de l'erreur d'autrui pour se faire valoir. S'il avait dit : Je suis le Messie, on l'aurait cru très facilement, puisqu'on le croyait avant même qu'il ne parle. Il l'a nié : il s'est fait connaître, il s'est défini, il s'est abaissé. Il a vu où se trouvait le salut. Il a compris qu'il n'était que la lampe, et il a craint qu'elle ne soit éteinte par le vent de l'orgueil.
R/
Il est au milieu de vous, celui que vous ne connaissez pas ; préparez le chemin du Seigneur, écoutez sa voix, amis de l'Époux, pour que votre joie soit parfaite. Réjouissez-vous dans le Seigneur ! Réjouissez-vous, car il est proche ! Ta complaisance, Seigneur, est pour la terre, tu fais revenir les captifs de Jacob. N'est-ce pas toi qui reviens nous vivifier ? Et ton peuple en toi se réjouit. Justice marchera devant lui, et paix sur la trace de ses pas.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 16 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-16/romain/lectures#office_lecture
V/ Montre-nous, Seigneur, ta bonté, donne-nous enfin le Sauveur.
VICTOIRE DE DIEU PROMISE AUX DÉPORTÉS (IS 30, 18-26)
le Seigneur attend de vous faire grâce, il se dressera pour vous montrer sa tendresse, car le Seigneur est le Dieu juste : heureux tous ceux qui l’attendent ! À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront. Tes oreilles entendront derrière toi une parole : « Voici le chemin, prends-le! »
R/ Le Seigneur vient : c'est lui le chemin, suivons-le ! Tes yeux verront celui qui t'enseigne, tu entendras ses paroles.
TRAITÉ DE LA CONTEMPLATION DE DIEU
PAR GUILLAUME DE SAINT-THIERRY « Il nous a aimés le premier »
Seigneur, mon Dieu, toi pour qui dominer sur nous, c'est nous sauver, pour nous, te servir, ce n'est pas autre chose que d'être sauvés par toi. en recevant de toi de t'aimer et d'être aimés par toi? Il nous a appris à l'aimer quand le premier il nous a aimés, et jusqu'à la mort de la croix. Par son amour et sa dilection, il éveille en nous l'amour pour lui nous qui ne pouvions, sans t'aimer, devenir ce pour quoi tu nous as faits.
Tandis que tout baignait dans le silence, c'est-à-dire au profond de l'erreur, il descendit pour doucement mettre en valeur l'amour., jusqu'aux opprobres, jusqu'aux crachats et aux gifles, jusqu'à la croix et au sépulcre, parole qui éveillait en nous l'amour pour toi.
là où il y a contrainte, il n'y a plus de liberté ; là où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de justice. En justice nous pouvions être sauvés en t'aimant. Et nous ne pouvions t'aimer, à moins que cela ne vienne de toi. le premier tu nous as aimés, et le premier tu aimes tous ceux qui t'aiment. Mais nous, nous t'aimons par l'amour ardent que tu as mis en nous.
Eh bien, ton amour, ta bonté, ô Dieu souverainement bon et souverain bien, c'est l'Esprit Saint, qui procède du Père et du Fils. Il se tient au-dessus des eaux, c'est-à-dire des esprits fluctuants des fils des hommes : il s'offre à tous, il attire tout à soi : inspirant, aspirant, écartant ce qui est nuisible, pourvoyant de ce qui est utile, il unit Dieu à nous et nous à Dieu.
R/ Que l'univers chante et crie de joie : Nous ne chercherons plus l'éclat du soleil, la gloire de Dieu nous illuminera:
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par azais le Lun 16 Déc 2019 - 22:36
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 17 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-17/romain/lectures
V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : CYRUS, L'ENVOYÉ DE DIEU (IS 45, 1-13)
Ainsi parle le Seigneur à son messie pour que l’on sache, de l’orient à l’occident, qu’il n’y a rien en dehors de moi. Je suis le Seigneur, je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur.
Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout
Malheureux qui conteste celui qui l’a façonné, tesson parmi des tessons de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : « Que fais-tu ? Ton ouvrage n’a pas de mains ! »
Malheureux qui dit à un père : « Qu’as-tu engendré ? » et à une femme : « Qu’as-tu mis au monde ? » Ainsi parle le Seigneur, celui qui l’a façonné : « Allez-vous m’interroger sur l’avenir de mes fils et me donner des ordres pour l’œuvre de mes mains ?
C’est moi qui ai fait la terre et, sur elle, créé l’homme , qui l'ai fait surgir selon la justice et j’aplanis tous ses chemins.... il construira ma ville
R/ Cieux, répandez comme une rosée la victoire ! que mûrisse le salut ! Que germe la délivrance, celle qui vient du Seigneur !
LETTRE DE SAINT LÉON LE GRAND À L'IMPÉRATRICE PULCHÉRIE SUR L'INCARNATION Le mystère de notre réconciliation
Il ne sert à rien de dire que notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est un homme véritable et parfait, si l'on ne croit pas qu'il est un homme de cette descendance que proclame l'Évangile.
Matthieu dit en effet : Livre des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham. Il suit donc l'ordre des naissances humaines, de façon à conduire la suite des générations jusqu'à Joseph, à qui la mère du Seigneur était promise en mariage.
Luc, au contraire, en remontant les degrés de succession revient au chef de file du genre humain, pour montrer que le premier Adam et le nouvel Adam ont la même nature.
Évidemment, la toute-puissance du Fils de Dieu aurait pu se manifester, pour l'instruction et la justification des hommes, de la même manière dont elle était apparue aux patriarches et aux prophètes : sous un aspect corporel ; ainsi lorsque cette toute-puissance engagea le combat avec Jacob, s'entretint avec Abraham et accepta son hospitalité ou même prit la nourriture qu'il lui offrait.
Mais de telles apparitions n'étaient que des signes de cet homme dont ces préfigurations symboliques annonçaient la réalité, réalité qu'il devait endosser en devenant le descendant de tels ancêtres.
Il fallait que, dans ce sein immaculé où la Sagesse lui construisait une demeure, le Verbe se fît chair pour que, la nature divine et la nature humaine se rencontrant dans une seule personne, le Créateur du temps naquît dans le temps ; que celui par qui tout a été fait fût engendré parmi toutes les créatures.
l'homme nouveau, semblable à la chair du péché, a assumé notre condition ancienne et dégradée, celui qui est consubstantiel au Père a daigné devenir consubstantiel à sa mère, lui, seul indemne de tout péché, s'est uni à notre nature, la victoire remportée par le Christ a été obtenue au sein de notre nature.
la conception et la naissance du Christ ont été opérées par l'Esprit en vertu de cette participation étonnante à notre nature, en vertu du même Esprit, nous-mêmes pouvons renaître. l'Évangéliste désigne les croyants comme ceux qui ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme, mais qui sont nés de Dieu.
R/ Les temps sont accomplis: c'est l'heure , le temps favorable ! le Seigneur aujourd'hui vous appelle. Venez à lui : c'est l'heure de l'évangile.
par azais le Mer 18 Déc 2019 - 20:56
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 18 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-18/romain/lectures#office_lecture
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
JE SUIS DIEU : IL N'Y EN A PAS D'AUTRE (IS 46, 1-13)
Écoutez-moi, maison de Jacob, tout ce qui reste de la maison d’Israël, vous qui êtes pris en charge dès avant la naissance et portés dès le sein maternel :jusqu’à votre vieillesse, moi, Je suis ; jusqu’à vos cheveux blancs, je vous soutiendrai. Moi, j’ai agi, c’est moi qui porterai, moi qui soutiendrai et délivrerai.
Dès le commencement, j’annonce la fin, et depuis longtemps, ce qui n’est pas accompli. Je dis : « Mon projet tiendra ; tout mon désir, je l’accomplirai. »
J’appelle depuis l’orient un rapace, et, d’une terre lointaine, l’homme de mon projet. Ce que j’ai dit, je le mènerai à bien ; j’ai formé un projet, et je l’accomplirai.
Écoutez-moi, cœurs obstinés qui êtes loin de la justice !
R/ Toi seul es Dieu et nul autre, toi seul peux sauver ! Je fais approcher ma victoire ; elle n'est plus loin.
DE LA LETTRE À DIOGNÈTE « Elle s'est manifestée, la bonté de Dieu notre Sauveur... »
Aucun homme n'a vu Dieu ni ne l'a connu : c'est lui-même qui s'est manifesté et montré pour les hommes non seulement plein d'amour, mais plein de patience. Toujours il était ainsi, il l'est et le sera : secourable, bon, sans colère, véridique ; lui seul est bon. Ayant conçu un dessein d'une grandeur inexprimable, il ne l'a communiqué qu'à son Enfant.
quand il eut dévoilé par son Enfant bien-aimé, ce qu'il avait préparé dès le commencement, il nous a tout offert à la fois : de jouir de ses bienfaits, de voir, de comprendre
jusqu'à ces derniers temps, Dieu a toléré que nous nous laissions emporter à notre gré par des mouvements désordonnés, nos propres œuvres nous rendaient indignes de la vie, il voulait que nous en devenions maintenant dignes par l'effet de sa bonté. Il voulait qu'après nous être montrés incapables d'accéder par nous-mêmes au royaume de Dieu, nous en devenions capables par sa puissance.
notre perversité à son comble, et son salaire , imminent, le supplice et la mort, arriva pour faire connaître désormais sa bonté et sa puissance : quelle surabondance de l'amour de Dieu et de sa bonté pour les hommes ! Il ne nous a pas détestés, il ne nous a pas repoussés, il a pris en charge nos propres péchés, il a livré son propre Fils: le saint pour les criminels, l'innocent pour les méchants, le juste pour les injustes, l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Qu'est-ce qui aurait pu couvrir nos péchés, sinon sa justice ?
Le crime du grand nombre est enseveli dans la justice d'un seul, et la justice d'un seul rend juste un grand nombre de criminels !
R/ ton rédempteur a pitié de toi. À l'improviste tu seras visitée et Dieu dispersera tes ennemis… ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme à son avènement.
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 19 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-19/romain/lectures
V/ Écoutez, tous les peuples, annoncez-la
J’exercerai ma vengeance, personne ne m’en empêchera.
Assieds-toi donc sans un mot, enfonce-toi dans les ténèbres « Souveraine des royaumes ».
J’étais irrité contre mon peuple , je les avais livrés entre tes mains. Tu ne leur as montré aucune compassion. Sur le vieillard, tu as durement appesanti ton joug.
écoute donc, voluptueuse, deux malheurs fondront sur toi d’un seul coup, en un jour ta sagesse et ta science t’ont égarée : soudain fondra sur toi une tourmente que tu ne connais pas.
ceux qui font connaître ce qui t’arrivera : le feu les brûlera, ils ne pourront échapper à l’étreinte des flammes
R/ Seigneur, tu choisis les pauvres comme héritiers du Royaume !Tu écoutes le désir des pauvres, tu les accueilles, tu les rassures : pour le pauvre, le malheureux qui gémit, maintenant je me lève, dit le Seigneur.
La gloire de l'homme c'est Dieu ; mais le propre de l'homme, c'est de recevoir l'œuvre de Dieu, toute sa sagesse et sa force.
Paul déclare : Dieu a tout enfermé dans l'incrédulité, pour accorder à tous sa miséricorde ; et il disait cela de l'homme : celui-là qui demeure dans son amour, dans la soumission et l'action de grâce, il recevra de Dieu une gloire plus grande et de devenir progressivement semblable à celui qui est mort pour nous.
le Verbe s'est fait semblable à la chair de péché : cela d'abord pour condamner le péché et, en tant que condamné, le rejeter hors de la chair, cela aussi pour inciter l'homme à lui devenir semblable en lui donnant mission d'être l'imitateur de Dieu, en le rangeant sous l'obédience du Père, pour qu'il voie Dieu, et en lui donnant de saisir le Père.
le Verbe de Dieu a habité en l'homme, s'est fait fils de l'homme, pour habituer l'homme à recevoir Dieu, et habituer Dieu à habiter en l'homme comme cela paraissait bon au Père.
Dieu parmi nous né de la Vierge. Paul proclame: Je sais que le bien n'habite pas en ma chair. Il veut dire par là que le bien de notre salut ne vient pas de nous mais de Dieu. Il dit encore: Pauvre de moi, qui me libérera de ce corps de mort ? et il nous présente alors le libérateur : la grâce de Jésus Christ notre Seigneur. Isaïe a dit de même : Soyez fermes, mains molles et genoux tremblants. Courage ! Cœurs faibles. Soyez fermes et ne craignez pas! Voici notre Dieu : il prononcera son jugement et rendra justice : il viendra lui-même nous sauver.
nous pouvons être sauvés mais par le secours de Dieu.
R/ Il est au milieu de vous, celui que vous ne connaissez pas ; écoutez, amis de l'Époux Justice devant lui et paix sur la trace de ses pas
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 20 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-20/romain/lectures#office_lecture
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour
Écoutez ceci, toi et les sans loyauté ni justice, s’appellant « ceux de la Ville sainte »
Les événements passés ils étaient sortis de ma bouche, et sachant que tu es dur, que ta nuque est une barre de fer, et que ton front est de bronze, je t’ai annoncé d’avance les événements ; avant qu’ils n’arrivent, je te les ai fait entendre, pour que tu n’ailles pas dire : « C’est moi qui les a ordonnés. »
Maintenant, je te fais entendre des choses nouvelles c'est maintenant qu’elles sont créées et non depuis longtemps, tu ne pouvais pas dire : « Mais oui, je les connaissais ! »
Eh bien non, tu n’as rien entendu, non, tu ne savais rien, non, autrefois tu n’avais pas ouvert l’oreille ; tu as trahi encore et encore, toi que l’on nomme « Rebelle-dès-le-sein-maternel ».
À cause de mon nom, je suspends ma colère, pour mon honneur, je patiente avec toi, afin de ne pas t’exterminer, mais je t’ai éprouvé au creuset du malheur.
R/ Seigneur, tu nous révèles des choses nouvelles, qui viennent d'être créées ! A cause de Moi, de Moi seul que je le fais : Mon nom serait-il profané ? Ma gloire, je ne la donnerai pas à un autre.
ô Vierge : tu concevras un fils, non d'un homme — tu l'as entendu — mais de l'Esprit Saint. Nous aussi, nous attendons, ô Notre Dame. Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié. Or voici, elle t'est offerte, la rançon de notre salut. Dans le Verbe éternel de Dieu, nous avons tous été créés ; si la mort fait son œuvre en nous., ta réponse suffit pour nous recréer, nous voilà rappelés à la vie.
Ta réponse, ô douce Vierge, Adam l'implore tout en larmes; il l'implore, Abraham, il l'implore, David, ils la réclament tous instamment, les autres patriarches, tes ancêtres, le monde entier l'attend, prosterné à tes genoux. De ta parole dépendent le soulagement des malheureux, le rachat des captifs, la délivrance des condamnés, le salut enfin de tous
Tu ne tardes pas, Vierge Marie et tu accueilles la Parole ; tu prononces la tienne et conçois celle de Dieu ; tu profère une parole passagère et étreins la Parole éternelle.
Vierge prudente. Car si ta réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire maintenant est l'accord empressé de ta parole. Heureuse Vierge, tu ouvres ton cœur à la foi, tes lèvres à l'assentiment, ton sein au Créateur. Voici qu'au dehors le Désiré de toutes les nations frappe à ta porte. Ah ! tu ne cherches plus dans les larmes celui que ton cœur aime. Tu te Lèves , cours, lui ouvres : tu t'empresses à sa volonté, tu consens.
Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole.
R/ La Vierge enfantera un fils, qu'elle appellera Emmanuel.
Ne crains pas, Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici, tu concevras et enfanteras un fils. Cet enfant sera grand, on l'appellera : Fils du Très-Haut
ORAISON
à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, elle est remplie de la lumière de l'Esprit-Saint et devient le temple du Très-Haut ; aide-nous à devenir assez humbles pour faire comme elle ta volonté.
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V/ Montre-nous, Seigneur, ta bonté, donne-nous enfin le Sauveur.
VICTOIRE DE DIEU PROMISE AUX DÉPORTÉS (IS 30, 18-26)
le Seigneur attend de vous faire grâce, il se dressera pour vous montrer sa tendresse, car le Seigneur est le Dieu juste : heureux tous ceux qui l’attendent ! À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront. Tes oreilles entendront derrière toi une parole : « Voici le chemin, prends-le! »
R/ Le Seigneur vient : c'est lui le chemin, suivons-le ! Tes yeux verront celui qui t'enseigne, tu entendras ses paroles.
TRAITÉ DE LA CONTEMPLATION DE DIEU
PAR GUILLAUME DE SAINT-THIERRY « Il nous a aimés le premier »
Seigneur, mon Dieu, toi pour qui dominer sur nous, c'est nous sauver, pour nous, te servir, ce n'est pas autre chose que d'être sauvés par toi. en recevant de toi de t'aimer et d'être aimés par toi? Il nous a appris à l'aimer quand le premier il nous a aimés, et jusqu'à la mort de la croix. Par son amour et sa dilection, il éveille en nous l'amour pour lui nous qui ne pouvions, sans t'aimer, devenir ce pour quoi tu nous as faits.
Tandis que tout baignait dans le silence, c'est-à-dire au profond de l'erreur, il descendit pour doucement mettre en valeur l'amour., jusqu'aux opprobres, jusqu'aux crachats et aux gifles, jusqu'à la croix et au sépulcre, parole qui éveillait en nous l'amour pour toi.
là où il y a contrainte, il n'y a plus de liberté ; là où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de justice. En justice nous pouvions être sauvés en t'aimant. Et nous ne pouvions t'aimer, à moins que cela ne vienne de toi. le premier tu nous as aimés, et le premier tu aimes tous ceux qui t'aiment. Mais nous, nous t'aimons par l'amour ardent que tu as mis en nous.
Eh bien, ton amour, ta bonté, ô Dieu souverainement bon et souverain bien, c'est l'Esprit Saint, qui procède du Père et du Fils. Il se tient au-dessus des eaux, c'est-à-dire des esprits fluctuants des fils des hommes : il s'offre à tous, il attire tout à soi : inspirant, aspirant, écartant ce qui est nuisible, pourvoyant de ce qui est utile, il unit Dieu à nous et nous à Dieu.
R/ Que l'univers chante et crie de joie : Nous ne chercherons plus l'éclat du soleil, la gloire de Dieu nous illuminera:
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par azais le Lun 16 Déc 2019 - 22:36
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 17 DÉCEMBRE 2019
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V/ Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez la route.
LECTURE : CYRUS, L'ENVOYÉ DE DIEU (IS 45, 1-13)
Ainsi parle le Seigneur à son messie pour que l’on sache, de l’orient à l’occident, qu’il n’y a rien en dehors de moi. Je suis le Seigneur, je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur.
Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout
Malheureux qui conteste celui qui l’a façonné, tesson parmi des tessons de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : « Que fais-tu ? Ton ouvrage n’a pas de mains ! »
Malheureux qui dit à un père : « Qu’as-tu engendré ? » et à une femme : « Qu’as-tu mis au monde ? » Ainsi parle le Seigneur, celui qui l’a façonné : « Allez-vous m’interroger sur l’avenir de mes fils et me donner des ordres pour l’œuvre de mes mains ?
C’est moi qui ai fait la terre et, sur elle, créé l’homme , qui l'ai fait surgir selon la justice et j’aplanis tous ses chemins.... il construira ma ville
R/ Cieux, répandez comme une rosée la victoire ! que mûrisse le salut ! Que germe la délivrance, celle qui vient du Seigneur !
LETTRE DE SAINT LÉON LE GRAND À L'IMPÉRATRICE PULCHÉRIE SUR L'INCARNATION Le mystère de notre réconciliation
Il ne sert à rien de dire que notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est un homme véritable et parfait, si l'on ne croit pas qu'il est un homme de cette descendance que proclame l'Évangile.
Matthieu dit en effet : Livre des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham. Il suit donc l'ordre des naissances humaines, de façon à conduire la suite des générations jusqu'à Joseph, à qui la mère du Seigneur était promise en mariage.
Luc, au contraire, en remontant les degrés de succession revient au chef de file du genre humain, pour montrer que le premier Adam et le nouvel Adam ont la même nature.
Évidemment, la toute-puissance du Fils de Dieu aurait pu se manifester, pour l'instruction et la justification des hommes, de la même manière dont elle était apparue aux patriarches et aux prophètes : sous un aspect corporel ; ainsi lorsque cette toute-puissance engagea le combat avec Jacob, s'entretint avec Abraham et accepta son hospitalité ou même prit la nourriture qu'il lui offrait.
Mais de telles apparitions n'étaient que des signes de cet homme dont ces préfigurations symboliques annonçaient la réalité, réalité qu'il devait endosser en devenant le descendant de tels ancêtres.
Il fallait que, dans ce sein immaculé où la Sagesse lui construisait une demeure, le Verbe se fît chair pour que, la nature divine et la nature humaine se rencontrant dans une seule personne, le Créateur du temps naquît dans le temps ; que celui par qui tout a été fait fût engendré parmi toutes les créatures.
l'homme nouveau, semblable à la chair du péché, a assumé notre condition ancienne et dégradée, celui qui est consubstantiel au Père a daigné devenir consubstantiel à sa mère, lui, seul indemne de tout péché, s'est uni à notre nature, la victoire remportée par le Christ a été obtenue au sein de notre nature.
la conception et la naissance du Christ ont été opérées par l'Esprit en vertu de cette participation étonnante à notre nature, en vertu du même Esprit, nous-mêmes pouvons renaître. l'Évangéliste désigne les croyants comme ceux qui ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme, mais qui sont nés de Dieu.
R/ Les temps sont accomplis: c'est l'heure , le temps favorable ! le Seigneur aujourd'hui vous appelle. Venez à lui : c'est l'heure de l'évangile.
par azais le Mer 18 Déc 2019 - 20:56
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 18 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-18/romain/lectures#office_lecture
V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
JE SUIS DIEU : IL N'Y EN A PAS D'AUTRE (IS 46, 1-13)
Écoutez-moi, maison de Jacob, tout ce qui reste de la maison d’Israël, vous qui êtes pris en charge dès avant la naissance et portés dès le sein maternel :jusqu’à votre vieillesse, moi, Je suis ; jusqu’à vos cheveux blancs, je vous soutiendrai. Moi, j’ai agi, c’est moi qui porterai, moi qui soutiendrai et délivrerai.
Dès le commencement, j’annonce la fin, et depuis longtemps, ce qui n’est pas accompli. Je dis : « Mon projet tiendra ; tout mon désir, je l’accomplirai. »
J’appelle depuis l’orient un rapace, et, d’une terre lointaine, l’homme de mon projet. Ce que j’ai dit, je le mènerai à bien ; j’ai formé un projet, et je l’accomplirai.
Écoutez-moi, cœurs obstinés qui êtes loin de la justice !
R/ Toi seul es Dieu et nul autre, toi seul peux sauver ! Je fais approcher ma victoire ; elle n'est plus loin.
DE LA LETTRE À DIOGNÈTE « Elle s'est manifestée, la bonté de Dieu notre Sauveur... »
Aucun homme n'a vu Dieu ni ne l'a connu : c'est lui-même qui s'est manifesté et montré pour les hommes non seulement plein d'amour, mais plein de patience. Toujours il était ainsi, il l'est et le sera : secourable, bon, sans colère, véridique ; lui seul est bon. Ayant conçu un dessein d'une grandeur inexprimable, il ne l'a communiqué qu'à son Enfant.
quand il eut dévoilé par son Enfant bien-aimé, ce qu'il avait préparé dès le commencement, il nous a tout offert à la fois : de jouir de ses bienfaits, de voir, de comprendre
jusqu'à ces derniers temps, Dieu a toléré que nous nous laissions emporter à notre gré par des mouvements désordonnés, nos propres œuvres nous rendaient indignes de la vie, il voulait que nous en devenions maintenant dignes par l'effet de sa bonté. Il voulait qu'après nous être montrés incapables d'accéder par nous-mêmes au royaume de Dieu, nous en devenions capables par sa puissance.
notre perversité à son comble, et son salaire , imminent, le supplice et la mort, arriva pour faire connaître désormais sa bonté et sa puissance : quelle surabondance de l'amour de Dieu et de sa bonté pour les hommes ! Il ne nous a pas détestés, il ne nous a pas repoussés, il a pris en charge nos propres péchés, il a livré son propre Fils: le saint pour les criminels, l'innocent pour les méchants, le juste pour les injustes, l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Qu'est-ce qui aurait pu couvrir nos péchés, sinon sa justice ?
Le crime du grand nombre est enseveli dans la justice d'un seul, et la justice d'un seul rend juste un grand nombre de criminels !
R/ ton rédempteur a pitié de toi. À l'improviste tu seras visitée et Dieu dispersera tes ennemis… ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme à son avènement.
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 19 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-19/romain/lectures
V/ Écoutez, tous les peuples, annoncez-la
CHUTE DE BABYLONE (IS 47, 1.3B-15)
J’exercerai ma vengeance, personne ne m’en empêchera.
Assieds-toi donc sans un mot, enfonce-toi dans les ténèbres « Souveraine des royaumes ».
J’étais irrité contre mon peuple , je les avais livrés entre tes mains. Tu ne leur as montré aucune compassion. Sur le vieillard, tu as durement appesanti ton joug.
écoute donc, voluptueuse, deux malheurs fondront sur toi d’un seul coup, en un jour ta sagesse et ta science t’ont égarée : soudain fondra sur toi une tourmente que tu ne connais pas.
ceux qui font connaître ce qui t’arrivera : le feu les brûlera, ils ne pourront échapper à l’étreinte des flammes
R/ Seigneur, tu choisis les pauvres comme héritiers du Royaume !Tu écoutes le désir des pauvres, tu les accueilles, tu les rassures : pour le pauvre, le malheureux qui gémit, maintenant je me lève, dit le Seigneur.
S. IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES « Dieu parmi nous »
La gloire de l'homme c'est Dieu ; mais le propre de l'homme, c'est de recevoir l'œuvre de Dieu, toute sa sagesse et sa force.
Paul déclare : Dieu a tout enfermé dans l'incrédulité, pour accorder à tous sa miséricorde ; et il disait cela de l'homme : celui-là qui demeure dans son amour, dans la soumission et l'action de grâce, il recevra de Dieu une gloire plus grande et de devenir progressivement semblable à celui qui est mort pour nous.
le Verbe s'est fait semblable à la chair de péché : cela d'abord pour condamner le péché et, en tant que condamné, le rejeter hors de la chair, cela aussi pour inciter l'homme à lui devenir semblable en lui donnant mission d'être l'imitateur de Dieu, en le rangeant sous l'obédience du Père, pour qu'il voie Dieu, et en lui donnant de saisir le Père.
le Verbe de Dieu a habité en l'homme, s'est fait fils de l'homme, pour habituer l'homme à recevoir Dieu, et habituer Dieu à habiter en l'homme comme cela paraissait bon au Père.
Dieu parmi nous né de la Vierge. Paul proclame: Je sais que le bien n'habite pas en ma chair. Il veut dire par là que le bien de notre salut ne vient pas de nous mais de Dieu. Il dit encore: Pauvre de moi, qui me libérera de ce corps de mort ? et il nous présente alors le libérateur : la grâce de Jésus Christ notre Seigneur. Isaïe a dit de même : Soyez fermes, mains molles et genoux tremblants. Courage ! Cœurs faibles. Soyez fermes et ne craignez pas! Voici notre Dieu : il prononcera son jugement et rendra justice : il viendra lui-même nous sauver.
nous pouvons être sauvés mais par le secours de Dieu.
R/ Il est au milieu de vous, celui que vous ne connaissez pas ; écoutez, amis de l'Époux Justice devant lui et paix sur la trace de ses pas
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 20 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-20/romain/lectures#office_lecture
V/ Que vienne à moi, Seigneur, ton amour
ÉCOUTE ISRAËL, REBELLE ET RÉTIVE (IS 48, 1-11)
Écoutez ceci, toi et les sans loyauté ni justice, s’appellant « ceux de la Ville sainte »
Les événements passés ils étaient sortis de ma bouche, et sachant que tu es dur, que ta nuque est une barre de fer, et que ton front est de bronze, je t’ai annoncé d’avance les événements ; avant qu’ils n’arrivent, je te les ai fait entendre, pour que tu n’ailles pas dire : « C’est moi qui les a ordonnés. »
Maintenant, je te fais entendre des choses nouvelles c'est maintenant qu’elles sont créées et non depuis longtemps, tu ne pouvais pas dire : « Mais oui, je les connaissais ! »
Eh bien non, tu n’as rien entendu, non, tu ne savais rien, non, autrefois tu n’avais pas ouvert l’oreille ; tu as trahi encore et encore, toi que l’on nomme « Rebelle-dès-le-sein-maternel ».
À cause de mon nom, je suspends ma colère, pour mon honneur, je patiente avec toi, afin de ne pas t’exterminer, mais je t’ai éprouvé au creuset du malheur.
R/ Seigneur, tu nous révèles des choses nouvelles, qui viennent d'être créées ! A cause de Moi, de Moi seul que je le fais : Mon nom serait-il profané ? Ma gloire, je ne la donnerai pas à un autre.
SAINT BERNARD SUR LES LOUANGES DE LA VIERGE MARIE Le monde entier attend la réponse de Marie.
ô Vierge : tu concevras un fils, non d'un homme — tu l'as entendu — mais de l'Esprit Saint. Nous aussi, nous attendons, ô Notre Dame. Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié. Or voici, elle t'est offerte, la rançon de notre salut. Dans le Verbe éternel de Dieu, nous avons tous été créés ; si la mort fait son œuvre en nous., ta réponse suffit pour nous recréer, nous voilà rappelés à la vie.
Ta réponse, ô douce Vierge, Adam l'implore tout en larmes; il l'implore, Abraham, il l'implore, David, ils la réclament tous instamment, les autres patriarches, tes ancêtres, le monde entier l'attend, prosterné à tes genoux. De ta parole dépendent le soulagement des malheureux, le rachat des captifs, la délivrance des condamnés, le salut enfin de tous
Tu ne tardes pas, Vierge Marie et tu accueilles la Parole ; tu prononces la tienne et conçois celle de Dieu ; tu profère une parole passagère et étreins la Parole éternelle.
Vierge prudente. Car si ta réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire maintenant est l'accord empressé de ta parole. Heureuse Vierge, tu ouvres ton cœur à la foi, tes lèvres à l'assentiment, ton sein au Créateur. Voici qu'au dehors le Désiré de toutes les nations frappe à ta porte. Ah ! tu ne cherches plus dans les larmes celui que ton cœur aime. Tu te Lèves , cours, lui ouvres : tu t'empresses à sa volonté, tu consens.
Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole.
R/ La Vierge enfantera un fils, qu'elle appellera Emmanuel.
Ne crains pas, Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici, tu concevras et enfanteras un fils. Cet enfant sera grand, on l'appellera : Fils du Très-Haut
ORAISON
à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, elle est remplie de la lumière de l'Esprit-Saint et devient le temple du Très-Haut ; aide-nous à devenir assez humbles pour faire comme elle ta volonté.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
LECTURES LITURGIE DES HEURES , 21 DÉCEMBRE 2019
https://www.aelf.org/2019-12-21/romain/lectures
V/ Il révèle sa parole, ses volontés et ses lois
ÉTERNELS CRIS DE JOIE (IS 48, 12-21 ; 49, 9B-13)
Je suis : je suis le Premier, et je suis le Dernier
Tous, réunissez-vous, écoutez! Approchez-vous écoutez :Je suis là. Et maintenant, le Seigneur , avec son Esprit, m’envoie. Ainsi ton rédempteur te guide sur le chemin où tu marches.
De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée. Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.
R/ Seigneur, Jésus, l'envoyé du Père prend en pitié les affligés.
SAINT AMBROISE SUR L'ÉVANGILE DE LUC « Heureuse, toi qui as cru »
Lorsque l'ange annonce à Marie le mystère de sa maternité virginale, il lui fait comprendre que Dieu peut accomplir tout ce qu'il a décidé.;; elle partit vers la montagne de Judée dans l'allégresse de son désir, pour l'accomplissement d'un service, avec l'empressement de sa joie, remplie de Dieu, où pouvait-elle se rendre avec empressement, sinon vers les hauteurs ? L'arrivée de Marie et la présence du Seigneur manifestent aussitôt leurs bienfaits, car, au moment même où Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle, et elle fut remplie de l'Esprit Saint.
Remarquez les nuances et l'exactitude de chaque mot. Élisabeth fut la première à entendre la parole, mais Jean fut le premier à ressentir la grâce : la mère a entendu selon l'ordre naturel des choses, l'enfant a tressailli en raison du mystère, constaté l'arrivée du Seigneur ; la femme, l'arrivée de la femme, l'enfant, celle de l'enfant ; les deux femmes échangent des paroles de grâce, les deux enfants agissent au-dedans d'elles et commencent à réaliser le mystère de la piété en y faisant progresser leurs mères ; enfin, par un double miracle, les deux mères prophétisent sous l'inspiration de leur enfant.
comme le fils était comblé de l'Esprit Saint, il en a aussi comblé sa mère. Jean a exulté, et l'esprit de Marie a exulté, lui aussi.
pour Marie, celui qu'on ne peut comprendre agissait en sa mère d'une manière qu'on ne peut comprendre. Élisabeth est comblée après avoir conçu, Marie, avant d'avoir conçu. Heureuse, lui dit Élisabeth, toi qui as cru.
Heureux, vous aussi qui avez entendu et qui avez cru ; car toute âme qui croit conçoit et engendre le Verbe et le reconnaît à ses œuvres. l'âme de Marie soit en chacun de nous, pour qu'elle exalte le Seigneur ; pour qu'il exulte en Dieu. S'il n'y a, selon la chair, qu'une seule mère du Christ, tous engendrent le Christ selon la foi. Car toute âme reçoit le Verbe de Dieu, pourvu qu'elle soit irréprochable et préservée des vices en gardant la chasteté dans une pureté intégrale. Toute âme qui peut vivre ainsi exalte le Seigneur, comme l'âme de Marie l'a exalté : Exaltez le Seigneur avec moi.
le Christ est l'image de Dieu; si l'âme agit de façon juste et religieuse, elle exalte cette image de Dieu, à la ressemblance de qui elle a été créée ; et par conséquent, en exaltant cette image, elle s'élève par une certaine participation à sa sublimité.
R/ Le Seigneur est avec toi, Marie, pleine de grâce ! le jour se lève, la terre entière exulte.
ORAISON
Seigneur,puissions-nous obtenir le bonheur de la vie éternelle quand il viendra dans sa gloire.
https://www.aelf.org/2019-12-21/romain/lectures
V/ Il révèle sa parole, ses volontés et ses lois
ÉTERNELS CRIS DE JOIE (IS 48, 12-21 ; 49, 9B-13)
Je suis : je suis le Premier, et je suis le Dernier
Tous, réunissez-vous, écoutez! Approchez-vous écoutez :Je suis là. Et maintenant, le Seigneur , avec son Esprit, m’envoie. Ainsi ton rédempteur te guide sur le chemin où tu marches.
De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée. Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.
R/ Seigneur, Jésus, l'envoyé du Père prend en pitié les affligés.
SAINT AMBROISE SUR L'ÉVANGILE DE LUC « Heureuse, toi qui as cru »
Lorsque l'ange annonce à Marie le mystère de sa maternité virginale, il lui fait comprendre que Dieu peut accomplir tout ce qu'il a décidé.;; elle partit vers la montagne de Judée dans l'allégresse de son désir, pour l'accomplissement d'un service, avec l'empressement de sa joie, remplie de Dieu, où pouvait-elle se rendre avec empressement, sinon vers les hauteurs ? L'arrivée de Marie et la présence du Seigneur manifestent aussitôt leurs bienfaits, car, au moment même où Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle, et elle fut remplie de l'Esprit Saint.
Remarquez les nuances et l'exactitude de chaque mot. Élisabeth fut la première à entendre la parole, mais Jean fut le premier à ressentir la grâce : la mère a entendu selon l'ordre naturel des choses, l'enfant a tressailli en raison du mystère, constaté l'arrivée du Seigneur ; la femme, l'arrivée de la femme, l'enfant, celle de l'enfant ; les deux femmes échangent des paroles de grâce, les deux enfants agissent au-dedans d'elles et commencent à réaliser le mystère de la piété en y faisant progresser leurs mères ; enfin, par un double miracle, les deux mères prophétisent sous l'inspiration de leur enfant.
comme le fils était comblé de l'Esprit Saint, il en a aussi comblé sa mère. Jean a exulté, et l'esprit de Marie a exulté, lui aussi.
pour Marie, celui qu'on ne peut comprendre agissait en sa mère d'une manière qu'on ne peut comprendre. Élisabeth est comblée après avoir conçu, Marie, avant d'avoir conçu. Heureuse, lui dit Élisabeth, toi qui as cru.
Heureux, vous aussi qui avez entendu et qui avez cru ; car toute âme qui croit conçoit et engendre le Verbe et le reconnaît à ses œuvres. l'âme de Marie soit en chacun de nous, pour qu'elle exalte le Seigneur ; pour qu'il exulte en Dieu. S'il n'y a, selon la chair, qu'une seule mère du Christ, tous engendrent le Christ selon la foi. Car toute âme reçoit le Verbe de Dieu, pourvu qu'elle soit irréprochable et préservée des vices en gardant la chasteté dans une pureté intégrale. Toute âme qui peut vivre ainsi exalte le Seigneur, comme l'âme de Marie l'a exalté : Exaltez le Seigneur avec moi.
le Christ est l'image de Dieu; si l'âme agit de façon juste et religieuse, elle exalte cette image de Dieu, à la ressemblance de qui elle a été créée ; et par conséquent, en exaltant cette image, elle s'élève par une certaine participation à sa sublimité.
R/ Le Seigneur est avec toi, Marie, pleine de grâce ! le jour se lève, la terre entière exulte.
ORAISON
Seigneur,puissions-nous obtenir le bonheur de la vie éternelle quand il viendra dans sa gloire.
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
DIMANCHE 4è SEMAINE LITURGIE DES HEURES , 22 DÉCEMBRE 2019
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V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
TOUT HOMME SAURA QUE JE SUIS TON LIBÉRATEUR (IS 49, 14-26 ; 50, 1)
Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.
Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux.
Ils accourent, tes bâtisseurs ; tes démolisseurs, tes dévastateurs, ils s’éloignent de toi.
Lève les yeux alentour et regarde : tous, ils se rassemblent et viennent vers toi. Par ma vie – oracle du Seigneur –, tous, ils seront comme une parure que tu revêtiras, autour de toi, comme la ceinture d’une jeune mariée.
Car tes ruines, tes décombres, ton pays dévasté sont désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te dévoraient s’éloigneront.
Les fils dont tu étais privée te diront de nouveau à l’oreille : « L’espace est trop étroit pour moi, fais-moi place, que je m’installe. »
Et tu diras en ton cœur : « Qui me les a enfantés, ceux-là ? Privée d’enfants, j’étais stérile, j’étais bannie, rejetée, et ceux-là, qui les a élevés ? Quand moi, je restais seule, ceux-là, où donc étaient-ils ? »
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici : de ma main levée, je ferai signe aux nations, je dresserai mon étendard vers les peuples. Ils ramèneront tes fils dans leurs bras, tes filles seront portées sur les épaules.
Tu auras pour tuteurs des rois, et des princesses pour nourrices. Face contre terre, ils se prosterneront devant toi, ils lècheront la poussière de tes pieds. Tu sauras que Je suis le Seigneur. Ceux qui espèrent en moi ne seront pas confondus.
Peut-on reprendre au guerrier sa prise, le captif d’un tyran peut-il s’échapper ?
Ainsi parle le Seigneur : Oui, même le captif du guerrier lui sera repris, la prise du tyran lui échappera. Tes adversaires, moi, je m’en ferai l’adversaire, tes fils, moi, je les sauverai.
À ceux qui t’exploitent je ferai manger leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang comme d’un vin nouveau, et tout être de chair saura que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.
Ainsi parle le Seigneur : Où est donc la lettre de répudiation de votre mère, par laquelle je l’ai renvoyée ? Et quel est celui de mes créanciers auquel je vous ai vendus ? Eh bien, c’est à cause de vos fautes que vous avez été vendus, à cause de vos révoltes que votre mère a été renvoyée.
R/ Toute chair saura que le Seigneur Dieu est notre Sauveur !
Je t’ai gravée sur les paumes de mes mains. Tes remparts sont toujours devant moi. Jette les yeux aux alentours et regarde : ils se rassemblent et viennent vers toi. Une mère oublierait-elle l’enfant qu’elle nourrit ? Moi, le Seigneur, je ne t’oublierai jamais.
SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE SUR Le Magnificat
Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Elle dit : le Seigneur m’a honorée d’une faveur si grande, si inouïe, qu’on ne peut l’expliquer dans aucun langage, mais c’est à peine si, même au plus profond du cœur, l’amour peut le saisir. Aussi je mets toutes les forces de mon âme à rendre grâce dans la louange. Pour contempler l’infinie grandeur de cette faveur, je consacre avec reconnaissance tout ce que je vis, tout ce que je sens, tout ce que je découvre, car dans ce Jésus, « mon Sauveur », mon esprit est comblé de joie par sa divinité éternelle, ma chair fécondée par la conception temporelle. ~
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son Nom.
Ceci se réfère au début du Cantique : Mon âme exalte le Seigneur. Elle seule, cette âme, pour laquelle le Seigneur a daigné faire de grandes choses, peut l’exalter comme il convient et dire, en invitant à partager ses vœux et ses intentions : Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. En effet, qui connaît le Seigneur et néglige de le glorifier autant qu’il peut, de sanctifier son nom, sera tenu pour le plus petit dans le Royaume des cieux. Saint est son nom : car du sommet d’une puissance sans pareille, il dépasse toute créature, et de l’univers qu’il a fait il est infiniment différent. ~
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.
Il est beau d’appeler Israël le serviteur du Seigneur, Israël que le Seigneur a relevé pour le sauver dans l’obéissance et l’humilité. C’est ainsi que parle Osée : Quand Israël était enfant, je l’aimai. Celui qui refuse de s’humilier ne peut évidemment pas être sauvé et dire avec le prophète : Voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui. Or, celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Selon sa parole à nos pères – pour Abraham et sa descendance à jamais.
Il ne s’agit pas ici de la race charnelle d’Abraham, mais de sa race spirituelle. Autrement dit, il ne s’agit pas de ses descendants selon la chair, mais de ceux qui marchent sur les traces de sa foi, qu’ils soient circoncis ou non. Lui-même d’ailleurs était incirconcis au moment où il crut, et cela lui fut compté comme justice. ~ L’avènement du Sauveur est donc promis à Abraham et à sa descendance à jamais, c’est-à-dire aux fils de la promesse dont saint Paul déclare : Si vous appartenez au Christ, vous êtes de la descendance d’Abraham : vous êtes héritiers selon la promesse.
Enfin il est heureux que la naissance du Seigneur et celle de Jean soient annoncées prophétiquement par leurs mères : comme le mal a commencé par des femmes, le bien devait aussi commencer par des femmes. La vie détruite par la défaillance d’une seule femme serait ainsi rendue au monde par ces deux femmes qui chantent ensemble.
R/ Mon âme exalte le Seigneur : éternel est son amour !
Chante et réjouis-toi, fille de Sion, voici que ton Dieu vient demeurer au milieu de toi. Dieu pour toi exulte de joie, il te renouvelle par son amour.
Le Seigneur, comme au jour de fête, dansera pour toi avec des cris de joie.
TE DEUM
https://www.aelf.org/2019-12-22/romain/lectures#office_lecture
V/ Levez la tête et regardez : notre Sauveur est proche.
TOUT HOMME SAURA QUE JE SUIS TON LIBÉRATEUR (IS 49, 14-26 ; 50, 1)
Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.
Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux.
Ils accourent, tes bâtisseurs ; tes démolisseurs, tes dévastateurs, ils s’éloignent de toi.
Lève les yeux alentour et regarde : tous, ils se rassemblent et viennent vers toi. Par ma vie – oracle du Seigneur –, tous, ils seront comme une parure que tu revêtiras, autour de toi, comme la ceinture d’une jeune mariée.
Car tes ruines, tes décombres, ton pays dévasté sont désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te dévoraient s’éloigneront.
Les fils dont tu étais privée te diront de nouveau à l’oreille : « L’espace est trop étroit pour moi, fais-moi place, que je m’installe. »
Et tu diras en ton cœur : « Qui me les a enfantés, ceux-là ? Privée d’enfants, j’étais stérile, j’étais bannie, rejetée, et ceux-là, qui les a élevés ? Quand moi, je restais seule, ceux-là, où donc étaient-ils ? »
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici : de ma main levée, je ferai signe aux nations, je dresserai mon étendard vers les peuples. Ils ramèneront tes fils dans leurs bras, tes filles seront portées sur les épaules.
Tu auras pour tuteurs des rois, et des princesses pour nourrices. Face contre terre, ils se prosterneront devant toi, ils lècheront la poussière de tes pieds. Tu sauras que Je suis le Seigneur. Ceux qui espèrent en moi ne seront pas confondus.
Peut-on reprendre au guerrier sa prise, le captif d’un tyran peut-il s’échapper ?
Ainsi parle le Seigneur : Oui, même le captif du guerrier lui sera repris, la prise du tyran lui échappera. Tes adversaires, moi, je m’en ferai l’adversaire, tes fils, moi, je les sauverai.
À ceux qui t’exploitent je ferai manger leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang comme d’un vin nouveau, et tout être de chair saura que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.
Ainsi parle le Seigneur : Où est donc la lettre de répudiation de votre mère, par laquelle je l’ai renvoyée ? Et quel est celui de mes créanciers auquel je vous ai vendus ? Eh bien, c’est à cause de vos fautes que vous avez été vendus, à cause de vos révoltes que votre mère a été renvoyée.
R/ Toute chair saura que le Seigneur Dieu est notre Sauveur !
Je t’ai gravée sur les paumes de mes mains. Tes remparts sont toujours devant moi. Jette les yeux aux alentours et regarde : ils se rassemblent et viennent vers toi. Une mère oublierait-elle l’enfant qu’elle nourrit ? Moi, le Seigneur, je ne t’oublierai jamais.
SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE SUR Le Magnificat
Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Elle dit : le Seigneur m’a honorée d’une faveur si grande, si inouïe, qu’on ne peut l’expliquer dans aucun langage, mais c’est à peine si, même au plus profond du cœur, l’amour peut le saisir. Aussi je mets toutes les forces de mon âme à rendre grâce dans la louange. Pour contempler l’infinie grandeur de cette faveur, je consacre avec reconnaissance tout ce que je vis, tout ce que je sens, tout ce que je découvre, car dans ce Jésus, « mon Sauveur », mon esprit est comblé de joie par sa divinité éternelle, ma chair fécondée par la conception temporelle. ~
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son Nom.
Ceci se réfère au début du Cantique : Mon âme exalte le Seigneur. Elle seule, cette âme, pour laquelle le Seigneur a daigné faire de grandes choses, peut l’exalter comme il convient et dire, en invitant à partager ses vœux et ses intentions : Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. En effet, qui connaît le Seigneur et néglige de le glorifier autant qu’il peut, de sanctifier son nom, sera tenu pour le plus petit dans le Royaume des cieux. Saint est son nom : car du sommet d’une puissance sans pareille, il dépasse toute créature, et de l’univers qu’il a fait il est infiniment différent. ~
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.
Il est beau d’appeler Israël le serviteur du Seigneur, Israël que le Seigneur a relevé pour le sauver dans l’obéissance et l’humilité. C’est ainsi que parle Osée : Quand Israël était enfant, je l’aimai. Celui qui refuse de s’humilier ne peut évidemment pas être sauvé et dire avec le prophète : Voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui. Or, celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Selon sa parole à nos pères – pour Abraham et sa descendance à jamais.
Il ne s’agit pas ici de la race charnelle d’Abraham, mais de sa race spirituelle. Autrement dit, il ne s’agit pas de ses descendants selon la chair, mais de ceux qui marchent sur les traces de sa foi, qu’ils soient circoncis ou non. Lui-même d’ailleurs était incirconcis au moment où il crut, et cela lui fut compté comme justice. ~ L’avènement du Sauveur est donc promis à Abraham et à sa descendance à jamais, c’est-à-dire aux fils de la promesse dont saint Paul déclare : Si vous appartenez au Christ, vous êtes de la descendance d’Abraham : vous êtes héritiers selon la promesse.
Enfin il est heureux que la naissance du Seigneur et celle de Jean soient annoncées prophétiquement par leurs mères : comme le mal a commencé par des femmes, le bien devait aussi commencer par des femmes. La vie détruite par la défaillance d’une seule femme serait ainsi rendue au monde par ces deux femmes qui chantent ensemble.
R/ Mon âme exalte le Seigneur : éternel est son amour !
Chante et réjouis-toi, fille de Sion, voici que ton Dieu vient demeurer au milieu de toi. Dieu pour toi exulte de joie, il te renouvelle par son amour.
Le Seigneur, comme au jour de fête, dansera pour toi avec des cris de joie.
TE DEUM
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
Venez, voyez l'œuvre de Dieu :
sur la terre, il fait des merveilles.
Écoute, Israël, les commandements de vie, prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
Si tu avais suivi les chemins de Dieu, tu vivrais dans la paix pour toujours. Apprends où se trouvent et la connaissance, et la force, et l’intelligence ; pour savoir en même temps où se trouvent de longues années de vie, la lumière des yeux et la paix.
Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse, qui a pénétré jusqu’à ses trésors ? Ô Israël, comme elle est grande, la maison de Dieu, comme il est vaste, le domaine qui lui appartient ! Elle est le livre des préceptes de Dieu, la Loi qui demeure éternellement : tous ceux qui l’observent vivront, ceux qui l’abandonnent mourront.
Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ; à sa lumière, marche vers la splendeur : ne laisse pas ta gloire à un autre, tes privilèges à un peuple étranger. Heureux sommes-nous, Israël ! Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.
R/ Ô abîme de la sagesse et de la science de Dieu, insondables, ses décrets, incompréhensibles, ses voies.
Mystère de Dieu, Mystère du Christ,où se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
Dieu a voulu nous faire connaître la gloire de ce mystère au milieu des nations : le Christ parmi nous, l'espérance de la gloire.
Le premier Adam a été créé comme un être humain qui a reçu la vie ; le dernier est un être spirituel qui donne la vie. Le premier a été créé par le dernier de qui il a reçu l'âme qui le ferait vivre ; il a été formé par son Créateur ; et celui-ci n'attendait pas que la vie lui soit donnée par un autre, puisque c'est lui seul qui donne la vie à tous....; chez l'un, la terre se transforme en chair ; chez l'autre, la chair est élevée jusqu'à Dieu. Que puis-je dire encore ? Le second Adam a établi son image dans le premier Adam, alors qu'il le modelait. De là vient qu'il en a endossé le rôle et reçu le nom, afin de ne pas laisser perdre ce qu'il avait fait à son image. Premier Adam, dernier Adam : le premier a commencé, le dernier ne finira pas. Car le dernier est véritablement le premier, comme il l'a dit lui-même : Je suis le Premier et le Dernier.
Je suis le Premier, c'est-à-dire sans commencement. Je suis le Dernier, c'est-à-dire sans fin. Mais, dit l'Apôtre, ce qui est apparu d'abord, ce n'est pas l'être spirituel, c'est l'être humain et, ensuite seulement, le spirituel. En effet, la terre précède le fruit ; mais la terre n'a pas autant de valeur que le fruit. Celle-là exige des gémissements et des travaux. Celui-ci donne la richesse et la vie. Le prophète a raison de tirer gloire d'un tel fruit lorsqu'il dit : Notre terre donnera son fruit. Quel fruit ? Celui dont il dit ailleurs : C'est un fruit de tes entrailles que je placerai sur ton trône. Comme dit encore saint Paul : Pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le second, lui, vient du ciel. Puisque Adam est pétri de terre, comme lui les hommes appartiennent à la terre ; puisque le Christ est venu du ciel, comme lui : les hommes appartiennent au ciel.
Comment des hommes dont la naissance n'est pas céleste pourront-ils devenir célestes, sinon en ne gardant pas la nature de leur naissance et en persévérant dans celle de leur seconde naissance?
C'est pour cela, mes frères, que l'Esprit Saint féconde le sein de la source virginale du baptême, en y introduisant sa lumière : ainsi, des hommes terrestres, que leur extraction du limon de la terre avait introduits dans une condition misérable, sont enfantés à la vie du ciel et ramenés à la ressemblance de leur auteur. Puisque maintenant nous sommes renés, remodelés à l'image de notre Créateur, accomplissons le précepte de l'Apôtre : De même que nous avons porté l'image de celui qui est pétri de terre, portons aussi l'image de celui qui vient du ciel. ... puisque Dieu nous a adoptés pour ses fils, réalisons une image parfaite par une ressemblance parfaite avec notre Créateur, non par la gloire, qu'il est seul à posséder, mais par l'innocence, la simplicité, la douceur, la patience, l'humilité, la miséricorde, la concorde, puisque c'est par ces vertus qu'il a daigné venir et demeurer en communion avec nous.
Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t'adorer sans partage, et d'avoir pour tout homme une vraie charité.
sur la terre, il fait des merveilles.
LECTURE : LA SAGESSE, PRÉROGATIVE D'ISRAËL (BA 3, 9-15.24; 4, 1-4)
Écoute, Israël, les commandements de vie, prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
Si tu avais suivi les chemins de Dieu, tu vivrais dans la paix pour toujours. Apprends où se trouvent et la connaissance, et la force, et l’intelligence ; pour savoir en même temps où se trouvent de longues années de vie, la lumière des yeux et la paix.
Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse, qui a pénétré jusqu’à ses trésors ? Ô Israël, comme elle est grande, la maison de Dieu, comme il est vaste, le domaine qui lui appartient ! Elle est le livre des préceptes de Dieu, la Loi qui demeure éternellement : tous ceux qui l’observent vivront, ceux qui l’abandonnent mourront.
Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ; à sa lumière, marche vers la splendeur : ne laisse pas ta gloire à un autre, tes privilèges à un peuple étranger. Heureux sommes-nous, Israël ! Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.
RÉPONS
Mystère de Dieu, Mystère du Christ,où se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
Dieu a voulu nous faire connaître la gloire de ce mystère au milieu des nations : le Christ parmi nous, l'espérance de la gloire.
HOMÉLIE: ST PIERRE CHRYSOLOGUE L'ANCIEN ET LE NOUVEL ADAM
Le premier Adam a été créé comme un être humain qui a reçu la vie ; le dernier est un être spirituel qui donne la vie. Le premier a été créé par le dernier de qui il a reçu l'âme qui le ferait vivre ; il a été formé par son Créateur ; et celui-ci n'attendait pas que la vie lui soit donnée par un autre, puisque c'est lui seul qui donne la vie à tous....; chez l'un, la terre se transforme en chair ; chez l'autre, la chair est élevée jusqu'à Dieu. Que puis-je dire encore ? Le second Adam a établi son image dans le premier Adam, alors qu'il le modelait. De là vient qu'il en a endossé le rôle et reçu le nom, afin de ne pas laisser perdre ce qu'il avait fait à son image. Premier Adam, dernier Adam : le premier a commencé, le dernier ne finira pas. Car le dernier est véritablement le premier, comme il l'a dit lui-même : Je suis le Premier et le Dernier.
Je suis le Premier, c'est-à-dire sans commencement. Je suis le Dernier, c'est-à-dire sans fin. Mais, dit l'Apôtre, ce qui est apparu d'abord, ce n'est pas l'être spirituel, c'est l'être humain et, ensuite seulement, le spirituel. En effet, la terre précède le fruit ; mais la terre n'a pas autant de valeur que le fruit. Celle-là exige des gémissements et des travaux. Celui-ci donne la richesse et la vie. Le prophète a raison de tirer gloire d'un tel fruit lorsqu'il dit : Notre terre donnera son fruit. Quel fruit ? Celui dont il dit ailleurs : C'est un fruit de tes entrailles que je placerai sur ton trône. Comme dit encore saint Paul : Pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le second, lui, vient du ciel. Puisque Adam est pétri de terre, comme lui les hommes appartiennent à la terre ; puisque le Christ est venu du ciel, comme lui : les hommes appartiennent au ciel.
Comment des hommes dont la naissance n'est pas céleste pourront-ils devenir célestes, sinon en ne gardant pas la nature de leur naissance et en persévérant dans celle de leur seconde naissance?
C'est pour cela, mes frères, que l'Esprit Saint féconde le sein de la source virginale du baptême, en y introduisant sa lumière : ainsi, des hommes terrestres, que leur extraction du limon de la terre avait introduits dans une condition misérable, sont enfantés à la vie du ciel et ramenés à la ressemblance de leur auteur. Puisque maintenant nous sommes renés, remodelés à l'image de notre Créateur, accomplissons le précepte de l'Apôtre : De même que nous avons porté l'image de celui qui est pétri de terre, portons aussi l'image de celui qui vient du ciel. ... puisque Dieu nous a adoptés pour ses fils, réalisons une image parfaite par une ressemblance parfaite avec notre Créateur, non par la gloire, qu'il est seul à posséder, mais par l'innocence, la simplicité, la douceur, la patience, l'humilité, la miséricorde, la concorde, puisque c'est par ces vertus qu'il a daigné venir et demeurer en communion avec nous.
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
LECTURE : L'EXEMPLE DES APÔTRES (1CO 4, 1-16).
source aelf 28 octobre
Frères: Que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu. ...Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même.
Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur. Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
Qui donc t’a mis à part ? As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ? ... Vous voilà déjà comblés, vous voilà déjà riches... Mais nous, les Apôtres, il me semble que Dieu nous a exposés en dernier comme en vue d’une mise à mort, car nous sommes donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous, nous sommes fous à cause du Christ, et vous, vous êtes raisonnables dans le Christ ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l’honneur, et nous, dans le mépris. Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous sommes dans le dénuement, maltraités, nous n’avons pas de domicile, nous travaillons péniblement de nos mains. On nous insulte, nous bénissons. On nous persécute, nous le supportons. On nous calomnie, nous réconfortons. Jusqu’à présent, nous sommes pour ainsi dire l’ordure du monde, le rebut de l’humanité.
Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. Car, dans le Christ, vous pourriez avoir dix mille guides, vous n’avez pas plusieurs pères : par l’annonce de l’Évangile, c’est moi qui vous ai donné la vie dans le Christ Jésus. Aussi, je vous en prie : imitez-moi.
COMMENTAIRE DE S. CYRILLE D'ALEXANDRIE SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
Notre Seigneur Jésus Christ a institué des guides et des enseignants pour le monde entier, et des intendants de ses mystères divins. Il leur a prescrit de briller et d'éclairer comme des flambeaux non seulement dans le pays des Juifs, mais partout sous le soleil, pour les hommes habitant sur toute la surface de la terre. Elle est donc vraie, cette parole de saint Paul : On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu. Notre Seigneur Jésus Christ, en effet, a appelé à ce très glorieux apostolat ses disciples avant tous les autres.
Les saints disciples ont donc été comme les colonnes et le soutien de la vérité. Le Seigneur dit qu'il les a envoyés comme le Père l'avait envoyé lui-même. Il montre ainsi quelle est la dignité de l'apostolat et la gloire incomparable du pouvoir qu'il leur a donné. En même temps, semble-t-il, il fait entrevoir la route de la fonction apostolique.
Car, s'il estimait devoir envoyer ainsi ses propres disciples comme le Père l'avait envoyé lui-même, comment n'était-il pas nécessaire que ceux-ci, destinés à être ses imitateurs, découvrent pour quelle tâche le Père avait envoyé son Fils ? Celui-ci nous a donc expliqué de diverses manières le caractère de sa mission.
Il a dit un jour : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs pour qu'ils se convertissent.
Et encore : Je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
Et une autre fois : Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Il résumait en quelques paroles la fonction des Apôtres en disant qu'il les a envoyés comme le Père l'avait envoyé lui-même : ils sauraient par là qu'il leur incombe d'appeler les pécheurs à se convertir, de soigner les malades, corporellement et spirituellement et enfin de sauver le monde dans la mesure où il recevra les enseignements du Seigneur. Nous pouvons facilement voir comment les saints disciples ont excellé dans toutes ces tâches
RÉPONS
nous confessons notre péché. Mais toi, Dieu fort, tu apaises la crainte
et nous envoies porter aux hommes la confiance des sauvés.
R/ Sur ton ordre, Seigneur, nous dirons ta parole.
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
jeudi,29 octobre 30ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
https://www.aelf.org/2020-10-29/romain/lectures
16 car nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir-faire.
17 C’est lui qui m’a donné une connaissance exacte du réel, pour que je comprenne la structure de l’univers et l’activité des éléments,
18 le commencement, la fin et le milieu des temps, l’alternance des solstices et le changement des saisons,
19 le cycle des années et la position des astres,
20 la nature des animaux et l’instinct des bêtes sauvages, l’impulsion des esprits et les raisonnements de l’homme, la variété des plantes et les vertus des racines.
21 Toute la réalité, cachée ou apparente, je l’ai connue, car la Sagesse, artisan de l’univers, m’a instruit.
22 Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; perçant, net, clair et intact ; ami du bien, vif,
23 irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, pénétrant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.
24 La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement qui surpasse tous les autres ; elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
25 Car elle est la respiration de la puissance de Dieu, l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ; aussi rien de souillé ne peut l’atteindre.
26 Elle est le rayonnement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté.
27 Comme elle est unique, elle peut tout ; et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers. D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes, pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
28 Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
29 Elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations ; si on la compare à la lumière du jour, on la trouve bien supérieure,
30 car le jour s’efface devant la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
R/ L'Esprit sonde tout,
jusqu'aux profondeurs divines.
Ouvrière de toutes choses, la Sagesse m'a instruit,
tout ce qui est caché, je l'ai appris.
Plus que le vent, la Sagesse est mobile,
dans sa pureté, elle pénètre tout.
Pure effusion de la gloire de Dieu,
la Sagesse est reflet de la lumière éternelle.
Puisque l’empreinte créée de la Sagesse existe en nous et en toutes ses œuvres, il est tout à fait juste que la Sagesse véritable et créatrice, appliquant à elle-même ce qui concerne son empreinte, dise : Le Seigneur m’a créée en vue de ses œuvres. Cette parole dite par la Sagesse qui est en nous, le Seigneur se l’attribue à lui-même.
Bien entendu, il n’est pas créé, lui qui est le Créateur, mais il dit cela comme pour lui-même, à cause de son image créée qui se trouve dans ses œuvres. Le Seigneur Jésus a dit : Qui vous accueille m’accueille, parce que son empreinte est en nous ; de même, sans faire partie des choses créées, mais parce que son empreinte et son image sont imprimées dans ses œuvres par la création, il dit, comme si cela le concernait lui-même : Le Seigneur m’a créé au commencement de ses voies en vu de ses œuvres.
C’est ainsi que l’empreinte de la Sagesse est apparue dans ses œuvres, afin que le monde y reconnaisse le Verbe, son Créateur et, par celui-ci, le Père. Saint Paul avait dit : Ce que l’on peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté. Depuis la création du monde, les hommes, avec leur intelligence, peuvent voir, à travers les œuvres de Dieu, ses perfections invisibles. Le Verbe n’est donc pas une créature par son essence, mais la parole des Proverbes concerne la sagesse qui est en nous.
Cependant, si les Ariens refusent de le croire, qu’ils répondent à cette question : Y a-t-il de la sagesse dans les choses créées, ou non ? S’il n’y en a pas, comment l’Apôtre peut-il faire ce reproche : Puisque le monde, par la sagesse, n’a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu ? Ou bien, s’il n’y a pas de sagesse, pourquoi l’Écriture mentionne-t-elle la multitude des sages, et dit-elle : Le sage, avec frayeur se détourne du mal, et encore : C’est par la sagesse qu’on bâtit une maison ?L’Ecclésiaste dit lui aussi : La sagesse de l’homme illumine son visage. Et il blâme ainsi les présomptueux : Ne dis pas : Comment se fait-il que le passé soit meilleur que le présent ? Ce n’est pas une question inspirée par la sagesse.
Il y a de la sagesse dans les choses créées, comme dit le Siracide : Le Seigneur a diffusé la Sagesse sur toutes ses œuvres, sur toute chair, dans sa générosité, et il en a gratifié ceux qui l’aiment. Cette « diffusion » ne caractérise nullement l’essence de la Sagesse qui existe en elle-même et qui est son Fils unique, mais celle de la sagesse dont l’image est imprimée dans le monde créé. Qu’y a-t-il d’incroyable à ce que la Sagesse créatrice et véritable, dont l’image est diffusée dans le monde sous forme de sagesse et de connaissance, dise comme s’il s’agissait d’elle-même: Le Seigneur m’a créée en vue de ses œuvres? En effet, la sagesse qui est dans le monde, n’est pas créatrice, elle est créée dans les œuvres de Dieu, et c’est par elle que les cieux racontent la gloire de Dieu, et que l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce.
https://www.aelf.org/2020-10-29/romain/lectures
LECTURE : ORIGINE, ATTRIBUT, MISSION DE LA SAGESSE (SG 7, 15-30)
15 Que Dieu m’accorde de parler comme je comprends, et de concevoir une pensée à la mesure de ses dons, puisque lui-même guide la Sagesse et dirige les sages ;16 car nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir-faire.
17 C’est lui qui m’a donné une connaissance exacte du réel, pour que je comprenne la structure de l’univers et l’activité des éléments,
18 le commencement, la fin et le milieu des temps, l’alternance des solstices et le changement des saisons,
19 le cycle des années et la position des astres,
20 la nature des animaux et l’instinct des bêtes sauvages, l’impulsion des esprits et les raisonnements de l’homme, la variété des plantes et les vertus des racines.
21 Toute la réalité, cachée ou apparente, je l’ai connue, car la Sagesse, artisan de l’univers, m’a instruit.
22 Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; perçant, net, clair et intact ; ami du bien, vif,
23 irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, pénétrant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.
24 La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement qui surpasse tous les autres ; elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
25 Car elle est la respiration de la puissance de Dieu, l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ; aussi rien de souillé ne peut l’atteindre.
26 Elle est le rayonnement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté.
27 Comme elle est unique, elle peut tout ; et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers. D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes, pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
28 Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
29 Elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations ; si on la compare à la lumière du jour, on la trouve bien supérieure,
30 car le jour s’efface devant la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
R/ L'Esprit sonde tout,
jusqu'aux profondeurs divines.
Ouvrière de toutes choses, la Sagesse m'a instruit,
tout ce qui est caché, je l'ai appris.
Plus que le vent, la Sagesse est mobile,
dans sa pureté, elle pénètre tout.
Pure effusion de la gloire de Dieu,
la Sagesse est reflet de la lumière éternelle.
DISCOURS DE SAINT ATHANASE
Toute sagesse procède du Christ, Sagesse incréée du PèrePuisque l’empreinte créée de la Sagesse existe en nous et en toutes ses œuvres, il est tout à fait juste que la Sagesse véritable et créatrice, appliquant à elle-même ce qui concerne son empreinte, dise : Le Seigneur m’a créée en vue de ses œuvres. Cette parole dite par la Sagesse qui est en nous, le Seigneur se l’attribue à lui-même.
Bien entendu, il n’est pas créé, lui qui est le Créateur, mais il dit cela comme pour lui-même, à cause de son image créée qui se trouve dans ses œuvres. Le Seigneur Jésus a dit : Qui vous accueille m’accueille, parce que son empreinte est en nous ; de même, sans faire partie des choses créées, mais parce que son empreinte et son image sont imprimées dans ses œuvres par la création, il dit, comme si cela le concernait lui-même : Le Seigneur m’a créé au commencement de ses voies en vu de ses œuvres.
C’est ainsi que l’empreinte de la Sagesse est apparue dans ses œuvres, afin que le monde y reconnaisse le Verbe, son Créateur et, par celui-ci, le Père. Saint Paul avait dit : Ce que l’on peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté. Depuis la création du monde, les hommes, avec leur intelligence, peuvent voir, à travers les œuvres de Dieu, ses perfections invisibles. Le Verbe n’est donc pas une créature par son essence, mais la parole des Proverbes concerne la sagesse qui est en nous.
Cependant, si les Ariens refusent de le croire, qu’ils répondent à cette question : Y a-t-il de la sagesse dans les choses créées, ou non ? S’il n’y en a pas, comment l’Apôtre peut-il faire ce reproche : Puisque le monde, par la sagesse, n’a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu ? Ou bien, s’il n’y a pas de sagesse, pourquoi l’Écriture mentionne-t-elle la multitude des sages, et dit-elle : Le sage, avec frayeur se détourne du mal, et encore : C’est par la sagesse qu’on bâtit une maison ?L’Ecclésiaste dit lui aussi : La sagesse de l’homme illumine son visage. Et il blâme ainsi les présomptueux : Ne dis pas : Comment se fait-il que le passé soit meilleur que le présent ? Ce n’est pas une question inspirée par la sagesse.
Il y a de la sagesse dans les choses créées, comme dit le Siracide : Le Seigneur a diffusé la Sagesse sur toutes ses œuvres, sur toute chair, dans sa générosité, et il en a gratifié ceux qui l’aiment. Cette « diffusion » ne caractérise nullement l’essence de la Sagesse qui existe en elle-même et qui est son Fils unique, mais celle de la sagesse dont l’image est imprimée dans le monde créé. Qu’y a-t-il d’incroyable à ce que la Sagesse créatrice et véritable, dont l’image est diffusée dans le monde sous forme de sagesse et de connaissance, dise comme s’il s’agissait d’elle-même: Le Seigneur m’a créée en vue de ses œuvres? En effet, la sagesse qui est dans le monde, n’est pas créatrice, elle est créée dans les œuvres de Dieu, et c’est par elle que les cieux racontent la gloire de Dieu, et que l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce.
ORAISON
Fais que les événements du monde, Seigneur, se déroulent dans la paix, selon ton dessein, et que ton peuple connaisse la joie de te servir sans inquiétude.
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
Oui, pour le croyant les oeuvres du Seigneur nous entourent constamment. Pour les Catholiques il y a même un plus grand miracle quotidien: « L'institution de la divine Eucharistie est, au dire de Saint Thomas d'Aquin, le plus grand des miracles de Jésus-Christ: il les surpasse tous par son objet, il les domine par la durée. C'est l'Incarnation permanente, c‘est le sacrifice perpétuel de Jésus-Christ; c'est le buisson ardent qui brûle toujours sur l'autel; c'est la manne, véritable pain de vie, qui descend tous les jours du Ciel ... Saint Pierre-Julien Eymard
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
VENDREDI,30 octobre 30ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
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02 C’est elle que j’ai aimée et recherchée depuis ma jeunesse, j’ai cherché à la prendre pour épouse, je suis devenu l’amant de sa beauté.
03 Elle manifeste la gloire de sa propre naissance puisqu’elle partage la vie de Dieu, et que le maître de l’univers lui a donné son amour.
04 Elle est initiée aux mystères de la science de Dieu, c’est elle qui décide de ses œuvres.
05 Si la richesse est un bien désirable en cette vie, qu’y a-t-il de plus riche que la Sagesse, elle qui met en œuvre toutes choses ?
06 Si l’intelligence humaine peut accomplir une œuvre, qui, plus que la Sagesse, est l’artisan de l’univers ?
07 Veut-on devenir juste ? Les labeurs de la Sagesse produisent les vertus : elle enseigne la tempérance et la prudence, la justice et la force d’âme, et rien n’est plus utile aux hommes dans l’existence.
08 Désire-t-on encore profiter de sa grande expérience ? Elle connaît le passé et conçoit l’avenir, elle sait le sens caché des paroles et la solution des énigmes ; les signes et les prodiges, elle les prévoit, ainsi que les temps et les moments favorables.
09 J’ai donc résolu d’amener la Sagesse à partager ma vie, car je savais qu’elle serait ma conseillère pour bien agir, mon réconfort dans les soucis et la tristesse.
10 Grâce à elle, j’aurai la gloire auprès des foules, et l’honneur auprès des anciens, malgré ma jeunesse.
11 Au tribunal, on reconnaîtra ma perspicacité ; devant moi les puissants seront dans l’admiration.
12 Si je me tais, ils attendront ; si je parle, ils prêteront l’oreille ; si je prolonge mon discours, ils se garderont de m’interrompre.
13 Grâce à la Sagesse, j’aurai l’immortalité, je laisserai à la postérité un souvenir éternel.
14 Je dirigerai des peuples, et des nations me seront soumises.
15 S’ils entendent parler de moi, des souverains redoutables prendront peur. Je montrerai ma valeur dans l’assemblée du peuple, et ma bravoure à la guerre.
16 Quand j’entrerai chez moi, je me reposerai près d’elle, car sa compagnie est sans amertume ; partager sa vie ne cause pas de peine, seulement plaisir et joie.
17 J’ai raisonné ainsi en moi-même, j’ai pesé dans mon cœur les réflexions que voici : l’immortalité se trouve dans l’union avec la Sagesse ;
18 il y a dans sa tendresse une jouissance supérieure, dans les travaux de ses mains, une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue, le discernement ; et l’on trouve la célébrité en partageant ce qu’elle enseigne ; aussi, je la courtisais et cherchais comment la prendre pour épouse.
«Vivante est la parole de Dieu et efficace».
R/ Ta parole, Seigneur, est lumière dans la nuit.
Dieu seul est juge, car seul il peut perdre et sauver.
Le Seigneur use de patience, afin que tous parviennent au repentir.
Disposant de sa force, Dieu juge avec modération, il gouverne avec de grands ménagements.
"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches: tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
Seigneur notre Père, nous en appelons à ta providence qui jamais ne se trompe en ses desseins : tout ce qui fait du mal, écarte-le, et donne-nous ce qui peut nous aider.
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LECTURE
LA SAGESSE, SOURCE DE TOUT BIEN (SG 8, 1-21B)
01 La Sagesse déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, elle gouverne l’univers avec bonté.02 C’est elle que j’ai aimée et recherchée depuis ma jeunesse, j’ai cherché à la prendre pour épouse, je suis devenu l’amant de sa beauté.
03 Elle manifeste la gloire de sa propre naissance puisqu’elle partage la vie de Dieu, et que le maître de l’univers lui a donné son amour.
04 Elle est initiée aux mystères de la science de Dieu, c’est elle qui décide de ses œuvres.
05 Si la richesse est un bien désirable en cette vie, qu’y a-t-il de plus riche que la Sagesse, elle qui met en œuvre toutes choses ?
06 Si l’intelligence humaine peut accomplir une œuvre, qui, plus que la Sagesse, est l’artisan de l’univers ?
07 Veut-on devenir juste ? Les labeurs de la Sagesse produisent les vertus : elle enseigne la tempérance et la prudence, la justice et la force d’âme, et rien n’est plus utile aux hommes dans l’existence.
08 Désire-t-on encore profiter de sa grande expérience ? Elle connaît le passé et conçoit l’avenir, elle sait le sens caché des paroles et la solution des énigmes ; les signes et les prodiges, elle les prévoit, ainsi que les temps et les moments favorables.
09 J’ai donc résolu d’amener la Sagesse à partager ma vie, car je savais qu’elle serait ma conseillère pour bien agir, mon réconfort dans les soucis et la tristesse.
10 Grâce à elle, j’aurai la gloire auprès des foules, et l’honneur auprès des anciens, malgré ma jeunesse.
11 Au tribunal, on reconnaîtra ma perspicacité ; devant moi les puissants seront dans l’admiration.
12 Si je me tais, ils attendront ; si je parle, ils prêteront l’oreille ; si je prolonge mon discours, ils se garderont de m’interrompre.
13 Grâce à la Sagesse, j’aurai l’immortalité, je laisserai à la postérité un souvenir éternel.
14 Je dirigerai des peuples, et des nations me seront soumises.
15 S’ils entendent parler de moi, des souverains redoutables prendront peur. Je montrerai ma valeur dans l’assemblée du peuple, et ma bravoure à la guerre.
16 Quand j’entrerai chez moi, je me reposerai près d’elle, car sa compagnie est sans amertume ; partager sa vie ne cause pas de peine, seulement plaisir et joie.
17 J’ai raisonné ainsi en moi-même, j’ai pesé dans mon cœur les réflexions que voici : l’immortalité se trouve dans l’union avec la Sagesse ;
18 il y a dans sa tendresse une jouissance supérieure, dans les travaux de ses mains, une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue, le discernement ; et l’on trouve la célébrité en partageant ce qu’elle enseigne ; aussi, je la courtisais et cherchais comment la prendre pour épouse.
HOMÉLIE DE BAUDOUIN DE FORD SUR LA LETTRE AUX HÉBREUX
«Vivante est la parole de Dieu et efficace».
Vivante est la parole de Dieu, efficace, et plus acérée qu'une épée à deux tranchants. La puissance et la sagesse que renferme la parole de Dieu se manifestent dans ce passage à ceux qui cherchent le Christ, lui-même :Verbe, puissance et sagesse de Dieu. Le Verbe, de même éternité que le Père, et avec lui dès le principe, s'est révélé aux Apôtres à l'époque fixée par lui. Ensuite les Apôtres l'ont annoncé au monde, et la foi des peuples croyants l'a reçu en toute humilité. Il est donc le Verbe auprès du Père, le Verbe en la bouche des Apôtres, le Verbe en nos coeurs.
Et cette parole de Dieu est vivante, puisque le Père lui a donné d'avoir en elle la vie, comme le Père a la vie en lui-même. Aussi n'est-elle pas seulement une parole vivante, mais elle est la vie. C'est ainsi que le Christ se présente lui-même : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Puisqu'il est vivant, puisqu'il est la vie elle-même, il est également force de vie : Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut. Donateur de vie, il l'est assurément quand il appelle un mort et le fait sortir du tombeau en lui disant: Lazare, vient dehors!
Quand on prêche cette Parole, elle donne par cette prédication, à la parole extérieurement audible, la puissance même de sa parole intérieurement perçue. Dès lors, les morts ressuscitent et ce témoignage fait surgir de nouveaux fils d'Abraham. Elle est donc vivante, cette Parole, vivante dans le coeur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les coeurs, remplis de foi et d'amour. Et puisque c'est une Parole vivante, nul doute qu'elle ne soit aussi efficace.
Elle agit dans la création du monde, dans son gouvernement et dans sa rédemption. Où trouver plus grande efficacité? puissance plus éclatante? Qui dira les merveilles du Seigneur? Qui fera entendre toute sa gloire? L'efficacité de la Parole se manifeste dans ses oeuvres, elle se manifeste aussi dans la prédication. Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle est source de progrès en toute créature à laquelle elle est envoyée.
La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec foi et amour. En effet, qu'y a-t-il d'impossible pour celui qui croit? Et qu'y a-t-il de rigoureux pour celui qui aime? Quand s'élève la voix du Verbe, elle s'enfonce dans le coeur comme des flèches de combat qui déchirent, comme des clous fichés profondément, et elle pénètre si loin qu'elle atteint le fond le plus secret. Oui, cette Parole pénètre plus loin qu'une épée à deux tranchants, car il n'est pas de puissance ni de force qui puisse porter de coups aussi sensibles, et l'esprit humain ne peut concevoir de pointe aussi subtile et pénétrante. Toute la sagesse humaine, toute la délicatesse du savoir naturel sont loin d'atteindre son acuité.
RÉPONS
R/ Ta parole, Seigneur, est lumière dans la nuit.
Vers qui pouvons-nous aller, Seigneur ? Toi seul nous conduis au Royaume.
Heureux qui suit jusqu'au bout le chemin que tu lui traces.
Heureux qui médite en son coeur les voies mystérieuses de l'amour.
ORAISON
Seigneur, source de tout bien, réponds sans te lasser à notre appel : inspire-nous ce qui est juste, aide-nous à l'accomplir.
RÉPONS
R/ Tu as pitié de tous, Seigneur car tu peux tout.Dieu seul est juge, car seul il peut perdre et sauver.
Le Seigneur use de patience, afin que tous parviennent au repentir.
Disposant de sa force, Dieu juge avec modération, il gouverne avec de grands ménagements.
STE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE
Le plan d'amour de Dieu.
Le Père éternel, avec son inexprimable bonté, tournait son regard vers Catherine et lui disait :"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches: tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
ORAISON
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
11 novembre 2020
mercredi, 32ème semaine du Temps Ordinaire — Année Paire
S. Martin de Tours, évêque
Mémoire
Office des lectures
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Dieu que nul œil de créature
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous, et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
Psaume : 102 - I
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
3 Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
4 il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
5 il comble de biens tes vieux jours :
tu renouvelles, comme l'aigle, ta jeunesse.
6 Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
7 Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Antienne
Comme est la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Psaume : 102 - II
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
9 il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
10 il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
12 aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;
13 comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
14 Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
15 L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
16 dès que souffle le vent, il n'est plus,
même la place où il était l'ignore.
Antienne
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Psaume : 102 - III
17 Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours, *
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
18 pour ceux qui gardent son alliance
et se souviennent d'accomplir ses volontés.
19 Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
20 Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres, *
attentifs au son de sa parole !
21 Bénissez-le, armées du Seigneur,
serviteurs qui exécutez ses désirs !
22 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le,
sur toute l'étendue de son empire !
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
V/ Ouvre mes yeux à tes merveilles, aux splendeurs de ta loi.
Lecture : Le banquet de Belshassar (Dn 5, 1-2.5-9.13-17.25-30)
01 Le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
02 Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
05 Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
06 il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
07 Le roi cria de faire entrer les mages, les devins et les astrologues. Il prit la parole et dit aux sages de Babylone : « L’homme qui lira cette inscription et me l’interprétera, on le revêtira de pourpre, on lui mettra un collier d’or, et il sera le troisième personnage du royaume. »
08 Tous les sages du roi entrèrent donc, mais ils ne purent lire l’inscription ni en donner au roi l’interprétation.
09 Le roi Balthazar en était épouvanté : son visage changea de couleur, et les grands du royaume furent atterrés.
13 On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit : « Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ?
14 J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
15 Et maintenant on a fait venir en ma présence les sages et les mages pour lire cette inscription et m’en faire connaître l’interprétation. Mais ils n’ont pas été capables de me la donner.
16 J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles. Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
17 Daniel répondit au roi : « Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents ! Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation.
25 En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
26 Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
27 Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
28 Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
29 Alors, Balthazar ordonna de revêtir Daniel de pourpre, de lui mettre au cou un collier d’or et de proclamer qu’il deviendrait le troisième personnage du royaume.
30 Cette nuit-là, Balthazar, le roi des Chaldéens, fut tué.
Répons
R/ C'est Dieu qui intervient :
l'un, il l'abaisse ; l'autre, il le relève.
Ne dressez pas votre audace contre le ciel,
ne parlez pas en le prenant de haut.
Le Seigneur tient en main une coupe,
les impies la boiront jusqu'à la lie.
Quiconque adore la bête et son image
devra boire le vin de la colère de Dieu.
LETTRE DE SULPICE SÉVÈRE
Martin sut longtemps à l'avance qu'il allait mourir, et dit à ses frères que la disparition de son corps était imminente. Auparavant, il dut aller visiter la paroisse de Candes, car les clercs de cette Église étaient divisés et il désirait y rétablir la paix. Il n'ignorait pas qu'il était à la fin de sa vie, mais ce motif ne l'empêcha pas de partir, car il estimait que ses vertus atteindraient leur accomplissement s'il pouvait rendre la paix à cette Église. ~
Il demeura quelque temps dans ce bourg, ou plutôt dans église où il était allé. Après avoir rétabli la paix entre les clercs, alors qu'il projetait de rentrer au monastère, il sentit brusquement que ses forces l'abandonnaient. Il convoqua les frères et leur annonça qu'il allait les quitter. Alors tous furent accablés par la tristesse et la peine et se lamentèrent d'une seule voix « Père, pourquoi nous abandonnes-tu ? À qui nous laisses-tu en faisant de nous des orphelins ? Des loups voraces vont assaillir ton troupeau. Maintenant que le pasteur est frappé, qui va nous défendre de leurs morsures ? Nous savons que tu désires rejoindre le Christ, mais tu es sûr de ta récompense et un peu de délai ne la diminuera pas. Aie plutôt pitié de nous que tu abandonnes. »
Il fut ému par ces larmes, car il avait toujours été uni au Seigneur par une très tendre miséricorde, et l'on rapporte qu'il pleura ; mais, tourné vers le Seigneur, il ne répondit à ceux qui pleuraient que cette seule parole : « Seigneur si je suis encore nécessaire à ton peuple, je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. » ~
Quel homme au-dessus de tout éloge ! Il n'était pas vaincu par le travail, mais il ne serait pas vaincu par la mort, car il ne penchait davantage ni d'un côté ni de l'autre : il ne craignait pas de mourir, et il ne refusait pas de vivre ! il gardait les yeux et les mains levés vers le ciel, et ne permettait pas à son esprit héroïque d'abandonner la prière. Et comme les prêtres réunis autour de lui le priaient de soulager son corps en le changeant de côté : « Laissez-moi, mes frères, disait-il, laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, afin que mon esprit s'oriente vers le chemin qu'il va prendre pour rejoindre le Seigneur. » Après avoir parlé ainsi, il vit que le démon se tenait près de lui : « Pourquoi restes-tu là, bête cruelle ? Tu ne peux rien attendre de moi, maudit ; le sein d'Abraham va me recevoir. »
En disant cette parole, il rendit au ciel son esprit. Plein de joie, Martin est accueilli dans le sein d'Abraham, l'humble et pauvre Martin entre au ciel comblé de richesses.
Répons
R/ Heureux l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur.
Sois fort et tiens bon,
que le livre de la Loi
soit toujours sur tes lèvres !
Sois sans crainte ni frayeur :
le Seigneur ton Dieu
est avec toi partout où tu iras !
Vous tous, disciples du Seigneur,
fortifiez-vousdans la grâce du Seigneur Jésus !
Oraison
Dieu qui as été glorifié par la vie et la mort de l'évêque saint Martin, renouvelle en nos cœurs les merveilles de ta grâce, si bien que ni la mort, ni la vie ne puissent nous séparer de ton amour
azais- MEDIATEUR
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Re: Matines mercredi 23 decembre 4è d'Avent Patristique contre l'hérésie de Noet le mystère caché
https://www.aelf.org/2020-11-13/romain/lectures#office_lecture
vendredi 13 novembre l'homme vetu de lin C'est maintenant le temps favorable
04 ... le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre,
05 je levai les yeux et regardai. Voici : il y avait un homme vêtu de lin, qui portait une ceinture d’or pur autour des reins ;
06 son corps était comme de la chrysolithe, son visage comme un éclair, ses yeux comme des torches de feu, ses bras et ses jambes avaient l’éclat du bronze poli, et le son de ses paroles était comme la rumeur d’une multitude.
07 Moi seul, Daniel, je vis cette apparition. Les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas l’apparition, mais une grande terreur s’abattit sur eux, et ils s’enfuirent pour se cacher.
08 Je demeurai donc seul et regardai cette apparition impressionnante. J’étais sans force aucune, mes traits bouleversés se décomposèrent, ma force m’abandonna.
09 J’entendis le bruit de ses paroles, et lorsque je l’entendis, je fus pris de torpeur et tombai face contre terre.
10 Alors une main me toucha et me redressa sur les genoux et les paumes de mes mains.
11 Il me dit : « Daniel, homme aimé de Dieu, comprends les paroles que je vais te dire, mets-toi debout. Oui, maintenant j’ai été envoyé vers toi. » Tandis qu’il me parlait, je me mis debout en tremblant.
12 Il me dit : « N’aie pas peur, Daniel. Dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues : c’est à cause de tes paroles que je suis venu.
13 L’ange du royaume de Perse m’a résisté pendant vingt et un jours, mais Michel, l’un des premiers anges, est venu à mon aide. Moi, je l’ai laissé avec l’ange des rois de Perse.
14 Alors, je suis venu pour t’expliquer ce qui arrivera à ton peuple à la fin des jours. Voici une nouvelle vision pour ces jours-là.»
(....)
21 Personne ne me prête main-forte contre ceux-ci, sauf Michel, votre ange. Mais je t’annonce ce qui est inscrit dans le livre de vérité.»
Dans le ciel apparaîtra le signe du Fils de l'homme,
toutes les races de la terre se frapperont la poitrine.
Dans le Christ ressuscité,
Dieu a déployé la vigueur de sa force.
Dieu a constitué le Christ au sommet de tout,
Tête de l'Église, qui est son corps.
Je ne pense pas avoir donné, sur la continence, un conseil sans importance. Celui qui le suivra n'aura pas à le regretter, mais il se sauvera lui-même, et moi avec lui, pour l'avoir ainsi conseillé. Car ce n'est pas un mince mérite, de ramener au salut une âme égarée qui va se perdre. C'est ainsi que nous pouvons payer de retour Dieu qui nous a créés. Si celui qui parle comme celui qui écoute le font avec foi et charité.
Demeurons donc fidèles à ce que nous avons cru, comme des hommes justes et saints, afin de pouvoir prier hardiment Dieu qui nous dit : Alors que tu parlais encore, je t'ai répondu : Me voici. Cette parole exprime une grande promesse, puisque le Seigneur se déclare plus prompt à donner qu'on ne l'est à lui demander. Puisque nous participons à une si grande bonté, ne nous refusons pas à nous-mêmes d'obtenir de si grands bienfaits. Car si ces paroles apportent un tel bonheur à ceux qui les mettent en pratique, elles impliquent une sévère condamnation pour ceux qui leur désobéissent.
Ainsi, mes frères, saisissons une bonne occasion de nous convertir, nous en avons encore le temps ; tournons-nous vers Dieu qui nous a appelés, puisqu'il est disposé à nous accueillir. Car, si nous renonçons au plaisir et si nous sommes victorieux de notre âme en refusant d'accomplir ses désirs mauvais, nous aurons part à la miséricorde de Jésus. Sachez-le : déjà vient le jour du jugement, comme une fournaise brûlante. Alors toute parure des cieux disparaîtra, toute la terre se liquéfiera comme du plomb sous l'action du feu, et alors se manifesteront les actions des hommes, qu'elles soient secrètes ou publiques. L'aumône est une excellente pénitence pour le péché ; le jeûne vaut mieux que la prière, mais l'aumône l'emporte sur l'un et l'autre ; la charité couvre la multitude de péchés, et la prière qui vient d'une bonne conscience délivre de la mort. Heureux l'homme qui est jugé parfait en tout cela, car l'aumône rend le péché moins lourd.
Convertissons-nous donc de tout notre cœur, afin que personne parmi vous ne vienne à périr. Car si nous avons reçu le commandement de travailler à nous détourner des idoles, et à enseigner la doctrine, à plus forte raison ne faut-il pas laisser se perdre une âme qui connaît déjà Dieu. Soutenons-nous mutuellement afin de conduire vers le bien les plus faibles, de façon que nous soyons tous sauvés. Convertissons-nous et avertissons-nous les uns les autres.
À vos yeux, est-ce une caverne de voleurs,
ce temple qui porte mon nom ?
Changez vos cœurs et vos œuvres,
alors je resterai avec vous en ce lieu.
Respectez entre vous le droit et la justice,
alors je resterai avec vous en ce lieu.
vendredi 13 novembre l'homme vetu de lin C'est maintenant le temps favorable
LECTURE : L'HOMME VÊTU DE LIN (DN 10, 4-21)
04 ... le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre,
05 je levai les yeux et regardai. Voici : il y avait un homme vêtu de lin, qui portait une ceinture d’or pur autour des reins ;
06 son corps était comme de la chrysolithe, son visage comme un éclair, ses yeux comme des torches de feu, ses bras et ses jambes avaient l’éclat du bronze poli, et le son de ses paroles était comme la rumeur d’une multitude.
07 Moi seul, Daniel, je vis cette apparition. Les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas l’apparition, mais une grande terreur s’abattit sur eux, et ils s’enfuirent pour se cacher.
08 Je demeurai donc seul et regardai cette apparition impressionnante. J’étais sans force aucune, mes traits bouleversés se décomposèrent, ma force m’abandonna.
09 J’entendis le bruit de ses paroles, et lorsque je l’entendis, je fus pris de torpeur et tombai face contre terre.
10 Alors une main me toucha et me redressa sur les genoux et les paumes de mes mains.
11 Il me dit : « Daniel, homme aimé de Dieu, comprends les paroles que je vais te dire, mets-toi debout. Oui, maintenant j’ai été envoyé vers toi. » Tandis qu’il me parlait, je me mis debout en tremblant.
12 Il me dit : « N’aie pas peur, Daniel. Dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues : c’est à cause de tes paroles que je suis venu.
13 L’ange du royaume de Perse m’a résisté pendant vingt et un jours, mais Michel, l’un des premiers anges, est venu à mon aide. Moi, je l’ai laissé avec l’ange des rois de Perse.
14 Alors, je suis venu pour t’expliquer ce qui arrivera à ton peuple à la fin des jours. Voici une nouvelle vision pour ces jours-là.»
(....)
21 Personne ne me prête main-forte contre ceux-ci, sauf Michel, votre ange. Mais je t’annonce ce qui est inscrit dans le livre de vérité.»
RÉPONS
R/ Le Seigneur est roi, vêtu de magnificence.Dans le ciel apparaîtra le signe du Fils de l'homme,
toutes les races de la terre se frapperont la poitrine.
Dans le Christ ressuscité,
Dieu a déployé la vigueur de sa force.
Dieu a constitué le Christ au sommet de tout,
Tête de l'Église, qui est son corps.
HOMÉLIE DU II° SIÈCLE
« C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le jour du salut... »Je ne pense pas avoir donné, sur la continence, un conseil sans importance. Celui qui le suivra n'aura pas à le regretter, mais il se sauvera lui-même, et moi avec lui, pour l'avoir ainsi conseillé. Car ce n'est pas un mince mérite, de ramener au salut une âme égarée qui va se perdre. C'est ainsi que nous pouvons payer de retour Dieu qui nous a créés. Si celui qui parle comme celui qui écoute le font avec foi et charité.
Demeurons donc fidèles à ce que nous avons cru, comme des hommes justes et saints, afin de pouvoir prier hardiment Dieu qui nous dit : Alors que tu parlais encore, je t'ai répondu : Me voici. Cette parole exprime une grande promesse, puisque le Seigneur se déclare plus prompt à donner qu'on ne l'est à lui demander. Puisque nous participons à une si grande bonté, ne nous refusons pas à nous-mêmes d'obtenir de si grands bienfaits. Car si ces paroles apportent un tel bonheur à ceux qui les mettent en pratique, elles impliquent une sévère condamnation pour ceux qui leur désobéissent.
Ainsi, mes frères, saisissons une bonne occasion de nous convertir, nous en avons encore le temps ; tournons-nous vers Dieu qui nous a appelés, puisqu'il est disposé à nous accueillir. Car, si nous renonçons au plaisir et si nous sommes victorieux de notre âme en refusant d'accomplir ses désirs mauvais, nous aurons part à la miséricorde de Jésus. Sachez-le : déjà vient le jour du jugement, comme une fournaise brûlante. Alors toute parure des cieux disparaîtra, toute la terre se liquéfiera comme du plomb sous l'action du feu, et alors se manifesteront les actions des hommes, qu'elles soient secrètes ou publiques. L'aumône est une excellente pénitence pour le péché ; le jeûne vaut mieux que la prière, mais l'aumône l'emporte sur l'un et l'autre ; la charité couvre la multitude de péchés, et la prière qui vient d'une bonne conscience délivre de la mort. Heureux l'homme qui est jugé parfait en tout cela, car l'aumône rend le péché moins lourd.
Convertissons-nous donc de tout notre cœur, afin que personne parmi vous ne vienne à périr. Car si nous avons reçu le commandement de travailler à nous détourner des idoles, et à enseigner la doctrine, à plus forte raison ne faut-il pas laisser se perdre une âme qui connaît déjà Dieu. Soutenons-nous mutuellement afin de conduire vers le bien les plus faibles, de façon que nous soyons tous sauvés. Convertissons-nous et avertissons-nous les uns les autres.
R/ Voici la demeure de Dieu parmi les hommes :
notre temple, c'est le Seigneur, ainsi que l'Agneau.À vos yeux, est-ce une caverne de voleurs,
ce temple qui porte mon nom ?
Changez vos cœurs et vos œuvres,
alors je resterai avec vous en ce lieu.
Respectez entre vous le droit et la justice,
alors je resterai avec vous en ce lieu.
ORAISON
Dieu qui peux mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne à ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets ; pour qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s’établissent fermement là où se trouvent les vraies joies.
azais- MEDIATEUR
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