enquête sur l'Opus Dei de Patrice de Plunkett
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enquête sur l'Opus Dei de Patrice de Plunkett
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC L'AUTEUR
Décryptage.— Pourquoi cette enquête sur l'Opus Dei ?
Patrice de Plunkett.— Parce que le super-film hollywoodien Da Vinci Code (au festival de Cannes le 17 mai) succède au roman Da Vinci Code (40 millions d'exemplaires vendus dans le monde) !
On sait que ce roman donne un rôle de monstre à l'Opus Dei, à son prélat ténébreux et à son "moine-tueur"… Roman + film assènent aux masses ce message : 1/ "L'Opus Dei est un monstre", 2/ "il est le produit de l'Église", 3/ "donc l'Église fait des monstres". Ce message étant propagé par des moyens colossaux sur toute la planète, on ne peut le prendre à la légère. Il faut démonter la machinerie en commençant par le début : l'Opus Dei est-il un monstre ? D'où mon enquête.
Alors : est-ce un monstre ?
Aux yeux de ceux qui ont bâti puis diffusé la légende noire de l'Opus Dei, oui ! Mais qui sont-ils ? La première partie de mon enquête fait la lumière sur eux. Et l'on a beaucoup de surprises... Ce n'est pas la gauche qui a ouvert les hostilités contre l'Opus Dei : c'est l'aile dure du franquisme, dans l'Espagne des années 1940, parce que Josémaria Escriva refusait de s'intégrer à l'idéologie officielle de l'époque ! "Sainte Mafia", "franc-maçonnerie blanche" : tous ces termes dont nos médias usent (aujourd'hui) quand ils parlent de l'Opus Dei, ont été forgés il y a plus de soixante ans par les journaux de la Phalange espagnole !
Mais ensuite, pourquoi la légende noire de l'Opus Dei a-t-elle traversé les décennies ?
Parce que, de 1970 à nos jours, notre société en pleine évolution a projeté ses fantasmes successifs sur l'Opus Dei, selon les "besoins" de chaque époque : • Pendant les seventies, les médias rhabillent l'Opus Dei en "mafia de droite" hostile aux idées de 1968.
• Pendant les années 1980, ils décident que l'Opus Dei incarne la "secte" des ennemis de l'hédonisme individualiste et de la société de consommation.
• Pendant les années 1990, ils décident que le "dérapage conservateur de l'Église de Jean-Paul II " ne peut s'expliquer que par "un complot", forcément ourdi par l'Opus Dei.
• Après le 11 septembre 2001, les médias rhabillent une fois de plus l'Opus Dei en autre chose : cette fois c'est "le réseau secret qui conspire pour le triomphe de l'Occident chrétien". Ce nouveau fantasme correspond à l'évolution des leaders d'opinion en Europe : se sentant menacés par l'islamisme, mais ne voulant pas avoir l'air d'affronter l'islam, ils cherchent à se poser en censeurs de "tous les fondamentalismes dans toutes les religions". Et dans la religion catholique, ils attribuent ce rôle à l'Opus Dei !Ainsi, de période en période, de fantasme collectif en fantasme collectif, la société se sert successivement du mythe de "l'Opus monstre" pour des usages différents, voire contradictoires… D'où ce paradoxe très significatif : l'Opus Dei, désigné comme "ennemi des valeurs d'aujourd'hui" par la Phalange espagnole en 1941, est encore désigné comme "ennemi des valeurs d'aujourd'hui" en 2006 par les libéraux-libertaires qui votent Delanoë !
Ces soixante ans de légende noire expliquent comment Dan Brown a pu en rajouter encore une couche, encore plus sombre et plus effrayante, et se tailler un pareil succès. Le public a "marché" aussitôt, parce qu'il était habitué à entendre désigner l'Opus comme un monstre. La clé des grands succès de librairie, c'est d'aller à la rencontre d'une évidence populaire : une image (vraie ou fausse), répandue profondément et largement à l'avance...
Dans l'histoire des fantasmes, le "complot de l'Opus Dei" succède au "complot jésuite", au "complot franc-maçon", au "complot juif". Comparer tous ces mythes du complot, du XIXe siècle à aujourd'hui, réserve une autre surprise : à toutes les époques (et surtout quand le monde change), l'opinion publique a besoin de croire à des complots. J'étudie ça dans un chapitre de mon enquête.
Mais si l'Opus Dei est mal vu par les leaders d'opinion à chaque génération, c'est qu'il y a tout de même en lui quelque chose : • est-ce une "monstruosité", tellement "monstrueuse" qu'elle ferait peur à la fois à une Chemise bleue de 1940 et à un journaliste bobo de 2006 ?
• ou est-ce simplement une vision de la vie qui échapperait au politiquement-correct de chaque époque ? Donc vous avez enquêté à l'intérieur de l'Opus Dei …
Oui. Et j'ai eu accès à toutes les informations que je souhaitais. Secoué par la violence folle de l'agression Da Vinci Code, l'Opus Dei a compris – un peu tardivement – que sa traditionnelle discrétion, qualifiée de "culte du secret" par ses adversaires, se retournait contre lui. Aujourd'hui, la sécurité c'est la transparence : il est indispensable de faire comprendre qui l'on est exactement, et ce que l'on fait, et pourquoi l'on agit ainsi.
L'Opus Dei a donc coopéré à mon enquête sans réticence. On le constate dans mon livre : réponses franches et détaillées de jeunes femmes et de jeunes hommes membres de "l'Œuvre", confidences d'ex-membres disant pourquoi ils sont partis (et dans quelles conditions), divulgation de données immobilières et financières, explication de l'esprit opusien, exposé clair et net de la gestion des multiples structures de la "mouvance Opus" à travers le monde, éclaircissements sur les démêlés du passé au sein de l'Église…
J'ai aussi enquêté sur le terrain : entre autres dans une institution de l'Opus Dei où plusieurs de mes confrères avaient cru voir récemment un "scandale" épouvantable (rappelez-vous une émission de Canal Plus en 2003, et un livre en 2005)… Après mon enquête, il y a beaucoup de choses qu'on ne pourra plus continuer à affirmer au sujet de l'Opus Dei !
J'ai aussi rencontré des personnages étonnants, dont la présence au sein de l'Opus Dei va stupéfier ceux qui s'en faisaient une image conventionnelle…
Mon livre pose les questions brûlantes et obtient en réponse des éléments objectifs : sur le "conservatisme" dont la presse accuse l'Opus Dei, sur les supposées "dérives sectaires", et bien entendu sur les fameuses "affaires politico-financières"… Je raconte notamment ce qui s'est passé en réalité lors de l'assassinat du banquier Calvi : un récit qui fait pâlir les films les plus noirs sur la Mafia sicilienne. (C'est d'ailleurs elle qui a pendu Calvi sous le pont de Londres. Après quoi elle a cherché à faire diversion, en accusant… l'Opus Dei. Même la Mafia est donc capable de faire du mauvais journalisme !)
Vous pensez avoir fait œuvre utile avec cette enquête ?
Sincèrement oui : parce qu'on ne doit pas laisser proliférer les fausses évidences. Dans les salons du livre et les débats où je suis intervenu depuis septembre 2005 (pour mon précédent livre : Benoît XVI et le plan de Dieu), les gens finissaient toujours par m'interroger, de façon soupçonneuse, sur "le pape et l'Opus Dei" : comme si la nocivité de l'Opus était un fait établi. Cette mauvaise image est due en partie à la stratégie du silence — la "discrétion" — trop longtemps appliquée par l'Opus Dei. Sans doute aussi y a-t-il eu des fautes de la part de membres ou de responsables opusiens ; ce sont les aléas de toute organisation, et je les examine dans mon livre... Mais rien, dans les faits, ne correspond aux accusations (énormes et même invraisemblables) qui circulent à l'encontre de l'Opus Dei !
Alors : pourquoi cette disproportion ? Ne cherche-t-on pas à atteindre l'Église catholique au travers de l'Opus ? Ne voit-on pas dans l'Opus un "concentré" de tout ce que notre époque reproche à l'Église romaine ? Dans ce cas, faire la lumière sur la fille (l'Opus), c'est faire la lumière sur la mère (l'Église)… Nous entrons dans une ère où le christianisme n'est plus connu des foules. Il est urgent de "ré-informer" nos contemporains. C'est ce que j'ai voulu faire.
■ Patrice de Plunkett,
Opus dei, enquête sur le “monstre”,
Presses de la renaissance, 17 mai 2006, 18,05 €
Décryptage.— Pourquoi cette enquête sur l'Opus Dei ?
Patrice de Plunkett.— Parce que le super-film hollywoodien Da Vinci Code (au festival de Cannes le 17 mai) succède au roman Da Vinci Code (40 millions d'exemplaires vendus dans le monde) !
On sait que ce roman donne un rôle de monstre à l'Opus Dei, à son prélat ténébreux et à son "moine-tueur"… Roman + film assènent aux masses ce message : 1/ "L'Opus Dei est un monstre", 2/ "il est le produit de l'Église", 3/ "donc l'Église fait des monstres". Ce message étant propagé par des moyens colossaux sur toute la planète, on ne peut le prendre à la légère. Il faut démonter la machinerie en commençant par le début : l'Opus Dei est-il un monstre ? D'où mon enquête.
Alors : est-ce un monstre ?
Aux yeux de ceux qui ont bâti puis diffusé la légende noire de l'Opus Dei, oui ! Mais qui sont-ils ? La première partie de mon enquête fait la lumière sur eux. Et l'on a beaucoup de surprises... Ce n'est pas la gauche qui a ouvert les hostilités contre l'Opus Dei : c'est l'aile dure du franquisme, dans l'Espagne des années 1940, parce que Josémaria Escriva refusait de s'intégrer à l'idéologie officielle de l'époque ! "Sainte Mafia", "franc-maçonnerie blanche" : tous ces termes dont nos médias usent (aujourd'hui) quand ils parlent de l'Opus Dei, ont été forgés il y a plus de soixante ans par les journaux de la Phalange espagnole !
Mais ensuite, pourquoi la légende noire de l'Opus Dei a-t-elle traversé les décennies ?
Parce que, de 1970 à nos jours, notre société en pleine évolution a projeté ses fantasmes successifs sur l'Opus Dei, selon les "besoins" de chaque époque : • Pendant les seventies, les médias rhabillent l'Opus Dei en "mafia de droite" hostile aux idées de 1968.
• Pendant les années 1980, ils décident que l'Opus Dei incarne la "secte" des ennemis de l'hédonisme individualiste et de la société de consommation.
• Pendant les années 1990, ils décident que le "dérapage conservateur de l'Église de Jean-Paul II " ne peut s'expliquer que par "un complot", forcément ourdi par l'Opus Dei.
• Après le 11 septembre 2001, les médias rhabillent une fois de plus l'Opus Dei en autre chose : cette fois c'est "le réseau secret qui conspire pour le triomphe de l'Occident chrétien". Ce nouveau fantasme correspond à l'évolution des leaders d'opinion en Europe : se sentant menacés par l'islamisme, mais ne voulant pas avoir l'air d'affronter l'islam, ils cherchent à se poser en censeurs de "tous les fondamentalismes dans toutes les religions". Et dans la religion catholique, ils attribuent ce rôle à l'Opus Dei !Ainsi, de période en période, de fantasme collectif en fantasme collectif, la société se sert successivement du mythe de "l'Opus monstre" pour des usages différents, voire contradictoires… D'où ce paradoxe très significatif : l'Opus Dei, désigné comme "ennemi des valeurs d'aujourd'hui" par la Phalange espagnole en 1941, est encore désigné comme "ennemi des valeurs d'aujourd'hui" en 2006 par les libéraux-libertaires qui votent Delanoë !
Ces soixante ans de légende noire expliquent comment Dan Brown a pu en rajouter encore une couche, encore plus sombre et plus effrayante, et se tailler un pareil succès. Le public a "marché" aussitôt, parce qu'il était habitué à entendre désigner l'Opus comme un monstre. La clé des grands succès de librairie, c'est d'aller à la rencontre d'une évidence populaire : une image (vraie ou fausse), répandue profondément et largement à l'avance...
Dans l'histoire des fantasmes, le "complot de l'Opus Dei" succède au "complot jésuite", au "complot franc-maçon", au "complot juif". Comparer tous ces mythes du complot, du XIXe siècle à aujourd'hui, réserve une autre surprise : à toutes les époques (et surtout quand le monde change), l'opinion publique a besoin de croire à des complots. J'étudie ça dans un chapitre de mon enquête.
Mais si l'Opus Dei est mal vu par les leaders d'opinion à chaque génération, c'est qu'il y a tout de même en lui quelque chose : • est-ce une "monstruosité", tellement "monstrueuse" qu'elle ferait peur à la fois à une Chemise bleue de 1940 et à un journaliste bobo de 2006 ?
• ou est-ce simplement une vision de la vie qui échapperait au politiquement-correct de chaque époque ? Donc vous avez enquêté à l'intérieur de l'Opus Dei …
Oui. Et j'ai eu accès à toutes les informations que je souhaitais. Secoué par la violence folle de l'agression Da Vinci Code, l'Opus Dei a compris – un peu tardivement – que sa traditionnelle discrétion, qualifiée de "culte du secret" par ses adversaires, se retournait contre lui. Aujourd'hui, la sécurité c'est la transparence : il est indispensable de faire comprendre qui l'on est exactement, et ce que l'on fait, et pourquoi l'on agit ainsi.
L'Opus Dei a donc coopéré à mon enquête sans réticence. On le constate dans mon livre : réponses franches et détaillées de jeunes femmes et de jeunes hommes membres de "l'Œuvre", confidences d'ex-membres disant pourquoi ils sont partis (et dans quelles conditions), divulgation de données immobilières et financières, explication de l'esprit opusien, exposé clair et net de la gestion des multiples structures de la "mouvance Opus" à travers le monde, éclaircissements sur les démêlés du passé au sein de l'Église…
J'ai aussi enquêté sur le terrain : entre autres dans une institution de l'Opus Dei où plusieurs de mes confrères avaient cru voir récemment un "scandale" épouvantable (rappelez-vous une émission de Canal Plus en 2003, et un livre en 2005)… Après mon enquête, il y a beaucoup de choses qu'on ne pourra plus continuer à affirmer au sujet de l'Opus Dei !
J'ai aussi rencontré des personnages étonnants, dont la présence au sein de l'Opus Dei va stupéfier ceux qui s'en faisaient une image conventionnelle…
Mon livre pose les questions brûlantes et obtient en réponse des éléments objectifs : sur le "conservatisme" dont la presse accuse l'Opus Dei, sur les supposées "dérives sectaires", et bien entendu sur les fameuses "affaires politico-financières"… Je raconte notamment ce qui s'est passé en réalité lors de l'assassinat du banquier Calvi : un récit qui fait pâlir les films les plus noirs sur la Mafia sicilienne. (C'est d'ailleurs elle qui a pendu Calvi sous le pont de Londres. Après quoi elle a cherché à faire diversion, en accusant… l'Opus Dei. Même la Mafia est donc capable de faire du mauvais journalisme !)
Vous pensez avoir fait œuvre utile avec cette enquête ?
Sincèrement oui : parce qu'on ne doit pas laisser proliférer les fausses évidences. Dans les salons du livre et les débats où je suis intervenu depuis septembre 2005 (pour mon précédent livre : Benoît XVI et le plan de Dieu), les gens finissaient toujours par m'interroger, de façon soupçonneuse, sur "le pape et l'Opus Dei" : comme si la nocivité de l'Opus était un fait établi. Cette mauvaise image est due en partie à la stratégie du silence — la "discrétion" — trop longtemps appliquée par l'Opus Dei. Sans doute aussi y a-t-il eu des fautes de la part de membres ou de responsables opusiens ; ce sont les aléas de toute organisation, et je les examine dans mon livre... Mais rien, dans les faits, ne correspond aux accusations (énormes et même invraisemblables) qui circulent à l'encontre de l'Opus Dei !
Alors : pourquoi cette disproportion ? Ne cherche-t-on pas à atteindre l'Église catholique au travers de l'Opus ? Ne voit-on pas dans l'Opus un "concentré" de tout ce que notre époque reproche à l'Église romaine ? Dans ce cas, faire la lumière sur la fille (l'Opus), c'est faire la lumière sur la mère (l'Église)… Nous entrons dans une ère où le christianisme n'est plus connu des foules. Il est urgent de "ré-informer" nos contemporains. C'est ce que j'ai voulu faire.
■ Patrice de Plunkett,
Opus dei, enquête sur le “monstre”,
Presses de la renaissance, 17 mai 2006, 18,05 €
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: enquête sur l'Opus Dei de Patrice de Plunkett
Cher panetier,
Je ne m'étonne pas de vous avoir vu poster un texte volontairement et délibérément favorable à l'Opus Dei. Mais est-ce bien le reflet de la vérité ?
On notera l'orgueil manipulateur du nom : opus dei signifie littéralement "oeuvre de dieu", en latin. Quel MENSONGE ! L'oeuvre de Dieu, c'est la CREATION, et non un mouvement sectaire hyper-catholique !
On remarquera ci-dessous le terme avancé (de façon non volontaire) pour décrire l'objectif de l'opus dei : un NOUVEL ORDRE catholique ! NOUVEL ORDRE MONDIAL CATHOLIQUE, SANS DOUTE ?
Voici donc un AUTRE texte qui provient du site vigi-sectes (oui, l'opus dei est donc bien considéré comme étant une SECTE, une vraie !) et qui est basé sur des FAITS, et non sur des rumeurs :
Source : http://www.vigi-sectes.org/catholicisme/opus-dei.html
L'OPUS DEI
Historique
L'Opus Dei a été fondée en 1928 par le prêtre catholique romain espagnol Josemaria Escriva de Balaguer y Albas (1902 – 1975). Il était professeur de Droit Canon à Saragosse et à Madrid et consulteur au Vatican de la commission pontificale pour l'interprétation authentique du code de Droit Canon. Il est l’auteur du livre « le Chemin », composé de 999 maximes, qui est la clé de voûte de l’idéologie du mouvement.
L'Opus Dei a été approuvée par le Vatican en 1950. Le pape Jean-Paul II en a fait une prélature personnelle en 1982. Cela signifie qu'elle ne dépend que de lui et court-circuite toute l'organisation hiérarchique catholique, y compris les rouages de l'administration vaticane. Son prélat est depuis 1994 l'évêque espagnol Javier Echevarria, né en 1932. Le fondateur a été béatifié par Jean-Paul II en 1992 et le décret concernant les miracles attribués à son intercession a été promulgué en présence du Pape le 20 décembre 2001, cela signifie qu’il sera prochainement canonisé. (note : c'est désormais chose faite).
Situation actuelle
On pense généralement que le pape Jean-Paul II était affilié à l'Opus Dei via la société sacerdotale de la Sainte-Croix, qui est la branche séculière de la prélature pour les prêtres diocésains. Il faut noter que l'appartenance à l'Opus Dei est normalement secrète. Ce qui est sûr, c'est que le couple Poltawski, qui a servi de famille à Jean-Paul II à Cracovie après la disparition de ses parents, en est membre. Le porte-parole de presse du Vatican, Joaquim Navarro Valls, en fait également partie. Il est un de ceux qui travaillent directement et quotidiennement avec le pape. En revanche, le pape Paul VI s'est toujours méfié de l'Opus Dei et l'a tenue à l'écart durant son pontificat.
Statistiques
Les effectifs mondiaux de l'Opus Dei s'élèvent à 84.000 membres, dont 2000 prêtres répartis dans 90 pays. Il existe quatre sortes de membres :
les numéraires, prêtres, hommes ou femmes célibataires, qui vivent en communauté et sont les dirigeants;
les agrégés, célibataires qui vivent dans leur famille;
les surnuméraires, laïcs mariés;
les coopérateurs, pouvant être catholiques ou non.
Il faut remarquer que l'Opus Dei ne comporte pas de moine, comme le roman "Da Vinci Code" et le film du même nom le laisse entendre.
Jean-Paul II avait choisi plusieurs évêques parmi ses prêtres.
Le recrutement est volontairement élitiste. Les étudiants, futurs dirigeants de la société, sont particulièrement visés.
L'Opus Dei dirige 150 écoles de formation professionnelle, 200 résidences universitaires et 5 universités. Le mouvement reçoit environ 30.000.000$ par mois en dons et revenus. Parmi ses amis et bienfaiteurs, on compte les patrons d’Axa, des AGF, de Schneider.
On le voit, il est difficile de qualifier de secte un mouvement catholique aussi bien inséré dans l'Église romaine. Le rapport sur les sectes des parlementaires belges a pourtant fait le pas en 1997. Quelles sont ses motivations?
Méthodes
Il est certain que l'Opus Dei emploie des méthodes sectaires comme par exemple :
1) des moyens de financement peu clairs et inavoués;
2) la pratique du secret. A part pour les responsables, le fait d'être membre est secret. Les prêtres affiliés par la société sacerdotale de la Sainte-Croix ne sont pas obligés de faire connaître à leur évêque leur appartenance.
3) "Cronica", l'organe interne de l'Opus Dei est secret et ne peut être lu que par les numéraires
4) L'Opus Dei est considérée par ses membres comme infaillible : "sacrée, sans tache, immuable".
5) Tout ce qui est en dehors de 'Opus Dei relève du "pourrissement" (sic). Elle est le "reste qui constitue la véritable Église".
6) L'organisation de la prélature court-circuite l'autorité des évêques qui sont les dirigeants normaux des diocèses. Elle ne rend compte qu'au pape, c'est la prélature personnelle.
7) Les jeunes doivent décider à 16 ans s'ils veulent rester célibataires ou se marier, décision qui doit être ratifiée par les chefs.
8 ) L'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique. Ses préférences pour les partis d'extrême-droite sont connues.
9) Le mariage est systématiquement décrié et le célibat exalté. "Le mariage est réservé à la piétaille et non à l'état-major général du Christ" (Escriva). Tout ceci fait que certains catholiques réticents désignent l'Opus Dei comme la "sainte mafia". Il s'agit donc d'un catholicisme pur et dur, comme il a pu exister avant le concile de Vatican II.
A Suivre
Quelques autres nouveaux mouvements font également problème par leurs méthodes musclées : le chemin Néo-catéchuménal, Communion et Libération, les Focolari, l'œuvre, Marie-Jeunesse et certaines composantes du Renouveau.
l'ex-Pape Jean-Paul II les avait rassemblés tous (500.000 personnes) à Rome à la Pentecôte 1998 et il les considèrait comme le fer de lance de sa nouvelle évangélisation.
Le plus inquiétant est que le Pape actuel, anciennement cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ancienne Inquisition, estime depuis longue date que ces mouvements sont l'unique évolution positive de l'Église post-conciliaire.
Jacques LEMAIRE
Vigi-Sectes Belgique
Je ne m'étonne pas de vous avoir vu poster un texte volontairement et délibérément favorable à l'Opus Dei. Mais est-ce bien le reflet de la vérité ?
On notera l'orgueil manipulateur du nom : opus dei signifie littéralement "oeuvre de dieu", en latin. Quel MENSONGE ! L'oeuvre de Dieu, c'est la CREATION, et non un mouvement sectaire hyper-catholique !
On remarquera ci-dessous le terme avancé (de façon non volontaire) pour décrire l'objectif de l'opus dei : un NOUVEL ORDRE catholique ! NOUVEL ORDRE MONDIAL CATHOLIQUE, SANS DOUTE ?
Voici donc un AUTRE texte qui provient du site vigi-sectes (oui, l'opus dei est donc bien considéré comme étant une SECTE, une vraie !) et qui est basé sur des FAITS, et non sur des rumeurs :
Source : http://www.vigi-sectes.org/catholicisme/opus-dei.html
L'OPUS DEI
Historique
L'Opus Dei a été fondée en 1928 par le prêtre catholique romain espagnol Josemaria Escriva de Balaguer y Albas (1902 – 1975). Il était professeur de Droit Canon à Saragosse et à Madrid et consulteur au Vatican de la commission pontificale pour l'interprétation authentique du code de Droit Canon. Il est l’auteur du livre « le Chemin », composé de 999 maximes, qui est la clé de voûte de l’idéologie du mouvement.
L'Opus Dei a été approuvée par le Vatican en 1950. Le pape Jean-Paul II en a fait une prélature personnelle en 1982. Cela signifie qu'elle ne dépend que de lui et court-circuite toute l'organisation hiérarchique catholique, y compris les rouages de l'administration vaticane. Son prélat est depuis 1994 l'évêque espagnol Javier Echevarria, né en 1932. Le fondateur a été béatifié par Jean-Paul II en 1992 et le décret concernant les miracles attribués à son intercession a été promulgué en présence du Pape le 20 décembre 2001, cela signifie qu’il sera prochainement canonisé. (note : c'est désormais chose faite).
Situation actuelle
On pense généralement que le pape Jean-Paul II était affilié à l'Opus Dei via la société sacerdotale de la Sainte-Croix, qui est la branche séculière de la prélature pour les prêtres diocésains. Il faut noter que l'appartenance à l'Opus Dei est normalement secrète. Ce qui est sûr, c'est que le couple Poltawski, qui a servi de famille à Jean-Paul II à Cracovie après la disparition de ses parents, en est membre. Le porte-parole de presse du Vatican, Joaquim Navarro Valls, en fait également partie. Il est un de ceux qui travaillent directement et quotidiennement avec le pape. En revanche, le pape Paul VI s'est toujours méfié de l'Opus Dei et l'a tenue à l'écart durant son pontificat.
Statistiques
Les effectifs mondiaux de l'Opus Dei s'élèvent à 84.000 membres, dont 2000 prêtres répartis dans 90 pays. Il existe quatre sortes de membres :
les numéraires, prêtres, hommes ou femmes célibataires, qui vivent en communauté et sont les dirigeants;
les agrégés, célibataires qui vivent dans leur famille;
les surnuméraires, laïcs mariés;
les coopérateurs, pouvant être catholiques ou non.
Il faut remarquer que l'Opus Dei ne comporte pas de moine, comme le roman "Da Vinci Code" et le film du même nom le laisse entendre.
Jean-Paul II avait choisi plusieurs évêques parmi ses prêtres.
Le recrutement est volontairement élitiste. Les étudiants, futurs dirigeants de la société, sont particulièrement visés.
L'Opus Dei dirige 150 écoles de formation professionnelle, 200 résidences universitaires et 5 universités. Le mouvement reçoit environ 30.000.000$ par mois en dons et revenus. Parmi ses amis et bienfaiteurs, on compte les patrons d’Axa, des AGF, de Schneider.
On le voit, il est difficile de qualifier de secte un mouvement catholique aussi bien inséré dans l'Église romaine. Le rapport sur les sectes des parlementaires belges a pourtant fait le pas en 1997. Quelles sont ses motivations?
Méthodes
Il est certain que l'Opus Dei emploie des méthodes sectaires comme par exemple :
1) des moyens de financement peu clairs et inavoués;
2) la pratique du secret. A part pour les responsables, le fait d'être membre est secret. Les prêtres affiliés par la société sacerdotale de la Sainte-Croix ne sont pas obligés de faire connaître à leur évêque leur appartenance.
3) "Cronica", l'organe interne de l'Opus Dei est secret et ne peut être lu que par les numéraires
4) L'Opus Dei est considérée par ses membres comme infaillible : "sacrée, sans tache, immuable".
5) Tout ce qui est en dehors de 'Opus Dei relève du "pourrissement" (sic). Elle est le "reste qui constitue la véritable Église".
6) L'organisation de la prélature court-circuite l'autorité des évêques qui sont les dirigeants normaux des diocèses. Elle ne rend compte qu'au pape, c'est la prélature personnelle.
7) Les jeunes doivent décider à 16 ans s'ils veulent rester célibataires ou se marier, décision qui doit être ratifiée par les chefs.
8 ) L'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique. Ses préférences pour les partis d'extrême-droite sont connues.
9) Le mariage est systématiquement décrié et le célibat exalté. "Le mariage est réservé à la piétaille et non à l'état-major général du Christ" (Escriva). Tout ceci fait que certains catholiques réticents désignent l'Opus Dei comme la "sainte mafia". Il s'agit donc d'un catholicisme pur et dur, comme il a pu exister avant le concile de Vatican II.
A Suivre
Quelques autres nouveaux mouvements font également problème par leurs méthodes musclées : le chemin Néo-catéchuménal, Communion et Libération, les Focolari, l'œuvre, Marie-Jeunesse et certaines composantes du Renouveau.
l'ex-Pape Jean-Paul II les avait rassemblés tous (500.000 personnes) à Rome à la Pentecôte 1998 et il les considèrait comme le fer de lance de sa nouvelle évangélisation.
Le plus inquiétant est que le Pape actuel, anciennement cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ancienne Inquisition, estime depuis longue date que ces mouvements sont l'unique évolution positive de l'Église post-conciliaire.
Jacques LEMAIRE
Vigi-Sectes Belgique
isabella- Avec Saint Joseph
- Messages : 1455
Inscription : 29/08/2007
Re: enquête sur l'Opus Dei de Patrice de Plunkett
Ah c'est sûr, on peut trouver des arguments contradictoires en fonction de l'orientation qu'on veut donner.
Il vous appartient de faire crédit à des tendances progressistes voire d'extrème gauche.
Vos sources ne sont pas identiques aux miennes.
Nos esprits convergent sur la dénonciation du N-O-M et de leurs méthodes.
Mais en matière de foi, je ne peux en effet vous suivre.
Il vous appartient de faire crédit à des tendances progressistes voire d'extrème gauche.
Vos sources ne sont pas identiques aux miennes.
Nos esprits convergent sur la dénonciation du N-O-M et de leurs méthodes.
Mais en matière de foi, je ne peux en effet vous suivre.
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: enquête sur l'Opus Dei de Patrice de Plunkett
Cher panetier,
Ce n'est pas grave, nous n'allons pas en faire un fromage...
Le tout est de rester conscient et de reconnaître les influences néfastes qui empoisonnent en ce moment l'Eglise. Et l'Opus Dei n'est pas des moindres... L'Eglise n'est pas à l'abri du Malin, hélas.
Ce n'est pas grave, nous n'allons pas en faire un fromage...
Le tout est de rester conscient et de reconnaître les influences néfastes qui empoisonnent en ce moment l'Eglise. Et l'Opus Dei n'est pas des moindres... L'Eglise n'est pas à l'abri du Malin, hélas.
Patmos- Avec Saint Joseph
- Messages : 1284
Inscription : 08/12/2008
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