- «Je m'appellerai François ».
Ce choix révèle l’orientation que le pape François souhaite pour l’Eglise universelle : pauvreté, paix, soin de la création, à l’image de François d’Assise.
- François, pape « venu du bout du monde » bouscule notre rapport à la planète.
Dans Laudato si’ apparaissent le choix du pape François et ce qui le mobilise dans son combat pour la sauvegarde de notre Terre, la "maison commune" (le climat, l'eau, la biodiversité, la qualité de la vie humaine, le respect des humbles...).
Aujourd’hui nous devons «reconnaître qu'une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l'environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres". (49)
François appelle les chrétiens à être cohérents et demande « une conversion écologique » pour laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure (217)
- Un synode pour l'Amazonie en 2019: « Nouveaux chemins pour l'Eglise et pour une écologie intégrale », une expérience pour l'Eglise universelle et pour le monde.
Dès son élection à la tête de l’Église, François a signalé l’urgence d’un changement de modèle :
«Nous devons rompre avec le paradigme historique qui considère l'Amazonie comme une réserve inépuisable des États sans prendre en compte ses populations ». L’Amazonie devient comme une illustration de Laudato si’ : la coïncidence de la préoccupation sociale avec la préoccupation écologique. Il convoque, en janvier 2018, les travaux préparatoires du Synode qui concerne les différents pays formant la région amazonienne : le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, le Pérou, le Venezuela, les Guyanes française, anglaise et le Surinam… mais aussi l'Eglise universelle ! |