Bruits de bottes en Inde

Bien que le gouvernement Manmohan Singh démente tout risque de guerre, les préparatifs vont bon train...

Le 20 décembre, le Premier ministre indien provoquait une rencontre au sommet entre les généraux du Nuclear Command Autority et le gouvernement.

Le 26 décembre, le PM rencontrait les trois chefs militaires des trois armes (air, terre, mer) afin de peaufiner un plan d’attaque du Pakistan.

Dans le même mouvement, toutes les permissions des militaires ont été annulées et les pilotes de chasse de la base aérienne d’Ambala, au Pendjab, envoyés sur les terrains d’aviation longeant la ligne de contrôle, au Jammu-et-Cachemire.

La situation dans les états frontaliers du Pakistan, Rajasthan, Pendjab, Cachemire où les troupes indiennes continuent à se déployer est tendue.

Les familles et les proches des militaires, à Chandigarh, constituent des stocks de nourriture et propagent autour d’eux la rumeur d’une guerre imminente.

De l’autre côté de la frontière, le gouvernement d’Islamabad a prélevé 20 000 hommes des provinces insurgées du nord-ouest pour les poster sur la ligne de contrôle...

Ces préparatifs se déroulent dans un climat délètere où la presse à grand tirage ne cesse de montrer du doigt l’ennemi...

A Lahore, après un enième attentat à la bombe, la police pakistanaise a arrêté des ressortissants indiens.

Les attaques de Mumbay ont allumé une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment.

A noter : on ne connaît toujours pas l’identité, l’origine et les commanditaires des mercenaires qui ont attaqué le 26 novembre 2008 la ville et le port de Mumbay.