Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
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Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Communiqué du comité de soutien à Vincent Lambert :
"Les amis de Vincent Lambert, réunis dans son comité de soutien, dénoncent une décision scandaleuse d’euthanasie prise par le docteur Sanchez du CHU de Reims consistant à suspendre son alimentation et son hydratation.
Des médecins, chefs de services et spécialistes de la prise en charge des patients en EVC /EPR (patients en état végétatif et pauci-relationnel) avaient pourtant montré à l’hôpital de Reims que la situation de Vincent Lambert est positive, qu’il respire de manière autonome, que son état général est stable et qu’il ne relève pas d’une obstination déraisonnable. Vincent Lambert n’est ni sans conscience ni sans relation. On ne peut donc absolument pas dire de sa vie qu’elle est simplement végétative. Ces médecins qui n’ont pas pu rester silencieux et ont défendu Vincent sont l’honneur de la médecine.
Prendre aujourd’hui la décision d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent revient à le mettre à mort alors que plusieurs établissements sont prêts à le prendre en charge. Au delà de Vincent, cette grave décision aura des répercussions sur des centaines de patients dans le même état."
Témoignage d'un médecin, professeur de neurologie :
Pour l'aider :
http://www.jesoutiensvincent.com/lappel/signez-lappel/
"Les amis de Vincent Lambert, réunis dans son comité de soutien, dénoncent une décision scandaleuse d’euthanasie prise par le docteur Sanchez du CHU de Reims consistant à suspendre son alimentation et son hydratation.
Des médecins, chefs de services et spécialistes de la prise en charge des patients en EVC /EPR (patients en état végétatif et pauci-relationnel) avaient pourtant montré à l’hôpital de Reims que la situation de Vincent Lambert est positive, qu’il respire de manière autonome, que son état général est stable et qu’il ne relève pas d’une obstination déraisonnable. Vincent Lambert n’est ni sans conscience ni sans relation. On ne peut donc absolument pas dire de sa vie qu’elle est simplement végétative. Ces médecins qui n’ont pas pu rester silencieux et ont défendu Vincent sont l’honneur de la médecine.
Prendre aujourd’hui la décision d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent revient à le mettre à mort alors que plusieurs établissements sont prêts à le prendre en charge. Au delà de Vincent, cette grave décision aura des répercussions sur des centaines de patients dans le même état."
Témoignage d'un médecin, professeur de neurologie :
Pour l'aider :
http://www.jesoutiensvincent.com/lappel/signez-lappel/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8538
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Dans une tribune publiée par Le Figaro, Viviane Lambert s'adresse au président de la République pour obtenir la grâce de son fils :
"Mon fils a été condamné à mort. Il s'appelle Vincent Lambert, il est père d'une petite fille, il vit, et n'a commis aucun crime. Et pourtant, ce lundi 9 avril 2018, en France, un médecin m'a annoncé que dans dix jours commencerait la lente et longue agonie de mon enfant, qui va mourir de faim et de soif.
Ce même lundi, vous étiez au Collège des Bernardins, à Paris, pour parler du handicap et de la vulnérabilité. Vous avez évoqué l'exigence de l'effectivité. Et vous vous êtes engagé personnellement, avec ces mots: «Je pense, pour ma part, que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.»
Permettez-moi de vous prendre au mot, Monsieur le Président: mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de «mourir dans la dignité»? Pourquoi lui infliger cette peine? Quelle faute Vincent a-t-il commise?
Permettez-moi, pour que vous puissiez en juger, de vous le présenter, et de vous rappeler son état.
Vincent est un homme de 42 ans, en situation de grand handicap. À la suite d'un accident de voiture, il est en état pauci-relationnel. C'est un état de conscience minimale qui l'empêche de communiquer verbalement. Mais c'est tout! Vincent n'est pas dans le coma, il n'est pas malade, il n'est pas branché. Ce n'est pas une machine qui maintient mon fils en vie. Il respire sans assistance. Il se réveille le matin, et s'endort le soir. Quand nous, ses parents, sommes avec lui, il a des réactions. Il nous suit du regard, parfois intensément, également avec son frère David qui est très proche de lui. Il a eu en notre présence plusieurs vocalisations dont une que nous avons filmée et qui a impressionné les médecins spécialistes à qui nous l'avons soumise et qui affirment qu'il n'est pas en état végétatif.
Alors qu'il avait perdu le réflexe de déglutition, il l'a retrouvé. J'ai pu lui donner à manger de la nourriture qu'il a déglutie sans aucune difficulté. Nous avons soumis ce film également à ces dizaines de spécialistes qui, tous, ont affirmé qu'il devait être rééduqué à remanger par la bouche. Mais il faut le faire selon des protocoles spécialisés, avec une équipe pluridisciplinaire, dans une unité spécialisée, dans le cadre d'un projet de vie en lien avec sa famille.
Au lieu de cela, il n'y a plus pour lui qu'un projet de mort. Et un médecin, à Reims, sans tenir aucun compte de tous ces avis spécialisés, a décidé d'arrêter son alimentation et son hydratation donnée par sonde, sans lui permettre d'être pris en charge ailleurs pour être rééduqué et stimulé.
Vincent est handicapé mais il est vivant.
Bien évidemment, sa situation est dramatique. Je suis sa mère: vous pouvez imaginer comme j'en suis meurtrie et la souffrance quotidienne qu'il me faut porter. Est-ce pour cela qu'il faudrait l'éliminer? Ma famille, dans cette épreuve, s'est divisée* et cela ajoute à ma douleur.
Comme les 1700 personnes porteuses du même handicap que lui, Vincent aurait donc dû être placé dans un service spécialisé pour personnes cérébrolésées. Mais il a été mis en soins palliatifs, sans traitements adaptés, sans le service de kinésithérapie qui lui permettrait de faire les progrès permis par son état. Plusieurs établissements qui accueillent des personnes victimes de graves accidents de la route sont prêts à l'accueillir, et le voilà retenu dans le centre de soins palliatifs d'un hôpital incompétent pour une telle prise en charge.
Pourquoi cet acharnement contre mon fils? Et est-ce que ces 1700 personnes handicapées en état pauci-relationnel vont aussi être condamnées à mort?
Monsieur le Président, il y a quelques années, le 29 avril 2013, au chevet de mon fils, je l'ai vu mourir. J'ai vu qu'il mourait alors que son handicap n'est pas mortel. J'ai été foudroyée: je me suis aperçue que depuis vingt jours Vincent n'avait rien mangé, parce qu'on avait coupé son alimentation sans rien nous dire et qu'il était desséché parce qu'on avait décidé de réduire son hydratation. Vincent me regardait ; et il pleurait. Des larmes coulaient le long de ses joues. À ce moment-là, mon fils souffrait. Non de sa maladie, mais parce qu'on l'avait abandonné. Et condamné. Il m'a fallu encore onze jours pour réussir à ce que l'on remette la sonde gastrique de Vincent afin de l'aider à manger et à boire.
Était-ce digne? Était-ce médical? Je ne le crois pas. Mais par-dessus tout, je ne comprends pas quelle loi, quelle volonté politique pourrait vouloir et justifier que l'on condamne à mort un individu parce que l'on refuse de le soigner.
L'état de Vincent, tenace bien qu'il soit immobilisé depuis 2008, toujours en vie bien qu'on l'ait affamé pendant un mois, témoigne de sa réelle volonté de vivre. Les vingt-cinq spécialistes que nous avons consultés l'ont affirmé par écrit: le fait qu'il ait survécu 31 jours sans alimentation et avec une hydratation réduite est incompatible avec une prétendue volonté de mourir.
Et pourtant, ce lundi 9 avril, un médecin a, de nouveau, décidé la mort de mon fils, pour la quatrième fois. Même ce médecin écrit que la volonté de Vincent Lambert est incertaine. Alors, dans le doute de sa volonté, il doit mourir? On vous dira que c'est une décision médicale pour refus d'acharnement thérapeutique. Mais c'est faux. Vincent n'est pas en fin de vie. Il n'est pas malade. Il ne souffre pas. Lors de la procédure collégiale, vingt-quatre spécialistes ont adressé un courrier à l'hôpital de Reims pour indiquer que Vincent Lambert n'est pas en situation d'obstination déraisonnable. S'il faut qu'il meure, ce n'est pas pour sa dignité: c'est par volonté euthanasique. Vincent va être sacrifié pour faire un exemple. Mon fils doit être un cas d'école.
Monsieur le Président, je vous demande de me recevoir en urgence, accompagnée des médecins spécialisés qui connaissent Vincent pour l'avoir vu et qui pourront vous expliquer son état de santé réel."
"Mon fils a été condamné à mort. Il s'appelle Vincent Lambert, il est père d'une petite fille, il vit, et n'a commis aucun crime. Et pourtant, ce lundi 9 avril 2018, en France, un médecin m'a annoncé que dans dix jours commencerait la lente et longue agonie de mon enfant, qui va mourir de faim et de soif.
Ce même lundi, vous étiez au Collège des Bernardins, à Paris, pour parler du handicap et de la vulnérabilité. Vous avez évoqué l'exigence de l'effectivité. Et vous vous êtes engagé personnellement, avec ces mots: «Je pense, pour ma part, que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.»
Permettez-moi de vous prendre au mot, Monsieur le Président: mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de «mourir dans la dignité»? Pourquoi lui infliger cette peine? Quelle faute Vincent a-t-il commise?
Permettez-moi, pour que vous puissiez en juger, de vous le présenter, et de vous rappeler son état.
Vincent est un homme de 42 ans, en situation de grand handicap. À la suite d'un accident de voiture, il est en état pauci-relationnel. C'est un état de conscience minimale qui l'empêche de communiquer verbalement. Mais c'est tout! Vincent n'est pas dans le coma, il n'est pas malade, il n'est pas branché. Ce n'est pas une machine qui maintient mon fils en vie. Il respire sans assistance. Il se réveille le matin, et s'endort le soir. Quand nous, ses parents, sommes avec lui, il a des réactions. Il nous suit du regard, parfois intensément, également avec son frère David qui est très proche de lui. Il a eu en notre présence plusieurs vocalisations dont une que nous avons filmée et qui a impressionné les médecins spécialistes à qui nous l'avons soumise et qui affirment qu'il n'est pas en état végétatif.
Alors qu'il avait perdu le réflexe de déglutition, il l'a retrouvé. J'ai pu lui donner à manger de la nourriture qu'il a déglutie sans aucune difficulté. Nous avons soumis ce film également à ces dizaines de spécialistes qui, tous, ont affirmé qu'il devait être rééduqué à remanger par la bouche. Mais il faut le faire selon des protocoles spécialisés, avec une équipe pluridisciplinaire, dans une unité spécialisée, dans le cadre d'un projet de vie en lien avec sa famille.
Au lieu de cela, il n'y a plus pour lui qu'un projet de mort. Et un médecin, à Reims, sans tenir aucun compte de tous ces avis spécialisés, a décidé d'arrêter son alimentation et son hydratation donnée par sonde, sans lui permettre d'être pris en charge ailleurs pour être rééduqué et stimulé.
Vincent est handicapé mais il est vivant.
Bien évidemment, sa situation est dramatique. Je suis sa mère: vous pouvez imaginer comme j'en suis meurtrie et la souffrance quotidienne qu'il me faut porter. Est-ce pour cela qu'il faudrait l'éliminer? Ma famille, dans cette épreuve, s'est divisée* et cela ajoute à ma douleur.
Comme les 1700 personnes porteuses du même handicap que lui, Vincent aurait donc dû être placé dans un service spécialisé pour personnes cérébrolésées. Mais il a été mis en soins palliatifs, sans traitements adaptés, sans le service de kinésithérapie qui lui permettrait de faire les progrès permis par son état. Plusieurs établissements qui accueillent des personnes victimes de graves accidents de la route sont prêts à l'accueillir, et le voilà retenu dans le centre de soins palliatifs d'un hôpital incompétent pour une telle prise en charge.
Pourquoi cet acharnement contre mon fils? Et est-ce que ces 1700 personnes handicapées en état pauci-relationnel vont aussi être condamnées à mort?
Monsieur le Président, il y a quelques années, le 29 avril 2013, au chevet de mon fils, je l'ai vu mourir. J'ai vu qu'il mourait alors que son handicap n'est pas mortel. J'ai été foudroyée: je me suis aperçue que depuis vingt jours Vincent n'avait rien mangé, parce qu'on avait coupé son alimentation sans rien nous dire et qu'il était desséché parce qu'on avait décidé de réduire son hydratation. Vincent me regardait ; et il pleurait. Des larmes coulaient le long de ses joues. À ce moment-là, mon fils souffrait. Non de sa maladie, mais parce qu'on l'avait abandonné. Et condamné. Il m'a fallu encore onze jours pour réussir à ce que l'on remette la sonde gastrique de Vincent afin de l'aider à manger et à boire.
Était-ce digne? Était-ce médical? Je ne le crois pas. Mais par-dessus tout, je ne comprends pas quelle loi, quelle volonté politique pourrait vouloir et justifier que l'on condamne à mort un individu parce que l'on refuse de le soigner.
L'état de Vincent, tenace bien qu'il soit immobilisé depuis 2008, toujours en vie bien qu'on l'ait affamé pendant un mois, témoigne de sa réelle volonté de vivre. Les vingt-cinq spécialistes que nous avons consultés l'ont affirmé par écrit: le fait qu'il ait survécu 31 jours sans alimentation et avec une hydratation réduite est incompatible avec une prétendue volonté de mourir.
Et pourtant, ce lundi 9 avril, un médecin a, de nouveau, décidé la mort de mon fils, pour la quatrième fois. Même ce médecin écrit que la volonté de Vincent Lambert est incertaine. Alors, dans le doute de sa volonté, il doit mourir? On vous dira que c'est une décision médicale pour refus d'acharnement thérapeutique. Mais c'est faux. Vincent n'est pas en fin de vie. Il n'est pas malade. Il ne souffre pas. Lors de la procédure collégiale, vingt-quatre spécialistes ont adressé un courrier à l'hôpital de Reims pour indiquer que Vincent Lambert n'est pas en situation d'obstination déraisonnable. S'il faut qu'il meure, ce n'est pas pour sa dignité: c'est par volonté euthanasique. Vincent va être sacrifié pour faire un exemple. Mon fils doit être un cas d'école.
Monsieur le Président, je vous demande de me recevoir en urgence, accompagnée des médecins spécialisés qui connaissent Vincent pour l'avoir vu et qui pourront vous expliquer son état de santé réel."
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Inscription : 15/07/2016
Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
"Mon fils a été condamné à mort. Il s'appelle Vincent Lambert, il est père d'une petite fille, il vit, et n'a commis aucun crime. Et pourtant, ce lundi 9 avril 2018, en France, un médecin m'a annoncé que dans dix jours commencerait la lente et longue agonie de mon enfant, qui va mourir de faim et de soif.
Ce même lundi, vous étiez au Collège des Bernardins, à Paris, pour parler du handicap et de la vulnérabilité. Vous avez évoqué l'exigence de l'effectivité. Et vous vous êtes engagé personnellement, avec ces mots: «Je pense, pour ma part, que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.»
Permettez-moi de vous prendre au mot, Monsieur le Président: mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de «mourir dans la dignité»? Pourquoi lui infliger cette peine? Quelle faute Vincent a-t-il commise?"
Le site Hozana propose une prière d'intercession à Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, pour la guérison de Vincent Lambert et la réconciliation de sa famille.
https://hozana.org/communaute/7648-neuvaine-a-ste-rita-pour-vincent-lambert?utm_source=user&utm_medium=email_Hozana&utm_campaign=nouvelle_CP_233
Elle sera relayée sur le forum, chaque jour grâce à Marie du 65. Merci à elle !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Union de prière pour Vincent et sa famille.
J-Ph Cazelle- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Communiqué
Près de 90 000 personnes ont signé l’appel pour sauver Vincent Lambert.
Les avocats des parents de Vincent Lambert déposeront demain un recours appelé « référé-liberté » auprès du Tribunal Administratif de Chalons en Champagne. Ce recours est suspensif et fait valoir des éléments médicaux laissés sciemment de côté par le docteur Sanchez du CHU de Reims. De nombreuses incohérences sont dénoncées par les avocats qui ne cessent de rappeler que Vincent ne fait pas l’objet d’une obstination déraisonnable.
Par ailleurs, dimanche, le Pape François, l’une des plus hautes autorités morales internationales, a attiré l’attention sur la situation de Vincent et a demandé que "chaque malade soit toujours respecté dans sa dignité et soigné d'une manière appropriée à son état de santé, avec l'appui de la famille, des médecins et des autres professionnels de santé, avec un grand respect pour la vie".
Alors que s’ouvre une semaine cruciale pour sauver Vincent d’une mort certaine, ses amis, réunis dans son comité de soutien continuent leur mobilisation.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Affaire Vincent Lambert
Les médecins experts se désistent
Ils évoquent une «très grande confusion» autour de l'affaire...
Les médecins experts se désistent
Ils évoquent une «très grande confusion» autour de l'affaire...
Les trois médecins experts nommés par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) pour réaliser un « tableau clinique » de Vincent Lambert, en état végétatif depuis 2008, se sont désistés, invoquant leur incapacité à résister aux « tentatives de manipulations et aux critiques diverses », a-t-on appris ce jeudi de sources concordantes.
« Les trois experts n’ont aucun moyen de mettre de l’ordre dans cette procédure d’expertise et d’affirmer une autorité qui mettrait au pas ceux qui manient opprobre et dénigrement ou fausses vérités », ont écrit les trois médecins dans une lettre datée du 10 juin, consultée par l’AFP.
Une demande de récusation rejetée
« Fort de constat, le collège d’experts ne peut que prendre acte qu’il n’a pas la stature pour résister à ces tentatives de manipulation et aux critiques diverses », ont-ils souligné.
Ils ont évoqué la « très grande confusion » autour de cette expertise censée diagnostiquer l’état de santé actuel de Vincent Lambert.
Cette demande de désistement a été acceptée par le président du tribunal administratif.
Cette même juridiction avait rejeté, le 6 juin, la demande de récusation de ces experts, déposée par les parents et une partie de la fratrie du patient tétraplégique de 41 ans, hospitalisé au CHU de Reims.
« Il faut juste laisser partir Vincent »
En attendant la nomination du prochain collège de médecins, une nouvelle audience sur « les modalités de l’expertise » se tiendra mercredi 20 juin au tribunal administratif.
« C’est exactement ce que réclament depuis des semaines les parents, frère et sœur de Vincent, qui attendent des nouveaux experts à nommer compétence et rigueur », a déclaré à l’AFP Jean Paillot, l’un des avocats de cette partie de la famille, fermement opposés à l’arrêt des soins de leur proche.
« Les médecins continuent de rechercher un consensus qui n’arrivera jamais.
C’est la preuve de rapports de forces à l’intérieur de la médecine.
Il faut juste laisser partir Vincent », a réagi auprès de l’AFP François Lambert, neveu du patient, favorable à l’arrêt des traitements comme une autre partie de la famille, dont Rachel Lambert, son épouse et tutrice légale.
Au terme d’une nouvelle procédure collégiale - la quatrième en cinq ans - le Dr Sanchez du CHU de Reims avait décidé le 9 avril de l’arrêt des soins.
Dans leur courrier, les experts listent des « personnalités » aux compétences « irréprochables » qui pourraient être sollicitées et suggèrent que l’expertise soit réalisée dans un établissement spécialisé : un transfert systématiquement refusé par la justice depuis les débuts de la bataille judiciaire, mais demandé par les parents.
« Les trois experts n’ont aucun moyen de mettre de l’ordre dans cette procédure d’expertise et d’affirmer une autorité qui mettrait au pas ceux qui manient opprobre et dénigrement ou fausses vérités », ont écrit les trois médecins dans une lettre datée du 10 juin, consultée par l’AFP.
Une demande de récusation rejetée
« Fort de constat, le collège d’experts ne peut que prendre acte qu’il n’a pas la stature pour résister à ces tentatives de manipulation et aux critiques diverses », ont-ils souligné.
Ils ont évoqué la « très grande confusion » autour de cette expertise censée diagnostiquer l’état de santé actuel de Vincent Lambert.
Cette demande de désistement a été acceptée par le président du tribunal administratif.
Cette même juridiction avait rejeté, le 6 juin, la demande de récusation de ces experts, déposée par les parents et une partie de la fratrie du patient tétraplégique de 41 ans, hospitalisé au CHU de Reims.
« Il faut juste laisser partir Vincent »
En attendant la nomination du prochain collège de médecins, une nouvelle audience sur « les modalités de l’expertise » se tiendra mercredi 20 juin au tribunal administratif.
« C’est exactement ce que réclament depuis des semaines les parents, frère et sœur de Vincent, qui attendent des nouveaux experts à nommer compétence et rigueur », a déclaré à l’AFP Jean Paillot, l’un des avocats de cette partie de la famille, fermement opposés à l’arrêt des soins de leur proche.
« Les médecins continuent de rechercher un consensus qui n’arrivera jamais.
C’est la preuve de rapports de forces à l’intérieur de la médecine.
Il faut juste laisser partir Vincent », a réagi auprès de l’AFP François Lambert, neveu du patient, favorable à l’arrêt des traitements comme une autre partie de la famille, dont Rachel Lambert, son épouse et tutrice légale.
Au terme d’une nouvelle procédure collégiale - la quatrième en cinq ans - le Dr Sanchez du CHU de Reims avait décidé le 9 avril de l’arrêt des soins.
Dans leur courrier, les experts listent des « personnalités » aux compétences « irréprochables » qui pourraient être sollicitées et suggèrent que l’expertise soit réalisée dans un établissement spécialisé : un transfert systématiquement refusé par la justice depuis les débuts de la bataille judiciaire, mais demandé par les parents.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Triste réalité, pauvres parents, comment accepter cela...
Malheureusement il y en aura d'autres...
Malheureusement il y en aura d'autres...
Adolescente en état végétatif
Débranchée malgré l'opposition de ses parents, Inès, 14 ans, est décédée
Débranchée malgré l'opposition de ses parents, Inès, 14 ans, est décédée
ARRET DES SOINS
Dans le coma depuis un an, Inès, une adolescente de 14 ans, est décédée ce jeudi au lendemain de l'arrêt des soins après l'épuisement de tous les recours par ses parents à Nancy...
Dans le coma depuis un an, Inès, une adolescente de 14 ans, est décédée ce jeudi au lendemain de l'arrêt des soins après l'épuisement de tous les recours par ses parents à Nancy...
Jusqu’au bout, ses parents ont été présents et opposés.
Mais, comme le rapporte L'Est Républicain ce jeudi matin, Inès, leur fille de 14 ans dans le coma depuis un an, a vu son assistance respiratoire débranchée à l’hôpital de Nancy mercredi après-midi. Dans un contexte tendu car la police a même été appelée pour rétablir le calme.
Atteinte d’une maladie neuromusculaire (la myasthénie auto-immune) et victime d’une crise cardiaque en juin 2017, l’adolescente habitant le Pays Haut (Meurthe-et-Moselle) a été considérée en état végétatif « persistant » par des spécialistes. Les médecins avaient alors préconisé un arrêt des soins dont ses parents n’ont jamais voulu entendre parler.
Trois juridictions sollicitées, tous les recours épuisés
Mais, au cours des derniers mois, les trois juridictions sollicitées par ces derniers ont conforté les médecins nancéens dans leur volonté d’arrêter les soins. Après le tribunal administratif puis le Conseil d’État, la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a, à son tour, jugé conforme cette décision en début d’année.
Cette semaine encore, un autre avocat a été sollicité par les parents, mais il n’a fait que repousser l’échéance d’une journée. Moins de 24 heures plus tard, l’arrêt du respirateur a finalement entraîné le décès de la jeune fille en état végétatif ce jeudi aux alentours de midi, comme le rapporte de nouveau L'Est Républicain mais aussi l'AFP.
Mais, comme le rapporte L'Est Républicain ce jeudi matin, Inès, leur fille de 14 ans dans le coma depuis un an, a vu son assistance respiratoire débranchée à l’hôpital de Nancy mercredi après-midi. Dans un contexte tendu car la police a même été appelée pour rétablir le calme.
Atteinte d’une maladie neuromusculaire (la myasthénie auto-immune) et victime d’une crise cardiaque en juin 2017, l’adolescente habitant le Pays Haut (Meurthe-et-Moselle) a été considérée en état végétatif « persistant » par des spécialistes. Les médecins avaient alors préconisé un arrêt des soins dont ses parents n’ont jamais voulu entendre parler.
Trois juridictions sollicitées, tous les recours épuisés
Mais, au cours des derniers mois, les trois juridictions sollicitées par ces derniers ont conforté les médecins nancéens dans leur volonté d’arrêter les soins. Après le tribunal administratif puis le Conseil d’État, la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a, à son tour, jugé conforme cette décision en début d’année.
Cette semaine encore, un autre avocat a été sollicité par les parents, mais il n’a fait que repousser l’échéance d’une journée. Moins de 24 heures plus tard, l’arrêt du respirateur a finalement entraîné le décès de la jeune fille en état végétatif ce jeudi aux alentours de midi, comme le rapporte de nouveau L'Est Républicain mais aussi l'AFP.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Marie du 65 a écrit:Affaire Vincent Lambert
Les médecins experts se désistent
Ils évoquent une «très grande confusion» autour de l'affaire...Les trois médecins experts nommés par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) pour réaliser un « tableau clinique » de Vincent Lambert, en état végétatif depuis 2008, se sont désistés, invoquant leur incapacité à résister aux « tentatives de manipulations et aux critiques diverses », a-t-on appris ce jeudi de sources concordantes.
« Les trois experts n’ont aucun moyen de mettre de l’ordre dans cette procédure d’expertise et d’affirmer une autorité qui mettrait au pas ceux qui manient opprobre et dénigrement ou fausses vérités », ont écrit les trois médecins dans une lettre datée du 10 juin, consultée par l’AFP.
Une demande de récusation rejetée
« Fort de constat, le collège d’experts ne peut que prendre acte qu’il n’a pas la stature pour résister à ces tentatives de manipulation et aux critiques diverses », ont-ils souligné.
Ils ont évoqué la « très grande confusion » autour de cette expertise censée diagnostiquer l’état de santé actuel de Vincent Lambert.
Cette demande de désistement a été acceptée par le président du tribunal administratif.
Cette même juridiction avait rejeté, le 6 juin, la demande de récusation de ces experts, déposée par les parents et une partie de la fratrie du patient tétraplégique de 41 ans, hospitalisé au CHU de Reims.
« Il faut juste laisser partir Vincent »
En attendant la nomination du prochain collège de médecins, une nouvelle audience sur « les modalités de l’expertise » se tiendra mercredi 20 juin au tribunal administratif.
« C’est exactement ce que réclament depuis des semaines les parents, frère et sœur de Vincent, qui attendent des nouveaux experts à nommer compétence et rigueur », a déclaré à l’AFP Jean Paillot, l’un des avocats de cette partie de la famille, fermement opposés à l’arrêt des soins de leur proche.
« Les médecins continuent de rechercher un consensus qui n’arrivera jamais.
C’est la preuve de rapports de forces à l’intérieur de la médecine.
Il faut juste laisser partir Vincent », a réagi auprès de l’AFP François Lambert, neveu du patient, favorable à l’arrêt des traitements comme une autre partie de la famille, dont Rachel Lambert, son épouse et tutrice légale.
Au terme d’une nouvelle procédure collégiale - la quatrième en cinq ans - le Dr Sanchez du CHU de Reims avait décidé le 9 avril de l’arrêt des soins.
Dans leur courrier, les experts listent des « personnalités » aux compétences « irréprochables » qui pourraient être sollicitées et suggèrent que l’expertise soit réalisée dans un établissement spécialisé : un transfert systématiquement refusé par la justice depuis les débuts de la bataille judiciaire, mais demandé par les parents.
A une conférence récente de bioéthique, le docteur Xavier Mirabel, qui a suivi de près cette affaire, a rencontré la mère de Vincent Lambert et (le ou) certains des médecins qui l'ont opéré, nous a livré sa conviction profonde.
Voici ce que j'ai pris en notes (un court extrait) :
"pour Vincent, sa gastrostomie est en place depuis longtemps. Ses parents voudraient s'occuper de lui. Il pourrait vivre longtemps…
Dites-moi, un bébé qui prend la tétine, est-ce naturel ou pas naturel ? Jusqu'où mettra t-on la limite ?
Pourquoi on arrêterait sa gastrostomie ? Parce qu'il la supporte mal ? ce n'est pas du tout le cas, non !
On arrête parce qu'il va vivre longtemps et que la situation est douloureuse.
L'intention clairement est qu'il ne vive plus.
Est-il déjà mort ? Est-il un légume ? Ni l'un ni l'autre...
Pour les parents, les soignants, cette situation est extrêmement choquante.
Situation apocalyptique, il n'y a pas de mots pour consoler la famille...
Sa chambre est gardée en permanence par un vigile ; recours en justice sur recours en justice...
Ma conviction : l'intention est de provoquer la mort. Il s'agit bien d'une euthanasie."
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Marie du 65 a écrit:Triste réalité, pauvres parents, comment accepter cela...
Malheureusement il y en aura d'autres...
Adolescente en état végétatif
Débranchée malgré l'opposition de ses parents, Inès, 14 ans, est décédéeARRET DES SOINS
Dans le coma depuis un an, Inès, une adolescente de 14 ans, est décédée ce jeudi au lendemain de l'arrêt des soins après l'épuisement de tous les recours par ses parents à Nancy...Jusqu’au bout, ses parents ont été présents et opposés.
Mais, comme le rapporte L'Est Républicain ce jeudi matin, Inès, leur fille de 14 ans dans le coma depuis un an, a vu son assistance respiratoire débranchée à l’hôpital de Nancy mercredi après-midi. Dans un contexte tendu car la police a même été appelée pour rétablir le calme.
Atteinte d’une maladie neuromusculaire (la myasthénie auto-immune) et victime d’une crise cardiaque en juin 2017, l’adolescente habitant le Pays Haut (Meurthe-et-Moselle) a été considérée en état végétatif « persistant » par des spécialistes. Les médecins avaient alors préconisé un arrêt des soins dont ses parents n’ont jamais voulu entendre parler.
Trois juridictions sollicitées, tous les recours épuisés
Mais, au cours des derniers mois, les trois juridictions sollicitées par ces derniers ont conforté les médecins nancéens dans leur volonté d’arrêter les soins. Après le tribunal administratif puis le Conseil d’État, la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a, à son tour, jugé conforme cette décision en début d’année.
Cette semaine encore, un autre avocat a été sollicité par les parents, mais il n’a fait que repousser l’échéance d’une journée. Moins de 24 heures plus tard, l’arrêt du respirateur a finalement entraîné le décès de la jeune fille en état végétatif ce jeudi aux alentours de midi, comme le rapporte de nouveau L'Est Républicain mais aussi l'AFP.
"Le CHRU de Nancy est allé jusqu’à exiger la présence « des forces de l'ordre pour assurer le calme et pallier toute situation » pendant le débranchement des machines et les heures qui ont suivi. Débranchée mercredi, Inès, 14 ans, est décédée jeudi."
http://www.genethique.org/fr/une-procedure-violente-mise-en-oeuvre-par-le-chru-de-nancy-pour-mettre-fin-la-vie-dines-69952.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Merci Isabelle-Marie pour ce complément d'infos!
C'est abominable, que Dieu entende nos Prières pour toutes ces victimes!!
Tant qu'il y a de la vie il y a de l'Espoir....La Preuve.....
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Un jeune garçon cliniquement mort se réveille juste avant qu'il ne soit débranché
MIRACLE Les parents du jeune miraculé avaient déjà signé des documents pour faire don de ses organes à cinq enfants malades...
MIRACLE Les parents du jeune miraculé avaient déjà signé des documents pour faire don de ses organes à cinq enfants malades...
Trenton Mckinley, un jeune américain de l’Etat d’Alabama, a défié la science en se réveillant miraculeusement alors que sa mort cérébrale avait été déclarée, rapporte la chaîne Fox 10.
Le jeune garçon de 13 ans a été victime d’un grave accident il y a deux mois alors qu’il jouait chez un ami.
La remorque tirée par un buggy dans laquelle il était installé s’était renversée après un coup de frein brutal.
« J’ai heurté le béton et la remorque a atterri sur ma tête, a raconté Trenton McKinley à Fox 10. Après ça, je ne me souviens plus de rien ».
Don d’organes planifié
Lorsqu’il s’est réveillé à l’hôpital de la ville de Mobile, ses parents avaient déjà signé des documents pour faire don de ses organes à cinq enfants malades en attente de donneurs.
« [Les médecins] ont dit que la prochaine fois que son cœur s’arrêterait, ils devraient le laisser mourir…
C’était un [samedi]… et que je pourrais signer un papier pour faire don de ses organes pour sauver cinq autres enfants », a écrit Jennifer Reindl, la mère du garçon sur une page Facebook mise en place pour aider à récolter des fonds pour le rétablissement de son fils.
Les médecins ont indiqué qu’ils continueraient à injecter de l’adrénaline au patient jusqu’à lundi. « Ses yeux étaient noirs et secs et je savais qu’il n’hésiterait pas à sauver 5 vies », a déclaré la mère.
Le sentiment d’être au paradis
Mais contre toutes attentes, Trenton s’est réveillé avant qu’il ne soit débranché. L’une de ses mains a bougé suivie de ses pieds.
Ses iris ont repris leur couleur verte « avec de petites taches blanches comme des paillettes », a décrit sa mère. Trenton McKinley a souffert de multiples fractures crâniennes ainsi que d’une insuffisance rénale « en raison du manque d’oxygène après son arrêt cardiaque », explique sa mère sur Facebook.
La chaîne américaine a rapporté que le jeune garçon continue de souffrir de douleurs nerveuses et a des crises tous les jours, mais qu’il garde une attitude positive et se rétablit à la maison.
Le jeune garçon de 13 ans a été victime d’un grave accident il y a deux mois alors qu’il jouait chez un ami.
La remorque tirée par un buggy dans laquelle il était installé s’était renversée après un coup de frein brutal.
« J’ai heurté le béton et la remorque a atterri sur ma tête, a raconté Trenton McKinley à Fox 10. Après ça, je ne me souviens plus de rien ».
Don d’organes planifié
Lorsqu’il s’est réveillé à l’hôpital de la ville de Mobile, ses parents avaient déjà signé des documents pour faire don de ses organes à cinq enfants malades en attente de donneurs.
« [Les médecins] ont dit que la prochaine fois que son cœur s’arrêterait, ils devraient le laisser mourir…
C’était un [samedi]… et que je pourrais signer un papier pour faire don de ses organes pour sauver cinq autres enfants », a écrit Jennifer Reindl, la mère du garçon sur une page Facebook mise en place pour aider à récolter des fonds pour le rétablissement de son fils.
Les médecins ont indiqué qu’ils continueraient à injecter de l’adrénaline au patient jusqu’à lundi. « Ses yeux étaient noirs et secs et je savais qu’il n’hésiterait pas à sauver 5 vies », a déclaré la mère.
Le sentiment d’être au paradis
Mais contre toutes attentes, Trenton s’est réveillé avant qu’il ne soit débranché. L’une de ses mains a bougé suivie de ses pieds.
Ses iris ont repris leur couleur verte « avec de petites taches blanches comme des paillettes », a décrit sa mère. Trenton McKinley a souffert de multiples fractures crâniennes ainsi que d’une insuffisance rénale « en raison du manque d’oxygène après son arrêt cardiaque », explique sa mère sur Facebook.
La chaîne américaine a rapporté que le jeune garçon continue de souffrir de douleurs nerveuses et a des crises tous les jours, mais qu’il garde une attitude positive et se rétablit à la maison.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Décision d'euthanasie pour Vincent Lambert
Affaire Vincent Lambert
Le tribunal administratif ordonne une nouvelle expertise médicale
Le tribunal administratif ordonne une nouvelle expertise médicale
Après plusieurs recours et une expertise suspendue, le collège de médecins nommés par le tribunal pour établir « le tableau clinique » du patient s’était désisté le 14 juin…
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a ordonné ce lundi une nouvelle expertise médicale de l’état de santé de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis 2008, après le désistement récent de trois experts qu’il avait lui-même nommés.
Depuis cinq ans, les parents, une sœur et un frère de Vincent Lambert contestent en justice l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles de leur proche qu’ils considèrent comme « handicapé ».
Le 9 avril, une quatrième procédure d’arrêt des soins a été décidée de façon collégiale par le CHU de Reims.
Mais après plusieurs recours et une expertise suspendue fin mai, le collège de trois médecins nommés par le tribunal administratif pour établir « le tableau clinique » du patient s’est désisté le 14 juin, invoquant des « tentatives de manipulation » et « les critiques diverses » dont ils étaient l’objet.
Une « bonne décision », pour les parents
Il sera procédé à une nouvelle « expertise confiée à un collège de médecins désignés par le président du tribunal », et « l’examen du patient s’effectuera hors de la présence des parties », a indiqué ce lundi le tribunal dans l’ordonnance dont l’AFP a obtenu copie.
« Celles-ci pourront être représentées par des médecins qui seront limités à un praticien pour l’ensemble des requérants et un praticien pour chacun des défendeurs, soit un total maximum de quatre médecins », a ajouté le tribunal.
Les délais pour la nomination des experts et le rendu de leur rapport n’ont pas été précisés.
« C’est une bonne décision, le tribunal confirme que cette mesure d’expertise est nécessaire pour prendre une décision à terme », s’est réjoui Me Jean Paillot, avocat des parents de Vincent Lambert, auprès de l’AFP. «
Mais il faut des experts ayant la compétence suffisante » et que « Vincent soit placé provisoirement dans un établissement adapté pour que l’expertise puisse avoir lieu dans les meilleures conditions », a-t-il dit.
Depuis cinq ans, les parents, une sœur et un frère de Vincent Lambert contestent en justice l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles de leur proche qu’ils considèrent comme « handicapé ».
Le 9 avril, une quatrième procédure d’arrêt des soins a été décidée de façon collégiale par le CHU de Reims.
Mais après plusieurs recours et une expertise suspendue fin mai, le collège de trois médecins nommés par le tribunal administratif pour établir « le tableau clinique » du patient s’est désisté le 14 juin, invoquant des « tentatives de manipulation » et « les critiques diverses » dont ils étaient l’objet.
Une « bonne décision », pour les parents
Il sera procédé à une nouvelle « expertise confiée à un collège de médecins désignés par le président du tribunal », et « l’examen du patient s’effectuera hors de la présence des parties », a indiqué ce lundi le tribunal dans l’ordonnance dont l’AFP a obtenu copie.
« Celles-ci pourront être représentées par des médecins qui seront limités à un praticien pour l’ensemble des requérants et un praticien pour chacun des défendeurs, soit un total maximum de quatre médecins », a ajouté le tribunal.
Les délais pour la nomination des experts et le rendu de leur rapport n’ont pas été précisés.
« C’est une bonne décision, le tribunal confirme que cette mesure d’expertise est nécessaire pour prendre une décision à terme », s’est réjoui Me Jean Paillot, avocat des parents de Vincent Lambert, auprès de l’AFP. «
Mais il faut des experts ayant la compétence suffisante » et que « Vincent soit placé provisoirement dans un établissement adapté pour que l’expertise puisse avoir lieu dans les meilleures conditions », a-t-il dit.
Vincent a besoin de nos Prières
Mon Dieu prends pitié!
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