Que feriez-vous si vous saviez que ce jour est votre dernier jour sur cette terre ?

je vais évangéliser pour le temps qu il me reste pour accomplir ce qu il me reste du temps sur la terre

je pense qu'au dernier moment, avant de partir,  on  comprend le temps que l'on a perdu à ne pas aimer suffisamment  les autres.

j'ai eu l'occasion d'être en présence de personnes en fin de vie. Le seul regret à été le temps perdu à ne pas avoir aimé assez.

Je pense, que juste avant de mourir, plus de fierté, d'orgueil mal placé, d’arrogance   !

"paradoxe"

malheureusement on se réveille. "On comprend enfin la vie".

aussi il m'est difficile de dire ce que je ferai !

pax et bonum a écrit:Surtout mettre de l'ordre dans mes affaires et brûler pas mal de papiers!

...j'imagine que ce doit être un peu le "bordel" chez vous. Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul!

Sacré Pax...toujours le mot pour rire!

la paperasse, de nos jours on est envahis. On est plus à l'époque du parchemin et de la gravure sur bois.

Philippe-Antoine a écrit:

pax et bonum a écrit:Surtout mettre de l'ordre dans mes affaires et brûler pas mal de papiers!

...j'imagine que ce doit être un peu le "bordel" chez vous. Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul!

Sacré Pax...toujours le mot pour rire!

Voici ce que je ferai


J'irai ranger le bazar de Pax et Philippe!!

En urgence j'avais été hospitalisée. puis intervention rapide !! J'avais conservé tous les vêtements de mon fils. J'avais du mal à m'en défaire. Nostalgie quand tu nous tiens.

Dès que j'ai été bien. J'ai pris tous les vêtements via les emmaüs. Je me suis dit, finalement j'aurais très pu ne plus en profiter.

j'ai aussi maintenant cette tendance à ne plus avoir envie de me laisser envahir. Je sais davantage me défaire des choses.

Si c'était mon dernier jour...



Je pense que j'aurais auparavant, la veille ou les jours avant, déjà exprimé mon amour pour les miens... Je leur aurait parlé de l'Amour qu'a Dieu pour eux...


J'aurais offert les miens à Dieu dans la prière bien des jours avant, afin qu'ils puissent vivre dans la paix et la joie mon départ vers le Père. (Parce que c'est sûrement plus difficile pour ceux qui restent...) 

J'aurais essayé de leur faire saisir, comprendre et accepter que cette fin sur la terre peut être vécue comme une occasion extraordinaire de don de soi à Dieu, que c'est un passage vers l’Éternité de Dieu, et que être vraiment prêt à retourner vers le Père, peut être au final un cadeau d'amour pour Dieu, pour les autres et pour soi-même...


Bien entendu, j'aurais fait la veille une réconciliation ultime... 
...qui aura été précédée de plusieurs réconciliations sur les semaines et les jours précédents... 
(parce que bien entendu, pour que l'offrande soit la plus belle possible, il faut se libérer de ses fautes (le mal fait et le bien qui a été omis de faire) par le Pardon que Dieu nous donne à travers ses prêtres,... et il faut y revenir régulièrement... et vraiment abandonner, dans un dépouillement le plus total toutes nos pensées, paroles et actes qui nous éloignent de Dieu)


...et le dernier jour, serait alors un jour de louange à Dieu sans fin, un jour de joie où je crois que je n'aurais de cesse de rendre grâce à Dieu pour le bien que j'aurais pu faire, pour les grâces que j'aurais reçues, pour l'Amour, la Miséricorde, la Paix et la Joie reçus de Dieu et de mes frères...
Oui ce dernier jour serait vraiment un jour de louange sans fin à Dieu dans l'attente imminente de sa rencontre ...


Je louerais Dieu pour la beauté de sa création, pour la famille qu'il m'a donné, mes parents, ma femme et mes enfants et pour tous les frères et sœurs en Christ qu'il m'a donné, qui m'ont précédés et qui me succéderont...

Je louerais Dieu infiniment pour son Fils Jésus qu'il nous a envoyé, pour sa Vie, sa Mort et sa Résurrection pour nous sauver... 

Je louerais Dieu infiniment pour Marie Sa Mère et notre Mère qui n'a de cesse d'être dans l'humilité de la grâce de Dieu et dans une présence d'amour bienveillante,

Je louerais Dieu infiniment pour l'Esprit Saint qu'il nous a envoyé afin que son esprit règne dans nos vie à travers nos gestes, nos paroles et nos pensées...



Oui, si c'était mon dernier jour, j'espère que j'aurais pu m'y préparer avant... 
(mais pourquoi pas s'y préparer chaque jour dès à présent ?...)

Ce serait alors un jour de louange sans fin dans l'attente ultime de la rencontre avec le père... 
(mais pourquoi pas déjà vivre des rencontres avec le Père chaque jour dans la prière ?...)

Ce serait un jour de joie et d'amour dans un abandon total entre ses mains... 
(mais pourquoi ne pas s'abandonner déjà chaque jour entre ses mains ?...)



Oui ce serait vraiment un jour de louange et de joie,
...dans l'attente ultime de la rencontre d'Amour du Père



 Oui, qu'aujourd'hui soit jour de louange et de joie dans l'attente de la rencontre avec le Père...  

@ Gilles

Merci pour votre remarque... en tout cas j'espère pouvoir le vivre ainsi (de façon idéale)

Peut-être j'idéalise un peu trop la question... parce que de toutes façons, on ne connaît pas (fort heureusement) à l'avance le contexte de notre mort, et de plus, nul ne connaît ni l'heure ni le jour... (si ce n'est le Père) 

Toutefois, il y a la certitude que pour chacun il y a une heure et un jour, d'où le besoin de s'y préparer un tant soit peu...


Il y aurait une autre question un peu connexe à celle que vous posez qui pourrait être :

"Es-tu prêt à mourir maintenant ?"

Cette question "Que feriez vous si vous saviez que ce jour est votre dernier jour sur terre? risque de se poser peut-être bientôt pour moi ou peut être pas, Dieu seul le sait, et moi je sais ce que j'aurais envie de faire, lui faire confiance totalement pour moi et pour les miens et le commencer concrètement avec l'ombre qui s'est précisée sur ma vie.

Vous le savez peut-être car j'en ai déjà parlé, j'ai été opéré le 10 aout d'un cancer de l'uretère, le chirurgien s'attendait à un carcinome une fois qu'il a eu la certitude que c'était cancéreux, et le carcinome de cette zone passe pour invasif

en fait il m'a communiqué les résultats dans une consultation hier, c'était en fait un carcinome sarcomatoïde, un truc encore plus agressif que le carcinome

malgré sa flambée en moins d'un mois juste avant l'opération il n'a pas touché de ganglions, ni généré de métastases, il s'est contenté de mener la tumeur de l'uretère à 5cm et d'en mener trois dans le rein entre 2 et 3 cm.

sa prochaine attaque, s'il en est capable devrait concerner la vessie qui vit une cystite non bactérienne depuis quelques jours, ce n'est pas forcément une métastase précoce, il existe des atteintes de ce genre après des interventions ou selon certains aliments (piments, alcool par exemple) des cystites dites intersticielles qui durent quelques heures ou quelques jours, se calment et reviennent plus tard.La métastase de vessie donne un peu les mêmes signes.

Il se trouve que j'ai eu de la famille réunionnaise de ma femme quelques jours et on a naturellement mangé un peu pimenté, je l'ai dit au chirurgien, il ne croit pas à cette possibilité

il a programmé un scanner d'extension pour le 27 septembre et une cystoscopie de vessie le 10 octobre, on verra bien, mais quoi qu'il arrive j'accepte tout, cependant n'étant pas masochiste plutôt qu'attendre à souffrir pour voir si c'est la cystite passagère j'ai fini par prendre des antalgiques, ont-ils marché, ou la crise diminue t-elle ou les deux ? Je l'ignore mais je souffre nettement moins.

Mon seul souci n'est pas la possibilité d'une mort prochaine possible ou pas mais le souci de ma femme qui serait malheureuse, seule possibilité, l'aider à une échéance éventuelle dure pour elle et à s'autonomiser de plus en plus, je crois (sans certitude) mais je veux le croire de toutes mes forces que Dieu l'aiderait.

tout ça pour dire que, c'est car Garabandal a soulevé la question, que pendant des années j'ai prié de toutes mes forces pour des êtres que je connaissais dont un beau frère, des êtres très malades et souffrants, pour qu'ils puissent être menés au grand miracle et ils sont morts

et si c'était moi, aimant la Sainte vierge malgré mes péchés, qui était un de ceux qui seront guéris au grand miracle, je ne le demande pas, mais si c'est possible je me laisserai faire, moi qui pensait aller parmi les gens en bonne santé quand il viendra

j'ai dit à ma femme qui ne conduisait quasiment pas et qui s'y est bien mis depuis ce qui m'est arrivé "un jour il faudra peut être que ce soit toi qui m'emmène au grand miracle" depuis je ne lui en parle plus pour ne pas aggraver son chagrin car elle ne croit pas qu'il y aura un grand miracle, mais le repère est posé et c'est suffisant, si Dieu veut me prendre avant ou m'y guérir, que sa volonté soit faite

anecdote curieuse:
c'est le jour de l'ascension que des coliques néphrétiques commençaient qui ont permis de découvrir le cancer encore local
et c'est la fête du Saint Nom de Marie que j'ai appris la nature très agressive de ce cancer.

je ne me plains pas, d'autres ont des choses similaires ou pires, je rayonne simplement de confiance au Seigneur.

Je n'en suis pas encore revenu, la catéchèse du pape François, merci à Isabelle Marie de nous l'avoir partagée, traduit bien mieux que je n'aurais pu faire mon vécu de la question "que feriez vous si vous saviez que ce jour était votre dernier jour sur terre?"
 nous sentir aimés.. Quand l’homme se sent vraiment aimé, il se sent porté aussi à aimer...  Et nous nous sentons appelés à déverser dans le monde l’amour reçu du Seigneur...  non pas par devoir, mais par amour, par amour pour celui par lequel nous sommes tendrement aimés.
Pouvoir intégrer la notion de son dernier jour sur terre est un cadeau monumental de la tendresse du Père, oh pas forcément de ces 24 heures vécues en écrivant, comme Saint Pierre, le chrétien admet bien qu'un jour pour le Seigneur est comme 1000 ans et 1000 ans comme un jour (ou quelques semaines, mois, années) 

c'est le cas pour chacun(e) de nous dès lors de notre naissance (ou de notre conception) quand je lis sur un paquet de cigarettes "fumer tue" j'ai envie de dire avec humour "naître tue"
"prenez garde, vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, soyez prêt vous ne savez ni le jour ni l'heure" rien de tel qu'une maladie grave décelée même avant qu'elle soit un drame, ce qu'elle ne deviendra pas forcément pour que cette notion de dernier jour passe de l'idée au sens directement patique
d'ailleurs c'est comme la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, tout dépend comme on la considère
santé déstabilisée on peut parler d'ombre de la mort sur sa vie, mais tout autant d'arrivée de lumière sur sa vie
il vous reste du temps indéterminé mais c'est comme celui qui tombe du vingtième étage et les locataires à chaque étage l'entendent commenter "jusque là ça va"
et ce temps où ça va encore si on l'utilisait (avec sa grâce) pour aimer un peu plus Dieu (et nos frères) et s'en laisser un peu plus aimer.