Culture!!
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Re: Culture!!
Les cloches peuvent-elles sonner pendant la Semaine sainte ?
Les cloches des églises se taisent du Jeudi saint au jour de Pâques où elles se remettent à carillonner à toute volée pour célébrer la joie de la Résurrection du Christ.
Une légende fait la joie des petits et des grands.
Elle raconte que durant ces jours de silence, les cloches partent à Rome pour être bénies et reviennent chargées d’œufs en chocolat pour les enfants sages, qu’elles déversent dans les jardins et les prés.
Le lendemain, jour de Pâques, une chasse au trésors est alors lancée pour les trouver, tandis que les cloches ont regagné leurs clochers.
La tradition des cloches de Pâques remonte au VIIe-VIIIe siècle en Europe.
Toutes les cloches, sur ordre de l’Église, arrêtent de sonner, y compris les clochettes d’autels, en signe de deuil entre le Jeudi saint et le dimanche de Pâques, pour commémorer, dans le recueillement, la mort de Jésus-Christ.
Les cloches sont condamnées au silence au terme de la liturgie eucharistique du Jeudi saint, en même temps que les pains consacrés sont portés au « reposoir » – table ou autel destinés à recevoir les hosties qui seront consommées lors de la célébration du Vendredi saint — et que le maître-autel est totalement dépouillé
Autrefois, jusqu’à la Résurrection, leur bruit était remplacé par une crécelle, ou claquoir, pour signaler les offices religieux dans les paroisses et les monastères.
Usage généralement réservé aux enfants de chœur qui les faisaient sonner dans les rues plusieurs fois par jour
. Une première fois pour crier :
« Réveillez-vous » ; la deuxième fois : « Préparez-vous » ; la troisième fois : « Dépêchez-vous ».
Cette tradition perdure encore dans de nombreux villages lorrains.
Les crécelles, classées dans les instruments de « para-musique », étaient jadis fabriquées par les parents ou par un artisan du bois.
Annoncer la Résurrection du Christ
Les cloches des églises se taisent du Jeudi saint au jour de Pâques où elles se remettent à carillonner à toute volée pour célébrer la joie de la Résurrection du Christ.
Une légende fait la joie des petits et des grands.
Elle raconte que durant ces jours de silence, les cloches partent à Rome pour être bénies et reviennent chargées d’œufs en chocolat pour les enfants sages, qu’elles déversent dans les jardins et les prés.
Le lendemain, jour de Pâques, une chasse au trésors est alors lancée pour les trouver, tandis que les cloches ont regagné leurs clochers.
La tradition des cloches de Pâques remonte au VIIe-VIIIe siècle en Europe.
Toutes les cloches, sur ordre de l’Église, arrêtent de sonner, y compris les clochettes d’autels, en signe de deuil entre le Jeudi saint et le dimanche de Pâques, pour commémorer, dans le recueillement, la mort de Jésus-Christ.
Les cloches sont condamnées au silence au terme de la liturgie eucharistique du Jeudi saint, en même temps que les pains consacrés sont portés au « reposoir » – table ou autel destinés à recevoir les hosties qui seront consommées lors de la célébration du Vendredi saint — et que le maître-autel est totalement dépouillé
Autrefois, jusqu’à la Résurrection, leur bruit était remplacé par une crécelle, ou claquoir, pour signaler les offices religieux dans les paroisses et les monastères.
Usage généralement réservé aux enfants de chœur qui les faisaient sonner dans les rues plusieurs fois par jour
. Une première fois pour crier :
« Réveillez-vous » ; la deuxième fois : « Préparez-vous » ; la troisième fois : « Dépêchez-vous ».
Cette tradition perdure encore dans de nombreux villages lorrains.
Les crécelles, classées dans les instruments de « para-musique », étaient jadis fabriquées par les parents ou par un artisan du bois.
Annoncer la Résurrection du Christ
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Culture!!
Un corps en 3D réalisé à partir du Saint Suaire
Un modèle en trois dimensions de l'homme des douleurs, réalisé à partir du Saint-Suaire, est actuellement présenté à Padoue.
Le résultat de deux années de travail.
Le Saint Suaire de Turin n’en finit pas de passionner les historiens et les scientifiques.
Ce drap en lin, conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, a servi à envelopper le corps d’un crucifié, considéré depuis des siècles comme celui du Christ.
Sa particularité ?
L’image de l’homme et ses blessures ont été « imprimées » sur le linge et les tâches ne sont pas sans rappeler les souffrances du Christ : couronne d’épines, flagellation, blessure de lance dans la poitrine, clous dans les mains. Quasiment invisible à l’oeil nu, l’image apparaît avec précision en négatif.
« Le Suaire reste un défi pour la science », a confié Paolo Di Lazaro, à Vaticannews, directeur adjoint du Centre international de sindonologie, institution spécialisée dans les recherches relatives au Saint-Suaire.
Après deux ans de travail entre l’Université et l’hôpital de Padoue, supervisé par le professeur Giulio Fanti, les chercheurs ont pu élaborer un corps en trois dimensions.
Un phénomène encore inexpliqué
Si les informations laissées par le Saint-Suaire ont permis de proposer un « portrait » entier de l’homme des douleurs, les études n’ont pas encore expliqué comment ce corps, si tourmenté, avait pu sortir de son linge sans laisser de traces de sang.
Pourquoi les marques et les blessures engendrées par la crucifixion ont pu s’imprimer mais les traces, attendues par la médecine quelques heures après la mort, ne sont pas présentes ?
Cette mystérieuse « impression » reste de nos jours irrésolue et les scientifiques ne sont toujours pas capables, avec les technologies actuelles, de réaliser le même résultat.
Un modèle en trois dimensions de l'homme des douleurs, réalisé à partir du Saint-Suaire, est actuellement présenté à Padoue.
Le résultat de deux années de travail.
Le Saint Suaire de Turin n’en finit pas de passionner les historiens et les scientifiques.
Ce drap en lin, conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, a servi à envelopper le corps d’un crucifié, considéré depuis des siècles comme celui du Christ.
Sa particularité ?
L’image de l’homme et ses blessures ont été « imprimées » sur le linge et les tâches ne sont pas sans rappeler les souffrances du Christ : couronne d’épines, flagellation, blessure de lance dans la poitrine, clous dans les mains. Quasiment invisible à l’oeil nu, l’image apparaît avec précision en négatif.
« Le Suaire reste un défi pour la science », a confié Paolo Di Lazaro, à Vaticannews, directeur adjoint du Centre international de sindonologie, institution spécialisée dans les recherches relatives au Saint-Suaire.
Après deux ans de travail entre l’Université et l’hôpital de Padoue, supervisé par le professeur Giulio Fanti, les chercheurs ont pu élaborer un corps en trois dimensions.
Un phénomène encore inexpliqué
Si les informations laissées par le Saint-Suaire ont permis de proposer un « portrait » entier de l’homme des douleurs, les études n’ont pas encore expliqué comment ce corps, si tourmenté, avait pu sortir de son linge sans laisser de traces de sang.
Pourquoi les marques et les blessures engendrées par la crucifixion ont pu s’imprimer mais les traces, attendues par la médecine quelques heures après la mort, ne sont pas présentes ?
Cette mystérieuse « impression » reste de nos jours irrésolue et les scientifiques ne sont toujours pas capables, avec les technologies actuelles, de réaliser le même résultat.
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Re: Culture!!
Le diocèse de Lille fait son cinéma
Le diocèse de Lille organise jusqu'au 19 avril 2018 un festival du film diocésain autour du thème de la paix.
En cette année où l’on commémore la fin de la Grande guerre, la neuvième édition du festival diocésain de Lille, intitulée « Fenêtre(s) sur Paix », propose de découvrir une sélection d’œuvres cinématographiques autour du thème de la paix.
Jusqu’au 19 avril 2018, des films aussi variés que Ce qui nous lie de Cédric Klapisch, ou Joyeux Noël, de Christian Carion sont diffusés dans différents cinémas de la région.
Ils doivent permettre aux spectateurs de réfléchir à la notion de paix aux travers de différents prismes.
Le diocèse de Lille organise jusqu'au 19 avril 2018 un festival du film diocésain autour du thème de la paix.
En cette année où l’on commémore la fin de la Grande guerre, la neuvième édition du festival diocésain de Lille, intitulée « Fenêtre(s) sur Paix », propose de découvrir une sélection d’œuvres cinématographiques autour du thème de la paix.
Jusqu’au 19 avril 2018, des films aussi variés que Ce qui nous lie de Cédric Klapisch, ou Joyeux Noël, de Christian Carion sont diffusés dans différents cinémas de la région.
Ils doivent permettre aux spectateurs de réfléchir à la notion de paix aux travers de différents prismes.
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Re: Culture!!
Collioure
Un phare abandonné se transforme en église
Église de Collioure.
Le monument le plus emblématique de la Côte Vermeille (Pyrénées-Orientales) possède un clocher étonnant.
Retour sur l'histoire de Notre-Dame des Anges.
Les pieds dans l’eau, l’église Notre-Dame des Anges a connu une riche histoire.
Construite à partir de 1684, elle est entourée par la mer sur deux côtés.
Mais pourquoi l’avoir construite si près de l’eau ?
En réalité, son clocher est un ancien phare médiéval construit, à l’origine, pour annoncer la position du port de Collioure.
Entre le XVe et le XVIIe siècles, la ville tombe successivement sous l’emprise des Français et des Espagnols.
En 1642, Collioure est à nouveau sous occupation française. Vauban ordonne donc de modifier les fortifications de la ville, donnant à Collioure sa physionomie actuelle.
Un phare abandonné se transforme en église
Église de Collioure.
Le monument le plus emblématique de la Côte Vermeille (Pyrénées-Orientales) possède un clocher étonnant.
Retour sur l'histoire de Notre-Dame des Anges.
Les pieds dans l’eau, l’église Notre-Dame des Anges a connu une riche histoire.
Construite à partir de 1684, elle est entourée par la mer sur deux côtés.
Mais pourquoi l’avoir construite si près de l’eau ?
En réalité, son clocher est un ancien phare médiéval construit, à l’origine, pour annoncer la position du port de Collioure.
Entre le XVe et le XVIIe siècles, la ville tombe successivement sous l’emprise des Français et des Espagnols.
En 1642, Collioure est à nouveau sous occupation française. Vauban ordonne donc de modifier les fortifications de la ville, donnant à Collioure sa physionomie actuelle.
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Re: Culture!!
Non, il n’existe pas qu’une seule Sainte-Chapelle en France
Si tout le monde connaît la Sainte-Chapelle de Paris, beaucoup ignore l'existence de onze autre édifices qualifiés également de Sainte-Chapelle.
Mais pourquoi certaines églises obtiennent-elles le privilège d'être nommées ainsi ?
Retour sur le caractère particulier de cette dénomination.
Une Sainte-Chapelle n’est pas une chapelle ordinaire.
Plus qu’une chapelle, c’est un écrin destiné à conserver les reliques de la Passion du Christ.
La France en compte plus d’une dizaine sur son territoire.
Certaines sont encore conservées, d’autres partiellement en ruines ou détruites mais chacune répond à des critères bien précis.
Une tradition qui remonte au XIIIe siècle
Tout commence avec le roi saint Louis lorsqu’il décide, au milieu du XIIIe siècle, de construire une chapelle sur l’île de la Cité pour y accueillir les reliques du Christ — dont la célèbre couronne d’épines et la vraie croix — qu’il avait acquises à Constantinople auprès de l’empereur Baudoin II.
Joyau de l’architecture gothique rayonnant, réalisée en à peine sept ans, elle impressionne en raison des quinze immenses verrières et l’exceptionnelle rose entourant l’intégralité de l’édifice faisant d’elle une véritable « cathédrale de verre ».
Si tout le monde connaît la Sainte-Chapelle de Paris, beaucoup ignore l'existence de onze autre édifices qualifiés également de Sainte-Chapelle.
Mais pourquoi certaines églises obtiennent-elles le privilège d'être nommées ainsi ?
Retour sur le caractère particulier de cette dénomination.
Une Sainte-Chapelle n’est pas une chapelle ordinaire.
Plus qu’une chapelle, c’est un écrin destiné à conserver les reliques de la Passion du Christ.
La France en compte plus d’une dizaine sur son territoire.
Certaines sont encore conservées, d’autres partiellement en ruines ou détruites mais chacune répond à des critères bien précis.
Une tradition qui remonte au XIIIe siècle
Tout commence avec le roi saint Louis lorsqu’il décide, au milieu du XIIIe siècle, de construire une chapelle sur l’île de la Cité pour y accueillir les reliques du Christ — dont la célèbre couronne d’épines et la vraie croix — qu’il avait acquises à Constantinople auprès de l’empereur Baudoin II.
Joyau de l’architecture gothique rayonnant, réalisée en à peine sept ans, elle impressionne en raison des quinze immenses verrières et l’exceptionnelle rose entourant l’intégralité de l’édifice faisant d’elle une véritable « cathédrale de verre ».
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Re: Culture!!
Qu’est-ce qu’une danse macabre ?
Danse macabre de Clusone (Italie), Peinture de Giacomo Borlone de Buschis
Rencontrée sur les murs des églises, des cloîtres ou encore des ossuaires, la danse macabre mêle, dans une folle farandole, des morts et des vivants. Mais que signifie cette danse si morbide ?
Motif artistique très populaire au Moyen Âge, la danse macabre tire très certainement son origine de celle exécutée en 1424, au cimetière des Innocents de Paris
La toute première réalisée en France selon les historiens.
Aujourd’hui disparue, elle reste célèbre grâce aux gravures publiées.
Cette danse était peinte sur l’un des murs du cloître du cimetière, le plus important charnier de la ville à cette époque.
L’artiste demeure inconnu mais a fait preuve d’une imagination débordante.
Omniprésente, la Mort y était représentée de nombreuses fois sous des postures très différentes : nue, drapée d’un linceul, avec une faux ou bien une lance.
Dans d’autres représentations plus tardives, elle est parfois représentée avec un instrument de musique pour évoquer le côté séducteur, hypnotisant, enchanteur de la grande faucheuse.
Pourquoi cette obsession de la mort ?
Au XVe siècle, la population reste marquée par la Guerre de Cent Ans (1337-1453) et la grande peste de 1348.
La mort est partout et touche toutes les classes sociales.
Les artistes, peintres, sculpteurs, écrivains… sont obsédés par l’idée de la mort et puisent abondement dans ce thème comme pour l’exorciser.
Ces danses macabres, mêlant empereur, roi, pape, prince, bourgeois, paysan, religieux à des squelettes morbides et joyeux, rappellent que la mort entraîne tout le monde avec elle.
Elle ne regarde ni le rang, ni les richesses, ni le sexe, ni l’âge de ceux qu’elle fait entrer dans sa danse.
Ces farandoles sont souvent accompagnées de quelques vers que la Mort adresse à ses victimes d’un ton menaçant et accusateur.
Le texte qui accompagnait la danse macabre de Paris, écrit par Jean Gerson, est parvenu jusqu’à nous. En voici un extrait :
L’acteur
Oh toi, créature raisonnable,
Qui désire la vie éternelle,
Tu as ici une leçon digne d’attention
Pour bien finir ta vie de mortel.
Elle s’appelle la danse macabre ;
Chacun apprend à la danser.
Elle est naturelle à l’homme comme à la femme :
La Mort n’épargne ni petit, ni grand.
En ce miroir chacun peut lire
Qu’il devra un jour danser ainsi.
Sage est celui qui s’y contemple bien !
La Mort mène les vivants ;
Tu vois les puissants partir en premier,
Car il n’est personne que la Mort ne vainque.
C’est pitié que d’y penser :
Tout est forgé d’une seule matière.
La Mort
Vous qui vivez : il est certain,
Quoique cela tarde, que vous danserez.
Mais quand, Dieu seul le sait !
Réfléchissez à ce que vous ferez alors.
Sire Pape, vous irez le premier,
En votre titre de plus digne seigneur ;
Vous serez honoré à cet égard.
Honneur est dû aux grands souverains.
Le Pape
Hélas ! Faut-il que je mène la danse,
Que j’aille le premier, moi qui suis l’incarnation même de Dieu ?
J’ai eu la plus haute dignité
En l’Église, comme saint Pierre ;
Mais la Mort vient me quérir comme tous les autres.
Je ne me soucie pas encore de mourir,
Mais la Mort fait la guerre à tous.
Il vaut peu, l’honneur qui passe si vite !
La Mort
Et vous, qui n’avez pas votre pareil au monde,
Prince et seigneur, grand empereur,
Vous devez lâcher la ronde pomme d’or ;
Armes, sceptre, couronne, bannière,
Je ne vous les laisserai pas ;
Vous ne pouvez plus régner.
J’ai comme coutume de tout emporter.
Les fils d’Adam doivent tous mourir.
L’empereur
Je ne sais pas qui je dois appeler à mon secours
Contre la Mort, qui m’a en son pouvoir.
Il me faudrait une arme pour combattre le pic, la pelle
Et le linceul ; j’en ai grand besoin.
J’ai été le plus grand seigneur au monde,
Et il me faut mourir pour toute récompense !
Qu’est-ce que le pouvoir des mortels ?
Même les plus grands n’en ont pas.
La France conserve une dizaine de danses macabres, le plus souvent peintes mais parfois sculptées.
Certaines ont été sauvegardées grâce au badigeon avec lequel on les avait recouvertes, à l’époque où ces images n’étaient plus à la mode.
Pour découvrir une sélection des plus belles danses macabres conservées en France, cliquez sur le diaporama :
Danse macabre de Clusone (Italie), Peinture de Giacomo Borlone de Buschis
Rencontrée sur les murs des églises, des cloîtres ou encore des ossuaires, la danse macabre mêle, dans une folle farandole, des morts et des vivants. Mais que signifie cette danse si morbide ?
Motif artistique très populaire au Moyen Âge, la danse macabre tire très certainement son origine de celle exécutée en 1424, au cimetière des Innocents de Paris
La toute première réalisée en France selon les historiens.
Aujourd’hui disparue, elle reste célèbre grâce aux gravures publiées.
Cette danse était peinte sur l’un des murs du cloître du cimetière, le plus important charnier de la ville à cette époque.
L’artiste demeure inconnu mais a fait preuve d’une imagination débordante.
Omniprésente, la Mort y était représentée de nombreuses fois sous des postures très différentes : nue, drapée d’un linceul, avec une faux ou bien une lance.
Dans d’autres représentations plus tardives, elle est parfois représentée avec un instrument de musique pour évoquer le côté séducteur, hypnotisant, enchanteur de la grande faucheuse.
Pourquoi cette obsession de la mort ?
Au XVe siècle, la population reste marquée par la Guerre de Cent Ans (1337-1453) et la grande peste de 1348.
La mort est partout et touche toutes les classes sociales.
Les artistes, peintres, sculpteurs, écrivains… sont obsédés par l’idée de la mort et puisent abondement dans ce thème comme pour l’exorciser.
Ces danses macabres, mêlant empereur, roi, pape, prince, bourgeois, paysan, religieux à des squelettes morbides et joyeux, rappellent que la mort entraîne tout le monde avec elle.
Elle ne regarde ni le rang, ni les richesses, ni le sexe, ni l’âge de ceux qu’elle fait entrer dans sa danse.
Ces farandoles sont souvent accompagnées de quelques vers que la Mort adresse à ses victimes d’un ton menaçant et accusateur.
Le texte qui accompagnait la danse macabre de Paris, écrit par Jean Gerson, est parvenu jusqu’à nous. En voici un extrait :
L’acteur
Oh toi, créature raisonnable,
Qui désire la vie éternelle,
Tu as ici une leçon digne d’attention
Pour bien finir ta vie de mortel.
Elle s’appelle la danse macabre ;
Chacun apprend à la danser.
Elle est naturelle à l’homme comme à la femme :
La Mort n’épargne ni petit, ni grand.
En ce miroir chacun peut lire
Qu’il devra un jour danser ainsi.
Sage est celui qui s’y contemple bien !
La Mort mène les vivants ;
Tu vois les puissants partir en premier,
Car il n’est personne que la Mort ne vainque.
C’est pitié que d’y penser :
Tout est forgé d’une seule matière.
La Mort
Vous qui vivez : il est certain,
Quoique cela tarde, que vous danserez.
Mais quand, Dieu seul le sait !
Réfléchissez à ce que vous ferez alors.
Sire Pape, vous irez le premier,
En votre titre de plus digne seigneur ;
Vous serez honoré à cet égard.
Honneur est dû aux grands souverains.
Le Pape
Hélas ! Faut-il que je mène la danse,
Que j’aille le premier, moi qui suis l’incarnation même de Dieu ?
J’ai eu la plus haute dignité
En l’Église, comme saint Pierre ;
Mais la Mort vient me quérir comme tous les autres.
Je ne me soucie pas encore de mourir,
Mais la Mort fait la guerre à tous.
Il vaut peu, l’honneur qui passe si vite !
La Mort
Et vous, qui n’avez pas votre pareil au monde,
Prince et seigneur, grand empereur,
Vous devez lâcher la ronde pomme d’or ;
Armes, sceptre, couronne, bannière,
Je ne vous les laisserai pas ;
Vous ne pouvez plus régner.
J’ai comme coutume de tout emporter.
Les fils d’Adam doivent tous mourir.
L’empereur
Je ne sais pas qui je dois appeler à mon secours
Contre la Mort, qui m’a en son pouvoir.
Il me faudrait une arme pour combattre le pic, la pelle
Et le linceul ; j’en ai grand besoin.
J’ai été le plus grand seigneur au monde,
Et il me faut mourir pour toute récompense !
Qu’est-ce que le pouvoir des mortels ?
Même les plus grands n’en ont pas.
La France conserve une dizaine de danses macabres, le plus souvent peintes mais parfois sculptées.
Certaines ont été sauvegardées grâce au badigeon avec lequel on les avait recouvertes, à l’époque où ces images n’étaient plus à la mode.
Pour découvrir une sélection des plus belles danses macabres conservées en France, cliquez sur le diaporama :
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Re: Culture!!
C’est quoi pour vous l’Apocalypse ? Vingt films en cinq jours pour en parler
Du 2 au 6 mai 2018, les Rencontres cinéma "Il est une foi" proposent une sélection de films autour du thème "Apocalypses", celles du monde et des vies de chacun, en lien avec la foi.
Le symbole d’une éclipse du soleil est-il l’élément le plus proche de ce que représente l’Apocalypse ?
L’affiche épurée de la quatrième édition d’ »Il est une foi » frappe le regard par cette image éloquente, dont tout le monde a peur et qui place le mot “Apocalypses” entre ombres et lumières.
Si l’apocalypse signifie la révélation, elle est aussi le symbole d’une crise, le jugement dernier, temps de la récolte, l’apogée du combat entre le bien et le mal, la frontière ultime entre le néant et la grâce jusqu’à la grande victoire du Seigneur Jésus-Christ.
Qu’elle soit vécue au niveau collectif ou individuel, de nombreux films, et parmi eux de grands chef-d’œuvres, ont évoqué les différents aspects de la notion d’apocalypse, d’où le thème choisi au pluriel.
Après avoir réfléchi sur le Moyen Âge, sur la question de la vocation et celle des origines, l’Église catholique romaine de Genève (ECR) réunit à nouveau des personnalités, réalisateurs, philosophes, historiens d’art, autour d’une sélection pointue d’œuvres du septième art dans les salles des Cinémas du Grütli.
Du 2 au 6 mai, ce seront vingt films, neuf débats et treize invités, pour débattre sur l’apocalypse, dont des films de Miyazaki, Tarkovski, Haneke, Kubrick ou encore Lars von Trier.
Et si la fin du monde était proche ?
Les symboles présents dans le livre de l’Apocalypse de saint Jean sont nombreux et ont nourri tout un imaginaire autour de cet événement à venir, de la Bête au cheval blanc, en passant par les cavaliers et la grande prostituée de Babylone.
Nul ne sait l’heure à laquelle est annoncée le retour du Christ, pourtant, il faut s’y préparer.
La fin du monde est-elle proche ? Comme le souligne le délégué général Geoffroy de Clavière, « ce dernier livre de la Bible est également le livre des “Révélations“, celui qui annonce un monde nouveau, lavé des péchés des hommes pour une renaissance transcendée ».
Et de s’interroger « cette prophétie de la fin des temps est-elle une simple allégorie ou la prédiction réelle d’une destruction annoncée à laquelle l’humanité ne pourra échapper ? »
Du 2 au 6 mai 2018, les Rencontres cinéma "Il est une foi" proposent une sélection de films autour du thème "Apocalypses", celles du monde et des vies de chacun, en lien avec la foi.
Le symbole d’une éclipse du soleil est-il l’élément le plus proche de ce que représente l’Apocalypse ?
L’affiche épurée de la quatrième édition d’ »Il est une foi » frappe le regard par cette image éloquente, dont tout le monde a peur et qui place le mot “Apocalypses” entre ombres et lumières.
Si l’apocalypse signifie la révélation, elle est aussi le symbole d’une crise, le jugement dernier, temps de la récolte, l’apogée du combat entre le bien et le mal, la frontière ultime entre le néant et la grâce jusqu’à la grande victoire du Seigneur Jésus-Christ.
Qu’elle soit vécue au niveau collectif ou individuel, de nombreux films, et parmi eux de grands chef-d’œuvres, ont évoqué les différents aspects de la notion d’apocalypse, d’où le thème choisi au pluriel.
Après avoir réfléchi sur le Moyen Âge, sur la question de la vocation et celle des origines, l’Église catholique romaine de Genève (ECR) réunit à nouveau des personnalités, réalisateurs, philosophes, historiens d’art, autour d’une sélection pointue d’œuvres du septième art dans les salles des Cinémas du Grütli.
Du 2 au 6 mai, ce seront vingt films, neuf débats et treize invités, pour débattre sur l’apocalypse, dont des films de Miyazaki, Tarkovski, Haneke, Kubrick ou encore Lars von Trier.
Et si la fin du monde était proche ?
Les symboles présents dans le livre de l’Apocalypse de saint Jean sont nombreux et ont nourri tout un imaginaire autour de cet événement à venir, de la Bête au cheval blanc, en passant par les cavaliers et la grande prostituée de Babylone.
Nul ne sait l’heure à laquelle est annoncée le retour du Christ, pourtant, il faut s’y préparer.
La fin du monde est-elle proche ? Comme le souligne le délégué général Geoffroy de Clavière, « ce dernier livre de la Bible est également le livre des “Révélations“, celui qui annonce un monde nouveau, lavé des péchés des hommes pour une renaissance transcendée ».
Et de s’interroger « cette prophétie de la fin des temps est-elle une simple allégorie ou la prédiction réelle d’une destruction annoncée à laquelle l’humanité ne pourra échapper ? »
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Re: Culture!!
Un « Secrets d’Histoire » consacré à Jésus
Samedi 5 mai à 20h55 sur France 2, Stéphane Bern revient avec un nouveau numéro de Secrets d'Histoire consacré à Jésus.
Il s'agit du second volet consacré au Galiléen enrichi de nouvelles découvertes archéologiques.
À l’aune des dernières découvertes archéologiques faites autour du tombeau de Jésus et de la maison de Marie et Joseph, Stéphane Bern se lance dans une seconde enquête sur Jésus et repart sur les traces de la figure fondatrice du christianisme.
Contactée par Aleteia, l’émission Secrets d’Histoire a confirmé la valeur inédite de ce nouveau numéro :
« Il s’agit de la suite de notre premier documentaire consacré à Jésus. Les récentes découvertes archéologiques nous ont donné envie d’enrichir notre première enquête ».
Il s'agit du second volet consacré au Galiléen enrichi de nouvelles découvertes archéologiques.
À l’aune des dernières découvertes archéologiques faites autour du tombeau de Jésus et de la maison de Marie et Joseph, Stéphane Bern se lance dans une seconde enquête sur Jésus et repart sur les traces de la figure fondatrice du christianisme.
Contactée par Aleteia, l’émission Secrets d’Histoire a confirmé la valeur inédite de ce nouveau numéro :
« Il s’agit de la suite de notre premier documentaire consacré à Jésus. Les récentes découvertes archéologiques nous ont donné envie d’enrichir notre première enquête ».
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Re: Culture!!
La datation au carbone 14 du Saint-Suaire critiquée par des spécialistes
Un colloque international a réuni à Chambéry le week-end dernier des spécialistes du Saint-Suaire de Turin.
Trente ans après sa datation au carbone 14, des scientifiques remettent en cause les conclusions de plusieurs laboratoires qui le font remonter au Moyen-Âge.
Le Suaire de Turin continue d’intriguer et de passionner les scientifiques du monde entier.
Pour certains, il s’agit bien du tissu dans lequel Joseph d’Arimathie a enveloppé le corps du Christ, tandis que pour d’autres, il est simplement une invention du Moyen-Âge.
En 1988, une analyse au carbone 14 menée par plusieurs équipes de scientifiques semblait régler la question.
Selon les résultats de trois laboratoires différents, le tissu daterait de la période comprise entre 1260 et 1390.
Or, selon Vatican Insider, ces datations sont aujourd’hui remises en question.
Le sujet a été à nouveau discuté par le comité scientifique du CIS (Centre international de sindonologie), une institution spécialisée dans l’étude du linceul de Turin, lors de sa réunion annuelle les 5 et 6 mai à Chambéry.
Non seulement de nouvelles investigations sur le linceul pourraient remettre en cause l’hypothèse d’un tissu inventé au Moyen-Âge, mais les conditions du test de 1988 sont aussi de plus en plus critiquées.
Paolo Di Lazzaro, directeur adjoint du CIS, explique que ce mode de calcul de datation présente pour le tissu « plus d’incertitudes que lorsqu’il s’agit échantillons solides (os, artefacts, etc.), en raison de la plus grande perméabilité de l’échantillon textile aux agents extérieurs (bactéries, moisissure, saleté) ».
Beta Analytic, l’une des sociétés les plus renommées pour la datation au carbone 14, invite d’ailleurs à la prudence.
Elle explique en effet que « les échantillons de textiles nécessitent plus de précautions que les autres matériaux ».
Jusqu’au XVe siècle le linceul de Turin a été transporté dans des conditions inconnues. Et c’est sans compter qu’il a aussi échappé à un incendie en 1532.
En images – Ces reliques attribuées à Jésus
De plus, Paolo Di Lazzaro ajoute que la fiabilité des données est elle-même mise en cause.
De fait, les trois laboratoires chargés de dater l’étoffe en 1988 (le Radiocarbon Accelerator Unit de l’Université d’Oxford, l’Université d’Arizona et l’Institut Fédéral de Technologie de Zurich) ont toujours refusé de partager leurs données, qui aurait pourtant permis à d’autres scientifiques de vérifier l’exactitude du calcul.
Enfin, des tests antérieurs ont montré que selon les échantillons prélevés, les résultats produits étaient différents, ce qui pourrait indiquer la présence d’une contamination.
Pour Paolo Di Lazzaro, tous ces faits témoignent d’un manque de transparence et d’une éthique professionnelle défaillante.
Une opinion sévère qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles études ?
Il est trop tôt pour l’affirmer.
Découvrez notre diaporama sur le corps de Jésus en 3D réalisé à partir du Saint Suaire
Trente ans après sa datation au carbone 14, des scientifiques remettent en cause les conclusions de plusieurs laboratoires qui le font remonter au Moyen-Âge.
Le Suaire de Turin continue d’intriguer et de passionner les scientifiques du monde entier.
Pour certains, il s’agit bien du tissu dans lequel Joseph d’Arimathie a enveloppé le corps du Christ, tandis que pour d’autres, il est simplement une invention du Moyen-Âge.
En 1988, une analyse au carbone 14 menée par plusieurs équipes de scientifiques semblait régler la question.
Selon les résultats de trois laboratoires différents, le tissu daterait de la période comprise entre 1260 et 1390.
Or, selon Vatican Insider, ces datations sont aujourd’hui remises en question.
Le sujet a été à nouveau discuté par le comité scientifique du CIS (Centre international de sindonologie), une institution spécialisée dans l’étude du linceul de Turin, lors de sa réunion annuelle les 5 et 6 mai à Chambéry.
Non seulement de nouvelles investigations sur le linceul pourraient remettre en cause l’hypothèse d’un tissu inventé au Moyen-Âge, mais les conditions du test de 1988 sont aussi de plus en plus critiquées.
Paolo Di Lazzaro, directeur adjoint du CIS, explique que ce mode de calcul de datation présente pour le tissu « plus d’incertitudes que lorsqu’il s’agit échantillons solides (os, artefacts, etc.), en raison de la plus grande perméabilité de l’échantillon textile aux agents extérieurs (bactéries, moisissure, saleté) ».
Beta Analytic, l’une des sociétés les plus renommées pour la datation au carbone 14, invite d’ailleurs à la prudence.
Elle explique en effet que « les échantillons de textiles nécessitent plus de précautions que les autres matériaux ».
Jusqu’au XVe siècle le linceul de Turin a été transporté dans des conditions inconnues. Et c’est sans compter qu’il a aussi échappé à un incendie en 1532.
En images – Ces reliques attribuées à Jésus
De plus, Paolo Di Lazzaro ajoute que la fiabilité des données est elle-même mise en cause.
De fait, les trois laboratoires chargés de dater l’étoffe en 1988 (le Radiocarbon Accelerator Unit de l’Université d’Oxford, l’Université d’Arizona et l’Institut Fédéral de Technologie de Zurich) ont toujours refusé de partager leurs données, qui aurait pourtant permis à d’autres scientifiques de vérifier l’exactitude du calcul.
Enfin, des tests antérieurs ont montré que selon les échantillons prélevés, les résultats produits étaient différents, ce qui pourrait indiquer la présence d’une contamination.
Pour Paolo Di Lazzaro, tous ces faits témoignent d’un manque de transparence et d’une éthique professionnelle défaillante.
Une opinion sévère qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles études ?
Il est trop tôt pour l’affirmer.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Culture!!
En images
Les plus beaux buffets d’orgue de France
Orgue de la cathédrale d'Albi.
Comptant environ 10 000 orgues sur son territoire, la France peut s'enorgueillir de posséder un florilège d'instruments parmi les plus beaux du monde. Découvrez notre sélection à l'occasion de la journée mondiale de l'orgue célébrée le 13 mai.
La France possède un patrimoine organistique conséquent recouvrant plus de cinq siècles de facture d’orgue.
Possédant chacun leurs caractériques, ces orgues sont le reflet de leur temps. Petits ou monumentaux, conservés, transformés ou même modernisés, ils ont tous été conçus dans un même but : soutenir la liturgie et élever les âmes vers Dieu et le Ciel.
Les plus beaux buffets d’orgue de France
Orgue de la cathédrale d'Albi.
Comptant environ 10 000 orgues sur son territoire, la France peut s'enorgueillir de posséder un florilège d'instruments parmi les plus beaux du monde. Découvrez notre sélection à l'occasion de la journée mondiale de l'orgue célébrée le 13 mai.
La France possède un patrimoine organistique conséquent recouvrant plus de cinq siècles de facture d’orgue.
Possédant chacun leurs caractériques, ces orgues sont le reflet de leur temps. Petits ou monumentaux, conservés, transformés ou même modernisés, ils ont tous été conçus dans un même but : soutenir la liturgie et élever les âmes vers Dieu et le Ciel.
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Re: Culture!!
Au Sénat, la chapelle cachée de la reine Marie de Médicis
Le Petit Luxembourg, résidence officielle du président du Sénat, abrite une chapelle méconnue du public ayant appartenu à la reine Marie de Médicis, épouse du roi Henri IV.
Dans l’aile droite de la résidence de Gérard Larcher, actuel président du Sénat, se cache une petite chapelle connue sous le nom de « chapelle de la reine ».
Rarement ouverte au public, elle témoigne de la longue histoire de ce bâtiment, propriété de l’État depuis le début du XIXe siècle.
Construit au XVIe siècle, le Petit Luxembourg est acquis par le duc de Piney, François de Luxembourg, en 1570. En 1612, la reine Marie de Médicis l’achète et fait édifier, juste à côté, un plus grand palais connu sous le nom du Palais du Luxembourg. Donné au cardinal de Richelieu en 1627, ce dernier l’offre à sa nièce, la duchesse d’Aiguillon, avant qu’il ne passe entre les mains de la famille de Condé.
Le bâtiment est finalement acquis par l’État en 1825 pour y loger le président de la Haute Assemblée — alors Chambre des Pairs — affectation qu’il a gardée jusqu’à nos jours.
Au temps de la reine Marie de Médicis
Alors que la reine vient d’acquérir le Petit Luxembourg, elle décide d’édifier en 1625, juste à côté, un couvent pour accueillir la congrégation des filles du Calvaire.
Elle se construit également une petite chapelle privée qui communique directement avec celle du couvent.
À la Révolution française, ce couvent est fermé et l’architecte Alphonse de Gisors décide de démolir les bâtiments en 1840.
Par chance, ce dernier conserve deux éléments : le cloître (actuellement le jardin d’hiver) et la chapelle de la reine. Seule la façade de la chapelle du couvent est sauvée et remontée au fond de la cours du n°17 bis rue de Vaugirard.
Le Petit Luxembourg, résidence officielle du président du Sénat, abrite une chapelle méconnue du public ayant appartenu à la reine Marie de Médicis, épouse du roi Henri IV.
Dans l’aile droite de la résidence de Gérard Larcher, actuel président du Sénat, se cache une petite chapelle connue sous le nom de « chapelle de la reine ».
Rarement ouverte au public, elle témoigne de la longue histoire de ce bâtiment, propriété de l’État depuis le début du XIXe siècle.
Construit au XVIe siècle, le Petit Luxembourg est acquis par le duc de Piney, François de Luxembourg, en 1570. En 1612, la reine Marie de Médicis l’achète et fait édifier, juste à côté, un plus grand palais connu sous le nom du Palais du Luxembourg. Donné au cardinal de Richelieu en 1627, ce dernier l’offre à sa nièce, la duchesse d’Aiguillon, avant qu’il ne passe entre les mains de la famille de Condé.
Le bâtiment est finalement acquis par l’État en 1825 pour y loger le président de la Haute Assemblée — alors Chambre des Pairs — affectation qu’il a gardée jusqu’à nos jours.
Au temps de la reine Marie de Médicis
Alors que la reine vient d’acquérir le Petit Luxembourg, elle décide d’édifier en 1625, juste à côté, un couvent pour accueillir la congrégation des filles du Calvaire.
Elle se construit également une petite chapelle privée qui communique directement avec celle du couvent.
À la Révolution française, ce couvent est fermé et l’architecte Alphonse de Gisors décide de démolir les bâtiments en 1840.
Par chance, ce dernier conserve deux éléments : le cloître (actuellement le jardin d’hiver) et la chapelle de la reine. Seule la façade de la chapelle du couvent est sauvée et remontée au fond de la cours du n°17 bis rue de Vaugirard.
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Re: Culture!!
Quizz – Saurez-vous reconnaître ces célèbres sculptures ?
Ces sculptures vous disent vaguement quelque chose mais vous avez oubliez le nom de l'artiste ou l'endroit où elles se situent ?
Aleteia vous propose de réviser vos classiques et de découvrir quelques anecdotes sur ces œuvres célèbres de l'art sacré.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Culture!!
La fabuleuse mosaïque de la cathédrale de Saint-Louis
Cathédrale Saint-Louis (USA).
Aux Étas-Unis, dans l'État du Missouri, la ville de Saint-Louis possède une basilique-cathédrale au décor impressionnant :
7 700 mètres carrés de mosaïques ornent les murs de l'édifice.
Un travail titanesque réalisé au début du XXe siècle par de nombreux artistes, dont un célèbre immigrant polonais.
La cathédrale Saint-Louis, connue aussi sous le nom de basilique-cathédrale (elle a été élevée au rang de basilique par le pape Jean Paul II en 1997) a été construite au début du XXe siècle dans un style néo-byzantin.
Cette église, construite près du fleuve Missouri, doit sa célébrité à l’immense mosaïque recouvrant l’intérieur de l’édifice.
Elle contient en tout 41,5 millions de tesselles de verre déclinées en plus de 7 000 couleurs. Avec 7 700 mètres carrés de surface recouverte, il s’agit de la plus grande mosaïque du monde occidental.
Cathédrale Saint-Louis (USA).
Aux Étas-Unis, dans l'État du Missouri, la ville de Saint-Louis possède une basilique-cathédrale au décor impressionnant :
7 700 mètres carrés de mosaïques ornent les murs de l'édifice.
Un travail titanesque réalisé au début du XXe siècle par de nombreux artistes, dont un célèbre immigrant polonais.
La cathédrale Saint-Louis, connue aussi sous le nom de basilique-cathédrale (elle a été élevée au rang de basilique par le pape Jean Paul II en 1997) a été construite au début du XXe siècle dans un style néo-byzantin.
Cette église, construite près du fleuve Missouri, doit sa célébrité à l’immense mosaïque recouvrant l’intérieur de l’édifice.
Elle contient en tout 41,5 millions de tesselles de verre déclinées en plus de 7 000 couleurs. Avec 7 700 mètres carrés de surface recouverte, il s’agit de la plus grande mosaïque du monde occidental.
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Re: Culture!!
Une église clandestine cachée dans un grenier
Nichée au coeur du centre-ville d'Amsterdam se trouve une petite merveille : une église catholique secrète appelée "Notre Seigneur dans le grenier". Une église unique en son genre !
En explorant les couloirs étroits de cette maison bourgeoise du XVIIe siècle, transformée en musée depuis 1888, les visiteurs tombent sur un étroit escalier montant au grenier, point culminant de la visite.
C’est tout là haut que se cache une petite église.
Le plus ancien musée d’Amsterdam
Le Lieve Heer op Solder de Museum Ons est le plus ancien musée d’Amsterdam, juste derrière le Rijksmuseum.
Quasiment 100 000 visiteurs viennent chaque année pour visiter ce musée traditionnel hollandais, présentant un intérieur bourgeois typique de l’époque.
Meubles néerlandais, mobiliers divers, deux cuisines avec carreaux de Delft, tout rappelle la vie bourgeoise du XVIIe siècle.
En 2015, le monument a été étendu à un autre bâtiment juste à côté et les deux ont été reliés entre eux par un passage souterrain.
Une église clandestine
Construite en 1663, cette église a été aménagée secrètement au cours de la période qui a suivi la Réforme.
À cette époque, les catholiques avaient perdu le droit de tenir des offices religieux en public.
Afin de continuer à pratiquer leur religion discrètement, des fidèles avaient conçu cette petite église mansardée dans le grenier d’une maison.
Au centre de la chapelle se déploie un retable baroque abritant un grand tableau représentant le baptême du Christ.
Afin d’optimiser le peu de places, deux petites tribunes ont été aménagées au dessus des bancs de la nef.
Aujourd’hui, si l’église n’est plus destinée au culte, elle demeure cependant un beau témoigne de l’histoire mouvementée des Pays-Bas à l’heure de la Réforme.
Nichée au coeur du centre-ville d'Amsterdam se trouve une petite merveille : une église catholique secrète appelée "Notre Seigneur dans le grenier". Une église unique en son genre !
En explorant les couloirs étroits de cette maison bourgeoise du XVIIe siècle, transformée en musée depuis 1888, les visiteurs tombent sur un étroit escalier montant au grenier, point culminant de la visite.
C’est tout là haut que se cache une petite église.
Le plus ancien musée d’Amsterdam
Le Lieve Heer op Solder de Museum Ons est le plus ancien musée d’Amsterdam, juste derrière le Rijksmuseum.
Quasiment 100 000 visiteurs viennent chaque année pour visiter ce musée traditionnel hollandais, présentant un intérieur bourgeois typique de l’époque.
Meubles néerlandais, mobiliers divers, deux cuisines avec carreaux de Delft, tout rappelle la vie bourgeoise du XVIIe siècle.
En 2015, le monument a été étendu à un autre bâtiment juste à côté et les deux ont été reliés entre eux par un passage souterrain.
Une église clandestine
Construite en 1663, cette église a été aménagée secrètement au cours de la période qui a suivi la Réforme.
À cette époque, les catholiques avaient perdu le droit de tenir des offices religieux en public.
Afin de continuer à pratiquer leur religion discrètement, des fidèles avaient conçu cette petite église mansardée dans le grenier d’une maison.
Au centre de la chapelle se déploie un retable baroque abritant un grand tableau représentant le baptême du Christ.
Afin d’optimiser le peu de places, deux petites tribunes ont été aménagées au dessus des bancs de la nef.
Aujourd’hui, si l’église n’est plus destinée au culte, elle demeure cependant un beau témoigne de l’histoire mouvementée des Pays-Bas à l’heure de la Réforme.
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Re: Culture!!
Japon
Douze sites chrétiens inscrits au patrimoine mondial
L'église d'Egami.
Douze sites chrétiens cachés dans la région de Nagasaki (Japon) ont été ajoutés ce week-end à la liste du Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco.
Ils sont d'authentiques témoignages de la foi des premiers chrétiens de l'Archipel à la fin du XVIe et du miracle catholique qui s'est joué sur ces terres pendant plusieurs siècles.
Dans la région de Nagasaki, dans la partie nord-ouest de l’île de Kyushu, douze sites ont été ajoutés samedi à la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco : ils comprennent dix villages, le château Hara et la cathédrale d’Oura, construits entre le XVIIe et XIXe siècle.
Présent depuis le XVIe siècle au Japon, le christianisme n’a réellement émergé qu’à partir de l’inauguration de la cathédrale d’Oura en 1865, accordée par le gouvernement de Tokyo aux missionnaires français.
Avant cette date, et depuis 1549 — date à laquelle le missionnaire jésuite espagnol François-Xavier est venu évangéliser la région avec deux compagnons — les chrétiens restaient relativement cachés, les dirigeants militaires du Japon voyant d’un mauvais œil l’influence croissante des missionnaires sur le territoire.
Lire aussi
Les chrétiens cachés du Japon, un miracle catholique
Cliquer
Pus de 250 ans de persécutions
Dès 1589, les chrétiens japonais sont victimes de persécutions terribles.
En 1597, 26 chrétiens appelés les « 26 martyrs de Nagasaki » refusent d’abjurer et sont crucifiés.
Ce premier supplice collectif ne sera que le début. En 1622, 23 chrétiens sont brûlés et 22 décapités, toujours à Nagasaki.
Pendant plus de 250 ans, les chrétiens japonais vont être ainsi persécutés au fils des gouvernements successifs.
Les sites classés apportent un témoignage culturel unique de cette longue période où les chrétiens, obligés de se cacher, ont continué malgré tout à transmettre de génération en génération la foi qui les nourrissait au quotidien.
Sans prêtre, ils baptisaient eux-mêmes leurs enfants à la naissance et les éduquaient dans l’amour du Christ.
La fin de la politique isolationniste japonaise en 1853 permet aux prêtres catholiques de retourner au Japon.
Le 17 mars 1865, vient enfin l’heure de la délivrance.
Un petit groupe de chrétiens cachés rencontrent Louis Furet et Bernard Petitjean, deux prêtres français des Missions étrangères de Paris venus au Japon dans le désir de rallumer la flamme du christianisme au Japon.
Lire aussi
« Silence » de Martin Scorsese : un film qui vous broie les tripes
Cliquer
Cette année-là, les deux prêtres décident de construire l’église d’Oura, considérée comme la plus ancienne église du Japon, et la dédient aux 26 premiers martyrs exécutés.
Désignée trésor national par le gouvernement en 1933, elle a malheureusement été endommagée par l’explosion de la bombe atomique larguée par les États-Unis sur Nagasaki le 9 août 1945.
En 2015, le diocèse de Nagasaki a célébré le 150e anniversaire de la découverte des chrétiens cachés.
Une histoire incroyable que le pape François a qualifié « d’exemplaire » et qui a inspiré le grand cinéaste Martin Scorsese pour son film Silence sorti en 2016.
Pour découvrir les 10 villages, le château et la cathédrale classés au Patrimoine mondial de l’humanité, cliquez sur le diaporama
Douze sites chrétiens inscrits au patrimoine mondial
L'église d'Egami.
Douze sites chrétiens cachés dans la région de Nagasaki (Japon) ont été ajoutés ce week-end à la liste du Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco.
Ils sont d'authentiques témoignages de la foi des premiers chrétiens de l'Archipel à la fin du XVIe et du miracle catholique qui s'est joué sur ces terres pendant plusieurs siècles.
Dans la région de Nagasaki, dans la partie nord-ouest de l’île de Kyushu, douze sites ont été ajoutés samedi à la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco : ils comprennent dix villages, le château Hara et la cathédrale d’Oura, construits entre le XVIIe et XIXe siècle.
Présent depuis le XVIe siècle au Japon, le christianisme n’a réellement émergé qu’à partir de l’inauguration de la cathédrale d’Oura en 1865, accordée par le gouvernement de Tokyo aux missionnaires français.
Avant cette date, et depuis 1549 — date à laquelle le missionnaire jésuite espagnol François-Xavier est venu évangéliser la région avec deux compagnons — les chrétiens restaient relativement cachés, les dirigeants militaires du Japon voyant d’un mauvais œil l’influence croissante des missionnaires sur le territoire.
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Pus de 250 ans de persécutions
Dès 1589, les chrétiens japonais sont victimes de persécutions terribles.
En 1597, 26 chrétiens appelés les « 26 martyrs de Nagasaki » refusent d’abjurer et sont crucifiés.
Ce premier supplice collectif ne sera que le début. En 1622, 23 chrétiens sont brûlés et 22 décapités, toujours à Nagasaki.
Pendant plus de 250 ans, les chrétiens japonais vont être ainsi persécutés au fils des gouvernements successifs.
Les sites classés apportent un témoignage culturel unique de cette longue période où les chrétiens, obligés de se cacher, ont continué malgré tout à transmettre de génération en génération la foi qui les nourrissait au quotidien.
Sans prêtre, ils baptisaient eux-mêmes leurs enfants à la naissance et les éduquaient dans l’amour du Christ.
La fin de la politique isolationniste japonaise en 1853 permet aux prêtres catholiques de retourner au Japon.
Le 17 mars 1865, vient enfin l’heure de la délivrance.
Un petit groupe de chrétiens cachés rencontrent Louis Furet et Bernard Petitjean, deux prêtres français des Missions étrangères de Paris venus au Japon dans le désir de rallumer la flamme du christianisme au Japon.
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« Silence » de Martin Scorsese : un film qui vous broie les tripes
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Cette année-là, les deux prêtres décident de construire l’église d’Oura, considérée comme la plus ancienne église du Japon, et la dédient aux 26 premiers martyrs exécutés.
Désignée trésor national par le gouvernement en 1933, elle a malheureusement été endommagée par l’explosion de la bombe atomique larguée par les États-Unis sur Nagasaki le 9 août 1945.
En 2015, le diocèse de Nagasaki a célébré le 150e anniversaire de la découverte des chrétiens cachés.
Une histoire incroyable que le pape François a qualifié « d’exemplaire » et qui a inspiré le grand cinéaste Martin Scorsese pour son film Silence sorti en 2016.
Pour découvrir les 10 villages, le château et la cathédrale classés au Patrimoine mondial de l’humanité, cliquez sur le diaporama
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