La culture du bon sens est un précieux trésor
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La culture du bon sens est un précieux trésor
Les mensonges de la civilisation contemporaine sont la nourriture quotidienne d’une majorité d’esprits occidentaux. Entre la glorification de la mauvaise attitude des « stars du système », la contemplation abêtie de personnes à l’intelligence limitée enfermées dans un loft, l’adoration blasphématoire de tout ce qui surgit de ces États-Unis dépravés, la compulsion maladive qui oblige une majorité à regarder leur téléphone portable toutes les deux minutes sous peine de se sentir mourir ou encore la diffusion d’informations de mauvaises qualités par les milliers de spores médiatiques qui diffusent au gré du vent leurs tromperies, entre tout ceci, il ne reste pratiquement plus aucune minute pour cultiver l’intelligence.
Or, le bon sens ne peut pas être celui d’une république qui est née du malheur de millions de Français et d’autres peuples européens. L’histoire de notre nation a pris cette tournure dramatique dès lors qu’elle a cédé aux caprices sataniques qui consistaient à diviser ce que Jésus-Christ avait réuni lors de Sa sainte mort sur la Croix. Le bruit de la lame de la guillotine tranchant le cou du bon roi Louis XVI devrait résonner dans notre âme comme le couperet homicide qui a entraîné notre nation dans cette souillure contemporaine. La plupart des gens se roulent dans une boue grasse constituée de mille maux psychologiques par la faute de ceux qui auraient du être leur modèle d’exemplarité.
L’esprit a besoin de contemplation, de méditation, de calme tout comme le corps a besoin de se reposer pour être en mesure de se régénérer. L’un ne va pas sans l’autre. Un mental stressé entraîne le corps dans de grands tourments tout comme un organisme torturé fait plonger l’esprit dans une liqueur nauséabonde. Il faut prendre soin de son âme, tout comme il est indispensable de veiller à sa chair sans toutefois lui vouer un culte. Pour accéder au repos spirituel, il est nécessaire d’accepter le monde tel qu’il est sans se soucier de l’agitation qui le secoue perpétuellement. Toutefois, ceci ne signifie pas qu’il faille être indifférent aux autres. Il est plutôt indispensable de bénir ceux qui nous maudissent, d’accepter la souffrance sans se lamenter et de porter sa croix sans révéler nos tourments à qui veut l’entendre. Nous devons parvenir à demeurer parfaitement dignes et calmes.
Les gens ingurgitent des informations comme les consommateurs de fast-food dévorent des hamburgers de mauvaises qualités. Tout ce tumulte empêche l’émergence d’une réflexion intelligente sur la réalité de ce monde. Lorsque l’on parvient à contrôler son esprit, on perçoit avec une grande acuité le mal qui ronge notre planète. Des individus malveillants veulent s’emparer du pouvoir par la tromperie politique. Cette soif maladive de vaine gloire entraîne notre civilisation dans des guerres qui se transforment en soi-disant « luttes glorieuses » au nom de je ne sais quelle valeur sincère.
Tous ces mensonges font oublier à nos contemporains une douce vérité dont nos ancêtres se repaissaient dans le passé. Dans le calme des fermes, le soir venu, après la journée laborieuse passée dans les champs, la prière et la lecture pieuse (pour ceux qui savaient lire) permettaient de se remémorer la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Sans la télévision, sans la radio, sans l’internet, sans les médias, sans les multinationales, sans le bruit incessant des véhicules, sans la pollution, la vie était magnifiquement simple et belle. Les enfants pouvaient courir dans les champs sans savoir que des ivrognes se battaient dans une taverne. Le mal n’atteignait pas les esprits parce qu’il ne pouvait pas se diffuser comme il le fait aujourd’hui. Les bambins étaient élevés dans un esprit joliment naïf. Ils se contentaient de quelques morceaux de bois et se satisfaisaient pleinement de la compagnie de leurs camarades de jeux pendant que leurs parents et leurs grands frères travaillaient pour nourrir la famille.
L’agitation n’existait pas puisque que l’on travaillait au rythme des saisons. Lorsqu’il faisait nuit de bonne heure, on quittait les champs pour rejoindre sa demeure éclairée de quelques chandeliers. On marchait sur des chemins aplanis, recouverts d’une jolie terre. On regardait la charrue passer. On écoutait le champ des oiseaux. On observait la nature d’un œil attendri. On parlait même au vent. L’information se limitait à ce dont on discutait avec ses compagnons de travail. Les messagers parcouraient à chevaux les magnifiques paysages de la campagne d’antan pour remettre en mains propres les lettres qu’on leur avait confiées. On ne s’angoissait pas pour le lendemain. Même si l’on devait partir à pied pour se rendre dans un village lointain, on savait que l’on trouverait le gîte et le couvert en frappant à la première porte puisqu’une assiette vide était toujours disposée sur les tables familiales pour accueillir le mendiant ou le pèlerin.
Seuls les fous auraient eu l’idée de poignarder leur compagnon pour je ne sais quelle histoire invraisemblable, puisqu’à l’époque il était impossible de se stresser à cause d’une facture à payer, d’un travail à terminer entre deux réunions ou d’un long voyage professionnel à mener en voiture, en train ou en avion. L’agitation du XXIe siècle serait un non-sens pour nos ancêtres puisque ceux-ci respectaient le cycle des saisons et que la vitesse et l’éloignement étaient proportionnels à la rapidité et à l’épuisement des chevaux. Les quolibets se colportaient rapidement, certes, mais, ils restaient cantonnés à quelques villages ou bourgades environnantes puisque le développement matériel était contenu grâce à l’influence de la religion chrétienne. On peut en déduire que la course au progrès est homicide par nature et ennemie du Christianisme puisqu’elle impose à la société des technologies qui emprisonnent les individus dans toutes sortes de mensonges et de peurs. La technique asservit l’immense majorité de l’humanité au lieu de la décharger d’un fardeau. Seuls ceux qui se trouvent en haut de la pyramide sociale se trouvent en position de force puisqu’ils se contentent de donner des directives à ceux qui les exécutent.
L’artisanat consistait à réaliser un travail avec joie, ordonnancement, tranquillité et détachement. Pendant que l’ouvrier travaillait sur son œuvre, il pouvait se laisser aller à la méditation de la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ, au rappel du sermon que le curé avait donné dimanche dernier dans la belle église du village, à la rencontre effectuée sur un chemin pendant qu’il se rendait aux champs ou encore au souvenir de l’été passé. Dans ces temps-là, la peur n’existait pas. La simplicité guidait les pas de l’homme, comme de nos jours la vitesse prédatrice transforme l’homme en animal enragé, prêt à bondir sur n’importe quel individu qui se serait mal comporté envers lui.
Notre époque est celle du prêt-à-penser, du prêt-à-manger, du prêt-à-porter, du prêt-à-enrichir-les-multinationales, du prêt-à-stresser ou encore du prêt-à-s-abêtir. Si dans le passé le concept « du vrai, du bien et du beau » était un trésor d’une valeur inestimable, de nos jours, la moindre trouvaille maléfique permet d’enrichir les vendeurs avides de profits, les dealers de drogues, les cinéastes passionnés de luxure et de perversité ou encore les industriels soucieux de vendre leurs satanées nouveautés. Le téléphone portable transforme l’individu en un consommateur incapable de communiquer au-delà de son clavier. Dans son étroite sphère cérébrale, les personnes qu’il rencontre deviennent, au mieux, des avatars, et, au pire, des mirages.
Où sont les rêves d’enfants ? Où est la joie des veillées familiales ? Où est le bonheur des retrouvailles ? Où est l’amour de l’humilité et de la simplicité ? Où est l’envie de bien faire les choses ? Où est passée la charité généreuse ? Où sont ces femmes au teint rose et au regard bienveillant ? Où sont les crieurs de rue qui donnaient l’heure ? Où sont ces gens simples qui rendaient la vie agréable et drôle ? Où est passée cette volonté de conserver précieusement l’idée de Dieu au-dessus des autres ? Comment se fait-il que les gens se cantonnent au mal, à l’égoïsme et à la bêtise au lieu de s’inquiéter de la forte progression des malheurs qui sévissent dans le monde ?
La disparition de l’idée de Dieu, la perte de l’envie de rester accroché à la bonté de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Ses saints, la relégation de la simplicité et de la charité à de simples comptines pour vieilles femmes séniles, le refus de l’humilité et de la mortification de ses défauts, l’envie grandissante de s’enrichir ou de se montrer tel un paon faisant la roue, tout ceci, a contribué à transformer notre monde en un enfer terrestre. Or, lorsque les bourreaux contemporains dévorent leurs enfants spirituels, les rescapés n’acceptent plus de se faire berner par ces agités du bocal qui haïssent autant Dieu que tous ceux qui ne leur ressemblent pas.
Après l’agitation, le chaos, la haine et la colère, le mal ne peut pas subsister malgré la ferme intention des dirigeants actuels d’enchaîner le monde à l’une de ces multinationales aux murs grisâtres. La mise en esclavage d’une population servile est impossible lorsque celle-ci a pris conscience de l’existence du démon incarné dans des traits humains. Une civilisation en déclin est gouvernée par de mauvaises intentions dès lors que les hommes s’acharnent à vouloir accumuler, pour leur propre profit, toutes sortes de richesses périssables. Ceux-ci ont oublié que ce qu’ils ont amassé durant leur vie ne les suit pas dans l’au-delà lorsque la mort vient les frapper soudainement. Personne n’est éternel, mais, beaucoup agissent comme si la mort ne frappait que les autres, comme si les guerres ne se cantonnaient qu’à quelques lointains pays, comme si le mal n’était qu’une chimère inexistante, comme si les pauvres méritaient leur sort malheureux, comme si les peuples non européens ne valaient pas grand-chose, comme si les animaux n’étaient que de futurs manteaux, portefeuilles ou steaks hachés, comme si les arbres n’étaient bon qu’à être réduits en allumettes, comme si la vie ne valait finalement rien…
Le bonheur ne se trouve pas dans un bulletin de vote, dans une bouteille d’alcool, dans un cigare de luxe, dans une femme qui se dénude lascivement, dans un film ou un quelconque épisode de série, dans une liasse de billets ou encore dans la souffrance de l’autre. Le bonheur réside dans la capacité à profiter des joies simples, dans le souvenir permanent de ce Dieu d’amour qui nous attend après la mort si on Le mérite grâce à un comportement charitable et vertueux, dans le rire d’un enfant dont les yeux pétillent, dans la vue d’un flamand-rose qui marche dans une flaque alors que l’eau reflète la lumière d’un soleil délicatement orangé, dans une respiration profonde prise un soir d’été alors que les cigales chantent dans un magnifique champ de lavande, dans l’idée que notre libération future viendra lorsque la mort nous enlèvera à cette terre, dans le souvenir de cette grand-mère ou de ce grand-père qui nous apportait de l’amour et de la patience. Le bonheur est présent si on sait le saisir, comme un enfant s’emparerait d’une fleur de pissenlit pour souffler sur ses aigrettes en éclatant d’un rire innocent.
Ce monde hystérique est foncièrement inhumain, mais, pour s’en rendre compte, il est nécessaire de savoir ce qu’est l’amour plénier, c’est-à-dire la charité que Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné aux hommes de Son temps. Le passé de la France est résolument chrétien tout comme son futur le sera également. La république n’est qu’une anicroche satanique dans les méandres du temps découlant du divin, du vrai, du beau et du bien.
Comme le disait un certain chanteur français : « On aura fini comme des chevaux d’être attelés au fil des jours, on s’en ira comme des bateaux partis sans esprit de retour vers l’eau profonde …/… On aura fait de notre argent un grand bûcher de la Saint-Jean, on n’aura rien en ce temps-là, on n’aura rien en ce temps-là, on s’aimera, on s’aimera …/… Et tout nous semblera nouveau, Colombe ne sera plus vautour, on ne fera plus mentir les mots, l’amour sera enfin l’amour, ô ma Colombe… ».
Le souvenir intact de Notre Seigneur Jésus-Christ est un solide point d’attache qui nous empêche de trébucher, même lorsque les épreuves nous secouent violemment. Sans ce souvenir puissant et fidèle, notre esprit serait livré à toutes sortes de tentations qui finiraient par nous entraîner dans d’atroces crimes. Ceux-là mêmes qui nous transformeraient en êtres homicides, à l’instar de Caïn tuant son frère Abel. Nous devons être capables de nous souvenir de la véritable bonté qui émergeait de Notre Seigneur. C’est précisément cette prise de conscience qui nous transforme en soldat du Christ amoureux de la Charité, de la Vérité et de la Vie. Je publierai, très prochainement, deux petits textes majeurs de saint François de Sales. Ceux-ci nous ramènent à l’époque de Jésus-Christ et nous dévoilent de véritables trésors qui nous donnent la force de rompre avec l’esprit du monde.
En bons soldats du Christ, refusons toute laideur, toute haine afin de nous tourner pleinement vers la bonté. C’est par l’exemple de notre sainteté que nos enfants se souviendront de nous. Dès lors, nos descendants seront de plus en plus nombreux à revenir à la foi chrétienne authentique, seule rescapée de la folie contemporaine. Devant le signe de Croix, le mal tremble et recule parce qu’il est vaincu par le rappel de la pureté de Notre Seigneur. Lorsque nous prions le chapelet, la Sainte Vierge entend nos vœux pieux. Lorsque nous diffusons de l’amour, par la pensée, à ceux qui nous entourent, nous contribuons non seulement à les bénir en prière, mais, également à nous comporter de plus en plus dignement avec eux. Au lieu d’être un facteur d’énervement pour les autres, nous devenons « artisans de la paix ». Nous nous efforçons, par un long travail sur nous-mêmes, de renouer avec le passé de notre nation afin de réinstaurer la béatitude qui, aujourd’hui, est gravement absente.
N’oublions jamais que d’immenses malheurs cèdent la place, selon les lois divines, à un bonheur beaucoup plus grand. L’enfer que nous vivons aujourd’hui sera, durant quelques décennies, un paradis temporel avant que ne vienne la fin. Ne permettons à personne de nous arracher la paix de l’âme, la volonté de faire le bien et de rester fidèles aux enseignements d’amour plénier de Notre Seigneur. Pardonnons à ceux qui font le mal parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font malgré leur impression satanique de toute puissance. La culture du bon sens est un précieux trésor parce qu’elle nous donne la vie !
- Spoiler:
Re: La culture du bon sens est un précieux trésor
Bonsoir Saint-Michel,
Et merci encore pour ces quelques mots qui résonnent très bien, et sont très compréhensifs.
Cela dit, nous ne sommes pas encore en enfer....nous vivons une partie de notre calvaire ^^
Bien cordialement.
Et merci encore pour ces quelques mots qui résonnent très bien, et sont très compréhensifs.
Cela dit, nous ne sommes pas encore en enfer....nous vivons une partie de notre calvaire ^^
Bien cordialement.
Stef54- Aime la Divine Volonté
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Localisation : Lorraine
Inscription : 03/01/2013
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