Ces petits vieux abandonnés en EHPAD - Loin des yeux, loin du cœur !
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Ces petits vieux abandonnés en EHPAD - Loin des yeux, loin du cœur !
Ces petits vieux abandonnés en EHPAD
Loin des yeux, loin du cœur !
Loin des yeux, loin du cœur !
« Inhumain », « maltraitance » « usine d’abattage »… Parle-t-on ces derniers jours d’un énième scandale dans un abattoir ?
Non.
De la situation des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), où les familles payent parfois très cher pour « placer » un petit vieux qui sera maltraité par des personnels dépassés et bientôt en burn-out, par crève-cœur et manque de moyens. Un scandale qui appelle une conversion du regard de chacun, de l’homme d’État à vous et moi.
« Une usine d’abattage »
Mathilde Basset, infirmière de 24 ans, n’a pas de mots assez durs pour décrire la situation qu’elle a vécu, durant un an et demi, dans un EHPAD d’Ardèche, avant de démissionner.
On se croirait dans le roman de Primo Levi, Si c’est un homme.
Oui, dans un univers concentrationnaire et déshumanisant :
« je suis dans une usine d’abattage qui broie l’humanité des vies qu’elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche », témoigne pour BFM TV celle qui s’est déjà retrouvée seule pour « 99 personnes, 30 pansements, un œdème aigu du poumon, plusieurs surveillances de chutes récentes, et j’en passe. »
Et tout le monde en pâtit :
« On se retrouve déshumanisé et à déshumaniser, par manque de temps ». Un témoignage glaçant.
Accéder au site : BFM TV
http://www.bfmtv.com/societe/ehpad-pourquoi-une-jeune-femme-de-24-ans-a-rendu-son-uniforme-1361807.html
« Ce sont vos parents qu’on maltraite »
« Nous savons que nous malmenons nos résidents, mais nous n’avons pas le choix, pas le temps et nous n’en pouvons plus » témoigne de son côté Sandrine, soignante au CCAS de Toulouse dans La Dépêche.
Elle a fait le calcul : la prise en charge individuelle d’un résident, par jour, ne dépasse pas… une heure.
« Le reste du temps, ils sont seuls ».
Et si vous croyez que le personnel soignant n’en n’a cure…
« Quand on rentre chez nous, on y pense et on se demande si on fait bien notre travail.
Les résidents sont en souffrance, ils ont besoin d’attention. »
Elle appelle à une prise de conscience collective :
« ce sont mes parents, ce sont vos grands-parents qu’on maltraite ! ».
Accéder au site
La Dépêche
https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/31/2732764-ehpad-ce-sont-vos-parents-qu-on-maltraite.html
« Cachez ces vieux que je ne saurais voir ! »
Dans une longue tribune publiée par le Figaro, le philosophe Damien Le Guay tente de réveiller les consciences, plus promptes à s’enflammer pour les causes bien pensantes - « l’homophobie, la mixophobie, l’islamophobie, la négrophobie » - que pour les 728 000 « petits vieux », assignés à résidence et laissés pour compte.
« Qui ira faire la une des journaux contre l’actuel sort que nous réservons aux vieux en France ?
Qui publiera une diatribe contre l’actuelle gérontophobie qui pousse loin des yeux, loin du cœur, tous ceux qui sont atteints par l’âge et dépendent de nous pour vivre ?
Personne. »
Lui du moins l’a fait. Ce n’est pas politiquement correct du tout.
Cela fait du bien. Surtout quand l’unique solution proposée, comme hier jeudi 1er février par les députés de la France Insoumise, est l’euthanasie, pour se débarrasser de ces petits vieux dont on ne sait que faire…
Accéder au site :
Le Figaro vox
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/31/31003-20180131ARTFIG00227-ehpad-cachez-ces-vieux-que-je-ne-saurais-voir.php
Pour des espaces de sollicitude au cœur de la cité
Face à cette situation, Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique Ile de France et professeur d’éthique médicale à l’université Paris sud, soutient sur le Huffington Post les personnels en grève qui « souhaitent défendre la conception exigeante d’un accueil digne, attentionné et de qualité ».
Il demande au gouvernement que l’EHPAD soit « reconnu comme une institution qui honore les valeurs de notre démocratie, au cœur de la cité et non à l’écart, par compassion ».
Mais cette reconnaissance passera aussi par le changement de regard de chacun, pour ne plus voir l’EHPAD comme un « lieu d’enfermement, au bout du bout ».
Accéder au site
Le Huffington post
http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-hirsch/soutenir-les-personnels-des-ehpad-cest-aussi-defendre-les-personnes-vulnerables-quils-accompagnent-au-quotidien_a_23347407/
Non.
De la situation des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), où les familles payent parfois très cher pour « placer » un petit vieux qui sera maltraité par des personnels dépassés et bientôt en burn-out, par crève-cœur et manque de moyens. Un scandale qui appelle une conversion du regard de chacun, de l’homme d’État à vous et moi.
« Une usine d’abattage »
Mathilde Basset, infirmière de 24 ans, n’a pas de mots assez durs pour décrire la situation qu’elle a vécu, durant un an et demi, dans un EHPAD d’Ardèche, avant de démissionner.
On se croirait dans le roman de Primo Levi, Si c’est un homme.
Oui, dans un univers concentrationnaire et déshumanisant :
« je suis dans une usine d’abattage qui broie l’humanité des vies qu’elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche », témoigne pour BFM TV celle qui s’est déjà retrouvée seule pour « 99 personnes, 30 pansements, un œdème aigu du poumon, plusieurs surveillances de chutes récentes, et j’en passe. »
Et tout le monde en pâtit :
« On se retrouve déshumanisé et à déshumaniser, par manque de temps ». Un témoignage glaçant.
Accéder au site : BFM TV
http://www.bfmtv.com/societe/ehpad-pourquoi-une-jeune-femme-de-24-ans-a-rendu-son-uniforme-1361807.html
« Ce sont vos parents qu’on maltraite »
« Nous savons que nous malmenons nos résidents, mais nous n’avons pas le choix, pas le temps et nous n’en pouvons plus » témoigne de son côté Sandrine, soignante au CCAS de Toulouse dans La Dépêche.
Elle a fait le calcul : la prise en charge individuelle d’un résident, par jour, ne dépasse pas… une heure.
« Le reste du temps, ils sont seuls ».
Et si vous croyez que le personnel soignant n’en n’a cure…
« Quand on rentre chez nous, on y pense et on se demande si on fait bien notre travail.
Les résidents sont en souffrance, ils ont besoin d’attention. »
Elle appelle à une prise de conscience collective :
« ce sont mes parents, ce sont vos grands-parents qu’on maltraite ! ».
Accéder au site
La Dépêche
https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/31/2732764-ehpad-ce-sont-vos-parents-qu-on-maltraite.html
« Cachez ces vieux que je ne saurais voir ! »
Dans une longue tribune publiée par le Figaro, le philosophe Damien Le Guay tente de réveiller les consciences, plus promptes à s’enflammer pour les causes bien pensantes - « l’homophobie, la mixophobie, l’islamophobie, la négrophobie » - que pour les 728 000 « petits vieux », assignés à résidence et laissés pour compte.
« Qui ira faire la une des journaux contre l’actuel sort que nous réservons aux vieux en France ?
Qui publiera une diatribe contre l’actuelle gérontophobie qui pousse loin des yeux, loin du cœur, tous ceux qui sont atteints par l’âge et dépendent de nous pour vivre ?
Personne. »
Lui du moins l’a fait. Ce n’est pas politiquement correct du tout.
Cela fait du bien. Surtout quand l’unique solution proposée, comme hier jeudi 1er février par les députés de la France Insoumise, est l’euthanasie, pour se débarrasser de ces petits vieux dont on ne sait que faire…
Accéder au site :
Le Figaro vox
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/31/31003-20180131ARTFIG00227-ehpad-cachez-ces-vieux-que-je-ne-saurais-voir.php
Pour des espaces de sollicitude au cœur de la cité
Face à cette situation, Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique Ile de France et professeur d’éthique médicale à l’université Paris sud, soutient sur le Huffington Post les personnels en grève qui « souhaitent défendre la conception exigeante d’un accueil digne, attentionné et de qualité ».
Il demande au gouvernement que l’EHPAD soit « reconnu comme une institution qui honore les valeurs de notre démocratie, au cœur de la cité et non à l’écart, par compassion ».
Mais cette reconnaissance passera aussi par le changement de regard de chacun, pour ne plus voir l’EHPAD comme un « lieu d’enfermement, au bout du bout ».
Accéder au site
Le Huffington post
http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-hirsch/soutenir-les-personnels-des-ehpad-cest-aussi-defendre-les-personnes-vulnerables-quils-accompagnent-au-quotidien_a_23347407/
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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