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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Empty La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

Message par M1234 Sam 6 Jan 2018 - 9:34

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 42923?customsize=696x300

Une fois par mois



LE RÉSUMÉ

Malgré la solitude ou la maladie, la vieillesse peut être un guide intérieur.

L'accepter est une grâce à vivre qui donnera une force intérieure, pour préparer la grande Rencontre avec Dieu.


Description



C'est ce qui vous est proposé dans cette Communauté a été magnifiquement décrit par le Pape émérite Benoit XVI:

« Alors que les progrès de la médecine ainsi que d’autres facteurs permettent de prolonger la durée de la vie, il est important de voir dans la présence d’un nombre croissant de personnes âgées une bénédiction pour la société.

Chaque génération peut apprendre de l’expérience et de la sagesse de la génération qui l’a précédée.

 Nos longues années de vie nous permettent d’apprécier à la fois la beauté du plus grand don que Dieu nous ait fait, le don de la vie, aussi bien que la fragilité de l’esprit humain.

A ceux parmi nous qui vivent longtemps, est donné une merveilleuse chance d’approfondir notre conscience du mystère du Christ, qui s’humilia pour partager notre humanité.

Tandis que la durée normale de nos vies s’accroît, nos forces physiques sont souvent diminuées : et pourtant, ce temps peut être spirituellement parmi les plus féconds de nos vies.

Ces années nous donnent l’opportunité de nous souvenir dans une prière affectueuse de tous ceux que nous avons chéris en cette vie, et pour présenter tout ce que nous avons été personnellement et tout ce que nous avons fait, devant la miséricorde et la tendresse de Dieu.

Cela sera certainement un grand réconfort spirituel et nous permettra de découvrir de façon nouvelle son amour et sa bonté tous les jours de notre vie.»

(Visite à Saint Peter’s Residence, Maison de retraite - Samedi 18 septembre 2010)


Londres : Discours du pape aux personnes âgées de la résidence St Peter - cliquer -



Afin de vous y aider, nous vous proposons chaque mois une mini retraite de 3 jours que vous recevez en une seule publication le premier samedi de chaque mois.

Cela vous permettra de prier lorsque vous le souhaitez.

A chaque fois, un passage de la Bible, un texte de méditation, un geste ou un questionnement et une prière vous seront proposés.



Pour vous donner une idée, voici les premiers mois:


Janvier  

 "Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde" (Mt 5, 13.14)

Jour 1: Rechercher la lumière divine

Jour 2: Témoins de la Vie

Jour 3: Admirables témoins

Février
   

« Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre" (Gn 1, 28)

Jour 1: Qu'est-ce que la fécondité?

Jour 2: Figures de vieillesse

Jour 3: Et ma fécondité?

Bonne prière dans les Saints Coeurs de Jésus, Marie et Joseph.


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 26911533


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.


Ainsi soit-il.


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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Le-saint-Cure-d-Ars



Dernière édition par Marie du 65 le Sam 6 Jan 2018 - 10:29, édité 1 fois

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Empty Re: La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

Message par M1234 Sam 6 Jan 2018 - 10:27

Vous êtes la lumière du monde

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 43090?customsize=680

Vous pouvez effectuer cette mini-retraite en 3 jours, plus ou moins, bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre !

A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.




« Vous êtes le sel de la terre.

Vous êtes la lumière du monde »

Tels les mages qui marchèrent à la recherche du Roi Nouveau-Né, marchons dans la lumière de Noël à la recherche de La Lumière Divine, celle qui éclaire tout Homme et le conduit vers l’Eternité.

Premier Jour

         Rechercher la Lumière Divine

Si Dieu était une boule à facette comme vous pouvez en trouver dans les lieux de fêtes, il reflèterait la lumière de diverses manières et dans tous les sens.

Reste à chacun de nous de trouver un de ses rayons, de le capter et d’en garder la clarté.

C’est ce que nous vous proposons en ce premier jour avec des hommes et des femmes de notre temps.

De nouveau, Jésus leur parla :

« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,      il aura la lumière de la vie. » » (Jn 8,12)


PERSONNES AGEES : « LE SECRET DE L’ETERNELLE JEUNESSE » – Par Alexia Vidot - Famille Chrétienne N°1863 du 28/10/2013

La vieillesse est un temps privilégié pour se rapprocher de Dieu.

Et témoigner de sa foi auprès des plus jeunes.


Gantée, coiffée de blanc, Hélène presse le pas au rythme de sa canne.

Un œil vif sur sa montre – il est presque 17 h – et la petite dame ne fait ni une, ni deux : elle oublie ses rhumatismes et se précipite vers l’église.

« Vingt ans que je suis ponctuelle au chapelet, murmure-t-elle.

Ce n’est pas à 87 ans que je vais me relâcher !

» Car Hélène ne plaisante pas avec ses « rendez-vous quotidiens », comme elle aime les appeler.

Jésus, Dieu le Père, la Vierge, et saint Joseph, chacun est prié, en temps voulu, de se présenter à la porte de son cœur.

Exception faite pour le Saint-Esprit :

Il est accueilli à toute heure.

« C’est le Bon Dieu Lui-même qui m’a prescrit cette ordonnance, s’amuse-t-elle.

Être toute proche de Lui, de son Esprit qui fait renaître, c’est le secret de l’éternelle jeunesse ! »

De retour dans son deux-pièces à l’odeur de violette, Hélène troque son chapelet - qui ne reste jamais bien loin - pour sa télécommande.

Les images défilent, sa déception éclate :

« Aujourd’hui, les seniors doivent être lisses et actifs.

Nous, les vieux ridés, on ne passe pas la censure ». Paradoxe d’une société qui conçoit l’allongement de l’espérance de vie comme une victoire mais qui, souvent, aborde la vieillesse par le prisme de son coût : dépenses, souffrance, déchéance...

Alors oui, Hélène se recroqueville au fil de ses années de maladie et de solitude, ses yeux s’éteignent et son esprit s’égare, mais, pour elle, vieillir est une chance et a du sens.

« La qualité de notre vieillesse dépendra surtout de notre capacité à saisir son sens et sa valeur», prévient un document du Conseil pontifical pour les laïcs (1).

Si la beauté de cet âge n’est pas redécouverte, en vain peinent les médecins pour allonger et faciliter la vie des aînés ; quand ils ne l’abrègent pas.

« Il serait peut-être temps qu’on nous replace dans le dessein d’amour de Dieu », s’impatiente Hélène.

« La vérité sur la personne âgée est à puiser dans la parole de Dieu » affirme le Père Loïc Gicquel des Touches, curé d’Alençon.

Le professeur d’Écriture sainte de poursuivre :

« La Bible appelle à respecter la personne du vieillard ».

Un appel qui a valeur de loi :

« Lève-toi devant des cheveux blancs et sois plein de respect pour un vieillard » (Lv 19, 32) et même de commandement :

« Honore ton père et ta mère »
(Ex 20, 12)


« Dans le Décalogue, note le bibliste, c’est le verbe KaBeD qui est employé : il signifie donner du poids, de la consistance » aux parents, et plus largement aux anciens.

Encore plus incisif, le Livre du Siracide :

«Mon fils, viens en aide à ton père dans sa vieillesse [...] même si son esprit faiblit, sois indulgent » (Si 3, 1 -16).

Pourquoi la Bible entoure-t-elle les cheveux blancs d’une si grande vénération ?

« Parce qu’à tout âge, le Seigneur appelle, répond le Père Michel Rondet, la voix polie par soixante-dix années de vie religieuse, dans la Compagnie de Jésus.

Ce qui compte pour Lui, c’est la jeunesse de cœur, cette disponibilité à dire oui à sa volonté.

Or les anciens, par leur sagesse et leur expérience, sont particulièrement préparés à être dociles à l’Esprit Saint. »

Abraham a 75 ans quand le Seigneur l’appelle à tout quitter

L’histoire du Salut est ainsi jalonnée de vieillards qui n’ont rien à envier à la fougue du jeune Samuel, puisqu’ils ont la sagesse et l’expérience en plus.

Abraham a 75 ans quand le Seigneur l’appelle à tout quitter, et 100 ans quand, des entrailles stériles de Sarah, naissent Isaac et le Peuple élu.

Dieu attend que Moïse ait 80 ans pour se révéler à lui comme le Dieu de ses pères et lui demander de libérer son peuple.

Le Nouveau Testament compte, lui aussi, de belles figures d’anciens.

Que le récit de l’enfance de Jésus commence par l’histoire de Zacharie et d’Élisabeth et s’achève par celle du sage Syméon et de la prophétesse Anne n’est pas anodin.

Dans ces deux mystères, ce sont les plus âgés, figures de l’Ancien Testament, qui perçoivent l’action de Dieu dans les plus jeunes et qui accueillent, par-delà les apparences, la nouveauté du Christ.

Voûtés par les années, ils n’en deviennent pas moins les premiers prédicateurs de la Bonne Nouvelle.

Derrière ces témoignages qui revêtent la vieillesse d’une particulière dignité, le Père Gicquel des Touches voit s’allonger la main d’un Dieu pédagogue qui veut montrer qu’en Lui, rien n’est impossible :

« S’il n’appelait que des jeunes, on pourrait croire que c’est grâce à leurs forces naturelles qu’ils accomplissent de grandes choses.

Quand Il missionne des personnes au bout du rouleau, stériles et impuissantes, Il montre de façon éclatante que c’est Lui qui agit et féconde.

» Ainsi, « dans la vieillesse encore ils portent fruit » (Ps 91).

« On a plus à offrir »

L’abbaye Saint-Louis-du-Temple (Essonne), un mardi après-midi.

À deux pas de l’église des Sœurs bénédictines s’allonge une bâtisse blanche aux fenêtres fleuries. Des retraitantes y sirotent du tilleul couleur de rose, à l’abri des chaleurs de l’été.

Paulette, 96 ans, Élisabeth, 87, et Marie-Thérèse, 83, sont, il va sans dire, à la retraite.

Elles sont aussi, plus étonnant, en retraite.

Elles ont en effet choisi de passer leur automne dans l’ancienne hôtellerie transformée par les religieuses en accueil pour personnes âgées.

« Pour me rapprocher de Dieu, confie Paulette, le regard débordant de tendresse, car le grand âge nous dépouille des choses terrestres et nous permet de nous consacrer plus encore à Lui. »

Opinant de la tête, Élisabeth et Marie-Thérèse renchérissent :

« On a plus à offrir ».

Plus de temps, plus de tracas, plus de joie aussi, disent-elles.

Sœur Marie-Claude, 82 ans, écoute avec attention les paroles qui s’échangent.

« Et l’on voit de la flamme dans les yeux des jeunes gens, mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière »
(2), pense-t-on en la regardant.

La tête légèrement inclinée, elle évoque alors d’une voix ténue la doyenne de sa communauté :

Sœur Véronique, 102 ans. Au fil des années, elle a perdu la vigueur de ses jambes, de ses mains, de ses yeux, de ses oreilles...

« Elle n’a plus rien, résume sa Sœur cadette.

Il ne lui reste plus que le Seigneur avec qui elle passe ses journées.

Elle est notre trésor !

» À la lumière de la foi, le dépouillement de la vieillesse prend ainsi tout son sens : non pas perte, mais oblation.

« J’aime dire que l’évolution spirituelle va de la sainteté désirée à la pauvreté offerte », énonce le Père Rondet.

Au début, le néophyte déploie toute l’ardeur de sa jeunesse pour être un saint. « Cela est bon », assure le jésuite.

Mais peu à peu, il découvre qu’« il ne sera jamais que ce qu’il est : un petit pauvre», poursuit-il.

À mesure que ses dons naturels lui sont ôtés, il lâche prise et libère l’espace de sa tente pour que le Christ s’y engouffre.

« Dans cette diminution, on est appelé à découvrir l’initiative de Dieu, qui veut prendre tout notre être pour nous configurer à son mystère pascal. »

La vieillesse se présente comme l’étape décisive sur le chemin vers le Père.

« C’est l’étape obligatoire avant de rencontrer le Seigneur », lance Sœur Simone, 89 ans, l’infirmière de l’abbaye.

Zélée, mais lucide, elle sait pourtant bien que

« cet abandon radical entre les mains de Dieu jusqu’à l’acte de foi ultime qu’est la mort, ça n’est pas facile ! »

Elle connaît les angoisses de certaines Sœurs alitées à l’infirmerie, car « l’expérience du vieillissement est un des chapitres les plus difficiles du grand art de vivre », prévenait Jean-Paul II.

Dire avec Jean Baptiste qu’« il faut que Lui grandisse, et que moi je décroisse » (Jn 3, 30), ou croire, avec saint Paul, que « même si notre homme extérieur s’en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Co 4, 14), exigent une foi chevillée au corps.

La vieillesse est donc cette «période qu’il faut employer à approfondir sa vie spirituelle, en priant plus intensément », écrivait Jean-Paul II (3).

Au soir de l’existence, l’homme est invité à basculer de l’action à la contemplation.

Dans cette perspective, « dès ses jeunes années, il faut former sa vie intérieure, meubler sa mémoire de textes bibliques et spirituels pour pouvoir en faire sa prière aux derniers jours », conseille le Père Rondet.

Ainsi, au temps favorable, le vieil homme pourra aussi devenir intercesseur auprès de Dieu.

Aux personnes âgées de la maison d’accueil de la communauté Sant’Egidio, à Rome, Benoît XVI ne disait-il pas dans un filet de voix :

«La prière des personnes âgées peut protéger le monde » ?

(1) Dignité et mission des personnes âgées dans l’Église et dans le monde, 1999


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(2) Victor Hugo, Booz endormi.


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(3) Jean-Paul II, Lettre aux personnes âgées, 1999


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Poser un geste, méditer, prier, offrir

Après ces témoignages de foi et de prières, nous vous proposons de :

Si possible, se rendre dans une église et se tenir devant le Saint Sacrement.

Vous laissez regarder par Dieu et le contempler Lui pour qu’Il vous illumine de sa Lumière.


Repasser dans sa tête tous les membres de sa famille, ses proches, les personnes rencontrées dans la journée, les vivants et les défunts, pour les offrir au Seigneur.


Prière de Saint Augustin (Liturgie des heures, Tome III, p.1270-1272.)

Averti de revenir à moi-même, je suis entré au fond de mon cœur, sous ta conduite, Seigneur, et j’ai pu le faire, « parce que tu es venu à mon secours ».

Je suis entré, et avec le regard de mon âme, quel que fût son état, au-dessus de ce même regard, au-dessus de mon intelligence, j’ai vu la lumière immuable.

Ce n’était pas cette lumière ordinaire que tout le monde peut voir ; ce n’était pas non plus une lumière de même nature, mais plus puissante, qui aurait brillé de plus en plus et aurait tout rempli par son éclat.

Non, cette lumière n’était pas cela, elle était autre chose, tout autre chose.

Elle n’était pas au-dessus de mon esprit comme l’huile flotte à la surface de l’eau, ni comme le ciel s’étend au-dessus de la terre.

Elle était au-dessus de moi parce qu’elle m’a crée ; j’étais au-dessous d’elle parce que créé par elle. Celui qui connaît la vérité la connaît, et celui qui la connaît, connaît l’éternité.

C’est l’amour qui la connaît !



Ô éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité !

Tu es mon Dieu, je soupire après toi jour et nuit. Quand je t’ai connu pour la première fois, tu m’as soulevé vers toi pour me faire voir l’existence de quelque chose que je devrais voir, mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même.

Tu as ébloui la faiblesse de mon regard par la puissance de ton rayonnement, et je frissonnais d’amour et d’effroi.

J’ai découvert que j’étais loin de toi, dans le pays de l’exil et de la dissemblance, et il me semblait que j’entendais ta voix, venant du haut du ciel :

« Je suis la nourriture des forts : grandis et tu me mangeras.

Tu ne me changeras pas en toi, comme la nourriture de ton corps, c’est toi qui seras changé en moi. »



Je cherchais le moyen d’acquérir la force qui me rendrait capable de vivre uni à toi, et je ne la trouvais pas.

Enfin, j’ai embrassé « le Médiateur entre Dieu et les hommes, l’homme Jésus Christ, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement ».

C’est lui qui nous appelle et nous dit :

« Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. »

Il unit à la chair — puisque le Verbe s’est fait chair — ; la nourriture que j’étais incapable de prendre, afin que ta sagesse, par laquelle tu as tout créé, se transforme en lait pour s’adapter à notre condition d’enfants.



Je t’ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, je t’ai aimée bien tard !

Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j’étais au-dehors, et c’est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures.

Tu étais avec moi, et je n’étais pas avec toi.

Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n’existeraient pas si elles n’existaient en toi.

Tu m’as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l’ai respiré et je soupire maintenant pour toi ; je t’ai goûtée, et j’ai faim et soif de toi ; tu m’as touché et je me suis enflammé pour obtenir la paix qui est en toi.


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Staugustin1




Deuxième Jour

           Témoins de la Vie


Si vous avez perçu la Lumière Divine, si vous êtes encore dans le noir mais désirez suivre Dieu, aujourd’hui témoignons de la Vie, celle qui se vit aux côtés de la Trinité avec joie, même dans les peines et l’adversité.


« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,huit)


OFFREZ-LEUR VOTRE JOIE ET VOTRE TENDRESSE – Guy Gilbert - La vieillesse un émerveillement p. 39-40



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 9782848761879FS


Cliquer




Osez dire votre foi, grands-parents, car la joie d’un chrétien est pur témoignage.

Seule cette joie qui rayonne sur votre visage convaincra.

Quand le petit vous demandera pourquoi vous êtres heureux, vous n’aurez qu’à lui répondre que c’est parce que Dieu vous aime et qu’Il l’aime de la même manière.

Les enfants sont des magnétophones.

Ils aiment bien mettre en doute ce que disent leurs parents, mais pas ce que leur disent leurs grands-parents.

Vivez avec votre petits-enfants l’heure de la tendresse.

Leurs parents n’éduquent pas forcément comme vous. Ne condamnez jamais, mais discutez.

Je connais bien les immenses changements survenus depuis cinquante ans dans l’éducation des jeunes.

Ils font leurs griffes sur leurs parents. Il faut l’accepter.

Par votre présence, ils pensent que le Christ est immuable, que l’amour gratuit est immuable, qu’ils seront toujours écoutés, et que l’Eucharistie – à laquelle vous allez assister et pas eux – est éternelle, que c’est à ce moment-là que l’Amour descend.

L’église ne les attire plus. Saint Marc nous dit :

« Qu’il dorment ou qu’il se lève, la semence germe et l’homme ne sais pas comment. »

Grands-parents, vous êtes irremplaçables.

Si votre semence d’amour, de joie, de foi et d’espérance vit en vous, je sais qu’elle vivra en eux.

Ne larmoyez pas et ne soyez pas pessimistes.

Demandez la patience de Dieu, ne cherchez pas à les convertir en les obligeant à aller à la messe, mais que votre foi soit rayonnante.

Ce n’est pas tant vos paroles que vos petits-enfants retiendront, c’est ce que vous serez.

Si vous êtes des veilleurs de joie et d’amour, ils le seront à leur tour.



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Après avoir écouté Guy Gilbert, posons-nous quelques questions :


Est-ce que je partage mon expérience avec mes enfants, petits-enfants, neveux, nièces, jeunes voisins?


Est-ce que la Lumière de Dieu qui habite en mon cœur transparait autour de moi ou est-ce que je la laisse cachée au fond, bien au fond de mon cœur ?


Est-ce qu'écrire ou confier à un proche des éléments de ma vie ne les aideraient pas à grandir ?


Dieu à Sainte Catherine de Sienne

« Fais-toi capacité, Je me ferai torrent »



Prière de Ste Catherine de Sienne (Oraison XXII)


« Ô Trinité éternelle, mon doux amour !

Toi lumière donne-moi la lumière,

Toi sagesse donne-moi la sagesse,

Toi suprême force fortifie-moi.

Aujourd’hui, Père éternel,

Que se dissolve notre nuage afin que parfaitement nous connaissions

Et suivions en vérité ta Vérité d’un cœur pur et libre »




La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 280px-Catherine_of_Siena


Troisième Jour

Admirables témoins



Il nous appartient à chacun d’être témoin de la Vie, témoin du Christ.

Oh pas un tout petit témoin insignifiant : non, un admirable témoin !

C’est ce que vous pourriez considérer aujourd’hui.


« Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.

Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent.

Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens.

À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent :

« Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! » »       (Mt 27, 50-54)


MISSION D’EGLISE - Henri Sanson - Chemin spirituel de la vieillesse p. 50 Cliquer




La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Sanson1


Témoins

On pourrait essayer de préciser la mission des personnes âgées par ce qu’en attendent celles qui le sont moins.

 Mais, à ce compte, on risquerait d’oublier qu’elles ont, parmi nous, une mission propre, en relation précisément avec leur âge.

Elles sont, elles aussi, en mission d’Eglise, même au temps de leur grand âge.

Au service du Christ, il n’y a pas, à proprement parler, de retraite.

La méditation de son propre passé devrait être conduite par chacun selon deux voies typiques de la vie spirituelle : le repentir et l’action de grâces.

A cet égard, la mission des plus âgés est d’être, parmi nous, celles d’hommes de jugement.

Sans doute, de jugement sur les choses et les gens ; mais plus encore, de jugement sur soi au sein des choses et des gens de ce monde.

Un homme qui fasse retour sur ce qu’il a vécu et en prenne la mesure.

Un homme qui ait le courage de le dire : non pas nécessairement en public, encore que certains aveux y soient parfois profitables, mais surtout devant Dieu et ainsi, implicitement, devant les autres.

Un homme assez loyal pour faire preuve de repentir…

Un homme qui au lieu de maugréer sans cesse et d’accabler le ciel avec ses récriminations, sache remercier Dieu, les autres et soi-même, de ce qui s’est fait de bien et de bon…

Un homme qui se veuille vrai au regard de ce qu’il a vécu et, pour ce faire, à la fois, contrit et reconnaissant.

Les Evangiles esquissent des portraits de personnes âgées riches de l’expérience méditée de leur vie et, en son sein, de la Vie.

Les uns et les autres, chacun à sa façon, sont les témoins de ce qu’au cours de l’existence a été la Vie de leur vie, le Christ.

La mission de tout homme, à tout âge, est d’annoncer cette bonne nouvelle de la Vie.

Les personnes âgées ont mission d’être, elles aussi, les témoins de la Vie.

D’autant plus que leur vie temporelle approche davantage de son terme : témoigner de la Vie, alors qu’on se rapproche de la mort !

Admirables témoins

Le Centurion de la Passion avait vu Jésus gravir le Calvaire et mourir en croix.

Alors, confondu d’admiration, il s’écria :

« Celui-ci était un (le) Fils de Dieu ». De fait, il est des façons de vieillir et de mourir qui provoquent l’admiration

. Il en est ainsi quand on vieillit et meurt en portant sa Croix – la croix de l’existence – à la façon du Christ.

Quand on accepte humblement d’y être aidé.

Quand on n’y répond pas par la violence injuste à la violence injuste.

Quand, au lieu de rechercher la pitié des autres, on s’emploie à consoler.

Quand, au lieu de vouer à l’enfer, on pardonne.

Quand l’amour est le plus fort.

Quand, sans maudire ni haïr, on souffre, même de déréliction, de la part de ses proches.

Quand on s’abandonne à l’inéluctable.

Quand on s’en remet, chaque jour davantage, à l’Inconnu de la vie et de la mort.

Quand on offre à Dieu son dernier soupir…

En pareils cas, saint Paul a raison.

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi »

Il y a ainsi des façons de vieillir et de mourir qui, malgré les apparences, sont, elles aussi, comblées de grâces de Dieu.

La mission des personnes âgées ?

Savoir vieillir et mourir de telle façon que, les accompagnant, on ait envie de s’écrier avec le Centurion :

« Ce sont des fils de Dieu » : elles aussi, elles ont fait, bien fait, jusqu’au bout, ce qu’elles avaient à faire.



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Ma manière de vivre est-elle abandonnée à Dieu ?

Est-ce que je suis irréprochable pour témoigner de Dieu ?

Nous vous proposons de vous remettre dans les mains de Dieu en allant vous confesser.

Pour vous y aider, vous pouvez reprendre le passage ci-dessus en vous demandant si vous vivez bien chaque situation décrite.

Si vous le souhaitez et en ressentez le besoin, vous pouvez poser un acte envers quelqu’un : pardonner, consoler, demeurer calme...



Je me présente à toi - Père Magore


Seigneur,

Je me présente devant toi comme une maison vide,

une maison qui attend, une maison bien pauvre.

Loué sois-tu Seigneur pour cette pauvreté!

Si mon plafond est défoncé, il peut laisser filtrer la lumière,

si mes murs sont délabrés, ils peuvent laisser passer ton souffle,

si ma maison est vide, elle peut t'accueillir.



Seigneur,

Voici ma maison.

Je te l'offre avec sa pauvreté, remplis-la de ta présence.

Toi, le Dieu qui pardonne, tu ne dis pas: "Faites le ménage et je viendrai!"

Non, tu viens chez moi et mon désordre ne te fait pas peur.



Viens Seigneur, depuis si longtemps ma maison t'attend.

Elle sera toujours vide tant que tu n'y sera pas.

Maranatha, viens Seigneur Jésus !






Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

Je Prie

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.


Ainsi soit-il.

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M1234
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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Empty Re: La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

Message par M1234 Ven 2 Mar 2018 - 11:01

« Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.» (Mc 15, 37) - J1

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Mort_de_saint_joseph_1


Suite à notre enquête, 63% des personnes qui y ont répondu souhaitent que les publications aient lieu 3 jours de suite, ce qui sera fait à partir d'aujourd'hui.

Vous pouvez effectuer cette mini-retraite le jour où vous la recevez ou en espaçant les jours.

Bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre !

A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.

Nous sommes désormais en Carême, en chemin de conversion, de purification.

Placés au désert 40 jours comme Notre Seigneur l’a lui-même été. Ce mois-ci, nous vous proposons de considérer la Mort.

Au travers de la Bible, de la Mort du Christ en Croix et de celle de Saint Joseph, vous pourrez ainsi avancer sereinement vers le moment de notre propre mort.

Car tel est notre destin à la suite de Dieu lui-même mort pour nous sauver.


Premier Jour

            La mort selon la Bible




La mort est un sujet qui se décline tout au long de la Bible.

Dans l’Ancien testament, n’y-a-t-il pas des assassinats, des guerres, des décès à un âge avancé ?

Et dans le Nouveau Testament, Dieu fait Homme n’est-il pas mort lui-même ?

Et les Apôtres à sa suite ?

Jetons aujourd’hui un regard sur la Mort.

Pour cela, nous vous proposons de contempler une mort qui aurait pu être considérée comme parfaite : celle de Saint Joseph.

En effet, il était entouré de Marie, son épouse Vierge Immaculée, et de son fils adoptif, Jésus Christ.

Que demander de mieux pour chaque Homme ?


« Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos.

La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années.

Pour l’homme, la sagesse tient lieu de cheveux blancs, une vie sans tache vaut une longue vieillesse.

Il a su plaire à Dieu, et Dieu l’a aimé ; il vivait au milieu des pécheurs : il en fut retiré. Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompe sa conscience, pour que le mensonge n’égare pas son âme.

Car la fascination du mal fait perdre de vue le bien, le tourbillon de la convoitise trouble un esprit sans malice.

Arrivé au but en peu de temps, il a parcouru tous les âges de la vie.

Parce qu’il plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l’a retiré d’un monde mauvais. Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il intervient pour ceux qui lui sont fidèles. (Sg 4, 7-15)


L’AURORE DU CHARPENTIER – Olivier Le Gendre – Le Charpentier p. 133-142



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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 9782891292283



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Saint-joseph-montreal-crypte-1-.2.2


« Tous les trois le savent ; ce jour-là sera le dernier, le dernier des jours où ils auront été tous les trois.

Le charpentier s’en va, il s’apprête à les quitter, à les laisser seuls.

Il va mourir ce jour-là, qui ne fera pas date dans l’histoire des hommes, ne s’inscrira dans aucun registre.

Il va s’effacer, ce qui est un drôle de mot pour dire que quelqu’un va mourir, mais cela va bien au charpentier, cette façon de quitter le monde, comme un homme sans importance dont il n’y a pas lieu de se préoccuper.

Joseph n’a d’importance que pour son fils et pour Marie ; il n’a vécu que pour eux, il va mourir seulement pour eux. Ils sont là tous les trois, et pour la dernière fois.

La nuit déjà est avancée, et ils ne dorment pas.

Ce sont les dernières heures, celles qui précèdent l’aurore, ce moment qui est le moment du charpentier, celui qu’il préfère, qui lui appartient et exprime le mieux l’état de son âme. […]

Le charpentier a connu de nombreux aurores.

Celles sans un nuage, de totale limpidité, passant sans effort du bleu le plus sombre aux oranges flamboyants, avant de revenir aux bleus limpides, les bleus ciel d’un ciel clair que le soleil respecte encore.

Et ces aurores que les nuages masquent de leurs masses violettes entre lesquelles elles cherchent un chemin libre pour leurs rayons de lumière.

Et celles des matins de pluie qui semblent gagner contre la nuit, mais sont bien vite contraintes à se retirer, laissant un jour triste, comme si elles avaient renoncé à chasser l’obscurité. […]

Le charpentier n’a jamais su quelle serait au juste la route, ni ce qu’il deviendrait en disant oui. Jamais on ne sait ce que seront l’aurore et le jour, seulement qu’ils viendront assurément.

Jamais on ne connaît les conséquences des oui, on fait seulement confiance, en tremblant un peu parfois, et on découvre au fur et à mesure, on apprend, et on n’arrête pas d’ajouter des oui au premier prononcé, même si parfois le non se voudrait le plus fort. […]

En cette nuit, une fois de plus pour le charpentier, le jour va se lever.

Il a fini son apprentissage, a fait le tour de toutes les aurores. […]

Le charpentier ne survivra pas à cette aurore ; son jour à lui sera ailleurs.

Tous les trois le savent. Le charpentier s’éloigne d’eux.

L’aurore commence à éclairer la pièce ; le charpentier ne voit plus Marie ni son fils, il s’est tourné vers Celui qui l’a envoyé, et lui parle silencieusement comme il l’a fait tant de fois depuis que le sourire de Marie l’a conduit à être le père de son Fils.

Il lui parle, et c’est comme une prière qui n’a pas besoin d’être prononcée ni d’être entendue par les oreilles des hommes. […]

Le charpentier ouvre une dernière fois les yeux ; son regard rencontre celui de son fils.

A travers les larmes qu’il discerne dans les yeux du jeune homme, il lit ce que celui-ci ressent, il comprend qu’il a entendu sa prière silencieuse adressée au Père qui l’avait fait naître, qu’elle l’a rejoint en même temps qu’elle montait vers le ciel.

Il perçoit dans les yeux de celui qu’on appellera le Messie le tremblement qui agite son âme, loin derrière son regard, et bien qu’il soit totalement immobile.

Le charpentier juge ce tremblement pour ce qu’il est : son fils a entendu dans la prière de son père la confirmation qu’il cherchait, la confirmation de sa nature, de son appel, la reconnaissance par son père de la terre qu’il était Fils du ciel.

Le charpentier étend le bras, pose sa main sur l’épaule de son fils, geste d’apaisement et de promesse en même temps, talisman pour la vie qui continue sans lui, geste de force donnée.

Le jeune homme reçoit et l’apaisement et la force, la promesse et la vie qu’ils lui apportent ; il les reçoit comme le dernier cadeau du charpentier, et son âme en est éclairée.

Un court moment se passe, la main du père n’a pas quitté l’épaule de son fils.

Puis, le jeune homme lève à son tour sa main et la pose sur la joue de son père. Elle y recueille son dernier souffle.

L’homme-Dieu offre à son Père du ciel l’âme de son père de la terre en même temps qu’il lui offre sa vie à lui et ses larmes d’enfant orphelin. »



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous vous proposons de faire un retour sur le passé, non pour être mélancolique sur ce qui a disparu, mais pour retrouver toutes les aurores de votre vie, les aurores chatoyantes comme les plus sombres ou les plus orageuses.

Après, nous vous proposons de les offrir au Seigneur, en action de grâce.

A l’image de Saint Joseph, regarder Notre Seigneur, lui offrir ce que nous sommes et, à l’heure de notre mort, remettre en ses mains notre souffle.



Prière à Saint Joseph pour avoir une bonne mort


Grand Saint Joseph,

 qui êtes le modèle,

 le patron et le consolateur des mourants,

 je vous demande aujourd'hui

 votre protection pour le dernier instant de ma vie,

 pour ce moment terrible

 où je ne sais si j'aurai la force

 de vous appeler à mon aide.

 Faites, je vous en conjure,

 que je meure de la mort des justes.

 Mais afin que je puisse espérer

 une si grande grâce,

 obtenez-moi de vivre, comme vous,

 en la présence de Jésus et de Marie

 et de ne jamais blesser leurs regards

 par la tache hideuse du péché.

 Que je meure, dès ce moment,

 à moi-même, à mes passions,

 à mes désirs terrestres,

 à tout ce qui n'est pas Dieu,

 afin de vivre uniquement

 pour celui qui a donné sa vie pour moi.

 Jésus, Marie, Joseph,

 assistez-moi dans mes derniers moments,

 soutenez-moi,

 défendez-moi contre les assauts du démon

 et accordez-moi d'expirer saintement


Je Prie

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars




La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Curc3a9-dars



Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.


Ainsi soit-il.


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Message par M1234 Sam 3 Mar 2018 - 11:29

« Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.» (Mc 15, 37)

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Calvaire

Deuxième Jour      

   



 La mort de Jésus


La mort la plus importante de la Bible est celle de Jésus, dit le Christ.

C’est par elle que nous sommes sauvés.

Aujourd’hui, admirons cette mort admirable, contemplons ce que peu d’hommes ont contemplés et aimons celui qui s’est offert pour nous.


« Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.

Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :

« Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple :

« Voici ta mère. »

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :

« J’ai soif. »

Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.

On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :

« Tout est accompli. »

Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. » (Jn 19, 25-30)


SUR LA MORT DE JESUS CHRIST
Saint Alphonse
Marie de Liguori – Considérations sur la Passion – Chapitre VI


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Saint Jean rapporte que notre divin Rédempteur, avant d'expirer, baissa la tête

Ce fut pour marquer qu'il acceptait la mort de la main de son Père avec une entière soumission, puisqu'il mettait alors le comble à son humble obéissance en subissant le supplice de la croix (Ph 2, huit).

Ayant les mains et les pieds cloués à la croix, Jésus ne pouvait mouvoir aucune partie de son corps, excepté la tête.

Or, la mort, dit saint Athanase, n'osait s'avancer pour ôter la vie à l'Auteur de la vie; il a donc fallu qu'il l'invitât lui-même, en inclinant la tête, à venir le frapper.

Saint Matthieu, parlant de la mort de Jésus-Christ, dit qu'il exhala ou envoya hors de lui son esprit (Mt 27, 50).

Selon saint Ambroise, l'Évangéliste se sert de cette expression pour montrer que Notre-Seigneur mourut, non par nécessité ni par le fait des bourreaux, mais parce qu'il voulut bien mourir ; il ne perdit point la vie, mais il la quitta de son plein gré.

Il mourut volontairement, afin de sauver l'homme de la mort à laquelle il était condamné.

Jésus, qui est la Vie même, ou l'Auteur de la vie, en mourant sur la croix, nous a procuré la vie éternelle.

Ce prodige est l'œuvre de l'Amour divin qui, faisant les fonctions de prêtre, offrit en sacrifice au Père éternel la vie de son Fils unique pour le salut des hommes, comme la Sainte Église l'exprime dans ses chants.

Sur quoi saint François de Sales s’écrie :

"Voyons-le, ce divin Rédempteur, étendu sur la croix comme sur son bûcher d'amour, où il meurt d'amour pour nous.

Eh ! que ne nous jetons-nous en esprit sur lui, pour mourir sur la croix avec lui qui pour l'amour de nous a bien voulu mourir !"

Arrêtons-nous un instant, et contemplons notre Sauveur mort sur la croix, en parlant d'abord à Dieu son Père, et ensuite à lui-même.

Père éternel, "regardez la face de votre Christ!" (Ps 83, 10).

Regardez votre Fils unique qui, pour accomplir votre volonté de sauver l'homme perdu, est venu sur la terre, s'est revêtu de la chair humaine et, avec notre chair, a pris sur lui toutes nos misères, excepté le péché.

En un mot, il s'est fait homme.

Il a voulu passer toute sa vie parmi les hommes comme le plus pauvre, le plus méprisé et le plus affligé de tous les hommes.

Il a voulu mourir comme vous le voyez, après que les hommes eux-mêmes lui eussent déchiré les chairs à coups de fouets, mis la tête en plaies par une couronne d'épines, et percé les mains et les pieds en les clouant sur la croix.

Il est mort de pure douleur sur ce gibet infâme, traité comme l'homme le plus méprisable du monde, tourné en dérision comme un faux prophète, outragé comme un imposteur sacrilège pour avoir dit qu'il était votre Fils, condamné à subir cet horrible supplice comme le plus grand des scélérats.

Et vous-mêmes, Seigneur, vous avez augmenté les horreurs de sa mort, en le privant de toute consolation !

Dites-nous : quelle faute a-t-il donc commise, ce Fils que vous aimez tant, pour mériter un châtiment si cruel?

Vous qui connaissez son innocence, sa sainteté, pourquoi l'avez-vous traité ainsi ?

Ah ! j'entends votre réponse :

"Pour les péchés de mon peuple, il a été frappé à mort" (Is 53, huit).

Non, me dites-vous, mon Fils ne méritait et ne pouvait mériter aucun châtiment, étant l'innocence même, la sainteté même ; mais vous, vous méritiez une peine pour vos fautes, vous méritiez la mort éternelle ; et moi, pour ne point vous voir perdues à jamais, vous, mes créatures bien-aimées, pour vous délivrer d'un si grand malheur, j'ai cette mort douloureuse.

Considérez donc, ô hommes ! quel a été mon amour pour vous : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3, 16).

Permettez que je m'adresse aussi à vous, ô Jésus, mon doux Rédempteur !

Je vous vois sur cette croix, abandonné de tout le monde, pâle et défiguré, sans parole, sans respiration, sans vie, sans une seule goutte de sang, l'ayant versé entièrement, comme vous l'aviez prédit (Mc 14, 24).

Vous n'avez plus de vie, parce que vous l'avez sacrifiée pour rendre la vie à mon âme, que ses péchés avaient fait mourir ; vous n'avez plus de sang, parce que vous l'avez répandu pour laver mes iniquités. Mais qu'est-ce qui vous porte à donner ainsi votre vie et tout votre sang pour de misérables pécheurs tels que nous ?

Ah ! votre Apôtre nous l'a déclaré, c'est l'amour dont vous brûlez pour nous :

"Il nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous" (Ep 5, 2).

C'est ainsi que ce Pontife divin, qui fut tout à la fois le sacrificateur et la victime, en s'immolant pour le salut des hommes qu'il aimait, consomma le grand sacrifice de la croix, et accomplit l'œuvre de notre rédemption.

Jésus-Christ, par sa mort, a fait disparaître tout ce que notre mort avait d'horrible.

Elle n'était auparavant qu'un supplice infligé à des rebelles ; mais, par la grâce et les mérites de notre Sauveur, elle est devenue un sacrifice tellement agréable à Dieu, qu'uni à celui de la mort de Jésus-Christ, il nous rend dignes de jouir de la gloire dont Dieu jouit lui-même, et de l'entendre un jour nous dire, comme nous l’espérons :

"Entrez dans la joie de votre Seigneur !" (Mt 25, 21).

Ainsi, grâce à la mort de Jésus-Christ, notre mort a cessé d'être un sujet de douleur et de crainte.

Notre-Seigneur en a fait un passage du danger de se perdre éternellement à l'assurance d'une félicité éternelle, un passage des misères de ce monde aux délices ineffables du paradis.

De là vient que les justes regardent la mort, non avec crainte, mais avec joie et désir.

Saint Augustin dit que ceux qui aiment Jésus crucifié supportent la vie avec patience et reçoivent la mort avec plaisir.

Et l'expérience ordinaire fait voir que les personnes vertueuses qui ont le plus à souffrir durant leur vie, à cause des persécutions, des tentations, des scrupules, ou d'autres choses fâcheuses, sont celles que Jésus crucifié console le plus dans leurs derniers moments, en leur procurant une grande paix au milieu de toutes les craintes et de toutes les angoisses de la mort.

S'il est quelquefois arrivé que des Saints, selon ce qu'on lit dans leur Vie, ont éprouvé beaucoup d'appréhension au moment de la mort, le Seigneur l'a ainsi permis pour augmenter leurs mérites ; car plus leur sacrifice a été pénible, plus il est devenu précieux aux yeux de Dieu, et profitable à eux-mêmes pour la vie éternelle.

Oh ! qu'il était plus dur de mourir, pour les fidèles, avant la mort de Jésus-Christ !

Le Sauveur n'avait pas encore paru, on soupirait après sa venue ; on l'attendait suivant sa promesse, mais on ne savait quand il viendrait ; le démon avait un grand empire sur la terre, et le ciel était entièrement fermé pour les hommes.

Mais à la mort de notre Rédempteur, l'enfer a été vaincu, la grâce a été communiquée aux âmes, Dieu s'est réconcilié avec les hommes, et la céleste patrie a été ouverte à tous ceux qui meurent dans l'innocence ou qui ont expié leurs fautes par la pénitence.

Et si quelques-uns, bien que mourant en état de grâce, n'entrent pas immédiatement en paradis, c'est qu'ils ne sont pas encore entièrement purifiés ; du reste, la mort ne fait que rompre leurs liens, afin qu'ils puissent aller s'unir parfaitement à Dieu, dont ils se trouvent éloignés sur cette terre d'exil.

Tâchons donc, âmes chrétiennes, tant que nous vivons dans cet exil, de regarder la mort, non comme un malheur, mais comme la fin de notre pèlerinage si plein d'angoisses et de périls, et comme l'arrivée de l'éternelle félicité que nous espérons obtenir un jour par les mérites de Jésus-Christ.

Cette pensée doit nous porter à faire tous nos efforts pour nous détacher des objets terrestres qui pourraient nous faire perdre le ciel et nous conduire en enfer.

Offrons-nous à Dieu, en protestant de cœur que nous voulons mourir quand il lui plaira, en acceptant la mort qu'il nous a destinée, quelle qu'elle soit, et en le priant toujours, par les mérites de la mort de Jésus-Christ, de nous faire sortir de cette vie en état de grâce.



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous vous proposons de continuer à contempler Notre Rédempteur en vous demandant :

Est-ce que je parle suffisamment à Dieu le Père ?

Et à Mon Seigneur Jésus Christ ?

Est-ce que je sais que Jésus est mort pour moi ?

Pour me sauver de mon péché ?


Est-ce que je suis abandonnée à Dieu ou est-ce que je me retiens aux choses terrestres ?

La mort est-elle pour moi un passage, une porte vers l’au-delà ?


Prière de Saint Alphonse Marie de Liguori (Considérations sur la Passion – Chapitre VI)


Mon Jésus et mon Sauveur qui, pour me procurer une bonne mort,

en avez choisi une si douloureuse et si désolée, je m'abandonne entre les bras de votre miséricorde !

Depuis plusieurs années, à cause des offenses que je vous ai faites, je devrais être en enfer, séparé de vous à jamais ;

et vous, au lieu de me punir comme je le mériterais, vous m'avez appelé à la pénitence,

et j'ai la confiance que vous m'avez maintenant pardonné ;

si cependant, par ma faute, je n'ai pas encore obtenu mon pardon,

accordez-le-moi en ce moment que, prosterné à vos pieds, le cœur contrit, j'implore votre miséricorde.

Mon Jésus ! je voudrais mourir de douleur, quand je pense aux injures que je vous ai faites.

Mon espérance est dans le sang que vous avez répandu pour moi.

Pardonnez-moi, Seigneur, et aidez-moi à vous aimer de toutes mes forces jusqu'à la mort.

Quand mon heure arrivera, faites que je meure brûlant d'amour envers vous, pour continuer de vous aimer éternellement.

Dès à présent, j'unis ma mort à votre sainte mort, par laquelle j'espère avec une entière confiance me sauver :

"En vous, Seigneur, j'ai mon abri, sur moi pas de honte à jamais !" (Ps 30, 2).





Je prie


Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

Amen !

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8

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Message par M1234 Dim 4 Mar 2018 - 10:18

« Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.» (Mc 15, 37)

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Troisième Jour

Nous sommes désormais en Carême, en chemin de conversion, de purification.

Placés au désert 40 jours comme Notre Seigneur l’a lui-même été. Ce mois-ci, nous vous proposons de considérer la Mort.

Au travers de la Bible, de la Mort du Christ en Croix et de celle de Saint Joseph, vous pourrez ainsi avancer sereinement vers le moment de notre propre mort.

Car tel est notre destin à la suite de Dieu lui-même mort pour nous sauver.
         

La mort des hommes et la mienne



Nous avons admiré la plus belle mort humaine et aujourd’hui nous vous proposons de considérer la mort des Hommes, les autres mais aussi la mienne.

Au travers du texte du médecin Luc sur Lazare et l’Homme Riche, méditons sur la mort que nous traverserons tous un jour ; cherchons quel pourra être le chemin chrétien que nous emprunterons pour vivre dans l’Eternité.


« Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.

Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, ouvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.

Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham.

Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.

Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.

Il s'écria :

Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme.

Abraham répondit :

Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.

D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.

Le riche dit :

Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai cinq frères.

C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.

Abraham répondit :

Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent.

Et il dit :

Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit :

S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Lc 16, 19-31)


LA VIE APRES LA VIE – Fernand Legrand- Conférence


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Voyons donc ce qui arrive à la mort, et après.

Je vais faire maintenant une petite parenthèse de doctrine.

La Bible nous enseigne que l’homme a été créé à l’image de Dieu.

Il y a plusieurs sens à cette Parole, mais il y a ce sens ci : comme Dieu est une trinité (Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit), l’homme est aussi une trinité.

C’est ce que nous dit la Bible en 1 Thessaloniciens 5 :23 où Il est parlé de notre esprit, de notre âme et de notre corps.

L’homme correspond à Dieu dans ce sens-là aussi.

Voyons ce qui ce passe à la mort.

Le corps va au cimetière. C’est ce que la Bible dit.

"Tu retourneras à la poussière" (Genèse 3, 19).

La Bible nous enseigne que "l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné" (Ecclésiaste 12, 7).

Notre âme va dans le séjour des morts (aussi appelé Hadès).

Cela est enseigné dans la personne même de Jésus Christ.

Quand il y a une doctrine que nous ne comprenons pas bien, il suffit de regarder vivre le Christ car il est dans sa personne l’explication de sa doctrine.

Le Seigneur Jésus Christ a été pendu sur la croix.

Quand il est mort son corps a été déposé dans le tombeau.

Juste avant d’expirer il a dit

"Père ! entre tes mains je remets mon esprit" (Luc 23, 46).

C’est clair : le corps a été mis au tombeau, son esprit est retourné à Dieu.

Et son âme ?

Dans le livre des Actes des Apôtres, nous avons ce texte tiré de l’Ancien Testament qui dit :

"tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts" (Actes 2, 27).

Le tout est maintenant de comprendre ce qu’est notre âme.

L’âme de l’homme c’est "lui-même’".

C’est le siège de sa personnalité. C’est ce qui l’a caractérisé.

C’est son caractère propre et distinctif.

L’homme prend conscience de Dieu par son esprit ; il prend conscience du monde physique par son corps, et il prend conscience de lui-même par son âme

. Le "lui-même" profond va dans le séjour des morts. Son âme continue à vivre pour toujours et toujours.

Pour en revenir à notre texte (Lc 16, 19-31), ce qui a distingué ces deux hommes, leur vrai "moi" continue à vivre éternellement, mais dans des conditions très différentes.

La Bible nous apprend que dans le séjour des morts, il y a deux compartiments :

- Un pour ceux qui, comme Lazare, ont tiré leur aide de Dieu et leur salut de Jésus Christ.

A leur mort, ils sont portés par les anges dans le sein d’Abraham.

Ils vont là où sont ceux qui ont la même foi qu’Abraham qui est appelé le père des croyants (Galates 3, 29 par ex.).

Ils sont sauvés pour l’éternité ; voilà le sort des rachetés : être toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4, 17)


- Un autre pour les perdus.

C’est à dire que dans l’Au-delà, la situation s’est renversée :

Le Lazare qui brûlait de fièvre et que la faim consumait, est consolé.

Maintenant c’est l’autre qui brûle, mais dans un feu qui ne s’éteint pas. Lui qui n’aurait pas donné une miette de son abondance, convoite une goutte du bonheur et de la vie éternelle de Lazare.

Lazare est maintenant à la table du salut avec les grands noms de la Bible, comme Abraham, Isaac et Jacob

. Par un juste retour des choses, c’est le riche qui mendie. Remarquez qu’il ne quémande pas une jarre de vin, même pas un jus de fruits, même pas un verre d’eau, mais une goutte tombant d’un doigt trempé dans l’eau, c’est à dire la plus petite quantité de la dernière chose qu’il y a dans le royaume de Dieu.

Posons-nous quelques questions



- A-t-il quelques chances de s’en sortir ?

La réponse est catégorique :

"il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire".

- Combien de temps cela va-t-il durer ?

La Bible nous parle d’un feu qui ne s’éteint point, d’un ver rongeur qui ne meurt point (Marc 9, 44, 46, 48).

Ils seront tourmentés aux siècles des siècles dit Apocalypse 20, 10.

Que quelqu’un ne me dise que Dieu est un bourreau s’il torture les hommes.

La Bible ne dit jamais que Dieu torture les hommes.

Il est écrit "Ils seront tourmentés".

Nous savons que même sur cette terre nous pouvons être tourmentés par certaines choses, comme le souvenir de nos propres actions passées sans que Dieu y soit pour quelque chose.

- Quels sont ceux qui seront là ?

Ce sont ceux qui n’auront pas voulu du royaume de lumière de Dieu, ceux qui auront accordé aux choses de la terre une importance démesurée et qui l’auront bien démontrée en reléguant Jésus Christ à la dernière place de leur vie ; qui auront ainsi prouvé qu’ils n’accordaient aucun crédit à Moïse et les prophètes, c’est à dire à la Parole de Dieu.

Ecoutons maintenant, alors que cet homme, en proie aux souffrances de l’enfer, crie vers le ciel.

La première phrase qui va provoquer son tourment est :

"Souviens-toi !".

Les morts ont une mémoire qui leur rappelle les faits les plus lointains, les plus secrets, les plus honteux et toutes les occasions manquées.

Dans certains cas comme celui-ci, avoir une bonne mémoire peut être une possession dévastatrice.

Il y a des gens qui donneraient toute leur fortune pour que le souvenir de leurs péchés tombe dans la nuit de l’oubli :

- Comme ce Gould, millionnaire américain du XIX° siècle qui, sur son lit de mort s’est écrié :

"Je donnerai volontiers 100 000$ (de l’époque) pour que l’on me convainque que l’enfer n’existe pas".

- Ou ce grand conférencier athée que fut le colonel Charteris qui, à la veille de sa mort s’est écrié:

"Oh, l’enfer pour toujours et toujours !

C’est l’enfer que d’être laissé tout seul !

Quel enfer que de s’entendre répercuter dans la conscience "Souviens-toi", "Souviens-toi".

Dans un effort désespéré et infructueux pour essayer de s’en sortir, cet homme va faire quatre choses, mais il va les faire trop tard :


1.il lève les yeux. Il cherche une vision, mais il est trop tard.

2.il cherche miséricorde "aie pitié de moi", mais il est trop tard.

3.il essaie de prier, mais il est trop tard.

4.il essaie même d’évangéliser, mais il trop tard.



Lui qui a toujours haussé les épaules lorsqu’on lui parlait de la Bible et qui, comme beaucoup a dit avec ironie, "s’il y a un jugement, c’est bon pour les assassins, les tire-laines et les escrocs.

Mais moi qui suis un honnête citoyen, qui me suis fait des amis avec mon argent, moi dont le casier judiciaire est vierge, qu’est-ce qui peut bien m’arriver sinon d’aller au ciel… s’il y a un ciel !"

Il a fait taire sa conscience qui lui disait que tout dans sa vie n’était pas aussi bien qu’il le prétendait. Il a fermé le livre qui disait, "il n’y a pas de juste, pas même un seul, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3, 10).

Il a peut-être cru, contre toute logique, que ce jour n’arriverait jamais.

Il a peut-être cru que sa vie n’allait jamais finir.

Il n’a jamais pensé à la valeur de son âme.

Il ne s’est jamais posé la question "Est-ce que je suis sauvé ou est-ce que je suis perdu ?"

Et maintenant il saisit toute l’horreur de la situation dans laquelle il se trouve.

Elle est sans issue et Il ne peut rien faire pour s’en sortir.

Les hommes ne peuvent rien faire pour lui. Lazare, qui représente les trépassés, ne peut rien faire pour lui.

Dieu lui-même ne peut plus rien faire pour lui. Pourquoi? Parce qu’il avait dépassé le point de non-retour.

Mes amis, vous savez que dans la vie, il y a des occasions qui ne se représentent pas, il y a des examens qui ne se repassent plus, il y a des jours de bonheur qui ne se revivent plus, il y a des choses qui ne se réparent pas.

La mort en est une, l’enfer en est une autre.

Trop tard cet homme veut se faire évangéliste.

Ah ! S’il écrivait ces lignes à ma place.

Vous qui ne savez pas si vous êtes sauvés, vous viendriez vous mettre à genoux devant lui lorsqu’il vous décrirait ce qui se passe dans l’Au-delà de la perdition.

Il vous supplierait avec des larmes que je n’ai pas, avec des accents que je ne trouve pas.

Il vous supplierait comme le faisait le grand apôtre Paul "Je vous en supplie, au Nom de Dieu, soyez réconciliés avec Jésus Christ".

Il le dirait avec des accents qui sortiraient de son cœur.

Oui, il veut se faire évangéliste, mais il est trop tard et il blâmera le ciel de ne pas lui avoir fourni des arguments convaincants.

Il va même faire la leçon à Abraham en disant

"si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront".

Ah ! pense-t-il, si j’avais vu de mes yeux vu un miracle, si j’avais vu un mort sortir de la tombe, alors j’aurais cru.

La réponse du ciel est négative

"S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un des morts ressuscitait".

Saviez- vous que dans un sens, mais dans un sens seulement, Dieu a exaucé la prière de cet homme ?

En ouvrant la Bible en Jean 11, on trouve que le Seigneur a ressuscité Lazare.

J’admets que cela n’est pas le même homme, mais il portait le même nom !

Une foule de gens a vu un mort sortir du tombeau par la puissance de Jésus-Christ.

Quelle a été leur réaction ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle a été de vouloir tuer le Seigneur (v 53) parce qu’il avait ressuscité Lazare.

Au chapitre 12, c’est encore plus terrible : ils veulent aussi faire périr Lazare (v 10).

Pourquoi ?

Parce que Lazare était vivant et que sa résurrection confirmait un message dont ils ne voulaient à aucun prix.

La seule chose qui nous amène au salut, c’est la foi non pas dans les miracles, mais dans la Parole de Dieu.

Dans l’épître aux Romains, il est écrit que la foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu (Romains 10, 17).

Vous qui lisez ces lignes, vous entendez la Parole de Dieu, croyez-la

Dites :

"Seigneur, je me mets d’accord avec ce que tu dis, même si je ne comprends pas tout.

Je me mets en règle, en harmonie avec toi d’après ce que tu me dis dans Ta Parole".

Maintenant, voyons ensemble ce que dit la Bible sur le chemin du salut.

Comment être sauvé, tant il est vrai que la chose la plus importante au monde, c’est d’être sauvé.

La Bible nous enseigne qu’être sauvé, c’est de suivre à temps le chemin que le mauvais riche a voulu prendre, mais trop tard.

Pour être sauvé, il faut faire ces quatre choses, mais les faire à temps.

1.  Lever les yeux.

Cela veut dire que le salut n’est pas en nous, ni dans ceux qui nous entourent. Le salut vient de plus haut que nous.

Le salut vient de Dieu "Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" (Ephésiens 2, huit).

C’est Dieu qui fait le salut et qui le donne.

Il est écrit :

"Dieu nous a sauvé, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde" (Tite 3, 5).

C’est peut-être dur d’admettre que nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes pour être sauvés, qu’il n’y a rien de valable en nous qui puisse nous valoir le salut.

C’est pourtant la première condition pour être sauvé : lever les yeux, les porter plus haut que sur notre entourage, plus haut que sur nos efforts, plus haut que sur une religion qui se prétendrait la meilleure du monde.

C’est à Dieu et à Dieu seul qu’il faut regarder pour être sauvé.

2.  Demander pitié, chercher la miséricorde

Rien d’autre que la miséricorde de Dieu ne peut nous sauver.

Il n’y a pas d’autre base au salut que la miséricorde infinie de Dieu.

Prenez le cas d’un condamné à mort :

Quand toutes les ressources judiciaires ont été épuisées, son pourvoi rejeté, la révision de son procès jugée inacceptable, cet homme n’a plus qu’une seule porte de salut : le recours en grâce.

Et quand un condamné a recours à la grâce présidentielle, c’est qu’implicitement il se reconnaît coupable, car on n’a jamais gracié un innocent.

On ne peut gracier qu’un coupable.

Etes-vous prêt à dire "Seigneur aie pitié du coupable que je suis ?"

3.  Prier le ciel Il vous faut le prier comme le brigand qui était crucifié à côté du Seigneur :

Nous avons ici un homme qui avait gâché sa vie, et même celle des autres.

A deux doigts d’un enfer qu’il avait mille fois mérité, il s’est tourné vers le seul qui pouvait le sauver.

A côté de lui, le Saint Fils de Dieu donnait sa vie en rançon pour ses péchés.

Il portait ses crimes et répondait à sa place devant la sainteté de Dieu.

Son sang pouvait effacer tous ses péchés car la Bible dit "Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché" (1 Jean 1, 7).

Le brigand s’est tourné vers Jésus et lui a lancé le S.O.S de son âme "Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne" (Luc 23, 42).

Tout maintenant, tant pour lui que pour nous, tout va dépendre de la réponse de Jésus Christ.

Ecoutez la réponse de Celui a qui Dieu a remis tout jugement et qui deviendra le Juge des juges.

De ses lèvres quasi exsangues tombe l’acquittement :

"En vérité, je te le dis :

Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis". Quelle assurance !

Cet homme est mort ce jour-là mais, selon la parole du Seigneur, nous pouvons être sûr qu’il était sauvé.

Vous direz peut-être que cela s’est passé il y a vingt siècles.


Mais aujourd’hui peut-on avoir l’assurance d’être sauvé et comment peut-on l’être ?

Je rappellerai une expérience, parmi tant d’autres, que j’ai vécues il y a quelques années.

Je faisais une série de conférences d’évangélisation en Suisse, où j’avais été invité.

A la fin de la soirée, une jeune fille est venue me demander un entretien, car elle n’arrivait pas à saisir, comprendre comment on pouvait être sauvé.

Elle était d’un bon milieu religieux, elle avait une certaine connaissance de la Bible, mais elle n’avait pas l’assurance du salut de son âme.

Elle savait que si elle mourrait ce jour-là, elle était perdue malgré ses efforts et ses bonnes intentions.

Elle était vraiment troublée.

Nous avons parlé longtemps mais elle ne parvenait pas à comprendre la simplicité du salut.

Je lui ai alors dit : supposons que ce soir le Seigneur Jésus Christ lui-même, le Sauveur entre par cette porte et que vous vous trouviez seule devant lui, que lui demanderiez-vous ?

Elle a réfléchi un instant puis m’a dit :

je lui demanderai de me sauver.

Je lui ai dit : que vous répondrait-il ?

Il y a eu un long silence, puis j’ai vu ses traits se détendre, et un sourire commencer à flotter sur ses lèvres et elle a dit :

Il me sauverait !

J’ai dit : voulez-vous lui demander de vous sauver ce soir, car "Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement" (Hébreux 13, huit).

Elle s’est inclinée dans une attitude de recueillement.

Dans une prière simple, presque enfantine, confessant la faillite de sa vie, s’humiliant devant Dieu, elle a dit :

"Seigneur, je crois que tu m’as aimée et je te demande de me sauver ce soir, je me donne à toi".

Ce soir-là elle est entrée par la foi dans le salut de Dieu.

Je ne l’ai plus jamais revue mais j’ai eu des nouvelles d’elle par quelqu’un d’autre.

Elle s’est mariée et est devenue mère de famille.

L’expérience qu’elle a faite en ce soir-là, est une expérience qui a tenu.

Le Sauveur qui nous sauve, c’est aussi le Seigneur qui nous tient.

4.  Evangéliser  Les trois premières conditions se font au niveau du cœur, dans le silence, d’une façon intime et personnelle.

Comme cet homme a essayé de faire connaître le salut à ses cinq frères, il nous appartient de donner à ce salut que nous avons reçu gratuitement, une traduction publique selon ce qui est écrit

"si tu confesses (proclame) de ta bouche Jésus comme Seigneur, tu sera sauvé" (Romains 10, huit).

Cela veut dire que je vais en parler autour de moi, à mes frères, dans ma famille, à l’atelier, aux études, au bureau, en vacances, partout afin que, selon les paroles que le Seigneur nous a rapportées, ils n’aillent pas eux aussi dans ce lieu de tourments.

Remarquez le côté tranchant et absolu de la promesse du Seigneur :

"Tu seras sauvé" qui correspond avec le "Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis" et non pas "tu seras peut-être sauvé ou tu pourras espérer de l’être".

Vous n’avez plus a redouter la mort, le jugement et l’enfer.

Il a pris votre enfer sur la croix.

Le cri que les damnés pousseront éternellement en enfer :

"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" il l’a poussé pour vous, à votre place, pour que vous n’ayez plus jamais à le dire.



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous vous proposons de reprendre les 4 points du texte précédent et d’en réaliser au moins un.

Vous pourrez reprendre l’un ou l’autre des passages ci-dessus.

Rappelons les différents points :

Lever les yeux

Demander pitié, chercher la miséricorde

Prier le ciel

Evangéliser



Chant composé après sa conversion par Charlotte Elliot, cantatrice d’opéra


Tel que je suis, sans rien à moi, Sinon ton sang versé pour moi

Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Tel que je suis, bien vacillant, En proie au doute à chaque instant,

Lutte au-dehors, crainte au-dedans, Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Tel que je suis … Ton grand amour A tout expié sans retour.

Je puis être à toi dès ce jour, Agneau de Dieu, je viens, je viens !








Bon Carême !

Je Prie

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

Amen !

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Empty Re: La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

Message par M1234 Dim 1 Avr 2018 - 17:14

« Celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais »

Premier Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images_pa_6

Suite à notre enquête, 63% des personnes qui y ont répondu souhaitent que les publications aient lieu 3 jours de suite.

Vous pouvez effectuer cette mini-retraite le jour ou vous la recevez ou en espaçant les jours.

Bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre !

A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.

Christ est Ressuscité !

Alléluia !


Dans la joie de Pâques, entrons plus intimement dans l’au-delà, dans l’après, dans l’Eternité.

Regardons ce qu’est le Jugement des morts, la Résurrection et enfin l’Eternité que nous vivrons un jour, si Dieu le veut, Lui qui est Amour et Miséricorde.
 


Premier Jour

 Jugement



Pauvres mortels que nous sommes, nous arriverons tous un jour à ce moment ultime où nous rencontrerons Dieu.

Ce jour-là, nous apparaîtrons et serons jugés au Tribunal Divin. Aujourd’hui, regardons exactement ce qui nous attends.


« Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.

Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.

Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. » (Jn 10, 26-28)


QUEL CHOIX A LA MORT ? – Père François Labadens, Communauté de l’Emmanuel Lyon

Notre vie est comme un entraînement à recevoir ce que nous ne pouvons pas nous donner nous-même : la Vie Éternelle.

Cela paraît facile comme cela, mais combien de fois par jour nous estimons que nous n’avons pas besoin de Dieu ?

Alors que notre vie est justement faite pour accueillir son amour et sa Miséricorde !

À notre mort, c’est-à-dire lors de la séparation de notre corps et de notre âme, il n’y a pas « d’entretien d’embauche » où Jésus demanderait si on l’aime

C’est pendant notre vie terrestre que nous accueillons la Miséricorde de Dieu ou de que nous la rejetons.

Voilà ce qui fait la grandeur et la beauté de toutes nos actions : elles ont un poids d’éternité !

Heureusement la mort est un processus qui n’est pas immédiat, et dans chaque Je vous salue Marie nous demandons à notre Mère de prier pour nous « maintenant et à l’heure de notre mort ».

Nous pouvons donc compter sur son secours aux derniers moments de notre vie.



Le Ciel

À notre mort se tient donc un premier jugement (appelé jugement particulier) qui oriente vers les deux réalités finales : le Ciel ou l’enfer.

Le Ciel est ce lieu où nous recevons ce que nous avons cherché toute notre vie : l’amour infini de Dieu.

Nous pourrons voir Dieu face à face et nous y retrouverons tous ceux que nous avons aimés, et nous partagerons avec eux un amour également infini.

« L’éternité c’est long, surtout vers la fin » nous dit Woody Allen.

Mais pas de souci avec le Ciel, nous ne nous y ennuierons pas !

Il suffit de voir que Jésus nous en parle toujours en termes de « noces éternelles » ou de « festin » !

Le Purgatoire

L’arrivée au Ciel peut être précédée d’un temps de purification que l’on appelle le Purgatoire.

C’est un temps où, si l’on n’a pas accueilli complètement la Miséricorde de Dieu durant notre vie terrestre, nous avons comme un « temps de rattrapage ».

De ce fait, les âmes au Purgatoire ne peuvent plus rien pour elles-mêmes et comptent sur la prière de l’Église sur terre et des saints du Ciel.

Voilà pourquoi nous prions et célébrons des messes pour les défunts !

Même s’il est compliqué de parler de temps, le passage au Purgatoire a une certaine durée qui permet au cœur de se purifier de ses péchés pour accueillir pleinement l’amour infini dont Dieu veut le combler.

L’enfer

Certains peuvent décider volontairement pendant leur vie terrestre de ne pas recevoir la Miséricorde de Dieu (c’est ce que Jésus va nommer le « péché contre l’Esprit »).

Même dans ce cas dramatique, Dieu respecte toujours la volonté de l’homme…

Ils continueront donc éternellement leur vie en dehors de la présence de Dieu.

Or Dieu est la source de l’amour dont nous avons chacun infiniment besoin…

Ce choix terrible est magnifiquement illustré par la septième Chronique de Narnia où les nains, dans leur orgueil, se mettent en cercle en se cachant les yeux pour refuser de regarder le Prince qui passe pour leur donner la vie.

Notons cependant que si l’Église catholique considère que des personnes sont saintes, c’est-à-dire qu’elles sont avec certitude au Ciel, elle ne s’est jamais prononcée sur la présence de quelqu’un en particulier en enfer.

Le jugement dernier et la Résurrection des morts

Un autre évènement important a lieu sur la demi-droite qui représente notre vie, c’est le temps de la fin du monde, du retour glorieux du Christ.

Nous le disons dans le Credo :

« Nous attendons son retour dans la Gloire ».

Ce moment arrivera, mais nous ne savons pas quand.

Voilà pourquoi Jésus nous appelle à veiller.

La fin du monde donnera lieu au Jugement Dernier qui donnera « le sens ultime de toute l’œuvre de la Création ».

Ce sera le moment de la confirmation du premier jugement porté à notre mort.

Et le moment d’un événement extraordinaire : notre monde sera transformé en une nouvelle création absolument parfaite.

Par ailleurs, la mort avait séparé l’âme du corps, mais lors du Jugement Dernier notre corps nous sera donné de nouveau.

Difficile d’en préciser l’âge et les propriétés exactes, mais ce sera réellement notre corps, c’est-à-dire nous.

Pensons à Jésus après sa Résurrection : c’est bien lui, mais son corps a des propriétés physiques un peu différentes.

Nous vivrons donc éternellement dans une nouvelle création physique parfaite où « il n’y aura plus ni deuil, ni cri ni douleur ».

Nous serons face à Dieu en présence de tous nos proches pour une « éternité de délices ».

Voilà ce que Dieu désire pour nous, et voilà pourquoi il nous a créés !

Dans notre vie terrestre Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin pour accueillir sa Miséricorde.

Dans l’Église catholique, il nous donne en particulier le sacrement du baptême qui fait de nous ses enfants bien-aimés, le sacrement de l’Eucharistie qui nous donne la force d’avancer sur la route du Ciel, et le sacrement du pardon qui entraîne notre cœur à accueillir sa Miséricorde.

Tout cela pour que nous puissions avancer avec certitude sur la demi-droite de notre vie éternelle ! »



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Après avoir lu, et relu si nécessaire, nous vous proposons d’approfondir la croyance de l’Eglise sur la Vie après la mort.

Pour vous aider, vous pouvez lire le Catéchisme de l’Eglise Catholique.

Chapitre 2 - Article 5 sur la Résurrection du Christ Cliquer

Article 11 sur la Résurrection de la chair : Cliquer

Article 12 sur la vie éternelle : Cliquer



Offrande à l’amour miséricordieux – Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! St-therese-of-lisieux


 Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire.

Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu !

d’être vous-même ma Sainteté.



Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.



Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité !

L’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter.



Son divin Fils, mon Epoux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit :

« Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! »

Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer).

Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme.

Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ? …

Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…



Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même…



Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance.

C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous (avez) daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…



Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.



Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous ne demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres.

Toutes nos justices ont des taches à vos yeux.

Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même.

Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…



A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…



Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…



Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…



Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel !…

Je Prie


Acte d'amour du Curé d'Ars


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Z


Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

Amen !

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8

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M1234
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Message par M1234 Lun 2 Avr 2018 - 13:25

"Le monde passe, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais."

Deuxième Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 58736?customsize=680




           

Résurrection


Jésus, l’Homme-Dieu, est mort comme nous.

Il a été enterré.

Seulement, le troisième jour, il est ressuscité !

C’est cette espérance qui fait vivre les croyants et que nous contemplons aujourd’hui au travers de deux textes.


« C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.

C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. » (He 11, 12-13)


JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE – Hans Urs von Balthasar – Le cœur du monde


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Balthasaar


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Je suis la résurrection et la vie.

Mais non comme le monde les connaît, cette ronde éphémère de printemps et d’automnes, cette roue de la mélancolie, cette caricature de la vie éternelle.

Tout ce qui est vie et mort dans le monde est en même temps une grande mort, et c’est de cette mort que j’éveille à la véritable Vie.

Depuis que je suis entré dans le monde, une sève nouvelle, inconnue, a commencé à circuler dans les veines et dans les rameaux de la nature, et les puissances du destin, l’influence des planètes, les démons du sang, les principautés de l’air, l’esprit de la terre, et tout ce qui se cache encore de ténébreux dans les replis de la création : tout cela est dompté et contraint d’obéir à la loi supérieure.

Toute forme du monde n’est pour moi qu’une matière à laquelle j’insuffle une âme. […]

C’est de l’intérieur que je transforme la moelle du monde, en tant que Vie de la vie. Tout ce qui est voué à la mort, vient aboutir à la vie ; tout ce qui devient automne échoue sur la rive de mon printemps ; tout ce qui tombe en pourriture vient nourrir mes fleurs.

Tout ce qui nie est déjà convaincu d’erreur ; tout ce qui est plein de rapacité est déjà désapproprié ; tout ce qui se raidit est déjà brisé.

Je ne suis pas l’un des ressuscités ; je suis la résurrection.

Qui vit en moi, qui est compris en moi est compris dans la résurrection.

Infime est le grain de sénevé, mais il ne laisse pas reposer sa force intérieure tant qu’il n’a pas couvert d’ombre tout ce qui croît dans le monde.

Ainsi l’énergie par laquelle je suis ressuscité ne se repose pas tant qu’elle n’a pas renversé la pierre tombe qui recouvrait la dernière âme, tant que mes forces ne sont pas parvenues jusqu’au rameau le plus éloigné de la création.

Vous voyez la mort, vous éprouvez la descente dans l’abîme ; mais la mort est elle-même une vie, peut-être la vie la plus vivante, elle est la région profonde et obscure de ma vie, et la fin est elle-même le commencement, la descente est elle-même l’ascension.



BENEDICTION URBI ET ORBI DU 31 MARS 2013 - Pape François


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 32975309520_4bfc08f815_z-640x493



Cliquer


« Chers frères et sœurs, le Christ est mort et ressuscité une fois pour toutes et pour tous, mais la force de la Résurrection, ce passage de l’esclavage du mal à la liberté du bien, doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour.

Que de déserts, aujourd’hui encore, l’être humain doit-il traverser

Surtout le désert qui est en lui, quand manque l’amour de Dieu et du prochain, quand manque la conscience d’être un gardien de tout ce que le Créateur nous a donné et nous donne.

Mais la miséricorde de Dieu peut aussi faire fleurir la terre la plus aride, peut redonner vie aux ossements desséchés (cf. Ez 37, 1-14).

Alors, voici l’invitation que j’adresse à tous : accueillons la grâce de la Résurrection du Christ !

Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix »



Poser un geste, méditer, prier, offrir


Pourquoi ne pas se poser des questions ?

Avec le Pape François et Hans Urs Von Balthasar, nous avons pu méditer mais :

En quoi croyons-nous vraiment ?


Quelle est mon espérance ?

Est-ce que je crois que le Christ, Dieu fait chair, est Vivant !?

Est-ce que je pense et adhère au fait qu’un jour je ressusciterai aussi ?

Est-ce que pour moi cette Vie est déjà présente aujourd’hui au cœur de ma vie ?


Psaume 38, 5-8

Seigneur, fais-moi connaître ma fin, quel est le nombre de mes jours :

je connaîtrai combien je suis fragile.

Vois le peu de jours que tu m'accordes : ma durée n'est rien devant toi.

L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ; il va, il vient, il n'est qu'une image.

Rien qu'un souffle, tous ses tracas ; il amasse, mais qui recueillera ?

Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?

Elle est en toi, mon espérance.



Acte de Foi, d’Espérance et de Charité

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que Tu as révélé et que la sainte Église nous propose de croire parce que Tu es la vérité même et que Tu ne peux ni Te tromper ni nous tromper.

Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Tu me donneras, par les mérites de Jésus-Christ, le ciel et les grâces pour le mériter, parce que Tu es infiniment bon pour nous, tout-puissant et fidèle dans Tes promesses.

Mon Dieu, je T’aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces et par-dessus toutes choses, parce que Tu es infiniment parfait et infiniment aimable. J’aime aussi mon prochain comme moi-même pour l’amour de Toi.

Je Prie

Acte d'amour du Curé d'Ars



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! ZeBoba05yvN_K0paTmSjhUsQQug



Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8


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Bon Lundi de Pâques

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Message par M1234 Mar 3 Avr 2018 - 9:33

"Le monde passe, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais."

Troisième Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Fonds_ecrans_81


Eternité

Un jour, le jour que Dieu seul connaît, ce jour-là, tous les hommes jugés dignes ressusciteront.

L’Eternité sera leur demeure.

Pour espérer prendre part à cette Eternité, osons aujourd’hui regarder ce bien promis mystérieux.


« Mais ce sont les saints du Très-Haut qui recevront la royauté et la posséderont pour toute l’éternité. » (Dn 7,18)


HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI – SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION -



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Ratzinger-benoit_xvi


Église de la paroisse San Tommaso da Villanova, Castel Gandolfo - Dimanche 15 août 2010


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Aujourd’hui, l’Eglise célèbre l’une des plus importantes fêtes de l’année liturgique consacrées à la Très Sainte Vierge Marie : l’Assomption.

Au terme de sa vie terrestre, Marie a été élevée corps et âme au Ciel, c’est-à-dire dans la gloire de la vie éternelle, dans la pleine et parfaite communion avec Dieu.

On fête cette année le soixantième anniversaire du moment où le vénérable Pape Pie XII, le 1 er novembre 1950, définit solennellement ce dogme, et je voudrais lire — même si c’est un peu compliqué — la formule du dogme.

Le Pape dit:

«C’est pourquoi l’auguste Mère de Dieu, unie de toute éternité à Jésus Christ, d’une manière mystérieuse, par “un même et unique décret” de prédestination, Immaculée dans sa Conception, Vierge très pure dans sa divine Maternité, généreuse associée du Divin Rédempteur qui remporta un complet triomphe du péché et de ses suites, a enfin obtenu comme suprême couronnement de ses privilèges d’être gardée intacte de la corruption du sépulcre, en sorte que, comme son Fils, déjà auparavant, après sa victoire sur la mort, elle fut élevée dans son corps et dans son âme, à la gloire suprême du ciel où Reine, elle resplendirait à la droite de son fils, Roi immortel des siècles» (Const. ap. Munificentissimus Deus, AAS, 42 (1950), 768-769).

Cela est donc le noyau de notre foi dans l’Assomption : nous croyons que Marie, comme le Christ son Fils, a déjà vaincu la mort et triomphe déjà dans la gloire céleste dans la totalité de son être, « corps et âme ».

Saint Paul, dans la deuxième lecture d’aujourd’hui, nous aide à faire un peu de lumière sur ce mystère, en partant du fait central de l’histoire humaine et de notre foi : c’est-à-dire le fait de la résurrection du Christ, qui constitue « les prémisses de ceux qui sont morts ».

Plongés dans son mystère pascal, nous participons de sa victoire sur le péché et sur la mort.

C’est là que se trouvent le secret surprenant et la réalité clef de toute l’histoire humaine.

Saint Paul nous dit que nous sommes tous « incorporés » en Adam, le premier et vieil homme, que nous avons tous le même héritage humain auquel il appartient : la souffrance, la mort, le péché.

Mais à cette réalité que nous pouvons tous voir et vivre chaque jour s’ajoute quelque chose de nouveau : nous nous trouvons non seulement dans cet héritage de l’unique être humain, commencé avec Adam, mais nous sommes également « incorporés » dans le nouvel homme, dans le Christ ressuscité, et ainsi la vie de la Résurrection est déjà présente en nous.

Cette première « incorporation » biologique est donc une incorporation dans la mort, une incorporation qui engendre la mort.

La deuxième, nouvelle, qui nous est donnée dans le baptême, est une « incorporation » qui donne la vie.

Je cite encore la deuxième lecture d’aujourd’hui ; saint Paul dit :

« Car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection.

En effet, c’est en Adam que meurent tous les hommes ; c’est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang : en premier le Christ ; et ensuite, ceux qui seront au Christ lorsqu’il reviendra » (1 Co 15, 21-24). […]

A cet égard, je voudrais m’arrêter sur un aspect de l’affirmation dogmatique, là où l’on parle d’assomption à la gloire céleste.

Aujourd’hui, nous sommes tous bien conscients qu’à travers le terme « ciel », nous ne nous référons pas à un lieu quelconque de l’univers, à une étoile ou à quelque chose de semblable : non.

Nous nous référons à quelque chose de beaucoup plus grand et difficile à définir avec nos concepts humains limités.

Par ce terme « ciel », nous voulons affirmer que Dieu, le Dieu qui s’est fait proche de nous, ne nous abandonne pas même dans la mort et au-delà de celle-ci, mais qu’il a une place pour nous et qu’il nous donne l’éternité ; nous voulons affirmer qu’en Dieu, il y a une place pour nous.

Pour comprendre un peu mieux cette réalité, considérons notre vie elle-même : nous faisons tous l’expérience qu’une personne, lorsqu’elle est morte, continue à subsister d’une certaine manière dans la mémoire et dans le cœur de ceux qui l’ont connue et aimée.

Nous pourrions dire qu’en eux continue à vivre une partie de cette personne, mais elle est comme une « ombre » car cette survie dans le cœur des personnes qui lui sont proches est elle aussi destinée à finir.

Dieu, en revanche, ne passe jamais et nous existons tous en vertu de son amour.

Nous existons parce qu’il nous aime, parce qu’il a pensé à nous et nous a appelés à la vie.

Nous existons dans les pensées et dans l’amour de Dieu.

Nous existons dans toute notre réalité, pas seulement dans notre « ombre ».

Notre sérénité, notre espérance, notre paix se fondent précisément sur cela : en Dieu, dans sa pensée et dans son amour, ne survit pas seulement une « ombre » de nous-mêmes, mais en Lui, dans son amour créateur, nous sommes gardés et introduits avec toute notre vie, avec tout notre être dans l’éternité.

C’est son Amour qui vainc la mort et nous donne l’éternité, et c’est cet amour que nous appelons « ciel » :

Dieu est si grand qu’il a une place également pour nous.

Et l’homme Jésus, qui est en même temps Dieu, est pour nous la garantie que l’être-homme et l’être-Dieu peuvent exister et vivre éternellement l’un dans l’autre.

Cela veut dire que de chacun de nous ne continuera pas à exister seulement une partie qui nous est, pour ainsi dire, arrachée, alors que d’autres parties se perdent ; cela veut plutôt dire que Dieu connaît et aime tout l’homme, ce que nous sommes.

Et Dieu accueille dans son éternité ce qui, à présent, dans notre vie, faite de souffrance et d’amour, d’espérance, de joie et de tristesse, croît et devient.

Tout l’homme, toute sa vie est prise par Dieu et, purifiée en Lui, elle reçoit l’éternité.

Chers amis ! Je pense qu’il s’agit d’une vérité qui doit nous remplir d’une joie profonde.

Le christianisme n’annonce pas seulement un quelconque salut de l’âme dans un au-delà imprécis, dans lequel tout ce qui, en ce monde, a été précieux et cher pour nous serait effacé, mais il promet la vie éternelle, «la vie du monde à venir » : rien de ce qui est précieux et cher pour nous ne sera perdu, mais trouvera sa plénitude en Dieu.

Tous les cheveux de notre tête sont comptés, dit un jour Jésus (cf. Mt10, 30).

Le monde définitif sera également l’accomplissement de cette terre, comme l’affirme saint Paul : la création sera elle-même « libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8, 21).

On comprend alors que le christianisme donne une profonde espérance en un avenir lumineux et ouvre la voie à la réalisation de cet avenir.

Nous sommes appelés, précisément en tant que chrétiens, à édifier ce monde nouveau, à travailler afin qu’il devienne un jour « le monde de Dieu », un monde qui dépassera tout ce que nous pourrons construire nous-mêmes.

En Marie élevée au ciel, participant pleinement à la Résurrection du Fils, nous contemplons la réalisation de la créature humaine selon le « monde de Dieu ».

Prions le Seigneur afin qu’il nous fasse comprendre combien toute notre vie est précieuse à ses yeux ; qu’il renforce notre foi dans la vie éternelle ; qu’il fasse de nous des hommes d’espérance, qui œuvrent pour construire un monde ouvert à Dieu, des hommes pleins de joie, qui savent apercevoir la beauté du monde à venir au milieu des difficultés de la vie quotidienne et qui vivent, croient et espèrent dans cette certitude.

Amen !



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Qu’il serait beau d’être au Cénacle avec les Apôtres, et en premier lieu Marie, Mère de Jésus !

Pour continuer dans la période de Pâques, nous vous proposons donc de réciter une fois par jour le Regina Caeli, cette prière à Marie qui porte à l’espérance en la Vie Eternelle par les mains de Marie.


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Viergemarieassomption


Nous vous proposons de terminer votre prière avec le kérygme qui est le noyau de la première prédication des Apôtres :

« Jésus-Christ est le fils de Dieu, il est mort et il est vraiment ressuscité ! »

N’hésitez pas à être apôtres dès aujourd’hui en le proclamant.



Regina Caeli

Regina Cœli, laetare, alleluia,

quia quem meruisti portare, alleluia.

Resurrexit, sicut dixit, alleluia.

Ora pro nobis Deum, alleluia.

V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia.

R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.

Oremus :

Deus, qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Jesu Christi, mundum laetificare dignatus es, praesta, quaesumus, ut per ejus Genitricem Virginem Mariam, perpetuae capiamus gaudia vitæ. Per eumdem Christum Dominum nostrum.

Amen







Ou



Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia

car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia

est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia

Priez Dieu pour nous, alléluia.

V. Soyez dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.

R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.

Prions

Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, avez bien voulu réjouir le monde.

Faites-nous parvenir, par la prière de la Vierge Marie, sa mère, aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur.

Amen.



« Jésus-Christ est le fils de Dieu, il est mort et il est vraiment ressuscité ! »  

Joyeux temps de Pâques

Je Prie

Acte d'amour du Curé d'Ars


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Curc3a9-dars








Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8


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Message par M1234 Dim 6 Mai 2018 - 10:57

Marie, Mère de Dieu et Mère des Hommes - La Maternité de Marie

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 2017-04-17_a_notre_dame_du_cenacle__1_3

Que serait notre monde sans la Vierge Marie ?

Il n’y aurait pas eu de rédemption sans ce oui libre de cette jeune femme juive, sans cette acceptation sans conditions de l’impossible de Dieu.

En ce mois de mai, regardons de nouveau notre Mère du Ciel.

Deuxième Jour -  La Maternité de Marie

Marie est la mère de Jésus et un exemple pour toutes les mères du monde.

Elle nous enseigne comment être maternel, comment croire en son Fils. Admirons ce bel exemple durant cette journée


Citation

« La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.
On le lui fit savoir :
« Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »

Il leur répondit :

« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »» (Lc 8, 19-21)


MARIE MERE DE TOUTES LES MERES – Christine Ponsard – La foi en famille - Edition des Béatitudes - 2001 p. 53-54


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! V_book_9782840243304


Parfois, on a envie de dire à la Sainte Vierge :

« Vraiment, vous aviez de la chance d’être mère de Jésus ! Votre fils à vous ne désobéissait pas, ne mentait jamais, ne se disputait pas avec les autres… » Et devant les errements de certains de nos grands enfants, on voudrait ajouter : « Vous n’aviez pas à craindre pour le salut éternel de votre fils. » Pourtant, Marie, mère par excellence, a beaucoup à nous apprendre.

Elle nous montre d’abord l’inestimable valeur des petites choses. D’une certaine manière, elle n’a rien fait d’extraordinaire : certes, elle est la mère du Sauveur, ce qui n’est pas rien.

Mais elle n’a pas accompli d’exploits spectaculaires, ni tenu de discours édifiants. L’essentiel de sa vie a été fait des humbles gestes quotidiens : puiser l’eau à la fontaine, préparer le repas et balayer le sol, s’occuper de son enfant, rendre service à une voisine ou bavarder avec Joseph en reprisant du linge.

Marie n’a rien fait d’extraordinaire, mais elle a tout fait avec un amour extraordinaire

C’est l’amour – et seulement l’amour – qui fait la qualité d’une vie. Que l’on soit mère de famille ou célibataire, femme de ménage ou chef d’entreprise, la réussite et la fécondité d’une vie ne se mesurent ni au nombre d’enfants, ni aux prestations professionnelles, mais à l’amour avec lequel on accomplit toute chose.

Elle nous apprend aussi l’abandon joyeux à la Providence.

Car enfin, être mère du Sauveur n’était quand même pas de tout repos : mettre son enfant au monde dans une étable, à des dizaines de kilomètres de chez soi et devoir s’exiler pour fuir la colère meurtrière d’Hérode, voilà qui demandait une solide confiance en Dieu.

Quand nous devons déménager et quitter une maison que nous aimons, quand le chômage ou un revers de fortune met en péril nos conditions de vie, demandons à Marie de nous obtenir la grâce d’accueillir paisiblement les évènements tels qu’ils viennent.

Sa vie a parfois été difficile mais elle a toujours été simple parce qu’elle « a cherché d’abord le Royaume de Dieu et sa justice ».

Et tout le reste lui a été donné de surcroit.

Marie n’a qu’une volonté : accomplir la volonté de Dieu.

Elle cherche Dieu et Lui seul. Et tout le reste s’ordonne autour de cet unique désir. Nos vies ne sont pas compliquées : c’est nous qui les compliquons lorsque nos désirs sont multiples, éparpillés, contradictoires.

Marie nous conduit vers le silence.

Elle n’a pas clamé sur les toits ce qui lui arrivait, elle n’a pas parlé à tort et à travers de ce que le Seigneur faisait pour elle et à travers elle, mais elle gardait toutes choses et les méditait dans son cœur ».

Son silence est plein de Dieu. Et quand, devant Elisabeth, elle chante sa joie, c’est avec les mots de la Parole de Dieu dont elle est habitée : ce sont des versets du livre de Samuel (cf 1S 2,1-10) qui lui viennent aux lèvres, comme pour signifier que ce qui lui advient la dépasse infiniment.

Marie ne se dit pas elle-même : elle dit Dieu. « Le silence concentré en Dieu est plus puissant que les clameurs » (Sainte Thérèse d’Avila).

Bien des mères de famille sont extraordinairement évangélisatrices par la force même de ce silence tout plein de Dieu.

Elles ne s’expriment pas en d’édifiants témoignages, mais elles vivent en Dieu et c’est ainsi qu’elles touchent le cœur de leur époux, de leurs enfants, de tout leur entourage.

Marie est mère de l’espérance, elle qui a vécu avec cette parole de Syméon : « un glaive te transpercera le cœur ». (Lc 2,35)

Ce cœur, parce que très aimant, était infiniment vulnérable. Quand Marie a cherché pendant trois jours son Fils adolescent, alors qu’Il était resté à Jérusalem, lorsqu’elle L’a suivi durant sa vie publique, Le voyant en butte aux incompréhensions ou à l’hostilité de beaucoup, et – surtout – lorsqu’elle L’a accompagné sur le Chemin du Calvaire, Marie a souffert plus qu’aucune autre mère.

Mais, au cœur même de la souffrance, elle a gardé une indéfectible confiance.

Au-delà de sa détresse, elle avait la certitude d’être aimée de Dieu. Elle restait sûre de Lui. Elle qui connaît et comprend nos souffrances de mères, mieux que personne, nous apprend à les vivre dans la paix.

N’oublions pas que nos enfants sont aussi ceux de Marie.

Elle partage notre responsabilité de mère.

Avec nous, elle porte les souffrances et les difficultés de nos enfants. Avec nous – et plus que nous encore – elle désire leur bonheur.

Appuyons-nous sur elle, qui est la mère de toutes les mères.



Poser un geste, méditer, prier, offrir


En regardant Marie, modèle de toute maternité, mère de tous les hommes, nous pouvons nous demander aujourd’hui :

Vivons-nous le quotidien de nos vies ordinairement en le remplissant d’amour ?

Est-ce que je m’abandonne sans conditions à la Providence ?

Suis-je dans la confiance joyeuse en Dieu ?

Est-ce que je cherche « d’abord le Royaume de Dieu et sa justice » ?

Suis-je pétri de silence ?

Est-ce que je garde ma langue, tais les choses que je sais et qui pourraient blesser la charité ?

L’espérance est-elle pour moi le plus beau des chemins ?

Est-ce que je me confie, ainsi que mes proches, à l’intercession de la Vierge Marie ?


Extrait de Paul Claudel, Œuvre poétique, Poèmes de guerre, La Pléiade, Gallimard, 1957, p. 531

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.



Je n’ai rien à offrir et rien à demander.

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.



Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

Que je suis votre fils et que vous êtes là.



Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.

Midi !

Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.



Ne rien dire, regarder votre visage,

Laisser le cœur chanter dans son propre langage,



Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein,

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.



Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,

La femme dans la Grâce enfin restituée,



La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,

Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.



Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.



Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,

Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,



Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,

Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,



Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,

Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,



Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,

Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie,

simplement parce que vous existez,



Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !






Prière de la communauté

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! ZeBoba05yvN_K0paTmSjhUsQQug


Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

Amen !


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Message par M1234 Sam 2 Juin 2018 - 10:01

Laisser Jésus nous regarder - Premier Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Sacre_coeur_de_jesus

En ce mois du Sacré Cœur, nous pouvons regarder Jésus, ou plutôt, nous laisser regarder par Lui.

Dans le Nouveau Testament, nous pouvons lire que le regard de Jésus transforme, convertit, fait évoluer.

Ce regard devait être exceptionnel pour changer à ce point les hommes et femmes rencontrés.

C’est simplement un regard d’Amour et si nous Le laissons nous toucher, nous brûlons du même feu.

          Les regards de Jésus transforment

Aujourd’hui regardons les regards de Dieu fait homme, ces regards qui transforment les hommes et femmes.

Observons comment juste cette vue des yeux de Jésus a touché les cœurs.

Pour cela, nous vous donnons simplement quelques méditations de certains regards de Jésus.

Ni geste ou prière particulière mais la proposition de lire ces textes ou de les retrouver dans la Bible dans leur contexte.

Fermez ensuite les yeux pour imaginer ce regard qui a touché, qui touche encore aujourd’hui, peut-être qui vous touchera aussi.


« Jésus le regarda et l’aima » (Mc 10,21)


IL LE REGARDA ET IL L’AIMA – Père Henri Caffarel – Site des Amis du Père Caffarel


Cliquer


Les Évangiles font plusieurs fois mention des regards du Christ.

André présente son frère Simon à Jésus :

Celui-ci « le regarda » (Jn 1, 42).

Pierre vient de renier son Maître :

Celui-ci, « s’étant retourné, fixa son regard sur Pierre », et Pierre pleura amèrement (Lc 22, 61).

Un homme vertueux demande au Christ le chemin de la Vie éternelle :

« Jésus le regarda et l’aima », nous dit Marc (10, 21), qui a le don des formules brèves et évocatrices.

L’amour et le regard ont partie liée. Il faut regarder pour aimer, mais aussi aimer pour regarder vraiment :

« On ne voit bien qu’avec le cœur. »

Rien mieux que le regard ne révèle l’amour.

Celui qui est ainsi regardé ne s’y trompe pas, tout son être — je parle de son être intime, de son moi secret — s’éveille, frémit, s’émerveille, s’élance et vit, sous le choc de ce regard d’amour.

Une vie nouvelle, inconnue, ardente, intense, surgit en lui : le regard d’amour suscite l’amour.

Dans le regard d’amour d’un être sur nous, le plus merveilleux n’est pas seulement ce que, dans ce regard, on découvre de l’âme et de l’amour de cet autre, mais ce qu’on y apprend sur soi-même.

Ce regard d’amour est en effet un « miroir-où-l’on-se-voit-vu », selon l’heureuse formule de Lanza del Vasto.

Tandis qu’il est des regards où l’on se voit méprisable, quantité négligeable, dans le regard d’amour on se découvre aimable — au sens fort du mot : capable de susciter l’amour dans le cœur d’un autre.

Un tel miroir nous renseigne sur nous-même, non pas à la manière d’un miroir inanimé et impassible, mais par la joie, l’émerveillement, l’amour, l’élan qui se sont éveillés en cet être à la vue de notre moi profond, et que son regard nous révèle.

Et c’est très impressionnant de se découvrir ainsi digne d’être aimé, apte à faire jaillir l’amour dans un cœur, comme d’un rocher une source.

Comment n’être pas réconcilié avec soi-même ?

Amour, estime, respect de soi, ces sentiments sinon inconnus du moins à peine ébauchés jusqu’alors — et très souvent faussés —, voilà que surgissant en nous ils nous font prendre conscience tout à coup de notre dignité. Et l’on sait désormais qu’on a une raison d’être, puisqu’on existe pour un autre.

Mais il y a plus admirable encore.

Quand ce regard d’amour est celui d’un chrétien qui dans la lumière du Christ discerne, en notre moi secret, notre âme d’enfant de Dieu, notre nom éternel — celui-là que Dieu a prononcé depuis toujours, qui nous a fait naître en sa pensée divine avant de nous faire entrer dans l’existence —, ce regard alors a ceci d’infiniment bouleversant qu’il est tout transparent au regard même de Dieu sur nous, en lui nous découvrons de quel amour nous sommes aimés de Dieu.

Je suis bien sûr que Dieu voudrait pour chaque être qu’il rencontrât au moins un jour dans sa vie un tel regard

Mais ceux-là mêmes qui nous aiment le plus ne peuvent pas être toujours en « acte d’aimer ».

Leurs regards d’amour — et je parle surtout du regard de l’âme — sont des moments privilégiés et intermittents.

Quand il s’agit de Dieu, on peut être certain qu’il est toujours en acte d’aimer et cet acte, cette attention ardente, est présence d’amour à notre âme.

Émerveillement aussi.

Oui, Dieu se complaît en l’âme de son enfant, si étonnant que cela puisse paraître, car en elle son regard rejoint ce qui est plus elle qu’elle-même : le nom divin éternel qui est le sien. Et ce regard d’amour de Dieu, bien plus que tout regard humain, est efficace : il est créateur de sainteté, communication de vie divine.

Encore faut-il, pour qu’il produise ses effets, que l’âme l’accueille en s’ouvrant à lui jusqu’en ses profondeurs par un acte de foi.

Foi de l’homme qui reconnaît l’amour de son Dieu, amour actif, amour en acte. Et si cette foi était ardente et sans intermittence, le regard d’amour de Dieu sur l’âme ne cesserait de la faire croître en sainteté comme le soleil fait mûrir les moissons.

Prier, c’est prendre conscience de ce regard d’amour de Dieu sur soi, s’ouvrir par la foi à son action créatrice, régénératrice, divinisante, béatifiante.

Surgit alors dans l’âme l’amour de Dieu, la charité. Pour bien prier, il faut croire à ce regard d’amour sur soi.

« Il le regarda et il l’aima. »



ZACHEE TRANSFORME PAR LE REGARD DE JESUS - Père Jacques Nieuviarts, assomptionniste – croire.la-croix.com - mai 2012


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Il était collecteur d’impôt, et donc cette triste interface entre le pouvoir romain et ses exigences en matière de taxes, et une région et ses habitants qui en avaient assez de ces exigences ajoutées à un quotidien déjà difficile.

De là à dire que c’était un collaborateur, voire même un voleur, il n’y a qu’un pas. Que beaucoup franchissaient en parlant de Zachée.

Mais si au titre de sa fonction il faisait partie des grands, il était petit de taille, et voulait voir Jésus qui approchait ce jour-là de Jéricho.

Ce personnage étrange est un peu le reflet, sous certains aspects du moins, du lecteur, qui fait ce qu’il peut dans la recherche de Jésus.

Zachée grimpe sur un arbre, un sycomore que les guides n’hésitent pas à montrer encore aujourd’hui au bord du chemin à Jéricho ! …

Tout chavire dans sa vie lorsque Jésus pose sur lui son regard sur lui et lui adresse la parole :

"Descends vite, Zachée, je viens chez toi !".

Il n’est pas en bas qu’ils sont à la même table.

Traversé par cette voix et ce regard, Zachée donnera tout.

Il ne plaide pas coupable – contrairement à ce que l’on dit toujours :

"Je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai pris indûment, je rends quatre fois plus !".

La voix, le regard de Jésus. Pour toujours Zachée est autre.



MARIE MADELEINE ET PIERRE - Enseignement du Père BRITO - Pèlerinage à Lourdes - Octobre 2012

Prenons un autre passage de l'évangile : la rencontre de Jésus avec Marie-Madeleine. Rappelons-nous la scène : Jésus est invité à dîner chez Simon, le pharisien.

Tout se passe normalement jusqu'au moment où entre une femme, Marie-Madeleine, connue pour sa vie apparemment dissolue (Simon la désigne comme une pécheresse et, Jésus parlera de ses nombreux péchés).

Elle se tient derrière Jésus, étendu sur des coussins selon la coutume.

Elle répand un parfum sur les pieds du Christ, se met à verser des larmes, à essuyer les pieds du Christ avec ses cheveux.

Que va faire Jésus ? La repousser ? Lui reprocher ses égarements ?

Non, contrairement à l'attitude de Simon qui ne voit dans cette femme que le côté négatif, Jésus lui, voit l'amour qu'elle a dans le cœur et qui ne demande qu'à se déployer. Alors Jésus lui redonne confiance :

« tes péchés ont été pardonnés ».

La note de la TOB signale que la parole du Christ : "celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour", demande qu'on interprète le texte non pas dans le sens : "tes péchés sont pardonnés à cause de l'amour que tu as montré", mais "parce que tu es pardonnée, alors tu montres beaucoup d'amour". […]

Un simple regard peut remettre debout. N’est-ce pas l'expérience de l'apôtre Pierre en sortant de la cour de Caïphe, après l'arrestation de Jésus.

Pierre devait se sentir mal à l'aise, il venait de renier son maître, Jésus, qu'il aimait tant.

Comme il devait s'en vouloir d'avoir été aussi lâche !

Comme il devait se détester pour avoir été si lamentable, surtout après ses protestations de fidélité au cénacle.

Et voilà, que le Seigneur sort, entouré des gardes. C'est seulement dans l'évangile de Luc qu'on lit cette phrase : « le Seigneur se retournant posa son regard sur Pierre » (Luc 22, 61).


Le regard de Jésus devait être un regard chargé d'amour pour que le cœur de l’apôtre fonde.

Pierre se rappelle les paroles de Jésus, il se rappelle tout ce que le Christ a été pour lui.

Et il se met à pleurer, comme Marie-Madeleine.

Je pense que ses larmes ne sont pas seulement des larmes de repentir mais, aussi, et peut-être, surtout, des larmes qui viennent de cette redécouverte : à quel point il était aimé du Christ.

Pierre aurait pu, comme Judas, s’enfoncer dans le désespoir : c'est fini, je ne pourrai plus jamais me regarder en face, je ne mérite pas d'être l'ami de Jésus (comme le fils prodigue à son père :

"je ne mérite pas d'être appelé ton fils" !).

Mais il comprend que l'amour du Christ n'est pas en rapport avec ses mérites, il comprend qu'il est aimé, gratuitement.

Il comprend que la confiance n'est pas morte. C'est presque le contraire, car cette expérience douloureuse permettra, peut-être, à Pierre d'accepter avec plus d'humilité, la mission que Jésus lui confiera après la résurrection, en s'appuyant non sur ses propres mérites, mais sur la confiance que le Christ n'a jamais cessé de lui accorder. Le regard de Jésus est, là encore, un regard qui remet debout, qui ressuscite.

JESUS LE REGARDA ET L’AIMA – Pape Benoit XVI - Du Vatican, 22 février 2010


Cliquer


Dans le récit évangélique, saint Marc souligne que « Jésus fixa sur lui son regard et l’aima » (cf. Mc 10,21).

C’est dans le regard du Seigneur que réside le cœur de cette rencontre très particulière et de toute l’expérience chrétienne.

Le christianisme, en effet, n’est pas d’abord une morale, mais une expérience de Jésus-Christ, qui nous aime personnellement, jeunes ou vieux, pauvres ou riches.

Il nous aime même quand nous lui tournons le dos.

Commentant cette scène, le Pape Jean-Paul II ajoutait, s’adressant à vous les jeunes :

« Je vous souhaite de connaître un tel regard !

Je vous souhaite de faire l’expérience qu’en vérité, lui, le Christ, vous regarde avec amour ! » (Lettre aux jeunes, n.7).

Un amour, qui s’est manifesté sur la Croix d’une manière si pleine et si totale qu’il fait écrire à saint Paul, avec stupeur :

« Il m’a aimé et s’est livré pour moi » (Gal 2, 20).

Savoir que le Père nous a toujours aimés en son Fils, que le Christ aime chacun en tout temps – écrit encore le Pape Jean-Paul II – cela devient un solide point d’appui pour toute notre existence humaine » (Lettre aux jeunes, n.7), et nous permet de surmonter toutes les épreuves : la découverte de nos péchés, la souffrance, le découragement.

Dans cet amour se trouve la source de toute la vie chrétienne et la raison fondamentale de l’évangélisation : si nous avons vraiment rencontré Jésus, nous ne pouvons pas nous empêcher de lui rendre témoignage devant ceux qui n’ont pas encore croisé son regard !


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Curc3a9-dars


Je Prie

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars


Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

Amen !


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Regard-larron-ic-662

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Message par M1234 Dim 3 Juin 2018 - 14:17

Laisser Jésus nous regarder - Deuxième Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Veronese_dieu_le_pere

       

 Ne pas avoir peur de Dieu

Si le regard de Dieu est un regard qui transforme, il ne faut pas pour autant le craindre.

C’est un regard d’amour dont nous ne devons pas avoir peur. Demandons aux papes aujourd’hui de nous aider à comprendre ce regard.


« Ne crains pas, crois seulement. »  (Mc 5, 36)


HOMÉLIE - Pape Jean-Paul II – Messe d’inauguration de son pontificat - Place Saint-Pierre - Dimanche 22 octobre 1978



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Jean-paul-ii-20_22_-1


Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir !

Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière !

N’ayez pas peur !

Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !

À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement.

N’ayez pas peur !

Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » !

Et lui seul le sait !

Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur.

Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir.

Permettez donc — je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance, — permettez au Christ de parler à l’homme.

Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !



GAUDETE ET EXSULTATE - Pape François – Exhortation apostolique sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel – 19 mars 2018 – art. n° 127 & 34


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Z


Son amour paternel nous invite :

« Mon fils, traite-toi bien […]. Ne te refuse pas le bonheur présent » (Si 14, 11.14).

Il nous veut positifs, reconnaissants et pas trop compliqués :

« Au jour du bonheur, sois heureux […].

Dieu a fait l’homme tout droit, et lui, cherche bien des calculs » (Qo 7, 14.29).

En toute circonstance, il faut garder un esprit souple, et faire comme saint Paul :

« J’ai appris en effet à me suffire en toute occasion » (Ph 4, 11).

C’est ce que vivait saint François d’Assise, capable d’être ému de gratitude devant un morceau de pain dur, ou bien, heureux de louer Dieu uniquement pour la brise qui caressait son visage.

N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit Saint.

La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce.

Au fond, comme disait Léon Bloy, dans la vie « il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints »



Poser un geste, méditer, prier, offrir

Avec nos Chers Papes, nous pouvons nous demander aujourd’hui :


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Rencontre-entre-pape-francois-et-son-predecesseur-benoit-xvi_1124774_920x612p-1


Est-ce que j’ouvre les portes de mon cœur au Christ ?

La peur guide-t-elle mes pas ?

Le doute qui m’habite ou m’a habité n’est-il pas désespoir ?

Mon espérance est-elle bien fondée sur le roc de la foi au Christ ?

Est-ce que je me traite bien moi-même ?

Est-ce que je rends grâce pour les petites choses que je reçois ?

La sainteté, pour moi ? En ai-je l’ardent désir ?


Chant « Ne crains pas » du Frère Jean Baptiste de la Sainte Famille (du Jonchay) interprété par la chorale de l'aumônerie étudiante lors de son concert du 29 mai 2013 à l'église Saint André de Reims





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Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.




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Message par M1234 Lun 4 Juin 2018 - 10:29

Laisser Jésus nous regarder - Troisième Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Church-2464883__340

Se mettre sous le regard de Dieu

Ayant vu combien le regard de Jésus convertit, que c’est un regard que nous ne devons pas craindre, nous vous invitons aujourd’hui à vous mettre sous ce regard de Dieu, ce regard qui vous fixe déjà et attend que vous vous retourniez sur Lui.

Un moine d’Orient et des saints vont nous y aider.


« Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. » (Ps 33, 6)

Je te vois et je t'aime – Moine de l’Eglise d’Orient


Mon enfant, tu n'as pas connu ce que tu es.

Tu ne te connais pas encore.

Je veux dire : tu ne t'es pas vraiment connu comme l'objet de mon Amour.

Et, par suite, tu n'as pas connu ce que tu es en Moi et tout le possible qui est en toi.

Eveille-toi de ce sommeil et des songes mauvais.

Tu ne vois de toi-même, à certaines heures de vérités, que les échecs et les défaites, les chutes, les souillures, peut-être les crimes.

Mais tout cela, ce n'est pas toi.

Ce n'est pas ton vrai "moi", ton "moi" le plus profond.

Sous tout cela, derrière tout cela, sous ton péché, derrière toutes les transgressions et tous les manques, moi, je te vois.

Je te vois et je t'aime.

C'est toi-même que j'aime.

Ce n'est pas le mal que tu fais, ce mal qu'on ne doit ni ignorer, ni nier, ni atténuer… il n'est, en aucun homme et aucune femme, aucune possibilité de beauté intérieure et de bonté qui ne soient en toi aussi.

Il n'est aucun don divin auquel tu ne puisses aspirer.

Car tu les recevras tous ensemble si tu aimes avec Moi et en Moi.

Quoi que tu aies pu faire dans ton passé, je romps les liens, et si je romps tes liens, qui t'empêche de te lever et de marcher ?



Fioretti de Saints

Le cardinal Newman disait :

« La foi détache le regard d’elle-même pour le porter vers Jésus ; et au lieu de chercher avec impatience quelque assurance personnelle, elle se laisse conduire par l’obéissance en disant :

“me voici : envoi-moi !” ».



« Ne te préoccupe de rien ; certainement ton Père infiniment bon te préparera toujours et partout les meilleures choses ; tu causes une grande peine à ce Père très bon lorsque tu n'as pas confiance en sa bonté et que tu te préoccupes d'autres choses. »

Saint Maximilien Kolbe



« Place ton coeur devant le miroir de l'Eternité, laisse ton âme baigner dans la splendeur de la Gloire. »

Sainte Claire



« Là où nous allons, où que nous soyons, si nous ne séparons pas notre cœur de Celui de Jésus, que pouvons-nous craindre ? »

Saint Rafaël Arnaiz Baròn



« Poussez au large ! Allez sans crainte ! »

Saint Jean XXIII



« L'homme, avant de croire au Christ n'est pas en route, il erre.

Il cherche sa patrie mais il ne la connaît pas.

Que veut dire : il cherche sa patrie ?

Il recherche le repos, il cherche le bonheur.

Demande à un homme s'il veut être heureux, il te répondra affirmativement sans hésiter.

Le bonheur est le but de toutes nos existences.

Mais où est la route, où trouver le bonheur, voilà ce que les hommes ignorent. Ils errent.

Errer est déjà une recherche.

Mais le Christ nous a remis sur la bonne route : en devenant ses fidèles par la foi, nous ne sommes pas encore parvenus à la patrie, mais nous marchons déjà sur la route qui y mène.

L'amour de Dieu, l'amour du prochain sont comme les pas que nous faisons sur cette route. »

St Augustin (Sermon Mai, 12)


Cliquer




Poser un geste, méditer, prier, offrir


Muni de la méditation du moine et des paroles des saints, nous vous invitons à un temps d’adoration, suivant vos possibilités devant le Saint Sacrement, ou alors chez vous devant une croix.


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Ob_a7e44e_tres-saint-sacrement-parousie-over-bl


Placez-vous juste sous Son Regard, sous Son Amour, sous Sa Grâce.

Remettez-vous totalement à Lui et laissez-Le faire le reste.

Toujours Dieu répond, pas toujours comme nous le souhaitons ou l’imaginons, mais toujours Il réponde et comble.

Être là, devant Lui, est déjà une marque de confiance en ce Père aimant et attentionné, en cet Ami Jésus fidèle et bon, en l’Esprit qui souffle, consume et conduit.

Et si la prière est difficile, vous pouvez dire la prière du Père Sébastien O. Praem ci-dessous.



Seigneur, je te demande la Grâce de la rencontre - Père Sébastien O. Praem  (Chanoine régulier de Prémontré du Sanctuaire du Bon Dieu de Tancrémont près du Sanctuaire Mariale de Banneux en Belgique.)



Te rencontrer, Seigneur,

ce n'est pas le résultat d'un raisonnement,

c'est l'éclair de Ta présence en moi, présence immédiate,

Présence silencieuse, présence bouleversante,

car elle enveloppe tout mon être.



Quand je me fais très silencieux,

je sens que je vis, je sens mon ''être'' en moi,

et à travers cette conscience de mon être,

je Te rencontre, Toi, mon Seigneur et mon Dieu.



Seigneur, je voudrais Te demander la grâce de savoir prier.

De Te prier longuement, intensément.

Et c'est pourquoi, je me tiens ici devant Toi,

pour que Ton regard repose sur moi.



Je suis simplement là pour que Ton Esprit prie en moi.

Je veux me tenir en silence devant Toi

et arriver à ne rien dire

mais simplement à être devant Toi sous Ton regard.


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Cure-d-ars-sanctuaire-priere


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Et mon seul désir est de vous aimer
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Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
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que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
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Message par M1234 Sam 7 Juil 2018 - 10:22

Vacanciers de Dieu - Premier Jour

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Moinette_paques

Image de Moinette - Abbaye de Venière - Droits réservés - Cliquer

Les vacances débutent. Les va et viens des voitures vont envahir les autoroutes. Les bagages des enfants et petits-enfants vont progressivement remplir l’entrée de la maison, puis repartir. Entre les cris de joies des enfants, les longues discussions des adultes, les souvenirs partagés et le silence de l’absence, trouvons un moment pour demeurer en Dieu.




          Vacanciers, levez le pied !

Profitons des vacances pour prendre le temps d’aimer et de savourer la vie sans bousculade. Aujourd’hui, écoutons 10 suggestions de Christine Ponsard pour adopter un rythme paisible.



Citation



« Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel. […]
Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps.

Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin.

J’ai compris qu’il n’y a rien de bon pour les humains, sinon se réjouir et prendre du bon temps durant leur vie. » (Ecl 3,1.11-12)


VACANCIERS, LEVEZ LE PIED ! – Christine Ponsard – Prendre le temps de vivre p. 87-88

Se ménager, chaque jour, un temps de prière : cette rencontre quotidienne avec Dieu simplifie le regard et nous aide à évacuer de notre vie tout ce qui l’encombre

. Paradoxalement, c’est souvent en vacances, alors que nous avons théoriquement beaucoup plus de temps libre, que nous avons du mal à réserver un vrai moment de prière au cours de chaque journée.

En fait, si nous sommes vraiment convaincus que la prière quotidienne est vitale, elle deviendra possible.

Nous trouvons bien le moyen de prendre une douche tous les matins… la prière n’est-elle pas plus importante encore ?


Manipuler les choses avec douceur :

La paix est contagieuse et féconde. Plus on s’énerve, moins on est productif.

La bousculade et les précipitations usent nos énergies et conduisent tôt ou tard à faire les choses de travers.

Certes, la douceur extérieure est le reflet de notre paix intérieure, mais l’inverse est vrai aussi : en manipulant les objets posément, en accomplissant chaque tâche tranquillement comme si nous n’avions qu’elle à faire, en adoptant des gestes paisibles, nous favorisons le calme de notre âme.

Imposer à tous un minimum d’ordre et d’organisation : le bazar permanent est épuisant et fait perdre énormément de temps.

Quelques règles simples – mais appliquées rigoureusement – facilitent beaucoup la vie commune.

Laisser-aller et tohu-bohu sont les deux ennemis du repos : s’en garder est une forme de respect envers soi-même et envers les autres.


S’accorder – et accorder aux autres – le temps de rêver… sans attendre pour cela de n’avoir rien d’autre à faire. Ne bourrons pas nos journées et celles de nos enfants d’activités diverses et d’obligations en tout genre.

A force de vouloir remplir le temps, nous risquons de passer à côté de l’essentiel.

Dormir suffisamment :

Quand on manque de sommeil, on a tendance à s’agiter, sans être efficace pour autant ; le temps pris sur le sommeil est finalement du temps perdu.

Le repos n’est pas un luxe, c’est même une manière très juste de pratiquer la charité.

Ce qui n’empêche pas de savoir être « déraisonnable » un soir de fête, ou pour écouter jusqu’au milieu de la nuit un adolescent en veine de confidences.

Prendre le temps de savourer les merveilles de la création :

Goûter pleinement tout ce qui nous est donné est un hommage rendu au créateur.

Sachons profiter des dons de Dieu, y compris des plus prosaïques, au lieu de nous déplacer sans admirer le paysage, de manger avec un lance-pierres sans savourer le goût des choses, d’être toujours trop pressés pour ouvrir les yeux sur la splendeur du monde qui nous entoure.

Prenons exemple sur les petits qui, au cours d’une promenade, s’arrêtent tous les trois pas pour contempler un caillou, une fourmi ou un minuscule brin d’herbe !

Eteindre son portable et brancher son répondeur pendant les repas, la sieste, la prière.

Ce sont d’excellents moyens de communication : profitons de ce qu’ils nous donnent de meilleur – mais en refusant résolument le pire, à savoir les sonneries intempestives qui parasitent les conversations, les repas, les promenades, et les temps de contemplation silencieuse.

Répartir les tâches ménagères en faisant réellement confiance à chacun.

On dit souvent que les vacances d’une mère de famille consistent à changer d’évier.

Eh bien, non !

Les mères de famille ont droit, elles aussi, à de vraies vacances : la cuisine, la vaisselle, le ménage, ne sont pas des exclusivités féminines et peuvent s’apprendre à tout âge !

Eviter de se plaindre, de gémir sur les mauvaises conditions météorologiques ou les projets qui tournent court : encore du temps perdu ! L’abandon à la Providence, la confiance, l’esprit de louange, sont les meilleurs moyens de profiter pleinement de chaque minute, telle que Dieu la donne.


Renoncer une fois pour toutes à tout faire, tout voir, tout réussir :

Le Seigneur ne nous demande rien de plus que ce que nous pouvons accomplir paisiblement en vingt-quatre heures !

Les vacances vraiment réussies ne seront pas celles où nous aurons mené à bien un maximum de projets, mais celles où nous aurons accompli paisiblement la volonté de Dieu.


Poser un geste, méditer, prier, offrir

Quel plus beau geste vous proposer que d’essayer de vivre ces 10 points ?

Avec nos faiblesses, nos désirs, nos maladresses, nos joies, essayer de se lever chaque matin en Jésus. Vivre sous le regard de Marie et Joseph qui eux aussi ont voyagé et vécu une vie de famille.

S’endormir avec des souvenirs pleins la tête, des merveilles pleins les yeux. Louer Dieu pour les temps de partage. Et seulement prendre le temps d’être.

Prendre le temps autrement – Extrait de ‘Aujourd’hui oser demain, 200 jours’

Prendre le temps de me regarder avec amour : il y a de la beauté en toi.

Prendre le temps de regarder mon prochain avec beaucoup de tendresse : au fond de lui, que de trésors !

Prendre le temps de regarder plus loin : qu’est-ce qui est essentiel dans ta vie ?

Prendre le temps de regarder patiemment : chaque être a une histoire, écrit une histoire. Qu’en dis-tu ?

Prendre le temps de regarder plus grand, plus fort, peu importe,

mais prendre le temps de regarder le monde, les hommes, mes frères autrement, tout autrement !

Je Prie

Prière de la communauté



La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Ob_2a05a6_st-jean-baptiste-marie-vianney


Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
Et mon seul désir est de vous aimer
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon dieu,
Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais
La douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu,
Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
Du moins, je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
De vous aimer en souffrant,
Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Images?q=tbn:ANd9GcQsBGNtVY4UddH3uRDnHOzvF9w_3tFeUA-PTukSGqsR8_5yNBm8

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Empty Re: La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!!

Message par M1234 Dim 8 Juil 2018 - 11:11

Vacanciers de Dieu - Jour 2
La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Bible

Les vacances débutent. Les va et viens des voitures vont envahir les autoroutes. Les bagages des enfants et petits-enfants vont progressivement remplir l’entrée de la maison, puis repartir. Entre les cris de joies des enfants, les longues discussions des adultes, les souvenirs partagés et le silence de l’absence, trouvons un moment pour demeurer en Dieu.




Jour 2              Marthe et Marie

Ecoutons aujourd’hui le Pape émérite Benoit XVI nous parler des vacances au travers de deux figures : Marthe et Marie. Entre action et contemplation, choisissons le meilleur pour nous même aujourd’hui.



 


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Quote-start« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. » (Lc 10, 41-42)La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Quote-end
 
Marthe et Marie, une page d’Evangile pour les vacances – Benoit XVI – Angelus du 18 juillet 2010
Chers frères et sœurs !
 Nous voici désormais au cours de l'été, au moins dans l'hémisphère boréal. C'est la période pendant laquelle les écoles sont fermées et où se concentre la plus grande partie des vacances. Les activités pastorales dans les paroisses sont également réduites et j'ai moi-même suspendu les audiences pendant quelque temps. C'est donc le moment favorable pour donner la première place à ce qui est effectivement le plus important dans la vie, c’est-à-dire l'écoute de la Parole du Seigneur. L'Évangile de ce dimanche nous le rappelle aussi, avec le célèbre épisode de la visite de Jésus chez Marthe et Marie, raconté par saint Luc (10, 38-42).
 Marthe et Marie sont sœurs ; elles ont aussi un frère, Lazare, mais qui n'apparaît pas ici. Jésus passe par leur village et le texte dit que Marthe le reçoit (cf. 10, 38). Ce détail fait penser que Marthe est la plus âgée des deux, celle qui gouverne la maison. En effet, une fois que Jésus s'est installé, Marie s'assoit à ses pieds et se met à l'écouter, tandis que Marthe est entièrement prise à s’occuper de tout, certainement en raison de l'Hôte exceptionnel. On a l'impression de voir la scène : une sœur qui s'agite affairée et l'autre comme transportée par la présence du Maître et par ses paroles. Au bout d'un moment, de toute évidence irritée, Marthe ne tient plus et proteste, en se sentant également le droit de critiquer Jésus : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule m’occuper de tout. Dis-lui donc de m'aider ». Marthe voudrait même enseigner au Maître ! Jésus répond en revanche très calmement : « Marthe, Marthe, — ce nom répété exprime l'affection — tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée » (10, 41-42). La parole du Christ est très claire : il n'y a aucun mépris pour la vie active, et encore moins pour l'hospitalité généreuse ; mais il y a un rappel clair du fait que la seule chose vraiment nécessaire est une autre : écouter la Parole du Seigneur ; et le Seigneur en ce moment est là, présent dans la Personne de Jésus ! Tout le reste passera et nous sera enlevé, mais la Parole de Dieu est éternelle et donne un sens à nos actions quotidiennes.
 Chers amis, comme je le disais, cette page de l'Évangile est d'autant plus adaptée au temps des vacances qu'elle nous rappelle le fait que la personne humaine doit certes travailler, s'engager dans les occupations domestiques et professionnelles, mais qu'elle a avant tout besoin de Dieu qui est lumière intérieure d'Amour et de Vérité. Sans amour, même les activités les plus importantes perdent de leur valeur et ne procurent pas de joie. Sans une signification profonde, toute notre action se réduit à de l'activisme stérile et désordonné. Et qui nous donne l'Amour et la Vérité, sinon Jésus Christ ? Apprenons donc, chers frères, à nous aider les uns les autres, à collaborer, mais avant cela à choisir ensemble ce qu’il y a de meilleur, qui est et sera toujours notre plus grand bien.
 

Poser un geste, méditer, prier, offrir



Après avoir écouté le pape Benoit XVI qui choisit un jour de prier pour l’Eglise au lieu d’agir pour elle, et fort des figures de Marthe et Marie, nous pouvons nous demander aujourd’hui :

  • Suis-je Marthe ou Marie en général ?
  • En ce temps de vacances, ai-je prévu une multitude d’occupations ou ai-je du temps libre, propice aux temps de prières et aux imprévus de Dieu ?
  • La Parole de Dieu est essentielle, vais-je l’écouter davantage durant cet été ?
  • Est-ce que mes actions entreprises trouvent leur source en Dieu et en sa Parole ou sont-elles des actions sans fond ?
  • Est-ce que je ressens le besoin de Dieu comme « lumière intérieure d'Amour et de Vérité » ?
  • Et qui me donne l'Amour et la Vérité, sinon Jésus Christ ?

 
Prière d'Adèle Granger
 Donne-moi, Seigneur,
De cesser pour un temps
De m'affairer comme Marthe,
Mais de m'asseoir comme Marie.
 
Donne-moi, Seigneur,
De savoir contempler ta grâce
Dans ma vie de tous les jours.
 
Donne-moi de choisir la meilleure part,
Celle qui permet de s'ouvrir à la présence des autres
Et de reconnaître la tienne.
Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon coeur
(cf: Luc 2, 19)
La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Fire Je prie

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Message par M1234 Lun 9 Juil 2018 - 10:43

Vacanciers de Dieu - Jour 3
La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! 2018-04-27_dans_le_tgv_10
Image V.B.
Sainteté de vacances

Après avoir 10 conseils pour les vacances et contemplé deux femmes de la Bible, ouvrons nos cœurs à la sainteté. Parce que les vacances peuvent signifier surcharges de travails, colères, emportements, agacements, haine, disputes, aujourd’hui écoutons le pape François nous parler de la sainteté qui, elle, ne connait pas de vacances.



 


La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Quote-start« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. » (Lv 19,2)La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu!!!! Quote-end

Endurance , patience, douceur - Pape François - Gaudete et Exsultate n° 112-121

La première de ces grandes caractéristiques, c’est d’être centré, solidement axé sur Dieu qui aime et qui soutient. Grâce à cette force intérieure, il est possible d’endurer, de supporter les contrariétés, les vicissitudes de la vie, et aussi les agressions de la part des autres, leurs infidélités et leurs défauts : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8, 31). Voilà la source de la paix qui s’exprime dans les attitudes d’un saint. Grâce à cette force intérieure, le témoignage de sainteté, dans notre monde pressé, changeant et agressif, est fait de patience et de constance dans le bien. C’est la fidélité de l’amour, car celui qui s’appuie sur Dieu (pistis) peut également être fidèle aux frères (pistós) ; il ne les abandonne pas dans les moments difficiles, il ne se laisse pas mener par l’anxiété et reste aux côtés des autres même lorsque cela ne lui donne pas de satisfactions immédiates.
 Saint Paul invitait les Romains à ne « rendre à personne le mal pour le mal » (Rm 12, 17), à ne pas vouloir se « faire justice à [eux]-mêmes » (v. 19), et à ne pas se laisser vaincre par le mal, mais à être vainqueurs « du mal par le bien » (v. 21). Cette attitude n’est pas un signe de faiblesse mais de la vraie force, car Dieu lui-même « est lent à la colère, mais grand par sa puissance » (Na 1, 3). La Parole de Dieu nous met en garde : « Aigreur, emportement, colère, clameurs, outrages, tout cela doit être extirpé de chez vous, avec la malice sous toutes ses formes » (Ep 4, 31).
 Il nous faut lutter et être attentifs face à nos propres penchants agressifs et égocentriques pour ne pas permettre qu’ils s’enracinent : « Emportez-vous, mais ne commettez pas le péché : que le soleil ne se couche pas sur votre colère » (Ep 4, 26). Quand des circonstances nous accablent, nous pouvons toujours recourir à l’ancre de la supplication qui nous conduit à demeurer encore dans les mains de Dieu et près de la source de la paix : « N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées » (Ph 4, 6-7).
 La force intérieure qui est l’œuvre de la grâce nous préserve de la contagion de la violence qui envahit la vie sociale, car la grâce apaise la vanité et rend possible la douceur du cœur. Le saint ne consacre pas ses énergies à déplorer les erreurs d’autrui ; il est capable de faire silence devant les défauts de ses frères et il évite la violence verbale qui dévaste et maltraite, parce qu’il ne se juge pas digne d’être dur envers les autres, mais il les estime supérieurs à lui-même (cf. Ph 2, 3).
 L’humilité ne peut s’enraciner dans le cœur qu’à travers les humiliations. Sans elles, il n’y a ni humilité ni sainteté. Si tu n’es pas capable de supporter et de souffrir quelques humiliations, tu n’es pas humble et tu n’es pas sur le chemin de la sainteté. La sainteté que Dieu offre à son Église vient à travers l’humiliation de son Fils. Voilà le chemin ! L’humiliation te conduit à ressembler à Jésus, c’est une partie inéluctable de l’imitation de Jésus-Christ : « Le Christ […] a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces » (1 P 2, 21). Pour sa part, il exprime l’humilité du Père qui s’humilie pour marcher avec son peuple, qui supporte ses infidélités et ses murmures (cf. Ex 34, 6-9 ; Sg 11, 23-12, 2 ; Lc 6, 36). C’est pourquoi les Apôtres, après l’humiliation, étaient « tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus » (Ac 5, 41).
 Je ne me réfère pas uniquement aux situations cruelles de martyre, mais aux humiliations quotidiennes de ceux qui se taisent pour sauver leur famille, ou évitent de parler bien d’eux-mêmes et préfèrent louer les autres au lieu de se glorifier, choisissent les tâches les moins gratifiantes, et même préfèrent parfois supporter quelque chose d’injuste pour l’offrir au Seigneur : « Si, faisant le bien, vous supportez la souffrance, c’est une grâce auprès de Dieu » (1 P 2, 20). Il ne s’agit pas de marcher la tête basse, de parler peu ou de fuir la société. Parfois précisément, parce que libéré de l’égocentrisme, quelqu’un peut oser discuter gentiment, réclamer la justice ou défendre les faibles face aux puissants, bien que cela lui attire des conséquences négatives pour son image.
 Je ne dis pas que l’humiliation soit quelque chose d’agréable, car ce serait du masochisme, mais je dis qu’il s’agit d’un chemin pour imiter Jésus et grandir dans l’union avec lui. Cela ne va pas de soi et le monde se moque d’une pareille proposition. C’est une grâce qu’il nous faut demander : ‘‘Seigneur, quand arrivent les humiliations, aide-moi à sentir que je suis derrière toi, sur ton chemin’’.
 Cette attitude suppose un cœur pacifié par le Christ, libéré de cette agressivité qui jaillit d’un ego démesuré. La même pacification que réalise la grâce nous permet de garder une assurance intérieure et de supporter, de persévérer dans le bien même en traversant « un ravin de ténèbres » (Ps 23, 4), ou même si une armée vient « camper contre moi » (Ps 27, 3). Fermes dans le Seigneur, le Rocher, nous pouvons chanter : « En paix, tout aussitôt, je me couche et je dors : c’est toi, Seigneur, qui m’établis à part, en sûreté » (Ps 4, 9). En définitive, le Christ « est notre paix » (Ep 2, 14), il vient « guider nos pas dans le chemin de la paix » (Lc 1, 79). Il a communiqué à sainte Faustine Kowalska : « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde divine »[98]. Ne tombons donc pas dans la tentation de chercher l’assurance intérieure dans le succès, dans les plaisirs vides, dans la possession, dans la domination des autres ou dans l’image sociale : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jn 14, 27).
 

Poser un geste, méditer, prier, offrir



Avec tous ces éléments, je pourrais être paré pour avoir de bonnes vacances. C’est pourquoi, nous vous proposons aujourd’hui de clôturer ce triduum en passant un moment de silence en présence de Dieu, si possible avec un passage de l’Evangile de votre choix. Dans ce silence empli de Dieu, vous pouvez repasser toute l’année civile ‘scolaire’ qui s’est écoulée, faire le point, voir les bonnes et les mauvaises choses qui s’y sont déroulée. Puis regarder vers l’avenir en pensant à vos vacances, aux personnes que vous allez croiser ou quitter quelques temps. Enfin, confier votre présent et toutes ces vacances à la grâce divine, votre famille et tous ceux qui vous entourent.
 
Prière pour les vacances - Prière inspirée de l’Itinarium
« Prières pour les jours incontournables », Éd. du Signe, 2001
 
Seigneur, notre Dieu,
veille sur ceux qui prennent la route :
qu’ils arrivent sans encombre au terme de leur voyage.
 
Que ce temps de vacances soit pour nous tous
un moment de détente, de repos, de paix !
 
Sois pour nous, Seigneur,
l’ami que nous retrouvons sur nos routes,
qui nous accompagne et nous guide.
 
Donne-nous le beau temps et le soleil
qui refont nos forces et qui nous donnent le goût de vivre.
 
Donne-nous la joie simple et vraie
de nous trouver en famille et entre amis.
 
Donne-nous d’accueillir ceux que nous rencontrerons
pour leur donner un peu d’ombre
quand le soleil brûle trop,
pour leur ouvrir notre porte
quand la pluie et l’orage les surprennent,
pour partager notre pain et notre amitié
quand ils se trouvent seuls et désemparés.
 
Seigneur, notre Dieu,
Veille encore sur nous
quand nous reprendrons le chemin du retour :
que nous ayons la joie de nous retrouver
pour vivre ensemble une nouvelle année,
nouvelle étape sur la route du salut.
Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon coeur
(cf: Luc 2, 19)
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