++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
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++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ, Patronne principale de la France.
Assomption de la Vierge Marie
Mère de Jésus-Christ (1er s.)
Ou la Dormition de la Mère de Dieu.
"Tous d'un même cœur, étaient assidus à la Prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères." (Actes 1. 4)
Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui.
Que devient-elle alors?
Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse.
Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre.
D'après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem.
Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition.
Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le Ciel.
L'événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la Résurrection et à l'Ascension du Christ.
Au VIe siècle, l'empereur byzantin étend à l'ensemble de l'Église Byzantine une Fête Mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu.
Cette Fête se répand ensuite dans l'Église universelle.
En Occident elle prend le nom d'Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l'accent sur deux aspects du même mystère.
"...Dans le triomphe de ce jour, Et dans sa joie, célébrons Dieu..."
Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ, qui, au terme de sa vie terrestre, fut élevée en son corps et en son âme à la Gloire du Ciel.
C’est la doctrine de Foi, reçue de la Tradition de l’Église, que le Pape Pie XII a définie solennellement en 1950.
Mère de Jésus-Christ (1er s.)
Ou la Dormition de la Mère de Dieu.
"Tous d'un même cœur, étaient assidus à la Prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères." (Actes 1. 4)
Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui.
Que devient-elle alors?
Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse.
Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre.
D'après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem.
Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition.
Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le Ciel.
L'événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la Résurrection et à l'Ascension du Christ.
Au VIe siècle, l'empereur byzantin étend à l'ensemble de l'Église Byzantine une Fête Mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu.
Cette Fête se répand ensuite dans l'Église universelle.
En Occident elle prend le nom d'Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l'accent sur deux aspects du même mystère.
"...Dans le triomphe de ce jour, Et dans sa joie, célébrons Dieu..."
Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ, qui, au terme de sa vie terrestre, fut élevée en son corps et en son âme à la Gloire du Ciel.
C’est la doctrine de Foi, reçue de la Tradition de l’Église, que le Pape Pie XII a définie solennellement en 1950.
Assomption de la Vierge Marie
Patronne principale de la France
(Solennité)
« Tous d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. »
Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui.
Que devient-elle alors ? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Éphèse.
Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre.
L'événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la Résurrection et à l'Ascension du Christ.
Au VIe siècle, l'empereur de Byzance (Maurice, † en 602), à l'occasion de la Bénédiction d'une église, étend à l'ensemble de l'Église byzantine une Fête Mariale le 15 Août, déjà célébrée un peu partout en Orient, et lui donne le nom de « Dormition de la Mère de Dieu ».
Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un Concile tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne.
Une nuance peut être notée entre la manière dont l'Orient et l'Occident perçoivent le Mystère : en Orient on parlera plus volontiers de la Dormition de la Mère de Dieu, alors qu'en Occident on est sensible au fait que la Vierge a été enlevée corps et âme au Ciel.
Cette Fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel.
Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde ; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre son Divin Fils et mourir.
Mais sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes ; elle eut pour unique cause l'excès de son Amour et de ses désirs ; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau.
Jésus devait tous ces privilèges à sa sainte Mère.
La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église.
Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille.
On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques ; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie ; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles : les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur.
On ne peut que soupçonner ici-bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du Salut des hommes, par Jésus-Christ son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les saints de l'Ancien Testament et les élus de la Loi nouvelle.
Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre son triomphe incomparable, son couronnement, sa gloire en ce grand jour. Mais le triomphe et la Gloire de Marie sont éternels.
Patronne principale de la France
(Solennité)
« Tous d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. »
Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui.
Que devient-elle alors ? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Éphèse.
Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre.
L'événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la Résurrection et à l'Ascension du Christ.
Au VIe siècle, l'empereur de Byzance (Maurice, † en 602), à l'occasion de la Bénédiction d'une église, étend à l'ensemble de l'Église byzantine une Fête Mariale le 15 Août, déjà célébrée un peu partout en Orient, et lui donne le nom de « Dormition de la Mère de Dieu ».
Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un Concile tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne.
Une nuance peut être notée entre la manière dont l'Orient et l'Occident perçoivent le Mystère : en Orient on parlera plus volontiers de la Dormition de la Mère de Dieu, alors qu'en Occident on est sensible au fait que la Vierge a été enlevée corps et âme au Ciel.
Cette Fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel.
Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde ; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre son Divin Fils et mourir.
Mais sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes ; elle eut pour unique cause l'excès de son Amour et de ses désirs ; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau.
Jésus devait tous ces privilèges à sa sainte Mère.
La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église.
Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille.
On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques ; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie ; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles : les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur.
On ne peut que soupçonner ici-bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du Salut des hommes, par Jésus-Christ son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les saints de l'Ancien Testament et les élus de la Loi nouvelle.
Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre son triomphe incomparable, son couronnement, sa gloire en ce grand jour. Mais le triomphe et la Gloire de Marie sont éternels.
La Fête de l'Assomption, outre sa mort toute sainte, sa Résurrection et son couronnement, célèbre sa Royauté toute-puissante.
Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est elle que David a dépeinte dans ses Psaumes :
« La Reine s'est assise à ta droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées. »
Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), à l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition précise (dogme) de l'Assomption de Marie.
Ce jour-là les Chrétiens fêtent à la fois la mort (Dormition) et l'entrée dans la Gloire de Dieu (Assomption) de la Vierge Marie.
L'Église Catholique croie que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait chair, a été par avance ressuscitée dans son corps.
C'est le sens du mot « Assomption » :
Marie monte au Ciel avec son corps et son âme.
Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est elle que David a dépeinte dans ses Psaumes :
« La Reine s'est assise à ta droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées. »
Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), à l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition précise (dogme) de l'Assomption de Marie.
Ce jour-là les Chrétiens fêtent à la fois la mort (Dormition) et l'entrée dans la Gloire de Dieu (Assomption) de la Vierge Marie.
L'Église Catholique croie que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait chair, a été par avance ressuscitée dans son corps.
C'est le sens du mot « Assomption » :
Marie monte au Ciel avec son corps et son âme.
Pour un approfondissement :
Homélie de Saint Bernardhttp://www.evangelium-vitae.org/documents/282/guetteurs-veilleurs/vie-spirituelle/l-assomption-de-la-bienheureuse-vierge-marie--homelie-de-saint-bernard.htm
Homélie de Saint Bernardhttp://www.evangelium-vitae.org/documents/282/guetteurs-veilleurs/vie-spirituelle/l-assomption-de-la-bienheureuse-vierge-marie--homelie-de-saint-bernard.htm
Panneau de reliquaire – vers1430 – Fra Angelico (env.1400-1455) – Tempera et or sur bois!
Ce panneau a été peint par Fra Angelico pour l’Église Dominicaine de Santa Maria Novella à Florence.
Il est divisé en deux registres :
- dans le registre inférieur, la « Dormition » de la Vierge : les disciples entourent le corps vieilli de Marie, et Le Christ a déjà accueilli son âme (sous la forme d’un jeune enfant) ;
- dans le registre supérieur, son « Assomption » dans les Cieux, sur des nuages, entourée d’une cour d’anges musiciens ; cette fois, Le Seigneur accueille son corps glorieux.
Ce panneau a été peint par Fra Angelico pour l’Église Dominicaine de Santa Maria Novella à Florence.
Il est divisé en deux registres :
- dans le registre inférieur, la « Dormition » de la Vierge : les disciples entourent le corps vieilli de Marie, et Le Christ a déjà accueilli son âme (sous la forme d’un jeune enfant) ;
- dans le registre supérieur, son « Assomption » dans les Cieux, sur des nuages, entourée d’une cour d’anges musiciens ; cette fois, Le Seigneur accueille son corps glorieux.
Histoire
L'Assomption de Marie est pour l'Église catholique un dogme, c'est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu, résultat de la méditation séculaire du peuple de Dieu sur sa Foi : on ne croit au dogme que parce qu'il va dans le sens de la Foi.
Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était donc une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l'Église.
L'Église catholique a considéré que cette tradition était conforme au dépôt de la Foi et « longuement mûrie par un siècle de théologie mariale omniprésente » depuis la proclamation du dogme catholique de l'Immaculée Conception, dont il n'existe cependant pas trace dans la Bible.
En 373 [ap. J-C.], Saint Ephrem évoque le concept selon lequel le corps de Marie serait resté, après son décès, intact - à savoir non atteint par 'l'impureté' de la mort.
Au IVe siècle, Épiphane de Salamine https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphane_de_Salaminesouligne que nul ne sait ce qu'il est advenu de Marie à la fin de sa vie. La tradition à ce sujet n'est pas attestée avant le Ve siècle.
En Occident, Grégoire de Tours est le premier à en faire mention, à la fin du VIe siècle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_de_Tours
Il s'appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes, appelés collectivement le Transitus Mariæ, généralement rattaché au Ve siècle.
L'Assomption de Marie est pour l'Église catholique un dogme, c'est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu, résultat de la méditation séculaire du peuple de Dieu sur sa Foi : on ne croit au dogme que parce qu'il va dans le sens de la Foi.
Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était donc une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l'Église.
L'Église catholique a considéré que cette tradition était conforme au dépôt de la Foi et « longuement mûrie par un siècle de théologie mariale omniprésente » depuis la proclamation du dogme catholique de l'Immaculée Conception, dont il n'existe cependant pas trace dans la Bible.
En 373 [ap. J-C.], Saint Ephrem évoque le concept selon lequel le corps de Marie serait resté, après son décès, intact - à savoir non atteint par 'l'impureté' de la mort.
Au IVe siècle, Épiphane de Salamine https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphane_de_Salaminesouligne que nul ne sait ce qu'il est advenu de Marie à la fin de sa vie. La tradition à ce sujet n'est pas attestée avant le Ve siècle.
En Occident, Grégoire de Tours est le premier à en faire mention, à la fin du VIe siècle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_de_Tours
Il s'appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes, appelés collectivement le Transitus Mariæ, généralement rattaché au Ve siècle.
Une Fête avant d'être un dogme
Au VIe siècle, l'empereur byzantin Maurice instaure dans son empire, la fête de la Dormition de la Vierge Marie chaque année à la date du 15 août, semble-t-il pour commémorer l'inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel, le Sépulcre de Marie.
La fête est introduite en Occident sous l'influence du Pape Théodore au VIIe siècle et prend le nom d'Assomption à partir du siècle suivant. Elle est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence parmi les fêtes d'obligation.
En 1637, le roi Louis XIII désirant un héritier consacre la France à la Vierge Marie et demande à ses sujets de faire tous les 15 août une procession dans chaque paroisse afin d'avoir un fils. Comme Louis XIV naît l'année suivante, la fête célébrée par le Vœu de Louis XIII prend une importance particulière en France.
En 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. « De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront en ce sens.
Il faut y ajouter les pétitions de 1 332 évêques, de 83 000 prêtres, religieuses et religieux.
Face à ces demandes répétées, Pie XII demande aux évêques du monde de se prononcer. 90 % des évêques y sont favorables.
10 % des évêques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration ».
En 1950, Pie XII institutionnalise la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant la croyance en l'Assomption, dogme de l'Église Catholique : n'ayant commis aucun péché, Marie est directement montée au Paradis, avec son âme et aussi avec son corps car épargnée par le péché originel (dogme de l'Immaculée Conception), rien n'oblige son enveloppe charnelle à attendre la résurrection des corps à la fin des temps (Constitution Munificientissimus, 1er novembre 1950)
Enseignement de l'Église Catholique
Le 1er novembre 1950, l'Assomption de Marie est établie sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII :
« En l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste »
— Constitution dogmatique Munificentissimus Deus, § 44.
Par la suite, la constitution dogmatique Lumen gentium du concile Vatican II de 1964 a énoncé :
« Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »
— Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l'Eglise, § 59.
Depuis la déclaration d'infaillibilité pontificale par Vatican I, en 1870, cette déclaration de Pie XII constitue la seule utilisation de l'infaillibilité papale ex cathedra.
Processions et festivités de l'Assomption
D'innombrables processions ont lieu dans les paroisses catholiques le jour de l'Assomption, jour férié dans nombre de pays catholiques.
En France, depuis le vœu de Louis XIII qui place le royaume de Francehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_France sous la protection de Notre-Dame de l'Assomption, les processions sont traditionnellement suivies et donnent souvent lieu à des festivités, feux d'artifices, etc., comme à Biarritz.
Celle de Paris se tient depuis quelques années dans un bateau sur la Seine, où l'on sort la statue d'argent de la Vierge conservée à Notre-Dame. Le sanctuaire de Lourdes connaît ses plus grandes heures d'affluence.
En Belgique, le 15 août en Outremeuse débute par une procession et trois jours de festivités.
En Espagne, les fêtes se déroulent souvent pendant une semaine, comme à Miraflores de la Sierra, près de Madrid.
Des pèlerinages ont également lieu comme en Pologne à Częstochowa, en Croatie à Proložac, etc.
Des processions suivies par de grandes foules se tiennent également en Italie notamment en Calabre et en Sicile (à Palerme), en Amérique latine, aux Philippines, et en Afrique.
Au VIe siècle, l'empereur byzantin Maurice instaure dans son empire, la fête de la Dormition de la Vierge Marie chaque année à la date du 15 août, semble-t-il pour commémorer l'inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel, le Sépulcre de Marie.
La fête est introduite en Occident sous l'influence du Pape Théodore au VIIe siècle et prend le nom d'Assomption à partir du siècle suivant. Elle est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence parmi les fêtes d'obligation.
En 1637, le roi Louis XIII désirant un héritier consacre la France à la Vierge Marie et demande à ses sujets de faire tous les 15 août une procession dans chaque paroisse afin d'avoir un fils. Comme Louis XIV naît l'année suivante, la fête célébrée par le Vœu de Louis XIII prend une importance particulière en France.
En 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. « De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront en ce sens.
Il faut y ajouter les pétitions de 1 332 évêques, de 83 000 prêtres, religieuses et religieux.
Face à ces demandes répétées, Pie XII demande aux évêques du monde de se prononcer. 90 % des évêques y sont favorables.
10 % des évêques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration ».
En 1950, Pie XII institutionnalise la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant la croyance en l'Assomption, dogme de l'Église Catholique : n'ayant commis aucun péché, Marie est directement montée au Paradis, avec son âme et aussi avec son corps car épargnée par le péché originel (dogme de l'Immaculée Conception), rien n'oblige son enveloppe charnelle à attendre la résurrection des corps à la fin des temps (Constitution Munificientissimus, 1er novembre 1950)
Enseignement de l'Église Catholique
Le 1er novembre 1950, l'Assomption de Marie est établie sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII :
« En l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste »
— Constitution dogmatique Munificentissimus Deus, § 44.
Par la suite, la constitution dogmatique Lumen gentium du concile Vatican II de 1964 a énoncé :
« Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »
— Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l'Eglise, § 59.
Depuis la déclaration d'infaillibilité pontificale par Vatican I, en 1870, cette déclaration de Pie XII constitue la seule utilisation de l'infaillibilité papale ex cathedra.
Processions et festivités de l'Assomption
D'innombrables processions ont lieu dans les paroisses catholiques le jour de l'Assomption, jour férié dans nombre de pays catholiques.
En France, depuis le vœu de Louis XIII qui place le royaume de Francehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_France sous la protection de Notre-Dame de l'Assomption, les processions sont traditionnellement suivies et donnent souvent lieu à des festivités, feux d'artifices, etc., comme à Biarritz.
Celle de Paris se tient depuis quelques années dans un bateau sur la Seine, où l'on sort la statue d'argent de la Vierge conservée à Notre-Dame. Le sanctuaire de Lourdes connaît ses plus grandes heures d'affluence.
En Belgique, le 15 août en Outremeuse débute par une procession et trois jours de festivités.
En Espagne, les fêtes se déroulent souvent pendant une semaine, comme à Miraflores de la Sierra, près de Madrid.
Des pèlerinages ont également lieu comme en Pologne à Częstochowa, en Croatie à Proložac, etc.
Des processions suivies par de grandes foules se tiennent également en Italie notamment en Calabre et en Sicile (à Palerme), en Amérique latine, aux Philippines, et en Afrique.
L'Assomption de la Vierge peint par Michel Sittow, vers 1500.
Le vœu de Louis XIIIhttp://missel.free.fr/Sanctoral/08/15.php#louis13
Le vœu de Louis XIIIhttp://missel.free.fr/Sanctoral/08/15.php#louis13
Priez pour nous, sainte Mère de Dieu.
Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.
Seigneur, protégez vos serviteurs, en leur accordant les bienfaits de la paix, et faites que, pleins de confiance en la protection de la Bienheureuse Vierge Marie, ils soient à l'abri des attaques de tous leurs ennemis. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Amen.
Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.
Seigneur, protégez vos serviteurs, en leur accordant les bienfaits de la paix, et faites que, pleins de confiance en la protection de la Bienheureuse Vierge Marie, ils soient à l'abri des attaques de tous leurs ennemis. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Amen.
FÊTE DE L'ASSOMPTION POUR TOI MARIE
Je souhaite une très bonne Fête à toutes les Marie du forum!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
[size=31]CONSTITUTION APOSTOLIQUE DE PIE XII SUR L'ASSOMPTION (1950)[/size]
Les Pères de l'Église et les grands docteurs, dans les homélies et les discours qu'ils ont adressés au peuple pour la fête de l'Assomption, en ont parlé comme d'une vérité déjà connue et admise par les fidèles. Ils l'ont expliquée plus clairement, ils en ont approfondi la signification et la portée. Surtout, ils ont mieux mis en lumière ce que les textes liturgiques n'avaient que brièvement indiqué : cette fête ne rappelle pas seulement que le corps inanimé de la Vierge Marie n'a subi aucune corruption, mais aussi qu'elle a triomphé de la mort et qu'elle a été glorifiée dans le ciel, à l'exemple de son Fils unique Jésus Christ.Ainsi saint Jean Damascène, qui est le plus remarquable prédicateur de cette vérité traditionnelle, compare l'Assomption corporelle de la Mère de Dieu à ses autres dons et privilèges ; il déclare éloquemment : « Elle qui avait gardé sa virginité intacte dans l'enfantement, il fallait qu'elle garde son corps, même après la mort, exempt de toute corruption. Elle qui avait porté le Créateur dans son sein comme son enfant, il fallait qu'elle aille faire son séjour dans la lumière divine. Cette épouse que le Père s'était unie, il fallait qu'elle habite la chambre nuptiale.
Elle qui avait contemplé son Fils cloué à la croix et qui avait reçu dans son cœur le glaive de douleur qui lui avait été épargné dans l'enfantement, il fallait qu'elle le contemple trônant avec le Père. Il fallait que la Mère de Dieu possède ce qui appartenait à son Fils, et qu'elle soit honorée par toutes les créatures comme la Mère de Dieu et sa servante. » ~
Pour saint Germain de Constantinople, si le corps de la Vierge Mère de Dieu avait été préservé de la corruption et transféré au ciel, cela ne s'accordait pas seulement à sa maternité divine, mais encore à la sainteté particulière de son corps virginal. « Selon l'Écriture, dit-il, tu apparais dans la beauté ; ton corps virginal est tout entier chaste et saint ; il est tout entier la demeure de Dieu. Aussi doit-il, par la suite, être totalement affranchi du retour à la poussière. Mais, parce qu'il est humain, il doit être transformé pour accéder à la vie sublime de l'incorruptibilité. Toutefois, c'est le même corps qui est vivant, souverainement glorieux, intact et doté d'une vie parfaite. »
Un autre écrivain très ancien avait affirmé : « Puisqu'elle est la Mère très glorieuse du Christ, notre divin Sauveur, lui qui donne la vie et l'immortalité, elle est vivifiée par lui, elle partage pour l'éternité l'incorruptibilité de son corps. Il l'a fait sortir du tombeau et l'a élevée auprès de lui, d'une manière connue de lui seul. » ~
Tous ces raisonnements et ces considérations des Pères s'appuient sur la Sainte Écriture comme sur leur ultime fondement. Celle-ci met en quelque sorte devant nos yeux la Mère de Dieu comme intimement unie à son Fils divin partageant toujours sa destinée. ~
Il faut surtout se rappeler que, dès le deuxième siècle, les Pères nous présentent la Vierge Marie comme la nouvelle Ève, soumise au nouvel Adam, mais très étroitement unie à lui dans le combat contre l'ennemi infernal. Ce combat, tel qu'il est prédit dans le Protévangile (Gn 3, 15), devait aboutir à la victoire totale sur le péché et sur la mort, qui sont toujours rattachés l'un à l'autre dans les écrits de saint Paul. Par conséquent, puisque la résurrection glorieuse du Christ fut l'acte essentiel et le trophée ultime de cette victoire, le combat livré par la Vierge Marie et son Fils devait trouver sa conclusion dans la glorification de son corps virginal. Comme dit encore l'Apôtre : Lorsque ce qui est mortel en nous revêtira l'immortalité, alors se réalisera la parole de l'Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire.
Ainsi la Mère de Dieu, unie à Jésus Christ d'une manière mystérieuse, « dans un seul et même décret » de prédestination, immaculée dans sa conception, parfaitement vierge dans sa maternité divine, généreuse collaboratrice du Rédempteur, a remporté un triomphe total sur le péché et ses conséquences. Pour finir, elle a obtenu, comme couronnement suprême de ses privilèges, d'être préservée de la corruption du tombeau. À la suite de son Fils, après avoir vaincu la mort, elle a obtenu d'être élevée, corps et âme, à la gloire suprême du ciel, pour y resplendir, en qualité de Reine, à la droite de son Fils, le Roi immortel des siècles.
Bonne fête de l'Assomption à tous !
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
Bonne fête de l'Assomption à toutes et à tous
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
10 février 1638 : *Consécration du Royaume de France à la Très Sainte et Glorieuse Vierge Marie*
Actes de Consécration
Après 22 ans de mariage avec la reine Anne-d'Autriche, *Louis XIII*, en reconnaissance à Marie pour la naissance miraculeuse de Louis XIV, lui consacra la France. Il déclare, le 10 février 1638, qu'il *prend la Très Sainte Vierge comme Protectrice et Patronne du Royaume de France*. Il demande que tous les ans, le *jour de la fête de l'Assomption*, on fasse, *dans toutes les églises, commémoraison de sa déclaration à la Grande Messe et qu'après les vêpres on fasse une procession solennelle en son honneur*…
Actes de Consécration
Après 22 ans de mariage avec la reine Anne-d'Autriche, *Louis XIII*, en reconnaissance à Marie pour la naissance miraculeuse de Louis XIV, lui consacra la France. Il déclare, le 10 février 1638, qu'il *prend la Très Sainte Vierge comme Protectrice et Patronne du Royaume de France*. Il demande que tous les ans, le *jour de la fête de l'Assomption*, on fasse, *dans toutes les églises, commémoraison de sa déclaration à la Grande Messe et qu'après les vêpres on fasse une procession solennelle en son honneur*…
Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
"Marie dit :
Mais en témoignage de sa pensée créatrice envers l’être humain, Dieu me voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’être humain : une vie innocente, sans la connaissance du péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel, comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’être complet passerait du soleil du paradis terrestre au Soleil du Paradis céleste, augmentant la perfection de son moi, dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’il y a aux Cieux.
Devant les Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit :
"Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline.
Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume. Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux. Voici la pierre mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu, voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre Reine".
Extrait du cinquième Mystère Glorieux in : "Catéchèse du samedi 18 décembre 1943."
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431218.htm#Dormition
Mais en témoignage de sa pensée créatrice envers l’être humain, Dieu me voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’être humain : une vie innocente, sans la connaissance du péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel, comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’être complet passerait du soleil du paradis terrestre au Soleil du Paradis céleste, augmentant la perfection de son moi, dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’il y a aux Cieux.
Devant les Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit :
"Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline.
Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume. Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux. Voici la pierre mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu, voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre Reine".
Extrait du cinquième Mystère Glorieux in : "Catéchèse du samedi 18 décembre 1943."
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431218.htm#Dormition
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
Petit miracle : sur la page oecuménique des chrétiens de Strasbourg sur Facebook, des chrétiens évangéliques publient une vidéo haineuse contre les catholiques et la fête de l'Assomption. Je fais part de mon opposition et un vif débat s'en suit et les évangéliques contre toute attente retirent la vidéo contre l'Assomption...
vinz 109- Contemplatif
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jbrouquerol- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
Quand une des plus grandes Églises protestantes du monde renoue avec la piété populaire catholique : Assomption
"It was joyful to be at the national pilgrimage to
The Shrine of Our Lady of Walsingham, England's Nazareth in Norfolk, earlier this summer. As we celebrate the Assumption of Mary today, I pray that the example of the mother of God will draw us to Jesus afresh."
Archbishop of Canterbury
https://twitter.com/JustinWelby/status/1161972222392754177
"It was joyful to be at the national pilgrimage to
The Shrine of Our Lady of Walsingham, England's Nazareth in Norfolk, earlier this summer. As we celebrate the Assumption of Mary today, I pray that the example of the mother of God will draw us to Jesus afresh."
Archbishop of Canterbury
https://twitter.com/JustinWelby/status/1161972222392754177
François Bernon- MEDIATEUR
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
De la Dormition à l'Assomption, que se passe t-il ?
"Il y a une Apocalypse. Saint Jean a assisté à ce qui se passe dans la transformation de notre univers à l’intérieur de la Dormition de Marie jusqu’à son Assomption. C’est une des choses les plus importantes du christianisme.
Elle s’est endormie. Nous, nous disons qu’elle est morte, mais elle s’est endormie. Les orthodoxes disent qu’elle s’est endormie. Je sais bien que les gens vont me dire : « Père Nathan, il ne faut pas dire n’importe quoi ! » Pourtant on vénère deux endroits où la Sainte Vierge a connu sa Dormition : il y a l’Eglise de la Dormition à Jérusalem et la Dormition à Meryem Ana près d’Ephèse. Oui, parce que nous pouvons dire qu’elle est morte trois fois.
Elle s’est endormie dans la Dormition du Samedi Saint du Christ, pendant ces trente-six heures, elle a eu cette Obombration, cette Supervenue du Saint-Esprit, elle a fait l’Offrande et c’est le Cœur palpitant et vivant du Christ qui vivait dans sa poitrine dans la TransVerbération immaculée de son Don.
Là, si elle n’est pas morte, c’est simplement parce que sa mort a été assumée à l’intérieur de Dieu dans une Supervenue du Saint-Esprit en elle, une Obombration qui a préservé la vie.
Le Cœur de Jésus ne s’est jamais arrêté de battre parce qu’il y avait la TransVerbération de Marie. Et pourtant sur la Croix le Cœur de Jésus, biologiquement, est véritablement mort, il est cadavérique.
Elle a connu une première mort là, jusque dans la mise au tombeau. Elle a connu dans cette mort assumée une conjonction avec la Lumière de Gloire qui s’est emparée de son cœur transVerbéré de manière telle qu’elle a conservé et fait tourner dans son cœur de manière sponsale – c’est pour ça que ça a duré trente-six heures – ce Feu incréé du Verbe de Dieu venant engendrer en elle, dans la blessure du cœur transVerbéré, le Verbe de Dieu comme Epousée dans l’Epoux incréé de l’Obombration. Ce Feu elle l’a conservé en elle dans un Oui qui a duré, qui a eu une durée.
Nous avons le signe de tout cela dans le Feu incréé qui sort à Jérusalem du Tombeau au milieu du Samedi Saint, de ce Grand Sabbat de Jésus. Jésus n’est pas encore ressuscité. Cela ne fait pas longtemps qu’Il est mort et il faut encore un peu de temps avant qu’Il ressuscite. Il y a une Vie, il y a une Pentecôte qui doit reprendre les trente-six années de l’Offrande victimale du Cœur de Jésus battant dans sa poitrine et dans le parfum embrasé de Son Père.
Elle est morte une deuxième fois, si je puis dire, au moment du Concile de Jérusalem. C’est là qu’elle a connu dans Jérusalem un peu l’équivalent de ce qu’a connu Jésus qui quitte le Temple de Jérusalem à l’âge de douze ans et puis qui part pour aller là-bas, à Nazareth, dans le secret silencieux de la Sainte Famille transformante. Là c’est pareil, Marie a connu une Dormition, elle est morte, il y a eu une TransVerbération. Les Apôtres ont vraiment pensé qu’elle était morte, à tel point qu’on a construit son tombeau. On vénère encore le tombeau de la Dormition de la Vierge à Jérusalem. Mais elle s’est relevée – Samedi Saint, toujours pareil – et Jean l’a amenée à Ephèse. Elle a connu là sa troisième Dormition.
J’ai conscience que quand je dis une chose pareille, quand je parle des trois Dormitions de Marie, j’ai tout à fait conscience qu’on peut dire : « D’où est-ce qu’il sort ça ? ». Je ne sors pas ça de moi. C’est l’Eglise qui vénère la Dormition de Marie dans la TransVerbération du Samedi Saint. C’est l’Eglise qui vénère avec tous les orthodoxes la Dormition de Marie à Jérusalem, et les douze Apôtres étaient là.
Et quand elle a connu sa Dormition avec Saint Jean à Ephèse, les douze Apôtres étaient-ils là ? A l’an 30 tu rajoutes vingt-deux ans : en l’an 52 il me semble que Saint Jacques est déjà mort. Deux Apôtres ont été martyrisés, au moins deux déjà.
Iohanan ben Zebeda, un des Fils du tonnerre, l’Apôtre de l’Apocalypse, l’Apôtre des temps qui durent jusqu’à la Fin, a eu accès à cette Communion avec le Fruit des Sacrements déployée à l’intérieur de son Unité sacerdotale dans le Miracle des trois Eléments. Melchisédech est une victimation sans limite et sans fin.
Il a connu cela, ils ont vécu cela ensemble jusqu’à ce que le Saint-Esprit, le Père et le Verbe de Dieu dans le Corps mystique entier et vivant de l’Eglise à travers Marie, dont elle est la Matrice, la Source comme l’a expliqué le Concile Vatican II, l’amènent jusqu’à son Accomplissement en affinité de Feu divin et incréé dans un cœur humain battant en affinité avec le SacréCœur de Jésus ressuscité et glorieux au Ciel.
Donc quand la charité de Marie est rentrée en affinité de complémentarité avec ce Feu incréé qui brûle l’Union Hypostatique de Jésus glorifié, donc plus haut comme charité que celui de la Résurrection du Cœur de Jésus ressuscité flamboyant de Résurrection, à ce moment-là elle rentre dans un repos qui est au-delà de l’Unité des deux, qui la met un petit peu en dehors, au-dessus si je puis dire, capable, disponible pour l’Actuation du Saint-Esprit dans le Paraclet. Saint Jean l’a amenée jusque là. Elle est rentrée du coup dans cette Dormition. Et Saint Jean est tout à fait conscient, parce que Marie ne fait rien sans être dans l’en-deçà des grandes profondeurs de l’Unité des deux, dans l’Indivisibilité.
Eh bien il va se passer – toujours pareil – une durée entre la Dormition et puis l’Assomption.
Au moment où elle rentre dans la Dormition, elle rentre dans la Vision béatifique. Son corps est là, et son âme, son esprit, sont bien là, mais assumés, et elle est dans la Vision béatifique qui la met dans un état de Tardemah, de Dormition.
Et comme c’est l’humanité intégrale de Jésus qui est en affinité avec elle, de là va sortir une nouvelle Sponsalité. Cette Sponsalité va jaillir de ce Feu. Cette Sponsalité va jaillir corporellement de ce Feu. Et cette Sponsalité va mettre un certain temps à jaillir de ce Feu. Nous l’avons déjà dit : entre la fécondation et l’apparition du génome, il y a une durée. Et c’est cette durée qui fait la distance entre la Dormition et l’Assomption.
Un des soucis spirituels de la foi des catholiques, de tout chrétien, est de voir de manière parfaitement claire la différence entre la Dormition et l’Assomption, la distance qu’il y a entre les deux et ce qui se passe de l’un à l’autre.
Quand je vois cela, ça y est, je peux rentrer dans le Feu intérieur qui inspire quarante ans après Saint Jean dans l’Apocalypse et qui engendre l’Apocalypse de Saint Jean. C’est ça qui a engendré l’Apocalypse de Saint Jean !
Alors que s’est-il passé dans l’Assomption ?
Elle est corporellement au Ciel mais dans un état de Tardemah, c’est normal, nous l’avons bien compris, mais l’Assomption, c’est que du coup le Père, le Fils et le Saint-Esprit se saisissent…
En fait c’est un Oui à l’intérieur de ces trente-six heures. Qui ont duré certainement beaucoup moins de trente-six heures, c’est pour ça que je parle toujours de dix-neuf heures, parce que c’est lié à la Sponsalité. J’avoue que ce n’est pas le dogme, ce sont les délicieuses délibérations du parfum engendré de la Prière de l’Eglise dans l’au-delà de la Fin, ce parfum extraordinaire que nous respirons après la Communion eucharistique lorsqu’elle a réalisé toute sa transformation à l’intérieur de nous. C’est extraordinaire, ce qui se passe en nous ! C’est la même odeur, vous voyez ?
Régis. Merci de nous le faire partager, parce que je n’en suis pas encore à avoir des…
Père Nathan. Je comprends. Ne dites pas « moi je », je vous en supplie. Dites : « Nous avons cette expérience ensemble de manière vraiment délicieuse ».
Régis. Une expérience, c’est personnel.
Père Nathan. C’est pour ça que nous terminons toujours la Messe en disant : « Agimus tibi gracias » : Nous vous rendons grâce, nous vous remercions beaucoup de nous avoir aidés à offrir le Sacrifice, et je prie pour que votre prière, « sacrificium vestrum acceptabile fiat apud Patrem Omnipotentem », soit reçue dans la Paternité incréée de Dieu glorifiant tout, glorifiant le Verbe de Dieu dans toutes les dimensions de l’existence de toutes choses dans l’Hypostase des parfums, que votre prière soit propitiable à Dieu le Père éternellement et qu’elle Lui soit en odeur, « in odorem suavitatis ad Deum Patrem Omnipotentem », de suavité éternelle.
C’est ce qui sort du petit croyant qui vient de communier. Et du petit bébé avorté qui reçoit la Présence de l’Hostie que je lui ai donnée parce que c’est ma chair et mon sang, c’est mon petit enfant avorté, innocence crucifiée. Il reçoit la Communion grâce à moi dans ce passage extraordinaire de la Messe de la Dormition à l’Assomption de Marie dans laquelle je me suis inscrit, qui l’atteint et qui lui donne la Communion.
Alors à ce moment-là : « In odorem suavitatis ad Deum Patrem Omnipotentem », dans l’odeur suave, délicieuse, éternelle dès cette terre, cette odeur extraordinaire, magnifique, renouvelée deux cents milliards de fois à chaque fois que je fais la Communion.
Et puis après, quand tout disparaît, il n’y a plus que ce parfum qui ouvre la fleur, c’est-à-dire la Sainteté du Roi, le Lys de la Beauté, la Sainteté royale délicate, fine, immaculée. C’est extraordinaire ! Ce qui se passe, c’est que c’est dans ce climat qu’il y a ce Oui nouveau de l’Immaculée Conception dans la Dormition et dans l’au-delà de son Unité sponsale en Sponsalité en Spiration passive incréée.
Vous comprenez maintenant.
Quand nous sommes catholiques nous connaissons tous ces mots par cœur depuis que nous sommes nés."
http://catholiquesdu.free.fr/2016/EntretiensDuPereNathan/17ApocalypseSteHildegarde.pdf
La vidéo sur Gloria TV, merci @Catherine Jouenne !
https://gloria.tv/video/SNkYfqgpQ4by11PoX6ZRihS9E
"Il y a une Apocalypse. Saint Jean a assisté à ce qui se passe dans la transformation de notre univers à l’intérieur de la Dormition de Marie jusqu’à son Assomption. C’est une des choses les plus importantes du christianisme.
Elle s’est endormie. Nous, nous disons qu’elle est morte, mais elle s’est endormie. Les orthodoxes disent qu’elle s’est endormie. Je sais bien que les gens vont me dire : « Père Nathan, il ne faut pas dire n’importe quoi ! » Pourtant on vénère deux endroits où la Sainte Vierge a connu sa Dormition : il y a l’Eglise de la Dormition à Jérusalem et la Dormition à Meryem Ana près d’Ephèse. Oui, parce que nous pouvons dire qu’elle est morte trois fois.
Elle s’est endormie dans la Dormition du Samedi Saint du Christ, pendant ces trente-six heures, elle a eu cette Obombration, cette Supervenue du Saint-Esprit, elle a fait l’Offrande et c’est le Cœur palpitant et vivant du Christ qui vivait dans sa poitrine dans la TransVerbération immaculée de son Don.
Là, si elle n’est pas morte, c’est simplement parce que sa mort a été assumée à l’intérieur de Dieu dans une Supervenue du Saint-Esprit en elle, une Obombration qui a préservé la vie.
Le Cœur de Jésus ne s’est jamais arrêté de battre parce qu’il y avait la TransVerbération de Marie. Et pourtant sur la Croix le Cœur de Jésus, biologiquement, est véritablement mort, il est cadavérique.
Elle a connu une première mort là, jusque dans la mise au tombeau. Elle a connu dans cette mort assumée une conjonction avec la Lumière de Gloire qui s’est emparée de son cœur transVerbéré de manière telle qu’elle a conservé et fait tourner dans son cœur de manière sponsale – c’est pour ça que ça a duré trente-six heures – ce Feu incréé du Verbe de Dieu venant engendrer en elle, dans la blessure du cœur transVerbéré, le Verbe de Dieu comme Epousée dans l’Epoux incréé de l’Obombration. Ce Feu elle l’a conservé en elle dans un Oui qui a duré, qui a eu une durée.
Nous avons le signe de tout cela dans le Feu incréé qui sort à Jérusalem du Tombeau au milieu du Samedi Saint, de ce Grand Sabbat de Jésus. Jésus n’est pas encore ressuscité. Cela ne fait pas longtemps qu’Il est mort et il faut encore un peu de temps avant qu’Il ressuscite. Il y a une Vie, il y a une Pentecôte qui doit reprendre les trente-six années de l’Offrande victimale du Cœur de Jésus battant dans sa poitrine et dans le parfum embrasé de Son Père.
Elle est morte une deuxième fois, si je puis dire, au moment du Concile de Jérusalem. C’est là qu’elle a connu dans Jérusalem un peu l’équivalent de ce qu’a connu Jésus qui quitte le Temple de Jérusalem à l’âge de douze ans et puis qui part pour aller là-bas, à Nazareth, dans le secret silencieux de la Sainte Famille transformante. Là c’est pareil, Marie a connu une Dormition, elle est morte, il y a eu une TransVerbération. Les Apôtres ont vraiment pensé qu’elle était morte, à tel point qu’on a construit son tombeau. On vénère encore le tombeau de la Dormition de la Vierge à Jérusalem. Mais elle s’est relevée – Samedi Saint, toujours pareil – et Jean l’a amenée à Ephèse. Elle a connu là sa troisième Dormition.
J’ai conscience que quand je dis une chose pareille, quand je parle des trois Dormitions de Marie, j’ai tout à fait conscience qu’on peut dire : « D’où est-ce qu’il sort ça ? ». Je ne sors pas ça de moi. C’est l’Eglise qui vénère la Dormition de Marie dans la TransVerbération du Samedi Saint. C’est l’Eglise qui vénère avec tous les orthodoxes la Dormition de Marie à Jérusalem, et les douze Apôtres étaient là.
Et quand elle a connu sa Dormition avec Saint Jean à Ephèse, les douze Apôtres étaient-ils là ? A l’an 30 tu rajoutes vingt-deux ans : en l’an 52 il me semble que Saint Jacques est déjà mort. Deux Apôtres ont été martyrisés, au moins deux déjà.
Iohanan ben Zebeda, un des Fils du tonnerre, l’Apôtre de l’Apocalypse, l’Apôtre des temps qui durent jusqu’à la Fin, a eu accès à cette Communion avec le Fruit des Sacrements déployée à l’intérieur de son Unité sacerdotale dans le Miracle des trois Eléments. Melchisédech est une victimation sans limite et sans fin.
Il a connu cela, ils ont vécu cela ensemble jusqu’à ce que le Saint-Esprit, le Père et le Verbe de Dieu dans le Corps mystique entier et vivant de l’Eglise à travers Marie, dont elle est la Matrice, la Source comme l’a expliqué le Concile Vatican II, l’amènent jusqu’à son Accomplissement en affinité de Feu divin et incréé dans un cœur humain battant en affinité avec le SacréCœur de Jésus ressuscité et glorieux au Ciel.
Donc quand la charité de Marie est rentrée en affinité de complémentarité avec ce Feu incréé qui brûle l’Union Hypostatique de Jésus glorifié, donc plus haut comme charité que celui de la Résurrection du Cœur de Jésus ressuscité flamboyant de Résurrection, à ce moment-là elle rentre dans un repos qui est au-delà de l’Unité des deux, qui la met un petit peu en dehors, au-dessus si je puis dire, capable, disponible pour l’Actuation du Saint-Esprit dans le Paraclet. Saint Jean l’a amenée jusque là. Elle est rentrée du coup dans cette Dormition. Et Saint Jean est tout à fait conscient, parce que Marie ne fait rien sans être dans l’en-deçà des grandes profondeurs de l’Unité des deux, dans l’Indivisibilité.
Eh bien il va se passer – toujours pareil – une durée entre la Dormition et puis l’Assomption.
Au moment où elle rentre dans la Dormition, elle rentre dans la Vision béatifique. Son corps est là, et son âme, son esprit, sont bien là, mais assumés, et elle est dans la Vision béatifique qui la met dans un état de Tardemah, de Dormition.
Et comme c’est l’humanité intégrale de Jésus qui est en affinité avec elle, de là va sortir une nouvelle Sponsalité. Cette Sponsalité va jaillir de ce Feu. Cette Sponsalité va jaillir corporellement de ce Feu. Et cette Sponsalité va mettre un certain temps à jaillir de ce Feu. Nous l’avons déjà dit : entre la fécondation et l’apparition du génome, il y a une durée. Et c’est cette durée qui fait la distance entre la Dormition et l’Assomption.
Un des soucis spirituels de la foi des catholiques, de tout chrétien, est de voir de manière parfaitement claire la différence entre la Dormition et l’Assomption, la distance qu’il y a entre les deux et ce qui se passe de l’un à l’autre.
Quand je vois cela, ça y est, je peux rentrer dans le Feu intérieur qui inspire quarante ans après Saint Jean dans l’Apocalypse et qui engendre l’Apocalypse de Saint Jean. C’est ça qui a engendré l’Apocalypse de Saint Jean !
Alors que s’est-il passé dans l’Assomption ?
Elle est corporellement au Ciel mais dans un état de Tardemah, c’est normal, nous l’avons bien compris, mais l’Assomption, c’est que du coup le Père, le Fils et le Saint-Esprit se saisissent…
En fait c’est un Oui à l’intérieur de ces trente-six heures. Qui ont duré certainement beaucoup moins de trente-six heures, c’est pour ça que je parle toujours de dix-neuf heures, parce que c’est lié à la Sponsalité. J’avoue que ce n’est pas le dogme, ce sont les délicieuses délibérations du parfum engendré de la Prière de l’Eglise dans l’au-delà de la Fin, ce parfum extraordinaire que nous respirons après la Communion eucharistique lorsqu’elle a réalisé toute sa transformation à l’intérieur de nous. C’est extraordinaire, ce qui se passe en nous ! C’est la même odeur, vous voyez ?
Régis. Merci de nous le faire partager, parce que je n’en suis pas encore à avoir des…
Père Nathan. Je comprends. Ne dites pas « moi je », je vous en supplie. Dites : « Nous avons cette expérience ensemble de manière vraiment délicieuse ».
Régis. Une expérience, c’est personnel.
Père Nathan. C’est pour ça que nous terminons toujours la Messe en disant : « Agimus tibi gracias » : Nous vous rendons grâce, nous vous remercions beaucoup de nous avoir aidés à offrir le Sacrifice, et je prie pour que votre prière, « sacrificium vestrum acceptabile fiat apud Patrem Omnipotentem », soit reçue dans la Paternité incréée de Dieu glorifiant tout, glorifiant le Verbe de Dieu dans toutes les dimensions de l’existence de toutes choses dans l’Hypostase des parfums, que votre prière soit propitiable à Dieu le Père éternellement et qu’elle Lui soit en odeur, « in odorem suavitatis ad Deum Patrem Omnipotentem », de suavité éternelle.
C’est ce qui sort du petit croyant qui vient de communier. Et du petit bébé avorté qui reçoit la Présence de l’Hostie que je lui ai donnée parce que c’est ma chair et mon sang, c’est mon petit enfant avorté, innocence crucifiée. Il reçoit la Communion grâce à moi dans ce passage extraordinaire de la Messe de la Dormition à l’Assomption de Marie dans laquelle je me suis inscrit, qui l’atteint et qui lui donne la Communion.
Alors à ce moment-là : « In odorem suavitatis ad Deum Patrem Omnipotentem », dans l’odeur suave, délicieuse, éternelle dès cette terre, cette odeur extraordinaire, magnifique, renouvelée deux cents milliards de fois à chaque fois que je fais la Communion.
Et puis après, quand tout disparaît, il n’y a plus que ce parfum qui ouvre la fleur, c’est-à-dire la Sainteté du Roi, le Lys de la Beauté, la Sainteté royale délicate, fine, immaculée. C’est extraordinaire ! Ce qui se passe, c’est que c’est dans ce climat qu’il y a ce Oui nouveau de l’Immaculée Conception dans la Dormition et dans l’au-delà de son Unité sponsale en Sponsalité en Spiration passive incréée.
Vous comprenez maintenant.
Quand nous sommes catholiques nous connaissons tous ces mots par cœur depuis que nous sommes nés."
http://catholiquesdu.free.fr/2016/EntretiensDuPereNathan/17ApocalypseSteHildegarde.pdf
La vidéo sur Gloria TV, merci @Catherine Jouenne !
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
BONNE FÊTE DE L'ASSOMPTION !
doucenuit- Combat avec l'Archange Michel
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
BONNE FÊTE MES FRÈRES ET SŒURS !!!!
Pierre L.- Contre la Franc Maconnerie
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Re: ++++Fête de L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie++++
Bonne fête de l'Assomption à tous !!
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