Éphéméride de l'Eglise
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Suspension de toutes les célébrations liturgiques en Belgique
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2020/03/12/belgique-l-eglise-catholique-suspend-toutes-les-assemblees-l-6219479.html
Vous avez tous deux raison cela semble invraisemblable et est incompréhensible et spécialement de la part d'assemblées épiscopales ... mais c'est la triste réalité actuelle ! ...
Cf. aussi
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2020/03/11/coronavirus-non-pas-supprimer-les-messes-mais-en-dire-davant-6219215.html
et
https://www.lifesitenews.com/news/polish-bishops-call-for-more-masses-in-response-to-coronavirus-unimaginable-to-close-churches
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Suspension de toutes les célébrations liturgiques en Belgique
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2020/03/12/belgique-l-eglise-catholique-suspend-toutes-les-assemblees-l-6219479.html
jeudi 12 mars 2020
Belgique : l'Église catholique suspend toutes les assemblées liturgiques publiquesNos assemblées on ne peut plus clairsemées justifient-elles une décision qui prive de façon aussi radicale tous les fidèles de la messe et de la communion ? La distance de précaution entre les fidèles assistant à un office aurait pu très facilement être respectée, nous semble-t-il... Les évêques polonais ne sont-ils pas mieux inspirés ?
Communiqué de presse :Coronavirus: L’Eglise catholique de Belgique suspend toutes les célébrations publiquesEn raison de l’expansion de l’épidémie du Corona virus, les évêques de Belgique décident ce jour de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays. Cette décision est effective dès ce weekend du 14 mars et restera en vigueur jusqu’au vendredi 3 avril au moins.Les baptêmes, mariages et funérailles pourront se dérouler en cercle restreint.Pour les autres rencontres et réunions pastorales, la plus grande prudence sera demandée.Les églises demeureront ouvertes pour la prière ou la méditation personnelle.Les évêques appellent les croyants à vivre ce carême comme un temps de prière, de conversion, de partage fraternel, et d’une plus grande attention à autrui.Les textes bibliques habituels de la liturgie continueront à inspirer individuellement ou en famille notre progression vers Pâques.Les sites web de Cathobel, Kerknet, KTO, RCF, Kerk en Leven, les célébrations en radio-tv, RTBF et VRT, les diffusions en live-streaming pourront y contribuer (sans oublier votre blog préféré (note de belgicatho).Les évêques expriment toute leur reconnaissance à tous ceux et celles qui mettent tout en oeuvre pour arrêter l’extension du Covid19 et qui entourent de leurs meilleurs soins les personnes atteintes par la maladie.Pour les questions relatives aux conséquences de ces décisions, on s’adressera aux évechés/Vicariats.SIPI -Bruxelles, jeudi 12 mars 2020
Vous avez tous deux raison cela semble invraisemblable et est incompréhensible et spécialement de la part d'assemblées épiscopales ... mais c'est la triste réalité actuelle ! ...
Cf. aussi
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2020/03/11/coronavirus-non-pas-supprimer-les-messes-mais-en-dire-davant-6219215.html
et
https://www.lifesitenews.com/news/polish-bishops-call-for-more-masses-in-response-to-coronavirus-unimaginable-to-close-churches
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Leonardo et Blandine Rubattu vivent à Milan où toutes les activités et les messes sont suspendues jusqu’au 3 avril au moins. Ils sont mariés et parents de 5 enfants. Ils témoignent des changements importants que cela entraîne dans la vie spirituelle en particulier.
"... je dois avouer que nous nous sommes un peu révoltés des messages reçus de notre archevêque annonçant donc les églises ouvertes mais l’impossibilité de suivre la messe et de communier. Pour nous, la nourriture spirituelle donnée dans l’eucharistie nous semblait nécessaire, et il nous paraissait également presque vital de nous rassembler entre fidèles pour prier ensemble contre le fléau !
D’autant que cette restriction se vivait avec des supermarchés grands ouverts et donc nous comprenions encore moins cette décision extrême de nous priver de faire Église physiquement. Laisser au moins le choix à chacun d’aller à l’église, en respectant bien entendu les consignes sanitaires et les distances demandées, nous semblait le minimum indispensable. Je pensais en particulier à tous les fidèles persécutés du monde entier qui prennent des risques pour assister à l’office divin ! Fermer les églises revenait pour moi à mettre Dieu au placard et à perdre la belle opportunité de le remettre comme la priorité absolue pour chacun de nous surtout en ces temps particuliers.
Les prêtres doivent obéissance à leur archevêque et il n’est plus possible de trouver de messe même privée à Milan. Nous devons donc découvrir les grâces données dans la communion spirituelle et nous habituer doucement à la prière à domicile en union avec le monde entier. Cela nous aide à comprendre ce que beaucoup de chrétiens dans le monde vivent tous les jours avec le jeûne eucharistique forcé et à nous mettre, en ce temps de carême, en union avec eux. Cela nous permet également de réaliser que la communion n’est pas un dû mais un don et de vivre ce désir profond de communier en pensant à toutes les fois où nous avons pris le corps du Christ dans un état qui ne le méritait pas. Maintenant la difficulté va être de demander le même effort à nos jeunes, beaucoup moins concernés par le virus et peu enclin à suivre la messe à la télévision chez eux avec leurs parents ! Il nous faudra des grâces supplémentaires !"
Pour lire l'intégralité :
https://www.france-catholique.fr/Fermer-les-eglises-c-est-mettre-Dieu-au-placard.html
"... je dois avouer que nous nous sommes un peu révoltés des messages reçus de notre archevêque annonçant donc les églises ouvertes mais l’impossibilité de suivre la messe et de communier. Pour nous, la nourriture spirituelle donnée dans l’eucharistie nous semblait nécessaire, et il nous paraissait également presque vital de nous rassembler entre fidèles pour prier ensemble contre le fléau !
D’autant que cette restriction se vivait avec des supermarchés grands ouverts et donc nous comprenions encore moins cette décision extrême de nous priver de faire Église physiquement. Laisser au moins le choix à chacun d’aller à l’église, en respectant bien entendu les consignes sanitaires et les distances demandées, nous semblait le minimum indispensable. Je pensais en particulier à tous les fidèles persécutés du monde entier qui prennent des risques pour assister à l’office divin ! Fermer les églises revenait pour moi à mettre Dieu au placard et à perdre la belle opportunité de le remettre comme la priorité absolue pour chacun de nous surtout en ces temps particuliers.
Les prêtres doivent obéissance à leur archevêque et il n’est plus possible de trouver de messe même privée à Milan. Nous devons donc découvrir les grâces données dans la communion spirituelle et nous habituer doucement à la prière à domicile en union avec le monde entier. Cela nous aide à comprendre ce que beaucoup de chrétiens dans le monde vivent tous les jours avec le jeûne eucharistique forcé et à nous mettre, en ce temps de carême, en union avec eux. Cela nous permet également de réaliser que la communion n’est pas un dû mais un don et de vivre ce désir profond de communier en pensant à toutes les fois où nous avons pris le corps du Christ dans un état qui ne le méritait pas. Maintenant la difficulté va être de demander le même effort à nos jeunes, beaucoup moins concernés par le virus et peu enclin à suivre la messe à la télévision chez eux avec leurs parents ! Il nous faudra des grâces supplémentaires !"
Pour lire l'intégralité :
https://www.france-catholique.fr/Fermer-les-eglises-c-est-mettre-Dieu-au-placard.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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La quasi-suppression des messes avec fidèles ayant aussi frappé la France, il y a des réactions chrétiennes avec l'exposition du Saint Sacrement qui devrait être générale dans les églises ... voici aussi Mgr Rey bénissant Toulon avec le Saint Sacrement :
https://fr-fr.facebook.com/MgrDominiqueRey/
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La quasi-suppression des messes avec fidèles ayant aussi frappé la France, il y a des réactions chrétiennes avec l'exposition du Saint Sacrement qui devrait être générale dans les églises ... voici aussi Mgr Rey bénissant Toulon avec le Saint Sacrement :
https://fr-fr.facebook.com/MgrDominiqueRey/
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Seigneur, bénis Toulon et l'ensemble de notre diocèse. Protège ses habitants. Accorde-nous de vivre cette épreuve dans l'Espérance.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Autres réactions chrétiennes d'évêques :
https://www.lesalonbeige.fr/monseigneur-xavier-malle-a-beni-le-diocese-de-gap/
Mgr Crepaldi de Trieste sorti pour bénir la ville :
https://video.ilpiccolo.gelocal.it/locale/coronavirus-a-trieste-la-surreale-messa-del-vescovo-crepaldi-nella-cattedrale-deserta/122019/122482?
Il s'exprime aussi sur le coronavirus et des incidences :
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/03/mgr-crepaldi-de-trieste-evoque-le.html
Autres réactions chrétiennes d'évêques :
https://www.lesalonbeige.fr/monseigneur-xavier-malle-a-beni-le-diocese-de-gap/
...
Monseigneur Xavier Malle a béni le diocèse de Gap
Par Michel Janva le 17 mars 2020
Monseigneur Xavier Malle a béni le diocèse de Gap depuis les hauteurs de la ville ce matin
Mgr Crepaldi de Trieste sorti pour bénir la ville :
https://video.ilpiccolo.gelocal.it/locale/coronavirus-a-trieste-la-surreale-messa-del-vescovo-crepaldi-nella-cattedrale-deserta/122019/122482?
Il s'exprime aussi sur le coronavirus et des incidences :
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/03/mgr-crepaldi-de-trieste-evoque-le.html
....19 mars, 2020
Mgr Crepaldi de Trieste évoque le coronavirus – et dénonce le panthéisme, le mondialisme, les abandons de souveraineté, les attaques contre la vie et la famille
Plus rien ne sera comme avant
L'épidémie liée à la propagation de la "COVID-19" a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l'Eglise. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l'objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie.
En même temps, elle pose le problème de la relation entre l'homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd'hui et je rappelle que, en l'absence de gouvernement de la part de l'homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu'une nature uniquement bonne et d'emblée exempte de contamination n'existe pas.
[...]La fin du naturalisme idéologique
Les sociétés étaient et sont toujours traversées par diverses formes idéologiques de naturalisme que l'expérience de cette épidémie pourrait corriger. L'exaltation d'une nature pure et originellement non contaminée dont l'homme serait le pollueur était intenable ; elle l'est encore moins aujourd'hui.
L'idée d'une Terre-Mère dotée à l'origine de son propre équilibre harmonieux avec l'esprit de laquelle l'homme devrait se connecter pour trouver la bonne relation avec les choses et avec lui-même est une absurdité que cette expérience pourrait faire disparaître.
La nature doit être gouvernée par l'homme et les nouvelles idéologies panthéistes (et pas seulement elles) postmodernes sont inhumaines.
La nature, au sens naturaliste du terme, produit également des déséquilibres et des maladies et c'est pourquoi elle doit être humanisée. Ce n'est pas l'homme qui doit se naturaliser, mais la nature qui doit être humanisée.
La Révélation nous enseigne que la création est confiée à la garde et à la gouvernance de l'homme en vue du but ultime qui est Dieu. L'homme a le droit, parce qu'il en a le devoir, de gérer la création matérielle, de la régir et d'en tirer ce qui est nécessaire et utile pour le bien commun. La création est confiée par Dieu à l'homme, à son intervention selon la raison et à sa capacité de sage domination. L'homme est le régulateur de la création, et non l'inverse.Les deux sens du mot “Salus”
Le terme « Salus » signifie santé, au sens sanitaire du terme, et il signifie également salut, au sens éthico-spirituel et surtout religieux. L'expérience actuelle du coronavirus témoigne une fois de plus que les deux significations sont liées. Les menaces pour la santé du corps induisent des changements dans les attitudes, dans la façon de penser, dans les valeurs à défendre. Ils mettent à l'épreuve le système moral de référence de la société tout entière. Elles exigent des comportements éthiquement valables, elles remettent en cause des attitudes égoïstes, désengagées, indifférentes, d'exploitation.
[...]Participation au bien commun
...
C'est le bien commun qui nous dit que la santé est un bien que nous devons tous promouvoir. C'est le bien commun qui nous dit que le mot Salus a deux significations.
Cette expérience du coronavirus va-t-elle être portée au point d'approfondir et d'élargir cette notion de bien commun ?
Alors que nous nous battons pour sauver la vie de tant de personnes, les procédures d'avortement procurés ne cessent pas, ni la vente de pilules abortives, ni les pratiques euthanasiques, ni les sacrifices d'embryons humains et bien d'autres pratiques contre la vie et la famille.
Si l'on redécouvre le bien commun et la nécessité d'une participation commune et concertée en sa faveur dans la lutte contre l'épidémie, il faut avoir le courage intellectuel et la volonté d'étendre le concept aussi loin qu'il doit naturellement l'être.La subsidiarité dans la lutte pour la santé
La mobilisation permanente contre la propagation du coronavirus a impliqué de nombreux niveaux d'action, parfois bien coordonnés, parfois moins. Il existe différentes tâches que chacun a effectuées en fonction de ses responsabilités. Une fois la tempête passée, on pourra faire le point de ce qui n'a pas fonctionné correctement dans la chaîne de subsidiarité, et redécouvrir l'important principe de subsidiarité afin de mieux l'appliquer – et de l'appliquer dans tous les domaines. Une expérience en particulier doit être valorisée : la subsidiarité doit être « pour » et non comme une « interdiction de » : elle doit être pour le bien commun et, par conséquent, elle doit avoir un fondement éthique et non pas seulement politique ou fonctionnaliste.Souveraineté et mondialisation
L'expérience actuelle du coronavirus nous oblige également à reconsidérer les deux concepts de mondialisation et de souveraineté nationale. Il existe une mondialisation qui voit la planète entière comme un « système » de connexions et d'articulations rigides, une construction artificielle régie par des initiés, une série de vases communicants apparemment inébranlables.
Cependant, un tel concept s'est également avéré faible car il suffit de frapper le système à un moment donné pour créer un effet domino d'avalanche. L'épidémie peut mettre en crise le système de santé, les quarantaines mettent en crise le système productif, ce qui provoque l'effondrement du système économique, la pauvreté et le chômage faisant que le système de crédit n'est plus alimenté, l'affaiblissement de la population l'expose à de nouvelles épidémies et ainsi de suite dans une série de cercles vicieux de dimension planétaire. La mondialisation présentait jusqu'à hier ses splendeurs et ses gloires de fonctionnement technico-fonctionnel parfait, de certitudes incontestables sur l'obsolescence des États et des nations, de valeur absolue de la « société ouverte » : un seul monde, une seule religion, une seule morale universelle, un seul peuple mondialiste, une seule autorité mondiale. Mais un virus peut alors suffire à faire tomber le système, puisque les niveaux de réponse non globaux ont été désactivés.
L'expérience que nous vivons nous met en garde contre une « société ouverte » ainsi comprise, à la fois parce qu'elle se place entre les mains du pouvoir de quelques-uns et parce que quelques autres mains pourraient la faire tomber comme un château de cartes. Cela ne signifie pas qu'il faille nier l'importance de la collaboration internationale qu'exigent les pandémies, mais cette collaboration n'a rien à voir avec les structures collectives, mécaniques, automatiques et systémiques mondiales.Mort par coronavirus de l'Union européenne
L'expérience de ces jours a montré une fois de plus une Union européenne divisée et fantôme. Des différends égoïstes sont apparus entre les États membres plutôt que la coopération. L'Italie est restée isolée, elle a été laissée seule. La Commission européenne est intervenue tardivement et la Banque centrale européenne est intervenue mal. Face à l'épidémie, chaque État a pris des mesures pour se fermer. Les ressources nécessaires à l'Italie pour faire face à la situation d'urgence, qui en d'autres temps aurait été les siennes propre comme par exemple avec la dévaluation de la monnaie, dépendent maintenant des décisions de l'Union devant lesquelles elle doit se prosterner.
Le coronavirus a définitivement démontré le caractère artificiel de l'Union européenne, incapable de faire coopérer entre eux les États auxquels elle a été superposée par l'acquisition de la souveraineté.
Le manque de liant moral n'a pas été compensé par un liant institutionnel et politique. Il faut prendre acte de cette fin peu glorieuse, par coronavirus, de l'Union européenne et penser qu'une collaboration entre les Etats européens dans la lutte pour la santé est également possible en dehors des institutions politiques supranationales.L'État et l'Église
Le mot Salus signifie, comme nous l'avons vu, aussi le salut, et pas seulement la santé. La santé n'est pas le salut, comme les martyrs nous l'ont appris, mais dans un certain sens, le salut donne aussi la santé. Le bon fonctionnement de la vie sociale, avec ses effets bénéfiques également sur la santé, a également besoin du salut promis par la religion : « L'homme ne se développe pas uniquement par ses propres forces » (Caritas in Veritate, 11).
Le bien commun est de nature morale et, comme nous l'avons dit plus haut, cette crise devrait conduire à la redécouverte de cette dimension, mais la morale ne vit pas de sa vie propre, car elle est incapable en dernière analyse d'être son propre fondement. Se pose ici le problème de la relation essentielle que la vie politique entretient avec la religion, celle qui garantit le mieux la vérité de la vie politique. L'autorité politique affaiblit la lutte contre le mal, comme c'est le cas également avec l'épidémie actuelle, lorsqu'elle assimile les saintes messes à des initiatives récréatives, pensant qu'elles devraient être suspendues, peut-être même avant de suspendre d'autres formes de rassemblement qui sont certainement moins importantes.
[...]+ Giancarlo Crepaldi
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Territoire a écrit:L'idée d'une Terre-Mère dotée à l'origine de son propre équilibre harmonieux avec l'esprit de laquelle l'homme devrait se connecter pour trouver la bonne relation avec les choses et avec lui-même est une absurdité que cette expérience pourrait faire disparaître.
La nature doit être gouvernée par l'homme et les nouvelles idéologies panthéistes (et pas seulement elles) postmodernes sont inhumaines.
La nature, au sens naturaliste du terme, produit également des déséquilibres et des maladies et c'est pourquoi elle doit être humanisée. Ce n'est pas l'homme qui doit se naturaliser, mais la nature qui doit être humanisée. (Mgr Crepaldi)
Coup de griffe envers le Saint Père et "Laudato Si" qui est le livre phare de la jeunesse chrétienne, et pas seulement chrétienne, espérons-le. Oui la nature est bonne, nous ne sommes pas gnostiques. Le virus en l'occurence le corona (dont le nom et l'aspect sont une grimace blasphématoire envers le Créateur de la nature) certes ne vient pas de Dieu mais la source de ce mal est à chercher dans le déséquilibre que l'homme entretient avec ses frères et tout son environnement : trafic d'animaux, "boulettes" dans un laboratoire...
1) « Laudato si’, mi’ Signore », - « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe »
http://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
mais amplement d'accord avec la fin de l'article
\"Territoire a écrit:Le bien commun est de nature morale et, comme nous l'avons dit plus haut, cette crise devrait conduire à la redécouverte de cette dimension, mais la morale ne vit pas de sa vie propre, car elle est incapable en dernière analyse d'être son propre fondement. Se pose ici le problème de la relation essentielle que la vie politique entretient avec la religion, celle qui garantit le mieux la vérité de la vie politique. L'autorité politique affaiblit la lutte contre le mal, comme c'est le cas également avec l'épidémie actuelle, lorsqu'elle assimile les saintes messes à des initiatives récréatives, pensant qu'elles devraient être suspendues, peut-être même avant de suspendre d'autres formes de rassemblement qui sont certainement moins importantes.
[...]
+ Giancarlo Crepaldi
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/coronavirus-face-a-la-suspension-des-messes-la-communion-spirituelle-271132
Acte de communion spirituelle donné par Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes :
https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/coronavirus-face-a-la-suspension-des-messes-la-communion-spirituelle-271132
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Coronavirus – Face à la suspension des messes : la communion spirituelle
ARTICLE | 13/03/2020 | Numéro 2201 | Par Élisabeth Caillemer
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À l’heure où les suspensions de messes publiques se multiplient, Mgr Centène rappelle aux fidèles la possibilité de communier spirituellement. Explications.
[...]Acte de communion spirituelle
« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)
Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».
Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.
Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.
Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.
Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. »
Mgr Raymond Centène
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Re: Éphéméride de l'Eglise
À peine fermées, une partie des églises de Rome rouvrent / et 8 jours après?
AFP
13/03/2020
Après avoir annoncé jeudi la fermeture de toutes les églises de Rome pour enrayer les contagions au coronavirus, l'évêché de Rome est revenu vendredi partiellement sur sa décision en annonçant la réouverture des églises paroissiales.
En substance, les églises que les touristes vont visiter restent fermées, celles où les fidèles du quartier vont d'ordinaire à la messe vont rouvrir.
"Le risque pour les gens est de se sentir encore plus isolés. C'est la raison de ce nouveau décret (...) pour laisser ouvertes les seules églises paroissiales", a écrit vendredi le cardinal italien Angelo De Donatis, évêque vicaire de Rome, dans un communiqué.
Le pape François a aussi le titre d'évêque de Rome, mais pour l'aider dans cette charge, il dispose d'un vicaire, le cardinal De Donatis.
Le cardinal a précisé que sa décision fait suite "à une nouvelle discussion ce (vendredi) matin avec le pape François". Celui-ci avait affirmé plus tôt vendredi, au cours de sa messe quotidienne, que "les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes", appelant évêques et prêtres à ne pas laisser les fidèles "seuls" face au coronavirus.
AFP
13/03/2020
Après avoir annoncé jeudi la fermeture de toutes les églises de Rome pour enrayer les contagions au coronavirus, l'évêché de Rome est revenu vendredi partiellement sur sa décision en annonçant la réouverture des églises paroissiales.
En substance, les églises que les touristes vont visiter restent fermées, celles où les fidèles du quartier vont d'ordinaire à la messe vont rouvrir.
"Le risque pour les gens est de se sentir encore plus isolés. C'est la raison de ce nouveau décret (...) pour laisser ouvertes les seules églises paroissiales", a écrit vendredi le cardinal italien Angelo De Donatis, évêque vicaire de Rome, dans un communiqué.
Le pape François a aussi le titre d'évêque de Rome, mais pour l'aider dans cette charge, il dispose d'un vicaire, le cardinal De Donatis.
Le cardinal a précisé que sa décision fait suite "à une nouvelle discussion ce (vendredi) matin avec le pape François". Celui-ci avait affirmé plus tôt vendredi, au cours de sa messe quotidienne, que "les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes", appelant évêques et prêtres à ne pas laisser les fidèles "seuls" face au coronavirus.
Re: Éphéméride de l'Eglise
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https://lanuovabq.it/it/non-possiamo-privarci-della-messa-ora-che-il-virus-ha-smascherato-lindividualismo
https://newdailycompass.com/en/the-virus-has-exposed-the-individualist-lie-we-cannot-deprive-ourselves-of-the-mass
L'évêque d'Alcalá de Henares Juan Antonio Reig Pla n'a pas suspendu les messes publiques dans son diocèse d'Alcalá en Espagne :
https://lanuovabq.it/it/non-possiamo-privarci-della-messa-ora-che-il-virus-ha-smascherato-lindividualismo
https://newdailycompass.com/en/the-virus-has-exposed-the-individualist-lie-we-cannot-deprive-ourselves-of-the-mass
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ENTRETIEN AVEC BISHOP REIG PLA
"Le virus a exposé le mensonge individualiste; nous ne pouvons pas nous priver de la messe"
ecclesia
20/03/2020
"La pandémie met en évidence notre précarité et démasque le mensonge de l'individualisme qui a favorisé la rupture des liens avec la famille, la tradition et Dieu". L'évêque espagnol Juan Antonio Reig Pla explique au Nouveau BQ pourquoi il a décidé de ne pas suspendre les messes avec le peuple: "La Sainte Messe est le paradis sur terre et sans elle l'homme est perdu". Le coronavirus est "un coup porté à la fierté du mondialisme et de la société technocratique", mais même l'Église maintenant "doit revenir aux questions décisives sur le salut humain".
[...]
L'évêque espagnol Juan Antonio Reig Pla
«La messe est le paradis sur terre. Nous ne pouvons pas nous en priver maintenant que la crise des coronavirus met en lumière l'individualisme de la société. Avec cette décision, je voulais faire remarquer que Dieu ne nous abandonne jamais ».
Dans cet entretien avec le New Daily Compass, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla, explique la décision prise pour son diocèse de ne pas manquer les messes sacrées avec le peuple, malgré les mesures sanitaires nécessaires.
Votre Excellence, pourquoi avez-vous décidé de garder les églises ouvertes et les messes avec le peuple ouvertes?
En tant qu'évêque, j'ai décidé de laisser les églises ouvertes et aussi le temps habituel pour les célébrations de la Sainte Messe. Avec cette décision, je veux offrir aux fidèles le signe que l'Église n'abandonne jamais ceux qui ont besoin de l'aide divine, et en particulier les sacrements.
Ainsi, pour les célébrations nous suivons toutes les indications de prévention recommandées par les autorités sanitaires. De plus, à 12 et 20h30, les cloches de la cathédrale annoncent à deux coups la prière pour les besoins provoqués par cette épidémie. Parmi les biens de la personne (biens utiles, agréables, bien moral, etc.), le bien maximum est le bien spirituel, lié au destin éternel de l'homme. C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas priver les fidèles, même dans des circonstances extrêmes comme celles que nous vivons actuellement, de dons divins et, en particulier, de l'Eucharistie.
Il est important de garder une distance de sécurité, mais est-il encore plus important de donner aux fidèles le Pain du Ciel?
Non seulement nous respectons les distances de sécurité, mais nous prenons également toutes les mesures qui ont été indiquées pour prévenir la contagion: hygiène des mains du prêtre, désinfection du sol et des bancs des fidèles, vases sacrés, etc. Bien que tout cela soit d'une grande importance, aucune de ces choses ne satisfait le désir du cœur humain pour l'infini. Pour cette raison, avec les mesures de sécurité, ce qui est spécifique au travail de l'Église ne peut manquer d'être présent: offrir le salut de Jésus-Christ par la prière, la prédication de la Parole et des Sacrements.
Quelle est la signification de la messe de nos jours? Est-ce indispensable?
La Sainte Messe, en toutes occasions, et plus encore dans une situation d'extrême gravité comme celle dans laquelle nous vivons, est le Paradis sur Terre. Sans la présence du Ciel rendue présente dans l'humanité du Christ et, maintenant, dans les Sacrements, l'homme perd son âme. Pour des situations comme celle-ci et pour des raisons justes, les gens peuvent être dispensés de la messe du dimanche; mais il ne faut pas nier le Pain du Ciel à ceux qui, avec les mesures préventives indiquées par les autorités sanitaires, peuvent aller à la messe et vouloir le réconfort de Dieu. Les fidèles qui participent aux sacrements sont conscients de leur responsabilité et offrent la messe pour tous les personnes qui souffrent de la pandémie.
Avez-vous reçu des critiques? Les critiques sont-elles la démonstration que vous pensez plus à la santé du corps qu'à celle de l'âme?
Des fidèles, j'ai reçu quelques indications et suggestions pour améliorer les célébrations, et quelques doutes. Critique directe, aucune. Au lieu de cela, j'ai reçu de nombreux témoignages de gratitude.
Cependant, il est compréhensible qu'il existe des incertitudes parmi les fidèles. Savoir que le bien spirituel est le plus grand bien contraste avec l'esprit du monde, un esprit qui peut également pénétrer l'Église. À cet égard, les paroles du Seigneur sont réconfortantes: "Vous aurez des tribulations dans le monde, mais ayez confiance; j'ai vaincu le monde!" (Jn 16, 33).
Avez-vous déjà eu des pressions ou des obligations gouvernementales pour fermer des églises ou suspendre des messes? Comment le gouvernement a-t-il traité vos évêques?
Dieu merci, je n'ai reçu aucune pression du gouvernement. Dans le décret De Alarma, il devrait pouvoir participer à des actes religieux avec les mesures de prévention établies. Selon les circonstances, nous prendrons les mesures appropriées.
Un aspect que nous vivons en Italie est le fait que de nombreux aumôniers d'hôpitaux ne peuvent pas entrer dans les services de soins intensifs: les gens meurent donc seuls. Comment vous réglez-vous dans votre diocèse? Les aumôniers parviennent-ils à apporter les sacrements aux malades et aux mourants?
La situation dans les hôpitaux situés sur le territoire du diocèse est préoccupante pour le nombre élevé de personnes infectées. Les prêtres exercent leur ministère avec la prudence nécessaire et la prévention établie. Jusqu'à présent, les demandes des personnes ou des membres de la famille qui demandent les sacrements ont été accordées. En ce qui concerne les patients admis dans les services de soins intensifs, il existe des mesures spéciales et il n'est pas toujours possible d'y accéder.
Dans quelle mesure le Coronavirus nous interroge-t-il en tant que punition et purification de Dieu?
La pandémie de coronavirus nous a conduits à une situation limite. Il a souligné la précarité de l'être humain et démasqué le mensonge de l'individualisme, qui a favorisé la rupture des liens avec la famille, la tradition et Dieu. La fierté du mondialisme et de la société technocratique a subi un coup dur. Nous devons reconnaître notre fragilité et notre dépendance les uns envers les autres, mais aussi notre dépendance à l'égard de la sagesse aimante de Dieu le Créateur et Rédempteur.
En particulier, l'Occident a besoin d'être purifié, pour revenir à la tradition chrétienne, qui offre une vraie réponse aux questions de l'homme et promeut adéquatement une vie en vertu. C'est un temps d'épreuve et, en même temps, un temps de grâce. Seul Dieu peut convertir cette situation pénible en une occasion de santé pour l'esprit humain.
Que signifie ce virus pour l'Église aujourd'hui? L'Église doit-elle se remettre en question?
Évidemment, cette situation affecte également l'Église et nous ramène aux questions fondamentales concernant le salut humain. L'Église n'est pas seulement une organisation humaine, une ONG. Dans ses entrailles, il porte l'offrande du salut éternel payé au prix du sang du Christ.
Cette pandémie nous invite tous à tourner nos cœurs vers Dieu, à insister sur le destin éternel de l'homme et à souligner la grâce de Dieu, à recomposer les liens humains; mettre l'accent sur la famille, la communauté chrétienne et les moyens de salut (prière, Parole de Dieu, sacrements, charité, etc.). Face à la fierté de l'individualisme et de l'autonomie radicale, c'est l'occasion de transformer le concept de liberté, qui n'est pas seulement indépendance et rupture des liens.
Notre liberté créée est pour la communion et pour la dépendance amoureuse de la sagesse de Dieu. Redécouvrir le Christ, nous laisser embrasser par sa grâce rédemptrice et apprendre à vivre en communauté sont les défis pour remettre l'Église et la société sur pied.
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Territoire a écrit:«La messe est le paradis sur terre. Nous ne pouvons pas nous en priver maintenant que la crise des coronavirus met en lumière l'individualisme de la société. Avec cette décision, je voulais faire remarquer que Dieu ne nous abandonne jamais ».
Dans cet entretien avec le New Daily Compass, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla, explique la décision prise pour son diocèse de ne pas manquer les messes sacrées avec le peuple, malgré les mesures sanitaires nécessaires.
Merci à ce prêtre, même si nous ne sommes pas directement les bénéficiaires de sa décision. Dans d'autres pays aussi les messes ont été maintenues. A ma connaissance, il n'y a que la France et l'Italie qui ont tout supprimé et symboliquement cette décision est lourde de sens.
A chaque fois que j'entends cette parole : "Heureux les invités au repas du Seigneur" mon coeur se serre... alors merci à ce prêtre et à tous les évêques qui font tout pour maintenir la Sainte Messe.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écritTerritoire a écrit:«La messe est le paradis sur terre. Nous ne pouvons pas nous en priver maintenant que la crise des coronavirus met en lumière l'individualisme de la société. Avec cette décision, je voulais faire remarquer que Dieu ne nous abandonne jamais ».
Dans cet entretien avec le New Daily Compass, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla, explique la décision prise pour son diocèse de ne pas manquer les messes sacrées avec le peuple, malgré les mesures sanitaires nécessaires.
Merci à ce prêtre, même si nous ne sommes pas directement les bénéficiaires de sa décision. Dans d'autres pays aussi les messes ont été maintenues. A ma connaissance, il n'y a que la France et l'Italie qui ont tout supprimé et symboliquement cette décision est lourde de sens.
A chaque fois que j'entends cette parole : "Heureux les invités au repas du Seigneur" mon coeur se serre... alors merci à ce prêtre et à tous les évêques qui font tout pour maintenir la Sainte Messe.
Précisions :
- en haut de cette page est indiqué la suspension aussi de toutes les célébrations liturgiques en Belgique
Il semble aussi que pour le Maryland les messes sont suspendues :
https://www.lapresse.ca/societe/202003/20/01-5265679-des-confessions-a-lauto-au-maryland.php
...
« Le diocèse a annulé toutes les messes pour ne pas propager le virus, mais n’a rien décidé pour les confessions »
...
- d'autre part il s'agit ci-dessus d'un évêque, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla (qui est donc prêtre mais autant le préciser)
Isabelle-Marie a écrit:...
A ma connaissance, il n'y a que la France et l'Italie qui ont tout supprimé et symboliquement cette décision est lourde de sens.
A chaque fois que j'entends cette parole : "Heureux les invités au repas du Seigneur" mon coeur se serre... alors merci à ce prêtre et à tous les évêques qui font tout pour maintenir la Sainte Messe.
la gravité est réelle et grande et pas uniquement symboliquement, ce sont aussi les sacrements en général qui sont ainsi gravement concernés - et l'adoration aussi ...
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Le chanoine Stéphane Quessard curé de la cathédrale de Bourges bénit la ville avec le Saint Sacrement :
.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
territoire en héritage a écrit:
Isabelle-Marie a écritTerritoire a écrit:«La messe est le paradis sur terre. Nous ne pouvons pas nous en priver maintenant que la crise des coronavirus met en lumière l'individualisme de la société. Avec cette décision, je voulais faire remarquer que Dieu ne nous abandonne jamais ».
Dans cet entretien avec le New Daily Compass, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla, explique la décision prise pour son diocèse de ne pas manquer les messes sacrées avec le peuple, malgré les mesures sanitaires nécessaires.
Merci à ce prêtre, même si nous ne sommes pas directement les bénéficiaires de sa décision. Dans d'autres pays aussi les messes ont été maintenues. A ma connaissance, il n'y a que la France et l'Italie qui ont tout supprimé et symboliquement cette décision est lourde de sens.
A chaque fois que j'entends cette parole : "Heureux les invités au repas du Seigneur" mon coeur se serre... alors merci à ce prêtre et à tous les évêques qui font tout pour maintenir la Sainte Messe.
Précisions :
- en haut de cette page est indiqué la suspension aussi de toutes les célébrations liturgiques en Belgique
Il semble aussi que pour le Maryland les messes sont suspendues :
https://www.lapresse.ca/societe/202003/20/01-5265679-des-confessions-a-lauto-au-maryland.php...
« Le diocèse a annulé toutes les messes pour ne pas propager le virus, mais n’a rien décidé pour les confessions »
...
- d'autre part il s'agit ci-dessus d'un évêque, l'archevêque d'Alcalá, l'espagnol Juan Antonio Reig Pla (qui est donc prêtre mais autant le préciser)Isabelle-Marie a écrit:...
A ma connaissance, il n'y a que la France et l'Italie qui ont tout supprimé et symboliquement cette décision est lourde de sens.
A chaque fois que j'entends cette parole : "Heureux les invités au repas du Seigneur" mon coeur se serre... alors merci à ce prêtre et à tous les évêques qui font tout pour maintenir la Sainte Messe.
la gravité est réelle et grande et pas uniquement symboliquement, ce sont aussi les sacrements en général qui sont ainsi gravement concernés - et l'adoration aussi ...
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c'est bien ce que je voulais dire ; jamais je n'aurais pu imaginer une situation aussi incongrue : des prêtres célébrant la messe sans leurs fidèles...Qu'en penser ? humainement c'est incompréhensible ...
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit: jamais je n'aurais pu imaginer une situation aussi incongrue : des prêtres célébrant la messe sans leurs fidèles...Qu'en penser ? humainement c'est incompréhensible ...
Oui et même c'est surtout catholiquement difficile à comprendre ...
D'autre part :
https://www.vie-publique.fr/discours/273917-edouard-philippe-14032020-coronavirus-fermeture-bars-restaurants
...
Publié le 16 mars 2020 à 08h55
...
Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés.
...
Puis au contraire :
https://www.vie-publique.fr/en-bref/273927-coronavirus-la-liste-des-lieux-fermes-au-public
...
Publié le 16 mars 2020 à 10h30
...
Les établissements de culte sont en revanche autorisés à rester ouverts même si tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020 (à l'exception des cérémonies funéraires).
...
Le 16 mars à 8h55 les rassemblements et cérémonies sont déclarés interdits par le pouvoir actuel - mais à 10h30 les rassemblements de moins de 20 personnes sont autorisés donc les messes avec moins de 20 personnes doivent - devraient ... - être autorisées ! ...
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Territoire a écrit:Le 16 mars à 8h55 les rassemblements et cérémonies sont déclarés interdits par le pouvoir actuel - mais à 10h30 les rassemblements de moins de 20 personnes sont autorisés donc les messes avec moins de 20 personnes doivent - devraient ... - être autorisées ! ...
.De Guillaume de Thieulloy du Salon Beige
Hier a été publié au JO le Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. J’y lis notamment ceci au paragraphe IV de l’article 8:
IV. – Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes.
Il y a sûrement parmi les lecteurs du Salon beige de meilleurs juristes que moi – et je leur demande instamment de me corriger si j’ai mal compris –, mais voici comment je comprends ce texte:
Les églises restent ouvertes pendant le confinement.
Il est interdit d’y célébrer un culte public, à l’exception des obsèques (auxquelles ne peuvent participer plus de 20 personnes).
Si j’ai bien compris, d’abord, c’est une nouvelle atteinte à la liberté de culte (il est vrai que Marianne en général et ce gouvernement en particulier sont familiers des atteintes à nos libertés, spécialement en matière religieuse). Mais c’est aussi auto-contradictoire, puisque cela signifie a priori que les fidèles peuvent entrer et prier dans leurs églises. Si c’est le cas, qu’est-ce qui empêche les fidèles de venir prier (“individuellement”) le dimanche à 11 heures et d’assister ainsi à la messe “privée” de leur curé (dans la même limite de 20 personnes que pour les obsèques je suppose)? En tout cas, cette façon de traiter les fidèles comme des parias est assez insupportable. Le plus pénible étant que le décret est valable jusqu’au 15 avril, c’est-à-dire après Pâques. Pour la première fois depuis le Ier siècle, il n’y aurait donc en France aucune messe publique pour Pâques. Quelle époque d’une barbarie épouvantable!
https://www.lesalonbeige.fr/encore-plus-de-restrictions-contre-le-culte-catholique/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Le décret concerné :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746694&categorieLien=id
mentionne qu'on ne peut interdire les "cérémonies funéraires" de 20 personnes ou moins donc c'est tout à fait contradictoire d'interdire des messes de moins de 20 personnes ! ...
Un virus serait-il désactivé pour une "cérémonie funéraire" - qui peut évidemment inclure la Messe ... - mais activé si c'est une messe sans funérailles ?!! ... ABERRANT ! ...
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Le décret concerné :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746694&categorieLien=id
mentionne qu'on ne peut interdire les "cérémonies funéraires" de 20 personnes ou moins donc c'est tout à fait contradictoire d'interdire des messes de moins de 20 personnes ! ...
Un virus serait-il désactivé pour une "cérémonie funéraire" - qui peut évidemment inclure la Messe ... - mais activé si c'est une messe sans funérailles ?!! ... ABERRANT ! ...
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
sources? (Révolution française??)
Pour la première fois depuis le Ier siècle, il n’y aurait donc en France aucune messe publique pour Pâques
Cette information est lourde .... On vit une période de l'histoire humaine tout a fait exceptionnel, on peut le dire sans être un "illuminé" (pour une fois)
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Yeshoua a écrit:sources? (Révolution française??)
Pour la première fois depuis le Ier siècle, il n’y aurait donc en France aucune messe publique pour Pâques
Cette information est lourde .... On vit une période de l'histoire humaine tout a fait exceptionnel, on peut le dire sans être un "illuminé" (pour une fois)
Ce sera un Pâques dans le deuil ! mais depuis 2017, les choses ont-elles avancé dans le sens souhaité par le Ciel, relire par exemple ce message de NSJC:
"Message de Jésus à Vassula…Reçu le 11 novembre 2019 * J’ai dit à Mon Église qu’à moins qu’ils se Réconcilient, parviennent à un Accord et s’Unissent, les Cieux et la Terre Trembleront et la Mer Rugira Hors de sa Place..
Je vous ai montré Ma bonté, génération, Ma patience, Ma tendresse et Mon amour paternel, et que Je suis votre Rédempteur ; J’ai attendu et J’attends encore que Ma Maison entende Mon cri d’avertissement,
Mon cri pour que vous établissiez la paix entre vous tous qui portez Mon Nom et que vous établissiez une seule date à Pâques ;
Mais, jusqu’à ce jour, vous détournez le regard et n’avez aucun désir de vous réconcilier ; vous avez été avertis non pas une seule fois mais une multitude de fois ; le ciel est en deuil car, de même que Ma Parole fut alors prononcée au début de Ma création, de même Ma Parole sera prononcée pour faire tomber Mon Feu d’en haut afin de purifier la suie de cette terre ;"
https://myriamir.wordpress.com/category/messages-vassula/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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https://www.hommenouveau.fr/3097/res-novae/en-pologne--en-espagne--la-messe-continue.htm
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Les Messes continuent en Pologne, en Espagne ...
https://www.hommenouveau.fr/3097/res-novae/en-pologne--en-espagne--la-messe-continue.htm
En Pologne, en Espagne, la messe continue
Rédigé par Abbé Claude Barthe le 25 mars 2020 dans Res Novae
« Les messes doivent être suspendues pour des raison de santé », est-il répété en Italie, en France, en Allemagne pour justifier un effacement sans précédent depuis la Révolution française des messes publiques. Pour des raisons de santé… Et la santé spirituelle du peuple chrétien ?Dans un précédent article L’Homme nouveau a parlé du cas exemplaire de Mgr Reig¸ évêque d'Alcalá de Henares, en Espagne, qui a décidé de maintenir messe et communion dans son diocèse, avec toutes les précautions nécessaires, pendant l’épidémie.
Il s’avère que d’autres évêques d’Espagne, où le degré de contagion de l’épidémie est plus grave qu’en France, ont fait de même, ceux de Grenade, Salamanque, Asidonia-Jerez, Cadix-Ceuta, Cordoue, Huelva, Almería, Segorbe-Castellón, Minorque, Orihuela-Alicante. Au total, ils sont onze évêques à avoir pris les mêmes dispositions que leurs confrères polonais.Ainsi en informe Andrea Zambrano, dans La Nuova Bussola Quotidiana, en invitant l’Italie à suivre cet exemple. Les déclarations de Mgr Reig, d'Alcalá de Henares sont connues. Mgr Javier Martínez, archevêque de Grenade, dit pour sa part : « L'Église ne ferme pas parce qu'elle est porteuse de l'espérance du monde ». Comme dans d'autres diocèses espagnols, la communion peut aussi être reçue sur la langue, car « les possibilités de contagion sont les mêmes dans les deux cas ». À Cordoue, « nous n'empêcherons personne d'y assister [à la messe] tant qu'aucun rassemblement ne sera créé et que les distances seront respectées ».
À Salamanque : « Deux personnes par banc et des files séparées dans la nef au moment de la communion pour ne pas heurter ceux qui vont et viennent ». À Jerez : « L'autorité n’a rien ordonné de contraire ». Etc.Et les prêtres, comme les évêques, prennent leurs responsabilités. Tout cela a été d’autant plus facile que la Conférence épiscopale espagnole n’a pas pris de décision générale (en aurait-elle le droit ?).
Et, paradoxalement, le gouvernement socialiste de Sanchez-Iglesias est finalement, dans la circonstance, prudent et respectueux de la religion :
« La présence dans les lieux de culte et les cérémonies civiles et religieuses, y compris les cérémonies funéraires, sont conditionnées par l'adoption de mesures d'organisation consistant à éviter les foules de personnes, en fonction de la taille et des caractéristiques des lieux, de manière à respecter la distance d'au moins un mètre entre eux ». Il faut dire que la pratique espagnole, notamment en semaine, est nettement plus importante qu’en France.« J’ai pitié de cette foule […] Si je les renvoie dans leurs maisons sans avoir mangé, les forces leur manqueront », dit le Christ avant de procéder à la multiplication des pains (Mc 8, 2-3). Prudemment, dans le respect des règles auxquelles ils sont tenus, les évêques de France ne pourraient-ils faire de même ? Et pas seulement les évêques, mais en conscience, les curés, les supérieurs de communautés religieuses, les prêtres ?
[...]
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
territoire en héritage a écrit:.Les Messes continuent en Pologne, en Espagne ...
https://www.hommenouveau.fr/3097/res-novae/en-pologne--en-espagne--la-messe-continue.htm
En Pologne, en Espagne, la messe continue
Rédigé par Abbé Claude Barthe le 25 mars 2020 dans Res Novae
« Les messes doivent être suspendues pour des raison de santé », est-il répété en Italie, en France, en Allemagne pour justifier un effacement sans précédent depuis la Révolution française des messes publiques. Pour des raisons de santé… Et la santé spirituelle du peuple chrétien ?Dans un précédent article L’Homme nouveau a parlé du cas exemplaire de Mgr Reig¸ évêque d'Alcalá de Henares, en Espagne, qui a décidé de maintenir messe et communion dans son diocèse, avec toutes les précautions nécessaires, pendant l’épidémie.
Il s’avère que d’autres évêques d’Espagne, où le degré de contagion de l’épidémie est plus grave qu’en France, ont fait de même, ceux de Grenade, Salamanque, Asidonia-Jerez, Cadix-Ceuta, Cordoue, Huelva, Almería, Segorbe-Castellón, Minorque, Orihuela-Alicante. Au total, ils sont onze évêques à avoir pris les mêmes dispositions que leurs confrères polonais.Ainsi en informe Andrea Zambrano, dans La Nuova Bussola Quotidiana, en invitant l’Italie à suivre cet exemple. Les déclarations de Mgr Reig, d'Alcalá de Henares sont connues. Mgr Javier Martínez, archevêque de Grenade, dit pour sa part : « L'Église ne ferme pas parce qu'elle est porteuse de l'espérance du monde ». Comme dans d'autres diocèses espagnols, la communion peut aussi être reçue sur la langue, car « les possibilités de contagion sont les mêmes dans les deux cas ». À Cordoue, « nous n'empêcherons personne d'y assister [à la messe] tant qu'aucun rassemblement ne sera créé et que les distances seront respectées ».
À Salamanque : « Deux personnes par banc et des files séparées dans la nef au moment de la communion pour ne pas heurter ceux qui vont et viennent ». À Jerez : « L'autorité n’a rien ordonné de contraire ». Etc.Et les prêtres, comme les évêques, prennent leurs responsabilités. Tout cela a été d’autant plus facile que la Conférence épiscopale espagnole n’a pas pris de décision générale (en aurait-elle le droit ?).
Et, paradoxalement, le gouvernement socialiste de Sanchez-Iglesias est finalement, dans la circonstance, prudent et respectueux de la religion :
« La présence dans les lieux de culte et les cérémonies civiles et religieuses, y compris les cérémonies funéraires, sont conditionnées par l'adoption de mesures d'organisation consistant à éviter les foules de personnes, en fonction de la taille et des caractéristiques des lieux, de manière à respecter la distance d'au moins un mètre entre eux ». Il faut dire que la pratique espagnole, notamment en semaine, est nettement plus importante qu’en France.« J’ai pitié de cette foule […] Si je les renvoie dans leurs maisons sans avoir mangé, les forces leur manqueront », dit le Christ avant de procéder à la multiplication des pains (Mc 8, 2-3). Prudemment, dans le respect des règles auxquelles ils sont tenus, les évêques de France ne pourraient-ils faire de même ? Et pas seulement les évêques, mais en conscience, les curés, les supérieurs de communautés religieuses, les prêtres ?
[...]
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les révolutionnaires ont supprimé des messes mais là des évêques, les successeurs des apôtres ???!! Incompréhensible !
Comment peuvent-ils enseigner que l'Eucharistie est la chose la plus importante, la plus haute prière (ou alors le Catéchisme a t-il changé ?) et la supprimer "pour raison de santé" !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Ce sera un Pâques dans le deuil !
Pour ma part je ne vois personne pleurer pour la Seul et Bonne cause.
Se virus n'est qu'un leurre, une contagion d’athéisme auto-proclamée et sans complexe!
"je suis catholique mais je veut plus croire en Dieu, qui est le christ? aimons nous par "visioconférence"
Comme les signes ne suffise plus je croit que l'Eglise va vivre "plus pleinement" de la Divine volonté.
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Yeshoua a écrit:Ce sera un Pâques dans le deuil !
Pour ma part je ne vois personne pleurer pour la Seul et Bonne cause.
Se virus n'est qu'un leurre, une contagion d’athéisme auto-proclamée et sans complexe!
"je suis catholique mais je veut plus croire en Dieu, qui est le christ? aimons nous par "visioconférence"
Comme les signes ne suffise plus je croit que l'Eglise va vivre "plus pleinement" de la Divine volonté.
Mais sommes-nous prêts ?
A Beaurains, nous avons demandé au Père Duten : pourquoi l'Église ne béatifie pas Luisa, ne diffuse pas cet enseignement ? il a répondu : elle estime que nous ne sommes pas encore prêts, cela se fera pas à pas.
A ma connaissance, à part Luisa Piccarreta, peut-être la Fille du Oui vit dans la Divine Volonté et sans doute quelques-uns que nous ne connaissons pas.
A Medjugorje, la Vierge a dit à Marija qu'aujourd'hui son Coeur Immaculé a triomphé dans le coeur de quelques personnes dans le monde.
Son dernier message (du 25) le confirme : Satan règne, mais c'est la prière qui l'emportera et gagnera tous les coeurs. Très beau message qui me fait penser à Pontmain : "Priez mes enfants, mon Fils se laisse fléchir"
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
La divine volonté est un don de Dieu, c'est la vocation de chaque être humain dés ici bas, c'est Jésus qui fait tout.
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Voici la lettre que j'ai envoyée hier soir à mon évêque ; je ne me fais pas d'illusion sur la possibilité que nous soyons écoutés, étant donné la tendance qui se généralise à supprimer partout la messe. L'ennemi est très fort qui a réussi ce coup de maître, au nom de la sacro-sainte santé du corps pourtant destiné à la poussière...
Monseigneur,
Un professeur des universités a eu le courage d'adresser une lettre ouverte à Mgr Aupetit à propos de la décision de fermer les églises et supprimer les messes. Si vous ne la connaissez pas, permettez-moi, Monseigneur, de vous la relayer car nous les fidèles, ne comprenons pas cette décision de la part des successeurs des apôtres.
Imaginons-nous Jésus sur le Mont des Béatitudes dire à ses apôtres : que faire ? Nous n'avons que cinq pains et quelques poissons. Mangeons-les entre nous. Il suffira au peuple de nous regarder manger, ce lui sera une nourriture spirituelle suffisante. Ainsi chacun restera à bonne distance (encore n'y a t-il pas d'écran interposé dans ce cas)
Monseigneur, vous savez que notre Président s'est fait baptiser à l'âge de douze ans, or il se conduit comme un apostat de son baptême en plaçant la "Sainte République" au-dessus de ce qui appartient à Dieu ; réduisant la Sainte Messe aux choses "non indispensables à la vie du pays". Nous les chrétiens avons l'habitude de l'humiliation mais là il s'agit d'une pure et simple annihilation, et le fait que vous entériniez de pouvoir priver un pays entier ! de la Sainte Messe à l'exception des prêtres qui seront entre eux sans les fidèles, sans le peuple de Dieu ! nous est inconcevable et un choc dont personnellement je n'arrive pas à me remettre. Tout l'édifice de la foi et de ce qu'on m'a enseigné s'écroule ! Vers qui irons-nous si nous ne pouvons plus avoir confiance envers nos bergers ?
Voici quelques passages de la lettre du professeur Husson, que vous me permettrez de reprendre à mon compte. J'espère que vous voudrez bien la lire et en parler avec les autres évêques de France. Pour nous il n'est pas possible que le Seigneur veuille nous punir par la main de ses propres apôtres. Nous espérons de tout coeur que vous écouterez la voix des petits que Notre Seigneur vous a demandé de nourrir :
"Jésus lui dit : pais mes brebis."
Extraits :
"Ecartons l’argument de l’obéissance aux pouvoirs publics. D’abord, nous avons vu nos pouvoirs publics hésiter sur beaucoup des modalités du confinement et vous auriez eu l’occasion de les influencer dans le sens du bien de l’Eglise et de la société française. Comment se fait-il que lorsque nous remplissons « l’attestation de déplacement dérogatoire » nous ne trouvons pas de case à cocher pour le fait de nous rendre dans notre paroisse ! On permet aux gens d’aller faire leurs courses alimentaires. L’homme ne vivant « pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu », il va de soi, dans une société où la mort peut surgir de façon inattendue et prématurée, que le soin des âmes devrait être au centre. Aussi, permettez-nous de vous demander pourquoi ne vous êtes-vous pas battus pour garder l’accès des fidèles à la messe?
La messe en ligne ? Le Christ ne s’est pas incarné virtuellement !
Bien sûr les prêtres de nos paroisses continuent à dire la messe, « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Les fidèles, peuvent s’unir à la prière de l’Eglise universelle et demander la grâce de la communion spirituelle. Les moyens modernes servent aussi à diffuser des messes par vidéo. C’est le cœur du sujet ! Soyons reconnaissant de l’effort que fait l’Eglise pour, grâce aux nouvelles technologies, ne pas perdre le lien. Mais cela reste radicalement insuffisant et donc ne peut être que provisoire. L’incarnation du Fils n’est pas une incarnation virtuelle ! Elle est une incarnation réelle : trois fois par jour, à la sonnerie de l’Angélus, nous nous tournons vers le tabernacle de nos églises et nous répétons que « Le Verbe s’est fait chair ! ». Il serait extrêmement dangereux, même à court terme, d’habituer les fidèles à « la messe en ligne ». Cela reviendrait à souhaiter une sorte de « désincarnation » du Christ. Dans une société où les gens s’enfoncent volontiers dans des univers virtuels parallèles, il est essentiel de rappeler que le christianisme est un réalisme, le réalisme intégral, qui s’adresse à chacun. Et il faut prendre conscience, en outre, que les moyens de diffusion de la messe en ligne n’atteindront pas les plus pauvres, tous ceux qui sont du mauvais côté de la « fracture numérique ».
La messe n’est pas un service religieux comme un autre. Elle a une spécificité. Elle n’est pas simplement prière rassemblée des fidèles. Elle n’est pas simplement partage de la Parole de Dieu. Elle n’est pas seulement commémoration de la dernière Cène. Le don inouï que vous avez reçu de la chaîne de succession apostolique et que vous transmettez à tous ceux que vous ordonnez, c’est de faire advenir le Christ, réellement, à chaque messe, sous les espèces du pain et du vin! Le Christ est vraiment là. C’est la foi de nos pères, et que nous avons le devoir de transmettre à nos enfants : non seulement Jésus est ressuscité mais que j’ai la possibilité d’aller le recevoir en personne, de communier à son corps. Il est vraiment là, à chaque consécration du pain et du vin par tous ceux qui sont
«prêtres selon l’ordre de Melchisédech ».
Oui, nous prierons, dans ces semaines de Carême, en disant le Rosaire avec le pape et toute l’Eglise. Oui nous nous associerons à distance à des messes pour porter avec vous l’offrande eucharistique. Mais cela ne nous suffit pas, Monseigneur. Nous sommes de pauvres êtres de chair et nous ne pouvons être sauvés que parce que le Christ s’est incarné. Nous voulons voir Jésus en direct. Nous voulons, comme la femme souffrante de l’Evangile, toucher la frange de son manteau. Nous voulons communier à son corps.
[...]
Nous ne pouvons pas imaginer ne pas célébrer les Rameaux, l'Office de la Passion et la nuit de Pâques. Vous ne pouvez pas renoncer en acceptant un écran entre le Christ et nous. Si vous n'entendez pas l'attente et le besoin impérieux de millions de fidèles, alors ce sont les pierres de nos églises qui se mettront à crier !
Cette situation pose aussi très clairement le problème de l'existence même de l'Église dans notre pays et du témoignage qu'elle doit y apporter. N'avons-nous pas cédé trop facilement ? Et renoncé à donner le seul témoignage qui vaille encore : oui c'est vraiment Lui. Ders messes sans fidèles déboucheront vite sur un pays sans messes. La communion des fidèles est la première évangélisation ! Certes vous dites la messe, le Christ advient. Mais pouvez-vous le garder pour vous ? Ce serait quand même un paradoxe qu'un demi-siècle après Vatican II, les clercs pratiquent un tel repli sur eux-mêmes ! Ce serait un paradoxe que nous tous, prêtres comme fidèles, nous n'allions plus porter le Christ au monde ! Ce serait terrible en ces temps de pandémie que nous n'allions pas réconforter nos frères malades, croyants ou non croyants, non pas simplement avec de bonnes paroles ni avec des recettes spirituelles mais avec le Christ Lui-même, présent au milieu du monde et bien vivant en nous."
https://www.lesalonbeige.fr/lettre-dedouard-husson-a-mgr-aupetit/
Monseigneur,
Un professeur des universités a eu le courage d'adresser une lettre ouverte à Mgr Aupetit à propos de la décision de fermer les églises et supprimer les messes. Si vous ne la connaissez pas, permettez-moi, Monseigneur, de vous la relayer car nous les fidèles, ne comprenons pas cette décision de la part des successeurs des apôtres.
Imaginons-nous Jésus sur le Mont des Béatitudes dire à ses apôtres : que faire ? Nous n'avons que cinq pains et quelques poissons. Mangeons-les entre nous. Il suffira au peuple de nous regarder manger, ce lui sera une nourriture spirituelle suffisante. Ainsi chacun restera à bonne distance (encore n'y a t-il pas d'écran interposé dans ce cas)
Monseigneur, vous savez que notre Président s'est fait baptiser à l'âge de douze ans, or il se conduit comme un apostat de son baptême en plaçant la "Sainte République" au-dessus de ce qui appartient à Dieu ; réduisant la Sainte Messe aux choses "non indispensables à la vie du pays". Nous les chrétiens avons l'habitude de l'humiliation mais là il s'agit d'une pure et simple annihilation, et le fait que vous entériniez de pouvoir priver un pays entier ! de la Sainte Messe à l'exception des prêtres qui seront entre eux sans les fidèles, sans le peuple de Dieu ! nous est inconcevable et un choc dont personnellement je n'arrive pas à me remettre. Tout l'édifice de la foi et de ce qu'on m'a enseigné s'écroule ! Vers qui irons-nous si nous ne pouvons plus avoir confiance envers nos bergers ?
Voici quelques passages de la lettre du professeur Husson, que vous me permettrez de reprendre à mon compte. J'espère que vous voudrez bien la lire et en parler avec les autres évêques de France. Pour nous il n'est pas possible que le Seigneur veuille nous punir par la main de ses propres apôtres. Nous espérons de tout coeur que vous écouterez la voix des petits que Notre Seigneur vous a demandé de nourrir :
"Jésus lui dit : pais mes brebis."
Extraits :
"Ecartons l’argument de l’obéissance aux pouvoirs publics. D’abord, nous avons vu nos pouvoirs publics hésiter sur beaucoup des modalités du confinement et vous auriez eu l’occasion de les influencer dans le sens du bien de l’Eglise et de la société française. Comment se fait-il que lorsque nous remplissons « l’attestation de déplacement dérogatoire » nous ne trouvons pas de case à cocher pour le fait de nous rendre dans notre paroisse ! On permet aux gens d’aller faire leurs courses alimentaires. L’homme ne vivant « pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu », il va de soi, dans une société où la mort peut surgir de façon inattendue et prématurée, que le soin des âmes devrait être au centre. Aussi, permettez-nous de vous demander pourquoi ne vous êtes-vous pas battus pour garder l’accès des fidèles à la messe?
La messe en ligne ? Le Christ ne s’est pas incarné virtuellement !
Bien sûr les prêtres de nos paroisses continuent à dire la messe, « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Les fidèles, peuvent s’unir à la prière de l’Eglise universelle et demander la grâce de la communion spirituelle. Les moyens modernes servent aussi à diffuser des messes par vidéo. C’est le cœur du sujet ! Soyons reconnaissant de l’effort que fait l’Eglise pour, grâce aux nouvelles technologies, ne pas perdre le lien. Mais cela reste radicalement insuffisant et donc ne peut être que provisoire. L’incarnation du Fils n’est pas une incarnation virtuelle ! Elle est une incarnation réelle : trois fois par jour, à la sonnerie de l’Angélus, nous nous tournons vers le tabernacle de nos églises et nous répétons que « Le Verbe s’est fait chair ! ». Il serait extrêmement dangereux, même à court terme, d’habituer les fidèles à « la messe en ligne ». Cela reviendrait à souhaiter une sorte de « désincarnation » du Christ. Dans une société où les gens s’enfoncent volontiers dans des univers virtuels parallèles, il est essentiel de rappeler que le christianisme est un réalisme, le réalisme intégral, qui s’adresse à chacun. Et il faut prendre conscience, en outre, que les moyens de diffusion de la messe en ligne n’atteindront pas les plus pauvres, tous ceux qui sont du mauvais côté de la « fracture numérique ».
La messe n’est pas un service religieux comme un autre. Elle a une spécificité. Elle n’est pas simplement prière rassemblée des fidèles. Elle n’est pas simplement partage de la Parole de Dieu. Elle n’est pas seulement commémoration de la dernière Cène. Le don inouï que vous avez reçu de la chaîne de succession apostolique et que vous transmettez à tous ceux que vous ordonnez, c’est de faire advenir le Christ, réellement, à chaque messe, sous les espèces du pain et du vin! Le Christ est vraiment là. C’est la foi de nos pères, et que nous avons le devoir de transmettre à nos enfants : non seulement Jésus est ressuscité mais que j’ai la possibilité d’aller le recevoir en personne, de communier à son corps. Il est vraiment là, à chaque consécration du pain et du vin par tous ceux qui sont
«prêtres selon l’ordre de Melchisédech ».
Oui, nous prierons, dans ces semaines de Carême, en disant le Rosaire avec le pape et toute l’Eglise. Oui nous nous associerons à distance à des messes pour porter avec vous l’offrande eucharistique. Mais cela ne nous suffit pas, Monseigneur. Nous sommes de pauvres êtres de chair et nous ne pouvons être sauvés que parce que le Christ s’est incarné. Nous voulons voir Jésus en direct. Nous voulons, comme la femme souffrante de l’Evangile, toucher la frange de son manteau. Nous voulons communier à son corps.
[...]
Nous ne pouvons pas imaginer ne pas célébrer les Rameaux, l'Office de la Passion et la nuit de Pâques. Vous ne pouvez pas renoncer en acceptant un écran entre le Christ et nous. Si vous n'entendez pas l'attente et le besoin impérieux de millions de fidèles, alors ce sont les pierres de nos églises qui se mettront à crier !
Cette situation pose aussi très clairement le problème de l'existence même de l'Église dans notre pays et du témoignage qu'elle doit y apporter. N'avons-nous pas cédé trop facilement ? Et renoncé à donner le seul témoignage qui vaille encore : oui c'est vraiment Lui. Ders messes sans fidèles déboucheront vite sur un pays sans messes. La communion des fidèles est la première évangélisation ! Certes vous dites la messe, le Christ advient. Mais pouvez-vous le garder pour vous ? Ce serait quand même un paradoxe qu'un demi-siècle après Vatican II, les clercs pratiquent un tel repli sur eux-mêmes ! Ce serait un paradoxe que nous tous, prêtres comme fidèles, nous n'allions plus porter le Christ au monde ! Ce serait terrible en ces temps de pandémie que nous n'allions pas réconforter nos frères malades, croyants ou non croyants, non pas simplement avec de bonnes paroles ni avec des recettes spirituelles mais avec le Christ Lui-même, présent au milieu du monde et bien vivant en nous."
https://www.lesalonbeige.fr/lettre-dedouard-husson-a-mgr-aupetit/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Inscription : 15/07/2016
Re: Éphéméride de l'Eglise
Oui félicitation.
Que dire de tout ces martyrs à travers l'histoire qui ont versé leur sang, de la communion des Saints mort sous la révolution Francaise refusant de pretrer serment?
L’église les fêtes chaque jour (À Angers, en 1794, la bienheureuse Renée-Marie Feillatreau, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée)
Dieu ne peut pas "démissionner", lui qui fait lever son Soleil sur les bons et les méchants.
D'ailleurs dans le discours du Pape hier, il a évoqué le don de chaque personne, quelque soit sa fonction dans la société; chacun à un devoir envers Dieu et des responsabilité qui lui sont donné et confié.
Moi en tant que simple laics j'entend une exagération pour ceux qui disent soigner les corps, et ceux qui sont la pour prodiguer les soins de l'Ame dire :" nous ne pouvons rien pour vous, nous ne somme que des serviteurs d'un Dieu qui n'existe pas, occupez vous de la santé du corps, quest-ce que l’âme? Bienheureux ceux qui s'occupe des corps.
Comme le dit le "curé enragé" de Nice il n'est pas bon de mourir à l'heure actuel, les corps si bien chéri sont littéralement jeté aux ordures comme des carcasses... les avortements etc..
A coté de cela nous ne pouvons pas obliger ou commander à des personnes de servir Dieu s'il ne le veulent pas (ou n'en voient pas l'utilité), l'Eucharistie était déjà "célébrè" avec grand mépris, il fallait que cela arrive, c’était visible même par ceux qui fréquente les Églises depuis peu.
Que dire de tout ces martyrs à travers l'histoire qui ont versé leur sang, de la communion des Saints mort sous la révolution Francaise refusant de pretrer serment?
L’église les fêtes chaque jour (À Angers, en 1794, la bienheureuse Renée-Marie Feillatreau, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée)
Dieu ne peut pas "démissionner", lui qui fait lever son Soleil sur les bons et les méchants.
D'ailleurs dans le discours du Pape hier, il a évoqué le don de chaque personne, quelque soit sa fonction dans la société; chacun à un devoir envers Dieu et des responsabilité qui lui sont donné et confié.
Moi en tant que simple laics j'entend une exagération pour ceux qui disent soigner les corps, et ceux qui sont la pour prodiguer les soins de l'Ame dire :" nous ne pouvons rien pour vous, nous ne somme que des serviteurs d'un Dieu qui n'existe pas, occupez vous de la santé du corps, quest-ce que l’âme? Bienheureux ceux qui s'occupe des corps.
Comme le dit le "curé enragé" de Nice il n'est pas bon de mourir à l'heure actuel, les corps si bien chéri sont littéralement jeté aux ordures comme des carcasses... les avortements etc..
A coté de cela nous ne pouvons pas obliger ou commander à des personnes de servir Dieu s'il ne le veulent pas (ou n'en voient pas l'utilité), l'Eucharistie était déjà "célébrè" avec grand mépris, il fallait que cela arrive, c’était visible même par ceux qui fréquente les Églises depuis peu.
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit:Voici la lettre que j'ai envoyée hier soir à mon évêque ; je ne me fais pas d'illusion sur la possibilité que nous soyons écoutés, étant donné la tendance qui se généralise à supprimer partout la messe. L'ennemi est très fort qui a réussi ce coup de maître, au nom de la sacro-sainte santé du corps pourtant destiné à la poussière...
Monseigneur,
Un professeur des universités a eu le courage d'adresser une lettre ouverte à Mgr Aupetit à propos de la décision de fermer les églises et supprimer les messes. Si vous ne la connaissez pas, permettez-moi, Monseigneur, de vous la relayer car nous les fidèles, ne comprenons pas cette décision de la part des successeurs des apôtres.
Imaginons-nous Jésus sur le Mont des Béatitudes dire à ses apôtres : que faire ? Nous n'avons que cinq pains et quelques poissons. Mangeons-les entre nous. Il suffira au peuple de nous regarder manger, ce lui sera une nourriture spirituelle suffisante. Ainsi chacun restera à bonne distance (encore n'y a t-il pas d'écran interposé dans ce cas)
Monseigneur, vous savez que notre Président s'est fait baptiser à l'âge de douze ans, or il se conduit comme un apostat de son baptême en plaçant la "Sainte République" au-dessus de ce qui appartient à Dieu ; réduisant la Sainte Messe aux choses "non indispensables à la vie du pays". Nous les chrétiens avons l'habitude de l'humiliation mais là il s'agit d'une pure et simple annihilation, et le fait que vous entériniez de pouvoir priver un pays entier ! de la Sainte Messe à l'exception des prêtres qui seront entre eux sans les fidèles, sans le peuple de Dieu ! nous est inconcevable et un choc dont personnellement je n'arrive pas à me remettre. Tout l'édifice de la foi et de ce qu'on m'a enseigné s'écroule ! Vers qui irons-nous si nous ne pouvons plus avoir confiance envers nos bergers ?
Voici quelques passages de la lettre du professeur Husson, que vous me permettrez de reprendre à mon compte. J'espère que vous voudrez bien la lire et en parler avec les autres évêques de France. Pour nous il n'est pas possible que le Seigneur veuille nous punir par la main de ses propres apôtres. Nous espérons de tout coeur que vous écouterez la voix des petits que Notre Seigneur vous a demandé de nourrir :
...
Merci à vous de cet envoi de la lettre du professeur Husson à Mgr Aupetit - et espérons que Mgr Aupetit en tienne compte effectivement ! ...
Certains prêtres ont au moins déjà effectué des processions eucharistiques y compris en France mais il en faudrait beaucoup plus ...
.
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Propos de Mgr Athanasius Schneider
"Ces évêques ont réagi davantage comme des bureaucrates civils qu’en pasteurs. En se concentrant trop exclusivement sur toutes les mesures de protection hygiénique, ils ont perdu une vision surnaturelle et ont abandonné la primauté du bien éternel des âmes.
(...)
Tant que les supermarchés sont ouverts et accessibles et que les gens ont accès aux transports publics, on ne voit pas de raison plausible d’interdire aux gens d’assister à la messe dans une église. On pourrait garantir dans les églises des mesures de protection hygiénique identiques, voire meilleures. Par exemple, avant chaque messe, on pourrait désinfecter les bancs et les portes, et tous ceux qui entrent dans l’église pourraient se désinfecter les mains. D’autres mesures similaires pourraient également être prises. On pourrait limiter le nombre de participants et augmenter la fréquence de la célébration des messes."
Pour lire l'intégralité :
https://www.lesalonbeige.fr/les-pretres-doivent-se-rappeler-quils-sont-avant-tout-pasteurs-des-ames-immortelles/
Les droits des chiens sont respectés : on peut aller promener son toutou, faire sa promenade, sinon de santé... du moins de détente, aller faire la queue devant les supermarchés mais la Messe, les Sacrements, et même le Sacrement du frère : non c'est dangereux !
Et nos jeunes ? Hélas la messe réduite à un spectacle virtuel pèse bien peu devant les séductions autrement attractives qui pullulent sur le net : jeux vidéos, musique, séries...
"Ces évêques ont réagi davantage comme des bureaucrates civils qu’en pasteurs. En se concentrant trop exclusivement sur toutes les mesures de protection hygiénique, ils ont perdu une vision surnaturelle et ont abandonné la primauté du bien éternel des âmes.
(...)
Tant que les supermarchés sont ouverts et accessibles et que les gens ont accès aux transports publics, on ne voit pas de raison plausible d’interdire aux gens d’assister à la messe dans une église. On pourrait garantir dans les églises des mesures de protection hygiénique identiques, voire meilleures. Par exemple, avant chaque messe, on pourrait désinfecter les bancs et les portes, et tous ceux qui entrent dans l’église pourraient se désinfecter les mains. D’autres mesures similaires pourraient également être prises. On pourrait limiter le nombre de participants et augmenter la fréquence de la célébration des messes."
Pour lire l'intégralité :
https://www.lesalonbeige.fr/les-pretres-doivent-se-rappeler-quils-sont-avant-tout-pasteurs-des-ames-immortelles/
Les droits des chiens sont respectés : on peut aller promener son toutou, faire sa promenade, sinon de santé... du moins de détente, aller faire la queue devant les supermarchés mais la Messe, les Sacrements, et même le Sacrement du frère : non c'est dangereux !
Et nos jeunes ? Hélas la messe réduite à un spectacle virtuel pèse bien peu devant les séductions autrement attractives qui pullulent sur le net : jeux vidéos, musique, séries...
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit:Propos de Mgr Athanasius Schneider
"Ces évêques ont réagi davantage comme des bureaucrates civils qu’en pasteurs. En se concentrant trop exclusivement sur toutes les mesures de protection hygiénique, ils ont perdu une vision surnaturelle et ont abandonné la primauté du bien éternel des âmes.
(...)
Tant que les supermarchés sont ouverts et accessibles et que les gens ont accès aux transports publics, on ne voit pas de raison plausible d’interdire aux gens d’assister à la messe dans une église. On pourrait garantir dans les églises des mesures de protection hygiénique identiques, voire meilleures. Par exemple, avant chaque messe, on pourrait désinfecter les bancs et les portes, et tous ceux qui entrent dans l’église pourraient se désinfecter les mains. D’autres mesures similaires pourraient également être prises. On pourrait limiter le nombre de participants et augmenter la fréquence de la célébration des messes."
Pour lire l'intégralité :
https://www.lesalonbeige.fr/les-pretres-doivent-se-rappeler-quils-sont-avant-tout-pasteurs-des-ames-immortelles/
Les droits des chiens sont respectés : on peut aller promener son toutou, faire sa promenade, sinon de santé... du moins de détente, aller faire la queue devant les supermarchés mais la Messe, les Sacrements, et même le Sacrement du frère : non c'est dangereux !
Et nos jeunes ? Hélas la messe réduite à un spectacle virtuel pèse bien peu devant les séductions autrement attractives qui pullulent sur le net : jeux vidéos, musique, séries...
Dans les propos de Mgr Athanasius Schneider que vous mentionnez en partie ici et qui traite de conséquences du coronavirus on trouve la suite de cet entretien accordé à Diane Montana qui concerne aussi le châtiment divin :
https://remnantnewspaper.com/web/index.php/articles/item/4826-exclusive-interview-bishop-athanasius-schneider-on-church-s-handling-of-coronavirus
traduction de Jeanne Smits sur https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/03/mgr-athanasius-schneider-commente.html
[...]
Le dimanche 15 mars, le pape François est allé prier devant l’image du Salus Populo Romani à Santa Maria Maggiore et devant le Crucifix miraculeux qui se trouve dans l’église de San Marcelo al Corso. Pensez-vous qu’il soit important que les évêques et les cardinaux réalisent des actes de prière publique semblables pour que prenne fin l’épidémie du coronavirus ?
L’exemple du pape François peut encourager de nombreux évêques à accomplir des actes semblables de témoignage public de foi et de prière, et à donner des signes concrets de pénitence qui implorent Dieu de mettre fin à l’épidémie. On pourrait recommander que les évêques et les prêtres traversent régulièrement leurs villes et villages avec le Saint-Sacrement dans l’ostensoir, accompagnés d’un petit nombre de clercs ou de fidèles (un, deux ou trois), selon les réglementations gouvernementales. De telles processions avec le Seigneur Eucharistique transmettront aux fidèles et aux citoyens la consolation et la joie de ne pas être seuls au moment de la tribulation, de savoir que le Seigneur est vraiment avec eux, que l’Église est une mère qui n’a ni oublié ni abandonné ses enfants. Une chaîne mondiale d’ostensoirs portant le Seigneur eucharistique dans les rues de ce monde pourrait être lancée. De telles mini processions eucharistiques, même si elles ne sont réalisées que par un évêque ou un prêtre seul, imploreront des grâces de guérison physique et spirituelle, et de conversion.
Le coronavirus a fait son apparition en Chine peu de temps après le synode de l’Amazonie. Certains médias croient fermement qu’il s’agit d’une punition divine après les épisodes de la Pachamama au Vatican. D’autres croient qu’il s’agit d’un châtiment divin à la suite de l’accord entre le Vatican et la Chine. Pensez-vous que l’une ou l’autre de ces positions soit tenable ?
L’épidémie de coronavirus est sans aucun doute, à mon avis, une intervention divine pour châtier et purifier le monde pécheur et aussi l’Église. Nous ne devons pas oublier que Notre Seigneur Jésus-Christ considérait les catastrophes physiques comme des châtiments divins. Nous lisons, par exemple : « En ce même temps, il y avait là quelques hommes, qui lui annonçaient ce qui était arrivé aux Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Et prenant la parole, il leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de telles choses ? Non, je vous le dis ; mais, si vous ne faites pénitence, vous périrez tous pareillement. Comme ces dix-huit personnes sur lesquelles est tombée la tour de Siloé, et qu’elle a tuées : pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis ; mais, si vous ne faites pénitence, vous périrez tous pareillement » (Luc 13, 1-5)
La vénération cultuelle de l’idole païenne de la Pachamama à l’intérieur du Vatican, avec l’approbation du Pape, était à coup sûr un grand péché d’infidélité au Premier Commandement du Décalogue, c’était une abomination. Toute tentative de minimiser cet acte de vénération ne peut résister au barrage des preuves évidentes et de la raison. Je pense que ces actes d’idolâtrie ont été le point culminant d’une série d’autres actes d’infidélité par rapport à la sauvegarde du dépôt divin de la Foi par de nombreux membres de haut rang de la hiérarchie de l’Église au cours des décennies passées. Je n’ai pas la certitude absolue que l’apparition du coronavirus est une rétribution divine pour les événements de la Pachamama au Vatican, mais envisager une telle possibilité ne serait pas tiré par les cheveux.
Déjà au début de l’Église, le Christ a réprimandé les évêques (les « anges ») des églises de Pergame et de Thyatire en raison de leur connivence avec l’idolâtrie et l’adultère. La figure de « Jézabel », qui séduisait l’Église pour l’amener à l’idolâtrie et à l’adultère (voir Apocalypse 2, 20), pourrait également être comprise comme un symbole du monde d’aujourd’hui – avec lequel flirtent de nombreuses personnes ayant des responsabilités au sein de l’Église.
Les paroles suivantes du Christ restent valables pour notre époque également : « Voici, je vais la jeter sur un lit de douleur, et ceux qui commettent l’adultère avec elle seront dans une très grande tribulation, s’ils ne font pénitence de leurs œuvres. Je frapperai de mort ses enfants, et toutes les Eglises sauront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres » (Apocalypse 2, 22-23). Le Christ a menacé de châtiment, et Il a appelé les églises à la pénitence : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi : c’est que tu as là des hommes qui tiennent à l’enseignement… pour les faire manger la nourriture sacrifiée aux idoles et les faire tomber dans la fornication… Fais pareillement pénitence ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je combattrai contre eux avec l’épée de ma bouche. » Je suis convaincu que le Christ répéterait les mêmes paroles au pape François et aux autres évêques qui ont permis la vénération idolâtre de la Pachamama et qui ont implicitement approuvé les relations sexuelles en dehors d’un mariage valide, en permettant aux personnes dites « divorcées et remariées » qui sont sexuellement actives de recevoir la sainte communion.
Vous avez cité les Évangiles et le Livre de l’Apocalypse. La façon dont Dieu a traité son peuple élu dans l’Ancien Testament nous permet-elle de mieux comprendre la situation actuelle ?
L’épidémie de coronavirus a provoqué une situation au sein de l’Église qui, à ma connaissance, est unique, c’est-à-dire une interdiction quasi mondiale de toutes les messes publiques. Cette situation est en partie analogue à l’interdiction du culte chrétien dans la quasi totalité de l’Empire romain au cours des trois premiers siècles. La situation actuelle est cependant sans précédent, car dans notre cas, l’interdiction du culte public a été prononcée par des évêques catholiques, devançant même les ordres gouvernementaux correspondants.
D’une certaine manière, la situation actuelle peut également être comparée à la cessation du culte sacrificiel du Temple de Jérusalem pendant la captivité babylonienne du peuple élu de Dieu. Dans la Bible, le châtiment divin était considéré comme une grâce, par exemple : « Heureux l’homme qui est châtié par Dieu. Ne rejette donc pas la correction du Seigneur. Car c’est lui qui blesse et qui donne le remède ; il frappe, et ses mains guérissent » (Job 5, 17-18), et : « Ceux que j’aime, je les reprends et les châtie ; aie donc du zèle, et fais pénitence. » (Ap. 3, 19). La seule réaction adéquate face à la tribulation, aux catastrophes, aux épidémies et autres situations similaires – qui sont autant d’instruments entre les mains de la Providence divine pour réveiller les gens du sommeil du péché et de l’indifférence envers les commandements de Dieu et la vie éternelle – est la pénitence et la conversion sincère à Dieu. Dans la prière suivante, le prophète Daniel donne aux fidèles de tous les temps un exemple du juste état esprit qu’ils doivent avoir, et de la façon dont ils doivent se comporter et prier en temps de tribulation : « Tout Israël a transgressé votre loi et s’est détourné pour ne pas entendre votre voix… Abaissez, mon Dieu, votre oreille et écoutez ; ouvrez vos yeux, et voyez notre désolation et cette ville sur laquelle votre nom a été invoqué ; car ce n’est pas à cause de notre justice que nous vous présentons humblement nos prières, mais à cause de vos abondantes miséricordes. Exaucez-nous, Seigneur ; apaisez-vous, Seigneur ; soyez attentif et agissez ; ne tardez pas, mon Dieu, pour vous-même, parce que votre nom a été invoqué sur cette ville et sur votre peuple » (Dan 9, 11,18-19).
Saint Robert Bellarmin a écrit : « Signes sûrs concernant la venue de l’Antéchrist… la plus grande et la dernière persécution ; et le sacrifice public (de la Messe) cessera complètement » (La prophétie de Daniel, pages 37-38).
...
De manière similaire Mgr Viganò considère que l'épidémie du coronavirus fait partie des conséquences des péchés :
https://www.lesalonbeige.fr/la-maladie-doit-etre-acceptee-dans-un-esprit-de-foi-et-dhumilite-et-meme-en-expiation-de-nos-propres-peches/
...
La maladie doit être acceptée dans un esprit de foi et d’humilité, et même en expiation de nos propres péchés
Par Michel Janva le 30 mars 2020 Les commentaires sont fermés
Mgr Carlo Maria Viganò a accordé le 29 mars à Michael Matt de The Remnant un important entretien sur la situation de l’Eglise en ce temps de pandémie du coronavirus, qu’il analyse comme un « châtiment » de toutes nos fautes individuelles et collectives. Voici le début de la traduction de Jeanne Smits :
Michael J. Matt (MJM) : Excellence, comment pensez-vous que les catholiques ordinaires doivent interpréter la pandémie de covid-19 ?
+ Carlo Maria Viganò :
La pandémie du coronavirus, comme toutes les maladies et la mort elle-même, sont une conséquence du péché originel. Le péché d’Adam, notre premier parent, nous a privés, lui et nous, non seulement de la grâce divine, mais aussi de toutes les autres bonnes choses que Dieu a données à la création. C’est alors que la maladie et la mort sont venues dans le monde comme châtiment de la désobéissance envers Dieu. La Rédemption qui nous a été promise dans le Protoévangelium (Genèse 3), prophétisée dans l’Ancien Testament et complétée par l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection de Notre Seigneur, a racheté Adam et ses descendants de la damnation éternelle ; mais ses conséquences ont été laissées comme une marque de la Chute et ne seront finalement restaurées qu’à la Résurrection de la chair, comme nous le proclamons dans le Credo, qui surviendra avant le Jour du Jugement. Il faut s’en souvenir, surtout à une époque où les principes fondamentaux du Catéchisme ne sont pas connus, voire niés.
Les catholiques savent que la maladie – et par conséquent les épidémies, la souffrance et la perte d’un être cher – doit être acceptée dans un esprit de foi et d’humilité, et même en expiation de nos propres péchés. Grâce à la Communion des Saints – par laquelle les mérites de tous les baptisés sont transmis à tous les autres dans l’Église – nous pouvons également supporter ces épreuves pour les péchés des autres, pour la conversion de ceux qui ne croient pas et pour raccourcir le temps que les Âmes Saintes doivent passer au Purgatoire. Quelque chose d’aussi terrible que le covid-19 peut aussi être une occasion pour nous de grandir dans la Foi et la Charité active.
Comme nous l’avons vu, si nous ne considérons que l’aspect clinique de la maladie – contre lequel nous devons clairement faire tout ce qui est en notre pouvoir –, cela supprime complètement l’aspect transcendant de notre vie, la laissant ainsi sans aucune perspective spirituelle et nous enfermant inévitablement dans un égoïsme aveugle et sans espoir.
MJM : Plusieurs évêques et prêtres ont affirmé que le Dieu « ne punit pas » et que considérer le coronavirus comme un fléau est une « idée païenne ». Êtes-vous d’accord avec cela ?
La toute première punition, comme je le disais, a été infligée à notre premier parent. Cependant, comme nous l’entendons dans l’Exsultet qui est chanté pendant la Vigile pascale, O felix culpa, qui talem ac tantum meruit habere Redemptorem ! Ô heureuse faute, qui nous valut un tel Rédempteur !
Un père qui ne punit pas ses enfants ne les aime pas, mais les néglige ; un médecin qui observe avec insouciance l’aggravation de son patient jusqu’à ce que la gangrène s’installe ne cherche pas son rétablissement. Dieu est un Père aimant parce qu’il nous enseigne ce que nous devons faire pour être dignes du bonheur éternel au Paradis. Lorsque nous désobéissons à ses commandements en péchant, il ne nous laisse pas mourir mais vient nous trouver et nous envoie de nombreux signes, souvent très sévères.
Alors nous nous reprenons en main, nous nous repentons, faisons pénitence et retrouvons notre ancienne amitié avec Lui. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je pense que les paroles de Notre Seigneur ne laissent aucune place à l’ambiguïté.
Je voudrais également ajouter que la vérité sur un Dieu juste qui récompense les bons et punit les méchants fait partie de notre héritage commun issu de la loi naturelle que Notre Seigneur a donnée à chacun au cours de l’histoire. C’est un appel irrépressible à notre paradis terrestre, qui montre même aux païens comment la Foi catholique est le complément nécessaire de tout ce qu’un cœur sincère et bien disposé leur souffle. Je suis surpris qu’aujourd’hui, au lieu de souligner cette vérité inscrite profondément dans le cœur de chacun, ceux qui semblent éprouver une si grande sympathie pour les païens n’acceptent pas ce que l’Église a toujours considéré comme la meilleure façon de les attirer.
MJM : Votre Excellence pense-t-elle qu’il y a certains péchés qui ont provoqué la colère de Dieu plutôt que d’autres ?
Les crimes qui souillent chacun de nous aux yeux de Dieu sont de nouveaux coups de marteau sur les clous eux-mêmes qui ont servi à percer les Mains sacrées et vénérables de Notre Seigneur, un coup de fouet arrachant la chair de son Corps sacré, un crachat dans son Visage bien-aimé. Si seulement nous réalisions ces choses, nous ne pécherions plus jamais. Et les pécheurs pleureraient avec une profonde tristesse pour le restant de leurs jours. Et pourtant, c’est bien cela qui s’est réellement passé : au cours de Sa Passion, notre divin Sauveur a pris sur Lui non seulement le péché originel, mais aussi tous les péchés que tous les hommes ont commis et commettront. La chose la plus glorieuse est que Notre Seigneur est allé mourir sur la Croix, alors qu’une seule goutte de son Sang très précieux aurait suffi à nous racheter tous. Cujus una stilla salvum facere totum mundum quit ab omni scelere, comme nous l’enseigne saint Thomas.
Outre les péchés commis par les individus, il y a aussi les péchés des sociétés et des nations. L’avortement, qui continue d’assassiner des enfants innocents même pendant la pandémie ; le divorce, l’euthanasie, l’horreur des soi-disant « mariages » homosexuels, la célébration de la sodomie et d’autres perversions terribles, la pornographie, la corruption des enfants, la spéculation de l’élite financière, la profanation du dimanche, et la liste continue…
[...]
Par contre ce n'est pas l'opinion de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois:
https://www.catholique-blois.net/actualite/diocese/petite-theologie-pour-temps-d4epidemie-un-chatiment-divin
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Petite théologie pour temps d'épidémie : un "châtiment divin" ?
Par Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de BloisDans l’interview qu’a publiée La Nouvelle République du 21 mars, je disais : « Je ne souscris pas du tout à l’idée qu’il s’agirait d’un châtiment divin, ce qui est théologiquement absurde. »
[...]
Autre opinion celle du prêtre Don Alberto Strumia :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/31/du-coronavirus-au-culturavirus/
...
Ce coronavirus est vraiment terrible! C’était tellement bien dans un monde où chacun pouvait faire ce qu’il voulait! Et maintenant, toujours enfermé à la maison, et gare à qui sort sans la « justification » (comme à l’école après une absence) mise à jour selon la dernière version du module ministériel, qui est soumis à des mises à jour comme les applications mobiles. Presque tout va bien, pour l’amour de Dieu: vous devez à tout prix sauver votre peau, la vôtre et celle des autres. Mais parfois, on exagère et on vous traite mal, dans la rue, si vous osez dire quelque chose pour vous justifier (on sait ce qui se passe).
Mais avant, dans le « paradis terrestre » du « je fais ce que je veux« , on pouvait transformer n’importe quel désir – même ceux qui ne sont pas exactement beaux aux yeux des vieux bien pensants – en un droit sacro-saint, à légaliser au plus vite.
Le plus beau, c’est qu’il n’y avait plus de vérité à partager, plus de bien absolu à reconnaître, plus de canon de beauté esthétique à respecter, plus d’union contraignante à maintenir pour toujours… quelle liberté fantastique! Quelle vie merveilleuse ! Et maintenant, à la place, ce maudit Covid-19 nous a ramené en arrière, à la peste de mémoire manzonienne [allusion aux Promessi Sposi d’Alessandro Manzoni]. Il nous force, dans le dégoût et la colère, à penser à la mort. Nous avions réussi à la cacher, à le programmer de façon si « douce » (aujourd’hui on dit soft).
[...]
Celui qui survivra au Covid-19 sans avoir compris le lien entre les deux virus (celui du corps et celui de l’esprit; disons, courageusement, « de l’âme ») tentera de reprendre la vie d’avant, si c’est encore possible, et n’aura pas appris la leçon. Comme un enfant qui n’apprend rien de la punition infligée par ses parents (et dire qu’il y en a qui parlent encore d’un châtiment de Dieu pour la conversion et le salut des hommes !)
Celui qui survivra au virus de la pensée unique, de la culture officielle, parce qu’il était déjà immunisé contre lui avant, et qui est restés sain dans sa capacité à juger les événements, grâce à l’antidote d’une pensée chrétienne non contaminée, continuera à parler de vérités inaliénables communes à toutes les cultures et à tous les peuples, de principes éthiques communs à toutes les cultures et à tous les peuples et, par conséquent, non négociables, si l’on veut recréer un monde vivable.
Et il continuera à proclamer Jésus-Christ comme la seule voie de salut au-delà du terrestre, et en même temps terrestre. Si je survis, je veux être l’un d’entre eux !
Là voilà, l’annonce de Pâques ! Le Christ ressuscité est le seul sauveur de l’homme !Don Alberto Strumia
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Les analyses et interprétations peuvent varier mais la solution, nous l'avons
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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