Etes vous conformiste ou complotiste?

Vous serez toujours le conformiste ou complotiste de quelqu'un.

Par ailleurs, dans l'éternel rapport de force qui caractérise le pouvoir dans son rapport avec les autre : la liberté de presse est toujours menacée (a fortiori si on est en guerre) et avec elle la démocratie purement et simplement. 

Puis ceux qui pensent «mal» verront leur compte clôturé, le site fermé, l'association dissoute, le financement réduit, etc. A côté de cela, il y aura toujours la foule ou la masse rangée comme une seule homme derrière le discours dominant en vogue, et valorisé par les personnes-clés et institutions en prise sur les leviers de commande, peu importe de quoi ce discours dominant peut-être fait. 

Une sorte de force de gravité centrifuge tend à écraser les rares conditions d'équilibres et comme transitoires dans lesquelles une société quelconque pourrait expérimenter un temps une sorte de libéralisme, - et peut-être entre deux tyrannies ?  Les choses pourraient-elles être différentes d'ailleurs ?

Enfant du Père :

Dans une société maçonnique, évidemment [...]

Oui. 


 

Je crois tout de même que l'emploi du mot "complotiste" pour désigner l'anti-conformiste ou plutôt le chercheur de vérité dans une société mensongère comme celle dans laquelle nous vivons devrait être le moindre de nos soucis. Pourquoi ? Parce que nous sommes chrétiens et par conséquent, nous voulons vivre authentiquement dans la vérité nécessaire à notre combat pour le bien.

Aujourd'hui il va falloir se battre pour conserver quelques libertés fondamentales dans une société qui devient totalitaire. Dans cette société mortifère qui souhaite mettre en œuvre une politique de dépopulation, c'est notre peau qui est en jeu. Donc nous avons le devoir d'informer et d'avertir les gens et d'abord notre prochain.

S'il y a des complotistes, c'est parce que les comploteurs sont en l’œuvre et il faut déjouer leurs plans.

 Je suis d'accord que le terme «complotiste» commence à être un peu usé déjà, sa charge de virulence probablement moins porteuse qu'hier auprès d'un plus grand nombre d'observateurs, à défaut de la masse. Et que de toute façon un catholique ne devrait pas trop se soucier des risques d'être catalogué ainsi.  

Il y a des «complotistes» (chercheurs de vérité) parce que des comploteurs véritables sont à l'oeuvre dans l'arrière-boutique bien sûr (ex : la destruction du pipeline Nord Stream II). Il y aura des vrais responsables et décideurs de la manoeuvre à effectuer ainsi que des exécutants aux ordres pour agir, mais ni l'un ni l'autre n'a intérêt à reconnaître leur propre responsabilité dans l'affaire, non pas maintenant et surtout pas aux yeux du grand publique. L'intérêt des coupables sera de maintenir un nuage de fumée, souhaiter minimalement que ce dernier écran d'anonymat puisse subsister encore un certain temps. 

Mais l'usage répulsif du terme conserve une certaine utilité auprès de la foule, pour les décideurs, parce qu'il y mêle cet ingrédient de vérité (nécessaire à tout bon mensonge), et qui serait ici le fait, par exemple, qu'il existe bien des personnes qui fabulent réellement. Il est vrai que tout n'est pas bon à prendre, parmi le florilège de thèses plus ou moins fantaisistes ou fantastiques (religieuses ou pas) qui pourra se retrouver en vitrine sur l'Internet ou ailleurs. Vrai qu'il soit impossible de tout admettre comme étant vrai; tout et comme tout en même temps. Impossible.

 Hélas ! l'étiquette fut produite initialement pour servir socialement d'une manière vicieuse, en terme de communication, et ça c'est sûr. C'est un des outils de la pensée unique, une certaine idéologie «démocratique» qui tendrait à vouloir faire accroire à tout le monde que le vrai n'est que le vrai dans la mesure où tout le monde le dit, si les dirigeants le disent, si nos institutions, si les experts ... et alors complotistes, antisémites, homophobe, islamophobe, obscurantiste, extrémiste, etc.