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Une vraie jeune fille chrétienne - St Jean Bosco

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Une vraie jeune fille chrétienne - St Jean Bosco Empty Une vraie jeune fille chrétienne - St Jean Bosco

Message par saint-michel Dim 4 Sep 2016 - 10:02

Une vraie jeune fille chrétienne - St Jean Bosco Une_vr10

Nous allons consacrer les prochains articles (jusqu’au dimanche 25 décembre) à la publication des dix-sept chapitres d’un livre aujourd’hui oublié, à tort. Il s’agit d’extraits issus du livre de la vie de saint Jean Bosco dont les pages sont consacrées à sa Maman Marguerite, plus connue sous le nom de Mamma Margherita. Cet ouvrage de Auguste Auffray, appelé « Telle mère, tels fils », est d’une richesse inestimable pour les âmes puisqu’il rappelle des vérités chrétiennes essentielles, voire majeures. Le premier chapitre de ce magnifique livre, publié en 1931, s’intitule « une vraie jeune fille chrétienne ».


Comme le dit si bien Auguste Auffray : « Don Bosco, cet homme aux créations merveilleuses, cet éducateur rare, ce saint à la vie si prenante, aurait-il été ce qu’il a été avec une autre mère ? On peut en douter. Prenez donc ce livre, lisez-le, relisez-le, prêtez-le, faites-le circuler, donnez-le en cadeau ; avec lui c’est l’esprit de l’Évangile qui pénétrera nos foyers, pour les consolider ou les refaire. »


« Telle mère, tels fils ». Chapitre I. Une vraie jeune fille chrétienne. Page 7 à 12


« Capriglio est un amour de petit village piémontais, qui s’accroche au flanc d’un des multiples coteaux bordant la plainte du Montferrat. Il y en a comme cela tout un chapelet, qui déroule ses taupinières géantes, issues du sol à peu de distance les unes des autres. Sur ces mamelons mûrissent les grands crus d’Italie, car nous sommes en plein pays d’Asti. Cinq à six cents âmes peuplent le village, très éparpillé. Le gros des maisons se tasse bien autour de l’église, mais il y a des fermes et des métairies distantes d’une demi-heure de la paroisse.


C’est dans ce coin de verdure, dans cette oasis de paix et de silence, isolée de tous les grands chemins, que le 1er avril 1788 naissait la petite fille dont nous allons conter l’histoire. Sur les fonts baptismaux, où, selon l’usage du catholique Piémont, on la présenta le jour même de sa naissance, elle reçut le nom de Marguerite, Marguerite Occhiéna, fille de Melchior Occhiéna et de Dominique Bossone. Son père et sa mère étaient des paysans aisés, qui comptaient déjà deux enfants et allaient en voir arriver encore deux autres.


Les exemples qu’elle en reçut furent excellents, si l’on en juge par quelques faits de sa jeunesse qu’après sa mort, soixante ans plus tard, son fils racontait. Ils témoignent, ces faits, d’une énergie de volonté peu commune, d’une adresse d’esprit rare et surtout d’une vigilance de cœur toute chrétienne.


À la belle saison, toute cette région du Montferrat est un enchantement. Les collines couvrent leurs épaules d’épaisses frondaisons ou étalent leurs pampres mûrissants, tandis qu’au creux des petites vallées étroites verdissent les prairies où s’ébattent les gras troupeaux. Dans toutes les directions des promenades sollicitent l’impatience de la jeunesse. Souvent, le dimanche après-midi, des amies de Marguerite, petites âmes légères et dissipées, tentaient de l’associer à leur bande tapageuse.


« Allons, Marguerite, viens donc : nous rentrerons avant la nuit tombée.
– Non, merci, n’insistez pas.
– Mais pourquoi ?
– Je préfère tenir compagnie à mes parents.
– Une petite promenade, voyons, ne fait jamais de mal.
– Mais je l’ai faite, ce matin, pour aller à la messe ; quatre kilomètres aller et retour, ça peut compter. »


Et elle laissait partir ces petites têtes folles. Parfois l’audace de celles-ci poussait plus loin. En ce temps-là, les fêtes de village attiraient déjà à elles la jeunesse des pays voisins, qui s’y rendait en troupes, surtout à cause du bal. Il s’établissait généralement sur la place du village, et deux ou trois violoneux, loués pour la circonstance, se chargeaient de relancer les danseurs jusqu’à la nuit tombée, et au-delà. Le péril de pareils divertissements peut être grave ; il peut être médiocre aussi ; mais pourrait-on en dire autant du retour de cette jeunesse dans la nuit, par des routes désertes et obscures ? Les filles sages de Capriglio le sentaient instinctivement, et s’abstenaient. Mais à chaque nouvelle occasion, les bonnes petites amies revenaient à l’assaut. Joliment parées comme il convenait pour la circonstance, elles s’arrêtaient au passage devant le logis des Occhiéna.


« Alors, Marguerite, c’est pour cette fois-ci ? Tu viens ?
– Où courez-vous donc, si bien attifées ?
– À Buttigliéra ; c’est la fête.
– Je les connais, ces fêtes : elles ne me disent rien.
– On dansera, tu sais ; il y aura de la musique ; on s’amusera bien.
– Non, merci !
– Mais pourquoi ?
– Si je vous le dis, vous allez vous fâcher.
– Dis tout de même.
– Eh bien, qui veut s’amuser en compagnie du diable, ne pourra prétendre un jour être heureux en compagnie de Jésus-Christ. »


Et marguerite plantait là ses compagnes, tellement refroidies, qu’à certains jours on en vit quelques-unes retourner droit à leur logis.


C’était, comme disent les gens de chez nous, un joli brin de fille que cette jeune piémontaise ! L’air pur de la campagne, les travaux des champs, une nourriture sobre mais saine lui avaient mis aux joues et répandu sur toute la personne cet air de santé, cette fraîcheur de teint qui soulignent le charme de la jeunesse. Rien que cela devait lui attirer des hommages.


Mais de plus elle était sage. Elle tranchait sur toutes par une vertu franchement sympathique, gaie, ouverte, sans artifices. Cette vertu, les uns l’enviaient ; d’autres auraient voulu la compromettre. Et voilà pourquoi, chaque dimanche, au moment de partir pour la seconde messe, où elle se rendait seule, ses parents ayant assisté à la première, elle trouvait à deux pas de chez elle un groupe de jeunes gens, qui prétendaient lui faire compagnie jusqu’à l’église. Rien ne pouvait lui être plus désagréable. Mais comment se débarrasser de ces importuns ? Une idée lui vint : elle partait pour l’église bien avant l’heure et sa compagnie ordinaire, lasse de l’attendre, retournait chez elle ou se rendait penaude à la paroisse. Mais le jeu fut éventé, et de nouveau Marguerite eut ces gêneurs à sa porte, une demi-heure au moins avant son départ. Que faire ? Elle commença par répondre avec aménité aux saluts empressés de ces grands gars ; puis, d’une marche dégagée, voire précipitée, elle se hâta vers l’église. Aux premières minutes, les jeunes gens emboîtèrent le pas ; mais, plus elle avançait, plus elle allongeait ses enjambées, si bien que ces paysans, un peu lourds de leurs personnes, et de plus engoncés dans leurs habits de dimanche, soufflaient comme des malheureux à lui tenir tête. Ils s’aperçurent bientôt qu’ils faisaient figure d’imbéciles à courir ainsi derrière cette jeune fille qui riait sous cape, et ils abandonnèrent la partie.


Pour le retour de l’église, la chose était plus aisée. Marguerite revenait à la maison en compagnie d’une petite vieille, célèbre par ses réflexions cinglantes et ses coups de langue acérés. Avec elle rien à craindre. Sa présence était le plus sûr des boucliers.


Déjà l’on a compris que cette enfant était aussi maligne que vertueuse. Elle n’avait pas froid aux yeux non plus. Voici un trait qui le prouve.


Le Piémont avec sa plaine immense était à cette époque-là – 1804 – un champ clos où toutes les nations se heurtaient. Quelques années plus tôt, Napoléon y avait mené brillamment sa première campagne d’Italie. Cette année-là, un retour offensif de l’ennemi avait amené dans tout le pays d’Asti des détachements de troupes autrichiennes qui, naturellement, vivaient sur le dos du paysan. Un après-midi d’octobre, Marguerite était en train d’étaler sur l’aire, pour les y faire sécher, les grappes de maïs ramenées de la veille, quand surgit à deux pas de sa maison un peloton de cavalerie. Les hommes mettent pied à terre dans le champ voisin et lâchent la bride à leurs bêtes, qui, attirées par l’odeur du maïs frais, se ruent en un clin d’œil sur l’aire des Occhiéna et se mettent à jouer de la dent. À ce spectacle, Marguerite ne se tient plus : elle se jette au travers des bêtes et par ses cris, et ses tapes à pleine main sur leurs croupes, tente de les éloigner. Mais le maïs était trop bon ; les montures continuaient leur repas sous l’air goguenard de la troupe. Se retournant alors vers les soldats, la jeune fille les apostropha dans son dialecte, leur faisant honte de leur indiscipline et les traitant de tous les noms. Ceux-ci, qui ne saisissaient pas un mot de piémontais, s’amusaient follement à contempler la fureur de cette paysanne. Marguerite compris alors qu’elle devait se tirer d’affaire toute seule. Empoignant un trident, elle tomba au milieu des chevaux, et, du manche d’abord, des dents ensuite, elle donna, à coups redoublés, dans les flancs et même dans les naseaux des bêtes, qui, sur l’heure, vidèrent la salle du banquet improvisé.


Devant l’éparpillement de leurs chevaux à travers champs, les soldats sortirent de leur satisfaction béate et coururent derrière eux, pour les attacher, solidement cette fois, aux arbres voisins. C’est par là qu’ils auraient dû commencer. Mais ils ne s’imaginaient pas que cette jeune paysanne de seize ans serait de force à tenir tête à l’invasion de leurs bêtes affamées.


Il fallait ne pas la connaître. »


Spoiler:
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