✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 14 Juin 2018
Fête de Saint Élisée, Prophète de l'Ancien Testament (IXème siècle av. JC).
Fête de Saint Élisée, Prophète de l'Ancien Testament (IXème siècle av. JC).
Disciple et successeur d'Elie (9ème s. av. J.C.)Cliquer
Fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur du Prophète Élie, il exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d'Israël, face aux cultes païens de Baal et d'Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d'Israël.
le saint prophète Elisée'tu consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder.'
19 'Élie s'en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafate, en train de labourer.
Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau.'
20 'Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit:
«Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai.»
Élie répondit:
«Va-t'en, retourne là-bas! Je n'ai rien fait.»'
21 'Alors Élisée s'en retourna; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l'attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d'Élie et se mit à son service.'
(1er livre des Rois, chap 19)Cliquer
Jésus, en sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, fait référence à la fois à Élie et à Élisée.
Il rappelle la compassion d'Élie pour la veuve qui vivait à Sarepta et la guérison, par le ministère d'Élisée, de Naaman le Syrien: deux païens auxquels le Dieu d'Israël fait accueil et miséricorde (Luc 4. 25-30).Cliquer
A lire
Pour chanter le saint prophète Elisée dans la tradition byzantine par Éliane Poirot
Cliquer
Fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur du Prophète Élie, il exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d'Israël, face aux cultes païens de Baal et d'Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d'Israël.
le saint prophète Elisée'tu consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder.'
19 'Élie s'en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafate, en train de labourer.
Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau.'
20 'Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit:
«Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai.»
Élie répondit:
«Va-t'en, retourne là-bas! Je n'ai rien fait.»'
21 'Alors Élisée s'en retourna; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l'attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d'Élie et se mit à son service.'
(1er livre des Rois, chap 19)Cliquer
Jésus, en sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, fait référence à la fois à Élie et à Élisée.
Il rappelle la compassion d'Élie pour la veuve qui vivait à Sarepta et la guérison, par le ministère d'Élisée, de Naaman le Syrien: deux païens auxquels le Dieu d'Israël fait accueil et miséricorde (Luc 4. 25-30).Cliquer
A lire
Pour chanter le saint prophète Elisée dans la tradition byzantine par Éliane Poirot
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Commémoraison de saint Élisée. Disciple d’Élie, il fut prophète en Israël au temps du roi Joram jusqu’aux jours de Joas, au IXe siècle avant le Christ.
S’il n’a pas laissé d’oracles écrits, il a cependant annoncé le salut pour tous les hommes en accomplissant des miracles en faveur d’étrangers. Sa tombe était vénérée à Samarie.
Martyrologe romain
S’il n’a pas laissé d’oracles écrits, il a cependant annoncé le salut pour tous les hommes en accomplissant des miracles en faveur d’étrangers. Sa tombe était vénérée à Samarie.
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Martyrs à Bazoche (✝ 287)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 15 Juin 2018
Fête du Bienheureux Louis-Marie Palazzolo, Prêtre, Fondateur des Congrégations des « Frères de la Sainte-Famille » et des « Sœurs des pauvres » (1827-1886).
Fête du Bienheureux Louis-Marie Palazzolo, Prêtre, Fondateur des Congrégations des « Frères de la Sainte-Famille » et des « Sœurs des pauvres » (1827-1886).
L'Evangile de la charité - Appelés à être dans le monde signe de la miséricorde de Dieu et de sa prédilection pour les petits et les pauvres - Louis Marie Palazzolo: un apôtre sur les routes de la charité (en italien)Cliquer
Louis M. Palazzolo naît à Bergame le 10 décembre 1827, dans une famille riche en biens et en culture; dès son enfance il exprime une sensibilité particulière envers les plus pauvres et les défavorisés, sensibilité qui augmente au fil des années et qui porte sa mère à exclamer anxieusement: ce fils à moi va mourir sans-le-sou.
Devenu prêtre le 23 juin 1850, l’Abbé Louis a devant lui de nombreuses possibilités d’exercer son ministère: il peut approfondir ses études, devenir un bon orateur ou un musicien expérimenté.
Au contraire, il choisit de dépenser à pleines mains son enthousiasme de jeune prêtre dans le patronage de Rue de la Foppa, une impasse périphérique et très pauvre de la ville; ici, dès que sa mère meurt, il transfère définitivement même sa maison, décidé à “faire famille avec les pauvres”.
À partir de cet instant il s’agit pour lui d’une ouverture continuelle à des situations toujours nouvelles de besoin, que son Évêque et la vie elle-même lui présentent.
Palazzolo est un homme d’intelligence éveillée et créative, de volonté tenace, avec une bonne capacité de risquer, avec un grand équilibre.
Dans son amour passionné à Dieu et aux pauvres il sait trouver des modalités d’intervention capables de résoudre des situations d’une façon innovatrice et respectueuse de la dignité de la personne.
Aux nombreux collaborateurs qu’il intéresse peu à peu il demande avec insistance ce que, par ailleurs, lui aussi il vit: humilité de cœur et simplicité de vie, parce que humilité et simplicité font sentir le pauvre “une personne accueillie et aimée”.
Le programme opérationnel qui s’annonce peu à peu, se condense dans une de ses phrases fortes et efficaces:
“Je cherche et recueille le rebut de tous les autres, car là où d’autres pourvoient ils le font beaucoup mieux de ce que je pourrais faire, mais là où d’autres n’arrivent pas, j’essaye de faire quelque chose, comme je peux”.
L’expérience spirituelle de Palazzolo se distingue par une obéissance totale à l’appel de Christ à être “comme Lui, le Christ Crucifié, Nu sur la croix”; pour cela l’Abbé Louis, grandi dans l’aisance, choisit de vivre dans la pauvreté absolue, en sérénité d’esprit et dans l’abandon confiant à la Providence: ceux-ci sont les points principaux d’une existence qui se décline sur la seule loi de l’amour et du don “sans retours”.
Dans son apostolat, vue l’augmentation des demandes d’aide, l’abbé Louis cherche à multiplier cœur et bras.
Ainsi il commence une congrégation religieuse masculine, les Frères de la Sainte Famille, pour les orphelins rassemblés dans ses maisons de Torre Boldone et Lallio; malgré la bonne volonté et la sainteté de quelques-uns de ses membres, parmi lesquels le premier “frère” Battista Leidi, cette expérience ne verra pas les développements espérés.
Une rencontre vraiment heureuse et guidée par la Providence, est, au contraire, celle avec Thérèse Gabrieli, une jeune institutrice que son directeur spirituel lui a recommandée en tant que femme de grande vertu, sagesse et sensibilité envers les pauvres.
À elle Palazzolo propose de partager son aventure de charité. Thérèse accepte, dans la foi et dans le mystère, une telle proposition et pendant la nuit du 22 mai 1869, elle prononce sa consécration à Dieu, commençant ainsi la famille des Sœurs des Pauvres.
Pendant des jours de retraite à Rome, à la fin de juin 1869, l’abbé Louis contemple avec une profonde émotion “Jésus qui meurt nu sur la croix par amour des êtres humains”.
Cela renforce sa décision de répondre à un tel amour L’imitant dans le choix d’une pauvreté radicale et d’un dévouement sans réserves aux plus pauvres et abandonnés par tout le monde, dans lesquels il voit, sert et aime Jésus Christ lui-même.
L’abbé Louis Palazzolo meurt le 15 juin 1886 et est proclamé Bienheureux le 19 mars 1963 par son compatriote et estimateur, Pape Jean XXIII - homélie en italien.Cliquer
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Note: Normalement votre moteur de recherche vous donne la traduction en Français!!
À Bergame en Lombardie, l’an 1886, le bienheureux Louis-Marie Palazzolo, prêtre, fondateur des Congrégations des Frères de la Sainte-Famille et des Sœurs “Poverelle”.
Martyrologe romain
“Qu’il est bon
notre cher Jésus d’amour,
Jésus de miséricorde,
Jésus compatissant,
Jésus vraiment amoureux des êtres humains”.
Abbé Louis Palazzolo
Louis M. Palazzolo naît à Bergame le 10 décembre 1827, dans une famille riche en biens et en culture; dès son enfance il exprime une sensibilité particulière envers les plus pauvres et les défavorisés, sensibilité qui augmente au fil des années et qui porte sa mère à exclamer anxieusement: ce fils à moi va mourir sans-le-sou.
Devenu prêtre le 23 juin 1850, l’Abbé Louis a devant lui de nombreuses possibilités d’exercer son ministère: il peut approfondir ses études, devenir un bon orateur ou un musicien expérimenté.
Au contraire, il choisit de dépenser à pleines mains son enthousiasme de jeune prêtre dans le patronage de Rue de la Foppa, une impasse périphérique et très pauvre de la ville; ici, dès que sa mère meurt, il transfère définitivement même sa maison, décidé à “faire famille avec les pauvres”.
À partir de cet instant il s’agit pour lui d’une ouverture continuelle à des situations toujours nouvelles de besoin, que son Évêque et la vie elle-même lui présentent.
Palazzolo est un homme d’intelligence éveillée et créative, de volonté tenace, avec une bonne capacité de risquer, avec un grand équilibre.
Dans son amour passionné à Dieu et aux pauvres il sait trouver des modalités d’intervention capables de résoudre des situations d’une façon innovatrice et respectueuse de la dignité de la personne.
Aux nombreux collaborateurs qu’il intéresse peu à peu il demande avec insistance ce que, par ailleurs, lui aussi il vit: humilité de cœur et simplicité de vie, parce que humilité et simplicité font sentir le pauvre “une personne accueillie et aimée”.
Le programme opérationnel qui s’annonce peu à peu, se condense dans une de ses phrases fortes et efficaces:
“Je cherche et recueille le rebut de tous les autres, car là où d’autres pourvoient ils le font beaucoup mieux de ce que je pourrais faire, mais là où d’autres n’arrivent pas, j’essaye de faire quelque chose, comme je peux”.
L’expérience spirituelle de Palazzolo se distingue par une obéissance totale à l’appel de Christ à être “comme Lui, le Christ Crucifié, Nu sur la croix”; pour cela l’Abbé Louis, grandi dans l’aisance, choisit de vivre dans la pauvreté absolue, en sérénité d’esprit et dans l’abandon confiant à la Providence: ceux-ci sont les points principaux d’une existence qui se décline sur la seule loi de l’amour et du don “sans retours”.
Dans son apostolat, vue l’augmentation des demandes d’aide, l’abbé Louis cherche à multiplier cœur et bras.
Ainsi il commence une congrégation religieuse masculine, les Frères de la Sainte Famille, pour les orphelins rassemblés dans ses maisons de Torre Boldone et Lallio; malgré la bonne volonté et la sainteté de quelques-uns de ses membres, parmi lesquels le premier “frère” Battista Leidi, cette expérience ne verra pas les développements espérés.
Une rencontre vraiment heureuse et guidée par la Providence, est, au contraire, celle avec Thérèse Gabrieli, une jeune institutrice que son directeur spirituel lui a recommandée en tant que femme de grande vertu, sagesse et sensibilité envers les pauvres.
À elle Palazzolo propose de partager son aventure de charité. Thérèse accepte, dans la foi et dans le mystère, une telle proposition et pendant la nuit du 22 mai 1869, elle prononce sa consécration à Dieu, commençant ainsi la famille des Sœurs des Pauvres.
Pendant des jours de retraite à Rome, à la fin de juin 1869, l’abbé Louis contemple avec une profonde émotion “Jésus qui meurt nu sur la croix par amour des êtres humains”.
Cela renforce sa décision de répondre à un tel amour L’imitant dans le choix d’une pauvreté radicale et d’un dévouement sans réserves aux plus pauvres et abandonnés par tout le monde, dans lesquels il voit, sert et aime Jésus Christ lui-même.
L’abbé Louis Palazzolo meurt le 15 juin 1886 et est proclamé Bienheureux le 19 mars 1963 par son compatriote et estimateur, Pape Jean XXIII - homélie en italien.Cliquer
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À Bergame en Lombardie, l’an 1886, le bienheureux Louis-Marie Palazzolo, prêtre, fondateur des Congrégations des Frères de la Sainte-Famille et des Sœurs “Poverelle”.
Martyrologe romain
“Qu’il est bon
notre cher Jésus d’amour,
Jésus de miséricorde,
Jésus compatissant,
Jésus vraiment amoureux des êtres humains”.
Abbé Louis Palazzolo
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Bienheureux Ange Clareno
Frère Mineur, chef des spirituels italiens (✝ 1337)
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Saint Augustin
Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (✝ 430)
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Sainte Barbe Cui Lianzhi
Martyre en Chine (✝ 1900)
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Sainte Bénilde
Martyre (✝ 853)
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Saint Bernard de Menthon
Archidiacre à Aoste (11ème s.)
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Saints Cassien et Grégoire
(✝ 1492)
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Bienheureux Clemente Vismara
Prêtre italien Missionnaire à Burma (✝ 1988)
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Sainte Crescence
Martyrisée avec les Saints Guy et Modeste sous le règne de l'empereur Valérien (4ème s.)
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Saint Doulas
(4ème s.)
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Saint Ephrem de Serbie
Patriarche (✝ 1399)
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Bienheureux Grégoire Louis
Évêque de Bergame (✝ 1697)
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Saint Guy
Martyr (✝ 303)
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Saint Hesyque
Martyr (✝ 304)
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Saint Hilarian d'Espalion
Martyr aveyronnais (8ème s.)
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Saint Isfrid
Évêque de Ratzbourg (✝ 1204)
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Saint Landelin
Abbé à Crespin, près de Valenciennes (✝ v. 686)
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Saint Lazare de Serbie
(✝ 1389)
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Saint Lothaire
Évêque de Sées (✝ 756)
Évêque de Sées (✝ 756)
Bienheureux Pierre Snow et Raoul Grimston
Martyrs en Angleterre (✝ 1598)
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Vénérable Thomas Choe Yang-Eop
Prêtre diocésain coréen (✝ 1861)
Prêtre diocésain coréen (✝ 1861)
Bienheureux Thomas Scryven
Martyr à Londres (✝ 1537)
Martyr à Londres (✝ 1537)
Saint Vougay
Évêque d'Armagh venu en Bretagne (✝ 585)
Évêque d'Armagh venu en Bretagne (✝ 585)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 17 Juin 2018
Fête de Saint Hervé, Ermite et Abbé en Bretagne (✝ 568).
Fête de Saint Hervé, Ermite et Abbé en Bretagne (✝ 568).
Saint Hervé
(VIe siècle)
Fils d'un barde anglais et d'une armoricaine, il naît aveugle, selon le souhait de sa mère qui voulait lui éviter de voir les tentations du monde.
Il se fit Ermite et bientôt des disciples vinrent à lui. Il les fixa à Plouvien mais refusa à la fois le titre d'Abbé et la Prêtrise par Humilité.
Il est enterré à Lanhouarneau et est le saint patron des bardes Bretons.
(VIe siècle)
Fils d'un barde anglais et d'une armoricaine, il naît aveugle, selon le souhait de sa mère qui voulait lui éviter de voir les tentations du monde.
Il se fit Ermite et bientôt des disciples vinrent à lui. Il les fixa à Plouvien mais refusa à la fois le titre d'Abbé et la Prêtrise par Humilité.
Il est enterré à Lanhouarneau et est le saint patron des bardes Bretons.
La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold.
A part saint Yves de Tréguier,Cliquer il n'est pas de saint aussi populaire que lui en Bretagne.
Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.
Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda.
Cliquer
"Saint Hervé est un saint du Léon, il naquit à l'aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé.
Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s'en fut à l'école de l'ermite Arzian.
Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d'un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré.
C'est là qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail..." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Hervé)Cliquer
- Vidéo sur la webTV de la CEF Cliquer
Un internaute nous écrit:
"Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l'endroit qui s'appelle actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290).
Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau.
Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes.
Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère."
En Bretagne, au VIe siècle, saint Hervé, ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.
Martyrologe romain
Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.
Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda.
Cliquer
"Saint Hervé est un saint du Léon, il naquit à l'aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé.
Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s'en fut à l'école de l'ermite Arzian.
Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d'un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré.
C'est là qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail..." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Hervé)Cliquer
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Un internaute nous écrit:
"Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l'endroit qui s'appelle actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290).
Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau.
Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes.
Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère."
En Bretagne, au VIe siècle, saint Hervé, ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.
Martyrologe romain
Biographie
Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert [1], mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas.
Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne chez lui en passant par l'Armorique. Là, il rêve d'un futur mariage.
Décidé de se consacrer à Dieu il ne sait que penser quand un ange vient lui dire :
« Elle s'appelle Rivanone ; tu la rencontreras demain et tu la prendras comme épouse ; de votre union naîtra un grand serviteur de Dieu. » Il la rencontre et l’épouse.
Ni l'un ni l'autre ne voulant d’une vie commune, le lendemain des noces Rivanone dit à Hyvarnion :
« Si j'ai un fils je demande au Dieu tout puissant qu'il ne voie jamais la fausse et trompeuse lumière de ce monde », et avant de la quitter pour toujours, il lui répond :
« Oui ! Mais qu'il ait au moins la vision des splendeurs célestes. »
L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Église les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine.
Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants.
S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs Célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique Cantique du Paradis.
Son éducation terminée, Hervé part vivre en ermite mais il est vite rejoint par des disciples.
Guidé par son disciple Guiharan et escorté d’un loup qu’il avait apprivoisé [2], Hervé, chantant la beauté du Paradis, conduit sa Communauté qui, sillonnant la Bretagne, suit le soleil, pour finir par s’installer à Plouider qui deviendra Lanhouarneau (l’ermitage d’Hervé).
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le Sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste.
Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter.
Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique :
« Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté ; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. »
Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui ; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette ; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Christine, tout en lui obéissant, lui dit : « Mon oncle, si vous m'aimez, demandez à Dieu que je vous suive sans tarder, comme la barque suit le courant. »
Elle fut exaucée : au moment où Hervé expirait, la petite Christine, se jetant à ses pieds, y mourut aussi.
Lorsqu'il meurt entouré de ses nombreux moines, tous peuvent entendre les chœurs Célestes entonner un hymne que leur saint père chantait depuis toujours [3].
Inhumé à Lanhouarneau (Finistère), son tombeau est vénéré par de grands concours de peuples.
Ses reliques, par crainte des Normands, sont recueillies dans la chapelle du château de Brest (878) ; mise dans une châsse d’argent, elles sont données par le duc Geoffroy [4] à l’Évêque de Nantes (1002) ; elles disparaissent de la Cathédrale de Nantes pendant la révolution française.
Source
Cantique du Paradis composé par Saint Hervé.
Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l'as promis.
J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité, je crois que ton regard ne peut me décevoir.
Plus d'ombre, plus de pleurs ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n'est que paix, que joie !
Qu'à l'heure de ma mort ta voix me dise encore: Ami, dès aujourd'hui viens dans mon Paradis.
Jésus, comme il est grand le plaisir de l’âme quand elle est dans la Grâce de Dieu et dans Son Amour.
Je trouve court le temps et les souffrances misérables en pensant, jour et nuit, à la Gloire du Paradis.
Quand je regarde aux Cieux vers mon vrai pays, j’aimerais y voler comme une colombe blanche.
J’attends avec joie l’heure dernière, j’ai hâte de voir Jésus, mon vrai Époux.
Aussitôt que seront brisées mes chaînes, je m’élèverai dans l’air comme une alouette.
Je passerai la lune pour monter à la gloire ; au-delà du soleil, des étoiles, je serai porté.
Quand je serai loin de la terre, vallée pleine de peines, alors je jetterai un regard à mon pays, la Bretagne.
Je lui dirai "Adieu, mon pays, adieu, monde douloureux, avec tes biens trompeurs.
Adieu à jamais, pauvreté et angoisse, adieu péchés, afflictions et maladies."
Après l’instant de la mort, avec joie, je chanterai : "ma chaîne est brisée, je suis libre à jamais."
Les portes du Paradis, ouvertes pour m’attendre ; les Saints et les Saintes, venus m’accueillir.
Je pourrai, pour de bon, voir Dieu le Père, avec Son Fils Éternel et l’Esprit-Saint.
Qu’il sera beau d’entendre Jésus disant : "Viens, mon bon serviteur, rencontrer Dieu ton Père."
Là, il sera beau de Contempler la Vierge Bénie, avec douze étoiles formant Sa Couronne.
Je verrai en plus, avec chacun, une harpe, Anges et Archanges, tous louant Dieu.
Les heureux Apôtres, avec les disciples de Jésus, et tous les Martyrs, Honneur des chrétiens.
Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert [1], mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas.
Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne chez lui en passant par l'Armorique. Là, il rêve d'un futur mariage.
Décidé de se consacrer à Dieu il ne sait que penser quand un ange vient lui dire :
« Elle s'appelle Rivanone ; tu la rencontreras demain et tu la prendras comme épouse ; de votre union naîtra un grand serviteur de Dieu. » Il la rencontre et l’épouse.
Ni l'un ni l'autre ne voulant d’une vie commune, le lendemain des noces Rivanone dit à Hyvarnion :
« Si j'ai un fils je demande au Dieu tout puissant qu'il ne voie jamais la fausse et trompeuse lumière de ce monde », et avant de la quitter pour toujours, il lui répond :
« Oui ! Mais qu'il ait au moins la vision des splendeurs célestes. »
L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Église les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine.
Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants.
S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs Célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique Cantique du Paradis.
Son éducation terminée, Hervé part vivre en ermite mais il est vite rejoint par des disciples.
Guidé par son disciple Guiharan et escorté d’un loup qu’il avait apprivoisé [2], Hervé, chantant la beauté du Paradis, conduit sa Communauté qui, sillonnant la Bretagne, suit le soleil, pour finir par s’installer à Plouider qui deviendra Lanhouarneau (l’ermitage d’Hervé).
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le Sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste.
Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter.
Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique :
« Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté ; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. »
Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui ; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette ; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Christine, tout en lui obéissant, lui dit : « Mon oncle, si vous m'aimez, demandez à Dieu que je vous suive sans tarder, comme la barque suit le courant. »
Elle fut exaucée : au moment où Hervé expirait, la petite Christine, se jetant à ses pieds, y mourut aussi.
Lorsqu'il meurt entouré de ses nombreux moines, tous peuvent entendre les chœurs Célestes entonner un hymne que leur saint père chantait depuis toujours [3].
Inhumé à Lanhouarneau (Finistère), son tombeau est vénéré par de grands concours de peuples.
Ses reliques, par crainte des Normands, sont recueillies dans la chapelle du château de Brest (878) ; mise dans une châsse d’argent, elles sont données par le duc Geoffroy [4] à l’Évêque de Nantes (1002) ; elles disparaissent de la Cathédrale de Nantes pendant la révolution française.
Source
Cantique du Paradis composé par Saint Hervé.
Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l'as promis.
J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité, je crois que ton regard ne peut me décevoir.
Plus d'ombre, plus de pleurs ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n'est que paix, que joie !
Qu'à l'heure de ma mort ta voix me dise encore: Ami, dès aujourd'hui viens dans mon Paradis.
Jésus, comme il est grand le plaisir de l’âme quand elle est dans la Grâce de Dieu et dans Son Amour.
Je trouve court le temps et les souffrances misérables en pensant, jour et nuit, à la Gloire du Paradis.
Quand je regarde aux Cieux vers mon vrai pays, j’aimerais y voler comme une colombe blanche.
J’attends avec joie l’heure dernière, j’ai hâte de voir Jésus, mon vrai Époux.
Aussitôt que seront brisées mes chaînes, je m’élèverai dans l’air comme une alouette.
Je passerai la lune pour monter à la gloire ; au-delà du soleil, des étoiles, je serai porté.
Quand je serai loin de la terre, vallée pleine de peines, alors je jetterai un regard à mon pays, la Bretagne.
Je lui dirai "Adieu, mon pays, adieu, monde douloureux, avec tes biens trompeurs.
Adieu à jamais, pauvreté et angoisse, adieu péchés, afflictions et maladies."
Après l’instant de la mort, avec joie, je chanterai : "ma chaîne est brisée, je suis libre à jamais."
Les portes du Paradis, ouvertes pour m’attendre ; les Saints et les Saintes, venus m’accueillir.
Je pourrai, pour de bon, voir Dieu le Père, avec Son Fils Éternel et l’Esprit-Saint.
Qu’il sera beau d’entendre Jésus disant : "Viens, mon bon serviteur, rencontrer Dieu ton Père."
Là, il sera beau de Contempler la Vierge Bénie, avec douze étoiles formant Sa Couronne.
Je verrai en plus, avec chacun, une harpe, Anges et Archanges, tous louant Dieu.
Les heureux Apôtres, avec les disciples de Jésus, et tous les Martyrs, Honneur des chrétiens.
Autres Saints du Jour
Saint Adulf
(✝ v. 680)
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Saint Ananie de Novgorod
(✝ 1581)
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Saint Antide
Évêque de Besançon (5ème s.)
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Troisième Abbé de Micy-Saint Mesmin (✝ 530)
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Saints Blaste et Diogène
Martyrs à Rome (date ?)
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Saint Blier
Ermite à Sézanne (7ème s.)
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Sainte Emilie de Vialar
Fondatrice de la Congrégation de Saint-Joseph de l'Apparition (✝ 1856)
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Saint Herbaud
Ermite en Bretagne (8ème s.)
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Vénérable Humilde Patlán Sánchez
Religieuse Franciscaine mexicaine (✝ 1970)
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Saint Hypatios
Higoumène (✝ 446)
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Saint Isaure
avec Innocent, Félix, Jérémie et Pérégrin (3ème s.)
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Vénérable Lodovico Longari
Supérieur général de la Congrégation du Très-Saint Sacrement (✝ 1963)
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Martyre à Provins en Champagne (10ème s.)
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Saints Manuel, Sabel et Ismaël
Martyrs à Chalcédoine (✝ 362)
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(✝ 1294)
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Moine Cistercien (✝ 1903)
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Martyrs (✝ v. 297)
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Saints Ours et Leubais
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Bienheureux Paul Burali d'Arezzo
Évêque de Naples (✝ 1578)
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Bienheureux Philippe Papon
Prêtre et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
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Martyr au Vietnam (✝ 1862)
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Bienheureux Pierre Gambacorta
Fondateur des Hiéronymites (✝ 1435)
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Saint Posen
Berger - Ermite du diocèse de Bourges (6ème s.)
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Saint Rainier
Prédicateur laïc (✝ 1160)
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Saint Ramnold
Abbé (✝ 1001)
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Sainte Thérèse du Portugal
Reine (✝ 1250)
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Saint Vérédème
Évêque d'Avignon (✝ 720)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 18 Juin 2018
Fête de la Vénérable Jeanne Mance, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal et Co-Fondatrice de la ville de Montréal au Québec (1606 -✝ 1673).
Fête de la Vénérable Jeanne Mance, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal et Co-Fondatrice de la ville de Montréal au Québec (1606 -✝ 1673).
Vénérable Jeanne Mance
Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal (✝ 1673).
Jeanne Mance, laïque, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673).
Marthe RobinCliquer et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014
Née le 12 Novembre 1606 à Langres, morte le 18 Juin 1673 à Montréal.
Co-Fondatrice de Montréal, Jeanne Mance y fonda l'Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux du pays.
À Langres, sa ville natale, Jeanne Mance avait soigné des blessés de la guerre de Trente Ans (1618-1648) et des malades atteints de la peste.
Forte de ses expériences comme infirmière, elle dirige le dispensaire installé dans le fort.
Arrivée à Ville-Marie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve en 1642, elle en est la seule infirmière jusqu'à ce quelle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
A l'époque où les affrontements avec les Iroquois sont nombreux, elle soigne les blessés et les malades avec compassion et diligence, tout en multipliant ses efforts pour recruter de nouveaux colons.
Première infirmière laïque au Canada, Jeanne Mance demeure toujours une source d'inspiration pour qui se destine à cette profession.
- Personnage historique national de Jeanne Mance, Montréal, QuébecCliquer
- biographie, lycée professionnel Jeanne Mance, TroyesCliquer
- biographie, site du patrimoine culturel du CanadaCliquer
- biographie, site du Dictionnaire biographique du Canada Cliquer
L'exposition permanente du musée vise à faire connaître une histoire dont l'origine remonte à Jérôme Le Royer, véritable visionnaire, qui choisit Paul de Chomedey et Jeanne Mance pour établir dans l'île de Montréal une colonie d'évangélisation et un Hôtel-Dieu.
Une histoire qui se poursuit avec l'arrivée, en 1659, des Hospitalières de Saint- Joseph à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)Cliquer
Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal (✝ 1673).
Jeanne Mance, laïque, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673).
Marthe RobinCliquer et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014
Née le 12 Novembre 1606 à Langres, morte le 18 Juin 1673 à Montréal.
Co-Fondatrice de Montréal, Jeanne Mance y fonda l'Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux du pays.
À Langres, sa ville natale, Jeanne Mance avait soigné des blessés de la guerre de Trente Ans (1618-1648) et des malades atteints de la peste.
Forte de ses expériences comme infirmière, elle dirige le dispensaire installé dans le fort.
Arrivée à Ville-Marie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve en 1642, elle en est la seule infirmière jusqu'à ce quelle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
A l'époque où les affrontements avec les Iroquois sont nombreux, elle soigne les blessés et les malades avec compassion et diligence, tout en multipliant ses efforts pour recruter de nouveaux colons.
Première infirmière laïque au Canada, Jeanne Mance demeure toujours une source d'inspiration pour qui se destine à cette profession.
- Personnage historique national de Jeanne Mance, Montréal, QuébecCliquer
- biographie, lycée professionnel Jeanne Mance, TroyesCliquer
- biographie, site du patrimoine culturel du CanadaCliquer
- biographie, site du Dictionnaire biographique du Canada Cliquer
L'exposition permanente du musée vise à faire connaître une histoire dont l'origine remonte à Jérôme Le Royer, véritable visionnaire, qui choisit Paul de Chomedey et Jeanne Mance pour établir dans l'île de Montréal une colonie d'évangélisation et un Hôtel-Dieu.
Une histoire qui se poursuit avec l'arrivée, en 1659, des Hospitalières de Saint- Joseph à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)Cliquer
Pour un complément biographique
Vénérable Jeanne Mance
Vénérable Jeanne Mance
Prière pour obtenir des faveurs par l'intercession de Jeanne Mance
Dieu tout puissant,
Nous voulons te rendre grâce en rappelant les origines de notre foi en terre canadienne.
C'est toi que nous glorifions quand nous évoquons la mémoire de Jeanne Mance.
Par son intercession et à son exemple, fais que nous cherchions en tout ta volonté, source de joie et de liberté.
Coeur Sacré de Jésus,
Nous te supplions par l'intercession de ta divine Mère et de sa fidèle servante Jeanne Mance, d'écouter notre prière et de nous accorder les grâces que nous te demandons
Afin que cela tourne à ta gloire, à notre propre bien et à la glorification de Jeanne Mance.
Amen.
Dieu tout puissant,
Nous voulons te rendre grâce en rappelant les origines de notre foi en terre canadienne.
C'est toi que nous glorifions quand nous évoquons la mémoire de Jeanne Mance.
Par son intercession et à son exemple, fais que nous cherchions en tout ta volonté, source de joie et de liberté.
Coeur Sacré de Jésus,
Nous te supplions par l'intercession de ta divine Mère et de sa fidèle servante Jeanne Mance, d'écouter notre prière et de nous accorder les grâces que nous te demandons
Afin que cela tourne à ta gloire, à notre propre bien et à la glorification de Jeanne Mance.
Amen.
Autres Saints du Jour
Saint Amand de Bordeaux
Troisième Évêque de Bordeaux (✝ 431)
Troisième Évêque de Bordeaux (✝ 431)
Saint Caloger
Anachorète en Sicile (5ème s.)
Anachorète en Sicile (5ème s.)
Saints Cyriaque et Paule
Martyrs à Malaga en Espagne (✝ v. 300)
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Sainte Elisabeth de Schönau
Visionnaire allemande (✝ 1164)
Visionnaire allemande (✝ 1164)
Saint Ethère
(4ème s.)
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Saint Fortunat
Évêque (✝ 569)
Évêque (✝ 569)
Saint Grégoire Barbarigo
Évêque de Padoue (✝ 1697)
Évêque de Padoue (✝ 1697)
Saint Guy de Baume
Abbé de Baume-les-Messieurs (✝ v. 940)
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Saints Marc et Marcellianus
Personnages qui apparaissent dans la légende de Saint Sébastien (✝ v. 286)
Personnages qui apparaissent dans la légende de Saint Sébastien (✝ v. 286)
Sainte Marine
(✝ 750)
(✝ 750)
Bienheureuse Osanna Andreasi
Tertiaire Dominicaine à Mantoue (✝ 1505)
Tertiaire Dominicaine à Mantoue (✝ 1505)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 19 Juin 2018
Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (✝ 1341)
Nièce d'Alexis Falconieri, elle était de Florence.Cliquer
Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée.Cliquer
C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate".
Elle mena une vie de Pénitence et de mortification.
À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
Martyrologe romain
Nièce d'Alexis Falconieri, elle était de Florence.Cliquer
Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée.Cliquer
C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate".
Elle mena une vie de Pénitence et de mortification.
À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
Martyrologe romain
Sainte Julienne Falconieri
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, Saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :
« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.
“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” »
Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.
Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.
Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures :
« Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant :
« Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, Saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :
« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.
“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” »
Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.
Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.
Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures :
« Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant :
« Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
Sainte Julienne Falconieri, vierge
Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates. Canonisée en 1737, Fête en 1738.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon.
Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.
Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.
Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.
Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.
Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.
À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.
Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».
Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.
Cinquième leçon.
L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.
Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.
Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.
Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge.
Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.
Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.
Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.
Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.
Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.
Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.
Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.
Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.
Sixième leçon.
Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.
Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.
Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.
Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige !
Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.
On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.
Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.
Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre,
Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates. Canonisée en 1737, Fête en 1738.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon.
Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.
Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.
Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.
Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.
Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.
À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.
Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».
Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.
Cinquième leçon.
L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.
Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.
Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.
Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge.
Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.
Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.
Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.
Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.
Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.
Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.
Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.
Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.
Sixième leçon.
Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.
Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.
Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.
Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige !
Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.
On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.
Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.
Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre,
Demandons à L’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme Sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par Le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie Céleste
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 20 Juin 2018
Fête de Saint Silvère, Pape (58ème) de 536 à 537 et martyr (✝ 537).
Fête de Saint Silvère, Pape (58ème) de 536 à 537 et martyr (✝ 537).
Pape (58 ème) de 536 à 537 et martyr (✝ 537)
Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang.
Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople.
L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.
Un internaute nous signale:
"le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"
Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr.
N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, Cliquerson prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.
Martyrologe romain
Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang.
Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople.
L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.
Un internaute nous signale:
"le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"
Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr.
N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, Cliquerson prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.
Martyrologe romain
Saint Silvère
Pape (58e) de 536 à 537
Martyr († 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
« Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. »
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'Évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pape (58e) de 536 à 537
Martyr († 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
« Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. »
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'Évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Il était le fils légitime du Pape Hormisdas, né avant que son père ne fût entré dans les ordres. Il fut probablement ordonné Pape, le 8 juin 536.
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
Saint Silvère fut Pape de juin 536 au 11 novembre 537. En 536, le Pape Agapet Ier avait reçu du roi des Ostrogoths, qui occupaient alors une bonne partie de l'Italie, la mission de se rendre à Constantinople pour essayer de sonder Justinien.
Le Basileus, qui tenait l'Afrique, semblait préparer un débarquement dans la péninsule.
Agapet mourut à Constantinople le 22 avril, après une victoire remportée sur le patriarche Anthime, un protégé de l'impérieuse et hérétique impératrice Théodora.
Le Pape avait su persuader Justinien que la présence d'Anthime au principal siège ecclésiastique de l'Orient était un scandale dangereux pour l'Église, et Justinien avait chassé le prélat au début de mars.
A Rome, le roi Goth s'occupa de faire élire un successeur au Pape défunt. Son candidat fut un fils du Pape Hormisdas, mort en 523, nommé Silvère ; c'était un sous-diacre de la Curie.
D'ordinaire, on élisait un diacre ou un Prêtre.
D'après le " Liber pontificalis ", le clergé romain fit opposition à Silvère.
Puis finalement le favori des Goths passa.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapet.
Malgré les instances réitérées de l'impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapet avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution. Rendue furieuse, l’impératrice Théodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil.
Silvère, candidat des Goths, était quelque peu suspect à Bélisaire. Le diacre Vigile, jadis volontaire pour occuper le siège de Rome, puis nonce à Constantinople, se chargea de noircir Silvère, son rival.
Il était recommandé à la femme de Bélisaire, Antonine, une intrigante, par l’impératrice Théodora qui voulait que Rome soutînt le monophysisme.
Bélisaire pressentit Silvère : ne pourrait-il pas faire ce qu'on escomptait de Vigile ? Silvère refusa.
On fit courir alors une fausse lettre du Pape de Rome où le pontife promettait aux Goths l'entrée libre par la porte Asinaria, proche du Latran, la résidence apostolique.
Silvère, pour écarter les suspicions, se retira sur l'Aventin, à Sainte-Sabine.
Mais Silvère fut convoqué au Pincio, où Bélisaire avait son quartier général.
Le général et Antonine l'accusèrent de haute trahison ; deux clercs entrèrent, enlevèrent au pontife son pallium et lui firent endosser un habit de Moine.
On l'expédia en Asie, à Patare de Lycie. Les Romains apprirent que Silvère était devenu moine, ils ne devaient plus le revoir. Bélisaire fit proclamer Vigile, Pape (qui fut donc un antipape).
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
" Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. Et pas un comme ce Pape préposé à l'Église de Rome. Et ils l'ont expulsé !" "
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Ainsi protestait l'énergique prélat.
Justinien se décida à renvoyer Silvère à Rome. Si après enquête sa lettre aux Goths était trouvée fausse, on lui rendrait son Église ; sinon, on le laisserait vivre, en lui conservant le titre d'Évêque, mais hors de Rome. Malgré Théodora, Silvère fut rapatrié.
Cependant l’antipape Vigile veillait. L'enquête par ses soins tourna contre Silvère. On interna son rival (le Pape Silvère) à Palmaria, petite île au large du golfe de Gaëte, dans le Latium.
Nourri au pain de tribulation et à l'eau d'angoisse ", comme dit le Liber ponlificalis dans une formule empruntée au troisième livre des Rois (XXII, 27.), Silvère trépassa probablement le 2 décembre 538, victime, estime la Sainte Église, de sa fidélité à l'orthodoxie chalcédonienne.
Son corps, porté à Rome et déposé dans la Basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles, car tous les malades qui accoururent à son tombeau furent guéris.
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
Saint Silvère fut Pape de juin 536 au 11 novembre 537. En 536, le Pape Agapet Ier avait reçu du roi des Ostrogoths, qui occupaient alors une bonne partie de l'Italie, la mission de se rendre à Constantinople pour essayer de sonder Justinien.
Le Basileus, qui tenait l'Afrique, semblait préparer un débarquement dans la péninsule.
Agapet mourut à Constantinople le 22 avril, après une victoire remportée sur le patriarche Anthime, un protégé de l'impérieuse et hérétique impératrice Théodora.
Le Pape avait su persuader Justinien que la présence d'Anthime au principal siège ecclésiastique de l'Orient était un scandale dangereux pour l'Église, et Justinien avait chassé le prélat au début de mars.
A Rome, le roi Goth s'occupa de faire élire un successeur au Pape défunt. Son candidat fut un fils du Pape Hormisdas, mort en 523, nommé Silvère ; c'était un sous-diacre de la Curie.
D'ordinaire, on élisait un diacre ou un Prêtre.
D'après le " Liber pontificalis ", le clergé romain fit opposition à Silvère.
Puis finalement le favori des Goths passa.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapet.
Malgré les instances réitérées de l'impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapet avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution. Rendue furieuse, l’impératrice Théodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil.
Silvère, candidat des Goths, était quelque peu suspect à Bélisaire. Le diacre Vigile, jadis volontaire pour occuper le siège de Rome, puis nonce à Constantinople, se chargea de noircir Silvère, son rival.
Il était recommandé à la femme de Bélisaire, Antonine, une intrigante, par l’impératrice Théodora qui voulait que Rome soutînt le monophysisme.
Bélisaire pressentit Silvère : ne pourrait-il pas faire ce qu'on escomptait de Vigile ? Silvère refusa.
On fit courir alors une fausse lettre du Pape de Rome où le pontife promettait aux Goths l'entrée libre par la porte Asinaria, proche du Latran, la résidence apostolique.
Silvère, pour écarter les suspicions, se retira sur l'Aventin, à Sainte-Sabine.
Mais Silvère fut convoqué au Pincio, où Bélisaire avait son quartier général.
Le général et Antonine l'accusèrent de haute trahison ; deux clercs entrèrent, enlevèrent au pontife son pallium et lui firent endosser un habit de Moine.
On l'expédia en Asie, à Patare de Lycie. Les Romains apprirent que Silvère était devenu moine, ils ne devaient plus le revoir. Bélisaire fit proclamer Vigile, Pape (qui fut donc un antipape).
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
" Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. Et pas un comme ce Pape préposé à l'Église de Rome. Et ils l'ont expulsé !" "
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Ainsi protestait l'énergique prélat.
Justinien se décida à renvoyer Silvère à Rome. Si après enquête sa lettre aux Goths était trouvée fausse, on lui rendrait son Église ; sinon, on le laisserait vivre, en lui conservant le titre d'Évêque, mais hors de Rome. Malgré Théodora, Silvère fut rapatrié.
Cependant l’antipape Vigile veillait. L'enquête par ses soins tourna contre Silvère. On interna son rival (le Pape Silvère) à Palmaria, petite île au large du golfe de Gaëte, dans le Latium.
Nourri au pain de tribulation et à l'eau d'angoisse ", comme dit le Liber ponlificalis dans une formule empruntée au troisième livre des Rois (XXII, 27.), Silvère trépassa probablement le 2 décembre 538, victime, estime la Sainte Église, de sa fidélité à l'orthodoxie chalcédonienne.
Son corps, porté à Rome et déposé dans la Basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles, car tous les malades qui accoururent à son tombeau furent guéris.
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Archevêque de Cashel, martyr irlandais (✝ 1584)
Bienheureux François Pacheco et ses compagnons
Martyrs à Nagasaki (✝ 1626)
Martyrs à Nagasaki (✝ 1626)
Sainte Gemme
(✝ 109)
(✝ 109)
Saint Gleb de Vladimir
(✝ 1175)
(✝ 1175)
Saint Gobain
Ermite dans l'Aisne, disciple de Saint Fursy (✝ 670)
Ermite dans l'Aisne, disciple de Saint Fursy (✝ 670)
Saint Govan
Ermite Gallois (6ème s.)
Ermite Gallois (6ème s.)
Saint Jean de Matera
Abbé (✝ 1199)
Abbé (✝ 1199)
Saint Latuin
Premier Évêque du diocèse de Séez (5ème s.)
Premier Évêque du diocèse de Séez (5ème s.)
Bienheureuse Margaret Ball
Veuve irlandaise emprisonnée à soixante-dix ans, martyre. (✝ 1584)
Veuve irlandaise emprisonnée à soixante-dix ans, martyre. (✝ 1584)
Bienheureuse Marguerite Ebner
Mystique Dominicaine allemande (✝ 1351)
Mystique Dominicaine allemande (✝ 1351)
Bienheureux martyrs irlandais des XVIe et XVIIe siècle
Martyrs entre 1572 et 1681
Martyrs entre 1572 et 1681
Saint Méthode
Évêque d'Olympe (✝ v. 312)
Évêque d'Olympe (✝ v. 312)
Saint Nicolas Cabasilas
Théologien Orthodoxe (✝ 1391)
Théologien Orthodoxe (✝ 1391)
Bienheureux Thomas Whitebread et ses compagnons
Martyrs Jésuites en Angleterre (✝ 1679)
Martyrs Jésuites en Angleterre (✝ 1679)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 21 Juin 2018
Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Saint Louis de Gonzague et Saint Ignace de Loyola en Adoration devant le Divin Cœur de Jésus.
C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter.
Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre saint Charles BorroméeCliquer qui lui donne sa première communion.
saint Louis de Gonzague Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite.
Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin.Cliquer
Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant:
"Quel bonheur!"
- vidéo: la vie de Saint Louis de Gonzague Cliquer
Illustration
saint Louis de Gonzague - site des Jésuites, province de FranceCliquer
- Jubilé de Saint Louis de Gonzague du 9 mars 2018 au 9 mars 2019 Cliquer
Une internaute nous écrit:
"j'aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu'un lui demande alors qu'il était enfant et qu'il jouait
"si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous?"
Réponse:
"je continuerais à jouer" C'est un exemple de confiance superbe.
Signé: la maman d'un Gonzague"
Mémoire de saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain
Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre saint Charles BorroméeCliquer qui lui donne sa première communion.
saint Louis de Gonzague Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite.
Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin.Cliquer
Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant:
"Quel bonheur!"
- vidéo: la vie de Saint Louis de Gonzague Cliquer
Illustration
saint Louis de Gonzague - site des Jésuites, province de FranceCliquer
- Jubilé de Saint Louis de Gonzague du 9 mars 2018 au 9 mars 2019 Cliquer
Une internaute nous écrit:
"j'aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu'un lui demande alors qu'il était enfant et qu'il jouait
"si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous?"
Réponse:
"je continuerais à jouer" C'est un exemple de confiance superbe.
Signé: la maman d'un Gonzague"
Mémoire de saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain
Saint Louis de Gonzague
Jésuite
(1568-1591)
Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 Mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le Baptême le 20 avril.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance.
Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort.
Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.
Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.
À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de Saint Charles Borromée.
À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome.
Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.
La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'Amour au-delà de l'obéissance :
« Éloignez-vous de moi, Seigneur ! »
Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 Juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été Béatifié le 19 Octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), Canonisé le 31 Décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).
Lecture
« Véritablement, dit-il à l’un de ses amis, je ne sais comment faire ; le Père Recteur me défend de faire oraison de crainte qu’en m’y appliquant je n’augmente mes maux de tête ; et je me vois forcé de me faire bien plus de violence pour me distraire de la pensée de Dieu, que pour y rester entièrement occupé, parce que l’usage que j’ai de ce saint exercice me l’a rendu comme naturel ; j’y trouve du repos, de la tranquillité et point de fatigue ; cependant je ferai mes efforts pour obéir le plus parfaitement possible à ce qui m’est commandé. »
(…)Plus il voulait fuir Dieu pour obéir, plus Dieu semblait le rechercher et se communiquer à lui. (…)
Avec une grande humilité, il disait alors à Dieu : « Eloignez-vous de moi, Seigneur, éloignez-vous ! ».
(Vie de Saint Louis de Gonzague).
Jésuite
(1568-1591)
Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 Mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le Baptême le 20 avril.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance.
Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort.
Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.
Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.
À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de Saint Charles Borromée.
À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome.
Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.
La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'Amour au-delà de l'obéissance :
« Éloignez-vous de moi, Seigneur ! »
Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 Juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été Béatifié le 19 Octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), Canonisé le 31 Décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).
Lecture
« Véritablement, dit-il à l’un de ses amis, je ne sais comment faire ; le Père Recteur me défend de faire oraison de crainte qu’en m’y appliquant je n’augmente mes maux de tête ; et je me vois forcé de me faire bien plus de violence pour me distraire de la pensée de Dieu, que pour y rester entièrement occupé, parce que l’usage que j’ai de ce saint exercice me l’a rendu comme naturel ; j’y trouve du repos, de la tranquillité et point de fatigue ; cependant je ferai mes efforts pour obéir le plus parfaitement possible à ce qui m’est commandé. »
(…)Plus il voulait fuir Dieu pour obéir, plus Dieu semblait le rechercher et se communiquer à lui. (…)
Avec une grande humilité, il disait alors à Dieu : « Eloignez-vous de moi, Seigneur, éloignez-vous ! ».
(Vie de Saint Louis de Gonzague).
Prière à Marie
Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.
Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.
Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.
Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.
Les Autres Saints du Jour
Saint Artchill
(✝ 744)
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Saint Artémas
Disciple du Christ (1er s.)
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Saint Aubain de Mayence
Martyr (✝ v. 400)
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Sainte Démétrie
Martyre à Rome (4ème s.)
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Bienheureux Jacques Morelle Dupas
Prêtre et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
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Saint John Rigby
Martyr en Angleterre (✝ 1600)
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Saint Joseph Isabel Flores
Prêtre et martyr au Mexique (✝ 1927)
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Bienheureux Lanfranc
Évêque de Pavie (✝ 1194)
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Saint Leufroy
Abbé au diocèse d'Evreux (✝ 738)
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Saint Luarsab
(✝ 1622)
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Saint Marcan
Évangélisateur du nord de la Bretagne (6ème s.)
Évangélisateur du nord de la Bretagne (6ème s.)
Saints martyrs de Nicomédie
(✝ 303)
(✝ 303)
Saint Méen
Abbé (✝ 617)
Abbé (✝ 617)
Saint Nicétas de Nisyros
(✝ 1732)
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Saint Pelade
Archevêque d'Embrun (6ème s.)
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Saint Raymond
Évêque de Barbastro et de Roda (✝ 1126)
Évêque de Barbastro et de Roda (✝ 1126)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 22 Juin 2018
Fête de Saint Alban, soldat et martyr († v. 287).
Fête de Saint Alban, soldat et martyr († v. 287).
(Aubin, Alban, Albain, Albane, Albans, Albe), martyrisé à Verulam ou Verulanium (en 287?), actuellement la ville de St Albans, au nord de Londres(*).
Les Anglais voient en lui leur premier martyr.
Son biographe, Bède le Vénérable,Cliquer dit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un prêtre chrétien poursuivi par la police. Celui-ci le convertit et le baptisa.
Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent saint Alban qui, pour sauver le prêtre, avait revêtu son uniforme religieux. Il fut mis à mort à sa place.
(*) information fournie par un internaute qui nous écrit:
"Saint Alban était au Moyen Âge dans le diocèse de Londres et elle est elle-même devenue cathédrale et siège diocésain depuis la Renaissance. Par ailleurs la forme Auban est beaucoup plus rare que la forme Alban, y compris en Angleterre où ce culte est le plus développé.
En France, le culte de saint Alban a sans
doute été développé par l'évêque saint Germain d'Auxerre au Ve siècle.Cliquer
- La ville où il vivait, dans le Hertfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue cathédrale.
Il y a un village Saint-Auban dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de l'Esteron, un bourg nommé Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la vallée de la Durance et un village de Saône-et-Loire (71) Saint-Albain.
Informations aimablement communiquées par le diocèse de Digne:
Albanus, en français Alban, Auban, quelquefois Albin, est né à Vérulam, à 30 kilomètres, au nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 juin.
Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule méridionale à la fin du VIe siècle écrivait de lui :
«La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Eglise».
En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Albans, (Voir pour les détails: La revue des Saints N°51, juin 1931)Cliquer
Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Albans.Saint-Alban, côtes d'Armor
Saint-Alban, côtes d'Armor: "Saint-Alban doit son nom au premier martyr insulaire de Vérulamium, devenu depuis Saint-Alban (à 50 km de Londres).
Condamné et exécuté le 22 juin de l'an 209." Il est le patron de l'église paroissiale.
Saint-Auban est chef-lieu de canton dans les Alpes-Maritimes. Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze, dans la Drôme; Saint-Auban d’Oze, dans les Hautes-Alpes.
Dans les Alpes de Haute Provence, au terroir de la commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban.
d’après le livre du Père Corriol, ancien Curé de Saint-Auban, 1ère Edition 1939, 2ème Edition 1947, 3ème Edition 1957
À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, saint Alban, martyr. On rapporte que, soldat non encore baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la foi chrétienne.
En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.
Martyrologe romain
Les Anglais voient en lui leur premier martyr.
Son biographe, Bède le Vénérable,Cliquer dit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un prêtre chrétien poursuivi par la police. Celui-ci le convertit et le baptisa.
Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent saint Alban qui, pour sauver le prêtre, avait revêtu son uniforme religieux. Il fut mis à mort à sa place.
(*) information fournie par un internaute qui nous écrit:
"Saint Alban était au Moyen Âge dans le diocèse de Londres et elle est elle-même devenue cathédrale et siège diocésain depuis la Renaissance. Par ailleurs la forme Auban est beaucoup plus rare que la forme Alban, y compris en Angleterre où ce culte est le plus développé.
En France, le culte de saint Alban a sans
doute été développé par l'évêque saint Germain d'Auxerre au Ve siècle.Cliquer
- La ville où il vivait, dans le Hertfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue cathédrale.
Il y a un village Saint-Auban dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de l'Esteron, un bourg nommé Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la vallée de la Durance et un village de Saône-et-Loire (71) Saint-Albain.
Informations aimablement communiquées par le diocèse de Digne:
Albanus, en français Alban, Auban, quelquefois Albin, est né à Vérulam, à 30 kilomètres, au nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 juin.
Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule méridionale à la fin du VIe siècle écrivait de lui :
«La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Eglise».
En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Albans, (Voir pour les détails: La revue des Saints N°51, juin 1931)Cliquer
Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Albans.Saint-Alban, côtes d'Armor
Saint-Alban, côtes d'Armor: "Saint-Alban doit son nom au premier martyr insulaire de Vérulamium, devenu depuis Saint-Alban (à 50 km de Londres).
Condamné et exécuté le 22 juin de l'an 209." Il est le patron de l'église paroissiale.
Saint-Auban est chef-lieu de canton dans les Alpes-Maritimes. Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze, dans la Drôme; Saint-Auban d’Oze, dans les Hautes-Alpes.
Dans les Alpes de Haute Provence, au terroir de la commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban.
d’après le livre du Père Corriol, ancien Curé de Saint-Auban, 1ère Edition 1939, 2ème Edition 1947, 3ème Edition 1957
À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, saint Alban, martyr. On rapporte que, soldat non encore baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la foi chrétienne.
En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.
Martyrologe romain
Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.
Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.
Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.
Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.
Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.
Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.
Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".
Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit :
"Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.
En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.
Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.
D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.
Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.
Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.
Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés.
Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.
Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.
Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.
Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.
Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.
Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".
Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit :
"Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.
En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.
Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.
D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.
Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.
Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.
Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés.
La châsse de Saint Alban dans la Cathédrale de St Albans.Cliquer
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Abbé d'Aleth, Fondateur (6ème s.)
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Évêque et martyr à Dolikha en Syrie (✝ 381)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 23 Juin 2018
Fête de Saint Joseph Cafasso, Prêtre à Turin, directeur spirituel de Don Bosco (1811-1860).
Fête de Saint Joseph Cafasso, Prêtre à Turin, directeur spirituel de Don Bosco (1811-1860).
Saint Joseph Cafasso
Prêtre à Turin (✝ 1860)
Ce fut un saint Prêtre, professeur de théologie morale à Turin et directeur spirituel réputé
Il forma le clergé piémontais, en particulier Saint Jean Bosco,Cliquer à l’école de Saint Alphonse de Liguori Cliqueret de Saint François de Sales.Cliquer
Le 30 Juin 2010, dans le sillage de l'Année Sacerdotale, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure du Saint italien Giuseppe Cafasso, à 150 ans de sa mort.
Après des études de philosophie et de théologie et, quatre mois après son Ordination Sacerdotale en 1833, Joseph entra à l'internat ecclésiastique de Saint-François-d'Assise de Turin pour se perfectionner en pastorale.
Sa vie de Prêtre, a dit le Pape, fut celle d'un "vrai pasteur animé d'une riche Vie intérieure et d'un grand zèle pastoral, fidèle à la prière, engagé dans les prédications, la catéchèse, attentif à la Célébration de l'Eucharistie et au Ministère de la Confession, conformément au modèle incarné par Saint Charles BorroméeCliquer et Saint François de Sales et promu par le Concile de Trente".
"Saint Joseph Cafasso entreprit de réaliser ce modèle dans la formation des jeunes Prêtres pour que ceux-ci, à leur tour, deviennent des formateurs d'autres Prêtres, Religieux et laïcs, en suivant une chaîne aussi particulière qu'efficace".
Le Saint qui consacrait de nombreuses heures à la Confession, "avait un Amour total pour Le Seigneur, une Foi bien enracinée et soutenue par une Prière profonde, prolongée et vivante, ainsi qu'une Charité sincère avec tous.
Il connaissait la théologie morale, mais tout aussi bien les situations et le cœur des gens dont il avait pris la charge, comme le bon pasteur".
Rappelant ensuite que Saint Jean Bosco le prit comme directeur spirituel de 1835 à 1860, Benoît XVI précisa que Giuseppe Cafasso ne cessa jamais d'en être "un disciple à son image et à sa ressemblance", et celui-ci à son tour ne manqua pas d'imiter son maître... "dans les vertus humaines et Sacerdotales, en le définissant comme un modèle de vie Sacerdotale.
Mais il suivit ses attitudes personnelles et sa vocation propre. Voilà un enseignement fondamental pour tous ceux qui se consacrent à la formation et à l'éducation des jeunes générations".
Le Ministère de Saint Joseph Cafasso fut aussi caractérisé par "une grande attention aux plus faibles, en particulier aux prisonniers qui...vivaient dans des lieux inhumains et déshumanisants".
Si, au début, le Saint faisait de "grandes prédications auxquelles assistait souvent toute la population carcérale, le temps passant, il privilégia la catéchèse plus directe, menée à terme au cours de rencontres et colloques plus personnels.
Respectueux des modes de vivre de chacun, il évoquait la Vie Chrétienne en parlant de la confiance en Dieu, de l'adhésion à sa Volonté, de l'utilité de la Prière et des Sacrements dont...la Confession et la rencontre avec Dieu qui se fait Miséricorde infinie".
Il mourut en 1860. En 1948, le Pape Pie XII le proclama patron des prisons italiennes et en 1953, il le proposa comme "modèle pour les Prêtres engagés dans la Confession et la direction spirituelle". (source: VIS 20100630-500)
À Turin, en 1860, Saint Joseph Cafasso, Prêtre, qui se consacra à accroître la piété et la science du clergé piémontais et à réconcilier avec Dieu les malheureux emprisonnés et même les condamnés à mort.
Martyrologe romain.
Prêtre à Turin (✝ 1860)
Ce fut un saint Prêtre, professeur de théologie morale à Turin et directeur spirituel réputé
Il forma le clergé piémontais, en particulier Saint Jean Bosco,Cliquer à l’école de Saint Alphonse de Liguori Cliqueret de Saint François de Sales.Cliquer
Le 30 Juin 2010, dans le sillage de l'Année Sacerdotale, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure du Saint italien Giuseppe Cafasso, à 150 ans de sa mort.
Après des études de philosophie et de théologie et, quatre mois après son Ordination Sacerdotale en 1833, Joseph entra à l'internat ecclésiastique de Saint-François-d'Assise de Turin pour se perfectionner en pastorale.
Sa vie de Prêtre, a dit le Pape, fut celle d'un "vrai pasteur animé d'une riche Vie intérieure et d'un grand zèle pastoral, fidèle à la prière, engagé dans les prédications, la catéchèse, attentif à la Célébration de l'Eucharistie et au Ministère de la Confession, conformément au modèle incarné par Saint Charles BorroméeCliquer et Saint François de Sales et promu par le Concile de Trente".
"Saint Joseph Cafasso entreprit de réaliser ce modèle dans la formation des jeunes Prêtres pour que ceux-ci, à leur tour, deviennent des formateurs d'autres Prêtres, Religieux et laïcs, en suivant une chaîne aussi particulière qu'efficace".
Le Saint qui consacrait de nombreuses heures à la Confession, "avait un Amour total pour Le Seigneur, une Foi bien enracinée et soutenue par une Prière profonde, prolongée et vivante, ainsi qu'une Charité sincère avec tous.
Il connaissait la théologie morale, mais tout aussi bien les situations et le cœur des gens dont il avait pris la charge, comme le bon pasteur".
Rappelant ensuite que Saint Jean Bosco le prit comme directeur spirituel de 1835 à 1860, Benoît XVI précisa que Giuseppe Cafasso ne cessa jamais d'en être "un disciple à son image et à sa ressemblance", et celui-ci à son tour ne manqua pas d'imiter son maître... "dans les vertus humaines et Sacerdotales, en le définissant comme un modèle de vie Sacerdotale.
Mais il suivit ses attitudes personnelles et sa vocation propre. Voilà un enseignement fondamental pour tous ceux qui se consacrent à la formation et à l'éducation des jeunes générations".
Le Ministère de Saint Joseph Cafasso fut aussi caractérisé par "une grande attention aux plus faibles, en particulier aux prisonniers qui...vivaient dans des lieux inhumains et déshumanisants".
Si, au début, le Saint faisait de "grandes prédications auxquelles assistait souvent toute la population carcérale, le temps passant, il privilégia la catéchèse plus directe, menée à terme au cours de rencontres et colloques plus personnels.
Respectueux des modes de vivre de chacun, il évoquait la Vie Chrétienne en parlant de la confiance en Dieu, de l'adhésion à sa Volonté, de l'utilité de la Prière et des Sacrements dont...la Confession et la rencontre avec Dieu qui se fait Miséricorde infinie".
Il mourut en 1860. En 1948, le Pape Pie XII le proclama patron des prisons italiennes et en 1953, il le proposa comme "modèle pour les Prêtres engagés dans la Confession et la direction spirituelle". (source: VIS 20100630-500)
À Turin, en 1860, Saint Joseph Cafasso, Prêtre, qui se consacra à accroître la piété et la science du clergé piémontais et à réconcilier avec Dieu les malheureux emprisonnés et même les condamnés à mort.
Martyrologe romain.
Saint Joseph Cafasso
Prêtre à Turin
(1811-1860)
Giuseppe Cafasso naît le 15 Janvier 1811 à Castelnuovo d’Asti, qui maintenant s'appelle Castelnuovo Don Bosco, dans la province d’Asti, au Piémont.
Fils de petits propriétaires terriens, il est le troisième de quatre enfants, dont la dernière, Marianne, sera la maman du Bx Giuseppe Allamano.Cliquer
Depuis tout petit, il était considéré comme un petit saint, dans sa famille et dans le village. Il fit ses études de théologie au Séminaire de Chieri et fut ordonné Prêtre en 1833.
Quatre mois plus tard, il s’installe au Collège Ecclésiastique pour perfectionner sa formation Sacerdotale et pastorale.
Il y restera toute sa vie ; entre-temps, il en devint le Recteur. Au Collège, on respirait la spiritualité de Saint Ignace et on suivait les directives théologiques et pastorales de Saint Alphonse Marie de Liguori.
L’enseignement y est donné avec grand soin et vise à former de bons confesseurs et d’habiles prédicateurs.
Giuseppe étudie et approfondit la spiritualité de Saint François de Sales, qu’il transmettra par la suite, de façon particulière, à l’un de ses étudiants : Giovanni Bosco.
Don Cafasso, son directeur spirituel de 1841 à 1860, a contribué à former et à orienter la personnalité et la spiritualité de Giovanni.
Typique de son enseignement était l’insistance sur le devoir quotidien dans son rapport à la sainteté.
Le Fondateur des Salésiens en a lui-même témoigné en ces termes :
« La vertu extraordinaire de Don Cafasso fut de pratiquer en permanence et avec une fidélité merveilleuse les vertus ordinaires. »
Toujours attentif aux besoins des plus faibles, il visitait et aidait, même économiquement, les plus pauvres, leur apportant en même temps la consolation émanant de son Ministère Sacerdotal.
Son apostolat consistait aussi dans l’accompagnement spirituel des prisonniers et des condamnés à mort, qu'il assiste jusqu'à leur dernière heure.
Il est surnommé « l'aumônier des gibets » et est actuellement le Saint protecteur des aumôniers de prison.
Il donne l'absolution aux condamnés à mort, et comme ceux-ci sont exécutés tout de suite après, Giuseppe parle d'eux comme des Saints pendus.
Prudent et réservé, maître spirituel, il fut le directeur spirituel de Prêtres, de laïcs, de personnalités politiques, de Fondateurs.
Don Cafasso soutint Don Bosco et la Congrégation Salésienne, y compris matériellement, depuis le début.
Après une courte maladie, il meurt d’une pneumonie, à l’âge de 49 ans à peine, le 23 Juin 1860.
C'est Don Bosco qui prononça l'homélie pour la messe de funérailles.
Giuseppe Cafasso fut Béatifié en 1925, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) qui le défini « la perle du clergé italien », et Canonisé le 22 Juin 1947, par Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Ce dernier le présenta comme « un modèle de vie Sacerdotale, père des pauvres, consolateur des malades, soutien des prisonniers, salut des condamnés à mort ».
Le même Pape, dans son encyclique Menti Nostrae du 23 Septembre 1950, l’a proposé comme modèle aux Prêtres.
Prêtre à Turin
(1811-1860)
Giuseppe Cafasso naît le 15 Janvier 1811 à Castelnuovo d’Asti, qui maintenant s'appelle Castelnuovo Don Bosco, dans la province d’Asti, au Piémont.
Fils de petits propriétaires terriens, il est le troisième de quatre enfants, dont la dernière, Marianne, sera la maman du Bx Giuseppe Allamano.Cliquer
Depuis tout petit, il était considéré comme un petit saint, dans sa famille et dans le village. Il fit ses études de théologie au Séminaire de Chieri et fut ordonné Prêtre en 1833.
Quatre mois plus tard, il s’installe au Collège Ecclésiastique pour perfectionner sa formation Sacerdotale et pastorale.
Il y restera toute sa vie ; entre-temps, il en devint le Recteur. Au Collège, on respirait la spiritualité de Saint Ignace et on suivait les directives théologiques et pastorales de Saint Alphonse Marie de Liguori.
L’enseignement y est donné avec grand soin et vise à former de bons confesseurs et d’habiles prédicateurs.
Giuseppe étudie et approfondit la spiritualité de Saint François de Sales, qu’il transmettra par la suite, de façon particulière, à l’un de ses étudiants : Giovanni Bosco.
Don Cafasso, son directeur spirituel de 1841 à 1860, a contribué à former et à orienter la personnalité et la spiritualité de Giovanni.
Typique de son enseignement était l’insistance sur le devoir quotidien dans son rapport à la sainteté.
Le Fondateur des Salésiens en a lui-même témoigné en ces termes :
« La vertu extraordinaire de Don Cafasso fut de pratiquer en permanence et avec une fidélité merveilleuse les vertus ordinaires. »
Toujours attentif aux besoins des plus faibles, il visitait et aidait, même économiquement, les plus pauvres, leur apportant en même temps la consolation émanant de son Ministère Sacerdotal.
Son apostolat consistait aussi dans l’accompagnement spirituel des prisonniers et des condamnés à mort, qu'il assiste jusqu'à leur dernière heure.
Il est surnommé « l'aumônier des gibets » et est actuellement le Saint protecteur des aumôniers de prison.
Il donne l'absolution aux condamnés à mort, et comme ceux-ci sont exécutés tout de suite après, Giuseppe parle d'eux comme des Saints pendus.
Prudent et réservé, maître spirituel, il fut le directeur spirituel de Prêtres, de laïcs, de personnalités politiques, de Fondateurs.
Don Cafasso soutint Don Bosco et la Congrégation Salésienne, y compris matériellement, depuis le début.
Après une courte maladie, il meurt d’une pneumonie, à l’âge de 49 ans à peine, le 23 Juin 1860.
C'est Don Bosco qui prononça l'homélie pour la messe de funérailles.
Giuseppe Cafasso fut Béatifié en 1925, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) qui le défini « la perle du clergé italien », et Canonisé le 22 Juin 1947, par Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Ce dernier le présenta comme « un modèle de vie Sacerdotale, père des pauvres, consolateur des malades, soutien des prisonniers, salut des condamnés à mort ».
Le même Pape, dans son encyclique Menti Nostrae du 23 Septembre 1950, l’a proposé comme modèle aux Prêtres.
Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Saint Giuseppe Cafasso
Saint Giuseppe Cafasso
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Sainte Etheldrede
Abbesse, fondatrice d'Ely (✝ 679)
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Évêque de Vannes et martyr (✝ v. 919)
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(3ème s.)
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Évêque de Cambrai (✝ 1076)
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Recluse (✝ 1213)
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Sœur de la Miséricorde pour les malades (✝ 1945)
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Évêque du Tricastin (7ème s.)
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Martyrs en Asie mineure (4ème s.)
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Moine (✝ 1136)
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Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin (✝ v. 1496)
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(6ème s.)
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Religieux de l’Ordre des Servites de Marie (✝ 1345)
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Saint Thomas Garnet
Prêtre Jésuite martyr en Angleterre (✝ 1607)
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Saint Walter
Prêtre (13ème s.)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 24 Juin 2018
Fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste.
Fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste.
Saint Jean est considéré comme le dernier des prophètes de l'Ancien Testament. Cousin du Christ, il est de six mois son aîné.
Prêchant un Baptême de Pénitence dans le Jourdain, il voit venir à lui Jésus, qu'il désigne à ses disciples qui vont se mettre à sa suite, comme "l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde".
Il mourra décapité dans la prison d'Hérode, au début de la prédication du Christ. Il le précède donc par sa naissance et sa mort, préparant ses chemins, ce qui lui vaut ce surnom de "précurseur", préféré par les Orthodoxes à celui du "Baptiste" qui le désigne en Occident.
Prêchant un Baptême de Pénitence dans le Jourdain, il voit venir à lui Jésus, qu'il désigne à ses disciples qui vont se mettre à sa suite, comme "l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde".
Il mourra décapité dans la prison d'Hérode, au début de la prédication du Christ. Il le précède donc par sa naissance et sa mort, préparant ses chemins, ce qui lui vaut ce surnom de "précurseur", préféré par les Orthodoxes à celui du "Baptiste" qui le désigne en Occident.
Nativité de saint Jean Baptiste (1er s.)
L'ange GabrielCliquer dit à MarieCliquer au jour de l'AnnonciationCliquer:
"Voici qu'Élisabeth, ta parente, en est à son sixième mois."
Saint Jean-Baptiste, Anne Floc'h Trois mois plus tard, l'Église fête donc la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie.
Parce qu'un doute l'avait saisi, lors de l'annonce de l'ange, sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie,Cliquer l'époux d'Élisabeth, avait perdu l'usage de la parole.
La naissance de Jean lui délie sa langue afin qu'elle proclame "son nom est Jean." Nom qui signifie, Dieu fait grâce.
A Jean, Jésus rendra ce témoignage:
"Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste."
Dès avant sa naissance, Jean avait reconnu le Christ et tressailli d'allégresse en sa présence.
Plus tard, il le baptisera et guidera vers lui ses meilleurs disciples, s'effaçant pour lui laisser la place "Voilà ma joie, elle est maintenant parfaite. Il faut qu'il grandisse et que je diminue."
À part la Vierge Marie, Jean-Baptiste est le seul saint dont la liturgie célèbre la naissance, et elle le fait parce que celle-ci est étroitement liée au mystère de l’incarnation du Fils de Dieu.
Dès le sein maternel, en effet, Jean est le précurseur de Jésus :
Sa conception prodigieuse est annoncée par l’ange à Marie, comme le signe que 'rien n’est impossible à Dieu' (Lc 1, 37)... (Angelus - Benoît XVI - le 24 juin 2012) Cliquer
La saint Jean-Baptiste est la fête nationale de la province canadienne du Québec.
Un internaute du Canada ajoute "c'est aussi la fête de tous les Canadiens français".
La solennité de saint Jean Baptiste, précurseur du Seigneur. Rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère, il exulta de joie à la venue du salut des hommes, et sa propre naissance annonça celle du Christ Seigneur.
La grâce brilla tellement en lui que le Seigneur lui-même déclara que, parmi les enfants des hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste.
Martyrologe romain
Jean naît d’une vieille femme stérile. Il est au terme des Prophètes. Le Christ naît d’une jeune vierge. Il est l’avenir Dieu. La naissance de Jean affronte l’incrédulité et son père devient muet. Marie croit à la naissance du Christ et elle l’engendre par la foi.
Saint Augustin - Sermon sur la naissance de Jean Baptiste
L'ange GabrielCliquer dit à MarieCliquer au jour de l'AnnonciationCliquer:
"Voici qu'Élisabeth, ta parente, en est à son sixième mois."
Saint Jean-Baptiste, Anne Floc'h Trois mois plus tard, l'Église fête donc la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie.
Parce qu'un doute l'avait saisi, lors de l'annonce de l'ange, sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie,Cliquer l'époux d'Élisabeth, avait perdu l'usage de la parole.
La naissance de Jean lui délie sa langue afin qu'elle proclame "son nom est Jean." Nom qui signifie, Dieu fait grâce.
A Jean, Jésus rendra ce témoignage:
"Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste."
Dès avant sa naissance, Jean avait reconnu le Christ et tressailli d'allégresse en sa présence.
Plus tard, il le baptisera et guidera vers lui ses meilleurs disciples, s'effaçant pour lui laisser la place "Voilà ma joie, elle est maintenant parfaite. Il faut qu'il grandisse et que je diminue."
À part la Vierge Marie, Jean-Baptiste est le seul saint dont la liturgie célèbre la naissance, et elle le fait parce que celle-ci est étroitement liée au mystère de l’incarnation du Fils de Dieu.
Dès le sein maternel, en effet, Jean est le précurseur de Jésus :
Sa conception prodigieuse est annoncée par l’ange à Marie, comme le signe que 'rien n’est impossible à Dieu' (Lc 1, 37)... (Angelus - Benoît XVI - le 24 juin 2012) Cliquer
La saint Jean-Baptiste est la fête nationale de la province canadienne du Québec.
Un internaute du Canada ajoute "c'est aussi la fête de tous les Canadiens français".
La solennité de saint Jean Baptiste, précurseur du Seigneur. Rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère, il exulta de joie à la venue du salut des hommes, et sa propre naissance annonça celle du Christ Seigneur.
La grâce brilla tellement en lui que le Seigneur lui-même déclara que, parmi les enfants des hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste.
Martyrologe romain
Jean naît d’une vieille femme stérile. Il est au terme des Prophètes. Le Christ naît d’une jeune vierge. Il est l’avenir Dieu. La naissance de Jean affronte l’incrédulité et son père devient muet. Marie croit à la naissance du Christ et elle l’engendre par la foi.
Saint Augustin - Sermon sur la naissance de Jean Baptiste
Nativité de Saint Jean-Baptiste
Solennité
Jean, cousin de Jésus, né de Zacharie et Élisabeth, est appelé « Baptiste » car il Baptisait dans le Jourdain pour préparer le Baptême dans L'Esprit.
L'Église, dit Saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur Naissance à la Vie éternelle.
La Nativité de Saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à Sainte Élisabeth.
La naissance de Saint Jean-Baptiste fut une grande Joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.
La puissance Divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du Saint Précurseur, que la dignité de son Ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la Parole de Jésus-Christ Lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.
Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la Naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la Naissance de Saint Jean-Baptiste.
Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :
« Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? »
Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.
« Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des Saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. » (La Luzerne)
Le culte de Saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité. Sa Fête a été souvent célébrée par des feux de Joie. Il est Patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens français.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Solennité
Jean, cousin de Jésus, né de Zacharie et Élisabeth, est appelé « Baptiste » car il Baptisait dans le Jourdain pour préparer le Baptême dans L'Esprit.
L'Église, dit Saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur Naissance à la Vie éternelle.
La Nativité de Saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à Sainte Élisabeth.
La naissance de Saint Jean-Baptiste fut une grande Joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.
La puissance Divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du Saint Précurseur, que la dignité de son Ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la Parole de Jésus-Christ Lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.
Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la Naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la Naissance de Saint Jean-Baptiste.
Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :
« Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? »
Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.
« Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des Saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. » (La Luzerne)
Le culte de Saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité. Sa Fête a été souvent célébrée par des feux de Joie. Il est Patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens français.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Méditation
L'Église célèbre la Naissance du Sauveur au solstice d'hiver et celle de Jean-Baptiste au solstice d'été.
Ces deux Fêtes, séparées l'une de l'autre par un intervalle de six mois, appartiennent au cycle de l'Incarnation ; elles sont, par leur objet, dans une mutuelle dépendance ; à cause de ces relations, on peut leur donner le même titre, c'est en latin : nativitas, naissance ; natalis dies, Noël.
Pourquoi Célébrer la naissance de Jean-Baptiste, se demande Saint Augustin, dans un sermon qui se lit à l'office nocturne ?
La Célébration de l'entrée de Jésus-Christ dans ce monde s'explique fort bien ; mais les hommes — et Jean-Baptiste en est un — sont d'une condition différente ; s'ils deviennent des Saints, leur Fête est plutôt celle de leur mort : leur labeur est consommé, leurs mérites sont acquis ; après avoir remporté la victoire sur le monde, ils inaugurent une Vie nouvelle qui durera toute l'éternité.
Saint Jean-Baptiste est le seul à qui soit réservé cet honneur ; et cela dès le cinquième siècle, car la Nativité de la Vierge Marie ne fut instituée que beaucoup plus tard.
Ce privilège est fondé sur ce fait que Jean a été sanctifié dès le sein de sa mère Élisabeth, quand elle reçut la visite de Marie sa cousine ; il se trouva délivré du péché originel ; sa naissance fut sainte, on peut donc la célébrer.
C'est un homme à part, il n'est inférieur à personne, non surrexit inter natos mulierum major Jobanne Baptista.
L'Église célèbre la Naissance du Sauveur au solstice d'hiver et celle de Jean-Baptiste au solstice d'été.
Ces deux Fêtes, séparées l'une de l'autre par un intervalle de six mois, appartiennent au cycle de l'Incarnation ; elles sont, par leur objet, dans une mutuelle dépendance ; à cause de ces relations, on peut leur donner le même titre, c'est en latin : nativitas, naissance ; natalis dies, Noël.
Pourquoi Célébrer la naissance de Jean-Baptiste, se demande Saint Augustin, dans un sermon qui se lit à l'office nocturne ?
La Célébration de l'entrée de Jésus-Christ dans ce monde s'explique fort bien ; mais les hommes — et Jean-Baptiste en est un — sont d'une condition différente ; s'ils deviennent des Saints, leur Fête est plutôt celle de leur mort : leur labeur est consommé, leurs mérites sont acquis ; après avoir remporté la victoire sur le monde, ils inaugurent une Vie nouvelle qui durera toute l'éternité.
Saint Jean-Baptiste est le seul à qui soit réservé cet honneur ; et cela dès le cinquième siècle, car la Nativité de la Vierge Marie ne fut instituée que beaucoup plus tard.
Ce privilège est fondé sur ce fait que Jean a été sanctifié dès le sein de sa mère Élisabeth, quand elle reçut la visite de Marie sa cousine ; il se trouva délivré du péché originel ; sa naissance fut sainte, on peut donc la célébrer.
C'est un homme à part, il n'est inférieur à personne, non surrexit inter natos mulierum major Jobanne Baptista.
L'ange Gabriel vint annoncer sa naissance, son nom et sa mission, nous dit saint Maxime, dans une leçon de l'octave ; sa naissance merveilleuse a été suivie d'une existence admirable, qu'un glorieux trépas a couronnée ;
L'Esprit Saint l'a prophétisé, un ange l'a annoncé, Le Seigneur a célébré ses louanges, la Gloire éternelle d'une sainte mort l'a consacré. Pour ces motifs, l'Église du Christ se réjouit dans tout l'univers de la naissance du témoin qui signala aux mortels la présence de celui par lequel leur arrivent les joies de l'éternité.
Saint Augustin, qui s'appliquait à découvrir les raisons mystérieuses des événements, a voulu savoir pourquoi Jésus-Christ est né à l'équinoxe d'hiver et Jean-Baptiste à celui d'été.
Dans le sermon du quatrième jour dans l'octave, il nous propose ce qu'il a découvert :
Jean est un homme, Le Christ est Dieu. Que l'homme se fasse petit, pour que Dieu apparaisse plus grand, suivant ces paroles dites par Jean au sujet du Sauveur : il faut qu'il croisse et que moi, je diminue.
Pour que l'homme soit abaissé, Jean naît aujourd'hui, où les jours commencent à diminuer ; pour que Dieu soit exalté, Le Christ naît au moment où les jours commencent à grandir.
Tout cela est très mystérieux. La naissance de Jean-Baptiste, que nous célébrons, est, comme celle du Sauveur, pleine de mystère.
Quel est ce mystère, si ce n'est celui de notre humiliation, comme la naissance du Christ est pleine du mystère de notre élévation.
Ces témoignages de Saint Maxime et de Saint Augustin prouvent que cette Fête est l'une des plus anciennes du calendrier.
Sa célébration est constatée dès le milieu du quatrième siècle. Elle a déjà sa place parmi les solennités importantes ; on lui donna bientôt une octave et une vigile et elle traversa le moyen âge avec ce complément.
Les Pères du Concile de Bâle, dans leur quarante-troisième session (1441), firent suivre son octave d'une Fête nouvelle, la Visitation, et Eugène IV eut soin de confirmer plus tard cette mesure.
Ce n'est pas le Concile de Bâle, il est vrai, qui établit cette Fête, il n'eut qu'à la fixer au 2 juillet ; son institution remonte au pontificat d'Urbain VI qui espérait, par ce moyen, appeler la protection de Notre Dame sur l'Église menacée d'un nouveau schisme ; la bulle qui lui assignait un jour après l'Annonciation fut promulguée par Boniface IX (1389).
Le Noël d'été a, comme celui d'hiver, son cortège liturgique. Sa vigile est une réduction de l'Avent :
L'Église présente à nos réflexions le récit évangélique de la mission de l'ange Gabriel auprès de Zacharie, pour lui prédire la naissance d'un enfant : l'envoyé Céleste lui dit qu'il sera grand devant Le Seigneur ; L'Esprit Saint le remplira de sa vertu, dès le sein de sa mère ; il convertira un grand nombre de fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il précédera Le Seigneur, dans l'esprit et la vertu d'Élie ; il conciliera aux fils le cœur des pères ; il amènera les incrédules à la prudence des justes ; il préparera au Seigneur un peuple parfait.
L'octave de la Fête pourrait fort bien être appelée la circoncision de Jean-Baptiste : en ce jour, son père lui donna son nom et il entonna ce Benedictus Dominus Deus Israël que nous chantons tous les jours de l'année, à l'office du matin, en l'honneur de l'Oriens ex alto.
La Visitation est, en quelque sorte, l'épiphanie de Jean-Baptiste : il confesse par un tressaillement la manifestation de Jésus, caché dans le sein maternel.
Notre Dame chante au Seigneur le Magnificat anima mea Dominum.
Ce Noël d'été précède le Noël d'hiver, comme Saint Jean-Baptiste est le précurseur de Jésus-Christ ; elle l'annonce ; nous le verrons paraître quand le soleil sera au terme de ses diminutions.
Historique
L'objet historique de la Fête et la doctrine qui l'éclaire sont exposés par saint Luc, au chapitre premier de son Évangile.
Les trois passages qui nous intéressent sont lus aux Messes de la vigile, de la Nativité et de la Visitation ; il est nécessaire d'y ajouter quelques lignes de l'évangile de Saint Jean, qui termine la Messe : Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Johannes ; his venit in testimonium, ut testimonium perbiberet de lumine, ut omnes crederent per illum ; non erat ille lux, sed ut testimonium perbiret de lumine.
Il est le témoin, le précurseur, la voix de Dieu...
Une mission de ce caractère n'a pu échapper aux Prophètes de l'Ancien Testament ; il faut nous attendre à trouver, sous leur plume, des figures lumineuses qui aident à la saisir.
Le plus expressif est Jérémie. Le début de sa prophétie s'applique aussi bien à Saint Jean-Baptiste qu'à lui-même ; l'analogie est frappante ; il n'y a qu'à le reproduire et chacun, à première vue, pourra s'en convaincre :
La parole du Seigneur s'est fait entendre ; il me disait : Je te connaissais avant de te former dans le sein de ta mère ; je t'ai sanctifié avant que tu en sortes ; je t'ai choisi pour être mon prophète devant les nations.
Et j'ai bégayé, A, a, a, Seigneur, Mon Dieu ; mais je ne sais pas parler, je ne suis qu'un enfant.
Et le reste. L'Église fait lire Jérémie aux matines de la Fête et à la Messe de la vigile. L'épître du jour est empruntée à Isaïe ; c'est de Jean-Baptiste qu'il écrit :
Que les îles écoutent ; peuples éloignés, faites attention. Le Seigneur m'a appelé, il s'est souvenu de mon nom dès le sein de ma mère.
Il a fait de ma langue un glaive aigu ; il m'a protégé de l'ombre de sa main ; il m'a pris comme une flèche de son choix et il m'a caché dans son carquois...
Le Seigneur, qui a fait de moi son serviteur dès le sein maternel, me dit :
Je t'ai donné aux nations comme leur lumière pour que tu sois mon Salut jusqu'aux extrémités de la Terre.
Ces lectures fournissent le texte des antiennes et des répons : l'introït et le graduel enferment, dans leur mélodie, ce que Jérémie et Isaïe ont pu dire de la sanctification de Jean-Baptiste avant sa naissance ; le verset alleluiatique et la communion répètent cette déclaration de Zacharie devant le berceau et les langes de son enfant :
Tu, puer, Propheta altissimi vocaberis ; prœibis enim ante faciem Domini parare vias ejus.
Tu t'appelleras, enfant, le prophète du Très-Haut ; tu iras devant la face du Seigneur pour lui préparer les voies.
Nous retrouvons ces mêmes paroles aux offices du jour et de la nuit : les antiennes, qui accompagnent les psaumes de vêpres, de matines ou de laudes, sont tirées de l'Évangile et des prophètes.
Les unes prennent les traits principaux du récit et le reconstituent ; par exemple, celles des laudes et des secondes vêpres :
Élisabeth Zachariæ magnum virum genuit, Jobannem prœcursorem Domini, c'est l'annonce de l'événement ; de là, nous passons à la circoncision et à la tradition du nom : Innuebant patri ejus, quem vellet vocari eum ; et scripsit, dicens :
Joannes est nomen ejus ;
La troisième revient sur la même pensée ; après quoi, il semble que nous soyons mis en présence de l'enfant et, en le saluant nous ne pouvons que lui rendre les témoignages contenus dans l'Évangile :
Inter natos mulierum non surrexit major Jobanne Baptista.
Les antiennes des premières vêpres traduisent les mêmes impressions et empruntent leurs formules aux mêmes sources : le peuple Chrétien se représente la scène et s'approprie les sentiments et le langage de ceux qui remplissent un rôle actif ; avec eux, il dit de Jean :
Ipse præbit ante illum in spiritu et virtute Eliæ - Joannes est nomen ejus ; vinum et siceram non bibet. - Ex utero senectutis et sterili Joannes natus est præcursor Domini.
Je ne dis rien des antiennes de matines : elles ont ce même caractère. Pendant que l'âme s'applique à suivre le sens des psaumes, l'imagination est occupée par ces souvenirs ; cela ne lui demande guère d'effort ; elle est paisible ; l'esprit, qui reçoit ses impulsions, découvre dans la psalmodie, à la faveur d'aperçus auxquels il n'aurait jamais songé de lui-même, des allusions ingénieuses à la solennité ; la pensée de Saint Jean apparaît partout.
Les observations faites au sujet des antiennes valent pour les répons ; on s'exposerait, en les citant, à des répétitions inutiles : ils transportent, dans le chant, des textes connus déjà ; je n'en reproduirai qu'un, d'une facture assez originale.
Hic est præcursor dilectus, voici le précurseur bien-aimé, et lucerna lucens ante dominum, et la lumière qui brille devant le Seigneur. Ipse est enim Joannes, qui viam Domino preparavit in eremo, c'est Jean qui a préparé au Seigneur la voie dans le désert, sed et Agnum Dei demonstravit et illuminavit mentes hominum, il a montré l'agneau de Dieu et éclairé l'esprit des hommes. Ipse præibit ante illum in spiritu et virtute Eliæ.
En résumé, les antiennes et les répons ne font que répéter ce que l'Évangile présente de saillant ; ces traits sont de nature à pénétrer l'âme de la mission du précurseur et de son importance ; ils accroissent, par leur répétition même, l'admiration pour son caractère et sa personne ; son souvenir prend vie dans le cœur.
L'Ange Gabriel avait annoncé à Zacharie que la naissance de Jean serait, pour un grand nombre, une occasion de joie, multi in nativitate ejus gaudebunt.
En souvenir de cette prophétie, sa Fête est joyeuse ; elle a pour signe caractéristique une allégresse qui ne se trouve pas ailleurs.
L'Église invite les fidèles à s'y abandonner ; il lui suffit de leur répéter, par ses antiennes, les paroles de Gabriel.
Mais la piété Chrétienne ne s'est pas contentée du chant liturgique pour manifester sa Joie ; elle a emprunté, en les transformant, les usages par lesquels les païens célébraient le solstice : on sait que l'instinct qui portait ces derniers à substituer, dans leur vénération religieuse, les forces créées de la nature à leur auteur, les faisait rendre un culte au soleil et au feu dont il est le grand foyer ; leur dévotion s'épanchait en manifestations bruyantes, au moment des équinoxes ; les fêtes, qui bénéficiaient d'une popularité extraordinaire, consistaient surtout en des réjouissances publiques ; la principale était d'allumer de grands feux autour desquels dansait la population.
Le paganisme grec et romain avait eu l'art de mêler ainsi son culte à la vie extérieure des peuples, et c'est ce qui contribua le plus à le faire entrer dans les mœurs, si profondément même que ces coutumes ont survécu au paganisme.
Il y avait là, pour les Chrétiens, un véritable danger ; tout le monde prenait part à ces réjouissances, qui en elles-mêmes n'avaient rien de condamnable.
Mais les circonstances, en les liants à une superstition, les mettaient au service du paganisme naturaliste ; c'était un entraînement auquel on résistait fort mal.
Tertullien, le premier, dénonça les chrétiens impudents, qui ne craignaient pas de célébrer ainsi les calendes de janvier, les brumalies et les saturnales.
La conversion de l'Empire laissa leur popularité aux réjouissances solsticiales dans l'Afrique romaine, à Rome et dans les Gaules.
Les Évêques voyaient ce fait avec mécontentement ; Saint augustin protestait avec énergie. Habeamus solemnem istum diem, disait-il, non sicut infideles, prpter hunc solem, sed propter eum qui fecit hunc solem, solennisons ce jour, non comme des infidèles, à cause du soleil, mais à cause de celui qui a fait le soleil.
Saint Césaire proscrivit, pour les mêmes motifs, ces survivances païennes ; l'Évêque franc, auteur des sermons qui nous sont parvenus sous le nom de Saint Éloi, défend aux Chrétiens de célébrer les solstices par des danses, des caroles et des chants diaboliques.
Mais la fidélité aux superstitions pyrolatriques était tenace ; les Évêques ne purent en avoir raison.
C'est en vain que Charlemagne leur recommanda, par un capitulaire, de proscrire de nouveau ces feux sacrilèges et ces usages païens ; il fallut en prendre son parti et chercher à transformer, par une intention pieuse, l'abus qu'on ne pouvait supprimer.
Cette évolution se produisit dans le cours du neuvième siècle : on s'apercevait enfin qu'un retour offensif du paganisme n'était plus à craindre ; il était donc inutile de se prémunir contre un ennemi définitivement vaincu.
La réaction contre les pagania solsticiales avait sans nul doute accru la note joyeuse de la Fête de Saint Jean-Baptiste.
Cette joie spirituelle, par son charme, contribuait à détourner les Chrétiens de ces réjouissances profanes ; elle servit à ménager l'évolution, qui débarrassa ces dernières de toute pensée superstitieuses, en les associant à la Fête de Ssaint Jean-Baptiste.
Le solstice d'été tomba dans l'oubli ; les feux furent allumés pour manifester la Joie que la naissance du Précurseur causait au monde ; le feu devint ecclésiastique : le clergé alla processionnellement le Bénir ; la Jouannée, ainsi que nos pères la nommaient, resta l'une des Fêtes les plus populaires et les bourgeois des villes ne l'appréciaient pas moins que les campagnards.
Les Parisiens, entre autres, étaient amateurs des feux de Saint Jean ; ils en allumaient un par quartier.
Celui de la Bastille passait pour l'un des mieux réussis, la garnison de la forteresse assistait en armes à son embrasement.
Il ne valait pas cependant celui de la place de Grève ; on laissait au roi l'honneur de l'allumer :
Louis XI le fit en 1471, François Ier en 1528, Henri II et Catherine de Médicis en 1549, Charles IX en 1573, Henri IV en 1596, Louis XIII en 1615 et 1620, Anne d'Autriche en 1616 et 1618, Louis XIV en 1648 ; à partir de cette date, l'honneur d'allumer le feu revint au conseil de ville.
Les hommes de la Révolution furent incapables de comprendre ces réjouissances et elles disparurent, à Paris du moins, en 1789 ; il en fut de même dans la plupart des villes importantes ; à Douai, où la population tenait à ces feux au point d'en allumer un dans chaque rue, tous les soirs du 23 au 29 juin, la police les interdit en 1793 ; ils furent rallumés en 1795 et les années suivantes jusqu'en 1806, sans tenir compte d'une nouvelle défense promulguée en 1797.
Ces réjouissances populaires et religieuses faisaient entrer le sentiment Chrétien dans la vie des villages et des villes ; la religion n'était pas reléguée entre les murailles des sanctuaires ; les hommes la connaissaient, ils l'aimaient comme un élément essentiel de leur existence.
Les coutumes auxquelles on avait l'esprit de la mêler transmettaient, avec elles, sa pensée d'une génération à l'autre ; cela pouvait aller fort loin, car ces habitudes populaires sont tenaces.
Ce fait n'a pas été toujours compris au dix-neuvième siècle.
Ces traditions ont eu fréquemment pour adversaires aveugles des Catholiques, qualifiés hommes d'œuvre, et des Prêtres, qui ont affecté d'y voir des pratiques superstitieuses.
C'est ainsi que les feux de Saint Jean se sont éteints peu à peu dans un grand nombre de campagnes ; il est juste de dire que Saint Jean-Baptiste n'y a pas gagné un rayon de joie spirituelle ; sa Fête passe presque inaperçue ; elle attire certainement beaucoup moins de monde à la Messe et à la Sainte Table que le premier vendredi du mois.
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Saint Théodulpheévêque et abbé à Lobbes en Belgique (✝ 776)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 25 Juin 2018
Saint Maxime de Turin
1er Évêque de Turin (✝ 5ème siècle).
Saint Maxime de Turin
1er Évêque de Turin (✝ 5ème siècle).
Evêque (✝ v. 423)
Il est le patron de cette ville. On pense qu'il serait né à Verceil en Italie. Il aurait assisté au concile de Milan où sa position dans la hiérarchie témoigne de son influence.
"Saint Maxime, Évêque de Turin (Italie). Il est cité en 398, alors que sa ville, dotée d'une garnison et menacée par des bandes barbares en déplacement vers les Alpes occidentales, servait de refuge à des populations rurales en fuite.
Devant une telle situation, Maxime, dont on connaît près de quatre-vingt-dix homélies, encourageait à réagir à cette dégradation du sens civique et à la désagrégation sociale. L'évêque n'hésitait pas à stigmatiser les fidèles profitant du malheur des temps, rappelant avec force le lien profond existant entre devoir du chrétien et devoir du citoyen. Saint Maxime rappelait aussi que l'amour traditionnel de la patrie inclut le devoir fiscal.
L'analyse historique et littéraire de ce grand personnage, a ajouté le Pape, "montre la croissante prise de responsabilité de l'autorité ecclésiastique dans un contexte où elle devait progressivement se substituer à une autorité civile disparaissant..
Il est évident que si les choses sont très différentes aujourd'hui... les devoirs des croyants dans la société et envers leur pays demeurent valides. La convergence des devoirs de l'honnête citoyen et ceux du bon chrétien demeure des plus actuelles".
À Turin, entre 408 et 413, saint Maxime, premier évêque de cette ville. Par sa prédication toute paternelle, il amena les foules païennes à la foi du Christ et les dirigea par son enseignement plein de sagesse à la récompense du salut.
Martyrologe romain
Il est le patron de cette ville. On pense qu'il serait né à Verceil en Italie. Il aurait assisté au concile de Milan où sa position dans la hiérarchie témoigne de son influence.
"Saint Maxime, Évêque de Turin (Italie). Il est cité en 398, alors que sa ville, dotée d'une garnison et menacée par des bandes barbares en déplacement vers les Alpes occidentales, servait de refuge à des populations rurales en fuite.
Devant une telle situation, Maxime, dont on connaît près de quatre-vingt-dix homélies, encourageait à réagir à cette dégradation du sens civique et à la désagrégation sociale. L'évêque n'hésitait pas à stigmatiser les fidèles profitant du malheur des temps, rappelant avec force le lien profond existant entre devoir du chrétien et devoir du citoyen. Saint Maxime rappelait aussi que l'amour traditionnel de la patrie inclut le devoir fiscal.
L'analyse historique et littéraire de ce grand personnage, a ajouté le Pape, "montre la croissante prise de responsabilité de l'autorité ecclésiastique dans un contexte où elle devait progressivement se substituer à une autorité civile disparaissant..
Il est évident que si les choses sont très différentes aujourd'hui... les devoirs des croyants dans la société et envers leur pays demeurent valides. La convergence des devoirs de l'honnête citoyen et ceux du bon chrétien demeure des plus actuelles".
À Turin, entre 408 et 413, saint Maxime, premier évêque de cette ville. Par sa prédication toute paternelle, il amena les foules païennes à la foi du Christ et les dirigea par son enseignement plein de sagesse à la récompense du salut.
Martyrologe romain
Maxime, Ier évêque de Turin, florissait au Ve siècle. On pense, d’après quelques passages de ses homélies, qu’il était né à Verceil.
Il avait fait dans sa jeunesse une étude approfondie des Écritures et dès qu’il fut élevé au sacerdoce, il signala son zèle pour la foi chrétienne par de continuelles prédications dans les diverses provinces de la Lombardie.
Il assista, comme évêque, au Concile de Milan en 451 et il souscrivit à celui de Rome en 465, immédiatement après le pape saint Hilaire, ce qui prouve qu’il était le plus âgé de tous les prélats ; on croit qu’il mourut peu de temps après son retour dans son diocèse.
Il nous reste de saint Maxime de Turin un grand nombre de sermons, dont plusieurs avaient été attribuées à saint Ambroise, à saint Augustin, à Eusèbe d’Émèse, sur les principales fêtes de l’année et sur différents sujet de morale.
Source
Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI Saint Maxime de Turin
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 26 Juin 2018
Fête de Saint Anthelme de Chignin, Évêque de Belley (✝ 1178).
Fête de Saint Anthelme de Chignin, Évêque de Belley (✝ 1178).
Evêque de Belley (✝ 1178)
Anthelme était né au château de ChigninCliquer en Savoie non loin de Chambéry et préféra la solitude de la prière avec le Christ à la vie mondaine et chasseresse des grands seigneurs.
Il fut moine de Portes, puis de la Grande Chartreuse.
Il reconstruisit la Grande-Chartreuse qu'une avalanche avait détruite et en devint le septième prieur.
Ce fut lui qui fonda les premières chartreuses pour les femmes désireuses de mener une vie érémitique.
Comme il avait dû punir deux de ses moines qui le méritaient, ceux-ci firent appel au pape Alexandre III, qui d'abord les soutint.
Pour que règne la paix, saint Anthelme donna sa démission et rentra joyeusement dans le rang.
Mais son bonheur dura peu.
Saint Anthelme, diocèse de Belley-Ars Le pape, mieux informé, revint sur sa décision, et pour comble, le nomma évêque de Belley.
Il s'était pareillement brouillé avec l'empereur Frédéric Barberousse pour avoir refusé Victor IV, un antipape de fabrication impériale.
Là encore la modestie d'Anthelme fut contrariée: l'empereur se réconcilia avec lui et l'éleva, lui et ses successeurs, à la dignité de prince du Saint Empire romain germanique.
Il tenta en vain de servir de médiateur entre saint Thomas BeckettCliquer et le roi Henri II d'Angleterre.
43e évêque sur la liste épiscopale du diocèse de Belley-Ars:
Saint Anthelme (1163-1178)
"La grande figure du XIIe siècle dans l’Ain est Saint Anthelme; Chartreux lui-même, il devient évêque de Belley de 1163 à 1178.
Il lutte contre les abus et défend le peuple opprimé par le comte de Savoie.
Entre le XIII siècle et le XVI siècle, villes et villages édifient leurs églises paroissiales, d’abord en style roman, puis gothique.
Il nous reste, dans l’Ain, quelques beaux témoignages de l’ardeur et du talent de ces artisans et artistes, mis au service de la gloire de Dieu."
(Diocèse de Belley-Ars - 2000 ans de vie chrétienne)Cliquer
À Belley, en 1178, saint Anthelme, évêque. D’abord moine de la Grande Chartreuse, il reconstruisit les bâtiments ruinés par une avalanche; prieur, il convoqua un chapitre général; contraint par le pape d’accepter l’évêché de Belley, il mit un zèle infatigable et une intrépide fermeté à corriger les mœurs du clergé et des nobles.
Martyrologe romain
Nous recevons l’esprit d’amour qui vient en aide à notre faiblesse afin que nous chantions la joie d’être aimés de Dieu et de l’aimer.
Le reste importe peu de ce que pensent de nous les hommes si nous restons fidèles à l’amour que Dieu nous demande de vivre et de transmettre.
Lectionnaire d’Emmaüs
Anthelme était né au château de ChigninCliquer en Savoie non loin de Chambéry et préféra la solitude de la prière avec le Christ à la vie mondaine et chasseresse des grands seigneurs.
Il fut moine de Portes, puis de la Grande Chartreuse.
Il reconstruisit la Grande-Chartreuse qu'une avalanche avait détruite et en devint le septième prieur.
Ce fut lui qui fonda les premières chartreuses pour les femmes désireuses de mener une vie érémitique.
Comme il avait dû punir deux de ses moines qui le méritaient, ceux-ci firent appel au pape Alexandre III, qui d'abord les soutint.
Pour que règne la paix, saint Anthelme donna sa démission et rentra joyeusement dans le rang.
Mais son bonheur dura peu.
Saint Anthelme, diocèse de Belley-Ars Le pape, mieux informé, revint sur sa décision, et pour comble, le nomma évêque de Belley.
Il s'était pareillement brouillé avec l'empereur Frédéric Barberousse pour avoir refusé Victor IV, un antipape de fabrication impériale.
Là encore la modestie d'Anthelme fut contrariée: l'empereur se réconcilia avec lui et l'éleva, lui et ses successeurs, à la dignité de prince du Saint Empire romain germanique.
Il tenta en vain de servir de médiateur entre saint Thomas BeckettCliquer et le roi Henri II d'Angleterre.
43e évêque sur la liste épiscopale du diocèse de Belley-Ars:
Saint Anthelme (1163-1178)
"La grande figure du XIIe siècle dans l’Ain est Saint Anthelme; Chartreux lui-même, il devient évêque de Belley de 1163 à 1178.
Il lutte contre les abus et défend le peuple opprimé par le comte de Savoie.
Entre le XIII siècle et le XVI siècle, villes et villages édifient leurs églises paroissiales, d’abord en style roman, puis gothique.
Il nous reste, dans l’Ain, quelques beaux témoignages de l’ardeur et du talent de ces artisans et artistes, mis au service de la gloire de Dieu."
(Diocèse de Belley-Ars - 2000 ans de vie chrétienne)Cliquer
À Belley, en 1178, saint Anthelme, évêque. D’abord moine de la Grande Chartreuse, il reconstruisit les bâtiments ruinés par une avalanche; prieur, il convoqua un chapitre général; contraint par le pape d’accepter l’évêché de Belley, il mit un zèle infatigable et une intrépide fermeté à corriger les mœurs du clergé et des nobles.
Martyrologe romain
Nous recevons l’esprit d’amour qui vient en aide à notre faiblesse afin que nous chantions la joie d’être aimés de Dieu et de l’aimer.
Le reste importe peu de ce que pensent de nous les hommes si nous restons fidèles à l’amour que Dieu nous demande de vivre et de transmettre.
Lectionnaire d’Emmaüs
Saint Anthelme
Saint Anthelme vit le jour au château de Chignin, vers l’an 1106, fils d’Hardouin gentilhomme de Savoie, de l’ancienne maison de Migain et d’une dame d’une naissance également illustre.
Tour de Biguerne à Chignin, transformée en chapelle dédiée à Saint Anthelme
Ces parents très pieux lui donnèrent une éducation très Chrétienne.
Devant une telle dévotion envers la religion, les Évêques de Belley et de Genève se disputèrent le jeune Anthelme afin de l’attacher à leur église et de le mettre au premier rang de leur chapitre.
Devant un tel engouement religieux, le choix d’Anthelme se porta vers Belley où il fut nommé sacristain, employé chargé de l’entretien de l’église et des objets de culte, principale dignité de la Cathédrale.
Devant tant d’honneurs et de revenus, que sa position lui apportait en plus de son riche patrimoine, il sut rester simple.
Beaucoup de personnes venaient le solliciter mais il était plus enclin à venir en aide aux pauvres.
De ce fait sa maison devient vite une maison d’hospitalité où les misérables trouvaient constamment de quoi soulager leurs besoins.
Sa vie de dévotion lui laissa quelques désillusions. Le monde ne lui paraissait plus digne de ses regards.
A force de méditation, il prend la résolution de renoncer au monde et à tout ce qu’il avait aimé.
Il avait 25 ans, lorsqu’il se mit à visiter les Monastères voisins principalement ceux des Chartreux.
A force de visiter ces Monastères, il se sentit de plus en plus proche d’eux. Il rentra dans les Ordres vers 1135 par l’entremise de Bernard de Portes, Évêque de Belley, de l’Ordre des Chartreux.
En 1137, il reçut l’habit de Chartreux et confia à ses amis, le soin de distribuer ses biens aux pauvres.
Quelque temps après, un éboulement de neige, entraînant dans sa chute des rochers, détruisit presque en entier les cellules de la Grande Chartreuse et vit périr six Religieux.
Hugues II, alors Évêque de Grenoble, demanda à Anthelme de venir relever ces ruines et réparer un tel désastre.
Arrivé sur place il n’est nullement déconcerté par les lieux isolés et hostiles, bien au contraire.
Résigné aux ordres de ses supérieurs, il fut établi procureur de la Grande Chartreuse en 1138.
Il s’acquitta de ses pénibles fonctions avec prudence, mais cela ne l’empêchât pas de suivre les règles de la Communauté.
Il s’employait à multiplier les activités manuelles car l’oisiveté était considérée comme source de beaucoup de vices.
Dès les travaux manuels finis il rentrât dans sa cellule et c’était là dans le silence et la méditation, qu’il puisait les forces nécessaires pour triompher de toutes les difficultés et de tous les ennuis qu’il rencontrait dans le gouvernement des affaires temporelles.
Il se chargeait si bien de sa tâche, qu’à l’âge de 33 ans il fut jugé digne d’en occuper la première charge.
Hugues 1er, alors Prieur de la Grande Chartreuse se démit volontairement de sa charge, pour se consacrer à la Contemplation.
Il désirait être remplacé par Anthelme. Quelques uns le trouvèrent sévère, mais tous se félicitèrent de l’avoir comme supérieur.
On disait de lui qu’il était l’œil de l’aveugle, le bras de l’infirme et le pied du boiteux. Il s’évertua à suivre les traces de ses prédécesseurs.
Sous son prieural, les Chartreuses se multiplièrent en France et à l’étranger.
Il unifia aussi ces dernières qui étaient indépendantes les unes des autres et soumises aux Évêques des diocèses.
Il fit le premier chapitre de l’Ordre des Chartreux en rassemblant tout les Prieurs de chaque Chartreuse.
Il fut reconnu par chacun d’eux comme Grand Prieur. Grâce à lui, l’Ordre acquit une grande réputation. Il fit reconstruire la Grande Chartreuse et la fit prospérer.
Quand le siège épiscopal de Grenoble vint à être libre, l’élection du nouveau prélat donna lieu à des divisions au sein du diocèse.
Les Chartreux crurent devoir intervenir, sans doute parce que l’Évêque défunt était lui même Chartreux.
Mais certains disciples Chartreux ennemis de la sévère discipline d’Anthelme, portèrent l’affaire devant le Pape Eugène III.
Ils voulaient discréditer Anthelme. Son innocence fut reconnue et lui donna un surcroît d’autorité.
Après 12 ans, à la tête de la Grande Chartreuse il se retirât de ce rôle au bénéfice de Bazile de Bourgogne pour retourner au rang de simple Prieur.
Il fut souvent appelé par Bazile afin de l’éclairer de ses conseils.
Quelques années après, Dom Bernard de Varin, Prieur de Portes désirant se retirer, supplia vivement Anthelme de le remplacer.
Ce dernier ne put rien lui refuser, car c’était lui qui lui avait donné l’envie de rentrer dans les Ordres, de plus Anthelme était à l’origine de cette Chartreuse.
Il prit ses fonctions en 1153 et régenta celle-ci avec autant de rigueur que celle qu’il eut pour la Grande Chartreuse.
Au bout de deux ans, il se retira de son rôle de Prieur de Portes pour revenir simple Prieur à la Grande Chartreuse.
A la mort du Pape Adrien IV en 1159, les Cardinaux, le clergé et le peuple portèrent Roland, chancelier de l’église Romaine, au poste de Pape.
Il fut proclamé sous le nom d’Alexandre III, le 7 Septembre 1159.
Lors de son intronisation au titre de Pontife, il se vit retirer la Chappe écarlate, signe de l’investiture pontificale, par Octavien.
Ce dernier n’avait eu que deux votes de Cardinaux, soutenus par l’Empereur Frédéric Barberousse.
Alexandre III avait combattu les ambitions de ce dernier soutenant les intérêts du Pape. Cette élection provoqua un schisme.
En 1161, un Concile est convoqué à Toulouse. Les Rois de France et d’Angleterre, plus de cent Évêques, un grand nombre de Seigneurs des deux nations, plusieurs Cardinaux se déclarèrent pour Alexandre III et excommunièrent Octavien.
L’Ordre des Chartreux exerçait une grande influence dans l’église.
Anthelme, aidé de Geofroy, Abbé de l’Abbaye de Hautecombe écrivit aux Abbés indécis pour leur expliquer la légitimité de l’élection d’Alexandre III. Sur cet entre fait, ce dernier fut remis sur le trône pontifical et le schisme prit fin.
A la mort de Ponce III, prélat de l’église de Belley en 1162, le peuple se tournât vers le Pape Alexandre III afin que ce dernier désigne son remplaçant.
Le Pape écrivit à Anthelme, lui ordonnant de se charger de l’église de Belley et manda au Prieur de la Grande Chartreuse de le forcer à prendre ce poste.
Devant une telle charge, il prit la fuite et fut recherché par les Chartreux qui l’amenèrent peiner à Belley. Ils lui exposèrent l’Ordre du Pape en lui montrant ses lettres ainsi que le commandement du Prieur, mais Anthelme refusa.
Il lui fut proposé un choix : obéir au Pape ou aller le trouver à Rome pour lui signifier son refus.
Flatté de cette espérance, il se mit en chemin. Le Pape le reçut avec honneur, Anthelme lui demanda grâce et le pria de ne pas le contraindre.
Le Pape réussit à le convaincre et le sacra solennellement de sa main en 1163.
A son départ de Rome, Anthelme était devenu Évêque. Il fut accueillit à Belley avec acclamations et grande joie.
Dans son palais épiscopal il vivait à l’identique que dans sa cellule de la Grande Chartreuse. Malgré ses déboires avec l’Empereur Frédéric Barberousse, Anthelme sut s’attirer ses faveurs mais n’en tira aucune gloire ou profit personnel, mais plus au profit de son église.
Il remit de l’ordre dans son diocèse, créa des écoles et parcourut son diocèse laissant des traces de sa charité et de sa sainteté.
En 1169, le Pape Alexandre III l’envoya en Angleterre afin de mettre fin au long débat qui divisait Henri II et Thomas de Cantorbéry.
Ce dernier savait combien la médiation d’Anthelme avait été heureuse pour l’église et Thomas sollicita le Pape pour designer Anthelme, pour conduire cette affaire délicate. Il ne put la conduire car Thomas fut assassiné dans son palais.
Le 24 mars 1175, Anthelme reçut de l’Empereur Barberousse le titre de "Prince du St Empire".
Il l’investit de la souveraineté de la ville de Belley et de ses dépendances. Ces privilèges lui valurent des différents avec le Comte de Savoie Humbert III.
A la fin de sa vie il refusa de rédiger son testament car un Religieux ne possédait rien.
Sur son lit de mort tout le monde le pleurait, pendant qu’il Bénissait.
Il mourut le 26 Juin 1178 alors âgé de 72 ans, après avoir passé 30 ans dans un cloître et 15 ans dans l’épiscopat. Sa mort fut longuement pleurée.
Il fut enseveli en habit de Chartreux paré de la mitre, de la croix pectorale, de l’anneau et du bâton pastoral et enterré à l’Abbaye de Hautecombe où le Roi Charles-Albert de Savoie fit restaurer son mausolée qui avait été détruit durant la Révolution.
Saint Anthelme vit le jour au château de Chignin, vers l’an 1106, fils d’Hardouin gentilhomme de Savoie, de l’ancienne maison de Migain et d’une dame d’une naissance également illustre.
Tour de Biguerne à Chignin, transformée en chapelle dédiée à Saint Anthelme
Ces parents très pieux lui donnèrent une éducation très Chrétienne.
Devant une telle dévotion envers la religion, les Évêques de Belley et de Genève se disputèrent le jeune Anthelme afin de l’attacher à leur église et de le mettre au premier rang de leur chapitre.
Devant un tel engouement religieux, le choix d’Anthelme se porta vers Belley où il fut nommé sacristain, employé chargé de l’entretien de l’église et des objets de culte, principale dignité de la Cathédrale.
Devant tant d’honneurs et de revenus, que sa position lui apportait en plus de son riche patrimoine, il sut rester simple.
Beaucoup de personnes venaient le solliciter mais il était plus enclin à venir en aide aux pauvres.
De ce fait sa maison devient vite une maison d’hospitalité où les misérables trouvaient constamment de quoi soulager leurs besoins.
Sa vie de dévotion lui laissa quelques désillusions. Le monde ne lui paraissait plus digne de ses regards.
A force de méditation, il prend la résolution de renoncer au monde et à tout ce qu’il avait aimé.
Il avait 25 ans, lorsqu’il se mit à visiter les Monastères voisins principalement ceux des Chartreux.
A force de visiter ces Monastères, il se sentit de plus en plus proche d’eux. Il rentra dans les Ordres vers 1135 par l’entremise de Bernard de Portes, Évêque de Belley, de l’Ordre des Chartreux.
En 1137, il reçut l’habit de Chartreux et confia à ses amis, le soin de distribuer ses biens aux pauvres.
Quelque temps après, un éboulement de neige, entraînant dans sa chute des rochers, détruisit presque en entier les cellules de la Grande Chartreuse et vit périr six Religieux.
Hugues II, alors Évêque de Grenoble, demanda à Anthelme de venir relever ces ruines et réparer un tel désastre.
Arrivé sur place il n’est nullement déconcerté par les lieux isolés et hostiles, bien au contraire.
Résigné aux ordres de ses supérieurs, il fut établi procureur de la Grande Chartreuse en 1138.
Il s’acquitta de ses pénibles fonctions avec prudence, mais cela ne l’empêchât pas de suivre les règles de la Communauté.
Il s’employait à multiplier les activités manuelles car l’oisiveté était considérée comme source de beaucoup de vices.
Dès les travaux manuels finis il rentrât dans sa cellule et c’était là dans le silence et la méditation, qu’il puisait les forces nécessaires pour triompher de toutes les difficultés et de tous les ennuis qu’il rencontrait dans le gouvernement des affaires temporelles.
Il se chargeait si bien de sa tâche, qu’à l’âge de 33 ans il fut jugé digne d’en occuper la première charge.
Hugues 1er, alors Prieur de la Grande Chartreuse se démit volontairement de sa charge, pour se consacrer à la Contemplation.
Il désirait être remplacé par Anthelme. Quelques uns le trouvèrent sévère, mais tous se félicitèrent de l’avoir comme supérieur.
On disait de lui qu’il était l’œil de l’aveugle, le bras de l’infirme et le pied du boiteux. Il s’évertua à suivre les traces de ses prédécesseurs.
Sous son prieural, les Chartreuses se multiplièrent en France et à l’étranger.
Il unifia aussi ces dernières qui étaient indépendantes les unes des autres et soumises aux Évêques des diocèses.
Il fit le premier chapitre de l’Ordre des Chartreux en rassemblant tout les Prieurs de chaque Chartreuse.
Il fut reconnu par chacun d’eux comme Grand Prieur. Grâce à lui, l’Ordre acquit une grande réputation. Il fit reconstruire la Grande Chartreuse et la fit prospérer.
Quand le siège épiscopal de Grenoble vint à être libre, l’élection du nouveau prélat donna lieu à des divisions au sein du diocèse.
Les Chartreux crurent devoir intervenir, sans doute parce que l’Évêque défunt était lui même Chartreux.
Mais certains disciples Chartreux ennemis de la sévère discipline d’Anthelme, portèrent l’affaire devant le Pape Eugène III.
Ils voulaient discréditer Anthelme. Son innocence fut reconnue et lui donna un surcroît d’autorité.
Après 12 ans, à la tête de la Grande Chartreuse il se retirât de ce rôle au bénéfice de Bazile de Bourgogne pour retourner au rang de simple Prieur.
Il fut souvent appelé par Bazile afin de l’éclairer de ses conseils.
Quelques années après, Dom Bernard de Varin, Prieur de Portes désirant se retirer, supplia vivement Anthelme de le remplacer.
Ce dernier ne put rien lui refuser, car c’était lui qui lui avait donné l’envie de rentrer dans les Ordres, de plus Anthelme était à l’origine de cette Chartreuse.
Il prit ses fonctions en 1153 et régenta celle-ci avec autant de rigueur que celle qu’il eut pour la Grande Chartreuse.
Au bout de deux ans, il se retira de son rôle de Prieur de Portes pour revenir simple Prieur à la Grande Chartreuse.
A la mort du Pape Adrien IV en 1159, les Cardinaux, le clergé et le peuple portèrent Roland, chancelier de l’église Romaine, au poste de Pape.
Il fut proclamé sous le nom d’Alexandre III, le 7 Septembre 1159.
Lors de son intronisation au titre de Pontife, il se vit retirer la Chappe écarlate, signe de l’investiture pontificale, par Octavien.
Ce dernier n’avait eu que deux votes de Cardinaux, soutenus par l’Empereur Frédéric Barberousse.
Alexandre III avait combattu les ambitions de ce dernier soutenant les intérêts du Pape. Cette élection provoqua un schisme.
En 1161, un Concile est convoqué à Toulouse. Les Rois de France et d’Angleterre, plus de cent Évêques, un grand nombre de Seigneurs des deux nations, plusieurs Cardinaux se déclarèrent pour Alexandre III et excommunièrent Octavien.
L’Ordre des Chartreux exerçait une grande influence dans l’église.
Anthelme, aidé de Geofroy, Abbé de l’Abbaye de Hautecombe écrivit aux Abbés indécis pour leur expliquer la légitimité de l’élection d’Alexandre III. Sur cet entre fait, ce dernier fut remis sur le trône pontifical et le schisme prit fin.
A la mort de Ponce III, prélat de l’église de Belley en 1162, le peuple se tournât vers le Pape Alexandre III afin que ce dernier désigne son remplaçant.
Le Pape écrivit à Anthelme, lui ordonnant de se charger de l’église de Belley et manda au Prieur de la Grande Chartreuse de le forcer à prendre ce poste.
Devant une telle charge, il prit la fuite et fut recherché par les Chartreux qui l’amenèrent peiner à Belley. Ils lui exposèrent l’Ordre du Pape en lui montrant ses lettres ainsi que le commandement du Prieur, mais Anthelme refusa.
Il lui fut proposé un choix : obéir au Pape ou aller le trouver à Rome pour lui signifier son refus.
Flatté de cette espérance, il se mit en chemin. Le Pape le reçut avec honneur, Anthelme lui demanda grâce et le pria de ne pas le contraindre.
Le Pape réussit à le convaincre et le sacra solennellement de sa main en 1163.
A son départ de Rome, Anthelme était devenu Évêque. Il fut accueillit à Belley avec acclamations et grande joie.
Dans son palais épiscopal il vivait à l’identique que dans sa cellule de la Grande Chartreuse. Malgré ses déboires avec l’Empereur Frédéric Barberousse, Anthelme sut s’attirer ses faveurs mais n’en tira aucune gloire ou profit personnel, mais plus au profit de son église.
Il remit de l’ordre dans son diocèse, créa des écoles et parcourut son diocèse laissant des traces de sa charité et de sa sainteté.
En 1169, le Pape Alexandre III l’envoya en Angleterre afin de mettre fin au long débat qui divisait Henri II et Thomas de Cantorbéry.
Ce dernier savait combien la médiation d’Anthelme avait été heureuse pour l’église et Thomas sollicita le Pape pour designer Anthelme, pour conduire cette affaire délicate. Il ne put la conduire car Thomas fut assassiné dans son palais.
Le 24 mars 1175, Anthelme reçut de l’Empereur Barberousse le titre de "Prince du St Empire".
Il l’investit de la souveraineté de la ville de Belley et de ses dépendances. Ces privilèges lui valurent des différents avec le Comte de Savoie Humbert III.
A la fin de sa vie il refusa de rédiger son testament car un Religieux ne possédait rien.
Sur son lit de mort tout le monde le pleurait, pendant qu’il Bénissait.
Il mourut le 26 Juin 1178 alors âgé de 72 ans, après avoir passé 30 ans dans un cloître et 15 ans dans l’épiscopat. Sa mort fut longuement pleurée.
Il fut enseveli en habit de Chartreux paré de la mitre, de la croix pectorale, de l’anneau et du bâton pastoral et enterré à l’Abbaye de Hautecombe où le Roi Charles-Albert de Savoie fit restaurer son mausolée qui avait été détruit durant la Révolution.
Les Autres Saints du Jour
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Mercredi 27 Juin 2018
Fête de Saint Cyrille d'Alexandrie, Évêque, Père et Docteur de l’Église, Patriarche d’Alexandrie (370-444).
Fête de Saint Cyrille d'Alexandrie, Évêque, Père et Docteur de l’Église, Patriarche d’Alexandrie (370-444).
Père et Docteur de l'Eglise (✝ 444)
Patriarche d'Alexandrie, père et Docteur de l'Eglise.
saint Cyrille d'AlexandriePatriarche d'Alexandrie en Égypte, comme l'avait été son oncle Théophile, il fut un écrivain fécond et un grand pourfendeur d'hérésies.
Il fut l'âme du concile d'Éphèse en 431 où fut condamné Nestorius, le patriarche de Constantinople, pour qui le Verbe de Dieu avait habité dans la chair 'comme dans une tente' et n'était pas homme véritablement.
C'est ce concile qui proclama la bienheureuse Vierge Marie, 'Mère de Dieu' ou 'Theotokos'.
Illustration, source:
Paroisse Orthodoxe de la Très Sainte Trinité, crypte de la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, ParisCliquer
"...Lié à la controverse christologique qui conduisit au Concile d’Éphèse de 431 et dernier représentant important de la tradition alexandrine, dans l'Orient grec, Cyrille fut plus tard défini le 'gardien de l'exactitude'...
Vénéré comme saint aussi bien en Orient qu'en Occident, saint Cyrille fut proclamé docteur de l’Église en 1882 par le Pape Léon XIII...
A la mort de son oncle Théophile, Cyrille encore jeune fut élu Évêque de l'influente Église d'Alexandrie en 412, qu'il gouverna avec une grande énergie pendant trente-deux ans...
Deux ou trois ans plus tard, en 417 ou 418, l’Évêque d'Alexandrie se montra réaliste en recomposant la rupture de la communion avec Constantinople, qui durait désormais depuis 406, suite à la déposition de Jean Chrysostome.Cliquer
Mais l'ancienne opposition avec le siège de Constantinople se ralluma une dizaine d'années plus tard, lorsqu'en 428, Nestor y fut élu, un moine sévère et faisant autorité, de formation antiochienne...
La réaction de Cyrille - alors le plus grand représentant de la christologie alexandrine, qui entendait en revanche profondément souligner l'unité de la personne du Christ - fut presque immédiate, et se manifesta par tous les moyens... claire affirmation du devoir des Pasteurs de préserver la foi du Peuple de Dieu... réellement, la véritable humanité et la véritable divinité s'unissent en une seule Personne, Notre Seigneur Jésus Christ...
Après avoir ainsi prévalu sur son rival et sur sa doctrine, Cyrille sut cependant parvenir, dès 433, à une formule théologique de compromis et de réconciliation avec les Antiochiens.
Et cela aussi est significatif: d'une part, il y a la clarté de la doctrine de la foi, mais de l'autre, également la recherche intense de l'unité et de la réconciliation.
Au cours des années suivantes, il se consacra de toutes les façons possibles à défendre et à éclaircir sa position théologique jusqu'à sa mort, qui eut lieu le 27 juin 444...
Comme l'affirme saint Cyrille, ce même Jésus est venu dans le temps avec la naissance de Marie, la Theotòkos, et il sera, selon sa promesse, toujours avec nous.
Et cela est important: Dieu est éternel, il est né d'une femme, et il reste avec nous chaque jour. Nous vivons dans cette certitude, en elle nous trouvons le chemin de notre vie."
(Benoît XVI - audience du 3 octobre 2007)Cliquer
A lire aussi: Saint Cyrille d'Alexandrie par Frère Didier Vernay, o. p. Cliquer
Mémoire de saint Cyrille, évêque d’Alexandrie et docteur de l’Église.
Élu au siège de cette Église, il défendit, avec une ardeur singulière, la foi catholique, et joua un rôle de premier plan au Concile d’Éphèse où furent proclamés les dogmes de l’unité de personne dans le Christ et de la maternité divine de la Vierge Marie. Il mourut en 444.
Martyrologe romain
Je trouve très surprenant qu’il y ait des gens pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu. Car si notre Seigneur Jésus est Dieu, comment la Vierge qui l’a porté et mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu? Telle est la foi que nous ont transmise les Saints Apôtres, même s’ils n’ont pas employé cette expression.
Saint Cyrille - Lettre aux moines d'Égypte en 431
Patriarche d'Alexandrie, père et Docteur de l'Eglise.
saint Cyrille d'AlexandriePatriarche d'Alexandrie en Égypte, comme l'avait été son oncle Théophile, il fut un écrivain fécond et un grand pourfendeur d'hérésies.
Il fut l'âme du concile d'Éphèse en 431 où fut condamné Nestorius, le patriarche de Constantinople, pour qui le Verbe de Dieu avait habité dans la chair 'comme dans une tente' et n'était pas homme véritablement.
C'est ce concile qui proclama la bienheureuse Vierge Marie, 'Mère de Dieu' ou 'Theotokos'.
Illustration, source:
Paroisse Orthodoxe de la Très Sainte Trinité, crypte de la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, ParisCliquer
"...Lié à la controverse christologique qui conduisit au Concile d’Éphèse de 431 et dernier représentant important de la tradition alexandrine, dans l'Orient grec, Cyrille fut plus tard défini le 'gardien de l'exactitude'...
Vénéré comme saint aussi bien en Orient qu'en Occident, saint Cyrille fut proclamé docteur de l’Église en 1882 par le Pape Léon XIII...
A la mort de son oncle Théophile, Cyrille encore jeune fut élu Évêque de l'influente Église d'Alexandrie en 412, qu'il gouverna avec une grande énergie pendant trente-deux ans...
Deux ou trois ans plus tard, en 417 ou 418, l’Évêque d'Alexandrie se montra réaliste en recomposant la rupture de la communion avec Constantinople, qui durait désormais depuis 406, suite à la déposition de Jean Chrysostome.Cliquer
Mais l'ancienne opposition avec le siège de Constantinople se ralluma une dizaine d'années plus tard, lorsqu'en 428, Nestor y fut élu, un moine sévère et faisant autorité, de formation antiochienne...
La réaction de Cyrille - alors le plus grand représentant de la christologie alexandrine, qui entendait en revanche profondément souligner l'unité de la personne du Christ - fut presque immédiate, et se manifesta par tous les moyens... claire affirmation du devoir des Pasteurs de préserver la foi du Peuple de Dieu... réellement, la véritable humanité et la véritable divinité s'unissent en une seule Personne, Notre Seigneur Jésus Christ...
Après avoir ainsi prévalu sur son rival et sur sa doctrine, Cyrille sut cependant parvenir, dès 433, à une formule théologique de compromis et de réconciliation avec les Antiochiens.
Et cela aussi est significatif: d'une part, il y a la clarté de la doctrine de la foi, mais de l'autre, également la recherche intense de l'unité et de la réconciliation.
Au cours des années suivantes, il se consacra de toutes les façons possibles à défendre et à éclaircir sa position théologique jusqu'à sa mort, qui eut lieu le 27 juin 444...
Comme l'affirme saint Cyrille, ce même Jésus est venu dans le temps avec la naissance de Marie, la Theotòkos, et il sera, selon sa promesse, toujours avec nous.
Et cela est important: Dieu est éternel, il est né d'une femme, et il reste avec nous chaque jour. Nous vivons dans cette certitude, en elle nous trouvons le chemin de notre vie."
(Benoît XVI - audience du 3 octobre 2007)Cliquer
A lire aussi: Saint Cyrille d'Alexandrie par Frère Didier Vernay, o. p. Cliquer
Mémoire de saint Cyrille, évêque d’Alexandrie et docteur de l’Église.
Élu au siège de cette Église, il défendit, avec une ardeur singulière, la foi catholique, et joua un rôle de premier plan au Concile d’Éphèse où furent proclamés les dogmes de l’unité de personne dans le Christ et de la maternité divine de la Vierge Marie. Il mourut en 444.
Martyrologe romain
Je trouve très surprenant qu’il y ait des gens pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu. Car si notre Seigneur Jésus est Dieu, comment la Vierge qui l’a porté et mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu? Telle est la foi que nous ont transmise les Saints Apôtres, même s’ils n’ont pas employé cette expression.
Saint Cyrille - Lettre aux moines d'Égypte en 431
Saint Cyril, Archevêque d'Alexandrie
Saint Cyril, Archevêque d'Alexandrie, un champion éminent de l'Orthodoxie et un grand maître de l'Église, venait d'une famille illustre de pieux Chrétiens.
Il a étudié les sciences profanes, y compris la philosophie, mais surtout il s'est efforcé d'acquérir la connaissance de l'Écriture Sainte et les vérités de la Foi Chrétienne.
Dans sa jeunesse, Cyril est entré au Monastère de Macaire dans les collines Nitreia, où il est resté pendant six ans.
Théophile (385-412), le Patriarche d'Alexandrie, l'ordonna diacre, lui comptés parmi les membres du clergé et confiés à prêcher.
Après la mort du Patriarche Théophile, Cyrille a été choisi à l'unanimité pour le trône patriarcal de l'Église d'Alexandrie.
Il a mené la lutte contre la propagation de l'hérésie de Novatien à Alexandrie, qui enseigne que tout Chrétien qui était tombée loin de l'Église au cours d'une période de persécution, ne pouvait être reçu de nouveau en elle.
Cyril, voyant l'inutilité d'exhorter les hérétiques, a cherché leur expulsion d'Alexandrie. Les Juifs sont apparus un plus grand danger pour l'Église, à plusieurs reprises des émeutes, accompagnées par le meurtre brutal des Chrétiens.
Le Saint a longtemps soutenu avec eux. Afin d'éliminer les restes de paganisme, le Saint a chassé les démons d'un ancien temple païen et construit une église sur la place et les reliques de Saints Cyrs et Jean ont été transférées dans celle-ci. Une lutte plus difficile attendait le Saint avec l'émergence de l'hérésie nestorienne.
Nestorius, un Prêtre de l'Église d'Antioche, fut choisi en 428 sur le siège de Constantinople et il était capable de se propager son enseignement hérétique contre le dogme de l'union hypostatique des deux natures dans la personne du Seigneur Jésus-Christ.
Nestorius appelé la Mère de Dieu de ne pas être la Mère de Dieu, mais plutôt Christotokos ou "donneur de Naissance du Christ», ce qui implique qu'elle a donné naissance non pas à Dieu, mais seulement dans Le Christ homme.
Le Saint patriarche Cyrille a écrit à plusieurs reprises à Nestorius et a fait remarquer son erreur, mais Nestorius a continué à persévérer.
Alors le Saint envoyé épîtres contre le nestorianisme au clergé de Constantinople et le Saint empereur Théodose le Jeune (408-450), dénonçant l'hérésie.
Cyril a écrit aussi à d'autres Églises, au Pape Célestin et autres Patriarches, et même aux Moines de plusieurs Monastères, avertissant de l’émergence d'une dangereuse hérésie.
Nestorius a commencé une persécution ouverte contre les Orthodoxes. En sa présence l'un de ses partisans, l’Évêque Dorothée, a prononcé l'anathème contre quiconque appellerait la Très Sainte Vierge Marie, la Theotokos.
Nestorius détestait Cyrille et fait sortir contre lui toutes sortes de calomnies et de la fabrication, l'appelant hérétique.
Le Saint a continué à défendre l'Orthodoxie de toutes ses forces. La situation est devenue si grave, qu'il est devenu nécessaire de faire appel d'un Concile œcuménique, qui s'est tenue dans la ville d'Ephèse en l'an 431.
Lors du Conseil 200 Évêques arrivés de toutes les Églises Chrétiennes. Nestorius, en attendant l'arrivée de l'Évêque Jean d'Antioche et d'autres Évêques syriens, ne sont pas d'accord à l'ouverture du Conseil.
Mais les Pères du Concile ont commencé les séances avec Cyril président.
Ayant examiné l'enseignement de Nestorius, le Conseil a condamné comme hérétique Nestorius ne pas soumettre au Conseil, et Mgr John a ouvert un "voleur de conseil», qui a décrété Cyril hérétique.
L'agitation accrue. Par ordre de l'empereur, le Patriarche Cyrille d'Alexandrie et l'Archevêque Memnon d'Ephèse étaient enfermés dans la prison, et Nestorius a été déposé.
Bientôt les Saints Cyrille et Memnon ont été libérés, et les sessions du Conseil ont poursuivi. Nestorius, et non pas en se soumettant aux décisions du Conseil, a été privé de rang Sacerdotal.
Par ordre de l'empereur, il fut envoyé à Sasim endroit lointain dans le désert libyen, où il mourut en graves tourments.
Sa langue, ayant blasphémé la Mère de Dieu, a été dépassé par la punition - en elle, elle se développa.
Même l'Évêque Jean d'Antioche et les Évêques syriens restants ont signé les décrets du Concile d'Ephèse.
Cyril a guidé l'Église d'Alexandrie depuis 32 ans, et vers la fin de sa vie, le troupeau a été nettoyé des hérétiques.
Doucement et prudemment approché Cyril n'importe qui, qui, par leur simplicité propre et le manque de connaissances, est tombé dans la fausse sagesse.
Il y avait un certain Elder, un ascète de la vie profonde, qui a considéré à tort le Prêtre Melchisédech de l'Ancien Testament comme le Fils de Dieu.
Cyril a prié pour que Le Seigneur de révéler à l'Ancien dans le bon sens pour voir le Juste.
Après trois jours l'aîné est venu à Cyrille et dit que Le Seigneur lui avait révélé que Melchisédek était un simple homme.
Cyril appris à surmonter ses préjugés contre la mémoire du grand Jean Chrysostome (Novembre 13).
Théophile, le patriarche d'Alexandrie, et l'oncle de Cyrille, était un antagoniste de Jean, et a présidé un conseil de jugement contre lui.
Cyril se trouve ainsi dans un cercle hostile à Jean Chrysostome, et involontairement acquis un préjugé contre lui.
Isidore de Péluse (Février 4) a écrit à plusieurs reprises à Cyril et lui a demandé d'inclure le nom du grand Père de l'Église dans les diptyques des Saints, mais Cyril ne serait pas d'accord.
Une fois dans un rêve, il vit un temple merveilleux, dans lequel la Mère de Dieu a été entouré par une foule d'anges et de Saints, dont le nombre était en Jean Chrysostome.
Lorsque Cyril voulait s'approcher de la Toute Sainte Vierge et la vénérer, Jean Chrysostome ne voulait pas le laisser faire.
La Mère de Dieu a demandé à John de pardonner à Cyril pour avoir péché contre lui par ignorance.
Voyant que John hésitait, la Mère de Dieu a dit: «Pardonnez-lui pour moi, car il a beaucoup travaillé pour mon honneur, et m'a glorifié parmi les personnes qui m’appellent Theotokos"
Jean répondit «Par votre intercession, Madame, je ne lui Pardonne», puis il embrassa avec Amour Cyril.
Cyril se repentait d'avoir maintenu la colère contre le grand Saint de Dieu.
Ayant convoqué tous les Évêques égyptiens, il a célébré une Fête solennelle en l'honneur de Saint Jean Chrysostome.
Cyrille mourut en l'an 444, laissant derrière lui de nombreux ouvrages. En particulier, les éléments suivants doivent être mentionnés : commentaires sur l'Évangile de Luc, sur l'Evangile de Jean, sur les épîtres de l'apôtre Paul aux Corinthiens et aux Hébreux; aussi une Apologie pour la défense du Christianisme contre l'empereur Julien l'Apostat (361-363).
D'importance majorité sont ses cinq livres contre Nestorius; un travail sur la Très Sainte Trinité dans le Thésaurus titre, écrit contre Arius et Eunomios.
Également deux compositions dogmatiques sur la Très Sainte Trinité, qui se distinguent par une exposition précise de l'enseignement Orthodoxe sur la procession du Saint-Esprit.
Cyril a écrit contre l'anthropomorphisme pour les Égyptiens plusieurs, qui, par ignorance représenté Dieu sous forme humaine.
Parmi les œuvres de Cyril sont aussi les discussions, parmi lesquels figure le discours émouvant et édifiant sur l'Exode de l'âme, inséré dans le slave "Après Psautier".
Saint Cyril, Archevêque d'Alexandrie, un champion éminent de l'Orthodoxie et un grand maître de l'Église, venait d'une famille illustre de pieux Chrétiens.
Il a étudié les sciences profanes, y compris la philosophie, mais surtout il s'est efforcé d'acquérir la connaissance de l'Écriture Sainte et les vérités de la Foi Chrétienne.
Dans sa jeunesse, Cyril est entré au Monastère de Macaire dans les collines Nitreia, où il est resté pendant six ans.
Théophile (385-412), le Patriarche d'Alexandrie, l'ordonna diacre, lui comptés parmi les membres du clergé et confiés à prêcher.
Après la mort du Patriarche Théophile, Cyrille a été choisi à l'unanimité pour le trône patriarcal de l'Église d'Alexandrie.
Il a mené la lutte contre la propagation de l'hérésie de Novatien à Alexandrie, qui enseigne que tout Chrétien qui était tombée loin de l'Église au cours d'une période de persécution, ne pouvait être reçu de nouveau en elle.
Cyril, voyant l'inutilité d'exhorter les hérétiques, a cherché leur expulsion d'Alexandrie. Les Juifs sont apparus un plus grand danger pour l'Église, à plusieurs reprises des émeutes, accompagnées par le meurtre brutal des Chrétiens.
Le Saint a longtemps soutenu avec eux. Afin d'éliminer les restes de paganisme, le Saint a chassé les démons d'un ancien temple païen et construit une église sur la place et les reliques de Saints Cyrs et Jean ont été transférées dans celle-ci. Une lutte plus difficile attendait le Saint avec l'émergence de l'hérésie nestorienne.
Nestorius, un Prêtre de l'Église d'Antioche, fut choisi en 428 sur le siège de Constantinople et il était capable de se propager son enseignement hérétique contre le dogme de l'union hypostatique des deux natures dans la personne du Seigneur Jésus-Christ.
Nestorius appelé la Mère de Dieu de ne pas être la Mère de Dieu, mais plutôt Christotokos ou "donneur de Naissance du Christ», ce qui implique qu'elle a donné naissance non pas à Dieu, mais seulement dans Le Christ homme.
Le Saint patriarche Cyrille a écrit à plusieurs reprises à Nestorius et a fait remarquer son erreur, mais Nestorius a continué à persévérer.
Alors le Saint envoyé épîtres contre le nestorianisme au clergé de Constantinople et le Saint empereur Théodose le Jeune (408-450), dénonçant l'hérésie.
Cyril a écrit aussi à d'autres Églises, au Pape Célestin et autres Patriarches, et même aux Moines de plusieurs Monastères, avertissant de l’émergence d'une dangereuse hérésie.
Nestorius a commencé une persécution ouverte contre les Orthodoxes. En sa présence l'un de ses partisans, l’Évêque Dorothée, a prononcé l'anathème contre quiconque appellerait la Très Sainte Vierge Marie, la Theotokos.
Nestorius détestait Cyrille et fait sortir contre lui toutes sortes de calomnies et de la fabrication, l'appelant hérétique.
Le Saint a continué à défendre l'Orthodoxie de toutes ses forces. La situation est devenue si grave, qu'il est devenu nécessaire de faire appel d'un Concile œcuménique, qui s'est tenue dans la ville d'Ephèse en l'an 431.
Lors du Conseil 200 Évêques arrivés de toutes les Églises Chrétiennes. Nestorius, en attendant l'arrivée de l'Évêque Jean d'Antioche et d'autres Évêques syriens, ne sont pas d'accord à l'ouverture du Conseil.
Mais les Pères du Concile ont commencé les séances avec Cyril président.
Ayant examiné l'enseignement de Nestorius, le Conseil a condamné comme hérétique Nestorius ne pas soumettre au Conseil, et Mgr John a ouvert un "voleur de conseil», qui a décrété Cyril hérétique.
L'agitation accrue. Par ordre de l'empereur, le Patriarche Cyrille d'Alexandrie et l'Archevêque Memnon d'Ephèse étaient enfermés dans la prison, et Nestorius a été déposé.
Bientôt les Saints Cyrille et Memnon ont été libérés, et les sessions du Conseil ont poursuivi. Nestorius, et non pas en se soumettant aux décisions du Conseil, a été privé de rang Sacerdotal.
Par ordre de l'empereur, il fut envoyé à Sasim endroit lointain dans le désert libyen, où il mourut en graves tourments.
Sa langue, ayant blasphémé la Mère de Dieu, a été dépassé par la punition - en elle, elle se développa.
Même l'Évêque Jean d'Antioche et les Évêques syriens restants ont signé les décrets du Concile d'Ephèse.
Cyril a guidé l'Église d'Alexandrie depuis 32 ans, et vers la fin de sa vie, le troupeau a été nettoyé des hérétiques.
Doucement et prudemment approché Cyril n'importe qui, qui, par leur simplicité propre et le manque de connaissances, est tombé dans la fausse sagesse.
Il y avait un certain Elder, un ascète de la vie profonde, qui a considéré à tort le Prêtre Melchisédech de l'Ancien Testament comme le Fils de Dieu.
Cyril a prié pour que Le Seigneur de révéler à l'Ancien dans le bon sens pour voir le Juste.
Après trois jours l'aîné est venu à Cyrille et dit que Le Seigneur lui avait révélé que Melchisédek était un simple homme.
Cyril appris à surmonter ses préjugés contre la mémoire du grand Jean Chrysostome (Novembre 13).
Théophile, le patriarche d'Alexandrie, et l'oncle de Cyrille, était un antagoniste de Jean, et a présidé un conseil de jugement contre lui.
Cyril se trouve ainsi dans un cercle hostile à Jean Chrysostome, et involontairement acquis un préjugé contre lui.
Isidore de Péluse (Février 4) a écrit à plusieurs reprises à Cyril et lui a demandé d'inclure le nom du grand Père de l'Église dans les diptyques des Saints, mais Cyril ne serait pas d'accord.
Une fois dans un rêve, il vit un temple merveilleux, dans lequel la Mère de Dieu a été entouré par une foule d'anges et de Saints, dont le nombre était en Jean Chrysostome.
Lorsque Cyril voulait s'approcher de la Toute Sainte Vierge et la vénérer, Jean Chrysostome ne voulait pas le laisser faire.
La Mère de Dieu a demandé à John de pardonner à Cyril pour avoir péché contre lui par ignorance.
Voyant que John hésitait, la Mère de Dieu a dit: «Pardonnez-lui pour moi, car il a beaucoup travaillé pour mon honneur, et m'a glorifié parmi les personnes qui m’appellent Theotokos"
Jean répondit «Par votre intercession, Madame, je ne lui Pardonne», puis il embrassa avec Amour Cyril.
Cyril se repentait d'avoir maintenu la colère contre le grand Saint de Dieu.
Ayant convoqué tous les Évêques égyptiens, il a célébré une Fête solennelle en l'honneur de Saint Jean Chrysostome.
Cyrille mourut en l'an 444, laissant derrière lui de nombreux ouvrages. En particulier, les éléments suivants doivent être mentionnés : commentaires sur l'Évangile de Luc, sur l'Evangile de Jean, sur les épîtres de l'apôtre Paul aux Corinthiens et aux Hébreux; aussi une Apologie pour la défense du Christianisme contre l'empereur Julien l'Apostat (361-363).
D'importance majorité sont ses cinq livres contre Nestorius; un travail sur la Très Sainte Trinité dans le Thésaurus titre, écrit contre Arius et Eunomios.
Également deux compositions dogmatiques sur la Très Sainte Trinité, qui se distinguent par une exposition précise de l'enseignement Orthodoxe sur la procession du Saint-Esprit.
Cyril a écrit contre l'anthropomorphisme pour les Égyptiens plusieurs, qui, par ignorance représenté Dieu sous forme humaine.
Parmi les œuvres de Cyril sont aussi les discussions, parmi lesquels figure le discours émouvant et édifiant sur l'Exode de l'âme, inséré dans le slave "Après Psautier".
Les autres Saints du Jour
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 28 Juin 2018
Fête de Saint Irénée, Évêque et Martyr (120-202).
Fête de Saint Irénée, Évêque et Martyr (120-202).
Evêque et martyr (✝ v. 201)
Saint Irénée de LyonIrénée venait d'Asie Mineure comme beaucoup d'autres dans cette vallée du Rhône.
Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne Cliquerqui avait été lui-même un disciple de saint Jean l'Apôtre.Cliquer
C'est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l'Église: transmission d'homme à homme du dépôt de la foi.
On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s'est pas expliqué sur les raisons de son voyage.
On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Églises de Lyon et de Vienne.
Etait-il en mission à Rome comme on l'a dit?
En tous cas, il succède à saint PothinCliquer l'évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Églises.
Un grand danger le préoccupe: les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement.
Elles nient l'Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l'intégrité de la foi.
Eglise Saint Irénée, Lyon Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit.
Armé par cette connaissance approfondie de l'adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques.
En même temps, il intervient auprès du pape pour l'empêcher d'exclure de la communion de l'Église les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l'Église romaine.
Il n'oubliait pas que son nom signifie: "le pacifique".
L'intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses œuvres.
Il fut le premier grand théologien de l'Église d'Occident et mourut peut-être martyr.
Eglise Saint Irénée, Lyon.
...Selon son enseignement, la foi de l’Église doit être transmise de manière à apparaître telle qu'elle doit être, c'est-à-dire "publique", "unique", "pneumatique", "spirituelle"... (Saint Irénée de Lyon - Benoît XVI - audience du 28 mars 2007)Cliquer
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:Cliquer
Eusèbe de Césarée ... reprend des éléments d’écrits d’Irénée en partie perdus.
Il le présente comme 'presbytre de la communauté de Lyon' (paroikia) quand la persécution éclate en 177. Il succède à Pothin l’évêque martyr.
Mémoire de saint Irénée, évêque et martyr, vers l’an 200. Comme l’écrit saint Jérôme,Cliquer il fut, dans sa jeunesse, disciple de saint Polycarpe de Smyrne et conserva fidèlement la mémoire du temps des apôtres.
Il était prêtre de Lyon quand il succéda à l’évêque saint Pothin et on pense qu’il a été aussi couronné de la gloire du martyre.
Il a exposé sans relâche la Tradition apostolique et publié un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies pour défendre la foi catholique.
'Le malade et son entourage dans la Bible' (extraits)Cliquer
- Saint Irénée: «La Gloire de Dieu, c’est que l’homme vive, c’est l’homme debout»
- L’aventure du paralytique descendu par le toit (Lc 5, 17-26).Cliquer «Lève-toi, prends ta civière et marche» (Lc 5, 24).
De nombreux saints ont souffert dans leur corps, de nombreux saints ont soulagé les douleurs des hommes...
- Le lépreux blasphémateur que saint François soigna d’âme et de corps
Rituel du sacrement des malades:Cliquer
Seigneur Jésus, Tu as dit à Tes Apôtres d'imposer les Mains sur les Malades.
Que ces pistes de réflexions éclairent ceux qui exercent la profession de kiné!
Martyrologe romain
Il est meilleur et plus utile d’être ignorant et de peu de savoir, mais de s’approcher de Dieu par l’amour, que de se croire savant et habile au point de se trouver blasphémateur à l’égard de son Seigneur pour avoir imaginé un autre Dieu et Père que Lui.
Saint Irénée - Contre les hérésies II.26
Saint Irénée de LyonIrénée venait d'Asie Mineure comme beaucoup d'autres dans cette vallée du Rhône.
Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne Cliquerqui avait été lui-même un disciple de saint Jean l'Apôtre.Cliquer
C'est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l'Église: transmission d'homme à homme du dépôt de la foi.
On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s'est pas expliqué sur les raisons de son voyage.
On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Églises de Lyon et de Vienne.
Etait-il en mission à Rome comme on l'a dit?
En tous cas, il succède à saint PothinCliquer l'évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Églises.
Un grand danger le préoccupe: les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement.
Elles nient l'Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l'intégrité de la foi.
Eglise Saint Irénée, Lyon Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit.
Armé par cette connaissance approfondie de l'adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques.
En même temps, il intervient auprès du pape pour l'empêcher d'exclure de la communion de l'Église les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l'Église romaine.
Il n'oubliait pas que son nom signifie: "le pacifique".
L'intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses œuvres.
Il fut le premier grand théologien de l'Église d'Occident et mourut peut-être martyr.
Eglise Saint Irénée, Lyon.
...Selon son enseignement, la foi de l’Église doit être transmise de manière à apparaître telle qu'elle doit être, c'est-à-dire "publique", "unique", "pneumatique", "spirituelle"... (Saint Irénée de Lyon - Benoît XVI - audience du 28 mars 2007)Cliquer
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:Cliquer
Eusèbe de Césarée ... reprend des éléments d’écrits d’Irénée en partie perdus.
Il le présente comme 'presbytre de la communauté de Lyon' (paroikia) quand la persécution éclate en 177. Il succède à Pothin l’évêque martyr.
Mémoire de saint Irénée, évêque et martyr, vers l’an 200. Comme l’écrit saint Jérôme,Cliquer il fut, dans sa jeunesse, disciple de saint Polycarpe de Smyrne et conserva fidèlement la mémoire du temps des apôtres.
Il était prêtre de Lyon quand il succéda à l’évêque saint Pothin et on pense qu’il a été aussi couronné de la gloire du martyre.
Il a exposé sans relâche la Tradition apostolique et publié un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies pour défendre la foi catholique.
'Le malade et son entourage dans la Bible' (extraits)Cliquer
- Saint Irénée: «La Gloire de Dieu, c’est que l’homme vive, c’est l’homme debout»
- L’aventure du paralytique descendu par le toit (Lc 5, 17-26).Cliquer «Lève-toi, prends ta civière et marche» (Lc 5, 24).
De nombreux saints ont souffert dans leur corps, de nombreux saints ont soulagé les douleurs des hommes...
- Le lépreux blasphémateur que saint François soigna d’âme et de corps
Rituel du sacrement des malades:Cliquer
Seigneur Jésus, Tu as dit à Tes Apôtres d'imposer les Mains sur les Malades.
Que ces pistes de réflexions éclairent ceux qui exercent la profession de kiné!
Martyrologe romain
Il est meilleur et plus utile d’être ignorant et de peu de savoir, mais de s’approcher de Dieu par l’amour, que de se croire savant et habile au point de se trouver blasphémateur à l’égard de son Seigneur pour avoir imaginé un autre Dieu et Père que Lui.
Saint Irénée - Contre les hérésies II.26
Pour un approfondissement doctrinal
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Jeudi 28 Juin 2018
Fête de Saint Irénée, Évêque et Martyr (120-202).Evêque et martyr (✝ v. 201)
Saint Irénée de LyonIrénée venait d'Asie Mineure comme beaucoup d'autres dans cette vallée du Rhône.
Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne Cliquerqui avait été lui-même un disciple de saint Jean l'Apôtre.Cliquer
C'est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l'Église: transmission d'homme à homme du dépôt de la foi.
On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s'est pas expliqué sur les raisons de son voyage.
On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Églises de Lyon et de Vienne.
Etait-il en mission à Rome comme on l'a dit?
En tous cas, il succède à saint PothinCliquer l'évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Églises.
Un grand danger le préoccupe: les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement.
Elles nient l'Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l'intégrité de la foi.
Eglise Saint Irénée, Lyon Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit.
Armé par cette connaissance approfondie de l'adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques.
En même temps, il intervient auprès du pape pour l'empêcher d'exclure de la communion de l'Église les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l'Église romaine.
Il n'oubliait pas que son nom signifie: "le pacifique".
L'intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses œuvres.
Il fut le premier grand théologien de l'Église d'Occident et mourut peut-être martyr.
Eglise Saint Irénée, Lyon.
...Selon son enseignement, la foi de l’Église doit être transmise de manière à apparaître telle qu'elle doit être, c'est-à-dire "publique", "unique", "pneumatique", "spirituelle"... (Saint Irénée de Lyon - Benoît XVI - audience du 28 mars 2007)Cliquer
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:Cliquer
Eusèbe de Césarée ... reprend des éléments d’écrits d’Irénée en partie perdus.
Il le présente comme 'presbytre de la communauté de Lyon' (paroikia) quand la persécution éclate en 177. Il succède à Pothin l’évêque martyr.
Mémoire de saint Irénée, évêque et martyr, vers l’an 200. Comme l’écrit saint Jérôme,Cliquer il fut, dans sa jeunesse, disciple de saint Polycarpe de Smyrne et conserva fidèlement la mémoire du temps des apôtres.
Il était prêtre de Lyon quand il succéda à l’évêque saint Pothin et on pense qu’il a été aussi couronné de la gloire du martyre.
Il a exposé sans relâche la Tradition apostolique et publié un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies pour défendre la foi catholique.
'Le malade et son entourage dans la Bible' (extraits)Cliquer
- Saint Irénée: «La Gloire de Dieu, c’est que l’homme vive, c’est l’homme debout»
- L’aventure du paralytique descendu par le toit (Lc 5, 17-26).Cliquer «Lève-toi, prends ta civière et marche» (Lc 5, 24).
De nombreux saints ont souffert dans leur corps, de nombreux saints ont soulagé les douleurs des hommes...
- Le lépreux blasphémateur que saint François soigna d’âme et de corps
Rituel du sacrement des malades:Cliquer
Seigneur Jésus, Tu as dit à Tes Apôtres d'imposer les Mains sur les Malades.
Que ces pistes de réflexions éclairent ceux qui exercent la profession de kiné!
Martyrologe romain
Il est meilleur et plus utile d’être ignorant et de peu de savoir, mais de s’approcher de Dieu par l’amour, que de se croire savant et habile au point de se trouver blasphémateur à l’égard de son Seigneur pour avoir imaginé un autre Dieu et Père que Lui.
Saint Irénée - Contre les hérésies II.26Pour un approfondissement doctrinal
Contre les Hérésies.Cliquer
Ou encore :
Contre les Hérésies.CliquerLes autres Saints du Jour
Saint Argimir
Martyr à Cordoue (✝ 856)Saint Eigil
Abbé du Monastère de Saint Prix à Flavigny en Bourgogne (✝ 871)Vénérable Elena da Persico
Fondatrice des Filles de la Reine des apôtres (✝ 1948)Saint Heimrad
Prêtre et Ermite, figure populaire du Moyen Âge (✝ 1019)Saint John Southworth
Martyr en Angleterre (✝ 1654)Saintes Lucie W Che, Marie F Kun, Marie Q Yu et Marie Z Xu
Jeunes martyres orphelines en Chine (✝ 1900)Saint Maëlmon
Évêque d'Aleth (✝ v. 658)Vénérable Magí Morera y Feixas
Prêtre de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (✝ 1984)Sainte Marie Du Zhaozhi
Martyre en Chine (✝ 1900)Saints Martyrs d'Alexandrie
Disciples d'Origène (✝ v. 202)Saint Pappias
(4ème s.)Saint Paul Giustiniani
Humaniste vénitien (✝ 1528)Saint Paul Ier
Pape (93 ème) de 757 à 767 (✝ 767)Saint Serge de Valaam
En Russie (14ème s.)Bienheureux Sévérien Baranyk et Joachim Senkivskyj
Prêtres Basiliens martyrs en Ukraine (✝ 1941)Sainte Téchilde
Reine de Bourgogne (✝ v. 600)Sainte Vincente Gerosa
Co-Fondatrice de l’Institut des Sœurs de la Charité (✝ 1847)
Merci @Marie de nous aider à mieux connaître ce Saint dont le nom signifiait "le pacifique" !
Avec lui, prions pour la paix et l'unité de l'Église
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 29 Juin 2018
Fête de Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres.
Fête de Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres.
Saint Pierre et Saint Paul (Ier siècle)
On ne peut les séparer.
Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre.
L'Église romaine, c'est l'Église de Pierre et de Paul, l'Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pécheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit :
"Suis-moi. Tu t'appelleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu ?"
Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres.
Pierre reçoit de L'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde :
"Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant."
Paul, ravi jusqu'au Ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient :"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime."
Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ :
" Ce n'est plus moi qui vis, c'est Le Christ qui vit en moi."
Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Église :
"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église."
Paul devient l'apôtre des païens.
Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
On ne peut les séparer.
Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre.
L'Église romaine, c'est l'Église de Pierre et de Paul, l'Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pécheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit :
"Suis-moi. Tu t'appelleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu ?"
Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres.
Pierre reçoit de L'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde :
"Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant."
Paul, ravi jusqu'au Ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient :"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime."
Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ :
" Ce n'est plus moi qui vis, c'est Le Christ qui vit en moi."
Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Église :
"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église."
Paul devient l'apôtre des païens.
Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
Saint Pierre
Pape (1 er) - apôtre (✝ 64)
Saint Pierre et saint Paul: On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre.
L'Église romaine, c'est l'Église de Pierre et de Paul, l'Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit:
"Suis-moi. Saint Pierre écrivant - ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu?"
Simon devenu Pierre laisse ses filets et son foyer pour suivre le rabbi.
Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde:
"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient:
"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ:
"Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Église:
"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église." Paul devient l'apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. Simon, fils de Yonas et frère d’André, fut le premier parmi les disciples de Jésus à confesser(*) le Christ, Fils du Dieu vivant, et Jésus lui donna le nom de Pierre.
Paul, Apôtre des nations, annonça aux Juifs et aux Grecs le Christ crucifié. Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour et subirent le martyre sous l’empereur Néron; le premier, comme le rapporte la tradition, fut crucifié la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64; le second eut la tête tranchée et fut enseveli sur la voie d’Ostie, en 67.
Le monde entier célèbre en ce jour le triomphe de l’un et de l’autre avec un honneur égal et une même vénération.
(*) c'est-à-dire 'proclamer sa foi' (voir le glossaire)
Martyrologe romain
Statue de Saint Pierre à Capharnaüm.
En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi.
Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication !
Saint Augustin - Sermon pour la fête des saints Pierre et Paul
Pape (1 er) - apôtre (✝ 64)
Saint Pierre et saint Paul: On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre.
L'Église romaine, c'est l'Église de Pierre et de Paul, l'Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit:
"Suis-moi. Saint Pierre écrivant - ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu?"
Simon devenu Pierre laisse ses filets et son foyer pour suivre le rabbi.
Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde:
"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient:
"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ:
"Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Église:
"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église." Paul devient l'apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. Simon, fils de Yonas et frère d’André, fut le premier parmi les disciples de Jésus à confesser(*) le Christ, Fils du Dieu vivant, et Jésus lui donna le nom de Pierre.
Paul, Apôtre des nations, annonça aux Juifs et aux Grecs le Christ crucifié. Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour et subirent le martyre sous l’empereur Néron; le premier, comme le rapporte la tradition, fut crucifié la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64; le second eut la tête tranchée et fut enseveli sur la voie d’Ostie, en 67.
Le monde entier célèbre en ce jour le triomphe de l’un et de l’autre avec un honneur égal et une même vénération.
(*) c'est-à-dire 'proclamer sa foi' (voir le glossaire)
Martyrologe romain
Statue de Saint Pierre à Capharnaüm.
En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi.
Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication !
Saint Augustin - Sermon pour la fête des saints Pierre et Paul
Saint Paul
Saint Apôtre (1er s.)
Le 29 juin 2008 s'est ouverte l'année Saint Paul, l’occasion de (re)découvrir celui qui fut un géant de l'évangélisation et qui est aujourd'hui un témoin pour notre temps.
- Chronique d’un voyage contrarié: la rencontre de Paul avec le Christ sur le chemin de Damas, vidéo sur la WebTV de la CEF.
Le 2 Juillet 2008, le Saint-Père est revenu sur la figure de l'Apôtre des gentils, auquel est consacrée l'année paulinienne inaugurée le 29 juin (conclusion le 29 juin 2009).
Il est un exemple "de totale consécration au Seigneur et à son Église, de grande ouverture à l'humanité et à ses cultures... Pour comprendre ce qu'il dit aux chrétiens d'aujourd'hui, il faut revenir sur le contexte dans lequel il vécut et agit...".
Saint Paul, a rappelé Benoît XVI, venait "d'une culture particulière et certainement minoritaire, celle d'Israël et de sa tradition... nettement différenciée du contexte général, ce qui pouvait avoir deux conséquences: la dérision, qui pouvait aller jusqu'à l'intolérance comme jusqu'à l'admiration".
Deux facteurs ont cependant favorisé l'action de Paul: la diffusion de "la culture hellénistique, devenue après Alexandre le grand patrimoine de la Méditerranée orientale et du Proche-Orient", et "la structure politique et administrative de l'empire romain" qui unifiait les peuples.
"La conception universelle qui lui est propre donna sans nul doute une impulsion fondamentale à la foi en Jésus-Christ... La situation historique et culturelle et le milieu d'où il venait influèrent sur ses choix et son projet".
Puis le Saint-Père a rappelé que Paul a été appelé "l'homme des trois cultures", regroupement de ses origines juives, de la langue grecque et de son statut de citoyen romain, dont témoigne son nom latin Paul.
On trouve aussi dans sa formation intellectuelle la philosophie stoïcienne, dominante à son époque, porteuse "de hautes valeurs humaines et morales qui seront inclues par le christianisme". Et puis, c'était un moment agité par une crise de la religion traditionnelle, principalement sous ses aspects mythologiques ou sociologiques.
Après avoir fait un premier survol du climat culturel de notre premier siècle, Benoît XVI a dit qu'on ne pouvait pas correctement comprendre Paul sans le replacer dans un contexte intellectuel juif et païen à la fois, où il s'est forgé une personnalité qui dépasse ce cadre et lui donne une dimension historique et idéale, originale...
Mais il en va de même pour le christianisme même plus généralement dont l'Apôtre est un paradigme de premier ordre, et de qui nous pouvons toujours et encore apprendre".
Paul a rencontré le Ressuscité.
Le 3 septembre 2008, le Pape a parlé de la conversion de l'Apôtre des gentils. Benoît XVI a d'emblée souligné qu'elle advint au début des années 30 de notre ère, durant une période de persécution de l'Église primitive. Elle constitua un épisode décisif de la vie de saint Paul.
On dispose de deux sources pour comprendre ce qui se produisit, la plus connue étant le récit de Luc dans les Actes, qui parle de la lumière tombée du ciel, de la chute de Paul, de sa cécité. "Le Christ ressuscité lui apparut comme une lumière vive qui, s'adressant à Paul, transforma sa pensée et sa vie même...
Cette rencontre, qui est au cœur du récit de Luc, modifia radicalement sa vie au point qu'on peut parler d'une réelle conversion". Puis le Saint-Père a indiqué que les épîtres mêmes constituent la seconde source.
Allant à l'essentiel, elles ne fournissent pas de détails sur les circonstances de l'évènement:
"Tout le monde savait que le persécuteur était devenu un fervent apôtre du Christ, non par réflexion mais à la suite d'un fait violent, la rencontre avec le Ressuscité en personne".
Le Pape a alors souligné que plusieurs écrits de Paul établissent que l'apparition du Christ fut le fondement de tout son apostolat et de sa nouvelle vie, même s'il ne considérait pas l'évènement comme une conversion proprement dite.
La raison est très claire, a expliqué Benoît XVI, "la transformation de son existence ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une évolution de la réflexion intellectuelle et morale... Elle fut causée par la rencontre avec Jésus-Christ...et la conversion de saint Paul ne peut s'expliquer autrement.
Les analyses de l'esprit ne sauraient éclairer et résoudre le problème. La clef pour comprendre l'évènement se trouve dans la rencontre même".
Pour les chrétiens, a ajouté le Pape, le christianisme "n'est pas une nouvelle philosophie, une nouvelle morale.
On n'est chrétien que si l'on rencontre le Christ, même s'il ne se manifeste pas de manière aussi éclatante qu'avec Paul dont il fit l'Apôtre des nations.
Nous pouvons rencontrer le Christ en lisant l'Écriture, en priant, en participant à la liturgie de l'Église, toucher le cœur du Christ en sentant qu'il touche le notre. C'est cette relation personnelle, cette rencontre avec le Ressuscité, qui fait de nous de véritables chrétiens", a conclu Benoît XVI.
Statue de Saint Paul à Damas.
Martyrologe romain
Saint Apôtre (1er s.)
Le 29 juin 2008 s'est ouverte l'année Saint Paul, l’occasion de (re)découvrir celui qui fut un géant de l'évangélisation et qui est aujourd'hui un témoin pour notre temps.
- Chronique d’un voyage contrarié: la rencontre de Paul avec le Christ sur le chemin de Damas, vidéo sur la WebTV de la CEF.
Le 2 Juillet 2008, le Saint-Père est revenu sur la figure de l'Apôtre des gentils, auquel est consacrée l'année paulinienne inaugurée le 29 juin (conclusion le 29 juin 2009).
Il est un exemple "de totale consécration au Seigneur et à son Église, de grande ouverture à l'humanité et à ses cultures... Pour comprendre ce qu'il dit aux chrétiens d'aujourd'hui, il faut revenir sur le contexte dans lequel il vécut et agit...".
Saint Paul, a rappelé Benoît XVI, venait "d'une culture particulière et certainement minoritaire, celle d'Israël et de sa tradition... nettement différenciée du contexte général, ce qui pouvait avoir deux conséquences: la dérision, qui pouvait aller jusqu'à l'intolérance comme jusqu'à l'admiration".
Deux facteurs ont cependant favorisé l'action de Paul: la diffusion de "la culture hellénistique, devenue après Alexandre le grand patrimoine de la Méditerranée orientale et du Proche-Orient", et "la structure politique et administrative de l'empire romain" qui unifiait les peuples.
"La conception universelle qui lui est propre donna sans nul doute une impulsion fondamentale à la foi en Jésus-Christ... La situation historique et culturelle et le milieu d'où il venait influèrent sur ses choix et son projet".
Puis le Saint-Père a rappelé que Paul a été appelé "l'homme des trois cultures", regroupement de ses origines juives, de la langue grecque et de son statut de citoyen romain, dont témoigne son nom latin Paul.
On trouve aussi dans sa formation intellectuelle la philosophie stoïcienne, dominante à son époque, porteuse "de hautes valeurs humaines et morales qui seront inclues par le christianisme". Et puis, c'était un moment agité par une crise de la religion traditionnelle, principalement sous ses aspects mythologiques ou sociologiques.
Après avoir fait un premier survol du climat culturel de notre premier siècle, Benoît XVI a dit qu'on ne pouvait pas correctement comprendre Paul sans le replacer dans un contexte intellectuel juif et païen à la fois, où il s'est forgé une personnalité qui dépasse ce cadre et lui donne une dimension historique et idéale, originale...
Mais il en va de même pour le christianisme même plus généralement dont l'Apôtre est un paradigme de premier ordre, et de qui nous pouvons toujours et encore apprendre".
Paul a rencontré le Ressuscité.
Le 3 septembre 2008, le Pape a parlé de la conversion de l'Apôtre des gentils. Benoît XVI a d'emblée souligné qu'elle advint au début des années 30 de notre ère, durant une période de persécution de l'Église primitive. Elle constitua un épisode décisif de la vie de saint Paul.
On dispose de deux sources pour comprendre ce qui se produisit, la plus connue étant le récit de Luc dans les Actes, qui parle de la lumière tombée du ciel, de la chute de Paul, de sa cécité. "Le Christ ressuscité lui apparut comme une lumière vive qui, s'adressant à Paul, transforma sa pensée et sa vie même...
Cette rencontre, qui est au cœur du récit de Luc, modifia radicalement sa vie au point qu'on peut parler d'une réelle conversion". Puis le Saint-Père a indiqué que les épîtres mêmes constituent la seconde source.
Allant à l'essentiel, elles ne fournissent pas de détails sur les circonstances de l'évènement:
"Tout le monde savait que le persécuteur était devenu un fervent apôtre du Christ, non par réflexion mais à la suite d'un fait violent, la rencontre avec le Ressuscité en personne".
Le Pape a alors souligné que plusieurs écrits de Paul établissent que l'apparition du Christ fut le fondement de tout son apostolat et de sa nouvelle vie, même s'il ne considérait pas l'évènement comme une conversion proprement dite.
La raison est très claire, a expliqué Benoît XVI, "la transformation de son existence ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une évolution de la réflexion intellectuelle et morale... Elle fut causée par la rencontre avec Jésus-Christ...et la conversion de saint Paul ne peut s'expliquer autrement.
Les analyses de l'esprit ne sauraient éclairer et résoudre le problème. La clef pour comprendre l'évènement se trouve dans la rencontre même".
Pour les chrétiens, a ajouté le Pape, le christianisme "n'est pas une nouvelle philosophie, une nouvelle morale.
On n'est chrétien que si l'on rencontre le Christ, même s'il ne se manifeste pas de manière aussi éclatante qu'avec Paul dont il fit l'Apôtre des nations.
Nous pouvons rencontrer le Christ en lisant l'Écriture, en priant, en participant à la liturgie de l'Église, toucher le cœur du Christ en sentant qu'il touche le notre. C'est cette relation personnelle, cette rencontre avec le Ressuscité, qui fait de nous de véritables chrétiens", a conclu Benoît XVI.
Statue de Saint Paul à Damas.
Martyrologe romain
Pour approfondir, lire les Catéchèses du pape Benoît XVI
Cliquer
Neuvaine en l'honneur des Saints Apôtres Pierre et Paul
Elle commence le 20 Juin mais peut être dite a tout moment de l'année
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(3ème s.)
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Évêque de Narni, en Ombrie (✝ 558)
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Ancien Testament
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Fondateur des 'Esclavas de la Virgen Dolorosa' à Madrid (✝ 1968)
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Martyrs dans le Berry (✝ 274)
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Martyres en Chine (✝ 1900)
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Martyrs en Chine (✝ 1900)
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(✝ 1290)
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Tertiaire Franciscain, martyr (✝ 1315)
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Martyre en Géorgie (✝ v. 475)
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Prêtre martyr en Ukraine (✝ 1941)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 30 Juin 2018
Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Icône de Saint Martial et Saint Eutrope.
Saint Martial, 1er Évêque de Limoges, et Saint Eutrope, 1er Évêque de Saintes
Saint Martial est fêté le 30 Juin et Saint Eutrope le 30 Avril. Ils font partie des sept Saints Fondateurs de la Gaule.
Saint Martial, 1er Évêque de Limoges, et Saint Eutrope, 1er Évêque de Saintes
Saint Martial est fêté le 30 Juin et Saint Eutrope le 30 Avril. Ils font partie des sept Saints Fondateurs de la Gaule.
Saint Martial de Limoges
Évêque de Limoges (3ème s.)
Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l'une que l'autre, écrite l'une au VIIIe siècle, l'autre au XIe.
Il serait le cousin de saint Pierre. Cliquer
Petit enfant, c'est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du Ciel.
Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance.
La réalité historique est sans doute mieux servie si l'on considère qu'il y eut un Saint Martial, Évêque de Limoges dans la deuxième partie du IIIe siècle, dont on ne sait que peu de choses
La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.
Premier Évêque de Limoges en France, Martial était le célèbre apôtre du Limousin, et selon St Grégoire de Tours, un des sept Missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule.
"On sait très peu de choses sur Saint Martial. Originaire sans doute d’Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, il prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun.
Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre Chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l’agglomération.
Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes.
Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
La légende de Saint Martial est constituée au Xe siècle par les Moines de l’Abbaye de Saint Martial qui veulent accroître le prestige de leur Saint patron en en faisant un disciple du Christ, envoyé en Gaule par Saint Pierre.
Cette légende est combattue au XVIIe et XIXe siècles, cependant Saint Martial est bien un des premiers Missionnaires de la Gaule et le Fondateur de l’Église de Limoges." (Source: Les débuts du christianisme en Limousin - diocèse de Limoges)
Le même jour sont fêtés Alpinien et Austriclinien qui étaient 2 de ses Prêtres. Alpinien est le Saint patron de la commune de Saint-Alpinien - 23200 près d'Aubusson, diocèse de Limoges.
"Saint Martial, Évêque de Limoges, est un des Saints les plus populaires de l'Aquitaine.
Aujourd'hui encore vingt-trois villages portent son nom, et de nombreuses paroisses lui sont dédiées.
Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le Fondateur du siège épiscopal de Limoges.
Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l'un des disciples.
Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement.
A la suite de Grégoire de Tours on admet qu'il fut un des sept Évêques envoyés de Rome en Gaule vers les années 250.
En effet les informations fournies par Grégoire de Tours ont été confirmées par les fouilles menées à Limoges en 1960-1961.
Elles ont permis de retrouver la crypte de Saint Martial contenant deux sarcophages monolithiques en granit, que les archéologues ont daté de la période allant du IIIe au Ve siècle: l'un serait celui de Saint Martial, l'autre celui d'un des Prêtres qui le secondait.
Ces découvertes recoupent la chronologie établie par Grégoire dans son 'Histoire des Francs' (I,30).
Saint Martial était particulièrement honoré à Bordeaux. On conservait à la Basilique Saint-Seurin son bâton pastoral que l'on portait en procession durant les épidémies.
Une église de la ville lui est dédiée et un village de la Gironde porte son nom." (Histoires de la sainteté en Gironde - diocèse de Bordeaux - texte en pdf)Cliquer
Un internaute nous écrit:
"Je me suis retrouvé de manière providentielle dans une église dédié à St Martial.
Cette église se situe en Ariège, aux Cabannes sur la route de l'Andorre. Dans le chœur 5 grandes fresques murales relatent la vie de St Martial.
Il est présenté effectivement comme l'enfant montré en exemple aux Apôtres, mais aussi comme celui qui tenait le panier contenant les pains et les poissons lorsqu'ils furent bénis par le Christ, mais encore comme celui qui tenait le linge servant à essuyer les pieds des Apôtres après que Jésus les ait lavés, également comme celui qui fut envoyé en Gaule par St Pierre et enfin, à un âge avancé, Le Christ lui serait apparu pour lui annoncer que le soir même il l'aurait rejoint dans les Cieux.
J'ignore quelles sont les sources du peintre, mais il ne me semblait pas inutile de vous relater cette anecdote."
À Limoges, vers 250, Saint Martial, Évêque.
Martyrologe romain.
Évêque de Limoges (3ème s.)
Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l'une que l'autre, écrite l'une au VIIIe siècle, l'autre au XIe.
Il serait le cousin de saint Pierre. Cliquer
Petit enfant, c'est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du Ciel.
Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance.
La réalité historique est sans doute mieux servie si l'on considère qu'il y eut un Saint Martial, Évêque de Limoges dans la deuxième partie du IIIe siècle, dont on ne sait que peu de choses
La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.
Premier Évêque de Limoges en France, Martial était le célèbre apôtre du Limousin, et selon St Grégoire de Tours, un des sept Missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule.
"On sait très peu de choses sur Saint Martial. Originaire sans doute d’Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, il prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun.
Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre Chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l’agglomération.
Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes.
Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
La légende de Saint Martial est constituée au Xe siècle par les Moines de l’Abbaye de Saint Martial qui veulent accroître le prestige de leur Saint patron en en faisant un disciple du Christ, envoyé en Gaule par Saint Pierre.
Cette légende est combattue au XVIIe et XIXe siècles, cependant Saint Martial est bien un des premiers Missionnaires de la Gaule et le Fondateur de l’Église de Limoges." (Source: Les débuts du christianisme en Limousin - diocèse de Limoges)
Le même jour sont fêtés Alpinien et Austriclinien qui étaient 2 de ses Prêtres. Alpinien est le Saint patron de la commune de Saint-Alpinien - 23200 près d'Aubusson, diocèse de Limoges.
"Saint Martial, Évêque de Limoges, est un des Saints les plus populaires de l'Aquitaine.
Aujourd'hui encore vingt-trois villages portent son nom, et de nombreuses paroisses lui sont dédiées.
Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le Fondateur du siège épiscopal de Limoges.
Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l'un des disciples.
Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement.
A la suite de Grégoire de Tours on admet qu'il fut un des sept Évêques envoyés de Rome en Gaule vers les années 250.
En effet les informations fournies par Grégoire de Tours ont été confirmées par les fouilles menées à Limoges en 1960-1961.
Elles ont permis de retrouver la crypte de Saint Martial contenant deux sarcophages monolithiques en granit, que les archéologues ont daté de la période allant du IIIe au Ve siècle: l'un serait celui de Saint Martial, l'autre celui d'un des Prêtres qui le secondait.
Ces découvertes recoupent la chronologie établie par Grégoire dans son 'Histoire des Francs' (I,30).
Saint Martial était particulièrement honoré à Bordeaux. On conservait à la Basilique Saint-Seurin son bâton pastoral que l'on portait en procession durant les épidémies.
Une église de la ville lui est dédiée et un village de la Gironde porte son nom." (Histoires de la sainteté en Gironde - diocèse de Bordeaux - texte en pdf)Cliquer
Un internaute nous écrit:
"Je me suis retrouvé de manière providentielle dans une église dédié à St Martial.
Cette église se situe en Ariège, aux Cabannes sur la route de l'Andorre. Dans le chœur 5 grandes fresques murales relatent la vie de St Martial.
Il est présenté effectivement comme l'enfant montré en exemple aux Apôtres, mais aussi comme celui qui tenait le panier contenant les pains et les poissons lorsqu'ils furent bénis par le Christ, mais encore comme celui qui tenait le linge servant à essuyer les pieds des Apôtres après que Jésus les ait lavés, également comme celui qui fut envoyé en Gaule par St Pierre et enfin, à un âge avancé, Le Christ lui serait apparu pour lui annoncer que le soir même il l'aurait rejoint dans les Cieux.
J'ignore quelles sont les sources du peintre, mais il ne me semblait pas inutile de vous relater cette anecdote."
À Limoges, vers 250, Saint Martial, Évêque.
Martyrologe romain.
Margziam (Martial)
Jabé, le jeune disciple prodige
L’histoire d’une confusion. D’après les révélations de Jésus à Maria Valtorta, il y aurait eu un autre Martial (et sans doute, beaucoup d’autres jusqu’au 3ème siècle).
C’est le petit-fils d’un des paysans de Doras de Doras, un synhédriste dur (3.52). Il est orphelin : ses parents (Jean et Marie) et ses frères ont été tués dans un éboulement de terrain près d’Emmaüs (3.59).
Son grand-père le recueille et le cache dans les bois. Il le confie à Jésus, de passage.
De son nom d’origine Jabé (Yabesh), il reçoit de la Vierge Marie, le nouveau nom de Margziam (Marjiam - Maarhgziam). (3.59) ce qui est le nom de Mariam écrit dans l’ancienne langue (3.60).
Il est adopté par l’apôtre Pierre et sa femme Porphyrée, un couple sans enfant.
Malgré son jeune âge, il suit occasionnellement la troupe apostolique où il révèle des dons exceptionnels que cultive Jésus.
Margziam, qui rencontra Jésus à l’âge de 12 ans et fut adopté par Saint Pierre (devenant son fils adoptif) et qui suivit ainsi la troupe apostolique.
À l’Ascension, Margziam prend le nom de Martial en souvenir d'un petit romain martyrisé :
"Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin : sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon amour a conquis le jeune romain pour le Ciel." (10.23).
Il deviendra martyr :
« Un jour viendra où Simon Pierre se réjouira en sachant emprisonné, frappé, flagellé, mis en péril de mort son Margziam, et où il aurait le courage de l'étendre de sa main sur le gibet pour le revêtir de la pourpre des Cieux et pour féconder la terre de son sang de martyr, enviant son sort et souffrant pour un seul motif : de n'être pas à la place de son fils » (5.35).
Margziam, devenu Martial, suivra en effet Pierre lors de la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions (10.35).
Après la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions d’Agrippa 1er, il évangélise l’Aquitaine et plus particulièrement Limoges où la tradition le confond avec un homonyme du IIIème siècle (voir ci-dessus le dossier).
La vie et le martyre de Saint Martial interfère avec celle d'un homonyme du IIIème siècle, apôtre de l'Aquitaine et du Limousin en France.
Elle aboutit à une biographie incohérente qui en devient, logiquement, légendaire.
Jabé, le jeune disciple prodige
L’histoire d’une confusion. D’après les révélations de Jésus à Maria Valtorta, il y aurait eu un autre Martial (et sans doute, beaucoup d’autres jusqu’au 3ème siècle).
C’est le petit-fils d’un des paysans de Doras de Doras, un synhédriste dur (3.52). Il est orphelin : ses parents (Jean et Marie) et ses frères ont été tués dans un éboulement de terrain près d’Emmaüs (3.59).
Son grand-père le recueille et le cache dans les bois. Il le confie à Jésus, de passage.
De son nom d’origine Jabé (Yabesh), il reçoit de la Vierge Marie, le nouveau nom de Margziam (Marjiam - Maarhgziam). (3.59) ce qui est le nom de Mariam écrit dans l’ancienne langue (3.60).
Il est adopté par l’apôtre Pierre et sa femme Porphyrée, un couple sans enfant.
Malgré son jeune âge, il suit occasionnellement la troupe apostolique où il révèle des dons exceptionnels que cultive Jésus.
Margziam, qui rencontra Jésus à l’âge de 12 ans et fut adopté par Saint Pierre (devenant son fils adoptif) et qui suivit ainsi la troupe apostolique.
À l’Ascension, Margziam prend le nom de Martial en souvenir d'un petit romain martyrisé :
"Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin : sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon amour a conquis le jeune romain pour le Ciel." (10.23).
Il deviendra martyr :
« Un jour viendra où Simon Pierre se réjouira en sachant emprisonné, frappé, flagellé, mis en péril de mort son Margziam, et où il aurait le courage de l'étendre de sa main sur le gibet pour le revêtir de la pourpre des Cieux et pour féconder la terre de son sang de martyr, enviant son sort et souffrant pour un seul motif : de n'être pas à la place de son fils » (5.35).
Margziam, devenu Martial, suivra en effet Pierre lors de la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions (10.35).
Après la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions d’Agrippa 1er, il évangélise l’Aquitaine et plus particulièrement Limoges où la tradition le confond avec un homonyme du IIIème siècle (voir ci-dessus le dossier).
La vie et le martyre de Saint Martial interfère avec celle d'un homonyme du IIIème siècle, apôtre de l'Aquitaine et du Limousin en France.
Elle aboutit à une biographie incohérente qui en devient, logiquement, légendaire.
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Moniale à Orp-le-Grand dans le Brabant wallon en Belgique (✝ 670)
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Moine puis Évêque d'Osnabrück (✝ 1224)
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Convers Cistercien en Belgique (✝ 1228)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 1er Juillet 2018
Fête du Bienheureux Antonio Rosmini, Prêtre, théologien, philosophe, Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence (✝ 1855).
Fête du Bienheureux Antonio Rosmini, Prêtre, théologien, philosophe, Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence (✝ 1855).
Prêtre, théologien, philosophe, Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence (✝ 1855)
Antonio Rosmini (1797-1855) Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence.
Antonio Rosmini, grande figure de Prêtre et homme de culture éminent, animé d'un Amour fervent pour Dieu et pour l’Église, a témoigné de la vertu de la Charité dans toutes ses dimensions et à un haut niveau, mais ce qui l'a rendu le plus célèbre, c'est son engagement généreux pour celle qu'il appelait la 'Charité intellectuelle', c'est-à-dire la réconciliation de la raison avec la Foi.
Que son exemple aide l’Église, spécialement les communautés ecclésiales italiennes, à prendre toujours davantage conscience que la lumière de la raison humaine et celle de la Grâce, lorsqu'elles cheminent ensemble, deviennent source de Bénédiction pour la personne humaine et pour la société. (Angelus, 18 novembre 2007 - site du Vatican)
Cliquer
Antonio Rosmini (1797-1855), mis à l’Index par le Saint-Office en 1849 pour certains de ses écrits avant d’être réhabilité plus de 150 ans plus tard, en 2001, a été Béatifié à Novare le 18 Novembre 2007 et loué par Benoît XVI à l'Angelus dominical.
...Ce Prêtre et philosophe italien est un grand penseur libéral...
Antonio Rosmini naît le 24 Mars 1797 à Rovereto, dans l'empire austro-hongrois. Il fait ses études à l'école publique.
En août 1816, il passe les examens finals au lycée impérial en obtenant la mention 'éminent' dans toutes les matières ainsi que l'appréciation: 'doté d'une intelligence fulgurante'.
Attaqué par les Jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux Congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, 'Théosophie'.
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er Juillet 1855.
En 1887, l’Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001, sous la forme d'une note de celui qui était alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, le Cardinal Joseph Ratzinger.
Prêtre d'une grande spiritualité mais aussi un penseur profond et un écrivain prolifique, ses œuvres complètes représentent quelque 80 tomes.
On n'hésite pas à le comparer, en tant que philosophe, à des géants comme saint Thomas Cliquer ou saint Augustin.Cliquer
Son livre le plus lu et le plus traduit encore aujourd'hui est 'Delle cinque piaghe della santa Chiesa (Les cinq plaies de la Sainte Église).
Une des plaies qu’il dénonçait était l’ignorance du Clergé et du peuple dans la Célébration de la liturgie.
'En voulant réduire les rites sacrés dans les langues vernaculaires, disait-il, on choisirait un remède pire que le mal'.
Comme l'a rappelé le Cardinal José Saraiva Martins, dans l'homélie de la Béatification*, Rosmini a prévu plus d'un siècle à l'avance les thèses soutenues par le Concile Vatican II à propos de la liberté religieuse. (source: Service de presse du Vatican)
*Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la Béatification d'Antonio Rosmini (18 Novembre 2007)
Cliquer
Note sur la valeur des décrets doctrinaux (Joseph Card. Ratzinger, Mgr Tarcisio Bertone, 2001 - site internet Antonio Rosmini)
Cliquer
Le Bienheureux Antonio Rosmini affirme que 'le Baptisé subit une opération secrète mais très puissante par laquelle il est élevé à l'ordre surnaturel, il est mis en communication avec Dieu' ('Du principe suprême de la Méthode', Turin 1857)
Paroles du Pape le 9 janvier 2011 - site du diocèse de Belley-Ars.
Antonio Rosmini (1797-1855) Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence.
Antonio Rosmini, grande figure de Prêtre et homme de culture éminent, animé d'un Amour fervent pour Dieu et pour l’Église, a témoigné de la vertu de la Charité dans toutes ses dimensions et à un haut niveau, mais ce qui l'a rendu le plus célèbre, c'est son engagement généreux pour celle qu'il appelait la 'Charité intellectuelle', c'est-à-dire la réconciliation de la raison avec la Foi.
Que son exemple aide l’Église, spécialement les communautés ecclésiales italiennes, à prendre toujours davantage conscience que la lumière de la raison humaine et celle de la Grâce, lorsqu'elles cheminent ensemble, deviennent source de Bénédiction pour la personne humaine et pour la société. (Angelus, 18 novembre 2007 - site du Vatican)
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Antonio Rosmini (1797-1855), mis à l’Index par le Saint-Office en 1849 pour certains de ses écrits avant d’être réhabilité plus de 150 ans plus tard, en 2001, a été Béatifié à Novare le 18 Novembre 2007 et loué par Benoît XVI à l'Angelus dominical.
...Ce Prêtre et philosophe italien est un grand penseur libéral...
Antonio Rosmini naît le 24 Mars 1797 à Rovereto, dans l'empire austro-hongrois. Il fait ses études à l'école publique.
En août 1816, il passe les examens finals au lycée impérial en obtenant la mention 'éminent' dans toutes les matières ainsi que l'appréciation: 'doté d'une intelligence fulgurante'.
Attaqué par les Jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux Congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, 'Théosophie'.
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er Juillet 1855.
En 1887, l’Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001, sous la forme d'une note de celui qui était alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, le Cardinal Joseph Ratzinger.
Prêtre d'une grande spiritualité mais aussi un penseur profond et un écrivain prolifique, ses œuvres complètes représentent quelque 80 tomes.
On n'hésite pas à le comparer, en tant que philosophe, à des géants comme saint Thomas Cliquer ou saint Augustin.Cliquer
Son livre le plus lu et le plus traduit encore aujourd'hui est 'Delle cinque piaghe della santa Chiesa (Les cinq plaies de la Sainte Église).
Une des plaies qu’il dénonçait était l’ignorance du Clergé et du peuple dans la Célébration de la liturgie.
'En voulant réduire les rites sacrés dans les langues vernaculaires, disait-il, on choisirait un remède pire que le mal'.
Comme l'a rappelé le Cardinal José Saraiva Martins, dans l'homélie de la Béatification*, Rosmini a prévu plus d'un siècle à l'avance les thèses soutenues par le Concile Vatican II à propos de la liberté religieuse. (source: Service de presse du Vatican)
*Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la Béatification d'Antonio Rosmini (18 Novembre 2007)
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Note sur la valeur des décrets doctrinaux (Joseph Card. Ratzinger, Mgr Tarcisio Bertone, 2001 - site internet Antonio Rosmini)
Cliquer
Le Bienheureux Antonio Rosmini affirme que 'le Baptisé subit une opération secrète mais très puissante par laquelle il est élevé à l'ordre surnaturel, il est mis en communication avec Dieu' ('Du principe suprême de la Méthode', Turin 1857)
Paroles du Pape le 9 janvier 2011 - site du diocèse de Belley-Ars.
Bx Antoine Rosmini
Prêtre, philosophe, Fondateur de :
l'« Institut de la Charité »
Antonio Rosmini naît le 24 Mars 1797 à Rovereto, dans l'empire austro-hongrois. Il fait ses études à l'école publique.
En août 1816, il passe les examens finals au lycée impérial en obtenant la mention « éminent » dans toutes les matières ainsi que l'appréciation :
« doté d'une intelligence fulgurante ».
À l'automne 1816, il commence à étudier la théologie à l'université de Padoue, d'où il sort diplômé le 23 Juin 1822. Entre-temps, en 1821, il a été ordonné Prêtre par l'Évêque de Chioggia.
Le Cardinal Ladislas Pyrker, patriarche de Venise, l'emmène à Rome. Là, il est introduit chez l'Abbé Mauro Cappellari, futur Grégoire XVI et rencontre à deux reprises le Pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830).
Celui-ci donne le conseil suivant au Prêtre-philosophe :
« Rappelez-vous, vous devez vous consacrer à la rédaction de livres et ne pas vous occuper des affaires de la vie active »; vous maniez très bien la logique et nous avons besoin d'auteurs qui sachent se faire respecter ».
En 1830, l'Abbé Rosmini publie sa première grande œuvre philosophique : “Nuovo saggio sull’origine delle idee [Nouvel essai sur les origines des idées]”.
Le 2 Février 1831, le Cardinal Cappellari, grand ami de l'abbé Rosmini, monte sur le trône de Pierre.
En une douzaine de jours, du 18 au 30 Novembre 1832, il écrit
“Delle cinque piaghe della santa Chiesa [Les cinq plaies de la sainte Église]”, où il dénonce les dangers qui menacent l’unité et la liberté de l’Église et en donne les remèdes (le livre sera publié en 1846).
Le 20 Septembre 1839, l'« Institut de la Charité » que le philosophe a fondé est définitivement approuvé.
En 1839, l’Abbé Rosmini publie “Traité de la conscience morale”, où il soutient que l'intelligence est éclairée par la lumière de l’être qui est la lumière de la vérité, ce qui fait qu’il y a quelque chose de “divin“ dans l’homme. Ses thèses sont âprement critiquées par certains Jésuites.
En 1848, l’Abbé Rosmini revient à Rome en mission diplomatique.
Il est chargé par le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert de Savoie, d’inciter le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) à présider une confédération d’états italiens.
Mais lorsque le gouvernement piémontais demande que le Pape entre lui aussi en guerre contre l’Autriche, le père Rosmini renonce à sa mission diplomatique.
Pie IX lui ordonne cependant de rester à Rome. On parle de lui comme prochain Cardinal secrétaire d’état et, après la Fondation de la République de Rome, comme premier ministre.
Mais il refuse de présider un gouvernement révolutionnaire qui prive le Pape de liberté.
Le 24 Novembre 1848, Pie IX s’enfuit à Gaète (au sud de Rome). L'Abbé Rosmini le suit. Mais il tombe rapidement en disgrâce, car en désaccord avec la ligne politique du Cardinal Giacomo Antonelli, qui veut que le Pape soit soutenu par des armées étrangères.
En 1849, il prend congé de Pie IX.
Pendant son voyage de retour dans le nord de l'Italie, à Stresa, il apprend que ses œuvres “Les cinq plaies de la sainte Église” et “La constitution civile selon la justice sociale” ont été mises à l’Index des livres interdits.
Attaqué par les Jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’Abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux Congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, “Théosophie”.
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er Juillet 1855.
En 1887, l'Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001.
Antonio Rosmini, mis à l’Index par le Saint-Office en 1849 pour certains de ses écrits avant d’être réhabilité plus de 150 ans plus tard, en 2001, a été Béatifié à Novare le 18 Novembre 2007.
Comme l'a rappelé le Cardinal José Saraiva Martins, dans l'homélie de la Béatification, Rosmini a prévu plus d'un siècle à l'avance les thèses soutenues par le Concile Vatican II à propos de la liberté religieuse.
Prêtre, philosophe, Fondateur de :
l'« Institut de la Charité »
Antonio Rosmini naît le 24 Mars 1797 à Rovereto, dans l'empire austro-hongrois. Il fait ses études à l'école publique.
En août 1816, il passe les examens finals au lycée impérial en obtenant la mention « éminent » dans toutes les matières ainsi que l'appréciation :
« doté d'une intelligence fulgurante ».
À l'automne 1816, il commence à étudier la théologie à l'université de Padoue, d'où il sort diplômé le 23 Juin 1822. Entre-temps, en 1821, il a été ordonné Prêtre par l'Évêque de Chioggia.
Le Cardinal Ladislas Pyrker, patriarche de Venise, l'emmène à Rome. Là, il est introduit chez l'Abbé Mauro Cappellari, futur Grégoire XVI et rencontre à deux reprises le Pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830).
Celui-ci donne le conseil suivant au Prêtre-philosophe :
« Rappelez-vous, vous devez vous consacrer à la rédaction de livres et ne pas vous occuper des affaires de la vie active »; vous maniez très bien la logique et nous avons besoin d'auteurs qui sachent se faire respecter ».
En 1830, l'Abbé Rosmini publie sa première grande œuvre philosophique : “Nuovo saggio sull’origine delle idee [Nouvel essai sur les origines des idées]”.
Le 2 Février 1831, le Cardinal Cappellari, grand ami de l'abbé Rosmini, monte sur le trône de Pierre.
En une douzaine de jours, du 18 au 30 Novembre 1832, il écrit
“Delle cinque piaghe della santa Chiesa [Les cinq plaies de la sainte Église]”, où il dénonce les dangers qui menacent l’unité et la liberté de l’Église et en donne les remèdes (le livre sera publié en 1846).
Le 20 Septembre 1839, l'« Institut de la Charité » que le philosophe a fondé est définitivement approuvé.
En 1839, l’Abbé Rosmini publie “Traité de la conscience morale”, où il soutient que l'intelligence est éclairée par la lumière de l’être qui est la lumière de la vérité, ce qui fait qu’il y a quelque chose de “divin“ dans l’homme. Ses thèses sont âprement critiquées par certains Jésuites.
En 1848, l’Abbé Rosmini revient à Rome en mission diplomatique.
Il est chargé par le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert de Savoie, d’inciter le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) à présider une confédération d’états italiens.
Mais lorsque le gouvernement piémontais demande que le Pape entre lui aussi en guerre contre l’Autriche, le père Rosmini renonce à sa mission diplomatique.
Pie IX lui ordonne cependant de rester à Rome. On parle de lui comme prochain Cardinal secrétaire d’état et, après la Fondation de la République de Rome, comme premier ministre.
Mais il refuse de présider un gouvernement révolutionnaire qui prive le Pape de liberté.
Le 24 Novembre 1848, Pie IX s’enfuit à Gaète (au sud de Rome). L'Abbé Rosmini le suit. Mais il tombe rapidement en disgrâce, car en désaccord avec la ligne politique du Cardinal Giacomo Antonelli, qui veut que le Pape soit soutenu par des armées étrangères.
En 1849, il prend congé de Pie IX.
Pendant son voyage de retour dans le nord de l'Italie, à Stresa, il apprend que ses œuvres “Les cinq plaies de la sainte Église” et “La constitution civile selon la justice sociale” ont été mises à l’Index des livres interdits.
Attaqué par les Jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’Abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux Congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, “Théosophie”.
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er Juillet 1855.
En 1887, l'Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001.
Antonio Rosmini, mis à l’Index par le Saint-Office en 1849 pour certains de ses écrits avant d’être réhabilité plus de 150 ans plus tard, en 2001, a été Béatifié à Novare le 18 Novembre 2007.
Comme l'a rappelé le Cardinal José Saraiva Martins, dans l'homélie de la Béatification, Rosmini a prévu plus d'un siècle à l'avance les thèses soutenues par le Concile Vatican II à propos de la liberté religieuse.
Pour un approfondissement
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Abbé, Fondateur d'un Monastère à Saint-Rambert-de-Joux au diocèse de Belley (5ème s.)
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(7ème s.)
Bienheureux Georges Beesley et Montfort Scott
Prêtres et martyrs à Londres (✝ 1591)
Prêtres et martyrs à Londres (✝ 1591)
Saint Goulven
Évêque de Léon, en Bretagne (6ème s.)
Évêque de Léon, en Bretagne (6ème s.)
Bienheureux Ignace Falzon
Catéchiste laïc (✝ 1865)
Catéchiste laïc (✝ 1865)
Bienheureux Jean-Baptiste Duverneuil et Pierre-Yrieix Labrouhe
Prêtres et martyrs à Rochefort (✝ 1794)
Prêtres et martyrs à Rochefort (✝ 1794)
Bienheureux Jean-Népomucène Chrzan
Prêtre polonais de l'archidiocèse de Gniezno mort à Dachau (✝ 1942)
Prêtre polonais de l'archidiocèse de Gniezno mort à Dachau (✝ 1942)
Saints Justin Orona et Atila Cruz
Prêtres et martyrs au Mexique (✝ 1928)
Prêtres et martyrs au Mexique (✝ 1928)
Vénérable Luis de Trelles
Laïc espagnol (✝ 1891)
Laïc espagnol (✝ 1891)
Saint Lunaire
Évêque régionnaire en Bretagne (4ème s.)
Évêque régionnaire en Bretagne (4ème s.)
Vénérable Maria Pia della Croce Notari
Fondatrice des Sœurs crucifiées adoratrices de l’Eucharistie (✝ 1919)
Fondatrice des Sœurs crucifiées adoratrices de l’Eucharistie (✝ 1919)
Saint Martin et tous les saints évêques de Vienne
Évêque de Vienne (Isère) (3ème s.)
Évêque de Vienne (Isère) (3ème s.)
Saint Nicaise
Martyr en Palestine (✝ 1187)
Martyr en Palestine (✝ 1187)
Saint Olivier Plunket
Évêque d'Armagh, martyr (✝ 1681)
Évêque d'Armagh, martyr (✝ 1681)
Sainte Reine
Veuve à Denain (8ème s.)
Veuve à Denain (8ème s.)
Saint Servan
Évêque-Abbé de Cullross (7ème s.)
Évêque-Abbé de Cullross (7ème s.)
Saint Siviard
Confesseur (✝ 687)
Confesseur (✝ 687)
Bienheureux Thomas Maxfield
Prêtre et martyr à Londres (✝ 1616)
Prêtre et martyr à Londres (✝ 1616)
Vénérables Tullio Maruzzo et Luis Obdulio Arroyo Navarro
Martyrs au Guatemala (✝ 1981)
Martyrs au Guatemala (✝ 1981)
Saint Zhang Huailu
Catéchumène chinois martyr (✝ 1900)
Catéchumène chinois martyr (✝ 1900)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 02 Juillet 2018
Fête de la Bienheureuse Eugénie Joubert, Religieuse de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur (1876-1904).
Fête de la Bienheureuse Eugénie Joubert, Religieuse de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur (1876-1904).
Bienheureuse Eugénie Joubert
religieuse (✝ 1904)
Religieuse de la Sainte-Famille du Sacré Cœur.
Eugénie Joubert - diocèse du Puy Eugénie Joubert est née et a été baptisée à Yssingeaux, non loin de Notre Dame du Puy, le 11 février 1876.
Elle entra dans la vie religieuse à 19 ans.
Elle prononça ses vœux le 8 décembre 1897.
L'Obéissance lui confie les enfants; ses préférés sont les plus pauvres.
Elle meurt à Liège (Belgique) à l'âge de 28 ans, en réputation de sainteté, le 2 juillet 1904.
Le Pape Jean-Paul II la proclama 'Bienheureuse' le 20 novembre 1994.Cliquer
À Liège en Belgique, l’an 1904, la bienheureuse Eugénie Joubert, vierge de la Congrégation de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur.
Envoyée comme catéchiste à Aubervilliers, elle se dépensa sans compter, avec entrain et gaieté, pour les enfants les plus pauvres.
Atteinte de tuberculose, elle suivit avec amour le Christ souffrant.
Martyrologe romain
religieuse (✝ 1904)
Religieuse de la Sainte-Famille du Sacré Cœur.
Eugénie Joubert - diocèse du Puy Eugénie Joubert est née et a été baptisée à Yssingeaux, non loin de Notre Dame du Puy, le 11 février 1876.
Elle entra dans la vie religieuse à 19 ans.
Elle prononça ses vœux le 8 décembre 1897.
L'Obéissance lui confie les enfants; ses préférés sont les plus pauvres.
Elle meurt à Liège (Belgique) à l'âge de 28 ans, en réputation de sainteté, le 2 juillet 1904.
Le Pape Jean-Paul II la proclama 'Bienheureuse' le 20 novembre 1994.Cliquer
À Liège en Belgique, l’an 1904, la bienheureuse Eugénie Joubert, vierge de la Congrégation de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur.
Envoyée comme catéchiste à Aubervilliers, elle se dépensa sans compter, avec entrain et gaieté, pour les enfants les plus pauvres.
Atteinte de tuberculose, elle suivit avec amour le Christ souffrant.
Martyrologe romain
BIENHEUREUSE EUGENIE JOUBERT
Eugénie Joubert est née à Yssingeaux le 11 Février 1876, 4ème enfant d’une famille dont la maman était profondément Chrétienne.
Elle est pensionnaire dans divers établissements tenus par des religieuses à Monistrol, Yssingeaux et au Puy.
Elle apprend à aimer Le Seigneur, ses camarades et les pauvres.
Une nouvelle Congrégation est fondée au Puy : « la Sainte Famille du Sacré-Cœur » dont le but sera le catéchisme, surtout aux plus pauvres et aux plus déshérités. Marie, une sœur plus âgée d’Eugénie, entre dans cette Congrégation.
A partir de Juillet 1893, les sœurs vont se reposer à Coubon dans une maison à La Darne.
Le 2 Juillet 1895, Eugénie se rend à La Darne.
Le Père Rabussier y anime une retraite. Eugénie se confie à lui, lui fait part de ses projets, écoute ses conseils.
Après cet entretien, plus de doute, plus d’hésitation. Elle sera Religieuse de la Sainte Famille du Sacré- Cœur. Elle a 19 ans.
Dès les premiers jours chez les Religieuses, Eugénie se veut fidèle et généreuse.
Le 8 Septembre 1897, elle prononce ses vœux à Saint-Denis…
En 1897, le noviciat quitte Le Puy pour aller s’installer à Saint-Denis. Eugénie y prononce ses vœux le 8 Septembre de la même année.
Elle est envoyée dans la Communauté d’Aubervilliers. Elle rayonne par sa Charité toute simple. Elle fait le Catéchisme. Elle sait calmer et même captiver les enfants turbulents. On lui confie les plus difficiles.
Très vite, sa santé se dégrade…
En 1902, sa santé se dégrade, elle doit se reposer à Liège dans un Monastère. Dès lors, sa vie sera faite de souffrance et d’inaction. Elle fera encore un séjour à Rome, mais la maladie reprend de plus belle. Elle revient à Liège.
Elle se tourne avec confiance vers la Vierge Marie et vers Jésus pour y puiser lumière et courage.
On la sent continuellement en Prière. « Je prierai pour vous tous dans le Ciel ». Le 2 juillet 1904, elle reçoit le Sacrement des malades et la Communion.
Elle meurt en prononçant plusieurs fois le Nom de Jésus, les lèvres sur un Crucifix. Elle a 28 ans.
Elle est proclamée "Bienheureuse" le 20 Novembre 1994…
Sœur Eugénie Joubert est un modèle d’union à Dieu dans les petites choses.
Elle nous apprend à vivre la sainteté au quotidien en nous rappelant que telle est notre vocation.
Elle est un exemple pour tout catéchiste.
A Rome, le 20 Novembre 1994, le Pape Saint Jean Paul II la proclame « Bienheureuse », en même temps que Mère Agnès de Langeac.
Sa Fête est célébrée le 2 Juillet.
Eugénie Joubert est née à Yssingeaux le 11 Février 1876, 4ème enfant d’une famille dont la maman était profondément Chrétienne.
Elle est pensionnaire dans divers établissements tenus par des religieuses à Monistrol, Yssingeaux et au Puy.
Elle apprend à aimer Le Seigneur, ses camarades et les pauvres.
Une nouvelle Congrégation est fondée au Puy : « la Sainte Famille du Sacré-Cœur » dont le but sera le catéchisme, surtout aux plus pauvres et aux plus déshérités. Marie, une sœur plus âgée d’Eugénie, entre dans cette Congrégation.
A partir de Juillet 1893, les sœurs vont se reposer à Coubon dans une maison à La Darne.
Le 2 Juillet 1895, Eugénie se rend à La Darne.
Le Père Rabussier y anime une retraite. Eugénie se confie à lui, lui fait part de ses projets, écoute ses conseils.
Après cet entretien, plus de doute, plus d’hésitation. Elle sera Religieuse de la Sainte Famille du Sacré- Cœur. Elle a 19 ans.
Dès les premiers jours chez les Religieuses, Eugénie se veut fidèle et généreuse.
Le 8 Septembre 1897, elle prononce ses vœux à Saint-Denis…
En 1897, le noviciat quitte Le Puy pour aller s’installer à Saint-Denis. Eugénie y prononce ses vœux le 8 Septembre de la même année.
Elle est envoyée dans la Communauté d’Aubervilliers. Elle rayonne par sa Charité toute simple. Elle fait le Catéchisme. Elle sait calmer et même captiver les enfants turbulents. On lui confie les plus difficiles.
Très vite, sa santé se dégrade…
En 1902, sa santé se dégrade, elle doit se reposer à Liège dans un Monastère. Dès lors, sa vie sera faite de souffrance et d’inaction. Elle fera encore un séjour à Rome, mais la maladie reprend de plus belle. Elle revient à Liège.
Elle se tourne avec confiance vers la Vierge Marie et vers Jésus pour y puiser lumière et courage.
On la sent continuellement en Prière. « Je prierai pour vous tous dans le Ciel ». Le 2 juillet 1904, elle reçoit le Sacrement des malades et la Communion.
Elle meurt en prononçant plusieurs fois le Nom de Jésus, les lèvres sur un Crucifix. Elle a 28 ans.
Elle est proclamée "Bienheureuse" le 20 Novembre 1994…
Sœur Eugénie Joubert est un modèle d’union à Dieu dans les petites choses.
Elle nous apprend à vivre la sainteté au quotidien en nous rappelant que telle est notre vocation.
Elle est un exemple pour tout catéchiste.
A Rome, le 20 Novembre 1994, le Pape Saint Jean Paul II la proclame « Bienheureuse », en même temps que Mère Agnès de Langeac.
Sa Fête est célébrée le 2 Juillet.
Prière à la Bienheureuse Eugénie Joubert
Bienheureuse Eugénie, vous avez vu le jour le 11 Février1978, à Yssingeaux.
Vous avez grandi dans une famille nombreuse de huit enfants.
La joie a irradié votre enfance et votre jeunesse.
L'élégance extérieure reflétait la beauté intérieure de votre coeur.
Lentement le Christ prenait de la place dans votre vie.
En devenant religieuse de la Sainte Famille du Sacré Coeur, vous avez décidé de lui donner tout votre être, présent et à venir.
Combien d'enfants au catéchisme, de familles, de personnes, sont nées à une foi vivante en vous écoutant et en vous regardant.
Fatiguée et malade, vous avez continué vote service d'une autre façon.
C'est le 2 Juillet 1904 que la vision a remplacé la foi.
Je vous demande de continuer à nous monter et à me montrer le visage du Christ.
Accueillez aussi nos demandes et mes demandes, à nous, qui sommes encore sur la route.
Amen
Mgr Soulier, Evêque émérite de Limoges
Bienheureuse Eugénie, vous avez vu le jour le 11 Février1978, à Yssingeaux.
Vous avez grandi dans une famille nombreuse de huit enfants.
La joie a irradié votre enfance et votre jeunesse.
L'élégance extérieure reflétait la beauté intérieure de votre coeur.
Lentement le Christ prenait de la place dans votre vie.
En devenant religieuse de la Sainte Famille du Sacré Coeur, vous avez décidé de lui donner tout votre être, présent et à venir.
Combien d'enfants au catéchisme, de familles, de personnes, sont nées à une foi vivante en vous écoutant et en vous regardant.
Fatiguée et malade, vous avez continué vote service d'une autre façon.
C'est le 2 Juillet 1904 que la vision a remplacé la foi.
Je vous demande de continuer à nous monter et à me montrer le visage du Christ.
Accueillez aussi nos demandes et mes demandes, à nous, qui sommes encore sur la route.
Amen
Mgr Soulier, Evêque émérite de Limoges
Autres Saints du Jour
Saint Bernardin Realino
Prêtre Jésuite (✝ 1616)
Prêtre Jésuite (✝ 1616)
Saint Colomban
Abbé de Luxeuil et de Bobbio (✝ 615)
Abbé de Luxeuil et de Bobbio (✝ 615)
Bienheureux Jean et Pierre Becchetti
Prêtres de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin (15ème s.)
Prêtres de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin (15ème s.)
Saint Jean Maximovitch
Archevêque de l'Église Orthodoxe à Shanghai, Bruxelles puis San Francisco (✝ 1966)
Archevêque de l'Église Orthodoxe à Shanghai, Bruxelles puis San Francisco (✝ 1966)
Saint Jéroche
(7ème s.)
(7ème s.)
Saint Libérat
Abbé et six Moines de son Monastère - martyrs (✝ 484)
Abbé et six Moines de son Monastère - martyrs (✝ 484)
Saint Lidan
Abbé dans le Latium en Italie (✝ 1118)
Abbé dans le Latium en Italie (✝ 1118)
Sainte Monégonde
Ermite recluse (✝ 570)
Ermite recluse (✝ 570)
Saint Oudocée
Évêque de Llandaff (Glamorgan) (✝ v. 615)
Évêque de Llandaff (Glamorgan) (✝ v. 615)
Bienheureux Pierre de Luxembourg
Cardinal Évêque de Metz (✝ 1387)
Cardinal Évêque de Metz (✝ 1387)
Saint Swithin
Évêque de Winchester (✝ 862)
Évêque de Winchester (✝ 862)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 03 Juillet 2018
Fête de Saint Thomas, un des 12 Apôtres du Christ (1er s.).
Fête de Saint Thomas, un des 12 Apôtres du Christ (1er s.).
Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres.
Il est "l'un des Douze" comme le précise saint Cliquer Jean (Jean 20. 24).Cliquer
Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère.
Lorsque Jésus s'apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent:
"Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider."
Thomas dit alors aux autres disciples:
"Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui."
Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus.
Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c'est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :
"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment saurions-nous le chemin?"
"Je suis le chemin, la vérité et la vie", répond Jésus.
Mais, c'est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité.
Le voici qui revient d'on ne sait où:
"Nous avons vu le Seigneur!" - "Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."
Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d'Incrédule.
C'est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu'il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite.
On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre:
"Mon Seigneur et mon Dieu."
...«Même dans ces jours-là, même quand tu seras dans la nuit, continue de croire.
Heureux es-tu, si tu arrives à croire, même lorsque tu ne vois plus rien».
«Ne renie pas dans les ténèbres ce que tu as vu dans la lumière»...
Enseignement du cardinal Philippe Barbarin sur l’apôtre Thomas
Fête de saint Thomas, apôtre.
Cliquer
Alors que les autres disciples lui annonçaient que Jésus était ressuscité, il ne voulut pas croire, mais lorsque Jésus lui-même lui montra son côté transpercé, il s’écria:
«Mon Seigneur et mon Dieu!»
Selon la tradition, c’est cette foi qu’il annonça aux peuples de l’Inde.
Saint Thomas est fêté le 6 octobre dans les Eglises d'Orient.
Martyrologe romain
Il est "l'un des Douze" comme le précise saint Cliquer Jean (Jean 20. 24).Cliquer
Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère.
Lorsque Jésus s'apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent:
"Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider."
Thomas dit alors aux autres disciples:
"Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui."
Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus.
Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c'est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :
"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment saurions-nous le chemin?"
"Je suis le chemin, la vérité et la vie", répond Jésus.
Mais, c'est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité.
Le voici qui revient d'on ne sait où:
"Nous avons vu le Seigneur!" - "Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."
Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d'Incrédule.
C'est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu'il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite.
On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre:
"Mon Seigneur et mon Dieu."
...«Même dans ces jours-là, même quand tu seras dans la nuit, continue de croire.
Heureux es-tu, si tu arrives à croire, même lorsque tu ne vois plus rien».
«Ne renie pas dans les ténèbres ce que tu as vu dans la lumière»...
Enseignement du cardinal Philippe Barbarin sur l’apôtre Thomas
Fête de saint Thomas, apôtre.
Cliquer
Alors que les autres disciples lui annonçaient que Jésus était ressuscité, il ne voulut pas croire, mais lorsque Jésus lui-même lui montra son côté transpercé, il s’écria:
«Mon Seigneur et mon Dieu!»
Selon la tradition, c’est cette foi qu’il annonça aux peuples de l’Inde.
Saint Thomas est fêté le 6 octobre dans les Eglises d'Orient.
Martyrologe romain
Ômiracle inouï, la paille touche le feu et fut sauvée.
Thomas mit sa main dans le Côté brûlant de Jésus-Christ et ne fut pas consumé par ce toucher.
Il transforma la méchanceté de son âme en foi bénie.
Avec ferveur, il s’écria du fond de son âme:
Tu es mon Seigneur et mon Dieu.
Ô Ressuscité des morts, gloire à Toi !"
(Hymne byzantine)
Thomas mit sa main dans le Côté brûlant de Jésus-Christ et ne fut pas consumé par ce toucher.
Il transforma la méchanceté de son âme en foi bénie.
Avec ferveur, il s’écria du fond de son âme:
Tu es mon Seigneur et mon Dieu.
Ô Ressuscité des morts, gloire à Toi !"
(Hymne byzantine)
Saint Thomas
Apôtre
(Ier siècle)
Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée.
Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination ; d'autre part, il avait du cœur et du dévouement.
Ces deux caractères de sa personnalité paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui.
Peu avant sa Passion, Jésus veut retourner en Judée ; les Apôtres lui rappellent les menaces de ses ennemis.
Thomas seul s'écrie : « Eh bien ! Allons et mourons avec lui ! » Voilà le dévouement du cœur de l'Apôtre.
Après sa résurrection, le Sauveur était apparu à plusieurs de ses disciples, en l'absence de Thomas.
Quand, à son retour, on lui raconta cette apparition, il fut si étonné d'une telle merveille, qu'il en douta et dit vivement :
« Je ne le croirai pas avant d'avoir mis mes doigts dans ses plaies. » Voilà le second caractère de Thomas, esprit trop raisonneur.
Mais son premier mouvement d'hésitation, en chose si grave, ne fut pas un crime et le bon Sauveur répondit à son défi.
Que fit alors Thomas ? Nous le savons ; un cri du cœur s'échappa de ses lèvres : « Mon Seigneur et Mon Dieu ! »
Dieu permit l'hésitation de cet Apôtre pour donner aux esprits difficiles une preuve de plus en faveur de la Résurrection de Jésus-Christ.
Saint Augustin attribue à Saint Thomas, parmi les douze articles du Symbole, celui qui concerna la Résurrection.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat.
La tradition prétend qu'il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu'il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son Ministère.
Partout, sur son passage, l'Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des Prêtres, consacrait des Évêques.
Quand au XIVe siècle, les Européens s'emparèrent des Indes orientales, ils trouvèrent dans les traditions des peuples de ce vaste pays des souvenirs Chrétiens, et en particulier celui de Saint Thomas.
Un miracle de l'Apôtre, traînant avec un faible lien une poutre énorme que les éléphants n'avaient pu remuer, fut l'occasion d'innombrables conversions.
Cependant les prêtres des faux dieux, jaloux de tant de succès, jurèrent la mort de l'Apôtre ; il aurait été percé d'une lance devant une Croix où il priait.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).
Apôtre
(Ier siècle)
Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée.
Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination ; d'autre part, il avait du cœur et du dévouement.
Ces deux caractères de sa personnalité paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui.
Peu avant sa Passion, Jésus veut retourner en Judée ; les Apôtres lui rappellent les menaces de ses ennemis.
Thomas seul s'écrie : « Eh bien ! Allons et mourons avec lui ! » Voilà le dévouement du cœur de l'Apôtre.
Après sa résurrection, le Sauveur était apparu à plusieurs de ses disciples, en l'absence de Thomas.
Quand, à son retour, on lui raconta cette apparition, il fut si étonné d'une telle merveille, qu'il en douta et dit vivement :
« Je ne le croirai pas avant d'avoir mis mes doigts dans ses plaies. » Voilà le second caractère de Thomas, esprit trop raisonneur.
Mais son premier mouvement d'hésitation, en chose si grave, ne fut pas un crime et le bon Sauveur répondit à son défi.
Que fit alors Thomas ? Nous le savons ; un cri du cœur s'échappa de ses lèvres : « Mon Seigneur et Mon Dieu ! »
Dieu permit l'hésitation de cet Apôtre pour donner aux esprits difficiles une preuve de plus en faveur de la Résurrection de Jésus-Christ.
Saint Augustin attribue à Saint Thomas, parmi les douze articles du Symbole, celui qui concerna la Résurrection.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat.
La tradition prétend qu'il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu'il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son Ministère.
Partout, sur son passage, l'Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des Prêtres, consacrait des Évêques.
Quand au XIVe siècle, les Européens s'emparèrent des Indes orientales, ils trouvèrent dans les traditions des peuples de ce vaste pays des souvenirs Chrétiens, et en particulier celui de Saint Thomas.
Un miracle de l'Apôtre, traînant avec un faible lien une poutre énorme que les éléphants n'avaient pu remuer, fut l'occasion d'innombrables conversions.
Cependant les prêtres des faux dieux, jaloux de tant de succès, jurèrent la mort de l'Apôtre ; il aurait été percé d'une lance devant une Croix où il priait.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).
Catéchèse du Pape Benoît XVI
Vie de Saint Thomas d’après « la légende dorée » de Saint Jacques de Voragine.
Maria Valtorta - Thomas
Surnommé Didyme, l'apôtre.
Surnommé Didyme, l'apôtre.
Autres Saints du Jour
Saint AnatoleÉvêque en Syrie (3ème s.)
Saint Anatole
Évêque de Constantinople (✝ 458)
Vénérable Antoinette Meo
Enfant romaine (✝ 1937)
Saint Dathius
Évêque de Ravenne en Emilie-Romagne (✝ v. 190)
Saint Gelduin
(✝ 1123)
Saint Gunthiern
Moine (6ème s.)
Saint Guthagon
Ermite en Belgique (8ème s.)
Saint Héliodore
Évêque, ami et correspondant de Saint Jérôme (4ème s.)
Saint Hyacinthe
Martyr à Césarée de Cappadoce (✝ v. 120)
Saint Irénée
Diacre et martyr à Chiusi en Toscane (✝ 273)
Saint Jean, Fol En Christ
(✝ 1589)
Saint Joseph Nguyen Dinh Uyen
Catéchiste et martyr au Tonkin (✝ 1838)
Saint Léon II
Pape (80 ème) de 681 à 683 (✝ 683)
Saints Marc et Mucien
Martyrs en Mésie (4ème s.)
Vénérable Maria Isabel Picão Caldeira
Veuve et Religieuse portugaise - Fondatrice des Conceptionistes (✝ 1962)
Bienheureuse Marie-Anne Mogas Fontcuberta
Fondatrice des Sœurs Franciscaines Missionnaires de la Mère du Divin Pasteur (✝ 1886)
Saint Memnon
Martyr en Thrace (3ème s.)
Vénérable Norbert McAuliffe
Missionnaire en Ouganda (✝ 1959)
Saint Philippe Phan Van Minh
Prêtre et martyr vietnamien (✝ 1853)
Saints Pierre Zhao Mingzhen et Jean-Baptiste Zhao Mingxi
Martyrs en Chine (✝ 1900)
Saint Raimond Gayrard
Chanoine de Saint-Sernin de Toulouse (✝ 1118)
Saints Rois mages
(1er s.)
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 04 Juillet 2018
Fête de Sainte Élisabeth (Isabelle d’Aragon), Reine du Portugal (1271-1336).
Fête de Sainte Élisabeth (Isabelle d’Aragon), Reine du Portugal (1271-1336).
Sainte Elisabeth du Portugal
Reine (✝ 1336)
ou Isabelle d'Aragon.
Sainte Élisabeth de Portugal Fille du roi Pierre d'Aragon, elle épousa à douze ans le roi Denys du Portugal qui régna trente-six ans, laissant le souvenir d'un bon souverain et d'un trouvère talentueux et célèbre.
Trouvant sa consolation dans l'amour divin, sainte Elisabeth ne tint jamais rigueur à son mari d'avoir des maîtresses.
Elle éleva leurs enfants comme si c'était les siens. Elle resta une épouse discrète et attentive et fut une reine excellente, ne sortant de l'ombre que lorsque son mari le désirait.
Elle s'efforçait de le faire aimer de ses sujets. Par deux fois, elle le réconcilia avec son fils Alphonse qui avait pris les armes contre son père.
Dès que Denys fut mort, elle entra chez les clarisses de Coïmbra, au centre du Portugal.
....En écoutant la vie de Sainte Élisabeth de Portugal, nous pouvons trouver de quoi raviver notre espérance.
Certes la 'culture' de ce temps n’est pas celle d’aujourd’hui, les contraintes sont différentes heureusement, mais il y en d’autres!... (Paroisse de la Vallée de l'Aisne)Cliquer
Elle fut admirable pour apaiser les discordes entre les rois et pour sa charité envers les pauvres.
Après la mort de son mari, le roi Denis, elle revêtit l’habit de sainte Claire et vécut à Coïmbre auprès du couvent des Tertiaires franciscaines qu’elle avait fait construire.
Au cours d’un voyage entrepris, en 1336, pour essayer de réconcilier son fils et son petit-fils, à Estremoz elle s’en alla vers le Seigneur.
Martyrologe romain
Reine (✝ 1336)
ou Isabelle d'Aragon.
Sainte Élisabeth de Portugal Fille du roi Pierre d'Aragon, elle épousa à douze ans le roi Denys du Portugal qui régna trente-six ans, laissant le souvenir d'un bon souverain et d'un trouvère talentueux et célèbre.
Trouvant sa consolation dans l'amour divin, sainte Elisabeth ne tint jamais rigueur à son mari d'avoir des maîtresses.
Elle éleva leurs enfants comme si c'était les siens. Elle resta une épouse discrète et attentive et fut une reine excellente, ne sortant de l'ombre que lorsque son mari le désirait.
Elle s'efforçait de le faire aimer de ses sujets. Par deux fois, elle le réconcilia avec son fils Alphonse qui avait pris les armes contre son père.
Dès que Denys fut mort, elle entra chez les clarisses de Coïmbra, au centre du Portugal.
....En écoutant la vie de Sainte Élisabeth de Portugal, nous pouvons trouver de quoi raviver notre espérance.
Certes la 'culture' de ce temps n’est pas celle d’aujourd’hui, les contraintes sont différentes heureusement, mais il y en d’autres!... (Paroisse de la Vallée de l'Aisne)Cliquer
Elle fut admirable pour apaiser les discordes entre les rois et pour sa charité envers les pauvres.
Après la mort de son mari, le roi Denis, elle revêtit l’habit de sainte Claire et vécut à Coïmbre auprès du couvent des Tertiaires franciscaines qu’elle avait fait construire.
Au cours d’un voyage entrepris, en 1336, pour essayer de réconcilier son fils et son petit-fils, à Estremoz elle s’en alla vers le Seigneur.
Martyrologe romain
Seigneur, source de paix, ami de la charité, tu as donné à sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis.
Accorde-nous, par son intercession, de travailler au service de la paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.
Oraison de sa fête
Accorde-nous, par son intercession, de travailler au service de la paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.
Oraison de sa fête
Élisabeth, née en 1271, reçut ce nom à son Baptême, en souvenir de Sainte Élisabeth de Hongrie, sa tante.
À l'âge de huit ans, elle récitait chaque jour l'office Divin et conserva cette pratique jusqu'à sa mort.
Elle méprisait le luxe, fuyait les divertissements, soulageait les pauvres, multipliait ses jeûnes et menait une vie vraiment Céleste.
Toutes les œuvres de piété d'Élisabeth étaient accompagnées de larmes que l'Amour faisait monter de son cœur à ses yeux.
Le temps que ses exercices religieux lui laissaient libre, elle aimait à l'employer à l'ornementation des autels ou aux vêtements des pauvres.
Élevée sur le trône de Portugal par son mariage avec Denys, roi de ce pays, elle fut d'une patience remarquable dans les épreuves qu'elle eut souvent à subir de la part de son mari, et ne lui montra jamais, en échange de ses procédés injustes, qu'une amabilité croissante, une douceur toute affectueuse et un dévouement sans bornes, qui finirent par triompher de ce cœur rebelle.
Élisabeth est célèbre par le don que lui fit le Ciel de rétablir la paix entre les princes et les peuples.
Peu de Saintes ont montré tant de Charité pour les membres souffrants de Jésus-Christ ; jamais aucun pauvre ne partait du palais sans avoir rien reçu ; les Monastères qu'elle savait dans le besoin recevaient abondamment le secours de ses aumônes ; elle prenait les orphelins sous sa protection, dotait les jeunes filles indigentes, servait elle-même les malades.
Tous les vendredis de Carême, elle lavait les pieds à treize pauvres, et après les leur avoir baisés humblement, elle les faisait revêtir d'habits neufs.
Le Jeudi saint, elle remplissait le même office près de treize femmes pauvres. Or, un jour qu'elle lavait les pieds à ces pauvres, il se trouva dans le nombre une femme qui avait au pied une plaie dont la mauvaise odeur était insupportable : la reine, malgré toutes les répugnances de la nature, prit ce pied infect, en pansa l'ulcère, le lava, l'essuya, le baisa et le guérit.
Même miracle arriva en faveur d'un pauvre lépreux.
Un jour qu'elle portait dans les pans de sa robe de l'argent pour les pauvres, son mari lui demanda à voir ce qu'elle portait, et il fut émerveillé d'y voir des roses hors de saison.
Après la mort du roi, elle voulait se retirer chez les Clarisses, mais on lui fit observer qu'elle ferait une meilleure œuvre en continuant ses libéralités.
Enfin, après une vie toute d'œuvres héroïques, elle mourut, le 04 juillet 1336, en saluant la Très Sainte Vierge, qui lui apparut, accompagnée de Sainte Claire et de quelques autres Saintes.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
À l'âge de huit ans, elle récitait chaque jour l'office Divin et conserva cette pratique jusqu'à sa mort.
Elle méprisait le luxe, fuyait les divertissements, soulageait les pauvres, multipliait ses jeûnes et menait une vie vraiment Céleste.
Toutes les œuvres de piété d'Élisabeth étaient accompagnées de larmes que l'Amour faisait monter de son cœur à ses yeux.
Le temps que ses exercices religieux lui laissaient libre, elle aimait à l'employer à l'ornementation des autels ou aux vêtements des pauvres.
Élevée sur le trône de Portugal par son mariage avec Denys, roi de ce pays, elle fut d'une patience remarquable dans les épreuves qu'elle eut souvent à subir de la part de son mari, et ne lui montra jamais, en échange de ses procédés injustes, qu'une amabilité croissante, une douceur toute affectueuse et un dévouement sans bornes, qui finirent par triompher de ce cœur rebelle.
Élisabeth est célèbre par le don que lui fit le Ciel de rétablir la paix entre les princes et les peuples.
Peu de Saintes ont montré tant de Charité pour les membres souffrants de Jésus-Christ ; jamais aucun pauvre ne partait du palais sans avoir rien reçu ; les Monastères qu'elle savait dans le besoin recevaient abondamment le secours de ses aumônes ; elle prenait les orphelins sous sa protection, dotait les jeunes filles indigentes, servait elle-même les malades.
Tous les vendredis de Carême, elle lavait les pieds à treize pauvres, et après les leur avoir baisés humblement, elle les faisait revêtir d'habits neufs.
Le Jeudi saint, elle remplissait le même office près de treize femmes pauvres. Or, un jour qu'elle lavait les pieds à ces pauvres, il se trouva dans le nombre une femme qui avait au pied une plaie dont la mauvaise odeur était insupportable : la reine, malgré toutes les répugnances de la nature, prit ce pied infect, en pansa l'ulcère, le lava, l'essuya, le baisa et le guérit.
Même miracle arriva en faveur d'un pauvre lépreux.
Un jour qu'elle portait dans les pans de sa robe de l'argent pour les pauvres, son mari lui demanda à voir ce qu'elle portait, et il fut émerveillé d'y voir des roses hors de saison.
Après la mort du roi, elle voulait se retirer chez les Clarisses, mais on lui fit observer qu'elle ferait une meilleure œuvre en continuant ses libéralités.
Enfin, après une vie toute d'œuvres héroïques, elle mourut, le 04 juillet 1336, en saluant la Très Sainte Vierge, qui lui apparut, accompagnée de Sainte Claire et de quelques autres Saintes.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Biographie
Née en 1271, probablement à Saragosse, Isabelle (ou Elisabeth) est la dernière des six enfants de Pierre III d'Aragon [1] et de Constance, petite-fille de Frédéric II.
L’enfant reçoit au Baptême le nom de sa grand-tante, Sainte Elisabeth de Thuringe (ou de Hongrie), que le Pape Grégoire IX a Canonisé en 1235 [2].
Lors de sa naissance, son père n'est encore qu'infant d'Espagne, constamment opposé à son père, Jacques I [3] .
La naissance d'Isabelle permet la réconciliation familiale. En effet, Pierre confie l’enfant à Jacques I° qui, pendant cinq ans (1271-1276), veille tendrement sur sa petite-fille.
Devenu Cistercien, l'aïeul qui n'est nullement gâteux mais lucide, surnomme sa chère Isabelle par une appellation prémonitoire :
« mon bel ange de la paix. »
L'existence entière de l'enfant confirmera ce diagnostic.
En 1283, l'adolescente est demandée en mariage par les princes héritiers d'Angleterre et de Naples, et aussi par le roi Denis de Portugal [4] pour qui opte la chancellerie espagnole.
Après avoir magnifiquement accueilli sa jeune fiancée à Bragance, résidence de la cour, le prince paraît d'abord filer le parfait amour, d’autant plus qu’Elisabeth lui donne deux enfants :
Constance [5] (3 janvier 1290) et Alphonse (8 févier 1291), prince-hériter du royaume [6].
Premier des rois-organisateurs, Denis promeut une parfaite mise en valeur de ses états : plantation de pins pour construire une flotte puissante, développement rationnel du commerce et de l'industrie.
Prenant ses distances envers la Castille, il crée à Lisbonne, l'Estudo geral, embryon de l'université future.
Sa nationalisation des ordres militaires de Calatrava et de Santiago conforte l'unité de son royaume. En 1312, il transforme et rénove les Templiers en Ordre du Christ.
Cependant, un surnom infâmant lui est attribué : Denis, le faiseur de bâtards ; juste reproche.
De fait, souverain intelligent et éclairé, bon administrateur autant que brave soldat, bon, pondéré et juste, le roi Denis laisse échapper ses sens dans une sexualité débridée.
Et pourtant, il chérit son épouse qu’il trompe régulièrement :
« C'est plus fort que moi, avoue-t-il à Elisabeth, pourtant, je vous aime. »
La noble offensée lui rétorque : « Certes, vous m'offensez et j'en pleure. Pourtant, c'est le Divin Amour que vous bafouez. Devant lui, nous sommes unis à jamais. »
Autant pour se faire pardonner que par bonté, le roi Denis permet que sa femme distribue d'opulentes aumônes que les courtisans reprochent à leur reine :
« Vous en faites trop, Majesté, certains vous comparent à une bonne poire que l'on savoure à volonté. »
Elle répond :
« Ami, je ne puis entendre les gémissements de tant de pauvres mères et la voix des petits-enfants.
Je ne puis voir les larmes des vieillards et les misères de tant de pauvres gens sans m'employer à soulager les malheurs du pays.
Les biens que Dieu m'a confiés, je n'en suis que l'intendante, pour secourir toutes détresses. »
Plus encore, la reine prend soin des enfants illégitimes de son époux. On s'exclame autour d'elle :
« N'est-ce pas un comble ? »
L'interpellée fournit ses motivation, couronnées d'excuses sublimes :
« Ces bâtards du roi sont des petits innocents. Je leur procure donc bonnes nourrices et Chrétienne éducation. Sans doute ai-je mal su retenir mon mari qui est pourtant si bon ! »
Atteint de jalousie morbide, le Roi est irritable, furieux à l'excès par crises subites. Fâché contre lui-même, le malheureux croit devoir séquestrer la Reine au château d'Alemquer.
« Vous êtes plus mère qu'amante en me préférant votre fils. »
Alors que les courtisans plaignent l'exilée, elle leur répond :
« La divine providence veillera parfaitement sur mes intérêts. Je les lui abandonne. Finalement, Dieu saura faire éclater mon innocence et enlever de l'esprit du roi, mon seigneur, les mauvaises impressions que j'ai pu lui causer. »
De fait, le colérique pour cause d'incontinence, s'excuse bientôt à genoux et la comble de cadeaux :
« La ville de Torres-Vedras en Estrémadure, sur le fleuve côtier Sizandro, sera votre propriété. Que ce don témoigne de ma repentance pour les peines dont je vous ai abreuvée. »
Un jour d’hiver le roi Denis en colère, avise son épouse dont il croit le tablier rempli de pièces d'argent destinées aux pauvres.
Il l’arrête brusquement lui ordonne :
« Ouvrez votre tablier, Madame, et découvrez votre fardeau. »
Au lieu de l'argent qu'il escomptait récupérer, le roi découvre des fleurs magnifiques, spécialement des roses épanouies, totalement hors-saison.
Honteux et confus, il s'excuse mais demeure songeur :
« Je croyais bien trouver de l'argent destiné aux gueux.
J'ai trouvé une brassée de belles fleurs, largement épanouies en plein hiver.
Mon épouse serait-elle une sainte ? »
A cause de ce miracle des fleurs, elle sera représentée : tablier ouvert sur une jonchée de roses.
En 1315, un page, gracieux et vertueux, admire respectueusement la reine dont il est le secrétaire. Un autre page, envieux, dit au souverain :
« Majesté, ne seriez-vous pas enclin à croire que ce jeune et dévoué serviteur de votre gracieuse épouse, suscite en elle plus d'attention affectueuse que ne le permet la loi divine ? »
Le roi Denis qui s'estime trompeur trompé, en éprouve un si vif dépit qu’il projette de faire mourir son rival.
Lors d'une promenade à cheval, le roi Denis qui passe près d'un four à chaux, dit au chef du chantier :
« Attention mon ami ; affaire d'état ! Demain matin, se présentera devant vous l'un des mes pages.
De ma part, il vous posera la question :
Avez-vous exécuté l'ordre du roi Denis ? Assurez-vous de sa personne et jetez-le dans votre four. »
Le lendemain, le roi Denis avise le page dévoué à la reine :
« Tu sais où se trouve le four à chaux proche du palais. Vas-y et, sur place, interroge les responsables : Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? Ensuite, reviens vite m'apporter leur réponse. »
Le page se met en route sur le champ, mais passant devant une église où la cloche, annonce l'élévation, il entre et s'attarde dans le sanctuaire.
Au palais, le souverain s'impatiente ; une voix intérieure insinue :
« Tes ordres ont-il été exécutés ? Il faudrait t'en assurer ! »
Le roi appelle un serviteur qui est justement le calomniateur et lui ordonne :
« Prends un bon cheval dans nos écuries et galope jusqu'au four à chaux qui jouxte nos domaines. Là, tu interrogeras les ouvriers par le simple mot-de-passe :
Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? »
Dès son arrivée sur le chantier, il demande :
« Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? »Il est saisi et jeté au feu sans autre forme de procès.
Quand survient le pieux page, réconforté par sa longue halte priante, on lui répond :
« Travail accompli. Sa majesté sera satisfaite. »
Le vertueux page rentre au palais. Sidéré, le roi Denis lui dit :
« Tu en as mis du temps pour exécuter cette mission de confiance. Qu'est-il arrivé ? »
Le page répond :
« Sire, veuillez me pardonner. »
Le Roi ordonne : « Mais encore : explique-toi franchement. »
Et le page de répondre : « Voilà mon excuse, Sire, veuillez l'accepter. »
Le roi insiste :
« Je te somme de me dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. »
Le page répond :
« Mieux vaut tout vous avouer, voici l'affaire. A vos ordres, je faisais diligence lorsque, passant près d'une église où l'on célébrait la Messe, j'entendis la clochette de l'élévation. J'entre et attends la fin. Ensuite, j'assiste une seconde, puis à une troisième messe.
En effet, mon père mourant me fis jurer sur son lit de mort : Beau fils, sois fidèle à la tradition des trois Messes à la suite. Dieu te protègera ! »
Enfin, le roi demande :
« Ensuite, bien sûr, tu es allé au four à chaux. »
Et le page répond :
« Certes et rapidement. Là les ouvriers me confièrent le message qui vous rassurera : Travail accompli. Sa majesté sera satisfaite. »
Honteux d'avoir pu causer la mort d'un homme par jalousie, le roi Denis s'exclame : « le doigt de Dieu est là. »
Converti, il s'applique à réparer ses erreurs passées. Quant au page, il comprend parfaitement qu'un autre est mort à sa place, à cause de son providentiel retard.
Les courtisans disent au Roi : « Après tout, le calomniateur est puni. La divine justice y a pourvu. »
En 1317, le prince-héritier Alphonse, marié à l'infante de Castille, craignant d'être supplanté par les bâtards de son père, fomente une conspiration contre Denis et s'avance avec une armée.
Elisabeth s'interpose : « Fils bien-aimé, renoncez à cet affrontement. Je ferai tout pour préserver vos droits. De plus, quant au fond, votre père n'est-il pas juste et bon ? »
Bientôt, la réconciliation est accomplie, et Jean XXII félicite la souveraine :
« Vous êtes admirable d'avoir pu réconcilier votre époux et votre fils, tellement montés l'un contre l'autre ! »
Bientôt, elle obtiendra la réconciliation de Ferdinand IV, roi de Castille avec Alphonse de Cerda, son cousin germain, qui se disputent la couronne.
Elle réconciliera aussi Jacques II, roi d'Aragon, son propre frère, avec le roi de Castille, son gendre.
Toujours apaisante et tutélaire, la reine de Portugal arrange les affaires et réconcilie les antagonistes.
Son talent de pacificatrice est tellement connu et reconnu que le bon peuple s'y repose :
« Tant que vivra Dame Elisabeth, nous vivrons en paix. » De fait, ce charisme d'apaiseuse s'exerce jusqu'au seuil de l'éternité.
En 1324, le roi Denis tombe gravement malade et son épouse s'applique à bien le préparer à la mort :
« Somme toute, Majesté, les rois ne sont que les bergers de leur peuple. Ensemble, détestons nos péchés. Ils nous seront remis par la divine Bonté qui nous ouvrira les portes du Ciel. »
L'année suivante, à Santarem, sur la rive droite du Tage, meurt saintement le roi Denis.
La reine Elisabeth qui rappelle souvent le conseil de Saint Paul [7], assiste aux funérailles solennelles de son époux et accompagne le corps jusqu'au Monastère Cistercien d'Odiversa, sépulture royale.
Pour le salut de son mari, elle fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle où elle offre au sanctuaire la couronne d'or qu'elle avait portée le jour de son mariage.
Ensuite, elle voudrait se retirer du monde au couvent de Coïmbre [8], dont elle était la seconde Fondatrice pour finir sa vie, mais elle recule par Charité réaliste et, sans trêve ni relâche, secourt les pauvres et travaille à établir ou rétablir la paix.
Élisabeth prend toutefois l'habit du Tiers-Ordre de Saint-François, et se contente d'habiter une maison proche du Monastère, vivant elle-même selon la règle du Tiers-Ordre.
Ayant obtenu du Saint-Siège le privilège d'entrer dans le cloître, elle va souvent chez les Moniales pour s'entretenir avec elles [9].
Dans sa maison il y a toujours cinq Religieuses du Monastère avec lesquelles elle Prie, récite l'office et vit en Communauté.
Elle le fait à pied, déjà âgée de soixante-quatre ans, un deuxième pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, demandant l'aumône en route.
Alors qu’elle vient de fonder à Lisbonne le couvent de la Trinité, le premier sanctuaire où l'on vénère l'Immaculée Conception, et qu'elle y fait ses dévotions, on lui annonce subitement :
« Noble dame, nouveau malheur ! La guerre paraît imminente entre Alphonse IV, roi du Portugal, votre fils et Alphonse XI, souverain de Castille, votre neveu. »
A cette nouvelle, la sexagénaire décide :
« Partons immédiatement pour Extremoz : il faut rétablir la concorde. »
Ce qui fut dit, fut fait. Une fois encore, succès de la fine diplomate. Cette bien-avisée meurt irradiée de joie d'avoir pu éviter le conflit. Elle résume sa dernière démarche par une exclamation qui constitue son mot-de-passe pour l'éternité : « Procedamus un pace » (avançons en paix !)
Apprenant peu après que son fils Alphonse et son petit-fils, le roi de Castille, entraient en guerre, elle se rendit à Estremoz chez son fils.
A peine arrivée, elle tomba malade. Béatrice tient affectueusement la main de sa belle-mère, lorsqu'elle sent une légère pression et entend un appel : « Approchez donc un siège, mamie. »
La princesse répond : « Mais il n'y a personne pour l'occuper. »
La Reine réplique : « Sûrement que si, en effet, j'aperçois une belle dame radieuse, vêtue d'une robe éclatante de blancheur. Elle vient me chercher. Je la reconnais : c'est Marie, mère de toute grâce. » Ce furent ces dernières paroles (4 juillet 1336).
Le corps de la reine Élisabeth, transféré d'Estremoz à Coïmbre, est déposé au Monastère des Clarisses où le peuple pieux, en foule, le vénère.
En 1520, à la demande du roi Manuel I° de Portugal [10], le Pape Léon X autorise le culte, dans le diocèse de Coïmbre ; trente ans après, Paul IV l’étend à tout le royaume.
En 1612 on retire du tombeau de marbre le corps entier d'Élisabeth, enseveli dans un drap de soie et placé dans un coffret de bois précieux recouvert de cuir : le visage de la Sainte reine est encore régulier et souriant.
Alphonse, Évêque de Coïmbre, édifie une splendide chapelle. On y dépose les restes de la souveraine, dans une magnifique châsse d'argent massif.
Canonisée par Urbain VIII le 25 Mai 1625, Élisabeth suscite grande dévotion et se trouve exaltée par de nombreux panégyristes.
La Fête qui avait été transférée du 4 Juillet au 8 Juillet, par Innocent XII (1695) fut de nouveau fixée au 4 Juillet par Paul VI.
Source
Anecdotes
A partir d'anecdotes typiques, se constitue une riche tradition pour peintres, graveurs et sculpteurs. Voici les dominantes et symbolismes de ces représentations.
- Puisque le roi Denis se montre inquisiteur, soupçonneux et jaloux voilà qu'un jour, au cœur de l'hiver, il avise son épouse dont le tablier, croit-il, est rempli de pièces d'argent destinées aux pauvres.
Le limier stoppe brusquement la donatrice et lui intime l'ordre : Ouvrez votre tablier, Madame, et découvrez votre fardeau.
Prodige ! Au lieu de l'argent qu'il escomptait récupérer, le souverain découvre des fleurs magnifiques, spécialement des roses épanouies, totalement hors-saison. Honteux et confus, il s'excuse mais demeure songeur.
Ce miracle des fleurs n'est-il pas enregistré en d'autres biographies, spécialement chez l'italienne Zite ou Zita (+ 1278) et pour la française Germaine Cousin (+ 1601).
Nos trois saintes seront donc représentées : tablier ouvert sur une jonchée de roses. En tout cas, à partir de sa déconfiture comme enquêteur, le roi Denis exprime cet aveu : Je croyais bien trouver de l'argent destiné aux gueux.
J'ai trouvé une brassée de belles fleurs, largement épanouies en plein hiver. Mon épouse serait-elle une sainte ?
- Seconde représentation typique : la reine au broc.
Pour expliciter, voici l'essai. Les médecins prescrivent à la reine, à cause de ses mots d'estomac :
Buvez, lors de vos deux repas principaux, un verre de bon vin, c'est prudence, au lieu de vous abreuver d'eau, par pénitence !
Le roi qui connaît l'ordonnance des mires, en vérifie l'exécution. Le broc dans lequel Élisabeth puise sa boisson serait-il rempli d'eau ?
Non pas car le roi qui est un fin palais apprécie : excellent vin : rien à dire ! Toutefois, le subtil s'interroge encore : Le miracle de Cana se serait-il renouvelé, à notre table ?
Source
Martyre du mariage chrétien
Ange de la paix, mère des pauvres, reine charitable : Elisabeth cumule les titres. Pourtant, elle semble demeurer, pour la postérité : patronne toujours secourable, sinon pleinement imitable, des épouses fidèles bien que trompées.
En 42 ans de mariage elle supporte, durant plus de 30 ans, les favorites de son mari. Cet euphémisme ne désigne-t-il pas les maîtresses préférées d'un souverain ?
En cet environnement, se résoudre à l'infidélité de l'époux, passe encore : élever ses bâtards : suréminente vertu!
On pèsera, en ces perspectives, le placide constat du vieil hagiographe :
Non seulement la sainte femme endure sans se plaindre peines et chagrins ; plus encore, elle éduque comme siens les enfants qui ne sont pas les siens. Surtout, jamais ne se plaint des infidélités du roi.
Une décennie de bonheur conjugal après la conversion du roi Denis, récompense cette longanimité exemplaire.
Aux antipodes du pharisaïsme, la reine constate : La Bonté de mon époux couvre ses péchés. Que la Charité efface les miens !
Somme toute, avant d'envisager le divorce - conduite d'échec -, toute épouse trompée invoquera noble Dame Elisabeth.
Son existence illustre en effet par exemples vivants, deux directives évangéliques :
- Par la patience, vous sauverez les âmes (Lc XXI, 19).
- Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni (Mt XIX, 6).
Facile à répéter, difficile à vivre !
Sainte Élisabeth, priez pour nous.
Source
Un couple d'élus
Elisabeth et Denis
A partir de cette longue union, maintenue malgré tous obstacles accumulés et failles creusées, on pourrait tracer les alignements théologiques du mariage Chrétien.
Les leçons paraissent s'inscrire en filigrane des faits : l'épouse sauve son époux et, par sa Foi maintenue, le ramène à Jésus-Christ.
Sur ces composantes, quelques remarques.
- La fidélité (constance dans l'attachement promis), incombe à l'homme aussi bien qu'à la femme.
Le masculin ne peut se prévaloir d'aucun privilège pour justifier une tromperie. En l'occurrence, Denis se révèle donc pécheur. Élisabeth, par sa fidélité héroïque, retire finalement son mari de l'abîme du mal.
- tous seraient-ils capables de ce support exceptionnel ? La séparation de corps, sans remariage avant le décès du conjoint, demeure admise et pratiquée en église.
Bien sûr, toutes les épouses ne se montrent pas : aimables comme Rachel, sages comme Rébecca, fidèles comme Sara.
Nombre de maris se révèlent, à l'image du bon roi Denis : infidèle et jaloux. Il faut pourtant tenter la pratique du support mutuel, dans la trame du terrible quotidien.
- Denis, par son infidélité, rompt le contrat qu'il a signé : Moi, Denis, je te prends, toi, Elisabeth, pour être ma femme, pour le meilleur et pour le pire - richesse et pauvreté, maladie et santé - jusqu'à ce que la mort nous sépare. A cet effet, je te donne ma Foi.
Certes, ce n'est pas l'amour qui fait le mariage ; ce n'est pas l'enfant qui fait le mariage. Ce Sacrement que se confèrent les époux par l'échange des anneaux, réside dans le libre consentement.
Denis le renie, par débauche longtemps pratiquée ; Elisabeth le respecte, à travers des larmes de sang.
- Dernier point, non le moindre : comment doivent s'orienter veufs ou veuves : célibat, remariage ou vie religieuse ?
Tout dépend des cas et du second appel qui n'est nullement secondaire ? Dame Elisabeth devient Tertiaire, membre laïque de la grande famille Franciscaine.
Elle le fit et fit bien. Bonne preuve : la Prière d'introduction de sa messe qui résume son message spirituel :
Seigneur, source de Paix, ami de la Charité, tu accordes à sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis.
Accorde-nous, par ton intercession, de travailler au service de la Paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.
Source
Litanies
Mariés ou célibataires, veufs ou remariés, laïcs, Religieux ou Prêtres, riches ou pauvres, simples ou rois : les vocations et les états différent, dans la bénéfique complémentarité ecclésiale et sociétaire.
L'important demeure simple : savoir fleurir, d'un cœur fidèle, contant et persévérant, là même où Dieu nous sema.
La vraie et tragique histoire conjugale du bon roi Denis, longtemps infidèle et de sa noble et fidèle épouse Élisabeth, mérite attention méditative.
Le premier se sauve par chasteté recouvrée ; la seconde est élue, par chasteté conservée.
A nous de les suivre, sur l'une de ces deux voies : les seules qui débouchent sur l'éternité de l'Amour, dans la définitive fidélité.
Née en 1271, probablement à Saragosse, Isabelle (ou Elisabeth) est la dernière des six enfants de Pierre III d'Aragon [1] et de Constance, petite-fille de Frédéric II.
L’enfant reçoit au Baptême le nom de sa grand-tante, Sainte Elisabeth de Thuringe (ou de Hongrie), que le Pape Grégoire IX a Canonisé en 1235 [2].
Lors de sa naissance, son père n'est encore qu'infant d'Espagne, constamment opposé à son père, Jacques I [3] .
La naissance d'Isabelle permet la réconciliation familiale. En effet, Pierre confie l’enfant à Jacques I° qui, pendant cinq ans (1271-1276), veille tendrement sur sa petite-fille.
Devenu Cistercien, l'aïeul qui n'est nullement gâteux mais lucide, surnomme sa chère Isabelle par une appellation prémonitoire :
« mon bel ange de la paix. »
L'existence entière de l'enfant confirmera ce diagnostic.
En 1283, l'adolescente est demandée en mariage par les princes héritiers d'Angleterre et de Naples, et aussi par le roi Denis de Portugal [4] pour qui opte la chancellerie espagnole.
Après avoir magnifiquement accueilli sa jeune fiancée à Bragance, résidence de la cour, le prince paraît d'abord filer le parfait amour, d’autant plus qu’Elisabeth lui donne deux enfants :
Constance [5] (3 janvier 1290) et Alphonse (8 févier 1291), prince-hériter du royaume [6].
Premier des rois-organisateurs, Denis promeut une parfaite mise en valeur de ses états : plantation de pins pour construire une flotte puissante, développement rationnel du commerce et de l'industrie.
Prenant ses distances envers la Castille, il crée à Lisbonne, l'Estudo geral, embryon de l'université future.
Sa nationalisation des ordres militaires de Calatrava et de Santiago conforte l'unité de son royaume. En 1312, il transforme et rénove les Templiers en Ordre du Christ.
Cependant, un surnom infâmant lui est attribué : Denis, le faiseur de bâtards ; juste reproche.
De fait, souverain intelligent et éclairé, bon administrateur autant que brave soldat, bon, pondéré et juste, le roi Denis laisse échapper ses sens dans une sexualité débridée.
Et pourtant, il chérit son épouse qu’il trompe régulièrement :
« C'est plus fort que moi, avoue-t-il à Elisabeth, pourtant, je vous aime. »
La noble offensée lui rétorque : « Certes, vous m'offensez et j'en pleure. Pourtant, c'est le Divin Amour que vous bafouez. Devant lui, nous sommes unis à jamais. »
Autant pour se faire pardonner que par bonté, le roi Denis permet que sa femme distribue d'opulentes aumônes que les courtisans reprochent à leur reine :
« Vous en faites trop, Majesté, certains vous comparent à une bonne poire que l'on savoure à volonté. »
Elle répond :
« Ami, je ne puis entendre les gémissements de tant de pauvres mères et la voix des petits-enfants.
Je ne puis voir les larmes des vieillards et les misères de tant de pauvres gens sans m'employer à soulager les malheurs du pays.
Les biens que Dieu m'a confiés, je n'en suis que l'intendante, pour secourir toutes détresses. »
Plus encore, la reine prend soin des enfants illégitimes de son époux. On s'exclame autour d'elle :
« N'est-ce pas un comble ? »
L'interpellée fournit ses motivation, couronnées d'excuses sublimes :
« Ces bâtards du roi sont des petits innocents. Je leur procure donc bonnes nourrices et Chrétienne éducation. Sans doute ai-je mal su retenir mon mari qui est pourtant si bon ! »
Atteint de jalousie morbide, le Roi est irritable, furieux à l'excès par crises subites. Fâché contre lui-même, le malheureux croit devoir séquestrer la Reine au château d'Alemquer.
« Vous êtes plus mère qu'amante en me préférant votre fils. »
Alors que les courtisans plaignent l'exilée, elle leur répond :
« La divine providence veillera parfaitement sur mes intérêts. Je les lui abandonne. Finalement, Dieu saura faire éclater mon innocence et enlever de l'esprit du roi, mon seigneur, les mauvaises impressions que j'ai pu lui causer. »
De fait, le colérique pour cause d'incontinence, s'excuse bientôt à genoux et la comble de cadeaux :
« La ville de Torres-Vedras en Estrémadure, sur le fleuve côtier Sizandro, sera votre propriété. Que ce don témoigne de ma repentance pour les peines dont je vous ai abreuvée. »
Un jour d’hiver le roi Denis en colère, avise son épouse dont il croit le tablier rempli de pièces d'argent destinées aux pauvres.
Il l’arrête brusquement lui ordonne :
« Ouvrez votre tablier, Madame, et découvrez votre fardeau. »
Au lieu de l'argent qu'il escomptait récupérer, le roi découvre des fleurs magnifiques, spécialement des roses épanouies, totalement hors-saison.
Honteux et confus, il s'excuse mais demeure songeur :
« Je croyais bien trouver de l'argent destiné aux gueux.
J'ai trouvé une brassée de belles fleurs, largement épanouies en plein hiver.
Mon épouse serait-elle une sainte ? »
A cause de ce miracle des fleurs, elle sera représentée : tablier ouvert sur une jonchée de roses.
En 1315, un page, gracieux et vertueux, admire respectueusement la reine dont il est le secrétaire. Un autre page, envieux, dit au souverain :
« Majesté, ne seriez-vous pas enclin à croire que ce jeune et dévoué serviteur de votre gracieuse épouse, suscite en elle plus d'attention affectueuse que ne le permet la loi divine ? »
Le roi Denis qui s'estime trompeur trompé, en éprouve un si vif dépit qu’il projette de faire mourir son rival.
Lors d'une promenade à cheval, le roi Denis qui passe près d'un four à chaux, dit au chef du chantier :
« Attention mon ami ; affaire d'état ! Demain matin, se présentera devant vous l'un des mes pages.
De ma part, il vous posera la question :
Avez-vous exécuté l'ordre du roi Denis ? Assurez-vous de sa personne et jetez-le dans votre four. »
Le lendemain, le roi Denis avise le page dévoué à la reine :
« Tu sais où se trouve le four à chaux proche du palais. Vas-y et, sur place, interroge les responsables : Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? Ensuite, reviens vite m'apporter leur réponse. »
Le page se met en route sur le champ, mais passant devant une église où la cloche, annonce l'élévation, il entre et s'attarde dans le sanctuaire.
Au palais, le souverain s'impatiente ; une voix intérieure insinue :
« Tes ordres ont-il été exécutés ? Il faudrait t'en assurer ! »
Le roi appelle un serviteur qui est justement le calomniateur et lui ordonne :
« Prends un bon cheval dans nos écuries et galope jusqu'au four à chaux qui jouxte nos domaines. Là, tu interrogeras les ouvriers par le simple mot-de-passe :
Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? »
Dès son arrivée sur le chantier, il demande :
« Avez-vous exécuté les ordres du roi Denis ? »Il est saisi et jeté au feu sans autre forme de procès.
Quand survient le pieux page, réconforté par sa longue halte priante, on lui répond :
« Travail accompli. Sa majesté sera satisfaite. »
Le vertueux page rentre au palais. Sidéré, le roi Denis lui dit :
« Tu en as mis du temps pour exécuter cette mission de confiance. Qu'est-il arrivé ? »
Le page répond :
« Sire, veuillez me pardonner. »
Le Roi ordonne : « Mais encore : explique-toi franchement. »
Et le page de répondre : « Voilà mon excuse, Sire, veuillez l'accepter. »
Le roi insiste :
« Je te somme de me dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. »
Le page répond :
« Mieux vaut tout vous avouer, voici l'affaire. A vos ordres, je faisais diligence lorsque, passant près d'une église où l'on célébrait la Messe, j'entendis la clochette de l'élévation. J'entre et attends la fin. Ensuite, j'assiste une seconde, puis à une troisième messe.
En effet, mon père mourant me fis jurer sur son lit de mort : Beau fils, sois fidèle à la tradition des trois Messes à la suite. Dieu te protègera ! »
Enfin, le roi demande :
« Ensuite, bien sûr, tu es allé au four à chaux. »
Et le page répond :
« Certes et rapidement. Là les ouvriers me confièrent le message qui vous rassurera : Travail accompli. Sa majesté sera satisfaite. »
Honteux d'avoir pu causer la mort d'un homme par jalousie, le roi Denis s'exclame : « le doigt de Dieu est là. »
Converti, il s'applique à réparer ses erreurs passées. Quant au page, il comprend parfaitement qu'un autre est mort à sa place, à cause de son providentiel retard.
Les courtisans disent au Roi : « Après tout, le calomniateur est puni. La divine justice y a pourvu. »
En 1317, le prince-héritier Alphonse, marié à l'infante de Castille, craignant d'être supplanté par les bâtards de son père, fomente une conspiration contre Denis et s'avance avec une armée.
Elisabeth s'interpose : « Fils bien-aimé, renoncez à cet affrontement. Je ferai tout pour préserver vos droits. De plus, quant au fond, votre père n'est-il pas juste et bon ? »
Bientôt, la réconciliation est accomplie, et Jean XXII félicite la souveraine :
« Vous êtes admirable d'avoir pu réconcilier votre époux et votre fils, tellement montés l'un contre l'autre ! »
Bientôt, elle obtiendra la réconciliation de Ferdinand IV, roi de Castille avec Alphonse de Cerda, son cousin germain, qui se disputent la couronne.
Elle réconciliera aussi Jacques II, roi d'Aragon, son propre frère, avec le roi de Castille, son gendre.
Toujours apaisante et tutélaire, la reine de Portugal arrange les affaires et réconcilie les antagonistes.
Son talent de pacificatrice est tellement connu et reconnu que le bon peuple s'y repose :
« Tant que vivra Dame Elisabeth, nous vivrons en paix. » De fait, ce charisme d'apaiseuse s'exerce jusqu'au seuil de l'éternité.
En 1324, le roi Denis tombe gravement malade et son épouse s'applique à bien le préparer à la mort :
« Somme toute, Majesté, les rois ne sont que les bergers de leur peuple. Ensemble, détestons nos péchés. Ils nous seront remis par la divine Bonté qui nous ouvrira les portes du Ciel. »
L'année suivante, à Santarem, sur la rive droite du Tage, meurt saintement le roi Denis.
La reine Elisabeth qui rappelle souvent le conseil de Saint Paul [7], assiste aux funérailles solennelles de son époux et accompagne le corps jusqu'au Monastère Cistercien d'Odiversa, sépulture royale.
Pour le salut de son mari, elle fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle où elle offre au sanctuaire la couronne d'or qu'elle avait portée le jour de son mariage.
Ensuite, elle voudrait se retirer du monde au couvent de Coïmbre [8], dont elle était la seconde Fondatrice pour finir sa vie, mais elle recule par Charité réaliste et, sans trêve ni relâche, secourt les pauvres et travaille à établir ou rétablir la paix.
Élisabeth prend toutefois l'habit du Tiers-Ordre de Saint-François, et se contente d'habiter une maison proche du Monastère, vivant elle-même selon la règle du Tiers-Ordre.
Ayant obtenu du Saint-Siège le privilège d'entrer dans le cloître, elle va souvent chez les Moniales pour s'entretenir avec elles [9].
Dans sa maison il y a toujours cinq Religieuses du Monastère avec lesquelles elle Prie, récite l'office et vit en Communauté.
Elle le fait à pied, déjà âgée de soixante-quatre ans, un deuxième pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, demandant l'aumône en route.
Alors qu’elle vient de fonder à Lisbonne le couvent de la Trinité, le premier sanctuaire où l'on vénère l'Immaculée Conception, et qu'elle y fait ses dévotions, on lui annonce subitement :
« Noble dame, nouveau malheur ! La guerre paraît imminente entre Alphonse IV, roi du Portugal, votre fils et Alphonse XI, souverain de Castille, votre neveu. »
A cette nouvelle, la sexagénaire décide :
« Partons immédiatement pour Extremoz : il faut rétablir la concorde. »
Ce qui fut dit, fut fait. Une fois encore, succès de la fine diplomate. Cette bien-avisée meurt irradiée de joie d'avoir pu éviter le conflit. Elle résume sa dernière démarche par une exclamation qui constitue son mot-de-passe pour l'éternité : « Procedamus un pace » (avançons en paix !)
Apprenant peu après que son fils Alphonse et son petit-fils, le roi de Castille, entraient en guerre, elle se rendit à Estremoz chez son fils.
A peine arrivée, elle tomba malade. Béatrice tient affectueusement la main de sa belle-mère, lorsqu'elle sent une légère pression et entend un appel : « Approchez donc un siège, mamie. »
La princesse répond : « Mais il n'y a personne pour l'occuper. »
La Reine réplique : « Sûrement que si, en effet, j'aperçois une belle dame radieuse, vêtue d'une robe éclatante de blancheur. Elle vient me chercher. Je la reconnais : c'est Marie, mère de toute grâce. » Ce furent ces dernières paroles (4 juillet 1336).
Le corps de la reine Élisabeth, transféré d'Estremoz à Coïmbre, est déposé au Monastère des Clarisses où le peuple pieux, en foule, le vénère.
En 1520, à la demande du roi Manuel I° de Portugal [10], le Pape Léon X autorise le culte, dans le diocèse de Coïmbre ; trente ans après, Paul IV l’étend à tout le royaume.
En 1612 on retire du tombeau de marbre le corps entier d'Élisabeth, enseveli dans un drap de soie et placé dans un coffret de bois précieux recouvert de cuir : le visage de la Sainte reine est encore régulier et souriant.
Alphonse, Évêque de Coïmbre, édifie une splendide chapelle. On y dépose les restes de la souveraine, dans une magnifique châsse d'argent massif.
Canonisée par Urbain VIII le 25 Mai 1625, Élisabeth suscite grande dévotion et se trouve exaltée par de nombreux panégyristes.
La Fête qui avait été transférée du 4 Juillet au 8 Juillet, par Innocent XII (1695) fut de nouveau fixée au 4 Juillet par Paul VI.
Source
Anecdotes
A partir d'anecdotes typiques, se constitue une riche tradition pour peintres, graveurs et sculpteurs. Voici les dominantes et symbolismes de ces représentations.
- Puisque le roi Denis se montre inquisiteur, soupçonneux et jaloux voilà qu'un jour, au cœur de l'hiver, il avise son épouse dont le tablier, croit-il, est rempli de pièces d'argent destinées aux pauvres.
Le limier stoppe brusquement la donatrice et lui intime l'ordre : Ouvrez votre tablier, Madame, et découvrez votre fardeau.
Prodige ! Au lieu de l'argent qu'il escomptait récupérer, le souverain découvre des fleurs magnifiques, spécialement des roses épanouies, totalement hors-saison. Honteux et confus, il s'excuse mais demeure songeur.
Ce miracle des fleurs n'est-il pas enregistré en d'autres biographies, spécialement chez l'italienne Zite ou Zita (+ 1278) et pour la française Germaine Cousin (+ 1601).
Nos trois saintes seront donc représentées : tablier ouvert sur une jonchée de roses. En tout cas, à partir de sa déconfiture comme enquêteur, le roi Denis exprime cet aveu : Je croyais bien trouver de l'argent destiné aux gueux.
J'ai trouvé une brassée de belles fleurs, largement épanouies en plein hiver. Mon épouse serait-elle une sainte ?
- Seconde représentation typique : la reine au broc.
Pour expliciter, voici l'essai. Les médecins prescrivent à la reine, à cause de ses mots d'estomac :
Buvez, lors de vos deux repas principaux, un verre de bon vin, c'est prudence, au lieu de vous abreuver d'eau, par pénitence !
Le roi qui connaît l'ordonnance des mires, en vérifie l'exécution. Le broc dans lequel Élisabeth puise sa boisson serait-il rempli d'eau ?
Non pas car le roi qui est un fin palais apprécie : excellent vin : rien à dire ! Toutefois, le subtil s'interroge encore : Le miracle de Cana se serait-il renouvelé, à notre table ?
Source
Martyre du mariage chrétien
Ange de la paix, mère des pauvres, reine charitable : Elisabeth cumule les titres. Pourtant, elle semble demeurer, pour la postérité : patronne toujours secourable, sinon pleinement imitable, des épouses fidèles bien que trompées.
En 42 ans de mariage elle supporte, durant plus de 30 ans, les favorites de son mari. Cet euphémisme ne désigne-t-il pas les maîtresses préférées d'un souverain ?
En cet environnement, se résoudre à l'infidélité de l'époux, passe encore : élever ses bâtards : suréminente vertu!
On pèsera, en ces perspectives, le placide constat du vieil hagiographe :
Non seulement la sainte femme endure sans se plaindre peines et chagrins ; plus encore, elle éduque comme siens les enfants qui ne sont pas les siens. Surtout, jamais ne se plaint des infidélités du roi.
Une décennie de bonheur conjugal après la conversion du roi Denis, récompense cette longanimité exemplaire.
Aux antipodes du pharisaïsme, la reine constate : La Bonté de mon époux couvre ses péchés. Que la Charité efface les miens !
Somme toute, avant d'envisager le divorce - conduite d'échec -, toute épouse trompée invoquera noble Dame Elisabeth.
Son existence illustre en effet par exemples vivants, deux directives évangéliques :
- Par la patience, vous sauverez les âmes (Lc XXI, 19).
- Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni (Mt XIX, 6).
Facile à répéter, difficile à vivre !
Sainte Élisabeth, priez pour nous.
Source
Un couple d'élus
Elisabeth et Denis
A partir de cette longue union, maintenue malgré tous obstacles accumulés et failles creusées, on pourrait tracer les alignements théologiques du mariage Chrétien.
Les leçons paraissent s'inscrire en filigrane des faits : l'épouse sauve son époux et, par sa Foi maintenue, le ramène à Jésus-Christ.
Sur ces composantes, quelques remarques.
- La fidélité (constance dans l'attachement promis), incombe à l'homme aussi bien qu'à la femme.
Le masculin ne peut se prévaloir d'aucun privilège pour justifier une tromperie. En l'occurrence, Denis se révèle donc pécheur. Élisabeth, par sa fidélité héroïque, retire finalement son mari de l'abîme du mal.
- tous seraient-ils capables de ce support exceptionnel ? La séparation de corps, sans remariage avant le décès du conjoint, demeure admise et pratiquée en église.
Bien sûr, toutes les épouses ne se montrent pas : aimables comme Rachel, sages comme Rébecca, fidèles comme Sara.
Nombre de maris se révèlent, à l'image du bon roi Denis : infidèle et jaloux. Il faut pourtant tenter la pratique du support mutuel, dans la trame du terrible quotidien.
- Denis, par son infidélité, rompt le contrat qu'il a signé : Moi, Denis, je te prends, toi, Elisabeth, pour être ma femme, pour le meilleur et pour le pire - richesse et pauvreté, maladie et santé - jusqu'à ce que la mort nous sépare. A cet effet, je te donne ma Foi.
Certes, ce n'est pas l'amour qui fait le mariage ; ce n'est pas l'enfant qui fait le mariage. Ce Sacrement que se confèrent les époux par l'échange des anneaux, réside dans le libre consentement.
Denis le renie, par débauche longtemps pratiquée ; Elisabeth le respecte, à travers des larmes de sang.
- Dernier point, non le moindre : comment doivent s'orienter veufs ou veuves : célibat, remariage ou vie religieuse ?
Tout dépend des cas et du second appel qui n'est nullement secondaire ? Dame Elisabeth devient Tertiaire, membre laïque de la grande famille Franciscaine.
Elle le fit et fit bien. Bonne preuve : la Prière d'introduction de sa messe qui résume son message spirituel :
Seigneur, source de Paix, ami de la Charité, tu accordes à sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis.
Accorde-nous, par ton intercession, de travailler au service de la Paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.
Source
Litanies
Mariés ou célibataires, veufs ou remariés, laïcs, Religieux ou Prêtres, riches ou pauvres, simples ou rois : les vocations et les états différent, dans la bénéfique complémentarité ecclésiale et sociétaire.
L'important demeure simple : savoir fleurir, d'un cœur fidèle, contant et persévérant, là même où Dieu nous sema.
La vraie et tragique histoire conjugale du bon roi Denis, longtemps infidèle et de sa noble et fidèle épouse Élisabeth, mérite attention méditative.
Le premier se sauve par chasteté recouvrée ; la seconde est élue, par chasteté conservée.
A nous de les suivre, sur l'une de ces deux voies : les seules qui débouchent sur l'éternité de l'Amour, dans la définitive fidélité.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 05 Juillet 2018
Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).
Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).
Médecin à 22 ans, Antoine-Marie est un jeune dynamique et très intelligent.
Né en 1502, il a un an quand son père meurt, sa mère est veuve à 18 ans.
Elle est pour lui un exemple vivant de Charité envers les pauvres.
En tant que médecin, Antoine-Marie se sent aussi attiré par le soin des âmes.
Il étudie la théologie sans négliger la médecine.
A 26 ans, il est ordonné Prêtre. Nommé à Milan, il décide avec deux Prêtres de prendre pour modèle saint Paul.
Ils fondent les clercs réguliers de Saint Paul, les Barnabites, par allusion à l’église Saint-Barnabé où ils exercent leur Ministère.
Antoine-Marie instaure l’Adoration perpétuelle et pousse les fidèles à la Communion fréquente et à la recherche de la perfection.
Prêchant une mission dans sa ville natale, Crémone, il tombe malade et meurt à 37 ans.
Né en 1502, il a un an quand son père meurt, sa mère est veuve à 18 ans.
Elle est pour lui un exemple vivant de Charité envers les pauvres.
En tant que médecin, Antoine-Marie se sent aussi attiré par le soin des âmes.
Il étudie la théologie sans négliger la médecine.
A 26 ans, il est ordonné Prêtre. Nommé à Milan, il décide avec deux Prêtres de prendre pour modèle saint Paul.
Ils fondent les clercs réguliers de Saint Paul, les Barnabites, par allusion à l’église Saint-Barnabé où ils exercent leur Ministère.
Antoine-Marie instaure l’Adoration perpétuelle et pousse les fidèles à la Communion fréquente et à la recherche de la perfection.
Prêchant une mission dans sa ville natale, Crémone, il tombe malade et meurt à 37 ans.
Fondateur des Barnabites (✝ 1539)
Fondateur des Barnabites, clercs réguliers de Saint-Paul.
Une fois encore, l'Église avait besoin de réforme.
Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le concile de Trente eut lieu.
Antoine-Marie était né à Crémone et fut d'abord médecin, mais il ne pouvait en rester là.
Notre bienheureux fonda la congrégation des Barnabites, du nom de leur église à Milan, préparant ainsi un ordre religieux prêt à vivre la Réforme catholique tant attendue.
A voir
Un Homme De Dieu Saint Antoine Marie Zaccaria
Fr Robert Kosek, prêtre barnabite
A lire
Les constitutions de Saint Antoine-Marie Zaccaria, édition critique établie le P. Giuseppe M. Cagni
Manuel d'histoire et de spiritualité de l'Ordre des Clercs Réguliers de Saint Paul Décapité (pdf) - traduction, par le père Gérard Daeren, du livre I Barnabiti du père Antonio Maria Gentili.
Saint Anthony Mary Zaccaria [1502-1539] - site des barnabites d'Amérique du Nord (en anglais)
Cliquer
Mémoire de saint Antoine-Marie Zaccaria, prêtre.
Après avoir exercé la médecine, il voulut soigner aussi les âmes et, devenu prêtre, il fonda, pour réformer les mœurs des fidèles, la Congrégation des clercs réguliers de Saint-Paul, appelés ensuite Barnabites.
Il mourut à Crémone, en 1539, âgé de trente-six ans.
Martyrologe romain
Prêtre enraciné en Dieu et dans le même temps passionné par l'homme, il vécut une spiritualité exigeante fondée sur la 'folie de la croix'.
Il adopta l'apôtre Paul comme maître, modèle de vie et guide dans la réalisation d'un apostolat de charité en faveur du clergé et de tout le peuple chrétien.
A une époque de relâchement général, saint Antonio Maria Zaccaria raviva la foi...
(Audience de Jean-Paul II aux membres du Chapitre général des Clercs réguliers de Saint-Paul - Barnabites, le 8 juillet 2000)
Fondateur des Barnabites, clercs réguliers de Saint-Paul.
Une fois encore, l'Église avait besoin de réforme.
Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le concile de Trente eut lieu.
Antoine-Marie était né à Crémone et fut d'abord médecin, mais il ne pouvait en rester là.
Notre bienheureux fonda la congrégation des Barnabites, du nom de leur église à Milan, préparant ainsi un ordre religieux prêt à vivre la Réforme catholique tant attendue.
A voir
Un Homme De Dieu Saint Antoine Marie Zaccaria
Fr Robert Kosek, prêtre barnabite
A lire
Les constitutions de Saint Antoine-Marie Zaccaria, édition critique établie le P. Giuseppe M. Cagni
Manuel d'histoire et de spiritualité de l'Ordre des Clercs Réguliers de Saint Paul Décapité (pdf) - traduction, par le père Gérard Daeren, du livre I Barnabiti du père Antonio Maria Gentili.
Saint Anthony Mary Zaccaria [1502-1539] - site des barnabites d'Amérique du Nord (en anglais)
Cliquer
Mémoire de saint Antoine-Marie Zaccaria, prêtre.
Après avoir exercé la médecine, il voulut soigner aussi les âmes et, devenu prêtre, il fonda, pour réformer les mœurs des fidèles, la Congrégation des clercs réguliers de Saint-Paul, appelés ensuite Barnabites.
Il mourut à Crémone, en 1539, âgé de trente-six ans.
Martyrologe romain
Prêtre enraciné en Dieu et dans le même temps passionné par l'homme, il vécut une spiritualité exigeante fondée sur la 'folie de la croix'.
Il adopta l'apôtre Paul comme maître, modèle de vie et guide dans la réalisation d'un apostolat de charité en faveur du clergé et de tout le peuple chrétien.
A une époque de relâchement général, saint Antonio Maria Zaccaria raviva la foi...
(Audience de Jean-Paul II aux membres du Chapitre général des Clercs réguliers de Saint-Paul - Barnabites, le 8 juillet 2000)
Saint Antoine-Marie Zaccaria
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Antonio Maria Zaccaria naît en 1502 à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens.
Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antonio était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu.
À son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère Charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l'âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art.
Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l'état ecclésiastique.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église ; il reçut l'Ordination Sacerdotale le 20 février 1529.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vue sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs. « Allons voir l'ange de Dieu ! » disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passât des heures au Confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche.
C'est alors qu’Antoine-Marie songea à réunir autour de lui un certain nombre de Prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple. « C'est le propre des grands cœurs, leur disait, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré. »
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : « Clercs réguliers de St-Paul ».
On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de: « Barnabites ».
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres.
Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il fonda en outre un ordre de Religieuses, dites les « Angéliques de Saint-Paul » pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau.
C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et une grande sérénité ne cessaient d'envelopper son âme.
En 1539, épuisé par une mission qu'il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses Religieux vinrent l'y voir une dernière fois ; il leur annonça sa mort prochaine qu'il venait d'apprendre par révélation.
Après avoir reçu l'extrême-onction et le Saint viatique, il s'endormit paisiblement dans Le Seigneur, le 5 juillet 1539, à l'âge de trente-sept ans. On l'enterra à Milan où il fut vite honoré comme un Saint.
Antonio Maria Zaccaria a été Béatifié le 03 Janvier 1890 à Rome et Canonisé le 15 Mai 1897 par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Antonio Maria Zaccaria naît en 1502 à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens.
Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antonio était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu.
À son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère Charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l'âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art.
Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l'état ecclésiastique.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église ; il reçut l'Ordination Sacerdotale le 20 février 1529.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vue sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs. « Allons voir l'ange de Dieu ! » disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passât des heures au Confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche.
C'est alors qu’Antoine-Marie songea à réunir autour de lui un certain nombre de Prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple. « C'est le propre des grands cœurs, leur disait, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré. »
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : « Clercs réguliers de St-Paul ».
On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de: « Barnabites ».
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres.
Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il fonda en outre un ordre de Religieuses, dites les « Angéliques de Saint-Paul » pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau.
C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et une grande sérénité ne cessaient d'envelopper son âme.
En 1539, épuisé par une mission qu'il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses Religieux vinrent l'y voir une dernière fois ; il leur annonça sa mort prochaine qu'il venait d'apprendre par révélation.
Après avoir reçu l'extrême-onction et le Saint viatique, il s'endormit paisiblement dans Le Seigneur, le 5 juillet 1539, à l'âge de trente-sept ans. On l'enterra à Milan où il fut vite honoré comme un Saint.
Antonio Maria Zaccaria a été Béatifié le 03 Janvier 1890 à Rome et Canonisé le 15 Mai 1897 par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Source: L'Evangile au quotidien
Après Gaétan de Thienne, avant Ignace de Loyola, Antoine-Marie mérita d'être le père d'une de ces familles religieuses qui furent appelées en si grand nombre, au XVIe siècle, à réparer les ruines de la maison de Dieu.
La Lombardie, épuisée, démoralisée par les guerres dont la possession du duché de Milan avait été l'enjeu, se reprit à croire, à espérer, à aimer, au spectacle des héroïques vertus de Zaccaria ; elle écouta ses prédications enflammées qui l'appelaient à la Pénitence, à la méditation de la Passion du Sauveur, au culte plus assidu, à l'Adoration plus solennelle de la très sainte Eucharistie.
Ainsi fut-il en toute vérité le précurseur de saint Charles Borromée qui, dans la réforme du clergé, du peuple, des Monastères du Milanais, n'eut pas d'auxiliaires plus précieux que ses fils et ses filles, les Clercs réguliers et les Angéliques de Saint-Paul.
L'Oratoire de l’éternelle Sagesse avait vu, à Milan, les débuts de la Congrégation nouvelle ; l'église Saint-Barnabé, où elle s'établit peu après la mort de Zaccaria et qui garde aujourd'hui son corps, fit donner le nom de Barnabites à ces autres disciples du Docteur des nations.
Ils devaient par la suite se répandre, non seulement dans toute l'Italie, mais en France, en Autriche, en Suède, et jusqu'en Chine et en Birmanie, s'adonnant aux missions, à l'enseignement de la jeunesse, à toutes les œuvres qui intéressent le Culte Divin et la sanctification des âmes.
Quant au saint Fondateur, dès l'année 1539, aux premières Vêpres de l'Octave des Apôtres, il s'envolait au Ciel à trente-six ans, de la maison même où il était né, des bras de la pieuse mère qui l'avait élevé pour Dieu et qui le rejoignait peu après.
Lorsque parurent au siècle suivant les célèbres décrets d'Urbain VIII, il manquait cinq années à la prescription centenaire qui eût permis de considérer comme acquis le culte rendu au Bienheureux dès après sa mort; et comme, d'autre part, les témoins requis dans ces mêmes décrets pour la Canonisation régulière des serviteurs de Dieu avaient disparu, la cause demeura en suspens : ce fut le Souverain Pontife Léon XIII qui, de nos jours, ayant d'abord, en 1890, réintégré le culte d'Antoine-Marie, l'inscrivit solennellement, quelques années plus tard, au nombre des Saints et étendit sa Fête à toute l'Église.
Saint Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens. Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antoine-Marie était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu. A son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Formé aux belles-lettres dans sa ville natale, il étudia à Pavie la philosophie, à Padoue la médecine, ne l'emportant pas moins sur ses compagnons par la pénétration de l'intelligence qu'il l'emportait sur tous par l'intégrité de la vie.
Rentré docteur en sa patrie, Dieu lui fit comprendre que sa vocation était moins de soigner les corps que de guérir les âmes ; il s'adonna donc à l'acquisition des sciences sacrées, ne cessant pas cependant de visiter les malades, d'enseigner aux enfants la doctrine Chrétienne, aux jeunes gens réunis par ses soins la piété, souvent même aux personnes plus âgées l'amendement de leurs mœurs.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église.
Il reçut l'Ordination Sacerdotale à l'âge de vint-six ans, en 1528. Ordonné Prêtre, on raconte que lorsqu'il célébra sa première Messe, il apparut, à la grande admiration du peuple, entouré d'une troupe d'Anges dans une lumière Céleste.
Depuis lors, la poursuite du salut des âmes, la lutte contre les vices eurent toutes ses pensées. Objets aussi de ses sollicitudes paternelles, les étrangers, les indigents, les affligés affluaient à sa maison, devenue un asile de malheureux que réconfortait sa parole compatissante et qu'aidaient ses aumônes ; aussi mérita-t-il de ses concitoyens les noms d'ange et de père de la patrie.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vues sa propre sanctification ni celle de son prochain.
Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs.
" Allons voir l'ange de Dieu !" disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passa des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C'est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
A Milan, faisant réflexion qu'il serait possible de produire plus de fruits de salut s'il s'associait des compagnons qui travailleraient comme lui à la vigne du Seigneur, il communiqua cette pensée à Barthélémy Ferrari et Jacques Morigia, très nobles et très saints personnages, et jeta les fondements d'une société de Clercs réguliers, à laquelle son amour pour l'Apôtre des nations lui fit donner le nom de saint Paul.
Approuvée par le Souverain Pontife Clément VII et confirmée par Paul III, elle se répandit bientôt en beaucoup de contrées.
La société des Religieuses dites Angéliques eut aussi Antoine-Marie pour auteur et pour père.
Lui cependant avait si bas sentiment de lui-même, qu'on ne put aucunement l'amener à prendre le gouvernement de son Ordre.
Si grande était sa patience, que les plus redoutables tempêtes soulevées contre les siens ne troublaient point son calme ; si grande sa Charité, qu'il ne cessa jamais d'enflammer par ses pieuses exhortations les Religieux à l'Amour de Dieu, de rappeler les Prêtres à la manière de vie des Apôtres, de porter au bien les pères de famille qu'il associait en confréries. Parfois même, portant la Croix avec les siens par les rues et les places publiques, il ramenait les âmes dévoyées dans la voie du Salut par l'ardeur et la force de ses discours.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple.
" C'est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré."
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : Clercs réguliers de St-Paul. On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de Barnabites.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais un grande paix et sérénité ne cessait d'envelopper son âme.
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il Fonda en outre un Ordre de Religieuses, dites les " Angéliques de Saint-Paul " pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut le premier, en 1534, qui exposa sans voiles la sainte Hostie à l'Adoration des fidèles durant quarante heures, en souvenir du temps que Le Seigneur demeura au tombeau ; on sait comment le pieux usage passa de Milan dans l'Église entière, et nous avons dit ailleurs l'application spéciale qui en fut faite à la Sanctification des trois jours qui précèdent le Carême.
On doit aussi savoir que ce fut lui qui, dans son brûlant Amour de Jésus crucifié, établit l'usage de sonner la cloche chaque vendredi, à trois heures, pour rappeler à tous le mystère de la Croix.
Sans cesse, dans ses écrits, comme sur ses lèvres, se retrouvait le très saint Nom de Jésus-Christ dont ce vrai disciple de Paul portait les souffrances en son corps.
L'ardeur dont il brûlait pour la sainte Eucharistie en fit l'apôtre du retour à la pratique de la Communion fréquente, et on lui attribue l'introduction de l'Adoration publique des Quarante Heures.
Telles étaient les délicatesses de sa pureté, qu'elles semblèrent, pour s'affirmer encore, rendre vie à son corps inanimé. Extases, don des larmes, connaissance de l'avenir et du secret des cœurs, puissance contre l'ennemi du genre humain, étaient venues de la part du Ciel relever ses vertus.
Mais les grands travaux qu'il entreprenait partout l'avaient épuisé ; à Guastalla, où on l'avait appelé comme médiateur de paix, il fut pris d'une maladie grave.
On le transporta à Crémone, où, réconforté par une Céleste apparition des Apôtres et en particulier de saint Paul et prophétisant les développements que sa Congrégation devait prendre, il mourut saintement, au milieu des larmes de ses disciples, entre les bras de sa pieuse mère à laquelle il prédit qu'elle ne tarderait pas à le suivre ; c'était le trois des nones de juillet de l'année 1539 ; il avait seulement trente-six ans.
Le culte public rendu aussitôt à un si grand personnage, pour sa sainteté et ses nombreux miracles, fut approuvé et confirmé par le Souverain Pontife Léon XIII qui, en l'année 1897, au jour de l'Ascension du Seigneur, l'inscrivit solennellement aux fastes des Saints.
La Lombardie, épuisée, démoralisée par les guerres dont la possession du duché de Milan avait été l'enjeu, se reprit à croire, à espérer, à aimer, au spectacle des héroïques vertus de Zaccaria ; elle écouta ses prédications enflammées qui l'appelaient à la Pénitence, à la méditation de la Passion du Sauveur, au culte plus assidu, à l'Adoration plus solennelle de la très sainte Eucharistie.
Ainsi fut-il en toute vérité le précurseur de saint Charles Borromée qui, dans la réforme du clergé, du peuple, des Monastères du Milanais, n'eut pas d'auxiliaires plus précieux que ses fils et ses filles, les Clercs réguliers et les Angéliques de Saint-Paul.
L'Oratoire de l’éternelle Sagesse avait vu, à Milan, les débuts de la Congrégation nouvelle ; l'église Saint-Barnabé, où elle s'établit peu après la mort de Zaccaria et qui garde aujourd'hui son corps, fit donner le nom de Barnabites à ces autres disciples du Docteur des nations.
Ils devaient par la suite se répandre, non seulement dans toute l'Italie, mais en France, en Autriche, en Suède, et jusqu'en Chine et en Birmanie, s'adonnant aux missions, à l'enseignement de la jeunesse, à toutes les œuvres qui intéressent le Culte Divin et la sanctification des âmes.
Quant au saint Fondateur, dès l'année 1539, aux premières Vêpres de l'Octave des Apôtres, il s'envolait au Ciel à trente-six ans, de la maison même où il était né, des bras de la pieuse mère qui l'avait élevé pour Dieu et qui le rejoignait peu après.
Lorsque parurent au siècle suivant les célèbres décrets d'Urbain VIII, il manquait cinq années à la prescription centenaire qui eût permis de considérer comme acquis le culte rendu au Bienheureux dès après sa mort; et comme, d'autre part, les témoins requis dans ces mêmes décrets pour la Canonisation régulière des serviteurs de Dieu avaient disparu, la cause demeura en suspens : ce fut le Souverain Pontife Léon XIII qui, de nos jours, ayant d'abord, en 1890, réintégré le culte d'Antoine-Marie, l'inscrivit solennellement, quelques années plus tard, au nombre des Saints et étendit sa Fête à toute l'Église.
Saint Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens. Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antoine-Marie était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu. A son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Formé aux belles-lettres dans sa ville natale, il étudia à Pavie la philosophie, à Padoue la médecine, ne l'emportant pas moins sur ses compagnons par la pénétration de l'intelligence qu'il l'emportait sur tous par l'intégrité de la vie.
Rentré docteur en sa patrie, Dieu lui fit comprendre que sa vocation était moins de soigner les corps que de guérir les âmes ; il s'adonna donc à l'acquisition des sciences sacrées, ne cessant pas cependant de visiter les malades, d'enseigner aux enfants la doctrine Chrétienne, aux jeunes gens réunis par ses soins la piété, souvent même aux personnes plus âgées l'amendement de leurs mœurs.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église.
Il reçut l'Ordination Sacerdotale à l'âge de vint-six ans, en 1528. Ordonné Prêtre, on raconte que lorsqu'il célébra sa première Messe, il apparut, à la grande admiration du peuple, entouré d'une troupe d'Anges dans une lumière Céleste.
Depuis lors, la poursuite du salut des âmes, la lutte contre les vices eurent toutes ses pensées. Objets aussi de ses sollicitudes paternelles, les étrangers, les indigents, les affligés affluaient à sa maison, devenue un asile de malheureux que réconfortait sa parole compatissante et qu'aidaient ses aumônes ; aussi mérita-t-il de ses concitoyens les noms d'ange et de père de la patrie.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vues sa propre sanctification ni celle de son prochain.
Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs.
" Allons voir l'ange de Dieu !" disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passa des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C'est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
A Milan, faisant réflexion qu'il serait possible de produire plus de fruits de salut s'il s'associait des compagnons qui travailleraient comme lui à la vigne du Seigneur, il communiqua cette pensée à Barthélémy Ferrari et Jacques Morigia, très nobles et très saints personnages, et jeta les fondements d'une société de Clercs réguliers, à laquelle son amour pour l'Apôtre des nations lui fit donner le nom de saint Paul.
Approuvée par le Souverain Pontife Clément VII et confirmée par Paul III, elle se répandit bientôt en beaucoup de contrées.
La société des Religieuses dites Angéliques eut aussi Antoine-Marie pour auteur et pour père.
Lui cependant avait si bas sentiment de lui-même, qu'on ne put aucunement l'amener à prendre le gouvernement de son Ordre.
Si grande était sa patience, que les plus redoutables tempêtes soulevées contre les siens ne troublaient point son calme ; si grande sa Charité, qu'il ne cessa jamais d'enflammer par ses pieuses exhortations les Religieux à l'Amour de Dieu, de rappeler les Prêtres à la manière de vie des Apôtres, de porter au bien les pères de famille qu'il associait en confréries. Parfois même, portant la Croix avec les siens par les rues et les places publiques, il ramenait les âmes dévoyées dans la voie du Salut par l'ardeur et la force de ses discours.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple.
" C'est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré."
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : Clercs réguliers de St-Paul. On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de Barnabites.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais un grande paix et sérénité ne cessait d'envelopper son âme.
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il Fonda en outre un Ordre de Religieuses, dites les " Angéliques de Saint-Paul " pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut le premier, en 1534, qui exposa sans voiles la sainte Hostie à l'Adoration des fidèles durant quarante heures, en souvenir du temps que Le Seigneur demeura au tombeau ; on sait comment le pieux usage passa de Milan dans l'Église entière, et nous avons dit ailleurs l'application spéciale qui en fut faite à la Sanctification des trois jours qui précèdent le Carême.
On doit aussi savoir que ce fut lui qui, dans son brûlant Amour de Jésus crucifié, établit l'usage de sonner la cloche chaque vendredi, à trois heures, pour rappeler à tous le mystère de la Croix.
Sans cesse, dans ses écrits, comme sur ses lèvres, se retrouvait le très saint Nom de Jésus-Christ dont ce vrai disciple de Paul portait les souffrances en son corps.
L'ardeur dont il brûlait pour la sainte Eucharistie en fit l'apôtre du retour à la pratique de la Communion fréquente, et on lui attribue l'introduction de l'Adoration publique des Quarante Heures.
Telles étaient les délicatesses de sa pureté, qu'elles semblèrent, pour s'affirmer encore, rendre vie à son corps inanimé. Extases, don des larmes, connaissance de l'avenir et du secret des cœurs, puissance contre l'ennemi du genre humain, étaient venues de la part du Ciel relever ses vertus.
Mais les grands travaux qu'il entreprenait partout l'avaient épuisé ; à Guastalla, où on l'avait appelé comme médiateur de paix, il fut pris d'une maladie grave.
On le transporta à Crémone, où, réconforté par une Céleste apparition des Apôtres et en particulier de saint Paul et prophétisant les développements que sa Congrégation devait prendre, il mourut saintement, au milieu des larmes de ses disciples, entre les bras de sa pieuse mère à laquelle il prédit qu'elle ne tarderait pas à le suivre ; c'était le trois des nones de juillet de l'année 1539 ; il avait seulement trente-six ans.
Le culte public rendu aussitôt à un si grand personnage, pour sa sainteté et ses nombreux miracles, fut approuvé et confirmé par le Souverain Pontife Léon XIII qui, en l'année 1897, au jour de l'Ascension du Seigneur, l'inscrivit solennellement aux fastes des Saints.
Sermon à ses confrères
Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur, disait cela de lui-même, des autres Apôtres et de tous ceux qui professent la vie Chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer, car le serviteur n’est pas plus grand que son Maître, l’esclave n’est pas plus grand que son Seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes, mais ils nous procurent des mérites, car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle, tandis qu'ils attirent sur eux la colère Divine ; nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et nepas nous laisser vaincre par le mal, mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents, comme nous y exhorte l'Apôtre, c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant notre patience et notre douceur, ils reviendront à une meilleure conduite et seront gagnés par le feu de l'Amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde, selon sa Miséricorde, pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu, pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance, en trouvant notre gloire non seulement dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu, mais encore dans nos épreuves.
« Voyez bien quelle est votre vocation », frères très chers.
Si nous voulons la considérer attentivement, nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin, les traces des saints Apôtres et des autres soldats du Christ, ne refusons pas de participer à leurs souffrances.
« Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. »
Nous qui avons choisi ce grand Apôtre comme notre guide et notre père, et qui faisons profession de le suivre, essayons d'exprimer par notre conduite son enseignement et sa vie.
Il ne faut pas que, sous un tel chef, nous soyons des soldats lâches ou fuyards, ni que nous soyons les fils dégénérés d’un si noble père.
Antoine-Marie Zaccaria
Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur, disait cela de lui-même, des autres Apôtres et de tous ceux qui professent la vie Chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer, car le serviteur n’est pas plus grand que son Maître, l’esclave n’est pas plus grand que son Seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes, mais ils nous procurent des mérites, car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle, tandis qu'ils attirent sur eux la colère Divine ; nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et nepas nous laisser vaincre par le mal, mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents, comme nous y exhorte l'Apôtre, c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant notre patience et notre douceur, ils reviendront à une meilleure conduite et seront gagnés par le feu de l'Amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde, selon sa Miséricorde, pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu, pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance, en trouvant notre gloire non seulement dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu, mais encore dans nos épreuves.
« Voyez bien quelle est votre vocation », frères très chers.
Si nous voulons la considérer attentivement, nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin, les traces des saints Apôtres et des autres soldats du Christ, ne refusons pas de participer à leurs souffrances.
« Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. »
Nous qui avons choisi ce grand Apôtre comme notre guide et notre père, et qui faisons profession de le suivre, essayons d'exprimer par notre conduite son enseignement et sa vie.
Il ne faut pas que, sous un tel chef, nous soyons des soldats lâches ou fuyards, ni que nous soyons les fils dégénérés d’un si noble père.
Antoine-Marie Zaccaria
PRIERE
" En cette Octave des saints Apôtres, vous nous apparaissez, Ô bienheureux, comme une pierre de grand prix rehaussant leur couronne. De la place d'honneur où mcoite ainsi vers vous l'hommage de l'Eglise, daignez bénir ceux qui comme vous poursuivent ici-bas l'œuvre apostolique, sans retour sur eux-mêmes, sans espoir qu'en Dieu, sans se lasser des perpétuels recommencements qu'imposent aux ouvriers du salut la sape et la mine de l'enfer.
De notre temps comme de vos jours, les démolisseurs applaudissent au renversement prochain de la maison de Dieu ; et tout semble, maintenant comme alors, justifier leur funeste espérance.
De notre temps comme de vos jours cependant, l'enseignement des Apôtres, soutenu de l'exemple et de la prière des Saints, suffit à sauver la terre.
Si plus que jamais le monde ne voit que folie dans la Croix et ceux qui la prêchent, plus que jamais elle demeure seule pourtant la vertu de Dieu (I Cor. I, 18.).
Derechef s'accomplit sous nos yeux l'oracle qui dit :
" Je perdrai la sagesse des sages, je condamnerai la prudence des prudents."
" En cette Octave des saints Apôtres, vous nous apparaissez, Ô bienheureux, comme une pierre de grand prix rehaussant leur couronne. De la place d'honneur où mcoite ainsi vers vous l'hommage de l'Eglise, daignez bénir ceux qui comme vous poursuivent ici-bas l'œuvre apostolique, sans retour sur eux-mêmes, sans espoir qu'en Dieu, sans se lasser des perpétuels recommencements qu'imposent aux ouvriers du salut la sape et la mine de l'enfer.
De notre temps comme de vos jours, les démolisseurs applaudissent au renversement prochain de la maison de Dieu ; et tout semble, maintenant comme alors, justifier leur funeste espérance.
De notre temps comme de vos jours cependant, l'enseignement des Apôtres, soutenu de l'exemple et de la prière des Saints, suffit à sauver la terre.
Si plus que jamais le monde ne voit que folie dans la Croix et ceux qui la prêchent, plus que jamais elle demeure seule pourtant la vertu de Dieu (I Cor. I, 18.).
Derechef s'accomplit sous nos yeux l'oracle qui dit :
" Je perdrai la sagesse des sages, je condamnerai la prudence des prudents."
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Saint Cyprien le Jeune
Martyr (✝ 1679)
Martyr (✝ 1679)
Sainte Cyprille
Martyre en Lybie (4ème s.)
Martyre en Lybie (4ème s.)
Saint Domèce
Ermite en Arménie (5ème s.)
Ermite en Arménie (5ème s.)
Bienheureux Elie de Bourdeille
Évêque de Périgueux puis Archevêque de Tours (✝ 1484)
Évêque de Périgueux puis Archevêque de Tours (✝ 1484)
Saints Fragan et Gwen (Blanche)
Parents de Saints bretons (5ème s.)
Parents de Saints bretons (5ème s.)
Bienheureux Georges, Richard, Thomas, Humphrey
Martyrs à Oxford en Angleterre (✝ 1589)
Martyrs à Oxford en Angleterre (✝ 1589)
Bienheureux Joseph Boissel
Martyr au Laos (✝ 1969)
Martyr au Laos (✝ 1969)
Saints Marin, Theodote & Sedophe
Martyrs en Scythie (date ?)
Martyrs en Scythie (date ?)
Saint Mars de Nantes
Évêque de Nantes (6ème s.)
Évêque de Nantes (6ème s.)
Sainte Marthe
Mère de Saint Syméon Stylite, le jeune (✝ 551)
Mère de Saint Syméon Stylite, le jeune (✝ 551)
Bienheureux Matthieu, Robert, Édouard et Patrick
Martyrs en Irlande (✝ 1581)
Martyrs en Irlande (✝ 1581)
Saint Mesrop
Docteur des Arméniens (✝ 441)
Docteur des Arméniens (✝ 441)
Saint Numérien
Évêque de Trèves (✝ v. 666)
Évêque de Trèves (✝ v. 666)
Vénérable Rafael Cordero y Molina
Laïc espagnol de Puerto Rico (✝ 1868)
Laïc espagnol de Puerto Rico (✝ 1868)
Saintes Thérèse Chen Jinxie et Rose Chen Aixie
Sœurs martyres en Chine (✝ 1900)
Sœurs martyres en Chine (✝ 1900)
Saint Thomas de Terreto
Abbé (✝ 1000)
Abbé (✝ 1000)
Sainte Zoé
Martyre (✝ v. 286)
Martyre (✝ v. 286)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 06 Juillet 2018
Fête de Sainte Maria Goretti, Vierge et Martyre de la Pureté (1890-1902).
Fête de Sainte Maria Goretti, Vierge et Martyre de la Pureté (1890-1902).
martyre à 12 ans (✝ 1902)
Appelée aussi Marietta par certains...
Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique.
Elle est l'aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d'assurer la subsistance de la famille.
Malgré l'exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Sainte Maria GorettiToute à l'ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle. Elle résiste.
Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s'est armé d'un couteau.
Maria ne cède pas "C'est un péché, Alessandro!".
Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier.
Alessandro se convertira en prison.
Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain.
"Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne.
Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu’à la fin de notre vie.
C’est pourquoi on peut parler aussi d’un martyr lent et prolongé." Pie XII à la canonisation de sainte Maria.
"Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements."
(Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti) Cliquer
Mémoire de sainte Maria Goretti, vierge et martyre.
Elle vécut une jeunesse austère, près de Nettuno dans le Latium, aidant sa mère dans les tâches domestiques et priant avec ferveur.
En 1902, à l’âge de douze ans, pour défendre sa chasteté contre un voisin qui voulait l’agresser, elle succomba, percée de coups de poignard.
Martyrologe romain
Message du pape Jean-Paul II à l'évêque d'Albano à l'occasion du centenaire de la mort de Sainte Maria Goretti
Cliquer
Appelée aussi Marietta par certains...
Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique.
Elle est l'aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d'assurer la subsistance de la famille.
Malgré l'exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Sainte Maria GorettiToute à l'ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle. Elle résiste.
Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s'est armé d'un couteau.
Maria ne cède pas "C'est un péché, Alessandro!".
Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier.
Alessandro se convertira en prison.
Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain.
"Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne.
Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu’à la fin de notre vie.
C’est pourquoi on peut parler aussi d’un martyr lent et prolongé." Pie XII à la canonisation de sainte Maria.
"Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements."
(Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti) Cliquer
Mémoire de sainte Maria Goretti, vierge et martyre.
Elle vécut une jeunesse austère, près de Nettuno dans le Latium, aidant sa mère dans les tâches domestiques et priant avec ferveur.
En 1902, à l’âge de douze ans, pour défendre sa chasteté contre un voisin qui voulait l’agresser, elle succomba, percée de coups de poignard.
Martyrologe romain
Message du pape Jean-Paul II à l'évêque d'Albano à l'occasion du centenaire de la mort de Sainte Maria Goretti
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Sainte Maria Goretti
Allocution pour le centième anniversaire
de la naissance de Sainte Maria Goretti
Le sang de Maria Goretti, versé en sacrifice de fidélité totale à Dieu, nous rappelle que nous sommes nous aussi appelés à faire don de nous-mêmes au Père.
Nous sommes appelés à accomplir la volonté divine pour nous retrouver saints et dignes à ses côtés.
Notre vocation à la sainteté qui est la vocation de tout baptisé, est encouragé par l'exemple de cette jeune martyre.
Regardez-la, surtout vous les adolescents, vous les jeunes. Soyez, comme elle, capables de défendre la pureté du cœur et du corps ; efforcez-vous de lutter contre le mal et le péché, en alimentant votre Communion avec Le Seigneur par la Prière, l'exercice quotidien de la mortification et la scrupuleuse observance des Commandements.
N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, de rejeter les idoles du monde, lorsqu'il s'agit de témoigner par une conduite courageuse, de l'adhésion au Christ chaste et pauvre. Sachez toujours valoriser et aimer la Pureté et la Virginité.
Maria Goretti, avec son héroïsme silencieux, est maîtresse de Foi, de cohérence, de véritable Amour.
Elle nous enseigne à redécouvrir dans Le Christ la valeur de la vérité qui libère l'homme de l'esclavage des réalités matérielles, à savourer le goût de la beauté authentique et du bien qui vainc le mal.
Maria Goretti nous encourage à expérimenter la joie des pauvres qui savent renoncer à tout pourvu qu'ils ne perdent pas l'unique chose nécessaire : l'amitié avec Dieu, qui seul est capable d'affirmer pleinement notre dignité de personnes.
Allocution pour le centième anniversaire
de la naissance de Sainte Maria Goretti
Le sang de Maria Goretti, versé en sacrifice de fidélité totale à Dieu, nous rappelle que nous sommes nous aussi appelés à faire don de nous-mêmes au Père.
Nous sommes appelés à accomplir la volonté divine pour nous retrouver saints et dignes à ses côtés.
Notre vocation à la sainteté qui est la vocation de tout baptisé, est encouragé par l'exemple de cette jeune martyre.
Regardez-la, surtout vous les adolescents, vous les jeunes. Soyez, comme elle, capables de défendre la pureté du cœur et du corps ; efforcez-vous de lutter contre le mal et le péché, en alimentant votre Communion avec Le Seigneur par la Prière, l'exercice quotidien de la mortification et la scrupuleuse observance des Commandements.
N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, de rejeter les idoles du monde, lorsqu'il s'agit de témoigner par une conduite courageuse, de l'adhésion au Christ chaste et pauvre. Sachez toujours valoriser et aimer la Pureté et la Virginité.
Maria Goretti, avec son héroïsme silencieux, est maîtresse de Foi, de cohérence, de véritable Amour.
Elle nous enseigne à redécouvrir dans Le Christ la valeur de la vérité qui libère l'homme de l'esclavage des réalités matérielles, à savourer le goût de la beauté authentique et du bien qui vainc le mal.
Maria Goretti nous encourage à expérimenter la joie des pauvres qui savent renoncer à tout pourvu qu'ils ne perdent pas l'unique chose nécessaire : l'amitié avec Dieu, qui seul est capable d'affirmer pleinement notre dignité de personnes.
Sainte Maria Goretti
« Martyre de la Pureté »
(1890-1902)
Maria naît dans le petit village de Corinaldo, le 16 Octobre 1890, l’aînée d'une famille de six enfants.
En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno.
Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.
Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Marietta, âgée alors que de neuf ans.
La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle Communia pour la première fois avec une ferveur angélique.
Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.
La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement.
« Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la Communion », dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Époux des vierges.
Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses.
Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier.
Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter.
Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère.
Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.
Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence.
Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.
L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet 1902. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense.
Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace :
« Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! »
La jeune chrétienne s'écria : « Non! C'est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! »
Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.
Lorsque Assunta est mise au courant du drame, Maria gît mourante à l'hôpital de Nettuno. Le Prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en Croix, le coup de lance et la conversion du bon larron :
« Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. - “Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.” »
Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci :
« Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.
Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. Après huit années d'incarcération, une nuit de 1910, il rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes.
Ce rêve lui fit réaliser le mal qu'il avait fait et il se repentit. Il fut libéré en 1929, après vingt-sept années de détention.
Dans la nuit de Noël 1934, il alla jusqu'à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé, et la supplia de lui Pardonner.
Elle accepta en disant : « Dieu vous a Pardonné, ma Marietta vous a Pardonné, moi aussi je vous Pardonne. »
Tous deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la Sainte Communion, l'un à côté de l'autre, sous le regard très étonné des paroissiens.
C'est ensemble également qu'ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la Béatification et à celles de la Canonisation de Marietta le 24 juin 1950, par le Pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Ce fut la première fois qu'une mère assistait à la Canonisation de sa fille.
Dans son allocution, le Saint-Père déclarait :
« Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu.
Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »
Alessandro Serenelli, devenu membre du Tiers-Ordre Franciscain, travaillait depuis 1936 en tant que jardinier du Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno, puis, plus tard, au couvent de Macerata où il passa le reste de sa vie à leur service. Il y mourut le 6 Mai 1970, à l'âge de 88 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants.
Alessandro Serenelli, testament autographe, 5 Mai 1961:
« Je suis âgé de presque 80 ans, et ma journée va bientôt se terminer.
Si je jette un regard sur mon passé, je reconnais que dans ma première jeunesse j'ai pris un mauvais chemin : celui du mal qui m'a conduit à la ruine ; j'ai été influencé par la presse, les spectacles et les mauvais exemples que la plupart des jeunes suivent sans réfléchir, mais je ne m'en souciais pas.
J'avais auprès de moi des personnes croyantes et pratiquantes, mais je ne faisais pas attention à elles, aveuglé par une force brutale qui me poussait sur une route mauvaise.
À vingt ans j'ai commis un crime passionnel, dont le seul souvenir me fait encore frémir aujourd'hui.
Maria Goretti, qui est aujourd’hui une Sainte, a été le bon ange que la Providence avait mis devant mes pas.
Dans mon cœur j’ai encore l’impression de ses paroles de reproche et de Pardon. Elle a prié pour moi, intercédé pour moi, son assassin.
Trente ans de prison ont suivi. Si je n’avais pas été mineur, j’aurais été condamné à vie. J’ai accepté la sentence méritée ; j’ai expié ma faute avec résignation.
Marie a été vraiment ma lumière, ma Protectrice ; avec son aide j’ai acquis un bon comportement et j’ai cherché à vivre de façon honnête lorsque la société m’a accepté à nouveau parmi ses membres.
Avec une charité séraphique les fils de Saint François, les Frères Mineurs Capucins des Marches, m’ont accueilli parmi eux non comme un serviteur, mais comme un frère.
C’est avec eux que je vis depuis 1936.
Et maintenant j’attends avec sérénité le moment où je serai admis à la vision de Dieu, où j’embrasserai de nouveau ceux qui me sont chers, où je serai près de mon ange gardien et de sa chère maman, Assunta.
Puissent ceux qui liront ma lettre en tirer l’heureuse leçon de fuir dès l’enfance le mal et de suivre le bien.
Qu’ils pensent que la Religion avec ses préceptes n’est pas une chose dont on puisse se passer, mais qu’elle est le vrai réconfort, la seule voie sûre dans toutes les circonstances, même les plus douloureuses de la vie.
Pax et Bonum (Paix et bien !) ».
« Martyre de la Pureté »
(1890-1902)
Maria naît dans le petit village de Corinaldo, le 16 Octobre 1890, l’aînée d'une famille de six enfants.
En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno.
Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.
Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Marietta, âgée alors que de neuf ans.
La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle Communia pour la première fois avec une ferveur angélique.
Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.
La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement.
« Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la Communion », dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Époux des vierges.
Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses.
Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier.
Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter.
Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère.
Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.
Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence.
Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.
L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet 1902. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense.
Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace :
« Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! »
La jeune chrétienne s'écria : « Non! C'est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! »
Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.
Lorsque Assunta est mise au courant du drame, Maria gît mourante à l'hôpital de Nettuno. Le Prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en Croix, le coup de lance et la conversion du bon larron :
« Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. - “Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.” »
Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci :
« Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.
Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. Après huit années d'incarcération, une nuit de 1910, il rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes.
Ce rêve lui fit réaliser le mal qu'il avait fait et il se repentit. Il fut libéré en 1929, après vingt-sept années de détention.
Dans la nuit de Noël 1934, il alla jusqu'à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé, et la supplia de lui Pardonner.
Elle accepta en disant : « Dieu vous a Pardonné, ma Marietta vous a Pardonné, moi aussi je vous Pardonne. »
Tous deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la Sainte Communion, l'un à côté de l'autre, sous le regard très étonné des paroissiens.
C'est ensemble également qu'ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la Béatification et à celles de la Canonisation de Marietta le 24 juin 1950, par le Pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Ce fut la première fois qu'une mère assistait à la Canonisation de sa fille.
Dans son allocution, le Saint-Père déclarait :
« Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu.
Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »
Alessandro Serenelli, devenu membre du Tiers-Ordre Franciscain, travaillait depuis 1936 en tant que jardinier du Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno, puis, plus tard, au couvent de Macerata où il passa le reste de sa vie à leur service. Il y mourut le 6 Mai 1970, à l'âge de 88 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants.
Alessandro Serenelli, testament autographe, 5 Mai 1961:
« Je suis âgé de presque 80 ans, et ma journée va bientôt se terminer.
Si je jette un regard sur mon passé, je reconnais que dans ma première jeunesse j'ai pris un mauvais chemin : celui du mal qui m'a conduit à la ruine ; j'ai été influencé par la presse, les spectacles et les mauvais exemples que la plupart des jeunes suivent sans réfléchir, mais je ne m'en souciais pas.
J'avais auprès de moi des personnes croyantes et pratiquantes, mais je ne faisais pas attention à elles, aveuglé par une force brutale qui me poussait sur une route mauvaise.
À vingt ans j'ai commis un crime passionnel, dont le seul souvenir me fait encore frémir aujourd'hui.
Maria Goretti, qui est aujourd’hui une Sainte, a été le bon ange que la Providence avait mis devant mes pas.
Dans mon cœur j’ai encore l’impression de ses paroles de reproche et de Pardon. Elle a prié pour moi, intercédé pour moi, son assassin.
Trente ans de prison ont suivi. Si je n’avais pas été mineur, j’aurais été condamné à vie. J’ai accepté la sentence méritée ; j’ai expié ma faute avec résignation.
Marie a été vraiment ma lumière, ma Protectrice ; avec son aide j’ai acquis un bon comportement et j’ai cherché à vivre de façon honnête lorsque la société m’a accepté à nouveau parmi ses membres.
Avec une charité séraphique les fils de Saint François, les Frères Mineurs Capucins des Marches, m’ont accueilli parmi eux non comme un serviteur, mais comme un frère.
C’est avec eux que je vis depuis 1936.
Et maintenant j’attends avec sérénité le moment où je serai admis à la vision de Dieu, où j’embrasserai de nouveau ceux qui me sont chers, où je serai près de mon ange gardien et de sa chère maman, Assunta.
Puissent ceux qui liront ma lettre en tirer l’heureuse leçon de fuir dès l’enfance le mal et de suivre le bien.
Qu’ils pensent que la Religion avec ses préceptes n’est pas une chose dont on puisse se passer, mais qu’elle est le vrai réconfort, la seule voie sûre dans toutes les circonstances, même les plus douloureuses de la vie.
Pax et Bonum (Paix et bien !) ».
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 07 Juillet 2018
Fête de la Bienheureuse María Romero Meneses, Religieuse Salésienne du Nicaragua (1902-1977).
Fête de la Bienheureuse María Romero Meneses, Religieuse Salésienne du Nicaragua (1902-1977).
"Sœur María Romero Meneses, Fille de Marie Auxiliatrice, sut refléter le visage du Christ qui se laisse reconnaître lors de la fraction du pain.
Née au Nicaragua, elle accomplit sa formation à la Vie Religieuse au Salvador et passa la majeure partie de sa vie au Costa Rica.
Ces chers peuples d'Amérique centrale, à présent unis dans la joie de sa Béatification, pourront trouver chez la nouvelle Bienheureuse, qui les aima tant, de multiples exemples et enseignements pour renouveler et fortifier leur Vie Chrétienne, si profondément enracinée dans ces pays.
Avec un amour passionné pour Dieu et une confiance illimitée dans l'aide de la Vierge Marie, Sœur María Romero fut une Religieuse exemplaire, apôtre et mère des pauvres, qui, sans exclure personne, étaient ses préférés.
Que son souvenir soit une Bénédiction pour tous et que les œuvres qu'elle fonda, parmi lesquelles se détache la "Maison de la Vierge" à San José, continuent à être fidèles aux idéaux qui furent à leur origine!"
(Homélie de la béatification le 14 avril 2002)
Cliquer
"María Romero Meneses est née à Granada de Nicaragua le 13 Janvier 1902, dans une famille aisée.
Elle trouva en Don Bosco, qu'elle découvrit au collège des Filles de Marie Auxiliatrice, l'incarnation de ses idéaux spirituels..." María Romero Meneses (1902-1977) biographie
Cliquer
À León au Nicaragua, en 1977, la Bienheureuse Marie Romero Meneses, vierge, des Filles de Marie Auxiliatrice qui prit à cœur la formation des jeunes filles, surtout les pauvres et les abandonnées, au Costa Rica, et qui répandit la dévotion à l’Eucharistie et à la Vierge Marie.
Martyrologe romain.
Née au Nicaragua, elle accomplit sa formation à la Vie Religieuse au Salvador et passa la majeure partie de sa vie au Costa Rica.
Ces chers peuples d'Amérique centrale, à présent unis dans la joie de sa Béatification, pourront trouver chez la nouvelle Bienheureuse, qui les aima tant, de multiples exemples et enseignements pour renouveler et fortifier leur Vie Chrétienne, si profondément enracinée dans ces pays.
Avec un amour passionné pour Dieu et une confiance illimitée dans l'aide de la Vierge Marie, Sœur María Romero fut une Religieuse exemplaire, apôtre et mère des pauvres, qui, sans exclure personne, étaient ses préférés.
Que son souvenir soit une Bénédiction pour tous et que les œuvres qu'elle fonda, parmi lesquelles se détache la "Maison de la Vierge" à San José, continuent à être fidèles aux idéaux qui furent à leur origine!"
(Homélie de la béatification le 14 avril 2002)
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"María Romero Meneses est née à Granada de Nicaragua le 13 Janvier 1902, dans une famille aisée.
Elle trouva en Don Bosco, qu'elle découvrit au collège des Filles de Marie Auxiliatrice, l'incarnation de ses idéaux spirituels..." María Romero Meneses (1902-1977) biographie
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À León au Nicaragua, en 1977, la Bienheureuse Marie Romero Meneses, vierge, des Filles de Marie Auxiliatrice qui prit à cœur la formation des jeunes filles, surtout les pauvres et les abandonnées, au Costa Rica, et qui répandit la dévotion à l’Eucharistie et à la Vierge Marie.
Martyrologe romain.
Bienheureuse María Romero Meneses
Religieuse s.d.b. FMA
María Romero Meneses naît à Granada (Nicaragua - Amérique centrale) le 13 Janvier 1902.
Son père était très riche et ministre dans le gouvernement de la république.
Mais il était aussi très généreux envers les malheureux, ce qui lui causa beaucoup de dommage car il fut trompé et sa situation économique en fut compromise pour toujours.
Marie avait un cœur semblable à celui de son père. Sa famille songeait pour elle à un bel avenir : elle étudia la musique, le piano et le violon mais elle choisit la voie religieuse.
Il lui semblait que le charisme de Don Bosco avait été créé justement pour ses saintes aspirations.
A l’âge de vingt et un ans, elle émet la profession Religieuse dans l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice.
Après avoir prononcé ses vœux perpétuels, elle fut envoyée à San José au Costa Rica, qui devint sa deuxième patrie.
On la destina à l’enseignement dans un collège pour jeunes filles aisées. Mais elle cherchait surtout « les enfants pauvres et abandonnés » comme Don Bosco. Une fois conquis ceux de la ville, elle partit à la campagne pour « sauver les âmes!
Comme Don Bosco, elle forma, en les choisissant parmi les meilleures de ses élèves, ses disciples pour l`Œuvre des Patronages.
Elle les appelait « les petites Missionnaires » et elles firent des miracles, et pas seulement au sens figuré.
Elle ne quitta jamais, jusqu’à son dernier soupir, même quand elle dut abandonner son enseignement, l’enseignement du catéchisme aux petits et aux plus grands.
Autour d’elle grandirent des « œuvres sociales » qui émerveillèrent le gouvernement lui-même.
Elle réussit à créer un village pour les plus pauvres parmi les pauvres, en donnant à chaque famille, retirée de sous les ponts, une petite maison personnelle. Elle sut répandre beaucoup la dévotion à Marie Auxiliatrice.
Elle lui construisit une église au centre de San José qui est un phare de Salut pour de très nombreuses âmes.
Elle fit réellement des grandes choses grâce à sa Foi et avec l’aide de personnes aisées conquises à sa cause après avoir fait l’expérience des effets de la dévotion à la Vierge.
Cette Sœur si active était aussi une grande Mystique, douée d’une union intime avec Dieu. On a déjà imprimé quelques volumes de ses « Écrits Spirituels ».
Elle meurt d’un infarctus le 7 Juillet 1977. Le gouvernement du Costa Rica l’a déclarée citoyenne d’honneur de la nation.
Sa dépouille se trouve à San José au Costa Rica, à côté de la grande œuvre qu’elle avait fondée comme « Maison de la Vierge » et « Œuvre Sociale ».
María Romero Meneses a été Béatifiée, à Rome, le 14 Avril 2002 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Religieuse s.d.b. FMA
María Romero Meneses naît à Granada (Nicaragua - Amérique centrale) le 13 Janvier 1902.
Son père était très riche et ministre dans le gouvernement de la république.
Mais il était aussi très généreux envers les malheureux, ce qui lui causa beaucoup de dommage car il fut trompé et sa situation économique en fut compromise pour toujours.
Marie avait un cœur semblable à celui de son père. Sa famille songeait pour elle à un bel avenir : elle étudia la musique, le piano et le violon mais elle choisit la voie religieuse.
Il lui semblait que le charisme de Don Bosco avait été créé justement pour ses saintes aspirations.
A l’âge de vingt et un ans, elle émet la profession Religieuse dans l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice.
Après avoir prononcé ses vœux perpétuels, elle fut envoyée à San José au Costa Rica, qui devint sa deuxième patrie.
On la destina à l’enseignement dans un collège pour jeunes filles aisées. Mais elle cherchait surtout « les enfants pauvres et abandonnés » comme Don Bosco. Une fois conquis ceux de la ville, elle partit à la campagne pour « sauver les âmes!
Comme Don Bosco, elle forma, en les choisissant parmi les meilleures de ses élèves, ses disciples pour l`Œuvre des Patronages.
Elle les appelait « les petites Missionnaires » et elles firent des miracles, et pas seulement au sens figuré.
Elle ne quitta jamais, jusqu’à son dernier soupir, même quand elle dut abandonner son enseignement, l’enseignement du catéchisme aux petits et aux plus grands.
Autour d’elle grandirent des « œuvres sociales » qui émerveillèrent le gouvernement lui-même.
Elle réussit à créer un village pour les plus pauvres parmi les pauvres, en donnant à chaque famille, retirée de sous les ponts, une petite maison personnelle. Elle sut répandre beaucoup la dévotion à Marie Auxiliatrice.
Elle lui construisit une église au centre de San José qui est un phare de Salut pour de très nombreuses âmes.
Elle fit réellement des grandes choses grâce à sa Foi et avec l’aide de personnes aisées conquises à sa cause après avoir fait l’expérience des effets de la dévotion à la Vierge.
Cette Sœur si active était aussi une grande Mystique, douée d’une union intime avec Dieu. On a déjà imprimé quelques volumes de ses « Écrits Spirituels ».
Elle meurt d’un infarctus le 7 Juillet 1977. Le gouvernement du Costa Rica l’a déclarée citoyenne d’honneur de la nation.
Sa dépouille se trouve à San José au Costa Rica, à côté de la grande œuvre qu’elle avait fondée comme « Maison de la Vierge » et « Œuvre Sociale ».
María Romero Meneses a été Béatifiée, à Rome, le 14 Avril 2002 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Prière de la Bienheureuse María Romero Meneses
à Dieu le Père
« Accorde-moi, ô mon Dieu, d’adoucir toute amertume et tout désaccord » :
« Accorde-moi, ô mon Dieu, tandis que je parcours la rude montée de ma vie, de pouvoir essuyer sans interruption toutes les larmes que je rencontre, adoucir toute amertume et tout désaccord, émousser les âpretés et verser un peu de baume sur toute blessure.
Fais que je puisse aider à sourire tous ceux qui sont tristes ou angoissés, redonner de la sérénité à tous ceux qui sont malheureux, réunir les cœurs éloignés et mettre la paix là où il y a des rancœurs ou des violences.
Fais que je puisse offrir au moins une bouchée de pain aux affamés qui m’en font la demande, un verre d’eau à celui qui a soif ; une toile à celui qui n’a pas de quoi se vêtir et un toit, au moins dans mon âme, à tous les pèlerins.
Fais que je sache donner un rayon de lumière à tous ceux qui avancent dans l’obscurité ; orienter vers le bien tous ceux qui sont sur la route du mal ; tendre la main à tous ceux qui sont en danger de tomber, et relever avec délicatesse celui qui est tombé.
Fais que je sache extraire les épines de tous les cœurs accablés, redonner la paix à tous ceux qui l’ont perdue ; couvrir du manteau de la charité tous les pauvres pécheurs ; et répandre partout du soulagement, du réconfort, du bien-être et de la tranquillité
Oui, mon Dieu, accorde-moi la grâce de pouvoir consoler tous ceux que je rencontre en train de souffrir sur le chemin du Calvaire ; et d’être un instrument de ta bonté miséricordieuse.
Comble mon cœur de mansuétude, d’humilité, de bonté et de douceur ; de compréhension et de pitié ; grave dans mon âme ton image bénie, sainte et aimée, de sorte que celui qui me voit ne voie en moi que Toi, mon doux Amour !
Qu’il n’y ait pas une seule âme qui passe à côté de moi sans que je la conduise immédiatement vers ton amour ; et qui, depuis ce moment-là, ne se préoccupe que de fuir le péché et de Te faire plaisir.
J’ai faim et soif de justice : de Te faire connaître, aimer et servir.
C’est pourquoi, comme pour Isaïe, touche mes lèvres, cependant pas avec un charbon ardent, mais avec une goutte de ton très précieux Sang : afin qu’elles s’ouvrent pour proclamer ton Nom et annoncer à tous les vents tes merveilles, tes grandeurs et surtout les tendresses de ton divin et adorable Cœur !
Ô Marie, ma Mère, avec Jésus, en Jésus et pour Jésus, pour sa gloire je me donne et je m’abandonne aveuglément et complètement dans tes bras maternels, pour passer directement, à l’heure de ma mort, des tiens à ceux de l’infinie miséricorde du Seigneur.
Amen. »
Bienheureuse María Romero Meneses (1902-1977)
à Dieu le Père
« Accorde-moi, ô mon Dieu, d’adoucir toute amertume et tout désaccord » :
« Accorde-moi, ô mon Dieu, tandis que je parcours la rude montée de ma vie, de pouvoir essuyer sans interruption toutes les larmes que je rencontre, adoucir toute amertume et tout désaccord, émousser les âpretés et verser un peu de baume sur toute blessure.
Fais que je puisse aider à sourire tous ceux qui sont tristes ou angoissés, redonner de la sérénité à tous ceux qui sont malheureux, réunir les cœurs éloignés et mettre la paix là où il y a des rancœurs ou des violences.
Fais que je puisse offrir au moins une bouchée de pain aux affamés qui m’en font la demande, un verre d’eau à celui qui a soif ; une toile à celui qui n’a pas de quoi se vêtir et un toit, au moins dans mon âme, à tous les pèlerins.
Fais que je sache donner un rayon de lumière à tous ceux qui avancent dans l’obscurité ; orienter vers le bien tous ceux qui sont sur la route du mal ; tendre la main à tous ceux qui sont en danger de tomber, et relever avec délicatesse celui qui est tombé.
Fais que je sache extraire les épines de tous les cœurs accablés, redonner la paix à tous ceux qui l’ont perdue ; couvrir du manteau de la charité tous les pauvres pécheurs ; et répandre partout du soulagement, du réconfort, du bien-être et de la tranquillité
Oui, mon Dieu, accorde-moi la grâce de pouvoir consoler tous ceux que je rencontre en train de souffrir sur le chemin du Calvaire ; et d’être un instrument de ta bonté miséricordieuse.
Comble mon cœur de mansuétude, d’humilité, de bonté et de douceur ; de compréhension et de pitié ; grave dans mon âme ton image bénie, sainte et aimée, de sorte que celui qui me voit ne voie en moi que Toi, mon doux Amour !
Qu’il n’y ait pas une seule âme qui passe à côté de moi sans que je la conduise immédiatement vers ton amour ; et qui, depuis ce moment-là, ne se préoccupe que de fuir le péché et de Te faire plaisir.
J’ai faim et soif de justice : de Te faire connaître, aimer et servir.
C’est pourquoi, comme pour Isaïe, touche mes lèvres, cependant pas avec un charbon ardent, mais avec une goutte de ton très précieux Sang : afin qu’elles s’ouvrent pour proclamer ton Nom et annoncer à tous les vents tes merveilles, tes grandeurs et surtout les tendresses de ton divin et adorable Cœur !
Ô Marie, ma Mère, avec Jésus, en Jésus et pour Jésus, pour sa gloire je me donne et je m’abandonne aveuglément et complètement dans tes bras maternels, pour passer directement, à l’heure de ma mort, des tiens à ceux de l’infinie miséricorde du Seigneur.
Amen. »
Bienheureuse María Romero Meneses (1902-1977)
Autres Saints du Jour
Saints Antonin Fantosati et Joseph-Marie Gambaro
Martyrs en Chine (✝ 1900)
Vénérable António Ferreira Viçoso
Évêque de Mariana (Brésil) (✝ 1875)
Sainte Aubierge
Abbesse de Faremoutiers (✝ 695)
Bienheureux Benoît XI
Pape (194 ème) de 1303 à 1304 (✝ 1304)
Sainte Carissime
(7ème s.)
Bienheureux Charles Liviero
Évêque de Città di Castello - Fondateur de la Congrégation des petites Servantes du Sacré Cœur (✝ 1932)
Bienheureux Davanzeto
(✝ 1295)
Sainte Ercongote
Moniale à Faremoutiers (7ème s.)
Saint Hedde
Évêque de Winchester (✝ 705)
Bienheureuse Iphigénie de Saint-Matthieu
Martyre de la Révolution française à Orange (✝ 1794)
Bienheureux Jean-Joseph Juge de Saint-Martin
Prêtre et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
Sainte Kyriaque
Martyre (3ème s.)
Saint Maël Ruain de Tamlacht
Abbé en Irlande (✝ 792)
Saint Marc Ji Tianxiang
Martyr en Chine (✝ 1900)
Bienheureuse María Romero Meneses
Religieuse Salésienne du Nicaragua (✝ 1977)
Sainte Marie Guo Lizhi
Martyre en Chine (✝ 1900)
Saints Medran et Odran
(6ème s.)
Bienheureux Oddin Barotti
Prévôt de la collégiale de Fossano (✝ 1400)
Saint Odon
Évêque à Urgell en Catalogne (✝ 1122)
Saint Panthène d'Alexandrie
Patriarche (✝ v. 215)
Bienheureux Pierre To Rot
Martyr en Mélanésie (✝ 1945)
Saint They
Saint Breton (4ème s.)
Saint Willibald
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 08 Juillet 2018
Fête de Saints Aquila et Priscille, Judéo-Chrétiens convertis par Saint Paul à Corinthe (1er s.).
Fête de Saints Aquila et Priscille, Judéo-Chrétiens convertis par Saint Paul à Corinthe (1er s.).
Convertis par Saint Paul à Corinthe (1er s.)
Judéo-chrétiens, Aquila et Priscille furent des disciples de saint Paul (Actes 18, 2).
Prisca et Aquilas Ils étaient juifs de Rome et en avaient été chassés lors de l'édit de l'empereur Claude. Ils avaient la même profession que saint Paul qui travailla chez eux pour fabriquer des tentes.
Illustration
Dès son arrivée à Corinthe, Paul se met au travail pour gagner son pain. Il se lie d'amitié avec deux tisserands: Prisca (Priscille) et Aquilas.
(Cursillos francophones du Canada)
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Prisca et son époux saint Aquila. Ils s'étaient tous deux installés à Rome où ils exerçaient le métier de fabricant de tentes.
Juifs expulsés par l'édit de Claude, ils s'établirent à Corinthe et c'est là qu'ils rencontrèrent saint Paul qui travaillait avec eux. Il les salue d'ailleurs dans plusieurs de ses lettres:
Rm 16, 3 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,
1 Co 16, 19 Les Églises de la province d'Asie vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, avec l'Église qui se rassemble chez eux.
2 Tm 4, 19 Salue Prisca et Aquilas, ainsi que ceux de chez Onésiphore
Ils s'installèrent à Ephèse et c'est probablement là qu'ils accomplirent leur martyre.
A Corinthe, Paul rencontre Priscille et Aquila, un ménage juif chassé de Rome en 49 par l’édit d’expulsion de l’empereur Claude, car «les Juifs se soulevaient continuellement à l’instigation d’un certain Chrestos» (Suétone, Claude, 25,11).
On les retrouvera à Rome, après la mort de Claude, en 54, pour accueillir l’apôtre prisonnier. Entre-temps, ils l’auront accompagné à Ephèse, y prenant en charge l’Église et évangélisant. (Les premières structures ecclésiales - Basilique Papale - Saint-Paul-hors-les-murs)
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Le 8 juillet, commémoraison des saints Aquila et Prisca ou Priscille, époux, qui se firent à Corinthe les compagnons de travail de saint Paul, rassemblant l’Église dans leur maison et risquant leur tête pour sauver la vie de l’Apôtre.
Martyrologe romain
Judéo-chrétiens, Aquila et Priscille furent des disciples de saint Paul (Actes 18, 2).
Prisca et Aquilas Ils étaient juifs de Rome et en avaient été chassés lors de l'édit de l'empereur Claude. Ils avaient la même profession que saint Paul qui travailla chez eux pour fabriquer des tentes.
Illustration
Dès son arrivée à Corinthe, Paul se met au travail pour gagner son pain. Il se lie d'amitié avec deux tisserands: Prisca (Priscille) et Aquilas.
(Cursillos francophones du Canada)
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Prisca et son époux saint Aquila. Ils s'étaient tous deux installés à Rome où ils exerçaient le métier de fabricant de tentes.
Juifs expulsés par l'édit de Claude, ils s'établirent à Corinthe et c'est là qu'ils rencontrèrent saint Paul qui travaillait avec eux. Il les salue d'ailleurs dans plusieurs de ses lettres:
Rm 16, 3 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,
1 Co 16, 19 Les Églises de la province d'Asie vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, avec l'Église qui se rassemble chez eux.
2 Tm 4, 19 Salue Prisca et Aquilas, ainsi que ceux de chez Onésiphore
Ils s'installèrent à Ephèse et c'est probablement là qu'ils accomplirent leur martyre.
A Corinthe, Paul rencontre Priscille et Aquila, un ménage juif chassé de Rome en 49 par l’édit d’expulsion de l’empereur Claude, car «les Juifs se soulevaient continuellement à l’instigation d’un certain Chrestos» (Suétone, Claude, 25,11).
On les retrouvera à Rome, après la mort de Claude, en 54, pour accueillir l’apôtre prisonnier. Entre-temps, ils l’auront accompagné à Ephèse, y prenant en charge l’Église et évangélisant. (Les premières structures ecclésiales - Basilique Papale - Saint-Paul-hors-les-murs)
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Le 8 juillet, commémoraison des saints Aquila et Prisca ou Priscille, époux, qui se firent à Corinthe les compagnons de travail de saint Paul, rassemblant l’Église dans leur maison et risquant leur tête pour sauver la vie de l’Apôtre.
Martyrologe romain
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Aquilas et Priscille, époux
Cliquer
Homélies de Saint Jean Chrysostome sur Priscille et Aquila
Aquilas et Priscille, époux
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Homélies de Saint Jean Chrysostome sur Priscille et Aquila
Benoît XVI présente Priscilla et Aquila, compagnons de l'apôtre Paul
Autres Saints du Jour
Saint Adrien III
Pape (109 ème) de 884 à 885 (✝ 885)
Saint Ampele
Évêque de Milan (✝ 672)
Saint Anastase de Ioannina
(✝ 1743)
Saint Auspice de Toul
Évêque (✝ 487)
Saint Disen
Fondateur d'un Monastère en Rhénanie (7ème s.)
Saint Doucelin
Disciple de saint Martin
Saint Edgar
Roi d'Angleterre (✝ 975)
Bienheureux Eugène III
Pape (165 ème) de 1145 à 1153 (✝ 1153)
Sainte Glycère
Martyre à Héraclée (2ème s.)
Saint Grimbaud
(✝ 903)
Saint Ithier
Évêque de Nevers (✝ 695)
Saint Jean Wu Wenyin
Catéchiste et martyr en Chine (✝ 1900)
Saint Kilien
Évêque et martyr en Thuringe (✝ 689)
Sainte Landrade
Moniale (✝ 690)
Bienheureux Mancius Araki
Martyr à Shimabara au Japon (✝ 1623)
Saints moines du monastère Saint-Abraham
Martyrs à Constantinople (✝ 840)
Sainte Morwenna
Sainte en Cornouailles (5ème s.)
Saint Nom
(Date ?)
Saint Palmerio
Martyr en Sardaigne (✝ v. 303)
Saint Pancrace de Taormina
Premier Évêque de Taormina en Sicile (1er s.)
Bienheureux Pierre l'Ermite
Prédicateur itinérant (✝ 1115)
Bienheureux Pierre Vigne
(✝ 1740)
Saint Procope d'Antioche
Martyr en Palestine (✝ 303)
Saint Procope de Lubeck
Fol en Christ (✝ 1303)
Sainte Sunniva
Sainte Norvégienne (10ème s.)
Saint Théophie le Myroblite
(✝ 1558)
Saint Thibaud de Marly
Abbé des Vaux-de-Cernay (✝ 1247)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 09 Juillet 2018
Fête de Sainte Véronique Giuliani, Vierge, Clarisse, o.f.m. (Ordre des Frères Mineurs) (1660-1727).
Fête de Sainte Véronique Giuliani, Vierge, Clarisse, o.f.m. (Ordre des Frères Mineurs) (1660-1727).
Originaire des Marches en Italie, elle jouit de la familiarité de Notre-Seigneur dès l'âge de cinq ans.
Apprenant qu'un potier de son voisinage avait une mauvaise conduite, elle alla casser les pots de sa boutique avec un bâton.
Réaction d'une enfant qui aimait tant Dieu qu'elle voulait que tous lui donnent un même amour.
A dix-sept ans, elle entre chez les Religieuses Clarisses où elle fut patiente et Miséricordieuse comme Abbesse, autant elle avait été intransigeante et violente dans son jeune âge.
Durant les trente dernières années de sa vie, à partir du Vendredi-Saint 1697, elle porta sur elle les stigmates de la Passion du Christ, ce qui lui valut de multiples visites des enquêteurs méfiants du Saint Office du Siège Apostolique.
Le 15 décembre 2010, le Pape a évoqué sainte Veronica Giuliani, une Clarisse italienne dont on fête le 27 le 350 anniversaire de la naissance.
Cliquer
Dernière de sept sœurs, Ursule naquit à Mercatello et choisit la vie Monastique avec deux d'entre elles.
En 1677 elle entra à dix sept ans au Couvent de Città di Castello, recevant le nom de Véronique.
Avec sa profession solennelle, débuta l'année suivante son cheminement "pour se configurer au Christ, parsemé de grandes souffrances et d'expériences Mystiques liées à la Passion".
En 1716, a poursuivi Benoît XVI, elle devint Abbesse et mourut en 1727 après 33 jours de douloureuse agonie.
Grégoire XVI la Canonisa le 26 mai 1839.
Les 22.000 pages de son journal permettent de comprendre sa pensée.
"La spiritualité de Sainte Veronica Giuliani était Christologico-sponsale, c'est à dire de se sentir aimée du Christ, époux spirituel, et de répondre de mieux en mieux à cet Amour...
Elle offrait ses Prières et ses sacrifices pour le Pape, son Évêque et les Prêtres, les pauvres et les âmes du Purgatoire...vivant en profonde participation l'Amour souffrant de Jésus...
Elle en arriva à supplier Le Christ d'être crucifiée avec Lui".
Puis le Saint-Père a rappelé que cette Mystique, "convaincue de participer au Règne, invoquait tous les Saints du paradis pour qu'ils viennent à l'aide de son cheminement spirituel dans l'attente de la Béatitude éternelle, aspiration de toute sa vie terrestre...
Les moments forts de l'expérience Mystique de Veronica allaient de pair avec les évènements salvifiques célébrés par la liturgie, en accord avec la proclamation et l'écoute de la Parole.
L'Écriture illuminait, purifiait et confirmait son expérience, la rendant ainsi ecclésiale... Non seulement elle s'exprimait avec les mots de l'Écriture, mais elle en vivait".
Veronica Giuliani, qui "se révéla aussi un témoin de la puissance et de la beauté de l'Amour Divin...eut de même une grande intimité avec la Vierge Marie".
Elle nous invite, a conclu Benoît XVI, "à faire mûrir dans notre vie Chrétienne l'union avec Le Seigneur, en nous abandonnant avec une totale confiance à sa volonté.
Elle nous invite à faire grandir notre union avec l'Église, épouse du Christ, et à participer à l'amour souffrant du Crucifié pour le Salut des pécheurs.
Elle nous invite à tendre vers le paradis, but de notre pèlerinage terrestre, où nous vivrons tous ensemble dans la Joie de la pleine Communion avec Dieu, à nous nourrir chaque jour de la Parole qui réchauffe chaque cœur et oriente l'existence.
Les dernières paroles de la Sainte sont la synthèse de son expérience Mystique: J'ai trouvé l'Amour, l'Amour qui s'est laissé voir!".
(source:VIS 20101215 450)
À Tiferno en Ombrie, l’an 1727, Sainte Véronique Giuliani, Abbesse du Monastère de Clarisses Capucines.
Célèbre par les faveurs spirituelles qu’elle reçut, elle communia, de corps et d’âme, à la Passion du Christ, au point d’être tenue enfermée pendant cinquante jours, offrant un exemple admirable de patience et d’obéissance.
Martyrologe romain.
Apprenant qu'un potier de son voisinage avait une mauvaise conduite, elle alla casser les pots de sa boutique avec un bâton.
Réaction d'une enfant qui aimait tant Dieu qu'elle voulait que tous lui donnent un même amour.
A dix-sept ans, elle entre chez les Religieuses Clarisses où elle fut patiente et Miséricordieuse comme Abbesse, autant elle avait été intransigeante et violente dans son jeune âge.
Durant les trente dernières années de sa vie, à partir du Vendredi-Saint 1697, elle porta sur elle les stigmates de la Passion du Christ, ce qui lui valut de multiples visites des enquêteurs méfiants du Saint Office du Siège Apostolique.
Le 15 décembre 2010, le Pape a évoqué sainte Veronica Giuliani, une Clarisse italienne dont on fête le 27 le 350 anniversaire de la naissance.
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Dernière de sept sœurs, Ursule naquit à Mercatello et choisit la vie Monastique avec deux d'entre elles.
En 1677 elle entra à dix sept ans au Couvent de Città di Castello, recevant le nom de Véronique.
Avec sa profession solennelle, débuta l'année suivante son cheminement "pour se configurer au Christ, parsemé de grandes souffrances et d'expériences Mystiques liées à la Passion".
En 1716, a poursuivi Benoît XVI, elle devint Abbesse et mourut en 1727 après 33 jours de douloureuse agonie.
Grégoire XVI la Canonisa le 26 mai 1839.
Les 22.000 pages de son journal permettent de comprendre sa pensée.
"La spiritualité de Sainte Veronica Giuliani était Christologico-sponsale, c'est à dire de se sentir aimée du Christ, époux spirituel, et de répondre de mieux en mieux à cet Amour...
Elle offrait ses Prières et ses sacrifices pour le Pape, son Évêque et les Prêtres, les pauvres et les âmes du Purgatoire...vivant en profonde participation l'Amour souffrant de Jésus...
Elle en arriva à supplier Le Christ d'être crucifiée avec Lui".
Puis le Saint-Père a rappelé que cette Mystique, "convaincue de participer au Règne, invoquait tous les Saints du paradis pour qu'ils viennent à l'aide de son cheminement spirituel dans l'attente de la Béatitude éternelle, aspiration de toute sa vie terrestre...
Les moments forts de l'expérience Mystique de Veronica allaient de pair avec les évènements salvifiques célébrés par la liturgie, en accord avec la proclamation et l'écoute de la Parole.
L'Écriture illuminait, purifiait et confirmait son expérience, la rendant ainsi ecclésiale... Non seulement elle s'exprimait avec les mots de l'Écriture, mais elle en vivait".
Veronica Giuliani, qui "se révéla aussi un témoin de la puissance et de la beauté de l'Amour Divin...eut de même une grande intimité avec la Vierge Marie".
Elle nous invite, a conclu Benoît XVI, "à faire mûrir dans notre vie Chrétienne l'union avec Le Seigneur, en nous abandonnant avec une totale confiance à sa volonté.
Elle nous invite à faire grandir notre union avec l'Église, épouse du Christ, et à participer à l'amour souffrant du Crucifié pour le Salut des pécheurs.
Elle nous invite à tendre vers le paradis, but de notre pèlerinage terrestre, où nous vivrons tous ensemble dans la Joie de la pleine Communion avec Dieu, à nous nourrir chaque jour de la Parole qui réchauffe chaque cœur et oriente l'existence.
Les dernières paroles de la Sainte sont la synthèse de son expérience Mystique: J'ai trouvé l'Amour, l'Amour qui s'est laissé voir!".
(source:VIS 20101215 450)
À Tiferno en Ombrie, l’an 1727, Sainte Véronique Giuliani, Abbesse du Monastère de Clarisses Capucines.
Célèbre par les faveurs spirituelles qu’elle reçut, elle communia, de corps et d’âme, à la Passion du Christ, au point d’être tenue enfermée pendant cinquante jours, offrant un exemple admirable de patience et d’obéissance.
Martyrologe romain.
Autres Saints du Jour
Saints Adrien et Jacques
Prêtres Prémontrés - martyrs en Hollande (✝ 1572)
Prêtres Prémontrés - martyrs en Hollande (✝ 1572)
Bienheureux Adrien Fortescue
Martyr en Angleterre (✝ 1539)
Martyr en Angleterre (✝ 1539)
Sainte Amandine
Martyre (✝ 1900)
Martyre (✝ 1900)
Sainte Andrée Minutte
Décapitée à Orange, en Provence (✝ 1794)
Décapitée à Orange, en Provence (✝ 1794)
Saint Brice
(6ème s.)
(6ème s.)
Saint Denys le Rhéteur
Moine (✝ 1606)
Moine (✝ 1606)
Sainte Everilde
Abbesse (7ème s.)
Abbesse (7ème s.)
Saints Franciscains
Martyrs de Chine (✝ 1900)
Martyrs de Chine (✝ 1900)
Saint Hérombert
(✝ 800)
(✝ 800)
Bienheureuse Jeanne Scopelli
Fondatrice et première Prieure du Carmel de Reggio en Italie (✝ 1491)
Fondatrice et première Prieure du Carmel de Reggio en Italie (✝ 1491)
Saint Joachim He Kaizhi
Catéchiste et martyr en Chine (✝ 1839)
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Bienheureux Luigi Caburlotto
Fondateur de l'institut des Filles de Joseph (✝ 1897)
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Sainte Marie de Saint Just
Franciscaine martyre en Chine (✝ 1900)
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Sainte Marie de Sainte Nathalie (Jeanne-Marie Guerguin)
Franciscaine martyre en Chine (✝ 1900)
Franciscaine martyre en Chine (✝ 1900)
Bienheureuse Marija de Jésus Crucifié Petković
Fondatrice de la Congrégation des Filles de la Miséricorde (✝ 1966)
Fondatrice de la Congrégation des Filles de la Miséricorde (✝ 1966)
Saintes Martyres d'Orange
Marie-Madeleine de Justamont et ses compagnes, martyres à Orange (✝ 1794)
Marie-Madeleine de Justamont et ses compagnes, martyres à Orange (✝ 1794)
Saints Martyrs de Gorcum
en Hollande (✝ 1572)
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Sainte Pauline
Fondatrice de la Congrégation des petites Sœurs de l'Immaculée Conception (✝ 1942)
Fondatrice de la Congrégation des petites Sœurs de l'Immaculée Conception (✝ 1942)
Sainte Procule
Martyre du diocèse de Moulins (11ème s.)
Martyre du diocèse de Moulins (11ème s.)
Saint Théodoric Balat
Franciscain martyr en Chine (✝ 1900)
Franciscain martyr en Chine (✝ 1900)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 17 Juillet 2018
Fête Saint Ulric Bénédictin à Zell, près de Fribourg-en-Brisgau (✝ 1093)
Fête Saint Ulric Bénédictin à Zell, près de Fribourg-en-Brisgau (✝ 1093)
ou Ulrich.
Ce fut lui que saint Hugues, son ami, chargea de rédiger les Constitutions de la Réforme de Cluny.
Avant de se faire bénédictin, il avait été page et secrétaire de l'impératrice Agnès, la mère d'Henri IV, l'empereur pénitent de Canossa.
Ulric fonda deux monastères, l'un en Suisse à Rüggisberg dans le canton de Berne et l'autre à Zell dans la Forêt Noire.
C'est là qu'il mourut ayant perdu la vue depuis de longues années.
En allemand
Bildungshaus Kloster St. Ulrich
Illustration
Ce fut lui que saint Hugues, son ami, chargea de rédiger les Constitutions de la Réforme de Cluny.
Avant de se faire bénédictin, il avait été page et secrétaire de l'impératrice Agnès, la mère d'Henri IV, l'empereur pénitent de Canossa.
Ulric fonda deux monastères, l'un en Suisse à Rüggisberg dans le canton de Berne et l'autre à Zell dans la Forêt Noire.
C'est là qu'il mourut ayant perdu la vue depuis de longues années.
En allemand
Bildungshaus Kloster St. Ulrich
Illustration
Benediktinerpriorat St. Ulrich, © Landesmedienzentrum Baden-Württemberg.
Biographie
Ulric naît à Ratisbonne vers 1029 dans une famille aisée, dont les parents se nomment Bernhold et Bucca.
Cette dernière était la nièce de l'évêque de Ratisbonne, Gebhard II.
Ulric est éduqué à l'école de l'abbaye Saint-Emmeran de Ratisbonne avec le futur abbé de l'abbaye de Hirsau, Guillaume (1030-1091), avec qui il restera ami toute sa vie. Cependant il doit rejoindre en tant que page en 1043 la Cour d'Henri III qui était son parrain. Ulric devient page de la reine Agnès, dont la famille protégeait les fondations de l'abbaye de Cluny.
Après son service à la Cour, Ulric est ordonné diacre par son oncle, évêque de Freising et devient ensuite archidiacre à la cathédrale de Freising.
Il est vivement impressionné par la réforme clunisienne et décide de partir en pèlerinage pour Rome afin de voir plus clair dans sa vocation.
Il distribue ses biens aux pauvres à son retour, puis se rend cette fois-ci plus loin encore, puisqu'il fait le pèlerinage de Terre sainte.
Il retourne à Ratisbonne en passant par Rome, réunit des disciples, puis se rend à Cluny, où il prend l'habit en 1061 sous l'abbatiat de saint Hugues. Ulric est ordonné prêtre.
Il devient directeur spirituel de la communauté de Mareigny, près d'Autun, puis le prieur ; mais il perd la vue d'un œil et doit retourner à Cluny.
Plus tard, Ulric devient prieur d'une communauté clunisienne à Payerne, mais il en est chassé par l'évêque, partisan de l'empereur Henri IV, pendant la Querelle des Investitures.
Il retourne à Cluny, comme conseiller de l'abbé, puis décide en lien avec la communauté de réformer un autre prieuré à Rüeggisberg, près de Berne.
Chargé ensuite d'inspecter un domaine donné aux moines, près de Breisach, il préfère un autre lieu situé à Zell en Forêt-Noire. Il y installe sa communauté en 1087, puis il crée vers 1090 le prieuré de Bollschweil (à l'époque Bolesweiler) pour des religieuses à quelques kilomètres.
Ulric naît à Ratisbonne vers 1029 dans une famille aisée, dont les parents se nomment Bernhold et Bucca.
Cette dernière était la nièce de l'évêque de Ratisbonne, Gebhard II.
Ulric est éduqué à l'école de l'abbaye Saint-Emmeran de Ratisbonne avec le futur abbé de l'abbaye de Hirsau, Guillaume (1030-1091), avec qui il restera ami toute sa vie. Cependant il doit rejoindre en tant que page en 1043 la Cour d'Henri III qui était son parrain. Ulric devient page de la reine Agnès, dont la famille protégeait les fondations de l'abbaye de Cluny.
Après son service à la Cour, Ulric est ordonné diacre par son oncle, évêque de Freising et devient ensuite archidiacre à la cathédrale de Freising.
Il est vivement impressionné par la réforme clunisienne et décide de partir en pèlerinage pour Rome afin de voir plus clair dans sa vocation.
Il distribue ses biens aux pauvres à son retour, puis se rend cette fois-ci plus loin encore, puisqu'il fait le pèlerinage de Terre sainte.
Il retourne à Ratisbonne en passant par Rome, réunit des disciples, puis se rend à Cluny, où il prend l'habit en 1061 sous l'abbatiat de saint Hugues. Ulric est ordonné prêtre.
Il devient directeur spirituel de la communauté de Mareigny, près d'Autun, puis le prieur ; mais il perd la vue d'un œil et doit retourner à Cluny.
Plus tard, Ulric devient prieur d'une communauté clunisienne à Payerne, mais il en est chassé par l'évêque, partisan de l'empereur Henri IV, pendant la Querelle des Investitures.
Il retourne à Cluny, comme conseiller de l'abbé, puis décide en lien avec la communauté de réformer un autre prieuré à Rüeggisberg, près de Berne.
Chargé ensuite d'inspecter un domaine donné aux moines, près de Breisach, il préfère un autre lieu situé à Zell en Forêt-Noire. Il y installe sa communauté en 1087, puis il crée vers 1090 le prieuré de Bollschweil (à l'époque Bolesweiler) pour des religieuses à quelques kilomètres.
Il meurt à Zell, renommé ensuite Saint-Ulric en Forêt Noire, où il était devenu aveugle les deux dernières années de sa vie.
Saint Ulric est l'auteur de trois traités, l'un de liturgie, l'autre de l'éducation des novices et le dernier de l'administration des prieurés clunisiens, regroupés dans Consuetudines Cluniacenses.
Ils furent rédigés entre 1079 et 1082 à la demande de Guillaume de Hirsau.
Saint Ulric est l'auteur de trois traités, l'un de liturgie, l'autre de l'éducation des novices et le dernier de l'administration des prieurés clunisiens, regroupés dans Consuetudines Cluniacenses.
Ils furent rédigés entre 1079 et 1082 à la demande de Guillaume de Hirsau.
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Religieuses martyres à Orange (✝ 1794)
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
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Inscription : 12/01/2016
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