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Message par M1234 Mar 27 Sep 2016 - 9:03

Mardi 27 Septembre 2016 : Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 St-vincent-de-paul.11



Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise.
Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir Prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne.

Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés.
A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne.

Le petit pâtre devient Curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi.
Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce Sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent.

Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu.
Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises.
Sa vocation de champion de la Charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général.

Ami et confident de Saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu.
Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité.

Plus que l'importance de ses Fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains.
Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance! Jésus!".






- Saint Vincent de Paul (1581 – 1660) est un géant de la Charité. Sa vie est une synthèse de la prière et de l’action. Elle se résume en un triptyque:
+ Une riche spiritualité propre à approfondir notre Foi.
+ Une vie toute donnée à Dieu et aux pauvres.
+ Un Amour profond pour le Sacerdoce et la mission. Car "l’Amour est inventif jusqu’à l’infini!"
(Diocèse d'Aire et Dax - saints et martyrs landais - l'Église dans les Landes)

- Saint Vincent de Paul (1581-1660) Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement.
Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon: «le temps change tout». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant?
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France

- "A Saintes précisément, il établit aussi la Congrégation de la Mission. De nombreuses lettres qu’il adressa au supérieur de la maison sont conservées : à Louis Thibault, Claude Dufour, Pierre Watebled et surtout Louis Rivet.
Elles témoignent du soin extrême que Monsieur Vincent apporte au déroulement des missions dans nos régions charentaises."
(diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Vincent de Paul)

- En 1885, le Pape Léon XIII le déclare «patron de toutes les œuvres charitables»... Saint Vincent de Paul (1581-1660)... (diocèse de Paris)
- ...Saint Vincent de Paul devient pour quelques mois Curé de Châtillon sur Chalaronne. C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait...
(Diocèse de Belley-Ars - 2000 ans de vie chrétienne)
- A lire: Monsieur Vincent «La vie à sauver», prix 2011 de la Bande Dessinée Chrétienne d'Angoulême.

Mémoire de Saint Vincent de Paul, Prêtre. Rempli d’esprit Sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur ; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonda la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de Sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Il mourut, épuisé, à Paris en 1660.
Martyrologe romain






S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste...
Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Svdp-1



Saint Vincent de Paul
Prêtre, Fondateur d'Ordres
(1581-1660)

Ce Saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière.

Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains.
Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé.
Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.

Son père, témoin de sa Charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au Sacerdoce : « Il sera bon Prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »
À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.

Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis.
Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique.
Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa Foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.

Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières.
Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.

Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger:
- 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
- 1646 Fondation de la mission d'Alger.
- 1648 Fondation de la mission de Madagascar.
- 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix.
- 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.

Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il mourut à Saint-Lazare le 27 septembre 1660.
Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.

Il fut Béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et Canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737.
Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.







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Message par M1234 Mer 28 Sep 2016 - 8:19

Mercredi 28 Septembre 2016 : Fête des Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs
martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Santi-lorenzo-ruiz-di-manila-e-compagni.2

Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons

Martyrs à Nagasaki au Japon (✝ v. 1635)

A Nagasaki, 16 martyrs, les uns brûlés vifs, d'autres décapités quelques années auparavant et plusieurs autres qui moururent témoins de la Foi au Christ. Saint Laurent Ruiz de Manille et quinze compagnons Dominique Ibanez de Erquicia, Jacques Kyushei Gorobioye Tomonaga, Antoine Gonzalez, Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet, Vincent Shiwozuka, Luc Alphonse Gorda, Jourdain (Hyacinthe Ansalone) et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi, prêtres dominicains , François Shoyemon, Michel Kurobioye et Matthieu Kohioye, religieux dominicains - Madeleine de Nagasaki, vierge du Tiers-Ordre de Saint-Augustin, Marine de Omura, vierge du Tiers-Ordre dominicain, Lazare de Kyoto, laïc.

Après avoir semé la Foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’Amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.

A peine débarqués Lorenzo Ruiz et son compagnon Guillaume Courtet, originaire de Béziers, sont arrêtés. Après une année de prison ils sont atrocement torturés en public durant deux semaines pour les faire apostasier.

Fidèles jusqu’au bout ils succombent les uns après les autres. Au matin du 29 septembre les deux derniers survivants dont Guillaume Courtet, furent décapités et leurs corps furent incinérés avant d'être jetés au large de Nagasaki.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 16-beato-juan-de-santa-marta-16

Les seize martyrs de Nagasaki sont un des symboles de la difficile évangélisation du Japon en particulier dans la ville de Nagasaki, berceau de la chrétienté dans le pays.

Histoire

Ils font partie de la famille dominicaine et sont reliés de différentes manières à la province du Saint Rosaire centrée à Manille aux Philippines

Ils font suite aux martyrs déjà nombreux qui ont donné leur vie pour l’Évangile au Japon, depuis les 26 martyrs crucifiés en 1597 et les 205 martyrs Béatifiés, tués entre 1617 et 1632, parmi lesquels ceux du "Grand Martyre" (Nagasaki, le 10 septembre 1622) au cours duquel 23 chrétiens furent brûlés au poteau et 22 décapités.

Ces 16 martyrs ont souffert entre 1633 et 1637, période où règne Iemitsu Tokugawa, shogun du Japon. Les 28 février 1633 et 22 juin 1636 il proclame deux édits pour supprimer le christianisme dans l’empire. Étaient punissables de mort les missionnaires étrangers ou autochtones, ceux qui les recevaient et tous ceux qui ne voulaient pas abjurer la foi chrétienne.

Ainsi moururent :

En août et octobre 1633 : Dominique Ibanez d’Erquicia, François Shoyemon, Jacques de Sainte Marie, Michel Kurobioye, Luc du Saint Esprit, Matthieu Kohioye du Rosaire.
En octobre, novembre 1634 : Madeleine de Nagasaki, Marina d’Omura, Hyacinthe Jourdain Ansalone, Thomas de Saint Hyacinthe.
En septembre 1637 : Antoine Gonzales, Guillaume Courtet, Michel de Aozaraza, Vincent Schiwozuka de la Croix, Lazare de Kyoto, Laurent Ruiz.



Dates

Béatification : 18 février 1981 à Manille (Philippines) par Jean-Paul II
Canonisation : 18 octobre 1987 à Rome par Jean-Paul II
Fête : 28 septembre
Hommage

A l’homélie de Canonisation Jean Paul II disait : « Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur Foi dans le message de Salut par Le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres.

Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation. Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection. « Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une Résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.)

Ces Saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvateur du Christ, Le Rédempteur. »


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Message par M1234 Jeu 29 Sep 2016 - 9:18

Jeudi 29 Septembre 2016 : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.
Saint Michel est le protecteur, le gardien de la Foi de la France. Il est le Saint Patron de l’Église Catholique, de l’Allemagne, de la Normandie, de la ville de Bruxelles, etc…, mais aussi de différents corps de métiers comme les parachutistes (emblème du 9ème régiment de chasseurs parachutistes)…
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Archanges-saints-michel-gabriel-et-raphael


Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël.

Saints Archanges.

Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël.
Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu'à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17).
Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9).

Michel, ("qui est comme Dieu?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9).
Gabriel ("Force de Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants).
Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu.
La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.

"Trois ou sept?"
"La tradition Catholique ne connaît que trois archanges par leur nom. La Bible en évoque sept.
Au livre de Tobie, Raphaël dit de lui-même: "Je suis l'un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur".
La vision de Zacharie complète le livre de Tobie en parlant de "sept-là qui sont les yeux de Yahvé et qui vont par toute la terre". (Les yeux sont alors symboles de l'omniscience et de la vigilance divines.)

Si les livres de la Bible ne parlent pas des quatre compagnons anonymes de Michel, Gabriel et Raphaël, les écrits apocryphes n'épousent pas leur silence. Avec fantaisie, ils nomment ceux qui étaient appelés à rester dans l'ombre de leur Créateur, si on peut parler d'ombre dans le monde de la Gloire Céleste.

Par sa discrétion à la suite des livres bibliques, l'Église a préféré suggérer que le mystère de l'Invisible n'est pas épuisé et que le Paradis nous réserve de nouvelles connaissances." (source: diocèse de Coutances)
Patron des Transmetteurs - L'arme récente des transmissions ne pouvait trouver meilleur patronage que ce saint archange, messager de la Bonne Nouvelle, prompt et fidèle à exécuter sa mission. (Diocèse aux Armées Françaises)



Fête des Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges.
Au jour de la dédicace d’une Basilique édifiée très anciennement sous le titre de Saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Martyrologe romain

L’admiration, que leur fidélité nous inspire, rejaillit jusqu’à Toi. La splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir comme Tu es grand et combien Tu surpasses tous les êtres.
Préface des Saints Anges.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Trois-saints-archanges-2

Aujourd'hui, les Églises d'Occident célèbrent les anges et messagers du Seigneur. Dans toute la tradition biblique, que résume la lettre aux Hébreux, les anges "sont des esprits envoyés par Dieu en service pour le bien de ceux qui doivent recevoir le Salut en héritage" (He 1,14).

C'est à eux, dans la Première Alliance comme dans la nouvelle, que Dieu confie la charge de transmettre sa volonté au peuple d'Israël et aux hommes qu'il a choisis d'avance pour une mission particulière.

Sans doute, Paul le rappelle, " il n'y a qu'un seul Dieu, qu'un seul médiateur aussi entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus Christ" (1 Tm 2,5) ; mais les Églises chrétiennes ont dès le début reconnu aux messagers de Dieu, un rôle dans l'économie du Verbe: dans le Nouveau Testament, c'est aux anges qu'est confiée la charge d'annoncer l'Incarnation du Fils de Dieu, d'en être les gardiens sur son chemin terrestre, de proclamer la Résurrection, d'en expliquer l'Ascension, d'être les choriphées de son retour en Gloire.

Si l'on se rapporte aux anciens textes eucharistiques d'Orient et d'Occident, les messagers de Dieu célèbrent en présence du Seigneur une liturgie ininterrompue, à laquelle la liturgie de l'Eglise sur la terre ne fait qu'unir sa voix pour proclamer Dieu trois fois saint.

Les interrogations que le monde actuel pose à la Foi ont fait surgir des différences de compréhension entre les diverses confessions chrétiennes ; un approfondissement reste encore en attente concernant le rôle que les esprits angéliques revêtent dans le temps de l'Eglise, pour veiller sur elle et sur chacun des croyants. (Martyrologe universel, Bose).




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Getimagedetail-asp1.2

D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins.

Leur occupation est de Contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le Salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.

Ceux dont l'écriture fait une mention particulière sont, outre Saint Michel, l'Archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie.

- Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque sa fidélité, car il signifie : Qui est semblable à Dieu !

Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham  prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.

L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté.
L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-michel-archange-3

Prière à Saint Michel Archange.

Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats

Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.

Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais

qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il.

Prière rédigée par le Pape Léon XIII, le 13 Octobre 1884.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 24207537-1

« Il y eut alors un combat dans le ciel : celui de Michel et de ses anges contre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui. Alors j'entendis dans le ciel une voix puissante, qui proclamait : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Et eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et le témoignage de leur parole. Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort. Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux cieux ». (Apocalypse 12, 7-12a)



Bénissez le Seigneur, vous ses anges, qui êtes puissants et forts

et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole.

Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées,

qui êtes ses serviteurs et qui exécutez sa volonté ! (Ps 102, 20)



Un peu d'histoire…

Dès les tous premiers siècles, l'Eglise célébrait une fête, le 29 septembre, en l'honneur des anges : les "vertus des cieux", c'est-à-dire l'ensemble du monde angélique.

A la fin du Vème siècle, à la suite d'une apparition de Saint Michel sur le mont Gargan, en Italie du Sud, on construisit à cet endroit une basilique qui lui fut dédicacée.

Peu après, aux alentours de l'an 530, le pape Boniface, pour dédier une église à Saint Michel dans le grand cirque à Rome, choisit cette date du 29 septembre, déjà consacrée aux anges.

Cette double dédicace accrut alors grandement la gloire du grand archange.


Depuis le VIème siècle, donc, l'Eglise célèbre, en cette fête du 29 septembre, saint Michel et tous les anges, dont il est le chef.

Le 29 septembre est donc devenu, traditionnellement, "la Saint Michel" : fête tout à la fois religieuse et populaire, qui rythme l'année en marquant un changement de saison, de même que "la Saint Jean", le 24 juin, marque l'ouverture de l'été et de certains travaux dans les champs.

Très récemment (en 1969), la réforme du calendrier liturgique a fait du 29 septembre la fête des trois archanges dont nous connaissons le nom : Michel, Gabriel et Raphaël avec, toujours, l'ensemble de tous les anges.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Archanges-michel-raphael-gabriel-trt126-1

Les trois archanges

Saint Grégoire le Grand nous les présente ainsi :



HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND

« Les noms des anges »

Il faut savoir que le nom d'anges désigne leur fonction, et non leur nature. Car ces esprits bienheureux de la patrie Céleste sont bien toujours des esprits, mais on ne peut les appeler toujours des "anges", parce qu'ils ne sont des anges que lorsqu'ils portent un message.

On appelle "anges" ceux qui portent les messages moins importants, et "archanges" ceux qui annoncent les plus grands événements.

C'est pourquoi l'archange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque : pour ce ministère, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang annoncer le plus haut de tous les événements

En outre, certains d'entre eux sont désignés par un nom propre, afin de signifier par les mots la nature de leur action. (…)

C'est lorsqu'ils viennent vers nous pour exercer un ministère qu'ils reçoivent chez nous des noms tirés de leur fonction.

C'est ainsi que Michel veut dire : "Qui est comme Dieu ?", Gabriel : "Force de Dieu", Raphaël : "Dieu guérit".

Chaque fois qu'il est besoin d'un déploiement de force extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de faire.

L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait : J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j’érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut. Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel :

Il y eut un combat contre l'archange Michel. (Ap 12, 7)

À la Vierge Marie, c'est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie "Force de Dieu" : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ? C'est donc par la "Force de Dieu" qu'Il devait être annoncé, celui qui venait comme le Dieu des armées, le vaillant des combats.

Raphaël, comme nous l'avons dit, se traduit : "Dieu guérit".

En effet, il délivra des ténèbres les yeux de Tobie lorsqu'il les toucha comme pour remplir l'office de soignant. Celui qui fut envoyé pour soigner est bien digne d'être appelé "Dieu guérit".

(saint Grégoire le Grand. Homélie. Cité dans le Livre des Heures 4, 29 septembre)






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Michel
Saint Michel

Le nom de Michel - en hébreu "Michaël" – signifie donc :"Qui est comme Dieu ?".

Qui est comme Dieu ? Ce nom nous rappelle le combat qui se livra dans le Ciel entre l'archange de Dieu qui mérita d'être "placé à la tête de la milice céleste", et le démon :

Et il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le ciel.

Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable, Satan,le séducteur de toute la terre, et il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. (Ap 12, 7-9)

Saint Michel a vaincu l'orgueil de Satan : il nous obtient l'Humilité. Pour nous qui sommes tombés sous le pouvoir de Satan par le péché, c'est à lui que revient le rôle de continuer la lutte pour nous délivrer :



Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas au jour terrible du jugement.

C'est de lui aussi que dépendent nos anges gardiens.



C'est lui aussi qui préside au culte d'adoration que l'on rend au Très-Haut. De tradition, dans l'Eglise, il offre à Dieu les Prières des Saints, symbolisées par l'encens dont la fumée monte vers le Ciel :

Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or.

Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône. Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la prière des saints. (Ap 8, 3-4)



Autres invocations, précieuses pour notre Prière familiale :

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous !

Saint Michel Archange, de vos ailes protégez-nous !

Saint Michel Archange,de votre épée défendez-nous !

Saint Michel Archange, obtenez-nous la force de témoigner de notre Foi.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Gabriel.2

Saint Gabriel

Saint Gabriel, dont le nom signifie "Force de Dieu", est le messager des événements extraordinaires qui préparent le Salut du genre humain.



Il avait été envoyé à Daniel pour lui révéler l'époque où naîtrait le Christ.

Je parlais encore dans ma Prière, quand Gabriel, l'être que j'avais vu en vision au début, fondit sur moi en plein vol, à l'heure de l'oblation du soir. Il me dit :"Daniel, me voici : je suis sorti pour venir t'instruire dans l'intelligence. Dès le début de ta supplication, une parole a été émise et je suis venu te l'annoncer. Tu es l'homme des prédilections. Pénètre la parole, comprends la vision…"( Dn 9, 21-24)



Il fut envoyé à Zacharie, à l'heure où il offrait l'encens dans le temple, pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie :

Elisabeth, ta femme, enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. (…). Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour t'envoyer cette bonne nouvelle. (Lc 1, 13. 19)



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Annonciation-fra-angelico-1

Enfin, entre tous les anges, c'est lui qui fut choisi pour aller annoncer à Marie le mystère de l'Incarnation.

Seul, Gabriel, nom qui s'interprète "force de Dieu", fut trouvé digne parmi tous les anges d'annoncer à Marie le dessein de Dieu sur elle. (Saint Bernard)

Et c'est alors cette scène unique, sublime - immortalisée tant de fois par les plus grands artistes - que nous pouvons contempler sans fin pour méditer sur ce grand mystère. L'ange Gabriel fut envoyé à Marie pour lui annoncer :

"Tu enfanteras un fils et tu lui donneras le Nom de Jésus". (Antienne de Magnificat, d'après Lc 1, 26)



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Arch-raphael.2

Saint Raphaël

Je suis Raphaël, l'un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. (Tb 12, 15)

Saint Raphaël est l'un des sept esprits qui se tiennent sans cesse devant Dieu (Ap 8, 2) et Lui offrent l'encens de leur Adoration et de celle des hommes, comme le dit la liturgie, pour lui comme pour saint Michel :

Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or. Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône. Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la Prière des saints. (Ap 8, 3-4)

Le nom de Raphaël signifie "Dieu guérit".

Il n'est mentionné dans la Bible que dans la belle et émouvante histoire de Tobie : c'est lui qui accompagne le jeune Tobie dans son voyage, le protège, et guérit Sarra, son épouse en la délivrant des maléfices du démon qui avait tué ses sept maris.

C'est aussi par son intervention que le vieux Tobit recouvre la vue après le retour de son fils.

Nous pouvons le prier et demander sa protection pour les voyageurs et pour les malades.



En conclusion, aimons et prions les anges que Dieu a créés pour sa Gloire et pour son service et ceux qu'Il nous a donnés pour nous aider, dans la grande traversée de notre vie terrestre, à parvenir jusqu'à Lui.

Prions : Dieu tout puissant et éternel, qui avez établi Saint Michel gardien de l'Eglise et prévôt du Paradis, accordez par son intercession, à l'Eglise la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 J2cwg4ty-2
Saint-Michel terrassant le dragon par Francisque Duret (1804-1865), Fontaine Saint-Michel, Paris.


Prière à Saint Gabriel Archange

Saint Gabriel Archange, Ange de l’Incarnation, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur. Tiens-toi toujours devant nous, nous t’en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu’Il veut de nous.

Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu’Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis. Amen.



Prière à Saint Raphaël Archange

O Saint Archange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre Céleste protection.

La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers. Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la Foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.



Christ, gloire des saints Anges,

Guide et créateur du genre humain,


En votre bonté, daignez nous faire monter

Aux cieux éternels.



Veuillez du ciel nous envoyer Michel,

L’Ange de la paix, en cette demeure,

Et que sa venue fréquente nous procure

Toute prospérité.



De là-haut, que prenne son envol Gabriel,

L’Ange de la force, pour chasser l’antique ennemi,

Et qu’il vienne plus souvent en ce temple

Nous visiter.



Envoyez-nous des cieux Raphaël

L’Ange médecin du salut, pour guérir

Tous les malades, et en même temps diriger

Tous nos actes


u’enfin, de là-haut, Marie, Mère de notre Dieu,

Que tous les chœurs des Anges avec elle

Nous assistent sans cesse, et aussi toute l’assemblée

Des bienheureux.



Que le Dieu bienheureux nous l’accorde,

Qui est Père, Fils et Saint-Esprit,

Et dont la gloire retentit

Dans le monde entier.
Amen


Croix



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Message par azais Jeu 29 Sep 2016 - 12:51


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Message par M1234 Ven 30 Sep 2016 - 7:57

Vendredi 30 Septembre 2016 : Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Domenico-ghirlandaio-st-jerome-in-his-study.11


Jérôme est un étudiant romain plein d'allant.
Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu.
Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et Contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur.

Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le Sacerdoce.
Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze.
Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du Pape Damase.
Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames Chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui.

A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis.
Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit Monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation.
Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque.

Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des Saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous.
On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.
A lire: lors de la catéchèse de Benoît XVI à l'audience générale du 7 novembre 2007 l'évocation de saint Jérôme (né vers 347), qui "mit la Bible au cœur de son existence et en réalisa une traduction latine. Il la commenta dans ses écrits mais surtout s'appliqua à la vivre quotidiennement".

Mémoire de Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église. Né en Dalmatie, il étudia à Rome et y fut Baptisé; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie Contemplative, il fit dans le désert de Syrie l’apprentissage de la vie Monastique et fut ordonné Prêtre.
Revenu à Rome, il fut secrétaire du Pape Saint Damase; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie Monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures.
Il prit sa part, d’une manière admirable, de bien des besoins de l’Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420.
Martyrologe romain

Priez-vous ? Vous parlez au Seigneur. Lisez-vous l’Écriture sainte ? C’est Lui qui vous parle. - Ignorer les Écritures, c’est ignorer Le Christ.
– On ne naît pas Chrétien. On le devient. - Ce qui a de la valeur, c’est d’être Chrétien et non de le paraître.
Paroles de Saint Jérôme.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Profilephoto.php.2


Jérôme, en latin : Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis,  naît à Stridon (actuelle Croatie) vers 347 dans une famille Chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études.
Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion Chrétienne.

Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents Chrétiens, qu'il définit comme un « chœur de bienheureux » (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Évêque Valérien.

Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en Ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études.
Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2).

La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité Chrétienne.
Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie Chrétienne: une opposition rendue célèbre par la « vision » dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit.
Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car « cicéronien et non chrétien » (cf. Ep 22, 30).

En 382, il partit s'installer à Rome : là, le Pape Damase, connaissant sa réputation d'ascète et sa compétence d'érudit, l'engagea comme secrétaire et conseiller; il l'encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles.

Quelques personnes de l'aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d'autres, souhaitant s'engager sur la voie de la perfection Chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l'approche méthodique des textes sacrés.
Ces nobles dames apprirent également le grec et l'hébreu.


Après la mort du Pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d'abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Égypte, terre d'élection de nombreux Moines (cf. Contra Rufinum 3, 22; Ep 108, 6-14).
En 386, il s'arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un Monastère masculin, un Monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, « pensant que Marie et Joseph n'avaient pas trouvé où faire halte » (Ep 108, 14).

Il resta à Bethléem jusqu'à sa mort, en continuant à exercer une intense activité : il commenta la Parole de Dieu ; défendit la Foi, s'opposant avec vigueur à différentes hérésies ; il exhorta les Moines à la perfection ; il enseigna la culture classique et Chrétienne à de jeunes élèves ; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte.
Il s'éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 Septembre 419/420.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Albrecht-durer-012.11

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 novembre 2007

Saint Jérôme

Chers frères et sœurs!

Nous porterons aujourd'hui notre attention sur saint Jérôme, un Père de l'Eglise qui a placé la Bible au centre de sa vie: il l'a traduite en langue latine, il l'a commentée dans ses œuvres, et il s'est surtout engagé à la vivre concrètement au cours de sa longue existence terrestre, malgré le célèbre caractère difficile et fougueux qu'il avait reçu de la nature.

Jérôme naquit à Stridon vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études.

Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion chrétienne.

Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu'il définit comme un "chœur de bienheureux" (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Evêque Valérien.

Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2).

La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il entit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne: une opposition rendue célèbre par la "vision" dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car  "cicéronien  et non chrétien" (cf. Ep 22, 30).

En 382, il partit s'installer à Rome: là, le Pape Damase, connaissant sa réputation d'ascète et sa compétence d'érudit, l'engagea comme secrétaire et conseiller; il l'encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles. Quelques personnes de l'aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d'autres, souhaitant s'engager sur la voie de la perfection chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l'approche méthodique des textes sacrés. Ces nobles dames apprirent également le grec et l'hébreu.

Après la mort du Pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d'abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Egypte, terre d'élection de nombreux moines (cf. Contra Rufinum 3, 22; Ep 108, 6-14).

En 386, il s'arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un monastère masculin, un monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, "pensant que Marie et Joseph n'avaient pas trouvé où faire halte" (Ep 108, 14).

Il resta à Bethléem jusqu'à sa mort, en continuant à exercer une intense activité: il commenta la Parole de Dieu; défendit la Foi, s'opposant avec vigueur à différentes hérésies; il exhorta les moines à la perfection; il enseigna la culture classique et chrétienne à de jeunes élèves; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte. Il s'éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 septembre 419/420.

Sa grande culture littéraire et sa vaste érudition permirent à Jérôme la révision et la traduction de nombreux textes bibliques: un travail précieux pour l'Eglise latine et pour la culture occidentale.

Sur la base des textes originaux en grec et en hébreu et grâce à la confrontation avec les versions précédentes, il effectua la révision des quatre Evangiles en langue latine, puis du Psautier et d'une grande partie de l'Ancien Testament.

En tenant compte de l'original hébreu et grec, des Septante et de la version grecque classique de l'Ancien Testament remontant à l'époque pré-chrétienne, et des précédentes versions latines, Jérôme, ensuite assisté par d'autres collaborateurs, put offrir  une  meilleure  traduction:  elle constitue ce qu'on appelle la "Vulgate", le texte "officiel" de l'Eglise latine, qui a été reconnu comme tel par le Concile de Trente et qui, après la récente révision, demeure le texte "officiel" de l'Eglise de langue latine.

Il est intéressant de souligner les critères auxquels ce grand bibliste s'est tenu dans son œuvre de traducteur.

Il le révèle lui-même quand il affirme respecter jusqu'à l'ordre des mots dans les Saintes Ecritures, car dans celles-ci, dit-il, "l'ordre des mots est aussi un mystère" (Ep 57, 5), c'est-à-dire une révélation.

Il réaffirme en outre la nécessité d'avoir recours aux textes originaux: "S'il devait surgir une discussion entre les Latins sur le Nouveau Testament, en raison des leçons discordantes des manuscrits, ayons recours à l'original, c'est-à-dire au texte grec, langue dans laquelle a été écrit le Nouveau Pacte.

De la même manière pour l'Ancien Testament, s'il existe des divergences entre les textes grecs et latins, nous devons faire appel au texte original, l'hébreu; de manière à ce que nous puissions retrouver tout ce qui naît de la source dans les ruisseaux" (Ep 106, 2).

En outre, Jérôme commenta également de nombreux textes bibliques. Il pensait que les commentaires devaient offrir de nombreuses opinions, "de manière à ce que le lecteur avisé, après avoir lu les différentes explications et après avoir connu de nombreuses opinions - à accepter ou à refuser -, juge celle qui était la plus crédible et, comme un expert en monnaies, refuse la fausse monnaie" (Contra Rufinum 1, 16).

Il réfuta avec énergie et vigueur les hérétiques qui contestaient la Tradition et la Foi de l'Eglise. Il démontra également l'importance et la validité de la littérature chrétienne, devenue une véritable culture désormais digne d'être comparée avec la littérature classique: il le fit en composant le De viris illustribus, une œuvre dans laquelle Jérôme présente les biographies de plus d'une centaine d'auteurs chrétiens.

Il écrivit également des biographies de moines, illustrant à côté d'autres itinéraires spirituels également l'idéal monastique; en outre, il traduisit diverses œuvres d'auteurs grecs. Enfin, dans le fameux Epistolario, un chef-d'œuvre de la littérature latine, Jérôme apparaît avec ses caractéristiques d'homme cultivé, d'ascète et de guide des âmes.

Que pouvons-nous apprendre de saint Jérôme? Je pense en particulier ceci: aimer la Parole de Dieu dans l'Ecriture Sainte.

Saint Jérôme dit: "Ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ". C'est pourquoi, il est très important que chaque chrétien vive en contact et en dialogue personnel avec la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans l'Ecriture Sainte.

Notre dialogue avec elle doit toujours revêtir deux dimensions: d’une part, il doit être un dialogue réellement personnel, car Dieu parle avec chacun de nous à travers l'Ecriture Sainte et possède un message pour chacun.

Nous devons lire l'Ecriture Sainte non pas comme une parole du passé, mais comme une Parole de Dieu qui s'adresse également à nous et nous efforcer de comprendre ce que le Seigneur veut nous dire.

Mais pour ne pas tomber dans l'individualisme, nous devons tenir compte du fait que la Parole de Dieu nous est donnée précisément pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité de notre chemin vers Dieu.

C'est pourquoi, tout en étant une Parole personnelle, elle est également une Parole qui construit une communauté, qui construit l'Eglise.

Nous devons donc la lire en communion avec l'Eglise vivante. Le lieu privilégié de la lecture et de l'écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, dans laquelle, en célébrant la Parole et en rendant présent dans le Sacrement le Corps du Christ, nous réalisons la Parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous.

Nous ne devons jamais  oublier  que  la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui est très moderne aujourd'hui sera très vieux demain. La Parole de Dieu, au contraire, est une Parole de vie éternelle, elle porte en elle l'éternité, ce qui vaut pour toujours. En portant en nous la Parole de Dieu, nous portons donc en nous l'éternel, la Vie éternelle.

Et ainsi, je conclus par une parole de saint Jérôme à saint Paulin de Nola. Dans celle-ci, le grand exégète exprime précisément cette réalité, c'est-à-dire que dans la Parole de Dieu, nous recevons l'éternité, la Vie éternelle.

Saint Jérôme dit: "Cherchons à apprendre sur la Terre les vérités dont la consistance persistera également au Ciel" (Ep 53, 10).




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Message par azais Ven 30 Sep 2016 - 12:26

bonne fete    à Jérôme !  

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à tous  les Jérôme

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Message par M1234 Sam 1 Oct 2016 - 11:16

Samedi 1er Octobre 2016 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-Patronne secondaire de la France (1873-1897).
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face est Patronne secondaire de la France avec Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Saint Rémi, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.

L’Église Célèbre la Fête en Afrique du Nord et fait mémoire (obligatoire) ailleurs, de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Call-3

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Teresalisieux2.22
Marie-Françoise-Thérèse Martin est née le 2 Janvier 1873. Elle est la benjamine de la famille. Deux jours après, on célèbre son Baptême en l’église Notre-Dame d’Alençon.

Après avoir passé la première année de sa vie chez une nourrice, à Semallé (un petit village à l’Est d’Alençon), elle revient définitivement dans sa famille, à Alençon, en Avril 1874.
De caractère joyeux mais parfois impatient et colérique, elle devient une petite fille épanouie au sein de sa famille.
Mais le 28 Août 1877, sa mère Zélie meurt des suites d’un cancer du sein. Thérèse a quatre ans. Elle souffre énormément de la perte de sa mère et choisit sa sœur Pauline comme « seconde Maman ». Très marquée, son caractère se modifie. D’une profonde sensibilité, elle pleure facilement.
En 1877, Monsieur Martin et ses cinq filles s’installent aux Buissonnets, à Lisieux afin de se rapprocher d’Isidore Guérin et de son épouse, le frère et la belle sœur de Zélie.
En 1882, sa « seconde Maman » Pauline, entre au Carmel de Lisieux. A nouveau ébranlée psychologiquement Thérèse tombe gravement malade quelques mois plus tard. Toute sa famille prie le Ciel pour sa guérison.
Et le 13 Mai 1883, Thérèse’’voit’’ le sourire de la statue de la Vierge Marie. Elle est guérie.

Dés son enfance Thérèse souhaite devenir religieuse. Après l’entrée au Carmel de ses sœurs Pauline en 1882 et Marie en 1886, son père accepte qu’elle y entre à son tour, à l’âge de 15 ans.

Céline y entrera en 1894 tandis que Léonie entre à la Visitation de Caen en1899.
En 1887, elle part en pèlerinage en Italie, accompagnée de son père afin d’obtenir la permission du Pape Léon XIII d’entrer au Carmel, malgré son jeune âge.

Durant ce pèlerinage, Thérèse approfondit sa Foi. Elle réalise qu’elle ne doit pas satisfaire sa volonté personnelle mais la volonté de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle développe une certaine réflexion sur la vanité du monde.

Le 9 Avril 1888, Thérèse entre au Carmel. L’année suivante elle porte l’habit de Carmélite et prend le nom de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.

En 1894, à la demande de Mère Agnès (Pauline), elle commence à rédiger ses souvenirs d’enfance qu’elle continuera jusqu’en 1897.

« Histoire d’une âme » sera publiée en 1898.
En Avril 1896, Thérèse a une crise d’hémoptysie. Elle meurt d’une tuberculose le 30 Septembre 1897 vers 19h30. Elle a 24 ans.
En grandissant, sa Foi s’est développée. Elle découvre peu à peu qu’elle veut être : " … prêtre, diacre, apôtre,
En rentrant au Carmel, elle désire prouver son Amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde.

Elle choisit de faire une confiance totale à Dieu et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à lui.

« La petite voie » de Thérèse est une « voie d’enfance spirituelle » qui est au cœur du message qu’elle désire transmettre.

Cette voie représente un chemin spirituel à adopter afin d’accepter sa petitesse et de s’offrir à Dieu malgré l’épreuve de la Foi.
En 1896, elle découvre le véritable sens de sa vocation : « Ma vocation, c’est l’Amour ». Tout au long de sa vie, Thérèse vit une réponse de plus en plus intime à L’Amour de Dieu.

Inconnue de son vivant, Thérèse Martin est devenue « la plus grande Sainte des Temps Modernes » (Pape Pie XI).
Le 29 Avril 1923, Sainte Thérèse est Béatifiée par le Pape Pie XI. Deux ans plus tard, elle est Canonisée.
En 1927, Pie XI la proclame « Sainte Patronne des Missions » et en 1944, Pie XII la déclare « Sainte Patronne secondaire de la France ».
Enfin, le 19 Octobre 1997, au centenaire de sa mort, le Bienheureux Pape Jean Paul II la proclame « Docteur de l’Eglise ».

Ses trois manuscrits autobiographiques, célèbres sous le nom de « Histoire d’une âme », développent sa spiritualité.

Elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrétienne et la relation de Dieu.

Ces manuscrits ont un succès important en France et dans le monde entier et laisse parler Thérèse.


Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel.
La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie.
Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du Pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le Salut des pécheurs qui n'ont pas la Foi.
Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces, obtenues par son intercession, affluent au Monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire".
Proclamée patronne des missions de l'Église universelle et Docteur de l'Église en 1997.

Site du Sanctuaire de Lisieux
http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/

émoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge et Docteur de l’Église. Entrée encore adolescente au Monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans Le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection Chrétienne par l’enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du Salut des âmes et du développement de l’Église, achevant sa vie à l’âge de vingt-quatre ans, le 30 Septembre 1897.
Martyrologe romain

Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle.
Et j’ai lu: Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue.
Sainte Thérèse - Histoire d’une âme.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Sainte-therese.2

Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 Juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.

Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes.

Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le Sacrifice et la Prière deux «frères missionnaires».

Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'Amour du Christ, son unique Époux.

Le 9 Juin 1895, en la Fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour Miséricordieux de Dieu.

Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la Fête de celle-ci, le 21 Janvier 1896.

Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin.

Elle entre alors dans une épreuve de la Foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits.

Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.

Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles Grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles Lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie.



Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 Septembre 1897.

«Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier.

Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la Communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.

Elle fut Canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 Mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 Décembre 1927.

Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église Catholique et du Christianisme.

De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.

Le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 Octobre 1997.



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Message par M1234 Sam 1 Oct 2016 - 12:04

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 avril 2011



Chers frères et sœurs,

Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Thérèse de Lisieux, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui ne vécut que 24 ans dans ce monde, à la fin du XIXe siècle, conduisant une vie très simple et cachée mais qui, après sa mort et la publication de ses écrits, est devenue l’une des saintes les plus connues et aimées.

La «petite Thérèse» n’a jamais cessé d’aider les âmes les plus simples, les petits, les pauvres, les personnes souffrantes qui la priaient, mais elle a également illuminé toute l’Eglise par sa profonde doctrine spirituelle, au point que le vénérable Pape Jean-Paul II, en 1997, a voulu lui conférer le titre de Docteur de l’Eglise, s’ajoutant à celui de patronne des missions, qui lui avait été attribué par Pie XI en 1927.

Mon bien-aimé prédécesseur la définit «experte en scientia amoris» (Novo Millennio ineunte, n. 42).

Cette science, qui voit resplendir dans l’amour toute la vérité de la Foi, Thérèse l’exprime principalement dans le récit de sa vie, publié un an après sa mort sous le titre Histoire d’une âme.

C’est un livre qui eut immédiatement un immense succès, et qui fut traduit dans de nombreuses langues et diffusé partout dans le monde.

Je voudrais vous inviter à redécouvrir ce petit-grand trésor, ce commentaire lumineux de l’Evangile pleinement vécu!

L’Histoire d’une âme, en effet, est une merveilleuse histoire d’Amour, racontée avec une telle authenticité, simplicité et fraîcheur que le lecteur ne peut qu’en être fasciné!


Mais quel est cet Amour qui a rempli toute la vie de Thérèse, de son enfance à sa mort?

Chers amis, cet Amour possède un Visage, il possède un Nom, c’est Jésus!

La sainte parle continuellement de Jésus. Re-parcourons alors les grandes étapes de sa vie, pour entrer au cœur de sa doctrine.

Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon, une ville de Normandie, en France. C’est la dernière fille de Louis et Zélie Martin, époux et parents exemplaires, Béatifiés ensemble le 19 octobre 2008.

Ils eurent neuf enfants; quatre d’entre eux moururent en bas âge. Les cinq filles survécurent, et devinrent toutes religieuses.

A l’âge de 4 ans, Thérèse fut profondément frappée par la mort de sa mère (Ms A, 13r). Son père s’installa alors avec ses filles dans la ville de Lisieux, où se déroulera toute la vie de la sainte.

Plus tard, Thérèse, frappée d’une grave maladie nerveuse, fut guérie par une grâce divine, qu’elle-même définit comme le «sourire de la Vierge» (ibid., 29v-30v). Elle reçut ensuite la Première Communion, intensément vécue (ibid., 35r), et plaça Jésus Eucharistie au centre de son existence.

La «Grâce de Noël» de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa «complète conversion» (ibid., 44v-45v).

En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une «course de géant».

A l’âge de 14 ans, Thérèse s’approche toujours plus, avec une grande Foi, de Jésus Crucifié, et prend à cœur le cas, apparemment désespéré, d’un criminel condamné à mort et impénitent (ibid., 45v-46v).

«Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer» écrit la sainte, dans la certitude que sa Prière le mettrait en contact avec le Sang Rédempteur de Jésus.

C’est sa première expérience fondamentale de maternité spirituelle: «tant j'avais de confiance en la Miséricorde infinie de Jésus», écrit-elle.

Avec la très Sainte Vierge Marie, la jeune Thérèse aime, croit et espère avec «un cœur de mère» (cf. RP 6/10r).

En novembre 1887, Thérèse se rend en pèlerinage à Rome avec son père et sa sœur Céline (ibid. 55v-67r).
Pour elle, le moment culminant est l’audience du Pape Léon XIII, auquel elle demande l’autorisation d’entrer, à l’âge de quinze ans à peine, au carmel de Lisieux.

Un an plus tard, son désir se réalise: elle devient Carmélite «pour sauver les âmes et Prier pour les Prêtres» (ibid., 69v).

Dans le même temps, commence également la douloureuse et humiliante maladie mentale de son père.

C’est une grande souffrance qui conduit Thérèse à la Contemplation du Visage de Jésus dans sa Passion (ibid., 71rv).

Ainsi, son nom de religieuse — sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face — exprime le programme de toute sa vie, dans la communion aux mystères centraux de l’Incarnation et de la Rédemption.

Sa profession religieuse, en la Fête de la Nativité de Marie, le 8 septembre 1890, est pour elle un véritable mariage spirituel dans la «petitesse» évangélique, caractérisée par le symbole de la fleur: «Quelle belle Fête que la Nativité de Marie pour devenir l’épouse de Jésus! — écrit- elle — C’était la petite Sainte Vierge d’un jour qui présentait sa petite fleur au petit Jésus» (ibid., 77r).

Pour Thérèse, être religieuse signifie être l’épouse de Jésus et mère des âmes (cf. Ms B, 2v). Le même jour, la sainte écrit une Prière qui indique toute l’orientation de sa vie: elle demande à Jésus le don de l’Amour infini, d’être la plus petite, et surtout elle demande le Salut de tous les hommes: «Qu’aucune âme ne soit damnée aujourd’hui» (Pri 2).

Son Offrande à l’Amour miséricordieux, faite en la Fête de la Très Sainte Trinité de 1895, est d’une grande importance (Ms A, 83v-84r; Pri 6): une offrande que Thérèse partagea immédiatement avec ses consœurs, étant déjà vice-maîtresse des novices.

Dix ans après la «Grâce de Noël», en 1896, arrive la «Grâce de Pâques», qui ouvre la dernière période de la vie de Thérèse, avec le début de sa Passion en union profonde avec la Passion de Jésus.


Dix ans après la «Grâce de Noël», en 1896, arrive la «Grâce de Pâques», qui ouvre la dernière période de la vie de Thérèse, avec le début de sa Passion en union profonde avec la Passion de Jésus.
Il s’agit de la passion du corps, avec la maladie qui la conduira à la mort à travers de grandes souffrances, mais il s’agit surtout de la passion de l’âme, avec une très douloureuse épreuve de foi (Ms C, 4v-7v).

Avec Marie à côté de la Croix de Jésus, Thérèse vit alors la Foi la plus héroïque, comme une Lumière dans les ténèbres qui envahissent son âme.

La Carmélite a conscience de vivre cette grande épreuve pour le Salut de tous les athées du monde moderne, qu’elle appelle «frères».

Elle vit alors encore plus intensément l’Amour fraternel (8r-33v): envers les sœurs de sa communauté, envers ses deux frères spirituels missionnaires, envers les Prêtres et tous les hommes, en particulier les plus lointains.

Elle devient véritablement une «sœur universelle»! Sa Charité aimable et souriante est l’expression de la joie profonde dont elle nous révèle le secret: «Jésus, ma joie est de T’aimer» (PN 45/7).

Dans ce contexte de souffrance, en vivant le plus grand amour dans les petites choses de la vie quotidienne, la sainte conduit à son accomplissement sa vocation d’être l’Amour au cœur de l’Eglise (cf. Ms B, 3v).

Thérèse meurt le soir du 30 septembre 1897, en prononçant les simples paroles «Mon Dieu, je vous aime!», en regardant le Crucifix qu’elle serrait entre ses mains.

Ces dernières paroles de la sainte sont la clé de toute sa doctrine, de son interprétation de l’Evangile.

L’acte d’amour, exprimé dans son dernier souffle, était comme la respiration continuelle de son âme, comme le battement de son cœur.

Les simples paroles «Jésus je T’aime» sont au centre de tous ses écrits. L’acte d’amour à Jésus la plonge dans la Très Sainte Trinité.

Elle écrit: «Ah tu le sais, Divin Jésus je T’aime, / L’Esprit d’Amour m’embrase de son Feu, / C’est en T’aimant que j’attire le Père» (PN 17/2).

Chers amis, nous aussi, avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, nous devrions pouvoir répéter chaque jour au Seigneur que nous voulons vivre d’Amour pour Lui et pour les autres, apprendre à l’école des saints à aimer de manière authentique et totale.

Thérèse est l’un des «petits» de l’Evangile qui se laissent conduire par Dieu dans les profondeurs de son Mystère.

Un guide pour tous, surtout pour ceux qui, dans le Peuple de Dieu, accomplissent le ministère de théologiens.

Avec l’Humilité et la Charité, la Foi et l’Espérance, Thérèse entre continuellement dans le cœur de la Sainte Ecriture qui renferme le Mystère du Christ.

Et cette lecture de la Bible, nourrie par la science de l’Amour, ne s’oppose pas à la science académique.

La science des saints, en effet, dont elle parle elle-même dans la dernière page de l’Histoire d’une âme, est la science la plus élevée.

«Tous les saints l’ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l’univers de l’illumination de la doctrine évangélique.

N’est-ce point dans l’oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d’Aquin, François, Dominique et tant d’autres illustres Amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies?» (Ms C, 36r).

Inséparable de l’Evangile, l’Eucharistie est pour Thérèse le Sacrement de l’Amour Divin qui s’abaisse à l’extrême pour s’élever jusqu’à Lui.

Dans sa dernière Lettre, sur une image qui représente l’Enfant Jésus dans l’Hostie Consacrée, la sainte écrit ces simples mots: «Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit! (...) Je l’aime car Il n’est qu’Amour et Miséricorde!» (LT 266).

Dans l’Evangile, Thérèse découvre surtout la Miséricorde de Jésus, au point d’affirmer: «A moi il a donné sa Miséricorde infinie, et c’est à travers elle que je Contemple et Adore les autres perfections divines! (…)

Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’Amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’Amour» (Ms A, 84r).

Ainsi s’exprime-t-elle dans les dernières lignes de l’Histoire d’une âme: «Je n'ai qu'à jeter les yeux dans le Saint Evangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir...

Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance... Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui» (Ms C, 36v-37r).

«Confiance et Amour» sont donc le point final du récit de sa vie, deux mots qui comme des phares ont éclairé tout son chemin de sainteté, pour pouvoir guider les autres sur sa propre «petite voie de confiance et d’amour», de l’enfance spirituelle (cf. Ms C, 2v-3r; LT 226). Confiance comme celle de l’enfant qui s’abandonne entre les mains de Dieu, inséparable de l’engagement fort, radical du véritable Amour, qui est un don total de soi, pour toujours, comme le dit la sainte en Contemplant Marie: «Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même» (Pourquoi je t’aime, ô Marie, PN 54/22).

Ainsi Thérèse nous indique à tous que la vie chrétienne consiste à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l’Amour du Père, pour vivre comme Le Christ, dans le Feu de L’Esprit Saint, Son propre Amour pour tous les autres.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les Frères du Sacré-Cœur, ainsi que les lycéens et les collégiens! N’ayez pas peur d’imiter sainte Thérèse de l’Enfant Jésus!

La vie Chrétienne consiste vraiment à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l’Amour du Père, pour manifester comme Le Christ, dans le Feu de l’Esprit Saint, son Amour pour les autres. Ma Prière vous accompagne!


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Carmel de Lisieux 10 Août 1897

Jésus +

Mon cher petit Frère,

Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre [2]; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction.

J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le Tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !...

Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son Amour, ah ! Qu’il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.

Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière [3]. Il vous semble que participant à la Justice, à la Sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la Terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la Miséricorde infinie du Seigneur ?

Je crois que les Bienheureux ont une grande Compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la Terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de Prier pour nous.

Maintenant, mon cher petit frère, il faut que je vous parle de l'héritage que vous recueillerez après ma mort.

Voici la part que notre Mère vous donnera : - 1° Le reliquaire que j'ai reçu le jour de ma prise d'habit et qui depuis ne m'a jamais quittée - 2° Un petit Crucifix qui m'est incomparablement plus cher que le grand car ce n'est plus le premier qui m'avait été donné que j'ai maintenant. Au Carmel, on change quelquefois les objets de piété, c'est un bon moyen pour empêcher que l'on s'y attache.

Je reviens au petit Crucifix. Il n'est pas beau, la figure du Christ a presque disparu, vous n'en serez pas surpris quand vous saurez que depuis l'âge de 13 ans ce souvenir d'une de mes sœurs [4] m'a suivie partout.

C'est surtout pendant mon voyage en Italie que ce Crucifix m'est devenu précieux, je l'ai fait toucher à toutes les reliques insignes que j'avais le bonheur de vénérer, dire le nombre me serait impossible ; de plus il a été Béni par le Saint Père.

Depuis que je suis malade je tiens presque toujours dans mes mains notre cher petit Crucifix ; en le regardant je pense avec joie qu'après avoir reçu mes baisers, il ira réclamer ceux de mon petit frère.

Voici donc en quoi consiste votre héritage ; de plus, notre Mère vous donnera la dernière image que j'ai peinte.[5] - Je vais finir, mon cher petit frère, par où j'aurais dû commencer en vous remerciant du grand plaisir que vous m'avez fait en m'envoyant votre photographie.

A Dieu, cher petit frère, qu'Il nous fasse la Grâce de l'Aimer et de lui sauver des âmes. C'est le vœu que forme



Votre indigne petite Sœur, Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face. (C'est par choix que je suis devenue votre Sœur)


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Photo-therese-lisieux-morte-1

Mort de Thérèse, photo prise à l'infirmerie le 1er Octobre 1897


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 33930369_p


Offrande de la journée

Prière du matin composée par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd'hui, dans les intentions et pour la gloire du Coeur Sacré de Jésus; je veux sanctifier les battements de mon coeur, mespensées et mes oeuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jettant dans la fournaise de son amour miséricordieux. O mon Dieu! je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d'accomplir parfaitement votre sainte volonté, d'accepter pour votre amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 33930401_p

Sainte Thérèse "Vivre D'Amour"


Poésie de Sainte-Thérèse


"Marie pourquoi je T'Aime"

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Petales-de-roses_article_large

"Sainte Thérèse Priez pour nous"
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Message par M1234 Dim 2 Oct 2016 - 9:01

Dimanche 02 Octobre 2016 : Fête des Saints Anges gardiens.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Ange-gardien-1.2

Nos Saints Anges gardiens.

« La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est une grande aide, et d'un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment. »
Benoît XVI.

Voici ce que dit le Saint Curé d’Ars de l'Ange gardien, au XIXe siècle.
« Cet ange ne nous doit pas quitter, avant d'avoir paru avec nous au tribunal de Jésus-Christ, pour lui rendre compte de tout ce que nous aurons fait pendant notre vie.
Oui, M.F., nos anges gardiens sont nos plus fidèles amis, parce qu'ils sont avec nous le jour, la nuit, dans tout le temps et dans tous les lieux.

La Foi nous apprend que nous les avons toujours à nos côtés.
C'est ce qui fait dire à David : « Que rien ne pourra nous nuire, parce que Le Seigneur a commandé à ses anges d'avoir soin de nous ».
Suite de la citation : « et, pour montrer combien sont grands les soins qu'ils prennent de nous, le prophète dit qu'ils nous portent entre leurs mains, comme une mère porte son enfant.

Ah ! C’est que Dieu prévoyait les dangers sans nombre auxquels nous serions exposés sur la terre, au milieu de tant d'ennemis, qui tous ne cherchent que notre perte.
Oui, M.F., ce sont nos bons anges qui nous consolent dans nos peines, qui nous avertissent quand le démon vient nous tenter, qui présentent à Dieu nos prières et toutes nos bonnes actions, qui nous assistent à la mort et présentent nos âmes à leur souverain Juge ».



Fête en l'honneur des Anges gardiens

Appelés d’abord à Contempler dans sa splendeur la Face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d’une manière invisible mais très attentive.

Saint Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous.

Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité.

Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'ils nous donnent." (Sermon XI sur les psaumes).

Le Pape Paul V, en 1608, établira cette Fête en leur honneur. "Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers.

A tout instant nous pouvons recourir à eux." "De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide.

Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du Salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux.

Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie Céleste". (Benoît XVI).

Mémoire des saints Anges gardiens. Appelés d’abord à contempler dans sa splendeur la face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d’une manière invisible mais très attentive.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 44635411.2
C'est une vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes ; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter.

Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.

C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit Céleste ; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu.

Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs anges gardiens.

Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des anges ; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.

Les anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché ; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions.

Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges ; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la Foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion : ils portent nos bonnes œuvres et nos Prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la Divine Miséricorde, suspendent la vengeance Céleste au-dessus de nos têtes ; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au Jugement de Dieu, visitent les âmes du Purgatoire.

Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots : « Quel respect, quel Amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, Amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leurs bonnes inspirations.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 68293097-p.2

Pourrions-nous ne pas rendre amour pour amour à notre bon Ange, et ne pas lui exprimer souvent notre reconnaissance pour les tendres soins qu'il daigne nous prodiguer ?
Nous aimerons et nous honorerons notre saint Ange gardien, si nous respectons sa présence, si noue implorons son assistance et si nous suivons ses inspirations.

Respecter la présence de notre Ange gardien. La majesté des rois de la terre imprime tant de respect qu'en leur seule présence on se tient dans le devoir Or, notre Ange gardien est bien plus noble que le plus grand roi du monde, puisque c'est l'ambassadeur céleste du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs. Avec quel respect ne devons-nous donc pas veiller sur notre conduite, pour éviter tout ce qui pourrait blesser ses regards !

Implorer l'assistance de notre Ange gardien. Nous devons nous recommander souvent à notre bon Ange et implorer son assistance, surtout dans les tentations et dans les occasions dangereuses. Il sera notre soutien et notre appui ; il combattra avec nous et pour nous : il nous fera remporter la victoire sur le démon et nos passions.

Suivre les inspirations de notre Ange gardien. Ecoutons toujours ses avis, entretenons-nous dans les sentiments qu'il aura fait naître dans notre cœur : laissons-nous conduire et diriger par lui, en tout et partout. Nous n'aurons ainsi jamais le malheur de nous laisser égarer par des esprits de ténèbres et d'erreur qui cherchent sans cesse à nous faire abandonner les sentiers de la piété et de la sagesse chrétienne.
P. Angély

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Message par M1234 Lun 3 Oct 2016 - 8:44

Lundi 03 Octobre 2016 : Fête de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Gerard-de-brogne-statue-moderne-

Fondateur de l'Abbaye de Brogne (✝ 959)

Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire Bénédictin, s'initia à la vie Monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une Abbaye sur son domaine familial.
Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses Abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine.
On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en Paix en l'Abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous.
C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce Moine doux et conciliant avait été Canonisé en 1131, lors du Concile de Reims.

Au pays de Namur, en 959, Saint Gérard, premier Abbé du Monastère de Brogne, qu’il avait construit.
Il travailla à restaurer la discipline Monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs Monastères à l’observance primitive de la Règle.
Martyrologe romain

Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes.
Saint Gérard à ses frères.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 San-gerardo-di-brogne-c.2

Né à Namur (Belgique), il refusa tôt la vie aisée qui lui était promise, pour entrer chez les Bénédictins de Saint-Denis près de Paris.
Poursuivant ses études, il devint Prêtre.

Envoyé fonder, en 931, un Monastère à Brogne et s'étant acquitté à merveille de sa tâche, on le chargea de réformer certaines Communautés où on avait constaté quelque relâchement. Il visita ainsi les Monastères de Flandres, de Champagne et de Lorraine où sa sainteté et sa fermeté opérèrent les redressements nécessaires.
Il revint enfin à Brogne où il finit paisiblement sa vie


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 St20ge10-1

La jeunesse de Gérard

Saint Gérard est né vers 890 à Stave, petit village du canton de Florennes, au cœur même de l’ancien territoire de Lomme, comprenant presque tout l’Entre-Sambre-et-Meuse.

Par son père Sancius, Gérard se rattachait à la famille du duc d’Austrasie, et par sa mère, il était neveu d’Étienne, évêque de Liège. Entre autres domaines, les parents de Gérard possédaient la terre de Brogne.

C’était un grand domaine enclavé dans un site de la forêt de Marlagne, très étendue à cette époque ; exploitation agricole ou villa et, sans aucun doute aussi, pied–à–terre où les chasseurs se réunissaient de temps à autre.

Une chapelle très ancienne consacrée, dit–on, par saint Lambert de Maastricht à saint Michel et à saint Pierre, y subsistait du temps de Gérard.

La tradition y rattache l’existence d'une source et d'un puits remontant à une haute antiquité; et l’existence de la chapelle Saint–Pierre que l’on voit encore aujourd’hui le long de la grand’route.

De bonne heure, les parents de Gérard choisirent pour lui la carrière des armes, selon l’usage de son temps, et il fut admis dès lors en qualité de page à la cour de Béranger, comte de Namur.

Ses vertus et ses dons remarquables lui valurent bientôt la confiance et l’amitié du comte, au point que Gérard acquit en peu de temps une grande influence dans l’administration du comté, et il se voyait de préférence confier par Béranger les affaires les plus difficiles.

La vocation

Militaire de carrière, Gérard prend l'habit bénédictin après la mort de son père, le seigneur de Brogne, et fonde une abbaye sur le domaine familial.




Gérard en toute occasion, donnait aux choses spirituelles le pas sur les choses corporelles. Ne serait–ce pas au cours d’une partie de chasse, d’une réunion dans son domaine de Brogne, où il avait convié ses jeunes amis, que, s’écartant du groupe bruyant des chasseurs, Gérard vint se recueillir quelques moments dans la vieille chapelle ?

Absorbé dans la Prière, il s’y assoupit et, il reçut, dans un songe, les indications et les ordres de l'apôtre saint Pierre. La vision est nette. Il lui faut amener ici les reliques de saint Eugène de Tolède, martyr, et ériger aussitôt un temple plus vaste à la gloire de Dieu et de saint Eugène, dans la forme révélée par la vision.

Peu après, au cours d'un voyage en France, Gérard, de passage à l'abbaye bénédictine de Saint-Denis près de Paris, y apprend la présence des reliques de saint Eugène et est assez heureux pour en obtenir une partie pour le sanctuaire restauré de Brogne.

L'église paroissiale de Saint-Gérard possède encore aujourd'hui cette insigne relique: l'avant-bras du saint martyr. Elle est exposée à la vénération des fidèles à l'autel latéral de Saint-Pierre.

Répondant à l'appel divin, Gérard renonce ensuite au monde pour embrasser la vie religieuse des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Denis.

Un acte de l'an 919 atteste de sa volonté de devenir moine. Quelques années plus tard, il revient, moine et prêtre dans sa patrie, à la tête de douze autres religieux pour fonder un modeste monastère auprès du sanctuaire de Brogne. Il a le titre d'abbé en 923.

Le réformateur

Formé à Saint-Denis, près de Paris, il aurait sans doute préféré vivre dans la solitude et paix de son monastère, mais les seigneurs de Flandre (Arnould le Vieux) et de Hainaut (Gislebert de Hainaut) le mirent fréquemment à contribution pour réformer des monastères sous leur juridiction.




Les princes de l'époque, sans être des saints, veillent à la bonne tenue des monastères dans leurs états. La biographie de Gérard nous parle de 18 monastères.

On est certain que Gislebert lui confia la réforme de l'abbaye de Saint-Ghislain et Arnoul celles des deux abbayes de Gand, Saint-Bavon et Saint-Pierre, et de celles de Saint-Bertin (Saint-Omer) et Saint-Amand.

C'est de la réforme de Saint-Bertin (en 949) que nous sommes le mieux renseignés, grâce à la chronique de Folcuin (écrite en 961-962), moine de l'abbaye.

Si réforme veut bien dire 'rétablissement de la discipline religieuse et expulsion des moines récalcitrants', elle comporte également des aspects pratiques comme la prospérité matérielle du monastère (et le recouvrement de son indépendance vis-à-vis des seigneurs locaux) avec renouvellement de la vie intellectuelle et liturgique.

Même si elle est contemporaine de la réforme commencée à Cluny (fondée en 910) la réforme de Saint Gérard en est indépendante.

Ayant renoncé à tous ses titres Gérard ne garda, à la fin de sa vie que celui de Brogne. Il s'éteignit à Brogne (aujourd'hui Saint-Gérard), le 3 Octobre 959, Gérard est canonisé par Innocent II, lors du Concile de Reims, en 1131.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 St-g-de-brogne





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Message par M1234 Mar 4 Oct 2016 - 9:14

Mardi 04 Octobre 2016 : Fête de Saint François d'Assise, Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (o.f.m.) (1181-1226).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 St-fra10.11.2


Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (✝ 1226)

Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d'abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier.
Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire: "Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître?"
C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, "le roi de la jeunesse" se tourne vers les pauvres et les lépreux.
Il a 24 ans. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines."
Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'Évêque.
Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux Cieux.

Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant: "Que Le Seigneur vous donne sa Paix."
Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d'Évangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.

Parallèlement, Claire Favarone devient la première Clarisse.
Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière." Il envoie ses Frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre Chrétiens et Musulmans.
A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en Croix.

Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'Amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son "Cantique des Créatures" et le 3 octobre, "nu, sur la terre nue", il accueille "notre sœur la mort corporelle."
Ce cantique a été composé par François d’Assise deux ans avant sa mort et achevé par Frère Pacifique.

Saint François d'Assise est le patron de tous les louveteaux.
Savez-vous pourquoi ? C'est à cause d'un épisode de sa vie : le loup de Gubbio.
La figure du Saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être Chrétien.
Le Pape Grégoire IX l'a Canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979.
Il inspire aussi les non-violents. (Église catholique en France)
Prière de Saint François d'Assise: Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix...


"Jean-Paul II, en 1979, un an après son accession au pontificat, évoque la volonté du Créateur de voir l'homme être en communion avec la nature et non en position d'exploiteur ou de destructeur.
Il désigne Saint François d'Assise comme patron des écologistes, sorte de Bénédiction à une époque où on les regardait souvent de travers." (Source: la sauvegarde de la création - Église catholique en France)

Le 4 Octobre, mémoire de Saint François d’Assise. Après une jeunesse légère, il choisit de vivre selon l’Évangile, en servant le Christ, découvert principalement dans les pauvres et les abandonnés, et en se faisant pauvre lui-même.
Il attira à lui et rassembla des compagnons, les Frères Mineurs. Sur les routes, jusqu’en Terre sainte, il prêcha à tous l’Amour de Dieu, cherchant par sa parole et ses gestes à suivre le mieux possible Le Christ, et voulut mourir sur la terre nue, en 1226.
Martyrologe romain

Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole...


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 25296869-2

La vie de Saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'Humilité de la Croix.

« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.

François naquit à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au Baptême.

Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable.

Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une Croix.

Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.

Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu.

Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).

Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un Crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »


Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde.

On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.

En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec Le Christ Crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec Le Seigneur.

La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.  

Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints.

Peu de temps après, une grande Basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Z2148-1
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE

AUDIENCE GENERALE

Mercredi 27 janvier 2010
Chers frères et sœurs,

Dans une récente catéchèse, j'ai déjà illustré le rôle providentiel que l'Ordre des frères mineurs et l'Ordre des frères prêcheurs, fondés respectivement par saint François d'Assise et par saint Dominique Guzman, eurent dans le renouveau de l'Eglise de leur temps. Je voudrais aujourd'hui vous présenter la figure de François, un authentique « géant » de sainteté, qui continue à fasciner de très nombreuses personnes de tous âges et de toutes religions.

« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François, survenue à la fin de 1181 ou au début de 1182, à Assise.

Appartenant à une riche famille – son père était marchand drapier –, François passa son adolescence et sa jeunesse dans l'insouciance, cultivant les idéaux chevaleresques de l'époque. A l'âge de vingt ans, il participa à une campagne militaire, et fut fait prisonnier. Il tomba malade et fut libéré.

De retour à Assise, commença en lui un lent processus de conversion spirituelle, qui le conduisit à abandonner progressivement le style de vie mondain qu'il avait mené jusqu'alors. C'est à cette époque que remontent les célèbres épisodes de la rencontre avec le lépreux, auquel François, descendu de cheval, donna le baiser de la paix, et du message du Crucifié dans la petite église de saint Damien.

Par trois fois, Le Christ en Croix s'anima, et lui dit: « Va, François, et répare mon église en ruine ».

Ce simple événement de la Parole du Seigneur entendue dans l'église de Saint-Damien renferme un symbolisme profond.

Immédiatement, saint François est appelé à réparer cette petite église, mais l'état de délabrement de cet édifice est le symbole de la situation dramatique et préoccupante de l'Eglise elle-même à cette époque, avec une Foi superficielle qui ne forme ni ne transforme la vie, avec un clergé peu zélé, avec un refroidissement de l'amour; une destruction intérieure de l'Eglise qui comporte également une décomposition de l'unité, avec la naissance de mouvements hérétiques.

Toutefois, au centre de cette église en ruines se trouve Le Crucifié, et il parle: il appelle au renouveau, appelle François à un travail manuel pour réparer de façon concrète la petite église de Saint-Damien, symbole de l'appel plus profond à renouveler l'Eglise même du Christ, avec la radicalité de sa Foi et l'enthousiasme de son Amour pour Le Christ.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saintfrancois.2


Cet événement qui a probablement eu lieu en 1205, fait penser à un autre événement semblable qui a eu lieu en 1207: le rêve du Pape Innocent III.

Celui-ci voit en rêve que la Basilique Saint-Jean-de-Latran, l'église mère de toutes les églises, s'écroule et un Religieux petit et insignifiant la soutient de ses épaules afin qu'elle ne tombe pas.

Il est intéressant de noter, d'une part, que ce n'est pas le Pape qui apporte son aide afin que l'église ne s'écroule pas, mais un religieux petit et insignifiant, dans lequel le Pape reconnaît François qui lui rend visite.

Innocent III était un Pape puissant, d'une grande culture théologique, et d'un grand pouvoir politique, toutefois, ce n'est pas lui qui renouvelle l'église, mais le religieux petit et insignifiant: c'est saint François, appelé par Dieu.

Mais d'autre part, il est intéressant de noter que Saint François ne renouvelle pas l'Église sans ou contre le Pape, mais seulement en communion avec lui.

Les deux réalités vont de pair: le Successeur de Pierre, les Évêques, l'Église fondée sur la succession des apôtres et le charisme nouveau que l'Esprit Saint crée en ce moment pour renouveler l'Église. C'est ensemble que se développe le véritable renouveau.

Retournons à la vie de Saint François. Etant donné que son père Bernardone lui reprochait sa générosité exagérée envers les pauvres, François, devant l'Évêque d'Assise, à travers un geste symbolique, se dépouille de ses vêtements, montrant ainsi son intention de renoncer à l'héritage paternel: comme au moment de la création, François n'a rien, mais uniquement la vie que lui a donnée Dieu, entre les mains duquel il se remet.

Puis il vécut comme un ermite, jusqu'à ce que, en 1208, eut lieu un autre événement fondamental dans l'itinéraire de sa conversion.

En écoutant un passage de l'Évangile de Matthieu – le discours de Jésus aux apôtres envoyés en mission –, François se sentit appelé à vivre dans la pauvreté et à se consacrer à la prédication.

D'autres compagnons s'associèrent à lui, et en 1209, il se rendit à Rome, pour soumettre au Pape Innocent III le projet d'une nouvelle forme de vie chrétienne.

Il reçut un accueil paternel de la part de ce grand Souverain Pontife, qui, illuminé par le Seigneur, perçut l'origine divine du mouvement suscité par François.

Le Poverello d'Assise avait compris que tout charisme donné par l'Esprit Saint doit être placé au service du Corps du Christ, qui est l'Eglise; c'est pourquoi, il agit toujours en pleine communion avec l'autorité ecclésiastique.

Dans la vie des Saints, il n'y a pas d'opposition entre charisme prophétique et charisme de gouvernement, et si apparaissent des tensions, ils savent attendre avec patience les temps de l'Esprit Saint.

En réalité, certains historiens du XIXe siècle et même du siècle dernier ont essayé de créer derrière le François de la tradition, un soi-disant François historique, de même que l'on essaie de créer derrière le Jésus des Evangiles, un soi-disant Jésus historique.

Ce François historique n'aurait pas été un homme d'Église, mais un homme lié immédiatement uniquement au Christ, un homme qui voulait créer un renouveau du peuple de Dieu, sans formes canoniques et sans hiérarchie.

La vérité est que Saint François a eu réellement une relation très directe avec Jésus et avec la Parole de Dieu, qu'il voulait suivre sine glossa, telle quelle, dans toute sa radicalité et sa vérité.

Et il est aussi vrai qu'initialement, il n'avait pas l'intention de créer un Ordre avec les formes canoniques nécessaires, mais simplement, avec la Parole de Dieu et la présence du Seigneur, il voulait renouveler le peuple de Dieu, le convoquer de nouveau à l'écoute de la Parole et de l'obéissance verbale avec Le Christ.

En outre, il savait que Le Christ n'est jamais « mien », mais qu'il est toujours « nôtre », que Le Christ, je ne peux pas l'avoir « moi » et reconstruire « moi » contre l'Eglise, sa volonté et son enseignement, mais uniquement dans la communion de l'Eglise construite sur la succession des Apôtres qui se renouvelle également dans l'obéissance à la Parole de Dieu.

Et il est également vrai qu'il n'avait pas l'intention de créer un nouvel ordre, mais uniquement de renouveler le peuple de Dieu pour Le Seigneur qui vient.

Mais il comprit avec souffrance et avec douleur que tout doit avoir son ordre, que le droit de l'Eglise lui aussi est nécessaire pour donner forme au renouveau et ainsi réellement il s'inscrivit de manière totale, avec le cœur, dans la communion de l'Eglise, avec le Pape et avec les évêques.

Il savait toujours que le centre de l'Église est l'Eucharistie, où le Corps du Christ et son Sang deviennent présents.

A travers le Sacerdoce, l'Eucharistie est l'Église. Là où le Sacerdoce, le Christ et la communion de l'Église vont de pair, là seul habite aussi la Parole de Dieu.

Le vrai François historique est le François de l'Église et précisément de cette manière, il parle aussi aux non-croyants, aux croyants d'autres confessions et religions.

François et ses frères, toujours plus nombreux, s'établirent à la Portioncule, ou église Sainte-Marie des Anges, lieu sacré par excellence de la spiritualité Franciscaine.

Claire aussi, une jeune femme d'Assise, de famille noble, se mit à l'école de François. Ainsi vit le jour le deuxième ordre franciscain, celui des Clarisses, une autre expérience destinée à produire d'insignes fruits de sainteté dans l'Église.

Le successeur d'Innocent III lui aussi, le Pape Honorius III, avec sa bulle Cum dilecti de 1218 soutint le développement singulier des premiers Frères mineurs, qui partaient ouvrir leurs missions dans différents pays d'Europe, et jusqu'au Maroc.

En 1219, François obtint le permis d'aller s'entretenir, en Égypte, avec le sultan musulman, Melek-el-Kâmel, pour prêcher là aussi l'Évangile de Jésus.

Je souhaite souligner cet épisode de la vie de Saint François, qui est d'une grande actualité. A une époque où était en cours un conflit entre le Christianisme et l'islam, François, qui n'était volontairement armé que de sa Foi et de sa douceur personnelle, parcourut concrètement la voie du dialogue.

Les chroniques nous parlent d'un accueil bienveillant et cordial reçu de la part du sultan musulman.

C'est un modèle dont devraient s'inspirer aujourd'hui encore les relations entre Chrétiens et Musulmans: promouvoir un dialogue dans la vérité, dans le respect réciproque et dans la compréhension mutuelle (cf. Nostra Aetate, n. 3).

Il semble ensuite que François ait visité la Terre Sainte, jetant ainsi une semence qui porterait beaucoup de fruits: ses fils spirituels en effet firent des Lieux où vécut Jésus un contexte privilégié de leur mission. Je pense aujourd'hui avec gratitude aux grands mérites de la Custodie Franciscaine de Terre Sainte.

De retour en Italie, François remit le gouvernement de l'ordre à son vicaire, le frère Pietro Cattani, tandis que le Pape confia à la protection du cardinal Ugolino, le futur Souverain Pontife Grégoire IX, l'Ordre, qui recueillait de plus en plus d'adhésions.

Pour sa part, son Fondateur, se consacrant tout entier à la prédication qu'il menait avec un grand succès, rédigea la Règle, ensuite approuvée par le Pape.

En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates; il devint ainsi un avec Le Christ crucifié: un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.

La mort de François – son transitus – advint le soir du 3 Octobre 1226, à la Portioncule.

Après avoir Béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue. Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX l'inscrivit dans l'album des saints.

Peu de temps après, une grande Basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.

Il a été dit que François représente un alter Christus, qu'il était vraiment une icône vivante du Christ. Il fut également appelé « le frère de Jésus ».

En effet, tel était son idéal: être comme Jésus; Contempler Le Christ de l'Evangile, l'Aimer intensément, en imiter les vertus.

Il a en particulier voulu accorder une valeur fondamentale à la pauvreté intérieure et extérieure, en l'enseignant également à ses fils spirituels.

La première Béatitude du Discours de la Montagne – Bienheureux les pauvres d'esprit car le Royaume des Cieux leur appartient (Mt 5, 3) a trouvé une réalisation lumineuse dans la vie et dans les paroles de saint François.

Chers amis, les Saints sont vraiment les meilleurs interprètes de la Bible; ils incarnent dans leur vie la Parole de Dieu, ils la rendent plus que jamais attirante, si bien qu'elle nous parle concrètement.

Le témoignage de François, qui a aimé la pauvreté pour suivre Le Christ avec un dévouement et une liberté totale, continue à être également pour nous une invitation à cultiver la pauvreté intérieure afin de croître dans la confiance en Dieu, en unissant également un style de vie sobre et un détachement des biens matériels.

Chez François, l'Amour pour Le Christ s'exprima de manière particulière dans l'Adoration du Très Saint Sacrement de l'Eucharistie.

Dans les Sources franciscaines, on lit des expressions émouvantes, comme celle-ci: « Toute l'humanité a peur, l'univers tout entier a peur et le ciel exulte, lorsque sur l'autel, dans la main du Prêtre, il y a Le Christ, Le Fils du Dieu vivant. O grâce merveilleuse! O fait humblement sublime, que Le Seigneur de l'univers, Dieu et Fils de Dieu, s'humilie ainsi au point de se cacher pour notre Salut, sous une modeste forme de pain » (François d'Assise, Ecrits, Editrice Francescane, Padoue 2002, 401).

En cette année sacerdotale, j'ai également plaisir à rappeler une recommandation adressée par François aux Prêtres: « Lorsqu'ils voudront Célébrer la Messe, purs de manière pure, qu'ils présentent avec respect le véritable Sacrifice du Très Saint Corps et Sang de Notre Seigneur Jésus Christ » (François d'Assise, Ecrits, 399).

François faisait toujours preuve d'un grand respect envers les Prêtres et il recommandait de toujours les respecter, même dans le cas où ils en étaient personnellement peu dignes.

Il donnait comme motivation de ce profond respect le fait qu'ils avaient reçu le don de Consacrer l'Eucharistie.

Chers frères dans le Sacerdoce, n'oublions jamais cet enseignement: la sainteté de l'Eucharistie nous demande d'être purs, de vivre de manière cohérente avec le Mystère que nous Célébrons.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Sfda.2


De l'Amour pour Le Christ naît l'Amour envers les personnes et également envers toutes les créatures de Dieu.

Voilà un autre trait caractéristique de la spiritualité de François: le sens de la fraternité universelle et l'Amour pour la Création, qui lui inspira le célèbre Cantique des créatures. C'est un message très actuel.

Comme je l'ai rappelé dans ma récente encyclique Caritas in veritate, seul un développement qui respecte la Création et qui n'endommage pas l'environnement pourra être durable (cf. nn. 48-52), et dans le Message pour la Journée mondiale de la paix de cette année, j'ai souligné que l'édification d'une paix solide est également liée au respect de la Création.

François nous rappelle que dans la Création se déploient la sagesse et la bienveillance du Créateur. Il comprend la nature précisément comme un langage dans lequel Dieu parle avec nous, dans lequel la réalité devient transparente et où nous pouvons parler de Dieu et avec Dieu.

Chers amis, François a été un grand saint et un homme joyeux. Sa simplicité, son Humilité, sa Foi, son Amour pour Le Christ, sa Bonté envers chaque homme et chaque femme l'ont rendu heureux en toute situation.

En effet, entre la sainteté et la joie existe un rapport intime et indissoluble. Un écrivain français a dit qu'il n'existe qu'une tristesse au monde: celle de ne pas être saints, c'est-à-dire de ne pas être proches de Dieu.

En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!

Que la Vierge, tendrement aimée de François, nous obtienne ce don. Nous nous confions à Elle avec les paroles mêmes du Poverello d'Assise:

« Sainte Vierge Marie, il n'existe aucune femme semblable à toi née dans le monde, fille et servante du très haut Roi et Père céleste, Mère de notre très Saint Seigneur Jésus Christ, épouse de l'Esprit Saint: prie pour nous... auprès de ton bien-aimé Fils, Seigneur et Maître » (François d'Assise, Ecrits, 163).

* * *




Notre Pape Benoît XVI nous avait rappelé cette vérité si souvent oubliée et négligée : "En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!"


La joie parfaite selon Saint François d'Assise

Comment Saint François, cheminant avec frère Léon, lui exposa ce qu'est la joie parfaite.

Comme Saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela Frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O Frère Léon, alors même que les Frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite. »

Et Saint François allant plus loin l'appela une seconde fois : « O Frère Léon, quand même le Frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Marchant encore un peu, Saint François s'écria d'une voix forte : « O Frère Léon, si le Frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Allant un peu plus loin, Saint François appela encore d'une voix forte : « O Frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le Frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la Terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Et faisant encore un peu de chemin, Saint François appela d'une voix forte : « O Frère Léon, quand même le Frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la Foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »




Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, Frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et Saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du Couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos Frères », et qu'il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô Frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô Frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'Amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ Béni, que nous devons supporter pour son Amour, ô Frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.

Et enfin, écoute la conclusion, Frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de L'Esprit-Saint que Le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l'Amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l'Apôtre :
« Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ? et si tu l'as reçu de Lui, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu l'avais de toi-même ? ».
Mais dans la Croix de la tribulation et de l'affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c'est pourquoi l'Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n'est dans la Croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »

À qui soit toujours honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 0548a90f


«Commence par faire le nécessaire,

puis fait ce qu’il est possible de faire

et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»

Prière de St François d’Assise

Seigneur,

Fais de moi un instrument de Ta Paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’a consoler,
à être compris qu’a comprendre,
à être aimé qu’a aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite a la Vie.
Amen.

(St François d’Assise)



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-francois-d-assise.2


Croix

Neuvaine ici :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37959-neuvaine-a-saint-francois-d-assise-du-26-septembre-au-4-octobre#383464


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Message par Thierry Mar 4 Oct 2016 - 15:26

Le Cantique du Soleil ou le Cantique des créatures, 
par Saint François d’Assise ;




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Cdsf




Très Haut, tout puissant et bon Seigneur, 
à toi louange, gloire, honneur,
et toute bénédiction ;
à toi seul ils conviennent, O Très-Haut,
et nul homme n’est digne de te nommer.


Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement messire frère Soleil,
par qui tu nous donnes le jour, la lumière ;
il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.


Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
dans le ciel tu les as formées,
claires, précieuses et belles.


Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
et pour l’air et pour les nuages,
pour l’azur calme et tous les temps :
grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.


Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur Eau,
qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.


Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Feu,
par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux,
indomptable et fort.


Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.


Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour toi ;
qui supportent épreuves et maladies :
heureux s’ils conservent la paix,
car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.


Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour notre sœur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ;
heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
car la seconde mort ne pourra leur nuire.


Louez et bénissez mon Seigneur,
rendez-lui grâce et servez-le.
en toute humilité.
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Message par M1234 Mar 4 Oct 2016 - 17:34

Merci @Thierry pour ce magnifique Cantique!!
Que Dieu vous bénisse!!!
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Message par M1234 Mer 5 Oct 2016 - 9:37

Mercredi 05 Octobre 2016 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Faustina-kowalska-96-04.22

Marie Faustine - Hélène Kowalska - Religieuse à Cracovie (✝ 1938)

"Sœur Marie Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection Chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain." sa vie, site du Vatican

Canonisation de la Bienheureuse Maria Faustyna Kowalska, Homélie du pape Jean Paul II, le Dimanche 30 Avril 2000.
Voir aussi Sainte Faustine (1905 - 1938) Une sainte pour notre temps (site de l’Église Catholique en France)

Illustration: tableau de Jésus Miséricordieux, “Par cette image j’accorderai beaucoup de grâces; que chaque âme ait donc accès à elle” (PJ 570) Congrégation des Sœurs de Jésus Miséricordieux.

Sainte Marie-Faustine (Hélène Kowalska), vierge, de la Congrégation des Sœurs de la Vierge Marie de la Miséricorde, fut très empressée à faire connaître le mystère de la Miséricorde Divine à Cracovie.
Martyrologe romain

Si nous demandions à Sainte Faustine: dis-nous quel est ton secret, le secret de ta vie, de ton cheminement spirituel, je pense qu'elle répondrait immédiatement: l'Amour de Jésus.
Mgr Albert-Marie de Monléon, Évêque de Meaux



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Okladka

MARIE FAUSTINE KOWALSKA
1905-1938


Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.

Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec.

Au Baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'Amour de la Prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.

A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.

Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.




Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'Union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la Parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie.

La connaissance et la Contemplation du Mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de Miséricorde envers les autres.

Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de Miséricorde, je veux le Glorifier.

Que Ta Miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242).

Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus-Christ.

Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du Salut des âmes égarées.

Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son Amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires :   révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques.

Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au Purgatoire - tout cet univers surnaturel - lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.

Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté.


Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'Union intérieure de mon âme avec Dieu.

Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection.

Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite Union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107).

Sœur Marie Faustine a été élue par Le Seigneur Jésus, secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message.

Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre.

Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon Cœur Miséricordieux (P.J. 1588).



La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

- rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'Amour Miséricordieux de Dieu envers tout homme,

- implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par Le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :   le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi ! , la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, le Chapelet à la Miséricorde Divine et la Prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 H).

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un Amour actif envers le prochain,


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Faustina-a5



la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde qui est chargé de propager et d'obtenir par la Prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse Sœur Faustine.

Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de Miséricorde envers les autres.

A l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir des congrégations, des instituts laïques, des Prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par Le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine.

Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs.

Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu.

Secrétaire de mon plus profond Mystère, disait Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma Miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de Moi (P.J. 1693).

Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.

Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique.

Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que Sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans.


La Gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession.

De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de Béatification, clos en Décembre 1992.

Le 18 Avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Pape Saint Jean Paul II a procédé à l'acte de sa Béatification. Il la Canonisa le 30 Avril 2000.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 3-sr-faustine-jesus-jpii-1
Les reliques de Sainte Faustine reposent au Sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 92639h-1

Connue aujourd’hui dans le monde entier comme l’apôtre de la Miséricorde Divine, Soeur M. Faustine Kowalska est comptée par les théologiens parmi les plus grands mystiques de l’Église.

Elle est née dans le village de Glogowiec (Pologne) (actuellement canton de Leczyca), le 25 août 1905, troisième des dix enfants d’une famille de paysans pauvres et pieux.
Elle reçut lors de son Baptême, dans l’église paroissiale de Swinice Warckie, le prénom d’Hélène. Dès l’enfance elle se fit remarquer par sa Piété, son goût pour la Prière, son ardeur au travail et son obéissance, ainsi que par une grande sensibilité face aux misères humaines. Elle fréquenta l’école pendant moins de trois ans; elle quitta la maison familiale à seize ans et partit comme servante à Aleksandrów, puis à Lodz (Pologne), afin d’assurer sa propre subsistance et d’aider ses parents.

Elle avait ressenti dans son âme un appel à la vocation depuis l’enfance, mais ses parents ne consentaient pas à ce qu’elle entrât au couvent.

Aussi, Hélène s’efforçait d’étouffer en elle l’appel de Dieu. Après des années, en en parle dans son PETIT JOURNAL:

“A un certain moment, j’étais au bal avec une de mes soeurs. Pendant que tout le monde s’amusait beaucoup, mon âme éprouvait des tourments intérieurs.

Au moment où je commençais à danser, j’aperçus soudain près de moi Jésus. Jésus supplicié, dépouillé de Ses vêtements, tout couvert de plaies, qui dit ces paroles: « Jusqu’à quand vais-je te supporter et jusqu’à quand vas-tu Me décevoir? »
A ce moment la charmante musique cessa pour moi, les gens avec lesquels je me trouvais disparurent à mes yeux, il ne restait que Jésus et moi.

Je m’assis auprès de ma chère soeur, simulant un mal de tête pour cacher ce qui venait de se passer dans mon âme.

Quelques instants plus tard, je quittai secrètement la compagnie et ma soeur, et je me rendis à la Cathédrale saint Stanislas Kostka (Lodz).
L’heure commençait à prendre une teinte grise, il y avait peu de personnes dans la Cathédrale; ne faisant attention à rien de ce qui se passait autour, je suis tombée les bras en Croix devant le Très  Saint Sacrement et demandai au Seigneur qu’Il daigne me faire connaître ce que je dois faire.

Tout à coup j’entendis ces paroles: « Pars tout de suite pour Varsovie, là tu entreras au Couvent ».

Je me levai après cette Prière, je rentrai à la maison et je réglai les choses nécessaires. Je confiai comme je le pus à ma soeur ce qui s’était passé dans mon âme, je lui demandai de dire adieu à mes parents et ainsi, avec une seule robe, sans rien, j’arrivai à Varsovie“ (PJ 9).

Elle frappa à la porte de nombreuses communautés, mais on ne l’accueillait nulle part.

Le 1er août 1925 elle franchit le seuil de la clôture du Couvent de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde, rue Zytnia à Varsovie.

Elle avoua dans son Petit Journal:

"Il me semblait que j’étais entrée au paradis. Seule jaillissait de mon coeur une Prière d’action de grâce" (PJ 17).

Elle reçut dans cette Congrégation le nom de Soeur Marie Faustine. Elle effectua son noviciat à Cracovie et y prononça ses premiers voeux – en présence de l’évêque, Mgr St. Rospond – puis, cinq ans plus tard, ses voeux perpétuels: de Chasteté, de Pauvreté et d’Obéissance.

Elle travailla dans plusieurs maisons de la Congrégation, surtout à Cracovie, à Plock à Vilnius, en tant  que cuisinière, jardinière et portière.

Extérieurement rien ne trahissait l’extrême richesse de sa vie mystique. Elle accomplissait ses tâches avec zèle, observait fidèlement toutes les règles de son ordre, était recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, sereine, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé pour les autres.

Le mode de vie rigoureux et les jeûnes épuisants qu’elle s’était imposée, même avant son entrée dans la Congrégation, avaient tellement affaibli son organisme qu’il avait fallu, déjà comme postulante, l’envoyer à Skolimów, près de Varsovie, pour recouvrer la santé.



Après la première année de noviciat vinrent les épreuves mystiques extraordinairement douloureuses (appelées „la nuit obscure”), puis les souffrances spirituelles et morales liées à la réalisation de la mission qu’elle recevait de la part du Seigneur Jésus.

Soeur Faustine a donné sa vie en offrande pour les pécheurs, et, à ce titre, elle a subi aussi diverses épreuves dans le but de sauver leurs âmes.

Au cours des dernières années de sa vie, ses souffrances spirituelles (appelées « la nuit passive de l’esprit ») et ses problèmes de santé augmentèrent: la tuberculose, qui avait atteint les poumons et le tube digestif, se développa.
Pour cette raison, à deux reprises, elle dut faire des séjours de quelques mois à l’hôpital de Prodnik à Cracovie.

Complètement anéantie physiquement, mais en pleine maturité spirituelle, unie à Dieu mystiquement, elle mourut en odeur de sainteté le 5 octobre 1938, ayant à peine 33 ans, dont 13 ans de vie religieuse.







✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 170980-108048095940391-100002056044673-58356-2182960-o-4

Sainte Sœur Faustine : note dans son "Petit Journal", § 740.

Cette vision qui reprend étrangement celle de Maria Valtorta et pourtant il presque impossible qu'il y ait eu connaissance réciproque des textes :

§ 740 "Aujourd’hui, j’ai été introduite par un Ange dans les gouffres de l’Enfer. C’est un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement grande. Genres de souffrances que j’ai vues :

- La première souffrance qui fait l’enfer, est la perte de Dieu.

- La seconde : les perpétuels remords de conscience.

- La troisième : le sort des damnés ne changera jamais.

- La quatrième : c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la détruire. C’est une terrible souffrance, car c’est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.

- La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.

- La sixième souffrance, c’est la continuelle compagnie de Satan.

- La septième souffrance : un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.

Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n’est pas la fin des souffrances. Il y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes en particulier : ce sont les souffrances des sens. Chaque âme est tourmentée d’une façon terrible selon ses péchés. Il y a de terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l’autre. Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait soutenue !

Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour pécher !



J’écris cela sur ordre de Dieu pour qu’aucune âme ne puisse s’excuser disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou, que personne n’y a été et ne sait comment c’est. Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j’ai pénétré dans les abîmes de l’enfer, pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer existe. Je ne peux pas en parler maintenant. J’ai l’ordre de Dieu de le laisser par écrit. Les démons ressentaient une grande haine envers moi. Mais l’ordre de Dieu les obligeait à m’être obéissants.

Ce que j’ai écrit est un faible reflet des choses que j’ai vues. Une chose que j’ai remarquée c’est qu’il y avait là beaucoup d’âmes qui doutaient que l’enfer existât. Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement. Aussi je prie encore plus ardemment pour le salut des pécheurs. Sans cesse j’appelle la miséricorde divine sur eux. Ô mon Jésus, je préfère agoniser jusqu'à la fin du monde dans les plus grands supplices que de Vous offenser par le moindre péché !".




Luc 13 22-29. (La porte étroite et l’entrée dans Le Royaume).

Jésus dit : …Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, Je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas…alors vous vous mettrez à dire : « Nous avons mangé et bu devant Toi, tu as enseigné sur nos places ». Mais il vous répondra : « Je ne sais pas d’où vous êtes, éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ».

Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob, et tous les prophètes dans Le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors.



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Face à ce danger qui guette tous ceux qui se laissent tenter par le désir d’aller faire un tour sur les chemins larges, bien éclairés et bien pavés du "malin"…

Jésus donne une voie qui est « voie de Salut éternel »…c’est de recourir à Sa Divine Miséricorde…qui n’a aucunes limites.

Fête de La Divine Miséricorde...Le Dimanche de la Miséricorde

Jésus disait à Sœur Faustine :

" Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs.

En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...]

La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. " (Petit Journal, § 699).



Le Sacrement de la Confession

" Ma fille, quand tu t'approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l'Eau qui sont sortis de mon Coeur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent.

Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi tout entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce.

Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme.

Ici, la misère de l'âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu'à cette source de Miséricorde elles ne puisent qu'avec le vase de la confiance.

Lorsque leur confiance est grande, il n'y a pas de borne à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles.

Les orgueilleux seront toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. " (§ 1602)

" Dis aux âmes qu'elles doivent chercher la consolation au tribunal de la Miséricorde. Là, les plus grands miracles se renouvellent sans cesse...

Il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude.

Même si cette âme était comme un cadavre en décomposition et même si, humainement parlant, il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu, il n'en est pas ainsi pour Dieu : le miracle de la Divine Miséricorde rendra la vie à cette âme dans toute sa plénitude.

Oh ! Malheureux qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la Divine Miséricorde, en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard ! " (§ 1448)



a Sainte Communion

" Je désire m'unir aux âmes humaines, mon délice est de m'unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un coeur humain dans la sainte communion, j'ai les mains pleines de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes.

Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s'occupent d'autre chose. Oh, comme cela m'attriste que les âmes ne comprennent pas mon amour ! " (§ 1385)

Combien il m'est douloureux que les âmes s'unissent si peu à moi dans la sainte communion ! J'attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi.

Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter.

Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Coeur est rempli d'amour et de miséricorde. "

" Ecris pour les âmes religieuses que mon délice est de venir dans leur coeur par la Sainte Communion. " (§ 1683)

" Regarde, j'ai quitté mon trône céleste pour m'unir à toi. Ce que tu vois, c'est à peine un pan du voile qui s'est soulevé et déjà ton âme défaille d'amour.

Mais lorsque tu me verras dans toute ma gloire, quel saisissement pour ton coeur ! Laisse-moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte communion.

Chaque communion te rendra davantage capable de t'unir à Dieu pour toute l'éternité. " (§ 1810).



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JE DÉSIRE QUE LE MONDE ENTIER CONNAISSE MA MISÉRICORDE” (PJ 687)

LE CHAPELET À LA MISÉRICORDE DIVINE

(Le PETIT JOURNAL de sainte soeur Faustine) Vilnius, Lituanie “Vendredi 13.IX.1935.
Le soir, quand j’étais dans ma cellule, j’ai vu un ange, l’exécuteur de la colère de Dieu. Il était en robe  claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds, de cette nuée sortaient la foudre et des éclairs jusqu’à ses mains, et de sa main ils sortaient et touchaient seulement alors la terre. Lorsque je vis ce signe de la colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, que je ne puis nommer pour de bonnes raisons, j’ai commencé à prier l’ange, pour qu’il s’arrête quelques instants, et le monde fera pénitence.

Mais ma demande n’était rien face à la colère de Dieu. (...) Au même instant, je sentis en mon âme la force de la Grâce de Jésus qui habite mon âme; au moment où je pris conscience de cette Grâce, à l’instant même je fus enlevée devant le Trône de Dieu. (...) J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles entendues intérieurement.
Alors que je priais ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit aux péchés. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure.

Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu:

« Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier; par Sa douloureuse Passion, sois Miséricordieux pour nous ».
Le lendemain matin en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles: Chaque fois que tu entres dans la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. Lorsque j’ai récité cette Prière, j’entendis ces paroles dans mon âme:

« Cette prière sert à apaiser Ma colère, tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante:


D’abord tu diras un NOTRE  PÈRE, un JE VOUS SALUE MARIE et le JE CROIS EN DIEU, puis sur les grains du  NOTRE  PÈRE, tu vas dire les mots suivants:

Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les grains du JE VOUS SALUE MARIE, tu diras les mots suivants:

Par Sa douloureuse Passion, sois Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

A la fin tu réciteras trois fois ces paroles: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends Pitié de nous et du monde entier” (PJ, 474-476) ».



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Message par M1234 Jeu 6 Oct 2016 - 8:19

Jeudi 06 Octobre 2016 : Fête de Saint Bruno, Fondateur de l'Ordre des Chartreux (1030-1101).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Mg-3347.2

Saint Bruno

Fondateur des Chartreux (✝ 1101)

Il avait tout pour faire une belle carrière d'universitaire ecclésiastique, ce fils d'un riche marchand des bords du Rhin.
Originaire de Cologne, il avait étudié dans sa ville natale et puis l'avait quittée, âgé d'une quinzaine d'années pour aller se perfectionner à Reims.
A 24 ans, le voilà devenu écolâtre, chargé d'étudiants. Sa réputation est si flatteuse qu'il devient chancelier de l'Archevêque de Reims, Manassès de Gournay.

Mais l'Archevêque est indigne. Il a payé ses électeurs et Bruno le dénonce. On lui offre de lui succéder, Bruno refuse.
Et c'est alors la rupture. Cette brillante carrière ne le comble pas, il ressent un vide dans son cœur, une soif le consume.
Il n'est pas fait pour les 'combines', il veut être à Dieu seul.

A 52 ans, en 1084, il vend tout ce qu'il possède et, avec quelques amis qui partagent ses aspirations, il tente un premier essai de vie érémitique au prieuré de Sèchefontaine près de Reims.
La forme de vie dont il rêve ne s'y trouve pas. Il lui faut la créer.

Saint Hugues, Évêque de Grenoble, met à la disposition de Bruno et de ses compagnons une 'solitude' dans le massif alpin de la Grande Chartreuse.
Bruno y élabore ce qui deviendra la Règle des Chartreux, faite de solitude en cellule, de liturgies communes et de travail manuel.
Le Pape Urbain II l'ayant appelé comme conseiller, il quitte à regret la Chartreuse pour Rome.

Ne pouvant s'habituer à la vie 'du siècle', il obtient de se retirer en Calabre où il fonde une nouvelle Communauté cartusienne à La Torre.
C'est là qu'il mourra dans une solitude bienheureuse: "L'air y est doux, les prés verdoyants, nous avons des fleurs et des fruits, nous sommes loin des hommes, écrivait-il à un vieil ami de Reims.
Comment dépeindre cette fête perpétuelle où déjà l'on savoure les fruits du Ciel ?".



Saint Hugues et Saint Bruno:
Le diocèse de Grenoble voit naître ou s'établir de nombreuses Communautés et de grandes figures Religieuses.
En 1084 Saint Bruno s'installe avec l'accord de Saint Hugues, Évêque de Grenoble, en Chartreuse et fonde l'ordre des Chartreux.
Saint Hugues est lui-même connu pour avoir libéré l'Église du pouvoir des laïcs, et considéré comme le véritable Fondateur du diocèse car il en fixe le territoire. Il fonde aussi le Monastère de Chalais.

Mémoire de Saint Bruno, Prêtre. Né à Cologne, il enseigna la théologie en France, mais désireux d’une vie solitaire, il fonda, avec quelques disciples, dans la vallée déserte de la Chartreuse, dans les Alpes, un Ordre où la solitude des Ermites serait tempérée par une certaine forme de cénobitisme.
Appelé à Rome par le Bienheureux Pape Urbain II, pour qu’il lui vienne en aide dans les besoins que connaissait l’Église, il passa cependant les dernières années de sa vie dans un Ermitage, près du Monastère de La Torre en Calabre, où il mourut en 1101.
Martyrologe romain.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-bruno-2

Saint Bruno naquit à Cologne d'une famille de première noblesse. Ses magnifiques succès épouvantèrent son âme, désireuse de ne vivre que pour Dieu.

Il songeait à quitter ce monde, où il était déjà appelé aux grandeurs, quand un fait tragique décida complètement sa vocation.

Bruno comptait pour ami, à l'université de Paris, le célèbre chanoine Raymond, dont tout le monde admirait la vertu non moins que la science.

Or cet ami vint à mourir, et pendant ses obsèques solennelles, auxquelles Bruno assistait, à ces paroles de Job: "Réponds-moi, quelles sont mes iniquités?" Le mort se releva et dit d'une voix effrayante: "Je suis accusé par un juste jugement de Dieu!"

Une panique indescriptible s'empara de la foule, et la sépulture fut remise au lendemain; mais le lendemain au même moment de l'office, le mort se leva de nouveau et s'écria: "Je suis jugé par un juste jugement de Dieu!"

Une nouvelle terreur occasionna un nouveau retard. Enfin, le troisième jour, le mort se leva encore et cria d'une voix plus terrible: "Je suis condamné au juste jugement de Dieu!"



Bruno brisa dès lors les derniers liens qui le retenaient au monde, et, inspiré du Ciel, il se rendit à Grenoble, où le saint évêque Hugues, répondant à ses aspirations vers la solitude la plus profonde, lui indiqua ce désert affreux et grandiose à la fois, si connu sous le nom de Grande-Chartreuse.

Il fallut franchir de dangereux précipices, s'ouvrir un chemin à coups de hache dans des bois d'une végétation puissante, entremêlés de ronces épaisses et d'immenses fougères; il fallut prendre le terrain pied à pied sur les bêtes sauvages, furieuses d'être troublées dans leur possession paisible.



Quelques cellules en bois et une chapelle furent le premier établissement. Le travail, la Prière, un profond silence du côté des hommes, tel fut pour Bruno l'emploi des premières années de sa retraite.

Il dut aller, pendant plusieurs années, servir de conseiller au saint Pape Urbain II, refusa avec larmes l'archevêché de Reggio, retourna à sa vie solitaire et alla fonder en Calabre un nouveau couvent de son Ordre.

À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa Confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 San-bruno-manuel-pereira-mrabasf-e-18-02

Origine de l'Ordre des Chartreux.

Un appel : Saint Bruno.
« À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par L'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1


Qui était Bruno ?
Il  vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « …un homme prudent, à la parole profonde. »



Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même.

Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.

Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom.

Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.

Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le Pape Urbain II au service du Siège apostolique.

Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée.

Conseiller du Pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour Pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome.

Avec l'accord du Pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101.


Un témoignage de ses Frères de Calabre :
« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout: il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. »



Quelques extraits des « Statuts » de l'Ordre :
« Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » Statuts 34.2

« Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Époux, la terre au ciel, l'humain au divin ». (Statuts 4.1)

« La grâce du Saint-Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Église, une et répandue en tout lieu. » Statuts 21.1

« Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce du Saint-Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui ». (Statuts 3.2)

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Prière

O Dieu, montrez-nous votre visage
qui n'est autre que votre Fils,
puisque c'est par lui que vous vous faites connaître
de même que l'homme tout entier est connu par son seul visage.
Et par ce visage que vous nous aurez montré,
convertissez-nous ;
convertissez les morts que nous sommes
des ténèbres à la lumière,
convertissez-nous des vices aux vertus,
de l'ignorance à la parfaite connaissance de vous.


Croix


Saint Bruno

Vous êtes mon Seigneur,
vous dont je préfère les volontés aux miennes propres ;
puisque je ne puis toujours prier avec des paroles,
si quelque jour j'ai prié avec une vraie dévotion,
comprenez mon cri :
prenez en gré cette dévotion
qui vous prie comme une immense clameur ;
et pour que mes paroles
soient de plus en plus dignes d'être exaucées de vous,
donnez intensité et persévérance à la voix de ma prière.
O Dieu, qui êtes puissant et dont je me suis fait le serviteur,
quant à moi je vous prie et vous prierai avec persévérance
afin de mériter et de vous obtenir ;
ce n'est pas pour obtenir quelque bien terrestre :
je demande ce que je dois demander, Vous seul.


Croix


Saint Bruno



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Chap-stbruno

Église Saint Bruno les Chartreux.

Rappelons que l'église Saint-Bruno fut, jusqu'à la Révolution, l'église de l'ancienne Chartreuse de Lyon, la Chartreuse du Lys Saint-Esprit, et qu'elle est devenue une église paroissiale en 1803.

La statue de Saint-Bruno dans la chapelle Saint-Bruno.
Cette œuvre puissante, de la fin du XVII° siècle, est attribuée à Jacques SARRAZIN, un des fondateurs de l'Académie des Beaux-arts.
Elle montre Saint Bruno en méditation ; c'est une des quatre poses codifiées par l'Ordre. Vêtu de la bure et de la cuculle cartusiennes, le Saint est particulièrement proche de Dieu, ce que veut signifier la langue de feu qui repose sur son front.
Devant lui, est posé un crâne, témoin de la vanité des choses de la terre dont la vie du Saint porte témoignage : par deux fois, le brillant écolâtre** de Reims qu'il était, refuse l'épiscopat auquel les fidèles l'avaient élu ; il abandonne toutes ses charges en 1080 pour rechercher une vie d'ascèse et de retrait du monde qu'il finit par trouver dans le « désert » de Chartreuse où, avec six compagnons, il crée en 1084 une Communauté d'Ermites vivant dans des huttes de branchages ; en 1092, il quitte Rome où le Pape Urbain II, son ancien élève, l'avait appelé comme conseiller, et obtient de se retirer dans le« désert » calabrais de la Serra « San Bruno » où il meurt en 1101.
La méditation est l'objet quotidien de la Vie du Chartreux qui espère atteindre la Contemplation, un état que le même sculpteur a rendu avec virtuosité dans une autre statue de Saint-Bruno, actuellement accrochée au mur-pilier droit du transept(1628).
Un effet de la restauration du Saint Bruno de la chapelle a été de révéler que l'œuvre, qu'on croyait de marbre, est en réalité un bois stuqué.
** écolâtre : au Moyen-âge, maître de l'école monastique ou cathédrale



Lecture.
J’habite un Ermitage qui de tous côtés est très éloigné des habitations des hommes, dans les régions lointaines de la Calabre, avec des frères qui vivent la vie monastique – certains d’entre eux sont fort instruits – et qui, parce qu’ils persévèrent fermement dans leurs postes de sentinelle des choses de Dieu, attendent le retour de leur Seigneur pour lui ouvrir dès qu’il frappera.
Ce que la solitude et le silence du désert apportent d’utilité et de divine jouissance à ceux qui les aiment, ceux-là seuls le savent, qui en ont l’expérience.
Là en effet, les hommes forts peuvent se recueillir autant qu’ils le désirent, demeurer en eux-mêmes, cultiver assidûment les germes des vertus, et se nourrir avec bonheur des fruits du paradis.

Là on s’efforce d’acquérir cet œil dont le clair regard blesse d’Amour le Divin époux et dont la Pureté donne de voir Dieu. Là on s’adonne à un loisir bien rempli et l’on s’immobilise dans une action tranquille. Là, Dieu donne à ses athlètes, pour le labeur du combat, la récompense désirée : une Paix que le monde ignore et la Joie dans L’Esprit-Saint.
(Bruno, Lettre à Raoul le Verd).


Prière.
Dieu qui a appelé Saint Bruno à te servir dans la solitude, accorde-nous, par son intercession, qu’au milieu de l’agitation de ce monde, nous sachions rester libres pour te suivre.



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Message par M1234 Ven 7 Oct 2016 - 10:45

Vendredi 07 Octobre 2016 : Fête de Notre-Dame du Rosaire.
Mémoire obligatoire le 07 Octobre dans le calendrier de l'Église universelle.
L’Église Célèbre sa Fête dans le calendrier propre à Malte ; Mémoire obligatoire le 08 Octobre en Finlande.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Rosaire-1

Notre-Dame du Rosaire

Cette Fête, propre à l'Église d'Occident, fut instituée par saint Pie V pour commémorer la victoire de Lépante qui repousse l'invasion turque (7 octobre 1571). Elle est alors "Notre-Dame de la Victoire".
Vingt-et-un ans plus tard, le Pape Grégoire XIII lui donne son nom actuel.
Le Pape Clément XI l'étend à l'Église Catholique toute entière en raison de la victoire remportée sur les turcs le 5 août 1716.

Voir aussi:
- de nombreuses paroisses portant ce nom à trouver sur le moteur de recherche de l'Eglise catholique en France.
- L'histoire du rosaire - site du pèlerinage du rosaire.
Mémoire de Notre-Dame du Rosaire. Par la Prière du Rosaire le peuple Chrétien invoque le secours de la sainte Mère de Dieu, en méditant, sous sa conduite, les mystères du Christ, elle qui fut associée, de manière unique, à l’incarnation, à la Passion et à la Résurrection du Fils de Dieu.
Martyrologe romain

"Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s'est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l'inspiration de L'Esprit de Dieu, est une Prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère.
Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste, même dans le troisième millénaire commençant, une Prière d'une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté." Jean-Paul II, lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae (site du Vatican)
Qu'est-ce que la prière du rosaire:

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372118-prier-avec-le-rosaire/




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Avent-2

« Par le Rosaire, on peut tout obtenir. Selon une gracieuse comparaison, c'est une longue chaîne qui relie le Ciel et la Terre : une des extrémités est entre nos mains et l'autre dans celles de la Sainte Vierge » (Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus).
Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, car cette Prière est puissante sur son Cœur.
Elle est comme le levain qui peut régénérer la Terre. La douce Reine du Ciel ne peut oublier ses enfants qui, sans cesse, chantent ses louanges.
Il n'y a pas de Prière qui soit plus agréable à Dieu que le Rosaire. Aussi l'Église nous invite-t-elle à aller le réciter chaque soir, en ce mois d'octobre, devant Jésus réellement présent et exposé sur l'autel.
Le mois d'Octobre est là. Avec lui l'Eglise appelle ses enfants pour qu'ils récitent en commun les belles prières du Rosaire.
Le soir, au moment où la nature fatiguée va s'endormir, les cœurs semblent reprendre une nouvelle énergie pour célébrer les louanges de la Reine du Ciel Kyriale X (Alme Pater)

La Fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée par Sa Sainteté le Pape Saint Pie V en la Fête de "Notre-Dame de la Victoire" (1572) au Premier Dimanche d'Octobre, en action de grâces pour la Victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie , Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de Don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571).

C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation "Secours des Chrétiens, priez pour nous !".
Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la Fête de "Notre-Dame de la Victoire" en celle du "Saint Rosaire" et la fixa au Premier Dimanche d'Octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.

Clément X concéda cette Fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Église universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de la Solennité de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716).


Léon XIII en fit une Fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887).
Il ajouta aux Litanies de Lorette l'invocation "Reine du Très Saint Rosaire".
Saint Pie X fixa la Fête au 7 Octobre (1913).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 11017829-1
Saint Dominique recevant le chapelet. A droite, Ste Catherine de Sienne

Notre-Dame du Rosaire

Le Rosaire avait été institué par Saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire.
Au XVe siècle, le Bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.
La Fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la Fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'Octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 St-gri11-1

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c'est Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Depuis Saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire : il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas ; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes.

Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse.
L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! »
Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c'étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix.
Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Ob-8bbb2b-chapelet

Le Chapelet Prière Merveilleuse

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Ndrosaire.2

La Fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la Fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte Chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571).

C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation Secours des Chrétiens, priez pour nous !

Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la Fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises Romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.

Clément X concéda cette Fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Eglise universelle et l'élevât au rite double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716).

Léon XIII en fit une Fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la Messe en usage chez les Dominicains (1887).

Pie X la fixa au 7 Octobre (1913).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Retabl11-2

Saint Dominique convertit cent mille albigeois en leur faisant connaître et aimer les mystères adorables du saint Rosaire.

Imitons l'exemple de ce grand ouvrier des gloires temporelles de la Reine des Anges et nous travaillerons avec fruits à la conversions de ces Albigeois du [XXIe siècle] qui blasphèment tout ce qu'ils ignorent et se dépravent dans les choses qu'ils n'étudient qu'au profit de leurs abjectes passions."
M. l'abbé Combalot. Instructions.

En action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte Chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le Saint Pape Pie V institua une Fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire ; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette Fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire.

Au XVe siècle, le Bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c'est Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire : il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes.

Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse.

L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.



Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire :
" Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire !"
Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix.

Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

Son oeuvre a continué après lui ; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels ; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Fete-de-la-sainte-vierge-marie-reine.

’est sous le vocable de « Je suis la Reine du Rosaire » que Marie apparaît aux trois bergers de Fatima.

Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

Tends la corde sur l'arc, il rend terrible ta droite ! Tes flèches sont aiguës, voici les peuples sous toi, ils perdent coeur, les ennemis du roi.

Ton trône est de Dieu pour toujours et à jamais ! Sceptre de droiture, le sceptre de ton règne ! Tu aimes la justice, tu hais l'impiété.

C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a donné l'onction d'une huile d'allégresse comme à nul de tes rivaux; ton vêtement n'est plus que myrrhe et aloès.

Des palais d'ivoire, les harpes te ravissent. Parmis tes bien-aimées sont des filles de roi: à ta droite une dame, sous les ors d'Ophir.

Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille, oublie ton peuple et la maison de ton père, alors le roi désirera ta beauté : il est ton Seigneur, prosterne-toi devant lui ! La fille de Tyr, par des présents, déridera ton visage, et les peuples les plus riches, par maint joyau serti d'or.

Vêtue de brocarts, la fille de roi est amenée au dedans vers le roi, des vierges à sa suite. On amène les compagnes qui lui sont destinées; parmi joie et liesse, elles entrent au palais. A la place de tes pères te viendront des fils; tu en feras des princes par toute la terre.

Que je fasse durer ton nom d'âge en âge, que les peuples te louent dans les siècles des siècles.

Psaume 45 (44).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 6-haut-nd-du-rosaire-tableau-14-

Pour tous ceux qui ne connaissent pas le Rosaire et découvrir cette belle Prière et cette belle Méditation, ouvrir le lien ci-dessus…il est très bien présenté, avec schémas explicatifs.

Le Rosaire (3 + 1 chapelets)

L'Église a une très grande dévotion envers le Rosaire (le chapelet) et je voudrais vous expliquer en quoi il consiste.
La puissance de Grâce du chapelet n'est plus à démontrer pour qui connaît l'histoire de l'Église, mais pourtant en ces temps troublés, beaucoup redécouvrent aujourd'hui ses effets merveilleux...

Le Site de marie vous propose, pour vous aider à prier le saint Rosaire et aussi pour prier en communion, de lire/écouter les Mystères - ensemble -



http://www.sitedemarie.com/indexchap.html[/center

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Rosaire

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Fete-de-notre-dame-du-rosaire

devant de la Basilique de Lourdes montre Notre Dame qui donne le Rosaire à Saint Dominique


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Message par M1234 Sam 8 Oct 2016 - 8:00

Samedi 08 Octobre 2016 : Fête de Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche (430-457).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 8-oct-pelagia


Sainte Pélagie
Vierge et martyre à Antioche
(† v. 302)

Nous avons le récit de sa mort grâce à Saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de Pélagie qui n'a que 15 ans.

Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne.
Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal.
« Pélagie - écrit Saint Jean Chrysostome - imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus.
D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient.
Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide.
C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au Ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif.»



Pélagie vivait à Antioche en Syrie.

Née à Antioche vers 430, appelée Marguerite, s'engagea dans une troupe de comédiennes à Antioche, morte près de Jérusalem vers 457.

Convertie par un sermon de Nonnus, évêque d'Edesse, ville de Mésopotamie septentrionale, en 453. Elle se retira sur le mont des Oliviers où elle vécut en pénitente jusqu'en 457.

Dotée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, elle salissait son esprit et son corps dans l'impudicité.

Si elle passait en ville, c'était avec une ostentation telle qu'on ne voyait sur elle que soieries, or, argent, pierres précieuses ; partout où elle allait, l'air embaumait de toutes sortes de senteurs.

Elle était précédée de parfums capiteux et suivie d'une foule immense de jeunes filles et de jeunes garçons revêtus, également, d'habits somptueux et tout à sa dévotion.

Elle était donc aussi belle et frivole. Entrée par hasard dans une église, pour s'en moquer, elle entendit le prêtre Nonnus décrire la grande pécheresse Babylone ; elle se reconnut dans cette description et en fut bouleversée.

Aussitôt elle demanda le Baptême. Lors, ayant reçu, par la Parole de Dieu, le saint appel, elle partit vivre en solitaire dans un ermitage, dans le désert du Sinaï.

Là, afin de pouvoir accomplir sa mission, elle se fit passer pour un dénommé Pélage. Elle accueillait les visiteurs et leur parlait de Dieu afin de les convertir.

Elle obtint ainsi de multiples conversions de jeunes bédouins et de voyageurs. Espérant racheter sa vie passée, elle avait donc pris l'habit d'ermite, et habitait une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence.

Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l'appelait frère Pélage. Un jour, le 8e jour d'octobre, un diacre vint frapper à sa porte.


Mais comme personne ne lui répondait, il passa par la fenêtre et vit que Pélage était mort. Il courut annoncer cela à son évêque, Nonnus qui vint, en plein désert, avec le clergé et les moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme.

Le voyage avait pris des semaines, mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, un corps si décharné mais si merveilleusement conservé, on s'aperçut que c'était une femme ! Tous furent remplis d'admiration, et rendirent grâces à Dieu ; ensuite ils ensevelirent le saint corps avec tous les honneurs.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 8-octombrie.2

Le 8 Octobre, mémoire de notre Sainte mère PÉLAGIE, la prostituée repentante.

Sainte Pélagie vivait à Antioche dans la deuxième moitié du cinquième siècle. Livrée à la danse et aux plaisirs impurs, elle était la prostituée la plus connue de cette grande ville et avait tiré de ses débauches une grande fortune qu'elle n'utilisait qu'à parer son corps d'atours précieux et de parfums voluptueux, pour attirer de nouvelles victimes dans ses filets.

Elle avait de nombreux esclaves et serviteurs qui l'escortaient lorsqu'elle se promenait dans la ville, assise dans son char luxueux.

Or, un jour où l'Archevêque d'Antioche avait invité Nonnus, l'Evêque d'Edesse, un saint homme dont les paroles inspirées portaient ses auditeurs au repentir et à l'amour de la vertu, à prêcher devant le peuple, Pélagie vint à passer devant l'assemblée avec son cortège habituel. Alors que tous détournaient les yeux de ce spectacle, Saint Nonnus regarda cette femme en pleurant.

Il dit à ceux qui l'entouraient: «Malheur à nous, paresseux et négligents, car nous devrons rendre compte au jour du jugement, pour ne pas avoir mis à plaire à Dieu le zèle et le soin que met cette pauvre femme à orner son corps pour un plaisir passager». Et il pria ardemment le Seigneur pour sa conversion.
Le lendemain, comme Nonnus commentait le Saint Evangile au cours de la Divine Liturgie, Pélagie se trouvait dans l'assistance.

Les paroles de l'Evêque sur le Jugement dernier et l'éternité des peines de l'enfer pénétrèrent dans le coeur de la jeune femme comme une épée effilée et éveillèrent en elle le seul véritable amour, celui de l'Epoux céleste.

De retour dans son palais, elle adressa une lettre au Saint Evêque, demandant qu'il acceptât de la recevoir et qu'il ne méprisât pas sa turpitude s'il était vraiment disciple de Celui qui est venu pour appeler «non les justes mais les pécheurs à la pénitence» (Mat. 9:13).

Nonnus lui fit répondre que si elle était vraiment décidée à se repentir, elle devrait se présenter à l'église, devant toute l'assemblée des Clercs et du peuple, pour confesser ses fautes.

Pélagie saisit cette occasion et se précipita vers l'église, en oubliant sa parade et son orgueil d'autrefois.

Puis elle se jeta à genoux aux pieds de l'Évêque et le supplia de la faire renaître à la vie Divine par le Saint Baptême, afin que le démon et l'habitude ne la rappellent pas à sa vie de débauche.



Lors du Baptême de Pélagie toute la ville d'Antioche se réjouit de l'événement et du Salut de cette âme.

Elle fut confiée à une moniale du nom de Romane, qui l'initia au combat spirituel et à la vie de repentir.

Par la Prière et le signe de la Croix, elle vainquit ainsi les tentations de revenir à sa vie de péché, qui ne tardèrent pas à fondre sur elle.

Quelques jours après son Baptême, Pélagie fit distribuer toutes ses richesses aux pauvres et affranchit ses esclaves.
Ainsi libérée de tout attachement au monde, elle changea ses vêtements féminins pour de grossiers vêtements d'homme, et partit en secret pour pratiquer l'ascèse en Palestine, sur le Mont des Oliviers.

Elle resta de longues années enfermée dans une petite cellule, luttant chaque jour contre les passions qui s'étaient enracinées dans son corps et mettant désormais tout le soin qu'elle avait autrefois pour ses toilettes et ses parfums à l'ornement de son âme pour la Vie éternelle.

Bien qu'elle restât dans la solitude, la renommée de ses exploits se répandit parmi les ascètes de Palestine, qui croyaient qu'elle était un homme.

Lorsque la sainte pénitente remit en Paix son âme à Dieu, tous les Moines de la région se réunirent pour vénérer ses Saintes Reliques et glorifièrent grandement le Seigneur en apprenant d'un disciple de Nonnus la véritable histoire de Pélagie, qui enseigne à ceux qui sont plongés dans les ténèbres du péché à ne pas désespérer, mais à s'engager avec vaillance sur la voie du repentir.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 3189231597-1-24-y85knrnz

Pélagie, la première des femmes de la ville d'Antioche, regorgeait de biens et de richesses. Douée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, elle salissait son esprit et son corps dans l’impudicité.

Quand il lui arrivait de passer par l’a ville, c'était avec une ostentation telle qu'on ne voyait sur elle qu'or, argent et pierres précieuses; partout où elle allait elle embaumait l’air de l’odeur de toutes sortes de parfums.

Elle était précédée et suivie d'une foule immense de jeunes filles et de jeunes garçons aussi revêtus d'habits somptueux.

Un saint père appelé Nonnus, Évêque d'Héliopolis, aujourd'hui Damiette, en la voyant, se mit à verser des larmes très amères de ce qu'elle avait plus de souci de plaire au monde qu'il n'en avait lui-même de plaire à Dieu.

Se prosternant alors sur le pavé, il frappait la terre avec son visage et l’arrosait de ses larmes, en disant : « Grand Dieu ! Pardonnez-moi, misérable pécheur que je suis, parce que cette femme de mauvaises mœurs a mis plus de temps à parer son corps pour un seul jour que je n'en ai mis dans toute ma vie pour me sauver.

O Seigneur, que les ornements d'une pécheresse ne soient pas pour moi un sujet de confusion quand je paraîtrai en présence de votre redoutable majesté.

Elle est ornée avec les soins les plus exquis pour la terre, et moi qui me suis proposé de vous servir comme mon immortel Seigneur, j'ai été assez négligent pour ne pas accomplir ma promesse. »

Puis il dit à ceux qui se trouvaient là avec lui : « En vérité je vous dis que Dieu la produira contre nous au jour du jugement, parce qu'elle se farde avec soin pour plaire à des amants sur la terre, tandis que nous négligeons de plaire au Céleste époux. »

Pendant qu'il disait ces choses et d'autres à peu près semblables, tout à coup il s'endormit, et il vit en songe une colombe noire et puante à l’excès voltiger autour de lui pendant qu'il disait la Messe.


Quand il eut dit aux catéchumènes de se retirer, la colombe disparut et revint après la Messe. Alors l’Évêque la plongea dans un vase rempli d'eau et elle en sortit nette et blanche : elle s'envola ensuite si haut, qu'il devint impossible de la voir. Enfin l’Évêque s'éveilla.

Or, une fois qu'il prêchait à l’église, Pélagie était présente. Elle fut si touchée de ses paroles qu'elle lui écrivit une lettre en ces termes :

« Au saint Évêque, disciple de J.-C., Pélagie, disciple du diable. Si vous voulez donner une preuve que vous êtes bien le disciple de J.-C. qui, d'après ce que j'ai entendu, est descendu du Ciel pour les pécheurs, daignez me recevoir toute pécheresse que je suis, mais repentante. »



L'Évêque lui répondit: « Je vous prie de ne pas mettre mon humilité à l’épreuve, parce que je suis un homme pécheur. Si vous désirez être sauvée, vous ne pourrez pas me voir en particulier, mais vous me verrez avec les autres Évêques. »

Lorsqu'elle fut arrivée auprès de Nonnus placé avec ses collègues, elle se jeta à ses pieds qu'elle tenait de ses mains, et elle dit en versant des larmes très amères :

« Je suis Pélagie, une mer d'iniquités, agitée par des flots de péchés. Je suis un abîme de perdition, je suis le gouffre et le piège des âmes ; combien se sont laissé duper par moi ! Mais j'ai maintenant tous ces crimes en horreur. »

Alors l’Évêque l’interrogea : « Quel nom avez-vous; lui dit-il ? » Elle répondit : « Dès ma naissance, je  m’appelle Pélagie, mais à cause du luxe de mes vêtements, on  m’appelle Marguerite. »

L'Évêque, l’accueillant donc avec bonté, lui enjoignit une pénitence salutaire; il l’instruisit avec soin de la crainte de Dieu, et la régénéra par le Saint Baptême.

Or, le diable était là qui criait :
« Oh quelle violence j'endure de ce vieux décrépit ! O violence ! Ô vieillesse méchante ! Maudit soit le jour où tu es né pour être mon ennemi, et dans lequel tu n'as ravi ma plus chère espérance ! »


Une nuit encore, pendant que Pélagie dormait, le diable vint la réveiller et lui dire : « Dame Marguerite, quel mal t'ai je jamais fait? Ne t'ai-je pas ornée de toutes sortes de richesses et de gloire ?

Je t'en prie, dis-moi, en quoi je t'ai contristée, à l’instant je réparerai le tort que je t'ai fait. Seulement, je t'en conjure, ne  m’abandonne pas, afin que je ne devienne pas le sujet du mépris dés Chrétiens. »

Mais Pélagie se signa et souffla sur le diable qui disparut aussitôt.

Le troisième jour après son Baptême, elle disposa tout ce qui lui appartenait et le donna aux pauvres. Peu de jours après, à l’insu de tout le monde, Pélagie s'enfuit pendant la nuit et vint au mont des Oliviers où, prenant l’habit d'Ermite, elle habita une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence.

Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l’appelait frère Pélage. Dans la suite, un diacre de l’Évêque dont nous avons parlé vint à Jérusalem pour visiter les lieux saints.

Or, l’Évêque lui avait dit qu'après avoir accompli ses dévotions, il s'informât d'un Moine nommé Pelage et qu'il l’allât voir, parce que c'était un vrai serviteur de Dieu.

Il le fit, mais bien que Pélagie le reconnût aussitôt, il ne la reconnut cependant point à cause de sa maigreur extrême.

Pélagie lui dit: «Avez-vous un Évêque? » « Oui, seigneur, répondit-il. » « Qu'il prie pour moi Le Seigneur, reprit Pélagie, car c'est un véritable apôtre de J.-C. »

Le diacre s'en alla et revint à la cellule de Pélage trois jours après. Mais comme après avoir frappé à la porte personne ne lui avait ouvert, il enfonça la fenêtre, et il vit que Pélage était mort.

Il courut annoncer cela à l’Évêque qui vint avec le clergé et les Moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme.


Mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, on s'aperçut que c'était une femme. Tous furent remplis d'admiration, et rendirent grâces à Dieu ; ensuite ils ensevelirent le saint corps avec honneur
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Message par M1234 Dim 9 Oct 2016 - 9:10

Dimanche 09 Octobre 2016 : Fête de Saint Denis, Évêque de Paris, et ses deux compagnons Eleuthère, le Prêtre, et Rustique, le Diacre, Martyrs  (3ème s.).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saintdenis-notre-dame-de-paris
Saint Denis entre deux anges, ébrasement gauche du portail de la Vierge, façade ouest de Notre Dame de Paris.

Saint Denis de Paris

Et ses compagnons, martyrs à Paris (3ème s.)

Denis et ses compagnons, Eleuthère et Rustique, martyrs à Paris.
Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier Évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la Basilique de Saint Denis.
C'est tout ce qu'on sait de lui avant le IXe siècle.
Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le Prêtre, et Rustique, le diacre, ainsi que du portement de tête du Saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à St Denis.
Les faits sont les suivants: Le nom de Saint Denis apparaît vers 520 dans "la Vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'Évêque martyr, son père dans la Foi.
Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle Basilique Saint Denys, rue Catullienne.
Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire.

Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de Saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.
Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le Pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres Évêques pour y porter l'Évangile.
Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort.
On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien (258).

Près de la Basilique où reposait le premier Évêque de Paris, une Abbaye fut fondée au VIIe siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert.
Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende.
A partir de 835, Hilduin, Abbé du Monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul.
Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique.
L'obscur et courageux Fondateur de l'Église de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté.



Octobre 2012 autour de l’exposition Saint Denis: à en perdre la tête - Conférences gratuites chaque mardi d'octobre à 19h dans la nef de la basilique cathédrale Saint-Denis.
Vers 250, Denys est envoyé par le Pape en Gaule avec six autres Évêques missionnaires. Il s’établit à Paris dont il devient le premier Évêque et y subit le martyre par le glaive. On le représente en général portant sa tête décapitée, signe que la tête du Christ ne peut être séparée de son corps, l'Église... (diocèse de Paris)
Voir aussi Saints parisiens.

Mémoire de Saint Denis, Évêque, et de ses compagnons, martyrs. Selon la tradition, Saint Denis fut envoyé en Gaule avec six autres compagnons par le Pape de Rome vers 250, et, devenu premier Évêque des Parisiens, il subit le martyre avec le Prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, sans doute sous la persécution de Valérien, en 258.
Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Bedevaart524-1
Un Empereur inconnu (Charlemagne?), et Saint Denis entre deux anges, ébrasement gauche du portail de la Vierge, façade ouest de Notre Dame de Paris.

Denis de Paris, Dionysius en latin, dénommé dans toute la Chrétienté médiévale saint Denis est le premier Évêque de Paris. La cité se nomme alors Lutèce.

Il est aussi le patron d'un prestigieux monastère homonyme, qui accueille de riches fondations royales à partir du règne de Dagobert, garde depuis ce temps mérovingien les tombes de rois de Francie et de France.

Cette institution monastique devient grâce aux vastes donations et attributions des premiers Carolingiens un des plus riches centres Religieux de l'Occident Chrétien autour de l'an 800.



Hilduin, Abbé de Saint-Denis, a puissamment transformé la figure de son saint patron par sa "Passio sancti Dionysii" rédigée entre 835 et 840.

Non content de l'assimiler à Denis l'Aréopagite, moine promoteur intellectuel du mysticisme chrétien, il accroît son prestige miraculeux en admettant les légendes de céphalophorie lumineuse.

Personnage légendaire venu d'Italie peu avant 250 après J.-C., il est chargé par l'illustration médiévale avec six compagnons d'évangéliser le territoire du Royaume de France, dénommé les Gaules.

Dans les premières légendes, Denis, oncle de Pancrace, Évêque de Rome devenu Saint Pancrace a pris la place médiévale d'apôtre des Gaules.

Saint Denis fonde au cours de son apostolat plusieurs églises en France, avant d'être martyrisé avec Rustique et Éleuthère, deux de ses compagnons, vers 250 à Montmartre (mons Martyrum). Des versions tardives proposent une persécution sous Valérien en 258, sur l'île de la Cité.





Hagiographie, histoire et archéologie

Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis, il est le premier Évêque de Paris, capitale de la France.

L'hagiographie le fait mourir en martyr entre 250 et 272, puis ensevelir à Catulliacus, là où s'élève la basilique Saint-Denis.

Le nom de Saint Denis, lié à un mausolée du Bas-Empire, apparaît vers 520 dans la littérature avec la Vie de Sainte Geneviève.

La sainte femme témoigne de sa dévotion envers l'Évêque martyr, son modeste père dans la Foi. Elle obtient du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, à l'emplacement de l'actuelle Basilique Saint-Denis, rue Catullienne. Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire.

Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hiéronymien mentionne la déposition de Saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre. Le poète et écrivain latin saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.

Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le Pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres Évêques pour y porter l'Évangile.

Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou plus tardivement.

Près du lieu-mausolée où reposaient après 320 les restes du premier Évêque de Paris, s'installe une église entourée de tombes aristocratiques.

Une Abbaye est fondée au VIIe siècle et ce centre doté d'une Basilique devient vite prestigieux grâce aux largesses royales à partir de Dagobert, qui choisit d’agrandir le sanctuaire et d'y être inhumé.

L'Abbaye, institution Religieuse royale et centre administratif de regnum francorum, ayant en charge une constellation d'églises, contribue au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende.



D'après les vies de Saint Denis, écrites à l'époque carolingienne et faisant suite à l'invention de l'Abbé de Saint-Denis, Hilduin, Denis décapité aurait marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, traversant Montmartre par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.

À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s'écroula.

On l'ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s'appelle aujourd'hui Saint-Denis.

Le récit parle également de ses deux compagnons Éleuthère, le Prêtre, et Rustique, le Diacre, ainsi que du portement de tête du Saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à Saint-Denis.

La tradition a peu à peu fait croître la renommée de Saint Denis qui a ensuite été confondu avec Denys l'Aréopagite (Évêque d'Athènes) et Denis le Mystique.

Cette tradition remonte aussi à l'Abbé Hilduin. Mais prestige aidant, elle a été maintenue par les Abbés successeurs, convaincus de la bonne foi de leurs prédécesseurs.

L'Abbé Suger au XIIe siècle aurait fait même fabriquer des faux, pour des raisons politiques, pour imposer l'idée que Saint Denis ait pu assister aux sermons de saint Paul.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Le-moiturier-circle-saint-denis

Comme on l'a rapporté plus haut (3 octobre), après son exécution, il resta debout, prit sa tête entre ses mains et parcourut ainsi plusieurs kilomètres, jusqu'au lieu qui devint plus tard la basilique (puis la ville) de Saint-Denis.

C'est dans la crypte de cette église que les rois de France se firent enterrer jusqu'à la Révolution.
1. Nous laissons ouverte la question de savoir si le premier Evêque de Paris est le Denys commémoré en ce jour par la tradition occidentale ou Saint Denys l'Aréopagite, qui serait venu de Grèce au premier siècle (voir plus haut, le 3 octobre). Historiquement, il semble plus juste de distinguer les deux personnages.



e Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la Basilique de Saint Denis.

C'est tout ce qu'on sait de lui avant le 9ème siècle.

Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le Prêtre, et Rustique, le Diacre, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à St Denis.

Les faits sont les suivants : Le nom de Saint Denis apparaît vers 520 dans "la Vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'Évêque martyr, son père dans la Foi.

Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne.

Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de Saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et Saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.

Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le Pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres Évêques pour y porter l'Évangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort.
On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Dioclétien (258).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Basilique-saint-denis-portail-nord-tympan.11

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Message par M1234 Lun 10 Oct 2016 - 8:11

Lundi 10 Octobre 2016 : Fête de Saint Daniel Comboni, Évêque, Fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens (1831-1881).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 01-daniele-comboni.2

Saint Daniel Comboni

Fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens (✝ 1881)

Né à Brescia, Italie, il consacre sa vie à l'Afrique. Ordonné Prêtre en 1854, dans la confiance que les africains deviendront eux-mêmes protagonistes de leur propre évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par l'Afrique même».
De manière prophétique, il annonce à l'Église toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple Prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux Évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de l'Afrique (Postulatum, 1870).

Avec un courage hors du commun à l'époque, il envoie des Sœurs missionnaires en Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs exclusivement consacrées aux Missions: les Sœurs Missionnaires Comboniennes.

Pour les africains, il dépense toutes ses énergies et se bat pour l'abolition de l'esclavage.
En 1877 il est consacré Évêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale.
Canonisé le 5 Octobre 2003 par le Pape Saint Jean-Paul II.



Père, prophète et apôtre de l'Afrique, il fonde en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens.

À Khartoum au Soudan, en 1881, Saint Daniel Comboni, Évêque Missionnaire, qui fonda l’Institut pour les Missions d’Afrique noire, et lui-même, établi Évêque en Afrique, propagea l’Évangile à travers ces régions sans épargner ses forces, et veilla de multiples façons à sauvegarder la dignité humaine.
Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-daniel-comboni.2

Évêque Missionnaire et Fondateur des :
« Missionnaires Comboniens »
« Missionnaires Comboniennes ».

Daniele Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 Mars 1831, dans une famille de paysans au service d'un riche seigneur de la région.
Son père Louis et sa mère Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts presque tous en bas âge.
Ils forment une famille unie, riche de leur Foi et de valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques.
C'est justement la pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicola Mazza.

Ordonné Prêtre en 1854, il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté.
En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon Missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa Mission : « Ou l'Afrique ou la mort » dit-il.

Pour cette grande entreprise du « Salut des âmes les plus abandonnées du monde », il est prêt à tout, même s’il doit revenir en Italie momentanément pour raison de santé.
En 1864, alors qu'il était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux « Plan pour la régénération de l'Afrique », un projet Missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase:
« Sauver l'Afrique par l'Afrique », fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-daniel-comboni.12.2

Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la Mission de l’Afrique Centrale.
Sa Foi inébranlable dans Le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses Missionnaires, connus plus tard sous le nom de « Missionnaires Comboniens » et de Sœurs « Missionnaires Comboniennes ».

Entre temps, il assiste au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale.
Les souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la croix avec un esprit de Foi.

Évêque de Khartoum en 1877, il affronte, avec ses Missionnaires hommes et femmes, la sécheresse et la famine des années 1877-78 qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité Missionnaire.

En 1880, avec toujours le même courage, Mgr Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses Missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité Missionnaire avec les africains eux-mêmes.

L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand Missionnaire tombe malade.
Le 10 Octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre Missionnaire ne mourra pas. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est œuvre de Dieu, ne mourra pas ».
Daniele Comboni a été Béatifié le 17 Mars 1996 et Canonisé le 20 Décembre 2002, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même Pape, Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-daniel-comboni.11

Pour un approfondissement biographique :

Daniel Comboni: un fils de paysans pauvres qui devint le premier Evêque de l'Afrique Centrale et un des plus grands missionnaires de l'histoire de l'Eglise.

Quand le Seigneur décide d'intervenir et qu'il trouve une âme généreuse et disponible, on peut voir des choses grandes et nouvelles se réaliser.

Fils «unique» - des parents saints

Daniel Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de paysans au service d'un riche seigneur de la région.

Son père Louis et sa mère Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts presque tous en bas âge.

Ils forment une famille unie, riche de leur Foi et de valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicolas Mazza.

Au cours de ces années passées à Vérone, Daniel découvre sa vocation au Sacerdoce, termine ses études de philosophie et de théologie et surtout il s'ouvre à la mission de l'Afrique Centrale, attiré par le témoignage des premiers missionnaires de l'Abbé Mazza qui reviennent du continent africain.

En 1854, Daniel Comboni est ordonné Prêtre et trois ans après il part pour l'Afrique avec cinq autres missionnaires de l'Abbé Mazza, avec la Bénédiction de sa mère Dominique qui lui dit: «Vas, Daniel, et que le Seigneur te Bénisse».

Au cœur de l'Afrique - avec l'Afrique dans son cœur

Après quatre mois de voyage, l'expédition missionnaire dont Comboni fait partie arrive à Khartoum, la capitale du Soudan.

Le choc du contact avec la réalité africaine est énorme. Comboni se rend compte tout de suite des difficultés que sa nouvelle mission comporte.

Les fatigues, le climat difficile, les maladies, la mort de nombreux et jeunes compagnons missionnaires, la pauvreté et la situation d'abandon des gens, le poussent toujours davantage à continuer et à ne pas quitter ce qu'il avait commencé avec tant d'enthousiasme.

De la mission de Sainte Croix, il écrit à ses parents: «Nous devrons nous fatiguer, transpirer, mourir; mais la pensée qu'on transpire et qu'on meurt par Amour de Jésus-Christ et du Salut des âmes les plus abandonnées du monde est trop douce pour nous faire désister de cette grande entreprise».

En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa mission: «Ou l'Afrique ou la mort».

Et c'est toujours l'Afrique et ses peuples qui poussent Comboni, une fois revenu en Italie, à mettre au point une nouvelle stratégie missionnaire.

En 1864, alors qu'il était en Prière sur la tombe de Saint Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux «Plan pour la régénération de l'Afrique», un projet missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase: «Sauver l'Afrique par l'Afrique», fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.

Un Evêque missionnaire original

Au milieu de beaucoup de difficultés et d'incompréhensions, Daniel Comboni comprend que la société européenne et l'Eglise Catholique sont appelées à prendre davantage en considération la mission de l'Afrique Centrale.

Dans ce but, il se consacre à une animation missionnaire infatigable dans tous les coins de l'Europe, demandant une aide spirituelle et matérielle pour les missions à des Rois, des Evêques, des riches et des gens simples et pauvres.

Et comme instrument d'animation missionnaire il fonde une revue missionnaire, la première en Italie.

Sa Foi inébranlable dans Le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard sous le nom de Missionnaires Comboniens et de sœurs Missionnaires Comboniennes.






Comme théologien de l'Evêque de Vérone, il participe au Concile Vatican I, faisant souscrire à 70 Evêques une pétition en faveur de l'évangélisation de l'Afrique Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis).

Le 2 juillet 1877, Comboni est nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale; un mois après il est consacré Evêque: c'est la confirmation que ses idées et ses actions, jugées par beaucoup de personnes trop courageuses ou même folles, sont bien efficaces pour l'annonce de l'Evangile et la libération du continent africain.

Au cours des années 1877-1878, avec ses missionnaires hommes et femmes, il souffre dans son corps et dans son esprit de la tragédie d'une sécheresse et d'une famine sans précédents, qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité missionnaires.

La croix, amie et épouse

En 1880, avec toujours le même courage, Monseigneur Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains eux-mêmes.

L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand missionnaire tombe malade.

Le 10 octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la Croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas. «Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas».

Daniel Comboni a vu juste. Son œuvre n'est pas morte; au contraire, comme toutes les grandes œuvres qui «naissent aux pieds de la Croix», elle continue à vivre grâce au don de leur propre vie que tant d'hommes et de femmes vivent, eux qui ont décidé de suivre Comboni sur le chemin de la mission ardue et enthousiasmante parmi les peuples les plus pauvres de la Foi et les plus abandonnés de la solidarité humaine.


Les dates fondamentales de sa vie

— Daniel Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia -  Italie) le 15 mars 1831.

— Il consacre sa vie à l'Afrique (1849), en réalisant un projet qui le conduit plusieurs fois à risquer sa vie au cours d'expéditions missionnaires exténuantes dès 1857, l'année où il part pour la première fois pour l'Afrique.

— Le 31 décembre 1854, année de la proclamation de l'Immaculée Conception de Marie, il est ordonné Prêtre par le Bienheureux Giovanni Nepomuceno Tschiderer, évêque de Trente.

— Dans la confiance que les africains deviendront eux‑mêmes protagonistes de leur propre évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par l'Afrique même» (Plande 1864).

— Fidèle à sa devise: «Ou l'Afrique ou la mort», malgré les difficultés, il poursuit son projet en fondant en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens.

— De manière prophétique, il annonce à l'Eglise toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple Prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de l'Afrique (Postulatum, 1870).

— Avec un courage hors du commun à l'époque, le premier, il envoie des sœurs Missionnaires dans la mission de l'Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs exclusivement consacrées aux missions: les sœurs Missionnaires Comboniennes.

— Pour les africains, il dépense toutes ses énergies, et il se bat pour l'abolition de l'esclavage.

— En 1877 il est consacré Evêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale.

— Epuisé par les fatigues et les croix, il meurt à Khartoum (Soudan), le soir du 10 octobre 1881.

— Le 26 mars 1994 est reconnue l'héroïcité de ses vertus.


— Le 6 avril 1995 est reconnu le miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une jeune fille afro-brésilienne, Maria José de Oliveira Paixão.

— Le 17 mars 1996 il est Béatifié par Jean-Paul II dans la Basilique Saint-Pierre.

— Le 20 décembre 2002 est reconnu le second miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une mère musulmane du Soudan, Lubna Abdel Aziz.

— Le 5 octobre 2003 il est Canonisé par Saint Jean-Paul II dans la Basilique Saint-Pierre.



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Message par M1234 Mar 11 Oct 2016 - 8:35

Mardi 11 Octobre 2016 : Fête de la Maternité Divine de La Très Sainte Vierge Marie (431-1931).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 0011-257424-1958508796535-1057214850-31783896-4639176-o.2.2
Nous fêtons aujourd’hui la Fête de la Maternité Divine de Marie,
instituée en 1931 par Pie XI à l’occasion du quinzième centenaire du grand Concile d’Éphèse.


La Maternité Divine de Marie

" C'est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c'est aussi par elle qu'il doit régner dans le monde.
Marie a été très cachée dans sa vie : c'est pourquoi elle est appelée par Le Saint-Esprit et l'Église Alma Mater : Mère cachée et secrète.
Son Humilité a été si profonde qu'elle n'a point eu sur la Terre d'attrait plus puissant et plus continuel que de se cacher à elle-même et à toute créature, pour n'être connue que de Dieu seul."
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Traité de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge Marie.

En 431, un Concile général convoqué à Ephèse proclama et définit le dogme de la Maternité Divine de la très Sainte Vierge.
Jusque-là, il n'avait jamais été contesté qu'il y avait deux natures en Notre-Seigneur: la nature Divine et la nature Humaine, mais qu'il n'y a qu'une seule personne.

Notre-Dame étant la Mère de l'unique personne de Jésus-Christ, a le droit d'être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu'elles n'aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l'homme tout entier, corps et âme.

Car, si l'homme n'est homme qu'en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n'est réellement Jésus-Christ qu'autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.
En 1931, à l'occasion du quinzième centenaire du grand Concile d'Ephèse, Pie XI institua la Fête que nous célébrons aujourd'hui.



Il établit la Fête pour l’Église universelle au 11 Octobre.
La Maternité Divine de Marie L'élève au-dessus de toutes les créatures. L'Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion.

Grande est la dignité de la mère! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité!
"Il y a dans cette maternité, dit Saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur.
Cette suréminente dignité est la raison d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."

Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.

En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l'Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce.

Marie nous a tous enfantés au pied de la Croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu'avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la Co-Rédemptrice, en la personne de Saint Jean, comme les enfants qu'Il désirait La voir adopter, disant: "Mère, voilà Votre fils; fils, voilà votre Mère!
Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.

"Que peut-on concevoir au-dessus de Marie? demande Saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu'a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même?" "
Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, Lui dit Saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une construction ineffable.
C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..."

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 0011-la-vierge-marie-reine-2

C'est en la Fête de la Maternité Divine de la Vierge Marie, le 11 Octobre 1954, que le Pape Pie XII proclamait à Rome, par la Lettre encyclique « Ad Cæli Reginam », l'institution de la Fête concernant sa Royauté bienheureuse : les litanies chantaient depuis des siècles les louanges de Marie, « Reine des anges, ... Reine des patriarches, ... Reine des apôtres ... ».

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 0011-copie-de-bienfaits-rosaire-31542-image019.2

Tu es bénie entre toutes les femmes,
Bienheureuse toi qui as cru.
Le Puissant fit pour toi des merveilles,
La merveille de ta Maternité Divine !
Et en vue d’elle, la merveille de ton Immaculée Conception.
La merveille de ton fait.
Tu as été associée si intimement à toute l’œuvre de notre Rédemption,
associée à la Croix de notre Sauveur
ton cœur en a été transpercé, à côté de son cœur
Et maintenant, dans la gloire de ton Fils,
tu ne cesses d’intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l’Église dont tu es la Mère.
Tu veilles sur chacun de tes enfants.
Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent
les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes.
A la seule condition que nous osions te les demander,
que nous approchions de toi
avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d’un enfant.
Et c’est ainsi que tu nous mènes, sans cesse, vers ton divin Fils. Amen

(Prière de Saint Jean‑Paul II, 31 Mai 1980 ‑ rue du Bac)

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Message par M1234 Mer 12 Oct 2016 - 8:12

Mercredi 12 Octobre 2016 : Fête de l’anniversaire de la mort de Maria Valtorta (1897-1961).
Vierge et Mystique. Elle n’est pas encore Béatifiée, mais elle a eu une vie de « victime » offerte pour l’Amour de Dieu.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Mv1943
Maria Valtorta en 1943, au début de ses visions.

http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta04.htm

Qui est Maria Valtorta

Maria Valtorta est une Mystique Chrétienne ayant bénéficié de 1943 à 1947 (et dans une moindre mesure jusqu'en 1953) de visions des scènes de l'Évangile réunies dans une œuvre monumentale : "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" (Il Poema del Uome-Dio).

Cette œuvre de grande diffusion a été mise un temps à l'Index des livres prohibés par le Saint Office (1960), mais a aussi bénéficié de soutiens éminents au sein même de la hiérarchie Catholique, dont celui de deux Papes.
La polémique intervient à l'époque conciliaire au sein même de la Curie romaine. Elle a sans doute contribué ainsi à définir la position de l'Église Catholique sur les révélations privées.

La vie de Maria Valtorta

Née à Caserta, au nord de Naples, le 14 mars 1897, Maria Valtorta est décédée à Viarregio, sur la côte toscane le 12 octobre 1961, à l'âge de 64 ans.

C'est la fille unique de Giuseppe, un sous-officier de cavalerie, pour qui elle avait une grande et profonde affection et d'une enseignante de français, Iside Fioravanzi, une femme très autoritaire et acariâtre qui exigeait l'exclusivité de l'attention de sa fille. Ne supportant aucun soupirant de sa fille, elle cassa, par deux fois, ses fiançailles.

Maria Valtorta se déplace en divers endroits d'Italie, au gré de l'affectation du régiment de son père.
Le 17 mars 1920, tandis qu'elle chemine en compagnie de sa mère à Florence, elle est agressée par "un petit délinquant, fils d'un communiste et de notre modiste. Avec une barre de fer extraite du montant d'un lit, il arriva par derrière et cria :
"À bas les riches et les militaires !" tout en m'assénant, de toute ses forces, un coup terrible». Après trois mois d'immobilisation, elle part, pendant deux ans, en convalescence dans sa famille maternelle à Reggio de Calabre.



En 1924, la famille s'établit définitivement à Viareggio, en Toscane où Maria Valtorta s'engage dans l'Action catholique.
En 1925, elle s'offre à l'Amour miséricordieux et le 1er Juillet 1931, s'offre au Seigneur comme victime expiatoire pour les péchés des hommes.
Sa santé se détériore progressivement. À partir du 1er Avril 1934 elle demeure définitivement clouée au lit.
Elle y restera 27 ans.

C'est là que Maria Valtorta remplit 122 cahiers, soit près de 15.000 pages manuscrites, avec la description des visions et révélations qu'elle reçoit du Seigneur à partir de 1943 jusqu'en 1947, mais en mesure moindre jusqu'en 1953.

Tout en gardant son lit et malgré ses grandes souffrances, elle écrivait de sa propre main et d'un seul jet, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, sans se sentir nullement dérangée par des interruptions occasionnelles, gardant toujours son aspect naturel.
Les seuls livres qu'elle pouvait consulter étaient "la Bible et le Catéchisme de Pie X". (Préface de l'éditeur)      

Durant cette période, elle est accompagnée par le Père Romualdo Migliorini, un Servite de Marie (o.s.m.) qui se fera le promoteur zélé, voire excessif, de l’œuvre.

Les dernières années de sa vie sont douloureuses : à partir de 1956, Maria Valtorta se renferme dans une sorte d'isolement psychique après avoir tout offert à Dieu, jusqu'à sa propre intelligence.
Emilio Pisani, son chroniqueur, interprète cette dernière immolation comme une réponse aux oppositions que son œuvre commence à rencontrer.        

Elle s'éteint le 12 Octobre 1961 à 10h35. Vingt mois auparavant, elle avait vu, l'œuvre mise à l'Index.
Selon les directives de Jésus, sa publication devait être posthume. En guise de testament spirituel, Maria Valtorta laisse comme souvenir, la phrase suivante: "J'ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer".

Le 2 Juillet 1973, sa dépouille a été transférée de Viarreggio à Florence dans une chapelle de la Santissima Annunziata.
Sa tombe, dans une des chapelles, mentionne ses titres de Gloire : « Tertii ordinis servorum Sanctae Maria sodalis – Hostia Deo grata – Divinarum rerum scriptrix (Membre du Tiers-ordre des Servites de Marie – Hostie agrée par Dieu – Scriptrice de choses divines.) »

Sa cause de Béatification, soutenue par les Servites de Marie de Florence, n'a pas aboutie. L'archevêque de Toscane, après consultation des Évêques a jugé qu'elle n'était pas opportune "du moins pour l'instant" (almeno per il momento).

Le 15 Octobre 2011, la Messe du cinquantième anniversaire de sa mort, a été présidée à Florence par un ancien Nonce apostolique, Mgr Pier Giacomo De Nicolò, Archevêque titulaire de Martana.      

L’année suivante, pour la dernière année de son pontificat, le Pape Benoît XVI béatifiait coup sur coup deux fervents promoteurs des œuvres de Maria Valtorta : Mère Maria Arias Espinosa, (1904 –1981), Fondatrice des Missionnaires C du Très saint Sacrement, puis le Père Gabriele Allegra (1907-1976), traducteur de la Bible en chinois.

Son œuvre

En 1943, clouée au lit depuis 9 ans Maria Valtorta pense que sa fin est proche. Son confesseur, frappé par la grandeur d'âme de cette âme victimale, lui demande d'écrire sa vie. Elle s'exécute en moins de deux mois.

Au fil des pages, le dialogue avec Jésus se fait plus présent et plus intime. Brusquement le Jeudi-Saint, elle reçoit la vision de Jésus sur la Croix et le sens de sa mission : Elle peut attirer d’autres regards vers la Croix  "en acceptant de vivre, à cette fin, dans un désert aride, seule avec la Croix". Elle accepte.

Elle commence alors à recevoir les scènes de l'Évangile. Elles sont écrites sans suite apparente, d'une seule traite, sans ratures mais parfaitement cohérentes entre elles.

L'ensemble de ses visions et dictées a été consigné dans 15.000 pages de cahiers d'écolier d'où est extraite son œuvre monumentale "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" : 10 volumes et 4.700 pages.
Cette œuvre est close, le 28 Avril 1947, par une dictée du Christ. Sa rédaction aura duré quatre ans, presque jour pour jour.

Visions et dictées se poursuivent cependant à un rythme moins soutenu jusqu'en 1953, puis cessent, du moins celles qui ont été consignées dans les autres écrits de Maria Valtorta.

Des biblistes éminents se sont étonnés des connaissances rares dont Maria Valtorta fait preuve.
Le P. G.M. Roschini, Fondateur de l'université pontificale "Marianum", n'a pas hésité à écrire que la mariologie qui se dégageait des œuvres de Maria Valtorta, surpassait la sienne.

De son côté, Jean-François Lavère a recensé 10.000 données de l'œuvre dans les domaines les plus variés (archéologie, géographie, botanique, zoologie, astronomie, sociologie, etc.) 99,6% d'entre elles ont été validées à divers degrés.
Le pourcentage restant, 0,4%, est dû à l'appréciation humaine de la narratrice. Il a publié récemment ses travaux.

Sa mission de porte-parole

Maria Valtorta précise ce qu'elle appelle son travail : "écrire sous la dictée ou décrire ce qui se présente à moi.
S'il s'agit de dictée et qu'elle se rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le Livre au passage qu'Il veut expliquer. […]
Si c'est la vision qui se présente, comme je l'ai dit, avec une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, et puis se déroule en suivant l'ordre […] je décris ce point, puis ce qui précède et ce qui suit"

Maria Valtorta évoque discrètement, dans certaines notes personnelles, les souffrances qu'elle endure.
Mais Jésus, dans une dictée, est plus explicite et d'une portée plus générale:

"Si vous saviez quel esclavage c’est que d’être instrument de Dieu […] Cela entraîne sommeil, faim, souffrances, fatigues, envie de penser à autre chose, de lire des écrits qui ne soient pas des paroles de source surnaturelle, de parler et d’entendre des choses ordinaires, l’envie d’être et de vivre comme tout le monde, ne serait-ce qu’un seul jour : tout cela, la brûlure inexorable de la volonté de Dieu les empêche de l’avoir et de le réaliser.
Sur tout cela, la hargne des hommes dépose son sel et son acide, comme si le maître de la galère mettait du sel et du vinaigre sur les brûlures de ses esclaves.".

Jésus décrit ainsi le sort, non seulement de Maria Valtorta, mais aussi de Marie d'Agréda ou d'Anne-Catherine Emmerich.
Maria Valtorta a dû lutter contre les tentations de Satan dont elle a triomphé.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Mv21ans




Mv21ansMaria Valtorta à l’âge de 21 ans.
Maria Valtorta

Clouée au lit depuis de nombreuses années déjà, Maria Valtorta reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l'Évangile.
Cette vie de Jésus étonnante de précisions a été lue, à titre personnel, par trois Papes, des théologiens et biblistes et rencontre un succès populaire ininterrompu depuis 60 ans.



L'œuvre de Maria Valtorta

Écrites sans aucunes ratures, les milliers de pages manuscrites relatent, dans un style vivant et passionnant, les actes et les enseignements de Jésus au cours de ses trois années de vie publique, et les scènes de son enfance.
L'authenticité des milliers de détails historiques, botaniques, archéologiques, astronomiques, … ont été vérifiés scientifiquement par Jean-François Lavère dans son dernier livre.

D’autres dictées et visions, reçues sans interruption pendant plus de sept ans, ont été regroupées dans d’autres ouvrages constituant une œuvre étonnante tant sur la mystique que sur la théologie la plus en pointe.

Pour ou contre Maria Valtorta


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Mv15ans


Cette œuvre, par son sujet même, a été contestée. Mais l’apôtre Paul le dit clairement : on ne peut annoncer un autre évangile (Lettre aux Galates 1,8-9).
L’œuvre de Maria Valtorta ne raconte donc pas un nouvel Évangile et le dit clairement : il l'illustre.
Une référence constante à la Bible et aux textes fondamentaux de l'Église permet au lecteur de le vérifier par lui-même.


Mv15ansMaria Valtorta à l’âge de 15 ans.
Pour un approfondissement complet
> > > Maria Valtorta, son œuvre, les personnages, les questions



Mais aussi voir le site officiel complet sur Maria Valtorta :
http://maria.valtorta.free.fr/


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Message par M1234 Ven 14 Oct 2016 - 7:56

Vendredi 14 Octobre 2016 : Fête de Saint Calixte, Pape (16ème) de 217 à 222 et Martyr († 222).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-callistus-i-reims-portail-nord-st-calixte.11


Saint Calixte 1er, au trumeau du portail central du transept nord, Cathédrale de Reims, Champagne.



Saint Calixte Ier

Pape (16ème) de 217 à 222 (✝ 222)

Saint Calixte Ier ou Calliste.
Le Pape de l'indulgente Bonté. C'était un esclave Chrétien. Son maître lui avait donné à gérer une banque. Il la mit en faillite et, pour cette raison, fut condamné aux mines de Sardaigne.

La maîtresse de l'empereur Commode, Chrétienne de cœur et non pas de conduite, le connaissait et elle obtint sa grâce.

Il se retira loin de Rome et reçut des subsides du Pape saint Victor, ce qui lui permet de s'adonner à l'étude des Saintes Écritures.

Affranchi, Calixte devint l'archidiacre du Pape saint Zéphyrin et fonda le cimetière des catacombes qui porte son nom et où furent enterrés tous les Papes du IIIe siècle.

Devenu Pape à son tour, il autorisa, à l'encontre de la loi civile, les mariages entre esclaves et personnes libres.

Il fit recevoir à la Pénitence, malgré les tenants de la rigueur, tous les pécheurs, si grandes soient leurs fautes.

Il résista au schisme d'Hippolyte et il assouplit les normes d'entrée au catéchuménat. Celui-ci en deviendra enragé et son rigorisme le conduisit hors de l'Église. Saint Calixte mourut massacré sans qu'on sache pourquoi, lors d'une émeute.

Mémoire de Saint Calliste Ier, Pape et martyr. Alors qu’il était diacre, après un long exil en Sardaigne, il fut chargé par le Pape Saint Zéphyrin d’aménager, sur la voie Appienne, le cimetière qui porte son nom ; élu Pape, il défendit la pureté de la Foi, réconcilia avec bienveillance les fidèles qui avaient failli dans la persécution et acheva son épiscopat par le témoignage plus éclatant du martyre, sans doute au cours d’une émeute contre les Chrétiens au Transtévère, en 222.
Il fut mis au tombeau au cimetière de Calépode, sur la voie Aurélienne.
Martyrologe romain.

Dieu aime à Pardonner. Il faut donc que les enfants de Dieu soient, eux aussi, pacifiques et Miséricordieux , qu’ils se pardonnent réciproquement comme Le Christ nous a Pardonnés et nous ne jugions pas de peur d’être jugés.
Tertullien - traité de la pudeur



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 00009957-1

Calixte naît vers 155 d'une famille d'esclaves d'origine grecque qui habitait le quartier du Transtévère (Trastevere) à Rome, Calixte (kalistos = le plus beau) devint Chrétien au début de sa vie d'adulte.
Il fut d'abord au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, Chrétien lui-même, qui le chargea d'administrer ses biens.
En relation d'affaires avec quelques Juifs de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot.
Son maître, qui l'estimait, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu.

Il était sur le point d'aboutir quand il pénétra un jour de sabbat dans la synagogue, perturba l'office qui s'y célébrait et se fit mettre rudement à la porte par les participants qui le livrèrent au préfet Tuscianus en le dénonçant comme Chrétien.
Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne pour avoir troublé une réunion juive, et parce que Chrétien.
Il travailla donc durant 3 ans à l'extraction du minerai en Sardaigne et là, côtoya de nombreux martyrs Chrétiens, relégués au bagne comme lui : il se montra auprès d'eux d'un dévouement admirable.

Libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium (Anzio) au sud-est de Rome. Zéphyrin, dès son élection comme Pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel et l'archidiacre de la ville : il le rendit responsable de la direction du clergé et de la création du premier cimetière Chrétien qu'il fit creuser dans le tuf sur la Via Appia : cimetière qui porte aujourd'hui son nom « Catacombe de Saint-Calixte ».

A la mort de Zéphyrin, en 217, Calixte est élu Pape. Il le demeura 5 ans 2 mois et 10 jours. Son court pontificat fut des plus difficiles, marqué par l'opposition d'un Prêtre de Rome, Hippolyte, brillant mais excessif.
Calixte défendit contre lui et quelques autres la Foi trinitaire et fit prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris ceux que les rigoristes, tel Tertullien, considéraient comme impardonnables : l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre.
Il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres (non admis comme légal par le droit romain) et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé.

Politique d'indulgence générale qui lui valut beaucoup de critiques : face à ses opposants, il resta ferme et donna sans se lasser l'image du bon pasteur.
Il est à remarquer qu'envers l'État, il ne montra aucune servilité. Apprenant qu'un Chrétien venait d'être exécuté sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre, Calixte se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et membres du clergé, le retira des eaux, célébrant solennellement ses funérailles dans sa catacombe de la Via Appia.

Il mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère, victime d'une émeute dirigée contre les Chrétiens.
Jeté du haut d'une fenêtre dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un Prêtre une quinzaine de jours après : on l'enterra sur la Via Aurélia dans le cimetière de Calépode non loin de là.
Il laissait l'Église en pleine prospérité, organisée corporativement et dotée d'une école de théologie.

Dès le début du 4° siècle, il était déclaré martyr et l'un des rares à avoir son anniversaire. Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la Basilique Sainte Marie du Transtévère : elle fut construite sur l'emplacement du modeste Oratoire consacré à Marie qu'il avait fait édifier dans sa maison : Ier lieu de culte connu érigé à la mémoire de la Mère du Christ dans la Ville éternelle.

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À la mort de Saint Zéphirin, Calixte, romain, fut élevé au siège apostolique. Il ne fallait point, pour gouverner l'Église, à une époque si tourmentée, un pasteur moins sage ni moins vaillant. Il rendit le jeûne des Quatre-Temps, qui remontait aux apôtres, obligatoire dans toute l'Église.

C'est sous son règne que l'on commença à bâtir des temples chrétiens, qui furent détruits dans les persécutions suivantes.

Il fit creuser le cimetière souterrain de la voie Appienne, qui porte encore aujourd'hui son nom et qui renferme tant de précieux souvenirs, entre autres le tombeau de sainte Cécile, la crypte de plusieurs Papes, des peintures qui attestent la conformité de la Foi primitive de l'Église avec sa Foi actuelle.

De nombreuses conversions s'opérèrent sous le pontificat de saint Calixte. La persécution ayant éclaté, il se réfugia, avec dix de ses Prêtres, dans la maison de Pontien.

La maison fut bientôt enveloppée par des soldats qui reçurent la défense d'y laisser rentrer aucune espèce de vivres.

Pendant quatre jours, le Pape Calixte fut privé de toute nourriture ; mais le jeûne et la prière lui donnaient des forces nouvelles. Le préfet, redoublant de cruauté, donna l'ordre de frapper chaque matin le prisonnier à coups de bâton, et de tuer quiconque essaierait de pénétrer pendant la nuit dans sa maison.

Une nuit, le Prêtre martyr Calépode, auquel Calixte avait fait donner une sépulture honorable, apparut au pontife et lui dit : « Père, prenez courage, l'heure de la récompense approche ; votre couronne sera proportionnée à vos souffrances. »

Parmi les soldats qui veillaient à la garde du prisonnier, il y avait un certain Privatus, qui souffrait beaucoup d'un ulcère ; il demanda sa guérison à Calixte, qui lui dit : « Si vous croyez de tout cœur en Jésus-Christ et recevez le Baptême au nNom de la Sainte Trinité, vous serez guéri.
- Je crois, reprit le soldat, je veux être Baptisé, et je suis sûr que Dieu me guérira. »
Aussitôt après l'administration du Baptême, l'ulcère disparut sans laisser de trace. « Oui, s'écrie le nouveau Chrétien, le Dieu de Calixte est le seul vrai Dieu ; les idoles seront jetées aux flammes, et Le Christ régnera éternellement !


« Le préfet eut connaissance de cette conversion et fit fouetter Privatus jusqu'à la mort. Par son ordre, Calixte, une grosse pierre au cou, fut jeté de la fenêtre d'une maison dans un puits.

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Hagiographie

Son nom signifie en grec « le plus beau » (kallistos). Il devint chrétien à l'âge adulte. Il travailla au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, qui était aussi chrétien.

Son maître le chargea d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec la communauté juive de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot.

Carpophore, qui lui portait beaucoup d'estime, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu.

Dans ce but, Calixte pénétra dans la synagogue un jour de sabbat pour réclamer l'argent qu'on lui devait. La communauté juive le mit à la porte et le livra au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien.

Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne. Il travailla donc durant trois ans à l'extraction du minerai, faisant preuve de dévouement auprès des autres bagnards.

La maîtresse de l'empereur de l'époque, Commodus (Commode), connaissait le jeune Calixte, et obtint qu'il fût libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium au sud-est de Rome en mission pour Victor Ier.

Zéphyrin, dès son élection comme Pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel ainsi qu'archidiacre de la ville.

Pour Hippolyte de Rome, un des prêtres de Rome les plus cultivés et les plus intelligents, il s'agit d'« un ambitieux, un cupide, un taré ». La violence du ton laisse entrevoir que Calixte est sans aucun doute un personnage qui ne laisse pas indifférent. Mais il faut se méfier de la verve d'Hippolyte, dont l'objectivité est plus que douteuse.

Lui-même était candidat à la succession de Zéphyrin mais s'est vu préférer Calixte en 217, sous le règne de l'empereur Caracalla.

Calixte fut également le créateur du premier cimetière Chrétien qui fut construit dans le tuf sur la Via Appia et qui porte aujourd'hui le nom de « Catacombe de Saint-Calixte ».

l inaugure aussi une nouvelle coutume : désormais, trois fois par an, le samedi qui précède les moissons, les vendanges et le commencement de la cueillette des olives, on observe un jeûne afin d'attirer la Bénédiction du ciel.

Durant son pontificat de cinq ans il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé. De plus il fit prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés. C'est enfin un financier expérimenté, phénomène finalement assez rare à la tête de l'Église romaine, et qui donne à cette dernière une prospérité inégalée jusqu'alors.

Il mourut le 14 octobre 222 dans son quartier du Trastevere, victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens, lors de l'assassinat de l'empereur Élagabal.

Défenestré, puis jeté dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un Prêtre une quinzaine de jours après.

On l'enterra à la hâte, au pied de l'escalier de la catacombe de Calépode sur la via Aurelia. C'est à ce jour le premier évêque de Rome dont on ait retrouvé la sépulture.

Par la suite, les Papes (jusqu'à Eutychien en 283), furent inhumés dans la chambre funéraire qui leur est réservée dans la « Catacombe de Saint-Calixte », à l'exception de Corneille.

C'est au IVe siècle que Calixte fut déclaré martyr puis canonisé.



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Message par M1234 Sam 15 Oct 2016 - 8:45

Samedi 15 Octobre 2016 : Fête de Sainte Thérèse d'Avila, vierge, Réformatrice des Carmélites et Docteur de l'Église (1515-1582).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Im-ste-therese-avila.2.22

Ste Thérèse d'Avila (1515-1582)

Thérèse de Cépéda y Ahumada naquit en 1515 à Avila, dans une famille de la noblesse espagnole.

Douée d’un tempérament de feu et d’une grande imagination, elle entra à vingt ans au Carmel du lieu, malgré la vive opposition de son père.

Toutes ses passions, Thérèse les fit passer dans sa vie intérieure ; elle connut une profonde intimité avec le Seigneur, mais elle eut aussi affaire à l’aridité, la « nuit des sens ».

A quarante ans, grâce à ce qu’elle décrira dans son œuvre comme des expériences mystiques, elle trouva une stabilité spirituelle assurée, malgré sa mauvaise santé physique, conséquence indubitable des conditions de vie des Monastères de son temps.

Sous la direction de François de Borgia et de Pierre d’Alcantara, puis de Jean de la Croix, Thérèse entreprit de fonder de petites Communautés Carmélitaines dans toute l’Espagne pour offrir aux Moniales une vie de Prière intense.
C’est le début de la réforme du Carmel, qui touchera peu après aussi la branche masculine.

Parvenue à une vraie connaissance d’elle-même et de la présence de Dieu dans son âme, Thérèse laissa à la postérité, sur l’ordre de son père spirituel, des traités sur la Prière et sur la Vie intérieure qui lui ont valu le titre de Docteur de l’Église sous le pontificat de Paul VI, en 1970.
Thérèse est morte le 4 Octobre 1582 ; on fait mémoire d’elle le 15, parce que, ce jour-là précisément, l’Église d’Occident passa du calendrier julien au calendrier grégorien.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Santa-29

Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
(1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et Chrétiens.
Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour.
Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints :
« Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au Ciel. »
Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire.

Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais.
Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde.
Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.

Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'Amour Divin : Jésus la prit pour épouse.

Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.
Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations.

En 1582, après avoir fondé le Carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases :
« A la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Epoux, que nous nous voyons ».
Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.
Thérèse d'Avila a été Béatifiée par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et Canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Avila-sainttheresa1
Statue de Thérèse à Ávila. Téléversé par Xauxa

Teresa de Ahumada, née à Avila (Espagne), eut une éducation et une vie mondaine avant de lire les auteurs spirituels franciscains qui lui apprirent la Méditation et la Prière. Elle entra à vingt ans au Carmel de sa ville natale, et combattit sa résistance à l'appel de Dieu.

"A trente neuf ans, pendant le Carême 1554, Thérèse atteint le sommet de cette lutte contre ses propres faiblesses". Puis son évolution intérieure "la porta vers l'idée de réformer l'Ordre Carmélitain.

Soutenue par son Évêque, elle fonda en 1562 à Avila le premier Carmel réformé", suivi par dix sept nouvelles Fondations. "Sa rencontre avec Saint Jean de la Croix, qui avait établi en 1568 près d'Avila le premier Couvent de Carmes déchaux, fut fondamentale.

Thérèse d'Avila, qui mourut en 1582, fut béatifiée par Paul V en 1614 et Canonisée en 1622 par Grégoire XV. Paul VI lui attribua en 1970 le titre de Docteur de l'Église.


Puis Benoît XVI a rappelé que la Sainte espagnole, "sans avoir reçu une formation académique, sut toujours tirer bénéfice des enseignements théologiques, littéraires et spirituels de ses maîtres.

Elle écrivit son autobiographie intitulée Le livre des miséricordes du Seigneur", écrit pour "soumettre son âme au discernement" de son Confesseur Saint Jean d'Avila.

Elle écrivit ensuite Le chemin de la perfection à l'attention de ses Religieuses, mais "l'œuvre Mystique majeure de Sainte Thérèse fut son Château intérieur de 1577, un écrit de la maturité" dans lequel elle décrit le cheminement vers la sainteté.

Le livre des Fondations sera réservé à l'action réformatrice de son Ordre. Évoquant alors la spiritualité thérésienne, le Saint-Père en a souligné "les vertus évangéliques qui sont à la base de la Vie Chrétienne..., en harmonie avec les personnages bibliques et à l'écoute de la Parole".

Thérèse d'Avila affirmait le caractère essentiel de la Prière, "enseignant aux lecteurs de ses œuvres à prier avec elle".

L'importance de l'humanité du Christ était un autre sujet de prédilection de la Sainte, d'où la place qu'elle réservait "à la méditation de la Passion et à l'Eucharistie, présence du Christ dans l'Église, fondement de la vie du croyant et cœur de la liturgie".



Son amour total pour l'Église, a rappelé Benoît XVI, allait de pair avec son affirmation de "la perfection comme aspiration et finalité de toute Vie Chrétienne... Sainte Thérèse d'Avila est un maître de Vie Chrétienne pour les fidèles de tout temps.

Dans une société souvent pauvre de spiritualité, elle nous apprend à être des témoins constants de Dieu, de sa présence et de son action. Son exemple de contemplative active doit nous pousser à consacrer chaque jour du temps pour la Prière.

Il ne s'agit pas de temps perdu mais un moment d'ouverture sur le chemin qui conduit à la vie, un moment pour apprendre de Dieu ce qu'est un Amour ardent pour Lui et son Église, ce qu'est la Charité réelle à offrir à nos frères".
(VIS 20110202 530)

Mémoire de Sainte Thérèse de Jésus, vierge et Docteur de l’Église. Entrée à Avila dans l’Ordre du Carmel et devenue Mère et maîtresse d’une observance plus stricte, elle disposa dans son cœur un itinéraire spirituel sous la forme d’une montée par degrés de l’âme vers Dieu; pour la réforme de son Ordre, elle dut supporter beaucoup de souffrances, qu’elle surpassa par une énergie sans faille; elle composa aussi des livres qui rapportent sa doctrine très élevée et son expérience, et mourut à Alba de Tormes en 1582.
Martyrologe romain.

Qu’il est admirable de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s’enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose !

Sainte Thérèse - Chemins de la Perfection.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Avila-2

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 2 Février 2011

[Vidéo]

Sainte Thérèse de Jésus

Chers frères et sœurs,

Au cours des catéchèses que j’ai voulu consacrer aux Pères de l’Eglise et aux grandes figures de théologiens et de femmes du Moyen-âge, j’ai eu l’occasion de m’arrêter également sur certains saints et saintes qui ont été proclamés docteurs de l’Eglise en raison de leur éminente doctrine.

Aujourd’hui, je voudrais commencer une brève série de rencontres pour compléter la présentation des docteurs de l’Eglise.

Et je commence par une sainte qui représente l’un des sommets de la spiritualité chrétienne de tous les temps: sainte Thérèse d’Avila (de Jésus).

Elle naît à Avila, en Espagne, en 1515, sous le nom de Teresa de Ahumada. Dans son autobiographie, elle mentionne elle-même certains détails de son enfance: la naissance de «parents vertueux et craignant Dieu», au sein d’une famille nombreuse, avec neuf frères et trois sœurs.

Encore enfant, alors qu’elle n’avait pas encore 9 ans, elle a l’occasion de lire les vies de certains martyrs, qui lui inspirent le désir du martyre, si bien qu’elle improvise une brève fugue de chez elle pour mourir martyre et monter au Ciel (cf. Vie, 1, 4): «Je veux voir Dieu» déclare la petite fille à ses parents.

Quelques années plus tard, Thérèse parlera de ses lectures d’enfance, et affirmera y avoir découvert la vérité, qu’elle résume dans deux principes fondamentaux: d’un côté, «le fait que tout ce qui appartient au monde ici bas passe» et de l’autre, que seul Dieu est «pour toujours, toujours, toujours», un thème qui revient dans la très célèbre poésie «Que rien ne te trouble,/ que rien ne t’effraie;/ tout passe. Dieu ne change pas:/ la patience obtient tout;/ celui qui possède Dieu/ ne manque de rien/ Dieu seul suffit!».
Orpheline de mère à l’âge de 12 ans, elle demande à la Très Sainte Vierge de lui servir de mère (cf. Vie, 1, 7).

Si, au cours de son adolescence, la lecture de livres profanes l’avait conduite aux distractions d’une vie dans le monde, l’expérience comme élève des moniales augustiniennes de Sainte-Marie-des-Grâces d’Avila, ainsi que la lecture de livres spirituels, en particulier des classiques de la spiritualité Franciscaine, lui enseignent le recueillement et la prière.

A l’âge de 20 ans, elle entre au monastère Carmélite de l’Incarnation, toujours à Avila; dans sa vie religieuse, elle prend le nom de Thérèse de Jésus.

Trois ans plus tard, elle tombe gravement malade, au point de rester quatre jours dans le coma, apparemment morte (cf. Vie, 5, 9).

Même dans la lutte contre ses maladies, la sainte voit le combat contre les faiblesses et les résistances à l’appel de Dieu: «Je désirais vivre — écrit-elle — car je le sentais, ce n'était pas vivre que de me débattre ainsi contre une espèce de mort; mais nul n'était là pour me donner la vie, et il n'était pas en mon pouvoir de la prendre.

Celui qui pouvait seul me la donner avait raison de ne pas me secourir; il m'avait tant de fois ramenée à lui, et je l'avais toujours abandonné» (Vie, 8, 2)

En 1543, sa famille s’éloigne: son père meurt et tous ses frères émigrent l’un après l’autre en Amérique.

Au cours du carême 1554, à l’âge de 39 ans, Thérèse atteint le sommet de sa lutte contre ses faiblesses.

La découverte fortuite de la statue d’«un Christ couvert de plaies» marque profondément sa vie (cf. Vie, 9).

La sainte, qui à cette époque trouvait un profond écho dans les Confessions de saint Augustin, décrit ainsi le jour décisif de son expérience mystique: «Le sentiment de la présence de Dieu me saisissait alors tout à coup.

Il m'était absolument impossible de douter qu'il ne fût au dedans de moi, ou que je ne fusse toute abîmée en Lui» (Vie, 10, 1).

Parallèlement au mûrissement de son intériorité, la sainte commence à développer concrètement l'idéal de réforme de l'ordre du Carmel: en 1562, elle fonde à Avila, avec le soutien de l'évêque de la ville, don Alvaro de Mendoza, le premier Carmel réformé, et peu après, elle reçoit aussi l'approbation du supérieur général de l'ordre, Giovanni Battista Rossi. Dans les années qui suivent, elle continue à fonder de nouveaux carmels, dix-sept au total.



La rencontre avec saint Jean de la Croix, avec lequel, en 1568, elle fonde à Duruelo, non loin d'Avila, le premier couvent de Carmélites déchaussées, est fondamentale.

En 1580, elle obtient de Rome l'érection en Province autonome pour ses carmels réformés, point de départ de l'ordre religieux des Carmélites déchaussées.

Thérèse termine sa vie terrestre au moment où elle est engagée dans l'activité de fondation. En 1582, en effet, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases: «A la fin, je meurs en fille de l'Eglise» et «L'heure est à présent venue, mon Epoux, que nous nous voyons».

Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Eglise tout entière. Béatifiée par le Pape Paul V en 1614 et Canonisée en 1622 par Grégoire XV, elle est proclamée «Docteur de l'Eglise» par le Serviteur de Dieu Paul VI en 1970.



Thérèse de Jésus n'avait pas de formation universitaire, mais elle a tiré profit des enseignements de théologiens, d'hommes de lettres et de maîtres spirituels.

Comme écrivain, elle s'en est toujours tenue à ce qu'elle avait personnellement vécu ou avait vu dans l'expérience des autres (cf. Prologue au Chemin de perfection), c'est-à-dire en partant de l'expérience.

Thérèse a l'occasion de nouer des liens d'amitié spirituelle avec un grand nombre de saints, en particulier avec saint Jean de la Croix.

Dans le même temps, elle se nourrit de la lecture des Pères de l'Eglise, saint Jérôme, saint Grégoire le Grand, saint Augustin.

Parmi ses œuvres majeures, il faut rappeler tout d'abord son autobiographie, intitulée Livre de la vie, qu'elle appelle Livre des Miséricordes du Seigneur.

Composée au Carmel d'Avila en 1565, elle rapporte le parcours biographique et spirituel, écrit, comme l'affirme Thérèse elle-même, pour soumettre son âme au discernement du «Maître des spirituels», saint Jean d'Avila.
e but est de mettre en évidence la présence et l'action de Dieu Miséricordieux dans sa vie: c'est pourquoi l’œuvre rappelle souvent le dialogue de Prière avec le Seigneur.

C'est une lecture fascinante, parce que la sainte non seulement raconte, mais montre qu'elle revit l'expérience profonde de sa relation avec Dieu.

En 1566, Thérèse écrit le Chemin de perfection, qu'elle appelle Admonestations et conseils que donne Thérèse de Jésus à ses moniales.

Les destinataires en sont les douze novices du Carmel de saint Joseph d’Avila. Thérèse leur propose un intense programme de vie Contemplative au service de l'Eglise, à la base duquel se trouvent les vertus évangéliques et la Prière.

Parmi les passages les plus précieux, figure le commentaire au Notre Père, modèle de Prière. L’œuvre mystique la plus célèbre de sainte Thérèse est le Château intérieur, écrit en 1577, en pleine maturité.

Il s'agit d’une relecture de son chemin de vie spirituelle et, dans le même temps, d'une codification du déroulement possible de la vie Chrétienne vers sa plénitude, la sainteté, sous l'action de l'Esprit Saint.

Thérèse fait appel à la structure d'un château avec sept pièces, comme image de l'intériorité de l'homme, en introduisant, dans le même temps, le symbole du ver à soie qui renaît en papillon, pour exprimer le passage du naturel au surnaturel.

La sainte s'inspire des Saintes Ecritures, en particulier du Cantique des cantiques, pour le symbole final des «deux Epoux», qui lui permet de décrire, dans la septième pièce, le sommet de la vie Chrétienne dans ses quatre aspects: trinitaire, christologique, anthropologique et ecclésial.

A son activité de fondatrice des Carmels réformés, Thérèse consacre le Livre des fondations, écrit entre 1573 et 1582, dans lequel elle parle de la vie du groupe religieux naissant. Comme dans son autobiographie, le récit tend à mettre en évidence l'action de Dieu dans l’œuvre de fondation des nouveaux monastères.

Il n’est pas facile de résumer en quelques mots la spiritualité thérésienne, profonde et articulée.


e voudrais mentionner plusieurs points essentiels. En premier lieu, sainte Thérèse propose les vertus évangéliques comme base de toute la vie Chrétienne et humaine: en particulier, le détachement des biens ou pauvreté évangélique, et cela nous concerne tous; l’Amour des uns pour les autres comme élément essentiel de la vie communautaire et sociale; l’Humilité comme amour de la Vérité; la détermination comme fruit de l’audace Chrétienne; l’espérance théologale, qu’elle décrit comme une soif d’eau vive.

Sans oublier les vertus humaines: amabilité, véracité, modestie, courtoisie, joie, culture. En deuxième lieu, sainte Thérèse propose une profonde harmonie avec les grands personnages bibliques et l’écoute vivante de la Parole de Dieu. Elle se sent surtout en harmonie avec l’épouse du Cantique des Cantiques et avec l’apôtre Paul, outre qu’avec Le Christ de la Passion et avec Jésus Eucharistie.

La sainte souligne ensuite à quel point la Prière est essentielle: prier, dit-elle, «signifie fréquenter avec amitié, car nous fréquentons en tête à tête Celui qui, nous le savons, nous Aime» (Vie 8, 5).

L’idée de sainte Thérèse coïncide avec la définition que saint Thomas d’Aquin donne de la Charité théologale, comme amicitia quaedam hominis ad Deum, un type d’amitié de l’homme avec Dieu, qui le premier a offert son amitié à l’homme; l’initiative vient de Dieu (cf. Summa Theologiae -II, 21, 1).

La Prière est vie et se développe graduellement en même temps que la croissance de la vie Chrétienne: elle commence par la Prière vocale, elle passe par l’intériorisation à travers la méditation et le recueillement, jusqu’à parvenir à l’union d’Amour avec Le Christ et avec la Très Sainte Trinité.

Il ne s’agit évidemment pas d’un développement dans lequel gravir les plus hautes marches signifie abandonner le type de Prière précédent, mais c’est plutôt un approfondissement graduel de la relation avec Dieu qui enveloppe toute la vie.

Plus qu’une pédagogie de la Prière, celle de Thérèse est une véritable «mystagogie»: elle enseigne au lecteur de ses œuvres à prier en priant elle-même avec lui; en effet, elle interrompt fréquemment le récit ou l’exposé pour se lancer dans une Prière.

Un autre thème cher à la sainte est le caractère central de l’humanité du Christ. En effet, pour Thérèse la vie Chrétienne est une relation personnelle avec Jésus, qui atteint son sommet dans l’union avec Lui par grâce, par amour et par imitation.

D’où l’importance que celle-ci attribue à la méditation de la Passion et à l’Eucharistie, comme présence du Christ, dans l’Eglise, pour la vie de chaque croyant et comme cœur de la liturgie. Sainte Thérèse vit un amour inconditionné pour l’Eglise: elle manifeste un vif sensus Ecclesiae face aux épisodes de division et de conflit dans l’Eglise de son temps.

Elle réforme l’Ordre des Carmélites avec l’intention de mieux servir et de mieux défendre la «Sainte Eglise Catholique Romaine », et elle est disposée à donner sa vie pour celle-ci (cf. Vie 33, 5).

Un dernier aspect essentiel de la doctrine thérésienne, que je voudrais souligner, est la perfection, comme aspiration de toute la vie Chrétienne et objectif final de celle-ci.

La sainte a une idée très claire de la «plénitude» du Christ, revécue par le Chrétien. A la fin du parcours du Château intérieur, dans la dernière «pièce», Thérèse décrit cette plénitude, réalisée dans l’inhabitation de la Trinité, dans l’union au Christ à travers le mystère de son Humanité.

Chers frères et sœurs, sainte Thérèse de Jésus est une véritable maîtresse de vie Chrétienne pour les fidèles de chaque temps.

Dans notre société, souvent en manque de valeurs spirituelles, sainte Thérèse nous enseigne à être des témoins inlassables de Dieu, de sa présence et de son action, elle nous enseigne à ressentir réellement cette soif de Dieu qui existe dans la profondeur de notre cœur, ce désir de voir Dieu, de chercher Dieu, d’être en conversation avec Lui et d’être ses amis.

Telle est l’amitié qui est nécessaire pour nous tous et que nous devons rechercher, jour après jour, à nouveau.

Que l’exemple de cette sainte, profondément contemplative et efficacement active, nous pousse nous aussi à consacrer chaque jour le juste temps à la Prière, à cette ouverture vers Dieu, à ce chemin pour chercher Dieu, pour le voir, pour trouver son amitié et trouver ainsi la vraie vie; car réellement, un grand nombre d’entre nous devraient dire: «Je ne vis pas, je ne vis pas réellement, car je ne vis pas l’essence de ma vie».

C’est pourquoi, le temps de la Prière n’est pas du temps perdu, c’est un temps pendant lequel s’ouvre la voie de la vie, s’ouvre la voie pour apprendre de Dieu un Amour ardent pour Lui, pour son Eglise, c’est une Charité concrète pour nos frères. Merci.

                                                         



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Sainte Thérèse d’Avila

« Que rien ne te trouble
Que rien ne t’épouvante
Tout passe
Dieu ne change pas
La patience triomphe de tout
Celui qui possède Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit ! »


Croix



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Dieu nous propose son amitié

Le premier pas pour aventurer sa vieest d’oser croire que Dieu, le premier, désire notre amitié, qu’il veut faire de notre cœur le paradis de sa joie. Relisons notre vie pour la découvrir tissée des appels de Dieu, d’un amour jamais lassé de nous chercher, de nous attendre.

Entrons dans cette relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont nous savons qu’il nous aime. La prière silencieuse, l’oraison, est le rendez-vous avec l’Ami, la porte du château intérieur. Elle ouvre et creuse un long chemin à l’intérieur de nous-mêmes, un parcours basé sur une relation d’amour qui apprend peu à peu à se déployer, en vérité, dans tous les domaines de notre vie.

Le vrai guide et le chemin, c’est le bon Jésus

L’oraison est le lieu où nous le regardons, où nous lui ouvrons notre pauvreté, nous laissant mener dans la confiance par Celui qui nous appelle.

Peu à peu, nous accepterons de renoncer à ce qui blesse l’Ami, de nous ouvrir à la vie nouvelle qu’il nous propose, et il nous donnera accès à toute la vie de Dieu. Alors, dans une expérience de relation aux trois Personnes divines, nous entrons dans les secrets de Dieu, et le Christ nous partage son souci du salut du monde.

Sur la route, dynamisme et réalisme

Le dynamisme viendra de notre grand désir de parvenir à ce très intérieur de nous-même où Dieu demeure.

Sur cet horizon, aux dimensions divines, Thérèse nous invite avec réalisme à une marche quotidienne, concrète. Elle nous incite finement, souvent malicieusement, à déjouer nos illusions, à progresser dans la connaissance de nous-même, à nous déterminer à faire ce tout petit peuoù aujourd’hui, nous engageons notre liberté, tout de suite. Par ses exigences de détachement, de pauvreté, d’humilité, de charité fraternelle surtout, elle nous pousse au risque d’un amour vrai. La manière d’oraison de Thérèse est liée à une manière de vivre qui dispose à l’action de Dieu et qui en est le fruit.
Dans l’aventure où nous nous lançons, aidons-nous les uns les autres

Les petits Carmels fondés par Thérèse sont des lieux où l’on s’entraide à se tenir en éveil pour que Dieu soit libre de nous donner son amitié quand il le voudra, comme il voudra, avec le libre consentement de notre amitié pour lui. Secrètement, cette entraide joue au niveau de nos frères en humanité, connus ou inconnus. Thérèse a l’intuition neuve que la vie de prière est un service d’Église Dans un monde en feu, aidons le Seigneur en étant tels qu’il puisse écouter nos prières.

Thérèse ne nous propose rien d’autre que d’aller de l’avant sur le chemin étroit de l’Évangile, de prendre au sérieux les exigences incontournables d’une marche à la suite de Celui qui nous a tant aimés, le Christ Jésus. Si nous tenons les yeux fixés sur Lui, ce qui, de loin, nous semble un dangereux sentier de haute montagne, se découvre sous nos pas comme un chemin large et royal, l’espace où Dieu suscite peu à peu notre fragile liberté, à son image et ressemblance. Thérèse d’Avila éclairée par un ange sur les chemins de ses fondations.

Il reste très significatif, au 20e siècle, comme au 16e, que ce soit une femme qui en témoigne. Je suis femme et bonne à rien, écrit Thérèse avec humour. L’appel de Dieu est si clair et si contagieux dans l’expérience de cette femme libre, énergique et joyeuse.

Recueillons la déposition de cette exploratrice d’un monde nouveau, trop inconnu, encore, de nous. En nous laissant entraîner par son témoignage, nous lui donnerons vie et fécondité pour répondre d’une certaine manière à des défis mondialisés en cette aube d’une autre modernité.



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Message par M1234 Dim 16 Oct 2016 - 10:42

imanche 16 Octobre 2016 : Fête de Sainte Edwige, Religieuse, Duchesse de Silésie (1174-1243).

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Sainte Hedwige

Duchesse de Silésie (✝ 1243)

ou Edwige.
Fille du comte de Bavière, elle épouse, à douze ans, le duc de Silésie, chef de la famille royale polonaise, qui réussit à refaire l'unité de la Pologne.
Elle est la belle-sœur du roi de France, Philippe Auguste. Avec son mari, elle encourage la Fondation des Monastères dans le royaume.
Mère de famille attentive auprès de ses sept enfants, elle rejoint, à la mort de son époux, sa fille Gertrude qui était abbesse cistercienne à Trebnitz en Pologne et elle y mène dans l'humilité une vie très simple.

Mémoire de Sainte Edwige, Religieuse. Née en Bavière, mariée à Henri le Barbu, duc de Silésie et de Pologne, elle se dévoua avec beaucoup d’élan à venir en aide aux pauvres et construisit pour eux des hospices.
Après la mort de son mari, elle passa les dernières années de sa vie, activement, au Monastère de Moniales Cisterciennes qu’elle avait fait édifier à Trzebnicz en Silésie, et dont l’Abbesse était sa fille Gertrude, et c’est là qu’elle mourut le 15 Octobre 1243.
Martyrologe romain.



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Sainte Hedwig von Andechs
(Hedwige d’Andechs)
Duchesse de Silésie

Hedwige, née vers 1179, est la fille de Berthold IV von Diessen, comte d’Andechs et duc de Méranie, comte de Tyrol et prince de Carinthie et d’Istrie, et de son épouse Agnès de Wettin Misnie.
Sa sœur Gertrude a épousé André II, roi de Hongrie : de ce mariage est née Élisabeth de Hongrie.
Sa sœur Agnès a épousé Philippe Auguste, roi de France. Sa sœur Mechtilde, est devenue Abbesse de Kissingen.
Hedwige est élevée à l'Abbaye des Bénédictines de Kitzingen.

À 12 ans, elle épouse Henri Ier le Barbu, duc de Silésie ; la date précise et le lieu de la cérémonie du mariage d'Hedwige avec Henri le Barbu ne sont pas connus. Elle mit au monde sept enfants, dont quatre moururent en bas âge.

Après la mort de ses frères et de son père, Henri le Barbu, comme unique successeur, accéda au pouvoir en 1202.
Hedwige devint alors duchesse de Silésie.

Profondément enracinée dans ce milieu, s'étant familiarisée avec la langue, ayant appris à connaître le pays et ses habitants, elle ne resta pas sans exercer une influence sur l'activité de son mari.
Elle prêta son appui à des projets politiques de celui-ci et, par l’intermédiaire de ses frères et sœurs, elle lui facilita des contacts internationaux.

Non sans son initiative, sa fille Gertrude fut fiancée à Otto Wittelsbach, et les filles du roi de Bohême, Anne et Agnès, devinrent ses belles-filles.
Des effets durables de sa collaboration avec son mari se manifestent à travers de nombreuses Fondations d'églises, faites dans le cadre du processus d’aménagement de nouvelles bourgades en Silésie.

La plus célèbre Fondation ducale en Silésie fut le Monastère des Cisterciennes de Trzebnica (en allemand, Trebnitz), fondé en 1202 à l'initiative d'Hedwige.
Son frère Ekbert, Évêque de Bamberg, y envoya un groupe de Moniales du Monastère de la Vierge Marie et Saint-Théodore à Bamberg, avec Petrissa, ancienne éducatrice d'Hedwige, comme première Abbesse de Trzebnica.



Richement dotée par Henri le Barbu, l'Abbaye commença vite à rayonner une intense Vie Religieuse.
A partir de 1208, elle se peupla de Religieuses polonaises ; en 1212, la fille d'Hedwige, Gertrude, devint Cistercienne à Trzebnica et, avant 1232, elle en fut nommée Abbesse.

Les démarches d'Hedwige amenèrent en 1218 à faire admettre l'Abbaye de Trzebnica comme premier Monastère féminin dans l`Ordre de Cîteaux.

La dot importante, dont Hedwige disposait librement, lui permirent d'organiser un hôpital ambulant auprès de la cour, destiné aux pauvres, d'entretenir un hôpital pour les lépreux à Sróda, ainsi que d'organiser un hospice.
Dans ses domaines, elle réduisit les redevances des paysans, faisant des provisions qui permirent de supporter plus facilement les calamités dues aux inondations et à la famine (1221-1222).
Elle influença les décisions de son mari en adoucissant souvent ses jugements, ce qu’elle concevait aussi comme son devoir envers le pays.

Des événements pénibles vécus en 1208-1213 (la succession des décès de ses enfants, des adversités touchant sa lignée, l'exil de ses frères et, surtout, l'assassinat de sa sœur Gertrude, reine de Hongrie), augmentèrent chez Hedwige l'esprit d'expiation et le désir de consacrer sa vie à des actes de charité.

Après vingt années d'union, Hedwige obtint de son mari le consentement à la séparation, confirmée par un vœu solennel.
Dès ce moment, elle résida au Monastère de Trzebnica, partageant avec les Religieuses les devoirs résultant de la règle.

Elle prit l'habit Cistercien, mais elle ne fit pas de vœux monastiques, même après la mort d'Henri le Barbu, inspirée sûrement par la volonté de disposer librement de ses biens.

La renommée de la sainteté de sa nièce Élisabeth de Thuringe (morte en 1231, Canonisée en 1235) et la spiritualité Franciscaine l'incitaient à multiplier des pratiques expiatoires, à soigner les malades, à entourer de soins les prisonniers et les pauvres.

L'invasion des Tartares en 1241, au cours de laquelle périt son fils Henri le Pieux (Henryk Pobozny) dans la bataille de Legnica (Liegnitz), fut vécue par Hedwige à Krosno sur l'Odra, ensemble avec les Moniales et sa belle-fille.

Épuisée par son activité caritative et par une rigoureuse ascèse qui de son vivant déjà lui assurèrent un grand prestige, Hedwige mourut à Trzebnica en Octobre 1243.
En se basant sur la date de l’anniversaire célébré au Monastère de Trzebnica encore avant sa Canonisation, on admet comme date précise de sa mort le 14 Octobre.

Après la mort d'Hedwige, son Culte se propagea vite et des foules toujours plus grandes affluèrent auprès de sa tombe à Trzebnica, venant de Silésie, de Grande-Pologne, de Poméranie, de Lusace et de Misnie.
La demande de Canoniser Hedwige, présentée par sa fille Gertrude, Abbesse de Trzebnica, et par l’épiscopat polonais, fut appuyée par des princes polonais et par le roi de Bohême.

La mort du Pape Urbain IV (Jacques Pantaleon, 1261-1264) retarda la chose mais déjà son successeur Clément IV (Guy Foulques, 1265-1268) Canonisa Hedwige le 26 Mars 1267, à Viterbe.

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Sainte Hedwige : Sa vie

Née vers 1179, sainte Hedwige était l’un des huit enfants [1] du de Berthold IV, comte de Diesseu-Andechs (Bavière) qui, à partir de 1180, fut prince titulaire de Méranie (Istrie) ; elle était née du son second mariage de son père, conclu après 1176 avec Agnès, fille du margrave de Misnie, Dedon V de Rochlitz.

Comme fille aînée, selon la coutume d'alors, elle reçut le nom de sa grand-mère. Son éducation, commencée à Andechs sur le lac Ammer (Ammersee) où se trouvait le château familial, se poursuivit au monastère des Bénédictines de Kitzingen sur le Main (diocèse de Wurtzbourg) où elle reçut une bonne formation intellectuelle pour l'époque, ainsi qu'une éducation religieuse soignée.

Les mœurs et la langue slaves n'étaient pas étrangères à la famille d'Hedwige, étant donné leurs biens situés en territoires slaves, les mariages des souverains de Misnie avec les Piast, et les contacts des Andechs avec des Slaves du Sud.

Par suite des changements politiques dans les Balkans, le mariage projeté d'Hedwige avec Toljen Nemanicz, fils du comes serbe Miroslaw, ne put se réaliser.

Vers 1190, Hedwige, alors âgée de 12 ans, fut envoyée à Wroclaw, à la cour de prince Boleslas Wysoki (Boleslas le Haut) dont elle devait épouser le fils, Henryk Brodaty [2] (Henri le Barbu).

Cette union devait procurer à l'Empereur un nouveau partisan et, en même temps, porter les souverains de la Bohême et de la Hongrie, apparentés avec les Piast de la lignée silésienne, à quitter la coalition de Welfowie, hostile à l'Empereur.

La date précise et le lieu de la cérémonie du mariage d'Hedwige avec Henri le Barbu ne sont pas connus.

La première dizaine d'années de son séjour en Pologne s'écoula sous le signe de la vie de famille et de cour. Elle mit au monde sept enfants, dont quatre moururent en bas âge [3]. A la cour de Silésie régnaient les coutumes polonaises. Hedwige fut entourée de Polonais, bien qu’il ne manquât sûrement pas de demoiselles d'honneur et d'hommes d'Église venus de sa patrie.



Après la mort de ses frères et de son père, Henri le Barbu, comme unique successeur, accéda au pouvoir en 1202. Hedwige devint alors duchesse de Silésie.

Profondément enracinée dans ce milieu, s'étant familiarisée avec la langue, ayant appris à connaître le pays et ses habitants, elle ne resta pas sans exercer une influence sur l'activité de son mari.

Elle prêta son appui à des projets politiques de celui-ci et, par l’intermédiaire de ses frères et sœurs, elle lui facilita des contacts internationaux.

On trouve aussi des marques de ses initiatives et d’actions autonomes. En 1229, quand à la suite de la lutte avec Conrad Mazowiecki pour le trône de Cracovie, Henri le Barbu fut fait prisonnier, Hedwige joua le rôle d'intermédiaire et obtint la libération de son mari.

Les négociations furent confirmées par le contrat conjugal prévoyant le mariage de ses deux petites-filles avec les fils de Conrad.

Non sans son initiative, sa fille Gertrude fut fiancée à Otto Wittelsbach, et les filles du roi de Bohême, Anne et Agnès, devinrent ses belles-filles.

Des effets durables de sa collaboration avec son mari se manifestent à travers de nombreuses fondations d'églises, faites dans le cadre du processus d’aménagement de nouvelles bourgades en Silesie.

La plus célèbre fondation ducale en Silésie fut le Monastère des Cisterciennes de Trzebnica (en allemand, Trebnitz), fondé en 1202 à l'initiative d'Hedwige.

Son frère Ekbert, Évêque de Bamberg, y envoya un groupe de Moniales du Monastère de la Vierge Marie et Saint-Théodore à Bamberg, avec Petrissa, ancienne éducatrice d'Hedwige, comme première Abbesse de Trzebnica.

Richement dotée par Henri le Barbu, l'abbaye commença vite à rayonner une intense Vie Religieuse.

A partir de 1208, elle se peupla de Religieuses polonaises ; en 1212, la fille d'Hedwige, Gertrude, devint Cistercienne à Trzebnica et, avant 1232, elle en fut nommée Abbesse.

Les démarches d'Hedwige amenèrent en 1218 à faire admettre l'abbaye de Trzebnica comme premier Monastère féminin dans l`Ordre de Cîteaux.



La dote importante dont Hedwige disposait librement, constituée par les domaines de Zawon et de Jawon et par la châtellenie de Wlen, lui permirent d'organiser un hôpital ambulant auprès de la cour, destiné aux pauvres, d'entretenir un hôpital pour les lépreux à Sróda, ainsi que d'organiser un hospice.

Dans ses domaines, elle réduisit les redevances des paysans, faisant des provisions qui permirent de supporter plus facilement les calamités dues aux inondations et à la famine (1221-1222).

Elle influença les décisions de son mari en adoucissant souvent ses jugements, ce qu’elle concevait aussi comme son devoir envers le pays.

Des événements pénibles vécus en 1208-1213 (la succession des décès de ses enfants [4], des adversités touchant sa lignée, l'exil de ses frères et, surtout, l'assassinat de sa sœur Gertrude, reine de Hongrie), augmentèrent chez Hedwige l'esprit d'expiation et le désir de consacrer sa vie à des actes de Charité.

Après vingt années d'union, Hedwige obtint de son mari le consentement à la séparation, confirmée par un vœu solennel.

Dès ce moment, elle résida au Monastère de Trzebnica, partageant avec les religieuses les devoirs résultant de la règle.

Elle prit l'habit Cistercien, mais elle ne fit pas de vœux Monastiques, même après la mort d'Henri le Barbu, inspirée sûrement par la volonté de disposer librement de ses biens.

La renommée de la sainteté de sa nièce Élisabeth de Thuringe (morte en 1231, Canonisée en 1235) et la spiritualité Franciscaine l'incitaient à multiplier des pratiques expiatoires, à soigner les malades, à entourer de soins les prisonniers et les pauvres.

Au-delà de la dévotion pour Le Christ, elle avait un culte particulier pour la Mère de Dieu, ne se séparant jamais de sa petite statuette gothique.

De son goût pour la liturgie témoignent de précieuses reliques : le Psautier de Trzebnica [5], enluminé et les « Offices de Sainte Hedwige [6].»

L'invasion des Tartares en 1241, au cours de laquelle périt son fils Henri le Pieux (Henryk Pobozny)[7], dans la bataille de Legnica (Liegnitz), fut vécue par Hedwige à Krosno sur l'Odra, ensemble avec les moniales et sa belle-fille.



puisée par son activité caritative et par une rigoureuse ascèse qui de son vivant déjà lui assurèrent un grand prestige, Hedwige mourut à Trzebnica en octobre 1243.

En se basant sur la date de l’anniversaire célébré au Monastère de Trzebnica encore avant sa Canonisation, on admet comme date précise de sa mort au 14 octobre.

Après la mort d'Hedwige, son culte se propagea vite et des foules toujours plus grandes affluèrent auprès de sa tombe à Trzebnica, venant de Silésie, de Grande-Pologne, de Poméranie, de Lusace et de Misnie.

La demande de Canoniser Hedwige, présentée par sa fille Gertrude, abbesse de Trzebnica, et par l’épiscopat Polonais, fut appuyée par des princes Polonais et par le roi de Bohême.

La mort du Pape Urbain IV retarda la chose mais déjà son successeur Clément IV Canonisa Hedwige le 26 mars 1267, à Viterbe, en fixant sa Fête patronale au 15 Octobre.

L'ouverture de la tombe et l'élévation des reliques eurent lieu le 17 Août 1267, suivies le 25 Août 1269 par la translation solennelle dans une nouvelle chapelle gothique, fondée par un petit-fils d'Hedwige, Ladislas, Archevêque de Salzbourg et administrateur de l'évêché de Wroclaw.

A la demande du roi de Pologne, Jean Sobieski, le Pape Innocent XI étendit en 1680 le culte d'Hedwige à toute l'Église Catholique.

C'est de cette époque-là que date le sarcophage avec la statue d'Hedwige en albâtre, commandé par l’Abbesse Christine Pawlowska de Wierzbno.


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Message par Thierry Dim 16 Oct 2016 - 14:27

16 octobre 2016 Canonisation ce jour à Rome de Ste Elisabeth de la Trinité.

SAINTE ÉLISABETH DE LA TRINITÉ
Elisabeth de la Trinité canonisée
La Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906) est canonisée à Rome par le Pape François le 16 octobre 2016. Publié le 20 juin 2016.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Elisabeth-de-la-Trinite-canonisee_image_article
Élisabeth Catez entre au carmel de Dijon en 1901 à l'âge de 21 ans et prononce ses vœux le 11 janvier 1903. Elle se nourrit de la Parole de Dieu, de ce "Dieu qui nous a trop aimés" selon ses mots. Élisabeth veut l'aimer au cœur du quotidien. Dans ses lettres, elle partage à ses amis, laïcs pour la plupart, la merveilleuse découverte : tous appelés, tous aimés, tous habités par la Présence, tous appelés à la communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. En 1904, elle compose sa célèbre prière : O mon Dieu Trinité que j'adore. Atteinte d'une maladie incurable, elle connaît en 1906 une longue agonie de neuf mois. Au milieu de grandes souffrances elle exprime encore sa joie d'aimer et de s'offrir. Elle meurt le 9 novembre 1906. 
« Crois toujours à l’Amour… et chante toujours Merci ! »
Béatifiée en 1984, à la suite d'un premier miracle obtenu par son intercession - la guérison de Dom Jean Chanut, moine de l’Abbaye de Cîteaux, alors Maître des novices-, un second miracle était nécessaire pour ouvrir la voie à la canonisation.
En 1997, Marie-Paul Stevens, professeur de religion à Malmedy (Belgique) est atteinte du syndrome de Sjøgren, une maladie orpheline. Elle abandonne sa profession en 1998 et malgré de multiples traitements, la maladie s’aggrave en 2000-2001, avec d’insupportables douleurs. Tous les amis de Marie-Paul ainsi que le Carmel prient Élisabeth pour sa guérison. 
Depuis son adolescence, Marie-Paul prie Élisabeth. Elle décide d’aller donc à Flavignerot (carmel situé près de Dijon) avant de mourir, pour remercier Élisabeth qui l’a tellement aidée dans sa maladie. Arrivée avec ses amis sur le parking du Carmel le 2 avril 2002, elle s’assied épuisée sur une pierre, et se lève soudain : «Je n’ai plus mal !». Les symptômes ont disparu.
Il faudra du temps et de nombreux examens médicaux entre 2012 et 2016 pour que la guérison soit reconnue officiellement, jusqu’au décret du 3 mars 2016 par lequel le pape François, après avoir reçu le Cardinal Amato, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a approuvé ce miracle attribué à l'intercession d’Élisabeth de la Trinité.


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Message par M1234 Dim 16 Oct 2016 - 14:39

Bonjour et Merci Thierry pour ce partage, en effet, aujourd'hui nous pouvons Fêter cette Grande Sainte qui a été canonisée aujourd'hui par notre Pape François! Gloire à toi Seigneu
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Message par M1234 Lun 17 Oct 2016 - 9:32

Lundi 17 Octobre 2016 : Fête de Saint Ignace d'Antioche, Évêque, Patriarche d'Antioche, martyr, Docteur de l'Église († c.115).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-ignace-d-antioche.22

Évêque, martyr, Père et Docteur de l'Église (✝ 115).

On le fête en Orient le 20 Décembre.
Antioche connaissait une communauté Chrétienne importante et très dynamique. N'est-ce pas là que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés Chrétiens?
A la fin du 1er siècle, leur Évêque s'appelle Ignace.
Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés et Saint Ignace est l'un d'eux. Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les fêtes romaines.

Nous avons les lettres qu'il écrivit aux diverses communautés Chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome.
Elles sont poignantes dans leur confession d'une Foi inébranlable, pour la joie qu'elles expriment et pour l'imitation de Jésus-Christ qu'elles proposent à tout Chrétien.
«Il n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: 'Viens vers Le Père'.»

Mémoire de Saint Ignace, Évêque et martyr. Disciple de l’Apôtre Saint Jean, il dirigea l’Église d’Antioche, le second après Saint Pierre et, condamné aux bêtes sous l’empereur Trajan, il fut conduit à Rome en 107.
En cours de route, alors qu’il subissait la férocité de ses gardiens, tels des léopards, il écrivit sept lettres, à diverses Églises, pour exhorter les frères à servir Dieu dans l’unité avec leur Évêque et à ne pas l’empêcher d’être immolé en victime pour Le Christ.
Martyrologe romain

Que je devienne donc la pâture des bêtes. C’est par elles qu’il me sera donné d’aller jusqu’à Dieu.
Je suis le froment de Dieu. Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour devenir le pain immaculé du Christ.
Saint Ignace - Lettre aux Romains.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Sant-ignazio-di-antiochia-g.2

Certains auteurs assurent qu'Ignace fut ce petit enfant que Notre-Seigneur plaça au milieu des apôtres lorsque, pour leur donner une leçon d'humilité, Il leur dit : « Si vous ne devenez semblables à de petits enfants, vous n'entrerez jamais dans le royaume des Cieux ».

Ce qui est certain, c'est qu'il était un familier des premiers disciples du Sauveur, disciple lui-même de saint Jean, l'apôtre bien-aimé.

Ignace fut un grand évêque, un homme d'une rare sainteté ; mais sa gloire est surtout son martyre. Conduit devant l'empereur Trajan, il subit un long interrogatoire :

« C'est donc toi, vilain démon, qui insultes nos dieux?
-- Nul autre que vous n'a jamais appelé Théophore un mauvais démon.
-- Qu'entends-tu par ce mot Théophore ?
-- Celui qui porte Jésus-Christ dans son cœur.
-- Crois-tu donc que nous ne portons pas nos dieux dans notre cœur ?
-- Vos dieux ! Ce ne sont que des démons ; il n'y a qu'un Dieu Créateur, un Jésus-Christ, Fils de Dieu, dont le règne est éternel.
-- Sacrifie aux dieux, je te ferai pontife de Jupiter et père du Sénat.
-- Tes honneurs ne sont rien pour un Prêtre du Christ. »

Trajan, irrité, le fait conduire en prison. « Quel honneur pour moi, Seigneur, s'écrie le martyr, d'être mis dans les fers pour l'Amour de Vous ! » et il présente ses mains aux chaînes en les baisant à genoux.

L'interrogatoire du lendemain se termina par ces belles paroles d'Ignace : « Je ne sacrifierai point ; je ne crains ni les tourments, ni la mort, parce que j'ai hâte d'aller à Dieu. »

Condamné aux bêtes, il fut conduit d'Antioche à Rome par Smyrne, Troade, Ostie.

Son passage fut partout un triomphe ; il fit couler partout des larmes de douleur et d'admiration :
« Je vais à la mort avec joie, pouvait-il dire. Laissez-moi servir de pâture aux lions et aux ours.

Je suis le froment de Dieu ; il faut que je sois moulu sous leurs dents pour devenir un pain digne de Jésus-Christ. Rien ne me touche, tout m'est indifférent, hors l'espérance de posséder mon Dieu.



Que le feu me réduise en cendres, que j'expire sur le gibet d'une mort infâme ; que sous la dent des tigres furieux et des lions affamés tout mon corps soit broyé ; que les démons se réunissent pour épuiser sur moi leur rage : je souffrirai tout avec joie, pourvu que je jouisse de Jésus-Christ. »

Saint Ignace, dévoré par un lion, répéta le nom de Jésus jusqu'au dernier soupir. Il ne resta de son corps que quelques os qui furent transportés à Antioche.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 4208513651-e419132b7a.2

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 14 Mars 2007




Chers frères et sœurs!

Comme nous l'avons déjà fait mercredi, nous parlons des personnalités de l'Église naissante. La semaine dernière, nous avons parlé du Pape Clément I, troisième Successeur de Saint Pierre.

Aujourd'hui, nous parlons de Saint Ignace, qui a été le troisième Évêque d'Antioche, de 70 à 107, date de son martyre.

A cette époque, Rome, Alexandrie et Antioche étaient les trois grandes métropoles  de l'empire  romain.

Le Concile de Nicée parle de trois "primats": celui de Rome, mais Alexandrie et Antioche également participent, d'une certaine manière, à un "primat". Saint Ignace était Évêque d'Antioche, qui se trouve aujourd'hui en Turquie.

Là, à Antioche, comme nous l'apprenons des Actes des Apôtres, se développa une communauté Chrétienne florissante:  le premier Évêque fut l'apôtre Pierre - c'est ce que nous rapporte la tradition - et là, "pour la première fois, les disciples reçurent le nom de Chrétiens" (Ac 11, 26).

Eusèbe de Césarée, un historien du IV siècle, consacre un chapitre entier de son Histoire ecclésiastique à la vie et à l'œuvre littéraire d'Ignace (3, 36).

"De Syrie", écrit-il, "Ignace fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu'il avait rendu du Christ.

En accomplissant son voyage à travers l'Asie, sous la surveillance sévère des gardes" (qu'il appelle les "dix léopards" dans sa Lettre aux Romains, 5, 1), "dans toutes les villes où il s'arrêtait, à travers des prédications et des avertissements, il renforçait les Églises; et surtout, il exhortait, avec la plus grande vigueur, à se garder des hérésies, qui commençaient alors à se multiplier, et recommandait de ne pas se détacher de la Tradition apostolique".

La première étape du voyage d'Ignace vers le martyre fut la ville de Smyrne, où était Évêque Saint Polycarpe, disciple de Saint Jean.



Ici, Ignace écrivit quatre lettres, respectivement  aux  Églises  d'Éphèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome.

"Parti de Smyrne", poursuit Eusèbe "Ignace arriva à Troade, et de là, envoya de nouvelles lettres": deux aux Églises de Philadelphie et de Smyrne, et une à l'Évêque Polycarpe.

Eusèbe complète ainsi la liste des lettres, qui nous sont parvenues de l'Église du premier siècle comme un trésor précieux.

En lisant ces textes, on sent la fraîcheur de la Foi de la génération qui avait encore connu les Apôtres.

On perçoit également dans ces lettres l'Amour ardent d'un Saint. Enfin, de Troade, le martyr arriva à Rome où, dans l'amphithéâtre Flavien, il fut livré aux bêtes féroces.

Aucun Père de l'Église n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec Le Christ et de vie en Lui.

C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Évangile sur la vigne qui, selon l'Évangile de Jean, est Jésus.

En réalité, en Ignace confluent deux "courants" spirituels: celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec Le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui.

A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme "mon" ou "notre Dieu".

Ainsi, Ignace supplie les Chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être "uni au Christ".

Et il explique: "Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche Lui, qui est mort pour moi, je le veux Lui, qui est Ressuscité pour moi...

Laissez-moi imiter la Passion de Mon Dieu!" (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'Amour le "réalisme" Christologique prononcé, typique de l'Église d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète: Jésus Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, "est réellement de la  souche  de  David", "il  est  réellement né d'une vierge", "il fut réellement cloué pour nous" (1, 1).

L'irrésistible aspiration d'Ignace vers l'union au Christ donne naissance à une véritable "mystistique de l'unité".

Lui-même se définit comme "un homme auquel est confié le devoir de l'unité" (Philadelphiens, 8, 1).

Pour Ignace, l'unité est avant tout une prérogative de Dieu qui, existant dans trois personnes, est Un dans l'unité absolue.

Il répète souvent que Dieu est unité, et que ce n'est qu'en Dieu que celle-ci se trouve à  l'état pur  et originel.

L'unité à réaliser sur cette terre de la part des Chrétiens n'est qu'une imitation, la plus conforme possible à l'archétype Divin.

De cette façon, Ignace arrive à élaborer une vision de l'Église qui rappelle de près certaines des expressions de la Lettre aux Corinthiens de Clément l'Évêque de Rome.

"Il est bon pour vous", écrit-il par exemple aux Chrétiens d'Éphèse, "de procéder ensemble en accord avec la pensée de l'Évêque, chose que vous faites déjà.

En effet, votre collège des Prêtres, à juste titre célèbre, digne de Dieu, est si harmonieusement uni à l'Évêque comme les cordes à la cithare.

C'est pourquoi Jésus Christ est chanté dans votre concorde et dans votre amour symphonique. Et ainsi, un par un, vous devenez un chœur, afin que dans la symphonie de la concorde, après avoir pris le ton de Dieu dans l'unité, vous chantiez d'une seule voix" (4, 1-2).

Et après avoir recommandé aux Smyrniotes de ne "rien entreprendre qui concerne l'Église sans l'Évêque" (8, 1), confie à Polycarpe: "J'offre ma vie pour ceux qui sont soumis à l'Évêque, aux Prêtres et aux diacres.

Puissé-je avec eux être uni à Dieu. Travaillez ensemble les uns pour les autres, luttez ensemble, courez ensemble, souffrez ensemble, dormez et veillez ensemble comme administrateurs de Dieu, ses assesseurs et ses serviteurs.







Cherchez à plaire à Celui pour lequel vous militez et dont vous recevez la récompense. Qu'aucun de nous ne soit jamais surpris déserteur. Que votre Baptême demeure comme un bouclier, la Foi comme un casque, la Charité comme une lance, la Patience comme une armure" (6, 1-2).

D'une manière générale, on peut percevoir dans les Lettres d'Ignace une sorte de dialectique constante et féconde entre les deux aspects caractéristiques de la Vie Chrétienne: d'une part, la structure hiérarchique de la communauté ecclésiale, et de l'autre, l'unité fondamentale qui lie entre eux les fidèles dans Le Christ.

Par conséquent, les rôles ne peuvent pas s'opposer. Au contraire, l'insistance sur la communauté des croyants entre eux et avec leurs pasteurs est continuellement reformulée à travers des images et des analogies éloquentes:  la cithare, la corde, l'intonation, le concert, la symphonie.

La responsabilité particulière des Évêques, des Prêtres et des diacres dans l'édification de la communauté est évidente.

C'est d'abord pour eux que vaut l'invitation à l'amour et à l'unité. "Ne soyez qu'un", écrit Ignace aux Magnésiens, en reprenant la Prière de Jésus lors de la Dernière Cène: "Une seule supplique, un seul esprit, une seule espérance dans l'amour; accourez tous à Jésus Christ comme à l'unique temple de Dieu, comme à l'unique autel; il est un, et procédant du Père unique, il est demeuré uni à Lui, et il est retourné à Lui dans l'unité" (7, 1-2).

Ignace, le premier dans la littérature Chrétienne, attribue à l'Église l'adjectif de "Catholique", c'est-à-dire "universelle": "Là où est Jésus Christ", affirme-t-il, "là est l'Église Catholique" (Smyrn. 8, 2).

Et c'est précisément dans le service d'unité à l'Église Catholique que la communauté Chrétienne de Rome exerce une sorte de primat dans l'Amour: "A Rome, celle-ci préside, digne de Dieu, vénérable, digne d'être  appelée  bienheureuse...

Elle préside à la Charité, qui reçoit du Christ  la Loi et porte le nom du Père" (Romains, prologue).

Comme on le voit, Ignace est véritablement le "docteur de l'unité": unité de Dieu et unité du Christ (au mépris des diverses hérésies qui commençaient à circuler et divisaient l'homme et Dieu dans Le Christ), unité de l'Église, unité des fidèles "dans la Foi et dans la Charité, par rapport auxquelles il n'y a rien de plus excellent" (Smyrn. 6, 1).




n définitive, le "réalisme" d'Ignace invite les fidèles d'hier et d'aujourd'hui, il nous invite tous à une synthèse progressive entre la configuration au Christ (union avec Lui, vie en Lui) et le dévouement à son Église (unité avec l'Évêque, service généreux de la communauté et du monde).

Bref, il faut parvenir à une synthèse entre communion de l'Église à l'intérieur d'elle-même et mission proclamation de l'Évangile pour les autres, jusqu'à ce que, à travers une dimension, l'autre parle, et que les croyants soient toujours davantage "dans la possession de l'esprit indivis, qui est Jésus Christ Lui-même" (Magn. 15).  

En  implorant du Seigneur cette "grâce de l'unité", et dans la conviction de présider à la Charité de toute l'Église (cf. Romains, prologue), je vous adresse le même souhait que celui qui conclut la lettre d'Ignace aux Chrétiens de Tralles: "Aimez-vous l'un l'autre avec un cœur non divisé. Mon esprit s'offre en Sacrifice pour vous, non seulement à présent, mais également lorsqu'il aura rejoint Dieu...

Dans Le Christ, puissiez-vous être trouvés sans tache" (13). Et nous prions afin que le Seigneur nous aide à atteindre cette unité et à être enfin trouvés sans tache, car c'est l'Amour qui purifie les âmes.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes, les Petites Sœurs de Jésus en session de renouveau et les membres de l’Association internationale des Charités contre les pauvretés.

Je vous invite à trouver dans l’unité entre vous le dynamisme et la force pour témoigner de l’Amour du Christ. Avec ma Bénédiction apostolique.




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Message par M1234 Mar 18 Oct 2016 - 8:11

Mardi 18 Octobre 2016 : Fête de Saint Luc, Évangéliste et compagnon de St Paul (Ier s.).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 San-luca-i.2.2

Saint Luc

Évangéliste, et compagnon de Saint Paul (1er s.)

Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère.

Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le Salut et la Résurrection.

Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus.

Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic.

Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron.

Dante dira de lui «Il est le scribe de la Miséricorde du Christ». Heureux lui-même d'avoir trouvé le Salut, il est, à sa manière, le chantre de l'Amour incarné comme saint Jean le sera de l'Amour infini de Dieu Trinité.

C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit: «Elle méditait toutes ces choses en son cœur» ce qui veut dire qu'avec Amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la Bonté de Notre Père du Ciel.

Homme cultivé, il maniait le grec avec dextérité et avait étudié la médecine. C'est la raison pour laquelle il a été, tôt, choisi comme patron des médecins, de même que les deux frères, saint Côme et saint Damien, morts martyrs en Syrie. (Diocèse aux Armées françaises)

Fête de Saint Luc, Évangéliste. Né, comme on le rapporte, à Antioche d’une famille païenne, médecin, il se convertit à la Foi du Christ et devint le compagnon très cher de l’Apôtre Saint Paul.
Dans son Évangile, il exposa avec soin tout ce que Jésus a fait et enseigné, en scribe de la Miséricorde du Christ, et, dans les Actes des Apôtres, il se fit l’historien des débuts de la vie de l’Église jusqu’au premier séjour de Saint Paul à Rome.
Martyrologe romain.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Saint-30


Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée.

Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

C'est probablement à Antioche qu'il s'est converti.

Plein d'enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son maître et se joignit à lui pour l'aider dans ses travaux ; il lui fut si fidèle, qu'il l'accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment avec lui fatigues, souffrances et persécutions.

Saint Luc écrivit, sous l'inspiration de L'Esprit-Saint et avec une compétence personnelle qui est incontestable, l'Évangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres.

Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des mystères de l'Incarnation et de la Nativité du Sauveur, de l'Annonciation et de la Visitation.

Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de mensonges qu'on répandait sur le Christianisme naissant, et à confirmer les fidèles dans la Foi.

Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une Tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait Béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. » Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.

Après la mort du grand apôtre, Luc continua son apostolat en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine.

Il répandit son sang pour la Foi, soit dans le Péloponnèse, soit en Bithynie. - Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Luke-evangelist-guercino.2


Saint Luc nous a ainsi laissé, avec Saint Paul, la plus importante contribution personnelle au Nouveau Testament : il est l'historien de l'Église naissante.
Ami et compagnon de Saint Paul, avec Timothée il sera l'un des amis les plus intimes de l'Apôtre des Nations, spécialement au cours des 2e et 3e missions, à travers l'Asie mineure, la Grèce, la Méditerranée et enfin Rome.

Saint Luc, en communion étroite avec le témoignage des Apôtres et de l'Église de Jérusalem, se fera, selon l'expression de Dante, « le chantre de la mansuétude du Christ » !
Dans la personne et le visage de Jésus le Sauveur, Luc met d'abord en relief, avec une très vive sensibilité, l'amour qui est tendresse et miséricorde.

C'est dans son évangile qu'on trouve les récits les plus forts : de l'Agonie de Jésus au Jardin des oliviers, de l'accueil sans limites à tous les pécheurs, à tous les malades d'où qu'ils viennent.
On y trouve les paraboles du publicain et du bon Samaritain et le témoignage du bandit qui meurt dans la paix, en croix près de Jésus.

Les femmes, dans l'œuvre de Saint Luc, ont une place considérable qui correspond parfaitement aux attitudes du Seigneur : l'accueil de la pécheresse, l'hospitalité de Marthe et l'écoute de Marie à Béthanie, les veuves de Naïm et du Temple…et surtout la place faite à Marie, Mère de Jésus. Luc nous en a laissé la plus belle Icône en témoignant :
« Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. » (Luc 2,19)

Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par Saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait Béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. »
Les Madones de Saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.

Les Actes s'achevant brutalement, sans que l'on sache ce qu'il advint de Saint Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que Saint Luc mourut avant lui.
Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine.






Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle, sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du Saint (comme celle de sa tête emportée par Saint Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre, plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par Saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.

Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son Évangile commence par l'évocation d'un Prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Le-boeuf-et-l-evangile.


Le Bœuf représente l'évangéliste Luc.Cathédrale Notre-Dame de Paris



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Luc.2


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta de Septembre à Novembre 1950 (dans les Cahiers de 1945 à 1950)…page 610 et suivantes.

Jésus dit :

LUC, patient et fort comme le bœuf pour compléter par des recherches patientes jusque sur ce qui avait précédé l’œuvre apostolique proprement dite du Christ et de Ses disciples, l’œuvre de Dieu pour Le Salut de l’humanité.

Car cette œuvre d’Amour Infini a débuté par la Conception Immaculée de Marie, par la plénitude de La Grâce qui lui était accordée, par la continuelle Communion de Marie à Son Seigneur qui, après l’avoir crée, en Père, avec une Perfection unique par rapport à tous les corps nés d’un homme et d’une femme, comme Sa Fille Bien-Aimée, la combla ensuite de Sa Lumière : Le Verbe.

Celui-ci s’était révélé à elle par des leçons Divines et intimes qui lui permirent de devenir Le Siège de La Sagesse dès ses plus tendres années, tandis que L’Esprit-Saint, dans Son Amour Eternels des purs, déversait en elle les feux de Sa Charité parfaite et, faisant un autel et une arche plus Sainte et Bien-Aimée que ceux du Temple, trouvait en elle Son repos et y rayonnait de tout l’éclat de Sa Gloire.

Dans les temps anciens, quand le Tabernacle fut construit (Nb 9 15-23), une nuée de feu le couvrait nuit et jour, qu’il soit immobile ou en pèlerinage vers sa destination, et le peuple de Dieu s’arrêtait ou avançait selon ce que faisait la nuée, qui n’était autre que le témoignage de La Gloire du Seigneur et de Sa présence.

Au début des temps nouveaux, du temps de la grâce, la nuée de feu du Seigneur (Ce feu qui envahit et protège de tout assaut de l’éternel Adversaire, plus actif que jamais puisqu’il se rendait compte de sa défaite prochaine) couvrit un Tabernacle bien plus saint, en attendant de la couvrir d’une manière plus grande pour dissimuler le plus grand mystère des noces fécondes entre Dieu et La Vierge, dont le fruit fut l’incarnation du Verbe.





a Gloire du Seigneur ne cessa de couvrir La Vierge inviolée, La Mère déipare, qu’elle soit immobile ou qu’elle se déplace sur l’ordre de Dieu qui la conduisit de Nazareth au Temple, du Temple à Nazareth comme Vierge et Epouse, de Nazareth à Hébron et à Bethléem comme Vierge et Mère, et de Bethléem en Egypte pour la protection de celle qui était haïe parce que Mère de Dieu, de Nazareth à Jérusalem pour la conduire là où l’Enfant se tenait au milieu des docteurs, de Nazareth à tel ou tel endroit où son Fils-Maître était persécuté et affligé, de Nazareth à Jérusalem et au Golgotha pour participer à la Rédemption, de là au mont des Oliviers d’où Le Fils monta vers Le Père, enfin du mont des Oliviers au Ciel dans l’extase finale par laquelle le Feu allait aspirer à lui sa Marie comme le soleil aspire à lui une goutte pure de rosée.

Luc, seul et patient, interrogea et mit aussi par écrit ce que l’on peut qualifier de prologue de L’Evangile, ce qui signifie annonce, si l’on parle de Notre-Dame de L’Annonciation sans laquelle (et sans obéissance absolue de laquelle) La Rédemption n’aurait pu s’accomplir.



C’est le propre du bœuf de ruminer ce qui a été avalé depuis un certain temps. Luc l’imite.

Le temps avait englouti depuis plusieurs années les épisodes préliminaires à la venue du Messie en tant que tel, à savoir comme Maître, Sauveur et Rédempteur.

Luc les ramène à la surface. Il nous montre La Vierge comme l’instrument nécessaire pour que nous ayons Jésus-Christ, l’Homme-Dieu.

Il nous révèle la femme très humble et pleine de Grâce, très obéissante par son (Luc 1 38) : « Qu’il me soit fait selon Ta Parole », très charitable lorsqu’elle court avec une Sainte hâte chez sa cousine Elisabeth pour lui servir de réconfort, d’aide et (sans s’en douter) de sanctification pour celui qui devait préparer la route au Seigneur Jésus, son Fils. Elle est aussi la femme très pure et inviolée physiquement, moralement et spirituellement, de sa conception à son passage extatique de la terre au Ciel.

(Ezéchiel 44 1-3) :





l me ramena vers la porte extérieure du sanctuaire, face à l’Orient. Elle était fermée. Yahvé me dit :

« Cette porte sera fermée. On ne l’ouvrira pas, on n’y passera pas, car Yahvé, le Dieu d’Israël, y est passé. Aussi sera-t-elle fermée. Mais le prince, lui, s’y assiéra pour y prendre son repas en présence de Yahvé. C’est par le vestibule de la porte qu’il entrera et par là qu’il sortira ».

Paroles mystérieuses au sens obscur jusqu’à ce que la conception de Marie et sa maternité Divine les rendent claires à ceux qui, sous le rayon de la lumière éternelle, surent reconnaître la juste signification.

Marie était vraiment cette porte fermée, cette porte extérieure du sanctuaire tournée vers l’Orient.

Porte fermée, car rien de terrestre n’entra jamais en celle qui était La Pleine de Grâce.

Porte extérieure parce qu’elle se tenait entre le Ciel (la demeure du Dieu un et trin) et le monde, si près de Dieu qu’elle était semblable à la porte qui, du Saint des Saints, s’ouvrait sur Le Saint.

Marie fut et demeure réellement une porte pour les hommes, afin qu’ils passent par Le Saint pour entrer dans le Saint des Saints et y établissent leur demeure éternelle avec Celui qui y habite.

Porte tournée vers l’Orient, autrement dit vers Dieu seul, que les hommes inspirés de l’Antiquité appelaient l’Orient.

Et, en vérité, Marie avait les yeux de son âme fixés sur Dieu.

Porte fermée par laquelle personne n’allait entrer hormis Le Seigneur, pour l’Aimer comme Père, comme Fils et comme Esprit, pour la rendre féconde sans lésion, pour se nourrir d’elle et prendre corps, se nourrir devant Son Père Divin.

Ainsi accomplissait-Il Son premier acte d’obéissance de Fils de l’Homme qui, dans l’obscurité d’un sein de femme, ferme et limite Son Immensité et Sa Liberté Divines pour s’assujettir à toutes les phases qui règlent une gestation de même que, ensuite et toujours en se nourrissant d’elle, Il suivra toutes les phases de la croissance pour passer de la condition de bébé à celle d’enfant.





Porte fermée qui ne s’ouvrit pas même pour la plus Sainte des maternités. En effet, tout comme Dieu passa par le vestibule brûlant d’Amour de Marie pour entrer en elle par un moyen connu de Lui seul, Il vint à la lumière de la même manière, Lui qui est La Lumière et L’Amour Infinis, tandis que l’ardeur de l’extase brûlait en Marie et faisait d’elle un Autel étincelant sur lequel l’Hostie fut déposée et offerte pour apporter Le Salut aux hommes.      



Luc qui, en plus d’être évangéliste était médecin, nous présente la Mère après une patiente étude de médecin qui ne s’arrête pas aux faits objectifs et au sujet étudié, mais examine le milieu de vie et l’hérédité dans lesquels le sujet a vécu, dont il a pu prendre les caractères psychophysiques.

Il désire nous présenter ainsi le Dieu incarné, Le Fils de l’Homme, et nous faire mieux comprendre Sa douceur (même s’Il sait être fort si nécessaire), Sa tendresse pour les malades et les pécheurs désireux de guérison physique ou spirituelle, Son obéissance parfaite jusqu’à la mort, Son humilité qui ne recherchait pas les éloges mais conseillait au contraire : « Ne parlez pas de ce que vous avez vu », Sa force qui savait dépasser toute affection ou peur humaines pour mener à bien Sa mission, et Sa pureté grâce à laquelle rien ne pouvait ébranler Ses sens ni nourrir en Lui, même fugitivement, la moindre passion qui ne soit pas bonne.



Luc, qui ne s’est pas borné à parler du Christ Maître mais relate même ce qui constitue la préparation au Christ, à savoir sa Mère et les évènements qui ont précédé les manifestations publiques de Jésus-Christ, pour nous faire tout connaître, pour confirmer les prophètes et pour détruire (par le récit exact de la vie cachée de Jésus, de Marie et de Joseph) les futures hérésies qui allaient survenir, et ne sont d’ailleurs pas toutes éteintes.

Ces dernières altèrent la vérité sur Le Christ, sur Sa vie, sur Son enseignement et sur Sa personne qui était en bonne santé, forte, patiente, héroïque comme nulle autre ne le fut jamais.





Chaque Evangéliste a servi à composer la mosaïque qui nous révèle Jésus-Christ Homme-Dieu, Sauveur, Maître, Rédempteur, Vainqueur de la Mort et du Démon, Juge éternel et Roi des rois pour l’Eternité.

C’est la raison pour laquelle, dans la théophanie (Ap 4 5-9) décrite par l’apôtre Jean dans son Apocalypse, ils servent tous les quatre, sous l’aspect propre à chacun, de fondement et de couronne au Trône où siège celui qui est, qui était et qui doit venir, et qui est l’Alpha et l’Oméga, le principe et la fin de tout ce qui était, est et sera.

Et leurs voix, unies à celles des vingt-quatre vieillards (C’est-à-dire des douze principaux patriarches et des douze plus grands prophètes, ou prophètes majeurs) chantent un hymne de louange éternel à celui qui est très Saint et Tout-Puissant.





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Lecture.
Que ce Luc ait été inséparable de Paul et son collaborateur dans la prédication de l’Évangile, c’est ce que Luc lui-même fait connaître, non pour se glorifier, mais mis en avant par la vérité elle-même.(…)

Ayant été présent à tous ces événements, Luc les a consignés de façon précise. On ne peut surprendre chez lui ni mensonge ni vantardise, car tous ces faits étaient patents. (…)

Si donc Luc, qui a toujours prêché avec Paul, qui a été appelé par lui « bien-aimé », qui a annoncé avec lui l’Évangile et s’est vu confier la mission de nous rapporter cet Évangile, n’a appris de lui rien d’autre, comme nous l’avons montré par ses paroles, comment ces gens-là, qui n’ont jamais été adjoints à Paul, peuvent-ils se vanter d’avoir appris des « mystères cachés et inexprimables » ?
(Irénée, Contre les hérésies)

Prière.
Dieu qui as choisi Saint Luc pour révéler, par sa parole et ses écrits, le mystère de ton Amour envers les pauvres, accorde à ceux qui se réclament de ton Nom, d’être un seul cœur et une seule âme, et, à tous les peuples du monde, la grâce de voir ton Salut. Par Jésus.





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Message par M1234 Mer 19 Oct 2016 - 10:04

Mercredi 19 Octobre 2016 : Fête de Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons, martyrs († 1649).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Brebuef-jesuits04jesuuoft.2

Jésuites, martyrs au Canada (17ème s.)

Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, et leurs compagnons prêtres martyrs Antoine Daniel, Gabriel Lallemant, Charles Garnier, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande, tous jésuites.
Voir aussi saint Noël Chabanel, diocèse du Puy en Velay, fêté le 9 décembre

Fête en France le 19 octobre
Au Canada, Solennité le 26 septembre. (4 février ailleurs)

Au 19 Octobre au martyrologe romain: Mémoire des saints martyrs Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Prêtres et leurs compagnons de la Compagnie de Jésus, au jour où Saint Jean de la Lande, religieux, fut tué, en 1646, par des païens, à Ossernenon, alors en territoire canadien, là où, quelques années auparavant, Saint René Goupil avait obtenu la palme du martyre. On célèbre en ce jour dans une seule et même vénération, leurs autres confrères, les Saints Gabriel Lalemant, Antoine Daniel, Charles Garnier et Noël Chabanel, qui, sur le territoire du Canada, après beaucoup de travaux menés dans la mission après des Hurons pour annoncer aux peuples de cette région l’Évangile du Christ, sont tombés, martyrs, à des jours divers entre 1642 et 1649.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Year-of-faith-canadian-martyrs-2

La Célébration liturgique des Saints martyrs canadiens a lieu le 26 Septembre au Canada (Solennité) et le 19 Octobre dans l'Église universelle.

Les Saints martyrs canadiens : Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église Universelle.

Vers le milieu du XVIIe siècle (1642-1649) une vaillante légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuplades féroces, parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé « l'ère des martyrs ».

Parmi les premières victimes, on compte le Père Isaac Jogues qui aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642 ; mais il ne voulut pas se séparer de ses Chrétiens, prisonniers des Iroquois.
Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son cœur était resté au Canada.
Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux.
Parmi ses compagnons d'apostolat, les coadjuteurs René Goupil et Jean de La Lande, tombèrent aussi sous la hache des iroquois, en haine de la religion Chrétienne.

En 1648, le Père Antoine Daniel fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes.
Quelques mois plus tard, le Père Jean Brébeuf et le Père Gabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices.
On pique d'abord le Père de Brébeuf avec des alènes rougies au feu, on promène sur ses membres des tisons embrasés, on lui enlève la peau de la tête en forme de couronne.
Pour l'empêcher d'exhorter ses fidèles, les bourreaux lui coupent les lèvres, la langue et le nez, lui fendent la bouche jusqu'aux oreilles, enfoncent un fer rouge dans sa gorge ; ils coupent des lambeaux de sa chair, les font rôtir et les mangent sous ses yeux.
ls jettent ensuite de l'eau bouillante sur sa tête, enduisent son corps de résine et le font griller lentement ; enfin, un chef iroquois lui arrache le cœur, le dévore et boit le sang du martyr.
Le Père Lalemant subit un supplice du même genre pendant seize heures et eut enfin le crâne fracassé à coups de hache.
Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, massacrés dans l'héroïque exercice de leur apostolat.
Le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) Béatifia ces admirables martyrs, dignes de ceux des premiers siècles, le 21 juin 1925; il les Canonisa le 29 juin 1930.
Le Pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Santi-martiri-canadesi-giovanni-de-brebeuf-isacco-jogues-e-compagni-c-2

Saints Jean DE BREBEUF,
Isaac JOGUES,
et leurs compagnons Prêtres martyrs
Antoine DANIEL, Gabriel LALLEMANT,
Charles GARNIER, Noël CHABANEL, René GOUPIL, Jean DE LA LANDE


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Jeandebrebeuf

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Isaacjogues

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Charlesgarnier

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Noelchabanel

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Ren-e9goupil

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Jeandelalande

La mémoire de ce jour célèbre huit martyrs français de la Compagnie qui s'étaient consacrés à l'apostolat missionnaire auprès des Hurons.

Cinq d'entre eux, tous Prêtres, endurèrent courageusement un horrible martyre dans l'actuel territoire du Canada : Jean de Brébeuf (16 mars 1649), Antoine Daniel (4 juillet 1648), Gabriel Lallemant (17 mars 1649), Charles Garnier (7 décembre 1649) et Noël Chabanel (8 décembre 1649) ; trois autres, un Prêtre, Isaac Jogues (mort le 18 octobre 1646) et deux " donnés ", René Goupil (29 septembre 1642) et Jean de La Lande (19 octobre 1646) donnèrent leur vie avec un courage héroïque en un lieu qui se trouve aujourd'hui sur le territoire des États-Unis d'Amérique.

Ils furent Canonisés par Pie XI en 1930.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 San-giovanni-de-brebeuf-c.2

Écrits spirituels de Saint Jean de Brébeuf.

Que je meure pour toi, Seigneur Jésus, toi qui as daigné mourir pour moi.

Durant deux jours j'ai éprouvé sans discontinuer un grand désir du martyre et j'ai souhaité endurer tous les tourments qu'ont soufferts les martyrs.

Que te rendrai-je, mon Seigneur Jésus , pour tous les biens que tu m'as faits ? Je prendrai ton calice et j'invoquerai ton nom . Je fais donc vœu, en présence de ton Père Eternel et du Saint-Esprit, en présence de ta très sainte Mère et de son très chaste époux Joseph ; devant les anges, les apôtres et les martyrs, et mes bienheureux Pères Ignace et François-Xavier ; je te fais vœu, dis-je, mon Seigneur Jésus, si tu m'offres miséricordieusement la grâce du martyre, à moi ton indigne serviteur, de ne jamais me détourner de cette grâce.

Ainsi, je voudrais qu'il ne me soit jamais permis à l'avenir, soit d'éviter les occasions de mourir pour toi qui se présenteront (à moins que je juge que ce serait pour la plus grande gloire de Dieu), soit de ne pas accepter joyeusement le coup de mort déjà reçu. A toi donc, mon Seigneur Jésus, j'offre déjà joyeusement, à partir de ce jour, et mon sang et mon corps et mon esprit, afin que je meure pour toi, si tu me l'accordes, toi qui as daigné mourir pour moi. Fais que je vive de telle sorte que tu veuilles enfin que je meure ainsi. Oui, Seigneur, je prendrai ton calice et j'invoquerai ton nom : Jésus, Jésus, Jésus.

O mon Dieu, que n'êtes-vous connu ! Que ce pays barbare n'est-il tout converti à vous ! Que le péché n'en est-il aboli ! Que n'êtes-vous aimé ! Oui, mon Dieu, si tous les tourments que les captifs peuvent endurer en ce pays, dans la cruauté des supplices, devaient tomber sur moi, je m'y offre de tout mon cœur, et moi seul je les souffrirai.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Isaacjogues.2

Lettre de Saint Isaac Jogues

Après huit années passées au milieu des tribus huronnes et iroquoises, après avoir enduré de terribles tortures, Isaac Jogues écrit :

Si je suis barbare par les coutumes et le vêtement, bien plus si je suis presque sans Dieu dans une vie si agitée, cependant je veux mourir comme j'ai vécu en fils de la très sainte Eglise romaine et de la Compagnie. - Je mène une vie vraiment misérable dans laquelle toutes les vertus sont en danger. La foi, certes, dans de si épaisses ténèbres de l'infidélité ; l'espérance, dans de si longues et si dures épreuves ; la charité dans une si grande corruption et l'absence de tout sacrement ; la chasteté, bien qu'elle ne soit pas ici beaucoup menacée par les plaisirs, est cependant menacée par la cohabitation.

Jogues rentre en France. Ses mains sont mutilées, tout son corps porte les marques de la torture. L'amour des Iroquois qui ne connaissent pas Dieu l'emporte sur l'appréhension à la pensée de nouvelles souffrances. Il sera martyrisé peu de temps après avoir écrit la lettre suivante :

Quand commencerai-je à servir et à aimer celui qui n'a jamais commencé à nous aimer ; et quand commencerai-je à me donner à celui qui s'est donné à moi sans réserve ? Quoique je sois extrêmement misérable et que j'aie fait un mauvais usage des grâces que Notre Seigneur m'a faites en ce pays, je ne perds pas courage, puisqu'il prend soin de me rendre meilleur, me fournissant encore de nouvelles occasions de mourir à moi-même et de m'unir inséparablement à lui.

Mon espérance est en Dieu, qui n'a que faire de nous pour l'exécution de ses desseins. C'est à nous de tâcher de lui être fidèles et de ne pas gâter son ouvrage par nos lâchetés. J'espère que vous m'obtiendrez cette faveur de Notre Seigneur et qu'après avoir mené une vie si lâche jusques à maintenant, je commencerai à le mieux servir.

Le cœur me dit que, si j'ai le bien d'être employé en cette mission, j'irai et je ne reviendrai pas , mais je serai heureux si Notre Seigneur voulait achever le sacrifice où il l'a commencé, et que ce peu de sang que j'ai répandu en cette terre fût comme les arrhes de celui que je lui donnerai de toutes les veines de mon corps et de mon cœur.

Enfin, ce peuple-là est pour moi un époux de sang , je me suis fiancé à lui par mon sang. Notre bon maître, qui se l'est acquis par son sang, lui ouvre, s'il lui plaît, la porte de son Evangile comme aussi à quatre nations, ses alliés, qui sont proches de lui.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 On-midland4-tango7174-2

Statue au Sanctuaire des Martyrs, Midland (Ontario).

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Message par M1234 Jeu 20 Oct 2016 - 9:20

Jeudi 20 Octobre 2016 : Fête de Sœur Emmanuelle (1908-2008).
Sœur Emmanuelle  n’est ni Béatifiée, ni Canonisée et elle n’est donc pas au Calendrier Liturgique (morte trop récemment), mais je la mets ici car elle a marqué toute une génération!!!

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Soeur-emmanuelle-940x705.2

Sœur Emmanuelle (1908-2008)

Madeleine Cinquin est née à Bruxelles le 16 Novembre 1908 d'ans une famille franco-belge aisée.

En 1914, alors qu'elle n'a que six ans, elle est fortement marquée par la mort de son père, noyé sous ses yeux sur la côte d'Ostende.

Cette expérience la traumatise profondément et la fait se rapprocher de Dieu. Elle déclare que, dans son inconscient, sa vocation de religieuse date de cet accident.

Elle entre de fait plusieurs années après, dans la Congrégation de Notre-Dame de Sion. Mais ce n'est qu'au moment de sa retraite en 1971, elle était jusque là enseignante, que sa vie va prendre l'ampleur qui va la conduire sur le devant de la scène internationale.

Elle va vivre avec les chiffonniers du Caire, pauvre parmi les plus pauvres, ce qu'elle désirait depuis toujours.

Soeur Sarah, une copte orthodoxe va la rejoindre quelques années plus tard, et elles vont oeuvrer à améliorer le sort de cette frange de la population égyptienne jusqu'alors laissée pour compte.

Elle écrit et son combat devient connu. Elle ira récolter les fonds nécessaires aux quatre coins du monde, invitant à la joie du partage.

Lorsqu'elle doit rentrer en France, elle continue à se battre pour plus de solidarité, et tente toujours et partout d'éveiller à la vraie vie, qui est joie et partage.

Ses forces déclinant, elle s'enfonce toujours plus dans la Prière, et s'éteint juste avant son 100ème anniversaire.

" Acharnons-nous pour que l'Homme soit partout respecté " " Yalla! "

"Je laisse le passé entre les mains de Dieu. L'avenir est la route vers le Ciel. Mais ce qui m'intéresse le plus, c'est la minute présente où je sens Dieu présent à la porte de mon coeur. "


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 3 Soeuremmanuelle

Sœur Emmanuelle photographiée par Gauthier FABRI à Louvain-la-Neuve en Belgique, le 19 Novembre 2003 lors d'une conférence tenue dans l'auditoire Socrate 10 comble.
Sœur Emmanuelle répondait aux questions du Père Charles Delhez.
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Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin le 16 novembre 1908 à Bruxelles (Belgique) et morte le 20 octobre 2008 à Callian (Var, France), souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers » ou « petite sœur des pauvres », est une enseignante, religieuse et écrivain.

Elle est connue pour ses œuvres caritatives en Égypte auprès des enfants et des plus démunis et est un symbole, dans l'opinion française, de la cause des déshérités.

Née d'une mère belge et d'un père français, elle possède ces deux nationalités. En 1991, le président Moubarak lui a accordé la nationalité égyptienne en remerciement de son œuvre au Caire.

À son entrée chez les religieuses de Notre-Dame de Sion, elle prend le nom de Sœur Emmanuelle mais se fait appeler Mère Emmanuelle par ses élèves.

C'est sous ce nom qu'elle se fait connaître des médias et devient très populaire dans l'opinion publique, apparaissant régulièrement en tête des classements des personnalités préférées des Français.

Jeunesse

Madeleine Cinquin est née le 16 novembre 1908 à Bruxelles d'un père français, originaire de Calais, et d'une mère belge, bruxelloise.

Elle a des origines juives alsaciennes par sa grand-mère, née d’un père juif du nom de Dreyfus et d’une mère chrétienne au début du XVIIIe siècle.

Elle grandit dans une famille aisée de trois enfants ayant fait fortune dans la lingerie fine et partage ses jeunes années entre Paris, Londres et Bruxelles.

En 1914, alors qu'elle n'a que six ans, elle est fortement marquée par le décès accidentel de son père, noyé sous ses yeux à Ostende le 6 septembre.

Elle était sur la plage et l'a vu nager au loin puis disparaître dans la mer houleuse. Cette expérience la traumatise profondément et la fait se rapprocher de Dieu. Elle déclare que, dans son inconscient, sa vocation de religieuse date de cet accident.




uelques années plus tard, Madeleine Cinquin souhaite aller à l'université catholique de Louvain mais sa mère s'y oppose car elle estime qu'elle y serait trop oisive.

Elle remarque alors que sa fille se tourne vers Le Christ et tente de l'en détourner en lui faisant rencontrer la supérieure du couvent de Notre-Dame de Sion à Londres.

Ceci ne fait que renforcer ses convictions et accentue la quête de toute sa vie, l'aide à l'enfance malheureuse.

Après avoir voulu initialement rejoindre les Filles de la Charité, Madeleine entre finalement comme postulante à la congrégation de Notre-Dame de Sion le 6 mai 1929.

Après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses vœux de religieuse le 10 mai 1931 et choisit le nom de Sœur Emmanuelle, qui signifie « Dieu avec nous » en hébreu.

Enseignement

La carrière d'enseignante de sœur Emmanuelle commence tout d'abord à Istanbul en Turquie, dans une école pour jeunes filles d'un quartier pauvre de la ville.

Sœur Emmanuelle attrape alors la typhoïde et toutes les autres sœurs lui proposent leur sang afin de l'aider à combattre la maladie.

Une fois rétablie, en guise de remerciement, sœur Emmanuelle donne une conférence sur la vie de Soliman le Magnifique et impressionne la directrice du collège, Mère Elvira, qui décide alors de l'affecter dans son établissement.

Bien que celle-ci se soit engagée à envoyer Sœur Emmanuelle au service des pauvres, elle la convainc qu'elle sera plus efficace si elle enseigne à des jeunes filles aisées, appelées à avoir un rôle influent dans la vie turque. Elle enseigne alors les lettres au Lycée Notre-Dame de Sion. Après la mort de sa supérieure, Sœur Emmanuelle ne s'entend pas avec sa remplaçante et elle est envoyée à Tunis.

De 1954 à 1959, elle enseigne en Tunisie pendant cinq ans où elle s'occupe de filles de Français installés dans le pays mais ce nouveau poste ne lui convient pas. En pleine décolonisation du pays, les filles dont elle a la charge lui semblent plus superficielles et l'environnement général la fait doucement sombrer dans une dépression.




e n'est qu'au bout de trois ans que les responsables de Sion se rendent compte de son état et se décident à la déplacer.

Après avoir décroché sa licence ès lettres à la Sorbonne à Paris, Sœur Emmanuelle est de nouveau affectée à Istanbul en 1959 pour une courte durée.

De 1964 à 1971, elle est envoyée en Égypte pour enseigner au collège de Sion à Alexandrie. Cette expérience s'avère de nouveau négative pour elle car les élèves dont elle est en charge sont peu ouverts sur la pauvreté.

Elle décide donc d'arrêter d'enseigner la philosophie et s'occupe à la place des filles du quartier défavorisé de Bacos.

C'est durant cet épisode qu'elle tombe amoureuse de l'Égypte.

Engagement auprès des chiffonniers du Caire

En 1971, à l'âge de la retraite, elle décide de partir, à l'instar du Père Damien qu'elle vénère, s'occuper des lépreux au Caire mais doit renoncer face à des complications administratives car le lazaret se trouve en zone militarisée.

Elle décide alors de partager la vie des plus démunis et, avec l'autorisation de sa congrégation, part s'installer à Ezbet-El-Nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du Caire en Égypte, au sein de la communauté majoritairement copte Chrétienne des zabbalines, chargée de la récupération des déchets.

En collaborant avec plusieurs églises locales, elle parvient à établir une communauté et lance de nombreux projets de santé, d'éducation et de protection sociale visant à améliorer les conditions de vie.

En 1976, elle rencontre Sarah Ayoub Ghattas (Sœur Sarah), alors supérieure de la Congrégation copte-orthodoxe des Filles de Marie de Béni-Souef.

Francophone et issue d'une famille de la bourgeoisie, elle obtient l'autorisation de l'évêque Athanasios, fondateur de la Congrégation, pour rejoindre Sœur Emmanuelle à Ezbet-Al-Nakhl dont elle partage la cabane.

En 1977, Sœur Emmanuelle publie son premier livre Chiffonnière avec les chiffonniers dans lequel elle raconte son combat.


ce n'est qu'au bout de trois ans que les responsables de Sion se rendent compte de son état et se décident à la déplacer.

Après avoir décroché sa licence ès lettres à la Sorbonne à Paris, Sœur Emmanuelle est de nouveau affectée à Istanbul en 1959 pour une courte durée.

De 1964 à 1971, elle est envoyée en Égypte pour enseigner au collège de Sion à Alexandrie. Cette expérience s'avère de nouveau négative pour elle car les élèves dont elle est en charge sont peu ouverts sur la pauvreté.

Elle décide donc d'arrêter d'enseigner la philosophie et s'occupe à la place des filles du quartier défavorisé de Bacos.

C'est durant cet épisode qu'elle tombe amoureuse de l'Égypte.

Engagement auprès des chiffonniers du Caire

En 1971, à l'âge de la retraite, elle décide de partir, à l'instar du Père Damien qu'elle vénère, s'occuper des lépreux au Caire mais doit renoncer face à des complications administratives car le lazaret se trouve en zone militarisée.

Elle décide alors de partager la vie des plus démunis et, avec l'autorisation de sa congrégation, part s'installer à Ezbet-El-Nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du Caire en Égypte, au sein de la communauté majoritairement copte Chrétienne des zabbalines, chargée de la récupération des déchets.

En collaborant avec plusieurs églises locales, elle parvient à établir une communauté et lance de nombreux projets de santé, d'éducation et de protection sociale visant à améliorer les conditions de vie.

En 1976, elle rencontre Sarah Ayoub Ghattas (Sœur Sarah), alors supérieure de la Congrégation copte-orthodoxe des Filles de Marie de Béni-Souef.

Francophone et issue d'une famille de la bourgeoisie, elle obtient l'autorisation de l'évêque Athanasios, fondateur de la Congrégation, pour rejoindre Sœur Emmanuelle à Ezbet-Al-Nakhl dont elle partage la cabane.

En 1977, Sœur Emmanuelle publie son premier livre Chiffonnière avec les chiffonniers dans lequel elle raconte son combat.




En compagnie de Sœur Sarah, elle part en 1978 aux États-Unis afin de récolter des fonds. À leur retour, avec l'argent amassé, elles peuvent investir et en 1980, le Centre Salam est inauguré par l'épouse du président Sadate et propose des dispensaires, des écoles, des jardins d'enfants, des centres de formation et un club social.

En 1982, après avoir confié la gestion d'Ezbet-Al-Nakhl à des jeunes religieuses de l'ordre des filles de Sainte-Marie, elle s'occupe des chiffonniers de Mokattam représentant, avec plus de 23 000 personnes vivant au milieu des détritus, la plus grande communauté de zabbalines du Caire.

En 1984, Sœur Emmanuelle vient en aide à cinq familles pauvres et leur permet à chacune de se construire un abri, séparé du lieu où sont triés les déchets.

Elle fera plus tard construire ce même type d'abris à plus grande échelle afin d'accueillir le plus de monde possible.

Elle continue à utiliser son charisme afin de récolter des dons et mobiliser les pouvoirs. Elle permet de raccorder le bidonville à l'eau et l'électricité et poursuit la construction de nombreuses habitations et d'une usine de compost.

En 1985, elle s'installe dans le bidonville de Meadi Tora puis se rend à Khartoum (Soudan) la même année pour créer des foyers, écoles, fermes et dispensaires.

En 1991, à l'occasion de la Célébration des « noces de diamant » de sa vie religieuse, le président Moubarak lui remet la nationalité égyptienne en reconnaissance de son œuvre en Égypte.

En 1993, à la demande de sa Congrégation, Sœur Emmanuelle quitte définitivement l'Égypte et rejoint sa communauté en France.

Sœur Sarah dirige alors l'entreprise caritative et continue seule le développement du bidonville de Mokattam.

Depuis, un lycée pour filles a été créé grâce à l'opération Orange et des écoles techniques ont été ouvertes pour les garçons.

Un hôpital a même été construit grâce au prince Albert de Monaco. En 22 années de présence, l'œuvre de Sœur Emmanuelle a permis de scolariser 85 % des enfants, de faire diminuer la violence et de permettre aux femmes de se libérer.




Retraite

À son retour en France, Sœur Emmanuelle continue de se battre pour plus de solidarité. Elle écrit des livres, notamment avec sa nièce Sofia Stril-River, rencontre des jeunes dans les lycées et les écoles, s'occupe également de l'association Les Amis de Paola à Fréjus en aide aux SDF et donne des conférences aux côtés de son association pour sensibiliser le public à l'engagement solidaire.

Parallèlement, Sœur Emmanuelle continue à donner « un souffle » à son association. Elle lui transmet ses principes d'actions qui sont chaque jour mis en pratique sur le terrain. « éduquer un homme c'est éduquer un individu, éduquer une femme, c'est éduquer un peuple ».

En 1995, avec Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle est à l'origine de l'orientation de la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la fracture et de l'exclusion sociale.

Le 1er janvier 2002, Sœur Emmanuelle est promue par Jacques Chirac au grade de commandeur de la Légion d'honneur avant d'être élevée, par Nicolas Sarkozy, le 31 janvier 2008 grand officier de la Légion d'honneur.

En Belgique elle devint en 2005 grand officier dans l'Ordre de la Couronne. Elle joint le comité d'honneur de Philanthropos, institut d'études anthropologiques fondé en 2003 par le père Nicolas Buttet.

Depuis 1993, elle vivait à la Maison de repos des religieuses de Notre-Dame de Sion à Callian dans le département du Var, où elle est décédée le 20 octobre 2008 à l'âge de 99 ans.

Elle a été inhumée dans la plus stricte intimité, selon ses propres volontés, le 22 octobre 2008 au cimetière de Callian.

Le même jour a eu lieu à Paris en la cathédrale Notre-Dame une messe requiem pour lui rendre un hommage collectif.

Le lendemain, le 23 octobre 2008 avait lieu à Bruxelles en la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule une messe commémorative.

Les textes et les chants avaient été choisis par Sœur Emmanuelle elle-même quelques mois plus tôt pour ce qui aurait dû être normalement une messe à l'occasion de son centenaire.




Le roi Albert II de Belgique ainsi que le prince Laurent et la princesse Claire ont assisté à la cérémonie.

Les chants y ont été interprétés par une jeune chorale belge (la Schola). Plusieurs membres de cette chorale font partie de l'association belge « Les Amis de Sœur Emmanuelle ».

Les Mémoires de Sœur Emmanuelle paraissent dans le livre « Confessions d'une Religieuse » le 23 octobre 2008, rédigés depuis près de vingt ans et publié après sa mort, selon ses dernières volontés.




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Homélie du Cardinal André Vingt-Trois prononcée lors de la Messe de Requiem de Soeur Emmanuelle, à Notre Dame de Paris, le 22 octobre 2008

"J’ai cent ans et je voudrais vous dire". Au moment où Sœur Emmanuelle quitte ce monde, il est bon pour nous d’essayer de comprendre ce qu’elle voudrait, ce qu’elle veut nous dire.

Non seulement l’exposé de ses idées (sur la vie) ou ses pensées, mais surtout le témoignage de sa vie.

Car, comme chacun d’entre nous, comme tout homme ou toute femme en ce monde, ce qu’elle peut vraiment nous communiquer c’est ce qu’elle a vécu, ce qui l’a fait vivre et ce qui dévoile le sens de son action.

Le premier trait qui se présente à nous dans la vie de Sœur Emmanuelle, c’est la puissance de l’Amour. Un jour, elle a été saisie et transformée par l’Amour d’une façon décisive et irrémédiable.

Sans doute le don qu’elle avait fait d’elle-même dans sa Consécration religieuse était-il déjà inspiré par le désir d’aimer et de servir Dieu et ses frères.

Mais le chemin où elle s’est engagée avec les enfants du Caire est un basculement total. Il découvre à nos yeux la profondeur et la puissance de cet Amour.

Il s’agit du même don de soi définitif qui fut celui de sa profession religieuse, mais ce don prend une dimension nouvelle par la communauté de destin dans laquelle elle s’engage avec ces enfants qui, avant d’avoir besoin de ses leçons de professeur et d’éducatrice, ont besoin de manger pour survivre.

Elle comprend que les aimer, c’est se lier à eux par le genre de vie, par le partage de la misère et par l’encouragement à faire quelque chose pour en sortir.

Il s’agit d’un véritable basculement qui saisit la liberté et le cœur et qui entraîne à miser tout sur une parole, la parole de celui qui est venu donner sa vie pour l’humanité, Jésus de Nazareth.

Comme les disciples, qui avaient passé en vain toute la nuit à pécher, elle entend le Maître l’appeler à « jeter les filets pour la pêche. » Et, confiante en la Parole de Celui qu’elle aime, elle lâche tout et se lance dans une aventure inimaginable, au-delà des conventions habituelles, hors de son champ de compétence.




Elle se fait chiffonnière avec les chiffonniers. Elle plonge sans retour dans la solidarité de destin avec ceux qui n’ont rien et que tous méprisent.

Et la joie qui l’habitait et dont elle rayonnait était certainement le signe extérieur de ce cœur donné sans retour pour répondre à l’appel du Christ.

Mais nous devons faire un pas de plus. Faut-il considérer l’histoire de Sœur Emmanuelle comme un prodige extraordinaire que l’on admire avec d’autant plus de ferveur qu’on n’imagine pas qu’il puisse nous concerner ?

Est-elle un de ces héros dont on exalte la figure sans craindre d’être nous-mêmes entraînés à les suivre ?

Saint Paul nous le disait à l’instant, l’Amour est le don le plus grand qui puisse nous arriver et qui les surpasse tous. Mais de quel Amour parle-t-il ? De l’Amour que Dieu nous manifeste et qu’Il nous invite à vivre dans nos rapports les uns avec les autres.

Sans cet Amour je ne suis rien. Il n’y a pas trente six sortes d’Amour et si nous voulons progresser dans l’Amour, il nous faut nous mettre à l’école de celles et de ceux qui en ont été habités au point de tout donner pour le vivre, l’école de saint Vincent de Paul, du Bienheureux Frédéric Ozanam, de Mère Térésa, de l’Abbé Pierre et de tant d’autres qui ont passé leur vie au service des pauvres dans lesquels ils reconnaissaient le visage du Christ qui les avait appelés :

« J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 36).

De ces exemples nous pouvons tirer quelques enseignements qui éclairent notre propre route. L’Amour suppose un don total de soi. Il nous entraîne à quitter les sécurités des chemins bien balisés et surtout il nous demande de ne pas nous laisser prendre au piège de la bonne conscience qui se nourrit du souci de notre image.

Sœur Emmanuelle a utilisé sans complexe les moyens de la communication et de la médiatisation, non pour faire la promotion de son image, mais pour faire connaître à tous l’univers de cauchemar dans lequel vit aujourd’hui encore une bonne partie de l’humanité. L’Amour est un don définitif et sans retour, sinon il n’est que chimère et illusion. Comment les enfants du Caire auraient-ils pu faire confiance à Sœur Emmanuelle si sa présence au milieu d’eux avait été incertaine et épisodique ? Il n’y a pas d’alliance s’il y a une échappatoire.




Enfin l’Amour est contagieux. Il est une force d’attraction qui embarque des complices à tout moment. Certes la personnalité de Sœur Emmanuelle est une sorte de figure emblématique. Mais l’authenticité du service qu’elle a accompli se manifeste dans sa capacité à associer toutes sortes de gens à son action, telle sœur Sara, une religieuse copte orthodoxe qui poursuit aujourd’hui son œuvre avec les chiffonniers du Caire.

Elle ne les séduisait pas pour elle-même, ni pour se donner la satisfaction d’avoir des disciples, mais elle les enrôlait dans son armée de miséreux parce qu’ils pouvaient y faire quelque chose d’utile pour les autres et pour eux-mêmes.

Les vedettes n’ont pas de successeurs, les serviteurs ont des amis qui les soutiennent et qui développent leur œuvre.

Notre véritable hommage à Sœur Emmanuelle n’est-il pas de tirer les leçons de son histoire d’Amour avec les pauvres de ce monde ?

N’est-il pas de crier pour tous ceux qui survivent avec peine dans la malnutrition et le manque de soins ?

N’est-il pas de nous interroger sur le déséquilibre qui marque notre univers : d’un coté, l’énergie que l’on dépense pour la richesse et le confort d’une société dont on attend qu’elle assume tous les risques de la vie et de l’autre, l’insécurité absolue sur les besoins élémentaires de l’existence : manger, boire de l’eau, se soigner, apprendre à lire et à écrire ?

Ceux qui professent la Foi Chrétienne autrement que comme une assurance supplémentaire ne doivent-ils pas être les premiers à « avancer en eaux profondes et à jeter les filets pour la pêche » pour que l’Amour soit connu non pas seulement en paroles, mais en acte et en vérité.

Certes, les chrétiens se mobilisent pour vivre davantage le partage avec les pauvres de ce temps et nous en sommes fiers.

Mais nous n’oublions pas que même la générosité n’est rien si elle n’est pas animée par l’Amour.

Nous ne sommes pas appelés seulement à donner de nos biens, nous sommes appelés à nous donner nous-mêmes.

Sœur Emmanuelle a souhaité que ses obsèques soient célébrées dans l’intimité de sa famille religieuse.




Aurait-t-elle été très à l’aise dans notre hommage national ?

Je ne suis pas capable de répondre à sa place, mais il y deux choses dont je suis sûr. Premièrement, elle jubile certainement de voir que sa mort est une occasion de rappeler à tous l’urgence du service des pauvres de ce monde, un temps d’antenne supplémentaire pour ceux dont on parle si peu.

Deuxièmement, elle voit certainement avec joie que nous n’essayons pas d’expliquer sa vie en oubliant Celui qui seul lui a donné sens : Jésus de Nazareth qui est passé parmi les hommes en faisant le bien et qui, à la veille de sa Passion, nous a donné la clef d’interprétation absolue :

« il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux qu’on Aime. »

C’est ce qu’il a fait et ce qu’il fait aujourd’hui dans cette Eucharistie. C’est ce que Sœur Emmanuelle a vécu à la suite et en compagnie de tant de disciples du Christ.

C’est ce que nous sommes tous appelés à vivre, car finalement sans l’Amour nous ne sommes rien. L’Amour seul est digne de Foi.




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Le Testament spirituel de Sœur Emmanuelle

Si chers Amis, Nous le savons, l’Amour est plus fort que la Mort, le lien d’amitié profonde que nous avons noué ensemble dans la joie, a une valeur d’éternité joyeuse.

Aujourd’hui, où vous vous êtes encore une fois dérangé pour moi, mon âme et mon coeur sont tout près de votre âme et de votre cœur.

Je voudrais que cette chère rencontre se déroule dans une atmosphère de joie. J’ai choisi des cantiques pleins d’allégresse.

Chantez les joyeusement à pleine voix ! Je tiens à vous dire une merci bondissant de reconnaissance pour ce que vous avez fait et ferez encore, je le sais, pour nos milliers d’enfants en difficulté à travers le monde.

Grâce à vous, ils deviennent des citoyens debout et heureux. L’enfant qui souffre « sensible à vos cœurs » rappelle le mot de Pascal : « Dieu sensible au cœur ». Voilà la merveille qui, au-delà de toute conviction religieuse, politique, culturelle ou autre, nous unit tous dans une belle harmonie.

Seigneur, tu as voulu que nous, les humains, puissions tressaillir devant la douleur et arriver à la soulager.

C’est ainsi que, comme nous le dit Le Christ, dans l’évangile de Matthieu au chapitre 25, nous devenons « Bénis » par Toi, Notre Père des Cieux.

Oui vous êtes Bénis, vous qui savez aimer et partager, vous êtes Bénis, parce que, sans le savoir peut-être, vous avancez sur la route qui mène à l’éternité bienheureuse où je vous attends dans le même Amour.

Une petite confidence pour finir. J’ai demandé que soit chanté comme psaume le Magnificat. Ce cantique contient en effet le secret du Bonheur de ma vie.

Dès mon entrée en religion, en 1931, je me suis confiée, corps et âme, à la Vierge pour qu’elle me garde fidèle. Elle l’a fait et comment ! Remerciez là avec moi ! Yalla ! En avant ! C’est passionnant de vivre en Aimant !

Votre Emmanuelle qui garde chacun et chacune de vous dans son coeur.




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