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Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant

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Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Empty Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant

Message par Gilles Dim 31 Juil 2016 - 19:03

Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Maximilien-kolbe

Une interview avec Michael Micherdzinski : l’un des derniers témoins du sacrifice héroïque de Saint Maximilien Maria Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz



Cette interview a été réalisée par le père franciscain Witold Pobiedzinski en 1998 et fut publiée dans les journaux polonais. Incidemment, le père Witold Pobiedzinski a rejoint la Tradition catholique en 2011 et vit depuis au prieuré de la FSSPX à Varsovie, en Pologne.


Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Camps-concentration-ss
Vous étiez prisonnier au camp de concentration d’Auschwitz pendant cinq ans. Vous avez connu personnellement St. Maximilien Maria Kolbe là-bas. Quelle fut l’importance pour vous et les autres prisonniers de la présence de ce moine parmi vous ?
Tous les prisonniers envoyés à Auschwitz étaient accueillis par les mêmes mots : « vous n’êtes pas à un sanatorium mais à un camp de concentration allemand duquel il n’y a aucune autre sortie que par la cheminée. Les Juifs peuvent vivre pendant deux semaines, les prêtres survivent un mois et le reste vit trois mois. Ceux  à qui ça ne plait pas peuvent tout de suite aller au grillage ».
Cela voulait dire qu’ils pouvaient être tués car ils faisaient passer un courant à haute-tension sans arrêt dans les grillages qui entouraient le camp. Ces mots dès le départ enlevaient aux prisonniers tout espoir. J’ai reçu une grâce incroyable à Auschwitz, car je séjournais dans un bloc avec le Père Maximilien et je me tenais avec lui en rang au moment de la sélection pour la mort. Je fus témoin oculaire de son sacrifice héroïque qui m’a redonné l’espoir et aussi aux autres prisonniers.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Maximilien-golbe
– Quelles furent les circonstances de cet événement, du plus haut intérêt, qui pousse les gens à poser la question : pourquoi a-t-il fait cela, et au nom de quelles valeurs ?
Il y a 63 ans, le mardi 29 juillet 1941, à environ 1h de l’après-midi, juste après l’appel de la mi-journée, les sirènes se mirent à hurler. Plus de 100 décibels traversèrent le camp. Les prisonniers accomplissaient leurs tâches à la sueur de leur front. Les hurlements de sirène signifiaient une alerte, et l’alerte voulait dire qu’un prisonnier manquait à l’appel. Les SS firent immédiatement cesser le travail et commencèrent à escorter les prisonniers du camp vers l’appel pour vérifier le nombre de prisonniers. Pour nous qui travaillions sur la construction d’une usine à caoutchouc aux alentours, cela voulait dire une marche de sept kilomètres vers le camp. On nous poussa à aller plus vite.
L’appel mit en évidence une chose tragique : il manquait un prisonnier à l’appel, dans notre Bloc 14a. Quand je dis « dans notre bloc », je veux dire celui du Père Maximilien, Franciszek Gajowniczek, d’autres et le mien. C’était un message terrifiant. Tous les autres prisonniers furent relâchés et furent autorisés à se rendre à leurs blocs. On nous annonça la punition : rester au garde-à-vous sans couvre-chef, jour et nuit, sans manger. La nuit, il faisait très froid. Quand les SS avait une relève de la garde, nous nous regroupions telles des abeilles, ceux qui se tenaient au-dehors réchauffaient ceux qui se trouvaient au milieu et alors nous changions de position.
De nombreuses personnes âgées ne purent résister à la corvée de rester debout nuit et jour dans le froid. Nous espérions au moins qu’un petit peu de soleil nous réchaufferait. Le matin, l’officier allemand nous cria : « parce qu’un prisonnier s’est échappé et que vous ne l’en avez pas empêché ou arrêté, dix d’entre vous vont mourir de faim afin que les autres se souviennent que même les plus petites tentatives d’évasion ne seront pas tolérées. » La sélection débuta.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2
– Que se passe-t-il chez un homme quand il sait que c’est peut-être le dernier moment de sa vie? Quels sentiments accompagnaient les prisonniers qui purent entendre la sentence qui les condamnait à la mort?
Je préférerais m’épargner le souvenir des détails de ce moment terrible. Je dirai en gros à quoi ressemblait cette sélection. Le groupe entier se rendit au départ de la première ligne. Au-devant, deux pas devant nous, un capitaine allemand se tenait debout. Il vous regardait dans les yeux tel un vautour. Il mesurait chacun d’entre nous et ensuite levait sa main et disait, « Du! », ce qui veut dire « Toi ». Ce “Du!voulait dire la mort par la faim, et il continuait ainsi. Les SS sortaient alors des rangs le pauvre prisonnier, notaient son numéro et le mettaient à part sous surveillance.
Du!” semblait comme un marteau battant une commode vide. Tout le monde avait peur à chaque fois que le doigt bougeait. La colonne sous surveillance bougea de quelques pas en avant, afin que l’espace entre les rangs pût être inspecté et avec le rang suivant se formèrent des couloirs d’une largeur de trois ou quatre mètres. Le SS marchait dans ce couloir et disait encore: “Du! Du”. Nos cœurs faisaient un bruit sourd. Avec ce bruit dans nos têtes, le sang montait à nos tempes et c’était comme si ce sang allait jaillir de nos nez, de nos oreilles et de nos yeux. C’était dramatique.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2
– Comment se comporta St. Maximilien pendant cette sélection?
Le Père Maximilien et moi-même étions dans la septième rangée. Il se tenait à ma gauche, deux ou trois amis peut-être nous séparaient de lui. Quand les rangées devant nous diminuèrent, une peur de plus en plus grande nous saisit. Je dois dire : peu importe la détermination ou la frayeur d’un homme ; aucune philosophie ne lui est alors utile. Heureux celui qui croit, qui est capable de se reposer sur quelqu’un, de demander à quelqu’un la miséricorde. J’ai prié la Mère de Dieu. Je dois l’avouer avec honnêteté : je n’avais alors jamais prié ni avant ni après avec tant de zèle.
Bien qu’on pouvait entendre encore « Du ! », la prière en moi me changea suffisamment pour que je me calme. Les gens ayant la foi n’étaient pas aussi effrayés. Ils étaient prêts à accepter en paix leur destin, presque en héros. C’était formidable.
Les SS passèrent à côté de moi, me balayant des yeux et puis passèrent à côté du Père Maximilien. Franciszek Gajowniczek leur plut ; il se tenait à la fin de la rangée, et était un sergent de 41 ans de l’armée polonaise.
Quand l’allemand dit « Du ! » et le montra du doigt, le pauvre homme s’exclama : « Jésus ! Marie ! Ma femme, mes enfants ! » Bien sûr, les SS ne prêtaient pas attention aux paroles des prisonniers et écrivaient juste leur numéro. Gajowniczek jura plus tard que s’il avait péri dans le bunker de la faim, il n’aurait pas su qu’une telle plainte, une telle supplique était venue de sa bouche.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Marie-kolbe_inmaculada
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2
– La sélection terminée, est-ce que les prisonniers restants ressentaient du soulagement que la grande peur soit finie ?
La sélection prit fin, dix prisonniers ayant été choisis. C’était leur ultime appel. Quant à nous, nous pensions que ce cauchemar debout allait prendre fin : nous avions mal à la tête, nous voulions manger, nos jambes étaient enflées. Soudain, une agitation débuta dans ma rangée. Nous nous tenions à intervalle de la longueur de nos sabots quand tout à coup quelqu’un commença à avancer entre les prisonniers. C’était le Père Maximilien.
Il avançait à petits pas, car personne ne pouvait faire de grands pas avec des sabots, car il fallait retrousser ses orteils pour empêcher les sabots de tomber. Il se dirigeait tout droit vers le groupe de SS, qui se tenait près de la première rangée de prisonniers. Tout le monde tremblait, car il s’agissait de la transgression d’une des règles les plus importantes, ce qui voulait dire un châtiment brutal à la clé. La sortie de la rangée voulait dire la mort. Les nouveaux prisonniers qui arrivaient dans le camp, ne sachant rien de cette interdiction étaient battus jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus travailler. Cela équivalait à aller au bunker de la faim.
Nous étions certains qu’ils tueraient le Père Maximilien avant qu’il parvienne jusqu’au bout. Mais quelque chose d’extraordinaire se produisit qui ne fut jamais observé dans l’histoire des sept cents camps de concentration du Troisième Reich. Il n’est jamais arrivé qu’un prisonnier de camp puisse quitter la rangée sans être puni. C’était quelque chose de si inimaginable pour les SS qu’ils restèrent interloqués. Ils se regardèrent les uns les autres sans savoir ce qu’il se passait.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2
Que se passa-t-il ensuite ?
Le Père Maximilien marchait dans ses sabots et son uniforme rayé de prisonnier avec son bol sur le côté. Il ne marchait pas comme un mendiant, ni comme un héros. Il marchait comme un homme conscient de sa grande mission. Il se tenait calmement face aux officiers. Le commandant du camp retrouva finalement ses esprits. Furieux, il demande à son adjoint « Was will dieses Polnische Schwein?” (« Que veut ce porc de Polonais? »). Ils commencèrent à chercher le traducteur, mais il se trouva que le traducteur n’était pas nécessaire. Le Père Maximilien répondit calmement : « Ich will sterben für ihn » (« Je veux mourir a sa place »), montrant de sa main Gajowniczek qui se tenait à côté.
Les Allemands restèrent abasourdis, la bouche ouverte d’étonnement. Pour eux, les représentants de l’impiété du monde, il était incompréhensible que quelqu’un souhaite mourir pour un autre homme. Ils regardèrent le Père Maximilien d’un regard interrogateur : est-ce qu’il est devenu fou ? Peut-être n’avons-nous pas compris ce qu’il a dit ?
Finalement, la deuxième question arriva : « Wer bist du? » (« Qui es-tu ? »). Le Père Maximilien répondit : « Ich bin ein Polnischer Katolischer Priester » (« Je suis un prêtre catholique polonais »). Ici, le prisonnier confessa qu’il était polonais, donc qu’il venait de la nation qu’ils détestaient. De plus, il admettait qu’il était un homme du clergé. Pour les SS, le prêtre était une douleur de la conscience. Il est intéressant de noter que, dans ce dialogue, le Père Maximilien n’utilisa pas une seule fois le mot « s’il vous plait ».
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En parlant comme il l’avait fait, il avait brisé le pouvoir que les allemands avaient usurpé de droit de vie ou de mort et il les forçait à parler autrement. Il se comportait comme un diplomate expérimenté. Seulement, au lieu d’une queue de pie, d’une écharpe ou de décorations, il se présentait lui-même dans un costume de prison rayé, un bol et des sabots. Le silence mortifère régnait et chaque seconde semblait durer des siècles.
Finalement, quelque chose arriva, que ni les Allemands ni les prisonniers n’ont compris jusqu’à ce jour. Le capitaine SS se tourna vers le Père Maximilien et s’adressa à lui avec le « Sie » (« vous ») de politesse et lui demanda : « Warum wollen Sie für ihn sterben ? » (« Pourquoi voulez-vous mourir à sa place ? »)
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Toutes les normes établies des SS s’effondraient. Un moment auparavant, il l’avait appelé le « porc de Polonais » et maintenant il se tournait vers lui et le vouvoyait. Les SS et les officiers ordinaires qui se tenaient près de lui n’étaient pas sûrs d’avoir bien entendu. Une seule fois, dans l’histoire des camps de concentration, un officier de haut-rang, auteur de meurtres de milliers de personnes, s’est ainsi adressé à un prisonnier de cette manière.
Le Père Maximilien répondit : « Er hat eine Frau und Kinder » (« Il a une femme et des enfants »). Ce qui est le résumé de tout le catéchisme. Il montrait à tous ce que la paternité et la famille voulaient dire. Il avait deux doctorats soutenus à Rome « summa cum laude » (la meilleure note possible), et était éditeur, missionnaire, enseignant académique de deux universités à Cracovie et Nagasaki. Il pensait que sa vie valait moins que la vie d’un père de famille ! Quelle formidable leçon de catéchisme !
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant St-maximilien-golbe

– Comment l’officier réagit-il aux paroles du Père Maximilien ?

Tout le monde attendait de voir ce qui allait se passer ensuite. Le SS se savait le maître de la vie et de la mort. Il pouvait donner l’ordre de le battre très violemment pour avoir enfreint la règle strictement observée concernant le fait de sortir du rang. Et plus important encore, comment est-ce qu’un prisonnier osait prêcher la morale ?! L’officier pouvait faire condamner les deux à la mort par la faim. Après quelques secondes, le SS dit : « Gut » (« Bon« ). Il était d’accord avec le Père Maximilien et admettait qu’il avait raison. Cela voulait dire que le bien avait gagné contre le mal, le mal absolu.
Il n’y a pas de plus grand mal que, par haine, de condamner un homme à périr de faim. Mais il n’y a pas non plus de plus grand bien que de donner sa propre vie pour un autre homme. Le bien absolu gagne. Je voudrais insister sur les réponses du Père Maximilien : on le questionne à trois reprises et par trois fois il répond avec concision et brièveté, usant de quatre mots. Le chiffre quatre dans la Bible signifie symboliquement l’homme tout entier.
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– Quelle importance pour vous et les autres prisonniers restants d’avoir été témoins de tout ceci ?

Les Allemands laissèrent Gajowniczek retourner dans le rang et le Père Maximilien prendre sa place. Les condamnés devaient retirer leurs sabots parce qu’ils ne leur étaient plus d’aucune utilité. La porte du bunker de la faim était ouverte seulement pour en sortir les cadavres. Le Père Maximilien entra en dernier avec son binôme et il l’aida même à marcher. C’était comme ses propres obsèques avant sa mort. Devant le bloc, on leur dit de retirer leurs uniformes rayés et on jeta les prisonniers dans une cellule de huit mètres carrés. La lumière du jour filtrait à travers les trois barreaux de la fenêtre sur le sol froid, dur et humide et les murs noirs.
Un autre miracle arriva là-bas. Le Père Maximilien, bien qu’il respirait à l’aide d’un seul poumon, survécut aux autres prisonniers. Il demeura vivant dans la chambre de la mort pendant 386 heures. Tous les médecins reconnaîtront que c’est incroyable. Après cette agonie horrible, le bourreau dans un uniforme médical lui donna une injection mortelle. Mais il ne succomba pas non plus… Il durent le finir avec une deuxième injection. Il mourut la veille de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie, Son Commandant-en-Chef. Il voulait travailler et mourir pour Marie l’Immaculée toute sa vie. Ce fut sa plus grande joie.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Golbe-auschwitzkolbe
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2
– En référence à la première question, pouvez-vous s’il vous plaît développer : qu’est-ce que cette attitude extraordinaire du Père Maximilien (être délivré de la mort par la faim) signifia pour vous?

Le sacrifice du Père Maximilien inspira de nombreux travaux. Il renforça l’activité du groupe de résistance du camp, l’organisation souterraine des prisonniers et cela divisa le temps entre « l’avant » et « l’après » du sacrifice du Père Maximilien. De nombreux prisonniers ont survécu à leur passage au camp, grâce à l’existence et aux opérations de cette organisation. Quelques-uns d’entre nous reçurent de l’aide, deux sur cent. J’ai reçu cette grâce, vu que je suis l’un de ces deux. Franciszek Gajowniczek fut non seulement secouru mais vécut encore 54 ans.
Notre saint compagnon-prisonnier secourut, par-dessus tout, l’humanité en nous. Il était un guide spirituel dans le bunker de la faim, donna du soutien, dirigea les prières, pardonna les péchés et mena les mourants vers l’autre monde avec le signe de la Croix.
Il renforça la foi et l’espoir en nous qui avons survécu à la sélection. Au milieu de cette destruction, cette terreur et le mal, il redonna l’espoir.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Barre-verte-2


source: http://laportelatine.org/international/activiteint/confrer/militia_immaculatae/militia_immaculatae_lettre_02_160726.php

Aussi : Une interview avec Michael Micherdzinski, *l’un des derniers témoins du sacrifice héroïque de Saint Maximilien Maria Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz*
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Message par Gilles Lun 1 Aoû 2016 - 1:15

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Message par Gilles Lun 1 Aoû 2016 - 16:32

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Maximilien Kolbe
 
 
Raymond (Rajmund) Kolbe, fils de tisserands, est né le 7 janvier 1894 à Lodz en Pologne (empire Russe à cette époque), et il a été tué le 14 août 1941, au camp de concentration d’Auschwitz.
 
D’un caractère difficile, il avait dix ans lorsque sa mère, par lassitude, lui dit : « Mon pauvre enfant, que deviendras-tu ? »
 
Cette question l’angoissa.
Kolbe raconte : « Lorsque, maman, vous m’avez dit : « Raymond, qu’est-ce que tu deviendras ? », j’ai eu beaucoup de peine et je suis allé demander à la Sainte Vierge ce que je deviendrais.
Après, à l’église, je le lui ai redemandé.
Alors la Sainte Vierge m’est apparue en tenant deux couronnes : l’une blanche et l’autre rouge. Elle me regarda avec amour et me demanda laquelle je choisissais ; la blanche signifie que je serais toujours pur, et la rouge que je mourrais martyr.
Alors moi, j’ai répondu à la Sainte Vierge : « Je choisis toutes les deux ». Elle sourit et disparut. »
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Maximilien enfant
 
Kolbe prit le nom de Frère Maximilien Marie Kolbe et devint cordelier à Lwov. En 1912, il fut envoyé à l’Université grégorienne de Rome.
En 1915, il devint docteur en philosophie, puis docteur en théologie. Il est brillant en tout, excelle en mathématiques et s’informe des progrès technologiques.
 
Il est ordonné prêtre le 28 avril 1918. Puis il rentre en Pologne en juillet 1919 pour devenir professeur à Cracovie.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
 
Malade, il est envoyé au sanatorium de Zakopane, où il donne des conférences qui donne lieu à plusieurs conversions.
 
L’une d’elle est celle d'un jeune juif, étudiant en médecine, qui lui demanda le baptême.
Débordant de joie, Kolbe le baptisa, l’administra, lui porta le viatique et lui suspendit au cou la médaille miraculeuse. Le malade était heureux, mais redoutait la réaction excessive de sa mère juive.
Kolbe lui répondit « Soit tranquille mon enfant, tu seras avant au ciel. »
Il s’éteignit à 11 heures, et à midi, sa mère arriva. Effectivement, elle hurla, arracha du cou la médaille : « Vous m’avez tué mon fils, vous m’avez volé mon fils… ».
Et ce fut un beau scandale.
 
En 1917, Kolbe s’investit dans une revue appelée « Chevalier de l’Immaculée » qui connu un succès croissant. En 1939, on en vendait plus d’un million.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
 
Après avoir rencontré un train d’étudiants japonais, il décida de partir pour l’Asie.
« Avez-vous de l’argent ? demanda son provincial.
« Non »
« Savez-vous le japonais ? »
« Non »
« Du moins avez-vous des amis là-bas, quelque appui ? »
« Pas encore, mais j’en trouverai avec la grâce de Dieu. »
 
Kolbe parti pour le Japon en 1930, avec quatre Frères. Il passa par la France et se rendit à Lourdes (où l’Immaculée avait dit son nom à Bernadette) et à Lisieux (il chérissait Thérèse de l’Enfant-Jésus).
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Maximilien et les 4 frères partant au Japon
 
Il débarqua à Nagasaki. Un mois plus tard, il possédait une imprimerie et diffusait des numéros de la revue « Chevalier de l’Immaculée ».
 
Il acheta un terrain prés de Nagasaki, sur une pente très raide, le long d’une crête, opposé à la ville.
Tout le monde le critiquait pour son choix, mais lui ne voyait pas pourquoi, il s’entête.
Il baptise son terrain où il fait construire un couvent « Mugensai non Sono », ce qui veut dire « Le jardin de l’Immaculée ».
 
Après le cataclysme de la bombe atomique tombée Nagasaki, « Le jardin de l’Immaculée » resta presque intact, car abrité par la crête.
Personne ne périt dans l’enceinte du couvent.
 
Alors, mais alors seulement, tous comprirent pourquoi le père Kolbe s’était entêté. 
Car ses proches pensaient qu'il en savait souvent plus qu'il ne voulait bien le dire, la pudeur l'empêchant de faire des révélations.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
Maximilien écrivant son courrier
 
De retour en Pologne, sa fraternité fournissait l’asile à des réfugiés polonais, catholiques ou juifs.
 
Le Père Kolbe tint ce discours aux Frères du couvent :
 
« Quel bonheur de mourir d’une mort de soldat, et non pas comme un simple bourgeois, dans son lit, mais sous un poteau d’exécution, avec une balle en plein cœur ; de sceller avec le sang notre amour pour l’Immaculée ; de le verser jusqu’à la dernière goutte pour hâter la conquête du monde entier, pour le Christ, par Elle…
Voilà ce que je vous souhaite, mes petits enfants, et ce que je souhaite pour moi-même. »
 
Ce qui laisse supposer qu’il s’attendait à sa mort prochaine et aux persécutions qui affligeraient ses Frères.
 
Arrêté une première fois, il est interné et battu au camp d’Amtiz.
Le père Kolbe annonça à ses Frères avec quelques jours d’avance leur libération.
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Maximilien en 1939
 
Sa biographe, Maria Winoweka écrit : « La prédiction du Père Maximilien se réalisa à la lettre. Ils furent libérés le jour même de l’Immaculée Conception. »
 
Mais ce n’est qu’un sursis, « le Père Maximilien attend, écrit Maria Winoweka. Il sait depuis longtemps qu’il ne survivra pas à cette guerre. »
L’épreuve du sang « qu’il a tant de fois prédite, devant d’innombrables témoins, la voici arrivée. »
 
Le 17 février 1941, le père Maximilien Kolbe est de nouveau arrêté.
Il est d’abord incarcéré à la prison de Pawiak, à Varsovie.
 
Il est ensuite envoyé sous le matricule 16670 au « camp de la mort » d’Oswiecim, plus connu sous le nom allemand d’Auschwitz.
 
Il est hospitalisé, à la suite des sévices endurés.
Il confesse à longueur de nuit, malgré l’interdiction et la menace de représailles.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
 
« Non, non enfant dit-il un jour à un jeune camarade qui voulait le sauver, je ne survivrai pas au camp. Mais toi, vous autres, les jeunes, oui. »
 
Fin juillet 1941, un interné du bloc 14, celui du père Maximilien, s’est évadé.
Le chef de camp, Fritsch, condamne alors dix prisonniers à mourir lentement, dans le bunker, de faim.
 
L’un d’eux, Franciszek Gagowniczek se lamente : « Oh ! Ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus ! »
 
Le Père Maximilien Kolbe sort du rang, et s’offre de remplacer le malheureux devant ses camarades stupéfaits.
Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
 
Fritsch, d’abord interloqué, accepte. Kolbe va nu-pieds, en chemise, se dirige avec les neuf autres victimes vers le bloc de la mort.
 
D’habitude, la faim et la soif poussent les condamnés à s’entretuer après quelques jours seulement.
 
Mais le prêtre réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons au moyen d’oraisons et de prières.
 
Maria Winowska, sa biographe, écrit : « Jusqu’à ce jour, les bunkers de faim, enfer en miniature, retentissaient de hurlement des damnés.
Seule la mort, peu à peu arrivait à les calmer.
Mais les premières heures après la fermeture de la porte fatale, les premiers jours ils étaient plongés dans la folie du désespoir.
Ô merveille ! Cette fois-ci, les condamnés ne hurlent pas, ne maudissent pas.
Ils chantent.
Des casemates voisines où, il y a un instant encore, il n’y avait que des cris et vociférations, de faibles voix répondent.
Les sbires se regardent, interdits, et disent : "jamais encore nous n’avions rien vu de pareil". »
 
Un des détenus, Borgowiec, entrait tous les matins dans le bunker pour enlever les cadavres.
Il donna de précieux détails sur la mort de Kolbe.
 
Après deux semaines de famine, seul le frère Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons est toujours en vie et pleinement conscient.
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La place venant à manquer, il est exécuté le 14 Août d’une injection de phénol dans le bras. Au moment où les gardes entrent pour l’achever, il est en prière. Voyant la seringue, il tend lui-même son bras à la piqûre mortelle.
 
Le Père Kolbe meurt le dernier à 47 ans, la veille de l’Assomption.
 
Maria Winowska écrit « La Vierge fidèle, vint le chercher en un des plus beaux jours, lorsque l’Eglise tout entière s’apprêtait à fêter sa suprême glorification ; serait-ce téméraire de croire qu’elle tenait dans les mains les deux couronnes qu’un jour Elle lui fit entrevoir : la blanche et la rouge ? »
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Saint Maximilien Kolbe a été béatifié comme confesseur en 1971.
 
Le 10 octobre 1982, il a été canonisé comme martyr par le pape Jean Paul II.
Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assista à la canonisation de son sauveteur en 1982.


Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
 
Il est le seul à avoir été honoré d'abord comme confesseur, puis comme martyr.
 
Deux miracles attribués à l'intercession de Maximilien Kolbe ont permis sa canonisation : la guérison d'Angela Testoni, atteinte de tuberculose, en juillet 1948, et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en août 1950.


Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Image
Image du film : « Życie za życie. Maksymilian Kolbe », (Une vie pour une vie. Maximilien Kolbe), 1991.
 
Quelques phrases de Saint Maximilien Marie Kolbe :
 
« Seul l’amour est une force de création »       
 
« De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux » 
 
« Conçue immaculée, on le comprend un peu, mais "Immaculée Conception", c'est plein des plus consolants mystères. »
 
"Il faut lutter avec la prière, avec le bon exemple et la cordialité, avec une grande douceur et bonté, reflet de la bonté de l'Immaculée."
 
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Prophéties :
 
 
En mars 1938, Kolbe avait annoncé la seconde guerre mondiale et les persécutions. Il savait qu’il serait persécuté lui et ses Frères, et leur fit ce discours pour leur donner du courage.
 
Un des Frères prit ces notes :
 
« Sachez, mes petits enfants, qu’un conflit atroce se prépare. Nous ne savons pas encore quelles en seront les étapes.
Chez nous, en Pologne, il faudra s’attendre au pire. 
 
Pendant les trois premiers siècles, l’Eglise était persécutée : le sang des martyrs faisait germer des chrétiens.
Plus tard, lorsque les persécutions cessèrent, un Père de l’Eglise déplorait la médiocrité des chrétiens. Et il se réjouit lorsque les persécutions reprirent.
 
De même, nous autres, nous devons nous réjouir de ce qui arrivera, car au milieu des épreuves, notre zèle deviendra plus ardent.
D’ailleurs, ne sommes-nous pas dans les mains de la Sainte Vierge ?
 
Notre idéal le plus ardemment désiré n’est-il pas de donner notre vie pour Elle ?
On ne vit qu’une fois, on ne meurt qu’une fois.
Pourvu que ce soit selon son bon plaisir.»
 
 
Vers la fin de sa vie, peu de temps avant la guerre, il fit cette courte prophétie :
 
« Vous verrez un jour la statue de l’Immaculée au centre de Moscou, au plus haut du Kremlin ! »
 
Beaucoup de témoins entendirent ces paroles prononcées avec un accent de tranquille certitude. 
Mais un seul, le Père Pignalbéri, recueilli cette confidence :
 
"Avant que cela n'arrive, nous devrons passer par une épreuve de sang."



Source : Maximilien Kolbe - Prophetie
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Message par Gilles Mar 2 Aoû 2016 - 15:54

Le Père René-Luc nous fait découvrir le courage extraordinaire de Saint Maximilien Kolbe qui a donné sa vie pour sauver un prisonnier dans un camp de concentration...


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Message par Gilles Dim 14 Aoû 2016 - 18:49

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Vie de Saint Maximilien-Marie Kolbe - Fête 14 aout


Saint Maximilien Kolbe au camp de concentration d’Auschwitz : Émouvant Saint-maximilien-kolbe

Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

Les deux couronnes

Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

La réprimande provoque chez le petit une véritable conversion. Il devient sage et obéissant. La maman s'aperçoit qu'il disparaît souvent derrière l'armoire où se trouve un petit autel de Notre-Dame de Czestochowa. Là, il prie et pleure. «Voyons, Raymond, lui demande sa mère, pourquoi pleures-tu comme une fille? - Lorsque vous m'avez dit: "Raymond, que deviendras-tu?" j'ai eu beaucoup de peine et je suis allé demander à la Sainte Vierge ce que je deviendrai... La Sainte Vierge m'est apparue, en tenant deux couronnes, l'une blanche et l'autre rouge. Elle m'a regardé avec amour et m'a demandé laquelle je choisissais; la blanche signifie que je serai toujours pur et la rouge que je mourrai martyr. J'ai répondu: "Je choisis les deux!"»

L'âme de l'enfant conserve depuis cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des écrits de saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que «Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce» (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte Vierge. La consécration mariale est un don d'amour qui offre toute la personne et qui la lie à l'Immaculée. «De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle», écrira saint Maximilien. «L'Église catholique a toujours affirmé que l'imitation de la Vierge Marie, non seulement ne détourne pas de l'effort pour suivre fidèlement le Christ, mais qu'elle le rend plus aimable et plus aisé» (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum, 13 mai 1967).

Attiré par Marie, Raymond Kolbe embrasse la vie religieuse. Le 4 septembre 1910, il revêt l'habit franciscain, et prend pour nom "frère Maximilien Marie". À l'automne 1912, ses supérieurs l'envoient à l'université grégorienne de Rome. Ses études ne le détournent pas de son idéal de sainteté: il veut procurer à Dieu la plus grande gloire possible. «la gloire de Dieu consiste dans le salut des âmes. Le salut des âmes et la parfaite sanctification de celles-ci, déjà rachetées à grand prix par la mort de Jésus en croix, en commençant naturellement par notre âme, est donc notre noble idéal». Mais la voie du salut se trouve dans l'accomplissement de la volonté de Dieu. Aussi le jeune frère écrit-il à sa mère: «Je ne vous souhaiterai ni la santé, ni la prospérité. Pourquoi? Parce que je voudrais vous souhaiter mieux que cela, quelque chose de tellement bon que Dieu lui-même ne saurait vous souhaiter mieux: qu'en toutes choses la volonté de ce très bon Père se fasse en vous, maman, que vous sachiez en toutes choses accomplir la volonté de Dieu! C'est tout ce que je puis vous souhaiter de mieux».

Sauver toutes les âmes

Puissante contre le mal, Notre-Dame est victorieuse du démon. Aussi, frère Maximilien fonde-t-il la "Mission de l'Immaculée" sur cette parole de Dieu au serpent (le diable): Elle (la Sainte Vierge) t'écrasera la tête (Gn 3, 15 - Vulgate). Le saint relie cette prophétie divine à l'affirmation de la liturgie: «Par vous seule, ô Marie, ont été vaincues toutes les hérésies». Le but de son oeuvre est d'obtenir «la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, etc., et particulièrement des francs-maçons; et la sanctification de tous les hommes sous la direction et par l'intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée». Dans son ardeur, il désire la conversion de tous les pécheurs, car le saint ne dira jamais «sauver des âmes», mais «toutes les âmes». Ce désir correspond au dessein de Dieu. Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3, 16). C'est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés (1 Jn 4, 10). Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier (1 Jn 2, 2).

Les membres de la "Mission" feront l'offrande totale d'eux-mêmes à la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, comme instruments dans ses mains, et porteront la Médaille Miraculeuse. Ils réciteront, une fois par jour, la prière suivante: «Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons et pour tous ceux qui vous sont recommandés».


Christianiser la culture

La santé de frère Maximilien n'est pas robuste. Malgré cela, il s'adonne avec courage aux études, passe brillamment ses examens et devient, en 1915, docteur en philosophie. Quatre ans plus tard, il obtient, avec le même succès, un doctorat en théologie. Entre temps, il a reçu l'ordination sacerdotale le 28 avril 1918. Il envisage sa formation intellectuelle dans le but d'instruire le prochain et de contribuer ainsi au salut des âmes.

Son désir est de «faire servir tout progrès à la gloire de Dieu», c'est-à-dire de christianiser la culture moderne. «Les problèmes nouveaux et les recherches suscitées par le progrès du monde moderne, déclare, de nos jours, le Concile Vatican II, seront étudiés très soigneusement. On saisira plus profondément comment la foi et la raison s'unissent pour atteindre l'unique vérité... De la sorte, se réalisera comme une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans tout l'effort intellectuel vers la plus haute culture; et les étudiants de ces instituts (écoles supérieures, universités et facultés) seront formés à devenir des hommes éminents par leur science, prêts à assumer les plus lourdes tâches dans la société, en même temps que témoins de la foi dans le monde» (Gravissimum educationis, 10).

Mais le saint doit expérimenter que le bien ne se fait pas sans la croix. En effet, comme le rappelle sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, «seule la souffrance enfante les âmes». Vers la fin de 1919, on l'envoie à Zakopane, dans un sanatorium où les secours religieux font défaut. Bien que malade, il entreprend un difficile apostolat auprès de ses compagnons, à l'aide de médailles miraculeuses. Il gagne les coeurs et les esprits un à un et fait si bien qu'on l'invite à donner des conférences. L'apôtre de Marie n'attendait que cela. Beaucoup d'incrédules se convertissent.


Le poison de l'indifférence

Puis, le Père inaugure une série de "causeries apologétiques", sur l'existence de Dieu et la divinité du Christ. L'amour qu'il manifeste pour la vérité transparaît dans une lettre écrite à son frère Joseph: «De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux, à des degrés divers, bien entendu». «Tous les chrétiens, dit le Pape Pie XII, devraient avoir, autant que possible, une instruction religieuse profonde et organique. Il serait, en effet, dangereux de développer toutes les autres connaissances et de laisser le patrimoine religieux sans changement, tel qu'il était dans la première enfance. Nécessairement incomplet et superficiel, il serait étouffé, et peut-être détruit, par la culture areligieuse et par les expériences de la vie adulte, comme en témoignent tous ceux dont la foi fit naufrage pour des doutes demeurés dans l'ombre, des problèmes restés sans solution. Comme il est nécessaire que le fondement de la foi soit rationnel, une étude suffisante de l'apologétique devient indispensable» (24 mars 1957).

En 1927, le Père Maximilien fonde la cité mariale franciscaine de Niepokalanow (littéralement: la cité de l'Immaculée). Tout y est consacré à Marie. Nombreux sont ceux qui demandent leur admission au noviciat, au point que le couvent comptera jusqu'à mille religieux. «À Niepokalanow, dit le Père, nous vivons d'une idée fixe, si l'on peut s'exprimer ainsi, volontairement choisie et aimée: l'Immaculée!» La presse, dont l'influence ne cesse de grandir, lui apparaît comme un terrain privilégié d'apostolat. Il lance, en vue de l'évangélisation, la revue "Le Chevalier de l'Immaculée", qui devient bientôt la plus importante publication de Pologne. En 1939, son tirage atteindra un million d'exemplaires.


«Savez-vous le japonais?»

Loin d'être l'unique objectif du Père Maximilien, la Pologne n'est qu'un tremplin. Trois ans à peine après la fondation de Niepokalanow, il rencontre, dans un train, des étudiants japonais. La conversation s'engage et le Père offre des médailles miraculeuses. En échange, les étudiants lui donnent de petits éléphants en bois qui leur servent de fétiches. Depuis ce temps, le saint ne cesse de penser à la grande pitié de ces âmes sans Dieu. Aussi se présente-t-il, un beau jour, chez son provincial et lui demande-t-il la permission d'aller au Japon pour y fonder un Niepokalanow japonais. «Avez-vous de l'argent? demande le Père provincial - Non. - Savez-vous le japonais? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas, quelque appui? - Pas encore, mais j'en trouverai, avec la grâce de Dieu»..

Toutes les autorisations obtenues, le Père part en 1930 avec quatre frères pour le Japon. À force de travail, d'audace, de prières et de confiance en l'Immaculée, ils parviennent à créer la "Mugenzai no Sono", textuellement: le jardin de l'Immaculée. Deux ans après la fondation au Japon, le Père Maximilien s'embarque pour fonder aux Indes. Aux prises avec de grosses difficultés, il prie sainte Thérèse de Lisieux: n'avait-il pas convenu avec elle, jadis à Rome, qu'il prierait chaque jour pour sa canonisation, mais qu'en retour elle serait patronne de ses oeuvres? Sainte Thérèse honore le contrat. Tous les obstacles tombent comme par enchantement. Mais, exténué et miné par la fièvre, l'apôtre de Marie Immaculée doit rentrer en Pologne, en 1936.


L'amour ou le péché


Septembre 1939: la guerre s'abat sur le pays. Saint Maximilien s'adonne, avec plus d'ardeur que jamais à l'apostolat. «Si le bien consiste en l'amour de Dieu et en tout ce qui jaillit de l'amour, le mal, dans son essence, est une négation de l'amour», lit-on dans la publication de son dernier article. Voilà le vrai conflit. Au fond de chaque âme, il y a ces deux adversaires: le bien et le mal, l'amour et le péché. Saint Augustin a exprimé ce conflit en ces termes: « Deux amours ont fait deux cités: l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi a fait la cité céleste» (Cité de Dieu, XIV, 28).

Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à la prison de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à Niepokalanow: «L'Immaculée, Mère très aimante, nous a toujours entourés de tendresse et veillera toujours Laissons-nous conduire par Elle, de plus en plus parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin que, remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour, sauver toutes les âmes». Quelques jours plus tard, le Père Kolbe est transféré au camp d'Auschwitz.

Bientôt hospitalisé, à la suite des sévices endurés, il confesse à longueur de nuits, malgré l'interdiction et la menace de représailles. Il sait convertir en bien le mal lui-même, et explique un jour à un malade: «La haine n'est pas une force créatrice. Seul l'amour est créateur. Ces douleurs ne nous feront pas plier, mais elles doivent nous aider, toujours davantage, à être forts. Elles sont nécessaires, avec d'autres sacrifices, pour que ceux qui resteront après nous soient heureux». Il fait partager à ses compagnons l'expérience du mystère pascal, où la souffrance vécue dans la foi se transforme en joie. «Le paradoxe de la condition chrétienne éclaire singulièrement celui de la condition humaine: ni l'épreuve ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la Rédemption opérée par le Seigneur et de partager sa gloire» (Paul VI, Exhortation Apostolique sur la joie chrétienne, 9 mai 1975).




Travailler des deux mains


À la fin de juillet 1941, un prisonnier du bloc 14, celui du Père Maximilien, s'est évadé. Le chef de camp avait prévenu que, pour chaque évadé, dix hommes seraient condamnés à mourir de faim et de soif. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie: «Oh! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus!» Alors, au milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des rangs. «Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés», et il désigne celui qui vient de se lamenter. «Qui es-tu?» demande le chef. «Prêtre catholique», répond le Père. Car c'est comme prêtre catholique qu'il veut donner sa vie. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte l'héroïque proposition.

Dans le bloc de la mort, les geôliers se rendent compte qu'il se passe quelque chose de nouveau. Au lieu des cris de détresse habituels, ce sont des chants qu'ils entendent. La présence du Père Maximilien a changé l'atmosphère de l'affreuse cellule. Le désespoir a fait place à une aspiration pleine d'espérance, d'acceptation et d'amour, vers le ciel, vers la Mère de Miséricorde. À la veille de l'Assomption, seul le Père Maximilien est pleinement conscient. Au moment où les gardes entrent pour l'achever, il est en prière. Voyant la seringue, il tend lui-même son bras décharné à la piqûre mortelle.

De son vivant, saint Maximilien Kolbe aimait à répéter: «Sur cette terre, nous ne pouvons travailler que d'une seule main, car de l'autre nous devons bien nous cramponner pour ne point tomber nous-mêmes. Mais au Ciel, ce sera différent! Point de danger de glisser, de tomber! Alors nous travaillerons bien plus encore, de nos deux mains!» Nous lui demandons d'intercéder pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers, vivants et défunts, auprès de la Vierge Immaculée et de saint Joseph.

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Message par Gilles Jeu 13 Oct 2016 - 18:41

jeudi 13 octobre 2016
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Un ange derrière les barbelés nazis

Pour les nazis il fut le prisonnier nº 26147. Pour ses camarades, il fut l’ange de Dachau.

Dans le camp de concentration de Dachau, Engelmar H. Unzeitig, identifié sous le numéro 126147, était, en apparence, un habitant de plus au cœur de cette cité de la mort. Et pourtant, c’était un personnage exceptionnel : fidèle religieux, prêtre zélé, missionnaire courageux et véritable géant de la charité chrétienne. Né le 1er mars 1911 à Greifendorf (aujourd’hui en République Tchèque), il désira très tôt devenir missionnaire. Il entra au séminaire en Mariannhill (Pays-Bas) en 1934 et fut ordonné prêtre le 6 août 1939, après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie à Würzburg (en Allemagne).

Missionnaire jusqu’au bout

Arrivé au camp de concentration de Dachau en 1941 comme prisonnier, il y resta quatre ans, poursuivant, malgré les conditions de vies difficiles, son rôle de missionnaire. Le 2 mars 1945, il contracta le typhus auprès des prisonniers malades dont il s’occupait avec dévotion. La Seconde Guerre Mondiale était sur le point de prendre fin, lorsque Engelmar mourut. Il avait seulement 34 ans.

Sa dévotion, sa patience affable, la prudence de ses paroles, la sagesse de son silence, sa générosité envers les plus nécessiteux, fit de lui une personne aussi bien exceptionnelle qu’indispensable dans le camp.

On l’appelait « l’ange de Dachau »…

Pour toutes ces qualités, on l’appelait « l’ange de Dachau ». Une sorte d’hommage pour cet homme, qui, par sa bienveillante présence, illuminait l’enfer du camp. C’est l’amour avec un grand « A » qui lui permettait de survivre malgré le chaos ambiant. Voici ce qu’il disait : « L’amour double notre force, nous rend inventifs, heureux et libres… Le bien est immortel et la victoire doit être celle de Dieu. »

Vers la béatification ?

Ses cendres, providentiellement récupérées du camp, sont aujourd’hui conservées dans l’église de Mariannhill. Le 26 juillet 1991, le processus pour sa béatification débuta. Le 3 juillet 2009, le pape Benoît XVI reconnut le caractère héroïque des vertus chrétiennes et humaines du père Engelmar et le déclara Vénérable. Le 21 janvier 2016, le Pape François signa un décret le reconnaissant martyr.

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Message par mariejesus Jeu 13 Oct 2016 - 19:00

Je n'ai pas bien compris pourquoi on l'y a enfermé était ce à cause de ses écrits ?

Fraternellement
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Message par Gilles Jeu 13 Oct 2016 - 19:19

mariejesus a écrit:Je n'ai pas bien compris pourquoi on l'y a enfermé était ce à cause de ses écrits ?
La principale raison était qu'il était prêtre :

"Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à la prison de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant que religieux et prêtre."
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