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Les véritables raisons de la mort de la France

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Les véritables raisons de la mort de la France Empty Les véritables raisons de la mort de la France

Message par saint-michel Dim 12 Juin 2016 - 8:48

Les véritables raisons de la mort de la France Les_ve10

Les individus dont la pensée se borne à la sensualité, à l’attrait du gain, à la dérision, au refus d’apprendre ignorent que leur nation est en train de mourir, puisque ceux-ci sont trop occupés par leurs intérêts immédiats. Leur pensée est si étriquée et tournée vers une logique de surface qu’ils ignorent le passé pour se jeter dans la gueule du loup. Le terrible animal est aujourd’hui symbolisé par l’appétence des multinationales pour une prise de pouvoir uniforme et inconditionnelle. Les peuples apatrides mourront sous le joug de leur emprise prédatrice.


Le seul moyen pour éviter cet écueil est de retrouver une pensée salvatrice, vigoureuse, enrichie, large, chrétienne et profondément vertueuse. Sans ces ingrédients les nations meurent en ignorant qu’elles assistent à leurs propres funérailles.


Or, l’actualité des patries de l’Europe est telle que nous assistons en ce moment même à leur inéluctable destruction. C’est pourquoi je vous propose de découvrir une brillante et même indispensable conférence, plus que jamais d’actualité, qui a été rédigée par Léonce Roumain de la Rallaye, aux alentours de 1880 !


« COMMENT LES NATIONS FINISSENT. »


de Léonce Roumain de la Rallaye,


aux alentours de 1880


I


Il a plu à l’orgueil de notre siècle de prétendre que les nations sont immortelles ; mais un simple coup d’œil jeté sur l’histoire des siècles passés ou même sur les annales contemporaines dément cette théorie insensée. Que sont devenus les Assyriens, les Mèdes, les Lydiens, les Macédoniens qui ont étendu leur empire sur toute l’Asie ? Leur nom même a péri. Combien reste-t-il à l’heure présente de Gaulois et d’Ibères ? Où chercher les Carthaginois, les Phéniciens, les Epirotes ? On objectera peut-être certains peuples de l’antiquité qui gardent encore maintenant leurs titres et ont conservé la dénomination sous laquelle ils étaient anciennement connus ; mais cette apparence est une erreur.


À supposer que les Fellahs coptes soient les descendants directs et les véritables représentants des anciens Egyptiens, peut-on considérer ces malheureux paysans opprimés et ignorants comme les héritiers légitimes de cette nation jadis si civilisée ? Certes les Perses de Zoroastre ou de Cyrus ne revivent pas dans les Persans d’aujourd’hui. Ces anciens et ces modernes peuvent être unis entre eux par une filiation naturelle ; mais quelle différence au point de vue de la culture, des mœurs, de la religion ! Il faudrait de même une forte dose de bonne volonté et d’enthousiasme pour voir dans le royaume de Grèce créé par la diplomatie une résurrection de ces Hellènes dont le nom fut si fameux. Quand on va au fond des choses on s’aperçoit aisément que ces prétendues renaissances ne sont que des contrefaçons ou, si l’on aime mieux, des substitutions d’héritiers.


Il ne faut pas confondre la race avec la nation. La race subsiste par la communauté du sang, c’est un fait purement naturel qui défie parfois les rigueurs de la guerre et le fléau des invasions. La nation est constituée par un ensemble de mœurs, de lois, de doctrines qui fait des individus de divers sangs, un seul corps moral, et par un gouvernement qui est en quelque sorte la tête de ce corps. Si ces mœurs, ces lois, ces doctrines sont abolies, la nation est dissoute ; si le gouvernement périt, elle est décapitée.


Nous avons sous les yeux un exemple mémorable qui fait admirablement ressortir cette distinction nécessaire entre la race et la nation. Il s’agit des Juifs. La race évidemment subsiste, mais la nation est morte. C’est toujours le même sang qui coule dans les veines de ces descendants d’Israël, ils ne s’unissent guère qu’entre eux ; et l’authenticité d’origine s’affirme dans ce type permanent dont dix-huit siècles n’ont pu altérer la pureté. Mais bien qu’ils aient en partie conservé leur code religieux et leurs traditions, l’absence de lois civiles qui leur soient particulières et surtout d’une autorité publique les a fait déchoir du rang de nation. Les Juifs sont prussiens, anglais, français, autrichiens ; ils acceptent d’être citoyens de tous les Etats qui leur accordent des droits politiques ; ils deviennent donc politiquement étrangers les uns aux autres et s’exposent à devenir ennemis. Preuve frappante qu’ils confessent eux-mêmes le fait, d’ailleurs mille fois évident, que la nation hébraïque a cessé d’exister.


Nous ne dirons que deux mots de l’ère moderne, parce que notre but n’est pas de faire une revue complète des peuples qui ont perdu leur nationalité. Depuis le moyen-âge, bien des cités, bien des Etats, qui jouissaient d’une autonomie complète ou qui n’étaient rattachés à d’autres puissances que par de faibles liens ont disparu. L’époque moderne, qui est une grande destructrice de nationalités, a fait la majeure partie de cette besogne que les libéraux tolèrent quand ils ne la favorisent pas ouvertement. Il suffit de nommer Genève, les villes Hanséatiques, Gênes, le Piémont, tous les Etats italiens, presque tous les membres de la défunte Confédération germanique, que M. de Bismark a réussi ou qu’il se prépare à prussianiser. La Pologne, en dépit d’un mot fameux répété dans les chambres françaises, est en train de mourir, si elle n’est déjà morte.


Nous savons bien que les événements accomplis dans ces dernières années ne sont pas irrévocables. Ce qui a été fait peut être défait et, sans élever aucune prétention au rôle de prophète, nous avons la confiance que l’iniquité ne triomphera pas toujours. Constatons seulement que plusieurs peuples ont été rayés de la carte de l’Europe. Il est possible que quelques-uns soient réintégrés dans leurs droits, mais ils partageront peut-être au contraire le sort des autres nations dont l’indépendance n’est plus qu’un souvenir. La loi de l’histoire n’a pas changé ; elle s’applique aux modernes, comme elle s’est appliquée aux anciens.


Nous lisons dans l’Ecriture que Dieu a fait les nations guérissables ; oui, mais il ne les a pas faites invulnérables, ni sur tout immortelles. Quand elles ont été frappées et jetées par terre, elles peuvent se relever de leur abaissement et redevenir saines et robustes, mais c’est à condition qu’elles fassent les efforts nécessaires et suivent le traitement indiqué ; sinon leur infirmité s’accroîtra et elles mourront. Là encore éclate dans toute sa dignité ou dans toute sa bassesse le spectacle de la liberté aux prises avec les obstacles soit du dedans, soit du dehors, la haine de l’ennemi ou les passions désorganisatrices. Dieu ne sauve pas plus les peuples que les individus sans leur propre concours.


Toutes les nations sont donc menacées de mort, tous les peuples, s’ils ne réagissent de toute leur énergie contre le germe de décadence qui est en eux, sont condamnés à finir. Il doit être intéressant d’étudier quelles sont les principales causes qui amènent d’ordinaire cette catastrophe. On pourra, en les connaissant, se prémunir contre l’invasion du mal, s’il en est temps encore, ou si le fléau est déchaîné, le combattre, l’expulser et se dérober à de nouvelles atteintes.


II


Nous remarquons quatre causes principales de décadence et de ruine pour les empires :

  1. L’abandon des traditions,
  2. L’affaiblissement du sentiment religieux,
  3. La méconnaissance du principe d’autorité
  4. L’amollissement des mœurs d’où naissent la soif des jouissances matérielles et le luxe.

Une seule de ces causes suffit pour amener le dépérissement d’un peuple, toutefois il peut encore résister longtemps s’il fait, par ailleurs, bonne résistance.


L’invasion simultanée de plusieurs causes rend son état irrémédiable et sa chute nécessaire. Dans le cas où toutes ces causes réunies opèrent à la fois, sa fin est prochaine. Il existe, au surplus, entre elles une connexion évidente qui rend difficile l’inertie des unes pendant l’activité des autres. Toutefois, il convient de les distinguer afin de les étudier chacune à part plus commodément.


Parlons d’abord de l’oubli et de l’abandon des traditions. Il faut commencer par définir. Nous entendons par traditions cet ensemble de mœurs, de coutumes, de lois, d’institutions tant religieuses que civiles, tant domestiques que politiques ou sociales qui constituent, à proprement parler, un peuple, le font ce qu’il est et le séparent nettement des autres. C’est en quelque sorte le tempérament et le caractère d’une nation, tempérament et caractère qui résultent de la race ou des races dont elle est formée, de sa religion, de sa situation géographique, de son sol, de son climat, de ses travaux, de ses origines, des faits qui ont présidé à sa naissance et qui ont laissé une empreinte profonde dans son existence, de la nature de son gouvernement et enfin des principaux traits de son histoire. Un Français ne ressemble pas à un Anglais. Pourquoi ? Vous aurez peut-être de la peine à l’expliquer d’un seul mot ; vous l’apercevez néanmoins du premier coup d’œil, et avec un peu de réflexion vous noterez aisément les principales divergences. Eh bien ce qui différencie l’Anglais du Français (et on peut en dire autant de tous les peuples du monde) est précisément ce qui distingue la tradition anglaise de la tradition française.


Envisagée sous un aspect moins concret et plus philosophique, la tradition embrasse tout le passé. Or c’est le passé qui engendre le présent. La tradition est donc la vie propre d’une nation, son âme, et, pour emprunter le langage de l’école, sa forme.


Et cela est si vrai qu’en supprimant par la pensée la tradition d’un peuple, vous le supprimez lui-même d’un seul coup. Si l’impossible devenait possible, si l’on parvenait à retrancher le passé de l’Angleterre et celui de la France et à faire que les habitants de ces contrées oubliassent totalement, comme par miracle, ce qu’ils ont fait, subi, senti, aimé, haï, cru jusqu’à ce jour, il est clair qu’il n’y aurait plus ni Français, ni Anglais, mais seulement des hommes séparés par un détroit. Le climat, le tempérament, les passions et le jeu de la liberté humaine ne tarderaient pas, sans doute, à introduire des différences entre les deux agglomérations d’individus, et à reconstituer deux nations distinctes avec des physionomies plus ou moins tranchées, mais ces peuples vraiment nouveaux ne seraient ni français, ni anglais. Ils pourraient bien conserver quelques vagues traits de ressemblance avec les nations qui ont joué, sous ce nom, un rôle dans l’histoire ; mais, à coup sûr, ils en différeraient considérablement et n’en seraient, à aucun titre, la continuation.


Des évidences qui précèdent nous tirons immédiatement une conclusion : c’est que si les traditions sont quelque chose de tellement considérable chez un peuple que, en venant à disparaître, elles entraînent la disparition de ce peuple, si elles en sont, en quelque sorte, la vie et la substance, il faut à tout prix les conserver, si l’on veut vivre ; car dès que l’on y est infidèle, on meurt. Et voilà pourquoi nous enregistrons l’abandon des traditions au nombre des principales causes qui amènent sûrement la fin des nations.


L’histoire vient confirmer par les faits la théorie que nous venons d’exposer. Nous n’avons pas l’intention de faire défiler devant nous le pâle cortège de tous les peuples qui dorment maintenant dans la paix du sépulcre. Contentons-nous d’en évoquer rapidement quelques-uns parmi ceux qui ont laissé de plus éclatants souvenirs.


Un conquérant, dans l’antiquité, eut la gloire de détruire un puissant empire et de délivrer le peuple de Dieu qui gémissait sous la tyrannie des Assyriens. Nous avons nommé Cyrus. Ce prince, qui commandait à un peuple pauvre, peu nombreux et jusque-là obscur, eut le tort, après avoir accompli de grandes choses, de rompre avec la tradition. Xénophon nous apprend, en effet, qu’il remplaça la simplicité et la sobriété nationale par un appareil fastueux qu’il croyait nécessaire pour imposer au vulgaire et tenir en respect les grands. Ce n’était guère, en apparence, qu’un changement d’étiquette, mais ce changement révélait toute une révolution dans les mœurs et dans le système du gouvernement. Xénophon ne nous dit pas tout, mais nous savons par les documents d’origine persane qui ont été mis en lumière et interprétés avec sagacité notamment dans le grand ouvrage de M. le comte de Gobineau (Histoire des Perses d’après les auteurs orientaux, grecs et latins), que l’ancienne constitution du royaume de Perse était une sorte de féodalité. Or, dans le régime féodal, le suzerain n’est jamais investi d’une autorité excessive, parce que, quelles que soient ses prérogatives, il rencontre toujours dans la puissance de ses grands vassaux des obstacles à l’exercice d’un pouvoir absolu. En inaugurant le despotisme, Cyrus brisait la féodalité dont, en effet, on n’aperçoit guère de traces dans les règnes postérieurs ; il accroissait, au moins en principe, son autorité personnelle et celle de ses successeurs ; mais il diminuait la force réelle de l’empire, surtout sa force de résistance. Après lui, les grands rois purent conquérir l’Egypte et faire quelques expéditions gigantesques ; mais ils échouèrent honteusement quand ils se heurtèrent contre les faibles mais héroïques populations de l’Hellade. Deux siècles ne se passèrent pas avant qu’ils fussent eux-mêmes vaincus et soumis, et il suffit à un petit roi de Macédoine de deux campagnes heureuses pour anéantir leur immense empire. Il est clair que les Perses de Xerxès et de Darius n’étaient plus les Perses de Cyrus. Ce prince en abandonnant les traditions nationales avait entraîné son peuple dans la voie de la décadence.


Les Grecs nous sont connus par les récits souvent emphatiques et menteurs (Graecia mendax) de leurs compatriotes ; nous n’ignorons nul de leurs hauts faits ; leurs origines sont plus mystérieuses. Néanmoins si nous interrogeons avec soin les notions éparses dans les historiens, les poètes et les philosophes, nous voyons que les différentes peuplades helléniques, tout en paraissant avoir toujours joui d’une certaine liberté, obéissaient dans les commencements à des chefs héréditaires. Peu à peu le gouvernement aristocratique ou purement populaire se substitua à l’autorité des rois, dont Lacédémone seule conserva la tradition et le nom, plus que le pouvoir. Mais les législateurs s’efforcèrent toujours de tenir leurs concitoyens en garde contre les entraînements de la démagogie. C’était l’écueil qu’ils redoutaient le plus et contre lequel s’échoua, en effet, la Grèce devenue impuissante, à cause de ses discussions intestines, contre les intrigues et les armes de Philippe. La Grèce perdit donc son indépendance pour être tombée dans la démocratie contrairement à ses traditions primitives, telles que les révèlent, par exemple, les poèmes d’Homère.


La cité romaine, assemblage de grandes familles dès l’origine, ne pouvait subsister que par le patriciat. Ainsi le voulait sa constitution essentiellement aristocratique. Mais quand les plébéiens purent partager les honneurs et les fonctions publiques avec les patriciens, quand surtout surgirent les hommes nouveaux, quand le vieux droit des Quirites fondé sur la puissance paternelle fit place à la prétendue équité prétorienne qui dissolvait la famille et abolissait les traditions, la chose publique fut perdue. Quatre ou cinq illustres aventuriers, dont quelques-uns de fort bonne maison, Marius, César, Antoine, Auguste se mirent à la tête de la vile multitude et violèrent la majesté des lois.


III


La seconde cause qui amène infailliblement la décadence des nations, c’est l’affaiblissement du sentiment religieux. Cette vérité se démontre par elle-même. La religion est le premier et le plus sûr fondement des empires ; quand elle disparaît, ils s’écroulent faute de soutien. Faut-il invoquer à ce sujet les Anciens qui, bien qu’ils ne fussent pas éclairés des lumières de l’Evangile, sont unanimement convenus que la crainte de la Divinité est la base nécessaire de toute société humaine et qu’il n’y a pas d’exemple d’une cité qui ait pu subsister lorsqu’elle a perdu la croyance à un monde supérieur ? Aux premiers temps de la prédication chrétienne, le grand propagateur de cette doctrine parmi les nations, l’apôtre Paul, en donnait la raison fondamentale en expliquant que le prince, c’est-à-dire le chef de l’Etat (appelez-le roi, président, empereur, consul) porte le glaive, exerce le pouvoir de coercition pour favoriser le bien et empêcher le mal. Or, n’est-ce pas là l’essence même de toute société ? Et un pays où le bien cesse d’être protégé et le mal d’être puni ne devient-il pas bientôt la proie de la barbarie ?


Il est constant que les hommes ne vivent réunis que par la connaissance et le respect de la loi morale. L’intérêt ne suffit pas pour les tenir toujours ensemble, car l’intérêt de l’un n’est pas l’intérêt de l’autre, l’intérêt du riche et du puissant diffère ou paraît différer (ce qui dans la pratique revient au même) de l’intérêt du pauvre et du faible. D’une part les gouvernants deviennent aisément oppresseurs quand le frein de la conscience ne les retient pas ; de l’autre, les gouvernés sont toujours portés à la rébellion, s’ils ne reconnaissent pas une autorité supérieure qui donne sa force à l’autorité même qui les régit. Si les citoyens sont uniquement animés les uns à l’égard des autres de sentiments d’animosité, s’ils cherchent à se nuire réciproquement, ils rendent bien difficile la tâche des magistrats chargés d’établir entre eux la paix. Il faut que ceux-ci trouvent dans l’opinion publique un appui pour se faire obéir.


Les passions achèvent de détruire l’harmonie entre les membres du corps social si la justice ne domine pas. Sans l’amour du bien public, sans le sentiment du devoir, sans le dévouement, une nation ne peut longtemps subsister.


On objectera peut-être que la vie des peuples se compose d’une longue suite d’iniquités et de forfaits. Les rois sacrifient souvent leurs sujets à de vains caprices, les peuples détrônent leurs rois et quelquefois vont jusqu’à les faire périr sur l’échafaud.


Le texte ne pouvant pas être diffusé dans sa totalité à cause de sa longueur, vous pouvez finir sa lecture en cliquant sur le lien situé dans la zone "spoiler"


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Les véritables raisons de la mort de la France Empty Re: Les véritables raisons de la mort de la France

Message par Fortunatus Dim 12 Juin 2016 - 9:23

Merci, saint-michel, pour ce beau texte. Si claire, si actuel. Moussant une si jolie langue Française.
Néanmoins, à mon avis, il se trompe par l'exemple mal choisi des juifs. Le déroulement du temps infirme la théorie de l'auteur: ils sont bel et bien une nation. Et beaucoup moins une race, car la plupart des juifs du centre et de l'est de l'Europe ne sont pas des sémites, mais des slaves.
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