Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
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Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Des enfants voient le paradis….. Une merveille
Vous pouvez lire ce beau témoignage en cliquant sur ce lien :
https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2016/04/01/des-enfants-voient-le-paradis-une-merveille/
Table des matières
Avant-Propos ……………………………………………………………. 5
Introduction …………………………………………………………….. 9
Chapitre 1 Une puissante effusion du Saint-Esprit ……….. 15
Chapitre 2 Des manifestations surnaturelles ……………….. 21
Chapitre 3 Les résultats scripturaires de cette effusion ….. 27
Chapitre 4 Visions du Ciel…………………………………………. 37
Chapitre 5 Le Paradis……………………………………………….. 47
Chapitre 6 Les anges au milieu de nous ……………………… 55
Chapitre 7 Le royaume du diable……………………………….. 59
Chapitre 8 La fin des temps et le retour de Jésus-Christ …75
Chapitre 9 Un petit mendiant chinois prophétise ………….. 85
Chapitre 10 Révélations sur la rédaction de la Bible………. 89
Chapitre 11 La Patrie Céleste …………………………………….. 95
Chapitre 12 Le Chemin …………………………………………….. 99
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Table des matières
Avant-Propos ……………………………………………………………. 5
Introduction …………………………………………………………….. 9
Chapitre 1 Une puissante effusion du Saint-Esprit ……….. 15
Chapitre 2 Des manifestations surnaturelles ……………….. 21
Chapitre 3 Les résultats scripturaires de cette effusion ….. 27
Chapitre 4 Visions du Ciel…………………………………………. 37
Chapitre 5 Le Paradis……………………………………………….. 47
Chapitre 6 Les anges au milieu de nous ……………………… 55
Chapitre 7 Le royaume du diable……………………………….. 59
Chapitre 8 La fin des temps et le retour de Jésus-Christ …75
Chapitre 9 Un petit mendiant chinois prophétise ………….. 85
Chapitre 10 Révélations sur la rédaction de la Bible………. 89
Chapitre 11 La Patrie Céleste …………………………………….. 95
Chapitre 12 Le Chemin …………………………………………….. 99
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Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Bonjour Fabienne,
Le titre m'a tout de suite incité à me connecter à nouveau et je vais lire avec intérêt ce sujet qui me semble très passionnant!!
Soyez remerciée pour ce partage!!!
Amitiés
Le titre m'a tout de suite incité à me connecter à nouveau et je vais lire avec intérêt ce sujet qui me semble très passionnant!!
Soyez remerciée pour ce partage!!!
Amitiés
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Voici le texte complet :
Table des matières
Avant-Propos ……………………………………………………………. 5
Introduction …………………………………………………………….. 9
Chapitre 1 Une puissante effusion du Saint-Esprit ……….. 15
Chapitre 2 Des manifestations surnaturelles ……………….. 21
Chapitre 3 Les résultats scripturaires de cette effusion ….. 27
Chapitre 4 Visions du Ciel…………………………………………. 37
Chapitre 5 Le Paradis……………………………………………….. 47
Chapitre 6 Les anges au milieu de nous ……………………… 55
Chapitre 7 Le royaume du diable……………………………….. 59
Chapitre 8 La fin des temps et le retour de Jésus-Christ …75
Chapitre 9 Un petit mendiant chinois prophétise ………….. 85
Chapitre 10 Révélations sur la rédaction de la Bible………. 89
Chapitre 11 La Patrie Céleste …………………………………….. 95
Chapitre 12 Le Chemin …………………………………………….. 99
A l’extrémité sud-ouest du Yunnan, la province située le plus au sud-ouest de la Chine, se trouvait une petite ville de 5.000 habitants, appelée Kotchiu. Le couple Baker fut prévenu que Kotchiu était aux mains de voleurs et de bandits. On leur dit, en fait, que c’était la ville la plus mal famée de toute la Chine. Mais les Baker s’y installèrent, au milieu d’une population plongée dans le péché, et ils commencèrent à faire briller la Lumière de Dieu. Ils remarquèrent presque immédiatement les nombreux jeunes mendiants, des adolescents qui mouraient de faim dans les rues. Ce fut alors qu’ils décidèrent d’ouvrir le Foyer Adullam. Non seulement ces jeunes garçons souffraient de dysenterie et d’autres maladies internes, mais ils avaient le corps recouvert de plaies horribles. Joséphine découvrit qu’elle éprouvait une joie et une satisfaction réelles à leur enlever leurs haillons dégoûtants et à leur donner un bon bain. Elle coupa leurs tignasses ébouriffées et leur donna des vêtements propres. Leurs plaies guérirent rapidement, à mesure qu’ils recevaient l’amour de Jésus. Quarante garçons se trouvaient au Foyer lorsque le grand miracle se produisit. Il y eut une effusion du Saint-Esprit, semblable à celle que l’on peut voir décrite dans certains témoignages chrétiens. Ils tombèrent prostrés sur le sol sous la puissance du Saint-Esprit. Alors qu’ils se trouvaient dans l’Esprit, ils eurent des visions de l’autre monde. Ils virent des anges et leur parlèrent. Ils jouèrent dans les merveilleux parcs du Paradis. Ils virent les saints des temps passés. Cette effusion se poursuivit pendant de nombreux jours. De petits enfants se mirent à prêcher sous l’onction du SaintEsprit. De petits mendiants, parmi les plus rejetés et les plus méprisés par la société, reçurent des révélations sur les mondes invisibles et la gloire des rachetés. Parce que j’étais son éditeur, j’ai été en relations épistolaires constantes avec Mr Baker au cours des quatre dernières années de sa vie et de son ministère. C’est grâce à ses lettres que j’ai eu connaissance de ses expériences en Chine.
Introduction
Les enfants et les jeunes gens qui ont reçu cette effusion du Saint-Esprit, et qui ont eu ces visions et ces révélations, étaient membres de la Mission de Secours Adullam de Yunnanfu, dans la province de Yunnan, en Chine. Pour la plupart, ces enfants avaient été des mendiants dans les rues de la cité. Certains étaient de très pauvres enfants, orphelins de l’un de leurs parents, sinon des deux, et qui avaient été amenés au Foyer. Il y avait aussi quelques «enfants prodigues» qui s’étaient enfuis de leurs foyers, dans des zones plus reculées de la province, ou des provinces voisines.
Cependant, quelle qu’ait été leur origine, ces enfants, pour la plupart des garçons âgés de six à dix-huit ans, étaient venus à nous sans aucune formation morale ni aucune éducation. La mendicité est une sorte de système de «gang,» où le vol représentait un apport non négligeable. La formation morale était celle que l’on pouvait attendre d’un «gang» dans un pays païen.
Dans le Foyer Adullam, l’enseignement de la Bible est soigneusement apporté chaque jour, et l’Evangile est constamment prêché. Comme les enfants accueillis dans le Foyer avaient toujours été ouverts à l’enseignement donné, même avant l’effusion du Saint-Esprit décrit dans ce livre, il ne fait aucun doute que certains d’entre eux étaient convertis, et que beaucoup avaient une très bonne connaissance des principaux thèmes de la Bible. Tous ceux qui reçurent le Saint-Esprit avaient assez de connaissance pour croire en un Dieu unique, et pour avoir reçu leur salut par la foi au sang de Jésus-Christ. Ils priaient aussi pour recevoir la plénitude du Saint-Esprit. Ils recherchaient Christ. Nous n’avons vu personne rechercher les visions ou les manifestations surnaturelles qu’ils recevaient chaque jour, mais tous priaient et louaient de tout leur coeur le Seigneur Jésus. Lui seul était recherché et magnifié, au cours de toutes les semaines où s’est produite cette effusion de l’Esprit.
Pendant cette visitation du Seigneur, tous ont été traités
de la même manière. Les plus jeunes comme les plus âgés, les premiers arrivés comme les plus récents, les meilleurs comme les pires, tous se sont retrouvés assis autour de la table commune de leur Père Céleste, tous ont reçu de la même manière Ses grâces célestes. Le don de l’Esprit qui avait été promis a clairement été un don de grâce, sans que ce soit aucunement par les «oeuvres» ou quelque mérite personnel. Cela n’a pas été non plus quelque chose que nous avions planifié. Ce fut quelque chose qui descendit du ciel.
Ce ne fut pas la conséquence de la transformation de leurs caractères par une intervention humaine. Ce fut une bénédiction divine reçue d’en-haut. Je suis convaincu que les expériences vécues par ces enfants du Foyer Adullam n’ont pas été provoquées. Il n’est pas possible que de telles merveilles aient pu être produites par l’intelligence naturelle de ces enfants. De tels garçons, aussi peu éduqués, sans aucune formation intellectuelle et sans imagination, n’auraient jamais pu concevoir de telles choses par eux-mêmes. Il n’est pas non plus possible que de telles expériences spirituelles, visions et révélations aient pu être produites par leur subconscient. Beaucoup de ces enfants étaient trop jeunes, trop ignorants, ou trop récemment convertis du paganisme, pour avoir une connaissance biblique de ces sujets. On ne peut pas non plus expliquer ces choses de manière psychologique, en disant que certains enfants ont été soumis à une suggestion mentale. Nous-mêmes, nous n’avons jamais eu de visions semblables à celles qui ont été reçues par ces enfants. Ces expériences étaient nouvelles pour nous tous. En outre, les enfants ne recevaient pas ces expériences les uns des autres.
Lorsque la puissance du Seigneur se manifesta au milieu de nous, beaucoup d’enfants furent remplis de l’Esprit en même temps. Parfois, ceux qui étaient dispersés dans différentes pièces avaient simultanément des visions concernant les mêmes choses. Ils ne pouvaient pas partager entre eux ce qu’ils recevaient. Ces visions étaient dans une harmonie si parfaite, concernant de si nombreux détails, qu’aucune explication naturelle ne peut en être donnée. Même les plus ignorants de ces enfants, qui auraient facilement pu être confondus si on les avait soumis à un interrogatoire contradictoire, donnaient des réponses claires et uniformes à
des questions relatives à de très nombreux détails, qu’ils aient été interrogés individuellement ou en groupe.
On ne peut pas non plus expliquer ces expériences par quelque excitation mentale, par un délire religieux, par une émotion naturelle, par un état de nervosité, ou par un conditionnement personnel quelconque.
Cette effusion du Saint Esprit fut accordée à des enfants ordinaires, au moment où ils étaient tout simplement occupés à des activités scolaires pas trop enthousiasmantes.
Chapitre 1
Une puissante effusion du Saint-Esprit
La réunion de prière du matin avait duré plus longtemps que d’habitude. Les plus grands des enfants quittèrent la pièce les uns après les autres pour commencer leurs travaux dans la salle de classe. Certains des plus jeunes restèrent à genoux, priant de tout leur coeur. Le Seigneur était proche. Nous sentions tous la présence du Saint-Esprit au milieu de nous. Certains, qui étaient partis, revinrent dans la pièce. Une puissante conviction de péché saisit chacun d’entre eux. Nous avions prié longtemps pour cela. Cette conviction fut tellement forte qu’ils se mirent à crier au Seigneur pour le pardon de leurs péchés, qui leur semblaient à présent si noirs. Ils pleuraient abondamment et levaient les bras au ciel. L’un après l’autre, ils se courbèrent sous la puissante main du Saint Esprit. Bientôt, plus de vingt d’entre eux gisaient prosternés au sol.
Lorsque je vis que le Seigneur était en train de faire cette oeuvre exceptionnelle au milieu de nous, j’allai à la salle de classe et je dis aux garçons qu’ils pouvaient, s’ils s’y sentaient conduits, laisser leur travail scolaire pour venir prier. Très vite, l’instituteur Chinois resta seul à sa table. Tous ses élèves retournèrent à la salle de prière pour prier et louer le Seigneur de tout leur coeur. Quand l’instituteur vit qu’il n’avait plus rien à faire, il se prépara à repartir chez lui. Je ne l’avais pas invité à venir avec les enfants. Il travaillait pourtant depuis longtemps avec nous, mais il semblait complètement mort spirituellement. Tout au moins ne semblait-il pas encore ouvert à une quelconque révélation spirituelle de l’Evangile.
Parvenu à une courte distance de la maison, il revient sur ses pas. Lorsqu’il pénétra dans la salle de prière, personne ne le remarqua, car chacun ne pensait qu’à sa propre relation avec le Seigneur.
L’instituteur se dirigea vers le coin le plus reculé de la pièce et là, pour la première fois de sa vie, il se mit à genoux et essaya de prier.
Comme la puissance du Seigneur était manifeste, il me sembla que le mieux était de laisser le jeune homme seul, et de ne pas me mêler à ce qui, je le savais, devait être l’oeuvre de l’Esprit, et seulement de l’Esprit. Il ne me fallut pas attendre longtemps pour remarquer que l’instituteur, le visage baigné de larmes et les bras levés, suppliait le Seigneur de lui pardonner ses péchés, qui étaient, je l’entendis l’avouer, très très nombreux. Pour lui, le fait de s’humilier ainsi en présence de ses élèves traduisait une profonde conviction de péché venant du Saint-Esprit, car c’était un jeune homme très orgueilleux.
La réunion se poursuivit pendant des heures, mais les enfants ne manifestaient aucun désir de partir. Je n’avais rien à faire ni à dire, car le Seigneur semblait contrôler toutes choses. Je m’efforçais simplement de ne pas gêner Son action.
Les enfants eurent des visions de l’horreur de l’enfer et de la puissance incroyablement infernale du diable et de ses anges.
A mesure qu’ils recevaient ces visions, leur agonie et leurs cris dépassèrent tout ce que j’avais entendu ou imaginé jusque là. Ces choses étaient tellement réelles pour eux! Beaucoup d’entre eux se virent liés et traînés jusqu’à la porte même de l’enfer. Ils étaient terrifiés par la réalité de leurs péchés et par la puissance que le diable exerçait sur eux. Mais tout aussi réelle était la libération de cette puissance mauvaise par la grâce du Seigneur Jésus.
Lorsque la puissance du Seigneur les libéra des griffes du malin, leur salut fut pour eux aussi réel que l’avait été leur condamnation.
La joie, les rires, la paix du coeur, qu’ils manifestèrent lorsqu’ils eurent compris qu’ils avaient été sauvés, furent pour eux une expérience qu’ils n’oublieraient jamais, j’en suis certain. Puisqu’ils s’étaient tenus dans la présence même du Seigneur depuis tôt le matin, je pensais, au moment où leur repas de la fin de l’après-midi fut prêt, que la réunion était finie pour ce jour-là. Mais ce ne fut pas le cas. Certains quittèrent la salle de prière pendant un moment, mais revinrent bientôt, disant qu’ils voulaient s’attendre au Seigneur pendant toute la nuit. C’était quelque chose de vraiment nouveau pour nous, car, auparavant, une réunion d’une heure était trop longue pour certains d’entre eux.
Nous désirions depuis longtemps qu’ils prient davantage. A présent qu’ils le voulaient, allions-nous le leur refuser?
Aucun enfant n’alla se coucher avant une heure avancée de la nuit, et ce n’est qu’à six heures du matin que les dernières voix se turent.
Cette réunion de louange et de prière avait duré plus de vingt heures, pratiquement sans une seule pause. Cette puissante effusion du Saint-Esprit dura deux jours, puis se relâcha. Nous retournâmes donc à nos occupations habituelles, espérant passer davantage de temps pour nous attendre au Seigneur et Le prier, au cours de la soirée.
Les garçons reprirent leur travail scolaire, et je sortis pour aller chercher certaines personnes et leur annoncer l’Evangile. Notre réunion de prière matinale commença à sept heures et demie environ. Comme d’habitude, nous avons prié tous ensemble, et chacun est parti quand il en a eu envie. Quand je suis rentré, vers midi, j’entendis quelqu’un qui priait dans la salle de prière. Je m’y rendis pour voir qui priait. Je vis que c’était Wang Gia Swen, l’un de nos garçons les plus tranquilles et les plus timides. Il était caché derrière l’harmonium et priait à haute voix, confessant ses péchés au Seigneur en pleurant. Il n’avait pas cessé de prier depuis la réunion du matin, sans même s’arrêter pour prendre son petit déjeuner. Lorsque je sortis de la salle de prière, les garçons sortaient de classe. Ils devaient ensuite aller travailler soit au jardin soit à quelque autre activité, pendant tout le reste de la journée. Mais certains voulurent savoir s’ils pouvaient rester prier. Je leur dis que ceux qui le désiraient pouvaient rester prier.
Certains allèrent travailler, mais tous les autres se rendirent à la salle de prière et commencèrent à prier. Presque aussitôt se produisit une nouvelle effusion puissante du Saint-Esprit. Cette effusion ne connut aucun arrêt pendant plus d’une semaine, à tel point que pendant tout ce temps nous n’avons même plus essayé de faire nos travaux habituels. Nous ne faisions que ce qui était nécessaire. Chacun passait tout le reste du temps à absorber cette grande bénédiction qui nous venait du Seigneur.
Au cours des premiers jours, personne ne prêta grande attention aux besoins de manger et de dormir. Chaque fois que ces jeunes commençaient à prier, la puissance de Dieu tombait sur eux, et beaucoup gisaient face contre terre sur le sol. Il était impossible de prendre des repas à des heures régulières sans gêner le travail du Saint-Esprit.
Lorsque la puissance de Dieu arrêtait d’agir sur certains jeunes, ils sortaient pendant un moment pour se reposer ou manger un morceau, mais ils retournaient bientôt dans les lieux de prière, et la puissance du Saint-Esprit revenait sur eux. Ces manifestations de l’Esprit étaient tellement continuelles que certains passaient toute la journée, jusque tard dans la nuit, sous la puissance du Seigneur.
Vers neuf ou dix heures du soir, lorsque les choses commençaient à se calmer, nous leur suggérions d’aller tous se coucher et de se reposer jusqu’au lendemain matin. D’habitude, plusieurs voulaient rester plus longtemps pour prier et passer du temps devant le Seigneur. Pendant que ceux-ci continuaient à prier, presque tous ceux qui étaient allés se coucher se relevaient pour retourner prier. Personne ne passait donc beaucoup de temps à dormir pendant ces nuits.
Certains garçons ne quittaient même pas les salles de prière pendant toute la nuit. Ils ne voulaient pas dormir. Lorsqu’ils avaient sommeil, ils se reposaient un moment sur le sol, puis se relevaient pour chercher à nouveau le Seigneur. Ils replongeaient vite dans les choses de Dieu. Une chose est certaine. Ce fut une effusion du Saint-Esprit qui n’a rien exigé des missionnaires, si ce n’est de ne pas se mêler à Son oeuvre merveilleuse.
Notre part fut d’ouvrir notre coeur pour que nous aussi nous puissions être entraînés plus profondément dans ces bénédictions célestes qui se déversaient sur nous comme des torrents tellement impétueux!
Que nous soyons présents ou absents des réunions, cela ne faisait pratiquement aucune différence.
Un matin, tout au début, nous étions en retard pour descendre de l’étage. Sans que personne ne les convoque à la réunion de prière, les enfants s’étaient rendus les uns après les autres dans les salles de prière et avaient commencé à prier et à louer le Seigneur.
Lorsque nous sommes enfin descendus dans les salles de prière, nous avons constaté que plusieurs enfants étaient déjà prosternés à terre, sous la puissance du Saint-Esprit, chantant en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Dès le début, ces manifestations de l’Esprit, ces visions et ces révélations nous ont transportés dans le domaine surnaturel, bien au-delà de notre connaissance ou de notre expérience limitées des choses surnaturelles, à tel point que mon épouse et moi-même devions reconnaître que nous avions atteint le point où notre seul recours était de croire que Dieu était bien plus grand que le diable.
Nous nous réfugiâmes derrière la promesse que ceux qui demandent du pain au Père Céleste ne recevront pas une pierre; que ceux qui Lui demandent un poisson ne recevront pas un serpent; que ceux qui demandent un oeuf ne recevront pas un scorpion; que ceux dont les motivations étaient pures, comme ces enfants, qui recherchaient le Saint-Esprit, n’ont pas reçu de mauvaises choses ni des démons, mais ont obtenu exactement ce qu’ils ont recherché, le Saint-Esprit (Luc 11:13).
Au cours des semaines suivantes, Dieu a prouvé que la promesse était vraie. Puisqu’Il nous l’avait prouvé auparavant à nous-mêmes, cela nous libéra de l’anxiété, lorsque nous vîmes et entendîmes les merveilles que Dieu accomplit au milieu de nous, merveilles chaque jour différentes, l’une succédant à l’autre. C’était bien notre Dieu, celui qui fait des prodiges, qui avait conduit Ses protégés d’Adullam d’étape en étape et de gloire en gloire, à l’école de Son Esprit-Saint.
Chapitre 2
Des manifestations surnaturelles
Beaucoup des plus merveilleuses manifestations du Saint Esprit ont été données à ceux qui n’avaient qu’une connaissance biblique limitée du sujet. Cela confirmait ainsi la nature surnaturelle de ces visions, ainsi que la réalité des effusions du Saint-Esprit décrites dans le Nouveau Testament.
Certains enfants, qui ne nous avaient jamais entendu parler de l’effusion actuelle du Saint-Esprit dans le monde, cette «pluie de l’arrière saison,» ont pourtant expérimenté cette réalité au cours de l’effusion répandue sur Adullam.
Lorsque nous étions tous en train de prier et de louer le Seigneur ensemble, les yeux fermés, certains enfants avaient l’impression qu’ils recevaient des gouttes d’eau sur la tête. Ils étaient tellement occupés à rechercher le Seigneur qu’ils ne voulaient pas manquer la bénédiction en ouvrant leurs yeux pour voir ce qui se passait autour d’eux. Mais, en même temps, ils se demandaient dans leur coeur comment il était possible que la pluie tombe sur eux, puisqu’il y avait un toit entre eux et le ciel. Pourtant, cette pluie rafraîchissait leur coeur.
A mesure que ces gouttes devenaient de plus en plus nombreuses, jusqu’à former une averse, cela leur semblait tellement glorieux qu’ils ne se demandaient même plus comment il était possible qu’il puisse pleuvoir dans une pièce du rez-de-chaussée! Les gouttes devinrent une averse, l’averse devint une forte pluie, qui devint elle-même un déluge, qui remplit la pièce, et dont le niveau monta tellement, que ces enfants se sentirent submergés par ces flots célestes merveilleux qui communiquaient la vie.
A différents moments, plusieurs enfants eurent cette sensation qu’une pluie tombait sur eux.
Six mois après cette grande effusion, et après un «passage dans le désert,» les écluses des cieux s’ouvrirent à nouveau, et il se produisit une nouvelle effusion du Saint-Esprit.
A nouveau, deux enfants parmi les petits sentirent comme une pluie tomber sur leur tête, les pénétrer et envahir tout leur être. Par l’étude de la Bible, et par une révélation directe du Saint-Esprit, Adullam parvient à présent à comprendre la signification de cette «pluie» annoncée par le prophète Joël: «Car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière-saison, comme autrefois» (Joël 2:23). La pluie de la «première saison» fut l’effusion du SaintEsprit sur l’Eglise du commencement. Il a été répandu sur la terre le jour de la Pentecôte, et tout au long des deux ou trois cents ans qui ont suivi. En Israël, la pluie de la première saison est celle qui tombe en automne, et qui arrose la semence plantée dans le sol. Puis vint la grande apostasie, le long hiver des âges sombres.
La graine plantée en terre (l’Eglise dans le monde), était apparemment morte.
Le salut par la foi, l’expérience de la nouvelle naissance, la sanctification. Le brin d’herbe est sorti le premier, puis l’épi se forma. Aujourd’hui, ces premières gouttes sont devenues une averse. La guérison par la foi en Jésus-Christ est de nouveau prêchée. Le Seigneur a recommencé à chasser les démons, à guérir les malades, à ressusciter les morts, et à Se manifester comme le Dieu Tout-Puissant au milieu de ceux qui croient en Lui.
L’espérance en le retour du Roi est redevenue vivante. Le Seigneur baptise à nouveau Ses enfants dans le Saint-Esprit, comme au commencement, comme au moment de la première pluie, et ils se mettent à parler en d’autres langues et à prophétiser, selon que le Saint-Esprit leur donne de s’exprimer (Actes 2:4). La moisson est proche. La première pluie, celle qui arrosait la semence, est tombée modérément. La pluie de l’arrière saison, celle qui prépare la moisson, tombera en abondance pour permettre au grain de mûrir, pour perfectionner l’Eglise.
Il y aura des déluges de pluie, de la dernière pluie du Saint Esprit.
Le plus grand réveil que le monde ait jamais connu va bientôt se produire. Nous verrons bientôt se manifester les plus grands miracles, et une Eglise qui accomplira les plus grands prodiges que le monde aura jamais vus. La venue de cette pluie de l’arrière saison est proche. Les nuages s’amoncellent dans le ciel en ce moment-même. Selon Sa promesse, le Seigneur enverra bientôt «Son Esprit sur toute chair.»
Voici apparaître l’Eglise qui a été semée au temps de la première pluie, qui est tombée à terre et qui est morte. L’épi sera bientôt pleinement formé. Cela dépassera de loin tout ce qui s’est passé juste après la Pentecôte: «Vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit» (Joël 2:28-29; Actes 2:17-18). Grâce à cette effusion finale du Saint-Esprit, la plus grande, l’Eglise de la moisson se verra remplacer les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hazil et le gazam (Joël 2:25). Les fruits et les dons du Saint-Esprit se manifesteront tous à nouveau dans la véritable Eglise des chrétiens lavés dans le sang de Jésus. Grâce à cette vie surnaturelle et à ce ministère surnaturel, des multitudes se convertiront. «Les aires se rempliront de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile» (Joël 2:24). Des multitudes innombrables rempliront les greniers de Dieu, venant «de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue…» (Apocalypse 7:9).
Si vous lisez Actes 2, vous verrez que cette effusion sur «toute chair» est pour nous aujourd’hui. En tout cas, nos enfants d’Adullam en sont certains! Bien souvent, le Seigneur S’est tenu au milieu d’eux, et leur a fait les mêmes promesses qu’Il avait faites aux premiers chrétiens. Il leur a commandé d’aller annoncer le même Evangile, avec la même puissance qu’Il avait donnée aux premiers disciples qu’Il avait envoyés au moment de la «première pluie.» Nous savons que la «pluie de l’arrière saison» qui est tombée sur Adullam est semblable à la première pluie, mais c’est cette pluie de l’arrière saison qui fera pousser le blé et l’ivraie jusqu’à la moisson et au tri final. C’est cette pluie qui va hâter le retour du Seigneur de la moisson, pour amasser la récolte dans Son grenier, et brûler l’ivraie dans Sa fournaise. A différentes occasions, le Saint-Esprit a été vu par différents enfants du Foyer Adullam sous la forme d’une langue de feu posée sur la tête de chacun de ceux qui étaient dans la pièce. Parfois, plusieurs eurent cette même vision en même temps. Bien entendu, tous ceux qui connaissent la Bible savent que les choses de Dieu ne sont pas toutes révélées à tous de la même manière. Lorsque le Saint-Esprit fut répandu sur nous, au cours de nos réunions, beaucoup sentirent le Saint-Esprit souffler sur eux comme un vent, et inonder leur âme de paix et de puissance. Ces brises célestes soufflaient parfois avec une telle puissance que nous n’avions aucun mal à croire ce qui était écrit dans Actes 4:24 et 31: «Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble… Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit…»
Souvent les enfants (les plus âgés comme les plus jeunes) virent le Saint-Esprit sous la forme de sept lampes. A des moments de visitation spéciale du Saint-Esprit, ces sept lampes ardentes furent vues en train de descendre du ciel jusque dans la pièce, au milieu de nous.
A d’autres moments, lorsque les enfants reçurent des visions du trône de Christ dans le ciel, ils virent brûler devant le trône «sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu» (Apocalypse 4:5). Nous savons tous que ces sept lampes ardentes représentent le Saint-Esprit au milieu de nous.
Au début de cette effusion du Saint-Esprit, un petit garçon apporta une pure prophétie, lorsqu’il nous sembla être transporté en esprit dans le ciel, aux pieds de Jésus. Le Seigneur parla par sa bouche, à la première personne, expliquant beaucoup de choses que les enfants ne comprenaient pas, et leur disant de quelle manière ils devaient s’attendre à Dieu et chercher le Saint-Esprit. Le Seigneur parla alors et dit: «Quand le Saint-Esprit est au milieu de vous, ne laissez pas vos yeux ouverts, car cela gêne Son action. Le Saint-Esprit viendra sur vous pour vous donner la puissance de prêcher l’Evangile, de chasser les démons et de guérir les malades. Le Saint-Esprit Se manifeste en sept couleurs, le rouge, le bleu, et d’autres couleurs.»
L’un des grands garçons dit alors que lorsque le
Saint-Esprit était venu sur lui, il avait vu une grande lumière rouge, ainsi que d’autres couleurs. Ce fut la Parole de Dieu qui lui expliqua ces choses, à lui, et aux autres enfants qui avaient vu différentes couleurs.
Bien entendu, je sais que la lumière est composée de sept couleurs élémentaires, mais je n’avais jamais pensé que les sept lampes devant le trône de Dieu brillaient de sept couleurs différentes. Toute lumière (NDT: toute lumière véritable ) vient de Dieu, car Dieu est lumière.
Ces garçons d’Adullam ont aussi vu le Saint-Esprit comme une lumière plus brillante que le soleil en plein midi. Cette manifestation du Saint-Esprit comme une grande lumière a été très fréquente. Certains enfants, ayant ouvert leurs yeux pour voir s’il n’y avait pas un problème avec la lumière électrique, pouvaient à peine discerner les ampoules allumées dans la pièce, à cause de la gloire magnifique de cette lumière céleste, qui semblait remplir la pièce. Ces enfants savaient ce que Paul avait voulu dire, lorsqu’il décrivit la «lumière venant du ciel» comme ayant un «éclat qui surpassait celui du soleil» (Actes 26:13).
Les enfants d’Adullam, après avoir reçu ces visions du ciel, et contemplé cette grande lumière, plus brillante et plus claire que tout ce qu’ils avaient pu voir sur la terre, savaient pourquoi, dans le ciel, «il n’y aura plus de nuit: ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera» (Apocalypse 22:5).
Grâce à ces manifestations et à ces révélations, ceux qui avaient été des mendiants dans ce pays enténébré, sur cette terre enténébrée, savent à présent que la Nouvelle Jérusalem, dans les cieux, «n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau» (Apocalypse 21:23).
Chapitre 3
Les résultats scripturaires de cette effusion
Je n’ai aucun doute que cette effusion du Saint-Esprit soit de Dieu. Elle accomplit exactement les prophéties de la Bible, qui prédisent les résultats qui doivent accompagner les effusions du Saint-Esprit.
L’un de ces résultats, qui fut manifesté le premier parmi nous, fut une claire assurance du salut, donnée grâce aux visions et aux autres oeuvres du Saint-Esprit.
Le péché et l’état de perdition de chacun furent révélés avec une telle clarté que tous furent désespérés, jusqu’à ce que le Seigneur, dans Sa grâce imméritée, réponde à la prière des perdus et les sauve.
Le Saint-Esprit leur révélait ensuite le merveilleux salut et la grâce de Dieu, avec la même clarté que leur état de perdition antérieur.
L’un après l’autre, tous les garçons reçurent une claire expérience du salut. Cela apporta une telle transformation à leur vie, et au témoignage rendu par tous les membres de la famille d’Adullam, que tous furent convaincus que le Foyer ne comportait que des personnes nées de nouveau. Toute l’atmosphère de la maison fut changée. Une joie indicible et pleine de gloire remplit les lieux à déborder.
Pendant que les garçons étaient en train de bêcher le jardin, ils louaient le Seigneur avec une telle force que certains des jeunes du voisinage se moquaient d’eux, et criaient: «Gloire à Dieu!» chaque fois qu’ils rencontraient nos garçons.
Lorsqu’un des garçons se rendit dans une boutique pour acheter des clous, il dit, avant même de s’en rendre compte: «Alléluia! Je voudrais quelques clous!» Ce garçon avait fait de merveilleuses expériences depuis le début.
Un jour, en allant travailler à l’extérieur, il se mit à danser dans la rue, animé par la joie du Saint-Esprit, louant le Seigneur un peu à la manière de Billy Bray. Les enfants étaient purifiés du péché et nés de nouveau par le Saint-Esprit. Ils voulaient obtenir de plus en plus de choses du Seigneur.
Ils furent entraînés dans des expériences profondes avec Dieu, si bien que plus de vingt de nos pensionnaires d’Adullam reçurent le parler en langues, comme le reçurent les disciples le jour de la Pentecôte. Comme le reçurent ceux qui étaient rassemblés dans la maison de Corneille. Comme le reçurent ceux qui furent baptisés du Saint-Esprit à Ephèse. Comme le reçut l’apôtre Paul. Comme le reçurent aussi, sans aucun doute, les chrétiens de Samarie, lorsque le Saint-Esprit descendit sur eux d’une manière mystérieuse, dans une manifestation tellement frappante et merveilleuse que Simon voulut payer pour l’obtenir.
La plupart des enfants d’Adullam n’avaient jamais vu de telles démonstrations, mais on leur avait enseigné à demander le Saint-Esprit au Seigneur. Non seulement ils furent comblés dans leur coeur d’une joie indicible et pleine de gloire, mais ils furent exaucés en ce qui concerne le baptême du Saint-Esprit. Ils surent qu’ils avaient reçu le baptême du Saint-Esprit de la même manière que les saints du Nouveau Testament l’avaient reçu, ceux qui sont mentionnés dans les cinq passages que nous venons de citer. Ces jeunes Chinois furent sauvés par le même Seigneur, baptisés dans le même Saint-Esprit, et visités de la même manière que les premiers disciples. Comme eux, en effet, non seulement ils se mirent à parler en d’autres langues, mais aussi ils prophétisèrent, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Au commencement de cette effusion de l’Esprit, personne parmi ceux qui étaient présents à cette époque n’a jamais douté que le Seigneur nous parlait par inspiration directe, lorsqu’Il S’est exprimé par la bouche de l’un des plus petits et des plus humbles des enfants. Il y avait quelque chose d’indescriptible dans cette voix, dans la puissance pénétrante de ces paroles, dans cette puissance qui nous touchait au plus profond de notre coeur. Nous n’avons plus jamais entendu aucune autre voix inspirée par Dieu qui fut aussi poignante, dans aucun autre sermon de tout le reste de notre vie. Nous savions tous que nous étions en train d’entendre directement la voix de Dieu. Un nombre important des enfants d’Adullam parlèrent par la suite par prophétie. Nous étions de plus en plus émerveillés devant les miracles dont nous étions témoins, lorsque le Seigneur nous parlait des merveilles de Dieu, nous révélait Ses plans et Ses voies, en choisissant ceux qui étaient des rejetés et des «zéros» sur cette terre, d’anciens mendiants, pour en faire des porte-parole du Dieu vivant, pour parler par leur bouche, par inspiration directe, afin d’édifier et de fortifier ce petit groupe de chrétiens lavés dans le sang de Jésus, tout récemment sauvés d’une situation physique et spirituelle désespérée.
Parmi les autres résultats frappants de l’action du SaintEsprit, il y eut la manière dont, selon la Parole, le Seigneur accomplit la promesse selon laquelle, lorsque le Consolateur viendrait, Il prendrait de ce qui est à Christ pour l’annoncer à Ses disciples, et qu’Il leur montrerait «les choses à venir.» Il était vraiment merveilleux de voir le Saint-Esprit révéler à ces chrétiens relativement peu enseignés les choses de Christ, Son salut, et les choses qui devaient se passer, par des visions des mondes invisibles.
Ces visions furent données à plusieurs enfants en même temps. Presque toutes les visions furent reçues par un grand nombre de personnes. Dans de nombreux cas les enfants sont venus nous demander si la Bible parlait de certaines choses qu’ils avaient reçues en vision. Ces visions, reçues aussi bien par certains des plus jeunes que par des plus âgés, furent données lorsqu’ils se trouvaient sous la puissance du Saint-Esprit, non pas comme dans un rêve, mais comme quelque chose de réellement vécu.
Certaines de ces visions concernaient: la flagellation de Christ attaché au poteau; Christ perdant Son sang sur la croix, alors que les spectateurs se moquaient; le corps de Christ détaché de la croix, porté au tombeau, et placé dans le tombeau qui était ensuite fermé; un ange ouvrant le tombeau au moment de la résurrection de Christ; l’apparition de Christ aux femmes, aux disciples, près du lac de Génésareth, et dans la chambre haute; l’ascension de Christ et l’apparition des deux anges; le ciel; des descriptions détaillées de la Nouvelle Jérusalem dans le ciel; les anges; les rachetés; les démons; le diable; la grande tribulation et ce qui concernait les saints et les sujets de la Bête pendant cette période; la bataille d’Harmagédon; Satan enchaîné et jeté dans l’abîme; le grand festin de Dieu et les oiseaux mangeant la chair des rois et des chefs militaires de la terre; les changements survenant au soleil et à la lune; les ébranlements des cieux, les tremblements de terre et les destructions qui doivent accompagner le retour de Christ; la résurrection des saints; le festin des Noces de l’Agneau au Paradis; des descriptions détaillées de nos demeures au Paradis, et d’autres scènes célestes. Cette oeuvre du Saint-Esprit, par ces visions, ainsi que dans les coeurs, créa un tel intérêt pour l’étude de la Bible que même les plus jeunes enfants voulurent savoir s’ils ne pouvaient pas arrêter d’étudier les «livres terrestres,» pour ne plus étudier que la Bible.
Puisque les mondes invisibles leur étaient devenus tellement réels, ce ne fut pas étonnant de voir les changements opérés dans leur vie de prière et de louange. Tous les enfants d’Adullam ne parlaient pas en d’autres langues, mais tous, sauf ceux dont l’intelligence était trop limitée pour comprendre grand-chose, furent oints et remplis du Saint-Esprit dans une mesure bien plus grande qu’auparavant.
C’est ainsi que toute la communauté fut souvent élevée dans les lieux célestes en Christ, pour louer et adorer joyeusement le Roi. On se demandait parfois si ces citoyens des cieux «reviendraient sur terre» un jour, mais nous n’avions aucune crainte à ce sujet.
Car il ne fallut pas attendre longtemps pour voir chacun de ces garçons prier et intercéder de tout coeur devant Dieu pour les perdus, demandant au Seigneur qu’Il fasse de nous de vrais soldats à Son service, dans ce combat de la justice.
Les expériences dont nous avons parlé ont permis que la prière soit bien plus qu’une simple formalité. Tous savent à présent que nos ennemis sont les hordes d’esprits méchants dans les lieux célestes.
Après deux ou trois semaines de ce traitement que leur faisait subir le Seigneur, presque tous les enfants, même les plus jeunes, voulurent prêcher. Nous assistâmes à quelques prédications faites réellement dans une démonstration de la puissance du Saint-Esprit.
Certains d’entre eux, les plus jeunes comme les plus âgés, n’avaient pratiquement plus rien à voir avec les garçons que nous connaissions, lorsqu’ils prêchaient sous la véritable onction du Saint-Esprit. Ils n’avaient plus aucune timidité ni besoin de s’excuser comme auparavant, mais ils avaient de l’autorité.
L’enfer, le ciel, le diable et sa
puissance, Christ, Son sang et Son salut, n’étaient pas des mythes pour ces garçons. Ils savaient que le Seigneur leur avait demandé de prêcher, en leur donnant ce message: «Repentezvous, car le Royaume des cieux est proche.»
En écoutant certains de ces messages prêchés avec une grande assurance, avertissant les auditeurs de fuir la colère à venir, et leur montrant le merveilleux salut dans l’amour de Christ, nos coeurs se réjouissaient au dedans de nous. Quand la puissance de Dieu était particulièrement grande au milieu de nous, c’est alors que nous pouvions écouter certaines prédications vraiment miraculeuses.
Au Nouvel An chinois, lorsque les rues étaient remplies de toutes sortes de gens sortis pour les fêtes, tous ceux du Foyer Adullam distribuaient des milliers de tracts et formaient un cercle dans la rue pour prêcher l’Evangile. L’un des garçons les plus âgés avait préparé une prédication sur le thème du Nouvel An.
Mais lorsqu’il commença à prêcher, il fut soudain saisi par la puissance de Dieu, et il commença à parler en d’autres langues, pendant que quelqu’un interprétait. Chacun des plus jeunes interpréta à son tour.
Dès que le Seigneur avait fini d’inspirer un interprète, celui-ci reculait d’un pas, et un autre recevait l’onction pour prêcher. Dès que celui-ci s’avançait d’un pas dans le cercle, il recevait l’interprétation. Cela dura une heure ou deux, et beaucoup de personnes purent entendre ce message, toutes celles qui étaient à portée de voix.
C’étaient ceux qui d’habitude faisaient rarement cas de l’Evangile qui à présent écoutaient avec le plus d’attention, car ces garçons s’exprimaient avec un sérieux qui semblait étrange et inhabituel. Cette réunion avait été conduite par le Saint-Esprit dans une beauté et un ordre merveilleux, chaque prédicateur ayant été appelé par le Seigneur, chacun ayant apporté un message reçu de Lui par inspiration directe. Lorsque nous sommes repartis chez nous, il nous semblait avoir assisté à ce qu’avait dû être la prédication de l’Eglise primitive, et à ce que le Seigneur voulait rétablir pour les temps de la fin. Cela ne veut pas dire que prêcher en langues et interpréter soit le mode normal de la prédication.
Mais 1 Corinthiens 14 montre clairement qu’une telle prédication constitue l’une des méthodes prévues par le Seigneur, pour prêcher l’Evangile dans une démonstration de puissance et d’Esprit-Saint.
Dans une telle prédication, l’intelligence de l’orateur est entièrement inactive. Avant de parler, il ne connaît pas les mots que le Saint-Esprit va prononcer par ses lèvres. C’est une prédication purement prophétique. Pour prêcher l’Evangile aux nations de la terre et pour édifier les chrétiens dans l’Eglise, l’intelligence de l’orateur peut être active, et savoir, avant de parler (du moins à certains moments) ce que l’Esprit veut exprimer par sa bouche. Le message peut concerner un exposé de l’Ecriture, comme dans la prédication d’Etienne, ou tout autre sujet. L’apôtre Pierre, à plusieurs occasions, a laissé l’Esprit S’exprimer au travers de lui dans sa prédication. Bien que la prédication de l’Evangile sous l’onction directe du Saint-Esprit ne soit pas exactement de la pure prophétie, elle est cependant prophétique, lorsqu’elle est clairement guidée et dirigée par le Saint-Esprit.
Dans notre petite église donnant sur la rue, ce fut le Seigneur qui fut le prédicateur, à plusieurs occasions. Pendant deux ou trois soirées, les jeunes prédicateurs, sous l’onction véritable du Saint-Esprit, ont donné les prédications les plus inspirées qu’il m’ait été donné d’entendre de la part d’évangélistes Chinois. Il semblait que ces prédications avaient la puissance de pousser à une réelle repentance n’importe quel auditeur.
Quelques soirs plus tard, Dieu manifesta Son amour par une puissance encore plus grande. Au moment où un jeune adolescent prêchait avec une réelle puissance, ses yeux se fermèrent soudainement, et il commença à prophétiser comme un prophète de l’Ancien Testament, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit. Le style de sa prédication changea brusquement. La forme des phrases en chinois devint rythmée et parfaite. Le message fut alors donné à la première personne: «Je suis le Seigneur Dieu Tout-Puissant, le seul vrai Dieu, le Créateur de toutes choses, Celui qui vous parle par la bouche de ce garçon. Vous avez péché contre moi…» Il m’est impossible de décrire la puissance pénétrante de ces paroles, ni le sentiment d’avoir été introduit dans la présence de Dieu.
Les sièges de notre petite église furent bientôt remplis, tandis que tous ceux qui le purent se rassemblèrent à la porte, écoutant avec respect et étonnement. A la moindre agitation, le Seigneur rétablissait l’ordre avec autorité, parlant par la bouche de ce garçon.
Il dit: «Ne vous y trompez pas. Ecoutez attentivement et comprenez. Moi, le Seigneur Dieu, je dispose de toute autorité dans le ciel et sur la terre. Chaque homme et chaque démon devra me rendre compte. Je sais tout de chacun de vous. Je connais tous vos péchés. J’ai compté tous les cheveux de votre tête. Il y en a cinquante-six ici parmi vous ce soir qui vivent dans le péché. Repentez-vous ce soir, et je vous pardonnerai.» Pendant une demi-heure au moins, nous nous sommes trouvés en présence d’un véritable prophète. Le Seigneur choisit ce moyen pour reprocher à ce peuple son idolâtrie, son impiété, et tous ses vices, jusqu’à ce qu’aucun espoir ne soit laissé à personne.
Puis, comme pour les prophètes de l’Ancien Testament, Dieu parla de la gloire qu’Il avait réservée à Son peuple. Comme un Père aimant, Il les supplia de se repentir ce soir-même. Il parla du temps de détresse qui venait sur les nations, et de la destruction des impies au jour de la colère de Dieu. Toutes ces choses furent répétées plusieurs fois, avec des exhortations à écouter toutes ces paroles, qui venaient d’un Dieu qui allait demander à chacun de Lui rendre compte de son âme, après cette nuit. Lorsque la prophétie fut terminée, le garçon s’assit. Il n’y eut pas un mouvement ni un murmure. Il me sembla que tous devaient avoir compris que c’était Dieu qui avait parlé. Presque tous ceux qui étaient présents étaient rentrés, alors que les yeux du garçon étaient fermés.
Lorsque le Seigneur dit qu’il y en avait cinquante-six ici qui étaient liés par le diable et le péché, l’un des garçons compta soigneusement tous ceux qui n’étaient pas membres du Foyer. Il y en avait exactement cinquante-six.
Une autre circonstance frappante fut lorsque deux démons furent chassés d’un homme. Le Seigneur avait dit aux garçons, par prophétie et révélation directe: «Les démons doivent m’obéir.» Et ils ont vu le Seigneur confirmer Sa Parole.
Si nous avions assez de place pour donner des détails, nous pourrions prouver, sans aucune autre explication possible, que de véritables démons furent chassés d’un homme possédé. Cela serait trop long de décrire l’histoire de cet homme. Nous le connaissions depuis des années, et il était avec nous depuis six mois. En bref, il était victime de dépression depuis de nombreuses années. Il était tellement lié par les chaînes des ténèbres qu’il était prêt à se supprimer. Nous l’avions gardé avec nous pour l’empêcher de commettre cet acte. Tous nos efforts pour le conduire à la connaissance du salut par Christ furent vains. Son intelligence était complètement fermée à tout ce qui concernait le sang. Le Seigneur se servit de trois personnes pour chasser les démons. L’un des démons, de la taille d’un homme, avait une apparence noire et affreuse. Plusieurs enfants le virent sortir. L’un des assistants fut brusquement rempli du Saint-Esprit pour cette occasion particulière, et commença à chasser les démons. Ceux-ci engagèrent un dernier combat pour garder l’homme en leur possession. Les mains de cet homme se crispèrent l’une dans l’autre. Il tenait ses yeux fermés de toutes ses forces. Tout son corps devint raide de résistance. Finalement, le Saint-Esprit éclaira le coeur de cet homme. Son corps se détendit, et ses mains s’élevèrent vers Dieu dans la louange. Plusieurs enfants virent le démon sortir. Il parcourait la pièce dans une grande colère, cherchant une personne dans laquelle il pourrait entrer ou qu’il pourrait déchirer.
Tous les enfants avaient quitté précipitamment la pièce où ils prenaient leur repas pour entrer là où se trouvait cet homme. Ils étaient tous debout, les mains levées, louant et remerciant Jésus. Le démon ne put toucher à aucun d’entre eux, car ils regardaient tous à Jésus, dont le sang les recouvrait. L’instituteur, qui n’était pas réellement converti, était aussi entré et regardait avec curiosité, mais sans prier. Le démon furieux, saisissant l’occasion, s’empara de lui et le jeta à terre avec un bruit sourd. Puis le second démon s’assit sur l’instituteur, de telle sorte qu’il ne pouvait plus se relever. Plusieurs enfants virent cela en esprit.
Notre jardinier, qui avait été miraculeusement délivré de l’opium quelques années auparavant, le vit aussi. Il fut soudainement rempli du Saint-Esprit, et chassa les démons hors de la pièce. Je ne vis que ces deux hommes, le premier, qui était délié
et délivré, et le second, qui était tombé à terre à côté de lui. Je supposais que l’instituteur avait été jeté au sol par le SaintEsprit de Dieu, qui était présent avec une grande puissance. Lorsqu’il put se lever, je lui demandai pourquoi il pleurait et pourquoi il était tombé. Il me dit: «Si je pleure, c’est parce que j’étais terrifié. Il m’est arrivé quelque chose d’horrible. Tout est devenu noir. Je vis que j’étais sur le point de tomber dans un abîme noir, à la base d’une affreuse montagne.» Lorsqu’il était à terre, il vit qu’il était en train d’être lié par les chaînes des démons, et sur le point d’être entraîné dans des ténèbres terrifiantes, mais il fut libéré.
Quant à l’homme dont les démons avaient été chassés, son apparence physique fut instantanément changée. Il témoigna qu’il avait la paix et la joie dans son coeur. Il reçut une vision du ciel, au moment où il fut délivré des démons. Alors qu’il était couché dans son lit, ce soir-là, pensant au Seigneur, il devint si heureux qu’il se demanda s’il avait le droit d’éprouver une aussi grande joie!
Chapitre 4
Visions du Ciel
La Bible nous parle du ciel où se trouvent les rachetés comme étant le «troisième ciel.» La demeure future du peuple de Dieu est un endroit situé dans le troisième ciel. Cet endroit est une ville. Le nom de cette ville est «la Nouvelle Jérusalem.» Cette Nouvelle Jérusalem n’est pas une simple image. Elle n’est pas un assemblage d’idées habilement enrobées de paroles humaines, pour donner aux hommes une fausse conception de quelque chose qui n’existe pas. La Bible dit que cette Nouvelle Jérusalem est une véritable cité, bâtie sur de véritables fondations, posées par Dieu Lui-même. Cette cité céleste est carrée, chaque côté mesurant environ 2.700 kilomètres. Elle est entourée d’une muraille haute de plus de soixante-dix mètres, reposant sur douze fondations faites de pierres précieuses différentes, les pierres les plus précieuses que l’homme puisse connaître. La muraille elle-même est de jaspe, et irradie une brillante lumière. Douze portes conduisent dans la ville, dont les rues sont pavées d’or. C’est dans cette cité que sont les demeures des rachetés, la demeure des anges, le Paradis, et le trône de Dieu.
Table des matières
Avant-Propos ……………………………………………………………. 5
Introduction …………………………………………………………….. 9
Chapitre 1 Une puissante effusion du Saint-Esprit ……….. 15
Chapitre 2 Des manifestations surnaturelles ……………….. 21
Chapitre 3 Les résultats scripturaires de cette effusion ….. 27
Chapitre 4 Visions du Ciel…………………………………………. 37
Chapitre 5 Le Paradis……………………………………………….. 47
Chapitre 6 Les anges au milieu de nous ……………………… 55
Chapitre 7 Le royaume du diable……………………………….. 59
Chapitre 8 La fin des temps et le retour de Jésus-Christ …75
Chapitre 9 Un petit mendiant chinois prophétise ………….. 85
Chapitre 10 Révélations sur la rédaction de la Bible………. 89
Chapitre 11 La Patrie Céleste …………………………………….. 95
Chapitre 12 Le Chemin …………………………………………….. 99
A l’extrémité sud-ouest du Yunnan, la province située le plus au sud-ouest de la Chine, se trouvait une petite ville de 5.000 habitants, appelée Kotchiu. Le couple Baker fut prévenu que Kotchiu était aux mains de voleurs et de bandits. On leur dit, en fait, que c’était la ville la plus mal famée de toute la Chine. Mais les Baker s’y installèrent, au milieu d’une population plongée dans le péché, et ils commencèrent à faire briller la Lumière de Dieu. Ils remarquèrent presque immédiatement les nombreux jeunes mendiants, des adolescents qui mouraient de faim dans les rues. Ce fut alors qu’ils décidèrent d’ouvrir le Foyer Adullam. Non seulement ces jeunes garçons souffraient de dysenterie et d’autres maladies internes, mais ils avaient le corps recouvert de plaies horribles. Joséphine découvrit qu’elle éprouvait une joie et une satisfaction réelles à leur enlever leurs haillons dégoûtants et à leur donner un bon bain. Elle coupa leurs tignasses ébouriffées et leur donna des vêtements propres. Leurs plaies guérirent rapidement, à mesure qu’ils recevaient l’amour de Jésus. Quarante garçons se trouvaient au Foyer lorsque le grand miracle se produisit. Il y eut une effusion du Saint-Esprit, semblable à celle que l’on peut voir décrite dans certains témoignages chrétiens. Ils tombèrent prostrés sur le sol sous la puissance du Saint-Esprit. Alors qu’ils se trouvaient dans l’Esprit, ils eurent des visions de l’autre monde. Ils virent des anges et leur parlèrent. Ils jouèrent dans les merveilleux parcs du Paradis. Ils virent les saints des temps passés. Cette effusion se poursuivit pendant de nombreux jours. De petits enfants se mirent à prêcher sous l’onction du SaintEsprit. De petits mendiants, parmi les plus rejetés et les plus méprisés par la société, reçurent des révélations sur les mondes invisibles et la gloire des rachetés. Parce que j’étais son éditeur, j’ai été en relations épistolaires constantes avec Mr Baker au cours des quatre dernières années de sa vie et de son ministère. C’est grâce à ses lettres que j’ai eu connaissance de ses expériences en Chine.
Introduction
Les enfants et les jeunes gens qui ont reçu cette effusion du Saint-Esprit, et qui ont eu ces visions et ces révélations, étaient membres de la Mission de Secours Adullam de Yunnanfu, dans la province de Yunnan, en Chine. Pour la plupart, ces enfants avaient été des mendiants dans les rues de la cité. Certains étaient de très pauvres enfants, orphelins de l’un de leurs parents, sinon des deux, et qui avaient été amenés au Foyer. Il y avait aussi quelques «enfants prodigues» qui s’étaient enfuis de leurs foyers, dans des zones plus reculées de la province, ou des provinces voisines.
Cependant, quelle qu’ait été leur origine, ces enfants, pour la plupart des garçons âgés de six à dix-huit ans, étaient venus à nous sans aucune formation morale ni aucune éducation. La mendicité est une sorte de système de «gang,» où le vol représentait un apport non négligeable. La formation morale était celle que l’on pouvait attendre d’un «gang» dans un pays païen.
Dans le Foyer Adullam, l’enseignement de la Bible est soigneusement apporté chaque jour, et l’Evangile est constamment prêché. Comme les enfants accueillis dans le Foyer avaient toujours été ouverts à l’enseignement donné, même avant l’effusion du Saint-Esprit décrit dans ce livre, il ne fait aucun doute que certains d’entre eux étaient convertis, et que beaucoup avaient une très bonne connaissance des principaux thèmes de la Bible. Tous ceux qui reçurent le Saint-Esprit avaient assez de connaissance pour croire en un Dieu unique, et pour avoir reçu leur salut par la foi au sang de Jésus-Christ. Ils priaient aussi pour recevoir la plénitude du Saint-Esprit. Ils recherchaient Christ. Nous n’avons vu personne rechercher les visions ou les manifestations surnaturelles qu’ils recevaient chaque jour, mais tous priaient et louaient de tout leur coeur le Seigneur Jésus. Lui seul était recherché et magnifié, au cours de toutes les semaines où s’est produite cette effusion de l’Esprit.
Pendant cette visitation du Seigneur, tous ont été traités
de la même manière. Les plus jeunes comme les plus âgés, les premiers arrivés comme les plus récents, les meilleurs comme les pires, tous se sont retrouvés assis autour de la table commune de leur Père Céleste, tous ont reçu de la même manière Ses grâces célestes. Le don de l’Esprit qui avait été promis a clairement été un don de grâce, sans que ce soit aucunement par les «oeuvres» ou quelque mérite personnel. Cela n’a pas été non plus quelque chose que nous avions planifié. Ce fut quelque chose qui descendit du ciel.
Ce ne fut pas la conséquence de la transformation de leurs caractères par une intervention humaine. Ce fut une bénédiction divine reçue d’en-haut. Je suis convaincu que les expériences vécues par ces enfants du Foyer Adullam n’ont pas été provoquées. Il n’est pas possible que de telles merveilles aient pu être produites par l’intelligence naturelle de ces enfants. De tels garçons, aussi peu éduqués, sans aucune formation intellectuelle et sans imagination, n’auraient jamais pu concevoir de telles choses par eux-mêmes. Il n’est pas non plus possible que de telles expériences spirituelles, visions et révélations aient pu être produites par leur subconscient. Beaucoup de ces enfants étaient trop jeunes, trop ignorants, ou trop récemment convertis du paganisme, pour avoir une connaissance biblique de ces sujets. On ne peut pas non plus expliquer ces choses de manière psychologique, en disant que certains enfants ont été soumis à une suggestion mentale. Nous-mêmes, nous n’avons jamais eu de visions semblables à celles qui ont été reçues par ces enfants. Ces expériences étaient nouvelles pour nous tous. En outre, les enfants ne recevaient pas ces expériences les uns des autres.
Lorsque la puissance du Seigneur se manifesta au milieu de nous, beaucoup d’enfants furent remplis de l’Esprit en même temps. Parfois, ceux qui étaient dispersés dans différentes pièces avaient simultanément des visions concernant les mêmes choses. Ils ne pouvaient pas partager entre eux ce qu’ils recevaient. Ces visions étaient dans une harmonie si parfaite, concernant de si nombreux détails, qu’aucune explication naturelle ne peut en être donnée. Même les plus ignorants de ces enfants, qui auraient facilement pu être confondus si on les avait soumis à un interrogatoire contradictoire, donnaient des réponses claires et uniformes à
des questions relatives à de très nombreux détails, qu’ils aient été interrogés individuellement ou en groupe.
On ne peut pas non plus expliquer ces expériences par quelque excitation mentale, par un délire religieux, par une émotion naturelle, par un état de nervosité, ou par un conditionnement personnel quelconque.
Cette effusion du Saint Esprit fut accordée à des enfants ordinaires, au moment où ils étaient tout simplement occupés à des activités scolaires pas trop enthousiasmantes.
Chapitre 1
Une puissante effusion du Saint-Esprit
La réunion de prière du matin avait duré plus longtemps que d’habitude. Les plus grands des enfants quittèrent la pièce les uns après les autres pour commencer leurs travaux dans la salle de classe. Certains des plus jeunes restèrent à genoux, priant de tout leur coeur. Le Seigneur était proche. Nous sentions tous la présence du Saint-Esprit au milieu de nous. Certains, qui étaient partis, revinrent dans la pièce. Une puissante conviction de péché saisit chacun d’entre eux. Nous avions prié longtemps pour cela. Cette conviction fut tellement forte qu’ils se mirent à crier au Seigneur pour le pardon de leurs péchés, qui leur semblaient à présent si noirs. Ils pleuraient abondamment et levaient les bras au ciel. L’un après l’autre, ils se courbèrent sous la puissante main du Saint Esprit. Bientôt, plus de vingt d’entre eux gisaient prosternés au sol.
Lorsque je vis que le Seigneur était en train de faire cette oeuvre exceptionnelle au milieu de nous, j’allai à la salle de classe et je dis aux garçons qu’ils pouvaient, s’ils s’y sentaient conduits, laisser leur travail scolaire pour venir prier. Très vite, l’instituteur Chinois resta seul à sa table. Tous ses élèves retournèrent à la salle de prière pour prier et louer le Seigneur de tout leur coeur. Quand l’instituteur vit qu’il n’avait plus rien à faire, il se prépara à repartir chez lui. Je ne l’avais pas invité à venir avec les enfants. Il travaillait pourtant depuis longtemps avec nous, mais il semblait complètement mort spirituellement. Tout au moins ne semblait-il pas encore ouvert à une quelconque révélation spirituelle de l’Evangile.
Parvenu à une courte distance de la maison, il revient sur ses pas. Lorsqu’il pénétra dans la salle de prière, personne ne le remarqua, car chacun ne pensait qu’à sa propre relation avec le Seigneur.
L’instituteur se dirigea vers le coin le plus reculé de la pièce et là, pour la première fois de sa vie, il se mit à genoux et essaya de prier.
Comme la puissance du Seigneur était manifeste, il me sembla que le mieux était de laisser le jeune homme seul, et de ne pas me mêler à ce qui, je le savais, devait être l’oeuvre de l’Esprit, et seulement de l’Esprit. Il ne me fallut pas attendre longtemps pour remarquer que l’instituteur, le visage baigné de larmes et les bras levés, suppliait le Seigneur de lui pardonner ses péchés, qui étaient, je l’entendis l’avouer, très très nombreux. Pour lui, le fait de s’humilier ainsi en présence de ses élèves traduisait une profonde conviction de péché venant du Saint-Esprit, car c’était un jeune homme très orgueilleux.
La réunion se poursuivit pendant des heures, mais les enfants ne manifestaient aucun désir de partir. Je n’avais rien à faire ni à dire, car le Seigneur semblait contrôler toutes choses. Je m’efforçais simplement de ne pas gêner Son action.
Les enfants eurent des visions de l’horreur de l’enfer et de la puissance incroyablement infernale du diable et de ses anges.
A mesure qu’ils recevaient ces visions, leur agonie et leurs cris dépassèrent tout ce que j’avais entendu ou imaginé jusque là. Ces choses étaient tellement réelles pour eux! Beaucoup d’entre eux se virent liés et traînés jusqu’à la porte même de l’enfer. Ils étaient terrifiés par la réalité de leurs péchés et par la puissance que le diable exerçait sur eux. Mais tout aussi réelle était la libération de cette puissance mauvaise par la grâce du Seigneur Jésus.
Lorsque la puissance du Seigneur les libéra des griffes du malin, leur salut fut pour eux aussi réel que l’avait été leur condamnation.
La joie, les rires, la paix du coeur, qu’ils manifestèrent lorsqu’ils eurent compris qu’ils avaient été sauvés, furent pour eux une expérience qu’ils n’oublieraient jamais, j’en suis certain. Puisqu’ils s’étaient tenus dans la présence même du Seigneur depuis tôt le matin, je pensais, au moment où leur repas de la fin de l’après-midi fut prêt, que la réunion était finie pour ce jour-là. Mais ce ne fut pas le cas. Certains quittèrent la salle de prière pendant un moment, mais revinrent bientôt, disant qu’ils voulaient s’attendre au Seigneur pendant toute la nuit. C’était quelque chose de vraiment nouveau pour nous, car, auparavant, une réunion d’une heure était trop longue pour certains d’entre eux.
Nous désirions depuis longtemps qu’ils prient davantage. A présent qu’ils le voulaient, allions-nous le leur refuser?
Aucun enfant n’alla se coucher avant une heure avancée de la nuit, et ce n’est qu’à six heures du matin que les dernières voix se turent.
Cette réunion de louange et de prière avait duré plus de vingt heures, pratiquement sans une seule pause. Cette puissante effusion du Saint-Esprit dura deux jours, puis se relâcha. Nous retournâmes donc à nos occupations habituelles, espérant passer davantage de temps pour nous attendre au Seigneur et Le prier, au cours de la soirée.
Les garçons reprirent leur travail scolaire, et je sortis pour aller chercher certaines personnes et leur annoncer l’Evangile. Notre réunion de prière matinale commença à sept heures et demie environ. Comme d’habitude, nous avons prié tous ensemble, et chacun est parti quand il en a eu envie. Quand je suis rentré, vers midi, j’entendis quelqu’un qui priait dans la salle de prière. Je m’y rendis pour voir qui priait. Je vis que c’était Wang Gia Swen, l’un de nos garçons les plus tranquilles et les plus timides. Il était caché derrière l’harmonium et priait à haute voix, confessant ses péchés au Seigneur en pleurant. Il n’avait pas cessé de prier depuis la réunion du matin, sans même s’arrêter pour prendre son petit déjeuner. Lorsque je sortis de la salle de prière, les garçons sortaient de classe. Ils devaient ensuite aller travailler soit au jardin soit à quelque autre activité, pendant tout le reste de la journée. Mais certains voulurent savoir s’ils pouvaient rester prier. Je leur dis que ceux qui le désiraient pouvaient rester prier.
Certains allèrent travailler, mais tous les autres se rendirent à la salle de prière et commencèrent à prier. Presque aussitôt se produisit une nouvelle effusion puissante du Saint-Esprit. Cette effusion ne connut aucun arrêt pendant plus d’une semaine, à tel point que pendant tout ce temps nous n’avons même plus essayé de faire nos travaux habituels. Nous ne faisions que ce qui était nécessaire. Chacun passait tout le reste du temps à absorber cette grande bénédiction qui nous venait du Seigneur.
Au cours des premiers jours, personne ne prêta grande attention aux besoins de manger et de dormir. Chaque fois que ces jeunes commençaient à prier, la puissance de Dieu tombait sur eux, et beaucoup gisaient face contre terre sur le sol. Il était impossible de prendre des repas à des heures régulières sans gêner le travail du Saint-Esprit.
Lorsque la puissance de Dieu arrêtait d’agir sur certains jeunes, ils sortaient pendant un moment pour se reposer ou manger un morceau, mais ils retournaient bientôt dans les lieux de prière, et la puissance du Saint-Esprit revenait sur eux. Ces manifestations de l’Esprit étaient tellement continuelles que certains passaient toute la journée, jusque tard dans la nuit, sous la puissance du Seigneur.
Vers neuf ou dix heures du soir, lorsque les choses commençaient à se calmer, nous leur suggérions d’aller tous se coucher et de se reposer jusqu’au lendemain matin. D’habitude, plusieurs voulaient rester plus longtemps pour prier et passer du temps devant le Seigneur. Pendant que ceux-ci continuaient à prier, presque tous ceux qui étaient allés se coucher se relevaient pour retourner prier. Personne ne passait donc beaucoup de temps à dormir pendant ces nuits.
Certains garçons ne quittaient même pas les salles de prière pendant toute la nuit. Ils ne voulaient pas dormir. Lorsqu’ils avaient sommeil, ils se reposaient un moment sur le sol, puis se relevaient pour chercher à nouveau le Seigneur. Ils replongeaient vite dans les choses de Dieu. Une chose est certaine. Ce fut une effusion du Saint-Esprit qui n’a rien exigé des missionnaires, si ce n’est de ne pas se mêler à Son oeuvre merveilleuse.
Notre part fut d’ouvrir notre coeur pour que nous aussi nous puissions être entraînés plus profondément dans ces bénédictions célestes qui se déversaient sur nous comme des torrents tellement impétueux!
Que nous soyons présents ou absents des réunions, cela ne faisait pratiquement aucune différence.
Un matin, tout au début, nous étions en retard pour descendre de l’étage. Sans que personne ne les convoque à la réunion de prière, les enfants s’étaient rendus les uns après les autres dans les salles de prière et avaient commencé à prier et à louer le Seigneur.
Lorsque nous sommes enfin descendus dans les salles de prière, nous avons constaté que plusieurs enfants étaient déjà prosternés à terre, sous la puissance du Saint-Esprit, chantant en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Dès le début, ces manifestations de l’Esprit, ces visions et ces révélations nous ont transportés dans le domaine surnaturel, bien au-delà de notre connaissance ou de notre expérience limitées des choses surnaturelles, à tel point que mon épouse et moi-même devions reconnaître que nous avions atteint le point où notre seul recours était de croire que Dieu était bien plus grand que le diable.
Nous nous réfugiâmes derrière la promesse que ceux qui demandent du pain au Père Céleste ne recevront pas une pierre; que ceux qui Lui demandent un poisson ne recevront pas un serpent; que ceux qui demandent un oeuf ne recevront pas un scorpion; que ceux dont les motivations étaient pures, comme ces enfants, qui recherchaient le Saint-Esprit, n’ont pas reçu de mauvaises choses ni des démons, mais ont obtenu exactement ce qu’ils ont recherché, le Saint-Esprit (Luc 11:13).
Au cours des semaines suivantes, Dieu a prouvé que la promesse était vraie. Puisqu’Il nous l’avait prouvé auparavant à nous-mêmes, cela nous libéra de l’anxiété, lorsque nous vîmes et entendîmes les merveilles que Dieu accomplit au milieu de nous, merveilles chaque jour différentes, l’une succédant à l’autre. C’était bien notre Dieu, celui qui fait des prodiges, qui avait conduit Ses protégés d’Adullam d’étape en étape et de gloire en gloire, à l’école de Son Esprit-Saint.
Chapitre 2
Des manifestations surnaturelles
Beaucoup des plus merveilleuses manifestations du Saint Esprit ont été données à ceux qui n’avaient qu’une connaissance biblique limitée du sujet. Cela confirmait ainsi la nature surnaturelle de ces visions, ainsi que la réalité des effusions du Saint-Esprit décrites dans le Nouveau Testament.
Certains enfants, qui ne nous avaient jamais entendu parler de l’effusion actuelle du Saint-Esprit dans le monde, cette «pluie de l’arrière saison,» ont pourtant expérimenté cette réalité au cours de l’effusion répandue sur Adullam.
Lorsque nous étions tous en train de prier et de louer le Seigneur ensemble, les yeux fermés, certains enfants avaient l’impression qu’ils recevaient des gouttes d’eau sur la tête. Ils étaient tellement occupés à rechercher le Seigneur qu’ils ne voulaient pas manquer la bénédiction en ouvrant leurs yeux pour voir ce qui se passait autour d’eux. Mais, en même temps, ils se demandaient dans leur coeur comment il était possible que la pluie tombe sur eux, puisqu’il y avait un toit entre eux et le ciel. Pourtant, cette pluie rafraîchissait leur coeur.
A mesure que ces gouttes devenaient de plus en plus nombreuses, jusqu’à former une averse, cela leur semblait tellement glorieux qu’ils ne se demandaient même plus comment il était possible qu’il puisse pleuvoir dans une pièce du rez-de-chaussée! Les gouttes devinrent une averse, l’averse devint une forte pluie, qui devint elle-même un déluge, qui remplit la pièce, et dont le niveau monta tellement, que ces enfants se sentirent submergés par ces flots célestes merveilleux qui communiquaient la vie.
A différents moments, plusieurs enfants eurent cette sensation qu’une pluie tombait sur eux.
Six mois après cette grande effusion, et après un «passage dans le désert,» les écluses des cieux s’ouvrirent à nouveau, et il se produisit une nouvelle effusion du Saint-Esprit.
A nouveau, deux enfants parmi les petits sentirent comme une pluie tomber sur leur tête, les pénétrer et envahir tout leur être. Par l’étude de la Bible, et par une révélation directe du Saint-Esprit, Adullam parvient à présent à comprendre la signification de cette «pluie» annoncée par le prophète Joël: «Car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière-saison, comme autrefois» (Joël 2:23). La pluie de la «première saison» fut l’effusion du SaintEsprit sur l’Eglise du commencement. Il a été répandu sur la terre le jour de la Pentecôte, et tout au long des deux ou trois cents ans qui ont suivi. En Israël, la pluie de la première saison est celle qui tombe en automne, et qui arrose la semence plantée dans le sol. Puis vint la grande apostasie, le long hiver des âges sombres.
La graine plantée en terre (l’Eglise dans le monde), était apparemment morte.
Le salut par la foi, l’expérience de la nouvelle naissance, la sanctification. Le brin d’herbe est sorti le premier, puis l’épi se forma. Aujourd’hui, ces premières gouttes sont devenues une averse. La guérison par la foi en Jésus-Christ est de nouveau prêchée. Le Seigneur a recommencé à chasser les démons, à guérir les malades, à ressusciter les morts, et à Se manifester comme le Dieu Tout-Puissant au milieu de ceux qui croient en Lui.
L’espérance en le retour du Roi est redevenue vivante. Le Seigneur baptise à nouveau Ses enfants dans le Saint-Esprit, comme au commencement, comme au moment de la première pluie, et ils se mettent à parler en d’autres langues et à prophétiser, selon que le Saint-Esprit leur donne de s’exprimer (Actes 2:4). La moisson est proche. La première pluie, celle qui arrosait la semence, est tombée modérément. La pluie de l’arrière saison, celle qui prépare la moisson, tombera en abondance pour permettre au grain de mûrir, pour perfectionner l’Eglise.
Il y aura des déluges de pluie, de la dernière pluie du Saint Esprit.
Le plus grand réveil que le monde ait jamais connu va bientôt se produire. Nous verrons bientôt se manifester les plus grands miracles, et une Eglise qui accomplira les plus grands prodiges que le monde aura jamais vus. La venue de cette pluie de l’arrière saison est proche. Les nuages s’amoncellent dans le ciel en ce moment-même. Selon Sa promesse, le Seigneur enverra bientôt «Son Esprit sur toute chair.»
Voici apparaître l’Eglise qui a été semée au temps de la première pluie, qui est tombée à terre et qui est morte. L’épi sera bientôt pleinement formé. Cela dépassera de loin tout ce qui s’est passé juste après la Pentecôte: «Vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit» (Joël 2:28-29; Actes 2:17-18). Grâce à cette effusion finale du Saint-Esprit, la plus grande, l’Eglise de la moisson se verra remplacer les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hazil et le gazam (Joël 2:25). Les fruits et les dons du Saint-Esprit se manifesteront tous à nouveau dans la véritable Eglise des chrétiens lavés dans le sang de Jésus. Grâce à cette vie surnaturelle et à ce ministère surnaturel, des multitudes se convertiront. «Les aires se rempliront de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile» (Joël 2:24). Des multitudes innombrables rempliront les greniers de Dieu, venant «de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue…» (Apocalypse 7:9).
Si vous lisez Actes 2, vous verrez que cette effusion sur «toute chair» est pour nous aujourd’hui. En tout cas, nos enfants d’Adullam en sont certains! Bien souvent, le Seigneur S’est tenu au milieu d’eux, et leur a fait les mêmes promesses qu’Il avait faites aux premiers chrétiens. Il leur a commandé d’aller annoncer le même Evangile, avec la même puissance qu’Il avait donnée aux premiers disciples qu’Il avait envoyés au moment de la «première pluie.» Nous savons que la «pluie de l’arrière saison» qui est tombée sur Adullam est semblable à la première pluie, mais c’est cette pluie de l’arrière saison qui fera pousser le blé et l’ivraie jusqu’à la moisson et au tri final. C’est cette pluie qui va hâter le retour du Seigneur de la moisson, pour amasser la récolte dans Son grenier, et brûler l’ivraie dans Sa fournaise. A différentes occasions, le Saint-Esprit a été vu par différents enfants du Foyer Adullam sous la forme d’une langue de feu posée sur la tête de chacun de ceux qui étaient dans la pièce. Parfois, plusieurs eurent cette même vision en même temps. Bien entendu, tous ceux qui connaissent la Bible savent que les choses de Dieu ne sont pas toutes révélées à tous de la même manière. Lorsque le Saint-Esprit fut répandu sur nous, au cours de nos réunions, beaucoup sentirent le Saint-Esprit souffler sur eux comme un vent, et inonder leur âme de paix et de puissance. Ces brises célestes soufflaient parfois avec une telle puissance que nous n’avions aucun mal à croire ce qui était écrit dans Actes 4:24 et 31: «Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble… Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit…»
Souvent les enfants (les plus âgés comme les plus jeunes) virent le Saint-Esprit sous la forme de sept lampes. A des moments de visitation spéciale du Saint-Esprit, ces sept lampes ardentes furent vues en train de descendre du ciel jusque dans la pièce, au milieu de nous.
A d’autres moments, lorsque les enfants reçurent des visions du trône de Christ dans le ciel, ils virent brûler devant le trône «sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu» (Apocalypse 4:5). Nous savons tous que ces sept lampes ardentes représentent le Saint-Esprit au milieu de nous.
Au début de cette effusion du Saint-Esprit, un petit garçon apporta une pure prophétie, lorsqu’il nous sembla être transporté en esprit dans le ciel, aux pieds de Jésus. Le Seigneur parla par sa bouche, à la première personne, expliquant beaucoup de choses que les enfants ne comprenaient pas, et leur disant de quelle manière ils devaient s’attendre à Dieu et chercher le Saint-Esprit. Le Seigneur parla alors et dit: «Quand le Saint-Esprit est au milieu de vous, ne laissez pas vos yeux ouverts, car cela gêne Son action. Le Saint-Esprit viendra sur vous pour vous donner la puissance de prêcher l’Evangile, de chasser les démons et de guérir les malades. Le Saint-Esprit Se manifeste en sept couleurs, le rouge, le bleu, et d’autres couleurs.»
L’un des grands garçons dit alors que lorsque le
Saint-Esprit était venu sur lui, il avait vu une grande lumière rouge, ainsi que d’autres couleurs. Ce fut la Parole de Dieu qui lui expliqua ces choses, à lui, et aux autres enfants qui avaient vu différentes couleurs.
Bien entendu, je sais que la lumière est composée de sept couleurs élémentaires, mais je n’avais jamais pensé que les sept lampes devant le trône de Dieu brillaient de sept couleurs différentes. Toute lumière (NDT: toute lumière véritable ) vient de Dieu, car Dieu est lumière.
Ces garçons d’Adullam ont aussi vu le Saint-Esprit comme une lumière plus brillante que le soleil en plein midi. Cette manifestation du Saint-Esprit comme une grande lumière a été très fréquente. Certains enfants, ayant ouvert leurs yeux pour voir s’il n’y avait pas un problème avec la lumière électrique, pouvaient à peine discerner les ampoules allumées dans la pièce, à cause de la gloire magnifique de cette lumière céleste, qui semblait remplir la pièce. Ces enfants savaient ce que Paul avait voulu dire, lorsqu’il décrivit la «lumière venant du ciel» comme ayant un «éclat qui surpassait celui du soleil» (Actes 26:13).
Les enfants d’Adullam, après avoir reçu ces visions du ciel, et contemplé cette grande lumière, plus brillante et plus claire que tout ce qu’ils avaient pu voir sur la terre, savaient pourquoi, dans le ciel, «il n’y aura plus de nuit: ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera» (Apocalypse 22:5).
Grâce à ces manifestations et à ces révélations, ceux qui avaient été des mendiants dans ce pays enténébré, sur cette terre enténébrée, savent à présent que la Nouvelle Jérusalem, dans les cieux, «n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau» (Apocalypse 21:23).
Chapitre 3
Les résultats scripturaires de cette effusion
Je n’ai aucun doute que cette effusion du Saint-Esprit soit de Dieu. Elle accomplit exactement les prophéties de la Bible, qui prédisent les résultats qui doivent accompagner les effusions du Saint-Esprit.
L’un de ces résultats, qui fut manifesté le premier parmi nous, fut une claire assurance du salut, donnée grâce aux visions et aux autres oeuvres du Saint-Esprit.
Le péché et l’état de perdition de chacun furent révélés avec une telle clarté que tous furent désespérés, jusqu’à ce que le Seigneur, dans Sa grâce imméritée, réponde à la prière des perdus et les sauve.
Le Saint-Esprit leur révélait ensuite le merveilleux salut et la grâce de Dieu, avec la même clarté que leur état de perdition antérieur.
L’un après l’autre, tous les garçons reçurent une claire expérience du salut. Cela apporta une telle transformation à leur vie, et au témoignage rendu par tous les membres de la famille d’Adullam, que tous furent convaincus que le Foyer ne comportait que des personnes nées de nouveau. Toute l’atmosphère de la maison fut changée. Une joie indicible et pleine de gloire remplit les lieux à déborder.
Pendant que les garçons étaient en train de bêcher le jardin, ils louaient le Seigneur avec une telle force que certains des jeunes du voisinage se moquaient d’eux, et criaient: «Gloire à Dieu!» chaque fois qu’ils rencontraient nos garçons.
Lorsqu’un des garçons se rendit dans une boutique pour acheter des clous, il dit, avant même de s’en rendre compte: «Alléluia! Je voudrais quelques clous!» Ce garçon avait fait de merveilleuses expériences depuis le début.
Un jour, en allant travailler à l’extérieur, il se mit à danser dans la rue, animé par la joie du Saint-Esprit, louant le Seigneur un peu à la manière de Billy Bray. Les enfants étaient purifiés du péché et nés de nouveau par le Saint-Esprit. Ils voulaient obtenir de plus en plus de choses du Seigneur.
Ils furent entraînés dans des expériences profondes avec Dieu, si bien que plus de vingt de nos pensionnaires d’Adullam reçurent le parler en langues, comme le reçurent les disciples le jour de la Pentecôte. Comme le reçurent ceux qui étaient rassemblés dans la maison de Corneille. Comme le reçurent ceux qui furent baptisés du Saint-Esprit à Ephèse. Comme le reçut l’apôtre Paul. Comme le reçurent aussi, sans aucun doute, les chrétiens de Samarie, lorsque le Saint-Esprit descendit sur eux d’une manière mystérieuse, dans une manifestation tellement frappante et merveilleuse que Simon voulut payer pour l’obtenir.
La plupart des enfants d’Adullam n’avaient jamais vu de telles démonstrations, mais on leur avait enseigné à demander le Saint-Esprit au Seigneur. Non seulement ils furent comblés dans leur coeur d’une joie indicible et pleine de gloire, mais ils furent exaucés en ce qui concerne le baptême du Saint-Esprit. Ils surent qu’ils avaient reçu le baptême du Saint-Esprit de la même manière que les saints du Nouveau Testament l’avaient reçu, ceux qui sont mentionnés dans les cinq passages que nous venons de citer. Ces jeunes Chinois furent sauvés par le même Seigneur, baptisés dans le même Saint-Esprit, et visités de la même manière que les premiers disciples. Comme eux, en effet, non seulement ils se mirent à parler en d’autres langues, mais aussi ils prophétisèrent, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Au commencement de cette effusion de l’Esprit, personne parmi ceux qui étaient présents à cette époque n’a jamais douté que le Seigneur nous parlait par inspiration directe, lorsqu’Il S’est exprimé par la bouche de l’un des plus petits et des plus humbles des enfants. Il y avait quelque chose d’indescriptible dans cette voix, dans la puissance pénétrante de ces paroles, dans cette puissance qui nous touchait au plus profond de notre coeur. Nous n’avons plus jamais entendu aucune autre voix inspirée par Dieu qui fut aussi poignante, dans aucun autre sermon de tout le reste de notre vie. Nous savions tous que nous étions en train d’entendre directement la voix de Dieu. Un nombre important des enfants d’Adullam parlèrent par la suite par prophétie. Nous étions de plus en plus émerveillés devant les miracles dont nous étions témoins, lorsque le Seigneur nous parlait des merveilles de Dieu, nous révélait Ses plans et Ses voies, en choisissant ceux qui étaient des rejetés et des «zéros» sur cette terre, d’anciens mendiants, pour en faire des porte-parole du Dieu vivant, pour parler par leur bouche, par inspiration directe, afin d’édifier et de fortifier ce petit groupe de chrétiens lavés dans le sang de Jésus, tout récemment sauvés d’une situation physique et spirituelle désespérée.
Parmi les autres résultats frappants de l’action du SaintEsprit, il y eut la manière dont, selon la Parole, le Seigneur accomplit la promesse selon laquelle, lorsque le Consolateur viendrait, Il prendrait de ce qui est à Christ pour l’annoncer à Ses disciples, et qu’Il leur montrerait «les choses à venir.» Il était vraiment merveilleux de voir le Saint-Esprit révéler à ces chrétiens relativement peu enseignés les choses de Christ, Son salut, et les choses qui devaient se passer, par des visions des mondes invisibles.
Ces visions furent données à plusieurs enfants en même temps. Presque toutes les visions furent reçues par un grand nombre de personnes. Dans de nombreux cas les enfants sont venus nous demander si la Bible parlait de certaines choses qu’ils avaient reçues en vision. Ces visions, reçues aussi bien par certains des plus jeunes que par des plus âgés, furent données lorsqu’ils se trouvaient sous la puissance du Saint-Esprit, non pas comme dans un rêve, mais comme quelque chose de réellement vécu.
Certaines de ces visions concernaient: la flagellation de Christ attaché au poteau; Christ perdant Son sang sur la croix, alors que les spectateurs se moquaient; le corps de Christ détaché de la croix, porté au tombeau, et placé dans le tombeau qui était ensuite fermé; un ange ouvrant le tombeau au moment de la résurrection de Christ; l’apparition de Christ aux femmes, aux disciples, près du lac de Génésareth, et dans la chambre haute; l’ascension de Christ et l’apparition des deux anges; le ciel; des descriptions détaillées de la Nouvelle Jérusalem dans le ciel; les anges; les rachetés; les démons; le diable; la grande tribulation et ce qui concernait les saints et les sujets de la Bête pendant cette période; la bataille d’Harmagédon; Satan enchaîné et jeté dans l’abîme; le grand festin de Dieu et les oiseaux mangeant la chair des rois et des chefs militaires de la terre; les changements survenant au soleil et à la lune; les ébranlements des cieux, les tremblements de terre et les destructions qui doivent accompagner le retour de Christ; la résurrection des saints; le festin des Noces de l’Agneau au Paradis; des descriptions détaillées de nos demeures au Paradis, et d’autres scènes célestes. Cette oeuvre du Saint-Esprit, par ces visions, ainsi que dans les coeurs, créa un tel intérêt pour l’étude de la Bible que même les plus jeunes enfants voulurent savoir s’ils ne pouvaient pas arrêter d’étudier les «livres terrestres,» pour ne plus étudier que la Bible.
Puisque les mondes invisibles leur étaient devenus tellement réels, ce ne fut pas étonnant de voir les changements opérés dans leur vie de prière et de louange. Tous les enfants d’Adullam ne parlaient pas en d’autres langues, mais tous, sauf ceux dont l’intelligence était trop limitée pour comprendre grand-chose, furent oints et remplis du Saint-Esprit dans une mesure bien plus grande qu’auparavant.
C’est ainsi que toute la communauté fut souvent élevée dans les lieux célestes en Christ, pour louer et adorer joyeusement le Roi. On se demandait parfois si ces citoyens des cieux «reviendraient sur terre» un jour, mais nous n’avions aucune crainte à ce sujet.
Car il ne fallut pas attendre longtemps pour voir chacun de ces garçons prier et intercéder de tout coeur devant Dieu pour les perdus, demandant au Seigneur qu’Il fasse de nous de vrais soldats à Son service, dans ce combat de la justice.
Les expériences dont nous avons parlé ont permis que la prière soit bien plus qu’une simple formalité. Tous savent à présent que nos ennemis sont les hordes d’esprits méchants dans les lieux célestes.
Après deux ou trois semaines de ce traitement que leur faisait subir le Seigneur, presque tous les enfants, même les plus jeunes, voulurent prêcher. Nous assistâmes à quelques prédications faites réellement dans une démonstration de la puissance du Saint-Esprit.
Certains d’entre eux, les plus jeunes comme les plus âgés, n’avaient pratiquement plus rien à voir avec les garçons que nous connaissions, lorsqu’ils prêchaient sous la véritable onction du Saint-Esprit. Ils n’avaient plus aucune timidité ni besoin de s’excuser comme auparavant, mais ils avaient de l’autorité.
L’enfer, le ciel, le diable et sa
puissance, Christ, Son sang et Son salut, n’étaient pas des mythes pour ces garçons. Ils savaient que le Seigneur leur avait demandé de prêcher, en leur donnant ce message: «Repentezvous, car le Royaume des cieux est proche.»
En écoutant certains de ces messages prêchés avec une grande assurance, avertissant les auditeurs de fuir la colère à venir, et leur montrant le merveilleux salut dans l’amour de Christ, nos coeurs se réjouissaient au dedans de nous. Quand la puissance de Dieu était particulièrement grande au milieu de nous, c’est alors que nous pouvions écouter certaines prédications vraiment miraculeuses.
Au Nouvel An chinois, lorsque les rues étaient remplies de toutes sortes de gens sortis pour les fêtes, tous ceux du Foyer Adullam distribuaient des milliers de tracts et formaient un cercle dans la rue pour prêcher l’Evangile. L’un des garçons les plus âgés avait préparé une prédication sur le thème du Nouvel An.
Mais lorsqu’il commença à prêcher, il fut soudain saisi par la puissance de Dieu, et il commença à parler en d’autres langues, pendant que quelqu’un interprétait. Chacun des plus jeunes interpréta à son tour.
Dès que le Seigneur avait fini d’inspirer un interprète, celui-ci reculait d’un pas, et un autre recevait l’onction pour prêcher. Dès que celui-ci s’avançait d’un pas dans le cercle, il recevait l’interprétation. Cela dura une heure ou deux, et beaucoup de personnes purent entendre ce message, toutes celles qui étaient à portée de voix.
C’étaient ceux qui d’habitude faisaient rarement cas de l’Evangile qui à présent écoutaient avec le plus d’attention, car ces garçons s’exprimaient avec un sérieux qui semblait étrange et inhabituel. Cette réunion avait été conduite par le Saint-Esprit dans une beauté et un ordre merveilleux, chaque prédicateur ayant été appelé par le Seigneur, chacun ayant apporté un message reçu de Lui par inspiration directe. Lorsque nous sommes repartis chez nous, il nous semblait avoir assisté à ce qu’avait dû être la prédication de l’Eglise primitive, et à ce que le Seigneur voulait rétablir pour les temps de la fin. Cela ne veut pas dire que prêcher en langues et interpréter soit le mode normal de la prédication.
Mais 1 Corinthiens 14 montre clairement qu’une telle prédication constitue l’une des méthodes prévues par le Seigneur, pour prêcher l’Evangile dans une démonstration de puissance et d’Esprit-Saint.
Dans une telle prédication, l’intelligence de l’orateur est entièrement inactive. Avant de parler, il ne connaît pas les mots que le Saint-Esprit va prononcer par ses lèvres. C’est une prédication purement prophétique. Pour prêcher l’Evangile aux nations de la terre et pour édifier les chrétiens dans l’Eglise, l’intelligence de l’orateur peut être active, et savoir, avant de parler (du moins à certains moments) ce que l’Esprit veut exprimer par sa bouche. Le message peut concerner un exposé de l’Ecriture, comme dans la prédication d’Etienne, ou tout autre sujet. L’apôtre Pierre, à plusieurs occasions, a laissé l’Esprit S’exprimer au travers de lui dans sa prédication. Bien que la prédication de l’Evangile sous l’onction directe du Saint-Esprit ne soit pas exactement de la pure prophétie, elle est cependant prophétique, lorsqu’elle est clairement guidée et dirigée par le Saint-Esprit.
Dans notre petite église donnant sur la rue, ce fut le Seigneur qui fut le prédicateur, à plusieurs occasions. Pendant deux ou trois soirées, les jeunes prédicateurs, sous l’onction véritable du Saint-Esprit, ont donné les prédications les plus inspirées qu’il m’ait été donné d’entendre de la part d’évangélistes Chinois. Il semblait que ces prédications avaient la puissance de pousser à une réelle repentance n’importe quel auditeur.
Quelques soirs plus tard, Dieu manifesta Son amour par une puissance encore plus grande. Au moment où un jeune adolescent prêchait avec une réelle puissance, ses yeux se fermèrent soudainement, et il commença à prophétiser comme un prophète de l’Ancien Testament, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit. Le style de sa prédication changea brusquement. La forme des phrases en chinois devint rythmée et parfaite. Le message fut alors donné à la première personne: «Je suis le Seigneur Dieu Tout-Puissant, le seul vrai Dieu, le Créateur de toutes choses, Celui qui vous parle par la bouche de ce garçon. Vous avez péché contre moi…» Il m’est impossible de décrire la puissance pénétrante de ces paroles, ni le sentiment d’avoir été introduit dans la présence de Dieu.
Les sièges de notre petite église furent bientôt remplis, tandis que tous ceux qui le purent se rassemblèrent à la porte, écoutant avec respect et étonnement. A la moindre agitation, le Seigneur rétablissait l’ordre avec autorité, parlant par la bouche de ce garçon.
Il dit: «Ne vous y trompez pas. Ecoutez attentivement et comprenez. Moi, le Seigneur Dieu, je dispose de toute autorité dans le ciel et sur la terre. Chaque homme et chaque démon devra me rendre compte. Je sais tout de chacun de vous. Je connais tous vos péchés. J’ai compté tous les cheveux de votre tête. Il y en a cinquante-six ici parmi vous ce soir qui vivent dans le péché. Repentez-vous ce soir, et je vous pardonnerai.» Pendant une demi-heure au moins, nous nous sommes trouvés en présence d’un véritable prophète. Le Seigneur choisit ce moyen pour reprocher à ce peuple son idolâtrie, son impiété, et tous ses vices, jusqu’à ce qu’aucun espoir ne soit laissé à personne.
Puis, comme pour les prophètes de l’Ancien Testament, Dieu parla de la gloire qu’Il avait réservée à Son peuple. Comme un Père aimant, Il les supplia de se repentir ce soir-même. Il parla du temps de détresse qui venait sur les nations, et de la destruction des impies au jour de la colère de Dieu. Toutes ces choses furent répétées plusieurs fois, avec des exhortations à écouter toutes ces paroles, qui venaient d’un Dieu qui allait demander à chacun de Lui rendre compte de son âme, après cette nuit. Lorsque la prophétie fut terminée, le garçon s’assit. Il n’y eut pas un mouvement ni un murmure. Il me sembla que tous devaient avoir compris que c’était Dieu qui avait parlé. Presque tous ceux qui étaient présents étaient rentrés, alors que les yeux du garçon étaient fermés.
Lorsque le Seigneur dit qu’il y en avait cinquante-six ici qui étaient liés par le diable et le péché, l’un des garçons compta soigneusement tous ceux qui n’étaient pas membres du Foyer. Il y en avait exactement cinquante-six.
Une autre circonstance frappante fut lorsque deux démons furent chassés d’un homme. Le Seigneur avait dit aux garçons, par prophétie et révélation directe: «Les démons doivent m’obéir.» Et ils ont vu le Seigneur confirmer Sa Parole.
Si nous avions assez de place pour donner des détails, nous pourrions prouver, sans aucune autre explication possible, que de véritables démons furent chassés d’un homme possédé. Cela serait trop long de décrire l’histoire de cet homme. Nous le connaissions depuis des années, et il était avec nous depuis six mois. En bref, il était victime de dépression depuis de nombreuses années. Il était tellement lié par les chaînes des ténèbres qu’il était prêt à se supprimer. Nous l’avions gardé avec nous pour l’empêcher de commettre cet acte. Tous nos efforts pour le conduire à la connaissance du salut par Christ furent vains. Son intelligence était complètement fermée à tout ce qui concernait le sang. Le Seigneur se servit de trois personnes pour chasser les démons. L’un des démons, de la taille d’un homme, avait une apparence noire et affreuse. Plusieurs enfants le virent sortir. L’un des assistants fut brusquement rempli du Saint-Esprit pour cette occasion particulière, et commença à chasser les démons. Ceux-ci engagèrent un dernier combat pour garder l’homme en leur possession. Les mains de cet homme se crispèrent l’une dans l’autre. Il tenait ses yeux fermés de toutes ses forces. Tout son corps devint raide de résistance. Finalement, le Saint-Esprit éclaira le coeur de cet homme. Son corps se détendit, et ses mains s’élevèrent vers Dieu dans la louange. Plusieurs enfants virent le démon sortir. Il parcourait la pièce dans une grande colère, cherchant une personne dans laquelle il pourrait entrer ou qu’il pourrait déchirer.
Tous les enfants avaient quitté précipitamment la pièce où ils prenaient leur repas pour entrer là où se trouvait cet homme. Ils étaient tous debout, les mains levées, louant et remerciant Jésus. Le démon ne put toucher à aucun d’entre eux, car ils regardaient tous à Jésus, dont le sang les recouvrait. L’instituteur, qui n’était pas réellement converti, était aussi entré et regardait avec curiosité, mais sans prier. Le démon furieux, saisissant l’occasion, s’empara de lui et le jeta à terre avec un bruit sourd. Puis le second démon s’assit sur l’instituteur, de telle sorte qu’il ne pouvait plus se relever. Plusieurs enfants virent cela en esprit.
Notre jardinier, qui avait été miraculeusement délivré de l’opium quelques années auparavant, le vit aussi. Il fut soudainement rempli du Saint-Esprit, et chassa les démons hors de la pièce. Je ne vis que ces deux hommes, le premier, qui était délié
et délivré, et le second, qui était tombé à terre à côté de lui. Je supposais que l’instituteur avait été jeté au sol par le SaintEsprit de Dieu, qui était présent avec une grande puissance. Lorsqu’il put se lever, je lui demandai pourquoi il pleurait et pourquoi il était tombé. Il me dit: «Si je pleure, c’est parce que j’étais terrifié. Il m’est arrivé quelque chose d’horrible. Tout est devenu noir. Je vis que j’étais sur le point de tomber dans un abîme noir, à la base d’une affreuse montagne.» Lorsqu’il était à terre, il vit qu’il était en train d’être lié par les chaînes des démons, et sur le point d’être entraîné dans des ténèbres terrifiantes, mais il fut libéré.
Quant à l’homme dont les démons avaient été chassés, son apparence physique fut instantanément changée. Il témoigna qu’il avait la paix et la joie dans son coeur. Il reçut une vision du ciel, au moment où il fut délivré des démons. Alors qu’il était couché dans son lit, ce soir-là, pensant au Seigneur, il devint si heureux qu’il se demanda s’il avait le droit d’éprouver une aussi grande joie!
Chapitre 4
Visions du Ciel
La Bible nous parle du ciel où se trouvent les rachetés comme étant le «troisième ciel.» La demeure future du peuple de Dieu est un endroit situé dans le troisième ciel. Cet endroit est une ville. Le nom de cette ville est «la Nouvelle Jérusalem.» Cette Nouvelle Jérusalem n’est pas une simple image. Elle n’est pas un assemblage d’idées habilement enrobées de paroles humaines, pour donner aux hommes une fausse conception de quelque chose qui n’existe pas. La Bible dit que cette Nouvelle Jérusalem est une véritable cité, bâtie sur de véritables fondations, posées par Dieu Lui-même. Cette cité céleste est carrée, chaque côté mesurant environ 2.700 kilomètres. Elle est entourée d’une muraille haute de plus de soixante-dix mètres, reposant sur douze fondations faites de pierres précieuses différentes, les pierres les plus précieuses que l’homme puisse connaître. La muraille elle-même est de jaspe, et irradie une brillante lumière. Douze portes conduisent dans la ville, dont les rues sont pavées d’or. C’est dans cette cité que sont les demeures des rachetés, la demeure des anges, le Paradis, et le trône de Dieu.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Pourquoi donc cette Nouvelle Jérusalem ne serait-elle pas une véritable cité, avec des rues en or véritable, des murailles de jaspe, et des fondements de pierres précieuses? Dieu a-t-Il tellement épuisé Ses réserves, lorsqu’Il a créé l’univers, qu’il ne Lui reste plus d’or ni de pierres précieuses pour le ciel? Si Dieu a pu créer un univers, ne pouvait-Il pas suspendre une cité dans le ciel, au-delà des étoiles? Les petites quantités d’or non purifié que nous pouvons trouver sur cette terre maudite et pervertie, des précieux joyaux cachés dans les débris de ces ruines terrestres, ne sont que les restes qui subsistent encore d’une autre réalité, dont ils ne sont que l’ombre. Les choses réelles et impérissables sont dans la cité dont Dieu est le constructeur et l’architecte. Ce que nous voyons sur cette terre pervertie et dégénérée ne sont que des ombres. La création «a été soumise à la vanité» (Romains 8:20) et au mensonge. L’or que nous chérissons, les pierres précieuses que nous aimons tant, les cités et les demeures somptueuses que nous bâtissons, ne sont que des copies. Les modèles originaux sont dans la cité qui va bientôt descendre du ciel. Les enfants d’Adullam ont été conduits en vision dans cette cité de Dieu. Je ne sais pas comment ils ont pu voir la cité. Je ne sais pas non plus comment Abraham a pu la voir. Comment Paul a-t-il pu être enlevé au Paradis, que ce soit dans son corps ou hors de son corps, je l’ignore aussi. Ces expériences dépassent notre ordre naturel. Pour le moment, nous n’avons pas besoin de connaître le comment de ces choses. Mais nous connaissons la réalité de ces expériences. L’apôtre Jean a vu cette cité. Le Seigneur lui a ordonné d’écrire les choses qu’il avait vues, et d’envoyer ces écrits aux Eglises.
Dans l’Esprit, les enfants d’Adullam ont été enlevés dans cette cité à de nombreuses reprises. Non pas dans un songe, mais dans une expérience réelle et vivante. En fait, leurs visites étaient tellement réelles que les enfants pensaient que leur âme avait effectivement quitté leur corps pour aller au ciel, puis était revenue. Ou encore qu’ils étaient allés au ciel, d’une manière impossible à décrire, dans leur âme et dans leur corps, exactement comme s’ils avaient réellement visité un pays lointain. Fréquemment, lorsqu’ils étaient au Paradis, et qu’ils cueillaient et mangeaient des fruits célestes, ils en ramassaient quelques uns en plus, et les mettaient dans leurs vêtements pour les ramener sur la terre pour «Muh Si et Si Mu» (mon épouse et moimême). Ils savaient qu’ils n’étaient qu’en visite au ciel, et qu’il leur fallait revenir sur la terre.
A leur retour, lorsque le Saint-Esprit les laissait dans nos chambres d’Adullam, ils commençaient aussitôt à fouiller leurs poches pour y prendre le fruit délicieux qu’ils avaient ramené pour nous faire plaisir. Mais ils ne parvenaient pas à le retrouver, et nous pouvions voir leur visage prendre une expression de surprise, de confusion et de déception. Sur le moment, ils ne pouvaient pas croire qu’ils n’étaient pas réellement allés au ciel dans leur corps, et qu’ils n’en étaient pas revenus avec le fruit dans leurs poches.
Ils marchaient dans les rues de la Nouvelle Jérusalem d’une manière aussi réelle que lorsqu’ils marchaient dans les rues d’une ville chinoise. Un jour, alors que nous marchions dans la rue, sous un soleil resplendissant, je demandai aux garçons si leurs visions étaient aussi réelles et claires que ce que nous étions en train de voir. «Tout aussi réelles,» dirent-ils, «mais bien plus claires encore, à cause de la lumière du ciel, des vêtements blancs et de la propreté que l’on voit partout là-haut. Tout cela rend la clarté encore plus brillante!»
Lorsqu’ils étaient dans l’Esprit, les enfants perdaient en général conscience de leur environnement terrestre. Bien souvent, alors qu’ils disaient se trouver dans le ciel, ils continuaient à parler, à décrire ce qu’ils voyaient, et à s’engager dans des conversations que nous pouvions tous entendre.
Souvent, ils mimaient même sous nos yeux ce qu’ils étaient en train de faire dans le ciel. Les enfants d’Adullam nous disaient qu’ils allaient au troisième ciel. Ils passaient d’abord dans le premier ciel, l’atmosphère, et ils sentaient le vent souffler sur leur visage.
Après avoir traversé le second ciel, ils se retournaient pour contempler les étoiles dans leur merveilleuse beauté, comme un spectateur monté sur une haute montagne peut contempler de là-haut une belle ville toute illuminée.
Finalement, ils arrivaient au troisième ciel, et apercevaient de loin la Nouvelle Jérusalem. En s’approchant de la cité céleste, ils pouvaient d’abord la voir briller au loin. A mesure qu’ils continuaient à s’en approcher, ils apercevaient les splendides murailles, qui brillaient de leur merveilleuse lueur de jaspe. Les fondations étaient d’une beauté indescriptible.
Les douze splendides pierres précieuses étincelaient, chacune projetant sa lumière propre, rouge, jaune, orangée, pourpre, bleue, verte, violette ou autre. Les enfants virent la cité céleste composée de trois villes différentes, suspendues l’une au-dessus de l’autre. La plus grande se trouvait en bas, la plus petite en haut, composant ainsi une pyramide.
Etant donné que Jean, dans sa description, dit que la ville est entourée d’une muraille, et que sa hauteur est de 2.700 kilomètres, ceux qui ont étudié la Bible ont donc
supposé que cette cité céleste était une pyramide et non un cube.
Mais nos enfants ignoraient tout de ces déductions. Il ne m’était pas non plus venu à l’idée que la Nouvelle Jérusalem était composée de trois villes suspendues d’une au-dessus de l’autre.
Dieu, qui a suspendu Sa création dans l’espace, peut très bien suspendre ces villes dans l’espace. La Bible ne nous décrit pas comment cette cité est constituée.
L’un de nos plus jeunes garçons a parlé un jour par prophétie, alors qu’il se trouvait en vision aux pieds du Seigneur. Dans cette prophétie, le Seigneur dit qu’Il avait construit le ciel assez vaste pour que tout le monde puisse y contenir, qu’Il l’avait réparti en trois cités disposées l’une sur l’autre, et que Son trône se trouvait actuellement dans la cité la plus élevée. Puisque le temps et la distance ne sont rien dans les cieux, il n’y a rien d’impossible dans une telle disposition de la cité de Dieu. Il y a trois cieux.
Il y avait aussi trois étages dans l’arche, où Dieu avait préservé la création actuelle. Dieu est trois en un. Pourquoi la cité du Grand Roi ne serait-elle pas trois en une? Pourquoi le Roi ne régnerait-Il pas sur tout l’univers depuis le sommet de cette pyramide, puisque «la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle,» la pierre angulaire de la pyramide de toute la création?
Les enfants d’Adullam sont entré dans la cité aux rues d’or par ses portes de perle. Des anges vêtus de blanc gardaient les portes et ont souhaité la bienvenue à ceux qui entraient. Ils ne les ont pas accueillis comme des mendiants. Ceux qui étaient auparavant les rebuts et les rejetés de la terre furent reçus comme des rois par ces armées d’anges. Le Seigneur n’a-t-Il pas promis aux plus petits et aux plus humbles de Ses enfants un royaume, où ils régneront avec le Roi des rois pour l’éternité? Entrer par les portes dans la cité céleste! Quitter la terre pour pénétrer dans le ciel! Passer de ce qui est mortel à ce qui est immortel! Passer de la mort à la vie! Laisser toute cette vieille vie au-dehors et en bas! Avoir toute cette vie nouvelle devant nous et en-haut! Passer de l’autre côté de ces portes!
Des anges, des anges partout! Des anges qui parlaient, des anges qui chantaient, des anges qui se réjouissaient, des anges qui jouaient sur des harpes et qui soufflaient dans des trompettes, des anges qui dansaient et qui louaient le Roi. Aucun mortel n’a jamais vu de telles scènes. Aucun n’a jamais senti son être entier inondé d’une telle joie intérieure.
Les enfants qui étaient ainsi enlevés battaient des mains. Ils criaient de joie. Parfois, ils se roulaient à terre en riant de tout leur coeur, ils sautaient et dansaient dans une totale félicité. Leur visage était tellement transfiguré par cette joie venant des cieux, que la gloire de la cité céleste semblait resplendir sur nous. Il n’y a aucun chagrin dans cette cité; aucune religion pratiquée par des gens tristes et faisant une tête d’enterrement; aucune note funèbre dans les cantiques! C’est une cité de joie, de «joie dans l’Esprit,» de joie indicible et pleine de gloire! A l’intérieur de la ville, les enfants ont pu éprouver la réalité de ces versets: «Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges…» (Hébreux 12:22).
Ces myriades d’anges heureux étaient non seulement tout autour des portes de la cité, mais aussi partout à l’intérieur de la cité. Ces anges étaient toujours prêts à escorter les enfants de lieu en lieu, dans toute la ville. Les anges marchaient avec eux et parlaient avec eux. Les anges leur expliquaient la signification des choses qu’ils ne comprenaient pas, tout comme ils ont parlé avec l’apôtre Jean pour lui révéler les choses de Dieu. Souvent, dans ces expériences avec les anges, on donnait des harpes aux enfants, et on leur apprenait à en jouer, et à chanter ce que les anges chantaient. On leur apprenait aussi à jouer de la trompette, et on leur enseignait la musique et la langue du ciel. Lorsque nous voyions les enfants qui dansaient dans toute la pièce d’une manière rythmée, les yeux fermés, nous comprenions qu’ils étaient en train de danser en vision avec les anges dans le ciel, et qu’ils suivaient le rythme de la musique céleste. Quand nous les regardions apparemment en train de souffler dans une trompette, ou de faire les gestes d’un joueur de harpe, nous comprenions qu’en vision ils étaient en train d’accompagner l’orchestre céleste qui louait le Roi. Nous ne pouvions pas voir les harpes ou les trompettes célestes. Nous ne pouvions pas voir les danses joyeuses des anges, ni entendre leurs cantiques. Nous n’entendions que les enfants chanter des cantiques célestes.
Chaque jour, nous pouvions voir l’un des enfants dans quelque coin isolé, étendu confortablement sur des aiguilles de pin, et faisant les gestes d’un joueur de harpe. En nous approchant, nous pouvions l’entendre chanter un cantique nouveau, que nous ne lui avions jamais appris. En nous approchant encore plus près, nous nous rendions compte que les paroles nous étaient tout aussi inconnues que la mélodie. Le chanteur participait à un choeur céleste. Ce cantique était un cantique que les anges lui avaient appris. Les paroles du cantique étaient sans doute de la langue des anges. Le fait de voir ces enfants chanter dans ces choeurs célestes angéliques constituait un spectacle inoubliable. Parfois plusieurs d’entre eux décidaient de jouer et de chanter ensemble, en un certain lieu de la cité céleste ou de son merveilleux Paradis. Les yeux fermés, complètement saisis par la puissance du Saint-Esprit, trois ou quatre d’entre eux « partaient » ensemble. Si nous étions proches, nous les entendions discuter entre eux pour savoir qui jouerait de la trompette et qui chanterait. Quand tout était décidé et que tout le monde était prêt, les hymnes célestes commençaient. Les trompettistes tenaient leurs mains levées devant eux et soufflaient comme s’ils jouaient réellement de la trompette. Les harpistes jouaient et chantaient en même temps, tandis que ceux qui n’avaient pas d’instruments participaient au chant. Dans ces moments, ils chantaient toujours dans des langues que nous ne comprenions pas, sauf quand ils se mettaient d’accord pour chanter l’un de ces cantiques « qu’ils avaient l’habitude de chanter là-bas sur la terre. » Ils chantaient alors en chinois.
Le point culminant de leur joie et de leur émerveillement célestes était atteint lorsqu’ils pouvaient « voir Jésus » et louer Celui qui les avait sauvés par Son sang.
Peu après être entrés dans la cité par les portes, les enfants furent escortés par les anges, « pour aller voir Jésus. » Nous pouvions entendre ces enfants dire qu’ils « allaient voir Jésus. » Lorsqu’ils parvinrent en Sa merveilleuse présence, ils se tinrent debout, remplis de respect, contemplant avec amour et dévotion le Seigneur de toute la création, qui était aussi leur Sauveur. Tout d’abord, ils Le remercièrent en L’adorant et en se courbant devant Lui, dans une entière soumission. Puis ils s’agenouillèrent et inclinèrent leur visage jusqu’à terre, pour L’adorer véritablement « en esprit et en vérité, » (ce que l’on ne peut pratiquement pas faire sur la terre à moins d’avoir été baptisé du Saint-Esprit de Dieu). Le trône de Christ que virent les enfants fut celui que l’apôtre Jean put voir lorsqu’il fut « ravi en esprit »: « Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or… Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu » (Apocalypse 4:2-5).
Les enfants avaient pourtant été émerveillés par les splendeurs de cette cité d’or. Ils avaient pourtant été heureux de jouir des joies du Paradis et de la présence des anges. Mais cette vision de Jésus leur fut inoubliable. Son nom était rappelé dans toutes leurs conversations. Ils Le louaient dans toutes leurs occasions de joie. Ils le glorifiaient toujours et partout, en toutes choses, et en tous ceux qui étaient présents.
De part et d’autre des magnifiques rues pavées d’or se dressaient des bâtiments construits côte à côte. Chacun y disposait d’une chambre, et chaque chambre donnait sur la rue. Sur les portes et sur les façades étaient incrustées des pierres précieuses, qui jetaient un tel éclat que tous les bâtiments resplendissaient de lumière et de gloire. Le nom de chaque occupant était inscrit au-dessus des portes. Les anges conduisirent les enfants dans ces pièces. Toutes ces chambres étaient ornées d’un mobilier semblable: une magnifique table en or sur laquelle se trouvaient une Bible, un vase à fleurs, un stylo, et un livre; près de la table, un siège en or; il y avait aussi un merveilleux coffre en or, et un lit en or. Dans chaque pièce étaient aussi disposées une couronne d’or incrustée de pierres précieuses, une harpe d’or, et une trompette. Les murs étaient en or. La Bible était faite d’un papier inconnu sur la terre, et reliée en or. Il s’en échappait une lumière tellement glorieuse et brillante que toute la pièce en était éclairée, et qu’aucune autre lumière n’était nécessaire. On dit aux visiteurs qu’après leur mort, lorsqu’ils viendraient ici, ils pourraient aller cueillir dans le Paradis toutes les fleurs de leur choix, pour les mettre dans ce splendide vase sur la table d’or. Pendant ces visites dans le ciel, les enfants avaient la liberté de se rendre dans leur chambre quand ils le voulaient, pour y lire leur Bible, ou pour jouer de la harpe et de la trompette.
Parfois, ils prenaient avec eux leur trompette ou leur harpe, allaient dans les rues ou dans le Paradis pour jouer et chanter avec les anges et les rachetés qui se trouvaient dans le ciel. Au cours de ces excursions dans le ciel, les enfants, tout en étant inconscients de leur environnement terrestre, n’oubliaient jamais que leurs visites au ciel étaient temporaires. Ils savaient qu’ils n’étaient là que pour voir ce qui leur était préparé pour après leur mort, et pour revenir sur la terre pour en rendre témoignage aux autres. Les anges et le Seigneur dirent à leurs visiteurs que toutes ces choses seraient à eux, s’ils restaient dans la foi et dans l’obéissance. Non seulement les enfants savaient qu’ils devaient revenir sur la terre, mais ils savaient parfois aussi quand ils devaient revenir.
L’un des garçons, après avoir pleinement joui de la gloire céleste, suspendit sa couronne et sa trompette dans sa chambre, afin de pouvoir les retrouver après sa mort, lorsqu’il retournerait au ciel pour y demeurer. Puis il revint sur la terre. La puissance du Saint-Esprit le quitta. Lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux, il se retrouva dans notre chambre du Foyer Adullam, et il nous raconta les merveilles de son voyage dans le ciel. Pouvons-nous croire que le Seigneur aurait sauvé ces garçons et les aurait baptisés dans le Saint-Esprit, pour les tromper ensuite en leur montrant un ciel symbolique et mythique? Cela est impossible! Il se peut qu’un père terrestre trompe ses enfants par de fausses espérances et de fausses promesses, mais notre Père Céleste révèle à Ses enfants ce qu’Il a en réserve pour eux (1 Corinthiens 2:10). Il leur promet qu’Il leur donnera ces choses (Apocalypse 3:21). Puis Il leur donne exactement les choses qu’Il a promises (Luc 11:9, 13).
Lorsque les enfants virent les chambres célestes de leurs amis d’Adullam, ils frappèrent des mains, éclatèrent de rire, et poussèrent de grands cris de joie, s’appelant mutuellement par leurs noms pour venir voir leurs chambres. L’un des garçons se
mit à parcourir les rues de la Nouvelle Jérusalem en lisant les noms qui étaient écrits au-dessus de chaque porte. Le premier jour où le Saint-Esprit descendit sur les garçons, l’un d’entre eux fut ravi dans le ciel et fut accueilli par les anges, ainsi que par deux jeunes d’Adullam, qui étaient morts l’année auparavant. Ces deux garçons, « Hsi Dien Fu » et « Djang Hsing, » se trouvaient dans le ciel en compagnie d’une petite fille qui était morte à Kotchiu quatre ans auparavant, et que nos enfants avaient oubliée.
Ceux qui étaient déjà morts conduisirent ceux qui avaient été ravis en esprit dans les merveilles et les joies du ciel. Tout d’abord, ils les amenèrent voir Jésus, pour L’adorer et Le remercier. Après cela, on leur montra leurs demeures, et on les escorta dans la ville, ainsi que dans le Paradis, pour y jouer. Tous ceux qui allaient au ciel devaient revêtir des vêtements blancs. Les anges, habillés pareillement de tuniques sans coutures d’un blanc immaculé, avaient des ailes, alors que les rachetés n’en avaient pas, ce qui permettait de les distinguer clairement les uns des autres. Plus tard, un grand nombre de nos enfants virent ces garçons d’Adullam, qui résidaient déjà au ciel. Lorsqu’ils mimaient leurs visions célestes sous nos yeux, le ciel ne semblait pas être très éloigné. Les yeux fermés et le visage rayonnant, ils battaient des mains et criaient de joie en s’adressant à ces garçons qui étaient morts l’année précédente. Ils les appelaient en leur demandant de se dépêcher de venir voir telle chambre, telle rue pavée d’or, ou quelque scène nouvelle parmi les anges, quelque nouvelle découverte dans le jardin du Paradis, ou encore jouer de la harpe et chanter avec eux les louanges de Jésus. Les garçons qui étaient déjà morts étaient constamment avec eux. Leurs noms étaient si souvent prononcés au milieu de nous, avec joie et extase, qu’ils semblaient tout proches. Seulement nous ne pouvions pas les voir. Le ciel était si réel, si proche, si merveilleux, si certain, que si l’un de nos enfants était mort à ce moment-là, les autres lui auraient envié ce privilège. Il nous semblait qu’il n’y avait qu’un petit pas à franchir pour passer de la terre au ciel, que ce soit après la mort, ou au retour de Jésus. Ce retour était si proche que nous avons parfaitement compris pourquoi les premiers disciples ont pu vendre ainsi leurs biens et affronter la persécution et la mort
sans hésiter. Notre royaume n’est pas de ce monde. Notre citoyenneté est dans le ciel. Notre vie, notre travail, notre service, nos épreuves, ne sont que des événements brefs et passagers sur le chemin qui mène à la vie véritable, dans la cité véritable, dans le véritable royaume qui ne peut être ébranlé.
Chapitre 5
Le Paradis
Avant de parler des visions du Paradis, nous désirons montrer que ce Paradis, tel qu’il a été vu par les enfants, est en accord avec les plans que notre Père a conçus pour nous, et qu’Il nous révèle dans Sa Parole écrite. Lorsque le Seigneur créa le premier homme parfait, et son épouse parfaite, il « planta un jardin à l’orient » de l’Eden, et Il y mit l’homme qu’Il venait de former. « L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin… » (Genèse 2:9). Ainsi, au commencement, Dieu avait prévu que l’homme habiterait au milieu de toutes les beautés de la nature. Dieu le fit habiter dans le jardin, à l’orient de l’Eden, ce parc merveilleux que Dieu Lui-même avait conçu et planté. Il n’y avait ni maladie ni mort. Il n’y avait ni ronces ni épines. Il n’y avait aucune malédiction. C’était un monde différent du nôtre. Ce monde était un ciel sur la terre, avec un homme qui devait jouir de la vie éternelle que Dieu avait prévue pour lui. Il devait dominer sur un monde entier de fleurs et d’arbres « agréables à regarder, » tout un monde de beauté et de gloire que nous n’avons jamais connu. Dieu avait conçu toutes ces choses pour le bonheur éternel de l’homme. Lorsque le péché est entré dans l’homme, celui-ci n’a plus connu qu’une jouissance limitée et temporaire de cette création. La création initiale de ces oiseaux, de ces fleurs, de ces arbres et de ces animaux, connut la chute dans un ordre inférieur, qui n’était plus éternel. La création fut soumise à la vanité (Romains 8:20). Le péché a fait que l’homme a perdu ce jardin d’Eden, ainsi que le contact avec le Dieu de l’Eden. Lorsque le plan de rédemption de Dieu sera pleinement manifesté, et que l’homme aura été pleinement restauré de toutes les conséquences du péché, l’homme retrouvera pleinement le contact avec le Dieu de l’Eden et avec son jardin d’Eden. Mais cette restauration de l’homme se fera à un niveau supérieur à celui de la création initiale. Il sera établi dans une création spirituelle nouvelle. La première création fut terrestre. La dernière création est spirituelle, mais réelle, tangible. Cette création spirituelle est semblable à la terrestre. Après Sa résurrection, Jésus était à la fois réel et semblable à ce qu’Il était auparavant, tout en étant d’une nature spirituelle différente de la création terrestre. Il pouvait toujours manger et boire avec Ses disciples. Il avait toujours une chair que l’on pouvait toucher, des mains qui pouvaient préparer du poisson et du pain pour ses disciples affamés. Mais, dans Son corps de résurrection, le Seigneur n’était plus soumis aux limitations de notre monde lié à l’espace et au temps, ni aux contrainte physiques. De même, notre monde, avec sa création actuelle d’animaux, d’oiseaux et de plantes, doit naître de nouveau dans une dimension plus élevée et spirituelle, semblable à la première création tout en étant différente. Ce sera une création réelle, qui ne sera plus soumise à la corruption ni à la vanité. Notre création naturelle doit naître de nouveau, au travers de la résurrection de Christ. Le salut de Christ ne s’arrête pas à l’homme. Il s’étend aussi à toute la création, qui a sombré dans la vanité à la suite de la chute de l’homme. « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21). Si cela ne signifie pas que notre création actuelle, avec ses plantes, ses animaux, et toutes ses formes de vie, aspire ardemment à être libérée par la puissance de la résurrection de Jésus, alors qu’est-ce que cela peut signifier? La nature toute entière aspire à cette régénération spirituelle qui est l’héritage des rachetés, car Christ « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Christ Lui-même est « l’image du Dieu invisible, le premierné de toute la création » (Colossiens 1:15). Christ ne peut être le « premier-né de toute la création » qu’en entraînant dans la nouvelle création, par Sa résurrection, toute la création animale et végétale, pour que la moisson soit complète. Christ était les prémices. La terre elle-même doit être régénérée et recréée. Car « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13). Cette nouvelle terre ne porterait-elle donc pas aussi des arbres, des fleurs, des animaux, des oiseaux, et toutes les splendeurs d’une nature glorifiée, d’une création d’un ordre supérieur, indestructible et destinée à durer toujours? « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira » (Esaïe 11:6). Ces choses sont aussi certaines que la Parole de Dieu ellemême, car « celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21:5). Jean vit « descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21:1-2). De même qu’il y avait un merveilleux jardin d’Eden sur la première terre, de même, dans cette nouvelle création régénérée et ressuscitée, la Nouvelle Jérusalem contiendra un jardin d’Eden, sur la nouvelle terre de la nouvelle création.
Ce jardin d’Eden est déjà dans le ciel, dans la Nouvelle Jérusalem, qui n’est pas encore descendue du ciel, mais qui va bientôt descendre. Peut-être que la révélation d’un tel Paradis dans le ciel, celui qu’ont vu les enfants d’Adullam, sera, pour la plupart des lecteurs, aussi nouvelle qu’elle l’a été pour nous. C’est parce que nous sommes durs d’entendement et « lents à croire tout ce qui est écrit » dans la Bible.
Nous n’avions jamais enseigné ces enfants au sujet du Paradis. Ce sont les enfants qui nous ont enseigné ces choses. Certains des enfants parmi les plus jeunes, qui étaient naturellement très ignorants concernant ces sujets, ont été nos meilleurs maîtres. Il est évident qu’ils ont reçu ces choses du Seigneur, comme vous le constaterez en les comparant aux enseignements de la Bible.
La Bible nous enseigne qu’il y a un Paradis dans le ciel, celui que les enfants ont vu. Paul dit qu’il connaît un homme qui a été enlevé jusqu’au troisième ciel, et que cet homme a été enlevé jusqu’au Paradis. Dans l’Apocalypse, l’Esprit dit aux Eglises: « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). Nous lisons aussi que « sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits… » (Apocalypse 22:2). Il y a donc bien un Paradis dans lequel s’écoulent des eaux vives et où poussent des arbres qui donnent du fruit. Ce Paradis est un immense « parc » d’une incomparable beauté. C’est exactement ce que le mot « Paradis » signifie. « Paradis » signifie « Eden. » « Eden » signifie « Paradis. » L’Eden est un jardin, un parc. Le Paradis est donc un « parc. » Le dictionnaire biblique de Peloubet dit ceci, à propos du Paradis: « C’est un mot d’origine perse, que la Bible des Septante utilise pour traduire le mot « Eden. » Ce mot décrit un verger de délices, rempli d’arbres fruitiers, un jardin, un lieu de délassement, un peu à la manière d’un parc anglais. Mais nos parcs terrestres ne ressemblent que de loin à ce « parc » céleste, car celui-ci est bien plus grand et bien plus beau. Les plus beaux parcs conçus par l’homme, avec leurs perspectives agréables, leurs ruisseaux d’eaux vives, leurs étangs clairs comme du cristal, leurs bosquets d’arbres, leurs pelouses verdoyantes, leurs grandes variétés de fleurs odorantes, leurs oiseaux aux chants éclatants, et leurs animaux familiers, ne sont que des imitations imparfaites et humaines du jardin d’Eden qui était au commencement de la création. C’est Dieu qui a mis dans le coeur de l’homme cet amour pour la nature et ce désir de construire des parcs naturels pour son agrément, et pour en recueillir les fruits. Sinon, comment expliquer cet amour universel de la nature qui existe dans le coeur de l’homme, depuis les premiers jours de son histoire? Tous les efforts déployés par l’homme pour préserver un peu des beautés naturelles en péril qui se trouvent sur cette terre maudite et moribonde ne seraient-ils que de vaines et folles tentatives, qui ne dureront que quelques années éphémères? Notre amour pour les oiseaux, les animaux, les fleurs, les arbres, les montagnes, les vallées, les lacs, les courants d’eau, et pour toutes les oeuvres de Dieu, ne serait-il qu’un amusement passager que le Seigneur nous accorderait pour nous réconforter un peu pendant notre épuisant pèlerinage? Les plus merveilleuses combinaisons de tout ce qui est beau dans la nature ne sont-elles pas plutôt un simple avantgoût des réalités parfaites du Paradis de Dieu dans le ciel? Les beautés naturelles de notre terre ne sont pas seulement un spectacle à contempler pendant notre court passage ici-bas. Ce sont plutôt des signes placés par Dieu pour nous annoncer les beautés de l’Eden, qui nous attendent à la fin de notre voyage. L’amour de la nature peut devenir un amour éternel, libéré de toute limitation naturelle, pour tous ceux qui vaincront par le sang de l’Agneau et qui, par la foi en Lui, franchiront les portes d’une cité dont la beauté ne sera jamais souillée par le péché. Je suis certain que vous serez tout aussi intéressé que nous par ce que les enfants d’Adullam ont vu au Paradis, le jardin d’Eden qui est dans la cité au-delà de notre ciel.
L’un des jeunes gens se retrouva au Paradis presque aussitôt après être entré dans la cité céleste. Il y rencontra les deux garçons d’Adullam qui étaient morts à Hokow. Ces garçons le guidèrent au travers du Paradis et dans d’autres parties de la cité sainte. Ils arrivèrent assez vite à une sorte de grande clairière couverte de pelouse, entourée d’arbres magnifiques. Le spectacle était si extraordinaire que le jeune homme dit à ses deux jeunes amis qui se trouvaient déjà dans la gloire: « Cela me suffit pour le moment. Il ne peut rien y avoir de plus beau. Je veux rester ici. » Les garçons qui l’avaient précédé au ciel lui dirent: « Non, ne reste pas là, nous allons te montrer des endroits encore plus merveilleux! » Ils allèrent un peu plus loin, dans un lieu où poussaient des arbres encore plus magnifiques, dont certains portaient des fruits. Tout le paysage à l’entour, aménagé en parc, ainsi que la pelouse qui s’étendait sous les arbres, dépassaient en beauté tout ce que l’on pouvait imaginer sur la terre. Le jeune homme dit: « Il faut que je reste ici. Je ne peux pas quitter une telle beauté. Je suis si heureux! »
Les autres lui dirent: « Viens donc! Il y a bien d’autres lieux dans le ciel qui sont encore plus beaux que celui-ci! » Il répondit: « Allez-y! Moi, je veux rester ici un moment! » Les autres le laissèrent sur l’herbe, au pied des arbres. Devant lui s’ouvrait une immense clairière couverte d’une herbe semblable à du velours. Tout son être était inondé d’une joie et d’un bonheur qu’il n’avait jamais connus sur la terre. Il se trouvait dans un pays où régnait la joie, une joie indicible et pleine de gloire, dans un pays plus beau que le jour. Fréquemment, un ange passait auprès de lui en jouant de la harpe et en chantant. L’ange lui souriait et lui tendait sa harpe. « Je ne sais pas jouer, » répondait-il. L’ange poursuivait sa route. Bientôt arrivaient d’autres anges, qui lui souriaient en jouant de la harpe et en chantant. Les anges étaient revêtus de tuniques blanches sans couture. Leur visage était parfait. Ils étaient aussi beaux les uns que les autres. Le jeune homme nous dit plus tard: « Quand ils sourient, oh! je ne peux pas vous le décrire! Il n’y a aucun moyen ici-bas de décrire le sourire d’un ange! »
Un grand nombre d’enfants d’Adullam ont fréquemment pu voir de telles scènes au Paradis, des scènes d’une beauté semblable, ou même d’une beauté plus grande encore. Ils virent au Paradis des arbres portant les fruits les plus délicieux, et aperçurent des fleurs d’une beauté parfaite, de toutes les couleurs, qui exhalaient un parfum céleste. Ils virent des oiseaux au plumage glorieux, qui poussaient leurs chants de joie et de louange. Ce parc abritait aussi des animaux de toute taille et de toute espèce: des grands daims, des daims de petite taille, des lions imposants, des éléphants immenses, de délicieux lapins, et toutes sortes de petits animaux familiers qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Les enfants prenaient ces petits animaux dans leurs bras et se les passaient les uns aux autres. Ils découvrirent un lion allongé paisiblement derrière un arbre, et grimpèrent sur son dos. Ils plongèrent leurs doigts dans sa crinière épaisse, lui frottèrent le visage, et enfoncèrent leurs mains dans sa gueule. Ils pouvaient se blottir quand ils le voulaient contre lui, pour jouir avec lui de l’amour de leur créateur commun. Pourquoi pas? « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera
avec le chevreau; le veau, le lion, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte; et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille » (Esaïe 11:6-7). Les plus jeunes des enfants grimpèrent sur les daims de petite taille, tandis que les autres montèrent sur les grands daims ou sur le sympathique éléphant. Tout se passait dans un amour parfait et dans une parfaite harmonie. Quels cris de joie! Quels rires d’enfants pleins de bonheur! Qui d’autre que notre Père Céleste aurait pu concevoir ou imaginer un tel Paradis? Quand ils avaient faim, les enfants mangeaient l’un des fruits merveilleux, ou se servaient librement de la manne sucrée et rafraîchissante, qui abondait partout. Avaient-ils soif? Ici et là couraient de petits ruisseaux remplie d’une eau de la vie stimulante et rafraîchissante. Dans les clairières couvertes de pelouse, au milieu des arbres, des fleurs et des oiseaux du Paradis, les enfants d’Adullam pouvaient voir des groupes de rachetés qui dansaient et jouaient de la trompette avec les anges. Ils se joignaient parfois à ces groupes heureux et en fête, composés de petits enfants, d’enfants plus grands et d’adultes, mais dont aucun n’était âgé. Quels spectacles célestes! Quels chanteurs célestes! Quelle joie parmi ces rachetés et ces anges! Les anges leur montrèrent Abraham, David, Daniel, les prophètes, les saints et les martyrs des temps passés. Ils virent aussi Pierre, Jacques, Paul, et d’autres dont le monde n’était pas digne. L’un de nos garçons, originaire de la tribu Miao, très pauvre, revit sa tante et sa propre petite soeur, qui étaient déjà parties dans ce « beau pays là-haut. » Notre petite Marie, une Chinoise qui était morte à Kotchiu, se joignit aussi à nos garçons, et les prit par la main. Je me rappelle très bien comment l’un de nos garçons reçut une vision de ce qui se passe à la mort d’un chrétien. Pendant que ses parents et ses amis étaient rassemblés autour du mourant, un ange se tenait auprès du lit, attendant la libération de l’âme du chrétien. Lorsque celui-ci fut libéré des limitations de son corps, l’ange le prit par le bras et monta au ciel avec lui. Au moment où l’ange et son protégé traversèrent le deuxième ciel, les principautés et les autorités des hordes de l’enfer tentèrent de s’opposer à leur passage, mais elles furent vaincues par la foi et les louanges de l’ange, et ils continuèrent leur ascension vers la cité céleste.
Après avoir été accueillis à la porte, le nouvel arrivé fut reçu par l’armée des anges, qui chantaient, dansaient et se réjouissaient, tous unis pour lui faire un accueil royal dans la cité éternelle des rachetés. De telles visions n’ont fait que renforcer notre foi dans la Parole de Dieu et dans la promesse qui nous y est faite, de la vie éternelle par Jésus-Christ.
Chapitre 6
Les anges au milieu de nous
Les effusions du Saint-Esprit sur les enfants et les adolescents d’Adullam ont toujours été accompagnés de visions des anges qui étaient au milieu de nous. A ce sujet, il est bon de rappeler certains enseignements bibliques concernant les anges. Les Ecritures enseignent que les anges participent au ministère du Saint-Esprit. Puisque les « esprits des prophètes sont soumis aux prophètes (1 Corinthiens 14:32), il est possible de dire que les anges peuvent participer à la parole prophétique, quand un prophète parle sous l’inspiration du Saint-Esprit, car les anges sont des esprits.
Par exemple, les visions que reçut Jean à Patmos et les révélations qu’il reçut dans cette île, lorsqu’il fut ravi en esprit, lui furent données par un ange (Apocalypse 1:1, 10).
Par conséquent, les anges interviennent lorsqu’un chrétien passe par une extase, ou reçoit des visions et des révélations par le Saint-Esprit. Il est possible que toute Eglise véritable ait un ange particulier, qui exerce un ministère en faveur de cette Eglise (Apocalypse 1:20). Tous ceux qui sont sauvés ont des anges qui exercent un ministère en leur faveur (Hébreux 1:14; Actes 12:15). Chaque enfant bénéficie du ministère des anges, car les anges des enfants ont constamment accès au trône de Dieu dans le ciel (Matthieu 18:10). Les anges nous observent constamment, mais nous les voyons rarement. Les anges n’ont pas tous le même rang (1 Corinthiens 4:9).
L’Ancien comme le Nouveau Testament fournissent suffisamment de preuves pour appuyer la réalité du ministère des anges dans le Foyer d’Adullam. Nous avons déjà parlé de la manière dont les anges ont délivré certaines personnes des démons qui les avaient liées de terribles chaînes et qui les entraînaient en enfer. Dans ces cas, les anges ont eu apparemment un rôle à jouer pour sauver des perdus.
Les anges ont aussi escorté nos enfants au ciel et les ont guidés dans les rues pavées d’or et les merveilles du Paradis. Il semble donc que les anges aient eu quelque chose à faire dans les visions accordées aux enfants d’Adullam.
Comme la plupart des enfants qui parlaient en langues s’exprimaient en d’autres langues lorsqu’ils dansaient et chantaient avec les anges, il se peut que les anges aient un rapport avec le parler en langues, car il est possible de parler les « langues d’anges » (1 Corinthiens 13:1), dans des moments de puissante effusion du Saint-Esprit. Les enfants eurent aussi de magnifiques visions des multitudes d’anges qui volaient dans les cieux, et ils les virent parfois voler depuis le ciel jusqu’à la terre. Dans les moments où la présence du Saint-Esprit était particulièrement manifeste, beaucoup de nos enfants virent des anges près de la pièce où nous étions, ou même dans la pièce.
Lorsqu’ils étaient attaqués par des puissances démoniaques, ils virent des anges venir les secourir. Parfois, lorsque la présence bénie du Seigneur était ressentie au milieu de nous, et que la réunion se déroulait dans une harmonie et un amour parfaits, un ange de grande taille a pu être vu juste au-dessus de la pièce, tandis que des anges de plus petite taille entouraient complètement la chambre, étroitement serrés épaule contre épaule, de sorte qu’ils ne laissaient aucun espace libre pour le passage d’un démon.
A ces moments-là, quand un ou plusieurs enfants voyait cette haie d’anges tout autour de nous, ils ne voyaient aucun démon présent dans la pièce, alors qu’ils pouvaient en voir à d’autres occasions.
Un soir, alors que notre garde d’anges était ainsi disposée tout autour de nous, dans un ordre parfait, des enfants dirent qu’ils pouvaient entendre des démons à l’extérieur du cercle des anges. Ils étaient dans une grande agitation, parce qu’ils ne pouvaient rien faire pour troubler la merveilleuse communion dans le Saint-Esprit que nous ressentions à l’intérieur du cercle d’anges. Certains enfants de Kotchiu ont aussi vu ces anges en cercle. Je n’oublierai jamais cette sensation bénie de la présence même de Dieu, dans ces réunions où les enfants voyaient l’ange juste au-dessus de nous, ni ce sentiment de bonheur et de plénitude du Saint-Esprit. Cet ange nous regardait tous de la position élevée où il se trouvait. Il semblait aussi qu’il tournait lentement autour de lui-même, pour regarder les anges qui nous encerclaient, et pour vérifier si aucun passage n’était laissé aux puissances des ténèbres. Je me suis demandé si cet ange au-dessus de nous n’était pas l’ange spécialement affecté au Foyer d’Adullam, et si les anges de plus petite taille, qui nous entouraient, n’étaient pas nos anges gardiens personnels. En tout cas, les enfants ont vu les anges. D’habitude, quand ils les voyaient, leurs yeux étaient fermés, mais ils les voyaient parfois quand ils avaient les yeux grands ouverts. Quant à nous, nous pouvions croire sans hésitation que nous étions véritablement dans la présence des anges.
Chapitre 7
Le royaume du diable
Un observateur attentif, qui aurait été avec nous tout au long des semaines où nous avons reçu cette puissante effusion du Saint-Esprit, n’aurait pas manqué de constater qu’il y avait deux royaumes en conflit constant.
Aussi certainement que les anges exercent leur ministère et que le Saint-Esprit conduit vers un véritable royaume de lumière, les démons s’opposent à leur action, et le diable domine sur une horde d’esprits méchants dans un royaume de véritables ténèbres. Nous étions aussi certains de l’existence du royaume du diable que de celle du royaume de Dieu. Il nous a été clairement révélé que l’homme était l’enjeu du conflit entre ces deux royaumes. La Bible enseigne qu’il existe des esprits méchants de divers rangs, et que nous n’avons pas à « lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6:12). L’Ancien, comme le Nouveau Testament, nous enseignent la réalité d’un royaume de ténèbres et la réalité des démons. Nous avons déjà raconté comment des démons ont été chassés d’un homme, et comment le plus grand démon avait été vu parcourir la pièce dans une grande colère, pour se saisir finalement de l’instituteur sans défense qui observait la scène, le jetant à terre.
A cette occasion, deux garçons virent ce grand démon noir, à forme humaine, entrer dans l’homme qu’il possédait. Lorsque ce démon fut chassé de la pièce par un jeune homme rempli du Saint-Esprit, plusieurs enfants le virent se réfugier temporairement derrière un bosquet de petits arbres dans notre jardin. Ce démon, ainsi que l’autre démon qui l’accompagnait, et qui ne lui arrivait qu’à mi-taille, ont été vus par des enfants qui priaient les yeux fermés, et par certains autres qui avaient les yeux ouverts. Mais tous virent les mêmes choses au même moment. Chaque garçon put décrire les démons de la même manière.
Nous avions, dans notre Foyer d’Adullam, une jeune fille qui était clairement ouverte à l’activité des démons. Elle nous avait dit qu’avant de venir chez nous elle était sujette à des pertes de conscience ou à des évanouissements. Peu après son arrivée, elle alla se promener dans la ville avec d’autres filles plus jeunes qu’elle. Sur le chemin du retour, l’une des jeunes filles, nouvelle arrivée, qui était à moitié aveugle et quelque peu retardée mentale, s’est laissée distancer et s’est perdue. L’aînée partit à sa recherche. L’ayant retrouvée, elle marchait en direction du Foyer, lorsqu’elle aperçut trois démons devant elle, à quelques pas. L’un d’entre eux était « aussi grand qu’une porte. » Il était accompagné de deux autres démons à peu près de la taille d’un garçon de douze ans. Tous trois étaient noirs d’apparence, avec de gros yeux et un visage affreux. Les deux petits démons, apparemment soumis au plus grand, lui obéissaient et le suivaient. La jeune fille fut effrayée par cette vision. Le grand démon s’approcha et la saisit par la tête. Elle fut prise de vertige et perdit presque connaissance. C’est à peine si elle pouvait marcher. Elle pouvait tout juste voir la rue, et dut être conduite au Foyer par l’autre fille qu’elle était allée chercher. En arrivant au Foyer, elle se sentit mieux pendant quelque temps. Un peu plus tard, alors que nous étions en train de dîner, quelqu’un entra et nous dit que la jeune fille s’était évanouie dans sa chambre. Nous la trouvâmes prostrée sur le sol, respirant comme si elle dormait paisiblement. Mais nous ne pûmes pas la réveiller. Après avoir prié, nous nous assemblâmes tous pour la réunion de prière habituelle du soir. Bientôt la jeune fille entra, parfaitement rétablie. Elle dit qu’il lui avait semblé qu’elle était liée par des chaînes, et tirée par des démons de plus en plus loin sur une grande route sombre qui descendait. Pendant tout ce temps, elle priait silencieusement. Soudain, elle réalisa que le Seigneur l’avait libérée, et qu’elle pouvait se lever. Elle reprit aussitôt connaissance, et ses pensées redevinrent claires. Alors qu’elle était assise sur son lit, seule dans sa chambre, elle vit les trois démons qu’elle avait rencontrés dans la rue, qui se tenaient
dans la chambre. Mais à présent elle ne ressentait plus aucune crainte, car elle savait que le Seigneur était Vainqueur. Elle chassa donc les démons hors de la chambre, au « nom de Jésus. » Ils obéirent de mauvaise grâce et reculèrent pas à pas. Mais elle continua à les suivre au nom de Jésus, jusqu’à ce qu’elle les ait chassés, tout le long de l’allée, jusqu’à la grande porte chinoise située à l’entrée de la propriété. Au cours des mois suivants, tout le temps où elle est restée avec nous, elle n’eut plus jamais d’évanouissement ni de perte de connaissance. Si j’ai décrit ces deux cas de manière un peu plus détaillée, c’est parce que les effets de l’activité démoniaque étaient tellement évidents, dans les deux cas, que n’importe quel observateur aurait pu conclure qu’il s’était passé quelque chose de surnaturel. Nous aurions encore pu parler de nombreuses autres occasions où des activités démoniaques se sont manifestées au cours des dernières années, mais celles-ci sont suffisantes. Nous voulons décrire l’activité démoniaque qui se manifeste lorsqu’il y a une effusion spéciale du Saint-Esprit. Lorsqu’il y avait des manifestations que nous ne comprenions pas, nous continuions à prier en faisant confiance au Seigneur. Mais nous avions décidé de ne pas intervenir, sauf s’il était évident qu’il se passait quelque chose de dangereux ou de contraire à la Parole de Dieu. Après huit semaines de manifestations merveilleuses du Saint-Esprit, nous nous sommes grandement réjouis d’avoir laissé aux enfants une telle liberté. Nous avons constaté de quelle manière merveilleuse le Seigneur avait pu les conduire. Les choses que nous n’avions pas tout d’abord comprises s’intégrèrent finalement dans le plan du Seigneur, pour nous donner certaines des révélations les plus merveilleuses et les plus précieuses. Pendant que certains enfants passaient un moment béni en présence du Saint-Esprit, d’autres s’endormaient lorsqu’ils s’efforçaient de prier. Ceux qui étaient sous l’onction du SaintEsprit pouvaient souvent voir des démons à côté de ceux qui sommeillaient et qui ne pouvaient pas prier jusqu’au bout. Ils voyaient les démons entrer par la fenêtre ouverte ou par la porte. Parfois, ils voyaient des démons paresseusement allongés sous la table ou sur un divan qui était dans la pièce. Sous l’onction du Saint-Esprit, les enfants, ayant les yeux fermés, chassaient au nom de Jésus les démons des endroits où ils se trouvaient, et continuaient à les suivre jusqu’à ce qu’ils soient sortis par la porte ou la fenêtre. Fréquemment, ils suivaient ces démons hors de la pièce, ouvraient une porte qui se trouvait sur le devant ou à l’arrière de la propriété, et chassaient les démons des lieux. Lorsque des démons apparaissaient là où nous étions, ils étaient souvent aperçus par plusieurs personnes en même temps. Certains enfants avaient déjà vu des démons auparavant. Nous avions remarqué qu’en dépit de tout l’enseignement que nous leur apportions sur le Seigneur, ils étaient encore très effrayés par les démons. Au point qu’ils n’osaient pas aller seuls dans leurs chambres le soir, et qu’ils se couvraient la tête pour s’endormir. Cependant, à la suite des révélations reçues, les enfants comprirent que les plus grands et les plus méchants démons ne pouvaient résister aux plus petits enfants, lorsqu’ils étaient couverts par le sang de Jésus. Si bien que, pour la première fois, nous avions une bande de joyeux enfants Chinois qui n’étaient plus du tout effrayés par les démons, qui n’avaient plus peur du noir, et qui ne craignaient plus de dormir sans se couvrir la tête! La meilleure description que l’on pouvait faire des démons qui étaient vus était celle des idoles démoniaques se trouvant dans les temples chinois. Selon la Bible, et selon les Chinois, l’idolâtrie est un culte des démons. Le fait de faire des idoles représentant des démons est une tentative de reproduire la forme des démons qui ont été aperçus en vision. Les enfants virent des démons « aussi hauts que des portes, » avec des mentons pointus et des têtes pleines de verrues. Il y en avait aussi d’autres qui avaient une apparence différence. Certains n’étaient pas plus hauts que la moitié des premiers. Il y avait aussi des petits démons de soixante ou quatre-vingt-dix centimètres de haut, et des tout petits qui ne dépassaient pas quelques centimètres, et qui suivaient partout les plus grands démons. Les grands démons aux gros yeux et à l’apparence terrible sont ceux qui doivent être craints pour avoir le pouvoir de lier et d’emmener des captifs en enfer.
Plusieurs témoins d’Adullam ont pu voir les hordes des puissances de l’air accomplir leurs oeuvres des ténèbres, en coopération avec les démons qui étaient sur la terre.
Voici leur témoignage: Le siège du gouvernement des hordes de l’enfer est situé dans le deuxième ciel. Il y a là des trônes, sur lesquels les anges du diable exercent leur domination satanique sur la terre. Ces princes des ténèbres sont différents. Certains ont une stature plus élevée que d’autres. Ils sont différents quant à leurs vêtements, aux couronnes qu’ils portent, à l’expression de leur visage, à leur position, et à leur autorité. De toutes manières, leur apparence est diabolique, et ils agissent comme on peut s’y attendre de la part des armées de Satan. Ces princes des ténèbres sont en conflit constant entre eux. Chacun supporte très mal l’autorité de ceux qui sont plus élevés en puissance, chacun est jaloux des autres, et tous convoitent les plus hautes places. Ceux qui occupent ces places élevées s’accrochent à leur position, non par le consentement de leurs subordonnés, mais uniquement par leur force et leur puissance supérieures. Les clans et les individus sont constamment en train de se quereller et de se disputer. Tous ont des couronnes qui représentent leur ordre et leur rang dans la hiérarchie. Tous désirent occuper les trônes qui leur sont supérieurs et superviser les oeuvres de Satan sur la terre, plutôt que d’avoir à descendre sous la terre pour y suivre les activités des puissances démoniaques. Ceux qui occupent les rangs les plus élevés sont sur des trônes situés dans le deuxième ciel. Ils ont autorité sur des armées innombrables d’esprits méchants, dont des bataillons nombreux sont constamment envoyés sur toute la terre pour séduire les hommes, pour s’opposer aux forces de la justice, pour fortifier les points faibles du dispositif de Satan sur la terre, ou pour lier les âmes des impies et les entraîner en enfer à leur mort. Bien que ces esprits méchants puissent voler dans le ciel jusqu’aux portes même de la Nouvelle Jérusalem, et voler sur la terre dans son atmosphère même, l’endroit où ils s’assemblent en multitudes innombrables est la région du deuxième ciel où se trouvent situés les trônes d’autorité. Là, des hordes d’esprits méchants de toute taille volent en tous sens et exercent leurs activités. Un certain halo entoure les anges déchus dont le rang est le plus élevé. Tous ont pourtant quelques traits communs: tous ont des ailes, tous ont des couronnes, tous vivent dans le ciel. Ceux qui sont envoyés sur la terre n’y vont que temporairement. Lorsque leur mission ténébreuse est achevée, ils retournent dans les cieux. En revanche, les armées d’esprits méchants qui demeurent sur la terre sont très différents de ceux qui demeurent dans les cieux et qui peuvent voler. Ceux qui restent sur la terre n’ont pas d’ailes. Ils peuvent marcher et courir rapidement. Ils peuvent se déplacer librement mais, apparemment, ne quittent pas la terre. Leur taille varie de quelques centimètres à plus de trois mètres de hauteur. Ils portent des vêtements rayés aux couleurs criardes, et des coiffures fantaisie de tailles et de couleurs variées. Certains, au contraire, portent des haillons ou des vêtements crasseux. Certains de ces démons terrestres ont très peu de pouvoir et sont assez peu dangereux. D’autres, cependant, sont d’une stature imposante, d’une apparence terrible, et disposent d’une grande puissance. Ceux qui demeurent sur la terre s’opposent à l’oeuvre des justes et à celle des anges qui sont au milieu d’eux. Au cours de l’un de ces combats contre un ange de Dieu, des démons terrestres du plus haut rang, aidés par d’autres démons de rang moins élevé, se sont assemblés autour de l’ange, s’efforçant de le frapper avec des massues, des épées, et d’autres armes. Par sa foi et les louanges qu’il adressait au Seigneur, l’ange résista victorieusement à cet assaut, si bien qu’aucun coup ne put l’atteindre, ni aucune main diabolique le toucher. Les démons de rang moins élevé se tenaient à quelque distance et assistaient au combat. Lorsqu’ils virent leurs compagnons échouer dans leur attaque, ils contactèrent les puissances sataniques de l’air et leur demandèrent des renforts parmi les anges du diable qui résidaient dans le ciel. En réponse à leur appel, un détachement de dix anges de Satan fut envoyé sur la terre. Pendant qu’ils s’approchaient de la terre, les démons terrestres battaient des mains et les accueillaient joyeusement. Lorsque les démons de l’air atteignirent le champ de bataille, tous les démons moins puissants reculèrent à une
certaine distance, et observèrent un silence respectueux devant la délégation satanique d’en-haut, qui engagea à son tour le combat avec l’ange de Dieu. Celui-ci parvint à les vaincre de la même manière, par ses louanges et sa foi, jusqu’à ce que la gloire de Dieu descende soudain et mettre complètement en déroute les forces du mal.
Le garçon qui avait eu une vision de la mort d’un chrétien reçut aussi une vision de ce qui se passait à la mort d’un païen. Il vit l’esprit d’un homme errer librement de lieu en lieu sur la terre, jusqu’à ce que l’un des anges de Satan descende du ciel avec des chaînes, le lie, et l’entraîne de force en enfer.
Dans l’Esprit, les enfants d’Adullam ont été enlevés dans cette cité à de nombreuses reprises. Non pas dans un songe, mais dans une expérience réelle et vivante. En fait, leurs visites étaient tellement réelles que les enfants pensaient que leur âme avait effectivement quitté leur corps pour aller au ciel, puis était revenue. Ou encore qu’ils étaient allés au ciel, d’une manière impossible à décrire, dans leur âme et dans leur corps, exactement comme s’ils avaient réellement visité un pays lointain. Fréquemment, lorsqu’ils étaient au Paradis, et qu’ils cueillaient et mangeaient des fruits célestes, ils en ramassaient quelques uns en plus, et les mettaient dans leurs vêtements pour les ramener sur la terre pour «Muh Si et Si Mu» (mon épouse et moimême). Ils savaient qu’ils n’étaient qu’en visite au ciel, et qu’il leur fallait revenir sur la terre.
A leur retour, lorsque le Saint-Esprit les laissait dans nos chambres d’Adullam, ils commençaient aussitôt à fouiller leurs poches pour y prendre le fruit délicieux qu’ils avaient ramené pour nous faire plaisir. Mais ils ne parvenaient pas à le retrouver, et nous pouvions voir leur visage prendre une expression de surprise, de confusion et de déception. Sur le moment, ils ne pouvaient pas croire qu’ils n’étaient pas réellement allés au ciel dans leur corps, et qu’ils n’en étaient pas revenus avec le fruit dans leurs poches.
Ils marchaient dans les rues de la Nouvelle Jérusalem d’une manière aussi réelle que lorsqu’ils marchaient dans les rues d’une ville chinoise. Un jour, alors que nous marchions dans la rue, sous un soleil resplendissant, je demandai aux garçons si leurs visions étaient aussi réelles et claires que ce que nous étions en train de voir. «Tout aussi réelles,» dirent-ils, «mais bien plus claires encore, à cause de la lumière du ciel, des vêtements blancs et de la propreté que l’on voit partout là-haut. Tout cela rend la clarté encore plus brillante!»
Lorsqu’ils étaient dans l’Esprit, les enfants perdaient en général conscience de leur environnement terrestre. Bien souvent, alors qu’ils disaient se trouver dans le ciel, ils continuaient à parler, à décrire ce qu’ils voyaient, et à s’engager dans des conversations que nous pouvions tous entendre.
Souvent, ils mimaient même sous nos yeux ce qu’ils étaient en train de faire dans le ciel. Les enfants d’Adullam nous disaient qu’ils allaient au troisième ciel. Ils passaient d’abord dans le premier ciel, l’atmosphère, et ils sentaient le vent souffler sur leur visage.
Après avoir traversé le second ciel, ils se retournaient pour contempler les étoiles dans leur merveilleuse beauté, comme un spectateur monté sur une haute montagne peut contempler de là-haut une belle ville toute illuminée.
Finalement, ils arrivaient au troisième ciel, et apercevaient de loin la Nouvelle Jérusalem. En s’approchant de la cité céleste, ils pouvaient d’abord la voir briller au loin. A mesure qu’ils continuaient à s’en approcher, ils apercevaient les splendides murailles, qui brillaient de leur merveilleuse lueur de jaspe. Les fondations étaient d’une beauté indescriptible.
Les douze splendides pierres précieuses étincelaient, chacune projetant sa lumière propre, rouge, jaune, orangée, pourpre, bleue, verte, violette ou autre. Les enfants virent la cité céleste composée de trois villes différentes, suspendues l’une au-dessus de l’autre. La plus grande se trouvait en bas, la plus petite en haut, composant ainsi une pyramide.
Etant donné que Jean, dans sa description, dit que la ville est entourée d’une muraille, et que sa hauteur est de 2.700 kilomètres, ceux qui ont étudié la Bible ont donc
supposé que cette cité céleste était une pyramide et non un cube.
Mais nos enfants ignoraient tout de ces déductions. Il ne m’était pas non plus venu à l’idée que la Nouvelle Jérusalem était composée de trois villes suspendues d’une au-dessus de l’autre.
Dieu, qui a suspendu Sa création dans l’espace, peut très bien suspendre ces villes dans l’espace. La Bible ne nous décrit pas comment cette cité est constituée.
L’un de nos plus jeunes garçons a parlé un jour par prophétie, alors qu’il se trouvait en vision aux pieds du Seigneur. Dans cette prophétie, le Seigneur dit qu’Il avait construit le ciel assez vaste pour que tout le monde puisse y contenir, qu’Il l’avait réparti en trois cités disposées l’une sur l’autre, et que Son trône se trouvait actuellement dans la cité la plus élevée. Puisque le temps et la distance ne sont rien dans les cieux, il n’y a rien d’impossible dans une telle disposition de la cité de Dieu. Il y a trois cieux.
Il y avait aussi trois étages dans l’arche, où Dieu avait préservé la création actuelle. Dieu est trois en un. Pourquoi la cité du Grand Roi ne serait-elle pas trois en une? Pourquoi le Roi ne régnerait-Il pas sur tout l’univers depuis le sommet de cette pyramide, puisque «la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle,» la pierre angulaire de la pyramide de toute la création?
Les enfants d’Adullam sont entré dans la cité aux rues d’or par ses portes de perle. Des anges vêtus de blanc gardaient les portes et ont souhaité la bienvenue à ceux qui entraient. Ils ne les ont pas accueillis comme des mendiants. Ceux qui étaient auparavant les rebuts et les rejetés de la terre furent reçus comme des rois par ces armées d’anges. Le Seigneur n’a-t-Il pas promis aux plus petits et aux plus humbles de Ses enfants un royaume, où ils régneront avec le Roi des rois pour l’éternité? Entrer par les portes dans la cité céleste! Quitter la terre pour pénétrer dans le ciel! Passer de ce qui est mortel à ce qui est immortel! Passer de la mort à la vie! Laisser toute cette vieille vie au-dehors et en bas! Avoir toute cette vie nouvelle devant nous et en-haut! Passer de l’autre côté de ces portes!
Des anges, des anges partout! Des anges qui parlaient, des anges qui chantaient, des anges qui se réjouissaient, des anges qui jouaient sur des harpes et qui soufflaient dans des trompettes, des anges qui dansaient et qui louaient le Roi. Aucun mortel n’a jamais vu de telles scènes. Aucun n’a jamais senti son être entier inondé d’une telle joie intérieure.
Les enfants qui étaient ainsi enlevés battaient des mains. Ils criaient de joie. Parfois, ils se roulaient à terre en riant de tout leur coeur, ils sautaient et dansaient dans une totale félicité. Leur visage était tellement transfiguré par cette joie venant des cieux, que la gloire de la cité céleste semblait resplendir sur nous. Il n’y a aucun chagrin dans cette cité; aucune religion pratiquée par des gens tristes et faisant une tête d’enterrement; aucune note funèbre dans les cantiques! C’est une cité de joie, de «joie dans l’Esprit,» de joie indicible et pleine de gloire! A l’intérieur de la ville, les enfants ont pu éprouver la réalité de ces versets: «Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges…» (Hébreux 12:22).
Ces myriades d’anges heureux étaient non seulement tout autour des portes de la cité, mais aussi partout à l’intérieur de la cité. Ces anges étaient toujours prêts à escorter les enfants de lieu en lieu, dans toute la ville. Les anges marchaient avec eux et parlaient avec eux. Les anges leur expliquaient la signification des choses qu’ils ne comprenaient pas, tout comme ils ont parlé avec l’apôtre Jean pour lui révéler les choses de Dieu. Souvent, dans ces expériences avec les anges, on donnait des harpes aux enfants, et on leur apprenait à en jouer, et à chanter ce que les anges chantaient. On leur apprenait aussi à jouer de la trompette, et on leur enseignait la musique et la langue du ciel. Lorsque nous voyions les enfants qui dansaient dans toute la pièce d’une manière rythmée, les yeux fermés, nous comprenions qu’ils étaient en train de danser en vision avec les anges dans le ciel, et qu’ils suivaient le rythme de la musique céleste. Quand nous les regardions apparemment en train de souffler dans une trompette, ou de faire les gestes d’un joueur de harpe, nous comprenions qu’en vision ils étaient en train d’accompagner l’orchestre céleste qui louait le Roi. Nous ne pouvions pas voir les harpes ou les trompettes célestes. Nous ne pouvions pas voir les danses joyeuses des anges, ni entendre leurs cantiques. Nous n’entendions que les enfants chanter des cantiques célestes.
Chaque jour, nous pouvions voir l’un des enfants dans quelque coin isolé, étendu confortablement sur des aiguilles de pin, et faisant les gestes d’un joueur de harpe. En nous approchant, nous pouvions l’entendre chanter un cantique nouveau, que nous ne lui avions jamais appris. En nous approchant encore plus près, nous nous rendions compte que les paroles nous étaient tout aussi inconnues que la mélodie. Le chanteur participait à un choeur céleste. Ce cantique était un cantique que les anges lui avaient appris. Les paroles du cantique étaient sans doute de la langue des anges. Le fait de voir ces enfants chanter dans ces choeurs célestes angéliques constituait un spectacle inoubliable. Parfois plusieurs d’entre eux décidaient de jouer et de chanter ensemble, en un certain lieu de la cité céleste ou de son merveilleux Paradis. Les yeux fermés, complètement saisis par la puissance du Saint-Esprit, trois ou quatre d’entre eux « partaient » ensemble. Si nous étions proches, nous les entendions discuter entre eux pour savoir qui jouerait de la trompette et qui chanterait. Quand tout était décidé et que tout le monde était prêt, les hymnes célestes commençaient. Les trompettistes tenaient leurs mains levées devant eux et soufflaient comme s’ils jouaient réellement de la trompette. Les harpistes jouaient et chantaient en même temps, tandis que ceux qui n’avaient pas d’instruments participaient au chant. Dans ces moments, ils chantaient toujours dans des langues que nous ne comprenions pas, sauf quand ils se mettaient d’accord pour chanter l’un de ces cantiques « qu’ils avaient l’habitude de chanter là-bas sur la terre. » Ils chantaient alors en chinois.
Le point culminant de leur joie et de leur émerveillement célestes était atteint lorsqu’ils pouvaient « voir Jésus » et louer Celui qui les avait sauvés par Son sang.
Peu après être entrés dans la cité par les portes, les enfants furent escortés par les anges, « pour aller voir Jésus. » Nous pouvions entendre ces enfants dire qu’ils « allaient voir Jésus. » Lorsqu’ils parvinrent en Sa merveilleuse présence, ils se tinrent debout, remplis de respect, contemplant avec amour et dévotion le Seigneur de toute la création, qui était aussi leur Sauveur. Tout d’abord, ils Le remercièrent en L’adorant et en se courbant devant Lui, dans une entière soumission. Puis ils s’agenouillèrent et inclinèrent leur visage jusqu’à terre, pour L’adorer véritablement « en esprit et en vérité, » (ce que l’on ne peut pratiquement pas faire sur la terre à moins d’avoir été baptisé du Saint-Esprit de Dieu). Le trône de Christ que virent les enfants fut celui que l’apôtre Jean put voir lorsqu’il fut « ravi en esprit »: « Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or… Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu » (Apocalypse 4:2-5).
Les enfants avaient pourtant été émerveillés par les splendeurs de cette cité d’or. Ils avaient pourtant été heureux de jouir des joies du Paradis et de la présence des anges. Mais cette vision de Jésus leur fut inoubliable. Son nom était rappelé dans toutes leurs conversations. Ils Le louaient dans toutes leurs occasions de joie. Ils le glorifiaient toujours et partout, en toutes choses, et en tous ceux qui étaient présents.
De part et d’autre des magnifiques rues pavées d’or se dressaient des bâtiments construits côte à côte. Chacun y disposait d’une chambre, et chaque chambre donnait sur la rue. Sur les portes et sur les façades étaient incrustées des pierres précieuses, qui jetaient un tel éclat que tous les bâtiments resplendissaient de lumière et de gloire. Le nom de chaque occupant était inscrit au-dessus des portes. Les anges conduisirent les enfants dans ces pièces. Toutes ces chambres étaient ornées d’un mobilier semblable: une magnifique table en or sur laquelle se trouvaient une Bible, un vase à fleurs, un stylo, et un livre; près de la table, un siège en or; il y avait aussi un merveilleux coffre en or, et un lit en or. Dans chaque pièce étaient aussi disposées une couronne d’or incrustée de pierres précieuses, une harpe d’or, et une trompette. Les murs étaient en or. La Bible était faite d’un papier inconnu sur la terre, et reliée en or. Il s’en échappait une lumière tellement glorieuse et brillante que toute la pièce en était éclairée, et qu’aucune autre lumière n’était nécessaire. On dit aux visiteurs qu’après leur mort, lorsqu’ils viendraient ici, ils pourraient aller cueillir dans le Paradis toutes les fleurs de leur choix, pour les mettre dans ce splendide vase sur la table d’or. Pendant ces visites dans le ciel, les enfants avaient la liberté de se rendre dans leur chambre quand ils le voulaient, pour y lire leur Bible, ou pour jouer de la harpe et de la trompette.
Parfois, ils prenaient avec eux leur trompette ou leur harpe, allaient dans les rues ou dans le Paradis pour jouer et chanter avec les anges et les rachetés qui se trouvaient dans le ciel. Au cours de ces excursions dans le ciel, les enfants, tout en étant inconscients de leur environnement terrestre, n’oubliaient jamais que leurs visites au ciel étaient temporaires. Ils savaient qu’ils n’étaient là que pour voir ce qui leur était préparé pour après leur mort, et pour revenir sur la terre pour en rendre témoignage aux autres. Les anges et le Seigneur dirent à leurs visiteurs que toutes ces choses seraient à eux, s’ils restaient dans la foi et dans l’obéissance. Non seulement les enfants savaient qu’ils devaient revenir sur la terre, mais ils savaient parfois aussi quand ils devaient revenir.
L’un des garçons, après avoir pleinement joui de la gloire céleste, suspendit sa couronne et sa trompette dans sa chambre, afin de pouvoir les retrouver après sa mort, lorsqu’il retournerait au ciel pour y demeurer. Puis il revint sur la terre. La puissance du Saint-Esprit le quitta. Lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux, il se retrouva dans notre chambre du Foyer Adullam, et il nous raconta les merveilles de son voyage dans le ciel. Pouvons-nous croire que le Seigneur aurait sauvé ces garçons et les aurait baptisés dans le Saint-Esprit, pour les tromper ensuite en leur montrant un ciel symbolique et mythique? Cela est impossible! Il se peut qu’un père terrestre trompe ses enfants par de fausses espérances et de fausses promesses, mais notre Père Céleste révèle à Ses enfants ce qu’Il a en réserve pour eux (1 Corinthiens 2:10). Il leur promet qu’Il leur donnera ces choses (Apocalypse 3:21). Puis Il leur donne exactement les choses qu’Il a promises (Luc 11:9, 13).
Lorsque les enfants virent les chambres célestes de leurs amis d’Adullam, ils frappèrent des mains, éclatèrent de rire, et poussèrent de grands cris de joie, s’appelant mutuellement par leurs noms pour venir voir leurs chambres. L’un des garçons se
mit à parcourir les rues de la Nouvelle Jérusalem en lisant les noms qui étaient écrits au-dessus de chaque porte. Le premier jour où le Saint-Esprit descendit sur les garçons, l’un d’entre eux fut ravi dans le ciel et fut accueilli par les anges, ainsi que par deux jeunes d’Adullam, qui étaient morts l’année auparavant. Ces deux garçons, « Hsi Dien Fu » et « Djang Hsing, » se trouvaient dans le ciel en compagnie d’une petite fille qui était morte à Kotchiu quatre ans auparavant, et que nos enfants avaient oubliée.
Ceux qui étaient déjà morts conduisirent ceux qui avaient été ravis en esprit dans les merveilles et les joies du ciel. Tout d’abord, ils les amenèrent voir Jésus, pour L’adorer et Le remercier. Après cela, on leur montra leurs demeures, et on les escorta dans la ville, ainsi que dans le Paradis, pour y jouer. Tous ceux qui allaient au ciel devaient revêtir des vêtements blancs. Les anges, habillés pareillement de tuniques sans coutures d’un blanc immaculé, avaient des ailes, alors que les rachetés n’en avaient pas, ce qui permettait de les distinguer clairement les uns des autres. Plus tard, un grand nombre de nos enfants virent ces garçons d’Adullam, qui résidaient déjà au ciel. Lorsqu’ils mimaient leurs visions célestes sous nos yeux, le ciel ne semblait pas être très éloigné. Les yeux fermés et le visage rayonnant, ils battaient des mains et criaient de joie en s’adressant à ces garçons qui étaient morts l’année précédente. Ils les appelaient en leur demandant de se dépêcher de venir voir telle chambre, telle rue pavée d’or, ou quelque scène nouvelle parmi les anges, quelque nouvelle découverte dans le jardin du Paradis, ou encore jouer de la harpe et chanter avec eux les louanges de Jésus. Les garçons qui étaient déjà morts étaient constamment avec eux. Leurs noms étaient si souvent prononcés au milieu de nous, avec joie et extase, qu’ils semblaient tout proches. Seulement nous ne pouvions pas les voir. Le ciel était si réel, si proche, si merveilleux, si certain, que si l’un de nos enfants était mort à ce moment-là, les autres lui auraient envié ce privilège. Il nous semblait qu’il n’y avait qu’un petit pas à franchir pour passer de la terre au ciel, que ce soit après la mort, ou au retour de Jésus. Ce retour était si proche que nous avons parfaitement compris pourquoi les premiers disciples ont pu vendre ainsi leurs biens et affronter la persécution et la mort
sans hésiter. Notre royaume n’est pas de ce monde. Notre citoyenneté est dans le ciel. Notre vie, notre travail, notre service, nos épreuves, ne sont que des événements brefs et passagers sur le chemin qui mène à la vie véritable, dans la cité véritable, dans le véritable royaume qui ne peut être ébranlé.
Chapitre 5
Le Paradis
Avant de parler des visions du Paradis, nous désirons montrer que ce Paradis, tel qu’il a été vu par les enfants, est en accord avec les plans que notre Père a conçus pour nous, et qu’Il nous révèle dans Sa Parole écrite. Lorsque le Seigneur créa le premier homme parfait, et son épouse parfaite, il « planta un jardin à l’orient » de l’Eden, et Il y mit l’homme qu’Il venait de former. « L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin… » (Genèse 2:9). Ainsi, au commencement, Dieu avait prévu que l’homme habiterait au milieu de toutes les beautés de la nature. Dieu le fit habiter dans le jardin, à l’orient de l’Eden, ce parc merveilleux que Dieu Lui-même avait conçu et planté. Il n’y avait ni maladie ni mort. Il n’y avait ni ronces ni épines. Il n’y avait aucune malédiction. C’était un monde différent du nôtre. Ce monde était un ciel sur la terre, avec un homme qui devait jouir de la vie éternelle que Dieu avait prévue pour lui. Il devait dominer sur un monde entier de fleurs et d’arbres « agréables à regarder, » tout un monde de beauté et de gloire que nous n’avons jamais connu. Dieu avait conçu toutes ces choses pour le bonheur éternel de l’homme. Lorsque le péché est entré dans l’homme, celui-ci n’a plus connu qu’une jouissance limitée et temporaire de cette création. La création initiale de ces oiseaux, de ces fleurs, de ces arbres et de ces animaux, connut la chute dans un ordre inférieur, qui n’était plus éternel. La création fut soumise à la vanité (Romains 8:20). Le péché a fait que l’homme a perdu ce jardin d’Eden, ainsi que le contact avec le Dieu de l’Eden. Lorsque le plan de rédemption de Dieu sera pleinement manifesté, et que l’homme aura été pleinement restauré de toutes les conséquences du péché, l’homme retrouvera pleinement le contact avec le Dieu de l’Eden et avec son jardin d’Eden. Mais cette restauration de l’homme se fera à un niveau supérieur à celui de la création initiale. Il sera établi dans une création spirituelle nouvelle. La première création fut terrestre. La dernière création est spirituelle, mais réelle, tangible. Cette création spirituelle est semblable à la terrestre. Après Sa résurrection, Jésus était à la fois réel et semblable à ce qu’Il était auparavant, tout en étant d’une nature spirituelle différente de la création terrestre. Il pouvait toujours manger et boire avec Ses disciples. Il avait toujours une chair que l’on pouvait toucher, des mains qui pouvaient préparer du poisson et du pain pour ses disciples affamés. Mais, dans Son corps de résurrection, le Seigneur n’était plus soumis aux limitations de notre monde lié à l’espace et au temps, ni aux contrainte physiques. De même, notre monde, avec sa création actuelle d’animaux, d’oiseaux et de plantes, doit naître de nouveau dans une dimension plus élevée et spirituelle, semblable à la première création tout en étant différente. Ce sera une création réelle, qui ne sera plus soumise à la corruption ni à la vanité. Notre création naturelle doit naître de nouveau, au travers de la résurrection de Christ. Le salut de Christ ne s’arrête pas à l’homme. Il s’étend aussi à toute la création, qui a sombré dans la vanité à la suite de la chute de l’homme. « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21). Si cela ne signifie pas que notre création actuelle, avec ses plantes, ses animaux, et toutes ses formes de vie, aspire ardemment à être libérée par la puissance de la résurrection de Jésus, alors qu’est-ce que cela peut signifier? La nature toute entière aspire à cette régénération spirituelle qui est l’héritage des rachetés, car Christ « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Christ Lui-même est « l’image du Dieu invisible, le premierné de toute la création » (Colossiens 1:15). Christ ne peut être le « premier-né de toute la création » qu’en entraînant dans la nouvelle création, par Sa résurrection, toute la création animale et végétale, pour que la moisson soit complète. Christ était les prémices. La terre elle-même doit être régénérée et recréée. Car « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13). Cette nouvelle terre ne porterait-elle donc pas aussi des arbres, des fleurs, des animaux, des oiseaux, et toutes les splendeurs d’une nature glorifiée, d’une création d’un ordre supérieur, indestructible et destinée à durer toujours? « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira » (Esaïe 11:6). Ces choses sont aussi certaines que la Parole de Dieu ellemême, car « celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21:5). Jean vit « descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21:1-2). De même qu’il y avait un merveilleux jardin d’Eden sur la première terre, de même, dans cette nouvelle création régénérée et ressuscitée, la Nouvelle Jérusalem contiendra un jardin d’Eden, sur la nouvelle terre de la nouvelle création.
Ce jardin d’Eden est déjà dans le ciel, dans la Nouvelle Jérusalem, qui n’est pas encore descendue du ciel, mais qui va bientôt descendre. Peut-être que la révélation d’un tel Paradis dans le ciel, celui qu’ont vu les enfants d’Adullam, sera, pour la plupart des lecteurs, aussi nouvelle qu’elle l’a été pour nous. C’est parce que nous sommes durs d’entendement et « lents à croire tout ce qui est écrit » dans la Bible.
Nous n’avions jamais enseigné ces enfants au sujet du Paradis. Ce sont les enfants qui nous ont enseigné ces choses. Certains des enfants parmi les plus jeunes, qui étaient naturellement très ignorants concernant ces sujets, ont été nos meilleurs maîtres. Il est évident qu’ils ont reçu ces choses du Seigneur, comme vous le constaterez en les comparant aux enseignements de la Bible.
La Bible nous enseigne qu’il y a un Paradis dans le ciel, celui que les enfants ont vu. Paul dit qu’il connaît un homme qui a été enlevé jusqu’au troisième ciel, et que cet homme a été enlevé jusqu’au Paradis. Dans l’Apocalypse, l’Esprit dit aux Eglises: « A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). Nous lisons aussi que « sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits… » (Apocalypse 22:2). Il y a donc bien un Paradis dans lequel s’écoulent des eaux vives et où poussent des arbres qui donnent du fruit. Ce Paradis est un immense « parc » d’une incomparable beauté. C’est exactement ce que le mot « Paradis » signifie. « Paradis » signifie « Eden. » « Eden » signifie « Paradis. » L’Eden est un jardin, un parc. Le Paradis est donc un « parc. » Le dictionnaire biblique de Peloubet dit ceci, à propos du Paradis: « C’est un mot d’origine perse, que la Bible des Septante utilise pour traduire le mot « Eden. » Ce mot décrit un verger de délices, rempli d’arbres fruitiers, un jardin, un lieu de délassement, un peu à la manière d’un parc anglais. Mais nos parcs terrestres ne ressemblent que de loin à ce « parc » céleste, car celui-ci est bien plus grand et bien plus beau. Les plus beaux parcs conçus par l’homme, avec leurs perspectives agréables, leurs ruisseaux d’eaux vives, leurs étangs clairs comme du cristal, leurs bosquets d’arbres, leurs pelouses verdoyantes, leurs grandes variétés de fleurs odorantes, leurs oiseaux aux chants éclatants, et leurs animaux familiers, ne sont que des imitations imparfaites et humaines du jardin d’Eden qui était au commencement de la création. C’est Dieu qui a mis dans le coeur de l’homme cet amour pour la nature et ce désir de construire des parcs naturels pour son agrément, et pour en recueillir les fruits. Sinon, comment expliquer cet amour universel de la nature qui existe dans le coeur de l’homme, depuis les premiers jours de son histoire? Tous les efforts déployés par l’homme pour préserver un peu des beautés naturelles en péril qui se trouvent sur cette terre maudite et moribonde ne seraient-ils que de vaines et folles tentatives, qui ne dureront que quelques années éphémères? Notre amour pour les oiseaux, les animaux, les fleurs, les arbres, les montagnes, les vallées, les lacs, les courants d’eau, et pour toutes les oeuvres de Dieu, ne serait-il qu’un amusement passager que le Seigneur nous accorderait pour nous réconforter un peu pendant notre épuisant pèlerinage? Les plus merveilleuses combinaisons de tout ce qui est beau dans la nature ne sont-elles pas plutôt un simple avantgoût des réalités parfaites du Paradis de Dieu dans le ciel? Les beautés naturelles de notre terre ne sont pas seulement un spectacle à contempler pendant notre court passage ici-bas. Ce sont plutôt des signes placés par Dieu pour nous annoncer les beautés de l’Eden, qui nous attendent à la fin de notre voyage. L’amour de la nature peut devenir un amour éternel, libéré de toute limitation naturelle, pour tous ceux qui vaincront par le sang de l’Agneau et qui, par la foi en Lui, franchiront les portes d’une cité dont la beauté ne sera jamais souillée par le péché. Je suis certain que vous serez tout aussi intéressé que nous par ce que les enfants d’Adullam ont vu au Paradis, le jardin d’Eden qui est dans la cité au-delà de notre ciel.
L’un des jeunes gens se retrouva au Paradis presque aussitôt après être entré dans la cité céleste. Il y rencontra les deux garçons d’Adullam qui étaient morts à Hokow. Ces garçons le guidèrent au travers du Paradis et dans d’autres parties de la cité sainte. Ils arrivèrent assez vite à une sorte de grande clairière couverte de pelouse, entourée d’arbres magnifiques. Le spectacle était si extraordinaire que le jeune homme dit à ses deux jeunes amis qui se trouvaient déjà dans la gloire: « Cela me suffit pour le moment. Il ne peut rien y avoir de plus beau. Je veux rester ici. » Les garçons qui l’avaient précédé au ciel lui dirent: « Non, ne reste pas là, nous allons te montrer des endroits encore plus merveilleux! » Ils allèrent un peu plus loin, dans un lieu où poussaient des arbres encore plus magnifiques, dont certains portaient des fruits. Tout le paysage à l’entour, aménagé en parc, ainsi que la pelouse qui s’étendait sous les arbres, dépassaient en beauté tout ce que l’on pouvait imaginer sur la terre. Le jeune homme dit: « Il faut que je reste ici. Je ne peux pas quitter une telle beauté. Je suis si heureux! »
Les autres lui dirent: « Viens donc! Il y a bien d’autres lieux dans le ciel qui sont encore plus beaux que celui-ci! » Il répondit: « Allez-y! Moi, je veux rester ici un moment! » Les autres le laissèrent sur l’herbe, au pied des arbres. Devant lui s’ouvrait une immense clairière couverte d’une herbe semblable à du velours. Tout son être était inondé d’une joie et d’un bonheur qu’il n’avait jamais connus sur la terre. Il se trouvait dans un pays où régnait la joie, une joie indicible et pleine de gloire, dans un pays plus beau que le jour. Fréquemment, un ange passait auprès de lui en jouant de la harpe et en chantant. L’ange lui souriait et lui tendait sa harpe. « Je ne sais pas jouer, » répondait-il. L’ange poursuivait sa route. Bientôt arrivaient d’autres anges, qui lui souriaient en jouant de la harpe et en chantant. Les anges étaient revêtus de tuniques blanches sans couture. Leur visage était parfait. Ils étaient aussi beaux les uns que les autres. Le jeune homme nous dit plus tard: « Quand ils sourient, oh! je ne peux pas vous le décrire! Il n’y a aucun moyen ici-bas de décrire le sourire d’un ange! »
Un grand nombre d’enfants d’Adullam ont fréquemment pu voir de telles scènes au Paradis, des scènes d’une beauté semblable, ou même d’une beauté plus grande encore. Ils virent au Paradis des arbres portant les fruits les plus délicieux, et aperçurent des fleurs d’une beauté parfaite, de toutes les couleurs, qui exhalaient un parfum céleste. Ils virent des oiseaux au plumage glorieux, qui poussaient leurs chants de joie et de louange. Ce parc abritait aussi des animaux de toute taille et de toute espèce: des grands daims, des daims de petite taille, des lions imposants, des éléphants immenses, de délicieux lapins, et toutes sortes de petits animaux familiers qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Les enfants prenaient ces petits animaux dans leurs bras et se les passaient les uns aux autres. Ils découvrirent un lion allongé paisiblement derrière un arbre, et grimpèrent sur son dos. Ils plongèrent leurs doigts dans sa crinière épaisse, lui frottèrent le visage, et enfoncèrent leurs mains dans sa gueule. Ils pouvaient se blottir quand ils le voulaient contre lui, pour jouir avec lui de l’amour de leur créateur commun. Pourquoi pas? « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera
avec le chevreau; le veau, le lion, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte; et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille » (Esaïe 11:6-7). Les plus jeunes des enfants grimpèrent sur les daims de petite taille, tandis que les autres montèrent sur les grands daims ou sur le sympathique éléphant. Tout se passait dans un amour parfait et dans une parfaite harmonie. Quels cris de joie! Quels rires d’enfants pleins de bonheur! Qui d’autre que notre Père Céleste aurait pu concevoir ou imaginer un tel Paradis? Quand ils avaient faim, les enfants mangeaient l’un des fruits merveilleux, ou se servaient librement de la manne sucrée et rafraîchissante, qui abondait partout. Avaient-ils soif? Ici et là couraient de petits ruisseaux remplie d’une eau de la vie stimulante et rafraîchissante. Dans les clairières couvertes de pelouse, au milieu des arbres, des fleurs et des oiseaux du Paradis, les enfants d’Adullam pouvaient voir des groupes de rachetés qui dansaient et jouaient de la trompette avec les anges. Ils se joignaient parfois à ces groupes heureux et en fête, composés de petits enfants, d’enfants plus grands et d’adultes, mais dont aucun n’était âgé. Quels spectacles célestes! Quels chanteurs célestes! Quelle joie parmi ces rachetés et ces anges! Les anges leur montrèrent Abraham, David, Daniel, les prophètes, les saints et les martyrs des temps passés. Ils virent aussi Pierre, Jacques, Paul, et d’autres dont le monde n’était pas digne. L’un de nos garçons, originaire de la tribu Miao, très pauvre, revit sa tante et sa propre petite soeur, qui étaient déjà parties dans ce « beau pays là-haut. » Notre petite Marie, une Chinoise qui était morte à Kotchiu, se joignit aussi à nos garçons, et les prit par la main. Je me rappelle très bien comment l’un de nos garçons reçut une vision de ce qui se passe à la mort d’un chrétien. Pendant que ses parents et ses amis étaient rassemblés autour du mourant, un ange se tenait auprès du lit, attendant la libération de l’âme du chrétien. Lorsque celui-ci fut libéré des limitations de son corps, l’ange le prit par le bras et monta au ciel avec lui. Au moment où l’ange et son protégé traversèrent le deuxième ciel, les principautés et les autorités des hordes de l’enfer tentèrent de s’opposer à leur passage, mais elles furent vaincues par la foi et les louanges de l’ange, et ils continuèrent leur ascension vers la cité céleste.
Après avoir été accueillis à la porte, le nouvel arrivé fut reçu par l’armée des anges, qui chantaient, dansaient et se réjouissaient, tous unis pour lui faire un accueil royal dans la cité éternelle des rachetés. De telles visions n’ont fait que renforcer notre foi dans la Parole de Dieu et dans la promesse qui nous y est faite, de la vie éternelle par Jésus-Christ.
Chapitre 6
Les anges au milieu de nous
Les effusions du Saint-Esprit sur les enfants et les adolescents d’Adullam ont toujours été accompagnés de visions des anges qui étaient au milieu de nous. A ce sujet, il est bon de rappeler certains enseignements bibliques concernant les anges. Les Ecritures enseignent que les anges participent au ministère du Saint-Esprit. Puisque les « esprits des prophètes sont soumis aux prophètes (1 Corinthiens 14:32), il est possible de dire que les anges peuvent participer à la parole prophétique, quand un prophète parle sous l’inspiration du Saint-Esprit, car les anges sont des esprits.
Par exemple, les visions que reçut Jean à Patmos et les révélations qu’il reçut dans cette île, lorsqu’il fut ravi en esprit, lui furent données par un ange (Apocalypse 1:1, 10).
Par conséquent, les anges interviennent lorsqu’un chrétien passe par une extase, ou reçoit des visions et des révélations par le Saint-Esprit. Il est possible que toute Eglise véritable ait un ange particulier, qui exerce un ministère en faveur de cette Eglise (Apocalypse 1:20). Tous ceux qui sont sauvés ont des anges qui exercent un ministère en leur faveur (Hébreux 1:14; Actes 12:15). Chaque enfant bénéficie du ministère des anges, car les anges des enfants ont constamment accès au trône de Dieu dans le ciel (Matthieu 18:10). Les anges nous observent constamment, mais nous les voyons rarement. Les anges n’ont pas tous le même rang (1 Corinthiens 4:9).
L’Ancien comme le Nouveau Testament fournissent suffisamment de preuves pour appuyer la réalité du ministère des anges dans le Foyer d’Adullam. Nous avons déjà parlé de la manière dont les anges ont délivré certaines personnes des démons qui les avaient liées de terribles chaînes et qui les entraînaient en enfer. Dans ces cas, les anges ont eu apparemment un rôle à jouer pour sauver des perdus.
Les anges ont aussi escorté nos enfants au ciel et les ont guidés dans les rues pavées d’or et les merveilles du Paradis. Il semble donc que les anges aient eu quelque chose à faire dans les visions accordées aux enfants d’Adullam.
Comme la plupart des enfants qui parlaient en langues s’exprimaient en d’autres langues lorsqu’ils dansaient et chantaient avec les anges, il se peut que les anges aient un rapport avec le parler en langues, car il est possible de parler les « langues d’anges » (1 Corinthiens 13:1), dans des moments de puissante effusion du Saint-Esprit. Les enfants eurent aussi de magnifiques visions des multitudes d’anges qui volaient dans les cieux, et ils les virent parfois voler depuis le ciel jusqu’à la terre. Dans les moments où la présence du Saint-Esprit était particulièrement manifeste, beaucoup de nos enfants virent des anges près de la pièce où nous étions, ou même dans la pièce.
Lorsqu’ils étaient attaqués par des puissances démoniaques, ils virent des anges venir les secourir. Parfois, lorsque la présence bénie du Seigneur était ressentie au milieu de nous, et que la réunion se déroulait dans une harmonie et un amour parfaits, un ange de grande taille a pu être vu juste au-dessus de la pièce, tandis que des anges de plus petite taille entouraient complètement la chambre, étroitement serrés épaule contre épaule, de sorte qu’ils ne laissaient aucun espace libre pour le passage d’un démon.
A ces moments-là, quand un ou plusieurs enfants voyait cette haie d’anges tout autour de nous, ils ne voyaient aucun démon présent dans la pièce, alors qu’ils pouvaient en voir à d’autres occasions.
Un soir, alors que notre garde d’anges était ainsi disposée tout autour de nous, dans un ordre parfait, des enfants dirent qu’ils pouvaient entendre des démons à l’extérieur du cercle des anges. Ils étaient dans une grande agitation, parce qu’ils ne pouvaient rien faire pour troubler la merveilleuse communion dans le Saint-Esprit que nous ressentions à l’intérieur du cercle d’anges. Certains enfants de Kotchiu ont aussi vu ces anges en cercle. Je n’oublierai jamais cette sensation bénie de la présence même de Dieu, dans ces réunions où les enfants voyaient l’ange juste au-dessus de nous, ni ce sentiment de bonheur et de plénitude du Saint-Esprit. Cet ange nous regardait tous de la position élevée où il se trouvait. Il semblait aussi qu’il tournait lentement autour de lui-même, pour regarder les anges qui nous encerclaient, et pour vérifier si aucun passage n’était laissé aux puissances des ténèbres. Je me suis demandé si cet ange au-dessus de nous n’était pas l’ange spécialement affecté au Foyer d’Adullam, et si les anges de plus petite taille, qui nous entouraient, n’étaient pas nos anges gardiens personnels. En tout cas, les enfants ont vu les anges. D’habitude, quand ils les voyaient, leurs yeux étaient fermés, mais ils les voyaient parfois quand ils avaient les yeux grands ouverts. Quant à nous, nous pouvions croire sans hésitation que nous étions véritablement dans la présence des anges.
Chapitre 7
Le royaume du diable
Un observateur attentif, qui aurait été avec nous tout au long des semaines où nous avons reçu cette puissante effusion du Saint-Esprit, n’aurait pas manqué de constater qu’il y avait deux royaumes en conflit constant.
Aussi certainement que les anges exercent leur ministère et que le Saint-Esprit conduit vers un véritable royaume de lumière, les démons s’opposent à leur action, et le diable domine sur une horde d’esprits méchants dans un royaume de véritables ténèbres. Nous étions aussi certains de l’existence du royaume du diable que de celle du royaume de Dieu. Il nous a été clairement révélé que l’homme était l’enjeu du conflit entre ces deux royaumes. La Bible enseigne qu’il existe des esprits méchants de divers rangs, et que nous n’avons pas à « lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6:12). L’Ancien, comme le Nouveau Testament, nous enseignent la réalité d’un royaume de ténèbres et la réalité des démons. Nous avons déjà raconté comment des démons ont été chassés d’un homme, et comment le plus grand démon avait été vu parcourir la pièce dans une grande colère, pour se saisir finalement de l’instituteur sans défense qui observait la scène, le jetant à terre.
A cette occasion, deux garçons virent ce grand démon noir, à forme humaine, entrer dans l’homme qu’il possédait. Lorsque ce démon fut chassé de la pièce par un jeune homme rempli du Saint-Esprit, plusieurs enfants le virent se réfugier temporairement derrière un bosquet de petits arbres dans notre jardin. Ce démon, ainsi que l’autre démon qui l’accompagnait, et qui ne lui arrivait qu’à mi-taille, ont été vus par des enfants qui priaient les yeux fermés, et par certains autres qui avaient les yeux ouverts. Mais tous virent les mêmes choses au même moment. Chaque garçon put décrire les démons de la même manière.
Nous avions, dans notre Foyer d’Adullam, une jeune fille qui était clairement ouverte à l’activité des démons. Elle nous avait dit qu’avant de venir chez nous elle était sujette à des pertes de conscience ou à des évanouissements. Peu après son arrivée, elle alla se promener dans la ville avec d’autres filles plus jeunes qu’elle. Sur le chemin du retour, l’une des jeunes filles, nouvelle arrivée, qui était à moitié aveugle et quelque peu retardée mentale, s’est laissée distancer et s’est perdue. L’aînée partit à sa recherche. L’ayant retrouvée, elle marchait en direction du Foyer, lorsqu’elle aperçut trois démons devant elle, à quelques pas. L’un d’entre eux était « aussi grand qu’une porte. » Il était accompagné de deux autres démons à peu près de la taille d’un garçon de douze ans. Tous trois étaient noirs d’apparence, avec de gros yeux et un visage affreux. Les deux petits démons, apparemment soumis au plus grand, lui obéissaient et le suivaient. La jeune fille fut effrayée par cette vision. Le grand démon s’approcha et la saisit par la tête. Elle fut prise de vertige et perdit presque connaissance. C’est à peine si elle pouvait marcher. Elle pouvait tout juste voir la rue, et dut être conduite au Foyer par l’autre fille qu’elle était allée chercher. En arrivant au Foyer, elle se sentit mieux pendant quelque temps. Un peu plus tard, alors que nous étions en train de dîner, quelqu’un entra et nous dit que la jeune fille s’était évanouie dans sa chambre. Nous la trouvâmes prostrée sur le sol, respirant comme si elle dormait paisiblement. Mais nous ne pûmes pas la réveiller. Après avoir prié, nous nous assemblâmes tous pour la réunion de prière habituelle du soir. Bientôt la jeune fille entra, parfaitement rétablie. Elle dit qu’il lui avait semblé qu’elle était liée par des chaînes, et tirée par des démons de plus en plus loin sur une grande route sombre qui descendait. Pendant tout ce temps, elle priait silencieusement. Soudain, elle réalisa que le Seigneur l’avait libérée, et qu’elle pouvait se lever. Elle reprit aussitôt connaissance, et ses pensées redevinrent claires. Alors qu’elle était assise sur son lit, seule dans sa chambre, elle vit les trois démons qu’elle avait rencontrés dans la rue, qui se tenaient
dans la chambre. Mais à présent elle ne ressentait plus aucune crainte, car elle savait que le Seigneur était Vainqueur. Elle chassa donc les démons hors de la chambre, au « nom de Jésus. » Ils obéirent de mauvaise grâce et reculèrent pas à pas. Mais elle continua à les suivre au nom de Jésus, jusqu’à ce qu’elle les ait chassés, tout le long de l’allée, jusqu’à la grande porte chinoise située à l’entrée de la propriété. Au cours des mois suivants, tout le temps où elle est restée avec nous, elle n’eut plus jamais d’évanouissement ni de perte de connaissance. Si j’ai décrit ces deux cas de manière un peu plus détaillée, c’est parce que les effets de l’activité démoniaque étaient tellement évidents, dans les deux cas, que n’importe quel observateur aurait pu conclure qu’il s’était passé quelque chose de surnaturel. Nous aurions encore pu parler de nombreuses autres occasions où des activités démoniaques se sont manifestées au cours des dernières années, mais celles-ci sont suffisantes. Nous voulons décrire l’activité démoniaque qui se manifeste lorsqu’il y a une effusion spéciale du Saint-Esprit. Lorsqu’il y avait des manifestations que nous ne comprenions pas, nous continuions à prier en faisant confiance au Seigneur. Mais nous avions décidé de ne pas intervenir, sauf s’il était évident qu’il se passait quelque chose de dangereux ou de contraire à la Parole de Dieu. Après huit semaines de manifestations merveilleuses du Saint-Esprit, nous nous sommes grandement réjouis d’avoir laissé aux enfants une telle liberté. Nous avons constaté de quelle manière merveilleuse le Seigneur avait pu les conduire. Les choses que nous n’avions pas tout d’abord comprises s’intégrèrent finalement dans le plan du Seigneur, pour nous donner certaines des révélations les plus merveilleuses et les plus précieuses. Pendant que certains enfants passaient un moment béni en présence du Saint-Esprit, d’autres s’endormaient lorsqu’ils s’efforçaient de prier. Ceux qui étaient sous l’onction du SaintEsprit pouvaient souvent voir des démons à côté de ceux qui sommeillaient et qui ne pouvaient pas prier jusqu’au bout. Ils voyaient les démons entrer par la fenêtre ouverte ou par la porte. Parfois, ils voyaient des démons paresseusement allongés sous la table ou sur un divan qui était dans la pièce. Sous l’onction du Saint-Esprit, les enfants, ayant les yeux fermés, chassaient au nom de Jésus les démons des endroits où ils se trouvaient, et continuaient à les suivre jusqu’à ce qu’ils soient sortis par la porte ou la fenêtre. Fréquemment, ils suivaient ces démons hors de la pièce, ouvraient une porte qui se trouvait sur le devant ou à l’arrière de la propriété, et chassaient les démons des lieux. Lorsque des démons apparaissaient là où nous étions, ils étaient souvent aperçus par plusieurs personnes en même temps. Certains enfants avaient déjà vu des démons auparavant. Nous avions remarqué qu’en dépit de tout l’enseignement que nous leur apportions sur le Seigneur, ils étaient encore très effrayés par les démons. Au point qu’ils n’osaient pas aller seuls dans leurs chambres le soir, et qu’ils se couvraient la tête pour s’endormir. Cependant, à la suite des révélations reçues, les enfants comprirent que les plus grands et les plus méchants démons ne pouvaient résister aux plus petits enfants, lorsqu’ils étaient couverts par le sang de Jésus. Si bien que, pour la première fois, nous avions une bande de joyeux enfants Chinois qui n’étaient plus du tout effrayés par les démons, qui n’avaient plus peur du noir, et qui ne craignaient plus de dormir sans se couvrir la tête! La meilleure description que l’on pouvait faire des démons qui étaient vus était celle des idoles démoniaques se trouvant dans les temples chinois. Selon la Bible, et selon les Chinois, l’idolâtrie est un culte des démons. Le fait de faire des idoles représentant des démons est une tentative de reproduire la forme des démons qui ont été aperçus en vision. Les enfants virent des démons « aussi hauts que des portes, » avec des mentons pointus et des têtes pleines de verrues. Il y en avait aussi d’autres qui avaient une apparence différence. Certains n’étaient pas plus hauts que la moitié des premiers. Il y avait aussi des petits démons de soixante ou quatre-vingt-dix centimètres de haut, et des tout petits qui ne dépassaient pas quelques centimètres, et qui suivaient partout les plus grands démons. Les grands démons aux gros yeux et à l’apparence terrible sont ceux qui doivent être craints pour avoir le pouvoir de lier et d’emmener des captifs en enfer.
Plusieurs témoins d’Adullam ont pu voir les hordes des puissances de l’air accomplir leurs oeuvres des ténèbres, en coopération avec les démons qui étaient sur la terre.
Voici leur témoignage: Le siège du gouvernement des hordes de l’enfer est situé dans le deuxième ciel. Il y a là des trônes, sur lesquels les anges du diable exercent leur domination satanique sur la terre. Ces princes des ténèbres sont différents. Certains ont une stature plus élevée que d’autres. Ils sont différents quant à leurs vêtements, aux couronnes qu’ils portent, à l’expression de leur visage, à leur position, et à leur autorité. De toutes manières, leur apparence est diabolique, et ils agissent comme on peut s’y attendre de la part des armées de Satan. Ces princes des ténèbres sont en conflit constant entre eux. Chacun supporte très mal l’autorité de ceux qui sont plus élevés en puissance, chacun est jaloux des autres, et tous convoitent les plus hautes places. Ceux qui occupent ces places élevées s’accrochent à leur position, non par le consentement de leurs subordonnés, mais uniquement par leur force et leur puissance supérieures. Les clans et les individus sont constamment en train de se quereller et de se disputer. Tous ont des couronnes qui représentent leur ordre et leur rang dans la hiérarchie. Tous désirent occuper les trônes qui leur sont supérieurs et superviser les oeuvres de Satan sur la terre, plutôt que d’avoir à descendre sous la terre pour y suivre les activités des puissances démoniaques. Ceux qui occupent les rangs les plus élevés sont sur des trônes situés dans le deuxième ciel. Ils ont autorité sur des armées innombrables d’esprits méchants, dont des bataillons nombreux sont constamment envoyés sur toute la terre pour séduire les hommes, pour s’opposer aux forces de la justice, pour fortifier les points faibles du dispositif de Satan sur la terre, ou pour lier les âmes des impies et les entraîner en enfer à leur mort. Bien que ces esprits méchants puissent voler dans le ciel jusqu’aux portes même de la Nouvelle Jérusalem, et voler sur la terre dans son atmosphère même, l’endroit où ils s’assemblent en multitudes innombrables est la région du deuxième ciel où se trouvent situés les trônes d’autorité. Là, des hordes d’esprits méchants de toute taille volent en tous sens et exercent leurs activités. Un certain halo entoure les anges déchus dont le rang est le plus élevé. Tous ont pourtant quelques traits communs: tous ont des ailes, tous ont des couronnes, tous vivent dans le ciel. Ceux qui sont envoyés sur la terre n’y vont que temporairement. Lorsque leur mission ténébreuse est achevée, ils retournent dans les cieux. En revanche, les armées d’esprits méchants qui demeurent sur la terre sont très différents de ceux qui demeurent dans les cieux et qui peuvent voler. Ceux qui restent sur la terre n’ont pas d’ailes. Ils peuvent marcher et courir rapidement. Ils peuvent se déplacer librement mais, apparemment, ne quittent pas la terre. Leur taille varie de quelques centimètres à plus de trois mètres de hauteur. Ils portent des vêtements rayés aux couleurs criardes, et des coiffures fantaisie de tailles et de couleurs variées. Certains, au contraire, portent des haillons ou des vêtements crasseux. Certains de ces démons terrestres ont très peu de pouvoir et sont assez peu dangereux. D’autres, cependant, sont d’une stature imposante, d’une apparence terrible, et disposent d’une grande puissance. Ceux qui demeurent sur la terre s’opposent à l’oeuvre des justes et à celle des anges qui sont au milieu d’eux. Au cours de l’un de ces combats contre un ange de Dieu, des démons terrestres du plus haut rang, aidés par d’autres démons de rang moins élevé, se sont assemblés autour de l’ange, s’efforçant de le frapper avec des massues, des épées, et d’autres armes. Par sa foi et les louanges qu’il adressait au Seigneur, l’ange résista victorieusement à cet assaut, si bien qu’aucun coup ne put l’atteindre, ni aucune main diabolique le toucher. Les démons de rang moins élevé se tenaient à quelque distance et assistaient au combat. Lorsqu’ils virent leurs compagnons échouer dans leur attaque, ils contactèrent les puissances sataniques de l’air et leur demandèrent des renforts parmi les anges du diable qui résidaient dans le ciel. En réponse à leur appel, un détachement de dix anges de Satan fut envoyé sur la terre. Pendant qu’ils s’approchaient de la terre, les démons terrestres battaient des mains et les accueillaient joyeusement. Lorsque les démons de l’air atteignirent le champ de bataille, tous les démons moins puissants reculèrent à une
certaine distance, et observèrent un silence respectueux devant la délégation satanique d’en-haut, qui engagea à son tour le combat avec l’ange de Dieu. Celui-ci parvint à les vaincre de la même manière, par ses louanges et sa foi, jusqu’à ce que la gloire de Dieu descende soudain et mettre complètement en déroute les forces du mal.
Le garçon qui avait eu une vision de la mort d’un chrétien reçut aussi une vision de ce qui se passait à la mort d’un païen. Il vit l’esprit d’un homme errer librement de lieu en lieu sur la terre, jusqu’à ce que l’un des anges de Satan descende du ciel avec des chaînes, le lie, et l’entraîne de force en enfer.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Mais la vision la plus terrible fut celle de la mort d’un homme qui avait fait profession d’être chrétien, mais qui ne s’était pas réellement repenti. Pendant que cet homme était en train de mourir, les démons entouraient son lit de mort et attendaient avec un plaisir diabolique la libération de l’âme de cet hypocrite, qui avait fait profession de foi chrétienne. Les démons commencèrent à le lier avant même qu’il soit entièrement sorti de son corps, et ils achevèrent de l’enchaîner à l’instant où il poussa son dernier soupir impie. Cet hypocrite ne put même pas profiter d’un seul instant de liberté, pour aller errer sur la terre. Terrorisé, objet des moqueries des démons qui l’avaient capturé, il fut aussitôt entraîné et poussé en enfer. Les démons s’amusaient particulièrement avec ces hommes impies. Après les avoir liés de chaînes, ils les traînaient sur la terre, pour les remettre ensuite debout et les jeter à nouveau à terre, où ils le traînaient comme un chien mort. Après avoir ainsi servi à amuser ses bourreaux, l’homme était entraîné sous la terre, vers les régions infernales.
J’aimerais à présent vous parler de l’un de nos garçons, qui avait été renvoyé de sa place de domestique par un officier de l’armée. Après l’avoir vu mendier dans la rue pendant plusieurs jours, nous l’avons pris avec nous dans notre Foyer d’Adullam. Il promit de changer et fit ouvertement preuve d’un comportement décent. Il eut l’occasion d’entendre l’Evangile pendant assez longtemps, et affirma qu’il s’était repenti. Plusieurs choses disparurent du Foyer, mais on ne découvrit jamais de voleur, jusqu’au jour où ce garçon fut surpris en train d’aller vendre son butin. Nous l’avons alors exclu du Foyer. Après plusieurs mois de vie de mendicité, au cours desquels le garçon nous avait souvent promis de changer de vie si nous lui permettions de revenir, nous lui avons donné une nouvelle chance. Le Seigneur aussi lui donna une nouvelle chance, car les manifestations du Saint-Esprit et les révélations surnaturelles que nous avons reçues furent suffisantes pour montrer aux enfants les plus simples quel était le chemin de la vie. Ce garçon reçut lui-même des onctions du Saint-Esprit. Le Seigneur lui montra Lui-même ses péchés, et le moyen d’en sortir. Malgré tout cela, ce jeune s’enfuit et se joignit à un gang de mendiants et de voleurs. Quelques mois plus tard, il tomba et se cassa le bras. La blessure s’infecta, et il était en train de mourir lorsqu’il fut ramassé par un employé de l’hôpital. Pendant son séjour à l’hôpital, il se montra tellement rebelle qu’il finit par être renvoyé. Il se retrouva bientôt mourant dans la rue. Il vint nous trouver et nous promit de se repentir. Nous eûmes compassion de lui et nous l’accueillîmes une fois encore. Jour après jour, il s’approchait de sa fin. La nuit précédant sa mort, je fus réveillé par des cris perçants, inhumains, qui ressemblaient aux hurlements de quelque animal sauvage ou de quelque démon. Le lendemain, je dus partir, et je n’étais pas là quand ce garçon est mort. Alors qu’il était en train de mourir, d’horribles démons se rassemblèrent autour de lui avec délectation. Au moment où son âme quittait son corps, ce jeune put voir ses bourreaux. Il se mit à pleurer, à hurler, à crier de toute la force de ses poumons, complètement terrorisé: « Mr Baker, au secours! Au secours! Au secours! Oh, Mr Baker, venez vite! Mr Baker, Mr Baker, Mr Baker! Au secours, ils sont tous là autour de moi avec des chaînes! Ils sont venus me chercher! Au secours, au secours, Mr Baker, au secours! Oh, oh, oh! Au secours! Au secours! Au secours! Ils sont en train de me lier avec des chaînes! Au secours! Au secours! Oh, oh, oh, au secours! Oh! Au sec… »
Constamment, les enfants avaient des visions de l’enfer et de l’étang de feu. La première fois où l’un d’entre eux était sous l’onction du Saint-Esprit, il avait en général une vision de l’enfer.
Il était lié de chaînes par des démons et entraîné dans les régions des ténèbres. Certains enfants pouvaient entendre les démons autour d’eux dans ces régions inférieures. S’ils étaient entraînés assez loin, ils pouvaient voir au loin une faible lueur, qui provenait de l’étang de feu. Certains enfants étaient entraînés de force tellement près qu’ils pouvaient voir l’étang de feu devant eux. Pendant tout ce temps, ils ne cessaient d’invoquer le sang de Christ, affirmant qu’ils n’obéiraient pas aux démons qui les avaient capturés, et qu’ils ne se soumettraient pas à leur esclavage. Ils croyaient que Jésus allait certainement les sauver.
Nous vous avons déjà raconté comment le Seigneur est intervenu pour les empêcher d’être jetés dans l’étang de feu, grâce au salut acquis par Son sang. La Bible décrit l’enfer comme un lieu de ténèbres. Elle enseigne aussi qu’une partie des anges du diable sont actuellement enchaînés dans les ténèbres, attendant le jugement qui leur est réservé. Les enfants virent non seulement les ténèbres de l’enfer, mais aussi le lac de feu, dont on ne s’approchait qu’après avoir traversé une région d’épaisses ténèbres.
Dans leurs visions, ils étaient conduits au bord d’un immense lac de lave en fusion, qui se trouvait au fond d’un abîme plongé dans une demi-obscurité, et d’où s’élevaient des nuages de fumée. Lorsque la fumée ne s’élevait pas, le lac de feu était moins distinct. Lorsque la fumée s’élevait un peu, on pouvait voir distinctement le lac embrasé, avec des flammes rouges et verdâtres, ainsi que tous ceux qui étaient dedans. Quand les enfants étaient penchés au-dessus de cet abîme de l’enfer, nous pouvions les voir s’agripper à quelque meuble, ou se mettre à quatre pattes avec beaucoup de précautions, se penchant prudemment pour jeter un coup d’oeil dans ces régions infernales. Ils regardaient un moment puis reculaient, de peur de tomber dans le trou. Ils étaient horrifiés de ce qu’ils voyaient. Puis ils recommençaient à se pencher en avant avec d’infinies précautions, pour reculer à nouveau. Parfois, les enfants étaient carrément couchés à plat ventre, de peur de glisser et de tomber, au moment où ils se penchaient au bord de l’étang de feu. Ils voyaient les perdus aller en enfer.
Certains tombaient, d’autres marchaient jusqu’au bord puis disparaissaient, d’autres encore étaient liés de chaînes et jetés dans l’enfer par des démons.
L’un des garçons vit des groupes entiers d’impies attachés comme des fagots, prêts à être jetés dans la fournaise ardente. Lorsque le feu diminuait d’intensité et que la fumée tombait, les enfants pouvaient entendre les gémissements de ces malheureux. Parfois, quand les flammes augmentaient d’intensité et que la fumée s’élevait un peu, s’élevaient des hurlements et des cris d’agonie. Un océan de mains s’élevaient de l’étang de feu pour implorer de l’aide. Ceux qui étaient dans les flammes suppliaient ceux qui les regardaient de venir à leur secours. Nous pouvions entendre les enfants leur parler, comme si vous entendiez quelqu’un téléphoner, sans entendre la voix de son interlocuteur.
Nous entendions par exemple des conversations partielles de ce type: – « Je ne peux pas t’aider. » – « Non, je ne peux rien faire pour toi! » – « Mais quand tu étais vivant, tu n’a pas voulu obéir à l’Evangile! » – « Non, c’est trop tard. Rappelle-toi que je t’ai prêché l’Evangile, mais tu t’es moqué de moi et tu as méprisé Jésus. Tu sais à présent que je te disais la vérité! » – « Non, je ne peux rien faire. C’est le jugement de Dieu. » – « Si tu avais obéi, tu serais maintenant heureux au ciel avec nous! »
Après de telles conversations, les enfants étaient ensuite ramenés dans le ciel pour se réjouir dans la présence de Jésus et dans la gloire des rues pavées d’or du Paradis de Dieu.
La Bible nous dit que Lazare pouvait voir le riche dans l’enfer, tourmenté dans les flammes, et que le riche pouvait parler avec Lazare, mais sans pouvoir franchir l’abîme qui les séparait. Lorsque Christ régnera sur la terre comme Roi des rois, les nations de la terre qui auront été rachetées regarderont ainsi les perdus.
L’un des garçons vit sa grand-mère en enfer. Il avait essayé de la gagner à Christ. Elle avait été une sorcière et une meurtrière. Elle s’était opposée à l’Evangile qu’elle avait entendu dans son village, et avait poussé beaucoup de gens à refuser la lumière.
D’autres enfants eurent aussi des visions de membres de leur famille qui se trouvaient en enfer. Le garçon qui vit sa grand-mère en enfer est le même qui vit aussi sa petite soeur et sa tante chrétienne dans le ciel.
Parmi tous ceux qui ont été vus au ciel, ou dont les noms ont été vus au-dessus de toutes les demeures célestes, il n’y en a aucun qui n’ait pas mis sa confiance en Jésus. Tous ceux qui ont été vus en enfer étaient tous des gens qui n’avaient pas cru.
Un jour, le Seigneur parla par la bouche d’un petit garçon, pour donner une merveilleuse prophétie. Parmi tout ce qu’Il a dit, il y avait cette phrase: « Personne n’entrera au ciel, si ce n’est ceux qui croient en l’Evangile. »
Après que le Seigneur ait donné à ces garçons et ces filles les plus merveilleuses et systématiques leçons dans le Saint Esprit, ils étaient presque tous conduits en vision à un carrefour. Cette vision était répétée jusqu’à ce qu’elle laisse une impression indélébile. Le jeune qui recevait la vision semblait se tenir à l’embranchement de deux grandes routes. L’une était la route étroite de la vie, qui mène au ciel et à la gloire. L’autre était la route large qui conduit à l’enfer et à la destruction. Des foules innombrables, affairées, pressées par les occupations de la vie, et chargées de lourds fardeaux de péchés, passaient en un flot ininterrompu. L’enfant se tenait à la croisée des deux routes, et prêchait l’Evangile. Là encore, nous ne pouvions entendre qu’une moitié de la conversation. « Salut, ami! Je te prie d’attendre une minute, je veux te parler! Ne t’engage pas sur cette route large, elle mène à l’enfer et à la ruine! Je connais cette route, et j’ai vu moi-même l’enfer. Arrête-toi ici, près de la Croix, et laisse Jésus laver tous tes péchés. (le pardon des péchés s’obtient dans l’Eglise Catholique en confessant nos propres péchés à un prêtre dans un confessionnal. On ne peut pas se confesser directement tout seul à Dieu car si on fait ainsi les péchés ne sont pas pardonnés et s’ils ne sont pas pardonnés il faudra les expier dans l’enfer pour toute l’éternité. Donc si vous avez été baptisé dans l’Eglise Catholique allez rencontrer un prêtre pour confesser toutes vos fautes et après votre confession, la miséricorde de Dieu s’emparera de votre âme et Dieu vous sauvera si vous êtes vraiment repentis et si vous pardonnez à tous ceux qui vous ont offensés).
D’ici, après la Croix de Christ, tu pourras prendre l’autre route, qui te conduira au ciel, à la vie éternelle et à la joie. Oh! Celui-là ne veut pas me croire. Le voilà qui prend la route large! Quelle tristesse! Je vais arrêter cet autre homme et je vais voir s’il va me croire. Hé, toi, là! Juste une minute! Ne suis pas cette foule! Ils ne savent pas où ils vont. Cette route mène à la destruction, c’est la route qui mène à l’étang de feu! Je t’en prie, n’y va pas! Je suis venu ici pour en arrêter autant que possible, et pour vous donner un clair avertissement. Il vaut mieux que tu te détournes ici même, que tu laisses Jésus laver tes péchés, et que tu viennes avec nous sur la route du ciel, où se trouve Dieu. Oh, voilà que lui aussi continue son chemin! » « En voilà un autre. Attends un moment! Quitte donc cette foule! Ne vois-tu pas que personne n’en revient? Ils s’engagent tous sur cette route, et personne n’en revient jamais! C’est la route large qui mène à l’enfer! Arrête-toi ici près de la Croix, crois à l’Evangile du salut par le sang de Jésus, et tu seras sauvé. Il n’y a aucune autre route plus loin. C’est ici la seule route qui va au ciel. Détourne-toi ici même, sinon toi aussi tu seras perdu! » Oh, quelle tristesse, il ne me croit pas! Le voilà qui continue avec les autres! » Parfois, le jeune prédicateur, voyant que personne ne l’écoutait, décidait de suivre la foule obstinée pour voir ce qui allait arriver. Parvenu avec la foule au bord de l’étang de feu, en enfer, nous l’entendions dire: « Regardez toute cette foule qui tombe en enfer! Personne n’échappe! Tout le monde y va! »
Le prédicateur s’approcha lentement du rebord de l’abîme et se pencha pour regarder les multitudes qui souffraient dans l’étang de feu. Il leur dit: « Je ne peux plus vous aider maintenant. Je vous avais prévenus au « Croisement de l’Evangile, » mais vous n’avez pas voulu me croire. Et même si je pouvais vous aider, vous ne voudriez encore pas croire!. Non, je ne peux plus rien faire. Si vous m’aviez écouté quand je vous ai prévenus, le Seigneur vous aurait sauvés! Vous êtes arrivés ici et vous êtes tombés parce que vous n’avez pas voulu écouter l’avertissement. Non, je ne peux pas… Je vais retourner au Croisement, pour voir si je peux trouver quelqu’un qui m’écoutera. Il faut à tout prix que j’en arrête quelques-uns! » Parfois, il parvenait à persuader quelqu’un de l’écouter. Puis il lui disait: « Maintenant, agenouille-toi ici au pied de la Croix de Jésus, et prie. Ah, tu ne sais pas prier? Eh bien, répète ce que je vais te dire: Jésus, je suis un pécheur. Je me dirigeais vers l’enfer. Je ne suis bon qu’à être jeté en enfer. Ce lourd fardeau que je porte, c’est celui de mon péché. Pardonne mes péchés, et enseigne-moi à ne vivre que pour ta gloire. Amen! » Puis il se réjouissait de voir un pécheur sauvé s’engager sur la route étroite, et repartait tenter de sauver un autre voyageur induit en erreur.
Ces visions se sont répétées bien souvent, avec quelques variantes. Elles montraient clairement que le salut n’est donné que par la repentance et la foi dans le sang de Jésus, à la suite de la prédication de l’Evangile; qu’il y a beaucoup d’appelés, mais que peu sont sauvés; que la route qui mène à la destruction est large, et des multitudes s’y engagent; que la route de la vie est étroite, et il y en a peu qui la trouvent.
Ces visions nous ont aussi clairement montré que le chrétien doit se tenir au croisement des deux routes et mobiliser toutes ses capacités pour persuader et avertir les passants. Nous avons déjà dit comment nos garçons, même ceux qui étaient tout jeunes, sortaient prêcher dans les rues sous l’onction du Saint-Esprit, parfois sous une inspiration directe, d’une manière que nous n’avions jamais vue auparavant.
Je terminerai ce chapitre par l’histoire de cet étudiant d’université qui ne s’est pas arrêté au Croisement. Juste en face de chez nous habitait un étudiant d’université, qui devait obtenir son diplôme cette même année. Je lui avais parlé et lui avais demandé de venir discuter avec nous de la Bible et du Christianisme, d’une manière amicale. Il était venu pendant quelques jours, et je suis certain qu’il fut convaincu de la vérité de ce que je lui avais dit. Il me posa des questions, et les réponses que je lui donnai semblèrent le satisfaire entièrement. Par son intermédiaire, je pus avoir l’occasion de parler avec quelques autres étudiants de l’université, pendant leurs vacances. Ce fut à cette époque que nous avons reçu cette puissante effusion du Saint-Esprit au Foyer d’Adullam. Ces étudiants se montrèrent bien disposés, et je sentis que le premier étudiant dont j’ai parlé comprit clairement la vérité de l’Evangile. Mais, tout en restant poli, il n’était pas désireux d’accepter la vérité, et ne semblait pas apprécier la manière amicale avec laquelle les autres étudiants participaient aux discussions bibliques. Un matin, alors que l’une des jeunes filles qui étaient chez nous se trouvait devant notre portail d’entrée, elle se trouva en présence de ce jeune étudiant. La jeune fille commença à lui dire qu’il fallait qu’il se convertisse. En toute simplicité, elle le pressa à croire en Jésus, pour qu’Il le sauve de ses péchés, qu’Il fasse de lui un homme de bien, qu’Il le sauve de l’enfer et le conduise au ciel.
– « A quoi cela peut-il me servir de devenir chrétien? Je n’ai pas besoin d’être sauvé! » – « Tu pourrais mourir brutalement dans tes péchés, et tu irais en enfer! » – « Mais qui es-tu donc? » lui répondit l’étudiant d’un air moqueur. « Tu n’es qu’une petite ignorante, une mendiante bonne à rien! Qu’est-ce que tu essayes donc de faire? Essayes-tu de m’enseigner quelque chose, alors que tu n’es même pas digne de m’adresser la parole? Je suis un étudiant de l’université. Je suis cultivé. J’ai lu beaucoup de livres. Je sais lire et parler l’anglais aussi bien que le chinois! » Puis il lui cracha au visage et lui dit de s’occuper de ses affaires.
Deux semaines plus tard, j’entendis le bruit d’un convoi funèbre devant notre allée. Je fus surpris d’apprendre qu’ils allaient enterrer cet étudiant. Je l’avais vu dans la rue quelques jours auparavant. L’un de nos garçons me dit que lorsque nous étions sortis prêcher, quelques jours avant cela, il avait offert un traité à ce jeune homme, mais qu’il l’avait refusé. Je ne savais rien de la conversation qu’il avait eue avec la jeune fille.
Un mois plus tard, alors que celle-ci se trouvait en extase sous la puissance du Saint-Esprit, elle reçut des visions du ciel et de la gloire des rachetés. Puis elle resta silencieuse et se pencha en avant, comme si elle regardait en enfer. Voici ce que j’entendis: « Ah! Voici l’enfer… Non, je ne peux pas. Je ne peux absolument pas t’aider maintenant. C’est vrai que tu es dans une situation affreuse. C’est toi qui es pire qu’un mendiant à présent, tout sale, tout crasseux, et souffrant dans cet étang de feu. En réalité, ton état est bien pire que celui de tous les mendiants que j’ai connus. Tu m’as dit que tu étais cultivé et que tu avais une grande éducation. Où est ton éducation maintenant? Hélas, je ne peux pas t’aider à présent, bien que tu me demandes pardon… Peut-être, mais je ne peux pas… Non, seul Jésus peut te sauver, mais quand je t’ai parlé de Lui, tu t’es moqué de Lui et tu m’as maudite. Regarde ce que nous, les mendiants qui avons cru en Jésus, nous avons reçu dans le ciel: tout est joie, bonheur et amour dans la cité aux rues d’or, avec son merveilleux Paradis de Dieu! » Ensuite, il nous sembla que la jeune fille passait au dessus de l’étang de feu en marchant sur une passerelle très
étroite. Nous la vîmes marcher comme sur une corde, mettant un pied devant l’autre avec une extrême précaution, les bras étendus pour retrouver son équilibre. Avec un soupir de soulagement, elle dit: « Oh, là là! Que c’est dangereux! Mais le Seigneur m’aidera. J’irai jusqu’à l’autre côté! » Puis elle avança doucement l’autre pied, et perdit presque l’équilibre à nouveau. Elle loua le Seigneur jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé son équilibre, et recommença à avancer. Elle traversa ainsi toute la pièce. Puis elle sembla être en sécurité dans le ciel, ayant évité tout danger de tomber dans l’étang de feu. Quels que soient les effets que le récit de ces visions puissent avoir sur les autres, elles nous ont appris, à tous ceux qui étaient à Adullam, à croire plus fermement que jamais à la réalité du ciel et du royaume de Dieu, ainsi qu’à la réalité de l’enfer et du royaume du diable. Nous pouvons affirmer, avec encore plus de force qu’auparavant, que le chemin qui, dans cette vie, nous permet de franchir les dangers de l’étang de feu, ressemble à une corde raide, sur laquelle nous devons avancer pas à pas, avec crainte et tremblement. C’est le chemin par lequel les vainqueurs doivent passer. Seul le Seigneur Jésus peut nous soutenir pour que nous gardions l’équilibre, afin de ne tomber ni à droite, ni à gauche. Nous sommes encore plus certains que jamais que Dieu veut que nous nous tenions auprès de la Croix, à la croisée des chemins, pour indiquer aux pécheurs la route étroite et peu fréquentée qui part de la Croix et qui, par elle, conduit au ciel et à la vie que le Seigneur a préparée pour ceux qui L’aiment. Comment être sauvé, sinon par un tel salut? Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut? « Car si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut? » (Hébreux 2:2,3).
Chapitre 8
La fin des temps et le retour de Jésus-Christ
Au cours de cette puissante effusion du Saint-Esprit, des visions et des prophéties nous ont constamment prévenu que la fin de notre époque présente et le retour de notre Seigneur étaient imminents.
Le Saint-Esprit nous a rendu tellement vivant et réel ce point culminant de notre époque actuelle qu’aucun de nous n’a plus eu le moindre doute que Dieu donnait à Son peuple d’ultimes messages d’une importance suprême.
Les Ecritures nous enseignent que notre époque actuelle se terminera par la plus grande tribulation que le monde ait jamais connue, et que le Seigneur, immédiatement après cette tribulation, reviendra sur la terre pour détruire les pécheurs et récompenser les justes (Matthieu 24:29-30). Les Ecritures enseignent aussi que cette époque atteindra son point culminant et sa « fin » au moment de la moisson, lorsque l’ivraie aura atteint sa pleine maturité, et que le blé, après avoir passé par les stades intermédiaires de bourgeon et de pampe, sera devenu un épi pleinement formé. Lorsque l’ivraie et le blé seront mûrs, les anges viendront avec le Seigneur pour ramasser la moisson, et séparer le blé de l’ivraie. En d’autres termes, la moisson viendra lorsque, sur la terre, le royaume de Satan sera pleinement développé, et que le Royaume de Dieu aura atteint sa forme la plus pure. La Bible enseigne en outre que le mal atteindra son point culminant lorsque le diable s’incarnera dans l’Antichrist, pour dominer sur un monde séduit et tourmenté par les démons. Ce leader mondial possédé par le diable, un véritable surhomme, sera détruit par le Seigneur à Son retour.
Je vais tenter de relater, le mieux possible, les révélations et les visions données aux enfants d’Adullam, qui ne savaient pratiquement rien de la théologie des événements de la fin. A de nombreuses reprises, ils ont prophétisé, et annoncé la venue d’un temps de famine, d’épidémies, de guerres et de désolation, accompagné d’un temps de persécutions pour le peuple de Dieu, qu’Il équipera et protégera spécialement pendant cette crise.
Un garçon vit un chrétien tenter d’acheter une mesure de riz. La foule entourant l’entrepôt était si dense que le chrétien ne pouvait espérer obtenir quelque chose qu’en écartant la foule. Chaque individu ne pouvait acheter qu’une seule mesure de riz. Un garçon ignorant et sans éducation fut transporté en vision dans nos pays développés, et vit les populations se préparer à la guerre, et fabriquer des bombes et des engins de destruction. La venue du diable, et son incarnation dans l’Antichrist, furent souvent prophétisés, et aussi reçus en vision. Les enfants virent le dragon, le diable à sept têtes. L’un des garçons vit des anges combattre le diable et sept de ses anges. Le diable et ses anges furent vaincus et s’enfuirent du ciel pour venir sur la terre (voir Apocalypse 12). Les garçons d’Adullam virent le surhomme désiré par le monde, le grand sujet d’adoration attendu par les Bouddhistes, les Théosophes, les Musulmans, et d’autres religions encore. Ils
virent le diable s’incarner en lui. C’était un homme élégant et puissant, dans la beauté et la force de la jeunesse. Ils virent aussi l’image que cet Antichrist, pour défier le Seigneur, érigera comme objet d’adoration, selon la prophétie. Cette image aura le pouvoir de parler et de séduire le monde entier. Je leur demandai comment ils pouvaient savoir que cet homme élégant et puissant était l’Antichrist. Ils me dirent qu’il était partout accompagné d’une armée de démons, qui marchaient à son ordre, et s’arrêtaient à son ordre. Ils virent aussi l’Antichrist sur une plaine, sous la forme d’une bête à sept têtes. Je demandai à nouveau aux enfants comment ils pouvaient savoir que c’était l’Antichrist. Ils me répondirent que les anges le leur avaient dit. J’ai déjà expliqué que, comme pour l’apôtre Jean, ces révélations étaient données par des anges aux enfants, lorsqu’ils étaient « dans l’Esprit. » Comme pour Jean, les enfants conversaient avec les anges. Ces messagers célestes leur expliquaient beaucoup de choses mystérieuses qu’ils ne comprenaient pas eux-mêmes. Au cours du règne de ce surhomme, qui manifestera toute sa puissance et sa volonté de défier le Seigneur, les saints de Dieu restèrent fermes dans la vérité, et continueront à rendre fidèlement témoignage, malgré toutes les souffrances et tous les dangers qu’ils traversaient. Les enfants virent les deux témoins à Jérusalem. Ils les virent, ainsi que les saints avec eux, revêtus d’une merveilleuse puissance surnaturelle pour combattre les puissances des ténèbres et leur résister, en ces temps affreux. Jamais la terre n’aura connu de choses semblables.
En ce temps-là, le diable, tous ses anges et ses démons, seront lâchés sur la terre, animés d’une grande colère, et sachant qu’il leur reste peu de temps. Personne, à moins d’être un véritable saint rempli du Saint-Esprit, ne pourra alors résister un seul jour à une telle puissance satanique, et à de tels miracles et manifestations surnaturelles sataniques. Les enfants virent les saints remplis de la puissance de leur Dieu, d’une puissance surnaturelle bien plus grande que celle du diable, de la puissance de l’Esprit de Celui qui est « plus grand que celui qui est dans le monde. » Ils virent l’Evangile prêché au milieu de terribles persécutions. Mais ceux qui prêchaient reçurent une telle puissance que, sur un seul mot qu’ils prononçaient, leurs ennemis furent frappées de mort, ou de grandes plaies. Cette puissance semblait s’échapper d’eux par leur bouche. C’est par elle qu’ils pouvaient résister à leurs ennemis et les anéantir. Ils exerçaient la puissance que le Seigneur avait promise à Ses disciples, la puissance d’accomplir les mêmes oeuvres que Lui, et même de plus grandes encore.
Parfois, après avoir rendu témoignage dans une ville qui les avait rejetés, s’étant écartés à une certaine distance, ils firent descendre le feu du ciel, qui détruisit cette cité impie, de la même manière que Sodome et Gomorrhe ont été anéanties. Lorsque la persécution devenait sévère, ils étaient parfois enlevés dans leur corps par le Saint-Esprit, comme dans le cas de Philippe, ou comme les prophètes supposaient qu’Elie avait été enlevé (2 Rois 2:16). Ils étaient ainsi emportés en lieu sûr par le Saint-Esprit. En temps de famine et de besoin, ils recevaient miraculeusement de la nourriture, de la manne, des fruits et d’autres aliments. Ils recevaient le secours des anges. La puissance et la hardiesse leur étaient données, pour qu’ils puissent témoigner sans crainte. Les chrétiens avaient le pouvoir de parler la langue de tribus lointaines qui n’avaient pas reçu l’Evangile. Lorsque nos garçons et nos filles, dans leurs visions, prêchaient ainsi dans l’Esprit, nous pouvions nous rendre compte de la manière dont cela se passerait: l’un d’eux prêchait à des étrangers qu’il pouvait voir devant lui, alors qu’un autre l’interprétait (1 Corinthiens 14:28). Tous deux parlaient en langues. L’un prononçait quelques phrases, puis l’autre interprétait. Ils évangélisaient des populations de toutes tribus et de toutes langues. Jean vit un ange qui volait au milieu du ciel, ayant l’Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute langue et à tout peuple, juste avant la chute de Babylone la grande (Apocalypse 14:6,7). Il vit aussi une multitude innombrable, de toutes tribus et de toutes langues, qui avaient lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau, et qui venaient de la grande tribulation. N’est-il donc pas conforme à l’Ecriture de dire que l’Evangile sera encore prêché, comme le virent les enfants, sous la direction des anges, d’une manière surnaturelle, et dans la puissance miraculeuse du Saint-Esprit, bien plus qu’au temps de l’Eglise primitive, lorsqu’elle était persécutée? N’est-il pas possible que l’effusion du Saint-Esprit, la pluie de l’arrière saison, qui se produira au moment de la moisson, soit bien plus grande que l’effusion du Saint-Esprit qui s’est produite au moment des semailles, la pluie de la première saison tombée à partir de la Pentecôte?
En ces jours-là, l’Eglise sera la plus parfaite et la plus remplie de puissance surnaturelle que le monde aura jamais connue, au milieu de la plus terrible persécution, menée par la plus grande concentration de puissance satanique que la terre ait pu recevoir.
Les enfants d’Adullam virent alors l’Antichrist, l’homme-démon, le surhomme et le maître du monde, réunir toutes ses forces pour la dernière guerre mondiale de ces temps de la fin. Ils virent aussi la guerre qui se déroulait sur le plan spirituel. Ils virent un homme monté sur un cheval blanc conduire Son armée vêtue de blanc. Ils virent aussi un cavalier monté sur un cheval roux, revêtu d’un magnifique vêtement sombre, suivi de ses armées de démons aux vêtements noirs. Ils eurent aussi quelques visions de la guerre qui se déroulait sur la terre. Les enfants virent des navires de guerre détruits par des bombes lancées à partir d’avions, et ils virent les navires sombrer pour toujours dans leur tombeau marin. Ils virent des armées se rassembler de toute la terre et s’engager dans une grande et terrible bataille. Les enfants assistèrent à cette horrible bataille. Des gaz toxiques et des instruments de guerre mortels firent périr des victimes innombrables. Tout d’abord on commença par enterrer les morts. Plus tard, comme les cadavres étaient trop nombreux, on les empila en tas ou on les laissa pourrir comme du fumier sur la surface de la terre, comme l’avait prédit le prophète (Jérémie 25:31-33).
Au milieu de tous ces événements, tout fut interrompu par le soudain retour de Christ. Le soleil s’obscurcit et la lune devint rouge sang. Les étoiles tombèrent comme de la pluie. Les cieux tremblèrent et semblèrent être roulés comme un parchemin. Il y eut un grand tremblement de terre qui fendit toute la terre. De grandes crevasses s’ouvrirent et des hommes furent engloutis vivants. Des immeubles furent rasés et s’effondrèrent comme des maisons de poupées, tuant et ensevelissant leurs occupants. Pendant que toutes ces choses se passaient sur la terre et dans le ciel, le Seigneur apparut dans les cieux. Jeunes et vieux, riches et pauvres, furent saisis d’une terreur mortelle. Ils s’enfuirent en tous sens, dans un terrible désordre. Des commerçants s’enfuirent de leurs boutiques les mains vides, sans s’occuper un seul instant des précieuses marchandises qui leur semblaient tellement importantes quelques instants auparavant. Des familles fuyaient de leurs maisons sans même jeter un dernier regard sur toutes les choses qui faisaient les délices de leur vie. En un instant, tous les hommes n’eurent plus qu’un seul but, un seul désir: fuir de devant la face de leur Juge. Ils ne pensaient qu’à trouver un lieu de refuge pour se cacher du Roi des Rois. Certains de ceux qui ne furent pas tués par la chute des immeubles ou qui ne furent pas engloutis par la terre tentèrent de fuir dans les montagnes pour y être en sécurité. D’autres sautèrent dans des rivières et s’y noyèrent. Certains se suicidèrent avec leurs propres armes. Partout, ce n’étaient que des cris et des lamentations. Partout, l’émeute et la terreur. Chacun voulait à tout prix échapper à la colère de l’Agneau, car le grand jour de Sa colère était venu. Après cela, les enfants eurent des visions du grand festin de Dieu, où les bêtes sauvages et les oiseaux furent invités à dévorer les cadavres qui étaient éparpillés sur toute la terre en ruines. Ils virent des chiens et des animaux sauvages manger des carcasses humaines. Les oiseaux et les éboueurs du ciel se joignirent à ce festin préparé par Dieu. Pendant que les garçons assistaient à ce grand festin, nous pouvions entendre leurs remarques, et voir leurs mouvements, comme si toute la scène se déroulait en réalité devant nous. L’un disait par exemple: « Regardez cet aigle qui mange ce riche. Regardez comment il arrache de son corps ses beaux vêtements. Regardez ça! Il vient de lui arracher un morceau de chair et il s’envole avec! » Un autre ajoutait: « Oh, regardez par ici! Un vautour et un corbeau se partagent cet homme. C’est le vautour qui est le plus hardi. Il déchire les chairs et s’en gave, sans même prendre le temps de relever la tête. Mais le corbeau est plus peureux. Il s’empare d’un morceau et regarde autour de lui pour voir s’il est en danger. Aïe! Voyez-vous cela? Regardez ces oiseaux montés sur cet homme bien habillé, et qui plongent la tête dans son corps! »
Puis, d’un commun accord, les garçons se détournaient de cette scène dégoûtante. Par leurs remarques et leurs gestes, ils nous faisaient clairement comprendre quelles scènes horribles caractériseraient ce grand festin final de la terre. Là seront étendus les riches et les puissants, les gouvernants de cette terre, les grands chefs d’entreprise, les détenteurs de richesses, les chefs militaires, et les chefs de toutes les entreprises et de toutes les religions qui s’étaient opposées à Jésus-Christ. Ils ne seront pas traités comme des invités d’honneur, mais serviront de pâture aux éboueurs de cette terre, sur laquelle ils avaient vécu dans un luxe égoïste. Les enfants d’Adullam ont donc vu et décrit d’une manière terriblement réaliste les derniers instants de notre civilisation matérialiste tellement imbue d’elle-même. Ils ont vu quels étaient les fruits d’une existence impie, et ont compris la question posée par le Seigneur: « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait son âme? »
La Parole de Dieu dit: « Toutes les nations qui oublient Dieu seront jetées dans la géhenne. » Ces enfants tout simples croient sans l’ombre d’un doute, parce que Dieu et les anges leur ont montré ce qui est aussi écrit dans la parole du Seigneur. Notre monde actuel, avec son système humain d’éducation, son organisation tellement vantée, et toutes ses richesses, finira par ce grand « festin de Dieu, » où la chair des cadavres vaudra plus cher que toute la splendeur d’une culture qui fait aujourd’hui l’orgueil des vivants. Les enfants virent le Seigneur et ses anges lier les mains et les pieds de l’Antichrist, juste avant qu’il soit jeté vivant dans l’étang de feu (Apocalypse 19:20). Ils virent aussi le diable emmené jusqu’à l’entrée de l’abîme. Un couvercle semblable à celui d’une boîte fut ouvert, et il fut jeté dans un abîme de ténèbres semblable à un puits. Le couvercle fut abaissé, et le Seigneur le ferma avec une grande clef (Apocalypse 20:1-3). Nous avons raconté ce qui arrivera aux païens au retour du Seigneur.
Il y eut aussi de claires visions concernant les saints. (NDT: Toutes ces visions n’ont pas nécessairement été données dans leur ordre chronologique). Les enfants d’Adullam virent les cieux ouverts et le Seigneur en descendre avec gloire, accompagné de Ses anges. De chaque côté, et à la suite du Seigneur, se tenait une foule innombrable vêtue de blanc. Ceux qui étaient devant soufflaient dans de magnifiques trompettes. Au son des trompettes, le Seigneur et Son armée descendirent dans un ordre parfait, chacun à sa place et à son rang. Au moment où le Seigneur descendait vers la terre, il y eut de magnifiques visions de la résurrection et de l’enlèvement des saints. Les tombes s’ouvrirent en éclatant comme sous l’effet d’une explosion. Les cadavres sortirent des tombes et furent instantanément revêtus du tabernacle céleste de la vie de résurrection. Parfois, les enfants virent des ossements venir de toutes les directions. Comme ils l’exprimaient dans leur dialecte chinois: « Un os venait de l’est, et un autre de l’ouest. » Ces ossements éparpillés furent revêtus de chair et transformés en corps de résurrection, qui furent enlevés pour rencontrer le Seigneur dans le ciel. Un garçon vit la procession funèbre d’un chrétien qui était en train d’être emmené en terre. Sur le chemin du cimetière, la trompette retentit, le Seigneur descendit, le cercueil s’ouvrit, le mort s’assit, se releva transformé, et fut enlevé au ciel. J’ai déjà dit que nos enfants avaient eu des visions de certaines personnes de notre Foyer qui étaient mortes et qui se trouvaient déjà au ciel, vêtues de blanc et se réjouissant dans le Paradis. Ils virent aussi les saints des temps passés, vêtus de blanc. Les Ecritures enseignent que les saints, entre leur mort et leur résurrection, ont des corps spirituels, et qu’ils sont vêtus de blanc, dans l’attente de la résurrection (Apocalypse 6:9-11). Je questionnai plusieurs enfants séparément pour voir si les saints qu’ils avaient vus au ciel étaient déjà ressuscités ou non. Ils me dirent qu’ils ne le savaient pas, jusqu’à ce qu’un ange leur dise qu’ils n’avaient vu que les âmes des saints, et que leurs corps n’étaient pas encore ressuscités. Tous mes contrôles aboutirent toujours à un témoignage identique: les enfants ont toujours vu les saints habillés de blanc. Les saints n’avaient jamais d’ailes. Tous les anges avaient des ailes, ce qui permettait de les distinguer sans difficultés des saints. En résumé, les enfants d’Adullam virent dans le ciel les saints vêtus de blanc. Ils ont accès au Paradis, et jouissent de la compagnie de Christ et des anges. Les enfants virent la descente du Seigneur « avec tous ses saints » (tous Ses anges), au son de la dernière trompette. Ils virent la résurrection et la transformation des corps des saints, et leur ascension dans le ciel. Ils virent aussi le festin des noces de l’Agneau. De grandes tables étaient éparpillées dans le Paradis, au milieu de ses magnifiques arbres, de ses merveilleuses fleurs au parfum délicieux, de ses glorieux oiseaux au plumage infiniment varié qui poussaient leurs chants de louange. Là, toute la création animale et végétale, bénéficiaire de la rédemption, ne formait qu’un ensemble harmonieux, rempli du Saint-Esprit et glorifiant Dieu. Là, dans ce Paradis de Dieu impossible à décrire, étaient éparpillées les tables disposées pour le grand festin des noces. Les anges et les saints glorifiés circulaient partout en jouant de la harpe ou de la trompette, chantant et louant le Seigneur. Les enfants se hâtèrent d’aller chercher leurs harpes et leurs trompettes dans leurs demeures, pour se joindre à cette musique inspirée de l’Esprit, et participer à la plus grande de toutes les fêtes, à l’accomplissement de l’espérance de tous les siècles. De grandes troupes chantaient, dansaient et louaient le Seigneur. D’autres se hâtaient de préparer les tables et d’arranger les sièges, ou transportaient des mets dans de la vaisselle d’or. Il y avait de la nourriture en abondance. Chaque plat dégageait une senteur particulière, plus délicieuse que tout ce que l’on pouvait imaginer. Lorsque tout le monde fut prêt, un appel retentit, et les saints de tous les temps passés se rassemblèrent autour des tables pour célébrer les noces du Fils du Grand Roi. Ce fut alors la pleine réalisation de toutes leurs espérances, l’accomplissement de la joie la plus parfaite dans le ciel lui-même, lorsque ceux qui avaient été des prostituées, des mendiants, des pécheurs, et des rebuts de la terre, s’assemblèrent de l’orient et de l’occident et s’assirent avec Abraham, Isaac et Jacob, à la table du festin, dans le Royaume de Dieu. Lorsque tous se levèrent et que l’attente atteignit son point maximum, le Fils Lui-même entra et prit place aux tables, entouré de son épouse vêtue de blanc, de ceux qu’Il avait acquis par Son sang, les rachetés de toute nation, de toute tribu, et de toute langue. Puis Il but avec eux du fruit de la vigne.
Les enfants d’Adullam eurent aussi des visions du Jour du Jugement. Ils virent les livres où étaient inscrits toutes les oeuvres des hommes. Ils virent le Juge sur Son trône, et, devant Lui, tous les hommes furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres.
Les justes furent mis ensemble tous du même côté, formant une grande foule.
Ceux dont les noms n’étaient pas inscrits dans le livre de vie furent aussi rassemblés de l’autre côté, formant également une grande foule.
J’aimerais à présent vous parler de l’un de nos garçons, qui avait été renvoyé de sa place de domestique par un officier de l’armée. Après l’avoir vu mendier dans la rue pendant plusieurs jours, nous l’avons pris avec nous dans notre Foyer d’Adullam. Il promit de changer et fit ouvertement preuve d’un comportement décent. Il eut l’occasion d’entendre l’Evangile pendant assez longtemps, et affirma qu’il s’était repenti. Plusieurs choses disparurent du Foyer, mais on ne découvrit jamais de voleur, jusqu’au jour où ce garçon fut surpris en train d’aller vendre son butin. Nous l’avons alors exclu du Foyer. Après plusieurs mois de vie de mendicité, au cours desquels le garçon nous avait souvent promis de changer de vie si nous lui permettions de revenir, nous lui avons donné une nouvelle chance. Le Seigneur aussi lui donna une nouvelle chance, car les manifestations du Saint-Esprit et les révélations surnaturelles que nous avons reçues furent suffisantes pour montrer aux enfants les plus simples quel était le chemin de la vie. Ce garçon reçut lui-même des onctions du Saint-Esprit. Le Seigneur lui montra Lui-même ses péchés, et le moyen d’en sortir. Malgré tout cela, ce jeune s’enfuit et se joignit à un gang de mendiants et de voleurs. Quelques mois plus tard, il tomba et se cassa le bras. La blessure s’infecta, et il était en train de mourir lorsqu’il fut ramassé par un employé de l’hôpital. Pendant son séjour à l’hôpital, il se montra tellement rebelle qu’il finit par être renvoyé. Il se retrouva bientôt mourant dans la rue. Il vint nous trouver et nous promit de se repentir. Nous eûmes compassion de lui et nous l’accueillîmes une fois encore. Jour après jour, il s’approchait de sa fin. La nuit précédant sa mort, je fus réveillé par des cris perçants, inhumains, qui ressemblaient aux hurlements de quelque animal sauvage ou de quelque démon. Le lendemain, je dus partir, et je n’étais pas là quand ce garçon est mort. Alors qu’il était en train de mourir, d’horribles démons se rassemblèrent autour de lui avec délectation. Au moment où son âme quittait son corps, ce jeune put voir ses bourreaux. Il se mit à pleurer, à hurler, à crier de toute la force de ses poumons, complètement terrorisé: « Mr Baker, au secours! Au secours! Au secours! Oh, Mr Baker, venez vite! Mr Baker, Mr Baker, Mr Baker! Au secours, ils sont tous là autour de moi avec des chaînes! Ils sont venus me chercher! Au secours, au secours, Mr Baker, au secours! Oh, oh, oh! Au secours! Au secours! Au secours! Ils sont en train de me lier avec des chaînes! Au secours! Au secours! Oh, oh, oh, au secours! Oh! Au sec… »
Constamment, les enfants avaient des visions de l’enfer et de l’étang de feu. La première fois où l’un d’entre eux était sous l’onction du Saint-Esprit, il avait en général une vision de l’enfer.
Il était lié de chaînes par des démons et entraîné dans les régions des ténèbres. Certains enfants pouvaient entendre les démons autour d’eux dans ces régions inférieures. S’ils étaient entraînés assez loin, ils pouvaient voir au loin une faible lueur, qui provenait de l’étang de feu. Certains enfants étaient entraînés de force tellement près qu’ils pouvaient voir l’étang de feu devant eux. Pendant tout ce temps, ils ne cessaient d’invoquer le sang de Christ, affirmant qu’ils n’obéiraient pas aux démons qui les avaient capturés, et qu’ils ne se soumettraient pas à leur esclavage. Ils croyaient que Jésus allait certainement les sauver.
Nous vous avons déjà raconté comment le Seigneur est intervenu pour les empêcher d’être jetés dans l’étang de feu, grâce au salut acquis par Son sang. La Bible décrit l’enfer comme un lieu de ténèbres. Elle enseigne aussi qu’une partie des anges du diable sont actuellement enchaînés dans les ténèbres, attendant le jugement qui leur est réservé. Les enfants virent non seulement les ténèbres de l’enfer, mais aussi le lac de feu, dont on ne s’approchait qu’après avoir traversé une région d’épaisses ténèbres.
Dans leurs visions, ils étaient conduits au bord d’un immense lac de lave en fusion, qui se trouvait au fond d’un abîme plongé dans une demi-obscurité, et d’où s’élevaient des nuages de fumée. Lorsque la fumée ne s’élevait pas, le lac de feu était moins distinct. Lorsque la fumée s’élevait un peu, on pouvait voir distinctement le lac embrasé, avec des flammes rouges et verdâtres, ainsi que tous ceux qui étaient dedans. Quand les enfants étaient penchés au-dessus de cet abîme de l’enfer, nous pouvions les voir s’agripper à quelque meuble, ou se mettre à quatre pattes avec beaucoup de précautions, se penchant prudemment pour jeter un coup d’oeil dans ces régions infernales. Ils regardaient un moment puis reculaient, de peur de tomber dans le trou. Ils étaient horrifiés de ce qu’ils voyaient. Puis ils recommençaient à se pencher en avant avec d’infinies précautions, pour reculer à nouveau. Parfois, les enfants étaient carrément couchés à plat ventre, de peur de glisser et de tomber, au moment où ils se penchaient au bord de l’étang de feu. Ils voyaient les perdus aller en enfer.
Certains tombaient, d’autres marchaient jusqu’au bord puis disparaissaient, d’autres encore étaient liés de chaînes et jetés dans l’enfer par des démons.
L’un des garçons vit des groupes entiers d’impies attachés comme des fagots, prêts à être jetés dans la fournaise ardente. Lorsque le feu diminuait d’intensité et que la fumée tombait, les enfants pouvaient entendre les gémissements de ces malheureux. Parfois, quand les flammes augmentaient d’intensité et que la fumée s’élevait un peu, s’élevaient des hurlements et des cris d’agonie. Un océan de mains s’élevaient de l’étang de feu pour implorer de l’aide. Ceux qui étaient dans les flammes suppliaient ceux qui les regardaient de venir à leur secours. Nous pouvions entendre les enfants leur parler, comme si vous entendiez quelqu’un téléphoner, sans entendre la voix de son interlocuteur.
Nous entendions par exemple des conversations partielles de ce type: – « Je ne peux pas t’aider. » – « Non, je ne peux rien faire pour toi! » – « Mais quand tu étais vivant, tu n’a pas voulu obéir à l’Evangile! » – « Non, c’est trop tard. Rappelle-toi que je t’ai prêché l’Evangile, mais tu t’es moqué de moi et tu as méprisé Jésus. Tu sais à présent que je te disais la vérité! » – « Non, je ne peux rien faire. C’est le jugement de Dieu. » – « Si tu avais obéi, tu serais maintenant heureux au ciel avec nous! »
Après de telles conversations, les enfants étaient ensuite ramenés dans le ciel pour se réjouir dans la présence de Jésus et dans la gloire des rues pavées d’or du Paradis de Dieu.
La Bible nous dit que Lazare pouvait voir le riche dans l’enfer, tourmenté dans les flammes, et que le riche pouvait parler avec Lazare, mais sans pouvoir franchir l’abîme qui les séparait. Lorsque Christ régnera sur la terre comme Roi des rois, les nations de la terre qui auront été rachetées regarderont ainsi les perdus.
L’un des garçons vit sa grand-mère en enfer. Il avait essayé de la gagner à Christ. Elle avait été une sorcière et une meurtrière. Elle s’était opposée à l’Evangile qu’elle avait entendu dans son village, et avait poussé beaucoup de gens à refuser la lumière.
D’autres enfants eurent aussi des visions de membres de leur famille qui se trouvaient en enfer. Le garçon qui vit sa grand-mère en enfer est le même qui vit aussi sa petite soeur et sa tante chrétienne dans le ciel.
Parmi tous ceux qui ont été vus au ciel, ou dont les noms ont été vus au-dessus de toutes les demeures célestes, il n’y en a aucun qui n’ait pas mis sa confiance en Jésus. Tous ceux qui ont été vus en enfer étaient tous des gens qui n’avaient pas cru.
Un jour, le Seigneur parla par la bouche d’un petit garçon, pour donner une merveilleuse prophétie. Parmi tout ce qu’Il a dit, il y avait cette phrase: « Personne n’entrera au ciel, si ce n’est ceux qui croient en l’Evangile. »
Après que le Seigneur ait donné à ces garçons et ces filles les plus merveilleuses et systématiques leçons dans le Saint Esprit, ils étaient presque tous conduits en vision à un carrefour. Cette vision était répétée jusqu’à ce qu’elle laisse une impression indélébile. Le jeune qui recevait la vision semblait se tenir à l’embranchement de deux grandes routes. L’une était la route étroite de la vie, qui mène au ciel et à la gloire. L’autre était la route large qui conduit à l’enfer et à la destruction. Des foules innombrables, affairées, pressées par les occupations de la vie, et chargées de lourds fardeaux de péchés, passaient en un flot ininterrompu. L’enfant se tenait à la croisée des deux routes, et prêchait l’Evangile. Là encore, nous ne pouvions entendre qu’une moitié de la conversation. « Salut, ami! Je te prie d’attendre une minute, je veux te parler! Ne t’engage pas sur cette route large, elle mène à l’enfer et à la ruine! Je connais cette route, et j’ai vu moi-même l’enfer. Arrête-toi ici, près de la Croix, et laisse Jésus laver tous tes péchés. (le pardon des péchés s’obtient dans l’Eglise Catholique en confessant nos propres péchés à un prêtre dans un confessionnal. On ne peut pas se confesser directement tout seul à Dieu car si on fait ainsi les péchés ne sont pas pardonnés et s’ils ne sont pas pardonnés il faudra les expier dans l’enfer pour toute l’éternité. Donc si vous avez été baptisé dans l’Eglise Catholique allez rencontrer un prêtre pour confesser toutes vos fautes et après votre confession, la miséricorde de Dieu s’emparera de votre âme et Dieu vous sauvera si vous êtes vraiment repentis et si vous pardonnez à tous ceux qui vous ont offensés).
D’ici, après la Croix de Christ, tu pourras prendre l’autre route, qui te conduira au ciel, à la vie éternelle et à la joie. Oh! Celui-là ne veut pas me croire. Le voilà qui prend la route large! Quelle tristesse! Je vais arrêter cet autre homme et je vais voir s’il va me croire. Hé, toi, là! Juste une minute! Ne suis pas cette foule! Ils ne savent pas où ils vont. Cette route mène à la destruction, c’est la route qui mène à l’étang de feu! Je t’en prie, n’y va pas! Je suis venu ici pour en arrêter autant que possible, et pour vous donner un clair avertissement. Il vaut mieux que tu te détournes ici même, que tu laisses Jésus laver tes péchés, et que tu viennes avec nous sur la route du ciel, où se trouve Dieu. Oh, voilà que lui aussi continue son chemin! » « En voilà un autre. Attends un moment! Quitte donc cette foule! Ne vois-tu pas que personne n’en revient? Ils s’engagent tous sur cette route, et personne n’en revient jamais! C’est la route large qui mène à l’enfer! Arrête-toi ici près de la Croix, crois à l’Evangile du salut par le sang de Jésus, et tu seras sauvé. Il n’y a aucune autre route plus loin. C’est ici la seule route qui va au ciel. Détourne-toi ici même, sinon toi aussi tu seras perdu! » Oh, quelle tristesse, il ne me croit pas! Le voilà qui continue avec les autres! » Parfois, le jeune prédicateur, voyant que personne ne l’écoutait, décidait de suivre la foule obstinée pour voir ce qui allait arriver. Parvenu avec la foule au bord de l’étang de feu, en enfer, nous l’entendions dire: « Regardez toute cette foule qui tombe en enfer! Personne n’échappe! Tout le monde y va! »
Le prédicateur s’approcha lentement du rebord de l’abîme et se pencha pour regarder les multitudes qui souffraient dans l’étang de feu. Il leur dit: « Je ne peux plus vous aider maintenant. Je vous avais prévenus au « Croisement de l’Evangile, » mais vous n’avez pas voulu me croire. Et même si je pouvais vous aider, vous ne voudriez encore pas croire!. Non, je ne peux plus rien faire. Si vous m’aviez écouté quand je vous ai prévenus, le Seigneur vous aurait sauvés! Vous êtes arrivés ici et vous êtes tombés parce que vous n’avez pas voulu écouter l’avertissement. Non, je ne peux pas… Je vais retourner au Croisement, pour voir si je peux trouver quelqu’un qui m’écoutera. Il faut à tout prix que j’en arrête quelques-uns! » Parfois, il parvenait à persuader quelqu’un de l’écouter. Puis il lui disait: « Maintenant, agenouille-toi ici au pied de la Croix de Jésus, et prie. Ah, tu ne sais pas prier? Eh bien, répète ce que je vais te dire: Jésus, je suis un pécheur. Je me dirigeais vers l’enfer. Je ne suis bon qu’à être jeté en enfer. Ce lourd fardeau que je porte, c’est celui de mon péché. Pardonne mes péchés, et enseigne-moi à ne vivre que pour ta gloire. Amen! » Puis il se réjouissait de voir un pécheur sauvé s’engager sur la route étroite, et repartait tenter de sauver un autre voyageur induit en erreur.
Ces visions se sont répétées bien souvent, avec quelques variantes. Elles montraient clairement que le salut n’est donné que par la repentance et la foi dans le sang de Jésus, à la suite de la prédication de l’Evangile; qu’il y a beaucoup d’appelés, mais que peu sont sauvés; que la route qui mène à la destruction est large, et des multitudes s’y engagent; que la route de la vie est étroite, et il y en a peu qui la trouvent.
Ces visions nous ont aussi clairement montré que le chrétien doit se tenir au croisement des deux routes et mobiliser toutes ses capacités pour persuader et avertir les passants. Nous avons déjà dit comment nos garçons, même ceux qui étaient tout jeunes, sortaient prêcher dans les rues sous l’onction du Saint-Esprit, parfois sous une inspiration directe, d’une manière que nous n’avions jamais vue auparavant.
Je terminerai ce chapitre par l’histoire de cet étudiant d’université qui ne s’est pas arrêté au Croisement. Juste en face de chez nous habitait un étudiant d’université, qui devait obtenir son diplôme cette même année. Je lui avais parlé et lui avais demandé de venir discuter avec nous de la Bible et du Christianisme, d’une manière amicale. Il était venu pendant quelques jours, et je suis certain qu’il fut convaincu de la vérité de ce que je lui avais dit. Il me posa des questions, et les réponses que je lui donnai semblèrent le satisfaire entièrement. Par son intermédiaire, je pus avoir l’occasion de parler avec quelques autres étudiants de l’université, pendant leurs vacances. Ce fut à cette époque que nous avons reçu cette puissante effusion du Saint-Esprit au Foyer d’Adullam. Ces étudiants se montrèrent bien disposés, et je sentis que le premier étudiant dont j’ai parlé comprit clairement la vérité de l’Evangile. Mais, tout en restant poli, il n’était pas désireux d’accepter la vérité, et ne semblait pas apprécier la manière amicale avec laquelle les autres étudiants participaient aux discussions bibliques. Un matin, alors que l’une des jeunes filles qui étaient chez nous se trouvait devant notre portail d’entrée, elle se trouva en présence de ce jeune étudiant. La jeune fille commença à lui dire qu’il fallait qu’il se convertisse. En toute simplicité, elle le pressa à croire en Jésus, pour qu’Il le sauve de ses péchés, qu’Il fasse de lui un homme de bien, qu’Il le sauve de l’enfer et le conduise au ciel.
– « A quoi cela peut-il me servir de devenir chrétien? Je n’ai pas besoin d’être sauvé! » – « Tu pourrais mourir brutalement dans tes péchés, et tu irais en enfer! » – « Mais qui es-tu donc? » lui répondit l’étudiant d’un air moqueur. « Tu n’es qu’une petite ignorante, une mendiante bonne à rien! Qu’est-ce que tu essayes donc de faire? Essayes-tu de m’enseigner quelque chose, alors que tu n’es même pas digne de m’adresser la parole? Je suis un étudiant de l’université. Je suis cultivé. J’ai lu beaucoup de livres. Je sais lire et parler l’anglais aussi bien que le chinois! » Puis il lui cracha au visage et lui dit de s’occuper de ses affaires.
Deux semaines plus tard, j’entendis le bruit d’un convoi funèbre devant notre allée. Je fus surpris d’apprendre qu’ils allaient enterrer cet étudiant. Je l’avais vu dans la rue quelques jours auparavant. L’un de nos garçons me dit que lorsque nous étions sortis prêcher, quelques jours avant cela, il avait offert un traité à ce jeune homme, mais qu’il l’avait refusé. Je ne savais rien de la conversation qu’il avait eue avec la jeune fille.
Un mois plus tard, alors que celle-ci se trouvait en extase sous la puissance du Saint-Esprit, elle reçut des visions du ciel et de la gloire des rachetés. Puis elle resta silencieuse et se pencha en avant, comme si elle regardait en enfer. Voici ce que j’entendis: « Ah! Voici l’enfer… Non, je ne peux pas. Je ne peux absolument pas t’aider maintenant. C’est vrai que tu es dans une situation affreuse. C’est toi qui es pire qu’un mendiant à présent, tout sale, tout crasseux, et souffrant dans cet étang de feu. En réalité, ton état est bien pire que celui de tous les mendiants que j’ai connus. Tu m’as dit que tu étais cultivé et que tu avais une grande éducation. Où est ton éducation maintenant? Hélas, je ne peux pas t’aider à présent, bien que tu me demandes pardon… Peut-être, mais je ne peux pas… Non, seul Jésus peut te sauver, mais quand je t’ai parlé de Lui, tu t’es moqué de Lui et tu m’as maudite. Regarde ce que nous, les mendiants qui avons cru en Jésus, nous avons reçu dans le ciel: tout est joie, bonheur et amour dans la cité aux rues d’or, avec son merveilleux Paradis de Dieu! » Ensuite, il nous sembla que la jeune fille passait au dessus de l’étang de feu en marchant sur une passerelle très
étroite. Nous la vîmes marcher comme sur une corde, mettant un pied devant l’autre avec une extrême précaution, les bras étendus pour retrouver son équilibre. Avec un soupir de soulagement, elle dit: « Oh, là là! Que c’est dangereux! Mais le Seigneur m’aidera. J’irai jusqu’à l’autre côté! » Puis elle avança doucement l’autre pied, et perdit presque l’équilibre à nouveau. Elle loua le Seigneur jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé son équilibre, et recommença à avancer. Elle traversa ainsi toute la pièce. Puis elle sembla être en sécurité dans le ciel, ayant évité tout danger de tomber dans l’étang de feu. Quels que soient les effets que le récit de ces visions puissent avoir sur les autres, elles nous ont appris, à tous ceux qui étaient à Adullam, à croire plus fermement que jamais à la réalité du ciel et du royaume de Dieu, ainsi qu’à la réalité de l’enfer et du royaume du diable. Nous pouvons affirmer, avec encore plus de force qu’auparavant, que le chemin qui, dans cette vie, nous permet de franchir les dangers de l’étang de feu, ressemble à une corde raide, sur laquelle nous devons avancer pas à pas, avec crainte et tremblement. C’est le chemin par lequel les vainqueurs doivent passer. Seul le Seigneur Jésus peut nous soutenir pour que nous gardions l’équilibre, afin de ne tomber ni à droite, ni à gauche. Nous sommes encore plus certains que jamais que Dieu veut que nous nous tenions auprès de la Croix, à la croisée des chemins, pour indiquer aux pécheurs la route étroite et peu fréquentée qui part de la Croix et qui, par elle, conduit au ciel et à la vie que le Seigneur a préparée pour ceux qui L’aiment. Comment être sauvé, sinon par un tel salut? Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut? « Car si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut? » (Hébreux 2:2,3).
Chapitre 8
La fin des temps et le retour de Jésus-Christ
Au cours de cette puissante effusion du Saint-Esprit, des visions et des prophéties nous ont constamment prévenu que la fin de notre époque présente et le retour de notre Seigneur étaient imminents.
Le Saint-Esprit nous a rendu tellement vivant et réel ce point culminant de notre époque actuelle qu’aucun de nous n’a plus eu le moindre doute que Dieu donnait à Son peuple d’ultimes messages d’une importance suprême.
Les Ecritures nous enseignent que notre époque actuelle se terminera par la plus grande tribulation que le monde ait jamais connue, et que le Seigneur, immédiatement après cette tribulation, reviendra sur la terre pour détruire les pécheurs et récompenser les justes (Matthieu 24:29-30). Les Ecritures enseignent aussi que cette époque atteindra son point culminant et sa « fin » au moment de la moisson, lorsque l’ivraie aura atteint sa pleine maturité, et que le blé, après avoir passé par les stades intermédiaires de bourgeon et de pampe, sera devenu un épi pleinement formé. Lorsque l’ivraie et le blé seront mûrs, les anges viendront avec le Seigneur pour ramasser la moisson, et séparer le blé de l’ivraie. En d’autres termes, la moisson viendra lorsque, sur la terre, le royaume de Satan sera pleinement développé, et que le Royaume de Dieu aura atteint sa forme la plus pure. La Bible enseigne en outre que le mal atteindra son point culminant lorsque le diable s’incarnera dans l’Antichrist, pour dominer sur un monde séduit et tourmenté par les démons. Ce leader mondial possédé par le diable, un véritable surhomme, sera détruit par le Seigneur à Son retour.
Je vais tenter de relater, le mieux possible, les révélations et les visions données aux enfants d’Adullam, qui ne savaient pratiquement rien de la théologie des événements de la fin. A de nombreuses reprises, ils ont prophétisé, et annoncé la venue d’un temps de famine, d’épidémies, de guerres et de désolation, accompagné d’un temps de persécutions pour le peuple de Dieu, qu’Il équipera et protégera spécialement pendant cette crise.
Un garçon vit un chrétien tenter d’acheter une mesure de riz. La foule entourant l’entrepôt était si dense que le chrétien ne pouvait espérer obtenir quelque chose qu’en écartant la foule. Chaque individu ne pouvait acheter qu’une seule mesure de riz. Un garçon ignorant et sans éducation fut transporté en vision dans nos pays développés, et vit les populations se préparer à la guerre, et fabriquer des bombes et des engins de destruction. La venue du diable, et son incarnation dans l’Antichrist, furent souvent prophétisés, et aussi reçus en vision. Les enfants virent le dragon, le diable à sept têtes. L’un des garçons vit des anges combattre le diable et sept de ses anges. Le diable et ses anges furent vaincus et s’enfuirent du ciel pour venir sur la terre (voir Apocalypse 12). Les garçons d’Adullam virent le surhomme désiré par le monde, le grand sujet d’adoration attendu par les Bouddhistes, les Théosophes, les Musulmans, et d’autres religions encore. Ils
virent le diable s’incarner en lui. C’était un homme élégant et puissant, dans la beauté et la force de la jeunesse. Ils virent aussi l’image que cet Antichrist, pour défier le Seigneur, érigera comme objet d’adoration, selon la prophétie. Cette image aura le pouvoir de parler et de séduire le monde entier. Je leur demandai comment ils pouvaient savoir que cet homme élégant et puissant était l’Antichrist. Ils me dirent qu’il était partout accompagné d’une armée de démons, qui marchaient à son ordre, et s’arrêtaient à son ordre. Ils virent aussi l’Antichrist sur une plaine, sous la forme d’une bête à sept têtes. Je demandai à nouveau aux enfants comment ils pouvaient savoir que c’était l’Antichrist. Ils me répondirent que les anges le leur avaient dit. J’ai déjà expliqué que, comme pour l’apôtre Jean, ces révélations étaient données par des anges aux enfants, lorsqu’ils étaient « dans l’Esprit. » Comme pour Jean, les enfants conversaient avec les anges. Ces messagers célestes leur expliquaient beaucoup de choses mystérieuses qu’ils ne comprenaient pas eux-mêmes. Au cours du règne de ce surhomme, qui manifestera toute sa puissance et sa volonté de défier le Seigneur, les saints de Dieu restèrent fermes dans la vérité, et continueront à rendre fidèlement témoignage, malgré toutes les souffrances et tous les dangers qu’ils traversaient. Les enfants virent les deux témoins à Jérusalem. Ils les virent, ainsi que les saints avec eux, revêtus d’une merveilleuse puissance surnaturelle pour combattre les puissances des ténèbres et leur résister, en ces temps affreux. Jamais la terre n’aura connu de choses semblables.
En ce temps-là, le diable, tous ses anges et ses démons, seront lâchés sur la terre, animés d’une grande colère, et sachant qu’il leur reste peu de temps. Personne, à moins d’être un véritable saint rempli du Saint-Esprit, ne pourra alors résister un seul jour à une telle puissance satanique, et à de tels miracles et manifestations surnaturelles sataniques. Les enfants virent les saints remplis de la puissance de leur Dieu, d’une puissance surnaturelle bien plus grande que celle du diable, de la puissance de l’Esprit de Celui qui est « plus grand que celui qui est dans le monde. » Ils virent l’Evangile prêché au milieu de terribles persécutions. Mais ceux qui prêchaient reçurent une telle puissance que, sur un seul mot qu’ils prononçaient, leurs ennemis furent frappées de mort, ou de grandes plaies. Cette puissance semblait s’échapper d’eux par leur bouche. C’est par elle qu’ils pouvaient résister à leurs ennemis et les anéantir. Ils exerçaient la puissance que le Seigneur avait promise à Ses disciples, la puissance d’accomplir les mêmes oeuvres que Lui, et même de plus grandes encore.
Parfois, après avoir rendu témoignage dans une ville qui les avait rejetés, s’étant écartés à une certaine distance, ils firent descendre le feu du ciel, qui détruisit cette cité impie, de la même manière que Sodome et Gomorrhe ont été anéanties. Lorsque la persécution devenait sévère, ils étaient parfois enlevés dans leur corps par le Saint-Esprit, comme dans le cas de Philippe, ou comme les prophètes supposaient qu’Elie avait été enlevé (2 Rois 2:16). Ils étaient ainsi emportés en lieu sûr par le Saint-Esprit. En temps de famine et de besoin, ils recevaient miraculeusement de la nourriture, de la manne, des fruits et d’autres aliments. Ils recevaient le secours des anges. La puissance et la hardiesse leur étaient données, pour qu’ils puissent témoigner sans crainte. Les chrétiens avaient le pouvoir de parler la langue de tribus lointaines qui n’avaient pas reçu l’Evangile. Lorsque nos garçons et nos filles, dans leurs visions, prêchaient ainsi dans l’Esprit, nous pouvions nous rendre compte de la manière dont cela se passerait: l’un d’eux prêchait à des étrangers qu’il pouvait voir devant lui, alors qu’un autre l’interprétait (1 Corinthiens 14:28). Tous deux parlaient en langues. L’un prononçait quelques phrases, puis l’autre interprétait. Ils évangélisaient des populations de toutes tribus et de toutes langues. Jean vit un ange qui volait au milieu du ciel, ayant l’Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute langue et à tout peuple, juste avant la chute de Babylone la grande (Apocalypse 14:6,7). Il vit aussi une multitude innombrable, de toutes tribus et de toutes langues, qui avaient lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau, et qui venaient de la grande tribulation. N’est-il donc pas conforme à l’Ecriture de dire que l’Evangile sera encore prêché, comme le virent les enfants, sous la direction des anges, d’une manière surnaturelle, et dans la puissance miraculeuse du Saint-Esprit, bien plus qu’au temps de l’Eglise primitive, lorsqu’elle était persécutée? N’est-il pas possible que l’effusion du Saint-Esprit, la pluie de l’arrière saison, qui se produira au moment de la moisson, soit bien plus grande que l’effusion du Saint-Esprit qui s’est produite au moment des semailles, la pluie de la première saison tombée à partir de la Pentecôte?
En ces jours-là, l’Eglise sera la plus parfaite et la plus remplie de puissance surnaturelle que le monde aura jamais connue, au milieu de la plus terrible persécution, menée par la plus grande concentration de puissance satanique que la terre ait pu recevoir.
Les enfants d’Adullam virent alors l’Antichrist, l’homme-démon, le surhomme et le maître du monde, réunir toutes ses forces pour la dernière guerre mondiale de ces temps de la fin. Ils virent aussi la guerre qui se déroulait sur le plan spirituel. Ils virent un homme monté sur un cheval blanc conduire Son armée vêtue de blanc. Ils virent aussi un cavalier monté sur un cheval roux, revêtu d’un magnifique vêtement sombre, suivi de ses armées de démons aux vêtements noirs. Ils eurent aussi quelques visions de la guerre qui se déroulait sur la terre. Les enfants virent des navires de guerre détruits par des bombes lancées à partir d’avions, et ils virent les navires sombrer pour toujours dans leur tombeau marin. Ils virent des armées se rassembler de toute la terre et s’engager dans une grande et terrible bataille. Les enfants assistèrent à cette horrible bataille. Des gaz toxiques et des instruments de guerre mortels firent périr des victimes innombrables. Tout d’abord on commença par enterrer les morts. Plus tard, comme les cadavres étaient trop nombreux, on les empila en tas ou on les laissa pourrir comme du fumier sur la surface de la terre, comme l’avait prédit le prophète (Jérémie 25:31-33).
Au milieu de tous ces événements, tout fut interrompu par le soudain retour de Christ. Le soleil s’obscurcit et la lune devint rouge sang. Les étoiles tombèrent comme de la pluie. Les cieux tremblèrent et semblèrent être roulés comme un parchemin. Il y eut un grand tremblement de terre qui fendit toute la terre. De grandes crevasses s’ouvrirent et des hommes furent engloutis vivants. Des immeubles furent rasés et s’effondrèrent comme des maisons de poupées, tuant et ensevelissant leurs occupants. Pendant que toutes ces choses se passaient sur la terre et dans le ciel, le Seigneur apparut dans les cieux. Jeunes et vieux, riches et pauvres, furent saisis d’une terreur mortelle. Ils s’enfuirent en tous sens, dans un terrible désordre. Des commerçants s’enfuirent de leurs boutiques les mains vides, sans s’occuper un seul instant des précieuses marchandises qui leur semblaient tellement importantes quelques instants auparavant. Des familles fuyaient de leurs maisons sans même jeter un dernier regard sur toutes les choses qui faisaient les délices de leur vie. En un instant, tous les hommes n’eurent plus qu’un seul but, un seul désir: fuir de devant la face de leur Juge. Ils ne pensaient qu’à trouver un lieu de refuge pour se cacher du Roi des Rois. Certains de ceux qui ne furent pas tués par la chute des immeubles ou qui ne furent pas engloutis par la terre tentèrent de fuir dans les montagnes pour y être en sécurité. D’autres sautèrent dans des rivières et s’y noyèrent. Certains se suicidèrent avec leurs propres armes. Partout, ce n’étaient que des cris et des lamentations. Partout, l’émeute et la terreur. Chacun voulait à tout prix échapper à la colère de l’Agneau, car le grand jour de Sa colère était venu. Après cela, les enfants eurent des visions du grand festin de Dieu, où les bêtes sauvages et les oiseaux furent invités à dévorer les cadavres qui étaient éparpillés sur toute la terre en ruines. Ils virent des chiens et des animaux sauvages manger des carcasses humaines. Les oiseaux et les éboueurs du ciel se joignirent à ce festin préparé par Dieu. Pendant que les garçons assistaient à ce grand festin, nous pouvions entendre leurs remarques, et voir leurs mouvements, comme si toute la scène se déroulait en réalité devant nous. L’un disait par exemple: « Regardez cet aigle qui mange ce riche. Regardez comment il arrache de son corps ses beaux vêtements. Regardez ça! Il vient de lui arracher un morceau de chair et il s’envole avec! » Un autre ajoutait: « Oh, regardez par ici! Un vautour et un corbeau se partagent cet homme. C’est le vautour qui est le plus hardi. Il déchire les chairs et s’en gave, sans même prendre le temps de relever la tête. Mais le corbeau est plus peureux. Il s’empare d’un morceau et regarde autour de lui pour voir s’il est en danger. Aïe! Voyez-vous cela? Regardez ces oiseaux montés sur cet homme bien habillé, et qui plongent la tête dans son corps! »
Puis, d’un commun accord, les garçons se détournaient de cette scène dégoûtante. Par leurs remarques et leurs gestes, ils nous faisaient clairement comprendre quelles scènes horribles caractériseraient ce grand festin final de la terre. Là seront étendus les riches et les puissants, les gouvernants de cette terre, les grands chefs d’entreprise, les détenteurs de richesses, les chefs militaires, et les chefs de toutes les entreprises et de toutes les religions qui s’étaient opposées à Jésus-Christ. Ils ne seront pas traités comme des invités d’honneur, mais serviront de pâture aux éboueurs de cette terre, sur laquelle ils avaient vécu dans un luxe égoïste. Les enfants d’Adullam ont donc vu et décrit d’une manière terriblement réaliste les derniers instants de notre civilisation matérialiste tellement imbue d’elle-même. Ils ont vu quels étaient les fruits d’une existence impie, et ont compris la question posée par le Seigneur: « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait son âme? »
La Parole de Dieu dit: « Toutes les nations qui oublient Dieu seront jetées dans la géhenne. » Ces enfants tout simples croient sans l’ombre d’un doute, parce que Dieu et les anges leur ont montré ce qui est aussi écrit dans la parole du Seigneur. Notre monde actuel, avec son système humain d’éducation, son organisation tellement vantée, et toutes ses richesses, finira par ce grand « festin de Dieu, » où la chair des cadavres vaudra plus cher que toute la splendeur d’une culture qui fait aujourd’hui l’orgueil des vivants. Les enfants virent le Seigneur et ses anges lier les mains et les pieds de l’Antichrist, juste avant qu’il soit jeté vivant dans l’étang de feu (Apocalypse 19:20). Ils virent aussi le diable emmené jusqu’à l’entrée de l’abîme. Un couvercle semblable à celui d’une boîte fut ouvert, et il fut jeté dans un abîme de ténèbres semblable à un puits. Le couvercle fut abaissé, et le Seigneur le ferma avec une grande clef (Apocalypse 20:1-3). Nous avons raconté ce qui arrivera aux païens au retour du Seigneur.
Il y eut aussi de claires visions concernant les saints. (NDT: Toutes ces visions n’ont pas nécessairement été données dans leur ordre chronologique). Les enfants d’Adullam virent les cieux ouverts et le Seigneur en descendre avec gloire, accompagné de Ses anges. De chaque côté, et à la suite du Seigneur, se tenait une foule innombrable vêtue de blanc. Ceux qui étaient devant soufflaient dans de magnifiques trompettes. Au son des trompettes, le Seigneur et Son armée descendirent dans un ordre parfait, chacun à sa place et à son rang. Au moment où le Seigneur descendait vers la terre, il y eut de magnifiques visions de la résurrection et de l’enlèvement des saints. Les tombes s’ouvrirent en éclatant comme sous l’effet d’une explosion. Les cadavres sortirent des tombes et furent instantanément revêtus du tabernacle céleste de la vie de résurrection. Parfois, les enfants virent des ossements venir de toutes les directions. Comme ils l’exprimaient dans leur dialecte chinois: « Un os venait de l’est, et un autre de l’ouest. » Ces ossements éparpillés furent revêtus de chair et transformés en corps de résurrection, qui furent enlevés pour rencontrer le Seigneur dans le ciel. Un garçon vit la procession funèbre d’un chrétien qui était en train d’être emmené en terre. Sur le chemin du cimetière, la trompette retentit, le Seigneur descendit, le cercueil s’ouvrit, le mort s’assit, se releva transformé, et fut enlevé au ciel. J’ai déjà dit que nos enfants avaient eu des visions de certaines personnes de notre Foyer qui étaient mortes et qui se trouvaient déjà au ciel, vêtues de blanc et se réjouissant dans le Paradis. Ils virent aussi les saints des temps passés, vêtus de blanc. Les Ecritures enseignent que les saints, entre leur mort et leur résurrection, ont des corps spirituels, et qu’ils sont vêtus de blanc, dans l’attente de la résurrection (Apocalypse 6:9-11). Je questionnai plusieurs enfants séparément pour voir si les saints qu’ils avaient vus au ciel étaient déjà ressuscités ou non. Ils me dirent qu’ils ne le savaient pas, jusqu’à ce qu’un ange leur dise qu’ils n’avaient vu que les âmes des saints, et que leurs corps n’étaient pas encore ressuscités. Tous mes contrôles aboutirent toujours à un témoignage identique: les enfants ont toujours vu les saints habillés de blanc. Les saints n’avaient jamais d’ailes. Tous les anges avaient des ailes, ce qui permettait de les distinguer sans difficultés des saints. En résumé, les enfants d’Adullam virent dans le ciel les saints vêtus de blanc. Ils ont accès au Paradis, et jouissent de la compagnie de Christ et des anges. Les enfants virent la descente du Seigneur « avec tous ses saints » (tous Ses anges), au son de la dernière trompette. Ils virent la résurrection et la transformation des corps des saints, et leur ascension dans le ciel. Ils virent aussi le festin des noces de l’Agneau. De grandes tables étaient éparpillées dans le Paradis, au milieu de ses magnifiques arbres, de ses merveilleuses fleurs au parfum délicieux, de ses glorieux oiseaux au plumage infiniment varié qui poussaient leurs chants de louange. Là, toute la création animale et végétale, bénéficiaire de la rédemption, ne formait qu’un ensemble harmonieux, rempli du Saint-Esprit et glorifiant Dieu. Là, dans ce Paradis de Dieu impossible à décrire, étaient éparpillées les tables disposées pour le grand festin des noces. Les anges et les saints glorifiés circulaient partout en jouant de la harpe ou de la trompette, chantant et louant le Seigneur. Les enfants se hâtèrent d’aller chercher leurs harpes et leurs trompettes dans leurs demeures, pour se joindre à cette musique inspirée de l’Esprit, et participer à la plus grande de toutes les fêtes, à l’accomplissement de l’espérance de tous les siècles. De grandes troupes chantaient, dansaient et louaient le Seigneur. D’autres se hâtaient de préparer les tables et d’arranger les sièges, ou transportaient des mets dans de la vaisselle d’or. Il y avait de la nourriture en abondance. Chaque plat dégageait une senteur particulière, plus délicieuse que tout ce que l’on pouvait imaginer. Lorsque tout le monde fut prêt, un appel retentit, et les saints de tous les temps passés se rassemblèrent autour des tables pour célébrer les noces du Fils du Grand Roi. Ce fut alors la pleine réalisation de toutes leurs espérances, l’accomplissement de la joie la plus parfaite dans le ciel lui-même, lorsque ceux qui avaient été des prostituées, des mendiants, des pécheurs, et des rebuts de la terre, s’assemblèrent de l’orient et de l’occident et s’assirent avec Abraham, Isaac et Jacob, à la table du festin, dans le Royaume de Dieu. Lorsque tous se levèrent et que l’attente atteignit son point maximum, le Fils Lui-même entra et prit place aux tables, entouré de son épouse vêtue de blanc, de ceux qu’Il avait acquis par Son sang, les rachetés de toute nation, de toute tribu, et de toute langue. Puis Il but avec eux du fruit de la vigne.
Les enfants d’Adullam eurent aussi des visions du Jour du Jugement. Ils virent les livres où étaient inscrits toutes les oeuvres des hommes. Ils virent le Juge sur Son trône, et, devant Lui, tous les hommes furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres.
Les justes furent mis ensemble tous du même côté, formant une grande foule.
Ceux dont les noms n’étaient pas inscrits dans le livre de vie furent aussi rassemblés de l’autre côté, formant également une grande foule.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Les premiers furent mis à part pour entrer dans le Royaume de Dieu et dans la vie éternelle. L’autre groupe fut condamné à être jeté dans le feu qui avait été préparé pour le diable et pour ses anges.
Quelques-uns eurent le privilège de contempler en vision la nouvelle terre et le nouveau ciel. Le nouveau ciel était tellement rempli de la gloire de Dieu, la Shekinah, que les enfants ne purent pas voir distinctement ce qu’il y avait à l’intérieur. La Nouvelle Jérusalem, la cité carrée, occupait la position centrale, après être descendue sur la nouvelle terre. Toute la nouvelle terre ressemblait beaucoup au Paradis qui se trouvait dans la cité céleste. C’étaient cette nouvelle terre et ce nouveau ciel qui étaient passés par une nouvelle naissance, et qui ne passeront jamais. C’est sur cette nouvelle terre que Dieu plantera à nouveau Sa tente au milieu des hommes. Il sera pour toujours leur Dieu, et ils seront pour toujours Ses enfants. Amen.
Chapitre 9
Un petit mendiant chinois prophétise
Conformément à cette parole de l’Ecriture, selon laquelle, « dans les derniers temps, vos fils et vos filles prophétiseront » (Actes 2:17), l’un de nos petits mendiants Chinois, âgé de dix ans, fut utilisé par le Seigneur pour nous apporter un message directement inspiré de Dieu.
Quelques mois auparavant, cet enfant, sale et vêtu de haillons (en réalité il était plus revêtu de crasse que de haillons), était venu frapper à notre porte avec ses deux compagnons, pour voir si nous le laisserions entrer. Après avoir été lavé et habillé, cet enfant nous apparut comme un petit gars franc et sincère, ce qu’il se révéla être en réalité. Il ouvrit immédiatement son coeur à toutes les histoires de la Bible et toutes les prédications qu’il entendait. Il apprit bientôt à prier, et nous pouvions l’entendre prier très sérieusement dans son lit chaque soir. Lorsque le Saint-Esprit descendit sur nous, ce garçon fut parmi les premiers à recevoir le baptême dans le Saint-Esprit, et à parler en d’autres langues comme le jour de la Pentecôte. Il est certain que le Seigneur a parlé dans le passé, lorsque des hommes ont été poussés par le Saint-Esprit. C’est ainsi que l’Ecriture a été inspirée, et que les prophètes ont pu commencer leurs messages par un « Ainsi parle l’Eternel, » avec une telle assurance qu’ils étaient prêts à donner leur vie pour leurs convictions. De même, il est tout aussi certain que le Dieu vivant règne encore aujourd’hui, et qu’Il parle toujours aux fils des hommes par prophétie directe, lorsque les circonstances l’exigent, et que la foi et toutes les autres conditions sont conformes à Sa volonté divine.
Un soir, la puissance de Dieu se manifestait d’une manière inhabituelle. Le ciel nous semblait tout proche. Ce fut alors que notre ancien petit mendiant, si amical, sembla quitter cette terre souillée pour être ravi en esprit dans le ciel. Introduit en présence du Seigneur Jésus, il se prosterna face contre terre à Ses pieds, dans un geste d’humble adoration. En fait, le jeune garçon était prosterné au milieu de la pièce, entouré de tous ses compagnons. Ils étaient assis par terre autour de lui, et écoutaient avec une attention profonde le message que le Seigneur nous donnait par sa bouche. Je n’ai jamais entendu de paroles aussi poignantes et aussi pénétrantes. Pendant que le jeune garçon sanglotait et versait d’abondantes larmes qui traduisaient un profond chagrin, il nous transmettait le message du Seigneur, une phrase ou deux à la fois, d’une voix claire et forte. La langue était rythmée. Les mots choisis étaient les plus simples et les plus purs. L’intonation de la voix, le choix du langage, la puissance pénétrante de chaque parole étaient tels qu’aucun auditeur présent ne pouvait douter que ce petit Samuel nous parlait par une inspiration divine directe et surnaturelle. Prosterné en vision aux pieds du Seigneur, le petit garçon dit: « Seigneur Jésus, je ne suis pas du tout digne d’être ici, ni même d’être sauvé. Je ne suis qu’un petit mendiant de la rue. » Puis Jésus s’adressa au jeune garçon. Celui-ci ne s’en est pas rendu compte sur le moment, mais le Seigneur S’est véritablement servi de sa bouche pour nous parler, en utilisant la première personne et en S’adressant directement aux enfants et à nous, qui étions assis autour du petit garçon.
Voici ce que nous dit le Seigneur, et je souhaite que ces paroles touchent profondément votre coeur, comme elles n’ont pas cessé de toucher les nôtres: « Je pleure ce soir. J’ai le coeur brisé. Je suis dans un profond chagrin, parce que ceux qui croient en moi sont tellement peu nombreux. J’ai conçu et préparé le ciel pour tous. J’ai prévu toute la place nécessaire pour tous les hommes du monde entier. J’ai préparé la Nouvelle Jérusalem, faite de trois grandes cités, l’une au-dessus de l’autre. Il y a assez de place pour tous les hommes. Mais les hommes ne veulent pas croire en moi. Ceux qui croient sont si peu nombreux! Je suis triste, tellement triste… (Ce message fut donné par le garçon au milieu de sanglots déchirants et de flots de larmes). Puisque les hommes ne veulent pas croire en moi, je dois détruire cette terre impie. J’avais prévu de lui envoyer trois grandes calamités, mais elle est si méchante que j’en ai ajouté une quatrième. » « Si vous avez des amis, demandez-leur de se repentir rapidement. Persuadez tous les hommes, aussi rapidement que possible, de croire en l’Evangile. Mais si les hommes refusent d’écouter, et ne veulent pas écouter votre message, vous n’en serez pas responsables. » « Recevez le baptême dans le Saint-Esprit. Si vous l’attendez dans la foi, je vous baptiserai. Le diable vous trompe en vous faisant croire que vous ne recevrez pas ce baptême, mais continuez à l’attendre et à le chercher, et je vous baptiserai. Je vous donnerai la puissance de chasser les démons et de guérir les malades. Ceux qui reçoivent le sceau du saint-Esprit doivent prêcher et rendre témoignage. Je serai avec vous pour vous aider, et pour vous protéger en temps de danger. » « Si vous pensez peut-être que vous n’irez pas au ciel, sachez que cette pensée vient du diable. Je ne détruirai pas mes propres enfants. Je les protégerai et les sauverai tous. Pas un de ceux qui m’appartiennent ne périra. Je vaincrai. Priez pour Mr et Mme Baker, et je leur donnerai la puissance de chasser les démons et de guérir les malades. Les enfants du Foyer doivent être obéissants. Ne vous disputez pas. Ne mentez pas. Vivez en paix. Quand vous priez, priez de tout votre coeur. Ne laissez pas votre amour se refroidir. » « Dites aux autres Eglises qu’elles doivent aussi rechercher le Saint-Esprit. Toutes les Eglises doivent courir vers le but. » « Le diable va venir sur la terre dans peu d’années, et il y aura une grande tribulation. Ne soyez pas inquiets. Je vous protégerai et je prendrai soin de vous. » « Tous les peuples du monde se rassembleront de toutes parts et combattront en un seul lieu. Après quoi, je viendrai pour punir la terre. Vous ne devez pas craindre, car ceux qui croient en moi seront enlevés, et ils joueront de la trompette et de la harpe. » « Je détruirai les deux tiers de l’humanité. Quand je viendrai, tout devra obéir à ma voix. Les maisons s’écrouleront, les montagnes tomberont, les arbres seront détruits. Là où je ne laisserai pas un seul brin d’herbe, la destruction sera totale. Les adorateurs d’idoles périront. Tous les sorciers, les médiums et les spirites, seront jetés en enfer. Seuls ceux qui croient en l’Evangile seront sauvés. » C’est ainsi que le Seigneur a parlé à notre Foyer d’Adullam et, nous le croyons, à tous ceux à qui nous pourrons passer ce message prophétique.
Notre Seigneur ressuscité nous a transmis ce message en chinois. Chaque phrase fut prononcée lentement et distinctement, et suivie d’une pause. J’écrivais le message à mesure qu’il était donné. Il fut souvent répété une ou deux fois, afin qu’il soit clairement compris de tous les auditeurs. Nous avons eu largement le temps d’enregistrer chaque parole que le Seigneur avait prononcée par la bouche du petit prophète inspiré qu’Il avait choisi. Lorsqu’il eut achevé de donner le message, le petit garçon se leva et nous dit qu’il s’était trouvé aux pieds de Jésus. Il ne savait pas que le Seigneur nous avait parlé par sa bouche, à nous et à lui, à la première personne. Il se contenta de répéter la prophétie, disant: « Le Seigneur a dit ceci, Il a dit cela…, etc… » Après avoir entendu cette prophétie, après l’avoir mise par écrit, et lorsque le petit prophète l’eut répétée de mémoire, phrase après phrase, il nous fut aisé de comprendre comment, dans le passé, des prophètes avaient pu parler sous l’inspiration de Dieu, comment un scribe avait pu enregistrer chaque parole donnée par les lèvres du prophète, ou comment le prophète lui-même avait pu mettre ses messages par écrit, et affirmer véritablement: « Ainsi parle l’Eternel… » Dans des époques reculées, lorsque des hommes religieux, mais remplis de l’esprit du monde, avaient abandonné la foi simple en un Dieu personnel et vivant, qui parlait aux hommes, et lorsque leur incrédulité et leur méchanceté furent telles que « les visions n’étaient pas fréquentes » (1 Samuel 3:1), Dieu choisit un petit Samuel au coeur pur, et lui donna d’une voix audible un message qui s’accomplit à la lettre. De même, nous croyons que Dieu est toujours le même Dieu vivant qui a parlé par des hommes aux hommes du passé. Dans ces jours d’incrédulité et de méchanceté que nous vivons, Il S’est adressé aussi à nous par la bouche de notre petit Samuel Chinois, pour nous donner un « Ainsi parle l’Eternel, » qui s’accomplira bientôt. Si nous prêtons l’oreille à ce message, ce sera pour notre joie éternelle, mais si nous le négligeons, ce sera pour notre éternel chagrin.
Chapitre 10
Révélations sur la manière dont a été écrite la Bible
Grâce à cette effusion du Saint-Esprit reçue par ces enfants Chinois, nous avons bien mieux compris comment la Parole de Dieu avait pu être écrite. Une telle effusion de l’Esprit, accompagnée de telles manifestations spirituelles, est en ellemême un témoignage du fait que la Bible a bien été écrite par Dieu. Lui seul connaît l’avenir. Dans la pensée de Christ et des apôtres, l’accomplissement des prophéties était une preuve suffisante que c’était bien la main de Dieu qui avait écrit la Bible.
Dans tout ce que nous avons relaté concernant cette effusion du Saint-Esprit sur ces enfants, dix prophéties de l’Ecriture ont été accomplies: 1. Ce baptême du Saint-Esprit a été prophétisé pour les croyants de notre époque actuelle (Joël 2:28-29). 2. Il devait s’accompagner du parler en d’autres langues (1 Corinthiens 14:21). 3. Il devait s’accompagner du don de prophétie, selon que l’Esprit leur donnerait de s’exprimer (Actes 2:17). 4. Les choses qui « appartiennent à Christ » ont été montrées à ces enfants, selon la prophétie (Jean 16:12). 5. La réalité des choses à venir leur a aussi été montrée (Jean 16:12) 6. Selon la prophétie, ils sont passés par une « nouvelle naissance » donnée par le Saint-Esprit, ils en ont reçu le témoignage dans leur coeur, en s’écriant: « Abba, Père! » 7. Les visions reçues par ces enfants ont accompli cette Parole selon laquelle, dans les derniers temps, « vos jeunes gens auront des visions » (Actes 2:17). 8. Des démons ont été chassés (Marc 16:17). 9. Des malades ont été miraculeusement guéris, exactement selon les promesses de la Bible, par la puissance du SaintEsprit (Marc 16:18). 10. Un changement miraculeux s’est produit dans leur vie, de telle sorte que ce qu’ils aimaient auparavant, ils le haïssaient à présent, et qu’ils aimaient maintenant ce qu’ils haïssaient naguère (2 Corinthiens 5:17). Il faut se rappeler que, selon la Bible, les révélations de Dieu et les écrits de la Bible ne dépendent pas des capacités naturelles ou de l’éducation reçue. Des hommes sans éducation, tels que Amos, Pierre, ou Jean, inspirés par Dieu, ont écrit des choses plus profondes que celles qui ont été écrites par les hommes les plus sages de ce monde. Dans tout ce que le Seigneur a fait et révélé à ces jeunes mendiants méprisés et rejetés, ne pouvons-nous pas voir une preuve de la Parole de Dieu? La Bible dit qu’il « n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de riches » parmi les chrétiens. Mais ils suivent l’antique chemin étroit de la foi simple en Dieu. Le Seigneur peut encore choisir ceux qui sont méprisés, et Il le fait encore, comme dans le cas de ces simples enfants Chinois des rues et des caniveaux, pour « anéantir les choses qui sont. » Pendant que les sages de notre génération actuelle, bien éduqués, fiers et à la nuque raide, continuent de tâtonner dans les ténèbres de leurs propres illusions, aujourd’hui, comme dans le passé, et au milieu de tant de confusion apportée par la sagesse des hommes, Jésus peut encore dire: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11:25). Dans leur majorité, les gens instruits et les hommes importants, du temps de Jésus, n’ont pas compris Sa vie et Ses oeuvres miraculeuses, car « ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:. Les chefs et les sages, du temps des apôtres, n’ont pas compris les oeuvres miraculeuses que le Dieu Tout-Puissant accomplissait au travers d’hommes simples revêtus de la puissance du Saint-Esprit, car ils n’auraient pas mis à mort les saints remplis du Saint-Esprit de l’Eglise primitive. Les profondes révélations données à ces enfants Chinois, qui n’étaient pas passés par de grandes institutions pour y recevoir une solide éducation, confirment ce que dit la Parole écrite de Dieu. Ces révélations ont été accordées à des êtres humains qui avaient un coeur ouvert, sans que Dieu tienne compte des capacités naturelles ni de l’éducation reçue. Nous avons mieux compris de quelle manière les auteurs de la Bible ont pu recevoir une révélation directe d’événements déjà passés. L’un de nos garçons qui était naturellement le plus ignorant et le moins doué, a pu ainsi voir directement, à plus d’une occasion, lorsqu’il était « dans l’Esprit, » les principaux événements historiques de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il vit les plaies d’Egypte: les grenouilles dans le palais de Pharaon, les mouches dans sa nourriture, les sauterelles, la mort des premiers-nés, le deuil de toutes les familles. Il vit aussi Elie et Elisée traverser le Jourdain, les chars de feu, et la montée d’Elie dans le ciel. Il vit Daniel dans la fosse aux lions, avec l’ange qui le gardait, ainsi que d’autres événements de l’Ancien Testament. Ce garçon reçut aussi des visions des miracles de JésusChrist. Il vit les tentations du Seigneur. Le diable, sous la forme d’un jeune homme élégant, enleva le Seigneur sur le sommet d’une haute montagne, et lui montra en vision tous les royaumes de la terre. Des anges suivaient Jésus partout où Il allait. Il vit Christ marcher sur l’eau, guérir les malades, et ouvrir les yeux des aveugles. Ce garçon, et d’autres avec lui, virent la passion du Seigneur Jésus, Sa résurrection, et Son ascension. Tout d’abord, je me suis demandé comment ces enfants pouvaient avoir des visions d’événements futurs. Puis je me suis rappelé qu’avec Dieu, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. Il est le Grand JE SUIS. Toutes choses sont dans le présent pour Lui. Puisque le Saint-Esprit est Son Esprit, Il peut faire en sorte que des visions et des révélations données par l’Esprit soient présentes pour tous ceux à qui le Seigneur veut bien les accorder, que ces visions et ces révélations soient « passées, » « présentes, » ou « futures. » Les révélations de choses passées reçues par les enfants d’Adullam confirment l’inspiration de la Bible. Il fut aisé pour le Seigneur de montrer à Moïse et à d’autres, par des visions, des événements passés ou futurs, aussi clairement qu’un témoin
oculaire peut voir des événements présents. Ils ont pu ainsi mettre par écrit le présent, le passé et le futur, dans un livre qui est le seul Livre à annoncer la fin dès le début, et à parler du début encore à la fin. Le Saint-Esprit nous a montré concrètement comment certaines parties de la Bible ont pu devenir des récits de révélations surnaturelles. Quand les enfants étaient « dans l’Esprit, » décrivant des scènes qu’ils recevaient en vision, le Seigneur conduisit l’un des garçons à s’asseoir et à écrire en détail tout ce que les autres voyaient et décrivaient, tout en restant « ravi en esprit. » Nous pûmes donc tous voir combien il a été facile pour Dieu de faire écrire la Bible. Quelqu’un pouvait aisément transcrire ce qu’un autre recevait et décrivait en vision. Il a été facile pour Dieu de prendre un mendiant ignorant et illettré dans une rue chinoise sale, ou un jeune garçon venant d’une tribu à demi-sauvage, de le remplir du Saint-Esprit, et de lui permettre de voir comme à l’oeil nu des choses qui sont audelà du voile, des choses présentes, des choses passées, et des choses à venir. N’a-t-il pas été toujours aussi facile pour Dieu de révéler par des visions tout ce qui est écrit dans le Bible, à tous ceux qu’Il a choisis? N’a-t-Il pas été facile pour le Seigneur de demander à Baruch de se tenir à côté du prophète, pour écrire tout ce qu’il était en train de voir et de révéler, et pour transcrire chaque mot de chaque prophétie donnée par le Seigneur Eternel? (Jérémie 36:4). Si nos garçons ont pu être conduits dans la présence du Seigneur, et revenir en disant: « Le Seigneur a dit…, » n’est-il pas possible que les prophètes des temps passés aient pu mettre par écrit leurs propres prophéties et leurs propres visions, et dire, dans une absolue vérité: « Ainsi parle l’Eternel… »? Je ne sais pas comment Dieu, pour Qui le passé, le présent et le futur sont sur le même plan, peut révéler le passé, le présent, et le futur, comme des événements présents. La Bible dit qu’Il le peut. La Bible dit qu’Il l’a fait. Les enfants d’Adullam savent qu’Il le fait encore aujourd’hui. Si des hommes ont pu parler par prophétie poussés par le Saint-Esprit, si des hommes ont pu être « ravis en esprit au jour du Seigneur, » et enlevés jusqu’au ciel, si des hommes ont pu
recevoir des visions « l’année de la mort du roi Ozias, » il est donc toujours possible que des hommes soient poussés à prophétiser par le Saint-Esprit. Ils peuvent toujours être « ravis en esprit » et voir des mondes qui sont au-delà du voile. Ils peuvent toujours avoir des visions, même des années « après la mort du roi Ozias. » Le même Dieu est toujours assis sur le même trône. Il règne sur le même monde. Il est toujours confronté aux mêmes coeurs mauvais, à des hommes de la même nature qu’auparavant, à des hommes ayant les mêmes dispositions et les mêmes émotions qu’Elie. Puisque Dieu Se révèle encore aujourd’hui par des prophéties, des visions et des révélations, et c’est ce qu’Il fait dans le monde entier, cela montre qu’Il S’est aussi révélé aux prophètes et aux saints dans les temps passés, exactement comme la Bible le dit. Dans notre époque impie, au milieu de cette génération présente perverse et incrédule, le Seigneur peut encore prouver que ce qu’Il a écrit dans la Bible est bien la Parole du Dieu Vivant, et Il le prouve. Il peut encore Se révéler à un peuple incrédule d’une manière surnaturelle, par les dons du SaintEsprit, pour confirmer Sa Parole par les signes qui l’accompagnent (Marc 16:15-20). Et c’est ce qu’Il fait.
Chapitre 11
La Patrie Céleste
A la lumière de ce que nous avons écrit, il est suffisamment clair que le Seigneur a employé tous les moyens nécessaires pour nous confirmer que nous avons dans la Bible une « parole prophétique certaine, » à laquelle nous ferions bien de prêter attention. Il nous a été aussi clairement confirmé que le but essentiel de cette Parole prophétique, comme celui des visions et des prophéties que nous avons reçues, était de nous faire connaître avec certitude que nous avons une merveilleuse Patrie Céleste, juste derrière le voile. Aucun « étranger, » aucun « voyageur » ne peut être réellement satisfait. Nous ne serons satisfaits qu’à la fin de notre voyage. Il se peut que ce voyage nous conduise dans des chemins difficiles et sur des montagnes exténuantes. Il se peut que le voyageur devienne tellement épuisé sous le poids de ses lourds fardeaux, qu’il ne puisse presque plus entendre le chant des oiseaux, ni être rafraîchi par l’odeur des fleurs sur le bord du chemin, ni encore trouver un grand plaisir à être en compagnie de ceux qui font le voyage avec lui. Mais il n’en sera pas ainsi à la fin du voyage. Les corps voûtés et épuisés des pèlerins de cette vie seront entièrement renouvelés lorsqu’ils atteindront leur patrie céleste. « Tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil… » (1 Corinthiens 15:51-52). « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:53). La vieillesse disparaîtra. Il n’y a pas de vieillards décrépits dans le ciel, point de personnes âgées à la démarche chancelante. Point de vue affaiblie, point d’oreilles sourdes, point de corps infirmes au milieu de tous ceux qui habitent cette cité radieuse. C’est une cité qui ne connaît jamais de ténèbres, qui n’a besoin ni de la lumière du soleil pendant le jour ni de celle de la lune pendant la nuit. Ses rues pavées d’or n’ont pas besoin d’être nettoyées. Ses demeures incrustées de pierres précieuses n’ont pas besoin de réparations. C’est une cité où l’on ne voit aucune plaque de médecin, aucun infirme, aucun malade, aucun chagrin ni aucune douleur. Une cité où aucun crêpe noir ne vient barrer ses portes d’or, où aucune procession mortuaire ne parcourt ses rues d’or. Une cité d’où ont été bannis toute dépression et tout deuil. Une cité où toute mort aura été engloutie dans la vie, et dans la vie abondante. Une cité où règne une joie pure et sans limites. C’est une cité où les jours sont sans nuages, et où ne s’amassent jamais des nuages d’orage. Dans ce pays de bonheur, il n’y a ni chômage ni lutte pour la vie. Plus de concurrence égoïste. Plus de sentiments intéressés qui engendrent des soupçons sans amour. Personne ne s’inquiète de ce qu’il va manger ou de quoi il sera vêtu. Les vêtements blancs ne s’usent jamais jusqu’à la corde. Les arbres qui portent les fruits de la vie ne deviennent jamais stériles. L’eau de la vie n’y tarit jamais, et tous ceux qui le désirent peuvent en boire. Toute la joie et l’enthousiasme de la plus belle jeunesse sont l’héritage de tous les habitants du ciel. Nous remercions le Seigneur pour les jours de bonheur que nous pouvons connaître sur cette terre. Mais, au milieu de notre plus grand bonheur, nous restons dans des vases d’argile. Dans nos moments les plus heureux, nous sentons qu’il existe, presque à portée de main, une joie et un bonheur encore plus grands, mais notre enveloppe d’argile est tellement pesante qu’elle nous empêche de les saisir. Même ici, sur la terre, les enfants s’amusent et jouent. Ils courent, se roulent à terre, et sautent de joie. Ils chantent et crient. Parfois, leur joie et leur bonheur semblent parfaits. « Le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent’ (Matthieu 19:14). Mais la joie la plus exubérante et les extases du bonheur le plus parfait que puisse éprouver l’enfant le plus heureux sur terre ne sont rien en comparaison de la joie encore plus grande, que rien ne peut décrire, qui sera la nôtre lorsque ce corps d’argile si pesant sera remplacé par le seul corps qui soit véritable.
Dans la Nouvelle Jérusalem, tout le monde aime tout le monde. Sur terre, éprouver de « l’amour » n’est rien, en comparaison de « l’amour » que l’on éprouve dans ce glorieux pays. Pas un seul brin d’imperfection, pas le moindre défaut ne nous empêcheront d’être là-haut dans une parfaite relation d’amour les uns avec les autres. Ce royaume céleste est le royaume de la musique. Quand Dieu a créé l’homme, Il a inscrit la musique dans son âme. Mais les accents discordants provoqués par le péché ont détruit l’harmonie initiale. Ces accords perdus ne seront retrouvés qu’au ciel, lorsque nous serons revêtus d’une tente qui n’est pas de ce monde. La musique la plus belle, la plus douce, et la plus parfaite que l’on puisse entendre sur terre n’est qu’une tentative de retrouver les harmonies et les accords perdus, que les rachetés et les anges chantent dans le ciel. Les plus merveilleux instruments de musique que nous connaissons sur la terre, depuis le temps où les enfants d’Adam ont commencé à « jouer de la harpe et du chalumeau » jusqu’à l’heure actuelle, ne sont que de pâles imitations des trompettes, des harpes, et des instruments sur lesquels nous pourrons retrouver les « accords perdus, » dans la cité d’or, et grâce auxquels toute la musique des âmes libérées pourra pleinement s’exprimer. La musique et les rythmes que le Père a inscrits dans l’âme de Ses enfants ont presque entièrement été transformés par le diable en moyens de satisfaire les plaisirs et la convoitise d’une chair pervertie. Depuis les barbares les plus sauvages dans leurs îles lointaines, jusqu’aux barbares intoxiqués de plaisir dans les salles de bal les plus élégantes, les hommes dansent sur des rythmes musicaux qui satisfont leurs appétits sensuels. Dans le ciel, sur les mélodies d’une musique sainte et pure, les rachetés et les anges dansent de « joie, » une joie qui surpasse tout plaisir terrestre ou charnel. Les rythmes sur lesquels ils dansent sont aussi les rythmes sur lesquels les étoiles chantent et dansent sur leur orbite. La cité de Dieu contient aussi un parc, un « jardin d’Eden » rempli de fruits pour notre plaisir. Là, le mirage a été remplacé par la réalité. Sur toute la sainte montagne de Dieu, dans toute la création animale ou végétale, il n’y a plus rien qui puisse blesser ou détruire.
Sur la terre, nous ne voyons que bien peu des beautés de la création de Dieu, et nous les comprenons bien moins encore. La saleté et la poussière de la terre ont obscurci les fenêtres de notre âme. Nous discernons à peine, comme au travers d’une vitre obscurcie. Lorsque Dieu balaye tous les obstacles et ouvre les yeux de notre âme, nous pouvons, pour la première fois, contempler et apprécier la gloire de la merveilleuse création de Dieu. C’est un parc où des oiseaux de tout plumage chantent sans cesse. C’est un pays où chaque oreille sera formée pour entendre leurs hymnes exaltants. C’est un pays où des fleurs de toutes les couleurs fleurissent éternellement. C’est un pays où tout oeil sera ouvert pour les admirer dans toute leur beauté. C’est un pays où le parfum de la rose du Saron et du lys de la vallée se mêlent à une infinité d’autres parfums que nous n’avons jamais connus. Il nous semble parfois que nous pouvons discerner l’éclat de cette cité au-delà du ciel, mais notre vision se trouble par l’imperfection de notre vue. Il nous semble parfois que nous entendons cette musique ravissante venant d’un monde différent, mais ses accords se perdent dans tous les sons discordants qui nous entourent. Il nous semble parfois qu’une force puissante nous pousse à nous élever au-dessus de tout ce qui nous enchaîne, mais l’attraction de la terre maintient nos pieds comme dans des fers. Notre âme aimerait parfois s’envoler vers ce pays « plus beau que le jour, » mais elle retombe déçue parce que ses ailes sont brisées. Celui qui proclame pouvoir atteindre seul la cité de la liberté découvre son chemin désespérément bloqué par les choses de ce monde, par la chair, et par le diable. Il réalise que, par ses propres forces, il est incapable de passer. Mais il y a un chemin.
Chapitre 12
Le Chemin
Il n’y a qu’un seul chemin. Jésus-Christ est le Chemin. « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). L’homme n’est pas le chemin. L’homme ne peut jamais ouvrir le chemin. L’homme n’a jamais su comment trouver le chemin qui mène à la cité d’or. Cette cité, de même que le chemin qui y mène, sont des révélations reçues d’en-haut. Christ, qui est le Chemin, n’est pas d’ici-bas. Il est d’enhaut. C’est Lui qui « est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel, » le « grand Dieu » et « notre Sauveur Jésus-Christ » (Jean 3:13; Tite 2:13). L’homme naturel ne peut atteindre cette cité heureuse où tout n’est que délices. Au contraire, sa route l’en écarte. Plus il s’avance, et plus il s’éloigne de la cité céleste. Les petits enfants appartiennent au Royaume de Dieu. Ils jouent et s’ébattent aux portes de la cité. Mais quand ils commencent à marcher dans le péché, ils s’écartent toujours plus de la cité, de l’Eden, et de leur demeure céleste. Plus ils s’égarent, et plus ils raisonnent, qu’ils soient seuls ou qu’ils suivent la foule, jusqu’à ce que les lumières de la cité ne soient plus qu’à peine visibles, ou soient perdues à jamais. Le seul moyen d’atteindre la ville est de revenir en arrière. « Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3). Mais plus l’homme s’éloigne, plus il prend de l’âge, plus il suit les enseignements de son intelligence naturelle, et plus la roue tourne au compteur de sa course vaniteuse, jusqu’à ce qu’il perde toute possibilité de retrouver un coeur semblable à celui d’un petit enfant. « Le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu » (1 Corinthiens 1:21). Par ses recherches, l’homme ne trouvera
jamais Dieu. Celui qui se confie dans les accomplissements de sa propre intelligence, ou de l’intelligence des autres, ne verra jamais la cité de Dieu. Par ses mérites et son caractère, l’homme ne pourra jamais fouler les rues pavées d’or. Ce qu’un homme est, ce qu’un homme fait, ou la manière dont un homme vit, ne peuvent aucunement le sauver. Le meilleur de tous les hommes, s’il se confie en sa « bonté, » n’a pas plus de chances d’entrer au ciel que le pire des hommes de la terre. Celui qui se confie en son caractère et en ses propres qualités morales n’est qu’un Pharisien moderne aveuglé à la vérité. Les publicains, les ivrognes et les prostituées qui ont cru en Jésus et qui dépendent de Lui, entreront dans la cité de Dieu, alors que cet homme « bon » sera jeté dans les ténèbres du dehors, où il y a des pleurs et des grincements de dents. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés… Ce n’est point par les oeuvres » (Ephésiens 2:8,9). Le salut est un don de Dieu. Il ne dépend pas de ce qu’un homme est ou n’est pas. Le salut vient d’en-haut. Il ne vient pas d’en-bas, ni de dedans, ni des hommes. Ce qui est né d’en-bas est charnel, né de la volonté des hommes. Ceux qui sont nés d’en-bas, quelle que soit leur valeur ou leur sagesse, ou quelque dépravation qu’ils aient pu atteindre, doivent naître de nouveau d’en-haut. Ils deviennent alors des enfants de Dieu, qui sont nés « non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:13). « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Cette naissance, par laquelle tout homme responsable doit passer s’il veut voir Dieu ou chanter les cantiques des rachetés dans la cité céleste, est une naissance surnaturelle. Elle est aussi d’en-haut. La nouvelle naissance n’a rien à voir avec le fait de se joindre à une Eglise, de chanter des cantiques, de lire ou de réciter des prières, de travailler dans ou pour une Eglise, de prêcher du haut d’une estrade, ou de livrer son corps pour être brûlé. La nouvelle naissance est quelque chose que Dieu donne par grâce, sans considérer nos oeuvres. Le plus merveilleux orateur d’Eglise, le fidèle le plus strict, le protestant le plus protestant, n’ont pas plus de chances d’entrer au ciel que le pire des pécheurs, à moins de naître de nouveau. Le Seigneur était tellement désireux de me voir revenir à Lui qu’Il a rendu le chemin très simple et facile. J’étais un pécheur, je vivais égoïstement, sans me préoccuper de la gloire de Dieu. Je suivais ma propre voie. « Tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. » « Il n’y a point de juste, pas même un seul. » « Tous sont égarés, tous sont pervertis » (Romains 3:23; 3:10; 3:11). J’étais de leur nombre. Jésus est descendu du ciel pour sauver les « pécheurs, » pas les justes qui croient être des gens bien. J’avais donc une chance. J’aurais dû supporter la condamnation de mon péché, mais Christ m’a aimé et Il est mort à ma place. Il a porté mes « péchés dans son corps sur le bois. » Christ est mort sur la Croix, Lui qui était sans péché, à la place du pécheur. Celui qui n’a jamais commis de péché est mort à ma place sur la Croix où j’aurais dû mourir. Moi, Barabbas le pécheur, celui qui méritait d’être puni, j’ai été libéré entièrement et sans conditions. « Celui qui n’a point connu la péché, il l’a fait devenir péché (NDT: « offrande pour le péché ») pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçue (la lumière), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). Puisque j’ai cru que Jésus a fait ce qu’Il avait promis de faire, et que je L’ai accepté comme mon substitut, celui qui a porté mon péché, Il m’a accepté comme Son enfant. Il a envoyé Son Saint-Esprit dans mon coeur, et je suis né d’en-haut. Le SaintEsprit m’en rend témoignage dans mon coeur, et je m’écrie: « Abba, Père! » Auparavant, c’est moi qui travaillais. Maintenant, c’est Dieu qui travaille en moi, et qui « produit en moi le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). Je hais les choses que j’aimais auparavant, et les choses que je haïssais, je les aime à présent. Si je m’efforce d’être bon, je deviens pire. Mais plus je crois que Dieu travaille en moi et pour moi, et mieux cela va. Le Seigneur m’a montré la lumière de la cité qui est devant moi. « Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée
1:12). Je suis certain de passer par les portes de cette cité, pour partager la joie de ceux qui ont vaincu, simplement par leur foi, et par le sang de l’Agneau. Jésus a tout accompli pour notre salut. Il est mort pour les péchés du monde entier. La vie éternelle est un « don. » « Le don de Dieu est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur. » Ce don est gratuit. Tout ce que nous devons faire est l’accepter ou le rejeter, le prendre ou l’ignorer. Nous devons être comme l’un ou l’autre des deux brigands crucifiés avec Jésus. Soit croire que Jésus est Dieu et qu’Il peut sauver un pécheur qui se reconnaît tel, pour passer l’éternité avec Christ au Paradis, soit être comme l’autre brigand, refuser de croire que Jésus est Dieu, et mourir loin de Dieu, dans des péchés qui n’ont pas été pardonnés. Jésus sauve quiconque sur la base de la foi. « Celui qui croit en lui ne périra pas, mais possède la vie éternelle. » Jésus garde ceux qui ont cru et qui ont ainsi reçu le salut. Ce ne sont pas eux qui se tiennent au Rocher, mais c’est le Rocher qui les tient. Ce ne sont pas eux qui tiennent Jésus, mais c’est Jésus qui les tient. Ils sont sauvés par grâce, par la foi, et non par les oeuvres. Ils seront gardés par la foi, pour que ce soit par la grâce, et non par les oeuvres. « Et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? » (1 Jean 5:4,5). Ceux qui sont sauvés par grâce et gardés par grâce vivent une vie de repentance, accomplissent des oeuvres de justice, et accomplissent leurs devoirs de chrétiens parce qu’ils sont déjà sauvés, et non pour être sauvés. Ils accomplissent des oeuvres bonnes, grâce à ce que Dieu leur a donné d’en-haut. Ceux qui sont sauvés deviennent « participants de la nature divine. » « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Tous les enfants de Christ ont le Saint-Esprit en eux, dans leur coeur et dans leur corps, et ils sont nés de nouveau. « J’ai été crucifié avec Christ. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » Christ en moi fait en sorte que toutes mes oeuvres Lui soient agréables, car « c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Ceux qui sont sauvés sont des citoyens du ciel, qui n’aiment pas le monde ni les choses du monde. La vie céleste
qu’ils ont en eux est proportionnelle à leur degré de plénitude du Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit qui est la vie céleste, la vie de Dieu, la vie éternelle. Nous avons les « prémices, » ou les arrhes, du ciel. Quand le Saint-Esprit nous conduit dans des expériences plus profondes, le ciel peut devenir plus réel que la terre. Si bien que, parfois, l’enfant de Dieu peut presque marcher « par la vue » aussi bien que par la foi, au cours de son pèlerinage terrestre vers la cité dont Dieu est l’architecte et le constructeur. Notre message est à présent achevé. Nous avons consenti à donner ce témoignage d’Adullam, non pas en raison d’une quelconque connaissance naturelle qui serait supérieure, mais parce que ces choses qui se sont passées au milieu de nous nous ont été révélées par le Saint-Esprit. Ce que nous pouvons mettre par écrit souffre de limitations. Certaines choses ne peuvent être connues que par une révélation directe et personnelle du Saint-Esprit. Nous aimerions en dire plus, mais nous ne le pouvons pas. Mais ce que nous avons écrit l’a été pour que vous puissiez croire, et qu’en croyant « vous puissiez avoir la vie en son nom. » Ou alors, si vous avez déjà la vie, pour que vous soyez encouragés à aller de l’avant jusqu’à ce que vous receviez toujours davantage de la vie abondante, cette vie que nous communiquent le baptême et la plénitude du Saint-Esprit, cette vie que le Seigneur a préparée pour chacun de Ses enfants. Elle nous donne un avant-goût de la Grande Cité du Roi, de cette cité de Dieu où toutes choses ont été faites nouvelles.
Quelques-uns eurent le privilège de contempler en vision la nouvelle terre et le nouveau ciel. Le nouveau ciel était tellement rempli de la gloire de Dieu, la Shekinah, que les enfants ne purent pas voir distinctement ce qu’il y avait à l’intérieur. La Nouvelle Jérusalem, la cité carrée, occupait la position centrale, après être descendue sur la nouvelle terre. Toute la nouvelle terre ressemblait beaucoup au Paradis qui se trouvait dans la cité céleste. C’étaient cette nouvelle terre et ce nouveau ciel qui étaient passés par une nouvelle naissance, et qui ne passeront jamais. C’est sur cette nouvelle terre que Dieu plantera à nouveau Sa tente au milieu des hommes. Il sera pour toujours leur Dieu, et ils seront pour toujours Ses enfants. Amen.
Chapitre 9
Un petit mendiant chinois prophétise
Conformément à cette parole de l’Ecriture, selon laquelle, « dans les derniers temps, vos fils et vos filles prophétiseront » (Actes 2:17), l’un de nos petits mendiants Chinois, âgé de dix ans, fut utilisé par le Seigneur pour nous apporter un message directement inspiré de Dieu.
Quelques mois auparavant, cet enfant, sale et vêtu de haillons (en réalité il était plus revêtu de crasse que de haillons), était venu frapper à notre porte avec ses deux compagnons, pour voir si nous le laisserions entrer. Après avoir été lavé et habillé, cet enfant nous apparut comme un petit gars franc et sincère, ce qu’il se révéla être en réalité. Il ouvrit immédiatement son coeur à toutes les histoires de la Bible et toutes les prédications qu’il entendait. Il apprit bientôt à prier, et nous pouvions l’entendre prier très sérieusement dans son lit chaque soir. Lorsque le Saint-Esprit descendit sur nous, ce garçon fut parmi les premiers à recevoir le baptême dans le Saint-Esprit, et à parler en d’autres langues comme le jour de la Pentecôte. Il est certain que le Seigneur a parlé dans le passé, lorsque des hommes ont été poussés par le Saint-Esprit. C’est ainsi que l’Ecriture a été inspirée, et que les prophètes ont pu commencer leurs messages par un « Ainsi parle l’Eternel, » avec une telle assurance qu’ils étaient prêts à donner leur vie pour leurs convictions. De même, il est tout aussi certain que le Dieu vivant règne encore aujourd’hui, et qu’Il parle toujours aux fils des hommes par prophétie directe, lorsque les circonstances l’exigent, et que la foi et toutes les autres conditions sont conformes à Sa volonté divine.
Un soir, la puissance de Dieu se manifestait d’une manière inhabituelle. Le ciel nous semblait tout proche. Ce fut alors que notre ancien petit mendiant, si amical, sembla quitter cette terre souillée pour être ravi en esprit dans le ciel. Introduit en présence du Seigneur Jésus, il se prosterna face contre terre à Ses pieds, dans un geste d’humble adoration. En fait, le jeune garçon était prosterné au milieu de la pièce, entouré de tous ses compagnons. Ils étaient assis par terre autour de lui, et écoutaient avec une attention profonde le message que le Seigneur nous donnait par sa bouche. Je n’ai jamais entendu de paroles aussi poignantes et aussi pénétrantes. Pendant que le jeune garçon sanglotait et versait d’abondantes larmes qui traduisaient un profond chagrin, il nous transmettait le message du Seigneur, une phrase ou deux à la fois, d’une voix claire et forte. La langue était rythmée. Les mots choisis étaient les plus simples et les plus purs. L’intonation de la voix, le choix du langage, la puissance pénétrante de chaque parole étaient tels qu’aucun auditeur présent ne pouvait douter que ce petit Samuel nous parlait par une inspiration divine directe et surnaturelle. Prosterné en vision aux pieds du Seigneur, le petit garçon dit: « Seigneur Jésus, je ne suis pas du tout digne d’être ici, ni même d’être sauvé. Je ne suis qu’un petit mendiant de la rue. » Puis Jésus s’adressa au jeune garçon. Celui-ci ne s’en est pas rendu compte sur le moment, mais le Seigneur S’est véritablement servi de sa bouche pour nous parler, en utilisant la première personne et en S’adressant directement aux enfants et à nous, qui étions assis autour du petit garçon.
Voici ce que nous dit le Seigneur, et je souhaite que ces paroles touchent profondément votre coeur, comme elles n’ont pas cessé de toucher les nôtres: « Je pleure ce soir. J’ai le coeur brisé. Je suis dans un profond chagrin, parce que ceux qui croient en moi sont tellement peu nombreux. J’ai conçu et préparé le ciel pour tous. J’ai prévu toute la place nécessaire pour tous les hommes du monde entier. J’ai préparé la Nouvelle Jérusalem, faite de trois grandes cités, l’une au-dessus de l’autre. Il y a assez de place pour tous les hommes. Mais les hommes ne veulent pas croire en moi. Ceux qui croient sont si peu nombreux! Je suis triste, tellement triste… (Ce message fut donné par le garçon au milieu de sanglots déchirants et de flots de larmes). Puisque les hommes ne veulent pas croire en moi, je dois détruire cette terre impie. J’avais prévu de lui envoyer trois grandes calamités, mais elle est si méchante que j’en ai ajouté une quatrième. » « Si vous avez des amis, demandez-leur de se repentir rapidement. Persuadez tous les hommes, aussi rapidement que possible, de croire en l’Evangile. Mais si les hommes refusent d’écouter, et ne veulent pas écouter votre message, vous n’en serez pas responsables. » « Recevez le baptême dans le Saint-Esprit. Si vous l’attendez dans la foi, je vous baptiserai. Le diable vous trompe en vous faisant croire que vous ne recevrez pas ce baptême, mais continuez à l’attendre et à le chercher, et je vous baptiserai. Je vous donnerai la puissance de chasser les démons et de guérir les malades. Ceux qui reçoivent le sceau du saint-Esprit doivent prêcher et rendre témoignage. Je serai avec vous pour vous aider, et pour vous protéger en temps de danger. » « Si vous pensez peut-être que vous n’irez pas au ciel, sachez que cette pensée vient du diable. Je ne détruirai pas mes propres enfants. Je les protégerai et les sauverai tous. Pas un de ceux qui m’appartiennent ne périra. Je vaincrai. Priez pour Mr et Mme Baker, et je leur donnerai la puissance de chasser les démons et de guérir les malades. Les enfants du Foyer doivent être obéissants. Ne vous disputez pas. Ne mentez pas. Vivez en paix. Quand vous priez, priez de tout votre coeur. Ne laissez pas votre amour se refroidir. » « Dites aux autres Eglises qu’elles doivent aussi rechercher le Saint-Esprit. Toutes les Eglises doivent courir vers le but. » « Le diable va venir sur la terre dans peu d’années, et il y aura une grande tribulation. Ne soyez pas inquiets. Je vous protégerai et je prendrai soin de vous. » « Tous les peuples du monde se rassembleront de toutes parts et combattront en un seul lieu. Après quoi, je viendrai pour punir la terre. Vous ne devez pas craindre, car ceux qui croient en moi seront enlevés, et ils joueront de la trompette et de la harpe. » « Je détruirai les deux tiers de l’humanité. Quand je viendrai, tout devra obéir à ma voix. Les maisons s’écrouleront, les montagnes tomberont, les arbres seront détruits. Là où je ne laisserai pas un seul brin d’herbe, la destruction sera totale. Les adorateurs d’idoles périront. Tous les sorciers, les médiums et les spirites, seront jetés en enfer. Seuls ceux qui croient en l’Evangile seront sauvés. » C’est ainsi que le Seigneur a parlé à notre Foyer d’Adullam et, nous le croyons, à tous ceux à qui nous pourrons passer ce message prophétique.
Notre Seigneur ressuscité nous a transmis ce message en chinois. Chaque phrase fut prononcée lentement et distinctement, et suivie d’une pause. J’écrivais le message à mesure qu’il était donné. Il fut souvent répété une ou deux fois, afin qu’il soit clairement compris de tous les auditeurs. Nous avons eu largement le temps d’enregistrer chaque parole que le Seigneur avait prononcée par la bouche du petit prophète inspiré qu’Il avait choisi. Lorsqu’il eut achevé de donner le message, le petit garçon se leva et nous dit qu’il s’était trouvé aux pieds de Jésus. Il ne savait pas que le Seigneur nous avait parlé par sa bouche, à nous et à lui, à la première personne. Il se contenta de répéter la prophétie, disant: « Le Seigneur a dit ceci, Il a dit cela…, etc… » Après avoir entendu cette prophétie, après l’avoir mise par écrit, et lorsque le petit prophète l’eut répétée de mémoire, phrase après phrase, il nous fut aisé de comprendre comment, dans le passé, des prophètes avaient pu parler sous l’inspiration de Dieu, comment un scribe avait pu enregistrer chaque parole donnée par les lèvres du prophète, ou comment le prophète lui-même avait pu mettre ses messages par écrit, et affirmer véritablement: « Ainsi parle l’Eternel… » Dans des époques reculées, lorsque des hommes religieux, mais remplis de l’esprit du monde, avaient abandonné la foi simple en un Dieu personnel et vivant, qui parlait aux hommes, et lorsque leur incrédulité et leur méchanceté furent telles que « les visions n’étaient pas fréquentes » (1 Samuel 3:1), Dieu choisit un petit Samuel au coeur pur, et lui donna d’une voix audible un message qui s’accomplit à la lettre. De même, nous croyons que Dieu est toujours le même Dieu vivant qui a parlé par des hommes aux hommes du passé. Dans ces jours d’incrédulité et de méchanceté que nous vivons, Il S’est adressé aussi à nous par la bouche de notre petit Samuel Chinois, pour nous donner un « Ainsi parle l’Eternel, » qui s’accomplira bientôt. Si nous prêtons l’oreille à ce message, ce sera pour notre joie éternelle, mais si nous le négligeons, ce sera pour notre éternel chagrin.
Chapitre 10
Révélations sur la manière dont a été écrite la Bible
Grâce à cette effusion du Saint-Esprit reçue par ces enfants Chinois, nous avons bien mieux compris comment la Parole de Dieu avait pu être écrite. Une telle effusion de l’Esprit, accompagnée de telles manifestations spirituelles, est en ellemême un témoignage du fait que la Bible a bien été écrite par Dieu. Lui seul connaît l’avenir. Dans la pensée de Christ et des apôtres, l’accomplissement des prophéties était une preuve suffisante que c’était bien la main de Dieu qui avait écrit la Bible.
Dans tout ce que nous avons relaté concernant cette effusion du Saint-Esprit sur ces enfants, dix prophéties de l’Ecriture ont été accomplies: 1. Ce baptême du Saint-Esprit a été prophétisé pour les croyants de notre époque actuelle (Joël 2:28-29). 2. Il devait s’accompagner du parler en d’autres langues (1 Corinthiens 14:21). 3. Il devait s’accompagner du don de prophétie, selon que l’Esprit leur donnerait de s’exprimer (Actes 2:17). 4. Les choses qui « appartiennent à Christ » ont été montrées à ces enfants, selon la prophétie (Jean 16:12). 5. La réalité des choses à venir leur a aussi été montrée (Jean 16:12) 6. Selon la prophétie, ils sont passés par une « nouvelle naissance » donnée par le Saint-Esprit, ils en ont reçu le témoignage dans leur coeur, en s’écriant: « Abba, Père! » 7. Les visions reçues par ces enfants ont accompli cette Parole selon laquelle, dans les derniers temps, « vos jeunes gens auront des visions » (Actes 2:17). 8. Des démons ont été chassés (Marc 16:17). 9. Des malades ont été miraculeusement guéris, exactement selon les promesses de la Bible, par la puissance du SaintEsprit (Marc 16:18). 10. Un changement miraculeux s’est produit dans leur vie, de telle sorte que ce qu’ils aimaient auparavant, ils le haïssaient à présent, et qu’ils aimaient maintenant ce qu’ils haïssaient naguère (2 Corinthiens 5:17). Il faut se rappeler que, selon la Bible, les révélations de Dieu et les écrits de la Bible ne dépendent pas des capacités naturelles ou de l’éducation reçue. Des hommes sans éducation, tels que Amos, Pierre, ou Jean, inspirés par Dieu, ont écrit des choses plus profondes que celles qui ont été écrites par les hommes les plus sages de ce monde. Dans tout ce que le Seigneur a fait et révélé à ces jeunes mendiants méprisés et rejetés, ne pouvons-nous pas voir une preuve de la Parole de Dieu? La Bible dit qu’il « n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de riches » parmi les chrétiens. Mais ils suivent l’antique chemin étroit de la foi simple en Dieu. Le Seigneur peut encore choisir ceux qui sont méprisés, et Il le fait encore, comme dans le cas de ces simples enfants Chinois des rues et des caniveaux, pour « anéantir les choses qui sont. » Pendant que les sages de notre génération actuelle, bien éduqués, fiers et à la nuque raide, continuent de tâtonner dans les ténèbres de leurs propres illusions, aujourd’hui, comme dans le passé, et au milieu de tant de confusion apportée par la sagesse des hommes, Jésus peut encore dire: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11:25). Dans leur majorité, les gens instruits et les hommes importants, du temps de Jésus, n’ont pas compris Sa vie et Ses oeuvres miraculeuses, car « ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:. Les chefs et les sages, du temps des apôtres, n’ont pas compris les oeuvres miraculeuses que le Dieu Tout-Puissant accomplissait au travers d’hommes simples revêtus de la puissance du Saint-Esprit, car ils n’auraient pas mis à mort les saints remplis du Saint-Esprit de l’Eglise primitive. Les profondes révélations données à ces enfants Chinois, qui n’étaient pas passés par de grandes institutions pour y recevoir une solide éducation, confirment ce que dit la Parole écrite de Dieu. Ces révélations ont été accordées à des êtres humains qui avaient un coeur ouvert, sans que Dieu tienne compte des capacités naturelles ni de l’éducation reçue. Nous avons mieux compris de quelle manière les auteurs de la Bible ont pu recevoir une révélation directe d’événements déjà passés. L’un de nos garçons qui était naturellement le plus ignorant et le moins doué, a pu ainsi voir directement, à plus d’une occasion, lorsqu’il était « dans l’Esprit, » les principaux événements historiques de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il vit les plaies d’Egypte: les grenouilles dans le palais de Pharaon, les mouches dans sa nourriture, les sauterelles, la mort des premiers-nés, le deuil de toutes les familles. Il vit aussi Elie et Elisée traverser le Jourdain, les chars de feu, et la montée d’Elie dans le ciel. Il vit Daniel dans la fosse aux lions, avec l’ange qui le gardait, ainsi que d’autres événements de l’Ancien Testament. Ce garçon reçut aussi des visions des miracles de JésusChrist. Il vit les tentations du Seigneur. Le diable, sous la forme d’un jeune homme élégant, enleva le Seigneur sur le sommet d’une haute montagne, et lui montra en vision tous les royaumes de la terre. Des anges suivaient Jésus partout où Il allait. Il vit Christ marcher sur l’eau, guérir les malades, et ouvrir les yeux des aveugles. Ce garçon, et d’autres avec lui, virent la passion du Seigneur Jésus, Sa résurrection, et Son ascension. Tout d’abord, je me suis demandé comment ces enfants pouvaient avoir des visions d’événements futurs. Puis je me suis rappelé qu’avec Dieu, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. Il est le Grand JE SUIS. Toutes choses sont dans le présent pour Lui. Puisque le Saint-Esprit est Son Esprit, Il peut faire en sorte que des visions et des révélations données par l’Esprit soient présentes pour tous ceux à qui le Seigneur veut bien les accorder, que ces visions et ces révélations soient « passées, » « présentes, » ou « futures. » Les révélations de choses passées reçues par les enfants d’Adullam confirment l’inspiration de la Bible. Il fut aisé pour le Seigneur de montrer à Moïse et à d’autres, par des visions, des événements passés ou futurs, aussi clairement qu’un témoin
oculaire peut voir des événements présents. Ils ont pu ainsi mettre par écrit le présent, le passé et le futur, dans un livre qui est le seul Livre à annoncer la fin dès le début, et à parler du début encore à la fin. Le Saint-Esprit nous a montré concrètement comment certaines parties de la Bible ont pu devenir des récits de révélations surnaturelles. Quand les enfants étaient « dans l’Esprit, » décrivant des scènes qu’ils recevaient en vision, le Seigneur conduisit l’un des garçons à s’asseoir et à écrire en détail tout ce que les autres voyaient et décrivaient, tout en restant « ravi en esprit. » Nous pûmes donc tous voir combien il a été facile pour Dieu de faire écrire la Bible. Quelqu’un pouvait aisément transcrire ce qu’un autre recevait et décrivait en vision. Il a été facile pour Dieu de prendre un mendiant ignorant et illettré dans une rue chinoise sale, ou un jeune garçon venant d’une tribu à demi-sauvage, de le remplir du Saint-Esprit, et de lui permettre de voir comme à l’oeil nu des choses qui sont audelà du voile, des choses présentes, des choses passées, et des choses à venir. N’a-t-il pas été toujours aussi facile pour Dieu de révéler par des visions tout ce qui est écrit dans le Bible, à tous ceux qu’Il a choisis? N’a-t-Il pas été facile pour le Seigneur de demander à Baruch de se tenir à côté du prophète, pour écrire tout ce qu’il était en train de voir et de révéler, et pour transcrire chaque mot de chaque prophétie donnée par le Seigneur Eternel? (Jérémie 36:4). Si nos garçons ont pu être conduits dans la présence du Seigneur, et revenir en disant: « Le Seigneur a dit…, » n’est-il pas possible que les prophètes des temps passés aient pu mettre par écrit leurs propres prophéties et leurs propres visions, et dire, dans une absolue vérité: « Ainsi parle l’Eternel… »? Je ne sais pas comment Dieu, pour Qui le passé, le présent et le futur sont sur le même plan, peut révéler le passé, le présent, et le futur, comme des événements présents. La Bible dit qu’Il le peut. La Bible dit qu’Il l’a fait. Les enfants d’Adullam savent qu’Il le fait encore aujourd’hui. Si des hommes ont pu parler par prophétie poussés par le Saint-Esprit, si des hommes ont pu être « ravis en esprit au jour du Seigneur, » et enlevés jusqu’au ciel, si des hommes ont pu
recevoir des visions « l’année de la mort du roi Ozias, » il est donc toujours possible que des hommes soient poussés à prophétiser par le Saint-Esprit. Ils peuvent toujours être « ravis en esprit » et voir des mondes qui sont au-delà du voile. Ils peuvent toujours avoir des visions, même des années « après la mort du roi Ozias. » Le même Dieu est toujours assis sur le même trône. Il règne sur le même monde. Il est toujours confronté aux mêmes coeurs mauvais, à des hommes de la même nature qu’auparavant, à des hommes ayant les mêmes dispositions et les mêmes émotions qu’Elie. Puisque Dieu Se révèle encore aujourd’hui par des prophéties, des visions et des révélations, et c’est ce qu’Il fait dans le monde entier, cela montre qu’Il S’est aussi révélé aux prophètes et aux saints dans les temps passés, exactement comme la Bible le dit. Dans notre époque impie, au milieu de cette génération présente perverse et incrédule, le Seigneur peut encore prouver que ce qu’Il a écrit dans la Bible est bien la Parole du Dieu Vivant, et Il le prouve. Il peut encore Se révéler à un peuple incrédule d’une manière surnaturelle, par les dons du SaintEsprit, pour confirmer Sa Parole par les signes qui l’accompagnent (Marc 16:15-20). Et c’est ce qu’Il fait.
Chapitre 11
La Patrie Céleste
A la lumière de ce que nous avons écrit, il est suffisamment clair que le Seigneur a employé tous les moyens nécessaires pour nous confirmer que nous avons dans la Bible une « parole prophétique certaine, » à laquelle nous ferions bien de prêter attention. Il nous a été aussi clairement confirmé que le but essentiel de cette Parole prophétique, comme celui des visions et des prophéties que nous avons reçues, était de nous faire connaître avec certitude que nous avons une merveilleuse Patrie Céleste, juste derrière le voile. Aucun « étranger, » aucun « voyageur » ne peut être réellement satisfait. Nous ne serons satisfaits qu’à la fin de notre voyage. Il se peut que ce voyage nous conduise dans des chemins difficiles et sur des montagnes exténuantes. Il se peut que le voyageur devienne tellement épuisé sous le poids de ses lourds fardeaux, qu’il ne puisse presque plus entendre le chant des oiseaux, ni être rafraîchi par l’odeur des fleurs sur le bord du chemin, ni encore trouver un grand plaisir à être en compagnie de ceux qui font le voyage avec lui. Mais il n’en sera pas ainsi à la fin du voyage. Les corps voûtés et épuisés des pèlerins de cette vie seront entièrement renouvelés lorsqu’ils atteindront leur patrie céleste. « Tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil… » (1 Corinthiens 15:51-52). « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:53). La vieillesse disparaîtra. Il n’y a pas de vieillards décrépits dans le ciel, point de personnes âgées à la démarche chancelante. Point de vue affaiblie, point d’oreilles sourdes, point de corps infirmes au milieu de tous ceux qui habitent cette cité radieuse. C’est une cité qui ne connaît jamais de ténèbres, qui n’a besoin ni de la lumière du soleil pendant le jour ni de celle de la lune pendant la nuit. Ses rues pavées d’or n’ont pas besoin d’être nettoyées. Ses demeures incrustées de pierres précieuses n’ont pas besoin de réparations. C’est une cité où l’on ne voit aucune plaque de médecin, aucun infirme, aucun malade, aucun chagrin ni aucune douleur. Une cité où aucun crêpe noir ne vient barrer ses portes d’or, où aucune procession mortuaire ne parcourt ses rues d’or. Une cité d’où ont été bannis toute dépression et tout deuil. Une cité où toute mort aura été engloutie dans la vie, et dans la vie abondante. Une cité où règne une joie pure et sans limites. C’est une cité où les jours sont sans nuages, et où ne s’amassent jamais des nuages d’orage. Dans ce pays de bonheur, il n’y a ni chômage ni lutte pour la vie. Plus de concurrence égoïste. Plus de sentiments intéressés qui engendrent des soupçons sans amour. Personne ne s’inquiète de ce qu’il va manger ou de quoi il sera vêtu. Les vêtements blancs ne s’usent jamais jusqu’à la corde. Les arbres qui portent les fruits de la vie ne deviennent jamais stériles. L’eau de la vie n’y tarit jamais, et tous ceux qui le désirent peuvent en boire. Toute la joie et l’enthousiasme de la plus belle jeunesse sont l’héritage de tous les habitants du ciel. Nous remercions le Seigneur pour les jours de bonheur que nous pouvons connaître sur cette terre. Mais, au milieu de notre plus grand bonheur, nous restons dans des vases d’argile. Dans nos moments les plus heureux, nous sentons qu’il existe, presque à portée de main, une joie et un bonheur encore plus grands, mais notre enveloppe d’argile est tellement pesante qu’elle nous empêche de les saisir. Même ici, sur la terre, les enfants s’amusent et jouent. Ils courent, se roulent à terre, et sautent de joie. Ils chantent et crient. Parfois, leur joie et leur bonheur semblent parfaits. « Le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent’ (Matthieu 19:14). Mais la joie la plus exubérante et les extases du bonheur le plus parfait que puisse éprouver l’enfant le plus heureux sur terre ne sont rien en comparaison de la joie encore plus grande, que rien ne peut décrire, qui sera la nôtre lorsque ce corps d’argile si pesant sera remplacé par le seul corps qui soit véritable.
Dans la Nouvelle Jérusalem, tout le monde aime tout le monde. Sur terre, éprouver de « l’amour » n’est rien, en comparaison de « l’amour » que l’on éprouve dans ce glorieux pays. Pas un seul brin d’imperfection, pas le moindre défaut ne nous empêcheront d’être là-haut dans une parfaite relation d’amour les uns avec les autres. Ce royaume céleste est le royaume de la musique. Quand Dieu a créé l’homme, Il a inscrit la musique dans son âme. Mais les accents discordants provoqués par le péché ont détruit l’harmonie initiale. Ces accords perdus ne seront retrouvés qu’au ciel, lorsque nous serons revêtus d’une tente qui n’est pas de ce monde. La musique la plus belle, la plus douce, et la plus parfaite que l’on puisse entendre sur terre n’est qu’une tentative de retrouver les harmonies et les accords perdus, que les rachetés et les anges chantent dans le ciel. Les plus merveilleux instruments de musique que nous connaissons sur la terre, depuis le temps où les enfants d’Adam ont commencé à « jouer de la harpe et du chalumeau » jusqu’à l’heure actuelle, ne sont que de pâles imitations des trompettes, des harpes, et des instruments sur lesquels nous pourrons retrouver les « accords perdus, » dans la cité d’or, et grâce auxquels toute la musique des âmes libérées pourra pleinement s’exprimer. La musique et les rythmes que le Père a inscrits dans l’âme de Ses enfants ont presque entièrement été transformés par le diable en moyens de satisfaire les plaisirs et la convoitise d’une chair pervertie. Depuis les barbares les plus sauvages dans leurs îles lointaines, jusqu’aux barbares intoxiqués de plaisir dans les salles de bal les plus élégantes, les hommes dansent sur des rythmes musicaux qui satisfont leurs appétits sensuels. Dans le ciel, sur les mélodies d’une musique sainte et pure, les rachetés et les anges dansent de « joie, » une joie qui surpasse tout plaisir terrestre ou charnel. Les rythmes sur lesquels ils dansent sont aussi les rythmes sur lesquels les étoiles chantent et dansent sur leur orbite. La cité de Dieu contient aussi un parc, un « jardin d’Eden » rempli de fruits pour notre plaisir. Là, le mirage a été remplacé par la réalité. Sur toute la sainte montagne de Dieu, dans toute la création animale ou végétale, il n’y a plus rien qui puisse blesser ou détruire.
Sur la terre, nous ne voyons que bien peu des beautés de la création de Dieu, et nous les comprenons bien moins encore. La saleté et la poussière de la terre ont obscurci les fenêtres de notre âme. Nous discernons à peine, comme au travers d’une vitre obscurcie. Lorsque Dieu balaye tous les obstacles et ouvre les yeux de notre âme, nous pouvons, pour la première fois, contempler et apprécier la gloire de la merveilleuse création de Dieu. C’est un parc où des oiseaux de tout plumage chantent sans cesse. C’est un pays où chaque oreille sera formée pour entendre leurs hymnes exaltants. C’est un pays où des fleurs de toutes les couleurs fleurissent éternellement. C’est un pays où tout oeil sera ouvert pour les admirer dans toute leur beauté. C’est un pays où le parfum de la rose du Saron et du lys de la vallée se mêlent à une infinité d’autres parfums que nous n’avons jamais connus. Il nous semble parfois que nous pouvons discerner l’éclat de cette cité au-delà du ciel, mais notre vision se trouble par l’imperfection de notre vue. Il nous semble parfois que nous entendons cette musique ravissante venant d’un monde différent, mais ses accords se perdent dans tous les sons discordants qui nous entourent. Il nous semble parfois qu’une force puissante nous pousse à nous élever au-dessus de tout ce qui nous enchaîne, mais l’attraction de la terre maintient nos pieds comme dans des fers. Notre âme aimerait parfois s’envoler vers ce pays « plus beau que le jour, » mais elle retombe déçue parce que ses ailes sont brisées. Celui qui proclame pouvoir atteindre seul la cité de la liberté découvre son chemin désespérément bloqué par les choses de ce monde, par la chair, et par le diable. Il réalise que, par ses propres forces, il est incapable de passer. Mais il y a un chemin.
Chapitre 12
Le Chemin
Il n’y a qu’un seul chemin. Jésus-Christ est le Chemin. « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). L’homme n’est pas le chemin. L’homme ne peut jamais ouvrir le chemin. L’homme n’a jamais su comment trouver le chemin qui mène à la cité d’or. Cette cité, de même que le chemin qui y mène, sont des révélations reçues d’en-haut. Christ, qui est le Chemin, n’est pas d’ici-bas. Il est d’enhaut. C’est Lui qui « est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel, » le « grand Dieu » et « notre Sauveur Jésus-Christ » (Jean 3:13; Tite 2:13). L’homme naturel ne peut atteindre cette cité heureuse où tout n’est que délices. Au contraire, sa route l’en écarte. Plus il s’avance, et plus il s’éloigne de la cité céleste. Les petits enfants appartiennent au Royaume de Dieu. Ils jouent et s’ébattent aux portes de la cité. Mais quand ils commencent à marcher dans le péché, ils s’écartent toujours plus de la cité, de l’Eden, et de leur demeure céleste. Plus ils s’égarent, et plus ils raisonnent, qu’ils soient seuls ou qu’ils suivent la foule, jusqu’à ce que les lumières de la cité ne soient plus qu’à peine visibles, ou soient perdues à jamais. Le seul moyen d’atteindre la ville est de revenir en arrière. « Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3). Mais plus l’homme s’éloigne, plus il prend de l’âge, plus il suit les enseignements de son intelligence naturelle, et plus la roue tourne au compteur de sa course vaniteuse, jusqu’à ce qu’il perde toute possibilité de retrouver un coeur semblable à celui d’un petit enfant. « Le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu » (1 Corinthiens 1:21). Par ses recherches, l’homme ne trouvera
jamais Dieu. Celui qui se confie dans les accomplissements de sa propre intelligence, ou de l’intelligence des autres, ne verra jamais la cité de Dieu. Par ses mérites et son caractère, l’homme ne pourra jamais fouler les rues pavées d’or. Ce qu’un homme est, ce qu’un homme fait, ou la manière dont un homme vit, ne peuvent aucunement le sauver. Le meilleur de tous les hommes, s’il se confie en sa « bonté, » n’a pas plus de chances d’entrer au ciel que le pire des hommes de la terre. Celui qui se confie en son caractère et en ses propres qualités morales n’est qu’un Pharisien moderne aveuglé à la vérité. Les publicains, les ivrognes et les prostituées qui ont cru en Jésus et qui dépendent de Lui, entreront dans la cité de Dieu, alors que cet homme « bon » sera jeté dans les ténèbres du dehors, où il y a des pleurs et des grincements de dents. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés… Ce n’est point par les oeuvres » (Ephésiens 2:8,9). Le salut est un don de Dieu. Il ne dépend pas de ce qu’un homme est ou n’est pas. Le salut vient d’en-haut. Il ne vient pas d’en-bas, ni de dedans, ni des hommes. Ce qui est né d’en-bas est charnel, né de la volonté des hommes. Ceux qui sont nés d’en-bas, quelle que soit leur valeur ou leur sagesse, ou quelque dépravation qu’ils aient pu atteindre, doivent naître de nouveau d’en-haut. Ils deviennent alors des enfants de Dieu, qui sont nés « non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:13). « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Cette naissance, par laquelle tout homme responsable doit passer s’il veut voir Dieu ou chanter les cantiques des rachetés dans la cité céleste, est une naissance surnaturelle. Elle est aussi d’en-haut. La nouvelle naissance n’a rien à voir avec le fait de se joindre à une Eglise, de chanter des cantiques, de lire ou de réciter des prières, de travailler dans ou pour une Eglise, de prêcher du haut d’une estrade, ou de livrer son corps pour être brûlé. La nouvelle naissance est quelque chose que Dieu donne par grâce, sans considérer nos oeuvres. Le plus merveilleux orateur d’Eglise, le fidèle le plus strict, le protestant le plus protestant, n’ont pas plus de chances d’entrer au ciel que le pire des pécheurs, à moins de naître de nouveau. Le Seigneur était tellement désireux de me voir revenir à Lui qu’Il a rendu le chemin très simple et facile. J’étais un pécheur, je vivais égoïstement, sans me préoccuper de la gloire de Dieu. Je suivais ma propre voie. « Tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. » « Il n’y a point de juste, pas même un seul. » « Tous sont égarés, tous sont pervertis » (Romains 3:23; 3:10; 3:11). J’étais de leur nombre. Jésus est descendu du ciel pour sauver les « pécheurs, » pas les justes qui croient être des gens bien. J’avais donc une chance. J’aurais dû supporter la condamnation de mon péché, mais Christ m’a aimé et Il est mort à ma place. Il a porté mes « péchés dans son corps sur le bois. » Christ est mort sur la Croix, Lui qui était sans péché, à la place du pécheur. Celui qui n’a jamais commis de péché est mort à ma place sur la Croix où j’aurais dû mourir. Moi, Barabbas le pécheur, celui qui méritait d’être puni, j’ai été libéré entièrement et sans conditions. « Celui qui n’a point connu la péché, il l’a fait devenir péché (NDT: « offrande pour le péché ») pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçue (la lumière), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). Puisque j’ai cru que Jésus a fait ce qu’Il avait promis de faire, et que je L’ai accepté comme mon substitut, celui qui a porté mon péché, Il m’a accepté comme Son enfant. Il a envoyé Son Saint-Esprit dans mon coeur, et je suis né d’en-haut. Le SaintEsprit m’en rend témoignage dans mon coeur, et je m’écrie: « Abba, Père! » Auparavant, c’est moi qui travaillais. Maintenant, c’est Dieu qui travaille en moi, et qui « produit en moi le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). Je hais les choses que j’aimais auparavant, et les choses que je haïssais, je les aime à présent. Si je m’efforce d’être bon, je deviens pire. Mais plus je crois que Dieu travaille en moi et pour moi, et mieux cela va. Le Seigneur m’a montré la lumière de la cité qui est devant moi. « Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée
1:12). Je suis certain de passer par les portes de cette cité, pour partager la joie de ceux qui ont vaincu, simplement par leur foi, et par le sang de l’Agneau. Jésus a tout accompli pour notre salut. Il est mort pour les péchés du monde entier. La vie éternelle est un « don. » « Le don de Dieu est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur. » Ce don est gratuit. Tout ce que nous devons faire est l’accepter ou le rejeter, le prendre ou l’ignorer. Nous devons être comme l’un ou l’autre des deux brigands crucifiés avec Jésus. Soit croire que Jésus est Dieu et qu’Il peut sauver un pécheur qui se reconnaît tel, pour passer l’éternité avec Christ au Paradis, soit être comme l’autre brigand, refuser de croire que Jésus est Dieu, et mourir loin de Dieu, dans des péchés qui n’ont pas été pardonnés. Jésus sauve quiconque sur la base de la foi. « Celui qui croit en lui ne périra pas, mais possède la vie éternelle. » Jésus garde ceux qui ont cru et qui ont ainsi reçu le salut. Ce ne sont pas eux qui se tiennent au Rocher, mais c’est le Rocher qui les tient. Ce ne sont pas eux qui tiennent Jésus, mais c’est Jésus qui les tient. Ils sont sauvés par grâce, par la foi, et non par les oeuvres. Ils seront gardés par la foi, pour que ce soit par la grâce, et non par les oeuvres. « Et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? » (1 Jean 5:4,5). Ceux qui sont sauvés par grâce et gardés par grâce vivent une vie de repentance, accomplissent des oeuvres de justice, et accomplissent leurs devoirs de chrétiens parce qu’ils sont déjà sauvés, et non pour être sauvés. Ils accomplissent des oeuvres bonnes, grâce à ce que Dieu leur a donné d’en-haut. Ceux qui sont sauvés deviennent « participants de la nature divine. » « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Tous les enfants de Christ ont le Saint-Esprit en eux, dans leur coeur et dans leur corps, et ils sont nés de nouveau. « J’ai été crucifié avec Christ. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » Christ en moi fait en sorte que toutes mes oeuvres Lui soient agréables, car « c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Ceux qui sont sauvés sont des citoyens du ciel, qui n’aiment pas le monde ni les choses du monde. La vie céleste
qu’ils ont en eux est proportionnelle à leur degré de plénitude du Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit qui est la vie céleste, la vie de Dieu, la vie éternelle. Nous avons les « prémices, » ou les arrhes, du ciel. Quand le Saint-Esprit nous conduit dans des expériences plus profondes, le ciel peut devenir plus réel que la terre. Si bien que, parfois, l’enfant de Dieu peut presque marcher « par la vue » aussi bien que par la foi, au cours de son pèlerinage terrestre vers la cité dont Dieu est l’architecte et le constructeur. Notre message est à présent achevé. Nous avons consenti à donner ce témoignage d’Adullam, non pas en raison d’une quelconque connaissance naturelle qui serait supérieure, mais parce que ces choses qui se sont passées au milieu de nous nous ont été révélées par le Saint-Esprit. Ce que nous pouvons mettre par écrit souffre de limitations. Certaines choses ne peuvent être connues que par une révélation directe et personnelle du Saint-Esprit. Nous aimerions en dire plus, mais nous ne le pouvons pas. Mais ce que nous avons écrit l’a été pour que vous puissiez croire, et qu’en croyant « vous puissiez avoir la vie en son nom. » Ou alors, si vous avez déjà la vie, pour que vous soyez encouragés à aller de l’avant jusqu’à ce que vous receviez toujours davantage de la vie abondante, cette vie que nous communiquent le baptême et la plénitude du Saint-Esprit, cette vie que le Seigneur a préparée pour chacun de Ses enfants. Elle nous donne un avant-goût de la Grande Cité du Roi, de cette cité de Dieu où toutes choses ont été faites nouvelles.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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Inscription : 27/02/2007
Re: Des enfants visitent le paradis - Une histoire merveilleuse et nouvell
Voici donc sur les divers posts ci-dessus l'histoire intégrale.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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